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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00« Travailler c'est trop dur, et voler c'est pas beau. »
00:00:08Bonjour à tous.
00:00:10Je ne sais pas pourquoi il y a une chanson qui arrive à 9h.
00:00:15Bonjour à tous et bienvenue en ce 11 novembre sur Europe 1.
00:00:20Vous allez comprendre pourquoi cette chanson existe.
00:00:23Et bienvenue également sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:26Le problème français a dit Nicolas Sarkozy ce vendredi à Saint Raphaël
00:00:31lors d'un événement, les rencontres de l'avenir.
00:00:34Le problème français est très simple, on ne travaille pas assez.
00:00:38Et de fait, nous sommes le lundi 11 novembre et la plupart d'entre vous
00:00:42nous regardent ce matin alors qu'ils n'iront pas travailler ce jour.
00:00:4511 jours fériés en France par an, moyenne haute dans le monde occidental.
00:00:51Les Français travaillent trois semaines de moins que les Allemands.
00:00:53Je ne vous parle même pas de la Roumanie qui travaille 10 semaines de plus que la France.
00:00:58Ils sont fous ces Roumains.
00:01:00On part également en retraite plus tôt que partout ailleurs.
00:01:03Bref, Nicolas Sarkozy a raison.
00:01:05Au-delà de ces statistiques, le travail est un état d'esprit.
00:01:09J'appartiens à une génération qui entretient avec l'entreprise un rapport différent
00:01:14qu'ont les plus jeunes, je vais le dire comme ça pour ne froisser personne.
00:01:18Depuis des années, les signaux envoyés ne poussent pas à se retrousser les manches.
00:01:22Quand on a autant en restant chez soi avec différentes aides qu'en prenant un travail salarié,
00:01:28certains font vite le choix.
00:01:30Je pourrais prendre de multiples exemples.
00:01:32Je vais sans doute faire hurler là encore quelques-uns ou quelques-unes,
00:01:37mais de mon temps, je suis un vieux schnock, je l'admets.
00:01:41Lorsque l'enfant paraissait, le monde continuait de tourner,
00:01:44et notamment le monde de l'entreprise.
00:01:46Je me souviens, passant à la clinique tôt le matin
00:01:49et rejoignant ensuite ma rédaction, l'âme coupable, le cœur lourd bien sûr.
00:01:53Aujourd'hui, les choses sont différentes.
00:01:55Un enfant paraît et l'homme disparaît.
00:01:58C'est peut-être mieux, sans doute, le congé parental est une bonne chose.
00:02:0128 jours, je suis d'une autre époque, j'ai bien conscience que le monde a changé.
00:02:05Mais convenons aussi qu'il existe une corrélation entre le temps de travail et le niveau de vie.
00:02:12Eh oui, je sais, ce n'est pas facile et bien sûr, j'admets volontiers que je suis un privilégié,
00:02:17je gagne bien ma vie, je fais un métier qui me plaît, tout cela est vrai.
00:02:20Privilégié d'ailleurs de vous accueillir ce matin, vous êtes peut-être dans votre lit.
00:02:24Ne vous rendormez pas tout de suite, vous en êtes là jusqu'à 10h30.
00:02:29Bon novembre à tous et vive la France !
00:02:48Chana Lusso, qui incarne la jeunesse, qui travaille.
00:02:53Chana Lusso, et merci d'être là, comme Romain était là, d'ailleurs, comme Sonia est là.
00:02:58Tout Europain, tout Seigneur, je l'ai dit ce matin.
00:03:01Ah oui, il y a intérêt, parce qu'avec vous, si on n'est pas là, après on est milliers.
00:03:04Mais non, mais écoutez, on va écouter le Président Sarkozy, franchement, il a dit...
00:03:08Le bon Président, béni soit son nom.
00:03:10Comment ?
00:03:11Béni soit son nom.
00:03:13Écoutez, franchement, quand on voit le niveau des autres, oui, béni soit son nom.
00:03:18Pardonnez-moi de le dire comme ça, oui.
00:03:20Evidemment, béni soit son nom, bien sûr.
00:03:24Chana Lusso, c'est à vous.
00:03:37Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:03:39Nouveau drame.
00:03:40Près de Lille, un sexagénaire a été tué d'un coup de couteau sur un parking de marque en barreule.
00:03:45Ça s'est passé hier vers 18h, près d'un commerce de bricolage et d'un restaurant rapide.
00:03:50La victime promenait le chien d'un ami le long du canal de Roubaix.
00:03:54À ce stade, on ne connaît pas les circonstances de sa mort, mais un SDF a été interpellé.
00:03:59Emmanuel Macron sera au Stade de France jeudi soir pour assister au match des Bleus contre Israël.
00:04:05Un match placé sous haute surveillance après les attaques antisémites de la semaine dernière à Amsterdam.
00:04:10Les autorités françaises ne veulent prendre aucun risque.
00:04:134000 policiers et gendarmes seront mobilisés, ce qui correspond à un dispositif renforcé et inhabituel.
00:04:21Aujourd'hui, c'est le 106e anniversaire de l'armistice de 1918.
00:04:26Comme le veut la tradition, Emmanuel Macron présidera une cérémonie d'hommage sous l'Arc de Triomphe à 11h15.
00:04:32Le Premier ministre britannique Keir Starmer sera présent pour marquer l'amitié entre les deux pays.
00:04:37Ils déposeront ensemble une gerbe de fleurs devant la tombe du soldat inconnu avant une minute de silence.
00:04:42Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous, Pascal.
00:04:45Merci, Chana Lusso. Et demain, ce ne sera pas férié, donc en plus, vous serez là et ce sera un plaisir, bien évidemment.
00:04:52On est avec Elisabeth Lévy, avec Nathan Devers, avec Vincent Hervouet.
00:04:55Et on pourra écouter ce qu'a dit également le président Sarkozy de l'élection américaine,
00:05:00Philippe Guybert et Gauthier, comment ?
00:05:03Je propose qu'on le dise à chaque fois.
00:05:07C'est drôle, mais vous avez raison.
00:05:10Son analyse sur l'élection américaine est non seulement intéressante, mais peut-être une des meilleures que j'ai entendues, figurez-vous.
00:05:16Bon, mais le travail, moi je trouve que, alors d'abord, c'était quoi cette réunion ?
00:05:21C'était un congrès à Saint-Raphaël, rencontre de l'avenir.
00:05:23Il y avait 1100 personnes, 300 devant un écran, dans une autre salle, les rencontres de l'avenir.
00:05:27C'est la 7ème édition cette année, organisée depuis 2018 par l'économiste Nicolas Bouzou
00:05:32et les maires républicains de Saint-Raphaël, Frédéric Masquelier.
00:05:35Alors, ce qu'il a dit, évidemment que ça remue dans le landerneau,
00:05:39parce qu'il dit que les profs ne travaillent pas assez.
00:05:42Donc il dit les choses, effectivement, peut-être durement.
00:05:47Mais ce n'est pas ça qui m'intéresse.
00:05:49La seule chose, c'est comme si, quand vous êtes très malade,
00:05:52et que le médecin vous dit juste le diagnostic.
00:05:55Alors, est-ce que c'est le médecin qui a tort ?
00:05:57Est-ce qu'il faut entendre le diagnostic ou pas ?
00:05:59Je vous pose la question.
00:06:01Écoutez, président Sarkozy.
00:06:03On me dit qu'il n'y a pas assez de fonctionnaires dans l'éducation nationale.
00:06:08Mais c'est d'une démagogie invraisemblable.
00:06:12Le statut du professeur des écoles, je ne critique personne, je ne veux d'ennuis avec personne.
00:06:18Je dis des faits.
00:06:21C'est 24 heures par semaine.
00:06:26Mais François-Xavier, est-ce qu'on ne me dit pas six mois de l'année ?
00:06:31Eh oui, parce qu'entre les vacances et les week-ends...
00:06:38Alors, je sais bien qu'il faut préparer des cours.
00:06:42Maternelle, grande section.
00:06:46Je sais qu'il faut corriger les copies.
00:06:49Et je sais que c'est un boulot difficile d'être enseignant.
00:06:52Mais il faut dire la vérité maintenant.
00:06:56Nous n'avons pas les moyens d'avoir un million d'enseignants.
00:06:59Moi, je trouve toujours intéressant de dire la vérité, dans n'importe quel domaine.
00:07:04Je trouve toujours intéressant.
00:07:06Alors évidemment, celui qui dit la vérité, ça peut...
00:07:09Il se trouve que vous, votre épouse...
00:07:11Ma femme est prof.
00:07:13Et ce n'est vraiment pas une anti-Sarkozy primaire, loin de là.
00:07:16Donc, je lui ai fait écouter l'extrait, sans lui dire quoi que ce soit,
00:07:19de l'ancien président de la République.
00:07:21Et sur les heures, c'est vrai, il a raison.
00:07:24Sur les heures et sur les vacances, les profs ont plus de vacances.
00:07:27Il y a un extrait qu'on n'a pas entendu.
00:07:29Il dit que des profs choisissent ce job pour les mauvaises raisons, en raison des vacances.
00:07:33Vu le salaire, il n'y a pas un prof qui choisit ce job pour les vacances.
00:07:37Déjà, la première réponse que m'a faite ma femme.
00:07:39Mais ce n'est pas vrai ce que vous dites. Pardonnez-moi, ce n'est pas vrai.
00:07:41Moi, je connais plein de gens qui m'ont dit, j'ai fait ça pour être tranquille.
00:07:44Pour être tranquille ? Vous n'êtes pas tranquille, justement.
00:07:47Attendez, qui m'ont dit, c'était vrai il y a 20 ou 25 ans,
00:07:50qui m'ont dit, je ne voulais pas forcément la pression de l'entreprise.
00:07:53Il y a 25 ans, peut-être.
00:07:54Je voulais être maître dans mon job.
00:07:57Et un prof, il est maître dans sa classe.
00:07:59C'est ça, ce que ça veut dire aussi, tranquille.
00:08:01Dans l'entreprise, le rapport est infiniment plus difficile,
00:08:06parce que tu as un N plus 5, un mondial.
00:08:09Et effectivement, ce qui a changé, c'est que les élèves sont peut-être plus durs.
00:08:15Et surtout, les parents d'élèves sont sans doute aussi plus durs.
00:08:18Mais on peut dire quand même que ce n'est pas le métier, forcément,
00:08:22où tu travailles le plus.
00:08:24Tu as le droit de le dire.
00:08:26Parce que tu as plus de vacances qu'ailleurs.
00:08:28Ce constat-là est vrai.
00:08:30Après, les raisons pour lesquelles vous choisissez aujourd'hui.
00:08:33Je parle d'aujourd'hui ce métier.
00:08:35Vous connaissez les raisons de chaque cerveau
00:08:38pour savoir pourquoi les gens veulent être profs ?
00:08:40Il y en a pour la vocation.
00:08:42Pascal, le témoignage de ma femme,
00:08:44qui est entourée de profs du matin au soir.
00:08:46Mais parce que, je vais vous dire,
00:08:48et c'est toute la difficulté, c'est que les gens mentent un peu aussi.
00:08:51Ils ne vont pas vous dire, j'ai fait ça pour être peinard.
00:08:53Alors, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:08:55Vous savez combien c'est pris ?
00:08:57Avec les pressions contre l'école,
00:08:59avec cette espèce d'islamisme qui plane aujourd'hui sur les écoles,
00:09:03on choisit ça pour être en vacances plus que les autres.
00:09:06Vous avez plus de vacances,
00:09:08mais vous n'avez pas les moyens de partir en vacances
00:09:10si vous n'êtes pas marié avec quelqu'un
00:09:12qui a un meilleur niveau de vie que vous quand vous êtes prof.
00:09:14C'est ça, la réalité aussi ?
00:09:16J'entends. Vous n'avez pas revêtement.
00:09:18Les profs qui se font menacer,
00:09:20les profs qui se font parfois agresser.
00:09:22J'ai des témoignages d'amis, de collègues de ma femme
00:09:25qui, quand ils abordent telle ou telle matière,
00:09:27sont attendus à la sortie d'école par des parents d'élèves.
00:09:31Les groupes WhatsApp aujourd'hui des parents d'élèves
00:09:33qui critiquent les profs en permanence
00:09:35et qui se montent contre les profs.
00:09:37C'est ça, la réalité aussi du métier de prof.
00:09:39Et on dit qu'il n'y a pas assez de profs.
00:09:41Il y avait encore, au 1er septembre,
00:09:43pas un prof devant chaque élève, devant chaque classe.
00:09:45C'est quand même un problème, des classes désertées.
00:09:47Vous avez tellement raison.
00:09:49En plus, moi, je n'ai pas envie de critiquer les professeurs.
00:09:51Mais c'est vrai, je n'ai pas envie
00:09:53puisque même mon expérience personnelle,
00:09:55il se trouve que tous les profs que j'ai rencontrés avec mes enfants,
00:09:58ont tous été formidables.
00:10:00Donc, je n'ai vraiment pas envie de critiquer les profs.
00:10:02Si vous choisissez ce job, d'ailleurs, c'est la phrase que ma femme m'a dite.
00:10:05Si vous choisissez ce job pour les mauvaises raisons,
00:10:07vous ne restez pas.
00:10:09C'est vrai.
00:10:10Voilà ce qu'elle m'a dit et que je vous transmets ce matin.
00:10:12Elle a raison et c'est bien d'entendre toutes les voix.
00:10:16Nathan Devers, vous êtes prof ?
00:10:18Pas cette année, je n'enseigne pas,
00:10:20mais j'ai enseigné 4 ans et j'enseignerai plus tard.
00:10:22Mais le président Sarkozy a une vertu,
00:10:24c'est que quand il parle, il n'est pas dans la séduction,
00:10:27il n'est pas en campagne,
00:10:29il n'a pas de problème à critiquer toute une corporation,
00:10:31ce qu'on n'entend pas dans la bouche des autres politiques.
00:10:33C'est vrai qu'il peut placer des sujets intéressants dans le débat.
00:10:36Moi, ce que j'observe, on parle beaucoup de la baisse de l'autorité des professeurs.
00:10:39Et cette baisse, on l'interroge souvent à la lumière des élèves,
00:10:42des élèves qui ne respectent plus les profs.
00:10:44Mais il faut voir aussi que le prestige de ce métier,
00:10:46et vous l'avez très bien dit, Gauthier,
00:10:48il a énormément diminué depuis 40 ans.
00:10:50Dans 1980, un professeur en début de carrière
00:10:52touchait 2,2 fois le SMIC.
00:10:54Aujourd'hui, ça a été divisé par 2.
00:10:56Ça, c'est déjà un facteur
00:10:58qui est, je trouve, très significatif
00:11:00par rapport à la question du logement.
00:11:01Aujourd'hui, concrètement, un jeune prof,
00:11:03il ne peut plus habiter dans le centre-ville
00:11:05où il enseigne.
00:11:06Et là, ce qui est intéressant dans les propos de Nicolas Sarkozy,
00:11:09c'est qu'on voit bien le mépris latent.
00:11:11Non, arrêtez avec le mépris !
00:11:13Mais déconcrétise quelqu'un, c'est du mépris latent !
00:11:16Il n'y a pas de mépris !
00:11:18Il y a une partie des professeurs qui font ça.
00:11:20Arrêtez !
00:11:22Parce que c'est faux,
00:11:24parce que c'est tout ce dessin.
00:11:26Moi, j'en ai assez.
00:11:27Déconcrétise les fonctionnaires.
00:11:29On a le droit, une levée de bouclier sur le thème.
00:11:31Nous sommes tous au service de l'intérêt général.
00:11:33Nous sommes tous merveilleux.
00:11:35Nous travaillons pour la nation.
00:11:36Les profs, c'est pareil.
00:11:37Il y a chez les profs, comme chez les autres,
00:11:39la même proportion de feignasses.
00:11:41Et ben voilà !
00:11:43Donc arrêtez de dire
00:11:44tous les profs sont là par sacerdoce, par ailleurs.
00:11:46Il y a une chose que vous oubliez, mon cher Nathan,
00:11:49c'est que l'autorité d'un prof,
00:11:51elle vient de sa compétence.
00:11:52Or, les professeurs d'aujourd'hui sont,
00:11:54et je parle surtout des professeurs du secondaire,
00:11:56en réalité, sont le produit de l'école
00:11:58qui existe depuis 30 ans.
00:12:00En conséquence de quoi ?
00:12:02Ils ont aussi baissé dans leur matière.
00:12:04Combien de parents vous disent
00:12:06qu'ils voient des carnets avec des fautes d'orthographe énormes ?
00:12:09Comment voulez-vous que les profs soient respectés
00:12:11quand eux-mêmes...
00:12:13On va l'écouter, Nicolas Sarkozy,
00:12:15mais ce qui est difficile, c'est que...
00:12:17Non, mais ce qui est difficile,
00:12:18c'est que chaque phrase, aujourd'hui,
00:12:20est prise pour une blessure,
00:12:22le ressentement, vous dites, du mépris.
00:12:24Là, par exemple, j'ai une professeure de philosophie
00:12:26qui m'écrit tout de suite,
00:12:27le président Sarkozy fait de la démagogie
00:12:29à mauvais escient,
00:12:31les professeurs du primaire ont plus de travail
00:12:33que ceux du secondaire,
00:12:34fait rire à la salle avec les cours de maternelle
00:12:36grande section et dégueulasse,
00:12:37dit cette dame.
00:12:38Donc, en fait, on ne peut rien faire,
00:12:40rien changer, rien dire.
00:12:41Parce que tout est pris comme
00:12:43c'est du mépris, c'est une blessure
00:12:45que vous m'infligez,
00:12:46donc tu ne peux rien faire.
00:12:49Mettre une note à quelqu'un,
00:12:51c'est le mépriser, aujourd'hui.
00:12:52Moi, ce n'est pas sur le mode de la blessure
00:12:53que je le dis.
00:12:54Mais si, vous dites du mépris,
00:12:55il n'y a pas de mépris.
00:12:56Ce que je veux dire, c'est que,
00:12:57je précise,
00:12:58à l'époque de la Troisième République,
00:13:00on ne parlait pas comme ça,
00:13:01parce qu'on savait que les professeurs
00:13:03avaient une mission,
00:13:04c'est les fameux hussards noirs de Péguy,
00:13:06avaient une mission centrale
00:13:07de construire la société de demain.
00:13:08C'est un mépris,
00:13:09ce n'est pas le mépris de Nicolas Sarkozy,
00:13:11c'est le mépris de la société tout entière,
00:13:13Vis-à-vis des professeurs,
00:13:14c'est ce que j'ai dit,
00:13:15c'est une baisse de la valorisation
00:13:16de ce métier.
00:13:17Là, vous avez parfaitement raison.
00:13:18Il faut les payer plus.
00:13:19Vous avez parfaitement raison.
00:13:20On écoute le très court.
00:13:22Le calendrier scolaire,
00:13:23ce n'est pas les profs
00:13:24qui en ont décidé.
00:13:25Le calendrier scolaire,
00:13:26avec ses vacances,
00:13:27tous les deux mois,
00:13:28avec 15 jours de vacances,
00:13:30les syndicats...
00:13:31Attends, je termine.
00:13:32Ce sont les parents d'élèves aussi
00:13:34qui ont poussé les autorités.
00:13:37Le tourisme.
00:13:38L'industrie du tourisme.
00:13:40Vous avez raison.
00:13:42Quand on dit aux profs
00:13:44que vous avez beaucoup de vacances,
00:13:45ils pourraient en avoir moins
00:13:46si on était assez courageux
00:13:48pour revoir le calendrier scolaire
00:13:49qui, en France, est mauvais.
00:13:51Oui, il est très bon,
00:13:52le calendrier scolaire.
00:13:53Non, il est mauvais,
00:13:54le calendrier scolaire.
00:13:55On a l'année scolaire
00:13:56la plus courte
00:13:57en termes de nombre d'hommes travaillés.
00:13:58Le problème,
00:13:59c'est qu'est-ce qu'on apprend.
00:14:00Ecoutez, franchement,
00:14:01ce n'est pas le souci,
00:14:02le calendrier scolaire.
00:14:03Vous êtes vraiment
00:14:04des usines à gaz.
00:14:05Mais ce n'est pas
00:14:06une usine à gaz.
00:14:07Vous êtes sur les semaines D.
00:14:10Enfin, tu parles,
00:14:11le problème,
00:14:12c'est ce qu'on y apprend.
00:14:13Mais évidemment,
00:14:14c'est ce qu'on y apprend.
00:14:15Qu'est-ce que tu changerais
00:14:16dans ton calendrier scolaire ?
00:14:17Tu raccourcis
00:14:18certaines vacances scolaires.
00:14:19Tu as lesquelles ?
00:14:20Lesquelles ?
00:14:21L'été.
00:14:22Tu raccourcis un peu
00:14:23celles de l'été.
00:14:24Mais celles de l'été,
00:14:25vous êtes du 10 juillet
00:14:26au 28 août.
00:14:27En nombre d'heures calculées.
00:14:28Non, juste un point quand même
00:14:29parce que vous dites
00:14:30que ce n'est pas le sujet.
00:14:31Ce n'est vraiment pas le problème.
00:14:32Par rapport aux élèves
00:14:33de collège que nous étions
00:14:34il y a 40 ans,
00:14:36le nombre d'heures de français
00:14:38et de maths a diminué.
00:14:39Ça, c'est le vrai problème.
00:14:41Ça n'a rien à voir
00:14:42avec les vacances scolaires.
00:14:43Vous vous trompez.
00:14:44Non, je ne me trompe pas.
00:14:45Non, c'est un choix
00:14:46qui a été fait.
00:14:47Je suis désolé de vous le dire.
00:14:48Bon, le Président,
00:14:50vous voulez dire un mot ?
00:14:51Le cancre que j'ai été,
00:14:53je pense qu'il est temps
00:14:55de prendre sa revanche.
00:14:56Tout d'abord,
00:14:57je trouve que c'est
00:14:58extraordinairement démagogue
00:14:59le pédagogie que vous venez de faire.
00:15:00Notamment sur les syndicats
00:15:01de profs.
00:15:02Parce que si les profs
00:15:03sont métiers,
00:15:04je sais que les syndicats
00:15:05sont assez méprisables
00:15:06dans leurs revendications,
00:15:07leurs mots d'ordre,
00:15:08leur stalinisme.
00:15:09Je n'ai pas d'autre contraire.
00:15:10Première chose.
00:15:11Deuxième chose,
00:15:12le dolorisme est faux.
00:15:13Si vous comparez
00:15:14le salaire des enseignants
00:15:15du secondaire aujourd'hui
00:15:16et que vous le comparez
00:15:17par exemple au salaire
00:15:18des magistrats
00:15:19ou au traitement
00:15:20des officiers
00:15:21et que vous faites
00:15:22une étude sur 20 ans,
00:15:23vous vous rendez compte
00:15:24que les profs
00:15:25ont été beaucoup mieux
00:15:26revalorisés
00:15:27que les militaires
00:15:28par exemple.
00:15:29Et la troisième chose,
00:15:30c'est qu'en jugeant
00:15:31une corporation à ses résultats,
00:15:32ce n'est pas entièrement
00:15:33de la faute des profs
00:15:34si un tiers des enfants
00:15:35arrivent en sixième
00:15:36sans savoir lire,
00:15:37écrire
00:15:38et compter couramment.
00:15:39Mais ça pose
00:15:40quand même un petit problème.
00:15:41– Deuxième passage
00:15:42que je voulais vous faire écouter.
00:15:43Cette fois-ci,
00:15:44c'est plus général,
00:15:45c'est sur le travail.
00:15:46Écoutez Nicolas Sarkozy.
00:15:47– Parce que le problème français,
00:15:48mesdames et messieurs,
00:15:49est très simple.
00:15:50On ne travaille pas assez.
00:15:51Alors que ça plaît,
00:15:52on ne travaille pas assez.
00:15:53On ne travaille pas assez.
00:15:54On ne travaille pas assez.
00:15:55On ne travaille pas assez.
00:15:56On ne travaille pas assez.
00:15:57On ne travaille pas assez.
00:15:58On ne travaille pas assez.
00:15:59On ne travaille pas assez.
00:16:00On ne travaille pas assez.
00:16:02Alors que ça plaise
00:16:03ou que ça ne plaise pas,
00:16:05vous pouvez dire ce que vous voulez,
00:16:08on ne travaille pas assez.
00:16:10On ne travaille pas assez dans la semaine.
00:16:12On ne travaille pas assez dans la vie.
00:16:16On ne travaille pas assez
00:16:17dans le service public.
00:16:21Et comme dans le privé,
00:16:23on a vu les 35 heures
00:16:26et le télétravail,
00:16:27qui est de la télé et pas du travail,
00:16:31oui je sais,
00:16:32c'est favori chez moi.
00:16:37La question, elle est centrale.
00:16:41L'être humain est fait pour deux choses.
00:16:44Travailler et aimer.
00:16:47Aimer et travailler.
00:16:50Freud a dit,
00:16:51si vous n'avez pas de problème pour travailler
00:16:54et si vous n'avez pas de problème pour aimer,
00:16:56vous n'avez pas besoin de psychanalyse.
00:16:58Je n'ai pas besoin de psychanalyse.
00:17:02La question du travail est centrale.
00:17:06A l'époque où j'étais plus jeune,
00:17:08il y a une éternité,
00:17:10il y avait un comique extraordinaire
00:17:12dans la politique française
00:17:13qui s'appelait Dominique Vouanet.
00:17:15C'est très drôle.
00:17:18Bien sûr.
00:17:21Qui voulait faire les 32 heures.
00:17:25Mais magnifique.
00:17:27Et plus c'est bête, plus ça passe.
00:17:32Nous ne travaillons pas assez.
00:17:37Je parle devant le maire de Saint Raphaël.
00:17:39J'étais 20 ans maire.
00:17:42Et lui qui est un excellent maire.
00:17:44Je vais vous dire une chose.
00:17:46Il n'y a pas une commune
00:17:48où l'ensemble des employés sont aux 35 heures.
00:17:53Permettez-moi de vous le dire.
00:17:55Alors il y a des records à Paris, c'est fantastique.
00:17:58Donc on n'est même pas aux 35 heures.
00:18:01Il a évidemment raison.
00:18:02Et le travail c'est un état d'esprit.
00:18:04Bien sûr qu'il a raison.
00:18:05Et que depuis 40 ans,
00:18:06lorsque votre ami François Mitterrand
00:18:07a fait le ministère du temps libre,
00:18:09ce n'était pas forcément le meilleur signal
00:18:11qui a été envoyé à la France.
00:18:13C'est ça que je veux vous dire.
00:18:15Dans la vraie horreur de la gauche,
00:18:16si vous voulez aller par là,
00:18:18c'est les 35 heures dans la fonction publique.
00:18:20Oui, oui.
00:18:21Les personnes qui travaillent dans la fonction publique,
00:18:2335 heures,
00:18:24on est à 28 heures à Paris.
00:18:26Mais dans la fonction publique locale,
00:18:28il y a un vrai souci de travail.
00:18:30Mais Pascal, vous avez dit tout à l'heure...
00:18:32Et moi, ce qui est toujours intéressant,
00:18:34c'est de dire les choses.
00:18:35Et alors effectivement,
00:18:36tu en prends plein la figure.
00:18:38Après, sur le télétravail...
00:18:39Parce qu'il y a plein de gens
00:18:40qui n'ont pas envie forcément...
00:18:41Sur le télétravail, Nicolas Sarkozy,
00:18:42il y a une vision qui date d'il y a à peu près 20 ans.
00:18:44Non, mais ça ne désastre que le télétravail.
00:18:46Le télétravail, ça ne marche pas.
00:18:47Par contre, excusez-moi,
00:18:48ça ce n'est pas vrai.
00:18:49Ne dites pas ça non plus.
00:18:50Parce que chaque quinquennat,
00:18:54le résultat est différent.
00:18:55Le télétravail, je le vois ici à CNews.
00:18:58Vous avez des gens en télétravail
00:19:00qui sont dans des jobs administratifs
00:19:02de comptabilité, par exemple,
00:19:04à partir du moment où ils sont chez eux
00:19:06à faire le même job,
00:19:07et qu'ils évitent trois heures de...
00:19:09Il n'y a plus de lien libre.
00:19:11Ce que vous voulez me dire,
00:19:12c'est que ce n'est pas un droit acquis.
00:19:13Non, mais je termine juste ma phrase, Elisabeth.
00:19:15Je connais une personne ici
00:19:17qui fait une heure et demie pour venir,
00:19:19une heure et demie pour repartir le soir.
00:19:20Et puis avec le télétravail, je crois que...
00:19:22C'est le cas des profs aussi.
00:19:24Oui, mais télétravail pour un prof,
00:19:25ce n'est pas possible.
00:19:26Oui, mais ils font aussi une heure et demie
00:19:27et beaucoup de trajet dans ces cas-là.
00:19:28Mais j'entends bien,
00:19:29mais ce n'est pas le même débat.
00:19:31Si, c'est lié.
00:19:33Je n'ai pas vu la liaison.
00:19:35Mais ce que je veux vous dire,
00:19:36c'est que cette personne,
00:19:37elle travaille aussi bien chez elle
00:19:39dans des meilleures conditions.
00:19:41Mais est-ce que ça peut être généralisé ?
00:19:43C'est ça la question.
00:19:44Est-ce que ça peut être généralisé à tout ?
00:19:45Dans la perception qu'on a tous du travail,
00:19:47un mensonge, une idée qu'on répète énormément,
00:19:50qui est enseignée d'ailleurs à l'école,
00:19:51c'est que l'étymologie du mot travail,
00:19:53c'est la torture.
00:19:54Et en fait, c'est faux.
00:19:55Il y a une sémiologue qui a écrit un livre cette année,
00:19:57Mariette Darrigrand,
00:19:58qui a montré que le travail,
00:20:00ça vient d'un autre mot,
00:20:01qui est de racine,
00:20:02qui a donné le mot désir,
00:20:03qui a donné le mot travel en anglais,
00:20:05et qu'on a tous cette perception
00:20:06que le travail, c'est quelque chose qui nous oppresse,
00:20:08mais alors que même étymologiquement,
00:20:10ce mot-là ne signifie pas ça.
00:20:11Mais évidemment qu'il faut travailler.
00:20:13Bien sûr que ça donne un sens à ton existence
00:20:15et à ta vie.
00:20:16On a tous des enfants,
00:20:17on leur a dit, fais quelque chose qui te plaît.
00:20:19Investis-toi, fais quelque chose.
00:20:21N'importe quel job,
00:20:22il ne s'agit pas d'être premier ou n'importe quoi.
00:20:24Simplement, il faut essayer de trouver un job qui te plaît.
00:20:26C'est tout.
00:20:27Mais dans la Bible,
00:20:28c'est quand même une mission.
00:20:29Deuxième, dixième, on s'en fiche.
00:20:30Bien sûr.
00:20:31Ce n'est pas le problème
00:20:32et tu ne verras pas le temps passer.
00:20:33Et en revanche,
00:20:34si tu fais quelque chose où tu t'ennuies,
00:20:36alors ce qu'on peut dire à Nicolas Sarkozy
00:20:38et lui apporter la contradiction,
00:20:39c'est qu'il n'a même pas réussi
00:20:40à faire le travail le dimanche.
00:20:42Il n'a pas réussi,
00:20:43parce que c'est dommage d'ailleurs,
00:20:46mais parce que c'est un état d'esprit.
00:20:48Tu n'arrives même pas à faire ça en France.
00:20:50Dernier passage, il est pour vous.
00:20:52Ce qu'a dit Nicolas Sarkozy sur Trump,
00:20:56qui me paraît là aussi une analyse assez intéressante,
00:20:58en tout cas meilleure que celle que j'entends ici.
00:21:04Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:21:05Mais c'est très simple.
00:21:07Trump a parlé à la nation américaine de la nation.
00:21:12Kamela a parlé aux communautés américaines des communautés.
00:21:17Or une nation n'est pas une addition de communauté.
00:21:21Trump a été élu
00:21:23parce qu'il a parlé de l'Amérique aux Américains.
00:21:26Kamela Harris a parlé aux noirs des noirs,
00:21:29aux homosexuels des homosexuels,
00:21:31aux femmes de l'avortement,
00:21:32aux latinos des latinos.
00:21:34Où est-elle pays ?
00:21:36Où est-elle la grandeur de l'âme nationale ?
00:21:39Où est-elle la flamme nationale ?
00:21:41Où est-elle l'espérance ?
00:21:43C'était une addition de communauté
00:21:45à qui on cherchait à faire plaisir.
00:21:52Il sait comment faire une campagne.
00:21:55Il en a gagné.
00:21:56Ce qu'il dit évidemment, oui,
00:21:58elle a parlé aux communautés et elle s'est plantée.
00:22:00Mais je crois qu'elle n'a pas été écoutée
00:22:02par les différentes communautés
00:22:04parce qu'elle sonnait creux,
00:22:06parce que c'était une très mauvaise candidate.
00:22:08Ce que les Français ont mal vu,
00:22:11c'est à quel point Kamala Harris,
00:22:13malgré ce qu'en disait
00:22:15la rumeur flatteuse dans les médias,
00:22:17était médiocre.
00:22:18Elle avait été une très mauvaise vice-présidente,
00:22:20une très mauvaise candidate,
00:22:22d'ailleurs aux primaires dans le camp démocrate,
00:22:25une très mauvaise vice-présidente pendant 4 ans
00:22:27et une exécrable candidate.
00:22:29Plus vous l'écoutiez,
00:22:30moins vous aviez envie de voter pour elle.
00:22:32Malgré ce que disait évidemment
00:22:33nos amis de France Inter.
00:22:34Il y avait notre champion.
00:22:36Notre champion était chez Léa Salamé.
00:22:39M. Sneegeroff, c'est bien ça.
00:22:43Sneegeroff, Sneegeroff.
00:22:45Voilà, qui explique,
00:22:47qui ne comprend pas manifestement la société américaine,
00:22:49qui expliquait que Kamala Harris
00:22:51était formidable,
00:22:52que c'était une candidate extraordinaire,
00:22:54qu'elle allait gagner,
00:22:55qu'elle allait empêcher Trump, etc.
00:22:57Mais il était tout guiré
00:22:59chez Léa Salamé samedi soir
00:23:00pour expliquer...
00:23:01Pour expliquer qu'on va continuer.
00:23:02Il y avait Christophe Lecrent aussi sur France 5.
00:23:04Ah oui.
00:23:05Il est revenu aussi.
00:23:06Qui vous aime beaucoup.
00:23:09Elle vous a répondu.
00:23:11C'est pas vrai ?
00:23:12Si, si.
00:23:13Qu'est-ce qu'elle a dit ?
00:23:14Vous n'avez pas vu ?
00:23:15Je pensais que vous aviez vu l'extrait.
00:23:16Ils ont pris un extrait où vous parliez d'elle.
00:23:18Ah oui, oui.
00:23:19Et elle vous a répondu.
00:23:21Écoutez...
00:23:22Aimablement.
00:23:23Bien sûr.
00:23:24Je n'ai rien contre personne.
00:23:25Mais on peut souligner que leur analyse
00:23:27n'était pas pertinente.
00:23:28C'est tout.
00:23:29Parce qu'en fait ces gens disent les choses
00:23:31telles qu'ils voudraient qu'elles soient.
00:23:32Non mais ils avaient raison d'avoir peur.
00:23:38C'est le réveil et à 9h23 il y a peut-être des gens
00:23:41qui sont en train de se réveiller.
00:23:42Vous écoutez parce que c'est le 11 novembre.
00:23:44Alors que nous, nous sommes au travail.
00:23:46La grande famille d'Europe 1 est sur le pont aujourd'hui.
00:23:50Le pont des Invalides.
00:23:52Alors c'est le 11 novembre.
00:23:53Bonjour cher Thomas Hill.
00:23:54Bonjour Pascal.
00:23:55Pas de jour férié pour vous.
00:23:57Pardon ?
00:23:58Je dis pas de jour férié pour vous.
00:24:01Jamais.
00:24:02Vous plaisantez ou quoi ?
00:24:03C'est un bonheur de venir travailler chaque jour.
00:24:05Exactement.
00:24:06Parce que c'est un plaisir.
00:24:07Vous serez avec Gérard Jugnot je crois.
00:24:09Exactement.
00:24:10Ça va être intéressant évidemment de vous écouter sur Europe 1.
00:24:13On marque une pause et puis on va parler des jours fériés justement.
00:24:17Est-ce qu'il faut supprimer un jour férié ?
00:24:19Pourquoi pas ?
00:24:20Est-ce que la semaine s'annonce tendue ?
00:24:22La SNCF annonce la grève de Noël.
00:24:24Comme d'habitude.
00:24:25Qu'est-ce que tu veux pour Noël ?
00:24:26Un train ?
00:24:27Mais en revanche il y a des difficultés dans la société française.
00:24:30Notamment Michelin.
00:24:34Une situation économique qui est préoccupante.
00:24:37On parlera de France-Israël.
00:24:39C'est jeudi soir bien évidemment.
00:24:41Et puis on pourra revenir évidemment sur Donald Trump qui a parlé à monsieur Poutine.
00:24:49Oui.
00:24:50À Olaf Scholz.
00:24:51Ils ont échangé.
00:24:52À Volodymyr Zelensky qui a parlé réceptive à Éperdovan.
00:24:55Il avait dit qu'il réglerait la question ukrainienne en 24 heures.
00:24:59Ça fait 5 jours qu'il a été élu mais il s'en occupe.
00:25:01Ah non mais il n'est pas président élu mais il n'est pas investi.
00:25:03Il avait dit qu'il s'en occuperait en 24 heures sans attendre d'être introduisé président.
00:25:08Et puis le Pape sera à Ajaccio le 15 décembre.
00:25:11Et ça c'est merveilleux parce que le Pape va donc à...
00:25:14Vous connaissez l'aéroport, le magnifique aéroport Napoléon Bonaparte d'Ajaccio.
00:25:18Ajax.
00:25:19Et il faut 16 kilomètres de barrière.
00:25:21Ils n'en ont pas 500 mètres.
00:25:22C'est quand même très...
00:25:24Parce que c'est fait.
00:25:27Ça sera officiel.
00:25:28Il ne sera pas à Notre-Dame.
00:25:30Il ne veut pas venir à Notre-Dame.
00:25:32Non non, il ne veut pas venir à Notre-Dame.
00:25:34C'est incroyable.
00:25:35C'est incroyable.
00:25:36Le problème se situe ailleurs.
00:25:37Il ne supporte pas l'idée d'avoir un serment du président Macron.
00:25:41Voilà.
00:25:42On le comprend.
00:25:43Je pense que le problème se situe plutôt à l'Elysée.
00:25:45Les églises souvent...
00:25:47Il n'a pas envie d'être pape Emmanuel Macron.
00:25:50Il n'a pas envie d'être pape.
00:25:51Oui mais alors...
00:25:53Il n'y a pas de papesse.
00:25:54Ah le problème.
00:25:56Oui.
00:25:57Ça devrait changer.
00:26:00C'est une référence.
00:26:01Vous êtes sûr de...
00:26:02En tout cas le pape sera à Ajaccio.
00:26:04Et ça c'est formidable pour nos amis de Corse.
00:26:06Il va à Ajaccio.
00:26:07Il ne va pas à Paris pour Notre-Dame.
00:26:08Non.
00:26:09Il pourra aller au musée Fèches.
00:26:11Que chacun connaît.
00:26:12Que vous connaissez.
00:26:13Vous savez qui est Fèches.
00:26:14Bien sûr.
00:26:15Le cardinal proche de Napoléon.
00:26:16N'aimez pas la Corse.
00:26:17N'aimez pas Ajaccio.
00:26:18N'y allez pas trop.
00:26:19Je serai vous.
00:26:20Je serai vous.
00:26:21Faites attention.
00:26:22Vous n'allez pas oser critiquer la Corse quand même.
00:26:23Je préfère la Sicile.
00:26:24Oui.
00:26:25Voilà.
00:26:26Je préfère la Corse.
00:26:30Il est 9h33.
00:26:33Soumaya Labidi pour le rappel des titres.
00:26:35Bonjour Soumaya.
00:26:39Bonjour Pascal.
00:26:40Bonjour à tous.
00:26:41Un dispositif de sécurité exceptionnel pour encadrer le match France-Israël de ce jeudi
00:26:45au Stade de France à Saint-Denis.
00:26:47Au total, 4000 policiers et gendarmes seront mobilisés.
00:26:50Dispositif extrêmement renforcé et très inhabituel pour un match international précise.
00:26:54Laurent Nunez, le préfet de police.
00:26:58Le syndicat des pilotes de ligne appelle à une journée de mobilisation ce jeudi 14 novembre.
00:27:03Décision qui fait suite à l'approbation par l'Assemblée nationale de l'alourdissement
00:27:07de la fiscalité sur le transport aérien.
00:27:09Et puis l'île de beauté retient son souffle.
00:27:12La venue du pape François en Corse devrait être officialisée dans le courant de la semaine.
00:27:16L'équipe technique du Saint-Siège qui prépare ses déplacements se rendra ces prochains jours
00:27:20dans la cité impériale.
00:27:22L'officialisation de ce voyage devrait intervenir dans la foule.
00:27:25Merci Somaïa. Est-ce que l'un de vous est déjà allé dans le Grand Couloir Blanc ?
00:27:29Le Grand Couloir Blanc ?
00:27:30Avant la Grande Prairie ?
00:27:32Ça me fait peur.
00:27:35Le Grand Couloir Blanc, c'est pas très engagé.
00:27:40On recevra tout à l'heure Sonia Barkala pour son film Témoin.
00:27:44Ils sont des millions à l'avoir vécu.
00:27:46Les expériences de mort imminente face à la science.
00:27:48Passionnés par ces expériences, les EMI, expériences de mort imminente,
00:27:53Sonia Barkala pose avec ce film une question.
00:27:56Ces expériences sont-elles des hallucinations ?
00:27:58Ou le reflet d'une réalité plus vaste ?
00:28:00Et c'est pourquoi je vous demandais si vous étiez déjà allé dans le Grand Couloir Blanc.
00:28:04Moi j'y suis allé, j'ai vu votre dossier, je peux vous dire que ça ne va pas être commode.
00:28:11C'est tout ce que j'ai à dire.
00:28:13Ça va pas être commode.
00:28:19Je voudrais qu'on voit, parce qu'on termine sur les Français.
00:28:22Travaillent-ils trop ou pas assez ?
00:28:26On s'est baladé dans la rue ce matin avec des jeunes gens de CNews.
00:28:31Dans nos métiers d'ailleurs, les jeunes gens sont impliqués.
00:28:33Je dis tous les jeunes gens, ils travaillent, etc.
00:28:35Je vois pas ces phénomènes-là.
00:28:37Au contraire, les jeunes gens, c'est parce qu'ils aiment.
00:28:39Oui, parce qu'on a de la chance.
00:28:41Parce qu'on travaille pas un jour de notre vie en réalité.
00:28:43Qu'est-ce que vous feriez chez vous à vous ennuyer ?
00:28:48J'ai jamais ressenti un effort surhumain.
00:28:52Non, mais je pense que le public n'a pas ressenti non plus que vous fassiez un effort surhumain.
00:28:58Je vous rassure.
00:29:00Je vous rassure que le public n'a pas ressenti ça en vous écoutant.
00:29:03La pénibilité de nos métiers est faible.
00:29:06Vous avez évidemment raison, il faut le dire.
00:29:10Vous avez évidemment raison.
00:29:12Même si de temps en temps, il y a certains confrères qui sont pas gentils avec vous.
00:29:15Bon, on en parlera tout à l'heure.
00:29:17Je vous propose d'écouter ces Français interrogés.
00:29:19Oui, ça c'est vrai.
00:29:20Allez-y.
00:29:23Ça dépend, ça dépend.
00:29:25Avec les 35 ans, peut-être un peu moins maintenant, avec les exigences de la vie familiale, ça peut se comprendre.
00:29:31Mais la tendance est à travailler moins, à profiter plus, à bénéficier de toutes les aides financières possibles.
00:29:39Et on travaille beaucoup moins.
00:29:41Parce que si les Français avaient conscience qu'on peut relever la France en travaillant un petit peu plus,
00:29:45et que chacun y donne un petit peu plus de cœur à son pays, je pense qu'effectivement, on pourrait travailler un petit peu plus.
00:29:53Alors ça, c'est très compliqué.
00:29:55Un jour férié, alors ça va être lequel ?
00:29:57Quelle fête religieuse ?
00:29:59De quelle religion ?
00:30:01Déjà, commençons par travailler un petit peu plus et laissons les jours fériés pour nous reposer.
00:30:06Un jour férié, il n'y a pas beaucoup de monde qui travaille.
00:30:08Là, on vient de Créteil et on était tout seuls sur le périphérique.
00:30:12Tout le monde est parti dans Paris, donc peu de gens travaillent les jours fériés.
00:30:16Je crois qu'on est le pays où on travaille le moins par rapport à l'Italie, la Finlande, tout ça.
00:30:20Donc après, les gens, s'ils veulent gagner plus d'argent, ils peuvent travailler plus.
00:30:24Nous, on travaille 60 heures par semaine, donc on se donne les moyens.
00:30:28J'ai quelques amis, notamment sur X, qui m'interpellent.
00:30:31C'est Motard Rebelle qui dit les personnes en vacances du 10 juillet au 28 août.
00:30:35Visiblement, il parle de moi. Vous parliez de vous, bien évidemment, n'est-ce pas ?
00:30:39C'est vrai que nous, on prend pas mal de vacances l'été, ce qui est vrai d'ailleurs.
00:30:42Mais il se trouve que du 28 août au 10 août du juillet, on est là tous les jours.
00:30:46Jours fériés compris, il n'y a pas de vacances.
00:30:48Donc forcément, il y a un moment où il faut reposer le téléspectateur, pour tout vous dire.
00:30:53Donc c'est plutôt bien de partir...
00:30:55Les chroniqueurs !
00:30:57Il en a marre au 10 juillet, donc c'est pas mal de passer à autre chose.
00:31:00Et puis, Louis-Arthur Napoléon dit, comment ça, le travail le dimanche ?
00:31:03Facile quand on ne vous voit pas le dimanche sur CNews.
00:31:05Et la messe, le repas de famille, etc., on fait quoi ?
00:31:08Gauthier Lebrecht, vous pouvez le pousser dans l'escalier.
00:31:10C'est sympa, mais quand même...
00:31:12La SNCF !
00:31:14Je voulais dire un mot sur le travail.
00:31:15Oui, très vite.
00:31:16Parce que vous avez dit tout à l'heure, vous avez dit, oui, il y a une relation entre le temps de travail et le niveau de vie.
00:31:21C'est vrai, mais il y a surtout une relation entre le travail et la grandeur d'un pays.
00:31:25Et ce qu'on est en train de perdre, ce n'est pas seulement notre niveau de vie individuel,
00:31:29c'est quand même notre grandeur.
00:31:32Et je trouve que...
00:31:33Alors, sur le jour férié en moins, lequel vous supprimez ?
00:31:36Moi, c'est ça la question.
00:31:37Le 11 novembre, tu peux le supprimer, par exemple.
00:31:39Si on ne va pas toucher aux fêtes chrétiennes,
00:31:41mais le 11 novembre, tu pourrais.
00:31:43Il faut en dire que l'armistice, ça date de 1918.
00:31:47Tu pourrais imaginer.
00:31:49Je pourrais imaginer.
00:31:51Ça m'étonne de vous.
00:31:52Je ne suis pas sûr que l'armée...
00:31:53Ça m'étonne beaucoup de vous.
00:31:54Moi, je suis attaché au 11 novembre.
00:31:57Oui, mais vous êtes attaché.
00:31:58Alors, lequel on supprime ?
00:31:59Je ne sais pas.
00:32:01Vous allez supprimer quoi ?
00:32:02Vous n'allez pas supprimer le 15 août ?
00:32:04Moi, je trouve que tout le monde est en vacances le 15 août.
00:32:06Ni Pâques.
00:32:07C'est vrai que le 1er...
00:32:08Ce que j'ai trouvé, ce n'est pas idéal, ça.
00:32:09Il y a eu hier un micro-trottoir qui a été...
00:32:11Tout le monde est en vacances, ça n'a pas d'intérêt.
00:32:13Ça n'a pas d'intérêt d'avoir un jour férié le 15 août.
00:32:15Pour les croyants et les pratiquants, c'est très bien d'aller pratiquer.
00:32:19Mais tout le monde est en vacances le 15 août.
00:32:21Bon, je vous propose de parler de la SNCF,
00:32:25parce que tout le monde ne pourra pas partir en vacances.
00:32:28Alors, je crois que chaque année...
00:32:30Depuis maintenant.
00:32:31Comment ?
00:32:3215 grèves.
00:32:33Non, mais combien ?
00:32:3415 grèves sur les 20 dernières années.
00:32:36Non, c'est extraordinaire quand même.
00:32:37À Noël.
00:32:38À Noël.
00:32:39Donc, cette fois-ci, c'est quoi ? C'est le fret.
00:32:41Oui, voilà.
00:32:42Mais c'est un prétexte de plus.
00:32:43Transport de marchandises.
00:32:44Oui, ça ne m'a pas échappé.
00:32:46Je ne voyage pas dans le fret.
00:32:48Je sais bien.
00:32:49C'est la question, je vous réponds.
00:32:51Et je me fais quand même sacler.
00:32:53C'est extraordinaire.
00:32:54C'est mon cadeau de Noël avant l'heure.
00:32:55Il faut dire pourquoi on a ça, d'ailleurs.
00:32:56Alors, c'est le bleuet.
00:32:57Oui.
00:32:58Et quand vous achetez le bleuet, l'argent est reversé à tous les blessés de guerre
00:33:02et à nos soldats blessés.
00:33:03Donc, ça, c'est bien.
00:33:05Célia Gruyère, pour la grève SNCF, ne prenez pas vos billets.
00:33:09Choisissez une voiture, ce sera peut-être plus simple pour partir voir vos familles.
00:33:13Ou un avion.
00:33:14Les syndicats de la SNCF ont appelé à une grève illimitée à partir du mercredi 11 décembre.
00:33:20Un mouvement qui sera reconductible par périp de 24 heures.
00:33:24De quoi exaspérer les usagers.
00:33:26Chaque année, sur la prise d'otages des différents clients et des différents vacanciers,
00:33:30on est obligé de prendre nos véhicules au lieu de justement avoir ce geste écologique
00:33:35et de prendre les transports en commun.
00:33:37C'est un peu comme chaque année.
00:33:39C'est injuste pour la plupart des personnes en France.
00:33:42Et à chaque fois, je prends le train pour Noël.
00:33:44Et du coup, je ne vais de nouveau pas savoir comment faire.
00:33:47Donc, se rabattre sur d'autres moyens de transport.
00:33:49J'ai mes enfants qui sont un peu à Paris, qui veulent venir passer les vacances avec moi à Bordeaux.
00:33:54Mais sauf que pendant les périodes de fêtes, c'est très très difficile.
00:33:59Les syndicats demandent un moratoire contre le démantèlement de fret SNCF.
00:34:03Et protestent contre les modalités de l'ouverture à la concurrence des lignes régionales.
00:34:08Ils réitèrent également leur appel à une grève du 20 au 22 novembre prochain.
00:34:13Je ne vois pas ce qu'on peut dire qu'on n'a pas déjà dit là-dessus.
00:34:20C'est un rapport de force qui est en faveur de la SNCF.
00:34:24Et ce n'est pas convenable.
00:34:26Maintenant, non.
00:34:28La question c'est, faut-il interdire les grèves lors des périodes de vacances scolaires comme Noël ?
00:34:32Ce qui se passe en Italie.
00:34:33C'est ça le débat à chaque fois.
00:34:34Bonne remarque.
00:34:35Vous êtes en forme ce matin.
00:34:37Vraiment, je vous félicite.
00:34:38Donc, je voudrais qu'on entend M. Ferracci.
00:34:41Parce qu'il annonce effectivement des très grandes difficultés.
00:34:45Alors, lui aussi, il n'a pas la langue de bois.
00:34:48Je ne peux pas dire que c'est ce qu'avait dit Fillon en son temps.
00:34:51Mais il annonce quand même...
00:34:53Une fermeture d'usine en pagaille.
00:34:54Exactement.
00:34:55Quelque chose de sombre.
00:34:56Et il est ministre...
00:34:58De l'industrie.
00:34:59De l'industrie.
00:35:00Donc, effectivement, Michelin est l'exemple.
00:35:02C'est-à-dire que Michelin explique que c'est aussi les normes européennes.
00:35:06Comme le caoutchouc doit être, je crois, tracé.
00:35:10C'est bien cela.
00:35:11Eh bien, ça coûte 200 millions d'euros par an à Michelin.
00:35:15Donc, qui est peut-être moins performant que s'il fait ses pneus en Chine.
00:35:20Et ce sont les normes européennes qui deviennent mettre en difficulté l'industrie française.
00:35:26Et puis, comme on explique qu'il ne faut plus rouler avec des voitures.
00:35:29On ne peut pas étonner que tout le secteur tombe.
00:35:32J'ai vu que M. Brossard veut interdire dans Paris les SUV.
00:35:36Au-dessus d'1,8 tonnes.
00:35:38Lui, il veut les interdire complètement.
00:35:40Pourquoi pas ?
00:35:41Voyez ce que dit M. Ferracci.
00:35:45Il y a des dossiers d'entreprise en difficulté.
00:35:47Des annonces de fermeture de sites.
00:35:49Il y en aura probablement dans les semaines et les mois qui viennent.
00:35:52Je ne vais pas donner des chiffres.
00:35:53Mais évidemment que ça va se compter en milliers d'emplois.
00:35:56On ne peut pas les évaluer précisément.
00:35:57Pourquoi on ne peut pas les évaluer précisément ?
00:35:59Parce que sur chaque dossier, on se bat.
00:36:01Sur le dossier bancorex que vous avez évoqué,
00:36:03je veux dire que la position de l'État, contrairement à ce qui a été dit dans votre reportage,
00:36:07c'est bien d'essayer toujours de trouver des repreneurs pour le site.
00:36:11Suite à l'annonce d'un seul repreneur qui reprendrait 25 salariés sur 450,
00:36:15j'ai demandé, et c'est ce que j'ai annoncé d'ailleurs aux salariés de Bancorex
00:36:18ou aux représentants des salariés quand je les ai rencontrés,
00:36:21j'ai demandé au service de l'État de refaire le tour de toutes les entreprises
00:36:24ou de tous les repreneurs potentiels qui se sont intéressés au dossier
00:36:27pour essayer d'avoir une meilleure offre.
00:36:29Là, j'ai envie de dire, mais quelle est la solution pour Michelin ?
00:36:33Michelin, je crois qu'ils gagnent 3 milliards d'euros par an.
00:36:363 milliards de bénéfices.
00:36:38Mais ils gagnent 3 milliards parce qu'ils sont compétitifs.
00:36:40Donc, s'ils font des pneus qui leur coûtent 2 fois moins cher, je ne sais où,
00:36:45qu'est-ce que vous pouvez faire ?
00:36:47Ce qui est intéressant, c'est que ce n'est plus le coût du travail, en fait.
00:36:51Vous avez dit que c'était les normes.
00:36:53Alors, c'est les normes, c'est un tout.
00:36:55C'est les normes.
00:36:57Mais déjà, ça, c'est quand même, on se tire une balle dans le pied.
00:37:00Quelle est la solution et quel est le problème ?
00:37:02Parce qu'en fait, c'est exactement le même qu'en 2017,
00:37:05quand il y avait eu, notamment à Whirlpool, cette délocalisation en pleine campagne,
00:37:09vous vous souvenez, avec Marine Le Pen et Emmanuel Macron
00:37:11qui vont tous les deux voir les salariés.
00:37:13Marine Le Pen, en gros, qui dit qu'elle va les soutenir,
00:37:15ne propose pas forcément une solution.
00:37:17Mais Emmanuel Macron, son discours consistait à dire
00:37:19« Bon, le capitalisme, c'est la flexibilité.
00:37:21On va vous retrouver du boulot. »
00:37:23Et ce qui est intéressant, c'est de voir que ces problèmes se répètent d'année en année
00:37:26et que, évidemment, chaque fois, les salariés sont laissés sur le carreau.
00:37:29Ils ont des politiques qui leur disent « Il faut flexibiliser le travail.
00:37:32Vous allez vous réinventer. Vous allez retrouver quelque chose. »
00:37:35Et évidemment, dans la plupart des cas, ils ne retrouvent rien.
00:37:37Alors, ça, c'est intéressant ce que vous dites
00:37:39parce que c'est exactement ce que dit M. Gilles Bourdelex,
00:37:42qui est le maire de Cholet,
00:37:44là où l'usine de Michelin va être fermée.
00:37:48Et je vous propose d'écouter un premier passage de M. Gilles Bourdelex
00:37:51qui parle de la protection, évidemment, des industries,
00:37:54qu'il faudrait imaginer en France.
00:37:57« Tous les sept années de gouvernement de M. Macron,
00:37:59et ça continue actuellement, nous avons eu cinq ministres de l'industrie.
00:38:02Je ne sais pas comment on peut conduire une politique sérieuse
00:38:04quand ça tourne autant.
00:38:06Je rappelle que M. Macron a aussi été ministre de l'industrie
00:38:08d'août 2014 à août 2016.
00:38:10Et qu'aucune politique depuis des années n'a été conduite
00:38:13pour protéger nos industries.
00:38:15Alors, certes, l'excuse de Michelin, c'est de dire
00:38:18« Oh, il y a la concurrence de la Chine, notamment. »
00:38:21Mais, parallèlement à cela,
00:38:23Michelin s'est créé sa propre concurrence.
00:38:25Michelin a ouvert, par exemple, une usine en Pologne
00:38:28qui fabrique, comme à Cholet, des pneus 4x4 et camionnettes,
00:38:31beaucoup moins chers.
00:38:33Michelin s'est diversifié, ce qui explique d'ailleurs
00:38:35ses excellents résultats.
00:38:37Et puis, la deuxième passage que je voulais vous faire écouter,
00:38:40qui va vraiment dans ce sens, c'est « Quid des salariés ? »
00:38:42Parce que ce sont des gens, ils disent,
00:38:44« Voilà, on est Michelin, on a travaillé 25 ans au Michelin. »
00:38:46J'entendais quelqu'un qui disait l'autre jour,
00:38:48« Mon frère est Michelin, mon père était Michelin,
00:38:50moi je suis Michelin, et qu'est-ce que je vais faire maintenant ? »
00:38:52Oui.
00:38:53On a une chance, on a un territoire dynamique,
00:38:55on a 4,5% de chômage,
00:38:57on a des entreprises magnifiques qui embauchent,
00:39:00comme Thalès, qui va passer d'un peu plus de 2000
00:39:02à près de 3000 salariés.
00:39:04La société Labeille, Baudet, etc.
00:39:06On a plein de belles entreprises,
00:39:08mais un salarié depuis 20-25 ans
00:39:10chez Michelin, qui avait un salaire plutôt correct,
00:39:13avec des primes, avec un comité d'entreprise très fort,
00:39:16il ne retrouvera pas forcément les mêmes conditions.
00:39:19Il pourrait retrouver un travail, certes,
00:39:21mais dans quelles conditions salariales ?
00:39:23Avec tous les engagements qu'ils peuvent avoir,
00:39:25par rapport à leur conjoint, à leur famille,
00:39:27une maison achetée, etc.
00:39:29Donc on a une vraie difficulté, un vrai drame,
00:39:31et il va falloir bien sûr que tout le monde se mobilise
00:39:33pour que nous puissions réindustrialiser un site
00:39:36qui fait quand même 40 hectares
00:39:38et qui pourrait recréer du travail dans de bonnes conditions,
00:39:43mais dans un contexte, rappelons-le,
00:39:45de crise de notre industrie.
00:39:47Là encore, c'est intéressant, Vincent Herouet.
00:39:50Michelin, vous parliez de Whirlpool tout à l'heure,
00:39:52ce n'est pas comparable.
00:39:54Michelin, c'est une boîte française
00:39:56qui a un esprit très particulier.
00:39:58Évidemment que les salariés de Michelin,
00:40:00quand ils seront jetés demain au chômage,
00:40:03ils auront l'impression d'être expulsés du paradis,
00:40:07d'une sorte de paradis social.
00:40:09Parce que Michelin, c'est une boîte
00:40:11qui a mis vraiment en pratique,
00:40:13et pas simplement à Clermont-Ferrand,
00:40:15toutes ses filiales, à la fois une culture de l'excellence
00:40:17et en même temps un dialogue social
00:40:19tout à fait particulier, tout à fait remarquable.
00:40:21C'est quelque part la doctrine sociale de l'Église
00:40:24dont on se moquait l'autre jour ici,
00:40:26c'est la doctrine sociale de l'Église en action.
00:40:28C'est une très grande boîte, Michelin.
00:40:31Alors, moi je suis convaincu que
00:40:34quand j'entends le ministre dire
00:40:36qu'on sera à leurs côtés, à vos côtés,
00:40:38dit-il aux salariés de Michelin,
00:40:40c'est comme ma main ne tremblera pas.
00:40:42J'espérais, je compterais d'abord
00:40:44sur le soutien des actionnaires de la boîte.
00:40:46Parce qu'en général, ils se débrouillent
00:40:48pour essayer de recaser, en tout cas ici,
00:40:50à recaser les salariés qui restent sur le côté.
00:40:53Cela dit, ça ne répond absolument pas
00:40:55à la question de savoir
00:40:57si les bureaux technocrates de Bruxelles
00:41:00avaient des normes différentes.
00:41:02Justement, Arnaud Montebourg,
00:41:04vous avez vu cette déclaration ce week-end ?
00:41:06C'est délirant.
00:41:07Écoutez ce que dit Arnaud Montebourg,
00:41:09parce que c'était extrêmement intéressant.
00:41:11Le problème, c'est qu'Arnaud Montebourg,
00:41:13il a été aux affaires.
00:41:14Et puis après, les gens disent des choses
00:41:16plus intéressantes lorsqu'ils ne sont pas aux affaires.
00:41:18Donc c'est dommage.
00:41:19Mais écoutez, monsieur Montebourg...
00:41:21Ils sont libres.
00:41:22Dès qu'il découvre la vie réelle,
00:41:23quand il est ministre, il a vraiment...
00:41:25Il a fait Made in France.
00:41:26Il n'est resté que quelques semaines
00:41:28en tant que ministre de l'économie.
00:41:30Après, il s'est fait virer par Manuel Valls.
00:41:32Et il a tenté de se présenter à une présidentielle.
00:41:34Et vous vous souvenez sur quoi il a été
00:41:36concircuité ou débranché ?
00:41:37Sur l'immigration.
00:41:38Alors je retire ce que je dis.
00:41:40Et en tout cas, j'ai trouvé ce qu'il disait intéressant.
00:41:43Et je vous propose de l'écouter, Arnaud Montebourg.
00:41:46Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:41:47Moi, je prends l'exemple du numérique.
00:41:49Nous sommes une colonie numérique des États-Unis.
00:41:52Google a 92% de parts de marché
00:41:55dans tous les pays de rampe occidentale.
00:41:57Je rappelle qu'en Russie, en Chine, il n'y a pas Google.
00:41:59Parce qu'ils ont dit non.
00:42:00Donc c'est possible.
00:42:01Vous avez dit c'est pas possible, c'est pas possible.
00:42:03Si, c'est possible.
00:42:04Donc quand je vends du miel sur Internet,
00:42:07qui est mon patron ?
00:42:08C'est pas mes clients.
00:42:09C'est l'algorithme de Google.
00:42:11Et il n'y a même pas un commissaire européen,
00:42:13même Margaret Vestager,
00:42:15qui s'est réveillé en disant
00:42:16ça, ça doit redescendre à 50%.
00:42:19Pour laisser renaître un écosystème capable de...
00:42:23Dans le cloud, dans l'intelligence artificielle,
00:42:26dans les données, dans tous ces secteurs-là,
00:42:28on est écrasé, l'Europe n'a rien fait.
00:42:31Donc dans l'industrie, qu'est-ce qui se passe ?
00:42:33La même chose dans le numérique, c'est ce qui va se passer.
00:42:35Dans l'automobile,
00:42:36heureusement que Boeing est mauvaise,
00:42:39pour qu'Airbus retrouve des couleurs.
00:42:41Mais sinon, regardez ce qui nous arrive.
00:42:43L'automobile allemande est en bas,
00:42:45le gouvernement explose là-dessus.
00:42:47L'automobile française, j'ai déjeuné à midi
00:42:49avec des sous-traitants de l'automobile française.
00:42:51Les boîtes, les boîtes les plus saines,
00:42:54toutes les autres sont tribunales de commerce,
00:42:55mais les boîtes les plus saines
00:42:57ont déjà plus de cash,
00:42:58voient le cash qui est en train de fondre.
00:43:00Donc on sait qu'on va perdre 40 000 emplois
00:43:02dans les mois qui viennent.
00:43:03Alors on va entendre parler de Valeo, de Michelin,
00:43:05ça c'est l'automobile,
00:43:06mais dessous, c'est une boucherie.
00:43:08On a un record de faillite
00:43:12devant les tribunaux de commerce.
00:43:13Electricité, en est la première cause.
00:43:15Pourquoi ?
00:43:16Parce qu'on a obéi aux règles stupides
00:43:19du marché européen que défend M.Lescure
00:43:21quand il était au gouvernement.
00:43:23Pourquoi on a les défendus ?
00:43:25Parce qu'on a la religion de la loi européenne.
00:43:29Est-ce que vous savez
00:43:30que nous sommes obligés, nous,
00:43:32les origines France Garantie,
00:43:34de payer pour faire certifier que c'est français ?
00:43:37Je préférais que ce soit les autres
00:43:39qui soient obligés de payer
00:43:40pour démontrer qu'ils ne sont pas français
00:43:42ou qu'ils aimeraient devenir français.
00:43:44Donc, on n'a pas le droit de le faire
00:43:46parce que la Commission européenne dit
00:43:48qu'il y a des obstacles.
00:43:49C'est un obstacle au commerce
00:43:50qu'on mette des labels sur les produits.
00:43:52Et donc, avec ça,
00:43:54méfiez-vous de nos amis européens
00:43:56parce que franchement,
00:43:57on n'a pas besoin d'ennemis.
00:43:58Voilà mon point de vue.
00:43:59Et évidemment, Lescure qui...
00:44:01En fait, c'est des drames, ces gens-là.
00:44:04Les petits hommes gris, c'est des drames.
00:44:07Je ne peux pas vous dire autre chose,
00:44:08ce sont des drames.
00:44:09Là, c'est les petits hommes gris européens.
00:44:11Mais c'est les mêmes.
00:44:13C'est juste des drames.
00:44:15C'est-à-dire que tu as coulé le nucléaire
00:44:17avec tes petits hommes gris.
00:44:18Tu coules l'automobile avec tes petits hommes gris.
00:44:20Tu paupérises tous les pays
00:44:22avec tes petits hommes gris.
00:44:23Et il n'y a personne dans ce...
00:44:25Le problème, c'est l'Union européenne, Pascal.
00:44:27C'est ce qu'il dit, Montebeau.
00:44:28Mais oui !
00:44:29Mais c'est les mêmes, les petits hommes gris.
00:44:30C'est M. Macron,
00:44:31la seule chose à laquelle il croit,
00:44:32c'est les petits hommes gris d'Europe.
00:44:34Je lui demande de défendre la France.
00:44:36Mais qui leur donne le pouvoir ?
00:44:37Il y a des décisions politiques aussi.
00:44:39Le marché européen de l'électricité,
00:44:41c'est un vraisemblable marché de l'électricité.
00:44:44On l'a dit 50 000 fois.
00:44:46Tu payes aujourd'hui 2 ou 3 fois plus d'électricité que...
00:44:48Mais si Emmanuel Macron décide de le suspendre
00:44:49comme l'ont fait les Portugais et les Espagnols...
00:44:51Mais ils ne le feront pas !
00:44:53Et c'est pour ça que ce n'est pas que les petits hommes gris.
00:44:54C'est aussi les décisions politiques.
00:44:56Deux politiques élus.
00:44:57C'est une catastrophe.
00:44:59La politique industrielle et commerciale
00:45:03de l'Union européenne est une catastrophe.
00:45:05Mais qu'est-ce qui reste à saccager, maintenant ?
00:45:07On est passé, à cause de l'Europe,
00:45:09on est passé à côté de la révolution numérique.
00:45:11On est passé à côté de toutes les révolutions industrielles.
00:45:14Au nom de la concurrence libre et non forcée.
00:45:17Une sorte de religion absolument incroyable.
00:45:21Et ça, c'est le grand échec de l'Europe.
00:45:23C'est le grand échec de l'Europe.
00:45:24Bambour a raison là-dessus.
00:45:26Il le disait aussi quand il était ministre.
00:45:29Il le disait aussi quand il était ministre.
00:45:31On marque une pause.
00:45:33On parlera du 11 novembre.
00:45:34Et puis on parlera donc...
00:45:35Elle va venir, Sonia Barkhala.
00:45:36Témoin.
00:45:37Ils sont des millions à l'avoir vécu.
00:45:38Je reçois un témoignage, par exemple, au hasard, évidemment.
00:45:42Quelqu'un qui me dit, le couloir blanc existe.
00:45:46Je l'ai vécu.
00:45:47Et c'est la première chose que j'ai dite à mon chirurgien.
00:45:50Dit une personne.
00:45:52Voilà, c'était magnifique.
00:45:53J'ai entendu des voix.
00:45:54Dont celle de mes parents.
00:45:56Et tout d'un coup, tout s'arrote.
00:45:58Et je suis revenu à la vie objective.
00:46:00Alors que j'étais tellement bien dans une autre vie.
00:46:05Vous, ça ne vous est pas arrivé.
00:46:11Vous ne pourrez pas, au passage, supprimer le 11 novembre comme Jean Ferrier.
00:46:14Parce que depuis 1975, la cérémonie a élargi à tous les soldats tombés pour la France.
00:46:18Regardez le 11 novembre.
00:46:19Intégrant ainsi des morts, des guerres de décolonisation et d'autres conflits.
00:46:22Et puis en 2012, elle inclut les soldats décédés en opérations extérieures.
00:46:25Le problème, c'est qu'il y a eu un monstre aux trottoirs hier
00:46:28qui montrait que beaucoup de Français ne savent pas ce que c'est que le 11 novembre.
00:46:30Oui, ils ne savent pas non plus.
00:46:31Charles de Gaulle.
00:46:32Ils ne savent rien.
00:46:34Et non, il y avait un micro trottoir ce matin dans la matinale
00:46:36avec des très jeunes qui savaient ce qu'était le 11 novembre.
00:46:38Il ne faut pas totalement désespérer.
00:46:39S'il vous plaît, Nathan, on est suffisamment attaqués, la jeune génération.
00:46:42Si vous donnez du loup-moulin en plus.
00:46:45Ce qui est drôle, c'est qu'hier soir, France 2 a diffusé la grande...
00:46:48Oui.
00:46:49La vie du 11 novembre.
00:46:53C'est une image héroïque de l'armée française.
00:46:56Tellement mise en valeur.
00:46:57C'est un peu le problème.
00:46:58Vous savez que le 11 novembre...
00:46:59Bon.
00:47:00Au fait, qu'est-ce qu'on fait ?
00:47:01La réconciliation.
00:47:03Non, mais la guerre de 14, c'est 900 jeunes français qui meurent chaque jour.
00:47:08Oui.
00:47:09Chaque jour.
00:47:10Je suis d'accord avec vous.
00:47:11900.
00:47:12C'était une boucherie.
00:47:13Ce n'est pas grand-chose à voir avec les guerres dont on nous parle habituellement.
00:47:15Je suis d'accord avec vous.
00:47:16Et quand on dit que c'était mieux avant, alors ça, ce n'était pas mieux avant.
00:47:17Parce qu'aujourd'hui, la guerre de 14, elle s'arrêterait au bout de deux jours.
00:47:20Parce qu'avec les réseaux sociaux, personne n'accepterait ça.
00:47:22Personne n'accepterait les pio-pio qui se sont fait tuer pour rien.
00:47:25Non, mais les Français l'ont accepté parce que la conscription était générale.
00:47:28Toutes les classes sociales étaient mobilisées.
00:47:30C'est le contraire de ce qui se passe en Ukraine aujourd'hui, par exemple.
00:47:33Où, avec la corruption, tous les privilégiés peuvent y échapper.
00:47:36Bon, on va marquer une pause.
00:47:38Je tiens à vous dire, messieurs, que c'était très bien.
00:47:41C'était très, très bien.
00:47:43Vous, c'était moyen.
00:47:46Bon, c'est le doigt final.
00:47:48Mais hier soir, c'est-à-dire que tu as vu 50 000 fois la...
00:47:51Alors, tu zappes parce que tu connais.
00:47:53Et puis, tu vas voir les scènes.
00:47:55Et puis, quand tu attends la scène, effectivement, cette scène, vous, c'était très bien, etc.
00:47:58Tout le monde la connaît, bien sûr.
00:48:00Vous, vous croyez où ? À l'opéra.
00:48:02Bon, la pause et on revient.
00:48:04Et on a beaucoup d'autres actualités.
00:48:07Et puis, parler évidemment de ce match France-Israël qui arrive.
00:48:10À tout de suite.
00:48:13On y croit, on n'y croit pas.
00:48:14Ça peut faire sourire, que sais-je.
00:48:16Sonia Barkala est avec nous.
00:48:18Vous êtes réalisatrice.
00:48:19Et c'est vrai que vous avez produit ce film.
00:48:21Ils sont des millions à l'avoir vécu.
00:48:23Ça s'appelle Témoins.
00:48:24C'est le premier docu-fiction cinématographique français sur les expériences de mort imminente.
00:48:31Et c'est en salles depuis le 6 novembre.
00:48:34Ça marche ou pas ?
00:48:35Oui.
00:48:36Ça ne m'étonne pas parce qu'évidemment, on est tous...
00:48:38Voilà.
00:48:39Alors, ce sont des gens, nous sommes d'accord.
00:48:40C'est quoi une expérience précisément de mort imminente ?
00:48:43Comment on peut la définir ?
00:48:45Alors, ce sont un ensemble de perceptions qu'ont certaines personnes qui sont dans le coma suite à une opération.
00:48:50Et qui arrivent à sortir de leur corps, entre guillemets,
00:48:53et à voir ce qui se passe dans la salle de réanimation, mais dans d'autres pièces.
00:48:57Certaines disent qu'ils ont vu un tunnel avec au bout une lumière irradiante d'amour.
00:49:01Le couloir blanc.
00:49:02Des proches décédés qui leur disent que ce n'est pas leur heure et qu'il faut qu'ils repartent.
00:49:05Par exemple.
00:49:09Vous n'êtes pas allé dans le grand couloir blanc ?
00:49:10Non.
00:49:11Simon dit de repartir pour revenir ici.
00:49:15J'ai vu le dossier de M. Guybert et vous, je ne peux pas encore trop en dire non plus.
00:49:18Sonia.
00:49:19Sonia.
00:49:20Elle doit être remarquable.
00:49:21Somaïa.
00:49:22Somaïa Labidi.
00:49:23Somaïa Labidi, c'est à vous.
00:49:28C'est probablement l'une des images fortes de cette matinée des commémorations.
00:49:32Le Premier ministre britannique Keir Starmer reçu par Emmanuel Macron à l'Elysée.
00:49:36C'est donc l'amitié franco-britannique qui est au cœur de ce 106ème anniversaire.
00:49:4180 ans après Winston Churchill qui ravivait la flamme du soldat inconnu avec le général de Gaulle.
00:49:47La conférence sur le climat s'ouvre ce lundi en Azerbaïdjan pour deux semaines.
00:49:51Des négociations qui doivent fixer le montant de la contribution financière des pays du nord vers ceux du sud
00:49:56pour financer leur transition climatique.
00:49:58Mais de nombreux dirigeants manquent à l'appel, à commencer par Emmanuel Macron ou encore Donald Trump.
00:50:04Et puis, alertes aériennes générales en Ukraine où des frappes russes ont fait au moins six morts.
00:50:10Des alertes déclenchées dans presque tout le pays en raison du décollage d'un grand nombre de bombardiers russes.
00:50:15Merci Semaïa.
00:50:17France-Israël, c'est jeudi, Vincent Herouët.
00:50:20Et le président de la République, il sera.
00:50:22Mais Israël appelle à ne pas y aller. Vous avez vu ça ?
00:50:25C'est vraiment l'esprit de contradiction.
00:50:27Elle appelle ses ressources qui sont à ne pas y aller.
00:50:29La présence du... Pardon.
00:50:31Non, non. Il y a un an, il n'était pas la manifestation contre l'antisémitisme.
00:50:37Là, il y va. Il cherche une scène. C'est un acteur qui cherche une scène.
00:50:43Ou alors peut-être qu'il va pouvoir battre Israël. Je ne sais pas.
00:50:47Franchement, c'est une... Franchement, qu'est-ce qu'il va faire là-bas ?
00:50:50Non, non. Alors là, je ne partage pas votre avis.
00:50:53Je pense qu'il a raison parce que s'il n'y allait pas, ce serait interprété comme une défiance vis-à-vis d'Israël.
00:51:00Pardonnez-moi. Là, je pense que le président a vraiment raison d'y aller.
00:51:03Il y aura plus de police dans les travées qu'il y aura de support.
00:51:08Vous imaginez si le président de la République ne va pas voir France-Israël avec ce qui s'est passé ces dernières semaines.
00:51:13Tout le monde y verra comme, je le répète, une défiance du président de la République.
00:51:17Ce que vous dites s'entend. En même temps, si le problème de l'antisémitisme en France, c'était qu'Emmanuel Macron se déplace...
00:51:24Non, pas ça.
00:51:26Il a raté le coche l'an dernier.
00:51:28Oui, d'accord.
00:51:29On sent qu'au plus haut niveau de l'État, on laisse penser que ce n'est pas grave. C'est quand même embêtant.
00:51:33Il faut dire une chose quand même. En tout cas, pour ma part, je trouve qu'on a vraiment matière à être fiers d'être français.
00:51:40Pas seulement Emmanuel Macron, mais j'aimerais saluer l'action de quelqu'un avec qui je suis en désaccord sur tout, Bruno Retailleau.
00:51:45Au lendemain des événements d'Amsterdam, il a eu une réaction extrêmement courageuse consistant à dire que la France ne va pas capituler.
00:51:54La France ne va pas se coucher. La France va maintenir ce match.
00:51:57Pourquoi vous êtes en opposition avec Bruno Retailleau ?
00:52:01Parce qu'on est en désaccord avec lui sur sa vision de la société.
00:52:03Mais sur quoi ?
00:52:04Sur mille et un sujets.
00:52:05Mais oui, mais c'est toujours...
00:52:07C'est des phrases comme ça que vous dites.
00:52:09Mais sur quoi ?
00:52:11Mais par exemple ?
00:52:12Sur sa perception de l'insécurité.
00:52:15Mais sur quoi ? Ce n'est pas un argument.
00:52:17Sur la phrase qu'il avait dite sur l'État de droit, etc.
00:52:19Mais moi, ce qui m'étonne, j'ai l'impression, quand j'entends ça, qu'il n'y a jamais l'ombre d'un argument, c'est des positions idéologiques.
00:52:25Vous dites sa position sur l'insécurité. En quoi vous n'êtes pas d'accord avec M. Retailleau sur l'insécurité ?
00:52:30Il y a des exemples sur les légumes. Là, je voulais dire du bien de lui.
00:52:32Mais lequel ?
00:52:33Je peux vous dire, par exemple, qu'il avait dit que la lutte contre l'insécurité devait remettre en cause l'État de droit.
00:52:39Mais non, il n'a pas dit ça.
00:52:40Il ne fallait pas une primauté de l'État de droit.
00:52:43Il n'a pas dit ça.
00:52:44Il a dit que ce n'était pas sacré.
00:52:45En fait, il n'a pas dit ça. C'est pour ça que c'est horripilant.
00:52:48Après, il avait changé sa face.
00:52:49Non, il a dit que l'État de droit, ça change.
00:52:52Il a dit qu'il n'est pas sacré.
00:52:53Il n'est pas sacré, ça bouge.
00:52:54L'État de droit n'est pas sacré.
00:52:55Oui, ça veut dire que ça peut changer.
00:52:57L'État du droit peut se changer, mais la notion d'État de droit…
00:53:01Mais juste là, je voulais dire du bien de lui.
00:53:03Et je voulais juste dire aussi du bien d'une autre chose.
00:53:05Moi, j'ai été très choqué au lendemain des événements d'Amsterdam, qui était le chasseau juif, qui était un lynchage.
00:53:10J'ai été choqué par la manière dont ces événements ont été racontés dans la presse européenne, dans la presse française aussi,
00:53:16qui ont parlé de heurts, qui ont parlé de supporters agressés.
00:53:19Et j'aimerais dire notamment, il n'y a pas eu beaucoup de médias qui les ont…
00:53:22Mais CNews a fait partie des médias qui ont couvert les événements avec véracité, avec exactitude.
00:53:27Et j'ai trouvé ça très choquant.
00:53:28Je répète là-dessus qu'on ne prenne pas la mesure de ce qui s'est passé cette nuit-là, nuit au lendemain de laquelle tous les juifs de Rome se sont réveillés.
00:53:37C'est la première fois depuis 1945, dans une ville particulière, Amsterdam, qui est la ville d'un passé.
00:53:42Et de Spinoza.
00:53:43Exactement.
00:53:44Et vous avez parfaitement raison.
00:53:45Et vous avez ce tweet.
00:53:47Juste avant Amsterdam, juste un mot parce qu'il faut quand même bien préciser.
00:53:50Emmanuel Macron, il annonce sa venue au Stade de France.
00:53:53Et deux minutes plus tard, les autorités israéliennes disent, alors ressortissant, n'y allez pas.
00:53:59Donc c'est évidemment bien que le président y aille.
00:54:01Mais pour vous dire un peu l'état des relations en ce moment entre Tel Aviv et Paris…
00:54:05Je ne suis pas sûr que c'est un rapport de Grèce.
00:54:06Ah non, pas forcément.
00:54:07Mais enfin c'est quand même un désaveu pour la France totale.
00:54:09Les conditions sécuritaires ne sont pas réunies.
00:54:10N'y allez surtout pas.
00:54:11C'est ce que dit Israël.
00:54:12Non.
00:54:13Jean-Claude Gaultier a raison.
00:54:14Ah ben si, il faut le souligner quand même.
00:54:15Franchement, c'est un signe de défiance à l'égard de la France qui vient d'organiser les Jeux Olympiques.
00:54:19Et j'ai trouvé que c'était dans de très bonnes conditions alors que les risques sécuritaires
00:54:23et des équipes israéliennes étaient présentes.
00:54:26Et que la France en est très bien sortie.
00:54:28J'ai trouvé cette déclaration du Conseil de sécurité de l'État israélien…
00:54:32On peut comprendre, il y a Amsterdam qui vient de se dérouler aussi.
00:54:34Pardon.
00:54:35Bon, s'il vous plaît, avançons.
00:54:36On peut dire un peu sur Amsterdam.
00:54:37On en parlera après Amsterdam.
00:54:39Un signe de défiance à l'égard de la France.
00:54:41Bon, Marie Messmer, qui est élue de la France insoumise d'Ille-et-Vilaine,
00:54:46a répondu à un tweet de Fabien Roussel et elle a provoqué le tollé.
00:54:50Fabien Roussel a écrit hier soir à Amsterdam, des supporters ont été chassés, c'était samedi,
00:54:55vendredi, ont été chassés, menacés et lâchés dans la rue d'une ville européenne car ils sont juifs.
00:55:00La haine est croissante, insupportable.
00:55:02Les auteurs doivent être arrêtés et condamnés à hauteur de cette monstruosité.
00:55:05Ça, c'est Fabien Roussel, parti communiste.
00:55:07Réponse de Marie Messmer, ces gens-là, ces gens-là…
00:55:10Incroyable.
00:55:11Ces gens-là, vous vous rendez compte, n'ont pas été lynchés parce qu'ils étaient juifs,
00:55:15mais bien parce qu'ils étaient racistes et qu'ils soutenaient un génocide.
00:55:18Donc Bruno Retailleau, à juste titre, Bruno Retailleau,
00:55:22j'ai décidé de signaler à madame le procureur de Paris les propos de madame la députée Marie Messmer
00:55:28au titre de l'article 40 du code de procédure pénale pour apologie de crime.
00:55:33Et vous avez des réactions, et notamment d'une avocate qui était sur le plateau de CNews,
00:55:40maître Wakin, que je vous propose d'écouter.
00:55:43C'est une apologie de crime, comme le ministre de l'Intérieur l'a très justement relevé.
00:55:48On considère en fait qu'il y a une justification des crimes qui viennent d'être commis.
00:55:52On n'a pas besoin pour ça qu'une juridiction soit déjà rentrée en voie de condamnation
00:55:55par rapport aux exactions qui ont été commises à Amsterdam.
00:55:58Il suffit simplement d'avoir suffisamment d'éléments, ce qui est le cas,
00:56:01pour pouvoir dire que présenter les actes qui ont été commis à Amsterdam
00:56:05comme des actes pouvant être justifiés par une quelconque explication,
00:56:10et là en l'occurrence ce serait parce qu'ils étaient racistes et qu'ils soutiendraient un génocide,
00:56:15ça constitue une apologie de crime.
00:56:17Ça veut dire qu'on est là en train de présenter et de justifier un fait,
00:56:21et donc on encourage, et on peut encourager d'autres personnes,
00:56:24à commettre exactement les mêmes faits puisqu'on considère qu'ils sont possiblement justifiables.
00:56:28Et puis j'ai découvert hier un homme qui a une parole intéressante,
00:56:32c'est le ministre délégué chargé de la Sécurité du Quotidien,
00:56:35M. Nicolas Daragon, que je ne connaissais pas, que vraiment j'ai découvert hier.
00:56:39Vous avez passé son extrait à l'Assemblée Nationale,
00:56:42c'est lui qui avait dit « l'étranger dehors, l'étranger dehors, l'étranger dehors »,
00:56:45qui viole, évidemment.
00:56:47Vous avez raison, quand je dis « je le connais », il n'est pas encore connu du grand public,
00:56:51on va le dire comme ça.
00:56:52Mais hier, plus longuement, on a pu l'écouter avec Pierre De Villeneuve,
00:56:55c'était hier matin sur Europe, vous pouvez d'ailleurs réécouter en podcast, pourquoi pas,
00:56:59ou sur le site de CNews.
00:57:00Et je vous propose ce qu'il a dit, là aussi, parce que c'est un homme qui est droit dans ses bottes
00:57:04et sa parole est intéressante.
00:57:06L'irresponsabilité de cette députée qui devra s'expliquer devant la police
00:57:11et j'espère devant la justice, quand elle dit « ces gens-là »,
00:57:13j'aimerais comprendre ce qu'elle veut dire par « ces gens-là ».
00:57:16Et donc, ça signifie qu'on peut légitimer la violence contre des victimes
00:57:22et simplement parce qu'ils sont israéliens ou alors parce qu'ils sont juifs,
00:57:27c'est ce qu'elle veut dire.
00:57:28Il y a un moment où il va falloir qu'on réponde de ces propos, devant la justice.
00:57:33Le discours de la France insoumise est intolérable dans notre pays,
00:57:36il est en train de sortir de la République et il faut que des mesures fermes soient prises
00:57:40à l'encontre de ces gens qui ne représentent plus personne.
00:57:43Alors si, en revanche, ils représentent du monde et c'est bien le problème.
00:57:48Et puis, pour donner le climat, vous avez votre fidèle ami Jean-Michel Apathy
00:57:52qui n'a rien trouvé de mieux que d'associer Cyril Hanouna au mot « gaz ».
00:57:56Au bord du gaz.
00:57:57Voilà, ce qui est quand même, me semble-t-il, pour le moins…
00:57:59Je ne veux pas faire de procès d'intention aux uns et aux autres,
00:58:02mais quand même, ça ne me paraît pas…
00:58:04Il aurait pu retirer son tweet, au moins s'excuser.
00:58:06Voilà, ça ne me paraît pas très opportun.
00:58:08Ça serait Jean-Luc Mélenchon, ça serait Jean-Marie Le Pen,
00:58:10mais ça serait partout sur les chaînes d'infos.
00:58:12Quel était le…
00:58:13Cyril Hanouna au bord du gaz.
00:58:14Voilà, bon, ça me paraît, c'est quand même…
00:58:17C'est pas terrible, quoi.
00:58:19Il reprend une expression, ça veut dire que plus personne l'utilise,
00:58:22« au bord du suicide ».
00:58:23Mais personne n'a jamais dit… Je n'ai jamais entendu cette expression de ma vie.
00:58:27Donc, j'ai entendu…
00:58:28Hanouna, visiblement, au bord du gaz.
00:58:30Voilà, au bord du gaz.
00:58:31Donc, effectivement, il y a au moins une interprétation possible.
00:58:35C'était le même qu'Il y a trop de pivés vacants P.A.T.L.A.V.I.F. pour Jean-Luc Mélenchon
00:58:38ou du rapport prématoire pour Jean-Marie Le Pen.
00:58:41Sur les tweets de la députée LFI, j'aimerais juste dire qu'en plus,
00:58:47c'est un récit absolument mensonger.
00:58:49Il y a une enquête qui va avoir lieu, évidemment,
00:58:51mais on sait qu'en effet, il y a eu certains supporters israéliens,
00:58:54certains qui ont eu des propos racistes absolument scandaleux,
00:58:57mais que le pogrom qui a eu lieu à Amsterdam était organisé bien avant.
00:59:01Prémédité.
00:59:02Prémédité.
00:59:03Prémédité.
00:59:04Il était calculé et que les services de renseignement israéliens
00:59:05avaient prévenu les autorités.
00:59:06Elisabeth Lévy.
00:59:08De toute façon, des chansons aussi dégoûtantes soient-elles,
00:59:11des chansons de supporters ne justifient pas la moindre violence.
00:59:16Non mais moi je suis très inquiète en fait,
00:59:17parce que je sous-serai à ce qu'a dit Nathan,
00:59:20il y a une énorme sous-réaction après Amsterdam.
00:59:23Alors je lis un édito très bon d'ailleurs, assez courageux de Laurent Geoffrin,
00:59:26qui lui dit qu'il y a bien des milices, en gros il ne dit pas ce mot,
00:59:29des milices islamo-racailles.
00:59:32Islamistes.
00:59:33Oui, enfin il y a des voyous aussi.
00:59:35Et ce que je voulais dire, c'est que Laurent Geoffrin dit,
00:59:37c'est évidemment pas la nuit de cristal, c'est pas vraiment un pogrom.
00:59:40Bien sûr, c'est pas la Shoah, c'est pas Auschwitz,
00:59:43mais ça commence à ressembler très fortement au nazisme pré-génocidaire.
00:59:47Que se passait-il dans les années 30 dans les rues des villes allemandes ?
00:59:51Eh bien il y avait des gens, des petits nervis du régime,
00:59:54du régime à venir d'ailleurs, même avant son arrivée au pouvoir,
00:59:58qui cassaient la gueule aux opposants, aux juifs, aux communistes,
01:00:01à tout ce qui leur déplaisait.
01:00:03Moi je me demande combien il y a aujourd'hui de ces hommes ordinaires
01:00:06dans nos villes, prêts à se transformer en lyncheurs et en pogromistes.
01:00:11Bon, Arthur, pour terminer ce chapitre-là,
01:00:14l'animateur Arthur porte plainte pour diffamation contre Émeric Caron,
01:00:17qu'il avait cité parmi les soutiens des massacres à Gaza.
01:00:20Dans un communiqué publié hier dimanche,
01:00:22les avocats de l'animateur Arthur ont annoncé le dépôt d'une plainte,
01:00:25une plainte pour diffamation à l'encontre d'Émeric Caron.
01:00:27Émeric Caron avait qualifié l'animateur de soutien des massacres à Gaza.
01:00:31Depuis vendredi, les deux personnalités s'échappent sur les réseaux sociaux
01:00:34au sujet du conflit israélo-palestinien.
01:00:36Tout a commencé le vendredi 8 novembre dans un message posté sur X.
01:00:39Le député de la France Insoumise a accusé l'animateur et producteur de TF1
01:00:44de soutenir les massacres de Gaza.
01:00:4670% des victimes sont des enfants ou des femmes.
01:00:48Affirmation ce jour de l'ONU, que tous les soutiens des massacres de Gaza,
01:00:51Enthoven, Arfi, Lecri, Fourez, BHL, Corsia, Arthur,
01:00:56assument qu'ils soutiennent un génocide multidocumenté
01:00:59et confirment que ce sont des civils qui sont exterminés
01:01:01en toute connaissance de cause, etc.
01:01:03La justice commence.
01:01:04Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
01:01:07Un mot avant de parler de ces expériences de mort imminente de Trump.
01:01:11Je voudrais qu'on écoute, on a écouté tout à l'heure Nicolas Sarkozy,
01:01:16je vous propose d'écouter Louis Sarkozy cette fois-ci.
01:01:18Son analyse de Camelot.
01:01:22Mais il est excellent, Louis Sarkozy !
01:01:24Pardonnez-moi, j'y peux rien si Louis Sarkozy est excellent.
01:01:29Vous avez vu ce qu'il a répondu à des journalistes d'arrêt sur image
01:01:31qui voulaient faire un papier sur lui ?
01:01:32Il leur a envoyé vu et sans tape et je trouve ça extraordinaire.
01:01:35Mais il a raison, de toute façon, on parlera demain,
01:01:37on reçoit Jordan Bardella demain.
01:01:39Moi je lui dirais d'ailleurs, ce qui m'a frappé dans l'émission
01:01:41avec elle époque, de Jordan Bardella, c'est qu'effectivement
01:01:44il a envie de plaire au système.
01:01:47Je ne sais pas si c'est une bonne chose de vouloir plaire au système.
01:01:51Électoralement, ça leur porte plutôt des fruits depuis quelques semaines.
01:01:55Il y a discussion, je vous assure, il y a discussion.
01:01:57Moi j'ai vu le climat de l'émission, ils sont quand même dans les starting blocks
01:02:02pour essayer de le...
01:02:03Mais ce qui est intéressant à la fin, c'est les urnes.
01:02:04Oui.
01:02:05Il y a toujours plus d'électeurs.
01:02:06Ça ne m'a pas échappé.
01:02:07Complémentarité.
01:02:08En tout cas, on en parlera demain parce que...
01:02:11Même Éric Zemmour les a attaqués là-dessus hier.
01:02:13Alors Éric Zemmour, il a été formidable dans sa réponse.
01:02:16Tiens, on va commencer par ça si vous voulez.
01:02:18Éric Zemmour, ce qui est insupportable, c'est que les journalistes
01:02:23ne se conduisent pas pareil avec tout le monde.
01:02:26Moi, je vous assure, j'ai le sentiment que je me conduis...
01:02:29De droite, de gauche, j'ai l'esprit de contradiction.
01:02:32Et là, vous avez...
01:02:33On ne peut pas vous le reprocher.
01:02:35Vous avez Sarkozy.
01:02:36Vous avez un journaliste qui lui dit ce qu'il doit penser.
01:02:39Et Éric Zemmour a juste dit, vous êtes gentil, j'ai le droit de ne jouer pas ce rôle.
01:02:44Donc les gens, ils perçoivent ça.
01:02:47Ils l'ont perçu aussi dans la campagne de Trump.
01:02:49C'est insupportable.
01:02:51Donc vous voyez cet extrait d'RTL, de nos amis RTL hier.
01:02:54Je crois que c'est Olivier Bois.
01:02:55Par ailleurs, sûrement un excellent journaliste et un bon confrère en plus.
01:02:59Je l'ai connu quand j'étais RTL et il est très sympathique.
01:03:01Mais c'est vrai qu'il est plus offensif avec Éric Zemmour qu'avec François Hollande.
01:03:05Quand François Hollande arrive, c'est tapis rouge.
01:03:08Je suis désolé.
01:03:09J'ai fait tomber ma bouteille.
01:03:11Écoutez cet extrait.
01:03:15La propagande médiatique a été absolument énorme.
01:03:19Il faut assumer vos responsabilités.
01:03:22Vous, collectivement, les médias, vous avez pour le crâne des Français.
01:03:29Et le résultat est là.
01:03:31Qu'est-ce que c'est que la dédiabolisation ?
01:03:33C'est la soumission au diktat de la gauche et des médias
01:03:36qui lui disent ce qu'il faut penser, ce qui est bien, ce qui est mal.
01:03:39Et Mme Le Pen se soumet.
01:03:43Donald Trump, et c'est pour ça que les médias le diabolisent.
01:03:46Elle veut rassurer un certain nombre de ses électeurs aussi.
01:03:49Moi, j'appelle ça se soumettre aux médias et à la gauche.
01:03:52Vous n'allez pas aussi me dicter mes mots.
01:03:55Moi, je pense qu'il a raison.
01:03:57Je n'avais pas vu la réponse de Christine Ockrent tout à l'heure.
01:04:00Effectivement, tu peux souligner Christine Ockrent.
01:04:03Elle s'est trompée.
01:04:05Elle explique que ça va se jouer à quelques milliers de voix.
01:04:08Il y a 5 millions d'écarts.
01:04:10Mais ce n'est pas le problème.
01:04:12C'est-à-dire qu'elle dit les choses telles qu'elle voudrait qu'elles soient.
01:04:17Mais peu importe.
01:04:19En fait, c'est ça que je veux vous dire.
01:04:21Elle se trompe.
01:04:23Ça fait des années qu'elle se trompe.
01:04:25Elle veut mélanger les Etats-Unis et la France.
01:04:27Éric Zemmour, il parle de la France.
01:04:29D'un point de vue électoral, Marine Le Pen, la stratégie de dédiabolisation a raison.
01:04:32Elle parle de naufrage.
01:04:34Elle parle de naufrage en me concernant.
01:04:36Demandez aux gens qu'on travaille avec.
01:04:39Avec cette dame.
01:04:41Qui viennent témoigner.
01:04:43Et qui rapportent comment ça se passe.
01:04:45Et puis on ferme la parenthèse.
01:04:47Qu'est-ce que vous voulez dire ?
01:04:49Rien.
01:04:51Je ne vous ai pas dit que l'écart de voix serait à quelques milliers de voix près.
01:04:54Je vous ai dit le contraire.
01:04:56Je me trompais tout le temps.
01:04:58On ne savait jamais, avant une élection américaine, ce que ça allait donner.
01:05:01Même le matin du vote, en général, on ne sait pas.
01:05:03Pour le reste, la victoire.
01:05:05Le raz-de-marée trumpiste.
01:05:07Personne ne s'y attendait.
01:05:09Les intentions de vote ne donnent pas le résultat.
01:05:11Mais les sondages, de manière générale, sur l'opinion américaine,
01:05:13étaient très clairs.
01:05:15Il y a des mensonges.
01:05:17Il y a des gros mensonges.
01:05:19Et il y a des sondages.
01:05:21Vous voyez la difficulté de notre métier.
01:05:23Je ne le savais pas ce matin.
01:05:25Thomas Bauder nous fait...
01:05:27Il a raison d'ailleurs.
01:05:29Je n'avais pas le droit de passer le témoignage d'Éric Zemmour.
01:05:35En droit de parole, on n'a pas le droit de passer 40 secondes.
01:05:39Vous vous rendez compte ?
01:05:41On n'a pas le droit.
01:05:43C'est encore l'ARCOM.
01:05:45C'est le système français.
01:05:47Thomas Bauder a juste dit que je ne le savais pas.
01:05:49Marine Lanson non plus.
01:05:51On n'a pas le droit.
01:05:53Le temps de parole, on est limité.
01:05:55On n'a pas pu recevoir Sarah Knafo.
01:05:57Le temps de parole, c'est le temps de parole.
01:05:59Comme il a fait 1% ou moins que ça...
01:06:01Même vous, vous tombez là-dedans.
01:06:05On est hors période électorale.
01:06:07Les médias devraient avoir une liberté.
01:06:09En période électorale, il y a aussi une réglementation.
01:06:13Mais vous adorez ça la réglementation.
01:06:15Vous pourriez mettre des règlements pour tout.
01:06:19Vous en mettriez pour tout.
01:06:21Je la critique cette réglementation.
01:06:23Mais le fait est qu'elle existe.
01:06:25Et qu'elle est parfaitement aberrante.
01:06:27Je suis d'accord.
01:06:29Louis Sarkozy que je vous avais annoncé.
01:06:31Écoutez son analyse de Kaméla Harris.
01:06:35Après, tout ceci est marié au désastre total qu'est la campagne de Mme Harris.
01:06:41Et qui, il faut le dire, depuis le début, était un petit peu une espèce d'arnaque.
01:06:45C'est-à-dire que Mme Harris ne gagne aucune primaire.
01:06:47On la glisse dedans là parce qu'on se rend compte beaucoup trop tard
01:06:51que la présidence de Joe Biden est une catastrophe et vouée à l'implosion.
01:06:55Elle attend 35 jours pour faire sa première vraie interview.
01:06:59Mais quel scandale !
01:07:01Elle essaie de profiter d'une vague d'enthousiasme qui n'est rien d'autre que l'envie d'avoir quelque chose de nouveau.
01:07:07Et en fait, la vérité c'est que Mme Harris était un, beaucoup trop à gauche.
01:07:12Considérée en 2019 sa première campagne présidentielle comme impossible d'élire
01:07:16à cause de ses positions extrêmement extrémistes.
01:07:19Et deuxièmement, c'est une mauvaise candidate.
01:07:22Il faut saluer d'ailleurs Laurent Saïm.
01:07:24Que je suivais sur les réseaux sociaux et qui avait été plus pertinent.
01:07:29Bon, un dernier mot sur Trump ?
01:07:31Non. On a quatre ans devant nous et on va passer.
01:07:35Non mais ce que vous avez dit est très intéressant, c'est qu'on va déchanter un peu nous Français.
01:07:39Parce qu'en fait, autant les signaux sont intéressants parce qu'il a parlé aux Américains
01:07:44et ça c'est des bons signaux pour nous Français.
01:07:47Autant sur le walk c'est des bons signaux aussi à reprendre l'État.
01:07:50Autant pour nous Français, comme il va être sans doute assez protectionniste,
01:07:54on peut avoir, on peut déchanter.
01:07:56Parce qu'il va défendre l'Amérique.
01:07:57Et il défend peut-être mieux l'Amérique que nous on défend la France.
01:08:00Oui, vous avez tout dit.
01:08:02Nous Européens et nous particulièrement Français,
01:08:05parce qu'il n'a pas une très grande estime pour les Européens,
01:08:08il ne comprend pas d'ailleurs.
01:08:09Il ne comprend pas pourquoi ils sont engagés dans cette espèce de projet supranational
01:08:13qui lui est totalement étranger.
01:08:15Avec la France, il y a une relation qui a quand même été très médiocre,
01:08:18notamment avec le président Macron.
01:08:21Moi j'ai été frappé la semaine dernière par les communiqués absolument,
01:08:27mais incroyablement flagorneurs pour le féliciter de sa victoire.
01:08:32Emmanuel Macron ayant été d'ailleurs l'un des premiers à dégainer.
01:08:36C'était une sorte de concours de servilité,
01:08:40comme s'il fallait, on avait une petite chance d'amadouer le fauve
01:08:45en se positionnant comme le meilleur ami de l'Amérique en Europe.
01:08:49Tout ça c'est une illusion, une illusion.
01:08:52C'était de féliciter, c'était habile.
01:08:55Laissez parler Monsieur Hervouet.
01:08:57Oui, mais vous n'avez pas lu les communiqués.
01:08:59C'est ça ce qui est frappant, c'était le congélateur.
01:09:01Alors que toutes les capitales se disent,
01:09:05bon sang, comment est-ce qu'on va faire ?
01:09:07Comment est-ce qu'on va faire avec l'Ukraine ?
01:09:09Comment est-ce qu'on va faire avec l'OTAN ?
01:09:11Et comment est-ce qu'on va faire avec la guerre commerciale qui nous attend,
01:09:14puisque aux yeux de Donald Trump, l'Union Européenne,
01:09:17c'est une petite chine, une mini chine,
01:09:19à laquelle il faut faire payer,
01:09:23à laquelle il faut avoir un rapport de force.
01:09:25Laissez parler Monsieur Hervouet.
01:09:27Vous avez déjà pris une masterclass par notre ami samedi,
01:09:33Charlotte Dornelas.
01:09:35Une masterclass.
01:09:37Elle vous a mis une masterclass.
01:09:40Le 11 novembre on ne fait pas la guerre.
01:09:42Elle était brillante.
01:09:44Tenez, écoutez ce qu'elle vous a dit.
01:09:48Elle était extraordinaire.
01:09:50Je voulais vraiment vous le remontrer, parce qu'elle était formidable.
01:09:52Oui, sur la France blanc-blanc.
01:09:54Mais non, parce qu'en fait,
01:09:56vous êtes à côté depuis tant d'années.
01:10:00Elle est faite.
01:10:04Ecoutez ce qu'elle dit.
01:10:08Elle part à juste titre de ce qui s'est passé à Amsterdam,
01:10:10de la situation sur l'immigration depuis des années.
01:10:14Maintenant vous allez nous redire que la discussion n'était pas ça.
01:10:18Ecoutez, je prends la France.
01:10:20La France qui se lève.
01:10:22Il n'y a pas juste une question de démission collective.
01:10:24Il y a une question d'un combat collectif
01:10:26contre les gens qui ont essayé de prévenir.
01:10:28C'est quand même deux choses différentes.
01:10:30Ce n'est pas simplement qu'on n'a pas vu venir le truc.
01:10:32C'est qu'il y a des gens qui ont vu venir le truc.
01:10:34On leur a dit, attends, tu es gentil,
01:10:36tu mets vraiment une mauvaise ambiance dans le débat,
01:10:38mais il n'y en a pas.
01:10:40On n'a pas voulu le voir.
01:10:42La question de la politisation à outrance du sport,
01:10:44de l'assimilation d'athlètes à la politique menée par leur gouvernement,
01:10:46on n'a pas attendu non plus le conflit israélien.
01:10:50On aurait mieux fait de faire concourir par exemple les athlètes russes
01:10:54indifféremment de la politique menée par leur gouvernement.
01:10:58On aurait tous été plus crédibles par la suite.
01:11:00Ensuite sur la question des universités,
01:11:02il n'y a pas besoin d'attendre que la présidente de l'Assemblée nationale
01:11:06n'utilise pas tenir une conférence.
01:11:08N'importe quelle personne invitée parce qu'elle a sorti un livre,
01:11:10parce qu'elle a fait une étude,
01:11:12parce qu'elle a un avis à débattre dans l'université,
01:11:14à partir du moment où elle ne peut pas,
01:11:16et ça fait des années que ça dure,
01:11:18qu'on partage ou pas ses idées, on s'insurge
01:11:20parce que le lieu de l'université est celui du débat.
01:11:22Donc là, tout à coup, on a l'impression que tout nous arrive.
01:11:24Mais tout a été préparé.
01:11:26Il n'y a pas la fin.
01:11:28Ce n'est pas l'extrait que j'ai donné à Marine Lenson,
01:11:30mais ce n'est pas grave.
01:11:32Je ne comprends pas comment ça, mais ce n'est pas grave.
01:11:34En revanche, témoins,
01:11:36ils sont des millions à l'avoir vécu.
01:11:38Le premier docu-fiction cinématographique français
01:11:40sur l'expérience de mort imminente.
01:11:42On peut voir un extrait ou pas ?
01:11:44Voyons un extrait.
01:11:50Un extrait.
01:11:54Le cas qui m'a particulièrement frappée
01:11:56est celui d'un professeur de musique
01:11:58de 55 ans,
01:12:00aveugle de naissance,
01:12:02qui a développé
01:12:04une arrhythmie menaçante
01:12:06et a été réanimé
01:12:08dans notre unité de soins intensifs de cardiologie.
01:12:12Le patient, aveugle,
01:12:14nous a vus en couleur.
01:12:16Il a décrit
01:12:18chaque infirmier
01:12:20la couleur de la blouse,
01:12:22la couleur de leurs cheveux,
01:12:24même les bracelets que portait un anesthésiste.
01:12:26Ce fut un témoignage
01:12:28surprenant,
01:12:30presque bouleversant.
01:12:32Il a raconté
01:12:34avoir flotté dans la chambre
01:12:36et avoir vu le tunnel lumineux,
01:12:38une lumière chaude
01:12:40et enveloppante.
01:12:42Vous avez travaillé combien de temps sur ce documentaire ?
01:12:44Celui-là, trois ans.
01:12:46Trois ans.
01:12:48J'ai mené ce documentaire
01:12:50comme une enquête policière
01:12:52où je suis partie à la rencontre de sceptiques,
01:12:54de scientifiques, de spécialistes
01:12:56et je les ai confrontés à des cas très bouleversants,
01:12:58très forts,
01:13:00comme des aveugles de naissance, mais aussi des sourds.
01:13:02Et à chaque fois qu'ils me donnaient des arguments,
01:13:04j'arrivais avec un autre témoignage,
01:13:06de plus en plus fort,
01:13:08on va dire difficile à expliquer.
01:13:12Et de faire en sorte
01:13:14que ce soit le spectateur
01:13:16qui puisse faire sa propre opinion.
01:13:18Le spectateur entend des témoignages,
01:13:20c'est difficile de se faire une opinion ?
01:13:22Oui, avec des spécialistes, des sceptiques.
01:13:24L'objectivité.
01:13:26Pourquoi vous avez eu envie de faire ce documentaire ?
01:13:28Parce que vous-même, ça vous était arrivé ?
01:13:30Ou parce que vous aviez entendu cela ?
01:13:32C'est le deuxième film documentaire.
01:13:34Je suis spécialisée depuis 20 ans,
01:13:36mais en gros, c'est parce que j'ai vécu
01:13:38des expériences similaires.
01:13:40Pas une EMI, mais en plus,
01:13:42c'est parce que je suis déjà une passionnée
01:13:44et j'ai voulu aller vraiment très loin
01:13:46et avoir un éclairage.
01:13:48Et c'est quoi votre sentiment
01:13:50après trois années ?
01:13:52Parce que ce qui est intéressant,
01:13:54pensez-vous, après trois années,
01:13:56vous avez tout écouté, des spécialistes, des non-spécialistes,
01:13:58des sceptiques, des cartésiens, etc.
01:14:00Vous êtes arrivé à quelle conclusion ?
01:14:02La conclusion, c'est qu'il se passe quelque chose
01:14:04qu'on n'explique pas effectivement,
01:14:06mais grâce aux arguments de ces sceptiques,
01:14:08de ces scientifiques,
01:14:10on arrive à proposer un dispositif scientifique
01:14:12qui nous permettra peut-être
01:14:14de montrer ou pas si ce sont des hallucinations
01:14:16ou une réalité plus vaste.
01:14:18En gros, c'est ça.
01:14:20Alors Marine, l'ensemble parle en même temps.
01:14:22C'est difficile de vous écouter.
01:14:24On peut peut-être voir
01:14:26un deuxième extrait
01:14:28et après, on va
01:14:30continuer ensemble cette discussion.
01:14:38Un deuxième extrait.
01:14:40Un deuxième extrait.
01:14:42Nous avons un deuxième extrait à vous proposer.
01:14:44Ce matin, c'est compliqué.
01:14:46Compliqué.
01:14:50Je voyais tout ce qui s'est passé
01:14:52en même temps dans la salle de réanimation
01:14:54et en même temps mon père
01:14:56à l'extérieur de la clinique.
01:14:58Julie, ma chérie, qu'est-ce qui se passe ?
01:15:00Julie !
01:15:02Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi vous êtes là ?
01:15:04Pourquoi vous pleurez ?
01:15:06Mon nom est Sonia Barkala.
01:15:08Ma nouvelle enquête sur les expériences de mort imminente
01:15:10m'a amené à confronter de nouveaux témoignages
01:15:12fascinants à l'expertise de scientifiques
01:15:14de tous bords.
01:15:16Ce sont les cas
01:15:18les plus convaincants qui suggèrent
01:15:20vraiment que la conscience fonctionne
01:15:22indépendamment du corps physique.
01:15:24Et je penche
01:15:26entièrement pour cette notion
01:15:28d'expérience riche et hallucinatoire.
01:15:30Elle m'a dit, tu vas devoir partir
01:15:32maintenant.
01:15:34Pour revenir, moi, ce qui m'intéresse,
01:15:36c'est effectivement, quand on dit qu'il y a quelque chose
01:15:38après, mais comment on peut quantifier ce
01:15:40après ? Comment on peut l'expliquer scientifiquement ?
01:15:42Il y a combien de témoignages
01:15:44dans votre livre ?
01:15:46Peut-être une dizaine. Six qu'on a reconstituées.
01:15:48Mais l'objectif,
01:15:50ce n'est pas de prouver qu'il existe une vie après la mort.
01:15:52C'est plutôt, honnêtement...
01:15:54C'est les témoignages
01:15:56qui le suggèrent, bien sûr.
01:15:58Ma conviction personnelle va dans ce sens, bien sûr.
01:16:00Mais ce qui, moi, me fascine,
01:16:02ce sont les témoignages qui arrivent à décrire
01:16:04ce qui se passe dans d'autres pièces
01:16:06où se trouvaient...
01:16:08Par exemple, cet aveugle,
01:16:10quand vous le rencontrez, vous l'avez rencontré ?
01:16:12Non, je ne l'ai pas rencontré. C'est une infirmière
01:16:14qui l'a... J'ai recueilli
01:16:16le témoignage d'une infirmière.
01:16:18Alors, c'est ça qui est quand même...
01:16:20Moi, j'aimerais l'entendre, cet aveugle. Il est toujours
01:16:22de ce monde, d'ailleurs ? Non, il est décédé.
01:16:24Et il est décédé après ?
01:16:26Quelques années plus tard.
01:16:28Parce qu'après, c'est du témoignage, du témoignage,
01:16:30du témoignage. C'est-à-dire que moi, je voudrais vraiment
01:16:32quelqu'un qui... Dans le film.
01:16:34Il y en a d'autres, hein. Dans le film.
01:16:36Il y en a d'autres. Il y a le cas
01:16:38d'un monsieur qui a... Jacques
01:16:40qui a pu décrire dans une autre pièce
01:16:42une conversation
01:16:44téléphonique, par exemple, de sa mère biologique
01:16:46qui était avec l'infirmière.
01:16:48Ça, c'est avéré ? Ça, c'est avéré, parce que l'infirmière,
01:16:50on l'a retrouvée, par contre. Voilà. Et 40 ans
01:16:52après, elle s'en souvient. Bon, donc ça, c'est un fait.
01:16:54C'est ça qui est intéressant
01:16:56pour les journalistes que nous sommes, c'est effectivement...
01:16:58Disons que ce qui interpelle, c'est le fait que ce sont
01:17:00des gens qui sont aveugles ou sourds et qui arrivent
01:17:02quand même à décrire des perceptions.
01:17:04Oui, mais même d'écouter
01:17:06dans une conversation, dans une autre pièce,
01:17:08quand on est visiblement dans le commun...
01:17:10C'est ça, c'est ça. Et après, il est ressorti du commun
01:17:12et puis il a retrouvé une vie quasi normale, c'est-à-dire ?
01:17:14Non, non, ça se transforme généralement.
01:17:16Ça bouscule, ça bouleverse, ça change une vie.
01:17:18Ça change la vision de la mort et de la vie.
01:17:20Voilà. Dans quel sens ?
01:17:22C'est ça. Dans quel sens ? Bah écoutez, moi,
01:17:24ce sont les témoignages de mie qui m'ont arraché d'une dépression
01:17:26et d'une tentative de suicide.
01:17:28Je crois que c'est ça qui m'a poussé à faire
01:17:30ces films, généralement, et à me spécialiser.
01:17:32Et ça, c'est pas rien. Voilà.
01:17:34Bon. On peut,
01:17:36de toute façon, intuitivement,
01:17:38on peut imaginer que
01:17:40l'âme, l'esprit,
01:17:42je ne sais pas comment dire, soit dissociée
01:17:44du... On peut l'espérer.
01:17:46Du corps. Il y a quelque chose
01:17:48qui... On peut l'espérer.
01:17:50On peut imaginer que la pensée, le cerveau,
01:17:52tant et qu'on en ait un, je ne sais pas, parfois,
01:17:54puisse
01:17:56survivre au corps.
01:17:58Ah bon ? Je ne sais pas, qu'est-ce que vous...
01:18:00Vous avez une idée ? J'ai fait toute ma thèse de
01:18:02philosophie sur la thèse inverse.
01:18:04Sur l'idée qu'au contraire, il y a
01:18:06une continuité entre
01:18:08l'esprit et le corps. Mais continuité, ça ne veut pas dire
01:18:10réductionnisme. Ça ne veut pas dire qu'on peut prendre
01:18:12juste vos pensées et dire que c'est juste
01:18:14des réactions de neurones dans votre
01:18:16cerveau. Mais c'est un concept, en biologie,
01:18:18qui est le concept d'émergence.
01:18:20Vous avez un niveau qui est la matière organique, la matière
01:18:22inerte. Il en émerge quelque chose
01:18:24qui est la vie. Vous avez un niveau explicatif supérieur.
01:18:26Et pareil entre le corps et l'esprit.
01:18:28Mais ça veut quand même dire que l'esprit, c'est le phénomène
01:18:30du corps. En tout cas, ça, c'est ma position
01:18:32personnelle. Alors, il y a un deuxième témoignage que je voulais
01:18:34vous montrer. Deuxième extrait. C'est un Iranien, cette fois-ci,
01:18:36qui parle d'une salle qu'il aurait
01:18:38vue pendant son opération.
01:18:40Une salle que très peu
01:18:42connaissent dans l'hôpital.
01:18:44Écoutez ce témoignage.
01:18:52Écoutez ce témoignage.
01:18:54Il était précisément ici.
01:18:56On appelle cette pièce
01:18:58la pièce Mok, la pièce des fumeurs.
01:19:00Je ne connaissais pas ce nom.
01:19:02Mais je le voyais venir ici fumer.
01:19:04La douche que vous voyez ici est récente.
01:19:06À l'époque, il n'y avait pas cette douche.
01:19:08Vous confirmez, on l'a installée récemment ?
01:19:10Oui, il y a environ deux ans qu'on l'a installée.
01:19:12Vous pouvez enlever votre masque
01:19:14maintenant, pour que chacun puisse voir votre visage.
01:19:18Donc, il n'y avait pas de douche
01:19:20et ce lit ? Il n'y avait pas cette douche,
01:19:22ce lit non plus.
01:19:24Oui, c'est vrai.
01:19:26On a tout changé dans cette pièce.
01:19:28Auparavant, il n'y avait pas cette douche.
01:19:30On l'a installée il y a environ
01:19:32deux ans.
01:19:34Là aussi, c'est quelque chose.
01:19:36Est-ce que
01:19:38les uns et les autres, vous avez eu
01:19:40des expériences
01:19:42qui sortent de la raison ?
01:19:44Je ne sais pas,
01:19:46vous avez eu un pressentiment un jour
01:19:48que quelqu'un, pourquoi pas, allait vous quitter.
01:19:50Ça s'appelle des rêves, non ?
01:19:52Un rêve, ce n'est pas une prémonition.
01:19:54C'est pas arrivé.
01:19:56Par exemple, dans certaines familles,
01:19:58une mère,
01:20:00elle est, par exemple, quelque part
01:20:02et puis elle pense que son fils
01:20:04a eu un accident immédiatement
01:20:06et elle part à l'école et puis son fils a un accident.
01:20:08On entend parfois ce genre
01:20:10de témoignage.
01:20:12Donc, est-ce que dans vos vies,
01:20:14vous avez eu ça les uns et les autres
01:20:16ou est-ce que tout a été...
01:20:18Est-ce que des gens vous parlent ?
01:20:20Il y a beaucoup de gens qui disent
01:20:22voilà, mon père, ma mère
01:20:24continuent de me parler.
01:20:26J'ai le sentiment qu'ils sont là, une présence.
01:20:28Est-ce que c'est des choses...
01:20:30Mais je comprends que vous n'ayez pas
01:20:32envie forcément de répondre parce que ce sont des questions intimes.
01:20:36Non, bien sûr qu'on peut avoir
01:20:38une relation avec des morts.
01:20:40Oui, bien sûr.
01:20:42Il y a une présence
01:20:44de cette nature.
01:20:46Relation intellectuelle, bien évidemment.
01:20:48Spirituelle.
01:20:50Je précise
01:20:52parce qu'aujourd'hui, il n'y a pas de
01:20:54confusion.
01:20:56Non mais quand même !
01:20:58Il n'y a pas le sens de mon propos.
01:21:00Il n'y a que vous qui avez pensé à ça.
01:21:02Il n'y a pas de confusion, bien évidemment.
01:21:04Oui, bien sûr, vous pouvez avoir
01:21:06une communication.
01:21:08Comme le disait Elisabeth,
01:21:10les meufs sont extrêmement importantes
01:21:12dans ce domaine.
01:21:14Ils ont le sentiment d'une présence très forte.
01:21:16Les états modifiés de conscience,
01:21:18en fait.
01:21:20C'est des états modifiés de conscience.
01:21:22C'est un ensemble qui est très complexe.
01:21:24On y met beaucoup de choses.
01:21:26J'ai vécu
01:21:28des états modifiés de conscience mais je n'ai pas vécu
01:21:30l'expérience de mort imminente avec le tunnel.
01:21:32Précisément, un exemple d'état modifié
01:21:34de conscience ?
01:21:36C'est des sorties hors du corps.
01:21:38Ça peut être vécu
01:21:40par l'hypnose, par exemple.
01:21:42L'hypnose, c'est un état modifié
01:21:44de conscience aussi.
01:21:46C'est des états altérés.
01:21:48Mais pour que les gens comprennent précisément
01:21:50quand vous dites sorties hors du corps,
01:21:52est-ce que vous pouvez mettre des mots
01:21:54sur l'expérience que vous avez vécue ?
01:21:56C'est ce sentiment de détachement
01:21:58où les gens se dédoublent.
01:22:00Le sentiment de se dédoubler et de se percevoir,
01:22:02par exemple, du plafond.
01:22:04Dans le cas des expériences de mort imminente,
01:22:06dans la salle de réanimation,
01:22:08ils voient s'affairer le personnel médical
01:22:10en train de réanimer leur corps.
01:22:12Ça, c'est une sortie hors du corps.
01:22:14J'entends bien, mais vous parliez
01:22:16de votre expérience à vous.
01:22:18J'ai vécu ça dans ma chambre d'ado.
01:22:20Je me suis vu du plafond,
01:22:22mais ça s'est fait spontanément.
01:22:24Puis j'ai été attirée par
01:22:26la chaîne IFI qui était éteinte.
01:22:28C'était un phénomène assez bizarre
01:22:30où je créais des interférences avec la chaîne IFI
01:22:32qui était en veille.
01:22:34Plus je m'approchais de la chaîne IFI,
01:22:36plus j'entendais les bribes
01:22:38des animateurs parler,
01:22:40les bribes de chansons.
01:22:42Je me suis arrêtée sur une chanson de Goldman
01:22:44que j'ai entendue du début jusqu'à la fin.
01:22:46C'était la chanson de mon premier amour.
01:22:48C'est pour ça que l'affect joue un rôle.
01:22:50C'est une chanson qui symbolisait
01:22:52la première relation que vous aviez ?
01:22:54Oui, c'est ça.
01:22:56Je l'ai entendue du début jusqu'à la fin.
01:22:58C'était quoi, cette chanson ?
01:23:00Pas toi, de Goldman.
01:23:02C'est d'ailleurs pour ça que
01:23:04dans le protocole scientifique,
01:23:06beaucoup de protocoles ont été mis en place
01:23:08depuis 20-30 ans
01:23:10où on a essayé de prouver,
01:23:12de valider l'hypothèse que la conscience
01:23:14peut fonctionner indépendamment du corps physique.
01:23:16Donc on a placé des cibles en haut,
01:23:18des armoires de blocs opératoires
01:23:20avec des images, des illusions d'optique
01:23:22et puis ça n'a pas fonctionné.
01:23:24Pourquoi ? Parce que les gens ne sont pas intéressés
01:23:26à regarder autour d'eux des images ou des dessins.
01:23:28Ils sont attirés par leurs proches.
01:23:30Ils sont attirés par les gens qu'ils aiment.
01:23:32Et les proches, la plupart du temps,
01:23:34sont dans la salle d'attente.
01:23:36Donc on a modifié un protocole dans ce sens-là.
01:23:38Modification de la conscience,
01:23:40vous avez ça quand vous étiez au SIG,
01:23:42au service d'information du gouvernement.
01:23:44En détachement,
01:23:46vous vous regardiez du plafond.
01:23:50Il y avait un dédoublement
01:23:52du chauffeur que vous n'avez jamais digéré.
01:23:54Ah le chauffeur, oui, parce qu'il avait un chauffeur.
01:23:56Moi, je trouve ça...
01:23:58C'est important d'accepter l'idée
01:24:00que je puisse avoir un chauffeur.
01:24:02Pour tout vous dire,
01:24:04c'est vrai,
01:24:06je suis plutôt cartésien dans ces cas-là,
01:24:08mais j'entends bien sûr ce que vous dites.
01:24:10Et puis, il y a des choses
01:24:12qui sont parfois inexpliquées.
01:24:14Il faut avoir l'humilité de dire que ces choses
01:24:16existent et nous interrogent.
01:24:18Et on est tous pareils,
01:24:20sans doute,
01:24:22à chercher ou à imaginer
01:24:24ou à penser.
01:24:26Il y aura...
01:24:28Disons que c'est des bénéfices.
01:24:30Moi, j'encourage la recherche avec ce film-là.
01:24:32Deux, trois choses
01:24:34avant de terminer.
01:24:36D'abord, je dois vous dire,
01:24:38puisque c'est Marine Lançon
01:24:40qui me dit ça,
01:24:42qu'il y a une pétition pour C8.
01:24:44Et ça, c'est très important.
01:24:46Qui est en place.
01:24:48On attend la décision du Conseil d'État.
01:24:50D'ailleurs, le Conseil d'État n'est pas certain
01:24:52de valider la décision qui a été prise par l'ARCOM.
01:24:54Le Conseil d'État,
01:24:56il va devoir se prononcer sur la proportionnalité
01:24:58de la sanction.
01:25:00Et tout le monde s'accorde
01:25:02à dire que cette décision
01:25:04n'est pas proportionnée.
01:25:06Première chaîne de la TNT.
01:25:08Ce sont des gens qui mettent
01:25:10300 personnes au chômage par an.
01:25:12Ou 400. Moi, je trouve ça vraisemblable.
01:25:14Qui disent qu'on n'en a rien à faire.
01:25:16L'avis des gens, on s'en fiche, etc.
01:25:18C'est quoi la proportionnalité ?
01:25:20Tu peux avoir une amende,
01:25:22tu peux sanctionner.
01:25:24Il y a sans doute de multiples.
01:25:26Mais tu peux même dire,
01:25:28dans l'émission de M. Hanouna,
01:25:30je veux qu'elle soit enregistrée
01:25:32à 24 heures d'écart pour qu'elle soit visionnée par l'ARCOM.
01:25:34Pourquoi pas ?
01:25:36Tu peux mettre 50 choses.
01:25:3850 choses que tu peux mettre
01:25:40qui seraient d'ailleurs très ennuyeuses.
01:25:42Et très contraintes.
01:25:44C'est pas une bonne idée.
01:25:46Mais de dire,
01:25:48de fermer une chaîne de télévision,
01:25:50ce qui n'est jamais arrivé
01:25:52dans le monde entier.
01:25:54Tu ne les entends pas, les politiques de gauche.
01:25:56Et vous avez ces gens de l'ARCOM,
01:25:58très gentiment,
01:26:00qui disent, écoutez,
01:26:02vous travaillez depuis des années,
01:26:04vous allez être au chômage.
01:26:06Mais ils se moquent du public aussi.
01:26:08Effectivement, c'est pas bien.
01:26:10Et là, dans une seconde,
01:26:12Marine,
01:26:14avec Thierry Cabane aujourd'hui,
01:26:16puisque c'est pas Jean-Marc Morandini,
01:26:18et Mathieu Devese
01:26:20est avec nous
01:26:22pour nous dire au revoir, d'ailleurs,
01:26:24vous êtes manifestement,
01:26:26vous êtes sur les Champs-Elysées, peut-être ?
01:26:28Oui, je reconnais l'Arc de Triomphe.
01:26:30Effectivement, cher Pascal, sur les Champs-Elysées.
01:26:32Merci, Mathieu.
01:26:34Je vais peut-être commencer par vous dire bonjour
01:26:36avant de vous dire au revoir, Pascal.
01:26:38Eh bien, écoutez, voilà.
01:26:44Vous êtes venu nous dire un petit bonjour,
01:26:46vous allez nous dire un grand au revoir.
01:26:48Merci, merci vraiment, Mathieu.
01:26:50Et bonne émission à vous avec Thierry Cabane.
01:26:52Merci, madame. Je rappelle vraiment votre
01:26:54film parce que
01:26:56je pense que beaucoup iront le voir.
01:26:58Témoins, comme c'est un jour férié aujourd'hui,
01:27:00beaucoup de gens peuvent y aller cet après-midi.
01:27:02Ce sont des millions à l'avoir vécu.
01:27:04C'est en salle. Témoins, c'est de
01:27:06Sonia Barkala. Vraiment, merci grandement,
01:27:08madame, et bonne journée à tous.
01:27:14Et on se retrouve donc ici,
01:27:16sur les Champs-Elysées, où ça y est, je peux vous dire que
01:27:18les premiers spectateurs sont arrivés
01:27:20ici, agglutinés devant ces barrières.
01:27:22Ça commence d'ailleurs un peu à jouer des coudes pour avoir
01:27:24la meilleure position. Et je suis...

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