Avec Céline Landreau, Eric Brunet, Jérôme Florin, Marina Giraudeau, Brice Dugénie et Victor Darcas.
Ce soir, à 19 heures, venez faire un tour dans les coulisses de l'émission mythique Les auditeurs ont la parole. Vos coups de cœur, vos coups de gueule, bien sûr.. mais « les auditeurs ont la parole », c'est aussi, depuis des années...des belles histoires, de l'entraide, des vies qui changent, des amitiés... ? On en parle avec toute l'équipe..
Regardez On refait le monde : en route pour 2025 ! avec Anaïs Bouton du 25 décembre 2024.
Ce soir, à 19 heures, venez faire un tour dans les coulisses de l'émission mythique Les auditeurs ont la parole. Vos coups de cœur, vos coups de gueule, bien sûr.. mais « les auditeurs ont la parole », c'est aussi, depuis des années...des belles histoires, de l'entraide, des vies qui changent, des amitiés... ? On en parle avec toute l'équipe..
Regardez On refait le monde : en route pour 2025 ! avec Anaïs Bouton du 25 décembre 2024.
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00:00Jusqu'à 20h, On refait le monde sur RTL. En route pour 2025. Avec Anaïs Bouton.
00:07Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans On refait le monde. On espère que vous avez passé
00:13un bon réveillon. Joyeux Noël à tous. Ce soir, coup de chapeau à une émission mythique. Elle est
00:20née en 81. Les plus grandes voix de RTL l'ont présentée ce soir. On entre dans les coulisses
00:24des auditeurs. On la parole. Alors, commençons. Choisis les sujets. Qui sont ces voix que vous
00:29entendez chaque jour? Et surtout, comment cette émission est devenue un espace où vos coups de
00:33cœur, vos coups de gueule et vos histoires incroyables prennent vie. J'écoute les auditeurs
00:40ou la parole et je trouve que c'est une émission fantastique. Elle a fauté, elle est morte, feu
00:45point. Je ne vois pas où il atteint la démocratie. Pour demander à ce que Mireille Mathieu,
00:50grande chanteuse, ouvre les Jeux Olympiques. On doit aider l'Ukraine, quoi qu'il en coûte. Bravo
00:56madame. Quelle dignité, quel bravoure, quel courage. Il continuera à dépasser les budgets et
01:02on ne lui demandera rien. Et ça sera en OCDE. Je ne regrette rien. Vive la liberté. Et voilà,
01:09et voilà un peu vos auditeurs, les amis. Vous êtes six autour de la table. Bon,
01:13alors il y a ceux qu'on connaît. Éric Brunet, Céline Landreau, Jérôme Florin, Marina Girodo,
01:18les amis du Petit Déjeuner. Et puis, il y a Brice du Génie qui, comme son nom l'indique,
01:23est génial et produit l'émission. Et puis, il y a Victor d'Arcas, celui qui fait le lien entre
01:30RTL et les auditeurs et toute la France, en fait. Donc, merci. Bonsoir à tous.
01:35Bonsoir. Et joyeux Noël.
01:47Il va bientôt arriver qui ça ? Jérôme Florin et Marina Girodo, c'est le cœur du mat.
01:51Mais le soleil n'est pas encore levé. Le soleil n'est pas encore levé. Encore une belle journée,
01:55puisqu'ils sont là avec vous déjà, le casque sur l'oreille, pour vous donner la parole. Et après,
02:00c'est... Alors, qui se souvient de ça ? Ça, c'est le générique du 13h de Mourousi.
02:08Ouais, bravo Éric ! Dans la journée, Céline Landreau et Éric Brunet prennent le relais.
02:14Alors, derrière ces voix qui vous accueillent sur RTL, évidemment, il y a le producteur de
02:19l'émission Brise du Génie, comme son nom l'indique, et Victor d'Arcas. Alors, première question,
02:24Jérôme et Marina, 5h du matin, vous êtes aux commandes. Comment ça se déroule avec les premiers
02:30auditeurs ? Quatre heures et demie, parce qu'on est vraiment fous, furieux. La petite demi-heure est
02:36importante. Et puis, ça change tout, la petite demi-heure. C'est la demi-heure surréaliste pour nous.
02:39Alors, il y a plusieurs interfaces. D'abord, il y a la page Facebook de l'émission sur laquelle
02:45réagissent énormément les auditeurs. Et d'ailleurs, quand on s'installe dans le studio,
02:48on voit déjà qu'il y a énormément de réactions sur les sujets d'actu. Et pas seulement, d'ailleurs,
02:52les gens nous disent bonjour. Oui, ou c'est mon anniversaire, pensez à me le souhaiter.
02:55Mais alors, j'ai passé une mauvaise nuit. Ah, c'est vrai ? Je vous écoute, oui.
02:58Mais c'est qui ? C'est des boulangers, des gens qui se lèvent extrêmement tôt, des routiers ?
03:02Ce sont les gens qui, effectivement, se lèvent tôt pour travailler. Il y a des gens qui se lèvent
03:06tôt pour profiter de la maison vide et faire leurs papiers, etc. Il y a beaucoup de gens comme ça.
03:10Oui, des chefs d'entreprise, par exemple. Ils sont tranquilles, ils n'ont pas des coups de fil qui
03:14viennent les déranger. Ils font leur mail, leur courrier. Vous êtes du matin, comme ça ? Vous vous levez à 4h ?
03:19Non, je me lève un peu plus tard. Je me lève un petit peu plus tard. Je rate parfois mes missions
03:24de Jérôme et Marina. Mais parfois, je les écoute. À 7h moins 2. Quand on dit bonjour à Thomas Sautoy,
03:31avant d'un bégot. Bon, alors, Céline et un peu tout le monde, d'ailleurs, comment sont choisis
03:38ces sujets qui rythment la journée ? Brice, peut-être aussi ?
03:41Les sujets, on les définit le matin après la conférence de réaction, même un peu avant. Céline
03:47dit, voilà, dans la journée, il y a deux, trois gros thèmes d'actualité. Et on essaye de voir,
03:51ensuite avec Éric Brunet, si ça peut coller avec ce qu'attendent nos auditeurs. Il y a des sujets
03:57sur lesquels on se doute que ce sera plus compliqué d'aller les chercher parce qu'ils
04:01ont leur pudeur, ils ont leur centre d'intérêt. Et puis, il y a des sujets, on sait qu'ils sont
04:06plus pronds à décrocher leur téléphone. En ce moment, ces derniers jours, la nomination d'un
04:12premier ministre, on sait que ça marche toujours bien. Mais comme c'est en plus un thème très
04:15récurrent. La politique, ça fait beaucoup réagir. Ah, c'est vrai ? Et puis, il y a le temps de
04:19maturation aussi des sujets qui est important pour les auditeurs parce que c'est vrai que nous,
04:23on délivre une information parfois brute. Et il faut parfois 24-48 heures pour que,
04:29et ce qui est normal, qu'elle soit intégrée, digérée, cette information pour que les gens
04:34s'autorisent aussi à en donner leur avis ensuite. Victor, vous qui êtes le lien. Victor, redressez-vous,
04:43soyez fier. Vous êtes un peu la voix de la France. Comment vous choisissez ? Vous les passez à Brice,
04:53à Eric et à tout le monde ? Concernant les auditeurs, ils peuvent nous contacter via la
04:59répondeur, via les pages Facebook, que ce soit via le Petit Matin ou alors la page Facebook des
05:03auditeurs On La Parole, sur l'application RTL aussi où ça marche très bien. Ils nous laissent
05:07leurs coordonnées. Voilà, on a entendu ce sujet-là dans l'actualité. On aimerait réagir. Parfois même,
05:12ce sont eux qui nous alertent sur un sujet qu'on n'avait pas vu venir. Ah, c'est vrai ça ? Oui,
05:17sur un sujet qu'on n'avait pas vu venir. Dernier exemple en date, je pense, l'hôpital de Langres.
05:21Ah, ça, on va en reparler. On va en reparler tout à l'heure. Mais c'est vrai que c'est quelque chose
05:25qu'on avait peut-être un peu sous-estimé le matin. Et puis, il y a une déferlante. Voilà,
05:30un jour férié, un 11 novembre. Et après, c'est eux qui font le programme en fin de compte. Et puis,
05:34il y a le canal un peu plus historique, le 3210 aussi. Évidemment, le 3210. Oui, alors ça,
05:38il y a des... Comment ça s'appelle ? Des standardistes. Des standardistes. Qu'on salue
05:44d'ailleurs. Il y a Cerise, il y a Alexandre, il y a Enzo, il y a Quentin, il y a Anna le matin.
05:48Voilà, c'est eux qui sont vraiment les premiers à décrocher. Et c'est d'ailleurs sur leur expertise
05:52qu'on s'appuie beaucoup à la mi-journée parce que c'est aussi de ce premier filtre que naît la
05:58qualité de l'émission par la suite. Entre Eric et Céline qui, au bout, parlent aux auditeurs à
06:02l'antenne et les standardistes, il y a d'autres filtres. Mais c'est vrai que ce premier filtre,
06:05assez rapidement, on sait si le point de vue va permettre de faire avancer le débat à l'antenne.
06:09Vous, Marina et Jérôme, vous leur parlez à quelle heure le matin, le rendez-vous avec les auditeurs ?
06:13Le premier auditeur, c'est à 4h45. Ça s'appelle le premier coup de fil du jour, d'ailleurs. Mais là,
06:17on a le temps où on passe à peu près huit minutes avec un auditeur. Alors, c'est très large. C'est
06:20pas forcément spécialement sur l'actualité, mais sur une tranche de vie, sur un métier. Voilà,
06:26sur quelqu'un qui a quelque chose à nous raconter, un parcours, un voyage particulier. On a le temps,
06:31là. Et Eric, parfois, vous êtes surpris par les auditeurs, Eric Bonnet ?
06:35Oui, parce que souvent, quand on est journaliste et qu'on fait cette émission, on n'est pas pris au
06:40sérieux parce que les gens disent « Ah, ben, ce ne sont pas des éditorialistes, ce ne sont pas des
06:45gens qui sont dans les cercles initiés. L'information qui délivre, elle est forcément plus pauvre que
06:52celle que nous, on pourrait avoir au cœur de ces milieux politiques. » Et en fait, c'est tout le
06:58contraire parce qu'il n'y a pas de finitude. Des auditeurs, il y en a des millions sur RTL. Et donc,
07:08quand ils prennent le temps de faire le 3210 ou bien de contacter Victor via l'application RTL,
07:14on se rend compte que ce sont des gens qui ont un niveau d'expertise assez dingue. Quand on parle,
07:18je ne sais pas, du point d'achat, quand on parle d'une molécule dangereuse qui a été délivrée
07:25par certains médecins, quand on parle, bref, de tous les sujets de la vie quotidienne, on a des
07:29gens qui sont architectes, qui sont médecins, qui sont infirmières, bref, qui sont au contact de la
07:35vie réelle et qui délivrent une information très complémentaire de celle que les journalistes de la
07:40rédaction RTL délivrent. Donc, de ce point de vue-là, en fait, cette émission est un enrichissement
07:46éditorial. Ça, c'est vrai et pas que. Et on va le voir dans une seconde sur RTL.
07:50On refait le monde, en route pour 2025. Avec Anaïs Bouton sur RTL.
07:56Anaïs Bouton. On refait le monde sur RTL. En route pour 2025.
08:01Et pour ce très joyeux Noël ensemble, pour ce 25 décembre, avec moi, toute l'équipe des auditeurs
08:07en la parole. Éric Brunet, Céline Landon, Jérôme Florin, Marina Géraud, Aubrice Dugény et Victor
08:12d'Arcas. On est de retour. En ligne avec nous, deux fidèles. Deux fidèles. Françoise et Franck.
08:21Bonsoir à tous les deux. Joyeux Noël.
08:24On reconnaît bien Franck Denis. Présent dès 4h30 du matin. Ça va Franck ?
08:34Mais ça va bien Marina, ça va bien monsieur Florin. Comment allez-vous monsieur Brunet ? Tout
08:38le monde va bien ? On nage dans le bonheur. On fait partie de votre famille non ?
08:43Un peu, et quand est-ce qu'on fait une adoption simple ? Non, non monsieur Florin, quand est-ce que vous venez pour une délocalisation à Nice ?
08:51Le lien qu'on tisse avec les auditeurs, il est fou parce que tous les matins, Franck, de Nice, nous
08:56demande de venir faire une délocalisation chez lui, sur sa terrasse à Nice. Donc on a droit à
09:01une photo de sa terrasse tous les matins. Et justement, Franck, quand c'est jour de Noël, Jérôme a quelque chose à vous annoncer.
09:08Merci Franck, à demain.
09:10Quand c'est jour de Noël, il m'appelle, c'est ça, et il n'y a pas de soucis. On va tout trouver, j'ai tout organisé.
09:16Génial, on va leur organiser cette délocalisation. Et Françoise, vous êtes là aussi ?
09:22Oui, bonjour.
09:24Françoise, joyeux Noël.
09:26Joyeux Noël. Je ne suis pas très loin, je suis dans le Val d'Oise, donc je pourrais venir dans les studios de RTL.
09:33On a bienvenu par contre, quand vous voulez.
09:36Hier, dans l'émission de la semaine dernière, on a des auditeurs qui viennent souvent, qui s'installent là.
09:42Il y avait Christophe Delanievre, il y avait Jacob de Région parisienne, ils sont restés là.
09:48De temps en temps, on leur passe le micro quelques instants. L'idée des auditeurs, c'est quand même que RTL est un peu leur maison.
09:57Donc ça serait difficile en bas d'avoir une espèce de vigile qui leur dit « Non, on n'entend pas ! ».
10:02La réalité, c'est qu'il y en a un, donc prévenez-nous si vous voulez.
10:06Prenez Victor, mais la maison vous est ouverte.
10:09Après, c'est vrai qu'on a réussi aussi, en délocalisation, à aller vers les auditeurs,
10:14et donc à mettre autour de la table, que ce soit avec Eric ou avec Vincent Parizeau, avec Céline, des auditeurs « en vrai ».
10:19Donc Françoise, vous êtes là, bienvenue, quand vous voulez, en vrai.
10:22Et Françoise, juste puisque c'est moi, Brice Dujeny, qui écoute les répondeurs tous les jours, en tout cas beaucoup,
10:27donc je vous entends très régulièrement, continuez à nous appeler, Françoise.
10:30Vous n'êtes pas obligée de me redonner votre numéro à chaque fois, Françoise.
10:34On l'a bien enregistré, mais merci pour vos participations nombreuses.
10:37Mais justement, Victor, comment vous faites avec tous ces 06 et tout ça ?
10:43Ah oui, c'est vrai.
10:44Ça prend beaucoup de temps, c'est pour ça que...
10:46Vous avez un très gros carnet d'adresses, maintenant ?
10:48Enorme, bien trop, un très gros mal de crâne aussi.
10:51Oui, c'est un peu fou parfois, mais non, en fait, je viens en avance pour préparer l'émission.
10:56On écoute tous les répondeurs, on lit tous les messages, mais quand on le dit...
10:5930 de 10.
11:00Voilà, le 30 de 10, mais l'application RTL, également les pages Facebook.
11:05Donc quand on dit qu'on écoute et qu'on lit tout, ce n'est pas une formule facile.
11:08C'est vrai, ça prend beaucoup de temps en amont de l'émission.
11:11Et après, tout le travail consiste à les recontacter, voir s'ils sont intéressés
11:15pour développer un peu plus longuement leurs propos que sur un message de 30 secondes, par exemple.
11:20Et c'est ça, tout ce qui est intéressant en amont de l'émission, en fait.
11:24Les auditeurs ont la parole, il y a plein de façons d'avoir la parole.
11:28Il y a ceux qui laissent des messages écrits, anonymes,
11:32et ça leur suffit de laisser un petit message de 4-5 lignes.
11:35Nous les lisons, Victor les lit dans les auditeurs ont la parole.
11:38Il y a ceux qui laissent un répondeur, quelques phrases, ça leur suffit.
11:43Je trouve qu'il est scandaleux que tel ministre ait fait ça, etc.
11:46Ou au contraire, lâchez-lui la grappe, c'est quelqu'un de formidable,
11:49vous ne vous rendez pas compte de la chance qu'on a.
11:51Donc voilà, c'est un message un peu militant.
11:53On le diffuse tel que, il y a celui qui appelle au 3210,
11:56il y a celui qui nous a laissé un message que Victor rappelle en disant
12:00« on voudrait creuser ce que vous dites, c'est intéressant, est-ce que vous pourriez être en direct ? »
12:03Donc vous voyez, il y a plein de façons de parler.
12:05Et maintenant, ça saupoudre, les répondeurs qu'on utilisait un peu, mais pas tant que ça jusqu'à présent,
12:10maintenant ça saupoudre dans notre antenne, parce que ça dynamise.
12:13Et chez Yves, qu'elle vit aussi.
12:15Chez Yves, bien sûr.
12:16Et là où l'outil du répondeur est super, c'est que ça permet à des gens qui ne se sentent pas
12:19de parler en direct à la radio, de laisser quand même un message.
12:22Parfois, on les rappelle et disent « non, en direct, je ne me sens pas ».
12:25Après, Victor les rappelle avec ses oreillettes et moi je le vois.
12:28Et Victor, physiquement, on voit quand le coup de fil est bon ou pas.
12:31Je le regarde passer ce coup de fil avec ses oreillettes.
12:33Et de temps en temps, je vois que physiquement, il fait comme ça, il serre le poing.
12:36C'est que le témoignage correspond à ce qu'on a donné.
12:38Ou parfois, de la main, il dit « non mais ça ne tiendra pas, ça n'ira pas ».
12:41Mais ce qui m'a marqué avec les répondeurs,
12:46c'est qu'on a beaucoup de primo-appelants, des gens qui ne nous ont jamais appelés.
12:49Primo-appelants ?
12:50Voilà, qui nous ont appelés.
12:51C'est carrément un vocabulaire.
12:52On a inventé ça.
12:53Ça devient technique.
12:54Non mais ce sont des gens qui nous ont appelés pour la première fois sur un sujet,
12:57en disant « là, c'est bon, il faut que je prenne la parole ».
13:00Mais peut-être qu'ils ne se sentent pas à l'aise pour appeler un standardiste.
13:03Et ils lâchent leur message répondeur et on les rappelle.
13:08Et après, une fois à l'antenne, ils sont contents de pouvoir développer plus longtemps.
13:11Franck et Françoise, une petite question quand même.
13:13Ça représente quoi pour vous d'avoir la parole sur RTL ?
13:17Franck ou Françoise ?
13:19Je suis galant d'avoir à Françoise.
13:22Bonjour Franck.
13:24Je suis du Nord, dans le Val-de-Loire, par rapport à vous.
13:29Franck Denis, c'est du Nord.
13:34J'ai été vibronnée à RTL, puisque mon papa était boulanger-pâtissier
13:38et il écoutait Max Meynier la nuit.
13:41Et il y a une anecdote qui me revient.
13:44J'avais 15 ans, j'avais mon poste de radio collé à l'oreille dans mon lit
13:48et j'ai eu en direct le premier homme qui a marché sur la Lune.
13:51Pas vrai !
13:52Au niveau de la radio, en 1969.
13:54Quel souvenir !
13:55Oh la vache !
13:56Et c'était en pleine nuit, j'avais mis mon réveil.
13:58Mes parents ne m'ont pas entendu parce que c'était le mois de juillet, c'était les vacances.
14:02Et j'ai suivi ça par la radio, vous vous rendez compte ?
14:06Ça me revient, il y a quelques minutes que ça m'est revenu, ça.
14:09C'est magnifique, ça c'est toute la magie des auditeurs.
14:12La parole, Franck, vous ne bougez pas !
14:14On a un petit truc pour vous.
14:25Voilà, c'est notre hommage à Nice.
14:27Oui, parfaitement, c'est notre hommage à Nice avec Dick Rivers.
14:30Franck, vous ne quittez pas, on vous retrouve dans un instant sur RTL.
14:39On refait le monde sur RTL.
14:41En route pour 2025.
14:43On refait le monde en route pour 2025.
14:46Avec Anaïs Bouton sur RTL.
14:48Mais surtout avec toute l'équipe des auditeurs en la parole.
14:51Vous avez cité Vincent Parizeau aussi, Éric Brunet, c'est vrai ?
14:54Attendez, attendez, je vous interromps.
14:56Oui.
14:57J'ai cité Vincent Parizeau, mais voilà, c'est le moment où je vais quand même vous raconter,
15:00si vous me donnez 30 secondes, l'histoire.
15:031981, septembre 1981, RTL met à l'antenne, les auditeurs en la parole.
15:09Et les auditeurs en la parole, c'est une marque d'RTL qui nous survivra.
15:13Céline Landreau et moi, on sera à la retraite depuis longtemps.
15:15A vous d'abord, quand même.
15:17Alors, je vous montre un effet que vous y serez d'abord.
15:19A l'époque, septembre 1981, Anne-Marie Pesson est au micro.
15:22Alain Croce, puis Jean-Jacques Bourdin, puis Christophe Ondelat, Jérôme Godefroy,
15:25Élisabeth Martichoux, Laurent Bazin, Vincent Parizeau, bien sûr, Christelle Rebière,
15:30Stéphane Carpentier, Pascal Praud, Agnès Bonfillon, Céline Landreau, Eric Brunet.
15:34Inouï, inouï, Franck. Vous les avez connus tous, Franck ?
15:37Alors, oui, je suis toujours là.
15:40Oui, quand j'étais au berceau, parce que moi, en fait, RTL,
15:43ça fait 48 ans que je suis bercé avec.
15:45J'ai eu ça tout le temps à RTL.
15:46Oh, ça c'est bon ça. La fidélité, il n'y a que ça de vrai.
15:49Bah oui, avec mon père qui commençait à 4h, 5h du matin.
15:53Qu'est-ce qu'il faisait votre papa ?
15:54Alors, mon père, il travaillait sur le port de Boulogne.
15:56Il était employé de salaison.
15:58Alors, vous allez dire, c'est quoi ça ?
15:59Qu'est-ce que c'est ?
16:00C'est les harangs, en fait.
16:02Puisqu'à l'époque, Boulogne-sur-mer était le premier port de pêche.
16:05Donc, les bateaux partaient en mer pêchée.
16:07Et après, les poissons étaient déchargés sur le port.
16:10Et mon père, les femmes, parce qu'à l'époque, c'était très féminisé,
16:13lavaient les poissons, les vidaient.
16:15Et mon père les récupérait et les mettait dans les fours avec du bois.
16:19Il les cuissouait.
16:20Et le harang qui devient un coupeur.
16:22Voilà, ça s'appelle le harang.
16:24Et donc, vous, vous avez été biberonné à RTL.
16:28C'est un magnifique témoignage.
16:30Vous allez les rappeler au début de l'année, nos amis ?
16:34Dès que je peux, je les appelle.
16:36Je les harcèle, en fait.
16:40Il y a les auditeurs comme Françoise et Franck,
16:45qui sont des réguliers.
16:46Et puis, sur 10 appels, tous les jours,
16:49il y en a 8 peut-être, je dis un peu n'importe quoi,
16:52il y a des gens qui appellent pour la première fois.
16:55Aujourd'hui, j'écoute RTL depuis des années, des années.
16:58Je n'ai jamais franchi le pas.
17:00Mais aujourd'hui, j'appelle parce que cette affaire me scandalise.
17:03Je souhaite réagir.
17:04Des petites dames timides, un monsieur un jour qui était en pleurs.
17:07L'idée d'être en direct, il nous répétait.
17:08Mais vous êtes sûr que je suis en direct ?
17:10Vous êtes sûr ? Ben oui, monsieur, vous avez la parole.
17:12On vous écoute.
17:13Et il pleurait d'émotion.
17:14Donc oui, on a des fidèles.
17:15Mais ce qui est très revigorant aussi,
17:17c'est qu'on a des nouvelles voix.
17:19Il y a même un gamin de 10 ans, 11 ans, Victor,
17:21qui nous appelait l'autre jour.
17:23À propos de Notre-Dame, pour faire payer l'entrée Notre-Dame de Paris.
17:27Parce qu'il ne voulait pas.
17:28C'était un gamin d'une famille catho, de l'Ouest, catholique, pratiquante.
17:32Et il ne souhaitait pas que Notre-Dame devienne payante,
17:35que l'entrée devienne payante.
17:36C'était très émouvant.
17:37Vous allez en pleurer.
17:39Vous êtes émue.
17:41C'est émouvant.
17:42Alors, il y a des gens qui appellent pour la première fois.
17:45Il y a des primo-appelants.
17:46Il y a des habitués.
17:47Et puis, il y a des gens qui vivent une histoire avec RTL.
17:51Il y a des romans d'amitié.
17:53Damien, clin d'œil, romans d'amitié.
17:56Qui est à l'appareil avec nous aussi ?
17:59Bonsoir.
18:00Paola ?
18:01Oui.
18:02Paola, bonsoir.
18:03Bonsoir Paola.
18:04Marina, c'est votre Paola.
18:06Oui.
18:07Ça fait plaisir de vous entendre le soir et pas le matin.
18:11Et pas le matin.
18:12Donc, on va raconter l'histoire.
18:13En fait, il y a le groupe Facebook RTL Petit Matin
18:15qui nous permet de communiquer avec les auditeurs en direct.
18:18On a tous les deux notre écran.
18:19On lit en direct quasiment les messages.
18:21Et Paola habite Venise.
18:23Et il y a plusieurs auditeurs qui se sont inscrits dans ce groupe-là
18:28et se sont liés d'amitié.
18:30Ils ont fini par se rencontrer.
18:31Racontez-nous, Paola.
18:32Oui.
18:33On s'est rencontrés avec Nathalie qui habite à Salanches.
18:36Elle travaille et qui habite à Salanches, en Savoie.
18:39Et puis, comme elle n'habite pas très loin de chez mon oncle
18:43qui, lui, habite à Saint-Julien-en-Genevois,
18:46donc en frontière genevoise.
18:48Et puis, un jour, je lui ai dit
18:50« Ecoute, je vais venir à Genève. Est-ce que tu aimerais qu'on se rencontre ? »
18:53Ah, c'est marrant.
18:54On s'est écrit comme ça.
18:55Et c'est parti comme ça.
18:56C'est vrai ?
18:57Oui.
18:58Et vous vous êtes vues plusieurs fois ?
18:59Alors, on s'est vues plusieurs fois.
19:01Moi, je suis venue à Genève parce que je venais voir
19:04le dernier concert de Michel Sardou, en fait.
19:06Oh, quelle chance ! C'était bien ?
19:08Oui, c'était très bien.
19:09Ah, c'était bien.
19:10Moi, j'adore Sardou aussi.
19:11Oui, j'étais contente.
19:12On a déjà fait la spéciale Sardou.
19:14La spéciale Sardou, vendredi.
19:16Alors, comment vous avez rencontré Nathalie, auditrice d'RTL ?
19:19Votre seul lien, c'était RTL.
19:21Vous vous êtes raconté des histoires d'RTL ?
19:23Pas vraiment, non.
19:25Parce qu'en fait, c'est comme si on s'était rencontré,
19:28qu'on se connaissait depuis tout le temps, en fait.
19:31Parce qu'on a créé un lien magnifique, vraiment solide.
19:36Mais on ne pensait pas…
19:39C'est chouette, ça.
19:40C'est chouette.
19:41C'est chouette.
19:42Alors, c'est un exemple, Paola,
19:43parce qu'il y a d'autres auditeurs comme ça
19:44qui se sont rencontrés.
19:45Des histoires d'amour aussi.
19:46Exactement.
19:47Il y a même, oui, un couple qui s'est rencontré comme ça.
19:48Ah bon ?
19:49Il y a Praline et Franck.
19:50Il y a Praline et Franck.
19:51Il y a Aline et Sylvain.
19:53Il y a nos petits groupes d'ici.
19:55Vous savez, nos petits groupes d'ici dans Florian.
19:58Donc, ils se sont rencontrés.
19:59Il y a le groupe Facebook.
20:00Cette petite matinée, ils ont commencé à discuter.
20:02Certains se sont vus.
20:03Il y a 40 bébés, d'ailleurs, depuis.
20:05Plus que vu.
20:0740 bébés.
20:08Mais non, c'est une blague.
20:09Pas 40 bébés.
20:10Jérôme et Florian, beaucoup d'humour.
20:12Ah, énorme.
20:13Particulier.
20:14Il y a un monsieur qui habite à Soissons.
20:17J'ai un monsieur qui habite à Soissons,
20:18qui s'appelle Bruno.
20:19Et qui a cassé le vase de Soissons, pardon.
20:21C'est un autre départ.
20:23Qui habite à Soissons et qui m'écrit tous les matins
20:26et tous les soirs.
20:27Qui me dit bonjour, au revoir et bonne nuit.
20:29Ça, c'est sympa.
20:30C'est sympa, franchement.
20:31Toute convivialité, c'est chouette.
20:32C'est assez sympa.
20:33C'est assez sympa.
20:34Et Franck, vous êtes toujours là ?
20:35Oui, je vous écoute.
20:36Ah oui, Franck sera toujours là.
20:37C'est vrai que la réponse à cette question,
20:39c'est la dernière partie de ce soir.
20:41Il n'y aurait pas un logement de fonction pour moi.
20:44Il n'y en a déjà pas pour nous, alors.
20:46Franck, vous vous souvenez du premier coup de fil
20:48que vous avez passé aux auditeurs ?
20:50Alors, j'ai d'abord commencé avec Jérôme et Marina
20:53parce que pendant la pandémie,
20:54j'étais très présent pendant la pandémie, en fait.
20:56Je rappelle que vous êtes infirmier.
20:58Voilà, exactement, à Nice,
20:59en laboratoire d'analyse médicale.
21:02Et comme on était débordés par la pandémie
21:05et que c'était les laboratoires qui faisaient les tests PCR,
21:08j'ai témoigné pour la première fois,
21:11via Jérôme et Marina.
21:13Et après, je suis intervenu également dans les auditeurs
21:15parce qu'on a eu les élections en 2022
21:17et moi qui suis mordu de politique,
21:20avec mon père encore.
21:21Mon petit papa, là, il va m'entendre ce soir,
21:23mais il était conseiller municipal.
21:25Et donc, moi, j'ai baigné dans le chaudron de la politique.
21:28Et donc, première intervention des ARTL,
21:30c'était l'été,
21:31quand j'ai joué avec Éric Jeanjean et Vincent Perrault
21:33pour, je ne sais pas si vous vous souvenez,
21:35ARTL vous offre vos vacances.
21:37Moi, on offre une chanson.
21:38J'ai gagné une montée ARTL,
21:40je n'en ai pas eu depuis.
21:41Donc, je fais un appel à Jérôme.
21:43Comment ça, Jérôme ?
21:45Et c'est Noël pendant nos rencontres.
21:47C'est Noël.
21:49Donc, je la mets sur la liste de Papa Noël.
21:51Et puis, après, je suis intervenu aux auditeurs
21:53pour la pandémie, pour les élections.
21:55Il y a eu les élections municipales et présidentielles
21:57en 2020 et en 2022.
21:58Et puis, après, j'ai eu la chance,
22:00merci à Éric de m'avoir invité une journée
22:02à passer...
22:03Ah, ça c'est sympa.
22:04Éric, on vous reconnaît bien là.
22:06J'avais pris l'avion et j'avais passé,
22:08franchement, une journée extraordinaire
22:10grâce à Éric Brunet.
22:12J'avais été dans le public
22:14des Grosse Têtes juste avant.
22:16J'avais passé une journée à ARTL.
22:18Et donc, voilà, maintenant,
22:20je suis passionné de ARTL.
22:22Et voilà.
22:24Ce n'est pas un fake.
22:26Ceux et celles qui veulent venir
22:28nous rendre visite, on les accueille
22:30très volontiers. Cette maison, elle est à l'heure.
22:32Ce qui est surprenant, c'est qu'ils ont pensé
22:34qu'une autre...
22:36Ne venez pas tous en même temps, mais venez.
22:38C'est ça. Et vous, Paola,
22:40vous avez appelé
22:42pour quel sujet ?
22:44Moi, en fait, j'ai été appelée
22:46par le premier coup
22:48de fil du matin.
22:50Ça s'appelait la France qui se lève tôt.
22:52Voilà, la France qui se lève tôt.
22:54La France qui se lève tôt, c'est Julien Sillier
22:56avant nous qui avait fait ça.
22:58Voilà. Et puis, en fait,
23:00moi, j'avais pas...
23:02Ouais, enfin, je me levais tôt,
23:04mais sans plus, quoi.
23:06Ils vous ont sorti du lit.
23:08C'est pareil. Moi, je me lève tôt,
23:10mais sans plus. Belle formule,
23:12tiens. Je me lève tôt, mais sans plus.
23:14Voilà.
23:16J'avais déjà arrêté de travailler. Et puis, un jour,
23:18je reçois un message de Kelly
23:20qui était là avant Anna.
23:22Voilà, qui était là avant Anna.
23:24Et puis, voilà, c'est parti de là.
23:26De quand on m'a appelée un matin.
23:28Et puis, ça s'est fait comme ça.
23:30Allez, un hommage à votre amitié avec Nathalie.
23:32Quelques notes de musique.
23:34Et après...
23:36Merci d'avoir laissé tout dans la tête depuis 10 minutes.
23:40Et après, on va voir que RTL,
23:42c'est aussi de l'entraide, les auditeurs.
23:44On a par là tout de suite sur RTL.
23:52On refait le monde
23:54en route pour 2025.
23:56Avec Anaïs Bouton sur RTL.
23:58On refait le monde
24:00en route pour 2025.
24:02Avec Anaïs Bouton sur RTL.
24:04Et surtout,
24:06avec toute l'équipe des auditeurs
24:08en La Parole,
24:10et avec Franck Denis et Françoise Duval-Douas,
24:12qu'on va embrasser
24:14et à qui on va souhaiter un très joyeux Noël encore.
24:16Franck, Françoise,
24:18à très bientôt.
24:20Franck, Françoise, à très bientôt.
24:22Alors, sur RTL, on vous embrasse ?
24:24On vous embrasse Franck et Françoise.
24:26A bientôt !
24:28A bientôt !
24:30Tout est formidable.
24:32On vient de parler
24:34des gens qui se rencontrent grâce à RTL,
24:36des gens qui vous appellent, des coups de cœur, des coups de gueule.
24:38Et il y a aussi
24:40parfois de l'entraide.
24:42On écoute Christelle
24:44qui avait un message assez déchirant
24:46ce jour-là.
24:48Je vais me faire plusieurs crédits de la consommation
24:50pour les études de ma fille,
24:52pour des soins dentaires.
24:54Je suis au adulte handicapé,
24:56invalide, et j'ai 47 000 euros
24:58de dettes.
25:00Mon actif, car il va me prendre
25:02ma maison, ne vaut même pas
25:0420 000 euros. Donc je vais,
25:06il faut le dire, me retrouver à la rue.
25:08Voilà.
25:10Réponse d'un auditeur
25:12qui s'appelait Jean, quelques minutes
25:14ou quelques jours après, je ne sais pas, vous nous raconterez.
25:16Dans les minutes qui suivent, je crois.
25:18Je mets 27 000,
25:20comme ça, ça fera les 47 000 qui manquent.
25:22Éric, ça c'est dingue.
25:24Oui, il y a eu, alors on ne s'y attendait pas du tout.
25:26On poursuivait l'émission
25:28et cette femme nous avait appelé
25:30de l'ouest de la France.
25:32On parlait des conditions de surendettement.
25:34Et donc, elle avait prêté
25:36de l'argent à des membres de sa famille
25:38sans grand filet de sécurité.
25:40Et finalement,
25:42on ne l'avait pas reboursé.
25:44Et donc,
25:46sa maison allait vraiment être saisie
25:48quelques semaines plus tard.
25:50Les autorités s'étaient rapprochées
25:52d'elle, l'avaient invitée d'ailleurs à quitter sa maison.
25:54Voilà. Tout était
25:56vraiment pratiquement fait jusqu'à ce que
25:58une chaîne incroyable
26:00de solidarité d'auditeurs se mette
26:02en place. D'abord, deux auditeurs
26:04qui payent plus de 20 000 euros chacun.
26:06Voilà. Et puis après, plein d'auditeurs
26:08qui proposent à la hauteur de leur
26:10portefeuille de donner
26:1250, 100, 200 euros.
26:14Et on s'est
26:16trouvés totalement désemparés. Parce que ce n'est pas notre métier.
26:18Ce n'est pas du tout notre métier. On ne savait
26:20pas quoi faire. Fallait-il accepter cet argent ?
26:22Le donner à qui ? Était-il
26:24redevable de l'impôt ?
26:26Avec Christelle quand même.
26:28J'entends bien. Mais avions-nous le droit ?
26:30Avions-nous le droit de donner comme ça de l'argent ?
26:32C'est vrai que ça a été une question qu'on s'est posée. On s'est rapprochés du service juridique
26:34de la maison parce que
26:36on voyait plein de gens nous appeler en disant
26:38« Je veux l'aider ». Et on fait référence
26:40aux deux principaux donateurs qui étaient
26:42Jean, qu'on vient d'entendre, et
26:44Lucien. C'est là que je me tourne vers
26:46Victor. Les prénoms, les numéros,
26:48les profils, les identités.
26:50C'est là qu'il est ultra précieux.
26:52Et ailleurs aussi, bien sûr.
26:54Et donc on avait déjà 20 000. C'est pour ça que
26:56le monsieur qu'on entend dit « Je mets 27 000 pour que ça fasse
26:5847 000 », qui était le montant
27:00auquel avait été évalué sa maison à Christelle.
27:02Et après, il y a eu plein d'autres donateurs
27:04qui se sont manifestés. Donc on s'est rapprochés du service
27:06juridique. Évidemment, tout lui a été
27:08envoyé. On a pris des nouvelles. C'est entre les mains
27:10de son avocate aujourd'hui. C'est une procédure qui est
27:12longue et compliquée. Mais en tout cas,
27:14tout est entre les mains de son avocate et de Christelle.
27:16On prend régulièrement des
27:18nouvelles. Mais voilà, c'est un long chemin.
27:20Mais en effet, sur le moment, pour nous, ça a été
27:22incroyable de voir le nombre de coups de fil.
27:24Ça arrive de temps en temps, Céline Landreau, ça, des gens
27:26qui s'entraident à l'antenne ou qui s'appellent
27:28ou qui s'entraident
27:30avec un phénomène de cette ampleur-là.
27:32On ne l'a pas vu depuis.
27:34Et quelque part,
27:36souvent, c'est plutôt virginien courbé
27:38que les auditeurs d'RTL se tournent
27:40quand ils ont des problèmes comme ça à affronter.
27:42En revanche, les élans,
27:44ils arrivent et parfois, là où on ne les attend pas,
27:46on évoquait tout à l'heure,
27:48c'est Victor, je crois, qui parlait de l'hôpital de Langres.
27:50Oh, ne bougez pas ! Vous avez un art de la transition.
27:52Inouï !
27:54Mettez un peu de
27:56contexte et on va écouter
27:58le monsieur. Il y a un
28:00extrait. Mettez du contexte.
28:02De mémoire, c'était le
28:0411 novembre. On est alertés
28:06par un premier témoignage de quelqu'un qui explique avoir
28:08passé la nuit dans un garage de l'hôpital de Langres,
28:10faute de place disponible, un garage qui a été
28:12transformé en salle
28:14de soins dans cet hôpital.
28:16On commence à traiter le sujet
28:18et puis les coups de fil rentrent.
28:20Là, c'est Victor et Brice qui rentrent en scène.
28:22Les coups de fil qui se multiplient.
28:24D'autres patients, des soignants
28:26et ça monte jusqu'au
28:28président du conseil départemental
28:30qui appelle le standard. Et là, c'est Victor
28:32qui a vraiment un rôle très crucial
28:34dans cette émission-là. Alors, Victor ?
28:36Je reçois une fiche de standard
28:38de Nicolas Lacroix,
28:40président du conseil départemental.
28:42Qui a appelé le 3210, comme n'importe quel auditeur.
28:44Qui a appelé le 3210. Moi, je vois arriver ça
28:46sur le logiciel du standard.
28:48Comment est-ce que je fais pour vérifier ? Parce qu'il ne s'agit
28:50pas non plus de lui donner la parole sans vérifier
28:52que c'est bien lui, sinon c'est trop facile.
28:54Et c'est là que Victor a une idée géniale.
28:56Et on le rappelle, un jour férié.
28:58Un jour férié. Il y a donc peu de monde dans les locaux
29:00dans les administrations non plus.
29:02Donc, d'abord, je lui demande
29:04est-ce que vous pouvez me suivre sur X avec votre compte ?
29:06Non, je ne peux pas car ce sont
29:08mes équipes de campagne, mes équipes qui s'en occupent.
29:10C'est un premier bon point.
29:12Bon, ça ne suffit pas. Est-ce que vous
29:14pouvez m'envoyer un selfie, s'il vous plaît ?
29:16Et donc, je reçois sur WhatsApp
29:18un selfie de monsieur Nicolas Lacroix.
29:20Le président du conseil départemental.
29:22Mais il l'a très bien compris d'ailleurs.
29:24Il n'était pas très content
29:26de m'envoyer un selfie. Je pense qu'il s'en foutait.
29:28Mais il dit oui, c'est plutôt une bonne chose
29:30que vous preniez le soin de vérifier. Il n'y a pas de soucis.
29:32Je vous envoie ça dans la foulée.
29:34On écoute ce témoignage sur Langue. C'est assez dingue, c'est vrai.
29:36Ah oui, au mois de juillet,
29:38je suis allé aux urgences
29:40du mercredi
29:42après-midi jusqu'au jeudi
29:4415h. J'étais
29:46dans mon lit au garage.
29:48Je me dis, je vais attendre. Ils vont peut-être venir
29:50me chercher. Il n'y a pas eu que j'attendre jusqu'au jeudi
29:52après-midi pour qu'on me mette dans une chambre.
29:54Je suis stupéfait. On est, je crois, avec Elisabeth
29:56qui a travaillé
29:58dans cet hôpital. Je ne suis pas surprise
30:00parce qu'on a vu l'évolution se profiler.
30:02L'affaire s'est accélérée
30:04après le Covid. Avec une fuite de personnel,
30:06on ferme un service.
30:08Et il n'y a plus de zone tampon pour
30:10mettre les patients quand il y a du monde en plus.
30:12Marie Bonnet, elle est quand même dingue
30:14cette histoire. Oui, elle est dingue. Et ce petit extrait
30:16que vous avez choisi, il raconte
30:18tout de l'esprit d'escalier des auditeurs en la parole.
30:20Ce n'est pas une émission plate.
30:22Phase 1, on a un monsieur qui nous dit
30:24qu'il a passé deux jours, trois jours
30:26dans un garage au sein d'un hôpital public
30:28en Haute-Marne. Bon, très bien.
30:30Réaction, ça a été dit à l'instant par
30:32Victor Leroy du Standard,
30:34du président du conseil départemental.
30:36Derrière, une infirmière
30:38appelle et dit mais moi je travaille aussi en hôpital public.
30:40Et nous, on a l'habitude de prendre comme ça
30:42des zones tampon dans les espaces.
30:44Donc, elle explique. Esprit d'escalier.
30:46Et finalement, vous écoutez cette émission,
30:48vous en savez davantage sur le fonctionnement
30:50en situation de
30:52zone rouge d'un hôpital public
30:54qu'en écoutant des grands spécialistes
30:56qui viennent parfois à nos micros
30:58pour nous expliquer les choses. Donc, c'est vraiment
31:00une émission d'utilité publique.
31:02Ça, c'était ma conclusion. C'est pas mal.
31:04Les auditeurs en l'appel en parole et une émission d'utilité publique.
31:06Pour dire comment ça fonctionne
31:08comme une chaîne RTL, c'est que
31:10nous, pour prendre des idées, le midi,
31:12je déjeune en écoutant les auditeurs en la parole.
31:14Et là, forcément, en entendant ces témoignages-là,
31:16je dis
31:18avec Victor, demain matin, on va continuer
31:20sur ce thème-là avec les auditeurs.
31:22Parce que la question que je me pose
31:24tous les midis, c'est qu'est-ce qu'on fait demain avec les auditeurs ?
31:26Et souvent, l'inspiration, elle vient de ce qui se passe
31:28dans l'émission et de la spontanéité
31:30des appels aussi, des témoignages qui arrivent.
31:32Et le lendemain, le lendemain, il y a des témoignages
31:34qui continuent.
31:35C'est réciproque, le midi s'inspire du matin.
31:37On est réveillés tôt, quand même.
31:39Mais le matin, l'émission
31:41est nourrie par ce qui s'est passé la veille
31:43dans les auditeurs en la parole.
31:45Non, simplement, cet exemple de Langres,
31:47il y a deux thèmes. Soit ça concerne
31:49beaucoup de monde, les sujets des auditeurs en la parole.
31:51Donc, on prend beaucoup d'appels, parce que c'est une thématique
31:53qui va parler à des centaines de milliers, voire des millions de personnes.
31:55Mais ce qui marche aussi bien, c'est cet exemple-là
31:57qui, finalement, à Langres, ne concerne pas
31:59des centaines de milliers de personnes, mais ils sont tous
32:01tellement concernés par ce problème de l'hôpital de Langres.
32:03On a découvert après qu'en fait,
32:05c'était un énorme embryo politico-local.
32:07Et c'est pour ça que les gens
32:09entendent qu'on parle de leurs problèmes chez eux
32:11et tout de suite, ils nous appellent.
32:13Ils sont aussi attachés aux services publics.
32:15Exactement, très attachés à leurs services publics.
32:17On vous parle dans une seconde sur RTL.
32:19On refait le monde sur RTL.
32:21En route pour 2025.
32:23Jusqu'à 20h.
32:25On refait le monde sur RTL.
32:27En route pour 2025.
32:29Avec Anaïs Bouton.
32:31Et surtout avec Eric Brunet, Céline Landreau,
32:33Jérôme Florent, Marina Girodo,
32:35Brice Dugény et Victor Darkas.
32:37Bref, ce qu'ils font avec vous, les auditeurs
32:39en la parole, cette merveilleuse
32:41équipe. On parlait là
32:43du fait que les auditeurs
32:45sont vraiment attachés à leurs services publics.
32:47Brice,
32:49on a parlé de l'hôpital de Langres.
32:51Mais il y a des sujets qui font
32:53beaucoup réagir, comme la réouverture
32:55des petites lignes, par exemple, de trains.
32:57La réouverture des petites lignes SNCF, c'est un très
32:59bon exemple. Un matin, on voit ça comme
33:012 ou 3ème sujet dans l'actu.
33:03Ce n'était pas le sujet central, je me rappelle plus sincèrement des autres
33:05sujets. Et c'est Nathan Boccard
33:07qui est le spécialiste transport chez nous, qui avait fait un sujet
33:09là-dessus le matin, dans la matinale
33:11ou qui était en préparation, je ne me souviens pas.
33:13Et on se dit, tiens, les petites gares
33:15qui rouvrent,
33:17et la SNCF a commandé des petites rames,
33:19encore plus petites, les TER, pour les lancer sur des petites...
33:21Et on se dit, tiens, on va faire un teaser avec
33:23Eric, donc à 11h dans le Flash, et on va voir
33:25ce que ça donne. Ça peut être un petit sujet,
33:273, 4, 5 auditeurs, et ça
33:29cartonnait. C'est-à-dire qu'on a reçu
33:31des dizaines d'appels, à la fois de gens
33:33qui nous racontaient leur train dans leur jeunesse
33:35qui passait pas loin de chez eux, et tous ceux qui disaient
33:37« Mais moi, s'il y a un train pas loin de chez moi, pour aller à Orléans,
33:39pour aller là, je vais arrêter de prendre... »
33:41Exactement, je vais arrêter de prendre ma voiture, c'était incroyable.
33:43Eric, vous parlez...
33:45Vous êtes très attaché à la dimension
33:47testimoniale des auditeurs
33:49en la parole.
33:51Oui, parce que, bon, il va y avoir...
33:53Que pensez-vous de François Bayrou ?
33:55Les gens ont des opinions à émettre,
33:57c'est important, des colères,
33:59des cris d'amour,
34:01pas sur François Bayrou en particulier.
34:03Mais il y a ce second volet
34:05que vous évoquez, c'est la dimension
34:07des témoignages. Alors là, nous,
34:09on s'est laissé surprendre, moi, parfois, même,
34:11je ne veux pas exagérer, mais deux ou trois fois,
34:13j'ai vraiment eu des larmes aux yeux
34:15sur des sujets... Moi, je me souviens un jour,
34:17on a parlé de la Ménopause. Ah bah, ne bougez pas !
34:19Ah bah voilà, écoutez, la Ménopause,
34:21cette émission m'a bouleversé.
34:23On l'écoute.
34:25Bonjour RTL, j'ai 53 ans,
34:27et ça va faire deux ans que j'ai
34:29des bouffées de chaleur, j'en ai
34:31ras-le-bol. Et ça va,
34:33ça vient, dans la journée j'ai mon éventail,
34:35mais je peux vous dire qu'au travail, ils le savent.
34:37Je suis dans un secteur
34:39d'hommes, croyez-moi bien, que moi,
34:41il n'y a pas de tabou. Quand ma bouffée
34:43de chaleur arrive, bon, je sors mon
34:45éventail, ils savent très bien ce que ça veut dire.
34:47C'est génial !
34:49Elle avait une approche assez
34:51souriante, positive.
34:53Non, mais là, vous, Eric, vous avez découvert quelque chose,
34:55en fait. Oui, parce que
34:57j'ai découvert dans les témoignages plein de gravité
34:59que c'était des moments
35:01qui étaient difficiles à vivre pour
35:03les femmes, d'un certain
35:05âge. Et là, je me suis transposé.
35:07Bien évidemment, j'ai pensé à mon
35:09environnement féminin, mes
35:11amis, IES, etc.
35:13Et je me suis dit peut-être que dans telle circonstance,
35:15tel jour, à tel moment, j'ai jamais su,
35:17mais elle était peut-être en situation de
35:19pas très bien,
35:21malaise, de souffrance.
35:23Et donc, on envisage
35:25tout simplement le genre féminin sous un
35:27aspect un peu nouveau. C'est un des exemples,
35:29ces témoignages qu'on a eus pendant
35:31près d'une heure, où il y avait
35:33parfois même de la détresse chez certaines femmes.
35:35Voilà, c'est un des exemples qui m'ont
35:37fait
35:39approfondir un peu le sujet.
35:41Un autre exemple, puisque vous posez cette question.
35:43Un jour, nous parlons de la violence dans le
35:45couple, Céline. Violence dans le couple,
35:47violence faite aux femmes.
35:49Et il y a des témoignages de femmes
35:51absolument bouleversants. Et la violence
35:53économique. La violence économique dans le couple.
35:55Voilà, je te prends, tu as un
35:57salaire, tu es une femme mariée,
35:59je te prends ton salaire, je le verse sur mon compte,
36:01je te donne strictement le minimum
36:03pour vivre. Et puis, ça débouche
36:05souvent sur d'autres violences. On avait des témoignages magnifiques.
36:07Et au bout d'une demi-heure, un homme,
36:09on dit, qu'est-ce qu'on fait ? On le prend.
36:11Et Céline, cet homme, elle nous a
36:13bouleversés tous les deux, mais on était au bord des
36:15larmes. Il nous a raconté
36:17un calvaire de vie, avec ses
36:19statistiquement tellement plus rares, bien sûr,
36:21mais ça existe quand même. Il était
36:23maltraité par sa femme. Il y avait eu
36:25des décisions de justice qui avaient été rendues.
36:27Et cet homme pleurait, littéralement,
36:29expliquant qu'il restait dans son couple,
36:31parce qu'il ne voulait pas le désunir, parce qu'il avait des enfants
36:33petits. Et il était maltraité,
36:35encore une fois, avec des décisions de justice, Céline,
36:37à la clé.
36:39Oui, parce qu'il avait dû aller faire un séjour aux urgences,
36:41il avait été blessé à la jambe,
36:43son beau-frère lui avait dit, il faut que tu partes,
36:45sinon tu vas y laisser ta peau, tout simplement.
36:47Et donc, il avait fini par
36:49partir, parce qu'il était passé par la case
36:51soins, plaintes,
36:53et que son cas avait été pris au sérieux par
36:55des tiers. Et donc, il en revenait,
36:57ça faisait déjà quelques années qu'il était
36:59sorti de cette relation sous emprise,
37:01mais en fait, sorti, on n'en est pas sûr, parce qu'en l'entendant,
37:03et en entendant sa souffrance au téléphone,
37:05on n'était pas certain, vraiment, que la page
37:07soit complètement tournée pour lui, tant elle avait
37:09été douloureuse. Brice, Eugénie ?
37:11Oui, cet exemple, il montre
37:13que sur certains thèmes des auditeurs en la parole,
37:15il faut qu'on y consacre plus de 15
37:17ou 20 minutes. Parce que pour que des gens, comme ça,
37:19se décident à prendre leur téléphone et à témoigner
37:21à l'antenne, il y a même parfois
37:23des gens qui témoignent à l'antenne et qui disent ce que je dis,
37:25je ne l'ai jamais dit à mes proches,
37:27et en fait, le délai, la latence
37:29entre le début du thème,
37:31le moment où on le traite
37:33à l'antenne et le moment où ces gens appellent,
37:35est parfois long, ça peut être un quart d'heure, 20 minutes,
37:37j'ai juste un tout petit exemple, le jour du procès
37:39du chauffard qui a tué le fils de Yannick Allénaud,
37:41en toute fin d'émission,
37:43on a eu le témoignage d'un père, d'un
37:45chauffard, qui dit « j'ai mis du temps à vous appeler,
37:47j'entends ces gens qui ont perdu un proche,
37:49une femme, un enfant, renversés par des gens
37:51sous l'état d'ébriété, sous l'emprise
37:53de drogue, et bien moi, c'est ce qu'a fait
37:55mon fils, il a été emprisonné,
37:57et il racontait de l'autre côté du décor
37:59comment être le père d'un
38:01criminel, en tout cas d'un chauffard qui avait tué quelqu'un,
38:03c'était pas simple non plus, il comprenait la douleur
38:05des gens, et il dit « je me suis décidé au bout d'un moment ».
38:07Ça, c'était incroyable.
38:09Céline ?
38:10Juste pour rebondir sur ce que Brice disait tout à l'heure,
38:12des gens qui nous disent ce que je vous dis,
38:14je ne l'ai jamais dit à personne,
38:16c'est aussi vrai parfois sur des sujets beaucoup plus
38:18légers, je pense à une émission récente qu'on a fait
38:20sur les adultes qui ont des
38:22doudous, alors ça peut paraître un petit peu risible
38:24comme ça, mais on a eu
38:26des appels, je pense à cette
38:28femme qui avait
38:30greu-greu, c'est une grenouille qui lui avait
38:32été offerte par sa mère à la naissance de son fils
38:34qu'elle ne quittait pas
38:36depuis presque quatre décennies,
38:38elle dort avec, cette peluche
38:40l'accompagne partout, et elle disait
38:42« en fait, bon, personne le sait ».
38:44Parce que c'est un peu honteux, et on disait
38:46« mais vous êtes en train de le dire à la radio ? »
38:48« Oui, mais personne le sait ».
38:50Un autre sujet à l'automne qui a fait
38:52beaucoup réagir, on écoute
38:54une dame qui parle de son héros.
38:56« Je suis très triste
38:58que Michel Blanc soit décédé.
39:00Je supporte avec tristesse
39:02que l'on raconte
39:04qu'il n'est pas beau.
39:06Cet homme, moi je le trouve
39:08beau, je le trouve très bien,
39:10je ne vois pas pourquoi on insiste
39:12comme ça sur son physique. »
39:14D'ailleurs, c'est le titre d'un film « Je vous trouve très beau ».
39:16Il y a son petit chat derrière, madame.
39:18C'est fréquent, ça, le petit chat.
39:20Ce jour-là, c'est vrai qu'on a été surpris, parce que
39:22de mémoire, on apprend le décès en tout début
39:24de matinée de Michel Blanc.
39:26Évidemment, ça devient un titre
39:28de l'actualité, parce qu'on sait quel acteur populaire c'est.
39:30On a un rendez-vous à Plus Culture le midi,
39:32donc on sait qu'il va lui être consacré. Et puis finalement,
39:34il y a tellement d'appels qu'on décide d'y consacrer
39:36l'heure entière des auditeurs en la parole,
39:38parce que ce jour-là, on a
39:40des appels en pagaille pour rendre hommage à
39:42Michel Blanc.
39:44C'est inattendu, mais c'est beau aussi.
39:46C'est-à-dire qu'on avait, pendant l'été, Alain Delon
39:48qui est décédé également.
39:50Mais on ne s'attendait pas forcément à ce que ça suscite
39:52autant d'émotions qu'Alain Delon
39:54auprès des auditeurs.
39:56Et puis, il y a une histoire, c'est ce qu'ils nous disent
39:58dans l'émission, elle est plus charnelle
40:00avec Michel Blanc qu'avec Alain Delon.
40:02Il s'identifie plus à ses personnages.
40:04Et pourquoi, Victor ? Parce que vous êtes
40:06tout petit, mais nous, autour de la table,
40:08on n'en parle pas de cette côté-là, mais on se
40:10souvient. On se souvient de quoi ? On se souvient de ça.
40:12Quand en remérage,
40:14pays merveilleux,
40:16où ceux qui savent...
40:18Thérèse, je te prends, je te retourne
40:20contre le mur, je te pèse partout.
40:22Écoute Bernard, je crois que toi et moi, on a un peu le même problème.
40:24C'est-à-dire qu'on ne peut pas vraiment tout miser
40:26sur notre physique, surtout toi.
40:28Si vous étiez coincé sur une île déserte avec un type dans mon genre,
40:30vous tiendriez combien de temps ?
40:32Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c'est
40:34oublie que tu n'as aucune chance, vas-y, fonce.
40:36On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.
40:38Jean-Claude Duss de Paris.
40:40Voilà, alors
40:42vous foncez sur le
40:44répondeur, vous foncez sur le 30 de 10
40:46pour retrouver cette merveilleuse
40:48équipe qui est venue
40:50passer Noël avec vous, les amis,
40:52et ça quand même... On n'a pas eu de canot, hein ?
40:54Si, si, vous en avez à la sortie.
40:56Vous, non, mais nous, oui.
40:58Merci beaucoup d'être venu
41:00refaire le monde avec les auditeurs de RTL.
41:02Vous pouvez retrouver l'émission sur
41:04rtl.fr et sur l'appli. On se retrouve demain
41:06pour tatouer, non marié,
41:08américaniser, mais toujours en bagnole,
41:10le nouveau visage de la France.
41:12Et juste avant de nous quitter, je remercie encore Enzo,
41:14Cerise, Alexia, Raphaël, Anna et Valentin.
41:16C'est eux qui prennent les coups de fil au 30 de 10.
41:18Et Anna, bien sûr, à venir dans
41:20quelques instants. Héro de Faustine Bollard,
41:22mais avant, le Flash Info.