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l'Alliance des Pays du Sahel TROUVE la SOLUTION, Devant les diplomates OCCIDENTAUX

l'Alliance des Etats du Sahel ANEANTIE en direct LES PRESIDENTS.

la TRAHISON qui FAIT MAL d'ousmane sonko AU MALI et le PM CHOGUEL parle OUVERTEMENT

LE SENEGALAIS Guy Maruis SORT de SON SILENCE et ATTAQUE Adjaratou Traoré et la CEDEAO

la vérité SORT de SA BOUCHE finalement (ADJARATOU TRAORE contre GUY MARIUS) CEDEAO

Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ laisse sans voix avec ce discours. INCROYABLE MAIS VRAI

C'est le Sénégal contre la Côte d'Ivoire CEDEAO, Des tensions éclatent au Parlement
Le catalyseur? Un défi audacieux de la part d'un leader ivoirien de la CEDEAO qui s'est levé pour contester les accusations portées contre les dirigeants, accusés d'appauvrir les pays d'Afrique de l'Ouest. Dans une tournure dramatique des événements au Parlement de la CEDEAO, les tensions ont dégénéré en une altercation physique lorsqu'un débat houleux est devenu incontrôlable.


1er sommet des Chefs d’֧État des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) : discours du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso.

Des tensions éclatent au Parlement
Le catalyseur? Un défi audacieux de la part d'un leader ivoirien de la CEDEAO qui s'est levé pour contester les accusations portées contre les dirigeants, accusés d'appauvrir les pays d'Afrique de l'Ouest. Dans une tournure dramatique des événements au Parlement de la CEDEAO, les tensions ont dégénéré en une altercation physique lorsqu'un débat houleux est devenu incontrôlable.

Dans cette vidéo, nous regardons la confrontation intense entre les représentants des différents pays de la Cedeao et les dirigeants de la Cedeao. Écoutons pour comprendre les véritables aspirations des pays membres de la Cedeao. J'espère que vous avez apprécié la vidéo. Prenez un peu de temps pour aimer la vidéo et vous abonner à la chaîne

l’intervention de Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP, lors du panel sur l’Alliance des États du Sahel, dans le cadre du Forum de Crans Montana, ce jeudi 27 juin 2024 à Bruxelles.

1er sommet des Chefs d’֧État des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) : discours du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso.

Premier sommet Des états du Sahel

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Personnes
Transcription
00:00Quand on a dénoncé ces questions, on nous dit qu'il faut qu'on apporte la preuve.
00:06C'est quand même curieux que ceux qui ont commis des actes, qui ont
00:12revendiqué ces actes, pas une fois, deux fois, et qui viennent nous dire qu'il faut
00:19qu'on amène les preuves de ce qu'eux-mêmes ont déclaré. On peut se poser
00:25de sérieuses questions par rapport à ce qui se passe dans ce pays.
00:29Ont-ils besoin de preuves par rapport à ce qu'ils ont dit ? Est-ce que les
00:35officiels ukrainiens qui ont pris cette décision ont été démentis par leur
00:39gouvernement ? Ont-ils été sanctionnés ? C'est nous qui devons apporter la preuve
00:45de ce qu'ils savent déjà et de ce qu'ils ont déclaré assumer. C'est dans ce
00:50contexte que, si vous vous rappelez bien, à la fin novembre de l'année dernière,
00:57les ministres des Affaires étrangères du Burkina, du Mali et du Niger se sont
01:02retrouvés dans cette même salle et à l'issue de leur consultation, ils ont
01:06recommandé aux chefs d'État d'aller directement vers la mise en place d'une
01:12confédération. Nous avons aussi expliqué lors de nos
01:16précédents échanges les difficultés, les tensions, les incompréhensions, les
01:23différences d'approche, d'appréciation que nous avons eues avec les autres
01:27pays membres de la CDAO et les différents manquements et pratiquement des menaces
01:35qui étaient dirigées contre nos pays, qui nous ont amenés à nous organiser pour
01:39pouvoir répondre à ces différentes menaces et sortir du schéma qui nous a
01:48amenés chaque fois à aller nous plaindre, à aller protester, à faire des communiqués.
01:52On s'est dit qu'il arrive un moment où peut-être qu'il faut que nous prenions
01:56notre destin en main et que nous nous organisions pour faire ce que nous
02:02demandons à la CDAO et à d'autres de faire et que nous n'arrivons pas à faire de
02:07notre. Je pense que c'est ce qui nous a amenés à cette situation. Est-ce que ce
02:13qui s'est passé est normal ? Est-ce que c'est bien fait pour le Mali ? Pour les
02:19maliens ? Est-ce que c'est bien que les gens soient tués de cette façon ? Que les
02:25gens se coalisent et viennent faire ce qu'ils ont fait, même si vous n'êtes pas
02:30d'accord avec la position de l'état malien ?
02:34Pourtant ce sont les mêmes, beaucoup en tout cas de pays, autour de cette table
02:39qui réclament être des champions des droits de l'homme et de tout ce qu'il y a
02:45quand il y a le moindre petit incident, sans se fendre de communiqués, de
02:50déclarations et de tout ce qu'il y a. Mais ça c'est même souvent des
02:54allégations, mais ça c'est quelque chose qui a été revendiqué par un état qui
03:00n'a pas nié la menace d'agression militaire contre le Niger, dont nous
03:04avons tiré les leçons et toutes les conséquences, qu'il n'est pas acceptable
03:08que nous puissions transférer une partie de notre souveraineté à des
03:12organisations et que cette partie de la souveraineté transférée puisse être
03:17utilisée à un retour pour constituer une menace, une agression contre nos pays et
03:23surtout sur la base d'injonctions étrangères. Et à l'issue du sommet du
03:296 juillet à Niamey, les chefs d'état ont signé le traité qui crée la confédération
03:36des états du Sahel en abrégé AES. Donc il ne s'agit pas en tant que tel
03:43d'une organisation internationale qui a été créée, comme vous le savez tous,
03:48c'est une confédération, donc une association d'états qui préserve leur
03:54souveraineté mais qui ont décidé de déléguer cette souveraineté dans les
04:00trois matières que j'ai indiquées. La défense et la sécurité, l'action
04:06diplomatique extérieure de nos pays et les questions de développement économique
04:11social et toutes les questions d'intégration. Donc il a été demandé à
04:16chaque pays de mettre en place les équipes pour travailler. Le Niger a déjà
04:21mis en place son comité national AES, le Mali est en train de mettre en place
04:26son comité national AES et le Burkina Faso aussi est en train de mettre en
04:33place son comité national. Donc nous pensons que ces comités
04:37nationaux vont pouvoir travailler en réseau pour constituer l'ossature,
04:42l'architecture administrative qui va pouvoir gérer la mise en oeuvre de
04:48différentes initiatives et de différents programmes pour avoir une
04:52organisation qui soit souple, légère, efficace mais surtout qui est soutenable.
04:59En même temps, nous restons ouverts, comme nous l'avons dit dans tous nos
05:04pays, nous restons ouverts parce que même si nous assumons notre
05:07responsabilité, nous comprenons qu'on ne peut pas tout faire tout seul.
05:11On a besoin d'être avec les autres, de travailler avec les autres. Mais ce que
05:15nous demandons aussi aux autres, c'est de nous respecter, de respecter nos choix
05:19et qu'on regarde ensemble là où on a besoin l'un de l'autre.
05:24Si les autres n'ont pas besoin de nous, mais c'est en mieux si nous aussi on n'a
05:27pas besoin, on avance, on n'est pas forcés de créer une relation s'il n'y a pas de
05:33besoin. Parce que nous n'avons pas l'intention aussi de créer une
05:37organisation et d'aller tendre la main à tout le monde pour pouvoir financer
05:40ces organisations, nous souhaitons que les initiatives qu'il faut que nous
05:44soyons en mesure de financer nos organisations et que ce financement aille
05:50dans les actions sur le terrain beaucoup plus que dans le financement d'une
05:57organisation bureaucratique en tant que telle. Nous pensons aussi que nous
06:04francophones on pense chaque fois que quand il y a un problème il faut créer
06:07une structure pour régler le problème. Maintenant je crois qu'on peut
06:11changer d'approche. Le plus important c'est la solution à
06:14apporter et l'impact qu'on peut faire et non la structure nécessairement. Donc nous
06:19pensons que nous devons avoir une révolution mentale à ce niveau pour
06:23comprendre qu'on peut aussi délivrer par nous-mêmes en se reposant sur nos
06:29structures qui existent, sur les capacités qui existent pour pouvoir délivrer.
06:33Comme j'ai l'habitude de le dire, personne ne fera déménager l'autre de
06:38cette région. On est condamné à vivre ensemble.
06:41Nos populations ont toujours vécu ensemble. Nous devons avoir l'intelligence
06:46nécessaire de pouvoir créer le minimum de perturbations pour ces populations
06:52parce qu'ils ont des liens de parenté, des liens de fraternité. Sur le plan
06:58sécuritaire comme sur d'autres plans, nos pays sont liés. Nous allons devoir
07:02travailler ensemble pour créer les conditions d'une coexistence pacifique.
07:08Il y a deux questions essentielles. D'abord, pouvoir parler des développements géopolitiques
07:26dans la région qui ont été marqués par la création de la Confédération des
07:31Etats du Sahel et ensuite que nous puissions aussi avoir des échanges par
07:37rapport aux événements violents qui ont marqué la région d'Ekidal, notamment
07:42avec la confrontation militaire qui a eu lieu avec des groupes terroristes à
07:48Tintzawaten le 24, 25 et 26 du mois dernier.
07:56Donc pour cela, notre rencontre d'aujourd'hui aussi n'est pas nouvelle.
08:00Elle s'inscrit aussi dans le cadre d'échanges réguliers que nous avons
08:05souhaités avec tous les membres du corps diplomatique pour que vous puissiez
08:10connaître la version, la vision du gouvernement sur ces questions et que
08:16vous ne continuez pas à être alimentés par des réseaux sociaux qui, nous savons,
08:22ne constituent pas toujours des sources fiables d'informations et que nous
08:26puissions aussi avoir des échanges avec vous pour établir un canal de
08:33communication, ce qui s'inscrit dans le cadre de notre volonté aussi de
08:38continuer à communiquer avec l'ensemble des représentants des pays et
08:43d'organisations représentées au niveau du Mali.
08:48Concernant la Confédération des Etats du Sahel qui est née à Niamey le 6
08:55juillet dernier, je pense que lors de nos précédents échanges,
09:00nous avons déjà abordé les différentes étapes, les différentes raisons et les
09:06motivations qui ont conduit nos trois pays à aller vers ce nouveau cadre
09:13d'organisation de nos états au niveau de notre espace régional pour pouvoir
09:18répondre à des défis qui nous sont communs pour pouvoir mieux organiser la
09:25solidarité entre nos pays et renforcer l'unité d'action de nos états pour
09:31pouvoir répondre aux différents défis multiformes, défis sécuritaires, défis du
09:37développement, mais aussi mutualiser nos efforts et tirer le meilleur bénéfice de
09:44proximité qu'il y a entre nos pays parce que, comme vous le savez, l'espace AES
09:51n'est pas né avec l'Alliance des Etats du Sahel parce que le Libtako Gourmand a
09:57été depuis la nuit des temps un espace climatique, géographique, culturel,
10:06culturel assez harmonisé où nos pays, nos populations partagent la même
10:12culture, les mêmes défis et font face aussi aux mêmes difficultés.
10:17D'ailleurs, il a toujours existé une organisation qui s'appelait avant
10:24l'Alliance des Etats du Sahel qui s'appelle l'Autorité de Développement du
10:29Libtako Gourmand qui a reconnu la nécessité et la spécificité aussi de
10:36cette région et la nécessité de pouvoir travailler ensemble.
10:39Je pense que même le G5 qui a été créé est partie de ce noyau qui a reconnu la
10:46nécessité de pouvoir travailler ensemble. Nous avons aussi expliqué lors de nos
10:52précédents échanges les difficultés, les tensions, les incompréhensions, les
10:59différences d'approche, d'appréciation que nous avons eues avec les autres pays
11:04membres de la CDAO et les différents manquements et pratiquement des menaces
11:10qui étaient dirigées contre nos pays qui nous ont amenés à nous organiser pour
11:15pouvoir répondre à ces différentes menaces et sortir du schéma qui nous a
11:24amenés chaque fois à aller nous plaindre, à aller protester, à faire des communiqués.
11:28On s'est dit qu'il arrive un moment où peut-être qu'il faut que nous prenions
11:32notre destin en main et que nous nous organisions pour faire ce que nous
11:37demandons à la CDAO et à d'autres de faire et que nous n'arrivons pas à faire de
11:43notre. Je pense que c'est ce qui nous a amenés à cette situation et comme vous
11:50le savez, il y a eu un incident majeur qui a motivé cela, ce qui était la menace
11:57d'agression militaire contre le Niger dont nous avons tiré les leçons et toutes
12:01les conséquences qu'il n'est pas acceptable que nous puissions transférer
12:06une partie de notre souveraineté à des organisations et que cette partie de la
12:11souveraineté transférée puisse être utilisée à un retour pour constituer une
12:15menace, une agression contre nos pays et surtout sur la base d'injonctions
12:21étrangères. Je pense que c'est ce qui a amené à la création de l'Alliance des
12:26États du Sahel et au mécanisme de sécurité collective et de défense
12:32mutuelle qui a été mis en place à l'époque. Mais nous avons compris que le
12:38travail en commun sur le plan militaire ne sera pas suffisant puisqu'il fallait
12:44travailler pour pouvoir vraiment consolider les liens politiques. Nous
12:47avons décidé d'ajouter au pilier défense et sécurité un pilier qui va
12:53concerner la nécessité pour nos trois pays de parler d'une seule voix sur la
12:59scène internationale. C'est ce qui nous a amenés à coordonner notre action
13:03diplomatique, à avoir des positions communes sur des questions importantes et
13:08à avoir en tout cas une concertation par rapport aux grands enjeux géopolitiques
13:13du moment. Et à côté de ce pilier diplomatique, nous avons aussi estimé
13:18qu'il était important d'avoir surtout un pilier qui s'occupe des questions de
13:23développement. Quels sont les défis auxquels nos pays sont confrontés ? Comment
13:27on peut mettre en place des projets structurants, des projets intégrateurs
13:31pour faire en sorte que notre espace puisse être aussi un espace de
13:35prospérité où nous travaillons à mutualiser nos différentes ressources
13:40économiques, à renforcer la complémentarité entre nos pays, mais
13:44surtout à faire en sorte que nos populations puissent se renforcer
13:47davantage et travailler ensemble et regarder dans la même direction.
13:51C'est dans ce contexte que, si vous vous rappelez bien, à la fin novembre de
13:58l'année dernière, les ministres des Affaires étrangères du Burkina, du Mali et
14:02du Niger se sont retrouvés dans cette même salle et, à l'issue de leur
14:06concertation, ils ont recommandé aux chefs d'État d'aller directement vers la
14:12mise en place d'une confédération. Et à la suite de cela, les chefs d'État ont pris
14:20le temps d'examiner cette proposition et le président Goïta du Mali, le président
14:27Traoré du Burkina Faso et aussi le président Tchani du Niger ont mandaté les
14:36différents ministres en charge des Affaires étrangères, les ministres en
14:40charge des questions d'économie, de finance et des questions de développement,
14:44mais aussi les ministres de la Défense et les ministres de la Communication, de se
14:50mettre ensemble et de pouvoir travailler pour proposer les contours de ce modèle
14:55confédéral que nous avons souhaité mettre en place. Et c'est à l'issue de
15:01l'ensemble des réunions de concertation qui a eu lieu tant à Bamako, à Ouagadougou
15:06qu'à Niamey qu'il a été décidé de tenir le premier sommet des chefs d'État de
15:13l'Alliance des États du Sahel qui s'est tenu à Niamey, à République du Niger que
15:18nous tenons à saluer et féliciter pour le succès de ce premier sommet aussi qui
15:23a été l'occasion d'une mobilisation extraordinaire des populations non
15:28seulement du Niger mais de l'ensemble des pays de l'AES et même d'autres
15:32communautés africaines qui ont donné cette dimension festive et cette
15:36dimension de mobilisation mais qui nous a aussi rappelé les attentes des
15:41populations par rapport à leurs dirigeants et par rapport à la transformation de
15:48leur vie. Et à l'issue du sommet du 6 juillet à Niamey, les chefs d'État ont
15:54signé le traité qui crée la Confédération des États du Sahel en
15:59abrégé AES. Donc il ne s'agit pas en tant que tel d'une organisation
16:06internationale qui a été créée comme vous le savez tous, c'est une
16:10confédération donc une association d'États qui préserve leur souveraineté
16:16mais qui ont décidé de déléguer cette souveraineté dans les trois matières
16:22que j'ai indiquées. La défense et la sécurité, l'action diplomatique extérieure
16:29de nos pays et les questions de développement économique, social et
16:33toutes les questions d'intégration. Donc la différence majeure aussi que
16:41nous avons voulu parce qu'il était possible juste de créer une organisation
16:45comme on en crée tous les jours mais comme nous souhaitons qu'il y ait aussi
16:52une approche différente par rapport aux choses, nous ne voulions pas une
16:56organisation bureaucratique, budgétivore qui va être créée où tout l'argent est
17:02dépensé pour le fonctionnement au lieu de délivrer des résultats.
17:06Nous avons souhaité plutôt que les États mutualisent leurs efforts et puisque
17:10c'est un modèle confédéral nous devons pouvoir travailler en ayant plutôt un
17:15processus intergouvernemental. Ça veut dire que les États dirigent cette
17:23nouvelle approche de notre développement. Les chefs d'État et les ministres sont
17:29en charge de pouvoir délivrer. Donc il a été demandé à chaque pays de mettre en
17:34place les équipes pour travailler. Le Niger a déjà mis en place son comité
17:40national AES, le Mali est en train de mettre en place son comité national AES
17:45et le Burkina Faso aussi est en train de mettre en place son comité national.
17:52Donc nous pensons que ces comités nationaux vont pouvoir travailler en
17:56réseau pour constituer l'ossature, l'architecture administrative qui va
18:02pouvoir gérer la mise en oeuvre de différentes initiatives et de
18:08différents programmes pour avoir une organisation qui soit souple, légère,
18:12efficace mais surtout qui est soutenable pour nos pays parce que nous n'avons pas
18:18l'intention aussi de créer une organisation et d'aller tendre la main à
18:22tout le monde pour pouvoir financer ces organisations. Nous souhaitons que les
18:26initiatives, il faut que nous soyons en mesure de financer nos organisations et
18:32que ces financements aillent dans les actions sur le terrain beaucoup plus que
18:38dans le financement d'une organisation bureaucratique en tant que tel.
18:44Dans ce cadre, je ne sais pas dans quelle mesure chacun de vous a eu l'occasion
18:48peut-être de voir le traité qui a été signé, nous allons mettre à
18:53votre disposition. Le traité qui a été signé naturellement qui crée la
18:58Confédération a décidé de mettre en place essentiellement un collège des
19:02chefs d'État pour montrer l'unité d'action et la solidarité et la
19:06complémentarité entre les chefs d'État. Donc le collège des chefs d'État comprend
19:10les chefs d'État de trois pays et un des pays doit assurer la présidence de la
19:19Confédération et ça doit se faire par rotation entre les trois pays et aucun
19:26président de la Confédération ne peut avoir deux mandats consécutifs, donc ça
19:32doit faire nécessairement l'objet d'une rotation entre les trois pays et à
19:39côté de la conférence des chefs d'État, le mandat aussi du président de la
19:45Confédération est d'un an. Donc à côté du collège des chefs d'État, nous avons
19:53aussi des instances, c'est-à-dire qu'il y a le conseil des ministres, mais à la
19:59différence des conseils des ministres des organisations, c'est que le conseil des
20:02ministres de la Confédération est présidé par le président de la
20:05Confédération, comme dans le cas d'un pays. Donc le conseil des ministres n'est
20:10pas présidé par un ministre, c'est les ministres qui travaillent dans les trois
20:18domaines clés et éventuellement dans d'autres domaines connexes en fonction de
20:22l'ordre du jour. Les ministres viennent à la fois du Burkina, du Mali et du Niger
20:28sous la présidence du président de la Confédération qui est assisté des deux
20:34vice-présidents, les deux vice-présidents étant les deux autres pays qui n'assument
20:38pas la présidence de la Confédération. Et les matières qui sont traitées sont
20:43essentiellement les matières qui relèvent de ces trois piliers, surtout les
20:48piliers de développement qui va intégrer aussi beaucoup de ministres au-delà des
20:52ministres en charge de l'économie et des finances et ils sont chargés de la
20:55coordination, mais il y aura des ministres chargés de tous les secteurs
20:59productifs, que ce soit l'agriculture, les mines et autres. Donc ça, ça va pouvoir
21:04se coordonner un peu à ce niveau-là pour ce qui concerne les sessions du
21:09conseil des ministres. Mais il y a aussi ce qui est prévu, c'est les sessions
21:13confédérales du Parlement. Les Parlements ou les instances provisoires qui
21:19tiennent lieu au Parlement, chaque pays aura un nombre égal de
21:25représentants pour pouvoir travailler, accompagner la Confédération. Mais dans
21:34un premier temps, ces sessions confédérales du Parlement auront un rôle
21:42consultatif. Il est possible que plus tard, ce travail puisse être renforcé,
21:47mais ça va commencer par un rôle consultatif, en tout cas pour pouvoir se
21:51prononcer pour toutes les questions visées par le traité de la Confédération.
21:59Comme vous le savez, Son Excellence le colonel Assemi Goïta, président de la
22:04transition et chef de l'état du Mali, a été honoré par ses pairs du Burkina et
22:10du Niger pour être le premier président de la Confédération pour ce mandat
22:16inaugural. Notre pays est naturellement honoré de pouvoir travailler avec les
22:21autres pays pour pouvoir matérialiser cette Confédération au bénéfice de nos
22:28populations. Donc nous allons, dans le cadre de cette Confédération, poursuivre
22:34notre engagement en faveur de l'intégration sur-régionale. Et ce que
22:40nous souhaitons par-dessus tout aussi, pour marquer la différence avec les
22:45expériences existantes ou les expériences passées, c'est que nous souhaitons que ça
22:50soit une intégration des peuples, que les populations puissent avoir leur voix, que
22:55les populations puissent être consultées et que par-dessus tout, que les
22:59populations voient le bénéfice de l'intégration. Je pense que c'est là où
23:04nous allons être jugés, parce que si les gens peuvent faire des affaires entre les
23:09pays, se déplacer plus librement entre les pays, avoir des projets communs, que
23:16ce soit des chemins de fer, des routes, des compagnies aériennes ou même des
23:21projets structurants dans les secteurs comme l'énergie et autres, ou le
23:24développement rural, et que les pays échangent aussi les biens et services
23:29entre eux avec beaucoup plus de facilité, beaucoup plus de liberté, nous pensons
23:34que nous aurons fait œuvre vituelle en montrant que les choses peuvent être
23:39différentes. Même si nous n'avons pas mis en place d'organes particuliers, nous
23:45avons souhaité que des couches importantes de la société, comme les
23:49femmes et les jeunes, vu la mobilisation et l'enthousiasme au sein de nos
23:55populations, nous pensons que les femmes et les jeunes sont des catégories en
23:58particulier qui doivent pouvoir être associées de façon nette à la mise en
24:05œuvre de cet agenda-là. La semaine dernière, vous avez vu que les ministres
24:11en charge des questions de femmes et des questions de genre de l'AES se sont
24:15réunis à Bamako, ont fait des recommandations importantes, allant dans le sens de la mise
24:20en place d'un cadre de concertation entre elles, entre eux du moins, parce que je
24:25crois qu'il y a un des ministres qui est un homme, voilà donc entre eux, et au-delà
24:30de ça, qu'ils puissent travailler aussi à créer les synergies nécessaires entre
24:34toutes les organisations fêtières dans les trois pays qui s'occupent des
24:38dynamiques et des questions de femmes. Donc nous attendons de voir comment cela
24:42va se traduire, comment les états peuvent accompagner cet effort. Pour les
24:48jeunes aussi, il y aura des échanges nécessaires pour pouvoir faire ça. Mais
24:52dans tous les cas, notre approche est vraiment d'éviter une prolifération de
24:57structures à créer. Nous pensons aussi que, nous francophones, on pense chaque fois
25:03que quand il y a un problème, il faut créer une structure pour régler le
25:06problème. Maintenant, je crois qu'on peut changer d'approche. Le plus
25:11important, c'est la solution à apporter et l'impact qu'on peut faire et non la
25:15structure nécessairement. Donc nous pensons que nous devons avoir une
25:18révolution mentale à ce niveau pour comprendre qu'on peut aussi délivrer par
25:24nous-mêmes en se reposant sur nos structures qui existent, sur les
25:28capacités qui existent pour pouvoir délivrer.
25:31Ça, c'est ce que je voulais dire en guise d'introduction sur l'AES pour vous dire
25:36que c'est une nouvelle dynamique qui est en place, c'est une dynamique qui
25:43mérite d'être suivie, en tout cas notre engagement et notre
25:48détermination totale par rapport à cela. Mais ce n'est pas une dynamique qui est
25:54dirigée contre des pays, des organisations ou d'autres entités, même si certains
26:01se sont levés en essayant a priori d'antagoniser l'AES, mais ce n'est pas
26:06notre objectif. Nous sommes dans un espace que nous partageons avec des pays
26:11frères, des pays voisins. Comme j'ai l'habitude de le dire, personne ne fera
26:17déménager l'autre de cette région, on est condamné à vivre ensemble.
26:22Nos populations ont toujours vécu ensemble, nous devons avoir l'intelligence
26:26nécessaire de pouvoir créer le minimum de perturbations pour ces populations
26:32parce qu'ils ont des liens de parenté, des liens de fraternité. Sur le plan
26:38sécuritaire comme sur d'autres plans, nos pays sont liés.
26:41Nous allons devoir travailler ensemble pour créer les conditions d'une
26:47coexistence pacifique dans notre espace, parce que nos pays ont fait leur choix.
26:54Ça aussi, je pense que ça doit être respecté, ils ont fait leur choix.
26:58Maintenant, ce choix vient avec des implications que nous devons assumer, nous
27:02travaillons à pouvoir aller dans cette direction.
27:06Donc on ne demande pas aux uns aux autres d'applaudir ou d'aimer ou de ne pas aimer,
27:11mais les gens ont fait leur choix et ils avancent par rapport à ça.
27:17Je pense qu'on n'a pas besoin d'autorisation pour ce choix.
27:26Même si j'ai vu des pays, des organisations qui donnent l'impression
27:30de dire qu'ils sont d'accord ou qu'ils ne sont pas d'accord, mais ce n'est pas
27:35leur décision. Cette décision n'appartient qu'aux
27:38populations de ces États. Pour moi, si un Malien se lève aujourd'hui à Bamako et
27:46dit que je ne suis pas d'accord, je suis obligé de l'écouter. C'est un Malien, c'est son
27:49pays, on a les mêmes droits. Si un Burkinabe se lève et dit qu'il n'est pas
27:54d'accord, on est obligé de l'écouter. Peut-être qu'on ne va pas s'arrêter, mais on est
27:58obligé de l'écouter. Mais que quelqu'un en dehors de ça vienne nous dire que
28:03moi je ne suis pas d'accord avec votre choix, je ne pense pas que ça va
28:08changer quoi que ce soit. Mais en même temps, nous restons ouverts comme nous
28:19l'avons dit dans tous nos pays. Nous restons ouverts parce que même si nous
28:23assumons notre responsabilité, nous comprenons qu'on ne peut pas tout faire
28:26tout seul. On a besoin d'être avec les autres, de
28:29travailler avec les autres. Mais ce que nous demandons aussi aux autres, c'est de
28:33nous respecter, de respecter nos choix, et qu'on regarde ensemble là où on a
28:38besoin l'un de l'autre. Si les autres n'ont pas besoin de nous,
28:42mais c'est en mieux, si nous aussi on n'a pas besoin, on avance. On n'est pas
28:45forcés de créer une relation s'il n'y a pas de besoin.
28:50Voilà, donc je pense que c'est ça. Tant que ça se fera dans le respect, je
28:55pense que les choses peuvent se passer bien. Donc il est important que nous
29:01puissions faire face à ça. Je reviendrai peut-être plus en détail si vous avez
29:06des questions spécifiques pour pouvoir répondre à vos préoccupations en
29:11termes de compréhension et tout ça. C'est ça vraiment le point essentiel le
29:1724, 25 et 26 juillet. Et comme vous le savez, une patrouille de forces armées maliennes a
29:23subi des attaques de la part de groupes armés terroristes qui opèrent dans la
29:28région de Kidal, à la frontière avec l'Algérie. Lors du combat, il est très vite
29:36apparu que les éléments terroristes initialement engagés ont bénéficié de
29:42renforts importants venant des pays voisins en particulier. C'est ainsi que
29:50se mit en place une coalition plutôt inédite entre deux organisations qui se
29:57sont toujours combattues, Al-Qaïda au Maghreb islamique qui se fait appeler
30:02aujourd'hui JNIM et l'État islamique au Sahel qui se sont réunis pour
30:09combattre les forces armées maliennes. Peut-être que ces organisations ont les
30:15mêmes commanditaires pour pouvoir se mettre d'accord aussi facilement et
30:20aussi rapidement. Nous avons aussi noté très rapidement que les équipements et
30:26les moyens qui ont été engagés par ces groupes armés terroristes dépassaient le
30:31matériel militaire qui est régulièrement connu à la disposition de ces groupes.
30:38Cela veut dire qu'il y a eu des éléments nouveaux extrêmement importants qui ont été
30:43intégrés à leur dispositif. Quand nous nous interrogeons pour pouvoir évaluer la
30:50situation et comprendre ce qui s'était réellement passé, je pense que la
30:55réponse est très rapidement venue d'un représentant, du porte-parole en tout cas
31:01des renseignements militaires ukrainiens qui a apporté des réponses rapidement
31:05à nos différentes interrogations. Parce que ce porte-parole de renseignements
31:11militaires ukrainiens a ouvertement et spontanément affirmé que l'Ukraine a
31:17apporté son soutien aux groupes armés terroristes qui étaient confrontés aux
31:22forces armées maliennes. Dans ma carrière de diplomate, c'était la première fois
31:28que je vois une telle reconnaissance, une telle déclaration de la part d'un
31:32Etat. Nous en étions absolument stupéfaits. Comme si cet aveu ne suffisait pas, quand
31:40nous nous interrogeons encore, est-ce qu'on pouvait croire à cet agent de
31:45renseignement ? On cherchait à faire des recoupements. Est-ce que c'était un fake
31:50news ? Ou bien est-ce que c'était vraiment la vraie vérité qui était avant ?
31:54Je pense que là, la confirmation aussi est très rapidement venue de
31:58l'ambassadeur de l'Ukraine qui est accrédité auprès du Sénégal, qui a aussi
32:03relayé les mêmes messages de soutien au terrorisme, presque à visage découvert,
32:09en postant des informations sur la page officielle de l'ambassade de l'Ukraine.
32:15Et naturellement, comme si ces aveux ne suffisaient pas, l'ambassade prophétise
32:22même en indiquant que d'autres résultats vont venir.
32:25Ça veut dire qu'ils ne sont qu'en train de commencer le travail. Nous, en tant que
32:32diplomate, ça nous pose beaucoup de questions. C'est vrai que nous, diplomates,
32:35on sait faire beaucoup de choses, mais s'il n'y a plus de frontières entre un
32:39diplomate et un terroriste, ça devient un problème. Parce qu'il y a d'autres qui
32:44peuvent faire ce type de travail, mais si on crée des ambassades dans les pays
32:48pour pouvoir faire du terrorisme, c'est un problème.
32:51Et si les ambassadeurs deviennent les porte-voix de groupes terroristes aussi,
32:56c'est un problème. Mais a priori, je voudrais néanmoins
33:02remercier les différents États et organisations qui ont manifesté leur
33:08solidarité à notre pays, leur compassion au Mali, et aussi qui ont condamné cette
33:15agression, parce qu'il s'agit d'une agression. Il s'agit d'une agression par
33:21un État de connivence avec des groupes terroristes et de façon absolument
33:26assumée. Donc ça dépasse le cas de l'ingérence. L'ingérence en soi est
33:32même condamnée, mais on va même au-delà de ce qu'on peut appeler une ingérence
33:38grave. Mais en même temps aussi que nous saluons ce pays, il faudra dire que nous
33:47sommes quand même assez étonnés du silence de beaucoup de partenaires et de
33:53pays devant ce qui est absolument une agression inacceptable, publiquement
34:02avouée, publiquement revendiquée par une collision entre un État, peut-être qu'il y
34:08en a d'autres, entre un État et des groupes terroristes.
34:14Pourtant, dans toutes les conventions internationales, la Charte des Nations
34:19Unies, les résolutions du Conseil de sécurité, les différentes conventions
34:23sur le terrorisme, au plan international, au plan africain,
34:27des engagements sont pris. Est-ce que c'est du papier ou bien c'est réel ?
34:34Mais pourquoi tout le monde regarde ailleurs par rapport à cette
34:41situation ? Je m'excuse d'être aussi direct et
34:44franc avec vous, mais je pense qu'entre amis, on doit pouvoir aussi se dire des
34:49choses, surtout quand il s'agit de préoccupations de la plus haute
34:55importance. En tout cas, nous au Mali, ici, nous nous sommes posés beaucoup de
34:59questions. Nous nous sommes demandé comment interpréter ce silence pour
35:11pouvoir comprendre. Est-ce que ce qui s'est passé est normal ?
35:16Est-ce que c'est bien fait pour le Mali, pour les maliens ? Est-ce que c'est bien
35:23que les gens soient tués de cette façon, que les gens se coalisent et viennent
35:29faire ce qu'ils ont fait, même si vous n'êtes pas d'accord avec la position de
35:33l'état malien ? Pourtant, ce sont les mêmes, beaucoup en tout cas de pays,
35:39autour de cette table, qui réclament être des champions des droits de l'homme et de
35:46tout ce qu'il y a, quand il y a le moindre petit incident,
35:49sans fin de communiquer, de déclaration et de tout ce qu'il y a. Mais ça, c'est
35:54même souvent des allégations. Mais ça, c'est quelque chose qui a été revendiqué
35:58par un état qui n'a pas nié ce qui a été fait. Et après, quand on a dénoncé ces
36:09questions, on nous dit qu'il faut qu'on apporte la preuve.
36:14C'est quand même curieux que ceux qui ont commis des actes, qui ont revendiqué
36:20ces actes, pas une fois, deux fois, et qui viennent nous dire qu'il faut qu'on
36:27amène les preuves de ce qu'eux-mêmes ont déclaré. On peut se poser de sérieuses
36:33questions par rapport à ce qui se passe dans ce pays.
36:37Ont-ils besoin de preuves par rapport à ce qu'ils ont dit ? Est-ce que les
36:43officiels ukrainiens qui ont pris cette décision ont été démentis par leur
36:47gouvernement ? Ont-ils été sanctionnés ? C'est nous qui devons apporter la preuve
36:53de ce qu'ils savent déjà et de ce qu'ils ont déclaré assumés. C'est quand même
36:59une reculade importante. Au-delà des pays qui sont représentés ici aussi, on peut
37:05s'interroger, même par rapport aux différentes réactions, au plan
37:10international. Nous savons que quand il y a ce type de situation, souvent, le Conseil
37:15de sécurité et d'autres instances se réunissent toujours. Des réunions extraordinaires sont
37:20convoquées. Mais dans ce cas-ci, je crois que personne ne s'est interrogé. Est-ce
37:25qu'il fallait le faire ou il ne fallait pas le faire ? Personne, ni Conseil de sécurité
37:31ni Assemblée générale, personne. Je pense qu'en tant que diplomate, en tant que responsable,
37:37on peut tous se poser. On doit se poser ces questions, parce qu'elles sont essentielles,
37:43parce qu'au moment où nous sommes assis jusqu'à présent, je crois que ni le Conseil de sécurité
37:48ni personne, ni même communiqué de solidarité, de compassion ou de condamnation, zéro. Est-ce
37:54que nos organisations-mêmes fonctionnent désormais ou savent où se trouvent leurs
38:01priorités par rapport à ces questions ? C'est ce que je voulais vraiment indiquer
38:06par rapport à cette situation en particulier, mais en rappelant que ceci ne nous détournera
38:15pas de notre objectif, parce que nous savons ce qui s'est passé, nous avons compris, nous
38:21savons l'objectif et la cible, c'est quoi. Parce que les gens veulent briser la dynamique
38:28qui est en cours dans nos pays, la dynamique qui est en cours au niveau de l'AES, en utilisant
38:35des méthodes perfides pour arriver à certains types de résultats. Mais notre pays va s'organiser
38:43et se défendra. Le Burkina, le Niger, nous nous défendrons, parce que nous savons ce
38:48qu'il y a en cause et nos pays prévaudront. Parce que nous savons que ce sont des structures
38:58qui sont même instrumentalisées. Il y a des jeux beaucoup plus importants. On n'est pas
39:03dupe. On veut nous amener dans un écran de fumée, mais nous avons compris que l'écran
39:09de fumée qu'on nous présente, ce n'est pas ça le problème. La réalité est derrière
39:14cet écran de fumée. Vous le savez, nous le savons. Mais je pense que le jour viendra
39:19où nous pourrons aller plus en détail par rapport à l'ensemble de ces questions. En
39:26tout cas, le peuple malien, le peuple burkinabé, le peuple du Niger, unis derrière leurs forces
39:33de défense et de sécurité, vont continuer à faire ce qui est nécessaire pour protéger
39:38nos pays. Nous n'allons pas être intimidés par ces actions. Nous n'allons pas nous plier
39:47non plus. Les méthodes qui sont utilisées pour maintenir la domination de nos pays ne
39:54vont pas marcher. Le chemin qu'on a pris, nous allons le poursuivre jusqu'à la fin.
39:59On ne viendra pas par là avec des portes détournées de cette façon. Donc, je pense
40:06que c'est important que nous comprenions cela et nous tenions à partager avec vous
40:14notre vision, notre compréhension de ces problèmes et surtout qu'on puisse se les
40:21dire en face pour que nous comprenions ce qui est en train de se passer. En tout cas,
40:27je pense que nous avons voulu avoir cet échange avec vous. Je sais que sur cette question tout a
40:35été dit parce qu'il y a eu les communiqués officiels et tout ce qu'il y a eu. Donc, je n'ai
40:40pas besoin d'aller plus en détail par rapport à ces questions. Mais s'il y a des questions
40:44spécifiques, je suis prêt à pouvoir répondre à ces différentes questions-là. Pour ceux qui ne
40:51me connaissent pas, je suis le coach Emmanuel Lagronome. Je suis un agronome, je suis technicien
40:55supérieur. Je fais de la revanche du poulet, de la production jusqu'à la commercialisation. Je ne
41:02fais pas n'importe quel poulet, je fais la race hybride. Quand je parle de la race hybride, c'est le
41:07poulet local amélioré. Et le poulet local amélioré vous permet quand même d'obtenir des poussins,
41:13d'engraisser vos poussins, de fabriquer votre aliment. Si vous maîtrisez la nutrition animale,
41:19la nutrition animale, il faut maîtriser cela pour réduire le coût de production. Vous n'êtes pas sans
41:23savoir également, les amis, que l'alimentation représente 80% des dépenses. Oui, l'alimentation,
41:30c'est 80% des dépenses. Donc, si vous maîtrisez la fabrication d'aliments, vous obtenez vos poussins,
41:36vous maîtrisez la commercialisation aussi. Je parle souvent de la commercialisation. Il ne faut
41:41pas se lancer dans le poulet pour se lancer dans le poulet. Il faut maîtriser la commercialisation,
41:46il faut transformer le poulet, il faut maîtriser le marketing de communication, le marketing de
41:51fonds et le marketing de produits. Il faut améliorer le produit. Les amis, les gens,
41:55aujourd'hui, ils achètent l'esthétique. Ils achètent l'esthétique. Donc, améliorer le produit.
42:02Si vous êtes intéressé par nos produits, nos formations, le numéro est devant vous.

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