Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:08La mort de Liliane Dejean, 49 ans, employée municipale à Grenoble, n'est pas un hasard.
00:00:15Elle survient dans une ville ravagée par la violence, gangrénée par la drogue.
00:00:20Le maire de la ville, Éric Piolle, illustre le déni qui embrume la pensée quand l'idéologie gouverne le cerveau.
00:00:28Le réel n'existe jamais pour un idéologue. On parle de balles perdues ou d'accidents regrettables.
00:00:34Éric Piolle expliquait en novembre 2023 dans Le Dauphiné libéré, arrêtons les polémiques, on peut se promener parfaitement à Grenoble sans avoir peur de se faire agresser.
00:00:44Le même monsieur Piolle supprimait des caméras de vidéosurveillance dans sa ville en 2014 qu'il jugeait inefficaces et ironisait sur le maire de Nice.
00:00:54On va les revendre à Christian Estrosi, souriait-il à la télévision il y a dix ans quand les fusillades n'étaient pas devenus le quotidien des grenoblois.
00:01:05Éric Piolle fut candidat à la primaire écologiste en 2022.
00:01:08Cet homme ambitionnait d'être président de la République et de soumettre les français à son idéologie mortifère.
00:01:15À partir de quel moment un homme politique est-il responsable des violences qui traversent sa ville ?
00:01:21Responsabilité intellectuelle, responsabilité culturelle, responsabilité morale.
00:01:25Éric Piolle a annoncé qu'il ne briguera pas un nouveau mandat en 2026.
00:01:29C'est assurément la meilleure décision qu'il aura prise depuis qu'il est maire de Grenoble.
00:01:34Il est 9h, Chanel Ousto.
00:01:39Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:51Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:52L'homme suspecté d'avoir tué Lilian Dejean, un agent municipal à Grenoble, est donc toujours en fuite.
00:01:58Mais l'enquête avance, il a été identifié par les enquêteurs.
00:02:01Il a 25 ans, il est déjà bien connu de la justice, notamment pour vols, violences et trafics de stupéfiants.
00:02:07Brice Gageant du syndicat de police Unité a déjà eu affaire à lui, il témoignait hier soir sur CNews.
00:02:13Personnellement, je vous dirais que je le connais, cet individu.
00:02:16C'est un délinquant notoire qui était connu pour pas mal de délits au niveau des violences et du stupéfiant.
00:02:25Rien d'anormal, rien de paradoxal par rapport aux autres délinquants à qui on a affaire régulièrement.
00:02:32Le témoignage de Dominique Pellicot, très attendu aujourd'hui au procès des viols de Mazan.
00:02:37Le principal suspect devait prendre la parole hier, mais a été dispensé à cause de son état de santé.
00:02:42Ce sont les experts psychiatres qui ont décortiqué son profil, décrivant une dangerosité criminologique élevée chez l'accusé.
00:02:49Et puis Kamala Harris aux Etats-Unis est arrivée cette nuit à Philadelphie.
00:02:53C'est là que se tiendra le débat historique qui l'opposera à Donald Trump deux mois avant l'élection présidentielle.
00:02:59Le candidat républicain devrait quant à lui arriver dans la journée.
00:03:02Le débat sera à suivre à partir de 3h du matin heure française en direct sur CNews.
00:03:07Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
00:03:10Merci beaucoup Chana Lousteau.
00:03:12Violette Spilbou est avec nous.
00:03:14Vous êtes députée ensemble pour la République du Nord.
00:03:18Vous serez un soutien de Michel Barnier ?
00:03:21Il le faut, il faut qu'on s'accroche.
00:03:23C'est une période difficile.
00:03:24Écoutez, je salue également Charlotte Darnelas, Philippe Guybert qui est là,
00:03:29notre ami Joseph Macé-Scarron, Vincent Hervouet bien évidemment et Gautier Lebret.
00:03:36Je voulais commencer cette information, cette émission, par une séquence qui m'a sidéré.
00:03:41Et ce qui me sidère encore davantage, c'est qu'on en parle aussi peu dans la société française.
00:03:47C'est une séquence qui date de samedi, qui s'est passée place de la Nation.
00:03:52Et c'est un imam, le fondateur du site islamique Elias Dimezalen,
00:03:59qui s'adresse à des militants qui étaient là manifestement pour la manifestation contre Michel Barnier
00:04:08et qui parle d'intifada.
00:04:10Il dit il faut une intifada, mener une intifada à Paris, il faut la mener à Marseille, il faut libérer Jérusalem.
00:04:17Ça se passe en France, un samedi après-midi.
00:04:19Cet homme, je ne sais pas s'il est interrogé actuellement ou pas par les services de police.
00:04:24Et ce qui m'étonne encore davantage, c'est qu'il est applaudi par quelques centaines de personnes.
00:04:31Quelques centaines de personnes.
00:04:33Proche de la France insoumise.
00:04:34Proche de la France insoumise.
00:04:35Proche de Rima Hassan, proche de Thomas Porte.
00:04:37Et personne, quand je dis personne, je pourrais imaginer que ça fasse la une des journaux.
00:04:43C'est en France.
00:04:45C'est une manifestation.
00:04:47Jamais, jamais j'ai vu ça.
00:04:50Il y a beaucoup de gens qui nous écoutent qui disent qu'ils l'apprennent en ce moment.
00:04:53Alors voyez cette séquence et puis on en parle ensemble.
00:04:56Est-ce qu'on est prêt à mener l'intifada dans Paris ?
00:04:59Oui !
00:05:00Dans nos banlieues ?
00:05:02Oui !
00:05:03Dans nos quartiers ?
00:05:04Oui !
00:05:05Pour leur montrer que la voie de la libération vient de nous.
00:05:10Qu'elle démarre de Paris, qu'elle ne passera pas Marseille.
00:05:15Et bientôt, Jérusalem sera libérée.
00:05:18Et nous pourrons prier au magie des larcents.
00:05:21Et Jérusalem deviendra la capitale de tous les révolutionnaires.
00:05:26Et ce génocide a des complices.
00:05:28Ce génocide a des complices.
00:05:31Il s'appelle Biden.
00:05:36Il s'appelle Macron.
00:05:41Macron, le voleur d'élection, n'est-ce pas ?
00:05:45On les connaît les voleurs ?
00:05:47Qui habitent à l'Elysée et à Matignon ?
00:05:50On les connaît ?
00:05:51Et est-ce qu'on est prêt à les virer eux aussi ?
00:05:54Oui !
00:05:55Alors j'ai dit que c'était samedi en fait.
00:05:56Ce n'était pas la manifestation contre Michel Barnier.
00:05:58C'était dimanche.
00:05:59Place de la Nation.
00:06:00Place de la Nation et je vous prie de m'excuser.
00:06:02Mais il était à la manifestation du samedi.
00:06:04Exactement.
00:06:05Alors vous avez peut-être mal entendu.
00:06:07Je vous répète les mots.
00:06:08Est-ce que l'on est prêt à mener l'intifada dans Paris ?
00:06:10Dans nos banlieues ?
00:06:11Dans nos quartiers ?
00:06:12Pour leur montrer que la voie de la libération vient de nous ?
00:06:14Qu'elle démarre de Paris ?
00:06:15Qu'elle passera par Marseille ?
00:06:16Et bientôt Jérusalem sera libérée ?
00:06:18Jérusalem deviendra la capitale de tous les révolutionnaires ?
00:06:20Le génocide a des complices ?
00:06:22Il s'appelle Biden ?
00:06:23Il s'appelle Macron ?
00:06:24Macron le voleur d'élection, n'est-ce pas ?
00:06:26On les connaît les voleurs ?
00:06:27Qui habitent à l'Elysée et à Matignon ?
00:06:28On les connaît ?
00:06:29Et est-ce qu'on est prêt à les virer aussi ?
00:06:30Voilà ce qui se dit en France.
00:06:32Personne n'a réagi.
00:06:33Sauf Valérie Pécresse.
00:06:34Et Gérald Darmanin qui a fait un article 40
00:06:36et qui a saisi le procureur de la République.
00:06:38Je veux dire, il est ministre.
00:06:40Et dans l'espace politique...
00:06:43Il fait partie aussi de l'espace politique.
00:06:45Vous avez raison.
00:06:46Mais Valérie Pécresse, la manifestation de la honte
00:06:48d'une extrême gauche qui a perdu sa boussole républicaine
00:06:50et prétend vouloir gouverner le pays
00:06:52en traînant dans son sillage un islamiste fiché S
00:06:54qui appelle à l'intivada en plein Paris.
00:06:56Stop aux ingénieurs du chaos.
00:06:58C'était pas traité, j'imagine, dans les grands journaux télévisés.
00:07:01Il a toutes les casquettes, ce monsieur.
00:07:03Mais je trouve ça...
00:07:04Islamiste, antisémite...
00:07:06Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:07:08Je trouve ça invraisemblable.
00:07:10In-vraisem-blable.
00:07:14Donc cet homme devrait, pour le moins, être entendu.
00:07:16C'est pas simplement une citation au procureur de la République, quand même.
00:07:20C'est au procureur de la République, je crois,
00:07:22de l'ouvrir dans une enquête.
00:07:24Tariq Oubrou est avec nous, qui est l'imam de Bordeaux.
00:07:26Tariq Oubrou, que vous connaissez,
00:07:28qui est l'imam de Bordeaux, que je salue.
00:07:30Bonjour, monsieur Oubrou.
00:07:32Je voulais simplement avoir votre réaction.
00:07:35D'abord, est-ce que vous connaissez cet homme, Elias Dimsalen ?
00:07:40Franchement, je viens de le découvrir.
00:07:42C'est...
00:07:44Il tient un discours...
00:07:49Il tient un discours malheureusement classique.
00:07:53Où il y a une confusion effroyable entre plusieurs répertoires.
00:07:58La religion, la révolution, l'alter-mondialisme.
00:08:04Ça, ça n'aide guère au discernement.
00:08:08Malheureusement, c'est un discours qui prépare un séparatisme.
00:08:12Qui passe d'un séparatisme mental à un séparatisme physique.
00:08:15Et qui frôle l'appel aux troubles de l'ordre public.
00:08:20Monsieur Oubrou, pardonnez-moi, je ne veux pas vous remettre en question,
00:08:25ou en cause, votre sincérité.
00:08:27Mais vous êtes imam de Bordeaux.
00:08:29Et vous me dites que vous ne connaissez pas Elias Dimsalen,
00:08:32qui est le fondateur du site Islam et Info.
00:08:35Vous n'avez jamais entendu parler de son nom.
00:08:38Je connais Islam Info, mais je vous assure que je ne le connais pas.
00:08:43Vous ne le connaissez pas, mais j'ai envie de vous le dire.
00:08:45Pardonnez-moi de vous le dire comme ça.
00:08:47Je ne sais même pas s'il est un imam ou pas.
00:08:50Bonne question.
00:08:52Islam et Info.
00:08:55Je me dis quand même, pardonnez-moi Monsieur Oubrou de le dire comme ça.
00:09:00Dans la situation si particulière que nous vivons,
00:09:05l'imam que vous êtes pourrait quand même s'intéresser à ce site
00:09:09et s'intéresser à cette personne.
00:09:11Il me semble.
00:09:15Alors vous connaissez ce site, mais vous ne connaissez pas cette personne.
00:09:18Je ne connais pas personnellement la personne en tant que telle.
00:09:21Franchement, je ne connais pas tous les acteurs plus ou moins proches de l'islamisme.
00:09:27On est dans une nubuleuse où il y a des acteurs qui apparaissent et qui disparaissent.
00:09:33Écoutez, Vincent Herouet est là.
00:09:37Elias Dimsalen.
00:09:39Qu'est-ce que je vous dis ? Je ne le connais pas.
00:09:42Vous ne l'avez pas rencontré personnellement, mais vous en avez entendu parler.
00:09:46Moi qui ne suis pas musulman et qui ne suis pas spécialiste de ces affaires,
00:09:50je connais Elie Zareli, le vrai nom de cet Elias.
00:09:55Je ne sais pas s'il est imam.
00:09:57La dernière fois, il se présentait comme interprète compositeur
00:10:00et donc il touchait les congés de spectacle.
00:10:03Il est un intermittent du spectacle et un permanent de la révolution salafiste.
00:10:08Tout le monde le connaît.
00:10:09Il a été l'une des chevilles ouvrières de la mosquée de Torsy, non ?
00:10:15Qui a été fermée.
00:10:17Je vous dis que je ne le connais pas.
00:10:19Mais j'entends, j'entends, j'entends.
00:10:21Ne m'apprêtez pas la connaissance de tous les acteurs de l'islam.
00:10:27Non, non, bien sûr.
00:10:29Il faut me croire.
00:10:31Il faut me croire quand je vous dis cette personne, je ne le connais pas.
00:10:36Non, mais j'ai entendu.
00:10:38En tout cas, votre position vous condamne évidemment.
00:10:41Là, on sort du sujet complètement.
00:10:44On est au cœur du sujet, si vous me permettez.
00:10:47On est au cœur du sujet.
00:10:49Que vous-même, aujourd'hui, représentant de la religion musulmane,
00:10:53soyez débordé par des gens que vous ne connaissez pas.
00:10:56C'est un discours assez classique et assez grave
00:11:00parce que c'est un appel au séparatisme
00:11:03et qui nuit à la fois à l'islam en tant que transcendance,
00:11:07puisque l'islam n'est ni de droite ni de gauche.
00:11:10C'est une religion de transcendance.
00:11:12C'est un discours de l'extrême gauche
00:11:14qui n'a rien à voir avec l'islam que je prône et que je défend.
00:11:18Sauf M. Oubrou.
00:11:19Moi, ce qui m'a frappé, c'est d'ailleurs pas que cette personne parle,
00:11:22je l'ai dit tout à l'heure.
00:11:23Ce qui m'a frappé, c'est que tout le monde applaudit.
00:11:26On peut revoir l'image.
00:11:28C'est autour de lui.
00:11:29Oui, mais ce n'est pas cinq personnes.
00:11:31Ce n'est pas dix personnes.
00:11:33C'est beaucoup de gens.
00:11:36C'était une manif pro-palestinien.
00:11:38Mais c'est entendu.
00:11:41Et vous croyez qu'il n'y a pas de passerelle
00:11:43entre eux et les militants de la France insoumise ?
00:11:45Entre eux et les cadres de la France insoumise ?
00:11:47Je n'en sais absolument rien.
00:11:49Vous n'en savez rien ?
00:11:50Il est proche de Rima Hassan, il est proche de Thomas Porte.
00:11:53Rima Hassan est allé à une manifestation pro-Hamas en Jordanie cet été
00:11:56et son immunité parlementaire a été un sujet.
00:11:59On pourrait imaginer que les représentants du Nouveau Front Populaire
00:12:04qui sont avec la France insoumise,
00:12:07France insoumise qui sont proches de cette personne,
00:12:09on pourrait imaginer que certaines voix importantes,
00:12:11je pense à François Hollande,
00:12:12qui est sur tous les plateaux de télévision,
00:12:13ce serait intéressant qu'il parle de ça à ses amis de la France insoumise
00:12:18avec qui il est allié aujourd'hui.
00:12:20Je trouve que ce serait intéressant.
00:12:21Il me semble que c'est la responsabilité.
00:12:24Je pense qu'il est passé comme tout le monde à côté de l'information.
00:12:26Ah oui, mais il n'en sait rien aussi.
00:12:28C'était difficile de louper cette information
00:12:32sur les réseaux sociaux,
00:12:33qui a été d'ailleurs largement,
00:12:35merci à elle, largement relayée par Sophia Rahm,
00:12:38parce que c'est aussi grâce à elle que l'information a pris de l'ampleur,
00:12:41et bien évidemment.
00:12:42Non, ce monsieur,
00:12:45Imzalen, moi je suis bloqué par lui sur Twitter,
00:12:49ce monsieur a manifesté, Philippe,
00:12:52avec la France insoumise samedi,
00:12:56la veille, tout simplement pour protester
00:12:59contre le coup de force, entre guillemets,
00:13:01d'Emmanuel Macron,
00:13:03et la manière quand même dont il parle d'Emmanuel Macron,
00:13:06en employant le mot intifada et le mot virez-le,
00:13:10moi je suis désolé, c'est un appel,
00:13:12il accroche une cible sur le dos du Président de la République.
00:13:15Complice de génocide.
00:13:16Si on ne réagit pas, complice de génocide,
00:13:18on sait ce que ça veut dire aujourd'hui.
00:13:19Gautier a raison.
00:13:20Donc si on ne réagit pas à ça...
00:13:22Charlotte Dornelas, et après je vous ferai écouter la réaction de Fabien Roussel.
00:13:26En effet, dans son discours, il est moins poli que d'habitude,
00:13:30c'est un discours qu'on entend depuis six mois dans la bouche de responsables politiques,
00:13:33absolument, de la même manière.
00:13:34C'est la première chose.
00:13:35Et la deuxième chose, qui concerne beaucoup plus M. Oubrou,
00:13:38et c'est pour ça que je suis un peu étonnée que vous disiez que ce n'est pas le sujet,
00:13:41c'est que, un, Islam et Info, vous connaissez, on connaît tous,
00:13:44alors qu'on est peut-être moins directement concernés par ça.
00:13:47Donc il y a une question d'influence absolument énorme.
00:13:49Et par ailleurs, vous dites qu'il appelle au séparatisme.
00:13:51Pardon, non, il n'appelle même pas à vivre séparément,
00:13:54il appelle à la conquête.
00:13:55Il appelle à la conquête et à la guerre,
00:13:58en l'occurrence, qui est l'étape d'après le séparatisme, me semble-t-il.
00:14:03Donc ça vous concerne directement, dans la mesure où l'influence
00:14:06est plus grande que la vôtre, en fait, pour le dire simplement.
00:14:09Non, mais il ne représente pas l'immense majorité des musulmans
00:14:12qui n'aspirent qu'à une vie tranquille.
00:14:14Mais bon, à force de dire ça, il est entouré de centaines de personnes
00:14:16et vous êtes seul dans votre bureau, quoi.
00:14:19Qui vous a dit ? Je ne suis pas que dans mon bureau.
00:14:22Non, mais j'imagine bien.
00:14:25Non, mais c'est toujours la même question.
00:14:27Vous avez raison quand vous dites que l'immense majorité des musulmans
00:14:32aspirent à vivre en paix.
00:14:34Je pense que vous avez raison en disant ça.
00:14:36Mais en même temps, et c'est toujours la même chose,
00:14:38on n'entend pas l'immense majorité des musulmans
00:14:41monter au créneau pour condamner ça.
00:14:44En fait, on ne sort pas de cette problématique.
00:14:47On ne sort jamais de cette problématique.
00:14:49Alors je voudrais qu'on écoute Fabien Roussel et je vous donne la parole.
00:14:52Écoutez Fabien Roussel ce matin, qui était chez Sonia Mabrouk.
00:14:56Moi, personnellement, je ne les partage pas du tout.
00:14:59Et le combat que l'on doit mener en France à un autre niveau,
00:15:04c'est d'organiser les rassemblements pacifiques les plus larges possibles
00:15:09pour que la France reconnaisse l'État d'Israël.
00:15:12Pour que la France exige une solution politique à deux États
00:15:16avec un pays pour le peuple palestinien dans les frontières de 67
00:15:22et Jérusalem-Est comme capitale,
00:15:25aux côtés d'un État d'Israël.
00:15:28Mais c'est bien la raison pour laquelle je vous dis
00:15:33que nous, communistes français, nous ne partageons pas
00:15:37cette vision que cet homme défend,
00:15:40qui est une vision fondamentaliste, religieuse.
00:15:44Et nous, nous avons toujours défendu une Palestine libre, démocratique et laïque.
00:15:51Bon, je salue monsieur Naïm Bestanji,
00:15:57qui me dit, et on pourra le lire sans doute,
00:16:01j'ai beaucoup écrit sur Elias Dimzalen,
00:16:03j'alerte sur son cas depuis 2017,
00:16:05voici notamment ce que j'avais révélé il y a un an
00:16:07sur sa définition de l'islamophobie,
00:16:09qui pour lui concerne tout obstacle à l'avancée de l'islamisme politique.
00:16:12Vous allez voir également une photo
00:16:14qu'on vient de m'envoyer à l'instant
00:16:17où il est juste dernier, monsieur Porte,
00:16:20et à côté de madame Rima Hassan.
00:16:23Donc c'est quelqu'un de la France Insoumise,
00:16:25France Insoumise avec lequel le nouveau Front Populaire s'allie
00:16:30et on en arrive à cela.
00:16:32Et effectivement, vous imaginez si les républicains
00:16:37étaient alliés à une extrême droite
00:16:40qui demande le combat dans la rue.
00:16:44Enfin, ce qui se passe dans ce pays est invraisemblable.
00:16:46Ce que fait la gauche avec la France Insoumise
00:16:49pour le dire clairement est invraisemblable.
00:16:51Je suis d'accord avec vous.
00:16:53Il y a douze secondes.
00:16:55Et que François Hollande soit interrogé en majesté
00:17:02sur tous les médias.
00:17:04Ça n'a rien à voir.
00:17:06C'est un homme qui pactise avec la France Insoumise
00:17:10et ces gens pactisent avec elle.
00:17:12Et personne ne lui dit rien.
00:17:14Vous avez raison, il faut quand même refuser la fatalité.
00:17:20Parce que c'est vrai qu'à force de voir ça dans la rue régulièrement,
00:17:23moi dans des manifestations à Lille, je l'ai vu.
00:17:26Des appels à la révolution, des appels à la haine, au chaos.
00:17:30Tout ça instrumentalisé par la France Insoumise.
00:17:33Si on est plusieurs politiques à le dénoncer.
00:17:35Alors moi sur Paris, cette manifestation-là,
00:17:37effectivement je ne l'avais pas vue hier.
00:17:41Violette Spilbou, je rappelle que vous avez discuté ensemble pour la République.
00:17:45En tout cas, moi je pense que le sujet de Rima Hassan,
00:17:48le sujet de la complicité de la France Insoumise
00:17:51avec ses mouvements, cette complaisance permanente,
00:17:55l'antisémitisme, ce climat qu'il propage,
00:17:58il faut que les hommes et les femmes politiques le dénoncent.
00:18:01Y compris le Parti Socialiste.
00:18:03Mais oui, mais ils ne le font pas.
00:18:05J'ai passé mon temps à dire au printemps, ils s'allieront avec eux.
00:18:08Pendant les élections législatives, on a...
00:18:10Et M. d'Artigol me disait non, tous les soirs.
00:18:12Ils s'allieront et ils retourneront de la même manière.
00:18:14Et d'ailleurs, ils ne se désoléralisent toujours pas.
00:18:16Moi j'attends des responsables de la gauche modérée,
00:18:19de M. Roussel, des socialistes,
00:18:21qui en aparté disent qu'on n'a rien à voir avec eux.
00:18:23Et puis en public, ils restent alliés électoralement pour faire pression.
00:18:26La majorité a dit la même chose avant d'appeler à voter pour eux,
00:18:29parce que le grand risque c'était le RN pendant la semaine.
00:18:31Moi j'ai toujours été sur la position ni RN ni LFI.
00:18:34Je me suis restée droit dans mes bottes sur ce sujet.
00:18:38Alile, moi j'ai 15 ans de la France insoumise.
00:18:41J'ai 4 nains, ce Bernali c'est si beau.
00:18:45Entre Jordane Bardella et Jean-Luc Mélenchon,
00:18:47vous votez pour qui ?
00:18:49Alors là, j'ai pas envie d'avoir ce choix.
00:18:51Je ne voterai jamais pour la France insoumise
00:18:53ni Rassemblement national.
00:18:55Parce que vous trouvez que c'est comparable, Jordane Bardella ?
00:18:57C'est pas du tout la même chose.
00:18:59En fait, ça n'a rien à voir.
00:19:01Ça n'a rien à voir.
00:19:03La France insoumise...
00:19:05Ah si, on doit choisir en démocratie.
00:19:07Je suis désolé, Pascal.
00:19:09La France insoumise, ils veulent le chaos.
00:19:11Pour vous, c'est la même chose,
00:19:13Jordane Bardella et Jean-Luc Mélenchon ?
00:19:15Pas du tout. Éventuellement, je m'exile si on en est là.
00:19:17Et puis, vous savez, le RN,
00:19:19le Premier ministre, il a décidé de respecter
00:19:21leurs électeurs.
00:19:23Eh bien, de votre réponse,
00:19:25de votre réponse, la naïveté
00:19:27de votre réponse montre l'état d'esprit
00:19:29dans lequel...
00:19:31On est parti d'un immane.
00:19:33Quelqu'un qui n'est pas d'un immane, d'ailleurs,
00:19:35qui est parfaitement scandaleux et qui devrait finir en prison.
00:19:37Et là, on en est à choisir
00:19:39entre Bardella et Mélenchon.
00:19:41Je ne comprends pas le rapport.
00:19:43Tous les gens qui nous écoutent le comprennent très bien.
00:19:45Moi, je ne le comprends pas.
00:19:47Et c'est pour ça que vous êtes à côté.
00:19:49Mais à côté de quoi ?
00:19:51Au-delà de la question
00:19:53du choix individuel entre deux personnes,
00:19:55où en effet, l'abstention ou même le vote blanc est une possibilité
00:19:57qui vous est offerte,
00:19:59au-delà de cette question-là,
00:20:01sur la question
00:20:03de la réaction de la société et du monde politique
00:20:05et médiatique.
00:20:07On a eu Jordan Bardella
00:20:09qui, quand on lui pose la question
00:20:11de savoir comment il se positionne sur l'antisémitisme
00:20:13ou non de Jean-Marie Le Pen,
00:20:15ça fait 15 jours d'édition spéciale
00:20:17dans le monde médiatique.
00:20:19Parce que politiquement, c'est extrêmement déterminant
00:20:21sur la personne de Jordan Bardella.
00:20:23Là, vous avez depuis 6 mois
00:20:25des responsables politiques
00:20:27et leurs alliés qui, dans la rue,
00:20:29sur les plateaux de télévision, parce que pardonnez-moi,
00:20:31on entend la même chose, appellent très directement
00:20:33à la guerre contre des personnes
00:20:35accusées de génocide en France.
00:20:37Vous voyez la même réaction
00:20:39médiatique et politique ?
00:20:41Vous voyez un front se dresser
00:20:43en disant que ça n'est pas possible
00:20:45d'entendre ça en France ?
00:20:47Un front ? On a quand même signé
00:20:49une plainte contre Rima Hassan.
00:20:51On a été une cinquantaine de députés.
00:20:53Vous avez fait une alliance avec le gouvernement.
00:20:55Vous avez fait une alliance avec eux.
00:20:57Appelez à des désistements.
00:20:59Vous êtes sérieux, Philippe ?
00:21:01Vous êtes allié
00:21:03objectivement avec eux.
00:21:05Je suis désolé de vous le dire.
00:21:07Je suis désolé de vous le dire.
00:21:09Je vais vous prendre des exemples très concrets.
00:21:11Alma Dufour, députée La France Insoumise,
00:21:13qui a été réélue au second tour,
00:21:15a été réélue grâce au désistement
00:21:17d'un candidat horizon. Alma Dufour, députée LFI,
00:21:19qui disait au moment des émeutes
00:21:21« La faim justifie les moyens ».
00:21:23Si se désister pour une candidate qui dit au moment des émeutes
00:21:25« La faim justifie les moyens »,
00:21:27ce n'est pas une alliance, je ne sais pas comment vous l'appelez.
00:21:29Et la NUPES posait déjà des questions.
00:21:31Mais le nouveau Front Populaire
00:21:33en posait encore plus.
00:21:35François Hollande s'est allié
00:21:37avec des gens qui voulaient,
00:21:39je pense à Hercilia Assoudé,
00:21:41inviter une terroriste à l'Assemblée Nationale.
00:21:43Qu'est-ce que je vous ai montré ?
00:21:45Qu'est-ce que je vous ai montré ?
00:21:47Qu'il s'allie avec eux.
00:21:49Ça n'a pas de sens.
00:21:51Donc vous faites une transitivité.
00:21:53C'est-à-dire que lui, il est proche
00:21:55de certains LFI comme Rima Hassan,
00:21:57ce dont je ne doute pas une seconde.
00:21:59Et donc on est tous complices de cette personne.
00:22:01Vous rigolez ?
00:22:03C'est scandaleux ?
00:22:05C'est parfaitement scandaleux ?
00:22:07C'est parfaitement scandaleux ?
00:22:09Pendant des années, vous avez expliqué
00:22:11que si la droite s'alliait avec le Rassemblement National,
00:22:13elle pactisait avec le diable.
00:22:15Et là, parce que
00:22:17François Hollande
00:22:19s'allie dans une alliance plus large
00:22:21avec la France Insoumise,
00:22:23c'est scandaleux de dire cela ?
00:22:25Je vous montre la photo de cette personne
00:22:27qui est donc à côté de M.Porte,
00:22:29à côté de M.Hassan.
00:22:31Donc la transitivité,
00:22:33elle existe.
00:22:35Votre transitivité n'a pas de sens.
00:22:37Elle en a un fortement.
00:22:39Et elle en a tellement
00:22:41que lorsque vous voyez...
00:22:43Ah !
00:22:45C'est la sirène.
00:22:47C'est Europe 1.
00:22:49On en parlera tout à l'heure.
00:22:51Mais la transitivité,
00:22:53quand vous voyez, et vous avez bien raison,
00:22:55une candidate du Rassemblement National
00:22:57avec une casquette
00:22:59de régime nazi,
00:23:01croyez-moi, la transitivité, vous la faites.
00:23:03Là, vous la voyez bien.
00:23:05Mais c'est pas grave.
00:23:07La sirène.
00:23:09Philippe, ça sera après.
00:23:11La sirène. Europe 1, c'est maintenant,
00:23:13avec Thomas Hill.
00:23:15Salut Pascal.
00:23:17C'est bien cette sirène.
00:23:19J'ai d'autres sirènes à vous proposer.
00:23:21Des choses un peu plus légères.
00:23:23Je peux vous proposer un petit klaxon.
00:23:25Un petit klaxon ?
00:23:27Écoutez, pourquoi pas.
00:23:29Ça, c'est Marine.
00:23:31Ça fait un peu de France.
00:23:33C'est plus volumineux.
00:23:35Sinon, si vous préférez...
00:23:37Ah oui, ça, c'est
00:23:39le Titanic qui s'en va
00:23:41du Havre.
00:23:43Quelque chose qui doit vous parler,
00:23:45c'est...
00:23:47Ça, c'est peut-être plus du...
00:23:49But ?
00:23:51Oui, j'ai compris.
00:23:53Non, mais moi, j'aime bien le premier.
00:23:55On peut réécouter le premier ?
00:23:57Oui, il y a un côté tour de France.
00:23:59Merci Thomas Hill.
00:24:01Merci à tous d'ailleurs.
00:24:03Monsieur Houbrou est toujours là.
00:24:05Je vais le saluer. Merci monsieur Houbrou.
00:24:07Je vous salue.
00:24:09Merci de votre rétention.
00:24:11On a compris que vous condamnez.
00:24:13Comment ?
00:24:15J'aurais aimé qu'il nous explique sur Islaminfo.
00:24:17Alors expliquez-nous sur Islaminfo,
00:24:19monsieur Houbrou.
00:24:21Je pense que c'est un journal
00:24:23qui mélange
00:24:25beaucoup de répertoires.
00:24:27C'est un site.
00:24:29Oui,
00:24:31il est communautariste.
00:24:33Et moi, vraiment,
00:24:35il me dérange toutes ces
00:24:37organisations qui veulent représenter
00:24:39l'islam et les musulmans alors que
00:24:41en même temps, ils sont en train
00:24:43de nuire à l'islam
00:24:45et aux musulmans.
00:24:47Il augmente
00:24:49l'islamophobie en réalité.
00:24:51Ce genre de comportement ne fait que
00:24:53catalyser la crispation de la société
00:24:55à l'égard de la présence
00:24:57de l'islam en France.
00:24:59C'est ça qui m'intéresse moi.
00:25:01La religion, il faut qu'elle se démarque
00:25:03par rapport à des engagements politiques.
00:25:05On a besoin d'un travail de sécularisation,
00:25:07de séparation des ordres.
00:25:09Un travail intellectuel qui donne
00:25:11un discernement aux acteurs de l'islam
00:25:13en tant que religion,
00:25:15et non pas en tant que
00:25:17civilisation,
00:25:19que projet politique ou civilisationnel.
00:25:21Pourquoi pas de condamnation ?
00:25:23Il faut condamner,
00:25:25bien sûr.
00:25:27Je ne fais que ça.
00:25:29Tout mon temps, je le passe
00:25:31à la condamnation.
00:25:33Parallèlement à la condamnation, il faut faire un travail
00:25:35théologien.
00:25:37L'islam, c'est une religion d'abord.
00:25:39Il faut rappeler que...
00:25:41C'est peut-être aussi à vous de le faire,
00:25:43ce travail.
00:25:45Je vous remercie grandement.
00:25:47Ce site, peut-être, doit-il être fermé ou pas,
00:25:49mais on en parlera après la pause.
00:25:51Notre acte, ça ne pose aucun problème
00:25:53pour condamner Salman Roujli,
00:25:55mais pour condamner Ayman Afo, ça, ça pose un problème.
00:25:57D'un avis officiel.
00:25:59D'un avis officiel.
00:26:01Un avis officiel.
00:26:03Officiel de qui ?
00:26:05Ce que je vous propose, c'est de...
00:26:07Non, mais en fait, on n'en sortira pas
00:26:09parce que votre naïveté,
00:26:11votre indulgence...
00:26:13Ça a rien à voir avec la naïveté.
00:26:15Et votre mauvaise foi.
00:26:17Même lorsqu'on vous dit que vous n'êtes pas allié avec eux,
00:26:19vous dites que vous n'êtes pas allié.
00:26:21Est-ce que vous pouvez admettre
00:26:23qu'on n'a pas envie d'avoir le Rassemblement national au pouvoir ?
00:26:25Est-ce que ça vous a traversé l'esprit ?
00:26:27Mais ce n'est pas le sujet.
00:26:29Là, pour le coup, ce n'est pas le sujet.
00:26:31Parce que quand vous dites que ce n'est pas le sujet...
00:26:33Si M. Dinsalen...
00:26:35Si M. Dinsalen, là...
00:26:37On ne sait pas très bien de quoi il vit, d'ailleurs.
00:26:39S'il va jusqu'au bout,
00:26:41lui qui appelle à la guerre civile,
00:26:43qui appelle à la violence,
00:26:45qui appelle après l'intifada des pierres,
00:26:47l'intifada des couteaux, en France, demain.
00:26:49C'est ça, c'est ça son projet.
00:26:51C'est la guerre civile.
00:26:53À ce moment-là, vous n'aurez plus trop le choix.
00:26:55S'il va jusqu'au bout, si vous le laissez faire,
00:26:57il n'y aura plus le choix.
00:26:59Parce qu'il n'y a que deux côtés à une barricade
00:27:01et deux côtés dans une guerre civile.
00:27:03Vous êtes de côté de l'Etat, de l'ordre public.
00:27:05Il n'y a pas de la République.
00:27:07Ils sont indécrottables.
00:27:09La pause.
00:27:11Mais indécrottable de quoi ?
00:27:13La pause.
00:27:17On est déjà en retard
00:27:19et c'est Sommeil à l'Abidi à 9h33
00:27:21qui nous rappelle les titres.
00:27:25Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:27:27Une semaine seulement après la rentrée scolaire,
00:27:29des syndicats enseignants appellent à la grève
00:27:31aujourd'hui pour dénoncer la généralisation
00:27:33des évaluations dans les classes
00:27:35allant du CP au CM2.
00:27:37Des évaluations qui, selon eux, sont inutiles.
00:27:39Pendant ce temps-là,
00:27:41le Premier ministre tente de se construire
00:27:43une majorité avec une tournée
00:27:45des groupes parlementaires du centre et de droite.
00:27:47Michel Barnier s'assurera
00:27:49ce soir du soutien des macronistes
00:27:51et demain, opération séduction auprès des députés
00:27:53au Rison, le parti créé
00:27:55par Édouard Philippe.
00:27:57Et puis, changement de paradigme
00:27:59en Allemagne face à la recrudescence
00:28:01de l'immigration illégale.
00:28:03Berlin étend les contrôles à toutes
00:28:05ses frontières. Des contrôles avec la France,
00:28:07le Luxembourg, les Pays-Bas,
00:28:09la Belgique et le Danemark vont être établis
00:28:11pendant 6 mois à partir du 16 septembre prochain.
00:28:15La naïveté, là encore, d'Angela Merkel
00:28:17et 5 ans ou 10 ans plus tard,
00:28:19les Allemands, effectivement,
00:28:21excédés par ces vagues
00:28:23d'immigration, changent de pied.
00:28:25Angela Merkel qui a été enchancée
00:28:27par pratiquement tous les idéalistes
00:28:29de France et de Navarre quand elle est partie.
00:28:31Violette Spilbou était avec nous ce matin.
00:28:33Elle est députée ensemble pour la République du Nord.
00:28:35Elle doit partir précisément parce que vous allez où ?
00:28:37Journée parlementaire en banlieue parisienne.
00:28:39On a notre groupe qui se réunit
00:28:41autour de Gabriel Attal.
00:28:43Donc vous êtes 98 ?
00:28:45Entre 80 et 90.
00:28:47Oui, c'est ça.
00:28:49Alors, dedans, il y a un peu de gauche,
00:28:51un peu de droite. On a du mal avec ce groupe
00:28:53à savoir de quel côté
00:28:55il penche et, par exemple, s'il soutiendra
00:28:57ou pas la politique de M. Barnier.
00:28:59Je crois que ce qui est assez clair, c'est qu'on va
00:29:01tout faire en sorte pour que
00:29:03ce gouvernement puisse se former
00:29:05et puisse démarrer
00:29:07le 1er octobre, qu'on ait des débats, qu'on ait un budget
00:29:09pour la France. Je crois qu'on soit
00:29:11d'accord ou pas d'accord. Moi, je soutiendrai
00:29:13Michel Barnier, d'abord parce que c'est
00:29:15un homme qui est assez reconnu et publicité
00:29:17par les gens, même dans ma circonscription.
00:29:19Ils ont envie d'avoir confiance
00:29:21avant même d'avoir vu la déclaration
00:29:23de Politique Générale et les grandes orientations.
00:29:25On sait que c'est quelqu'un qui écoute,
00:29:27qui respecte les oppositions, qui respecte tous les électeurs.
00:29:29Enfin, pas de sectarisme,
00:29:31ça a été un mot très fort dans sa bouche
00:29:33quand il est arrivé.
00:29:35Et puis, il faut le soutenir.
00:29:37Il faut que la France avance.
00:29:39Il ne faut pas qu'on reste complètement bloqué.
00:29:41Si c'est pour dans 3 mois que le gouvernement tombe
00:29:43ou même avant 3 mois...
00:29:45Et vous auriez soutenu Bernard Cazeneuve de la même manière ?
00:29:47Oui, j'aurais soutenu Bernard Cazeneuve
00:29:49car il était certes un homme de gauche
00:29:51avec des valeurs, un bilan,
00:29:53un homme qui ne nie pas les problèmes de sécurité,
00:29:55les problèmes d'immigration irrégulière
00:29:57et puis un homme qui aurait,
00:29:59si la gauche n'avait pas bêtement
00:30:01fait opposition à sa nomination,
00:30:03qui aurait su, je pense,
00:30:05ne pas avoir motion de censure.
00:30:07Vous auriez préféré Bernard Cazeneuve à Michel Barnier ?
00:30:09Je ne connais personnellement ni l'un ni l'autre.
00:30:11Non, mais c'est décidé, Mme Spilbou.
00:30:13Je pense que là, le défi du Premier ministre
00:30:15ce n'est pas de mettre en oeuvre ses idées,
00:30:17c'est de faire en sorte que chacun des groupes
00:30:19soit prêt à faire un compromis.
00:30:21Moi, je vais devoir renoncer à certaines de mes idées
00:30:23dans le gouvernement qui va...
00:30:25Par exemple ?
00:30:27On va avoir le débat, je pense, sur le sujet
00:30:29de la suppression de l'AME, de la diminution de l'AME,
00:30:31de l'aide médicale d'État pour les personnes
00:30:33qui arrivent en France.
00:30:35De manière irrégulière.
00:30:37L'aide médicale d'État,
00:30:39elle coûte beaucoup d'argent,
00:30:41c'est aussi un problème de santé publique,
00:30:43ce n'est pas simple. Au sein de notre groupe,
00:30:45on a réalisé sur ce sujet, peut-être que
00:30:47je devrais renoncer à certains.
00:30:49Mais si on n'est pas prêt à renoncer...
00:30:51Vous êtes pour l'AME pour les gens en situation irrégulière ?
00:30:53Moi, je suis pour l'aide médicale d'État
00:30:55qui est nécessaire pour la santé publique de la France,
00:30:57pour les gens en situation irrégulière,
00:30:59mais de façon maîtrisée.
00:31:01Il y a l'aide médicale d'urgence,
00:31:03il y a certainement une façon de la faire évoluer.
00:31:05Et si Michel Barnier créait un ministère de l'immigration,
00:31:07est-ce que ce serait une bonne idée ?
00:31:09Déjà, ça a déjà existé en France,
00:31:11donc moi, ça ne me choque pas.
00:31:13D'abord, on a perdu les élections,
00:31:15on est moins de députés,
00:31:17on n'est pas le groupe
00:31:19qui est majoritaire à l'Assemblée.
00:31:21Et les Français,
00:31:23en allant aux urnes aux législatives,
00:31:25ils ont dit, oui, la sécurité,
00:31:27les migrations, le pouvoir d'achat,
00:31:29ce sont des problèmes qui ne sont pas suffisamment
00:31:31pris à le bras le corps.
00:31:33Moi, j'aime beaucoup ce que vous dites,
00:31:35parce que c'est toujours clair,
00:31:37il n'y a pas de langue de bois,
00:31:39mais vous avez le téléphone de M. Macron,
00:31:41alors j'ai son téléphone parce qu'il m'a félicité
00:31:43au moment des élections municipales,
00:31:45quand j'ai fait ma première candidature,
00:31:47et puis au moment des législatives,
00:31:49mais je n'écris pas aux présidents de la République,
00:31:51je travaille avec mes collègues en collectif,
00:31:53je suis sur le terrain.
00:31:55Je n'ai pas été appelée,
00:31:57je suis dans ma ville, à Lille,
00:31:59je suis au travail, et puis surtout,
00:32:01on est à un moment de crise politique quand même,
00:32:03où il faut que chacun soit responsable,
00:32:05et qu'il contribue à ce que ça marche.
00:32:07J'ai souvent du mal avec les hommes politiques,
00:32:09c'est votre absence de langue de bois,
00:32:11même si vous ne m'avez pas répondu
00:32:13entre Barnier et Cazeneuve,
00:32:15votre préférence, mais globalement...
00:32:17En fait, quand c'était l'option Cazeneuve,
00:32:19il n'y avait pas l'option Barnier,
00:32:21j'étais pour l'option Cazeneuve,
00:32:23très clairement, parce que je crois aussi
00:32:25que c'est quelqu'un qui s'est travaillé
00:32:27avec tout le monde, et surtout,
00:32:29qui n'était pas l'objet tout de suite
00:32:31d'une motion de censure, il faut être pragmatique,
00:32:33il faut que ça marche.
00:32:35Aujourd'hui, c'est Michel Barnier,
00:32:37qui aurait travaillé avec tout le monde,
00:32:39Bernard Cazeneuve aurait travaillé
00:32:41avec le Nouveau Front Populaire,
00:32:43et Michel Barnier est obligé de travailler
00:32:45avec le RN.
00:32:47Non, je veux que Michel Barnier réussisse
00:32:49à intégrer des personnalités de gauche
00:32:51dans le gouvernement, et pour l'instant,
00:32:53c'est la gauche qui refuse
00:32:55tout travail commun.
00:32:57Vous allez tous à Noisy,
00:32:59il n'y avait pas de salle dans Paris
00:33:01pour vous réunir tous ?
00:33:03C'est souvent moins cher en banlieue
00:33:05Je pense en taxi, je vais voir,
00:33:07parce que j'ai regardé les trains, je ne suis pas sûre
00:33:09qu'il y ait les bonnes horaires.
00:33:11Ce soir, Michel Barnier voulait venir toute la journée,
00:33:13mais il n'aura le droit qu'à 19h à venir.
00:33:15J'ai vu ça, c'était à 19h, mais bon,
00:33:17on aura travaillé toute la journée, on se sera mis d'accord
00:33:19entre nous sur peut-être des lignes rouges,
00:33:21c'est important aussi, du plan d'action,
00:33:23et pour moi, ce qui est important,
00:33:25c'est le sujet des salaires, le sujet de la santé,
00:33:27et le sujet de la sécurité et de l'immigration.
00:33:29Mais nous sommes d'accord, ça fait juste 20 ans,
00:33:31c'est les mêmes sujets.
00:33:33Je suis députée depuis deux ans.
00:33:35Je suis d'accord. En tout cas, je suis d'accord.
00:33:37Je ne vais pas être d'accord, mais ce que vous dites...
00:33:39C'est une réalité, c'est factuel.
00:33:41Merci, madame Frielbourg.
00:33:43C'est agréable que vous veniez.
00:33:45Je reviens quand vous voulez.
00:33:47Pour le début, c'était un peu dur de s'entendre,
00:33:49mais en même temps, c'est des vrais sujets.
00:33:51On a ça en commun, je souhaite le redire,
00:33:53la lutte contre l'antisémitisme dans notre pays,
00:33:55contre toute forme de racisme,
00:33:57ça passe aussi par des combats politiques
00:33:59face à ceux qui sont très complaisants par rapport à ça.
00:34:01C'est bien que vous le disiez.
00:34:03Grenoble.
00:34:05Je voulais vous faire écouter.
00:34:07Évidemment, on va parler de ce qui s'est passé
00:34:09hier à Grenoble.
00:34:11Je voulais vous faire écouter,
00:34:13pour commencer, le déni,
00:34:15à partir de quel moment un homme
00:34:17est-il responsable de ce qui se passe dans sa ville.
00:34:19On est en 2014.
00:34:21Le son que vous allez entendre, c'est en 2014.
00:34:23Vous avez Éric Piolle, qui fait le malin,
00:34:25d'une certaine manière, et qui explique
00:34:27qu'il a enlevé les caméras de vidéosurveillance
00:34:29parce que ça ne sert à rien,
00:34:31et qu'il va les revendre à Christian Estrosi.
00:34:33Et bien, 8 ans plus tard,
00:34:35ou 10 ans plus tard,
00:34:37sa ville est gangrénée par la violence
00:34:39et ravagée par la drogue.
00:34:41Écoutez M. Piolle.
00:34:43Il y en a quelques-unes qui ont été implantées.
00:34:4518 pour 700 000 euros.
00:34:47Là aussi, ça n'est pas basé
00:34:49sur des faits, puisque les études
00:34:51de la Chambre régionale des comptes
00:34:53montrent que la vidéosurveillance
00:34:55est inefficace, de même que les études
00:34:57à long terme qui ont été faites en Angleterre
00:34:59montrent que c'est inefficace.
00:35:01Ça coûte de l'argent, bien sûr.
00:35:03Christian Estrosi va en mettre plein dans sa ville.
00:35:05Ça coûte de l'argent,
00:35:07ce qui veut dire que la région
00:35:09lui a proposé, après,
00:35:11de les installer gratuitement.
00:35:15Évidemment, dans ces cas-là,
00:35:17c'est l'usage, désormais,
00:35:19de ces hommes politiques. Le responsable, c'est CNews.
00:35:21Donc M. Piolle, ce matin,
00:35:23chez nos confrères de BFM,
00:35:25il attaque CNews et il explique
00:35:27que c'est de la faute de CNews.
00:35:29Les policiers municipaux,
00:35:31et c'est un choix que vous avez fait,
00:35:33ne sont pas armés. Est-ce que vous le regrettez ?
00:35:35Est-ce qu'il y a
00:35:37des moments où vous avez des doutes ?
00:35:39Peut-être qu'il lui faudrait mieux qu'il soit armé ?
00:35:41Peut-être qu'il aurait mieux fallu
00:35:43des caméras qui auraient peut-être découragé
00:35:45cet homme de fuir ? Non ?
00:35:47Vous arrivez là, d'abord,
00:35:49je trouve, beaucoup trop rapidement
00:35:51sur les dimensions
00:35:53polémiques de l'événement.
00:35:55Nous, nous sommes là,
00:35:57et je suis, personnellement, dans une dimension...
00:35:59Elles sont venues tout de suite, c'est-à-dire que...
00:36:01Oui, évidemment, on a vu la fachosphère,
00:36:03on a vu M. Estrosi qui tweet plus vite que son nombre
00:36:05et qui tweet sur les bandeaux des chaînes de Bolloré
00:36:07et qui racontent n'importe quoi.
00:36:09Je saisirai d'ailleurs l'Arkom.
00:36:11On ne peut pas laisser, comme ça,
00:36:13raconter n'importe quoi tout le temps.
00:36:15Bon, je ne sais pas
00:36:17en quoi les chaînes CNews
00:36:19ont raconté n'importe quoi,
00:36:21nous rapportons simplement
00:36:23la réalité des faits.
00:36:25Je vous propose d'écouter
00:36:27sur le profil du suspect,
00:36:29Brice Gageant,
00:36:31qui hier était avec...
00:36:33Il était hier soir
00:36:35avec Julien Pasquet,
00:36:37Olivier Benquemoun,
00:36:39et cet homme-là, et c'est ça qui...
00:36:41On arrive toujours à la même chose.
00:36:43Il a sans doute un casier long comme le bras,
00:36:45il est connu des services politiques,
00:36:47et il est dehors. Et vous connaissez ma position ?
00:36:49À un moment, tu ne sors plus.
00:36:51C'est simple. Tu ne sors plus.
00:36:53Et si tu ne sors plus,
00:36:55cet homme, il est vivant,
00:36:57M. Gageant. Il est vivant.
00:36:59Et tant qu'on n'aura pas mis en France,
00:37:01au bout d'un siècle...
00:37:03Il ne s'agit pas de mettre en prison définitivement
00:37:05quelqu'un qui vole une orange,
00:37:07mais il y a des gens qui sont irrécupérables, Philippe.
00:37:09Donc écoutons Brice Gageant.
00:37:13Personnellement, je vous dirais
00:37:15que je le connais, cet individu.
00:37:17J'ai passé 12 années à la brigade anticriminalité de Grenoble.
00:37:19Donc j'ai pratiqué
00:37:21pas mal
00:37:23la plupart des délinquants de l'agglomération.
00:37:25Pas tous, bien évidemment, mais j'ai déjà eu affaire à lui.
00:37:27Donc je peux mettre
00:37:29un nom.
00:37:31Comment le décrieriez-vous ?
00:37:33Écoutez, c'est difficile.
00:37:35C'est une personne à qui on a eu affaire
00:37:37il y a quelques années.
00:37:39Maintenant, je n'ai pas son profil psychologique.
00:37:41C'est un délinquant notoire
00:37:43qui était connu pour
00:37:45pas mal de délits au niveau
00:37:47des violences et du stupéfiant.
00:37:49Donc voilà,
00:37:51rien d'anormal, rien de paradoxal
00:37:53par rapport aux autres délinquants à qui on a affaire
00:37:55régulièrement.
00:37:57Et ils sont deux morts.
00:37:59Éric Vaillancq est le procureur de la République de Grenoble.
00:38:01Depuis le début de l'année, il y a eu une bonne quinzaine
00:38:03de fusillades avec
00:38:05autant de blessés et un mort. C'est le procureur de la République
00:38:07qui parle. Dans cette ville, le trafic est important
00:38:09depuis plusieurs décennies.
00:38:11Il est à haut niveau à l'échelle de l'Hexagone.
00:38:15Pour en revenir à M. Péolle,
00:38:17il fait partie de cette génération,
00:38:19nouvelle génération d'élus
00:38:21qui a considéré
00:38:23que la question de la sécurité n'était pas
00:38:25une question du tout prioritaire et que
00:38:27de l'aborder, c'était déjà être de droite voire d'extrême droite.
00:38:29C'est ça sa responsabilité
00:38:31fondamentale.
00:38:33Les vidéosurveillances
00:38:35qu'il a démontées,
00:38:37elles avaient été installées par la mairie socialiste
00:38:39qui l'avait procédé.
00:38:41Il y a un changement de génération chez les élus
00:38:43de gauche et notamment
00:38:45chez les écologistes.
00:38:47Vous avez regardé la carte électorale de Grenoble ?
00:38:49C'est Elifi qui est en tête
00:38:51sur Grenoble.
00:38:53Sa responsabilité, elle est politique.
00:38:55Elle n'est pas dans l'affaire précisément.
00:38:57Elle est politique.
00:38:59C'est-à-dire qu'il a considéré
00:39:01que dans sa ville, la sécurité n'était pas
00:39:03un sujet prioritaire.
00:39:05Sa responsabilité est politique.
00:39:07Ce qui est frappant, c'est qu'elle écoutait ce matin
00:39:09chez nos confrères
00:39:11avec 18 morts par arme à feu
00:39:13au bilan
00:39:15depuis le début de l'année à Grenoble.
00:39:17Il n'a visiblement pas encore
00:39:19changé d'opinion.
00:39:21Une quinzaine de fusillades.
00:39:23Je ne sais pas si vous dites 18 morts.
00:39:25Écoutez les vidéosurveillances.
00:39:27Ça n'empêche pas
00:39:29M. Piolle d'avoir été élu
00:39:31et réélu.
00:39:33Je pense qu'il est tellement à côté de la plaque
00:39:35qu'il va se contenter
00:39:37d'interdire les voitures
00:39:39à plaque allemande aux couleurs criardes.
00:39:41C'est vraiment
00:39:43une espèce de façon de ne pas vouloir voir la vérité.
00:39:45La réalité.
00:39:47C'est un obstiné.
00:39:49C'est le déni.
00:39:51C'est comme s'il y avait un éléphant au milieu de la pièce.
00:39:53Il ne le verra pas.
00:39:55Pour lui, ça ne sert à rien.
00:39:57Les vidéosurveillances, nous en avons
00:39:59118 à Grenoble.
00:40:01Au kilomètre carré, c'est bien plus que dans
00:40:03beaucoup d'autres villes.
00:40:05C'est l'occasion de tourner le coup
00:40:07des rumeurs, des fake news.
00:40:09C'est vous qui aviez dit quand vous êtes arrivé
00:40:11que vous alliez donner les vidéosurveillances
00:40:13à Christian Estrogi.
00:40:15C'était une blague pour dire qu'effectivement
00:40:17nous ne sommes pas, nous ne pensons pas
00:40:19et je ne pense pas, et je ne pense toujours pas
00:40:21que mettre une caméra
00:40:23derrière chaque citoyen
00:40:25fera avancer les choses.
00:40:27En tant qu'employeur, je considère que
00:40:29armer d'armes à feu
00:40:31notre police municipale,
00:40:33c'est les exposer
00:40:35à la fois à des missions qui ne sont pas
00:40:37les leurs et à des risques
00:40:39que je ne suis pas prêt à prendre pour eux.
00:40:41Ils peuvent avoir, certains, une conviction
00:40:43différente. J'ai fait un an de travail
00:40:45avec eux pour arriver à cette
00:40:47conclusion parce que ça se travaille,
00:40:49ça se réfléchit.
00:40:51Ce qui se passe à Grenoble, à Rennes,
00:40:53à Nantes, c'est exactement les mêmes problèmes
00:40:55que ça se passe à Nice aussi.
00:40:57Sauf qu'à Nice,
00:40:59un jour, il y a quelqu'un qui est entré dans une église
00:41:01qui allait faire un carnage
00:41:03et que les policiers municipaux sont arrivés,
00:41:05qu'ils étaient armés et qu'ils l'ont tué.
00:41:07C'est quand même extrêmement différent
00:41:09parce que ce que vous venez de dire, en fait, c'est faux.
00:41:11Ça ne se passe pas à Nice
00:41:13puisque le carnage n'a pas eu lieu.
00:41:15Le carnage n'a pas eu lieu.
00:41:17C'est bien le problème, d'ailleurs.
00:41:19Sur les quartiers de Nice, c'est plus chaud.
00:41:21C'est la même chose qu'à Grenoble.
00:41:23Je vous répète, Philippe,
00:41:25qu'à Nice,
00:41:27un carnage a été arrêté
00:41:29parce que les policiers...
00:41:31Vrai ou faux ?
00:41:33Ça se passe partout à Nice.
00:41:35Ce que je dis, c'est que le trafic de drogue
00:41:37et l'islamisme, il est extrêmement présent
00:41:39dans certains quartiers de Nice
00:41:41et que je n'en rends pas responsable, monsieur Estrosi.
00:41:43Mais qui est responsable, alors ?
00:41:45En fait, qui est responsable
00:41:47si personne n'est responsable ?
00:41:49Dans votre système, qui est responsable ?
00:41:51L'État, d'abord.
00:41:53La responsabilité première en matière de sécurité,
00:41:55ça ne veut pas dire que les maires n'ont pas de responsabilité.
00:41:57La première responsabilité en matière de sécurité
00:41:59et de violence, c'est d'abord
00:42:01et avant tout l'État.
00:42:03Je vous demande de vérifier les 18 morts.
00:42:05Pardonnez-moi le travail de modérateur.
00:42:07Je le demande à Marine Lençon
00:42:09parce que vous m'étonnez.
00:42:1118 morts, c'est beaucoup à Grenoble.
00:42:13Je ne veux pas que nous donnons une fausse information.
00:42:15Il y en avait eu 50 à Marseille l'année dernière.
00:42:1718 morts me paraît...
00:42:19On peut voir en revanche...
00:42:21Charlotte, vous voulez dire quelque chose ?
00:42:23Sur la question de la sécurité,
00:42:25premièrement, et d'ailleurs Eric Piolle
00:42:27disait en permanence que ce n'est pas son sujet,
00:42:29c'est celui de l'État. Très bien.
00:42:31Ça a ses limites dans la mesure où, dans certaines villes,
00:42:33il y a un périmètre de sécurité
00:42:35qui est accessible à la mairie.
00:42:37Il y a certaines villes qui travaillent énormément,
00:42:39notamment sur la réponse extrêmement rapide
00:42:41de la part de la mairie sur la petite délinquance
00:42:43qui empêche parfois, vous le savez,
00:42:45de basculer dans la grande délinquance,
00:42:47voire dans la criminalité.
00:42:49Le profil de cet homme relève beaucoup plus de notre politique pénale
00:42:51à l'échelle nationale.
00:42:53Ça, c'est vrai. Mais Eric Piolle,
00:42:55dans son discours, Eric Piolle est une caricature
00:42:57de l'orientation
00:42:59que l'on a prise à l'échelle nationale
00:43:01depuis des années dans notre rapport
00:43:03à la justice et à la répression.
00:43:05Lui, c'est une caricature, il va encore plus loin
00:43:07et il nous dit, moi, ce qui me frappe à chaque fois,
00:43:09c'est qu'il dit, l'État gère la police nationale
00:43:11et moi, je veux une police de proximité.
00:43:13Mais la question revient
00:43:15toujours de la même manière.
00:43:17Une police de proximité, ça se passe bien
00:43:19avec la population avec qui ça se passe
00:43:21toujours bien. La police de proximité
00:43:23avec cet homme condamné
00:43:2515 fois, je ne sais pas combien de fois,
00:43:27mais en tout cas pour mille choses
00:43:29et notamment pour du trafic de stupe,
00:43:31police de proximité ou police nationale, ça se passera mal.
00:43:33Ça se passe même mal avec un agent municipal.
00:43:35Du Renoble sous le choc.
00:43:37Et le pire, pardon,
00:43:39c'est que c'est ce déni
00:43:41qui finit par devenir un système
00:43:43de pensée, en fait,
00:43:45qui plaque sur la réalité et il nous parle
00:43:47d'accidents et de balles perdues.
00:43:49Mais la balle n'était pas perdue,
00:43:51la balle était destinée à cet agent.
00:43:53Il en parlait sur les règlements de comptes ?
00:43:55Non, non, non.
00:43:57Il dit que ça a à la fois
00:43:59tout à voir avec les règlements de comptes
00:44:01et à la fois rien à voir. Parce qu'en effet,
00:44:03on n'était pas dans le cadre d'un règlement de comptes.
00:44:05Il y a initialement un accident.
00:44:07Il nous dit que c'est terrible, c'est la circulation des armes à feu.
00:44:09Le problème, c'est pas juste
00:44:11la circulation des armes à feu et par ailleurs,
00:44:13vous pouvez toujours les interdire, c'est déjà interdit.
00:44:15Alors on fait quoi avec les gens qui ne respectent pas la loi ?
00:44:17Le problème, c'est pas les armes à feu, le problème, c'est ceux qui s'en servent.
00:44:19Évidemment.
00:44:21Et derrière, il dit que c'est dramatique
00:44:23puisque en parallèle de ces règlements de comptes,
00:44:25il peut y avoir des balles perdues
00:44:27qui peuvent atteindre nos agents municipaux.
00:44:29Donc, il a qualifié cette balle de perdue,
00:44:31ce qui n'était absolument pas le cas.
00:44:33De toute façon, on peut avoir ces débats tous les jours.
00:44:35Si vous ne prenez pas de solution absolument radicale
00:44:37avec des gens qui ne doivent plus sortir
00:44:39et que vous mettez en dehors
00:44:41et que vous protégez la société,
00:44:43on peut jusqu'à la fin de notre vie
00:44:45avoir ces débats tant que vous ne direz pas.
00:44:47Et on les aura tous les jours.
00:44:49Tant qu'on ne les aura tous les jours.
00:44:51On aura surtout des morts tous les jours.
00:44:53C'est très simple, au bout de 10 infractions de ce type,
00:44:55vous ne sortez plus.
00:44:57Voilà.
00:44:59Ce n'est pas ça qui me choque.
00:45:01Ce qui est clair, en revanche,
00:45:03c'est qu'un jour...
00:45:05On voit le sujet d'Augustin Donadieu.
00:45:07Mesdames et messieurs,
00:45:09je vous invite par une minute de silence
00:45:11sous la pluie
00:45:13en hommage à Guillaume Dejean.
00:45:15Une ville silencieuse
00:45:17qui rend hommage
00:45:19à son agent municipal.
00:45:21Hier,
00:45:23ils étaient des centaines
00:45:25à apporter leur soutien
00:45:27à la famille de Lilian Dejean.
00:45:29Il y a plusieurs émotions.
00:45:31De la tristesse, évidemment.
00:45:33De la colère.
00:45:35Je n'arrive pas trop
00:45:37à comprendre.
00:45:39Je trouve ça super injuste.
00:45:41Des amis, des voisins,
00:45:43des anciens camarades de classe
00:45:45et surtout, des collègues de travail dévastés.
00:45:47C'est un mec gentil.
00:45:49C'est un mec gentil.
00:45:51Ce n'est pas normal.
00:45:53Dans la foule,
00:45:55beaucoup de tristesse, bien sûr,
00:45:57mais également de la colère.
00:45:59Les habitants de Grenoble
00:46:01ne reconnaissent plus leur ville.
00:46:03Depuis quelques temps,
00:46:05Grenoble, c'est infernal.
00:46:07Les gens n'osent plus sortir.
00:46:09Ils sont là.
00:46:11Il y a beaucoup de violence à Grenoble.
00:46:13C'est la vérité.
00:46:15C'est vrai qu'à mauvais regard,
00:46:17ça devient un peu difficile.
00:46:19Ce n'était vraiment moins le cas avant.
00:46:21La voix tremblante,
00:46:23le frère de la victime
00:46:25a remercié les grenoblois
00:46:27et a adressé un message à Lilian.
00:46:29Je pense à mon frère et je l'aime.
00:46:31Nous aussi, on l'aime.
00:46:35Je vous avais dit,
00:46:37personne n'est à l'abri en France.
00:46:39C'est vraiment formidable.
00:46:41Il y a des policiers partout.
00:46:43Aujourd'hui, en France,
00:46:45il faut 50 000 ou 80 000 policiers.
00:46:47Je veux en voir tous les 200 m.
00:46:49Je suis prêt à payer.
00:46:51Je trouve que c'est terrible
00:46:53si on en a une solution.
00:46:55Vivre dans un pays où il y a
00:46:57un policier tous les 200 m,
00:46:59ce n'est pas mon idéal de vie.
00:47:01Si on ne veut pas que la France
00:47:03devienne un nouveau Mexique,
00:47:05vous vous rendez compte ?
00:47:07Tout le monde était content.
00:47:09Tout le monde était un idéal de vie.
00:47:11Tout le monde était très content.
00:47:13Il y avait une sécurité.
00:47:15C'est un échec terrible.
00:47:17C'est un échec terrible.
00:47:19L'échec terrible, ce sont les morts.
00:47:21Un groupe de policiers
00:47:23tous les 300 m.
00:47:25C'est de la police de proximité.
00:47:27C'est un échec terrible.
00:47:29Ce que disait Charlotte,
00:47:31elle avait raison.
00:47:33Léna Kebab l'a dit hier.
00:47:35Quand il y a la proximité
00:47:37avec des populations
00:47:39qui ne peuvent pas être encadrées,
00:47:41la police de proximité ne sert à rien.
00:47:43C'est la police globale qu'il faut.
00:47:45A Paris, pendant les Jeux,
00:47:47tout le monde salue.
00:47:49Personne n'a dit que c'était un échec terrible.
00:47:51C'est formidable.
00:47:53C'est un échec terrible.
00:47:55Il y en avait partout.
00:47:57Tout le monde trouvait que c'était formidable.
00:47:59Il faut être cohérent.
00:48:01Vous avez expliqué que l'atmosphère
00:48:03était merveilleuse.
00:48:05L'échec, c'est s'il y avait eu un attentat.
00:48:07L'échec, c'est d'en arriver à dire
00:48:09que dans une société, ça ne peut marcher
00:48:11que s'il y a un policier.
00:48:13Qu'est-ce que ça peut faire ?
00:48:15Les gens étaient très contents dans Paris.
00:48:17Vous n'avez pas aimé Paris ?
00:48:19Si.
00:48:21Je n'ai pas envie de vivre dans un pays
00:48:23où, pour tenir l'ordre,
00:48:25on est obligé de mettre un policier tous les 300 m.
00:48:27L'échec dans la circulation,
00:48:29c'est qu'il y a des feux rouges et des feux verts.
00:48:31La pause, parce qu'on est en retard.
00:48:33Pardonnez-moi Charles.
00:48:35Vous aurez la parole.
00:48:37A tout de suite.
00:48:39On va essayer de remonter le moral
00:48:41dans cette dernière demi-heure
00:48:43avec Jean-Paul Brighelli.
00:48:45L'école sous emprise.
00:48:47Après,
00:48:49la fabrique du crétin.
00:48:51C'est un réquisitoire
00:48:53très rude
00:48:55que vous menez contre cette école.
00:48:57On reproche toujours
00:48:59à Cassandre de dire la vérité.
00:49:01C'est terrible ça.
00:49:03C'est vrai.
00:49:05Vous aviez annoncé ce qui se passe
00:49:07avec la fabrique du crétin.
00:49:09Le plus gros échec de la gauche
00:49:11c'est sans doute l'école.
00:49:13La droite est parfaitement réussie en revanche.
00:49:15Est-ce que vous pourriez,
00:49:17M. Guybert, ne pas parler tout le temps ?
00:49:19C'est drôle.
00:49:21La gauche et la droite,
00:49:23là-dessus, avaient la même idéologie.
00:49:25Puisque la droite, depuis des années,
00:49:27est culturellement de gauche.
00:49:29Je passe mon temps à vous le dire.
00:49:31Je ne l'ai pas compris.
00:49:33Sous Giscard, il n'y avait pas un ministre
00:49:35qui s'appelait Abidji
00:49:37qui a commencé la lente descente ?
00:49:39Vous le savez très bien.
00:49:41Je le dis.
00:49:43Le collège unique, c'est Giscard.
00:49:45Somaïa et Abidji.
00:49:47Somaïa nous rappelle des titres.
00:49:49Après, on parlera
00:49:51du procès Mazan, de l'abbé Pierre
00:49:53et du livre de M. Brighelli.
00:49:57Vous allez en parler avec vos invités
00:49:59dans un instant, Pascal.
00:50:01Il y avait des doutes sur son état de santé.
00:50:03Finalement, Dominique Pellicot
00:50:05ne s'est pas présentée au tribunal d'Avignon
00:50:07ce matin. Malade,
00:50:09le principal suspect des viols de Mazan
00:50:11ne pourra pas être entendu aujourd'hui,
00:50:13comme prévu.
00:50:15Un prédicateur visé par un signalement
00:50:17au procureur de la République dimanche dernier
00:50:19lors d'une manifestation pro-palestinienne
00:50:21place de la Nation à Paris.
00:50:23L'homme s'est fait remarquer pour ses propos
00:50:25contre Mtifada dans la capitale.
00:50:27Face au fléau des écrans
00:50:29sur les jeunes, l'Australie a décidé
00:50:31de sévir un projet de loi
00:50:33qui devrait être effectif en fin d'année.
00:50:35Il prévoit de fixer l'âge minimal d'utilisation
00:50:37des réseaux sociaux entre
00:50:3914 et 16 ans.
00:50:41Merci beaucoup, Somaïa.
00:50:43Un mot sur l'abbé Pierre,
00:50:45parce que c'est une telle déflagration.
00:50:47L'abbé Pierre avait été joué par Lambert Wilson,
00:50:49par Benjamin Lavergne,
00:50:51qui était une icône.
00:50:53Et aujourd'hui,
00:50:55le directeur général, on en a parlé hier,
00:50:57a annoncé vouloir trouver une forme
00:50:59d'indemnisation des victimes.
00:51:01L'association ne va plus
00:51:03s'appeler Fondation
00:51:05Abbé Pierre. Un rapport
00:51:07publié fait état de 17 nouvelles
00:51:09accusations.
00:51:11C'est le monde d'avant, Charlotte Dornelas.
00:51:13C'est une époque différente.
00:51:15Tout le monde ne se comportait pas mal dans le monde d'avant.
00:51:17Oui, merci.
00:51:19Non, vous avez raison, tout le monde ne se comportait pas mal,
00:51:21ceux qui se comportaient mal
00:51:23pouvaient le faire
00:51:25avec un sentiment d'impunité.
00:51:27Oui, il y a encore des gens qui se comportent mal
00:51:29en toute impunité, je vous rassure là-dessus.
00:51:31Malheureusement...
00:51:33Comment ?
00:51:35Des noms, des noms.
00:51:37Sur ces sujets-là,
00:51:39et sur certaines personnalités notamment,
00:51:41vous avez des agressions
00:51:43notamment plus sauvages,
00:51:45on va dire, dans les rues,
00:51:47qui font parler personne,
00:51:49aucune militante
00:51:51autorisée.
00:51:53Là où vous avez raison,
00:51:55c'est que dans ce milieu-là,
00:51:57on ouvre les yeux sur ce que l'on savait.
00:51:59Donc il y a aussi,
00:52:01on expurge finalement
00:52:03tout ce que l'on savait, puisque ce qu'on découvre,
00:52:05et peut-être le plus scandaleux, c'est que tout le monde le savait.
00:52:07Vous le savez ?
00:52:09Non, moi je ne le savais pas.
00:52:11Moi non plus.
00:52:13Là, on apprend depuis hier que dans l'église,
00:52:15c'était su, dans la fondation,
00:52:17c'était su qu'il a été viré des Etats-Unis,
00:52:19qu'il a été viré du Québec,
00:52:21et que donc les hommes politiques le savaient.
00:52:23Et on se dit, oui mais l'idole était
00:52:25trop importante, il fallait la sauver.
00:52:27Alors là, c'est évidemment,
00:52:29s'il fallait sauver l'idole...
00:52:31C'était un saint laïc de gauche.
00:52:33Il fallait sauver l'idole.
00:52:35Mais oui, c'est un curé de gauche,
00:52:37on l'aimait bien.
00:52:39Même les anticléricaux aimaient bien l'abbé Pierre.
00:52:41Maintenant, il faudrait appeler ça la fondation.
00:52:43Lancez-lui les pierres.
00:52:45Je ne vous empêcherai pas de rappeler
00:52:47quand même qu'il a été
00:52:49un grand résistant,
00:52:51il a été un type courageux,
00:52:53il a été une figure très charismatique
00:52:55auprès des gens qui l'entouraient.
00:52:57Et il est mort.
00:52:59On ne va pas le sortir pour le juger.
00:53:01Il y a un côté curé,
00:53:03au sens...
00:53:05Il y a une sorte de...
00:53:07Vraiment,
00:53:09depuis 48 heures, il faut vraiment,
00:53:11depuis 5 jours même,
00:53:13ça nous apprendra
00:53:15à idolâtrer des personnages vivants
00:53:17sur lesquels,
00:53:19finalement, l'idéologie nous interdit
00:53:21de regarder trop près.
00:53:23Jean-Paul Bréguély ?
00:53:25Au IXe siècle, il y a un pape
00:53:27que l'on a déterré pour le juger.
00:53:29Et on l'a jugé
00:53:31et on l'a jeté à l'égout.
00:53:33Voilà.
00:53:35Peut-être laisser...
00:53:37Vous lancez l'idée, là ?
00:53:39Les Anglais ont fait la même chose
00:53:41avec Cromwell.
00:53:43Il était mort,
00:53:45ils l'ont déterré
00:53:47et ils l'ont hanged and quartered.
00:53:49Les révolutionnaires ont fait la même chose
00:53:51avec la moitié des rois de France.
00:53:53C'est une vieille tradition.
00:53:55J'entends bien.
00:53:57En tout cas, les morts ne sont pas tous des bras petits.
00:53:59La ville de Nancy, compte tenu
00:54:01de ces graves révélations,
00:54:03la municipalité de Nancy a donc décidé
00:54:05du retrait définitif de la plaque
00:54:07du lycée-collège.
00:54:09Quelques-uns s'appellent lycée-collège Abbé Pierre.
00:54:11Ce qui est vrai,
00:54:13c'est que l'époque est incapable
00:54:15de concevoir la complexité
00:54:17de l'âme humaine,
00:54:19que le bien et le mal se font la guerre en permanence.
00:54:21C'est vrai,
00:54:23on en revient toujours à cette question-là.
00:54:25Il est soit parfait,
00:54:27soit impossible à concevoir.
00:54:29Mais les raisons pour lesquelles
00:54:31l'abbé Pierre avait été aimé,
00:54:33ce que rappelait Vincent,
00:54:35existent toujours.
00:54:37C'est cette complexité
00:54:39devant laquelle on n'arrive pas...
00:54:41Je ne partage pas trop
00:54:43votre avis dans ce sens que parfois,
00:54:45il y a un élément qui vient détruire,
00:54:47qui ne permet plus d'aimer.
00:54:49Qui vient détruire l'idolâtrie.
00:54:51C'est l'idolâtrie.
00:54:53C'est l'idolâtrie.
00:54:55Cette femme aimait son mari
00:54:57et ce qu'elle découvre de lui est tellement...
00:54:59Oui, parce qu'elle aimait un homme
00:55:01qui n'existait pas en réalité.
00:55:03Les raisons pour lesquelles
00:55:05l'appel aux plus pauvres,
00:55:07la création de cette fondation,
00:55:09la résistance, existent aussi chez l'abbé Pierre.
00:55:11Il était idolâtré
00:55:13pour ces raisons-là
00:55:15et non pas pour d'autres.
00:55:17Mais les raisons pour lesquelles
00:55:19on l'idolâtrait ont permis de fermer les yeux
00:55:21sur ce que l'on savait déjà.
00:55:23C'est le procès de tout un milieu,
00:55:25de toute une classe, de toute une génération aussi.
00:55:27Régine Delfour est avec nous
00:55:29parce qu'on va parler du procès de Mazan.
00:55:31C'est la deuxième semaine depuis hier
00:55:33qui a commencé. Bonjour Régine Delfour
00:55:35et merci d'être avec nous.
00:55:37Monsieur Pellicot
00:55:39n'est pas présent parce qu'il est
00:55:41malade alors qu'il devait témoigner aujourd'hui.
00:55:45Oui absolument Pascal.
00:55:47Hier déjà au bout de deux minutes
00:55:49son avocate a fait savoir
00:55:51qu'il ne se sentait pas bien, qu'il avait
00:55:53un problème intestinal ou une infection urinaire
00:55:55et qu'il fallait qu'il rentre, qu'il soit dispensé
00:55:57pour avoir des soins. C'est ce qui s'est passé.
00:55:59Il est présent aujourd'hui
00:56:01puisque c'est cet après-midi qu'il devait témoigner
00:56:03et son avocate a pris...
00:56:05Non c'est le président de la Cour de Criminel
00:56:07qui a dit qu'il avait reçu un appel
00:56:09du centre pénitentiaire, qu'il ne pouvait pas
00:56:11être ici et que le centre pénitentiaire
00:56:13n'avait pas trouvé un rendez-vous médical
00:56:15avant jeudi. Donc le président
00:56:17de la Cour Criminel lui a demandé
00:56:19une urgence pour avoir
00:56:21une consultation.
00:56:23Toute la question est évidemment de savoir
00:56:25quand est-ce qu'il va être
00:56:27ausculté, puisque
00:56:29il n'y aura pas de renvoi du procès.
00:56:31Il y aura peut-être une suspension.
00:56:33Alors est-ce que ce sera une suspension d'un
00:56:35ou deux, trois jours ?
00:56:37Les partis civils ainsi que la Défense
00:56:39ont fait savoir, Pascal, qu'en fait
00:56:41ils ne voulaient pas témoigner
00:56:43si M. Pellicot n'était pas
00:56:45présent dans la salle.
00:56:47Merci beaucoup Régine.
00:56:49La journée d'hier avec Sarah Fanzari.
00:56:53C'est une absence qui fait parler.
00:56:55Alors qu'il aurait dû être
00:56:57entendu pour la première fois cet après-midi,
00:56:59le principal accusé dans ce
00:57:01procès, que sa fille décrit comme
00:57:03l'un des plus grands criminels sexuels
00:57:05des 20 dernières années, est dispensé
00:57:07pour cause de douleurs intestinales.
00:57:09Son profil psychologique interroge.
00:57:11À la barre, plusieurs experts
00:57:13dressent un profil terrifiant.
00:57:15En commençant par la psychologue Marianne Douteau
00:57:17qui souligne le caractère
00:57:19colérique de Dominique Pellicot.
00:57:21La sexualité de M. Pellicot
00:57:23apparaît comme calquée sur sa personnalité.
00:57:25Elle est décrite comme ordinaire
00:57:27en public, mais au sein de son couple
00:57:29il a une sexualité tenace
00:57:31comme l'échangisme que refusait son épouse
00:57:33et qu'il compense par l'utilisation
00:57:35de sites de discussions pornographiques.
00:57:37Annabelle Montagne, une autre
00:57:39psychologue entendue par les juges,
00:57:41elle décrit le côté égocentrique de l'accusé.
00:57:43Le voyeurisme fait partie
00:57:45de sa dynamique psychosexuelle
00:57:47et le fait que la personne soit
00:57:49totalement passive pourrait renvoyer
00:57:51à un fantasme de nécrophilie.
00:57:53Si l'accusé ne souffre d'aucune pathologie
00:57:55ou d'anomalie mentale,
00:57:57sa dangerosité criminologique
00:57:59est élevée d'après les psychiatres.
00:58:01Le tréfonds de l'âme humaine,
00:58:03on en a parlé effectivement.
00:58:05Il y a évidemment cet accusé principal
00:58:07mais aussi les autres qui venaient,
00:58:09qui violaient une femme endormie
00:58:11peut-être avec leur voiture
00:58:13au coin de la rue, la Clio ou la 5008
00:58:15qui attendait avec un bébé,
00:58:17avec un siège bébé, pourquoi pas,
00:58:19à l'arrière et puis après rentrer chez eux.
00:58:21Il y a plein d'interrogations dans ce procès.
00:58:23Comment ?
00:58:25Les nombres d'interrogations dans ce procès sont énormes.
00:58:27Moi j'en ai relevé par exemple
00:58:29sur les professions de santé.
00:58:31Comment se fait-il que
00:58:33le gynécologue de Mme Pénicou,
00:58:35excusez-moi, ait constaté
00:58:37plusieurs fois de suite, quatre fois de suite,
00:58:39des mesties graves, des lésions du col de l'utérus
00:58:41et ne soit jamais
00:58:43entré en contact
00:58:45avec son mari alors qu'elle disait
00:58:47qu'elle était monogame ?
00:58:49Comment se fait-il que les policiers
00:58:51qui ont eu l'amende
00:58:53en raison du voyeurisme
00:58:55de M. Pénicou
00:58:57ne soient pas allés voir sa femme
00:58:59pour lui dire, pour l'informer ?
00:59:01Très franchement,
00:59:03tout ce qui est mis à jour
00:59:05ce n'est pas simplement
00:59:07les personnes qui sont dans le box.
00:59:09C'est tout un ensemble.
00:59:11Il y a beaucoup de sujets
00:59:13qui s'invitent. On parle beaucoup de la soumission chimique.
00:59:15On devrait parler de ce qui est devenu
00:59:17la pornographie qui est consommée aujourd'hui.
00:59:19Parce qu'elle parle sciemment de nécrophilie.
00:59:21On parle justement
00:59:23de mise sous emprise chimique, etc.
00:59:25Quand vous allez aujourd'hui dans les cabinets
00:59:27de psys spécialisés dans l'addiction à la pornographie,
00:59:29ils vous disent qu'on n'imagine pas
00:59:31ce qui est devenu la pornographie qui est consommée aujourd'hui,
00:59:33notamment via les sites, en l'occurrence Coco.
00:59:35Coco, moi,
00:59:37j'avais été voir avant que ce soit fermé,
00:59:39au moment de ces guet-apens.
00:59:41J'avais été voir pour voir ce qui se passait.
00:59:43Vous créez un profil en 10 secondes.
00:59:45Moi, j'avais mis, je ne sais pas,
00:59:47Lila 14 ou Lila 16,
00:59:49exprès. Mais je vous promets,
00:59:51en un huitième de seconde,
00:59:53j'avais 14 propositions extrêmement explicites,
00:59:55contre-argent ou pas,
00:59:57me détaillant tout ce qu'ils voulaient me faire.
00:59:59C'est stupéfiant.
01:00:01Et vous avez,
01:00:03sur le site lui-même,
01:00:05des répertoires, en gros,
01:00:07de discussions. Vous pouvez rentrer dans une discussion
01:00:09collective.
01:00:11Et tous les répertoires étaient
01:00:13des titres extrêmement explicites.
01:00:15D'ailleurs, celui-là s'appelait Abus.
01:00:17C'est quand même très clair, me semble-t-il.
01:00:19Et tout était ignoble, mais vomitif.
01:00:21Et c'est des centaines,
01:00:23voire des milliers de gens qui sont là-dessus quotidiennement.
01:00:25Avec des appréciations après.
01:00:27Avec des appréciations après, évidemment.
01:00:29Et on revient sur ce qu'on a vécu.
01:00:31Donc il y a d'abord cette question-là,
01:00:33évidemment. Il y a la question du suivi des victimes,
01:00:35puisque la femme elle-même a expliqué
01:00:37au procès que son mari avait lui-même été victime
01:00:39petit. Donc le suivi des victimes me semble
01:00:41excessivement important, aussi.
01:00:43Il y a beaucoup de questions qui se posent
01:00:45dans ce procès, au-delà, évidemment, de la soumission chimique,
01:00:47qui est évidemment sur laquelle
01:00:49on est tous d'accord, par ailleurs.
01:00:51Comme disait Charles-Henri Lasse tout à l'heure,
01:00:53le tréfonds de l'âme humaine, c'est compliqué.
01:00:55Dans les bordels de la belle époque,
01:00:57je ne parle pas de la pornographie d'aujourd'hui,
01:00:59vous aviez systématiquement une chambre
01:01:01mortuaire.
01:01:03Dans les bordels de la belle époque, vous aviez
01:01:05une chambre mortuaire,
01:01:07où une prostituée faisait la morte
01:01:09avec des cierges, etc.,
01:01:11pour les amateurs.
01:01:13J'entends, mais si on peut...
01:01:15Cette information a sûrement capital,
01:01:17Jean-Paul Brigali, mais si vous pouviez
01:01:19nous donner un peu de légèreté
01:01:21ce matin, à nos discussions.
01:01:23C'est le mauvais client.
01:01:25En tout cas, vous avez invité la bonne personne.
01:01:27Il n'y avait plus de chance que ce soit le meilleur.
01:01:29Dans la maison Thélier, il n'y avait pas ça.
01:01:31Franchement, je n'ai jamais entendu ça.
01:01:33Dans la maison Thélier, il n'y avait pas ça.
01:01:35Les bordels de haut niveau.
01:01:37Il y avait une chambre mortuaire.
01:01:39Je n'ai jamais entendu ça.
01:01:41Il fallait payer.
01:01:43Oui.
01:01:45Que Sarah Bernard
01:01:47dormait dans son cercueil.
01:01:49Bella Lugosi aussi.
01:01:51Comment ?
01:01:53Par ailleurs, il y a des traditions qui méritent de mourir.
01:01:55Oui.
01:01:57Je salue tous les gens qui nous écoutent
01:01:59et à qui nous faisons
01:02:01ce matin un plaisir.
01:02:03On en parle dans une seconde.
01:02:05On parlera peut-être du débat.
01:02:07C'est ce soir.
01:02:09Il n'y aura qu'un débat.
01:02:11Il n'y en a qu'un qui est au programme.
01:02:13Il y aura un débat entre
01:02:15les vice-présidents.
01:02:17Ils vont parler chacun
01:02:19deux minutes.
01:02:21L'un parle deux minutes.
01:02:23L'autre parle deux minutes.
01:02:25Les micros seront coupés.
01:02:27On ne pourra pas s'interrompre.
01:02:29Il y a un vrai suspense.
01:02:31Il y a un véritable enjeu.
01:02:33En fait,
01:02:35pour résumer ça,
01:02:37une phrase
01:02:39Trump a tué
01:02:41Biden la dernière fois.
01:02:43Il compte bien recommencer
01:02:45avec sa remplaçante.
01:02:47Il l'a démasquée.
01:02:49Il a montré que Biden était sénile.
01:02:51Il veut démontrer que derrière la vitrine
01:02:53éclatante, assez
01:02:55juvénile de Kamala Harris,
01:02:57cette femme à la peau mate
01:02:59qui rit tellement,
01:03:01il veut démontrer
01:03:03que c'est vide,
01:03:05que c'est une illusion.
01:03:07Il a décidé de la déstabiliser.
01:03:09Et elle,
01:03:11quoi qu'il fasse, ne perdra pas son électorat.
01:03:13Alors qu'elle,
01:03:15il va falloir qu'elle démonte
01:03:17qu'elle a les épaules d'un chef d'État.
01:03:19Mais il n'est pas encore gagné,
01:03:21Trump, d'après vous.
01:03:23Le dernier sondage donne 48-47,
01:03:2548 pour Trump.
01:03:27Il est favori, Philippe Guybert.
01:03:29Il était avec Biden,
01:03:31il ne l'est plus aujourd'hui.
01:03:33Ça ne vous intéresse pas ?
01:03:35Avec 48%,
01:03:37il gagne.
01:03:39Il faut qu'elle fasse 51-52%.
01:03:41Vu le découpage qui est favorable
01:03:43aux Républicains, il faut vraiment qu'elle marque,
01:03:45qu'elle l'emporte largement
01:03:47pour être...
01:03:49Toute la presse française a choisi son camp.
01:03:51C'est pour ça que Philippe Guybert est manifestement un peu intoxiqué.
01:03:53Gérard Carreau qui est revenu.
01:03:55J'aime pas Donald Trump,
01:03:57mais c'est pas pour ça qu'on ne peut pas faire
01:03:59d'analyse politique.
01:04:01Vous ne votez pas, moi non plus.
01:04:03Toute la presse française
01:04:05et toute l'opinion française a choisi
01:04:07Kamala Harris.
01:04:09Kamala Harris !
01:04:11Kamala Harris !
01:04:13Kamala Harris !
01:04:15C'est vrai qu'entre Donald Trump et Poutine...
01:04:17Vous avez dit que Poutine
01:04:19ne choisit pas Donald Trump.
01:04:21Il choisit...
01:04:23Je ne vais pas dire
01:04:25que vous êtes des enfants.
01:04:27Avec votre gant H maintenant, vous pouvez vous plaire.
01:04:29Monsieur Benignelli !
01:04:31Monsieur Pro.
01:04:33L'école sous crise.
01:04:35C'est un réquisitoire. On a laissé
01:04:37les imams endoctriner les jeunes.
01:04:39On a laissé la justice donner raison systématiquement
01:04:41aux prêcheurs de jihad.
01:04:43On a laissé les pédagogues enseigner l'ignorance
01:04:45de telle façon que des idéologies létales
01:04:47prennent dans les cervelles évider
01:04:49la place du savoir et de la raison.
01:04:51L'école du grand remplacement, etc.
01:04:53Oui.
01:04:55Vous avez une objection ?
01:04:57Je ne suis plus dans les écoles.
01:04:59Mais je pense que ce n'est pas dans
01:05:01toutes les écoles, j'imagine.
01:05:03Pour le coup, mes enfants étaient
01:05:05dans le public.
01:05:07Ils étaient dans un établissement
01:05:09dans le 7e arrondissement, certes.
01:05:11Il s'appelait Victor Duruy.
01:05:13Je n'ai pas eu le sentiment, quand mes enfants
01:05:15ont quitté le bac,
01:05:17ça fait quand même quelques années, qu'il y avait des imams
01:05:19qui indoctrinaient les jeunes, si je veux vous apporter
01:05:21la contradiction. Donc ce n'est pas dans
01:05:23tous les lycées et tous les collèges de France.
01:05:25Non, mais d'abord,
01:05:27de temps en temps, il faut sortir de Paris, Pascal.
01:05:29J'allais pas mettre mes enfants
01:05:31à Marseille.
01:05:33Moi, j'habite Marseille, donc là,
01:05:35je suis sur la ligne de front.
01:05:37Ensuite,
01:05:39ça s'est accru ces dernières années.
01:05:41Vous savez, c'est
01:05:43Daech qui, en 2016, je crois,
01:05:45avait lancé ce qu'ils appelaient
01:05:47la politique des mille entailles.
01:05:49C'est-à-dire que, petit bout
01:05:51par petit bout, on gagne
01:05:53en quelque sorte sur
01:05:55tous les tableaux.
01:05:57Je développe dans le livre
01:05:59l'image de la partie de Go.
01:06:01Vous savez, vous gagnez des territoires
01:06:03et on ne s'aperçoit même pas que
01:06:05vous gagnez des territoires, et puis c'est là.
01:06:07Alors, je cite dedans
01:06:09la lettre extraordinaire,
01:06:11écrite en 1991,
01:06:13par Elisabeth Badinter, Régis Debré,
01:06:15Michael Kraut, etc.,
01:06:17qui posait extrêmement bien le problème.
01:06:19Depuis 1991,
01:06:21on a laissé ça pourrir.
01:06:23En 1991, Lionel Jospin,
01:06:25encore ministre de l'Éducation,
01:06:27lance. Et qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse,
01:06:29moi, si la France s'islamise ?
01:06:31Ça, c'est le concept
01:06:33trotskiste
01:06:35de base, l'internationalisation,
01:06:37etc.
01:06:39Mélenchon a été nourri aux mêmes racines.
01:06:41C'est sans doute apocryphe.
01:06:43Elle n'a pas été déniée
01:06:45par Jospin lui-même.
01:06:47Il faut bien voir une chose, c'est que
01:06:49on a tellement laissé courir.
01:06:51Alors, je cite
01:06:53cette phrase sublime de
01:06:55Patrick Lelay, vous savez, sur le temps
01:06:57de cerveau disponible.
01:06:59Le temps de cerveau disponible,
01:07:01à l'école, il a été fourni,
01:07:03en quelque sorte, par le refus
01:07:05d'enseigner véritablement des
01:07:07savoirs. Dès que vous cessez
01:07:09d'enseigner des savoirs, les croyances
01:07:11prennent la place. C'est un problème
01:07:13quasiment philosophique entre immanence
01:07:15et...
01:07:17J'entends bien, mais on fait le même constat depuis...
01:07:19Ça n'a pas changé avec Gabriel Attal,
01:07:21par exemple ? Ça n'a pas changé ?
01:07:234 mois. 4 mois, il est resté au ministère.
01:07:25Il a fait des propositions sur
01:07:27l'Havaïa. Alors,
01:07:29un an plus tard,
01:07:31le
01:07:33Conseil d'État, je pense,
01:07:35vient de décréter que
01:07:37le décret d'Attal
01:07:39est illégal, parce qu'il y a eu
01:07:41toutes sortes de pourvois, etc.
01:07:43Alors, il faut voir une chose,
01:07:45il faut, non seulement,
01:07:47il faut revenir à la loi de 1905,
01:07:49et il faut même la réécrire,
01:07:51pour deux raisons.
01:07:53Premièrement, dans la loi de 1905,
01:07:55la loi prévoit l'interdiction
01:07:57totale de tout signe religieux dans l'espace
01:07:59public. Dans l'espace public,
01:08:01même pas les écoles. Pourquoi on n'est plus là,
01:08:03M. Brighelli ? Parce que même ce qui se passe dans les écoles...
01:08:05Pourquoi on n'est plus là ? Parce que dès qu'ils sortent
01:08:07de l'école, aujourd'hui, c'est une culture
01:08:09qui, dans leur vie
01:08:11de tous les jours... C'est justement pas une
01:08:13culture, c'est une anti-culture.
01:08:15La culture, c'est ce que nous donnons
01:08:17à l'école, et de l'autre côté,
01:08:19on a le refus d'une culture.
01:08:21Vous avez dans votre livre une phrase
01:08:23qui est... Vous dites, on a laissé
01:08:25les superstitions s'implanter à la place
01:08:27des savoirs. Oui. C'est très fort.
01:08:29Mais c'est vrai. En actuelle statistique,
01:08:3125% des enfants pensent que
01:08:33la Terre est plate. Jean-Paul Brighelli,
01:08:35j'entends ce que vous dites, mais
01:08:37s'il y a
01:08:39quelque chose
01:08:41qui est appris à l'école,
01:08:43qui est en contradiction totale avec ce qu'ils vivent
01:08:45chez eux, ou dans
01:08:47leur entourage, il y a quelque chose
01:08:49là qui ne va pas. L'école,
01:08:51elle n'est pas faite pour éduquer,
01:08:53elle est faite pour instruire, on le dit souvent.
01:08:55Donc vous avez une sorte de contre-culture
01:08:57qui s'est mise en place
01:08:59dans la société française, et vous avez
01:09:01des jeunes gens qui, aujourd'hui,
01:09:03sont en opposition,
01:09:05tout simplement, avec ce qu'ils apprennent
01:09:07à l'école. Mais l'école ne peut plus rien,
01:09:09elle est démunie face à cette contre-culture
01:09:11qui s'est mise en place. Mais elle pourrait très
01:09:13bien être à nouveau munie.
01:09:15On décrète une tolérance zéro,
01:09:17on cesse d'accepter
01:09:19des discours sur les femmes qui
01:09:21sont monstrueux.
01:09:23On vire directement
01:09:25l'imam de la mosquée des Bleuets
01:09:27sans recours judiciaire,
01:09:29dit quoi que ce soit,
01:09:31Manu Militari, tout de suite.
01:09:33Non seulement lui, mais un certain
01:09:35nombre d'autres. Que la police
01:09:37tolère parce qu'elle pense
01:09:39qu'en les surveillant, c'est mieux
01:09:41qu'en les virant, etc.
01:09:43Sinon ça va devenir souterrain, bla bla bla.
01:09:45On a actuellement
01:09:47un grand nombre,
01:09:49pas du tout tous les musulmans,
01:09:51on a une frange d'environ
01:09:535% de musulmans qui sont
01:09:55islamisés, au sens
01:09:57salafiste du terme.
01:09:59Bon, c'est une...
01:10:01Florence Bergeau-Blaclaire
01:10:03a dit que c'est une guerre à bas bruit.
01:10:05Elle l'a dit dans un livre
01:10:07qui lui vaut d'être actuellement
01:10:09protégée par la police.
01:10:11Dans ce pays, quand on dit la vérité,
01:10:13on doit être protégé par la police.
01:10:15On est où exactement ?
01:10:17Le SNES de Marseille, par exemple, vous connaissez ?
01:10:19Oui. Alors moi, on m'a envoyé
01:10:21plein de messages du SNES de Marseille
01:10:23avec une personne que je ne vais pas citer
01:10:25à l'antenne, bien sûr, mais qui serait un des représentants.
01:10:27Mais ce que je lis est tout à fait étonnant.
01:10:29C'est des positions très...
01:10:31Oui, d'une certaine manière,
01:10:33assez séparatistes.
01:10:35On peut les lire comme celles-là.
01:10:37Encore très marquées à gauche
01:10:39et peut-être, je dis bien, islamo-gauchistes.
01:10:41C'est un problème.
01:10:43À la rentrée, là, on a appris
01:10:45qu'on avait déposé
01:10:47un très grand nombre de demandes
01:10:49pour faire des écoles juives.
01:10:51Parce qu'effectivement, les Juifs se sentent
01:10:53extrêmement menacés dans les écoles
01:10:55standards. Mais il n'y a eu aucune
01:10:57demande, aucune, pour faire des écoles musulmanes
01:10:59parce qu'en fait, ils n'ont pas besoin
01:11:01d'avoir des écoles musulmanes. Ils sont dans
01:11:03l'école publique.
01:11:05Le SNES de Marseille, il attaque notamment Kevin.
01:11:07Kevin, c'est Kevin Bossuet.
01:11:09Céline, c'est Céline Pina. Donc, il les jette
01:11:11en pacture.
01:11:13Céline Pina, que je sache, était une élue
01:11:15de gauche.
01:11:17La plupart des gens qui sont
01:11:19actuellement considérés comme d'extrême-droite
01:11:21viennent tous de la gauche.
01:11:23Il faut dire, une fois pour toutes, que la gauche
01:11:25a trahi. Véritablement trahi.
01:11:27Et qu'en suivant
01:11:29les recommandations de la fondation Terra Nova
01:11:31etc., en croyant
01:11:33trouver un nouveau prolétariat
01:11:35dans ces jeunes en déshérence,
01:11:37elle a basculé
01:11:39elle, véritablement, à l'extrême-droite.
01:11:41Parce que des gens qui se disent
01:11:43de gauche et qui tiennent des discours antisémites
01:11:45sont, pour moi,
01:11:47d'extrême-droite. Point barre.
01:11:49Vous parlez du djihad scolaire. Les frères musulmans
01:11:51ont alors lancé un djihad scolaire
01:11:53qui portait d'abord sur les matières enseignées
01:11:55acculant nombre d'enseignants
01:11:57à l'autocensure, exactement comme les nazis
01:11:59dans l'Allemagne des années 30 ou comme
01:12:01Big Brother dans le roman d'Orwell.
01:12:03Celui qui a l'objectif d'imposer
01:12:05la charia a l'objectif d'imposer l'islam
01:12:07et celui qui veut imposer l'islam impose
01:12:09la charia. C'est au nom de l'islam
01:12:11qu'on impose la charia qui est la norme législative
01:12:13de l'islam. Écrivez-vous,
01:12:15les fondamentalistes envoient aujourd'hui des cortes
01:12:17de filles voilées dans les universités.
01:12:19Ah mais dans les facs, ça déferle.
01:12:21Ils profitent du moindre interstice pour forcer
01:12:23la France laïque à s'ouvrir.
01:12:25Et c'est vrai parce que moi j'ai un témoignage en direct
01:12:27d'un jeune homme qui vient d'entrer dans une
01:12:29fac de médecine
01:12:31et il y a plein de jeunes femmes
01:12:33voilées qui sont présentes.
01:12:35Non, non, il faut bien
01:12:37comprendre que le voile est le
01:12:39symbole de l'infériorité des femmes.
01:12:41Je suis désolé, dans la constitution
01:12:43française, on ne doit faire
01:12:45aucune distinction.
01:12:47Il dit sexe, il dit quoi que ce soit.
01:12:49On l'interdit dans l'espace public, le voile ?
01:12:51Oui, bien sûr.
01:12:53Personne ne l'a fait dans le monde entier.
01:12:55Par exemple, on est le seul pays
01:12:57qui cite la laïcité dans sa constitution.
01:12:59Depuis 46
01:13:01et 58.
01:13:03Personne ne sait le traduire à l'étranger.
01:13:05Les anglais vous disent
01:13:07sécularisme, ils ne savent pas trop quoi faire.
01:13:09Eh bien, nous avons une spécificité.
01:13:11L'Europe a essayé de nous enlever
01:13:13cette spécificité parce que
01:13:15les islamistes citent
01:13:17des lois européennes selon lesquelles
01:13:19on est libre de vivre sa foi,
01:13:21bla bla bla. Très bien.
01:13:23Nous sommes un pays laïc.
01:13:25Les chrétiens, d'ailleurs,
01:13:27se sont très très bien
01:13:29accommodés.
01:13:31Je vous dis, par exemple,
01:13:33les Jeux Olympiques viennent de se terminer, c'était très intéressant.
01:13:35Je crois, on est le seul
01:13:37pays qui interdit
01:13:39une femme de porter
01:13:41un vila pendant
01:13:43une compétition. Le seul pays au monde.
01:13:45Donc moi, je
01:13:47suis démuni, évidemment, comme tout a chacun.
01:13:49Charlotte Dornelas.
01:13:51Je réagis sur le fait que oui, en France, on est libre
01:13:53de vivre sa foi, quand même, je le précise.
01:13:55Après, il peut y avoir des débats
01:13:57sur le terrain culturel,
01:13:59sur les ressorts culturels
01:14:01d'une importation.
01:14:03A mon avis, on ne commence pas par le début
01:14:05dans toute cette affaire parce que
01:14:07ni l'école, ni la France
01:14:09n'ont juste
01:14:11été percutées soudainement
01:14:13par l'islamisme. Il y a eu d'abord
01:14:15l'autodestruction et l'autodénigrement
01:14:17notamment sur le terrain historique
01:14:19et sur le terrain culturel
01:14:21et ça, on n'a demandé à personne de nous aider
01:14:23à ça. On s'est autodétruit
01:14:25premièrement et ensuite
01:14:27dans un même temps, la France
01:14:29qui était pourtant laïque,
01:14:31la France a expliqué
01:14:33venez par milliers et puis
01:14:35au fil des années par millions, venez avec votre
01:14:37culture qui est une richesse
01:14:39et donc importez-la puisqu'elle va nous enrichir
01:14:41mais quand vous vous autodétruisez
01:14:43et que vous faites venir d'autres cultures
01:14:45au bout de 50 ans, vous dites oui alors non, on va changer
01:14:47les règles du jeu, vous continuez à se détester
01:14:49mais par contre on va vous détester aussi
01:14:51ça ne donne pas un truc très enivrant
01:14:53ça c'est sûr que ça ne donne pas un pays
01:14:55qui donne très envie. Il est évident
01:14:57qu'on est à deux doigts d'une guerre civile
01:14:59on a vu l'Angleterre qui a joué
01:15:01la carte du multiculturalisme
01:15:03on a vu ce que ça a donné
01:15:05cet été
01:15:07extrêmement violent
01:15:09ça couvre de toute façon
01:15:11partout. Le seul pays
01:15:13européen qui a une attitude correcte
01:15:15c'est le Danemark qui a mis
01:15:17sur l'immigration des lois
01:15:19extrêmement strictes et c'est un gouvernement
01:15:21de gauche. Est-ce que les sociétés
01:15:23multiculturelles
01:15:25finissent
01:15:27par se taper dessus ?
01:15:29Je ne sais pas
01:15:31dans l'histoire si on remonte loin
01:15:33si on trouve un exemple de
01:15:35coexistence qui
01:15:37perdure
01:15:39longtemps dans la
01:15:41joie et
01:15:43de manière pacifique. Les Romains
01:15:45acceptaient assez facilement
01:15:47les religions des uns et des autres
01:15:49jusqu'à ce que le christianisme arrive
01:15:51c'est un problème lié
01:15:53véritablement à
01:15:55ce que j'appelle moi la religion des sables
01:15:57c'est-à-dire
01:15:59l'importation d'une non-culture
01:16:01dans un monde
01:16:03le nôtre qui est pétri de cultures
01:16:05il faut bien comprendre une chose c'est que
01:16:07pour l'islam le mot
01:16:09culture est un faux semblant
01:16:11c'est le culte qu'il y a derrière
01:16:13c'est la communauté surtout
01:16:15c'est la communauté
01:16:17Vous avez été professeur pendant combien de temps ?
01:16:1945 ans
01:16:21Vous étiez au lycée Thiers ?
01:16:23A la fin oui. A Marseille
01:16:25Vous n'êtes plus enseignant depuis combien de temps ?
01:16:273 ans. Que vous disent
01:16:29aujourd'hui vos collègues profs de français
01:16:31ce qu'ils me disent c'est
01:16:33qu'ils ne peuvent pas parler par exemple
01:16:35j'ai eu une collègue qui se retrouvant
01:16:37à l'IUT d'Aix-Marseille
01:16:39section génie informatique
01:16:41etc
01:16:43sa parole a été déniée
01:16:45par un très grand nombre d'étudiants
01:16:47en disant vous êtes une femme on n'a pas à écouter ce que vous dites
01:16:49voilà en année là
01:16:51ça s'est passé quand ? L'année dernière
01:16:53et qu'est-ce qu'elle a fait ?
01:16:55Elle a parlé quand même en disant
01:16:57j'en ai rien à foutre. Mais c'est combien de personnes ?
01:16:59C'est une personne ? Deux personnes ?
01:17:01Trois personnes ? Là localement c'était
01:17:03une majorité.
01:17:05Ben même 5% ça suffit
01:17:07pour entrer.
01:17:09Et bien de
01:17:11moins en moins.
01:17:13A Marseille ou en France ?
01:17:15De façon générale
01:17:17vous avez certaines qui dans
01:17:19des milieux un peu préservés
01:17:21n'ont aucun problème mais
01:17:23il y en a une autre qui est
01:17:25arrivée en cours
01:17:27collège l'année dernière
01:17:29et qui s'est fait traiter parce qu'elle avait les cheveux courts
01:17:31uniquement. De salogouines
01:17:33juives.
01:17:35Premier jour, première heure.
01:17:37C'est le raisonnement
01:17:39par l'exemple et je me méfie toujours du raisonnement
01:17:41par l'exemple.
01:17:43Mais il faut bien comprendre que ça existe
01:17:45bien sûr. J'ai considéré les dix dernières années
01:17:47de voir les garçons et les filles
01:17:49c'était classe post-bac
01:17:51se séparer en classe
01:17:53m'envisiaient à leur âge de 18 ans
01:17:55ils ont tendance à se rapprocher.
01:17:57Mais se séparer pour le cas où
01:17:59les jeunes filles en question seraient impures.
01:18:01On est où là ?
01:18:03On est dans quel Moyen-Âge ?
01:18:05Redescendu sur la France ?
01:18:07Si je peux me permettre
01:18:09je ne doute pas que
01:18:11j'aimerais comprendre leur représentativité
01:18:13parce que moi j'ai plein d'exemples contraires.
01:18:15Oui, attendons que ce soit...
01:18:17J'aimerais avoir
01:18:19des éléments de...
01:18:21C'est le raisonnement de certains pédagogues
01:18:23qui me disent
01:18:25faisons une étude sociologique
01:18:27en compte-rendeur, etc.
01:18:29Ce n'est pas ça que je vous dis.
01:18:31Je dis qu'avec un raisonnement par l'exemple
01:18:33je peux vous citer des exemples concrets.
01:18:35Sur tous les sujets qu'on abordera
01:18:37M.Guillère globalement
01:18:39sera dans le déni.
01:18:41Globalement.
01:18:43Excusez-moi, c'est pas bien
01:18:45ce que vous dites parce que
01:18:47il se trouve que je connais des enseignants
01:18:49des enseignants femmes en particulier
01:18:51mes filles pour ne pas le dire
01:18:53la réalité.
01:18:55Ce n'est pas le sujet que je veux vous dire.
01:18:57Si c'est le sujet, vous me dites que je suis dans le déni.
01:18:59Je ne suis pas dans le déni.
01:19:01Je vous dis simplement que le raisonnement par l'exemple ne tient pas.
01:19:03Est-ce qu'on a des chiffres
01:19:05ou est-ce qu'on n'a pas de chiffres ?
01:19:07Le simple fait qu'il y en ait un
01:19:09suffit.
01:19:11Il ne suffit pas à parler pour la France.
01:19:13Une question comme celle-là.
01:19:15L'anthologie c'est de l'empirisme.
01:19:17On m'avait demandé s'il y avait un pays
01:19:19une nation où ça avait marché le multiculturalisme.
01:19:21Il y en a une.
01:19:23Il y a un pays, une nation.
01:19:25C'était le Liban. Quand les palestiniens sont arrivés
01:19:27l'équilibre communautaire s'est brisé.
01:19:29Après ils sont partis pour
01:19:3150 ans
01:19:33de chaos et on n'en sortira pas.
01:19:35Mais...
01:19:37C'est la maison Fils du Moyen-Orient
01:19:39et Antomo au Moyen-Âge.
01:19:41Vous répondez pas à ma question.
01:19:43Dans des établissements différents
01:19:45m'ont alerté parce que pour eux la première chose
01:19:47que les élèves demandaient aux profs
01:19:49c'est d'où tu viens.
01:19:51C'est-à-dire ils demandaient aux professeurs
01:19:53non pas d'en montrer une carte d'identité mais une carte
01:19:55identitaire. Et ça je suis désolé
01:19:57ça a changé.
01:19:59Avant il n'y avait pas ça.
01:20:01Je ne le conteste pas.
01:20:03J'ai des exemples contraires
01:20:05sur des lycées dans des quartiers
01:20:07d'immigration.
01:20:09C'est pas un hasard
01:20:11si on a chaque année
01:20:13des milliers d'enseignants
01:20:15de nouveaux enseignants en général
01:20:17qui démissionnent au bout d'un an ou deux.
01:20:19Tellement ils s'aperçoivent que
01:20:21dans les quartiers où ils ont été nommés
01:20:23en première nomination
01:20:25ils ne peuvent pas travailler.
01:20:27Et on a tous effectivement
01:20:29les territoires perdus
01:20:31de la République.
01:20:332002 les territoires perdus
01:20:35de la République. Vous imaginez le temps
01:20:37qu'on a perdu ?
01:20:39C'est le déni. J'ai un exemple
01:20:41contraire.
01:20:43Somaya Dabili.
01:20:45Somaya Dabili.
01:20:47Un revirement judiciaire
01:20:49auquel il ne s'attendait pas.
01:20:51Tariq Ramadan condamné en appel
01:20:53à trois ans de prison dont un ferme
01:20:55pour le viol d'une femme en 2008.
01:20:57Affaire pour laquelle l'islamologue
01:20:59avait été acquitté en première instance.
01:21:01Changement de paradigme
01:21:03en Allemagne face à la recrudescence
01:21:05de l'immigration légale.
01:21:07Berlin étant les contrôles à toutes ses frontières.
01:21:09Des contrôles avec la France,
01:21:11le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique
01:21:13et le Danemark vont être établis pendant six mois
01:21:15à partir du 16 septembre prochain.
01:21:17Et puis alors qu'il continue
01:21:19à recevoir les différentes forces
01:21:21politiques à Matignon, ce matin
01:21:23le Premier ministre tente de se construire
01:21:25une majorité avec une tournée
01:21:27des groupes parlementaires du centre et de droite.
01:21:29Michel Barnier s'assurera ce soir
01:21:31du soutien des macronistes et demain
01:21:33opération séduction auprès des députés
01:21:35horizon, le parti créé
01:21:37par Édouard Philippe.
01:21:39Merci beaucoup Soumaya.
01:21:41L'école sous emprise, c'était une émission
01:21:43un peu rude pour tout vous dire parce que
01:21:45nous avons apporté des sujets
01:21:47extrêmement graves.
01:21:49Peut-être pouvons-nous terminer
01:21:51avec une bonne nouvelle puisque
01:21:53Madame Kate Middleton
01:21:55a annoncé que
01:21:57pardonnez-moi,
01:21:59c'est la clim, elle a annoncé
01:22:01en cette fin d'été, je ne peux pas
01:22:03vous dire à quel point je suis soulagé d'avoir
01:22:05enfin terminé mon traitement de chimiothérapie.
01:22:07Ces 9 derniers mois ont été incroyablement difficiles
01:22:09pour notre famille. La vie telle que vous la connaissez
01:22:11peut changer en un instant.
01:22:13Nous avons dû trouver un moyen de naviguer
01:22:15sur les eaux tumultueuses
01:22:17et les routes inconnues et elle a produit
01:22:19cette vidéo que
01:22:21vous voyez de la famille.
01:22:23C'est peut-être sur une note positive
01:22:25que nous terminons
01:22:27cette actualité
01:22:29et cette belle image
01:22:31d'un prince et
01:22:33de sa princesse dans
01:22:35les forêts,
01:22:37dans les campagnes anglaises
01:22:39et
01:22:41elle a terminé
01:22:43son traitement.
01:22:45Je vais vous dire quelque chose
01:22:47parce qu'on parle souvent de famille
01:22:49à ces news. Il y a un garçon qui s'appelle
01:22:51Jean-Marc aujourd'hui.
01:22:53Et Jean-Marc, vous le connaissez
01:22:55puisque
01:22:57il est au service programmation
01:22:59et il est triste.
01:23:01Très triste.
01:23:03Et je lui dis
01:23:05pourquoi tu es triste ? Qu'est-ce qui se passe Jean-Marc ?
01:23:07On le voit tous les jours.
01:23:09Il a perdu son petit chien
01:23:11qui est un cavalier King Charles
01:23:13qui était un petit chien.
01:23:15Et il pleurait.
01:23:17Et je voulais vous dire ça parce que
01:23:19d'abord on aime beaucoup Jean-Marc
01:23:21et parce que
01:23:23la vie d'un animal,
01:23:25d'un chien, en l'occurrence
01:23:27dans une vie, est importante.
01:23:29Et je me souviens moi quand
01:23:31j'avais aussi un petit cavalier King Charles
01:23:33mes enfants
01:23:35ont été très tristes pendant
01:23:37plusieurs jours.
01:23:39Donc on soutient Jean-Marc
01:23:41et on lui dit
01:23:43il n'y a rien à dire d'ailleurs. Les mots sont inutiles
01:23:45dans ces cas-là. Mais on a une pensée pour lui.
01:23:47Nicolas Bailly
01:23:49a été à la réalisation.
01:23:51Matteo Rinci était à la vision.
01:23:53Roderick De Prado était au son. Merci à Marine Lanson.
01:23:55A Hélène Charpy. Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr
01:23:57Jean-Paul Brighelli, l'école sous-emprise
01:23:59par l'auteur de
01:24:01La Fabrique du Crétin. C'est à l'Archipel.
01:24:03Jean-Marc Morandini dans une seconde et à ce soir.