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Mettez vous d'accord avec Kevin Bossuet, Jérôme Dubus, Benoit Perrin et Alex Darmon

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2024-10-21##

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Transcription
00:00SUDRADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:05Mettons-nous d'accord aujourd'hui avec, autour de cette table, Kevin Bossuet, vacances scolaires obligent.
00:12Bonjour Valérie.
00:13Un plaisir de vous avoir avec nous, professeur d'histoire en Seine-Saint-Denis.
00:16Jérôme Dubu, membre du Polyidée d'Horizon.
00:19Bonjour.
00:19Benoît Perrin, bonjour à vous, directeur de Contribuables Associés.
00:23Alex Darmon, journaliste politique.
00:25Bonjour.
00:26On vous retrouve tous les vendredis face à Éric Tegner dans La Vérité en face chez Patrick Roger à 9h.
00:33Et puis également, votre chaîne de débat Les Indécis qu'on retrouve sur Youtube.
00:41Le budget, le budget, le budget.
00:43Il n'y a pire que ça dans l'actualité avec l'examen de ce budget.
00:48On a eu droit au concours Lépine des amendements pendant une dizaine de jours
00:53qui visiblement ne vont pas, qui vont servir à rien.
00:56Je me posais la question naïvement ce matin en me disant mais...
00:59Tout a été rejeté.
01:00Oui, oui.
01:00Tout a été rejeté.
01:01Certains ont été adoptés.
01:02Non mais il verrait dans le fruit là.
01:03Oui.
01:03Non mais ça a été adopté, mais le rapport a été rejeté en commission des finances.
01:07Donc on repart quasiment de zéro quoi.
01:0970...
01:09Non on repart, mais le texte initial il y en a.
01:11Voilà, le texte initial.
01:11On en parlera tout à l'heure.
01:12C'est pas de zéro, pardon.
01:13Merci pour le zéro.
01:1478% des Français mécontents d'Emmanuel Macron.
01:16Que faire de l'AME ?
01:17L'AME c'est un point d'achoppement en tout cas pour le Rassemblement National.
01:21Et puis violence, violence, violence.
01:24C'est aussi la une de l'actualité, en particulier ces images terribles de ce policier,
01:30de ces policiers agressés à Marseille, tapés, frappés par des délinquants.
01:36On va y revenir avec vous dans un instant avec pratiquement que des coups de gueule aujourd'hui.
01:45On va commencer peut-être avec vous Jérôme.
01:49Oui, si vous voulez.
01:50Allez.
01:50Moi j'avais un coup de gueule sur les dernières déclarations de Pascal Boniface.
01:54Alors tout le monde ne connaît pas Pascal Boniface puisque on le voit de temps en temps à la télé.
01:59Mais enfin bon c'est un chercheur à l'IRIS, spécialiste donc des relations internationales,
02:05qui évolue dans ses milieux depuis des années et des années,
02:09qui a été membre du parti socialiste, j'ai appris ça récemment,
02:12qui en est parti parce qu'il avait un désaccord, mais il y a assez longtemps qu'il en est parti.
02:18Il y a une quinzaine d'années qu'il en est parti.
02:20Et il a fait une déclaration ce week-end assez stupéfiante,
02:23enfin moi que je trouve assez stupéfiante et difficile à comprendre de sa part.
02:26Alors il n'est pas pro-israélien, c'est le moins qu'on puisse dire.
02:31C'est un euphémisme.
02:32Il est plutôt en soutien de la cause palestinienne sur la guerre du Moyen-Orient en tout cas.
02:41Sur les autres sujets c'est autre chose.
02:43Mais il a fait une déclaration à la suite de ce qu'avait dit le maire de Saint-Ouen.
02:47Le maire de Saint-Ouen il monte en puissance, il a créé son mouvement,
02:51Karim Bouharram, et il a été élu récemment.
02:57Il est une des étoiles, peut-être pas filante, j'en sais rien, on verra, du parti socialiste actuellement.
03:04Et Boniface a fait une déclaration assez stupéfiante,
03:08en disant d'abord qu'il ne connaissait pas le maire de Saint-Ouen,
03:12personnellement il ne le connaissait pas,
03:15mais qu'il l'avait vu dans une émission,
03:18et qu'il se demandait, un, s'il était sincère,
03:22si c'était un résultat de la méritocratie,
03:25et dans ce cas là, bravo, c'est ce que dit Boniface,
03:28ou, deuxième option, et c'est là où ça se gâte,
03:31et où ça dérape complètement,
03:33s'il était instrumentalisé façon muslime d'apparence,
03:38pour ne pas attaquer Benyamin Netanyahou,
03:42parce que c'est ça le fond de l'affaire.
03:43Et effectivement, quand on reprend les déclarations qu'avait faites le maire de Saint-Ouen,
03:47c'était plutôt très modéré, en disant,
03:50moi je ne veux pas dans ma commune qu'on importe le conflit du Moyen-Orient, du Proche-Orient,
03:55je suis au-dessus de tout ça,
03:57je veux le calme, à juste titre, dans ma commune qui est une commune difficile,
04:01c'est une commune très difficile, avec 60% de logements sociaux,
04:04plusieurs communautés, donc il ne voulait pas importer.
04:08Et il a dit dans ses déclarations,
04:10je suis contre ce que fait LFI actuellement,
04:13parce que je considère que LFI importe,
04:16pour des raisons électoralistes, bien entendu,
04:19le climat, et notamment dans ma commune,
04:21parce qu'il y a un député LFI qui est à Saint-Ouen.
04:25Et Boniface nous sort cette déclaration,
04:28qui est quand même un peu hallucinante,
04:31qu'est-ce qui lui permet de dire ça,
04:33en disant, en préalable, je ne connais pas personnellement le maire de Saint-Ouen,
04:37mais je l'accuse quand même d'être un muslim d'apparence.
04:40– C'est ça, arabe de service.
04:43– Arabe de service qui sert la soupe, entre guillemets,
04:46je résume brutalement, qui sert la soupe au gouvernement israélien actuel.
04:49Parce qu'il ne veut pas condamner le gouvernement israélien.
04:52– Et puis une assignation, il a interpellé aussi la mia et la rage
04:56en l'assommement de réagir sur ce qui se passe à Gaza.
05:00– Absolument.
05:01– C'est…
05:02– Alors moi je suis contenté de la déclaration la plus significative
05:05vis-à-vis du maire de Saint-Ouen,
05:07mais je ne comprends pas où il veut en venir.
05:09Est-ce que c'est une condamnation ad nominem,
05:13alors qu'il nous dit qu'il ne connaît pas cette personne ?
05:15Est-ce qu'il veut jeter le prof sous tous les gens
05:19qui ne prennent pas position,
05:21ou qui ont quelque chose de plus mesuré,
05:24une position plus mesurée sur ce conflit,
05:26tout en étant eux-mêmes musulmans ?
05:28– Voilà, c'est à n'y rien comprendre.
05:30C'est un dérapage, j'espère qu'il va s'en excuser.
05:33Malheureusement, je suis un peu pessimiste sur l'excuse,
05:39qu'il ne devrait pas venir parce qu'il pense qu'il est dans son bon droit.
05:42Voilà, donc ça résume un peu malheureusement
05:46les positions de Pascal Boniface depuis des années et des années.
05:48– Oui mais la clé d'explication est la suivante,
05:51c'est purement idéologique,
05:53c'est-à-dire qu'il veut assigner les musulmans à identité,
05:57à religion et à origine.
05:59Et c'est exactement ce que fait Jean-Luc Mélenchon
06:02quand il nous raconte qu'il est finalement le candidat des musulmans
06:06et que tout ce qui est en dehors de la France insoumise serait islamophobe.
06:10Donc il y a une volonté finalement de ne pas laisser de libre arbitre
06:14à la communauté musulmane et je trouve ça extrêmement grave
06:18et je trouve ça extrêmement préoccupant
06:20que ce genre de discours puisse être tenu aujourd'hui.
06:22Cette capacité à attiser la haine dans notre pays
06:25est extrêmement grave et je trouve que M. Boniface
06:28qui est encore invité sur le service public n'y a pas sa place.
06:31Je n'ai pas envie à travers mes impôts que l'on paye,
06:35que l'on fasse intervenir des gens comme cela
06:37parce que ce sont des gens qui fabriquent la haine.
06:40– Oui, ce n'est pas le seul, on est à trois interventions
06:44pour le moins étonnantes.
06:46Je ne sais pas si vous voulez intervenir sur ce sujet.
06:48– Non pas spécialement.
06:50– Alex, c'est également Bernard Kouchner.
06:53Hier, on va peut-être écouter ce qu'il a dit,
06:56il était invité sur Radio-J,
06:58écouter ses propos qui ont provoqué beaucoup de réactions
07:03et qui ont choqué.
07:05– Comment faire pour ne pas être antisémite
07:07quand on voit les dégâts de l'armée israélienne ?
07:11Contempler Gaza, c'est quand même un champ de meurtres, de désastres.
07:18C'est l'éclatement des familles,
07:20bien sûr qu'il y a eu le 7 octobre,
07:22et Dieu sait si ça m'a révolté,
07:24mais se manger par 40 000 morts, si c'est vrai,
07:27si le chiffre est vrai, il doit être un peu augmenté.
07:31Mais enfin, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de monde.
07:34Et ce n'est pas vrai que les Gazaouis étaient du côté des Hamas.
07:40– Comment faire pour ne pas être antisémite
07:42quand on voit les dégâts de l'armée israélienne ?
07:45– Là aussi, c'est un dérapage insupportable.
07:48– C'est le rigole d'Alex.
07:50– Je vais juste répondre, excusez-moi,
07:52mais comment faire pour ne pas être antisémite en étant intelligent,
07:54tout simplement, en étant républicain, en étant laïc,
07:57en étant français, en quelque sorte,
07:59et puis en même temps en étant citoyen du monde.
08:01Je ne sais même pas pourquoi je vous dis français,
08:03parce que c'est ce monsieur qui était ancien ministre des Affaires étrangères.
08:05C'est pour ça que je vous dis en étant républicain aussi.
08:07Comment on peut tenir ce genre de propos ?
08:09Alors c'était sur Radio-J, il faut quand même le signaler,
08:11la performance est encore plus forte, je trouve,
08:13que de tenir ces propos sur Radio-J.
08:16Ce ministre des Affaires étrangères,
08:18ancien ministre des Affaires étrangères,
08:20grand humanitaire devant tout le monde comme il se présente,
08:23et qui va déclarer que c'est une réaction,
08:26s'il ne la comprend pas en tout cas,
08:28non, s'il ne l'accepte pas, il peut la comprendre,
08:30le fait de pouvoir être antisémite,
08:32après ce qui se passe à Gaza.
08:34Mais franchement…
08:36– On parle d'un délit, on parle d'un crime.
08:39– Mais c'est quand même très important.
08:41Est-ce qu'il faut dire à ce monsieur quand même
08:43que depuis 2023, depuis le dernier trimestre 2023,
08:45vous avez 1000% d'actes antisémites en plus,
08:47et depuis le premier trimestre 2024,
08:50c'est 900 actes antisémites quasiment.
08:52– C'est d'autant plus grave.
08:54– Est-ce que vous voulez que je vous raconte ce qui m'est arrivé ?
08:56Moi, il y a deux semaines, dans un taxi,
08:58alors que je n'avais rien demandé au chauffeur de taxi,
09:00qu'il me prend en pleine soirée, et qu'il me demande d'en parler
09:02alors que je ne peux pas en parler, et qu'à la fin de la conversation,
09:04il me dit, mais pourquoi vous faites ça ?
09:06Quand est-ce qu'on va se réveiller à un moment donné dans ce pays ?
09:09Quand est-ce qu'on va dire qu'on ne veut plus accepter ça ?
09:11Enfin, je veux dire, ils peuvent créer s'ils veulent,
09:13avec M. Bernard Kouchner, s'ils en ont envie,
09:15vous savez, avec Dominique de Villepin et avec Hubert Védrine,
09:18s'ils veulent, ils peuvent créer, il n'y a pas de problème,
09:20l'amicale des anciens ministres des Affaires étrangères
09:22qui ne supportent pas l'État d'Israël,
09:25et je vais même le dire qu'ils ne supportent pas les juifs,
09:27excusez-moi, franchement, parce que dans le même temps,
09:29Hubert Védrine, il y a quelques jours, il déclare que M. Netanyahou,
09:31qui est lui aussi ancien ministre des Affaires étrangères,
09:33Hubert Védrine, il déclare il y a quelques temps
09:35que Netanyahou cristallise autour de lui
09:37et n'accepte pas les critiques parce que tout est antisémite selon lui,
09:40et là, vous avez hier un ancien ministre des Affaires étrangères
09:43qui dit, finalement, on peut être antisémite parce que Gaza.
09:46Franchement, mais où on vit ?
09:49C'est d'autant plus grave qu'en réalité,
09:53Bernard Kouchner a quand même été ministre des Affaires étrangères,
09:56tu l'as dit tout à l'heure, pas très longtemps,
09:58mais il a quand même été, et deuxièmement,
10:00il confond systématiquement antisionisme et antisémitisme.
10:03Donc ça donne en réalité des armes à ceux qui considèrent comme moi
10:09qu'effectivement, on a un amalgame des deux.
10:12Or, l'antisionisme et l'antisémitisme,
10:15ils devraient faire attention à ce qu'ils disent.
10:17On peut être antisioniste, on peut condamner la politique d'Israël
10:22depuis des années.
10:23Ça, effectivement, c'est possible.
10:25Ce n'est pas mon cas, mais c'est possible.
10:27Mais être antisémite, c'est parfaitement inacceptable.
10:29C'est surtout puni par la loi.
10:31Antisémite, donc contre les juifs.
10:34Alors moi, je pense au contraire que l'antisionisme
10:36est le founet de l'antisémitisme, et c'est un autre débat,
10:38mais pour revenir sur les propos de Bernard Kouchner,
10:42il ne fait finalement que faire le jeu du ramas,
10:46faire le jeu de l'islamisme et faire le jeu du terrorisme.
10:49Et ici, il désarme idéologiquement Israël.
10:52Alors, il se reconnaît sans doute dans les propos d'Emmanuel Macron
10:55qu'il voulait vraiment désarmer au sens premier Israël,
10:58mais ça en dit long sur la dérive d'une partie de nos élites
11:02et sur la dérive des personnes qui, aujourd'hui, sont au quai d'Orsay,
11:06qui sont dans l'antisionisme.
11:10Et en fait, c'est un antisémitisme, en effet, qui est caché.
11:15Et encore une fois, il faut revenir sur ce qui se passe en Israël
11:19et apporter notre soutien à Israël, qui mène un combat existentiel,
11:22qui mène un combat civilisationnel, qui mène un combat universel
11:26et qui est en train de faire le travail que nous, occidentaux,
11:29on n'a pas pu faire, on n'a pas osé faire, on n'a pas voulu faire.
11:33On va y revenir dans un instant.
11:35A tout de suite sur Sud Radio.
11:48Et on est ensemble avec vous pour commenter l'actualité,
11:51avec Kévin Bessuet, professeur d'histoire en Seine-Saint-Denis,
11:53Jérôme Dubu, membre du Pôle idée d'Horizon,
11:55Benoît Perrin, directeur de Contribuables Associés
11:59et Alex Darmon, journaliste politique.
12:01On vous retrouve tous les vendredis matin à 9h face à Éric Tegner,
12:04je suis Patrick Roger dans La Vérité en face
12:06et également sur Youtube avec votre chaîne de débat Les Indécis.
12:11Quelques mots encore parce que des auditeurs me disent
12:13est-ce qu'on peut condamner ce qui se passe à Gaza,
12:16être horrifié par les morts sans être antisémite ?
12:20Absolument, heureusement et oui.
12:23Après c'est cette expression qu'on a relevé.
12:26Vous avez oublié une phrase de ce qu'il a dit quand même.
12:28C'est la science des imbéciles, l'antisémitisme,
12:30un mal très profond.
12:32La France a toujours été antifémite.
12:34Qui dit ça ?
12:35Bernard Kouchner.
12:37La France a toujours été antifémite.
12:39Et pourquoi il y a autant de morts à Gaza tout simplement ?
12:41Aussi parce que les terroristes utilisent la population
12:45comme bouclier humain.
12:47Il faut quand même évidemment le rappeler.
12:49D'ailleurs Yaya Sinwar l'avait théorisé,
12:52on a besoin du sang des Palestiniens
12:54pour réveiller la fibre révolutionnaire.
12:56Donc évidemment tout ça est théorisé
12:58et c'est pour ça qu'évidemment qu'il y a des morts.
13:00C'est affreux.
13:02On pleure les morts palestiniens.
13:04Évidemment qu'on peut pleurer ceux-là sans être antisémite.
13:06C'est évident.
13:07C'est ce que fait le Hezbollah aussi.
13:09C'est exactement la même méthode.
13:11Hier je voyais une image qui m'a interpellé
13:13d'une petite cabane blanche.
13:15On dirait ce que vous avez vu, ces cabanes à Gaza.
13:17Ce sont des abris.
13:19Des abris qui n'ont jamais été construits.
13:21Qu'on retrouve dans les villages israéliens
13:23auprès de la frontière de Gaza.
13:27Mais les Palestiniens n'ont jamais construit
13:29le gouvernement palestinien
13:31ou le Hamas.
13:33Ces autorités n'ont jamais construit d'abri pour la population.
13:35Ils ont fait des kilomètres de tunnels.
13:37Vous imaginez le coût de ces tunnels.
13:39Mais pour la population,
13:41il n'y a jamais eu d'abri
13:43anti-missiles et autres.
13:45Valérie, c'est si vrai que ces abris
13:47sont interdits aux civils.
13:49Interdits aux civils palestiniens.
13:51Ils se font bombarder.
13:53Évidemment que c'est une tragédie
13:56quand on voit le nombre de morts
13:58qu'il y a à Gaza.
14:00On a le droit d'être antisémite
14:02quand on voit ça.
14:04C'est un naufrage.
14:06Parler de génocide est un non-sens historique.
14:08La vieillesse est un naufrage.
14:10Oui, la vieillesse est un naufrage.
14:14C'était votre coup de gueule.
14:16On va rester un peu
14:18dans cet état d'esprit
14:20avec mon coup de gueule
14:22qui concerne Luc Ferry hier.
14:25Je voulais rendre hommage
14:27à Simon, le jeune webmaster
14:29de Charlie Hebdo
14:31qui s'est donné la mort
14:33visiblement d'un des rescapés
14:35de l'attaque de Charlie Hebdo.
14:37Il était lourdement handicapé.
14:39Simon Fieschi,
14:41qui était un garçon
14:43visiblement extrêmement drôle,
14:45courageux,
14:47qui neuf ans après s'est donné la mort.
14:49Hier, il y avait un débat
14:51entre Luc Ferry et Daniel Cohn-Bendit.
14:53Luc Ferry a dit
14:55« Oui, je suis d'accord, il ne faut pas dire oui mais... »
14:57Mais quand même, il faut arrêter
14:59d'instrumentaliser la haine
15:01contre l'islam.
15:03Et il a confondu
15:05en plus, lui aussi,
15:07c'est peut-être comme Bernard Kouchner,
15:09une question d'âge, je ne vais pas me faire d'ami,
15:11mais quand il confond Dominique Bernard et Samuel Paty
15:13en disant « On a montré les caricatures,
15:15certains conseils régionaux
15:17ont projeté des caricatures,
15:19c'était pour Samuel Paty et non pas pour Dominique Bernard.
15:21Et cette manière de dire
15:23« Oui, il ne faut pas les montrer parce que ça choque,
15:25c'est un oui mais,
15:27et c'est de la lâcheté, c'est de la soumission,
15:29c'est tout ce que vous voulez.
15:31Mais il ne peut pas dire ça
15:33quelques jours après la mort de Simon Fieschi
15:35quand on pense que des dessinateurs
15:37sont morts pour des dessins.
15:39Pour des dessins.
15:41– Vertu pédagogique, je crois,
15:43expliquer que des dessins peuvent provoquer la mort,
15:45ce qui est quand même un truc de dingue.
15:47Je pense que ça mérite
15:49d'être montré partout
15:51avec évidemment quand même
15:53certainement un peu
15:55d'explication pour montrer
15:57qu'on ne montre pas ces dessins pour blesser,
15:59simplement pour dire qu'aujourd'hui
16:01on peut tuer parce que des professeurs
16:03ont montré des caricatures.
16:05C'est ça la vertu pédagogique, on est dans un monde de fous, c'est tout.
16:07– Bien sûr, mais ce que fait M. Ferry,
16:09c'est ce qu'on appelle de la soumission.
16:11Nous sommes en France, la liberté d'expression
16:13dans le cadre de la loi
16:15est évidemment sacrée
16:17et il y a une remise en cause ici
16:19de la liberté journalistique ou même de la liberté pédagogique
16:21des enseignants, je trouve ça très grave.
16:23Et ceux que ça choque et qui n'ont pas envie
16:25de voir ça dans les salles de classe
16:27ou dans les journaux français, ils n'ont rien à faire
16:29sur notre sol. Je veux dire, on a des valeurs,
16:31il faut les affirmer, les antisémites
16:33n'ont rien à faire en France, les gens qui sont sexistes
16:35n'ont rien à faire en France, les homophobes n'ont rien à faire
16:37en France et ceux qui refusent le droit à la caricature
16:39ou qui refusent la liberté d'expression
16:41n'ont rien à faire en France.
16:43Il y a plein d'autres pays au sein desquels
16:45ils pourront trouver une source de plaisir
16:47et une source liberticide
16:49puisque c'est ce qui anime tous ces gens.
16:51Donc à un moment, la soumission, ça suffit.
16:53– Le délit de blasphème n'existe pas en France.
16:55– L'euphérie, c'est le roi de la capitulation.
16:57Quand vous l'entendez, ce qu'il dit sur l'Ukraine
16:59et sur le conflit ukrainien-russe,
17:01il fallait négocier
17:03le lendemain et laisser
17:05Poutine quasiment
17:07annexer tout ce qu'il avait envahi.
17:09C'était déjà ça sur le conflit
17:11ukraino-russe.
17:13Là, c'est la même chose.
17:15C'est une capitulation générale
17:17et c'est cette génération
17:19qui a été habituée à négocier
17:21je ne sais pas quoi, des reculs,
17:23des soumissions, des capitulations.
17:25C'est la même logique
17:27que celle de Kouchner.
17:29On capitule en systématique.
17:31– Benoît Perrin, vous n'êtes pas d'accord ?
17:33– On a aussi le droit de penser ou d'estimer
17:35que dès lors que les caricatures sont un peu vulgaires,
17:37ça ne doit pas être montré à des enfants.
17:39– Oui, mais dans le cas de Samuel Paty,
17:41j'ai pas dit le contraire.
17:43– Il faut faire aussi confiance aux citoyens.
17:45– Il y avait une trentaine,
17:47je ne sais plus exactement,
17:49il y avait une trentaine de dessins.
17:51Là, on n'est plus dans la religion,
17:53on est dans tout autre chose.
17:55– Chez Charlie Hebdo, tout n'est pas...
17:57– Je n'aime pas Charlie Hebdo,
17:59mais Charlie Hebdo a le droit d'exister.
18:01– Personne ne remet en cause l'existence de Charlie Hebdo.
18:03Je dis juste que devant des enfants,
18:05on est aussi en droit de se dire
18:07qu'on ne peut pas tout montrer dès lors que c'est vulgaire.
18:09– Je ne sais plus quels sont les chiffres
18:11sur les films pornos à l'âge de 10 ans.
18:13– Il ne faut pas s'en féliciter.
18:15– Il ne faut pas s'en féliciter, c'est encore autre chose.
18:17Kévin, un coup de gueule.
18:19– Oui, un coup de gueule sur le déclassement de la France.
18:21Tout à l'heure, on va commenter un sondage
18:23qui met en avant le fait qu'Emmanuel Macron
18:25est impopulaire chez 78% des Français.
18:27Et ça s'explique aussi
18:29parce que sous Emmanuel Macron,
18:31la France a subi un véritable déclassement.
18:33Moi, ce qui m'a profondément choqué
18:35au cours de ces dernières semaines,
18:37en même temps, notamment sur la question israélienne.
18:39Souvenez-vous, il y a encore quelques mois,
18:41il voulait faire une coalition contre Daesh.
18:43Et là, il nous raconte, en effet,
18:45qu'il faudrait désarmer Israël.
18:47Mais en même temps, on soutient
18:49évidemment encore Israël,
18:51ce qui n'a aucun sens.
18:53Regardez la présence de la France en Afrique de l'Ouest.
18:55Elle est aujourd'hui inexistante.
18:57Regardez la place de la France
18:59en Asie-Pacifique par rapport à ce qui se passe
19:01en Nouvelle-Calédonie.
19:03Regardez comment Emmanuel Macron a traité
19:05le conflit russo-ukrainien.
19:07Donc, au départ, il a dit
19:09qu'il discutait
19:11avec Vladimir Poutine, que tout allait s'arranger.
19:13Puis, quelques mois plus tard, il nous a raconté
19:15qu'il fallait éventuellement
19:17mettre des troupeaux siols.
19:19Et même en Europe, regardez
19:21l'éviction de M. Breton
19:23de la Commission européenne. C'en dit long.
19:25Sur la place de notre pays, l'Allemagne
19:27a complètement mangé la France sur la scène européenne.
19:29Et dernière chose aussi, parce que M. Macron
19:31n'a fait qu'insulter les dirigeants
19:33européens. Il a insulté
19:35notamment M. Orban. Il a insulté les dirigeants
19:37polonais. Il a eu des mots pas très tendres
19:39vis-à-vis de Mme Meloni.
19:41Sauf qu'aujourd'hui, les dirigeants
19:43européens ne sont pas au chevet
19:45idéologique de M. Macron. Les dirigeants
19:47européens sont au chevet idéologique
19:49de Mme Meloni, parce que M. Macron n'a pas
19:51compris que les peuples européens en avaient marre
19:53de l'immigration, que les peuples européens voulaient
19:55défendre leur identité, leur civilisation.
19:57La vérité, c'est que M. Macron est un
19:59président de carte postale.
20:01Il va à certains endroits, il sourit,
20:03il raconte un peu ce que l'auditoire
20:05veut, sauf qu'il n'y a aucune colonne
20:07idéologique, aucune colonne
20:09vertébrale. Et je pense que la France a
20:11beaucoup souffert de ce président qui a été
20:13inconséquent sur la scène européenne
20:15et sur la scène internationale.
20:17On le dit à peu près toutes les semaines.
20:19Il faut le redire. Et moi, ça me fait plaisir.
20:21Même la semaine
20:23dernière.
20:25Il y a beaucoup à dire sur le comportement
20:27depuis deux ans international et national
20:29de notre président.
20:31Moi, je note quand même qu'il a été réélu.
20:33On me dira si ça a été faussé, etc.
20:35Une fois de plus, c'est le suffrage universel.
20:37Il a été réélu, élu et réélu.
20:39Premier point. Donc, le suffrage
20:41universel a choisi. Les Français
20:43ont choisi un président. Après, qu'on
20:45le critique, c'est logique. C'est la démocratie.
20:47Qu'on remette en cause
20:49sa légitimité, je suis un peu
20:51plus partagé que ça.
20:53Et quand vous regardez un peu le comportement
20:55des présidents sur la scène internationale,
20:57le président français, je ne rappellerai pas
20:59les propos assez
21:01outranciers de De Gaulle
21:03à l'égard d'Israël.
21:05Le peuple, sûr de lui, est dominateur.
21:07Je ne rappellerai pas les propos de Valéry Giscard d'Estaing
21:09qui allait se prosterner
21:11devant Léonide Brejnev
21:13pendant le conflit avec l'Afghanistan.
21:15Voilà. Donc, chacun a sa part
21:17de responsabilité dans l'affaiblissement
21:19de la France. Je veux bien qu'on concentre
21:21tous les mots sur Emmanuel Macron.
21:23Mais je crois qu'il faut raison garder.
21:25Un petit point rapidement, sauf que ce que dit
21:27Emmanuel Macron est parfaitement faux. On l'a vu avec
21:29l'ONU et Israël. On l'a vu encore récemment
21:31puisqu'il a dit que la France était le premier
21:33pays à avoir reconnu Israël. Ce qui est faux
21:35puisque Israël a été créé en 1948 et la France a reconnu
21:37cet État en 1949. Donc, en plus, il raconte
21:39des bêtises.
21:41On se retrouve dans un instant.
21:55On est au studio de Sud Radio pour commenter l'actualité
21:57avec vous. Vous avez évoqué
21:59l'effondrement,
22:01Kevin Bossuet, le déclassement
22:03de la France. Vous vouliez réagir.
22:05Benoît, ça nous amène aussi à notre
22:07sondage. 78% des
22:09Français ont une mauvaise opinion
22:11d'Emmanuel Macron. Benoît Perrin.
22:13Alors, en regardant un petit peu l'historique
22:15des popularités des présidents, c'est amusant de voir que quand même
22:17Hollande a fait pire. Je voyais qu'en automne 2014
22:19il était à 13% de popularité.
22:21Donc, quasiment
22:23la moitié de ce qu'a Macron.
22:25Et Mitterrand, en 1991, avait exactement
22:27comme Macron, en termes de popularité,
22:2922%.
22:31Alors, d'abord, un,
22:33évidemment, il paie son image distant. Je crois
22:35que tout le monde sait que
22:37les gens... Je ne sais pas s'il aime les gens, mais en tout cas
22:39les gens ne l'aiment pas beaucoup. Ensuite, il a vécu
22:41quand même pas mal de crises. Soit la crise des gilets jaunes,
22:43la réforme des retraites, le Covid, l'inflation.
22:45Et puis après, le truc central, c'est
22:47est-ce qu'il a amélioré la vie des Français ?
22:49La réponse est évidemment non. En termes d'insécurité,
22:51en termes d'éducation, on a parlé tout à l'heure
22:53des maladresses en politique étrangère.
22:55En termes d'économie, le bilan est très médiocre.
22:57En termes de finances publiques, il est catastrophique.
22:59Donc, les gens s'aperçoivent quand même qu'après,
23:01maintenant on est à quasiment 7 ans de pouvoir,
23:03leur niveau de vie
23:05a régressé. Alors, ce n'est pas évidemment que de sa faute.
23:07Néanmoins, on a plus été
23:09dans la gestion, en fait, que dans la prise
23:11de décision. Et en fait,
23:13on a presque, pardon du parallèle,
23:15j'espère qu'il ne le prendra pas mal
23:17s'il nous écoute, mais on a presque l'impression
23:19d'avoir un Jacques Chirac au pouvoir.
23:21C'est-à-dire quelqu'un, en fait, qui fait de la gestion
23:23qui ne tranche jamais et qui
23:25du coup, ruine peu à peu son pays.
23:27Alors, on était déjà sur un toboggan
23:29et on a l'impression que l'inclinaison du toboggan
23:31s'est encore
23:33accentuée. Et dernier point,
23:35c'était quand même l'incarnation de l'anglicisme,
23:37l'incarnation de la wine.
23:39Et là, on a l'impression que, comme François Hollande,
23:41dès qu'il touche un truc, effectivement, tout part en cacahuète.
23:43Il a quand même perdu
23:45les... enfin, moyennement gagné
23:47les avant-dernières élections législatives.
23:49Il a vraiment perdu la dernière élection
23:51législative. On sent vraiment
23:53que le pouvoir lui échappe. Et je crois
23:55que les Français ont pris conscience que maintenant,
23:57il n'a plus de prise sur rien.
23:59– Oui. Après, ça fait aussi 7 ans
24:01qu'il est là. Vous savez, le pouvoir
24:03s'amuse. Donc, en quelque sorte,
24:05je pense qu'effectivement, vous l'avez très bien dit,
24:07il a payé toutes les
24:09crises successives.
24:11Je pense, malheureusement pour lui aussi,
24:13qu'il n'est pas à la hauteur.
24:15– Non, mais il n'est pas à la hauteur.
24:17On en parlait la semaine dernière.
24:19Depuis l'élection de 2022, là où il avait
24:21une deuxième chance, il n'a pas su la saisir.
24:23C'est-à-dire qu'il a enchaîné
24:25erreur sur erreur, tant dans
24:27l'appréciation de sa politique intérieure
24:29que dans sa politique extérieure,
24:31mais aussi auprès, directement,
24:33du contact des Français.
24:35Et par conséquent, l'erreur
24:37fatale qui est la sienne,
24:39c'est la dissolution de
24:41juillet dernier. C'est-à-dire qu'au lieu
24:43de tirer politiquement,
24:45au lieu de gérer mieux son agenda,
24:47il a fait tout l'inverse. C'est-à-dire qu'il
24:49aurait pu attendre juin dernier
24:51pour nommer après les Européennes un nouveau Premier ministre
24:53et laisser Elizabeth Borne s'user à son tour.
24:55Il ne l'a pas fait.
24:57Il a voulu être, ce qu'on lui reproche depuis
24:592017, le maître des horloges, sauf
25:01qu'à un moment donné, je pense qu'il n'y avait plus de piles dans l'ampoule.
25:03C'est tout. – Oui, au moins
25:05au-delà du
25:07personnage de Macron,
25:09lui-même, dont on pourrait parler
25:11pendant des heures et des heures, sans psychanalyse
25:13de bazar. J'ai l'impression
25:15qu'on a un problème
25:17quand même sur le fonctionnement des institutions.
25:19C'est-à-dire que le double quinquennat
25:21se révèle une erreur monumentale.
25:23– Une catastrophe. – Voilà.
25:25Deux fois cinq, ça fait dix ans,
25:27ça ne marche pas. Quand vous regardez
25:29ce qu'il s'est passé… – Deux fois sept, ça fait quatorze.
25:31– Deux fois sept, c'était encore pire, mais deux fois dix,
25:33je pense que maintenant,
25:35qu'on a vu ce que ça donnait avec deux fois sept
25:37et deux fois cinq, ça ne marchait pas.
25:39On voit bien que ça ne marche pas.
25:41Chirac, le deuxième mandat était mauvais,
25:43le premier, il nous a ramené la gauche.
25:45– Vous voulez quoi ? Un seul mandat
25:47et pas de réélection ? – Oui, je pense qu'il faut
25:49avoir un seul mandat de sept ans,
25:51non rééligieux. C'est la conclusion que j'en tire.
25:53– Alain Juppé proposait ça en 2017.
25:55– Au-delà des personnalités de chaque président,
25:57sont bons ou mauvais.
25:59– Après, moi, je ne suis pas certain que ce soit à cause
26:01des institutions. Je pense que ça a été l'un des pires
26:03présidents de la Ve République, même si
26:05le quinquennat actuel n'est pas
26:07encore terminé. Je me souviens, il avait dit une phrase
26:09dans une gare, il y a ceux qui sont ici,
26:11qui ont réussi et ceux qui ne sont rien. Alors évidemment,
26:13M. Macron est quelque chose, c'est le président
26:15de la République et j'ai beaucoup de respect pour lui.
26:17En tout cas, il ne fait pas partie des gens qui ont réussi.
26:19Parce que tout ce qu'il a fait, en effet, c'est complètement raté.
26:21Et moi, ce qui me choque, c'est le mépris.
26:23– On a un anti-macroniste primaire
26:25comme on avait des anti-communistes primaires.
26:27– C'est le mépris qui a émané
26:29d'Emmanuel Macron au cours de sa présidence,
26:31avec toutes ses petites phrases,
26:33avec notamment, quand il a traité
26:35d'illettrer des ouvrières de l'entreprise.
26:37– Il n'était pas président.
26:39– Moi, j'ai été profondément choqué.
26:41Et regardez un petit peu,
26:43la société française,
26:45elle est à feu et à sang.
26:47Je veux dire,
26:49les gens ne se parlent plus.
26:51Vous avez d'un côté les bobos des centres urbains
26:53assez âgés qui constituent
26:55l'électorat d'Emmanuel Macron.
26:57Après, vous avez des gens qui sont dans les campagnes,
26:59qui ne se reconnaissent plus dans la démocratie,
27:01qui ne se reconnaissent plus dans la République.
27:03– Merci pour les bobos âgés.
27:05– Je me sens visé pour les bobos âgés.
27:07– Objectivement, c'est un échec.
27:09M. Macron doit représenter...
27:11– Les bobos ne sont pas âgés.
27:13– M. Macron est censé représenter
27:15tous les Français, la vérité,
27:17c'est qu'il a mené une politique de classe,
27:19une politique en faveur des plus riches,
27:21une politique en faveur des urbains,
27:23et il a délaissé totalement le reste.
27:25Et c'est pour ça qu'il y a eu l'égylésie.
27:27– Alex, Alex.
27:29– Sur la politique des plus riches, je ne suis pas d'accord.
27:31Après, moi, vous savez, je suis complètement ligné
27:33à ce que vous dites, Kévin,
27:35sur le fait qu'il a raté. Il a raté.
27:37Ça, on le dit tous autour du plateau,
27:39je suis désolé Jérôme, mais il a raté.
27:41Il lui reste encore 3 ans pour essayer d'inverser la tendance,
27:43ça va être compliqué. En revanche, c'est pas le seul
27:45à avoir raté depuis 7 ans. Je veux dire,
27:47on ne peut pas non plus dire que tout est de sa faute.
27:49À un moment donné, quand vous avez dans l'Assemblée nationale
27:51une partie de la classe politique
27:53qui ne sait pas se comporter politiquement
27:55et qui ne sait pas jouer son rôle d'opposition,
27:57il y a aussi une part de responsabilité.
27:59Quand vous avez un nouveau front populaire,
28:01on ne sait pas trop à quoi il ressemble,
28:03qui est contre nature, c'est pareil.
28:05Quand vous avez de l'autre côté
28:07le Rassemblement national,
28:09qui est républicain,
28:11qui se comporte tout à fait normalement,
28:13il faut le reconnaître,
28:15dans son attitude politique,
28:17mais qui, par contre,
28:19ne propose absolument rien.
28:21Quand vous regardez leur programme politique et économique,
28:23on peut penser ce qu'on veut de ce qu'ils disent,
28:25de ce qu'ils représentent,
28:27mais ils ne proposent absolument rien,
28:29simplement « moi ou le chaos ».
28:31Donc, à partir de là, si vous n'avez pas d'opposition,
28:33oui, le président de la République a une part de responsabilité,
28:35mais bon courage pour ceux qui vont nous trouver
28:37le nom du futur président de la République en 2027.
28:39– On a eu cette discussion la dernière fois,
28:41et je l'ai dit à plusieurs reprises,
28:43LR et le PS, qui ont gouverné la France
28:45pendant des années, depuis 1958,
28:47ont une lourde responsabilité
28:49dans cette situation.
28:51Mais si, de ne pas s'être réformé,
28:53de ne pas avoir réfléchi,
28:55de ne pas avoir pris le foncif,
28:57et in fine, de ne pas avoir proposé une alternative crédible.
28:59– Alors, vous avez raison,
29:01néanmoins, je suis toujours gêné,
29:03dès lors que quelqu'un prend la défense d'Emmanuel Macron,
29:05il invente toujours des arguments institutionnels.
29:07Je veux dire, il y a un moment,
29:09quelles que soient les institutions,
29:11on attend d'un président de la République qui tranche
29:13et qui, très concrètement,
29:15améliore la situation des Français.
29:17Toujours se planquer derrière,
29:19oh là là, 5 ans, 7 ans, machin.
29:21Objectivement, il n'y a pas beaucoup de Français
29:23qui pourront dire qu'il a amélioré
29:25le sort du pays.
29:27Néanmoins, j'insiste là-dessus,
29:29il est vrai qu'il n'est pas responsable.
29:31Ce n'est pas lui qui a mis les Français sur le toboggan.
29:33Ça remonte, évidemment,
29:35globalement à 30 ans de lâcheté politique.
29:37– Non, mais il n'a pas redressé la pente du toboggan,
29:39il a même accentué la pente.
29:41– Juste une chose,
29:43je veux bien qu'il ait connu des crises,
29:45la crise du Covid, les gilets jaunes, etc.
29:47Mais il a quand même, comme le dit Valérie Pécresse,
29:49cramé la caisse avec une politique du chèque
29:51qui était irresponsable.
29:53Et si on se retrouve dans la situation budgétaire
29:55dans laquelle nous sommes aujourd'hui,
29:57c'est en partie à cause de lui.
29:59– Alors attendez, ce que vous dites,
30:01excusez-moi, moi j'ai dit ce que j'avais à dire
30:03sur Emmanuel Macron, j'essaye d'être assez objectif
30:05même en l'ayant soutenu.
30:07Bon, il y a eu du bon et du mauvais.
30:09Mais là, ce que vous dites est totalement contradictoire.
30:11De deux choses l'une, ou bien il a amélioré
30:13la situation des Français, ou il l'a dégradé.
30:15Mais on ne peut pas dire qu'il l'a dégradé
30:17et en même temps qu'il a cramé la caisse.
30:19– Mais où va le pognon ?
30:21Je vous repose la question, où va le pognon ?
30:23Je n'ai que cette question.
30:25– Il a rosé, il a rosé, donc il a rosé.
30:27– Oui mais alors il a rosé.
30:29– Je suis désolé mais c'est le meilleur qu'il a arrosé à l'époque.
30:31En tant qu'entreprise, je me dis heureusement
30:33qu'il a arrosé à l'époque.
30:35– Ce qu'on lui reproche depuis le Covid,
30:37je mets le Covid à part, ce qu'on lui reproche depuis le Covid
30:39et depuis l'inflation, c'est le bouclier tarifaire.
30:41Ça concernait qui, le bouclier tarifaire ?
30:45Les Français ou pas ? Dites-le-moi.
30:47– Jérôme, ce qu'on lui reproche…
30:49– On a mis 50 milliards pour protéger les Français.
30:53– Ce n'est pas ça qu'on lui reproche,
30:55c'est de ne pas avoir prévu économiquement.
30:57– Les énergies portugales sont sorties du marché de l'électricité,
30:59ce n'est pas aussi cher que nous.
31:01– Un auditeur me dit très justement,
31:03les crises qu'il a affrontées, en tout cas celles des gilets jaunes,
31:05c'est lui qui les a créées, ou en tout cas son gouvernement.
31:07– Pas le Covid, non.
31:09– Pas le Covid, je n'ai pas dit le Covid,
31:11j'ai dit les gilets jaunes, il est responsable.
31:13– Mais les gilets jaunes, c'est la cumulation d'un tas de choses.
31:15– Oui, mais il l'a très mal géré.
31:17– Comment il l'a géré ?
31:19– Par l'échec.
31:21– En distribuant notre fil.
31:23– Sans prévoir.
31:25– On se retrouve dans un instant,
31:27on va parler du budget avec vous, Benoît.
31:29– Oh là là.
31:31– Halte au sado-fiscalisme,
31:33c'est un très bon teasing, à tout de suite.
31:35– Sud Radio.
31:37– Parlons vrai.
31:39– Sud Radio.
31:41– Le 10h midi, mettez-vous d'accord,
31:43Valérie Expert.
31:45– Et on continue de débattre, on va parler du budget,
31:47c'est quand même le sujet du jour,
31:49donc moi je vous dis un peu naïvement,
31:51ça fait 15 jours qu'on nous parle d'amendements,
31:53de taxation, etc.
31:55Et ce matin, on apprend que donc, allez-y,
31:57circulez, il n'y a rien à voir,
31:59on va revenir au texte initial.
32:01Benoît Perrin, vous vouliez nous parler de ce budget.
32:03– Alors chers amis contribuables,
32:05vous avez aimé L'Exorciste,
32:07qui est donc sorti en 1973,
32:09qui est, je crois, le film le plus terrifiant de tous les temps.
32:11Eh bien, vous allez adorer
32:13le musée des horreurs, bâti pierre par pierre
32:15par certains membres de la commission des finances,
32:17qui porte, tenez-vous bien,
32:19à 55 milliards, le surplus
32:21d'impact pour les Français et les entreprises.
32:23Le surplus d'impôts.
32:25Alors vraiment, tout y passe, résidence principale,
32:27contributions pour les hauts revenus,
32:29assurance vie, héritage,
32:31pacte d'utreille, bref, vraiment tout y passe.
32:33Et lorsque vous avez un pays
32:35qui a le record du monde de la dépense publique,
32:37le record d'Europe du niveau d'impôt,
32:39eh bien, il existe encore
32:41des élus qui estiment que le problème en France
32:43c'est justement qu'on ne paie pas assez d'impôts.
32:45Alors, c'est vrai que c'est toujours
32:47un peu pénible de voir que beaucoup d'élus
32:49n'ont jamais travaillé en entreprise
32:51et surtout prennent des décisions
32:53sur un coin de table sans imaginer
32:55un quart de seconde l'impact que ça a
32:57pour la vie des gens. Très concrètement,
32:59ce qui est le plus désespérant, c'est de voir
33:01beaucoup d'élus qui prennent des décisions
33:03sans un début
33:05d'étude d'impact. Et un des problèmes en France,
33:07c'est que justement, on se dit
33:09finalement on va jouer avec tel ou tel impôt.
33:11Vous savez, il y a à peu près 450 taxes en France.
33:13Il suffit d'un peu de
33:15savoir-faire pour simplement
33:17prendre la liste et dire on va augmenter
33:19d'un point, on va augmenter de deux points, on va augmenter de trois points.
33:21Ça, c'est pas difficile. Mais ce qu'on attend des élus,
33:23c'est un peu de responsabilité
33:25et c'est dès lors qu'ils prennent une décision
33:27de se mettre à la place des Français qui travaillent
33:29beaucoup, qui, on le sait,
33:31voient beaucoup d'argent publiqué, gaspillé
33:33et avant de partir sur les hausses d'impôts,
33:35intéressons-nous à la fois
33:37à la fraude et aux abus du système
33:39avant de demander encore davantage
33:41d'efforts aux Français qui travaillent.
33:43Vous, vous n'êtes jamais écouté,
33:45contribuable associé.
33:47On est très écouté, je ne sais pas si on est tout
33:49souvent entendu. Mais on est très
33:51écouté. Pareil comme les rapports de la Cour des Comptes
33:53où il y a quand même des pistes
33:55de recherche. Vous avez raison Valérie,
33:57la Cour des Comptes, c'est une instance
33:59qui est composée de magistrats
34:01extrêmement compétents. Et si
34:03j'étais au pouvoir, Dieu m'en garde, c'est la première
34:05chose que je ferais, je prendrais les magistrats
34:07de la Cour des Comptes et je regarderais, ligne à ligne,
34:09chacune des lignes de chaque
34:11ministère, chaque budget, parce qu'ils ont
34:13des idées partout. Et ce qu'il faut bien aussi
34:15comprendre, c'est que, d'ailleurs,
34:17ils s'en sont émus récemment, en disant que
34:19malheureusement, de moins en moins de recommandations
34:21qu'ils font sont adoptées par l'exécutif.
34:23Alors supprime-moi la Cour des Comptes.
34:25Non, non, non, c'est le seul garde-femme.
34:27Je plaisante.
34:29Mais il faut en être prendé en laissé parce que
34:31leur confier l'exécution
34:33du budget, ou en tout cas
34:35leur refonter un budget...
34:37Elle est cherchée des pistes.
34:39Il n'y a aucune légitimité démocratique.
34:41Elle est cherchée des pistes.
34:43Précisément.
34:45On les connaît, les pistes.
34:47Pourquoi on imagine
34:49aller taxer les résidents secondaires,
34:51taxer l'héritage, taxer...
34:53Mais parce qu'aujourd'hui, il n'y a pas de majorité politique.
34:55Non, non, non.
34:57Ça fait 5 ans qu'on parle de
34:59dépenses publiques, personne ne fait jamais rien.
35:01Exactement. Depuis 1974,
35:03vous n'avez pas un seul budget qui est à l'équilibre.
35:05Depuis 1974.
35:07Quand vous donnez cette date, tout est dit.
35:09En gros,
35:11c'est très français de se dire, on va monter les impôts,
35:13on va encore prendre aux collectivités,
35:15même pas en ponctionnant sur leurs recettes existantes,
35:17mais en anticipant les recettes qu'on va avoir,
35:19on va essayer d'aller leur chercher.
35:21Alors que vous avez, je suis désolé, cet exemple,
35:23il me terrorise à chaque fois que je le donne,
35:25l'assurance maladie, ou plutôt
35:27les arrêts maladies,
35:2915 milliards.
35:31Ça coûte 15 milliards d'euros
35:33à la France, ça ne veut pas dire qu'il faut arrêter
35:35les arrêts maladies. Peut-être qu'on peut contrôler
35:37un petit peu plus à qui on donne.
35:39Mais comment les entreprises vont se passer sur les arrêts maladies ?
35:41C'est l'entreprise qui va payer.
35:43D'accord, très bien.
35:45Mais ce n'est pas que l'entreprise.
35:47Excusez-moi, c'est une fausse bonne idée.
35:49Dans ces cas-là,
35:51on a aucun budget à l'équilibre depuis 1974.
35:53Ou les deux jours que le salarié...
35:55Il faut mettre des jours de carence.
35:57Des jours de carence universelle, c'est-à-dire non remboursés par la Sécu.
35:59Mais même dans l'entreprise, vous savez comment ça se passe.
36:01Le salarié vient voir le patron, il lui dit
36:03« Non, j'étais malade pendant deux jours, est-ce que vous pouvez me les prendre ? »
36:05Il faut mettre des jours de carence,
36:07non remboursés, il n'y a que ça à faire.
36:09L'absentéisme a chuté dans la fonction publique
36:11dès lors qu'on a rétabli le fameux
36:13jour de carence. C'est Darmanin qui l'a fait.
36:15C'est Nicolas Sarkozy qui l'avait
36:17instauré. Donc Darmanin l'a remis en 2018.
36:19On a vu que le nombre
36:21d'absences de courte durée
36:23baissait dans la fonction publique dès lors que
36:25vous avez un jour qui n'est pas pris en charge
36:27par l'assurance maladie. Malheureusement,
36:29il n'y a que ça qui fonctionne en France.
36:31Et vraiment, j'en suis triste de dire ça,
36:33mais comme il faut taper les 10 euros
36:35au portefeuille, c'est la même idée. Malheureusement,
36:37il faut que chacun accepte,
36:39mais chacun d'entre nous autour de la table, y compris,
36:41de se dire « Eh bien oui, parfois il y a des abus
36:43et donc il faut limiter le système
36:45sinon tout va tomber. »
36:47Mais honnêtement, il y a des pistes d'économie qui peuvent être trouvées
36:49et on peut en parler
36:51et on est d'accord sur le principe qu'il faut baisser
36:53la dépense publique parce qu'elle est beaucoup trop élevée.
36:55De La Rosière dit dans son bouquin qu'il faut revenir
36:57de... On est à 58%, il faut revenir
36:59à 50% en à peu près 7-8 ans.
37:0150% ? Jérôme, c'est combien ?
37:03C'est 200 milliards.
37:05C'est la moyenne de l'Union Européenne.
37:07C'est du bon sens.
37:09Moi, je suis absolument d'accord.
37:11Nous sommes dans
37:13une situation catastrophique.
37:15Le taux de prélèvement en France
37:17est l'un des taux les plus élevés
37:19du monde.
37:21Le plus élevé ?
37:23Le problème, c'est quoi ?
37:25Ce sont les entreprises qui créent des emplois
37:27et qui créent de la richesse et ce sont les riches.
37:29C'est toujours la même chose.
37:31Que vous ayez un gouvernement de droite ou un gouvernement de gauche,
37:33on s'en prend toujours aux plus riches.
37:35Je rappelle quand même
37:37que 76% de l'impôt sur le revenu
37:39c'est payé
37:41par 10% des contribuables.
37:43Donc des gens qui gagnent seulement
37:452 000, plus de 3 300 euros
37:47par mois. Et les dépenses sociales ?
37:49Quand vous prenez les dépenses sociales qui ne demandent pas
37:51une contribution en échange, c'est
37:53140 milliards d'euros par an.
37:55Il y a de la fraude fiscale.
37:57Je parle du RSA, je parle de tout ça.
37:59Ce sont les chiffres, M. Dubé, je vous assure.
38:01Peut-être qu'en Macronie,
38:03vous n'avez pas les bons chiffres, on l'a vu pendant
38:057 ans, mais ce sont les bons chiffres.
38:07Non, mais à un moment donné, il y a de la fraude sociale,
38:09il y a de la fraude fiscale,
38:11on est dans un assistanat
38:13qui est complètement débridé
38:15et on s'en prend encore
38:17à ceux qui bossent, à ceux qui créent de la richesse
38:19et même d'un point de vue économique, c'est parfaitement stupide
38:21parce que quand vous prenez trop aux riches,
38:23quand vous prenez trop aux entreprises, les riches
38:25ou les entreprises fuient évidemment
38:27le pays et à la fin, ce sont
38:29les classes moyennes qui doivent essuyer l'ardoise.
38:31C'est ça, c'est ça les communes.
38:33Une fois qu'on a dit ça, qu'est-ce qu'on fait ?
38:35Les budgets
38:37aux associations, c'est environ 20 milliards
38:39peut-être qu'il faut regarder à qui on donne.
38:41La suppression d'un service public, c'est 3 ou 4 milliards.
38:43Les agences,
38:45j'entendais ce matin
38:47qu'il y avait 4 agences,
38:49il y a je ne sais combien d'agences, mais 4 agences
38:51sur la forêt, vous l'avez entendu aussi.
38:53Qu'est-ce qu'il va se passer ?
38:55Les agences d'Etat, c'est un bon exemple.
38:57Les agences d'Etat, c'est à peu près 100 milliards d'euros.
38:59100 milliards d'euros.
39:01D'accord, mais chaque
39:03Premier ministre qui arrive devant l'Assemblée nationale, il dit deux choses.
39:05Un, on va lutter contre la dette.
39:07Deux, on va supprimer les agences.
39:09Trouvez-moi un Président et un Premier ministre
39:11qui va faire le ménage.
39:13Je ne vois pas où il est.
39:15Le seul qui a fait des efforts sur les agences de l'Etat,
39:17c'est Édouard Philippe.
39:19Il a baissé le nombre de 10%.
39:21Néanmoins, on est sur des tels volumes.
39:23Imaginez 100 milliards d'Etat, 5 milliards d'euros.
39:25Vous faites juste, juste, juste.
39:275% d'économie, vous gagnez 5 milliards.
39:29200 milliards d'euros d'économie en 10 ans.
39:31On est tout à fait d'accord là-dessus.
39:33Mais là, politiquement,
39:35qu'est-ce qu'il va se passer ?
39:37Donc là, le budget arrive dans l'hémicycle.
39:41Ce matin, on a entendu Jordan Bardella dire
39:43qu'il n'excluait pas de voter une censure
39:45sur le budget.
39:47Qu'est-ce qu'il va se passer ?
39:49Ça veut dire que déjà, les commissions ne servent à rien ?
39:51Elles ne servent à rien puisqu'encore plus en cohabitation.
39:53Non, mais tout le concours Lépine des amendements...
39:57Mais on a augmenté. Il faut quand même savoir
39:59que cette commission, elle a augmenté le budget de 60 milliards d'euros.
40:01Heureusement qu'elle ne sert à rien.
40:03Effectivement, vous avez eu plusieurs discussions
40:05pendant plusieurs jours
40:07sur cette évaluation du budget
40:09et il a été rejeté.
40:11Donc, on repart.
40:13Je disais quasiment de zéro. Ce n'est pas quasiment de zéro.
40:15C'est qu'on repart du projet de loi de finances
40:17qui a été établi par le gouvernement
40:19actuel avec Michel Barnier.
40:21Je crois que c'est ce soir
40:23que le budget va commencer à être discuté en séance.
40:25Il y avait des élus
40:27qui vous disaient que ça allait être une boucherie.
40:29Il va y avoir des règlements de comptes.
40:31Et de toute façon, le budget,
40:33depuis que Michel Barnier a été nommé avec son gouvernement,
40:35passera par 49-3.
40:37Comme les derniers budgets depuis 4-5 ans.
40:39Enfin, j'exagère. Depuis 3-4 ans plutôt.
40:41Deux-trois ans. Depuis Elisabeth Borne.
40:43Il passe par 49-3 parce que vous n'avez pas de majorité
40:45pour voter ce budget.
40:47Après, il faudra voir si Jordan Bardella
40:49dit ce matin qu'il n'exclut pas
40:51avec son parti de voter une motion de censure.
40:53D'ailleurs, il peut le faire dès ce soir s'il en a envie.
40:55Il peut laisser la discussion se dérouler.
40:57Il peut attendre le vote.
40:59La motion de censure peut intervenir à n'importe quel moment dans cette discussion.
41:01Donc, il faudra voir à ce moment-là.
41:03Moi, je ne crois pas sincèrement que le RN
41:05ait intérêt à voter une motion de censure tout de suite.
41:07C'est un avis politique que je vous donne.
41:09Après, on dit effectivement que...
41:11C'est pour faire pression sur certains sujets comme l'AME.
41:13Ou autre pour lui, ce matin.
41:15On va en parler, l'AME.
41:17Et je pense qu'il peut y avoir un clash au moment de l'AME.
41:19Mais l'AME, on peut en parler aussi ici.
41:21Je ne pense pas que ce soit ça vraiment la piste de réunion.
41:23Honnêtement, c'est symbolique.
41:25Après, on peut être dans une politique du symbole.
41:27Il n'y a pas de problème.
41:29Si je demande le RN, c'est impossible aujourd'hui.
41:31Le RN demande...
41:33Je prends un exemple sur l'énergie.
41:35Sur les taxes sur l'énergie.
41:37Il demande de baisser la TVA
41:39sur les taxes concernant l'énergie.
41:41Donc, de baisser d'environ...
41:43De passer à 5,5%.
41:45Ça représente à peu près 20 milliards d'euros
41:47de moins-value fiscale
41:49par an.
41:51Qui va voter ça ?
41:53Comment est-ce qu'on peut aujourd'hui, dans la situation où on est,
41:55proposer ce genre de mesures ?
41:57C'est impossible.
41:59Je veux bien qu'on fasse plaisir à tout le monde
42:01et au peuple de France pour avoir des voix.
42:03C'est ce qu'a fait Macron pendant quelques années.
42:05Arrête ton obsession.
42:07Là, on est sur le RN.
42:09On est sur le RN.
42:11Donc, laissons Macron de côté.
42:13On reviendra peut-être tout à l'heure.
42:15De ce genre de mesures,
42:17c'est absolument polémique, polémiste
42:19et totalement populiste.
42:21Excusez-moi.
42:23C'est impossible de voter ça aujourd'hui.
42:25La ligne rouge, elle est là.
42:27Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
42:29J'aimerais juste donner un chiffre.
42:31On est très alarmistes depuis le début de l'émission.
42:33Il y a quand même une chose qu'il faut qu'on dise.
42:35C'est que le système français, il est quand même exceptionnel.
42:37Exceptionnel en termes de redistribution
42:39au système social.
42:41Il faut quand même vous dire, et Kevin le disait très justement tout à l'heure,
42:43qu'aujourd'hui, les riches sont les riches en France
42:45qui payent le plus d'impôts au monde.
42:47L'écart entre les plus gros salaires
42:49et les plus bas salaires en France,
42:51avant redistribution, allait de 12.
42:53Après redistribution, allait plus que de 3.
42:55C'est quand même incroyable.
42:57Pourquoi on n'essaie pas de préserver ce système ?
42:59Pourquoi on n'essaie pas de réfléchir concrètement
43:01à comment préserver ce système ?
43:03Peut-être en faisant en sorte de baisser effectivement
43:05certaines aides.
43:07Mais ça, c'est un gros mot quand on le dit.
43:09Et juste un point quand même pour rebondir sur ce qui a été dit.
43:11Comment voulez-vous que les gens qui travaillent,
43:13qui se lèvent tous les matins, qui ont un métier difficile,
43:15comprennent que des gens qui vivent
43:17des aides sociales gagnent parfois plus qu'eux ?
43:19Quand vous additionnez
43:21toutes les aides sociales, un couple qui ne travaille pas
43:23et qui a deux enfants en bas âge
43:25reçoit 1200 euros
43:27par mois d'aide sociale.
43:29Quand vous êtes un couple qui ne travaille pas
43:31et que vous avez 4 enfants en bas âge,
43:33c'est 2000 euros par mois.
43:35Comment voulez-vous que les Français comprennent cela ?
43:37On est dans une culture de l'assistanat.
43:39La solidarité,
43:41c'est bien, ça doit être temporaire.
43:43Mais quand ça s'inscrit sur le long terme, ce n'est plus possible.
43:45Je crois que le cœur du sujet, il ne faut pas oublier
43:47que le système de protection sociale,
43:49c'est porté par les gens qui travaillent.
43:51Ce n'est pas gratuit d'une part.
43:53D'autre part, comme il y a un gros déséquilibre
43:55démographique,
43:57le fond du problème est là.
43:59Aujourd'hui, vous avez de plus en plus
44:01de personnes âgées, de moins en moins de gens
44:03qui sont actifs.
44:05Du coup, le sac porté
44:07par les gens qui travaillent est de plus en plus lourd.
44:09C'est ça, je crois, la vraie problématique.
44:11Si on ne réfléchit pas
44:13à financer autrement
44:15le système de protection sociale,
44:17les gens qui travaillent
44:19vont s'effondrer.
44:21La clé, parce qu'on n'en parle jamais,
44:23c'est quand même la natalité.
44:25Si vous n'avez plus un pays qui fait plus d'enfants,
44:27vous n'avez plus un pays qui est en mesure
44:29d'assurer une protection sociale.
44:31Je rappelle juste un chiffre.
44:33Au moment
44:35où le système de protection sociale
44:37a été mis en place, il y avait 5 actifs
44:39pour à peu près un retraité.
44:41Aujourd'hui, on a 1,7 actifs pour un retraité.
44:43Vous voyez bien que mécaniquement, ça n'a pas marché.
44:45On va marquer une pause.
44:47C'est l'heure de la pub.
44:49On se retrouve tout de suite après sur Sud Radio.
44:51Sud Radio, votre avis
44:53fait la différence.
44:55Sud Radio,
44:57le 10h midi, mettez-vous d'accord.
44:59Valérie Expert.
45:01Quelques mots encore sur le budget.
45:03Jérôme Dubuc, on n'avait pas terminé.
45:05On parlait de la démographie en disant que c'était essentiel.
45:07Effectivement, sur l'équilibre
45:09de la protection sociale, c'est absolument essentiel.
45:11Et puis, il y a un gros mot dont on ne parle jamais,
45:13c'est la croissance.
45:15Personne ne parle de la croissance.
45:17Depuis plusieurs années, on est à moins de 1%
45:19ou autour de 1%.
45:21Et avec ça, on a des déficits.
45:23On en a aussi quand on a des fortes croissances en France.
45:25Parce qu'on est spécialiste des déficits, ça a été rappelé tout à l'heure.
45:27Mais au moins qu'on essaye
45:29d'augmenter la croissance.
45:31Parce que c'est comme ça qu'on va y arriver.
45:33La croissance, ça veut dire moins de chômeurs.
45:35Je vois que le chômage est en train de repartir.
45:37On était à 7,5%.
45:39On nous parle de 8% fin 2025.
45:41L'augmentation des recettes
45:43sans toucher au taux,
45:45sans augmenter les impôts,
45:47c'est par la croissance qu'on va l'avoir.
45:49Or, personne ne parle de la croissance.
45:51J'ai été stupéfait quand Attal est arrivé
45:53comme Premier ministre et qu'il a fait sa déclaration de politique générale.
45:55Il n'y avait pas un seul mot
45:57sur la croissance.
45:59Vous avez raison. Néanmoins,
46:01tous les responsables politiques depuis 50 ans
46:03comptent sur la croissance.
46:05Il y a un moment où la croissance ne suit pas.
46:07Quand vous avez 1% de croissance depuis 10 ans,
46:09il y a un moment où il faut quand même s'intéresser
46:11aux recettes et à la dépense publique.
46:13Le problème des responsables politiques,
46:15c'est que dans tous les budgets qu'ils construisent,
46:17ils surestiment la croissance pour justement
46:19justifier le fait de ne jamais toucher à la dépense publique.
46:21On verra.
46:23Je voudrais qu'on parle quand même
46:25de ce qui se passe à Marseille
46:27et un petit peu partout en France.
46:29Il y a quand même une augmentation assez terrifiante.
46:31Encore une fois, ce n'est pas un sentiment,
46:33mais on voit l'effet d'hiver.
46:35Il y a toujours eu d'effet d'hiver,
46:37des agressions de plus en plus violentes.
46:39En particulier à Marseille,
46:41où ces policiers
46:43ont été mis en difficulté.
46:45Ils se sont faits même tabasser.
46:47L'un d'entre eux a été violemment blessé au visage.
46:49Tout ça rentre,
46:51encore une fois,
46:53dans le cadre de cette lutte
46:55contre le narcotrafic
46:57qui, visiblement, semble être
46:59un peu comme Sisyphe.
47:01On monte le rocher, il redescend tout de suite.
47:03Le politique, pour le coup, a décidé
47:05de prendre les choses en main.
47:07Sauf qu'aujourd'hui, les policiers ne peuvent plus faire face
47:09à ces délinquants. Vous avez vu les images, Kevin ?
47:11Oui, j'ai vu les images qui m'ont
47:13évidemment choqué.
47:15La vérité, c'est que les policiers, aujourd'hui,
47:17sont devenus des ennemis
47:19dans une contre société
47:21qui est en train de se constituer.
47:23Parce que les policiers gênent le trafic de drogue.
47:25Et les trafiquants
47:27veulent tout simplement être tranquilles.
47:29Avec une montée de la violence
47:31à leur encombre qui est quand même incroyable.
47:33Je me rappelle de Viry-Châtillon.
47:35Vous voyez, on s'en était pris à des policiers.
47:37On avait voulu les brûler vivants
47:39dans leur voiture. Mais là, c'est
47:41exactement la même chose. L'autorité
47:43républicaine recule
47:45parce que l'autorité républicaine
47:47est complètement désarmée. On a affaire, en effet,
47:49à de véritables mafias
47:51qui ont
47:53des armes, qui ont une capacité
47:55de défense qui est parfois supérieure
47:57à la capacité
47:59de la République. Et dernière chose,
48:01aussi, on s'éloigne un peu
48:03du narcotrafic, mais il faut aussi le dire,
48:05quand vous avez un discours d'extrême-gauche qui
48:07énonde les banlieues, quand vous avez ces gens
48:09de la France Insoumise qui nous racontent que la police tue,
48:11qui nous racontent que les policiers
48:13sont les ennemis des catégories populaires
48:15et des jeunes des banlieues, comment voulez-vous
48:17que les jeunes des banlieues réagissent
48:19quand ils voient un policier ? La vérité, c'est la rencontre
48:21entre
48:23le trafic de drogue et de l'autre
48:25un discours politique
48:27qui victimise
48:29et qui, à chaque fois,
48:31rend nos forces de l'ordre
48:33finalement comme étant
48:35les boucs émissaires d'une société
48:37à la dérive. Et je trouve que nos politiques,
48:39soit par lâcheté, soit par un discours
48:41complètement idéologique, ont beaucoup de responsabilités
48:43là-dedans.
48:45Non mais, encore
48:47un échec, on parlait tout à l'heure d'Emmanuel Macron,
48:49mais c'est malheureusement la triste réalité,
48:51c'est un échec d'Emmanuel Macron, il y a quelques mois,
48:53quelques semaines, vous entendiez
48:55Place Net, il fixait le rappelé...
48:57Vous savez,
48:59on parlait de symbole, le symbole il est aussi important,
49:01rappelez-vous de ces opérations Place Net
49:03qu'ils ont fait dans toutes les villes
49:05pour lutter contre le narcotrafic, on en est où ?
49:07C'était plutôt un succès. La preuve en est,
49:09vous voyez les images ce week-end ?
49:11Vous voyez les images terribles ce week-end ?
49:13Ça s'est pas arrêté, ils sont partis ailleurs.
49:15C'est parce que
49:17ces mesures de Place Net
49:19ont été arrêtées que ça recommence.
49:21Ah oui, bien sûr.
49:23Ils sont partis ailleurs,
49:25ça a été beaucoup de com'.
49:27Et le gouvernement, il était encore en place
49:29il y a un mois. Vous savez, je vais vous dire une chose,
49:31moi je ne suis pas un adepte de la police,
49:33quand je dis un adepte de la police,
49:35je veux dire en termes de maître de la police partout
49:37pour la sécurité et tout, mais là,
49:39force est de constater une chose Valérie, c'est que
49:41quand vous regardez ce qui s'est passé pendant les Jeux Olympiques
49:43de Paris, que vous regardez les chiffres
49:45qui ont été affichés sur
49:47l'insécurité dans nos villes,
49:49il y a quand même quelque chose qui a marché.
49:51Au prix de la santé de nos policiers.
49:53Il faut remettre 50 000 policiers constamment dans la rue.
49:55C'est pas ce que je suis en train de dire.
49:57C'est qu'il y a peut-être un juste milieu entre les deux.
49:59Tout le monde est d'accord pour remettre
50:01des policiers dans la rue.
50:03On parlait de la force et du pouvoir politique,
50:05le fait de changer la vie.
50:07Il a supprimé la police de proximité, M. Sarkozy,
50:09quand il est arrivé au Pouy.
50:11Ça a été une très grosse erreur
50:13de supprimer la police de proximité.
50:15On est en train de payer encore.
50:17Ce que je veux vous dire par là, c'est qu'il y a peut-être
50:19un juste milieu, peut-être que pour accompagner
50:21les forces de l'ordre qui, effectivement, sont fatiguées.
50:23Elles sont fatiguées, les forces de l'ordre.
50:25Peut-être qu'il faut remettre en place
50:27une politique de la ville, une politique de la sécurité
50:29et arrêter à chaque fois
50:31de dire qu'on ne peut pas parler de la police,
50:33qu'on ne peut pas parler de l'immigration
50:35et qu'on parle de ces sujets toujours en surface.
50:37Il y a un moment, il faut qu'on prenne ce sujet à bras-le-corps.
50:39L'armée, comme avait demandé Samia Ghali.
50:41Après, le narcotrafic,
50:43c'est quand même 3 milliards d'euros.
50:45On ne parle pas de broutilles.
50:47De loin, on se dit qu'on a du mal à chiffrer,
50:49mais c'est un chiffre intéressant.
50:513 milliards d'euros, c'est juste le tiers
50:53du ministère de la Justice tous les ans.
50:55Deuxième chiffre, c'est
50:57le nombre de personnes qui vivent des trafics.
50:59On se dit que c'est à peu près 200 000 personnes.
51:01C'est très important. Je me permets de souligner
51:03une initiative, il n'y en a pas beaucoup,
51:05mais parfois il y en a, il faut s'en féliciter,
51:07en l'occurrence de la CAF de l'Isère,
51:09qui a mis en place, il y a quelques mois,
51:11le fait d'intégrer dans les revenus des gens condamnés
51:13le trafic de drogue.
51:15Ce qui fait que, comme vous le savez,
51:17il y a beaucoup d'allocations qui sont
51:19sous condition de ressources.
51:21Dès lors que vous intégrez naturellement
51:23les revenus de trafic de drogue,
51:25forcément, vous sortez logiquement
51:27de tout ce qui est prestations.
51:29Après, vous allez me dire,
51:31l'investissement est tellement rentable.
51:33Je regardais un expert,
51:35en l'occurrence, c'était Étienne Blanc,
51:37qui a mené une commission d'enquête
51:39sur le trafic, qui expliquait qu'en gros,
51:41si vous investissez votre argent en bourse,
51:43globalement, vous mettez 1000 euros.
51:45Dans la cocaïne,
51:47vous investissez 1000 euros,
51:49le retour sur investissement,
51:51c'est 180 000 euros.
51:53Si vous ne tapez pas au portefeuille,
51:55et si vous ne mettez pas en place
51:57une vraie politique de sécurité politique de la ville,
51:59je ne sais pas. Parce que politique de la ville,
52:01elle coûte très cher, elle n'est jamais évaluée.
52:03Je ne sais pas si on utiliserait ce terme-là.
52:05Mais en tout cas, si on ne remet pas de l'ordre
52:07dans un certain nombre de quartiers de France,
52:09il ne faut pas s'étonner que les gens ne se mettent pas au travail.
52:11Comment remettre de l'ordre quand vous voyez
52:13des dealers
52:15qui se font tabasser.
52:17Il y avait même une fille dans le groupe.
52:19J'ai vu des images.
52:21C'est absolument abominable.
52:23Il y a au moins deux mesures.
52:25Je ne dis pas que ce sont des mesurettes, parce qu'elles sont quand même symboliques.
52:27Je pense qu'elles auraient
52:29quelque chose d'important
52:31à mettre en place. Il y a au moins deux mesures
52:33que je réclame depuis des années.
52:35C'est qu'on renforce tout ce qui est
52:37pénalisation du port d'armes,
52:39interdit, parce que les armes
52:41fonctionnent et circulent partout.
52:43Partout, partout, partout.
52:45Vous allez sur Internet, vous achetez une Kalachnikov.
52:47Or, la peine encourue
52:49lorsque vous n'avez pas de port d'armes
52:51est ridicule.
52:53Il faut renforcer ça.
52:55Deuxièmement, c'est la majorité pénale.
52:57Qu'on revienne enfin sur cette majorité pénale.
52:59Qu'on la mette à
53:0115 ans, 16 ans, mais plus de 18 ans.
53:03La société a évolué.
53:05Les majorités partout ont été
53:07baissées, sauf la majorité pénale.
53:09Pourquoi vous ne l'avez pas fait ?
53:11C'est une question que je pose.
53:13Mais visiblement,
53:15ce n'est pas du tout...
53:17On nous dit qu'on va laisser les tribunaux
53:19appliquer ou pas l'exonération
53:21de minorités.
53:23Avec des juges complètement idéologisés, c'est sûr.
53:25Il y a vu aussi ce qui s'est passé
53:27dans les Yvelines. Un homme qui a été
53:29condamné pour viol,
53:31qui avait été condamné à 13 ans de prison,
53:33qui finalement en a fait 5,
53:35qui a été remis en liberté parce qu'il avait
53:37un projet solide. On a appris qu'il avait violé
53:39sa propre fille de 10 ans
53:41au mois d'août dernier.
53:43Un juge qui l'avait remis
53:45en liberté.
53:47Le gamin de 14 ans
53:49à Marseille, qui a tiré
53:51sur ce pauvre chauffeur de taxi,
53:53qui n'y était pour rien, malheureusement, parce qu'il s'est trompé
53:55d'individu, et qui refusait de l'attendre
53:57au bas de son forfait,
53:59du forfait qu'il devait commettre.
54:01Port d'armes prohibés,
54:03majorité pénale,
54:0514 ans.
54:07Allez, c'est fini pour aujourd'hui. Merci à vous.
54:09On se retrouve demain. Très bonne journée
54:11sur Sud Radio.

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