Avec Vanessa Zocchetti, Alain Boublil, Claude-Michel Schoenberg
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NewsTranscription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:05Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:07Bonjour Valérie.
00:08Et bonjour à nos invités.
00:10Alors c'est l'émission de la vie de Gilles.
00:12Parce que Gilles est un fan de comédie musicale.
00:15Et aujourd'hui nous recevons Alain Boublil et Claude-Michel Schoenberg.
00:20Évidemment pour parler des Misérables, le retour à Paris du spectacle des Misérables.
00:26Bonjour à tous les deux.
00:27Bonjour.
00:28Merci d'être avec nous, vous êtes des légendes quand même.
00:31Ça dépend chez qui.
00:33Les Misérables, je voyais les chiffres ce matin.
00:3770 millions de spectateurs, 52 pays.
00:41130 millions.
00:43130 millions.
00:44J'ai vu 70 millions.
00:45Oui 130.
00:46C'est ça.
00:47C'est d'il y a deux ans ou trois ans.
00:49Alors il y avait une erreur ce matin dans l'article que j'ai lu et que j'ai repris dans le Figaro bêtement.
00:54Je dénonce mes sources.
00:56130 millions de spectateurs, un carton dans le monde entier.
00:59Et on va pouvoir retrouver votre spectacle très bientôt à Paris.
01:05Les Misérables au Théâtre du Châtelet du 20 novembre.
01:0820 novembre c'est tout de suite, c'est la semaine prochaine au 2 janvier.
01:12Avec une nouvelle production mise en scène par Ladislas Cholat.
01:18On va y revenir dans un instant.
01:19Et il y a le livre.
01:20Et il y a le livre.
01:21J'avais rêvé.
01:22Une amitié en musique.
01:23Souvenir en image.
01:24Des créateurs de la comédie musicale.
01:26Les Misérables séparés aux éditions du Rocher.
01:28C'est toute cette aventure des Misérables.
01:31Cette histoire d'amitié aussi entre vous.
01:34Plus de 50 ans.
01:36Il n'y a jamais eu de dispute ?
01:37Non.
01:38Non.
01:39Pas dont je me souviens, Claude Michel.
01:40Non, non, non.
01:41On n'a jamais rien cassé comme des selles.
01:45Claude Michel pour moi c'est le premier pas.
01:50Ça reste quand même une chanson.
01:53Combien d'années ?
01:54Non, c'était quand ?
01:55Il y a 50 ans.
01:56Ça ne nous rajeunit pas.
01:57Je n'ai pas 50 ans.
01:58Vous m'avez lancé sur le chemin.
02:01Les jeunes aujourd'hui ne connaissent pas ce qui s'est passé.
02:05Comment vous expliquez que vous êtes culte dans un tas de pays ?
02:08Vous avez eu 11 Tony Awards, 2 Grammy Awards.
02:11Le Lawrence Oliver.
02:13Il suffit d'aller aux Etats-Unis pour voir la folie des Misérables.
02:16Ou en Angleterre ou dans d'autres pays.
02:18Et en France, non.
02:19En France, vos noms ne sont pas très connus.
02:22Aux Etats-Unis, il y a des émissions concours de forgerons.
02:27On donne au mec la tâche de faire des couteaux, des haches.
02:32Et c'est important comme business.
02:35Ici, on n'a pas cette culture-là.
02:37Donc les concours de forgerons, on s'en fout.
02:41Donc le musical, on s'en fout.
02:43Le musical en français, on n'avait pas à l'époque cette culture-là.
02:46Donc très bien pour nous.
02:48Et puis, qu'ils réussissent ailleurs, c'est parfait.
02:52Mais c'est un peu le syndrome du huit marceaux.
02:56Quelqu'un qui réussit énormément à l'étranger,
02:59qui n'est pas souvent en France,
03:01il a un désintérêt au nom de la particularité française.
03:06Et vous, ça vous a blessé ?
03:08Non, pas blessé.
03:10Parce qu'il faut quand même rappeler que c'est en France
03:12que les Misérables est né.
03:14En 1980.
03:16Et qu'avant, on avait fait un énorme succès
03:18avec notre premier rock opéra, La Révolution française,
03:21en 1973.
03:23Que donc, il était évident pour nous
03:26qu'on allait continuer à faire des comédies musicales en France,
03:30même si à l'époque, ce n'était pas ni à la mode,
03:32ni un mot que les producteurs aimaient beaucoup.
03:36Mais pour revenir à ce que disait Claude Michel,
03:38il y a aussi une raison culturelle.
03:40La comédie musicale, le théâtre chanté,
03:44est une forme à part entière d'art
03:48dans tous les pays anglo-saxons,
03:50à partir de la prime enfance.
03:52Ce qui veut dire que dans les écoles primaires,
03:55on connaît les enfants de 7-8 ans,
03:58connaissent aussi bien les grands airs
04:00de West Side Story, de Cabaret,
04:03ou maintenant des Misérables ou de Miss Saigon,
04:05qu'ils ne connaissent l'équivalent des chansons
04:08de Taylor Swift ou de Beyoncé.
04:11Il y a une culture qui démarre très très jeune,
04:14qui continue ensuite, puisque les summer camps,
04:17les camps de vacances d'été,
04:19où vont tous les enfants américains.
04:21Qu'est-ce qu'on fait pendant l'été,
04:23y compris mes enfants quand j'habitais aux Etats-Unis ?
04:25On joue des comédies musicales,
04:27dans des versions amateurs.
04:29Et puis ça continue à l'adolescence,
04:32et puis après à l'université, c'est pareil.
04:35C'est pour ça qu'on y fait souvent des masterclass,
04:37parce qu'il y a un appétit.
04:39Mais cet appétit a été cultivé dès l'enfance.
04:41Mais vous, vous êtes français.
04:43Donc vous avez eu tous les deux cette idée,
04:46cette envie de mettre en scène ce classique de Victor Hugo.
04:49Mais l'inspiration n'est pas partie de là.
04:52L'inspiration est partie du jour où on a découvert,
04:54tous les deux d'ailleurs, à quelques années d'écart,
04:57on a découvert West Side Story,
04:59et on a compris qu'il existait une façon,
05:03c'était une révélation,
05:05une façon de raconter des histoires en musique,
05:08avec une vraie dramaturgie,
05:11qui ne soit pas que des suites de chansons,
05:13et qui ne soit pas non plus écrite pour des voix d'opéra.
05:15Et tout à coup pour nous,
05:17c'était la porte ouverte vers tout ce qu'on voulait faire,
05:20parce qu'on n'avait plus envie de faire des chansons.
05:23On avait envie de sortir du monde de la variété,
05:26et de rentrer dans ce monde dont on ignorait l'existence.
05:29Donc on l'a réinventé en quelque sorte.
05:31On va en reparler dans un instant,
05:33mais tous les jours à cette heure-là,
05:35c'est l'heure du zapping de Gilles.
05:38Sud Radio Média, l'instant zapping.
05:41Valérie, en deuxième partie,
05:43on va parler des fêtes de Noël et des repas de Noël,
05:45avec le Figaro Magazine,
05:47et donc je vais vous parler aussi un peu de Noël,
05:50dans mon zapping.
05:51Hier, Donald Trump, en revanche,
05:53a rencontré Joe Biden à la Maison Blanche,
05:55après une campagne où ils se sont copieusement insultés.
05:59Avant de s'envoler pour Washington,
06:01le futur président a continué à présenter son cabinet.
06:03Alors hier, je vous ai présenté la petite fusille,
06:07c'est quelque chose.
06:08Alors là, je vous en présente de nouveau,
06:10comme on dirait au Figaro Cuisine,
06:12vous allez voir, c'est gratiné, le portrait des deux.
06:15Comme ministre de la Défense,
06:17Donald Trump a choisi Pete Exeth.
06:19Cet ancien soldat ayant combattu en Irak et en Afghanistan,
06:21était depuis présentateur sur la chaîne Fox News.
06:24Il est connu pour ses prières en direct,
06:26et ses prises de position controversées.
06:29Les femmes n'ont rien à faire au combat.
06:31Ça ne rend pas notre armée plus efficace et plus dangereuse.
06:34Auteur du livre Croisade américaine,
06:36il a par le passé vanté des marques de munitions,
06:38et manqué, lors d'un concours de lancé de hache,
06:41de tuer un musicien en direct.
06:43Enfin, Christine Ohem sera chargée de la sécurité intérieure.
06:46Notre pays est envahi et notre frontière est une zone de guerre.
06:50Cette élue qui fait de la publicité pour la chirurgie dentaire,
06:53aime s'afficher avec ses armes.
06:54Elle a provoqué une tempête médiatique
06:56en reconnaissant avoir abattu son chien, jugé désobéissant.
06:59À la Maison Blanche,
07:00elle fera partie des plus proches conseillers du président.
07:03Ah oui, quand le chien il n'obéit pas,
07:05elle tire dessus, elle l'abat.
07:08Vous vivez encore un petit peu aux Etats-Unis, l'un et l'autre,
07:11ou pas du tout, vous y passez beaucoup de temps ?
07:13Moi, une partie de l'année à Los Angeles.
07:15Et vous, Claude Michel, Schoenberg, non ?
07:17Non, pas du tout, j'adorais ça quand j'étais jeune.
07:20Aujourd'hui, je n'aime pas du tout être là-bas.
07:24Mais pas du tout pour des raisons politiques,
07:27c'est pour des faits de culture, de société.
07:31Mais évidemment, tout ce que j'entends autour de moi,
07:34c'est vu d'ici, c'est à travers le prisme de la France,
07:38de nos valeurs.
07:39Et ça n'a rien à voir, et Alain peut en témoigner,
07:42quand on vit dans ce pays,
07:44quand on est confronté aux problèmes,
07:46ils réagissent autrement,
07:48mais c'est des gens qui essayent de survivre,
07:50d'élever leurs enfants, leurs familles.
07:52Je ne les défends pas, mais vu tout ça de France,
07:56en montrant uniquement ce qu'on a envie de montrer,
08:00est-ce que ça correspond à nos idées, et aux miennes aussi ?
08:04Mais à part ça...
08:06Difficile de juger, effectivement, avec notre prisme,
08:09que les Américains ont élu Donald Trump.
08:11Bien sûr, le fait qu'il ait utilisé les misérables
08:15une fois à Miami pendant une campagne,
08:18on s'est opposés, mais qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse ?
08:21Il avait repris quelque chose.
08:23À la volonté du peuple.
08:25Ah, à la volonté du peuple.
08:28C'est encore une question de culture.
08:31Et là, vous vous opposez, et dans ce cas-là, vous êtes écoutés.
08:34Non, pas du tout.
08:36C'est vrai ?
08:38Il l'avait fait, c'est fini.
08:40Après, il ne l'a pas réutilisé.
08:42Après, c'est devenu Obama.
08:44C'était longtemps dans la campagne d'Obama, d'ailleurs.
08:47Clinton aussi.
08:49Et puis maintenant, c'est l'hymne de toutes les révolutions du monde,
08:52de tous les problèmes, y compris en Chine.
08:56Personne ne se rend compte de ça, en France.
08:59De la puissance.
09:00Mais dans le reste du monde, oui.
09:01On va parler des fêtes de Noël.
09:03Je vous l'ai dit, on n'est pas dans le pétrin pour les fêtes de Noël.
09:07Vous avez vu le jeu de mots ?
09:09Avec peut-être une grève à la SNCF,
09:15mais notre ami Éric Ciotti a une petite idée pour solutionner ça.
09:21Il était interviewé dans Bonjour sur TF1.
09:24Cette gréviculture des syndicats de gauche,
09:28voire d'extrême gauche à la SNCF,
09:30qui est devenue insupportable, que les Français ne comprennent plus.
09:33Il faut agir.
09:34Mon groupe va déposer une proposition de loi
09:37qui va se baser sur ce qui se fait en Italie,
09:40c'est-à-dire interdire la grève pendant la période des vacances de Noël,
09:44pendant les 15 jours de la trêve de Noël.
09:47C'est quand même indigne de menacer les Français
09:50qui aspirent à ce temps de question pendant 15 jours de grève
09:54et les premiers jours et les derniers jours de départ en vacances.
10:02On connaissait Valérie Dissiri, voici Dysénine.
10:06Vous l'avez vu quand Céline Dion demande à l'assistant vocal
10:10d'écouter son succès à la Tour Eiffel.
10:21Non, non, non, non.
10:32Never mind.
10:33Maybe I should speak really French from Parisian.
10:36Hey Siri, play L'hymne à l'amour by Céline Dion.
10:40OK.
10:41Who is Hermes Lama by Céline Dion ?
10:47It worked.
10:48Il fallait prendre l'action français pour avoir L'hymne à l'amour.
10:51C'est normal, c'est une juste chose.
10:53Vous l'avez rencontré Céline Dion ?
10:55Elle avait 16 ans quand je l'ai rencontrée.
10:57Je le savais il y a très longtemps.
10:59C'était Eddy Marnet qui l'a coachée déjà.
11:02Quant à Siri, mes petites filles ont fait une expérience
11:06et j'ai posé la question combien d'enfants avait Claude-Michel Schoenberg.
11:10La réponse de Siri, il a 10 enfants.
11:13Ah bon ? Et alors ?
11:15Peut-être, mais je ne sais pas.
11:18Je ne sais pas du tout, je ne suis pas au courant.
11:20Siri en sait peut-être plus que vous.
11:22C'est son dernier tour de piste, la cerise sur le gâteau.
11:25Sylvie Vartan a 80 ans, Valérie.
11:29Elle a fait son dernier show.
11:31Petit extrait, vous allez voir, le public est en délire.
11:50Ça vous plaît ça, Sylvie Vartan ?
11:52Oui, ça me plaît bien.
11:54J'ai l'impasse des choses que je n'aime pas trop.
11:57Souvent, The Voice, des choses qui sont...
12:00Voilà, mais ça c'est bien.
12:02Allez, on se retrouve dans un tout petit instant pour parler des misérables.
12:06Au théâtre du Châtelet du 20 novembre au 2 janvier.
12:10Une nouvelle production en français de la comédie musicale mythique.
12:15Et on est en compagnie d'Alain Boublil et Claude-Michel Schoenberg.
12:18Les créateurs de ces misérables, de cette comédie musicale.
12:22A tout de suite.
12:24Le 10h midi, Sud Radio Média.
12:27Valérie Expert, Gilles Gansman.
12:30Sud Radio Média.
12:32Les invités du jour.
12:34Alain Boublil et Claude-Michel Schoenberg.
12:37Les papas, les auteurs de la comédie musicale Les Misérables.
12:42Cette comédie musicale qui a été créée en 1980.
12:45Et qui revient à l'affiche du théâtre du Châtelet du 20 novembre au 2 janvier.
12:51C'est un spectacle formidable et qui reste très peu de place.
12:54C'est une nouvelle production.
12:55On va en parler avec vous dans un instant.
12:57Il y a également un CD qui va sortir.
12:59Un CD digibook.
13:01Il y a un CD digipack.
13:03Et puis un vinyle classique.
13:05Un vinyle bleu édition limitée.
13:07Je fais toute la promo.
13:09Et vous avez également ce livre formidable.
13:11Passionnant sur cette histoire des misérables.
13:15Sur l'histoire de la comédie musicale.
13:17La façon dont vous avez créé ce spectacle.
13:33Depuis leur histoire sur d'autres spectacles.
13:35Absolument.
13:36Une amitié en musique.
13:37Parce que c'est d'abord et avant tout l'histoire d'une amitié très forte entre vous deux.
13:42Qui est toujours là.
13:44Puisque vous êtes là ensemble.
13:47Je rappelle les chiffres et les vrais chiffres.
13:49170 millions de spectateurs dans le monde.
13:5153 pays.
13:5327 langues.
13:55Je ne sais pas si vous avez vu.
13:57Folio classique qui ressort les misérables.
13:59Et on a Victor Hugo, les misérables.
14:01D'après la comédie musicale.
14:03C'est-à-dire que vous êtes aujourd'hui avant Victor Hugo.
14:08Non, parce qu'ils expliquent dedans que ce n'est pas le bouquin.
14:13Parce qu'autrement il ferait 1300 pages ce bouquin.
14:16Bien sûr.
14:17C'est les grands extraits qui correspondent aux tableaux principaux de la comédie musicale.
14:24Mais en fait c'est surtout nous qui rendons à qui on a tellement emprunté.
14:28Valérie, est-ce que vous êtes capable de me citer trois stars qui ont chanté dans les misérables ?
14:33Je crois qu'il y a eu Daniel Balavoine si je ne dis pas de bêtises.
14:36Non.
14:37Pas du tout.
14:38La révolution française.
14:4080 vous avez raison.
14:41Alors écoutez les trois stars.
14:42Le premier vous allez le reconnaître tout de suite.
14:45Et les deux autres aussi je pense.
14:46Écoutez.
15:11Michel Delcache.
15:12Il est en formule.
15:20Et Michel Sarrazin.
15:21Trois.
15:22Pourquoi ils n'ont pas été sur scène ?
15:24Vous demandez à des potes qu'on connaît bien de venir rigoler au studio pour faire des personnages.
15:32Ça leur prend une heure.
15:35Sur scène c'est sept, huit mois de leur vie qui est bloqué.
15:41Ce n'est pas des gens qui peuvent faire ça.
15:43Ils ont un emploi du temps surtout à l'époque.
15:46Ils ne peuvent pas être six, sept mois sur le même projet.
15:50Le clin d'œil était plus un clin d'œil que…
15:55Bien sûr.
15:56C'était encore autre chose.
15:57Et vous aviez une perception aussi, une volonté d'avoir sur scène des gens qui ne soient pas forcément des professionnels.
16:04On n'avait pas de volonté de ce genre-là à ce moment-là.
16:07On avait juste décidé qu'on allait faire ce spectacle avec Robert Rossen puisqu'il l'a écouté un jour et qu'il a dit que ça l'intéressait de le faire.
16:15Et on a bénéficié d'un coup de chance extraordinaire.
16:17C'est d'une annulation au Palais des Sports au même moment qui permettait de…
16:22Tout à coup c'était eux qui étaient en recherche.
16:24Donc les producteurs Europe 1, tous les producteurs des spectacles de Robert Rossen en général.
16:29Et tout à coup l'idée de faire Les Misérables a germé dans la tête d'un monsieur qui s'appelait René Klettmann.
16:35Malheureusement disparu et qui était à l'époque le directeur artistique.
16:39Alors moi je vous propose d'écouter un extrait de Robert Rossen qui avait un petit titre.
16:44Vous allez voir pourquoi et vous m'expliquerez pourquoi.
16:47L'oeuvre est pas mal.
16:49La séance de Les Misérables mais c'est la première fois que vous attaquez…
16:52Une adaptation musicale.
16:54Je vous l'ai coupé pour pas que vous disiez comédie musicale.
16:56Eh oui.
16:57Fais attention.
16:58J'ai vu adaptation musicale sur l'affiche qui est très belle d'ailleurs.
17:03C'est une gravure ancienne qui représente la petite causette.
17:07Et c'est un peu un symbole des Misérables.
17:12Tandis que vous avez vu la grosseur et la lourdeur de ce ballet par rapport à…
17:17Alors il était interviewé par José Arthur.
17:20Alors pourquoi il voulait pas qu'on appelle ça une comédie musicale mais une adaptation musicale ?
17:24Vous vous souvenez ?
17:25Parce que d'abord il y a un terme à l'époque en France, il y avait un terme un peu péjoratif.
17:30C'est-à-dire que la comédie musicale c'était pratiquement de l'opérette.
17:35Et puis en plus il faut dire que Les Misérables c'est pas rigolo tous les jours.
17:40Donc le fait de dire comédie musicale, on a l'impression qu'il y avait un moment,
17:45un numéro de claquette ou un truc comme ça qui faisait que vous passiez la soirée,
17:51comme ils disent en Angleterre, feel good.
17:54Mais c'est pas du tout ça Les Misérables.
17:56Et donc Robert qui est un metteur en scène de théâtre et qui a fait des choses hyper sérieuses à Reims…
18:03Il voulait pas que son nom soit lié à une comédie musicale.
18:07Mais d'ailleurs ça s'est pas appelé comédie musicale à la fin ni adaptation musicale,
18:11ça s'est appelé tragédie musicale.
18:13Incroyable !
18:14Alors comment est-ce que vous avez travaillé ensemble ?
18:17Vous êtes le compositeur, vous Claude-Michel Schoenberg, vous êtes le librettiste.
18:22Comment on travaille ? Il y a un texte, la musique vient après, vient avant ?
18:28La façon de travailler à nous, elle commence par le livret.
18:33L'essentiel c'est toujours l'histoire.
18:36Quelle que soit la qualité des paroles ou de la musique,
18:40il n'y a pas de comédie musicale qui tienne, surtout sur la longueur,
18:44si l'histoire de base n'est pas à l'épreuve de toutes les critiques qu'on peut faire sur la dramaturgie.
18:53Et comme nous notre but c'était d'écrire des comédies musicales qui avaient une vraie dramaturgie,
18:58on s'est attaché à essayer de raconter cette histoire de 1500 pages,
19:03en coupant, parce qu'il s'agit surtout de couper quand on part d'un roman fleuve comme celui-là,
19:09et en respectant évidemment le message, les émotions, la base, la trame essentielle de ce livre,
19:19tout en l'adaptant à ce qui selon nous était un spectacle, qu'on aurait eu envie de voir chanté sur une scène.
19:25Et ça c'est deux ans de travail, avant musique et paroles.
19:29Il y a quelque chose qui me fascine, c'est que ça a été joué dans 53 pays, 27 langues,
19:38ça veut dire que vous touchez des droits d'auteur et de l'argent sur des mots qui ne sont pas les vôtres,
19:42et qui ne sont pas prononcés en français. Je trouve ça formidable.
19:46Mais sans mes mots, il n'y aurait rien, aucune de ces personnes n'aurait jamais eu la chance.
19:50Mais vous comprenez ce que je veux dire, les mots français ne sont pas entendus au Japon ou en Corée,
19:54or vous touchez des droits d'auteur.
19:56Bien entendu, puisque je suis l'inventeur de toute cette oeuvre,
20:02et que Claude Michel de la musique de toute cette oeuvre, ensemble du livret,
20:07et que sans nous, personne comme Cameron McIntosh, le producteur,
20:11qui lui touche beaucoup plus que nous sur toutes ces versions dont vous parlez.
20:16Dernièrement à Glasgow, où nous étions pour l'ouverture de la tournée mondiale,
20:21qui maintenant fait que Les Misérables en concert, pas la pièce,
20:24se joue sur toutes les scènes du monde, dans des salles de plus de 5, 6, 10 000 places.
20:30Donc c'est une nouvelle aventure qu'aucune comédie musicale n'a jamais connue avant nous.
20:34Ce qu'il a dit à la fin de la première, il a dit exactement en anglais,
20:41« Without these two, none of us would be here ».
20:45Ce qui veut dire, sans ces deux-là, aucun de nous ne serait là.
20:49Quel est votre plus haut école de musique ?
20:51Non mais Alain le prend pas mal votre question.
20:54Non non, c'est ironique.
20:55Mais moi je vais la prendre mal.
20:58Qu'est-ce que votre musique vous, en revanche, elle est jouée dans tous les pays.
21:00D'abord je suis ravi qu'Alain puisse de nouveau entendre la pièce dans ses propres mots.
21:09Parce qu'il y a un élément de frustration terrible.
21:12Mais bien sûr.
21:13Et je suis très content que là, il ait cette joie d'entendre les mots qu'il a écrits.
21:19Et en plus, qu'est-ce que vous dites des opéras qui avant les années 50
21:24étaient représentées en langue étrangère dans les autres pays.
21:28Les auteurs originaux, tous les Ilica qui écrivaient Butterfly,
21:35ils se retrouvaient avec des versions hongroises, des versions en français,
21:40qui sont très belles d'ailleurs.
21:41Mais c'est la tradition.
21:43Quand vous avez les Beatles qui ont débarqué en France,
21:47il y a des gens en France que je connais
21:50qui ont fait des fortunes à écrire des paroles françaises sur des Beatles
21:55qui touchaient quand on chantait en français
21:58et qui touchaient en plus quand ça repassait en anglais
22:02parce qu'ils étaient dans la feuille de l'Assassin.
22:05Donc c'est une tradition qui est bien connue.
22:08Et comme l'a dit Alain, il faut toujours remonter dans ces cas-là
22:12à celui qui a eu l'étincelle de création au départ.
22:17Et si Alain ne l'avait pas fait, il n'y aurait personne.
22:21S'il n'y a pas le texte à la base, il n'y a pas la traduction.
22:24C'est l'idée de départ.
22:26Aucune de ces personnes n'aurait jamais participé à un projet.
22:31Je vous propose d'écouter toutes les versions, Valéry.
22:34Voici les langues qu'a réalisées les Misérables.
22:37C'est un succès dans le monde entier que vous avez créé.
22:40À la bonauté du peuple et à la santé du regret
22:45C'est la symphonie des gens qui n'ont pas longuement été esclavés
22:51Une nouvelle vie a commencé
22:56C'est ce qu'il y a d'aujourd'hui
23:01Quel est votre plus grand souvenir lors de ces représentations ?
23:13C'était d'ailleurs en France.
23:16La première fois à Mogador.
23:19Ça n'a pas été le succès qu'on escomptait.
23:24Mais il y a un jour, la troupe était vraiment en feu.
23:29Je ne sais pas pourquoi.
23:31C'était une matinée.
23:33Et quand à la fin du spectacle,
23:35il y a tous les protagonistes qui arrivent en chantant la volonté du peuple
23:39alors que Valjean meurt.
23:41Ils ont commencé à applaudir.
23:44Mais moi je sais qu'il y a encore 4 minutes de spectacle.
23:48Je me dis, comment ça va finir cette histoire ?
23:51Eh bien, ils ont applaudi pendant 4 minutes.
23:55A la fin des 4 minutes, il y a eu la standing ovation.
23:59Mais les applaudissements sont restés là.
24:02Et là, j'étais...
24:04C'est tout de même pas mal.
24:06Moi pareil, c'était toujours aussi 1991 pour des raisons très différentes.
24:11J'ai eu la chance de rencontrer la cosette de Paris,
24:15Marie Zamora, qui est devenue mon épouse.
24:18Depuis 33 ans.
24:21C'est pour moi un double événement colossal.
24:25C'était la première fois que le nouveau spectacle revient à Paris
24:29et d'y rencontrer ma future épouse.
24:31Il faut dire qu'à Londres ou à Bredouin,
24:33ça joue depuis plus de 25 ans, 30 ans.
24:37On vient de fêter la 15000e représentation à Londres.
24:43Et moi j'ai vu Gavroche qui est devenu un Jean Valjean.
24:49Ça veut dire qu'il l'a joué enfant et ensuite il l'a joué adulte
24:53parce qu'il y a tellement de générations.
24:55Et c'est très courant pour les cosettes, les fantines,
24:57on n'arrête pas d'avoir les filles, les petites filles maintenant des cosettes.
25:01Pour les concerts qu'on a donnés dès 25 ans,
25:05qu'on a donnés à Lotho ou à Londres,
25:08on a donné deux concerts.
25:10Celui qui faisait Marius, c'est Nick Jonas, des Jonas Brothers,
25:15qui avait fait Gavroche petit au début de la création à Bredouin.
25:21C'est fou.
25:23Et c'est Patrick Bruel qui me disait un jour
25:25« Mais tu ne te rappelles pas ? »
25:27Il me dit « J'ai auditionné pour Gavroche quand j'avais 13 ans,
25:31mais vous ne m'avez pas pris. »
25:33Incroyable.
25:35Erreur de casting comme on dit.
25:37Est-ce que le spectacle qu'on va voir au Châtelet est modifié ?
25:42C'est une nouvelle version ?
25:43C'est modifié, c'est un spectacle complètement nouveau,
25:45dans une mise en scène nouvelle, des nouveaux costumes,
25:47des nouveaux décors.
25:48Et moi j'ai réécrit près de 20% du texte de 1991.
25:54C'est-à-dire que j'ai fini de l'écrire,
25:57ce que je sais qui est maintenant la version définitive.
26:00C'est une mise en scène, on peut le dire, de Ladislas Cholat.
26:03Et donc ce sera au théâtre du Châtelet du 20 novembre au 12 janvier.
26:07Une mise en scène très inspirée.
26:09On viendra vous voir.
26:12Vous irez certainement, le spectacle partira certainement en tournée,
26:16vu le succès que rencontrent les réservations.
26:20Et le livre, moi je regrette, je ne l'ai eu que ce matin.
26:23Merci Gilles.
26:24Vous l'avez lu en PDF, non mais je ne crois pas.
26:27Une Amitié en Musique.
26:29C'est vraiment les échanges que vous avez entre vous.
26:34C'est vraiment un livre comme dans la vie,
26:36où vous racontez la façon dont s'est monté le spectacle.
26:40Il est paru aux éditions du Rocher.
26:42Souvenirs en images, parce qu'il y a beaucoup de photos.
26:45Et Valérie, je vous propose de finir en musique.
26:48On va se quitter sur « J'avais rêvé d'une autre vie »,
26:51mais la version 2024, qui est chantée par Claire Perron.
26:55Et après on se retrouve.
27:11Merci.
27:14Merci en tout cas à tous les deux.
27:16Bonne représentation.
27:18Merci.
27:19A tout de suite.
27:31On a commencé à parler cuisine.
27:33On parle cuisine avec Vanessa Zocchetti.
27:37Pour les fêtes de fin d'année.
27:39Absolument.
27:40Vous êtes rédactrice en chef adjointe du Madame Figaro Cuisine.
27:44Spéciale fête qui vient tout juste de paraître.
27:48Sans recette facile.
27:50Et on va explorer avec vous ce magnifique numéro.
27:55On a envie de faire toutes les recettes.
27:57Merci beaucoup.
27:59C'est comment on se renouvelle dans ce type d'exercice
28:03où on a l'impression que les recettes sont toujours...
28:07Comment on peut encore trouver de nouvelles recettes ?
28:10C'est ça le challenge.
28:12Le défi de chaque hors-série, c'est de se renouveler.
28:16En sentant, en humant l'air du temps.
28:19C'est très important.
28:20La cuisine correspond aussi à des modes de vie.
28:23Absolument.
28:24Et en étant aussi très ancrée dans la saisonnalité.
28:27Ça nous tient vraiment à cœur.
28:29C'est de proposer des cuisines qui correspondent à des recettes.
28:34Qui correspondent à des produits de saison.
28:36À des événements saisonniers aussi.
28:40Ça aide à nourrir un hors-série.
28:44Est-ce qu'on cuisine encore à Noël ?
28:47Est-ce que les gens se mettent à cuisiner ?
28:50Est-ce qu'on a gagné du temps ?
28:52Avant, on se souvient de nos mères qui, dès le matin, se mettaient pour le soir.
28:57Elles arrivaient épuisées avec la dinde et les marrons.
29:00Est-ce qu'aujourd'hui, on cuisine plus vite ?
29:03Est-ce que les recettes sont plus faciles à faire ?
29:05Est-ce qu'il y a des outils ?
29:07Est-ce qu'on cuisine encore pour Noël ?
29:09Je n'ai pas d'études pour ça.
29:10Mais j'ai quand même le sentiment qu'on cuisine encore beaucoup pour Noël.
29:13Parce que c'est un moment de partage.
29:15On se retrouve le plus souvent en famille.
29:17C'est vrai qu'on est nombreux autour de la table.
29:20Il y a plusieurs écoles.
29:21Parce que c'est vrai qu'on a fait parler des personnalités féminines
29:26sur leurs habitudes autour des fêtes.
29:29La plupart des personnes interviewées passent des heures à cuisiner.
29:36Mais en simplifiant.
29:37C'est-à-dire qu'on va aussi acheter de très bons produits
29:41pour les servir au moment de l'entrée.
29:43On va cuisiner le plat.
29:45On va aussi acheter une bûche et on ne va pas la faire.
29:50On se simplifie la vie, mais on reste dans une grande qualité.
29:53On va cuisiner souvent le plat qui est ce moment au milieu du repas
29:58qui va vraiment réunir tout le monde.
30:08Il y a vraiment énormément d'idées.
30:10Et puis des nouvelles associations avec des nouveaux aliments.
30:15Il y a eu la mode du yuzu.
30:18Là, on est beaucoup sur la joie badiane.
30:21Il y a beaucoup de mélanges d'épices.
30:23Les épices deviennent très importantes.
30:25C'est vraiment l'épice.
30:26C'est vraiment la petite chose en plus qui va tout changer.
30:29Et c'est pour ça qu'on accueille à chaque numéro
30:33une personnalité de la cuisine.
30:35Une chef ou un chef.
30:37Et là, on a Adeline Grattard
30:39qui a revisité des classiques.
30:41J'adore cette chef.
30:42Qui a revisité des classiques dans un esprit déjà plus familial.
30:46Avec des recettes assez simples.
30:48Mais aussi avec son ton de cuisine.
30:50Parce qu'elle a été la pionnière de l'association
30:53Cuisine Française, Cuisine Chinoise.
30:55Donc qui va apporter dans des classiques
30:58comme un bourguignon, un quatre-quarts, des oemerettes.
31:02Elle va apporter sa touche asiatique
31:05avec quelques petits twists très simples.
31:07Et tout d'un coup, on transcende complètement
31:09un plat qui est attendu.
31:11Par exemple, qu'est-ce qu'elle nous propose dans ce numéro ?
31:13Le bœuf bouillon à la badiane et à la cannelle.
31:16Un quatre-quarts au yuzu.
31:19Une volaille revisité avec des épices.
31:24Une poule au pot à la cantonaise.
31:26Elle a l'air absolument formidable.
31:28Son quatre-quarts au miel, vanille et combava.
31:30Les photos donnent vraiment très envie.
31:33On est allé les photographier dans son restaurant.
31:36Elle a tout préparé.
31:37Ce n'est pas des plats en plastique, peints,
31:40comme on voit sur YouTube.
31:42Non, mais c'est vrai.
31:43On peut se poser des questions.
31:45On voit plein de choses sur YouTube.
31:46C'est de la fausse fumée.
31:48Chez nous, ce n'est pas du tout ça.
31:50Toutes les photos du Figaro Magazine sont réelles.
31:53On travaille aussi avec des livres de chefs.
31:58Mais la plupart de nos photos sont produites.
32:01Évidemment, Adeline Grattard, quand elle nous fait des recettes,
32:04on va chez elle.
32:05Elle nous sort les plats et on les photographie.
32:08Elle nous en parle.
32:09Et on fait évidemment un article autour de ça.
32:12Donc oui, c'est extrêmement vivant.
32:14Mais dans ce numéro, il y a plein.
32:15Vous parliez de la rapidité, etc.
32:17Je voudrais aussi parler d'une forme d'engagement.
32:20Parce que nous, dans ces hors-série,
32:22on aime parler de la saisonnalité.
32:24Mais aussi, on est très engagés sur l'anti-gaspi.
32:28Et là, par exemple, on a un grand sujet
32:30sur comment cuisiner les restes de pain.
32:33Parce qu'on sait qu'on jette beaucoup de pain.
32:35Autant les boulangeries.
32:37C'est un autre sujet que chez soi.
32:39Une vieille baguette, ce n'est pas très bon.
32:41Nous, on en fait de la farine, des gâteaux,
32:44des plats salés comme sucrés.
32:46Et on a demandé à Emily Franzau,
32:48qui est très influente sur les réseaux sociaux
32:51avec son compte Plus Une Miette,
32:53de nous cuisiner du pain rassis.
32:56Et elle a fait des recettes formidables.
32:58J'étais très étonnée de voir que vous consacriez
33:01un dossier à la cuisine anglaise.
33:03Oui, parce qu'il y a un très joli livre
33:05qui est sorti là-dessus et qui est très étonnant.
33:07En plus d'être un livre de cuisine,
33:09c'est un livre passionnant sur l'histoire
33:11de la gastronomie anglaise.
33:13Et aujourd'hui, comment elle est pratiquée.
33:15Il nous a mis l'eau à la bouche.
33:17Et en plus, en France, il y a une grande explosion
33:20des tables anglaises.
33:22Ça correspond aussi à une actualité.
33:24Il y a le pea and ham soup,
33:26la soupe de petits pois au bacon et à la menthe.
33:29Et le gâteau en damier, le battenberg cake.
33:32Il y a quand même des choses très bonnes.
33:34Oui, il y a des choses très bonnes.
33:36Et surtout, elles nous ont expliqué,
33:38on a une interview,
33:40pourquoi la cuisine anglaise est mal aimée.
33:42Le fait qu'après-guerre,
33:44on s'est orienté vers une industrie alimentaire
33:46et plus du tout vers de la cuisine.
33:48Mais qu'aujourd'hui, il y a un vrai renouveau de la cuisine.
33:50Justement parce que les Anglais
33:52redécouvrent leur production fermière.
33:54Et que du coup,
33:56il y a tout un circuit d'achat auprès des fermes
33:58et que les chefs travaillent là-dessus.
34:00Venez ça. J'ai été très déçu.
34:02J'attendais à une page
34:04mon Noël avec mon air frayer.
34:06Il n'y a pas de recette.
34:08Non, on fait peu d'électroménager.
34:12Mais ça aurait pu.
34:14J'ai fait mon Noël avec mon air frayer.
34:16C'est vrai.
34:18Il nous arrive de faire des sujets comme ça.
34:20Mais cette fois-ci, on a eu envie
34:22d'être festif.
34:24D'être plus festif.
34:26Plus produit.
34:28Il y a eu une spéciale faite sans recette facile.
34:30La notion de facile,
34:32aujourd'hui, elle est très importante.
34:34Elle est essentielle.
34:36Il faut que ça aille assez vite.
34:38Pour que les gens aient envie de cuisiner,
34:40il faut que ce soit simple et rapide.
34:42Aujourd'hui, tout le monde dira
34:44qu'on manque de temps.
34:46C'est une raison pour ne pas cuisiner,
34:48pour acheter des produits transformés,
34:50pour commander, etc.
34:52Or, la cuisine, ça peut être rapide.
34:54Ce n'est pas obligatoirement
34:56un dressage formidable.
34:58Ce n'est pas obligatoirement
35:00des connaissances techniques.
35:02C'est avant tout un bon produit,
35:04bien cuit.
35:06Est-ce qu'on peut faire des pâtes à la truffe
35:08et au foie gras pour Noël, par exemple ?
35:10Oui.
35:12C'est un exemple.
35:14Par exemple, il y a quelques années,
35:16on avait convié...
35:18Est-ce qu'on peut faire des pâtes pour Noël ?
35:20Il y a quelques années, on avait convié
35:22dans le magazine Hélène Darroze
35:24qui nous avait donné sa fameuse
35:26volaille farcie
35:28aux coquillettes
35:30et au foie gras.
35:32Voilà.
35:34Ce n'est pas le cas là.
35:36On varie les plaisirs.
35:38Mais évidemment, je pense qu'aujourd'hui...
35:40Là, vous m'en parlez,
35:42j'adorerais manger des pâtes.
35:44C'est de ma faute.
35:46Vous n'avez pas goûté sa macaronade,
35:48qui est formidable ?
35:50J'ai goûté beaucoup de choses.
35:52Un hamburger pour Noël ?
35:54Je ne suis plus mitigée.
35:56Vous pouvez le jouer décalé.
35:58Vous pouvez le jouer décalé.
36:00Après tout, chacun
36:02a sa façon de recevoir.
36:04Il n'y a pas de règle.
36:06L'important, c'est la générosité
36:08et le bon produit.
36:10Au Noël dernier, vous avez fait quoi ?
36:12Je ne sais plus.
36:14Selon l'aspiration.
36:16J'ai beaucoup aimé votre édito
36:18qui met en avant le mot nourrir.
36:20Vous racontez qu'une rédactrice en chef
36:22vous l'avez supprimé
36:24d'un de vos articles.
36:26Vous m'avez recommandé de le supprimer.
36:28C'est un très beau mot.
36:30C'est essentiel.
36:32Je trouve que le mot nourrir
36:34est un mot magnifique
36:36qu'on employait un peu moins.
36:38Je trouve qu'il revient
36:40dans la bouche des chefs
36:42et notamment dans la bouche des femmes chefs.
36:44Il y en a deux dans le magazine.
36:46Il y a Aline Grattard
36:48et Stéphanie Lequelec
36:50qui ont beaucoup employé ce mot
36:52durant les interviews.
36:54J'ai eu envie de le mettre à l'honneur
36:56dans cette édito.
36:58C'est du plaisir qu'elles avaient à nourrir
37:00leurs clients mais aussi leurs familles.
37:02Le mot nourrir,
37:04ce n'est pas seulement manger,
37:06c'est aussi grandir.
37:08C'est un très joli mot.
37:10En tout cas, c'est un joli hors série
37:12avec beaucoup de photos.
37:14C'est une recette de Stéphanie Lequelec
37:16et on en parlait avant de rentrer
37:18dans le studio.
37:20Il est gourmand.
37:22Vous n'avez rien amené, Vanessa ?
37:24Je n'ai pas eu le temps de cuisiner ce matin.
37:26Le pain n'est jamais perdu.
37:28Il y a plein de choses.
37:30Il y a les accords mai-vin,
37:32ça vous parle du plateau de fromage
37:34qu'il ne faut surtout pas oublier.
37:36Et puis tous ces produits de saison
37:38dont on ne sait pas toujours quoi faire.
37:40L'endive, le poireau,
37:42le céleri qu'il ne faut pas oublier,
37:44les noix.
37:46J'ai faim à cause de vous.
37:48Moi aussi j'ai faim.
37:50Bravo à vous.
37:52Spéciale faite sans recette facile,
37:54du Madame Figaro.
37:56On peut déjà l'acheter.
37:58Et puis il y a la tarte au chocolat
38:00et orange qui est pas mal.
38:02Le petit dossier chocolat,
38:04on n'en a pas parlé mais il met l'eau à la bouche
38:06et il donne envie de faire les gâteaux.
38:08Elle m'a donné envie la tarte.
38:10Vous l'avez faite pour l'endive ?
38:12On verra.
38:14Merci à vous.
38:16On se retrouve dans un instant
38:18pour commenter l'actualité.
38:24Galerie Expert