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Éric Ciotti, président fondateur de l’Union des droites pour la République et député des Alpes-Maritimes, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de l'explosion des faits d'ultra-violence juvénile en France, de la possibilité de faire intervenir l'armée, de la création d’un parquet anti narcotrafics sur le modèle du parquet antiterroriste, du budget avec le retour des débats à l’assemblée dès aujourd’hui et des élections américaines.
Retrouvez "La Grande interview Europe 1 - CNews de Sonia Mabrouk" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20
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Éric Ciotti, président fondateur de l’Union des droites pour la République et député des Alpes-Maritimes, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de l'explosion des faits d'ultra-violence juvénile en France, de la possibilité de faire intervenir l'armée, de la création d’un parquet anti narcotrafics sur le modèle du parquet antiterroriste, du budget avec le retour des débats à l’assemblée dès aujourd’hui et des élections américaines.
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NewsTranscription
00:00Bonjour Éric Ciotti, et bienvenue à la grande interview sur c'est nous Europe 1, vous êtes le président fondateur de l'Union des droites pour la République et député des Alpes-Maritimes.
00:10Nous allons parler dans quelques instants de ce qui est en jeu évidemment aux Etats-Unis, c'est le jour J, mais tout d'abord en France.
00:16Nous avons assisté ces derniers jours, Éric Ciotti, à des faits de déchaînement de violences qui se sont enchaînés, le meurtre de Nicolas, la fusillade à Poitiers,
00:23puis ce qui s'est passé hier matin dans le RERE, à Osward-la-Ferrière, avec des actes d'une grande sauvagerie, deux individus ont été gravement blessés à la hache,
00:32une rique sur fond, semble-t-il, de rivalité entre bandes impliquant des mineurs. Comment vous qualifiez ce matin de tels faits ?
00:39Ce qui s'est passé ce week-end de la Toussaint est tout simplement terrifiant. C'est une Toussaint orange mécanique.
00:47C'est une Toussaint qui est sombre parce qu'elle l'a tuée, elle a mis à feu et à sang le pays.
00:54On a vu de Rennes à Osward-la-Ferrière, en passant par Poitiers, et naturellement avec le meurtre de Nicolas à Saint-Péret,
01:05on a vu ce déchaînement de violences qui est insupportable et qui doit, au-delà de la condamnation, parce que la condamnation ne suffit pas,
01:14elle est impuissante, mobiliser une action extraordinairement déterminée.
01:19Nous devons engager une guerre contre les ferments de cette violence.
01:23Et derrière cette violence, ce déchaînement de violences, il y a quasi systématiquement le trafic de drogue.
01:30Et ce trafic de drogue doit mobiliser toutes les forces, toutes les énergies.
01:36Il faut engager une véritable guerre, avec les moyens d'une guerre, pour éradiquer ces trafiquants.
01:44On sait que ça aura des conséquences extrêmement violentes puisque ces trafiquants, aujourd'hui, tiennent des quartiers entiers.
01:51Il y a une économie souterraine de plusieurs milliards d'euros, peut-être 5 milliards d'euros aujourd'hui.
01:57Il y a des dizaines, peut-être des centaines de milliers d'emplois.
02:01Un jeune gagne, avec le trafic de drogue, 4 à 5, peut-être 10 fois plus qu'il gagnerait en travaillant.
02:09Donc, s'attaquer à tout ça, ça va mettre à mal des intérêts.
02:13Il y aura des réactions et il faut se préparer à ces réactions.
02:17Il faut un quoi qu'il en coûte sécuritaire aujourd'hui.
02:20Quoi qu'il en coûte sécuritaire, Éric Ciotti, la guerre également.
02:23C'est ce que dit quasiment mot pour mot le ministre de l'Intérieur, Bruno Rotailleau.
02:27Est-ce que c'est l'homme de la situation ? Après, nous viendrons sur les actes.
02:30Les mots, je les partage intégralement. On les a toujours tenus ensemble.
02:34Moi, je dis très clairement que je soutiendrai le ministre de l'Intérieur, le gouvernement,
02:39dans toutes les actions qu'il conduira pour la sécurité.
02:43Mais je suis, permettez-moi de le dire, au-delà de ce soutien, que je revendique et que j'affirme.
02:48Je dis, si les actes sont au rendez-vous, nous les soutiendrons.
02:52Mais je suis quand même très sceptique.
02:55On avait un débat, pas plus tard que jeudi, c'était l'examen des propositions.
02:59L'examen des propositions de loi du Rassemblement national à l'Assemblée nationale,
03:04soutenue par notre groupe, le groupe UDR.
03:07Et on a porté ces propositions de loi. On les a votées.
03:14Il y avait deux propositions de loi essentielles.
03:17Le retour des peines planchers, c'était pourtant la mesure de Nicolas Sarkozy.
03:21Ce que souhaite d'ailleurs Bruno Rotailleau.
03:23Le retour de la double peine. Mais non, ce n'est pas ce qu'a souhaité Bruno Rotailleau.
03:27Parce que le gouvernement était là. M. Migaud était là.
03:32Il y avait l'adjoint, le ministre délégué à la Sécurité, M. Daragon.
03:38Au-delà des mots...
03:39Vous êtes en train de dire que c'est une autorité de façade qui s'est affichée.
03:42Au-delà des mots, pourquoi ils se sont opposés à ces deux propositions de loi ?
03:47On pouvait faire œuvre utile, on pouvait avancer.
03:50Qui peut nier que pour un étranger délinquant,
03:53aujourd'hui on voit qu'en prison, il y a 25 % d'étrangers.
03:57Sans parler des Français d'origine étrangère.
04:00Donc au moins un quart des places en prison.
04:04Il y a près de 80 000 détenus.
04:06On a donc aujourd'hui pas loin de 20 000 détenus étrangers en prison.
04:12On a cette sous-capacité carcérale.
04:15Si on disait à ces personnes, tu commets un délit en France,
04:19donc tu violes finalement le contrat qui a été passé avec la France.
04:23Tu n'as plus rien à faire dans notre pays
04:27parce que les lois qui régissent le vivre ensemble dans une société ont été franchies.
04:33Là, c'est pour les étrangers.
04:34Mais ceux qui sont français et en particulier mineurs,
04:37semble-t-il le cas pour ce qui s'est passé par exemple dans le RERE.
04:40Est-ce qu'il y a plus que jamais nécessité, dites-vous, de responsabiliser les parents ?
04:45Est-ce que vous demandez le rétablissement de la loi que vous aviez fait voter d'ailleurs ?
04:48En 2010, elle a été abrogée en 2013.
04:51Elle a été abrogée par les socialistes.
04:52C'était la première mesure des socialistes.
04:54Pour supprimer les allocations familiales.
04:56Cette loi permettait de responsabiliser les parents.
05:00A l'époque, c'était notamment pour lutter contre l'absentéisme scolaire.
05:03Parce que derrière aussi ce comportement qui touche de plus en plus de mineurs,
05:08on voit bien qu'il y a des contrats d'homicide qui sont passés avec des mineurs de 15 ans.
05:14Mais c'est terrifiant.
05:16Il y a l'affaissement de l'école de la République aussi.
05:19Il y a l'affaissement des valeurs familiales.
05:22Tout cela ayant été attaqué par une certaine gauche qui s'est attaquée à l'éducation,
05:27qui s'est attaquée à l'autorité, qui s'est attaquée à l'autorité parentale.
05:32Et j'avais voulu responsabiliser les parents.
05:35C'était une loi de 2010.
05:37Il faut la rétablir.
05:39Monsieur Macron, je l'ai demandé à plusieurs reprises.
05:42On a défendu des propositions de loi.
05:44On a déposé des amendements.
05:46Ils se sont toujours opposés.
05:48Mais je reviens quand même.
05:49Pourquoi le gouvernement s'est opposé aux peines planchées ?
05:53Et pourquoi le gouvernement s'est opposé à la double peine ?
05:56Parce que ça venait de chez nous ?
05:58Sans doute.
06:00Ce sont des raisons purement politiques.
06:02Mais ils ne le feront jamais parce qu'ils sont prisonniers dans cette majorité
06:06totalement ahurissante de leur alliance électorale avec l'extrême gauche.
06:10N'oublions jamais.
06:12Vous allez me dire que Bruno Retailleau a la même politique, peu ou prou,
06:15que l'extrême gauche aujourd'hui.
06:17Je ne dis pas ça, mais en tout cas, ceux qui soutiennent Bruno Retailleau
06:21ont été élus grâce aux voix de l'extrême gauche.
06:23Et des voix de notre famille politique ont voté pour l'extrême gauche.
06:28C'est pour ça que je suis parti.
06:30C'est pour ça que je dis aujourd'hui qu'on ne peut plus rester dans ces mêmes côtes,
06:33avec les mêmes personnes qui nous ont mises dans cette situation.
06:36Et vous dites qu'il faut engager la guerre.
06:38Ceux qui ont le courage doivent renverser la table.
06:40Il faut une véritable guerre.
06:42Renverser la table, par exemple.
06:43Face au narcotrafic, un magistrat marseillais, il n'y a pas longtemps,
06:46a dit que la guerre était en passe d'être perdue.
06:48Bien sûr, il a raison. On le voit tous les jours.
06:51Cette guerre est perdue parce que la violence gagne du terrain.
06:54Elle se propage partout sur le territoire.
06:57Dans les villes moyennes, dans les villages.
06:59Quel territoire est aujourd'hui épargné ?
07:02C'est la loi de la violence qui est en train de prendre le pas
07:06sur la loi de la République.
07:08Quoi qu'il en coûte, Eric Ciotti,
07:10est-ce qu'il implique par exemple d'envoyer l'armée,
07:13nos militaires dans certains territoires,
07:15et pour faire quoi, de la dissuasion ou de l'intervention ?
07:17Moi, je ne l'exclus pas.
07:19Aujourd'hui, il y a des forces militaires, forces sentinelles,
07:22il y a 7 à 10 000 militaires qui participent à des opérations de sécurisation.
07:26Elles pourraient le faire dans les quartiers,
07:28mais la priorité, c'est à la police et à la justice
07:32de rétablir l'ordre républicain.
07:34Pour cela, il faut arrêter avec la communication.
07:37Ce ne sont pas les CRS qui vont régler les problématiques du trafic de drogue,
07:42c'est la police judiciaire.
07:44Or, aujourd'hui, on assiste à un démembrement de la police judiciaire.
07:49On a désinfecté beaucoup de policiers à ces missions.
07:54Il y a aussi, compte tenu de la difficulté de la tâche,
07:59beaucoup de policiers qui quittent les missions d'investigation.
08:02La priorité, c'est de rebâtir une grande filière d'investigation
08:08avec la police judiciaire au sommet de cette hiérarchie.
08:12Mobiliser les forces, les douanes, les services fiscaux,
08:16les sections de recherche de la gendarmerie,
08:19sous une autorité commune dans chaque département.
08:22C'est très exactement l'inverse qui a été fait par M. Darmanin.
08:26On a dilué la police judiciaire,
08:28donc ce qui permettra d'éradiquer le trafic de drogue, ce sont des enquêtes.
08:33Ensuite, il faut des places de prison, une réponse pénale,
08:37des structures problématiques.
08:39J'entends, mais là, vous appelez à une refondation totale
08:42de la Maison-France de policier-justice.
08:44Autrement, on va disparaître.
08:46Disparaître ?
08:47La France est menacée dans ce qu'elle est.
08:49Un État de droit...
08:51L'État français pourrait s'effondrer ?
08:53Il peut s'effondrer.
08:55Il peut s'effondrer si la violence continue
08:58à gagner aujourd'hui des territoires,
09:01à gagner des parts de marché.
09:03On voit bien qu'il y a des autorités qui sont menacées.
09:06Il y a, dans l'administration pénitentiaire,
09:09beaucoup de surveillants qui sont menacés.
09:12Donc la mexicanisation, c'est un mot...
09:15Encore une fois, le constat, on peut le partager,
09:18mais quand on fait à répétition le même constat
09:22et qu'on n'enégie pas,
09:24à un moment, on a une responsabilité.
09:26Bruno Retailleau est là depuis peu de temps,
09:28donc je ne lui fais pas de procès d'intention,
09:30mais sincèrement, quand je vois les votes
09:33que le gouvernement et la majorité qui le soutient
09:36émettent à l'Assemblée nationale,
09:38je suis très sceptique, et ce n'est pas cette majorité
09:41qui nous sortira du chaos.
09:43Ceux qui nous sortiront du chaos,
09:45c'est cette alliance des droites que j'ai portée
09:47avec le Rassemblement national
09:49pour casser les codes, l'immobilisme,
09:51l'impuissance de ceux qui nous dirigent depuis 40 ans.
09:54Bruno Retailleau qui sera ce vendredi à Marseille
09:57avec le garde des Sceaux,
09:59premier déplacement en commun.
10:01Hier, lors d'un séminaire gouvernemental,
10:03d'ailleurs, le Premier ministre Michel Barnier
10:05a appelé son équipe à la cohésion.
10:07Vous y croyez, cette cohésion est importante ?
10:09Je ne la vois pas trop à l'Assemblée nationale,
10:11mais la situation telle qu'elle est,
10:14telle qu'elle est issue des élections législatives,
10:16ne pouvait conduire qu'à cela.
10:18Je le redis, excusez-moi,
10:20mais quand on a une alliance avec l'extrême-gauche
10:22et avec une partie des Républicains,
10:25une partie parce que les Républicains,
10:27ceux qui ont de véritables convictions à droite,
10:29ils m'ont suivi.
10:31Mais quand il y a cette alliance,
10:33tellement contradictoire,
10:35quand on appelle à voter pour des amis de M. Mélenchon,
10:38comme l'a fait M. Bertrand,
10:40ça ne peut conduire qu'à ce chaos.
10:42L'erreur est originelle pour vous.
10:44Il y a ce péché originel, bien sûr.
10:46Pardonnez-moi, le Premier ministre,
10:48il s'est projeté sur trois ans.
10:50Éric Ciotti, sur trois ans.
10:52Vous savez, ça, c'est binaire.
10:54Tous les gouvernements en ont fait.
10:56Mais encore une fois, moi, je ne fais pas de procès d'intention.
10:59S'il y a des bonnes mesures,
11:01et elles sont indispensables, elles sont urgentes,
11:04elles sont vitales pour notre pays
11:06en matière de sécurité, en matière d'immigration,
11:09je les soutiendrai.
11:10Mais pour l'instant, au-delà des mots,
11:12je ne vois rien venir.
11:13C'est un gouvernement, en tous les cas,
11:15qui a une priorité,
11:16celle de faire adopter le budget,
11:18et les débats reprennent à l'Assemblée.
11:20C'est un festival fiscal auquel on risque,
11:23et on a déjà assisté hier à cette place,
11:26Éric Ciotti, c'est le ministre de l'Économie,
11:28qui affirmait que ce matraquage fiscal,
11:30que ce festival fiscal,
11:31il était engendré par l'extrême-gauche
11:33et l'ERN, vos alliés.
11:35Il a raison ?
11:36C'est la foire aux impôts.
11:37Il est organisé par l'extrême-gauche
11:40du fait d'une absence totale de la majorité.
11:43Si vous regardez les bandes d'Assemblée aujourd'hui,
11:46la majorité est très relative,
11:48enfin, ce qu'on appelle le socle.
11:50Les macronistes, en gros, sont absents.
11:53Ils sont absents.
11:54Ils sont en théorie autour de 200.
11:59Il y en a 20-30 dans l'hémicycle.
12:02Pourquoi ?
12:03Parce que je crois qu'ils veulent laisser
12:05se développer ce sentiment de chaos
12:08porté par l'extrême-gauche
12:10pour justifier leur augmentation fiscale à eux.
12:14Je rappelle que le gouvernement
12:16a présenté un budget avec 30 milliards
12:19de hausses d'impôts et de charges.
12:21C'est le choc le plus violent en matière fiscale
12:24depuis 1981.
12:26Mais c'est l'un des déficits les plus importants
12:29auquel nous faisons face.
12:30Pour réduire le déficit,
12:31il y avait une autre méthode,
12:32c'était diminuer les dépenses.
12:34Or, les dépenses continuent d'augmenter.
12:372,1 % du PIB d'augmentation des dépenses.
12:42Ça veut dire que l'État continue à dépenser.
12:45Ne pas augmenter les dépenses
12:47et, normalement, ne pas surtout
12:49augmenter les taxes et les impôts ?
12:51Absolument.
12:52Reconnaissons que vous avez une nette différence
12:53avec l'ERN sur ce sujet,
12:54qui pourrait être taxée de gauche.
12:56On peut avoir des nuances,
12:58mais ce procès sur la gauche,
13:00il est dépassé.
13:01Moi, j'ai vu...
13:02Qui a demandé la diminution, par exemple,
13:05des impôts de production ?
13:06C'est un amendement du Rassemblement national
13:08sur la CVAE.
13:09Donc, arrêtons aussi de laisser croire
13:13qu'il y a cette dérive.
13:14Non.
13:15Je vois plutôt une attitude de responsabilité.
13:18Bien sûr qu'on a des différences.
13:20Je n'ai pas voté pour l'abrogation
13:22de la réforme des retraites
13:23parce que, compte tenu de l'évolution démographique,
13:26ça me paraissait inopportun.
13:27Bien sûr que je souhaite
13:29qu'il y ait beaucoup moins de charges
13:31qui pèsent sur les entreprises
13:33et sur les Français qui réussissent
13:35parce qu'arrêtons de prendre pour cible
13:37les Français qui réussissent.
13:39C'est cette idéologie de gauche
13:41qui, quelque part,
13:42a gangréné notre pays.
13:43On le voit sur l'autorité,
13:44mais on le voit aussi sur l'économie.
13:46Éric Ciotti, on va conclure notre interview
13:48sur CNews et repasser le jour J,
13:50bien sûr, aux États-Unis.
13:51Vous ne faites pas mystère
13:52de votre soutien à Donald Trump.
13:54Que répondez-vous à l'argument du chaos,
13:57de la violence,
13:58de l'éruption de violence
13:59associée au candidat Trump ?
14:00Est-ce que l'Amérique risque de basculer,
14:02quel que soit le résultat, d'ailleurs,
14:04en inconnu ?
14:05Moi, je regarde nos intérêts.
14:07Et vous savez,
14:08ce qui se passe aux États-Unis,
14:09malheureusement,
14:10arrive très souvent,
14:11quatre ou cinq ans après,
14:12en Europe et en France.
14:14On a eu l'arrivée du wokeisme,
14:16terrifiant avec les démocrates,
14:18qui explique aussi
14:19beaucoup de nos problématiques.
14:21On a l'immigration de masse
14:23qui a été multipliée par cinq
14:25avec les démocrates,
14:27l'immigration irrégulière.
14:28C'était 500 000 passages sous Trump,
14:303,2 millions sur Biden et Kamala Harris.
14:34Et puis, il y a aussi la paix.
14:40Donald Trump, pour vous,
14:41est l'homme de la paix.
14:42Quand les Républicains étaient au pouvoir,
14:44qui a apporté les accords d'Abraham
14:46au Proche-Orient,
14:47qui était sur le point d'aboutir
14:49à une paix historique ?
14:51Qui s'est retiré de l'Afghanistan,
14:53si ce n'est Biden,
14:54envoyant un message terrifiant ?
14:57Et qui a laissé prospérer
14:59la guerre en Ukraine ?
15:00Vous dites ce matin
15:02en profitant économiquement
15:04de la faiblesse de l'Europe.
15:06Celui qui est capable de régler
15:07les conflits,
15:08régler en tous les cas,
15:09ou peut-être trouver un accord
15:11en Ukraine et au Proche-Orient,
15:12c'est Donald Trump.
15:13Je pense qu'il a plus d'atouts
15:15et de capacités à le faire
15:17que les démocrates l'ont fait.
15:19Il y a cette dérive aussi
15:20vers la gauche et l'ultra-gauche.
15:22Je ne suis pas de gauche.
15:23Ça ne vous a pas échappé,
15:24donc je suis assez cohérent.
15:26Après, on peut apprécier ou pas
15:27la personnalité de Donald Trump.
15:29Il y a des codes aux États-Unis
15:30qui ne sont pas les nôtres.
15:32Il y a un spectacle
15:33qui n'est pas le nôtre.
15:35Mais sur le fond,
15:36je suis convaincu que les Républicains
15:38et que la politique telle
15:39qu'elle avait été appliquée
15:40sous Donald Trump
15:41et qui pourrait être
15:42à nouveau appliquée demain,
15:43seraient plus profitables
15:45pour les équilibres économiques
15:47et diplomatiques
15:48et pour la paix dans le monde.
15:50C'est à suivre,
15:51puisque la nuit américaine
15:52est à vivre.
15:53J'assume mes positions.
15:54Il y en a qui ne les assument pas.
15:55Je les assume.
15:56Je dis en liberté
15:57ce que je crois et ce que je pense.
15:58Même si c'est contre le système.
16:00Vous étiez l'invité
16:01de la grande interview
16:02sur CNE1.
16:03La nuit américaine
16:04est à vivre également
16:05sur nos deux antennes.
16:06Bonne journée et à bientôt.