L'Heure des Pros (Émission du 22/01/2024)

CNEWS

Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

Transcript

00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue en cette nouvelle semaine, bienvenue à nos amis d'Europe 1

00:00:05 qui nous écoutent jusqu'à 9h25, bienvenue également sur CNews.

00:00:09 La secrétaire générale de la CGT, Madame Sophie Binet, ne parle pas à CNews, c'est

00:00:16 son droit.

00:00:17 Hier, une manifestation contre la loi immigration a rassemblé quasiment personne dans les rues

00:00:21 de Paris, sinon quelques militants radicalisés de l'ultra-gauche et plusieurs personnalités

00:00:27 de Bobolande qui, entre le flore et la closerie des lilas, aiment défendre les damnés de

00:00:32 la terre avant de rentrer et prendre le thé sous les moulures et sur le parquet de leur

00:00:37 appartement haussemanien.

00:00:39 Comme nombre de ses amis, Madame Julie Gayet ne vit pas au-dessus d'un point de dîle,

00:00:44 aucun OQTF ou mineur isolé ne l'importune quand elle fait ses courses chez Fauchon,

00:00:50 comme chantait Jacques Dutronc.

00:00:51 Elle défile malgré tout aux côtés de Sophie Binet.

00:00:54 En revanche, tout le monde n'est pas accepté dans le cortège.

00:00:57 Fabien Roussel, secrétaire national du Parti Communiste, est traité comme CNews.

00:01:03 Hué, brocardé, malmené, Fabien Roussel n'est pas un bon camarade, ont vite upéré

00:01:09 les amis de Sophie Binet, c'est un traître, hurlait la foule en ce 21 janvier.

00:01:15 Anniversaire de la mort de Louis XVI, la tête de M.

00:01:19 Roussel, exfiltrée de la manifestation, a failli rouler près de la place de la Révolution

00:01:24 devenue place de la Concorde.

00:01:25 Comme chacun sait, intolérance, bêtise, sectarisme, CNews, Roussel, même combat.

00:01:32 Le monde de la CGT a montré hier sa réalité, cela n'empêchera pas Mme Binet ni l'espace

00:01:39 médiatique de relayer ses idées d'un autre âge.

00:01:41 Le privilège rouge donne un accès aux médias que rien n'entame jamais.

00:01:47 Il est 9h, Chana Lusso.

00:01:51 Bonjour Pascal, bonjour à tous.

00:02:03 Des actions seront menées aussi longtemps que nécessaire, ce sont les mots du président

00:02:07 de la FNSEA ce matin, quelques heures avant sa rencontre avec Gabriel Attal à Matignon.

00:02:12 Les agriculteurs bloquent toujours l'autoroute A64 pour dénoncer des normes européennes

00:02:17 trop drastiques.

00:02:18 Patrick Legras, agriculteur à Beauval dans la Somme, n'attend pas grand-chose de cette

00:02:22 rencontre.

00:02:23 Aujourd'hui, ils vont négocier ce soir, ils négocient depuis 50 ans avec les différents

00:02:28 gouvernements de droite ou de gauche.

00:02:30 Donc aujourd'hui, on sait ce qui va en sortir, mais on sait aussi que c'est l'Europe qui

00:02:33 commande ou qui impose.

00:02:34 Donc aujourd'hui, je vais dire, c'est une mauvaise pièce de théâtre.

00:02:38 C'est pour ça que nous, on avait décidé déjà d'aller à Bruxelles.

00:02:40 Attention à vos factures d'électricité.

00:02:43 A partir du 1er février, les prix vont augmenter de 8,6 % à 9,8 %.

00:02:50 Bruno Le Maire l'a confirmé hier soir.

00:02:51 C'est la conséquence de la fin progressive du bouclier tarifaire.

00:02:55 En revanche, le ministre de l'Economie a assuré que la prochaine hausse ne se fera

00:02:59 pas avant un an.

00:03:01 Le procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne s'ouvre aujourd'hui à la Cour d'assises

00:03:06 spéciale de Paris.

00:03:07 Le 23 mars 2018, Radouane Lachdim, fiché S pour radicalisation, tuait quatre personnes,

00:03:13 dont le colonel Arnaud Beltrame.

00:03:14 Le gendarme avait courageusement pris la place d'une otage au supérieur de Trèbes avant

00:03:19 d'être égorgé par le terroriste.

00:03:20 Radouane Lachdim est mort pendant l'assaut du GIGN.

00:03:23 Ce sont sept de ses proches qui vont comparaître à partir d'aujourd'hui.

00:03:27 Et puis, Donald Trump se rapproche de plus en plus de l'investiture républicaine.

00:03:32 Son principal adversaire, Ron De Santis, a jeté l'éponge et s'est rallié à lui

00:03:36 dans la foulée.

00:03:37 Demain, c'est au tour des électeurs du New Hampshire d'aller voter.

00:03:40 En attendant, Donald Trump a tenu à remercier Ron De Santis cette nuit.

00:03:43 « Je saisis ce moment pour féliciter Ron De Santis.

00:03:50 Bien sûr, il est génial.

00:03:54 Je connais aussi sa femme, Casey.

00:03:57 Il a mené une excellente campagne pour la présidence.

00:04:00 Il a mené une très bonne campagne.

00:04:02 » Voilà pour l'essentiel de l'information.

00:04:05 C'est à vous, Pascal.

00:04:06 La ville de Lyon va bien ?

00:04:08 Très bien.

00:04:09 Tout s'est bien passé ?

00:04:10 Merci.

00:04:11 Merci, Shana, d'être avec nous.

00:04:13 C'est toujours un plaisir.

00:04:14 Nous avons quelques sièges vacants ce matin.

00:04:17 Donc, vous êtes tout seul.

00:04:18 Ce n'est pas grave.

00:04:19 Que vous préférez sur votre côté.

00:04:21 Bonjour, Mathieu Lebret.

00:04:22 Elizabeth Lévy n'est pas là.

00:04:24 Philippe Guybert non plus.

00:04:27 Manifestement, il y a des petits soucis de RER et de taxi, peut-être.

00:04:31 Bonjour, Nathan Vaud-Devers.

00:04:32 Bonjour, Georges Fedec.

00:04:33 Solidarité ce matin avec le camarade Roussel.

00:04:35 Solidarité, camarade.

00:04:36 Il n'est donc pas droit.

00:04:37 Il a été exclu par la CGT.

00:04:40 C'est quand même extraordinaire.

00:04:41 Le camarade Roussel, il sera demain l'invité d'Ossonia Mohamed Mabrouk.

00:04:46 Donc, solidarité avec le camarade Roussel.

00:04:48 Il y avait des antifas aussi.

00:04:49 Il a été sifflé par...

00:04:50 Non, forcément que par des militants de la CGT.

00:04:52 C'est-à-dire qu'il y avait une manifestation.

00:04:54 C'est extraordinaire.

00:04:55 Il y avait une manifestation contre la loi immigration.

00:04:56 Déjà, il n'y avait pas grand monde.

00:04:57 Bon, personne n'a dû lire cette loi contre l'immigration dans laquelle, on le répète

00:05:03 sans arrêt, il n'y a pas grand chose qui puisse heurter, évidemment, la sensibilité

00:05:08 des uns et des autres.

00:05:09 Eh bien, voyez cette séquence puisque lui-même est, comment on disait, social-traître jadis.

00:05:15 Roussel n'est pas un camarade.

00:05:17 Écoutez Fabien Roussel.

00:05:30 Eh Roussel, ça t'apprendra la magnétité policière.

00:05:33 Eh Roussel, va à l'enfer.

00:05:36 Il y a une manif pour toi à l'enfer.

00:05:38 Roussel n'est pas un camarade et non.

00:05:51 Roussel n'est pas un camarade et non.

00:05:54 Roussel n'est pas un camarade et non.

00:05:57 Roussel n'est pas un camarade et non.

00:06:01 Roussel n'est pas un camarade et non.

00:06:04 Roussel n'est pas un camarade et non.

00:06:26 Je rappelle que la personne qui est donc exfiltrée de la manifestation contre la loi de l'immigration

00:06:33 n'est pas ni Éric Zemmour, ni même quelqu'un de droite, mais Fabien Roussel, secrétaire

00:06:39 général du parti communiste français.

00:06:41 La révolution, on connaît.

00:06:44 La révolution des forces des enfants, elle est géniale cette phrase.

00:06:46 Ce qui est marrant, c'est qu'il a vraiment donné des gages.

00:06:49 Fabien Roussel, c'est l'extrême droite, on a fait des gages.

00:06:52 Pour tous ces gens-là, c'est le goulag que vous soyez.

00:06:56 C'est news, Fabien Roussel, mais ils sont personne.

00:06:59 Ils sont prioritaires.

00:07:00 Mais ils sont personne.

00:07:01 C'est surtout ça qui fera...

00:07:02 Même si on en parlait ce matin avec Serge Néjar, on se disait, est-ce qu'on doit en parler ?

00:07:08 Parce qu'effectivement, on donne de la publicité.

00:07:10 Ils sont personne, sauf dans l'espace médiatique.

00:07:13 Je salue donc Élisabeth et Philippe qui viennent d'arriver.

00:07:15 Pourquoi vous êtes en retard ? Il y a des problèmes de taxi ?

00:07:17 Problème de circulation.

00:07:19 Ah, s'il n'arrive jamais à Paris comme ça.

00:07:21 Ça s'ajoute à des problèmes de transport.

00:07:23 Mais l'intolérance de ces gens qui, effectivement, ont des profils qu'on connaît.

00:07:28 On ne peut pas dire que ce soit des gens qui soient en grande réussite dans ce qu'ils ont entrepris dans leur vie.

00:07:33 Disons-le.

00:07:35 S'ils n'étaient pas militants de l'ultra-gauche, ils ont du mal à trouver leur place, évidemment.

00:07:39 C'est ce que vous disiez des pétitionnaires.

00:07:41 Parce que c'est les mêmes ressorts.

00:07:44 C'est souvent les mêmes ressorts.

00:07:47 C'est quand même pas...

00:07:48 La prédiction des ratés ?

00:07:50 C'est la conjuration des médias de gauchistes de mai 68 qu'on fait une très belle carrière après.

00:07:54 Oui, parce qu'ils ont oublié qu'ils avaient été.

00:07:56 Quand tu as 20 ans que tu sois gauchiste, pourquoi pas ?

00:08:00 C'est quoi la limite d'âge alors ?

00:08:02 20 ans et demi à mon avis.

00:08:04 Mais évidemment que vous savez bien qu'il y a beaucoup de rancœurs, de ressentiments, d'aigreur, de jalousie.

00:08:11 C'est des gens souvent qui sont en difficulté.

00:08:13 Tout ça, nous le savons.

00:08:15 C'est l'esprit de la manifestation aussi.

00:08:17 C'est-à-dire qu'il n'y a pas d'arguments, il y a des slogans.

00:08:19 C'est les petites pancartes.

00:08:21 Parce que sinon il y a des arguments.

00:08:23 Sinon ils ont des arguments.

00:08:25 Alors Madame Binet.

00:08:26 La manifestation c'est un peu une mobilisation du débat de toutes les manières.

00:08:29 Non mais, je veux dire, quand dans ta vie tu es en très grande difficulté,

00:08:33 souvent il faut quelque chose qui donne un sens à ta vie.

00:08:36 Donc il y a parfois des différences de degré ou de nature.

00:08:40 Mais que tu sois fan de Claude François, militant ultra écologiste,

00:08:45 ou que tu entres dans les ordres.

00:08:47 Parfois il y a des différences de degré mais pas de nature.

00:08:51 Vous voyez ce que je veux dire.

00:08:53 Bon, voyons en revanche cette séquence de Madame Binet qui ne parle pas à CNews.

00:08:59 Et c'est tout à fait son droit d'ailleurs.

00:09:00 Si elle souhaite venir ici pour nous expliquer pourquoi elle ne parle pas à CNews,

00:09:03 il n'y a pas de problème.

00:09:04 Elle était venue à une époque.

00:09:05 Sur votre plateau même.

00:09:06 Oui.

00:09:07 L'archive était ressortie quand elle nous avait fait le même coup,

00:09:09 vous savez, au moment de la réforme de la retraite.

00:09:11 Et elle était venue quand elle n'était pas encore à la tête de la CGT.

00:09:14 C'est un plaisir parce que même maintenant Fabien Roussel est traité comme nous.

00:09:17 Donc tout ce qui est un peu à la droite...

00:09:20 Mais ce slogan il n'allait pas dire.

00:09:21 Roussel n'est pas un témarraque.

00:09:22 C'est depuis qu'il a pris ses distances avec...

00:09:23 Tout ce qui est à la droite de Madame Binet pour ces gens-là, c'est le goulag.

00:09:26 Directement.

00:09:27 Donc on sera nombreux.

00:09:29 Écoutez cette séquence-ci.

00:09:31 Approchez sans moi les questions.

00:09:38 Non, pas pour la CGT, pas pour CNews.

00:09:40 Et on vous l'a dit, sinon on vous sort.

00:09:43 Ah bah non.

00:09:44 Si vous forcez, on vous sort.

00:09:46 On est journaliste, on peut noter.

00:09:49 Mais on ne vous répond pas.

00:09:51 Je ne parle pas à CNews, s'il vous plaît.

00:09:55 Je ne souhaite pas répondre à CNews.

00:09:57 Nous sommes là également...

00:10:00 Nous sommes là également pour interpeller Gérald Darmanin

00:10:04 et lui dire qu'il faut qu'il arrête...

00:10:07 Je ne souhaite pas répondre à CNews.

00:10:11 Nous sommes là pour interpeller Gérald Darmanin

00:10:13 et lui dire qu'il faut arrêter les doublés.

00:10:16 On n'a même pas le droit d'écouter ce qu'elle dit.

00:10:25 Ce n'est pas d'aujourd'hui.

00:10:29 Bien sûr, mais on ne sait jamais.

00:10:31 Parfois on change d'avis dans la vie.

00:10:33 Ce qui est formidable, moi je ne demande de l'aide de personne.

00:10:39 Vous savez bien, l'aide de la solidarité de personne.

00:10:41 Mais bon, tous nos confrères, ils acceptent tout ça.

00:10:44 Mais alors, sans barguigner...

00:10:46 Il n'y en a pas aucun, mon frère.

00:10:48 C'est une entrave à la liberté d'informer.

00:10:50 Ce n'est pas une interview donnée à CNews qu'elle refuse.

00:10:54 C'est un point presse qu'elle décède ou elle refuse.

00:10:57 C'est-à-dire que si Marine Le Pen dit

00:11:00 "tout le monde ne vienne pas à ma conférence de presse",

00:11:02 tout le monde crie au scandale.

00:11:04 C'est le privilège rouge, cher ami.

00:11:07 Le privilège rouge. Vous avez parfaitement raison.

00:11:09 Alors, dites-moi...

00:11:11 Vous êtes en train d'avoir des illuminations.

00:11:15 C'est vous-même qui en avez les arguments.

00:11:17 Si Marine Le Pen...

00:11:19 Mais vous êtes réveillé, évidemment.

00:11:21 Ça fait 40 ans.

00:11:22 C'est le retard qui m'a mis en avance.

00:11:24 Ça fait 40 ans.

00:11:25 Pas mal.

00:11:26 Là où vous avez raison, c'est que si Marine Le Pen dit

00:11:29 "pas de monde ou pas de libération dans ma conférence de presse",

00:11:32 tout le monde sort.

00:11:34 Tout le monde en parle.

00:11:36 Comment ?

00:11:37 Tout le monde en parle.

00:11:39 Vraiment, je ne demande pas à mes confrères,

00:11:41 je ne demande rien en général.

00:11:43 C'est très intéressant, vous avez raison.

00:11:45 Ils auraient pu quand même protester sur le principe.

00:11:48 Ce qui est intéressant, en fait, c'est que...

00:11:50 Il parlait.

00:11:51 Oh, pardon, je crois que vous aviez fini, Philippe.

00:11:53 Non, je n'avais pas commencé, en fait.

00:11:55 Je commençais juste.

00:11:56 Ce qui est fascinant, c'est le sectarisme de la gauche.

00:12:01 Ce camp qui se sent en citadelle assiégée,

00:12:06 plutôt essayer d'ouvrir,

00:12:08 plutôt essayer d'aller conquérir de nouveaux électeurs,

00:12:10 de nouveaux soutiens,

00:12:12 se recrueille vieillit complètement sur son précaré.

00:12:15 Et ils ne se rendent pas compte qu'ils sont comme en peau de chagrin.

00:12:17 Dans la mesure où ils sont incapables de parler

00:12:20 à un nombre de gens de plus en plus important,

00:12:23 ils sont en train de se suicider en même temps.

00:12:25 C'est ça qui tue aussi le syndicalisme.

00:12:26 On peut faire le rapport avec la pétition contre Sylvain Tesson.

00:12:29 C'est le même mécanisme.

00:12:30 Et il y a ce pauvre Jacques Toubon.

00:12:32 Il me fait de la peine.

00:12:33 Je l'ai connu à une autre époque.

00:12:35 Jacques Toubon qui était quasiment à la droite du RPR,

00:12:38 et qui est à côté de Mme Binet,

00:12:40 qui ne dit rien,

00:12:41 qui est là comme un...

00:12:43 J'allais dire, comment on dit dans ces cas-là,

00:12:45 ça ne va pas être gentil mon expression,

00:12:46 mais l'idiot idylle.

00:12:48 Ça en dit long quand même sur le pouvoir.

00:12:50 Il sert de là comme Alibi, ce pauvre Jacques Toubon,

00:12:53 qui a changé la vie comme deux chemises.

00:12:56 Vraiment, il me fait de la peine.

00:12:58 Ça en dit long sur le pouvoir d'intimidation morale de cette gauche.

00:13:02 Parce que vous dites tout le temps, il ne représente rien.

00:13:05 Sauf dans nos métiers.

00:13:06 Non mais c'est dans les faiseurs d'opinion,

00:13:09 dans les gens qui fabriquent l'opinion.

00:13:12 Écoutez, le scientifique...

00:13:13 Dans nos métiers.

00:13:14 À l'université, parfois à la magistrature,

00:13:16 chez certains profs, et puis basta.

00:13:18 Ça en dit long aussi.

00:13:19 Ça ne fait pas mal.

00:13:20 Sur le syndicalisme.

00:13:21 Oui, en fait, c'est des syndicalistes politiques.

00:13:24 C'est stratégique.

00:13:25 Et la CGT, on est en 1917.

00:13:27 Voilà.

00:13:28 Mais là, ce n'est même pas une conférence de presse.

00:13:30 C'est un point presse en extérieur.

00:13:31 Mais en fait, c'est parfaitement illégal.

00:13:33 C'est comme si Marine Le Pen refusait un micro lors d'un point presse.

00:13:37 Si nous avions...

00:13:39 Si nous avions...

00:13:41 Si nous avions...

00:13:42 Parce que je trouve que parfois, nous sommes nous-mêmes faibles.

00:13:44 On porterait plainte ?

00:13:45 Parce qu'on gagne, en fait.

00:13:46 Oui, je pense que vous gagnez.

00:13:47 On gagne et on les fait condamner.

00:13:49 On vous sort de la manif si vous vous effranchez.

00:13:51 On les fait condamner.

00:13:52 Moi, je serais David, je serais sur cette ligne.

00:13:53 On porte plainte.

00:13:55 Voilà.

00:13:56 Mais bon, je ne suis pas...

00:13:58 Je ne dirige pas...

00:13:59 Et très bonne réaction d'Audrey Bertaut qui était sur le terrain.

00:14:00 Je ne dirige ni Canal, ni CNews, ni rien du tout.

00:14:02 Ça va leur faire beaucoup d'honneur.

00:14:03 Ah non, non, non, il faut le faire...

00:14:05 De faire, il disait ça, le papier bleu.

00:14:07 Alors envoyez le papier bleu.

00:14:08 Oui.

00:14:09 Tu fais condamner les gens.

00:14:10 Envoyez le papier bleu.

00:14:11 Et puis ça ne finit pas.

00:14:12 Non, ils présenteront un martyre.

00:14:13 Oui, mais très bien.

00:14:14 Non, mais ça finit quand même par...

00:14:15 Bon, Stanislas.

00:14:16 Non, il y avait une petite séquence "Libérez-nous de l'immigration".

00:14:19 J'ai vu cette petite séquence que je voulais vous montrer.

00:14:23 Alors évidemment, des gens qui viennent dans cette manifestation

00:14:26 pour contester le principe de la manifestation,

00:14:29 ils ne restent pas longtemps.

00:14:30 C'est un peu de la provocation.

00:14:31 Voilà, c'est un peu de la provocation.

00:14:32 Nemesis, vous me direz ce que c'est.

00:14:34 C'est un collectif qui se qualifie de féministe et identitaire.

00:14:38 Mais alors, ils sont contre la loi immigration ?

00:14:40 Ah oui.

00:14:41 Non, ils sont pour la loi immigration.

00:14:42 Ils sont pour la loi immigration.

00:14:43 Ils étaient contre la manifestation.

00:14:44 C'est ça, ils sont pour la loi.

00:14:45 Contre manifestation.

00:14:46 Non, pour...

00:14:47 Pour l'immigration, oui.

00:14:49 Opposé à la CGT, voilà.

00:14:50 Opposé à la CGT.

00:14:51 Non, contre manifestation.

00:14:52 Oui, c'est une contre manifestation.

00:14:53 Il vient de faire un peu de la provo, quoi.

00:14:55 Oui, le dialogue de sourds.

00:14:57 Dégagez ! En haut les garçons !

00:15:17 Cassez-vous ! Cassez-vous !

00:15:37 Cassez-vous !

00:15:53 Bon, autre sujet du jour, Stanislas.

00:15:56 C'est intéressant parce que, enfin, M. Gauthier, le directeur de Stanislas, a parlé.

00:16:01 Mais également les parents.

00:16:02 Si les parents n'étaient pas contents de Stanislas, ils enlèveraient leurs enfants.

00:16:05 C'est ceux qui n'ont rien à voir avec Stanislas qui mettent en doute l'enseignement de Stanislas.

00:16:12 Mais les parents, ils sont très contents d'y être.

00:16:14 C'est étrange, quand même.

00:16:15 On devrait demander peut-être l'avis aux parents.

00:16:17 Donc, je vous propose d'écouter Frédéric Gauthier.

00:16:19 C'est le directeur de Stanislas et il a rappelé des évidences.

00:16:22 En étant dans les couloirs de l'établissement, je suis tombé sur un tableau noir,

00:16:27 qui est un tableau qui est pas loin des classes des élèves préparatoires.

00:16:31 Et sur ce tableau, il était marqué "Vive Stan, vive la République, vive la France".

00:16:39 Quand les élèves disent "Vive Stan", que célèbre-t-il ?

00:16:43 Une école dont on sait aujourd'hui, ça a été redit à l'envie, qu'elle est catholique.

00:16:48 Et je pense qu'ils disent "Voilà, nous sommes dans une école catholique".

00:16:51 Et ils indiquent donc l'institution de référence qui est la nôtre, c'est-à-dire l'Église catholique.

00:16:59 Nous sommes une école catholique.

00:17:01 Ils rajoutent "Vive la République".

00:17:03 Et donc, ils disent "Nous avons une autre institution de référence qui est la République".

00:17:10 Et ils disent "Vive la France".

00:17:12 Et je pense que la réponse est là peut-être, à la question que vous posez.

00:17:16 Alors comme toujours, l'espace médiatique s'arrange à rapporter quelques mensonges sur ce qui est Stan.

00:17:25 Et dans le journal du dimanche hier, c'est Geoffroy Lejeune et ses équipes qui rapportent un témoignage.

00:17:32 "Bonjour madame, je suis Joseph".

00:17:34 C'est un jeune homme qui contacte une journaliste de France 2.

00:17:39 "Bonjour madame, je suis Joseph. Le jeune homme qui appelle est un ancien élève de Stanislas.

00:17:42 Une journaliste de France Télévisions cherche à recueillir des témoignages sur l'établissement

00:17:46 après qu'un rapport de l'Inspection Générale de l'Éducation, du Sport et de la Recherche a fuité dans Maniapart.

00:17:50 La journaliste précise son intention.

00:17:52 "Ce qui est important pour nous, c'est vraiment pour confirmer", insiste-t-elle,

00:17:55 "avoir des témoignages qui confirment ce qu'il y a dans le rapport de Maniapart".

00:17:58 En 2018, Clément se retrouve plongé dans le coma après un accident de la route.

00:18:02 Une semaine après, à son réveil, il voit défiler dans sa chambre

00:18:04 beaucoup de membres de la communauté éducative venues lui rendre visite.

00:18:06 Il reçoit des dizaines de messages d'une solidarité qui n'a jamais cessé.

00:18:09 Son témoignage n'intéresse pas la journaliste.

00:18:12 Elle cherche des élèves qui ont vécu des épisodes sexistes ou homophobes.

00:18:16 Alors moi, je connais tous mes confrères.

00:18:18 Je le vois par exemple quand ils viennent me voir, moi.

00:18:21 Le papier est déjà écrit. Mais je leur dis d'ailleurs.

00:18:24 Ça sert à rien de venir parce que je sais ce que vous allez écrire.

00:18:27 Et ils écrivent effectivement ce que j'avais imaginé.

00:18:30 Donc les gens ne sont plus vierges.

00:18:32 Un journaliste doit arriver d'une manière vierge sur ses sujets.

00:18:36 Mais là, il sait déjà ce qu'il va écrire.

00:18:39 Il voit ce qu'il croit, il va voir ce qu'il croit,

00:18:42 ce qui est un phénomène de l'idéologie bien connu.

00:18:45 Et là, il va s'arranger. En plus, il va le faire de façon tout un peu organisée quand même.

00:18:50 Un désaccord sur une petite chose, vous dites que ce n'est pas le problème des autres.

00:18:56 Stanislas est financé en grande partie par l'argent des impôts.

00:19:00 Donc comme France Inter, tout le monde a le droit d'avoir un avis.

00:19:03 Maintenant, la malveillance qu'il y a autour, c'est autre chose.

00:19:08 Le vrai sujet, c'est l'espace journalistique en France.

00:19:11 C'est-à-dire que dans n'importe quel domaine, tous ceux qui ont affaire aux journalistes,

00:19:15 tous disent qu'il soit sportif, homme politique, etc.

00:19:20 Tous disent "j'ai dit quelque chose à ce journaliste, ça ne correspond pas ou à ce que j'ai dit

00:19:25 ou à la vérité dans l'espace dans lequel je suis".

00:19:28 Il faut faire relire ces citations.

00:19:29 Donc voilà, il y a un problème journalistique en France extrêmement important.

00:19:35 Puisque les journalistes ne témoignent pas de la réalité.

00:19:37 Ça, c'est une réalité.

00:19:39 Mais que tout le monde ait ses biais, c'est un fête.

00:19:42 Peut-être. Le lycée Stanislas...

00:19:45 Assurément, tout le monde a ses biais, bien sûr.

00:19:48 Mais pas tout le monde, arrêtez avec tout le monde.

00:19:51 Moi, je n'ai pas de biais. Je suis désolé de vous le dire comme ça.

00:19:54 Je peux me tromper, mais je suis honnête intellectuellement.

00:19:57 D'ailleurs, je demande à tout le monde de venir sur ce plateau.

00:20:00 Je sais bien, mais je voulais justement revenir sur cela.

00:20:02 Le lycée Stanislas, ce qui a été reproché, en tout cas soupçonné,

00:20:05 ce n'était pas de dire qu'il y avait une majorité de phénomènes problématiques,

00:20:09 mais de dire que dans ce lycée, il y avait une minorité de comportements

00:20:12 qui posaient justement question.

00:20:14 Mais sans doute, dans tous les établissements, ce qui est intéressant,

00:20:17 dans tous les établissements, il y a hélas des problèmes d'homophobie

00:20:21 ou il y a eu des problèmes de pédophilie.

00:20:24 Pourquoi plus à Stanislas qu'ailleurs ? Je ne le crois pas.

00:20:28 De la part d'un intervenant qui enseigne, c'est quand même relativement rare.

00:20:33 Des profs qui prêchent la haine d'Israël, Nathan.

00:20:36 Des profs qui prêchent la haine d'Israël dans le public, il n'y en a pas ?

00:20:39 Restons sur l'exemple.

00:20:40 L'homosexualité est une maladie.

00:20:43 Mais Nathan, il y a un type qui a dit ça.

00:20:46 Mais Nathan, tout ça, vous avez parfaitement raison.

00:20:49 Ce que je veux vous dire, c'est que parce que c'est Stanislas,

00:20:53 vous voyez bien que ce n'est pas l'homophobie l'enjeu.

00:20:57 C'est Stanislas, c'est l'excellence, c'est ça.

00:21:00 Si vous ne le comprenez pas, rien pour vous.

00:21:03 Je ne suis pas du tout à géométrie variable.

00:21:06 Si c'était dans un lycée, je serais le premier à dire que c'est du fanatisme.

00:21:10 Et ce n'est pas parce que c'est Stanislas que...

00:21:13 Par exemple, la fermeture d'Avéroès,

00:21:15 les problèmes et les ennuis que le lycée Avéroès a eu à Lille,

00:21:20 on en a parlé et on a eu raison.

00:21:22 Parce que les lycées privés confessionnels, où il peut y avoir du fanatisme...

00:21:25 Avec Sciences Paul-Lille, qui regrettaient la sortie d'Avéroès.

00:21:29 Ils avaient tort.

00:21:30 Si on a un problème dans un lycée confessionnel avec du fanatisme

00:21:33 qui rentre par la fenêtre ou par la porte, ou même qui s'insinue,

00:21:36 on a raison de mettre le coup.

00:21:37 - Mais ne soyez pas naïfs.

00:21:38 Vous voyez bien que l'objectif, c'est de placer un établissement d'excellence.

00:21:42 - Et puis derrière ça, il y a la lutte des classes.

00:21:45 - Et l'élitisme.

00:21:46 - C'est toujours pareil.

00:21:49 Derrière ça, il y a aussi les riches.

00:21:50 Parce que à Stanislas, c'est plutôt des gens qui sont riches.

00:21:53 Écoutez Frédéric Gauthier, le directeur de Stade.

00:21:57 - Je mesure que l'impact médiatique dans la communauté éducative

00:22:01 a suscité deux sentiments.

00:22:04 Le premier, c'est l'incompréhension.

00:22:06 Et le deuxième, c'est l'indignation.

00:22:08 L'incompréhension parce que les professeurs, les cadres,

00:22:11 et même les anciens professeurs, les élèves, les familles,

00:22:15 disent ce que nous vivons dans Stan,

00:22:18 mais pas ce que nous lisons dans la presse.

00:22:21 - C'est aussi simple que ça.

00:22:23 C'est ça, vous pouvez aller dans n'importe quel établissement privé,

00:22:25 les parents sont plutôt contents.

00:22:27 Et dans n'importe quel établissement public,

00:22:29 souvent les parents ne le sont pas.

00:22:31 - Il faut nous renseigner sur des quartiers, des écoles, des endroits.

00:22:35 - Pour revenir à l'article du JDD qui est très intéressant,

00:22:40 moi ça ne me gêne pas quand il y a une opinion,

00:22:43 même le service public, une opinion journalistique, ça ne me gêne pas.

00:22:46 Ce qui est extrêmement intolérable,

00:22:49 c'est qu'il y ait des reportages, des enquêtes tronquées.

00:22:52 C'est ça, c'est ça le problème.

00:22:54 - À la faute de déontologie qu'il y ait,

00:22:56 on n'a aucun respect de la déontologie journalistique.

00:22:59 Et ce n'est pas la première fois que ça se produit.

00:23:01 Quand on voit tous les compléments d'enquête,

00:23:04 on est en droit de poser des questions aux responsables de France Télévisions.

00:23:08 Voir l'Arkom devrait peut-être aussi y mettre son nez.

00:23:12 - Je vais encore citer qu'à l'époque,

00:23:15 il y avait mademoiselle Sonia Roland qui était sur Quai de l'Époque,

00:23:18 qui faisait un parallèle entre ce qui s'est passé à Rwanda et les Tutsis,

00:23:22 et qui avait dit qu'il y avait du rassemblement national.

00:23:24 Mais non, mais vous riez.

00:23:26 Elle disait ça, elle disait ça sur un plateau.

00:23:30 C'était sur le service public, c'était samedi.

00:23:33 Personne autour du plateau lui dit

00:23:36 "Mais madame Roland, vous pensez que ce que vous dites est..."

00:23:40 Parce que son discours, c'était de dire "Attention,

00:23:44 ce discours peut être dangereux et on en arrive à ce qui s'est passé au Rwanda

00:23:48 puisqu'elle-même a souffert de ce géocide."

00:23:50 Bon, si on en est là, si madame Roland est aujourd'hui

00:23:54 la synthèse de la pensée en France, très bien, très bien.

00:23:59 - Je l'ai, pourquoi pas ?

00:24:00 - Surtout pour les Tutsis du Rwanda quand même.

00:24:02 - Oui, mais le parallèle...

00:24:04 - C'est dégueulasse, franchement.

00:24:06 - Mais personne ne disait rien sur ce plateau, personne.

00:24:09 - Tout le monde n'a pas fait.

00:24:11 - Voilà, c'est la pensée.

00:24:12 Comme on tape sur le rassemblement national,

00:24:14 on peut taper sur Rassemblement National ou sur CNews,

00:24:17 alors là vous avez le droit, il n'y a aucun souci.

00:24:19 Eric Zemmour qui a réagi à Mélioudé et à Castera,

00:24:24 qui s'est mal défendu selon lui.

00:24:26 - C'est le moins compliqué.

00:24:28 - Pour un camp que Thérèse Sénistre s'est très mal défendue,

00:24:30 que ses arguments étaient assez médiocres et à côté de la plaque,

00:24:34 elle aurait dû dire d'abord tout simplement que c'était son droit le plus strict

00:24:39 de mettre ses enfants dans une école privée.

00:24:41 Tous les Français qui le peuvent mettent désormais leurs enfants

00:24:45 dans les écoles privées parce que l'école publique s'est effondrée,

00:24:48 parce que le niveau scolaire est lamentable

00:24:51 et qu'en plus il y a parfois de la violence

00:24:55 et de ce que je vous ai dit tout à l'heure sur la propagande dans ces écoles.

00:25:01 Donc tous les Français rêvent de mettre leurs enfants dans l'école privée,

00:25:05 simplement il y en a qui n'ont pas les moyens.

00:25:07 Voilà le seul argument défendable et entendable.

00:25:10 - Bon, allitré, il n'y a pas de violence.

00:25:13 - C'est une école d'un excellent niveau.

00:25:15 - Moi mes enfants étaient à Victor-Durhui dans le public,

00:25:18 il n'y a jamais eu de violence.

00:25:20 Donc Éric Zemmour ne dit pas non plus la réalité.

00:25:22 Et pour illustrer notre propos tout à l'heure,

00:25:24 durant la campagne électorale d'Éric Zemmour,

00:25:26 ceux qui étaient le plus attaqués c'était vous,

00:25:28 partout sur le terrain, et moi.

00:25:31 D'une certaine manière souvent parce qu'il nous reprochait d'attaquer Éric Zemmour.

00:25:36 - De ce point de vue là je ne regrette pas cette période.

00:25:38 - Mais non mais c'est intéressant,

00:25:40 c'est pour nous parler de l'honnêteté qui est la nôtre.

00:25:43 On peut se tromper quand même toujours,

00:25:45 mais on était les plus attaqués par Reconquête.

00:25:48 - Ah bon ?

00:25:50 - Demandez à notre famille.

00:25:52 - Mais ce qui est marrant c'est quand même...

00:25:54 - Demandez à Gauthier.

00:25:56 - Il y a un truc quand même amusant dans ce débat,

00:25:58 c'est que ce sont souvent des journalistes qui ont leurs enfants à l'école alsacienne,

00:26:00 qui engueulent des gens qui ont leurs enfants à Sannes.

00:26:03 - C'est fini.

00:26:05 La première partie est terminée.

00:26:07 Vous savez maintenant on est 25 minutes,

00:26:09 on a terminé pour nos amis d'Europe 1.

00:26:11 Nous devons rendre et on va souhaiter une bonne semaine à notre ami Thomas Hill,

00:26:14 que vous pouvez écouter sur Europe 1.

00:26:16 Et peut-être qu'il y a des gens qui nous écoutent en voiture.

00:26:19 Bonjour Thomas, c'est à vous.

00:26:21 Et a priori maintenant...

00:26:23 - Nous on ne l'entend jamais.

00:26:25 - Non parce que là on est sur CNews, ça ne nous a pas échappé.

00:26:28 Donc si il me parlait...

00:26:30 Nous n'avons pas encore fait deux antennes différentes,

00:26:35 ça ça serait un concept.

00:26:37 Deux antennes différentes, on ne serait plus codiffusées,

00:26:39 mais deux antennes différentes, simultanées.

00:26:41 On va marquer une pause et on va revenir.

00:26:44 On a beaucoup de sujets à vous parler, privés et publics.

00:26:47 L'affaire Tesson, c'est très intéressant.

00:26:49 Les agriculteurs, c'est passionnant les agriculteurs.

00:26:51 Vous savez par exemple que...

00:26:53 Il n'y a plus là, il y a beaucoup d'inondations.

00:26:56 Les fossés sont remplis d'eau.

00:26:58 Et il y a des branchages.

00:27:00 Un agriculteur n'a pas le droit d'y toucher.

00:27:02 C'est-à-dire ?

00:27:04 Il n'a pas le droit de déveiller un fossé.

00:27:06 Ce n'est pas vrai ?

00:27:08 C'est étonnant.

00:27:10 C'est Rome, c'est l'Europe.

00:27:12 C'est une bonne comparaison.

00:27:14 Tu n'as pas le droit.

00:27:16 Tu n'as pas le droit d'enlever de l'eau et des branchages dans les fossés.

00:27:20 C'est comme ça.

00:27:22 C'est l'enfer.

00:27:24 C'est l'enfer, la sur-administration, mais dans tous les domaines.

00:27:28 C'est-à-dire qu'on te demande de semer à un certain moment.

00:27:31 Mais parfois c'est le climat qui...

00:27:33 Qui dicte le rythme.

00:27:35 Oui, mais non, c'est Bruxelles en fait.

00:27:37 C'est un petit homme gris qui a décidé qu'on semet le 15 janvier.

00:27:40 "Ah oui, mais cette année le climat est différent."

00:27:42 Ah bon, on s'en fout ?

00:27:44 Le petit homme gris a décidé.

00:27:46 La pause. A tout de suite.

00:27:48 19h33, Isabelle Piboulot nous rappelle les titres.

00:27:51 Bonjour Isabelle.

00:27:53 Bonjour Pascal.

00:27:55 Bonjour Pascal, bonjour à tous.

00:27:57 La colère des agriculteurs est légitime.

00:27:59 Soutien à Priska Tevneau, invité sur notre antenne ce matin.

00:28:02 D'après la porte-parole du gouvernement, il est facile de pointer du doigt Bruxelles.

00:28:06 Des actes ont été menés, mais du travail reste à faire afin de lever des tabous.

00:28:10 Face à la fronte, le Premier ministre s'entretiendra ce soir

00:28:13 avec les responsables des syndicats alliés, FNSEA et Jeunes agriculteurs.

00:28:18 Le sexisme commence au sein de la famille, continue à l'école et explose sur Internet.

00:28:23 C'est ce qu'affirme le rapport du Haut Conseil à l'égalité

00:28:26 qui appelle à réguler les stéréotypes sur le web.

00:28:29 Ces trois incubateurs perdurent, voire s'aggravent, notamment chez les jeunes hommes.

00:28:33 En novembre dernier, 9 femmes sur 10 affirmaient avoir subi une situation sexiste.

00:28:38 La première journée nationale contre le sexisme se tiendra jeudi.

00:28:42 Et puis des vents violents frappent la moitié nord du pays en raison de la tempête Isha.

00:28:47 Des vents soufflants jusqu'à 128 km/h ont été observés tôt ce matin à Boulogne, dans le Pas-de-Calais.

00:28:54 Près de 100 km/h à Dunkerque dans le nord ou encore dans le Finistère.

00:28:59 Météo France a placé 54 départements en vigilance jaune.

00:29:03 - Je remercie Isabelle. C'est vrai qu'il y a radicalisation parfois sur le terrain.

00:29:06 Et là, je lis quelques messages des réseaux sociaux.

00:29:08 Il y a Sève Higne, en deux mots, qui dit "Pourquoi vous et le Bret étiez attaqués par Reconquête ?

00:29:15 Ayez l'honnêteté de le dire, vous êtes pendant toute la campagne évertuée à dézinguer

00:29:19 avec Petit Scarabée, Zemmour et Reconquête.

00:29:22 Arrêtez, vous êtes malhonnêtes." Bon, ben voilà ce qu'on reçoit.

00:29:25 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?

00:29:26 Est-ce qu'il y a des gens qui ne comprennent pas notre métier ?

00:29:29 Ou feignent de ne pas le comprendre ?

00:29:31 - Et parce que les réseaux sociaux changent ce métier, j'imagine, non ?

00:29:34 - Est-ce qu'ils changent ce métier ? C'est une bonne réflexion.

00:29:37 Oui, ils l'influencent, je pense que vous avez raison.

00:29:39 En tout cas, ils l'influencent, c'est-à-dire que quand des thèmes sont très présents sur les réseaux sociaux,

00:29:43 ils sont souvent traités par les journalistes aujourd'hui, vous avez raison.

00:29:47 Privé et public journalistes qui imposent les problématiques,

00:29:51 c'est beaucoup les réseaux sociaux qui imposent de plus en plus les problématiques.

00:29:54 Quand il se passe un truc sur les réseaux sociaux, on est obligé d'en parler.

00:29:58 - Non, puis même les attaques. Avant, vous receviez du courrier.

00:30:00 À votre époque, quand vous avez commencé, j'imagine que c'était comme ça que ça se passait.

00:30:03 - Votre époque. - Maintenant, les attaques sont sur les réseaux sociaux,

00:30:06 donc on reçoit tout de suite... - Non, non, on lui envoyait...

00:30:08 - À votre époque. - ...les contestataires.

00:30:10 - C'est ça, c'était Thierry Roland qui disait "Nous avons reçu beaucoup de lettres".

00:30:13 Il n'y avait pas une lettre qui arrivait.

00:30:14 - "Nous avons reçu beaucoup de lettres cette semaine. Vous avez été très nombreux à nous demander de revoir."

00:30:18 Il n'y avait pas une lettre qui était arrivée au service.

00:30:21 Bon, les gens, oui, les gens écrivaient un peu.

00:30:24 Bon, privé contre public, Antoine Estelle, je vous propose de voir effectivement

00:30:28 les parents aujourd'hui qui ont le choix.

00:30:30 En fait, il y a une réflexion de bon sens.

00:30:33 Il y a une femme, je l'ai dit la semaine dernière, qui m'a dit

00:30:35 "Vous croyez que ça me fait plaisir, moi, de mettre 8 000 euros par an ?

00:30:38 Je suis divorcé, j'ai deux enfants, ça me coûte de l'argent.

00:30:42 Ce n'est pas mon ex-mari qui m'aide.

00:30:45 Vous croyez que ça me fait plaisir de donner 8 000 euros ?

00:30:48 Ben non, en fait, ça ne me fait pas plaisir.

00:30:49 Et je le fais parce que l'école est meilleure.

00:30:52 Voyez le sujet d'Antoine Estelle.

00:30:54 - Devant cette école primaire de Talens, une majorité des parents que nous rencontrons

00:30:59 affirme avoir choisi l'école privée avant tout pour la qualité de l'enseignement

00:31:03 et pour la bonne éducation de leurs enfants.

00:31:05 - Les cours sont de qualité, ça ne peut qu'être bénéfique pour les enfants.

00:31:08 Et aussi, je pense qu'étant donné que c'est payant, il y a quand même une sélection

00:31:13 qui est faite par rapport à ça.

00:31:15 Tout le monde ne peut pas mettre ses enfants dans un établissement privé.

00:31:19 Pour de nombreux parents d'élèves, l'école privée, c'est aussi moins d'inquiétude

00:31:22 pour les emplois du temps et pour la prise en charge des enfants.

00:31:25 - Il y a beaucoup de grèves dans les écoles publiques, chose que l'on ne rencontre pas

00:31:28 dans les écoles privées.

00:31:29 Quand vous travaillez, que vous ne pouvez pas louper, et que vous cumulez le nombre

00:31:32 de jours de grève, le nombre de jours où, par exemple, pour les élémentaires,

00:31:36 il y a des formations de professeurs, des choses comme ça,

00:31:39 dans le privé, systématiquement, votre enfant est pris en charge.

00:31:42 - Des professeurs nous expliquent que les mentalités changent et qu'on choisit

00:31:45 de moins en moins l'enseignement privé pour des questions de morale.

00:31:48 Souvent, il s'agit simplement d'éviter l'école publique pour ses enfants.

00:31:51 - Ils ont peur de l'école de la République.

00:31:54 Ils pensent qu'il n'y a pas assez de moyens pour que leurs enfants soient bien formés,

00:32:00 bien encadrés et mis en sécurité.

00:32:02 Les gens ont peur de mettre leurs enfants dans l'école publique

00:32:05 parce qu'ils ont peur qu'ils n'acquièrent pas les moyens nécessaires

00:32:08 pour faire face à la difficulté de la vie.

00:32:10 - Autre argument défendu par des parents d'élèves, l'exigence de réussite

00:32:13 dans les établissements privés, ce qui semble rassurer les familles

00:32:17 quant à l'avenir de leurs enfants.

00:32:19 - Un truc important, on l'a dit, c'est que le rapport de force est en faveur

00:32:22 de l'établissement. Donc les parents, ils se taisent.

00:32:26 J'allais dire, ils la ferment. Vous voyez ce que je veux dire ?

00:32:29 Parce que s'ils ne sont pas contents, ils sont dehors.

00:32:31 Alors que dans le public, c'est les parents qui font la loi,

00:32:34 qui viennent dire... - C'est un énorme problème.

00:32:36 - Ce qui est le problème. - Le problème majeur.

00:32:38 - Donc ils viennent dire, votre enseignement n'est pas bon,

00:32:40 mon fils n'a pas eu la bonne note. Dans le privé, vous n'êtes pas contents ?

00:32:43 Dehors. Les parents, ils ne mouffent pas, là. Ils se taisent.

00:32:46 Mais ils laissent les profs travailler.

00:32:48 C'est plus facile d'être prof dans le privé que dans le public aussi.

00:32:51 - Pour moi, c'est plus dur d'entrer dans le privé que dans le public aujourd'hui.

00:32:55 - Oui. - Très souvent, il y a une file d'arrivée.

00:32:58 - Oui, et puis il y a aussi la pression des parents qui disent,

00:33:02 "T'as intérêt à être bon, parce qu'autrement, tu vas être viré."

00:33:04 Donc tout change, en fait. - Avant, c'était le contraire.

00:33:06 Moi, quand j'étais au collège, c'était le contraire.

00:33:08 - Oui, parce qu'on mettait les mauvais dans le privé.

00:33:10 - On les évitait complètement, les privés. - Bien sûr.

00:33:12 Donc tout le monde est plus concentré, parce que le rapport de force est différent.

00:33:15 - Mais moi, je trouve qu'Amélie Oudéa Castera, quelque part,

00:33:18 est une excellente ministre de l'Éducation. - Ah bon ?

00:33:21 - Vous êtes le seul en force. - Non, mais justement, paradoxalement.

00:33:23 - Elle vient d'arriver. - Elle a fait quelques maladresses

00:33:25 de communication. - C'est un euphémisme.

00:33:27 - Les maladresses, c'est formidable. Il faut faire un moment l'éloge des maladresses,

00:33:31 parce que c'est le moment où les éléments de langage des politiques sautent,

00:33:34 et qu'il y a effet de réel. Effet de réel, souvent involontaire.

00:33:37 Mais elle a mis le doigt, pas forcément volontairement, je ne pense pas,

00:33:40 sur tous les sujets les plus importants de l'éducation nationale.

00:33:43 A savoir, quand elle a dit cette histoire qui a été réfutée par, je crois, Libération,

00:33:48 cette histoire que... - Un paquet d'heures non remplacées.

00:33:50 - Un paquet d'heures non remplacées. Eh bien, ça correspond à une réalité.

00:33:53 Vous avez aujourd'hui, dans 58% des établissements publics,

00:33:56 au moins un professeur qui fait défaut aujourd'hui, en janvier 2024.

00:33:59 - Et elle a mis un autre truc également. - Oui, que l'école publique va globalement

00:34:03 pas très bien, et que ça engendre le fait que beaucoup de parents ont envie

00:34:08 de mettre leurs enfants dans le privé, c'est un sujet aussi majeur.

00:34:10 Donc, finalement, elle a imposé des thématiques... - Ce n'est pas vrai, on s'y concerne.

00:34:14 - Et puis le détournement de parcours-support, je ne sais pas si c'est vrai ou pas.

00:34:16 C'est-à-dire que quand tu ne fais qu'un choix, c'est une manière de détourner.

00:34:19 Je ne suis pas sûr que c'est vrai. - C'est honteux, ça.

00:34:21 - En revanche, et je le dis à Gabriel Attal, supprimer parcours-support.

00:34:25 - Oui, mais comment c'est possible ? Je veux dire, s'il n'y a qu'une mesure à faire

00:34:29 dans l'éducation nationale, supprimer parcours-support.

00:34:33 - Ou le réformer, en tout cas. - Oui, le réformer. Il faut le réformer,

00:34:35 pas le supprimer, parce qu'il faut bien un système d'orientation.

00:34:38 - Bien sûr. - Sinon, vous n'en serez pas.

00:34:40 - Mais le système d'orientation, c'est simple, c'est les meilleurs.

00:34:42 - Mais non. - En fait.

00:34:43 - Il faut 50% de réussite au bac. - Mais non, c'est pas ça.

00:34:45 - C'est ce qui se passait avant ? En fait, tu laisses tout le monde choisir ?

00:34:49 - Il y a plus de gens qui font des études supérieures, ce qui n'est même pas ailleurs nécessaire.

00:34:53 - Ah bon ? - Ah ouais. Dans un pays qui est en 2024,

00:34:57 vous avez besoin de plus d'étudiants et de gens pour faire des études supérieures qu'en 1980.

00:35:01 - Eh bien moi, je pense que c'est le contraire. Il y a une intelligence artificielle qui arrive,

00:35:04 vous allez voir. Vous allez être remplacés.

00:35:06 - Je voulais répondre à l'attente. - Et on change de sujet après.

00:35:11 - Je te trouve bien indulgent, même si j'ai compris ton ironie,

00:35:14 parce que quand même, elle a grossièrement menti, Mme Moudé, etc.

00:35:18 En allant stigmatiser une école publique qu'il ne méritait vraiment pas.

00:35:21 - Ah, stigmatiser, c'est beau. - Et ça, je trouve ça nul.

00:35:23 Pardonnez-moi, mais je trouve ça nul. - Non mais c'est vrai, oui.

00:35:25 - C'est vraiment pas terrible. - Elle n'a pas dit la vérité.

00:35:28 Vous avez raison. - Elle a paniqué.

00:35:29 - Elle a parlé. - Elle a stigmatisé un établissement.

00:35:33 - Mais elle s'est excusée. - Elle a dit "j'ai peur".

00:35:35 - "Excusez-moi, j'avais peur". - "Président de la République,

00:35:37 tu dis que c'est une malade." - Elle s'est roulée partout.

00:35:39 - Oui, je me savais que dans plein de pays, elle aurait été virée.

00:35:43 - Oui. - C'est la première fois qu'on parle de ces sujets.

00:35:45 - Non mais il a raison, Nathan. Paradoxalement, si c'est intéressant,

00:35:48 ce qu'a dit Nathan Devers, c'est pour ça qu'il a une pensée...

00:35:50 - C'est intéressant, ce que dit Nathan. - Oui, parce qu'il a une pensée,

00:35:52 vous voyez, c'est là qu'on voit le normalien.

00:35:54 - Oui, c'est fine par rapport à la mienne, qui est un peu plus poussière.

00:35:57 - George Steiner a été comme lui, c'est-à-dire que sur tous les sujets,

00:36:00 il disait quelque chose auquel on n'avait pas pensé.

00:36:03 Et c'est ça, le normalien. - On avait déjà parlé du problème.

00:36:06 - C'est un science-faux. Le normalien est...

00:36:09 - On avait déjà parlé du problème des collègues en vocation,

00:36:11 des enseignants... - Ah, vous êtes à la Sorbonne, ce soir ?

00:36:13 - Avec Paul Melland, une grande conférence. - C'est un débat, accord et désaccord.

00:36:17 - Mais à la Sorbonne, ce soir, là ? - Ah oui, parce qu'avec Paul Melland,

00:36:20 on adore discuter, on est d'accord sur très peu de choses, mais c'est formidable.

00:36:24 Moi, j'adore être en désaccord, en différence. - Bien sûr, moi, même avec moi,

00:36:28 je discute, je ne suis pas d'accord avec moi-même.

00:36:30 Bien sûr, vous avez parfaitement raison.

00:36:32 - Un mot sur Parcoursup, parce qu'en fait, pour beaucoup de gens,

00:36:35 on m'explique que sur la masse, c'est peut-être très bien, très juste,

00:36:38 mais la réalité, c'est que 1) il faudrait que le taux de réussite au bac soit de 60%

00:36:43 pour que le bac signifie quelque chose. - Oui, tu as raison.

00:36:46 - Sinon, on envoie vers les facs, vers les universités, des tas de gens

00:36:49 qui n'ont rien à y faire. 2) que ce système arrête de nous expliquer

00:36:54 qu'il va encore faire de la redistribution sociale, c'est-à-dire, à la fin,

00:36:58 ça finit par pénaliser les très bons élèves, qui devraient avoir des bonnes prépas

00:37:02 parce qu'on a besoin d'eux, on a besoin d'eux pour construire des centrales nucléaires,

00:37:06 pour apprendre la li... - Merci.

00:37:08 Vous avez raison, on a compris. Et je renvoie un excellent article

00:37:11 que vous avez fait, interview d'Alain Finkielkraut,

00:37:14 sur l'école, dans "L'excellent causeur". - Merci.

00:37:16 - Non, mais cet article est absolument formidable,

00:37:18 il est tellement formidable que je l'ai découpé.

00:37:20 Ce que dit Alain Finkielkraut est remarquable.

00:37:22 On va le recevoir d'ailleurs, Alain Finkielkraut,

00:37:24 parce que "Pêcheur de perles", c'est son dernier livre, là, est aussi remarquable.

00:37:28 Bon, l'affaire Tesson, si j'ose dire, vous voyez le sujet de Kylian Salé,

00:37:32 puisque Rachida Dati, courageusement, là aussi,

00:37:34 ah oui, elle est intervenue, et c'est son métier de...

00:37:38 Pourquoi vous faites... vous lisez comme ça ?

00:37:40 - Elle est intervenue mollement. - Service minimum.

00:37:42 - Avec 48A, vous êtes d'accord, Georges ? - Oui, un service minimum.

00:37:44 Mais il a le mérite de... - Mais Georges, tu peux pas

00:37:46 l'interroger sur Rachida Dati. - Elle a eu le mérite de...

00:37:49 - On a connu des punchlines plus dures de Rachida Dati.

00:37:52 - Écoutez, elle est intervenue, je vois pas pourquoi...

00:37:54 - Vous voyez le sujet, franchement, elle a dit "après Bruno Le Maire".

00:37:58 (rires)

00:38:00 - 48H après. - 48H après.

00:38:02 - Je pense que monsieur Rachida Dati, le sujet de Kylian Salé, ne le passera pas.

00:38:06 - Le sujet de Kylian Salé. - On l'apprécie beaucoup.

00:38:09 - Pour le coup, il a raison.

00:38:10 - Rachida Dati, au soutien de l'écrivain Sylvain Tesson.

00:38:13 La ministre de la Culture s'est exprimée ce dimanche sur X.

00:38:17 - La culture est généreuse, elle a besoin d'auteurs qui font découvrir

00:38:20 notre patrimoine littéraire et notre nouvelle scène poétique.

00:38:23 Sylvain Tesson fait partie de ces écrivains qui ont le désir

00:38:26 de partager avec tous l'amour des mots.

00:38:29 Je suis heureuse que le Printemps des Poètes célèbre partout en France

00:38:32 cette vision de la poésie, ouverte, libre et populaire.

00:38:36 - L'écrivain est visé par un collectif de 1200 personnalités du monde littéraire.

00:38:41 Il dénonce sa nomination comme parrain du Printemps des Poètes.

00:38:44 Selon eux, il ferait figure de proue de l'extrême droite littéraire.

00:38:48 Sylvain Tesson peut compter sur le soutien de plusieurs figures politiques

00:38:52 comme le ministre de l'Economie.

00:38:55 - Donc voilà où nous en sommes dans la France des Lumières,

00:38:57 de la raison et de l'esprit libre.

00:38:59 Une pétition contre un écrivain de grand talent,

00:39:01 l'exclusion sectaire d'une plume aventureuse,

00:39:04 soutien total à Sylvain Tesson, poète de notre monde.

00:39:07 - À droite, Valérie Pécresse, Xavier Bertrand ou encore Éric Ciotti

00:39:11 s'insurgent contre une police de la pensée,

00:39:13 ou encore la dérive de la gauche vers le wokeisme.

00:39:16 Mais la polémique a également fait réagir le maire PS de Montpellier,

00:39:20 Michael de Lafosse.

00:39:22 - La cancel culture est un appauvrissement de l'esprit, un sectarisme,

00:39:26 une négation de la diversité du génie humain.

00:39:28 Respect pour Sylvain Tesson.

00:39:30 - Selon le collectif, à l'initiative de la tribune,

00:39:33 l'écrivain représenterait une écone réactionnaire.

00:39:36 Il lui reproche également d'avoir préfacé plusieurs romans de Jean Raspail,

00:39:40 auteur du "Camp des Saints".

00:39:42 - Le Printemps des Poètes, le créateur du Printemps des Poètes,

00:39:46 Jack Lang, il a dit "je m'insurge avec force et indignation

00:39:50 contre la campagne imbécile menée à l'égard de Sylvain Tesson,

00:39:53 choisi comme président de l'édition 2024.

00:39:55 Un tel crétinisme est une insulte à la poésie

00:39:59 qui par excellence est libre et sans frontières."

00:40:01 - Bravo Jack Lang !

00:40:03 - Bravo Jack Lang, c'est pourquoi je le cite, Jack Lang.

00:40:06 - Le tweet de Bruno Le Maire était bon aussi.

00:40:08 - Qu'est-ce qu'il a dit ?

00:40:09 - Le tweet de Bruno Le Maire, on l'a vu dans le sujet, parle de sectarisme.

00:40:11 - Oui, mais c'est ce qu'on a dit vendredi, nous on a fait.

00:40:14 - C'est des professionnels, c'est des dévotis.

00:40:18 - Mais c'est des ringards, voilà.

00:40:22 - C'est des ringards, c'est des recalés du succès.

00:40:26 - Ce sont des poètes ?

00:40:27 - C'est des écrivains sans lecteur, c'est des comédiens sans public,

00:40:31 c'est des artistes sans talent, voilà qui ils sont.

00:40:33 - On va pas te faire dire qu'il faut avoir été.

00:40:35 - Mais non, mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?

00:40:36 C'est ça la réalité, hélas !

00:40:39 - Ce que j'ai là aussi, c'est qu'il y a des libraires.

00:40:41 - Oui, mais parce que les libraires, ils sont parfois...

00:40:44 - Ils se prennent pour les censeurs les libraires aujourd'hui.

00:40:46 - C'est important, libraire.

00:40:47 - Mais il faut que les libraires aujourd'hui exercent la censure.

00:40:50 - Oui.

00:40:51 - Les libraires qui disent "je ne vends pas ceci ou cela".

00:40:53 - Oui, mais bon...

00:40:54 - C'est une forme de terrorisme intellectuel, quoi.

00:40:55 - Je ne veux pas dire du mal de tous ces gens, mais bon...

00:40:58 - Écoutez, monsieur Ménard, moi j'aime bien les libraires,

00:41:00 on ne va pas dire du mal des libraires, mais c'est vrai que...

00:41:03 - C'est essentiel, les libraires.

00:41:04 - Oui, c'est essentiel, quand même.

00:41:05 - En plus, le paradoxe, c'est qu'on adore l'univers du savoir,

00:41:09 de la fiction, de la créativité, et on en est rendu à dire du mal de ces gens-là.

00:41:12 Moi, je vous assure, ça me fait de la peine.

00:41:14 - Qui a commencé ?

00:41:15 - Bah, eux.

00:41:16 - Ecoutez-en Robert Ménard.

00:41:17 - Quelle bande de minables, de jaloux, les ciliatères d'envieux.

00:41:24 Est-ce qu'il y en a un qui a le talent, qui a son talent ?

00:41:28 Est-ce qu'il y en a un ?

00:41:29 - C'est du sectarisme ?

00:41:30 - Comment ?

00:41:31 - C'est du sectarisme ?

00:41:32 - C'est du sectarisme doublé d'envieux.

00:41:34 Ils sont mauvais, peu connus, pas reconnus par le public.

00:41:38 Et en plus, ils sont tous, vous savez, de cette gauche qui veut nous donner

00:41:42 des leçons de moral à longueur de tort.

00:41:44 - Tous les milieux sont difficiles, mais je trouve que le milieu culturel

00:41:47 est très difficile parce qu'il ne supporte pas l'échec.

00:41:50 Si vous avez un échec, c'est dire je suis écrivain et que tu ne vends pas de livres,

00:41:54 c'est compliqué.

00:41:55 Dire je suis comédien et arrivé quelque part et les gens ne connaissent pas,

00:41:58 c'est ennuyeux.

00:41:59 Ah oui, parce qu'en fait, c'est le public qui décide.

00:42:02 C'est pour ça que c'est très dur ces milieux.

00:42:04 - Il y a eu des comédes maudits, hein.

00:42:06 - Qui ?

00:42:07 - Il y a eu des comédes, un beau de l'air, un beau verlaine, n'étaient pas des gens

00:42:10 qui ont eu des...

00:42:11 - Oui, mais eux, c'est les mutantes, pas nul.

00:42:13 - Je veux dire, il n'y avait pas des moyens de se faire connaître aujourd'hui.

00:42:18 Moi, je ne crois pas aux comédiens maudits.

00:42:20 Je ne peux pas vous dire autre chose.

00:42:21 - Comédien, ce n'est pas la même chose que moi.

00:42:23 - Je ne crois pas aux artistes trop maudits.

00:42:24 - On lit très peu de poésie aujourd'hui.

00:42:26 - Quand tu as du talent, quand tu as du talent, dans n'importe quel domaine que ce soit,

00:42:31 tu finis plus ou moins par réussir.

00:42:34 Et quand tu es un bon comédien...

00:42:37 Alors, parfois, il y a des mauvais qui peuvent réussir, pourquoi pas ?

00:42:40 Mais quand tu es un très bon comédien, je pense que ça se voit.

00:42:43 - Un comédien...

00:42:44 - On ne peut pas passer à travers...

00:42:45 - C'est moins évident parce qu'on lit de moins en moins de poésie.

00:42:48 - Ah oui, évidemment, ça se voit.

00:42:50 Le talent, ça se voit.

00:42:51 - Et c'est quand même typiquement ce que Muray appelait les mutantes pagneurges.

00:42:54 Comme vous l'avez dit, Georges, ils sont tous subventionnés.

00:42:57 - Ils sont subventionnés.

00:42:58 - C'est une très vieille...

00:42:59 Enfin, c'est une assez vieille histoire.

00:43:00 Baudrillard, en 98, disait "Mais pourquoi est-ce que maintenant,

00:43:04 tout ce qui est hétérodoxe, marrant, inventif, est passé à droite ?"

00:43:09 - Écoutez Prisca Thévenot, qui était ce matin, et je vous donne la parole tout de suite après.

00:43:12 - Pardon.

00:43:13 - Non, je vous en prie.

00:43:14 - La seule question à poser est "Est-ce que Sylvain Tesson a les qualités littéraires

00:43:19 pour pouvoir être le parrain du printemps des poètes ?"

00:43:23 Et la réponse est oui.

00:43:24 Un oui clair et franc.

00:43:26 Il est un esprit libre, un créateur de talent, une personnalité littéraire reconnue,

00:43:33 mais reconnue par ses pairs, aussi par des prix littéraires qu'il a reçus,

00:43:36 et par les nombreux Français et Françaises qui le lisent quotidiennement.

00:43:40 Donc je pense qu'aujourd'hui, plus que jamais, plus que jamais,

00:43:43 la littérature, la poésie, doit retrouver cette capacité d'être libre et de vivre pleinement.

00:43:48 - Non mais d'expliquer qu'il est d'extrêmement...

00:43:50 - Tout les gens qui sont pas à gauche ou à l'extrême gauche sont des poètes.

00:43:53 - Est-ce que le printemps des poètes a réagi ? Qui s'occupe de ça d'ailleurs ?

00:43:56 Qui décide ?

00:43:57 - Ça doit être son lien avec le ministre de l'Agriculture.

00:44:00 - Il n'y a pas eu de réaction ? Je n'ai pas entendu de réaction.

00:44:03 - Qu'est-ce que vous vouliez dire Nathan ? Après on parle des agriculteurs.

00:44:05 - Non, je voulais dire...

00:44:06 D'abord, oui, vous avez raison, Sylvain Tesson n'est pas un auteur politique.

00:44:09 Déjà, il faut le dire, je crois pas qu'il ait jamais écrit un texte politique.

00:44:13 On connaît ses livres, on les a tous...

00:44:15 Je pense qu'ils sont très lus.

00:44:16 - Annie Ernaux, elle défile avec Jean-Luc Mélenchon.

00:44:19 Elle défile avec Jean-Luc Mélenchon, elle est prix Nobel à chaque personne.

00:44:22 - Oui, bon, mais là en plus...

00:44:24 - Et elle a fait des cabales chez Gallimard pour virer...

00:44:27 - Millet, Richard Millet.

00:44:29 - Richard Millet qui est un immense auteur.

00:44:31 - Bon, mais là en plus on parle d'un auteur qui est pas...

00:44:33 - Et qui est blacklisté partout. Il a pas le droit d'être sur un plateau de télévision, Richard Millet.

00:44:37 - C'est pas pour des questions politiques, je crois, mais...

00:44:40 - Si, parce qu'il avait fait un bouquin sur Breivnik.

00:44:42 - Oui, oui.

00:44:43 - Et uniquement pour des... Pourquoi ça serait ? C'est pas parce que...

00:44:45 - Non, mais si, si.

00:44:46 - C'est pas pour des...

00:44:47 - D'accord.

00:44:48 - Mais bien sûr. Et Annie Ernaux, mais...

00:44:50 J'ai rien contre Annie Ernaux, les années...

00:44:52 Moi je pense que c'est une bonne écrivain.

00:44:55 Moi j'ai eu plaisir à la lire.

00:44:57 Mais c'est invraisemblable.

00:44:59 Elle est à côté de Jean-Luc Mélenchon, elle a le droit.

00:45:01 Le privilège rouge.

00:45:02 - Non, et puisqu'on parle de poésie,

00:45:04 quelqu'un comme Aragon,

00:45:06 qui était pas un poète d'extrême droite, c'est le moins qu'on puisse dire.

00:45:08 - Qui a défendu Staline.

00:45:09 Stalinien quand même, Aragon.

00:45:11 - Mais Aragon...

00:45:12 - Vous dites bien sûr, c'est pas rien.

00:45:13 C'est juste un Stalinien.

00:45:15 - Mais Aragon...

00:45:16 - C'est pas que ça.

00:45:17 - Non, c'est pas que ça, vous avez raison.

00:45:18 - Pour le filmêtre littéraire, Barès.

00:45:20 - Absolument.

00:45:21 - En tant que romancier.

00:45:22 Drieux, le Drieux de Gilles qui a inspiré Aurélien.

00:45:25 Donc si vous voulez, il faut aussi voir que dans la poésie,

00:45:28 même face à des auteurs qu'on peut trouver absolument détestables

00:45:31 sur le plan humain et sur le plan politique,

00:45:33 ils peuvent être aussi, et ils ont pu être d'ailleurs,

00:45:35 des sources importantes d'inspiration,

00:45:37 y compris pour les auteurs les plus à gauche.

00:45:39 Et ça c'est quelque chose qui n'était pas dans l'esprit de cette pétition.

00:45:44 Et heureusement, vous avez raison de le rappeler,

00:45:46 qu'il y a plein de gens comme Jack Lang, etc.

00:45:48 Comme Nicolas Mathieu qui a écrit un beau texte en disant que

00:45:51 le mal était peut-être parfois moins dangereux

00:45:53 que les modalités d'avènement du bien.

00:45:55 C'est heureusement que cette pétition n'a pas été soutenue massivement

00:45:59 par le camp des gens importants dans la gauche littéraire.

00:46:02 - C'est ce qui se dessine aujourd'hui.

00:46:04 C'est-à-dire qu'il y a plus d'affinités électives entre ceux qui ont du talent,

00:46:07 qui ne pensent pas pareil, qu'entre eux, les médiocres qui eux...

00:46:11 Mais non, mais c'est vrai, il y a plus d'affinités électives, je pense.

00:46:14 - Il y a plus d'intérêt pour les gens qui ont du talent

00:46:16 que pour les gens qui n'en ont pas, effectivement.

00:46:19 - Bon, on va marquer une pause.

00:46:21 On va recevoir dans quelques instants, je pense,

00:46:24 Noémie Choult va être présente avec nous aussi.

00:46:27 Et puis on parlera de quelqu'un qui a écrit un roman sur l'affaire

00:46:31 Dupont de Ligonnès.

00:46:33 - Ah, un roman ?

00:46:35 - Oui.

00:46:37 - Comment je vais retrouver ?

00:46:39 - Est-ce qu'il est vivant, à votre avis ?

00:46:41 - C'est toute la question.

00:46:43 - Oui, mais je vous pose une question.

00:46:45 On peut le refaire, hein ?

00:46:47 - Vous avez une intuition ou pas ?

00:46:49 - Dans l'histoire judiciaire, il y a très, très peu de cas comme ça,

00:46:54 de personnes qui ont tué toute leur famille,

00:46:56 qui ont reconstruit une vie, qu'on a retrouvée 20 ans plus tard.

00:46:58 C'est très rare.

00:47:00 - Parait-il que les gens comme ça ne se suicident pas ?

00:47:02 - Oui. - Jamais ?

00:47:04 - Vous avez reçu Geneviève Delpech,

00:47:06 vous savez qu'elle était voyante, et à la fin on lui avait demandé...

00:47:08 - Bien sûr, bien sûr.

00:47:10 - Elle nous avait donné une hypothèse intéressante.

00:47:12 - Oui, mais il y a beaucoup... - Qui était ?

00:47:14 - C'était qu'il y avait un cimetière,

00:47:16 un vieux cimetière du 17e siècle,

00:47:18 à côté de l'endroit où il avait retiré de l'argent,

00:47:20 et qu'il avait disparu.

00:47:22 Et son hypothèse était qu'il avait ouvert une dalle,

00:47:24 qu'il s'était mis dedans, qu'il avait refermé la dalle,

00:47:26 et qu'il s'était suicidé dans le cimetière,

00:47:28 comme il était très croyant, etc.

00:47:30 - Les gens comme ça, ils se suicident ?

00:47:32 - Je sais pas pourquoi... - Si t'es très croyant,

00:47:34 tu te suicides pas. - Tu te suicides...

00:47:36 - Il a mis des chapelets dans les sacs poubelles

00:47:38 où il a enterré sa famille. - Sa mère avait créé une sacs poubelles.

00:47:40 - Donc il avait un peu, peut-être...

00:47:42 - C'était quelqu'un de très... - Tout le monde a un avis,

00:47:44 vous voyez, tu lances Dupond-de-Ligonnès, tout le monde a un avis.

00:47:46 - C'est passionnant. - Ce qui est marrant, c'est que Nathan

00:47:48 se réfère à cette voyante. - Oui, mais on peut !

00:47:50 - Et le journaliste,

00:47:52 vous vous rendez compte, le journaliste,

00:47:54 qui un jour arrive à la télévision,

00:47:56 et qui dit "Bonjour,

00:47:58 M. Dupond-de-Ligonnès est vivant".

00:48:00 - Ah bah ça a déjà été fait, c'était faux.

00:48:02 - C'était le Parisien qui a dit ça. - Je l'ai interrogé,

00:48:04 je l'ai interrogé,

00:48:06 je vous demande de l'écouter, vous vous rendez compte ?

00:48:08 Alors lui, il a fini sa carrière.

00:48:10 - Mais c'est arrivé... - Là c'est pas lui.

00:48:12 - C'est arrivé parce que... - Comment il est mort, le pauvre ?

00:48:14 - Il l'a retrouvé en Écosse, c'était un sosie.

00:48:16 - Non, c'est même pas un sosie !

00:48:18 - Ne souriez pas, il est mort, le pauvre.

00:48:20 - Il y avait une personne en France

00:48:22 pour savoir que c'était faux dès le début,

00:48:24 il faut quand même le reconnaître,

00:48:26 André Assezard, ce qui est Assezard.

00:48:28 - Et nous, avec Philippe, on est passé quasiment tous les jours devant sa maison.

00:48:30 Elle était boulevard Robert Schumann à Nantes,

00:48:32 tous les jours je passais devant sa maison.

00:48:34 - J'ai un ami nantais qui a bien connu la famille.

00:48:36 - Ne le répétez pas trop, vous allez être interrogé par la police.

00:48:38 - Nous n'y sommes pour rien !

00:48:40 - Bah oui, bien sûr.

00:48:42 - Bon, allez, la pause et on revient tout de suite.

00:48:44 - Il est 10h, Isabelle Piboulot.

00:48:52 - Des actions seront menées toute la semaine

00:48:54 et aussi longtemps que nécessaire,

00:48:56 a déclaré le président de la FNSEA ce matin.

00:48:58 Taxes excessives, pénuries d'eau, salaires en chute libre,

00:49:00 les agriculteurs restent déterminés à se faire entendre.

00:49:02 L'autoroute A64 est toujours bloquée.

00:49:04 Les responsables des syndicats FNSEA et jeunes agriculteurs

00:49:06 seront reçus ce soir à Matignon par le Premier ministre.

00:49:08 C'est une première.

00:49:10 Une cartographie précise la pollution

00:49:12 dans 44 stations du métro et du RER parisien.

00:49:14 La police a dit que la pollution

00:49:16 n'est pas encore en place.

00:49:18 - C'est une première.

00:49:20 La pollution dans les stations du métro et du RER parisien,

00:49:22 Belleville, Oberkampf et Jaurès affichent des niveaux élevés

00:49:24 de concentration en particules fines.

00:49:26 Ces dernières sont produites au moment du freinage des trains

00:49:28 et peuvent favoriser des maladies respiratoires,

00:49:30 notamment chez les personnes fragiles.

00:49:32 Le ministre des Armées en déplacement à Tel Aviv,

00:49:34 Sébastien Lecornu, a échangé avec le ministre israélien

00:49:36 de la Défense et plusieurs membres du cabinet de guerre

00:49:38 pour évoquer la situation à Gaza.

00:49:40 Sur la table, le soutien humanitaire apporté

00:49:42 par la France, les efforts afro-américains

00:49:44 et les associations de la France.

00:49:46 Les ministres de l'Intérieur,

00:49:48 le ministre des Affaires étrangères,

00:49:50 le ministre des Affaires étrangères,

00:49:52 le ministre des Affaires étrangères,

00:49:54 le ministre des Affaires étrangères,

00:49:56 le ministre des Affaires étrangères,

00:49:58 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:00 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:02 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:04 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:06 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:08 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:10 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:12 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:14 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:16 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:18 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:20 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:22 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:24 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:26 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:28 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:30 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:32 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:34 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:36 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:38 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:40 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:42 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:44 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:46 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:48 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:50 le ministre des Affaires étrangères,

00:50:52 le ministre des Affaires étrangères,

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00:50:56 le ministre des Affaires étrangères,

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00:51:04 le ministre des Affaires étrangères,

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00:51:22 le ministre des Affaires étrangères,

00:51:24 le ministre des Affaires étrangères,

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00:51:34 le ministre des Affaires étrangères,

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00:51:46 le ministre des Affaires étrangères,

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00:51:50 le ministre des Affaires étrangères,

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00:52:04 le ministre des Affaires étrangères,

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00:52:20 le ministre des Affaires étrangères,

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00:52:24 le ministre des Affaires étrangères,

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00:52:34 le ministre des Affaires étrangères,

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00:52:38 le ministre des Affaires étrangères,

00:52:40 le ministre des Affaires étrangères,

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00:52:46 le ministre des Affaires étrangères,

00:52:48 le ministre des Affaires étrangères,

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00:53:16 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:18 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:20 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:22 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:24 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:26 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:28 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:30 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:32 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:34 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:36 le ministre des Affaires étrangères,

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00:53:42 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:44 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:46 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:48 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:50 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:52 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:54 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:56 le ministre des Affaires étrangères,

00:53:58 le ministre des Affaires étrangères,

00:54:00 le ministre des Affaires étrangères,

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00:54:14 le ministre des Affaires étrangères,

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00:54:24 le ministre des Affaires étrangères,

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00:54:28 le ministre des Affaires étrangères,

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00:54:40 le ministre des Affaires étrangères,

00:54:42 le ministre des Affaires étrangères,

00:54:44 le ministre des Affaires étrangères,

00:54:46 le ministre des Affaires étrangères,

00:54:48 le ministre des Affaires étrangères,

00:54:50 le ministre des Affaires étrangères,

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00:54:54 le ministre des Affaires étrangères,

00:54:56 le ministre des Affaires étrangères,

00:54:58 le ministre des Affaires étrangères,

00:55:00 le ministre des Affaires étrangères,

00:55:02 le ministre des Affaires étrangères,

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00:55:06 le ministre des Affaires étrangères,

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00:55:14 le ministre des Affaires étrangères,

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00:55:20 le ministre des Affaires étrangères,

00:55:22 le ministre des Affaires étrangères,

00:55:24 le ministre des Affaires étrangères,

00:55:26 le ministre des Affaires étrangères,

00:55:28 le ministre des Affaires étrangères,

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00:58:30 le ministre des Affaires étrangères,

00:58:32 le ministre des Affaires étrangères,

00:58:34 le ministre des Affaires étrangères,

00:58:36 le ministre des Affaires étrangères,

00:58:38 le ministre des Affaires étrangères,

00:58:40 le ministre des Affaires étrangères,

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00:58:54 le ministre des Affaires étrangères,

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00:58:58 le ministre des Affaires étrangères,

00:59:00 le ministre des Affaires étrangères,

00:59:02 le ministre des Affaires étrangères,

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00:59:06 le ministre des Affaires étrangères,

00:59:08 le ministre des Affaires étrangères,

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00:59:22 le ministre des Affaires étrangères,

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00:59:26 le ministre des Affaires étrangères,

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