Gouvernement Michel Barnier : êtes-vous convaincu ?

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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, êtes-vous convaincu du gouvernement Michel Barnier ?

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00:00Europe 1, avec vous de 11h à 13h sur Europe 1.
00:03Et nous parlons évidemment politique avec Alexandre Chauveau, journaliste, service politique d'Europe 1.
00:07On écoute quelques mots dits lors de ces passations de pouvoir,
00:11en commençant peut-être par Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur.
00:15Pour vous, je ne lâcherai rien, je ne céderai jamais rien.
00:20Je ne laisserai passer et je ne tolérerai aucune offense, aucune atteinte.
00:26Bien sûr, physique, c'est une telle évidence, mais pas plus pour les atteintes verbales.
00:35Et je le dis ici et j'espère qu'avec ce micro et grâce à ce micro,
00:38mes propos iront d'écho en écho jusqu'aux oreilles qui sont concernées.
00:47Parce que je vais vous dire, oui, honte, honte à ceux qui disent qu'ils, dans leur discours,
00:56la haine vis-à-vis de nos forces de l'ordre, c'est indigne, c'est indigne.
01:04Et je ne laisserai jamais faire parce qu'ils sont le bouclier de la République.
01:10L'ultime recours, bien souvent, ce sont des serviteurs.
01:14Je serai le premier d'entre eux.
01:16La République doit la fermeté.
01:19Alors oui, tous ensemble, nous devons avoir le courage de la fermeté,
01:26le courage d'une juste fermeté.
01:30Pour le collégien tabassé, pour la jeune fille violée,
01:36pour la veuve du gendarme endeuillée,
01:39pour nos compatriotes qui, à raison de leurs origines, de leurs couleurs de peau,
01:44de leurs croyances, sont menacées.
01:46Je parle et je pense tout particulièrement à nos compatriotes juifs.
01:53Nous ne devons rien, absolument rien, laisser passer.
01:58Bruno Retailleau, nouveau ministre de l'Intérieur ce matin,
02:01il s'est adressé directement aux forces de l'ordre,
02:03mais bien au-delà puisqu'il parle également de nos compatriotes juifs.
02:06Alexandre Chauveau, c'est vrai qu'il a donné le ton,
02:09c'est toujours intéressant d'ailleurs, les premiers mots d'un ministre,
02:12il donne le ton et ce ton, c'est celui de la fermeté.
02:16Exactement, c'est dans les pas de ce qu'il prône depuis des années
02:20en tant que président du groupe LR au Sénat.
02:22Il s'inscrit aussi dans les pas de Gérald Darmanin,
02:25dans cette continuité qui consiste à défendre de manière systématique les policiers,
02:30avec un discours assez politique adressé aussi à l'aile gauche,
02:33au Nouveau Front Populaire et à la France Insoumise,
02:36qui depuis des années tient des discours qui sont considérés
02:41par une partie importante de la classe politique comme étant des discours anti-policiers.
02:45Je pense à la phrase de Jean-Luc Mélenchon qui dit « la police tue ».
02:49Donc c'est un discours adressé à la gauche,
02:52aux syndicats de policiers qui étaient en attente de ce nouveau ministre.
02:57Ils étaient en très bon terme avec Gérald Darmanin.
02:59Les syndicats policiers, ce sont une organisation qui pèse
03:05et qui est très importante à la place Beauvau.
03:09On sait que, par exemple, Christophe Castaner s'était mis à dos ces syndicats
03:13et c'est ce qui avait provoqué sa chute.
03:15Donc c'était le premier discours de Bruno Retailleau,
03:17très important, qui effectivement distille un message de fermeté.
03:22Et puis un message plus politique aussi.
03:23Il a dit, on le sait tous, il n'y a pas de majorité à l'Assemblée,
03:26mais notre légitimité, on la tient de ce qu'attendent les Français.
03:31Il faut entendre le message des législatives.
03:33Les Français veulent plus d'ordre dans la rue et à nos frontières.
03:36C'est un message aussi aux électeurs du Rassemblement national,
03:38qui ne sont pas représentés dans ce gouvernement,
03:40mais à qui Bruno Retailleau a voulu envoyer un message de fermeté.
03:44Alors évidemment, le couple ministère de l'Intérieur, ministre de la Justice
03:49est décisif pour une cohérence gouvernementale.
03:52On va écouter Eric Dupond-Moretti, ex-ministre de la Justice, ce matin.
03:56Mon ambition n'a jamais été politique.
03:59Je ne suis pas venu ici pour faire carrière.
04:03J'avais une vie avant, j'aurai une vie après.
04:06Je n'ai jamais cherché à être un marqueur de gauche ou un marqueur de droite.
04:13La justice est désormais sur la bonne voie et je suis optimiste pour son avenir.
04:20Bon, cette proportion à parler de soi me surprend toujours.
04:25Je ne demande pas à M. Dupond-Moretti pourquoi il est venu, s'il est bienvenu, etc.
04:29Ce qui m'intéresse, c'est son bilan et qu'il parle de la justice,
04:32mais c'est sans doute l'époque où les gens se mettent d'abord en avant
04:36et sur ses motivations, l'espèce.
04:39Mais ce n'est pas ça qui est forcément le plus intéressant.
04:42Je le disais, M. Migaud, là aussi il faut être prudent
04:45puisqu'il n'a pas encore pris de décision,
04:48mais on ne le met pas exactement sur la même ligne que M. Retailleau.
04:52Pourquoi je dis ça ?
04:53Par exemple, c'est quelqu'un qui avait refusé l'idée des peines planchées.
04:57Absolument, c'est une des revendications de la droite.
05:00Didier Migaud, c'est un ancien député socialiste
05:02qui est resté très longtemps député, de 1988 à 2010.
05:05Il était ancien président de la Cour des Comptes.
05:07Il dirigeait jusqu'à sa nomination
05:10la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique.
05:12C'est quelqu'un qui est spécialiste des finances.
05:15J'entendais Jacqueline Laffont, l'avocate de Nicolas Sarkozy,
05:19qui était présente à cette passation,
05:21qui disait on va voir ce qu'il va faire.
05:23Certains le présentent comme la caution de gauche.
05:26C'est la seule personnalité venue de la gauche dans ce nouveau gouvernement.
05:29Et effectivement, il y a beaucoup d'interrogations sur l'attelage
05:32entre la justice et l'intérieur.
05:35Éric Dupond-Moretti a dit lors de cette passation,
05:38parmi ses regrets, je regrette que nos compatriotes estiment
05:40qu'il sépare le ministère de la Justice et le ministère de la Police.
05:44Et il a salué d'ailleurs l'action de Gérald Darmanin.
05:47Mais ce sont deux ministères qui travaillent main dans la main.
05:50Je pense par exemple à Éric Ciotti, qui au moment de quitter Les Républicains,
05:53a dit Bruno Retailleau, j'ai beaucoup d'interrogations sur ses marges de progression
05:57puisque la réponse à l'insécurité, c'est la réponse pénale.
06:01Or, le nouveau ministre de la Justice est socialiste.
06:03Nous sommes avec Nathalie, et vous allez pouvoir également, Alexandre,
06:06pourquoi pas apporter des éclairages à Nathalie, si tant est qu'elle nous pose une question.
06:10Bonjour Nathalie, vous habitez Marseille, je crois ?
06:13Oui, bonjour.
06:15Marseille où je crois le temps n'est pas clément.
06:17En tout cas, à Cannes, il ne l'est pas, avec des inondations importantes.
06:20Est-ce que vous êtes épargnée à Marseille ?
06:23Il n'a plus ce matin, sinon là, le ciel est bleu et il fait beau.
06:28On n'a pas eu les mêmes problèmes, on n'a pas rencontré les mêmes problèmes qu'à Cannes.
06:33Je ne vous demande pas si vous êtes une Marseillaise pure souche,
06:37parce que j'ai l'impression que ça s'entend, chère Nathalie.
06:41Je suis d'une Marseillaise de plusieurs générations.
06:44Ah oui, vous êtes plusieurs générations, vous êtes née à Marseille depuis de nombreuses années dans la famille ?
06:49Oui, trois ou quatre générations.
06:52Ça c'est formidable. Donc vous avez vu aussi Marseille changer, parce qu'on est de la même génération.
06:57Le Marseille de votre enfance n'est pas exactement le Marseille d'aujourd'hui ?
07:01Non, ce n'est pas le même. Après, tout ce qu'on vit pendant l'enfance est sûrement magnifié.
07:09Donc c'est vrai que j'aime beaucoup Marseille de mon enfance, mais bon, il faut évoluer aussi avec son temps.
07:17Vous habitez dans Marseille ?
07:18Certaines choses sont bien et d'autres sont moins bien.
07:20Vous habitez dans Marseille ?
07:21Oui, j'habite dans Marseille, tout à fait.
07:24C'est étonnant à Marseille parce que c'est une des rares villes où généralement les centres-villes sont occupés par la bourgeoisie de la ville.
07:32C'était vrai à Nantes, à Bordeaux, à Lyon.
07:35Là, ce n'est pas le cas.
07:36Là, ce n'est pas le cas. C'est-à-dire que l'avenue de la Cannebière, on dit avenue ou rue de la Cannebière d'ailleurs ?
07:41On dit la Cannebière d'ailleurs.
07:42La Cannebière, nous on dit la Cannebière.
07:45C'est des appartements haussmanniens, c'est des très très beaux appartements qui étaient occupés par des bourgeois d'ailleurs au début du siècle,
07:52passé au début du XXe.
07:54Et aujourd'hui, les gens les plus aisés, ils n'habitent pas là ?
07:59Non, non, non. Après, il y a certaines rues.
08:04Le centre-ville, effectivement, a des problèmes concernant le logement.
08:09Alors après, vous avez des belles rues, vous avez des belles boutiques à certains endroits.
08:13Bien sûr, la rue des paradis.
08:14Alors, vous n'êtes pas venue pour parler de la géographie de Marseille.
08:19Et c'est monsieur Olivier Guenet qui me le rappelle à l'oreillette.
08:23Il me dit, bon, Nathalie est venue pour parler du gouvernement Barnier.
08:27Un peu de rigueur !
08:29Je vous ai pratiqué, je vous connais.
08:31C'est intéressant, c'est un ensemble de choses, une conversation avec un auditeur, cher Olivier.
08:36Bon, Nathalie, qu'est-ce que vous pensez de ce changement de gouvernement ?
08:39D'abord, je ne sais même pas s'il y a des Marseillais dedans, représentés.
08:42Il y a des gens de Haute-Savoie, comme chacun sait, mais il n'y a pas beaucoup de Marseillais dans ce gouvernement.
08:46Vous en pensez quoi ?
08:47Écoutez, moi, je n'attends pas grand-chose de ce gouvernement.
08:52Et je pense que, vu la situation dans laquelle nous sommes, la France se trouve,
08:57ça va être très compliqué.
08:59Alors, effectivement, il n'y a pas grand monde qu'on connaît là-dedans,
09:03à part monsieur Rotaillot et puis monsieur Migaud aussi, dont vous venez de parler,
09:08que je connais bien par rapport à la commission des comptes, voilà.
09:14Mais sinon, il n'y a pas grand monde qui est connu.
09:18Après, ça ne veut rien dire, ce n'est pas ça.
09:20Mais moi, je pense que, vu l'urgence dans laquelle s'est retrouvé le président Macron,
09:27vu peut-être peu de personnes qui ont voulu s'atteler aussi à cette tâche,
09:32il n'a pas eu un grand choix, il n'a pas eu un choix qu'il voulait peut-être.
09:37C'est-à-dire que, manifestement, il ne voulait pas de stars dans son gouvernement.
09:41Il ne voulait peut-être pas de stars.
09:43Les stars ne voulaient peut-être pas venir.
09:45Ils pensent peut-être plus à leur destin à eux pour 2027,
09:51plutôt que au destin de la France.
09:53On se retrouve dans une situation financière très compliquée,
09:57qui découle de beaucoup de choses, et entre autres du Covid.
10:05Vous aviez voté pour qui, Nathalie ?
10:08Moi, j'ai voté blanc.
10:10Ah bon ?
10:12Moi, j'ai voté blanc. Tout à fait.
10:14Vous pensez plutôt à droite ou à gauche ?
10:18Je suis plutôt centre-gauche.
10:21Mais je ne suis pas du tout mélangée.
10:24Vous n'avez pas trouvé, par exemple, justement, la Macronie, c'est le centre-gauche-droite ?
10:28Non, non, non.
10:30Qu'est-ce que vous n'aimez pas dans la Macronie ?
10:34Ce que je n'aime pas dans la Macronie, c'est, disons,
10:37que sur certains sujets économiques, et entre autres,
10:42tout ce qui concerne les entreprises et les grandes entreprises au niveau de l'impôt,
10:48ils ont augmenté les aides pour beaucoup d'entreprises,
10:53des grandes entreprises, sans demander des contreparties.
10:57Et c'est pour ça aussi, entre autres, pour beaucoup de choses,
11:00et surtout par rapport au Covid, où nous nous retrouvons dans de gros problèmes financiers.
11:05Donc, voilà, cette politique un peu de...
11:09C'est vrai que c'est cohérent avec ce que vous dites, vous êtes centre-gauche,
11:12mais les impôts, le problème de ce que vous dites, moi je veux bien,
11:16mais c'est contre-productif d'augmenter les impôts, notamment des entreprises, Nathalie.
11:21Si c'était efficace, je vous dirais, il faut le faire,
11:24mais en fait, je trouve qu'effectivement, il faut favoriser les chefs d'entreprises, les PME...
11:30Non, moi je travaille dans une grande entreprise, une très grande entreprise.
11:34Donc, ce que je veux dire, c'est que bien sûr qu'il faut aider les entreprises,
11:39les PME comme les grandes entreprises, mais il faut demander certaines choses.
11:44Il ne faut pas donner comme ça de l'argent comme ça.
11:46Mais on ne leur donne pas d'argent, il faut alléger, il faut alléger les charges.
11:50Non, non, mais alléger, non, mais il y aurait certains...
11:53Ouh là là, moi je vois certaines choses qui font que...
11:56Non, non, je pense qu'il y a quand même...
11:58Voilà, il ne faut pas être aussi trop dans le libéral à ce niveau-là,
12:01mais il faut faire aussi de l'attractivité, ce qu'il a essayé de faire,
12:06mais au détriment, je trouve des personnes qui travaillent et des ménages.
12:10Voilà, il faut...
12:11Bon, alors après, Nathalie, on va marquer une pause.
12:13Moi, je ne voulais pas y aller au gouvernement.
12:15Moi, je ne voulais pas y aller au gouvernement.
12:17Mais vous savez que dans notre équipe, il y a quelqu'un qui a refusé également.
12:21On lui a proposé, mais malgré...
12:24Comment dire ?
12:26Là où il est né, il a préféré rester en dehors du gouvernement.
12:30Et vous ne m'aviez pas remercié d'ailleurs, vous pourriez le faire.
12:32Pour avoir une marge de manœuvre, c'est ce qu'il nous a dit.
12:34Il a préféré être en dehors parce que sa marge de manœuvre sur le plan politique est plus grande, n'est-ce pas ?
12:40Tout à fait, tout à fait. Je n'aurais pas pu faire ce que je voulais.
12:43Il est 11h27, on marque une pause.
12:45Nathalie reste avec nous, Alexandre Chauveau est là.
12:47On écoutera une des phrases fortes de Bruno Retailleau dans une seconde sur l'ordre.
12:53Et Bruno Retailleau qui sera d'ailleurs l'invité de Sonia Mabrouk demain matin à 8h10 dans la grande interview CNews Europe 1.
13:00Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, qui a choisi Europe 1 pour sa première interview radio.
13:04Restez bien à la coute de Europe 1, la suite de Pascal Freuil et vous.
13:07Appelez-nous comme Nathalie au 01 80 20 39 21.
13:11Pascal Freuil, sur Europe 1.
13:13On est avec Alexandre Chauveau, je vais dire au revoir à Nathalie.
13:15Nathalie, merci de nous avoir appelé de Marseille.
13:20De rien.
13:21Vous aimez bien le football, Nathalie ?
13:23Oui, j'aime beaucoup le football et j'aime en particulier l'OM.
13:27Bien sûr, et vous allez régulièrement au stade ?
13:30Non, au stade, je ne suis jamais allée.
13:33Non mais ce n'est pas possible, vous êtes marseillaise, vous n'êtes jamais allée au stade de l'Hélodrome ?
13:37Je suis allée au stade pour voir des concerts, des matchs de l'OM.
13:42Mais ça c'est fou alors que vous êtes née à Marseille.
13:45Votre père, votre frère, vos cousins, personne ne vous a emmené ?
13:48Oui, ma famille, mes enfants.
13:52Personne ne vous a emmené au stade ?
13:54Non, je préfère regarder à la télé, c'est plus confortable et moins stressant on va dire.
14:04J'adore l'OM, l'OM apporte beaucoup.
14:07Quand l'OM est dans une période faste, ça apporte beaucoup à Marseille et à ses habitants.
14:14Il faut des choses positives et surtout les plans, c'est quelque chose de très important.
14:21Merci beaucoup Nathalie, vraiment merci grandement.
14:24A 11h34, je voulais poser une question à Alexandre Chauveau qui est avec nous.
14:28J'ai écouté ce matin Vincent Trémolet de Villers qui était sur l'antenne d'Europe 1
14:31et son édito d'ailleurs, vous pouvez l'écouter tous les jours à 7h50.
14:35Il disait que M. Nastrou devait être ministre de la laïcité mais comme le mot aurait une charge islamophobe,
14:42ce qui est quand même invraisemblable de penser ça,
14:45il est ministre de la citoyenneté et il ajoute Vincent,
14:49donc un ministre ne doit pas être catholique mais pas trop laïque,
14:52le progressisme radicalisé a mis Michel Barnier sous surveillance.
14:57C'était l'analyse de Vincent Trémolet.
14:59C'est vrai que ce mot citoyenneté à la place du mot de laïcité,
15:06pour Othmane Nastrou qui est donc un secrétaire d'Etat, peut interroger.
15:10Ça donne une idée du rapport des forces qu'il y a entre Emmanuel Macron et Michel Barnier.
15:14Michel Barnier, selon la constitution, propose au président, c'est le président qui nomme
15:19et il y a eu 2-3 petits accros comme ça où c'est vraisemblablement Emmanuel Macron qui a remporté les arbitrages.
15:26Il y avait le cas de Laurence Garnier qui devait être nommée ministre secrétaire d'Etat à la famille.
15:30Ses positions contre le mariage pour tous, notamment en 2013,
15:35ont fait que Michel Barnier l'a nommée secrétaire d'Etat à la consommation.
15:39Le secrétariat d'Etat à la laïcité fait effectivement partie de ces 2-3 contentieux
15:46qui ont eu lieu entre Emmanuel Macron et Michel Barnier.
15:49Gabriel Attal a aussi beaucoup pesé pour ça et ça illustre le clivage qu'il y a en matière sociétale
15:58entre la droite, Michel Barnier et une partie de la Macronie qui est très largement progressiste sur les questions sociétales.
16:04Il est 11h36, vous êtes avec Alexandre Chauveau, nous parlons politique, vous êtes sur Europe 1
16:09et on peut peut-être écouter la formule choc de Bruno Retailleau sur son programme.
16:15Trois priorités, vous les retiendrez facilement.
16:18La première, rétablir l'ordre.
16:20La deuxième, rétablir l'ordre.
16:22La troisième, rétablir l'ordre.
16:24Parce que je crois à l'ordre.
16:26L'ordre comme condition de la liberté.
16:29Quand il n'y a pas d'ordre, c'est la liberté d'abord qui est menacée.
16:33Je crois à l'ordre comme la condition de l'égalité.
16:36La loi du plus fort s'exerce contre le plus faible.
16:39Je crois à l'ordre comme la condition de la fraternité.
16:44Comme une possibilité de la concorde civile.
16:48Et on rappelle que Bruno Retailleau sera demain matin l'invité de Sonia Mabrouk
16:53et je pense qu'elle lui posera la question que je vais vous poser.
16:57J'ai écouté en direct tout à l'heure cette sortie de Bruno Retailleau.
17:01Il est à côté de Gérald Darmanin qui est ministre de l'Intérieur depuis un certain temps quand même.
17:06Et il dit rétablir l'ordre.
17:08Quand j'entends rétablir l'ordre, ça veut dire que l'ordre n'est pas rétabli.
17:13Donc j'imagine quand même Gérald Darmanin qui entend cela, ça ne doit pas lui faire plaisir.
17:19Non mais lui aussi pendant ces quatre années au ministère de l'Intérieur a répété cette injonction à rétablir l'ordre.
17:25C'est ce que font beaucoup de ministres de l'Intérieur depuis plusieurs années.
17:29La question c'est quelle marge de manœuvre va avoir Bruno Retailleau pour justement rétablir l'ordre.
17:33Par la voie législative, ça va être assez compliqué.
17:36Je ne vous fais pas le portrait de l'Assemblée Nationale
17:39A moins d'une voie de passage avec les voies du Rassemblement National, ça va être très compliqué.
17:43Il existe d'autres moyens. Il y a la voie circulaire, la voie réglementaire.
17:47Maintenant qu'il est Place Beauvau, il a la main sur les préfets.
17:51Donc il peut passer des consignes de fermeté.
17:53Il y a aussi une question, c'est quelle latitude va lui laisser Emmanuel Macron qui a aussi son mot à dire.
17:57Ah il gouverne ? Ah non, le gouvernement gouverne, le président préside.
18:01Par exemple en matière d'immigration, il y a plusieurs problèmes qui peuvent se solutionner par la voie diplomatique.
18:07Or c'est Emmanuel Macron qui a ce levier-là.
18:09Je pense par exemple au rapport avec les pays du Maghreb qui ne veulent pas reprendre leurs ressortissants.
18:14L'Algérie notamment, avec qui les relations se sont tendues encore récemment.
18:18Donc je ne crois pas que Gérald Darmanin, connu pour son laxisme, lui aussi voulait rétablir l'ordre.
18:25Dans les faits, ça va être beaucoup plus compliqué pour Bruno Retailleau.
18:29Alors Franck de Nice nous appelle.
18:31Alors d'abord, question quand même météo.
18:33Puisque à Nice, ce n'est pas évidemment Marseille qui a semble-t-il été épargnée.
18:39On a vu des inondations à Cannes, très importantes.
18:42Est-ce qu'à Nice également, Franck, la ville est sous les flots ?
18:46Non, alors bonjour Géraldine, bonjour Pascal, bonjour à tout le monde.
18:50Alors nous, on va dire entre 6h30 ce matin et 9h30-10h, on a eu de fortes pluies avec des éclairs, des orages.
18:58Mais pas comme à Cannes.
18:59Là, ça y est, le sel est en train de se dégager.
19:02Mais voilà, il y a quand même bien plu en début de matinée sur les apes maritimes.
19:09Non mais ce qui est étonnant, c'est que Nice touche Cannes et que vous avez été épargné à Nice alors que Cannes...
19:15À 30 km, on peut éviter, je crois que les orages partent vers la Corse.
19:20Donc il y a eu un vent qui va, on va dire, protéger Nice, et puis Menton et Monaco.
19:27Mais il n'y a pas 30 km entre Nice et Cannes ?
19:29Oh si, hein !
19:31Ah bon ? J'ai l'impression que ça se touche, mais bon...
19:34Bah non, entre Nice et Cannes, vous avez Antibes, vous avez au fatement au moins 30 bords.
19:40Bon, 30 km, écoutez, si vous le dites Franck, je vous fais confiance puisque vous connaissez mieux la région que moi.
19:46Est-ce que vous êtes content de ce gouvernement ?
19:50Bah moi je le valide, oui, parce que je trouve que Michel Bernier, il a quand même réussi avec le peu,
19:55avec sa petite majorité relative qu'il a à l'Assemblée, de constituer ce gouvernement.
20:01Je suis content parce qu'enfin les LR reviennent au gouvernement, et moi je le demandais déjà depuis 2022.
20:07Ils auraient pu rentrer au gouvernement en 2022, ça nous aurait permis une majorité absolue en 2022,
20:12et je pense qu'on n'aurait pas eu la situation actuelle, mais bon, on ne peut pas refaire le passé.
20:16Et surtout c'est que moi je trouve que le Sénat et les élus locaux reviennent en force dans ce gouvernement.
20:22J'ai vu la liste, j'ai vu les différentes passations de pouvoir à la TV,
20:27moi je suis content qu'il y ait des sénateurs qui rentrent au gouvernement, des maires...
20:32Au-delà de ça, qu'est-ce que vous attendez ? Quelles sont selon vous les deux ou trois mesures les plus fortes
20:38qu'un gouvernement de France devrait mettre en œuvre aujourd'hui ?
20:43Alors moi je vais prêcher pour ma paroisse, parce que comme je suis infirmier,
20:46j'aimerais bien réellement qu'on ait une grosse réforme du système de santé en France.
20:50Je généralise, mais quand même...
20:53Et concrètement ça veut dire quoi ?
20:55Il faut réformer l'hôpital, parce que l'hôpital...
20:58Oui, mais qu'est-ce qu'on a deux ou trois mesures dans l'hôpital ?
21:00Moi j'aime bien les choses très concrètes, qu'est-ce qu'il faut ?
21:03Alors déjà, il faut remettre les paramédicaux que je suis au lit du malade.
21:08Il faut arrêter, on fait trop d'administratifs.
21:12Mais même dans le privé, dans les cliniques, c'est pareil.
21:15Moi qui suis dans un labo, on fait énormément d'administratifs.
21:18Et moi l'infirmier que je suis, c'est d'aller au lit du malade et d'avoir si les patients vont bien,
21:24et si on leur a l'administration médicalement efficace.
21:27Alors que vous faites trop d'administratifs, c'est ce que vous me dites.
21:29Exactement !
21:30Mais ça veut dire quoi faire trop d'administratifs ?
21:33Essayez de m'expliquer en quoi votre travail est administratif aujourd'hui.
21:36Par exemple, si vous avez un patient qui est hospitalisé, des fois c'est à vous d'aller appeler l'ambulance
21:41et vous faites plusieurs numéros de téléphone pour essayer de trouver des ambulances
21:45pour pouvoir, par exemple, que la personne puisse organiser son domicile.
21:49Mais qui devrait faire ça alors si ce n'est pas vous ?
21:51Il faudrait peut-être des agents administratifs.
21:53Ah donc vous voulez embaucher des agents administratifs, c'est bien.
21:56Et on n'en a pas assez.
21:58Il y a 40% d'administratifs à la PHP, qui est le premier employeur de Paris.
22:0340% d'administratifs et de gens qui ne voient jamais un malade.
22:08Oui mais il faut l'administration.
22:11Là vous ne m'avez pas convaincu Franck, si vous me permettez.
22:13Avec cet exemple-là, vous ne m'avez pas convaincu.
22:15Il y en a peut-être d'autres où il faut le revoir.
22:17Mais cet exemple-là ne m'a pas convaincu, si vous me permettez.
22:21Mais je l'entends, je l'entends mon cher Pascal.
22:25Et il faut aussi fusionner le public et le privé.
22:31Moi je trouve également qu'il faut travailler plus en collaboration entre le privé et le public.
22:36Bon, qui sera votre ministre de la Santé ?
22:38C'est Geneviève Dariussec.
22:41Elle s'y connaît, si j'ose dire, Alexandre Chauveau.
22:44Elle est méta-allergologue de formation.
22:46Elle est allergologue ?
22:47Absolument.
22:48Les allergologues, c'est les allergies.
22:50Effectivement.
22:51Après elle a une longue carrière politique.
22:52Elle a été maire de Mont-de-Marsan.
22:53Elle est présente quasiment dans tous les gouvernements,
22:55depuis un des postes de secrète arrière d'État.
22:58Là elle est ministre.
22:59La nomination d'Emmanuel Macron.
23:00C'est la cinquième ministre de la Santé depuis 2022.
23:03Oui, c'est ça qui n'est pas sérieux.
23:05Elle a été présentée comme une des urgences d'Emmanuel Macron.
23:07Et c'est pareil pour l'éducation nationale.
23:08Cinquième ministre en deux ans.
23:10Anne Geneté, qui n'a aucune parethide dans son CV.
23:14Rien ne la prédisposait à être éducation nationale.
23:16Madame Anne Geneté.
23:18Je ne vais pas pouvoir beaucoup la défendre.
23:21Elle a vécu à Singapour.
23:22C'est une députée des Français de l'étranger.
23:25Je ne peux pas...
23:27Il ne s'agit pas de la défendre ou pas,
23:29mais de dire simplement que rien ne la retient.
23:31Pour le coup, Geneviève Dariussec a des connaissances en médecine.
23:34Moi, ce qui m'étonne toujours,
23:36c'est qu'Anne Geneté, rien ne la prédispose
23:40à être ministre de l'éducation nationale,
23:42qui est un ministre extrêmement important.
23:46C'est ça qui m'étonne.
23:48Certains vous diront que Gabriel Attal n'y connaissait rien non plus
23:50et qu'il a été un plutôt bon ministre de l'éducation nationale.
23:52Oui, quand il est resté six mois...
23:55Pareil, le ministre des...
23:58Comment dire...
23:59J'aurais aimé qu'un ministre...
24:01Il n'y a pas de ministre du handicap.
24:03Et M. Croison a piqué un coup de gueule.
24:05Il a bien raison d'ailleurs.
24:07Alors, il y a Paul Christophe qui est solidarité,
24:09autonomie, égalité entre les femmes et les hommes.
24:11Mais c'est quand même très étrange qu'il n'y ait pas un ministre
24:13dédié au handicap après les paralympiques
24:17et après la cause nationale qui est le handicap.
24:19Oui, c'est un portefeuille qui va être justement récupéré par Paul Christophe
24:22ou alors par le ministère des sports, le maire de Châteauroux.
24:25Le ministère des sports ?
24:26Qui peut gérer par exemple les paralympiques.
24:28Oui, bien sûr.
24:29Gilles Avrous.
24:30Le maire de Châteauroux.
24:31Exactement.
24:32Et Jacques Vendrede a essayé de le joindre d'ailleurs.
24:34Il l'aura peut-être.
24:35Bon, M. Olivier Guedec,
24:37qu'est-ce qu'on dit sur la page Facebook ?
24:40Ah, un petit message avant ou après la pub DJ Fab ?
24:42Et effectivement, Laurent Tessy me rappelle
24:45qu'il y a un ministre de la coordination gouvernementale.
24:49Oui, Marie-Claire Carhergé qui est une sénatrice de Paris
24:51qui est très proche de Michel Barnier
24:53qui avait dirigé la campagne de Michel Barnier
24:55pendant la première LR.
24:57Exactement.
24:58Et puis qui est une députée à un moment,
25:01qui était députée de Paris, je crois.
25:02Sénatrice de Paris.
25:03Sénatrice de Paris.
25:04Peut-être qu'elle était députée.
25:05Et puis on la connaît dans le milieu du football
25:07puisqu'elle a été longtemps mariée.
25:09Elle est mariée avec Frédéric Thirier
25:11qui était le président de la Ligue Nationale.
25:13Moi je la connais un petit peu,
25:15Marie-Claire Carhergé.
25:17D'ailleurs, c'est une femme très sympathique
25:19avec beaucoup d'énergie.
25:21Mais c'est vrai qu'elle est ministre de coordination gouvernementale.
25:24Elle a été secrétaire générale adjointe de l'Elysée
25:26sous Jacques Chirac.
25:27Je suis d'accord avec vous,
25:28mais est-ce qu'on a besoin d'un ministre de coordination gouvernementale ?
25:31Ça sert à quoi ?
25:32Vous savez à quoi ça sert ?
25:33Non, ça c'est une vraie bonne question.
25:35Bon, ben voilà.
25:36Je pense à mettre de l'huile dans les rouages
25:37entre tous les deux ministres qui ne se connaissent pas.
25:39Tu prends ton téléphone le matin,
25:40« Allô ? Oui, je mets de l'huile dans les rouages.
25:43Comment ça va ? »
25:44Bon, c'est quoi ? Tu fais quoi ?
25:46Quand tu es ministre de la coordination gouvernementale,
25:48tu fais quoi ?
25:49Vous créez le groupe WhatsApp pour les membres du gouvernement.
25:51J'ai vu également qu'il y a un ministre,
25:53un secrétaire d'État à l'intelligence artificielle.
25:55Oui, c'est un sujet qui émerge.
25:57On a besoin d'un secrétaire d'État,
25:59parce qu'on veut faire des efforts d'économie.
26:01On a 39 ministres,
26:03donc 39 chauffeurs.
26:05Après, il fallait donner à manger à tout le monde, Pascal.
26:07Ah ben oui, s'il faut donner à manger à tout le monde,
26:09c'est un argument.
26:10Après, des postes qui ne servent à rien dans une équipe,
26:12ça arrive, comme dans la nôtre.
26:14Voilà, j'ai pris des noms en tête.
26:16Mais justement, dans le privé,
26:19non, il n'y a pas un poste qui ne sert à rien ici.
26:21J'essayais de faire une petite blague.
26:23Oui, mais je suis d'accord avec vous.
26:25Géraldine, qui n'a pas parlé depuis 11h,
26:28mais c'est quand même quelque chose.
26:30Parce que le lundi, vous avez vu que le lundi...
26:32Elle est bien meilleure l'après-midi.
26:34Oui, mais là, le lundi,
26:36aujourd'hui, vous avez fait la fête tout le week-end.
26:38Mais pas du tout, je me suis reposée.
26:40C'est pour prendre le terme.
26:43Faites la fête.
26:45Il est 11h40.
26:47Je ferai mon point chez moi.
26:48Je rentre chez moi, puis je ferai mon point dans mon salon.
26:50Fais ton point, ami !
26:52On se tutoie, j'aime pas ça.
26:54Arjou, on nous écrit.
26:56« La situation avant les législatives est la même qu'après.
26:58La Macronie est en force avec une pincée de LR
27:00et la bénédiction provisoire du RN.
27:03Pour Anne, ce gouvernement est trop de droite.
27:06Aucun ministre issu du Front Populaire, c'est une honte.
27:08On se sent berné après avoir voté. »
27:11Merci, ami.
27:13Il est 11h47, c'est vraiment intéressant.
27:15Je vous remercie.
27:17Moi, je n'en fais plus.
27:19Je ne suis pas payé au point, monsieur.
27:21C'est bénévole, tout ça.
27:22Déjà, on apprend que vous êtes payé.
27:24C'est déjà une bonne chose.
27:25Vous devriez nous remercier.
27:26Et remercier la raison Europe 1.
27:28Merci, chef.
27:30Il est 11h47.
27:32On va peut-être chanter un moment.
27:33Je le sens.
27:34Moi aussi.
27:35Quelle chanson ?
27:37Qu'est-ce qu'on va bien pouvoir chanter un lundi ?
27:39On va voir.
27:40On réfléchit.
27:41On va brainstormer.
27:42Exactement.
27:43Et nous revenons dans une seconde.
27:46Avec vous, au 01.80.29.21.
27:49Elle parle !
27:51Finalement, il ne lui manquait que la parole.
27:53Mais elle parle !
27:54La radio, c'est pas mal.
27:55Allez-y.
27:56A tout de suite sur Europe 1.
27:58Vous écoutez Europe 1.
27:59Il est 11h50.
28:00La suite de Pascal Prevoud en moins de 10 minutes.
28:02Le temps de vous rappeler que cette semaine, écoutez bien.
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28:38Transport et hébergement compris.
28:40Rendez-vous demain entre 9h30 et 11h sur Europe 1.
28:44Ça, c'est pas la voix de Sardou, ça.
28:46Il le chante drôlement bien.
28:48Qui chante ?
28:49DJ Fab.
28:50Qui chante là ?
28:51Je ne sais pas.
28:52C'est un jeune chanteur.
28:53Un jeune chanteur, oui.
28:54D'accord.
28:55Il n'y a pas une info.
28:56Merci.
28:57C'est jeune.
28:58Il y avait le mot jeune.
28:59Écoutez, essayez de faire quelque chose le week-end.
29:02Je vais essayer de travailler un peu.
29:03Le lundi, on travaille.
29:04Ce n'est pas un jour chômé.
29:08Ce n'est pas un jour de transition.
29:10Le mardi.
29:11Parce que si vous faites le week-end, le lundi et le mardi,
29:14je vais appeler le ministre du Travail.
29:17On est à mi-temps ici.
29:21A tout de suite sur Europe 1.
29:23Quand vous me dites, c'est le mois des mois chez Carrefour ?
29:25Oui, et pour fêter ça, avec la carte Carrefour,
29:2860 euros offerts en bons d'achat des 60 euros d'achat
29:31sur tous les produits alimentaires, les boissons,
29:33les produits d'entretien, d'hygiène et de beauté du catalogue.
29:35Et c'est dès demain et jusqu'à dimanche
29:37dans vos hypermarchés Carrefour et leur Drive.
29:39Carrefour, on a tous droit au meilleur.
29:41Promotion incluse, hors champagne, effervescents et produits non alimentaires.
29:446 bons d'achat de 10 euros par foyer,
29:45utilisables dès 40 euros d'achat en magasin
29:47à raison d'un bon d'achat par semaine.
29:48Détails et modalités sur carrefour.fr.
29:50Pour votre santé, attention à l'abus d'alcool.
29:52Gamme professionnelle Citroën.
29:53100 ans de passion avec les pros.
29:55Oh mon Citroën Berlingo, qu'il est beau,
29:58qu'il est pro avec son design tout nouveau
30:00et ses sièges Advance Comfort.
30:02Je me sens bien avec lui.
30:03Nouveau Citroën Berlingovan.
30:05Tout nouveau, tout beau.
30:06Très beau.
30:07À partir de 199 euros hors taxe par mois.
30:09Existe aussi en version électrique.
30:11Oui, électrique.
30:12Citroën.
30:14Crédit by 60 mois, 100 000 kilomètres.
30:15Premier loyer de 5 115 euros hors taxe.
30:17Offre professionnelle jusqu'au 30 septembre.
30:18C'est l'acceptation crédit par maintenance avec garantie.
30:20Assistance 5 ans incluse.
30:21Détails sur citroën.fr.
30:24Alors on disait justement, on parlait de Madame Géneté
30:28qui est donc à l'éducation nationale.
30:31On aurait aimé pourquoi pas avoir François-Xavier Bellamy.
30:34Ancien professeur en plus.
30:35Ancien professeur et qui a beaucoup de qualité.
30:38Mais c'est vrai qu'il est catholique pratiquant,
30:40ce qui est parfois un handicap.
30:41Il fait partie de ceux dont les positions conservatrices
30:43ont posé problème à l'aile gauche de la Macronie,
30:45voire à toute la Macronie.
30:46Mais c'est formidable, c'est formidable ce pays quand même.
30:49Il vient d'être élu député européen.
30:51Je ne sais pas s'il était nécessairement candidat.
30:53Il travaille très bien à Strasbourg et à Bruxelles.
30:56Il est très impliqué, c'est ce que je veux dire.
30:58Je me fiche qu'il soit catholique, conservateur ou pas.
31:00Je veux savoir s'il a de l'expertise pour l'éducation nationale.
31:05C'est ça qui m'intéresserait.
31:06Il reprend les soirées de la philo au théâtre.
31:08Je ne sais plus quel théâtre à Paris.
31:10Bon, Madame Géneté.
31:11Donc elle a répondu, me dit Laurent Tessier, aux critiques.
31:14Puisqu'on le disait tout à l'heure
31:16qu'elle n'a pas forcément de légitimité
31:18à parler d'éducation nationale.
31:20Qu'a-t-elle dit ?
31:21On va l'écouter.
31:22En entrant dans ce ministère,
31:25je pense à mon marière-grand-mère.
31:28Je pense à ma grand-mère.
31:30Je pense à ma belle-mère.
31:32Je pense à ma tante, à ma sœur,
31:36qui furent toutes AESH,
31:39institutrice, professeure,
31:41directrice d'école, principale de collège.
31:44Je pense à cette lignée de hussardes de la République
31:49qui m'ont fait tant aimer notre école.
31:52Bon, c'est quand même extraordinaire.
31:54Je vous assure, parfois tu te pinces.
31:55Je ne veux pas sourire.
31:57Je préférais que ce soit elle plutôt que sa grand-mère,
31:59sa belle-mère, qui a été institutrice.
32:03Écoutez, je ne connaissais pas cette Madame Géneté.
32:06Mais, écoute, sa première intervention
32:08de dire qu'elle pense à sa belle-mère,
32:09qui a été institutrice.
32:11Je trouve ça con.
32:13C'était vraiment les premières secondes de sa crise de parole.
32:15Je vous assure, je me demande qui leur écrit leur discours.
32:18Fabrice Laffitte.
32:20Mais c'est grotesque.
32:24Je vais me faire l'avocat du diable.
32:26Mais il y a une dimension aussi personnelle
32:28quand vous êtes nommé ministre par le Président de la République.
32:33Je pense par exemple au sortant Éric Dupond-Moretti.
32:36C'est vrai qu'il a parlé de sa mère lui aussi.
32:39Oui, mais là, ce n'est pas le même objectif.
32:43Si elle avait dit, je pense à ma grand-mère,
32:45comme on dit parfois,
32:46ou à mon arrière-grand-mère qui m'a élevé.
32:48C'est déjà un élément.
32:50Je suis d'accord qu'elle essaye de se donner une légitimité
32:52pour rendre la tête de l'éducation nationale.
32:55Je vais parler d'un aïeul qui a été militaire.
33:01Je pense à mon aïeul.
33:03Je n'ai pas fait mon service militaire,
33:04mais je pense à mon aïeul qui a été capitaine d'infanterie
33:07au moment où je prends la direction.
33:09Ça n'a pas de sens, il me semble.
33:12Pour les sortants,
33:13c'est vrai qu'il y a souvent une relation qui s'est tissée
33:15avec les fonctionnaires du ministère.
33:17Comme nous, quand on quitte une équipe,
33:19il y a des remerciements plus personnels.
33:21Je suis d'accord qu'il ne faut pas s'étaler
33:22et qu'elle l'a peut-être un peu trop fait,
33:25mais il y a aussi une dimension personnelle
33:27quand on quitte un ministère.
33:32Qu'est-ce qu'il se passe ?
33:33Franck de Nice !
33:35Juste lui dire au revoir, pardon.
33:36Je ne lui ai pas dit au revoir.
33:37Franck de Nice ?
33:39Oui, au revoir Pascal,
33:40on m'avait un petit peu interrompu.
33:41Vous avez raison, ce n'est pas mon genre.
33:43Il y a Brice de Nice et il y a Franck de Nice.
33:48Je suis content pour Valérie Liétard qui est au logement,
33:51parce que Valérie Liétard,
33:52elle est proche de Jean-Louis Borloo,
33:53donc si elle récupère le rapport de Jean-Louis Borloo,
33:56peut-être qu'elle fera du bon boulot sur la ville
33:59et puis en même temps l'insécurité, etc.
34:02Moi, je suis optimiste.
34:03Valérie Liétard, elle est au logement
34:04et à la rénovation urbaine,
34:06parce que j'ai évidemment pris ce matin,
34:08comment ça s'appelle ?
34:09Le trombinoscope.
34:10Oui, il est grand.
34:11Oui, c'est un trombine que je montre à l'antenne.
34:13Une feuille à trois.
34:14Une feuille à trois.
34:15Vous savez, j'ai l'impression d'être un professeur,
34:19le premier jour, l'appel est la pioche.
34:22Comme chacun sait.
34:29J'ai l'impression et dégraîner des noms
34:31que peu de gens connaissent.
34:33Jean-Noël Barraud,
34:35Paul Christophe,
34:37Antoine Armand,
34:39Vous allez en donner des faux.
34:40François-Noël Buffet,
34:43Laurent Saint-Martin,
34:46Patrick Edzel,
34:48Françoise Gattel,
34:51Auguste Moriveau.
34:54Vous pourriez dire n'importe quoi.
34:56Auguste Moriveau, il n'existe pas.
35:01Sophie Prima,
35:02Alexandre Portier,
35:05Olga Givernais,
35:07et le célèbre Didier Migaud,
35:09qui est le ministre.
35:11Monsieur Migaud,
35:13qui sera notre ami,
35:15puisqu'on dit de lui, c'est l'amigo Migaud.
35:17Evidemment.
35:29Monsieur Lafitte, il est cuit.
35:31Je ne sais pas ce qu'il a fait ce week-end.
35:34Vous faites bien votre âge, le lundi matin.
35:36Je ne sais pas ce que vous avez fait ce week-end.
35:38Il n'a pas relevé.
35:40Vous faites bien votre âge.
35:42Même un peu plus.
35:44Je suis plutôt en retraite.
35:46D'abord, c'est l'anniversaire de Cyril Hanouna.
35:48On pourrait lui passer un petit coup de fil.
35:50On va l'appeler.
35:52J'ai une meilleure idée.
35:54Je vous en parle après.
35:56Dans un instant, les infos d'Emilie Desa.
35:58Tout de suite sur Un Repas.

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