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Avec Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France

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##L_INVITE_POLITIQUE-2024-12-31##

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Transcription
00:008h35, l'interview politique avec Nicolas Dupont-Aignan, bonjour !
00:10Bonjour Monsieur Brindel, je précise bien Nicolas Dupont-Aignan, on en a parlé juste avant,
00:15souvent on vous fait une liaison qui du coup devient mal à propos.
00:19Les noms propres ne s'accordent pas.
00:21Voilà, c'est dit.
00:23Vous êtes bien sûr le président de Debout la France, ancien député,
00:26trois fois candidat à l'élection présidentielle, ex-maire d'hier dont vous êtes toujours conseiller municipal.
00:32Nicolas Dupont-Aignan, le gouvernement a débarqué avec des solutions pour pallier au chaos hier à Mayotte.
00:38François Bayrou pouvait-il faire mieux, devait-il faire différemment ?
00:42Vous avez souvent dit Mayotte, on a 20 ans d'abandon, ça suffit.
00:46Oui mais écoutez, le gouvernement est sur place, moi je ne vais pas polémiquer pour polémiquer.
00:53La vraie question de Mayotte, c'est est-ce qu'on va enfin prendre les mesures qui s'imposent ?
00:58J'avais été à Mayotte en 2017, et à l'époque j'avais écrit une supplique au président de la République de l'époque,
01:05c'était François Hollande, sur la question de l'eau.
01:07On a été capable de mettre un milliard quatre pour dépolluer la Seine pour les Jeux Olympiques,
01:12et les Mahorais n'avaient pas d'eau.
01:14Et toujours pas en 2024.
01:17Donc, avant le cyclone.
01:19Donc la vraie question, c'est qu'on ne peut pas avoir des visites ministérielles permanentes depuis 20 ans,
01:24et ne pas avoir investi le minimum vital pour permettre aux Mahorais de survivre.
01:30Le deuxième point qui est maintenant crucial, c'est la question de l'immigration.
01:35Si on ne supprime pas le droit du sol à Mayotte,
01:39on continuera à avoir un afflux hallucinant de Comoriens qui viennent accoucher
01:46dans la première maternité de France, pour avoir la nationalité.
01:51Et on ne réglera pas le problème des bidonvilles, le problème économique, le problème social,
01:57si la moitié de la population est clandestine, ou du moins étrangère.
02:00Ce n'est pas possible.
02:02Donc la vraie question, c'est de savoir si enfin on va pouvoir changer les choses.
02:07Mais chaque ministre a proposé l'abrogation du droit du sol,
02:10et on nous dit que ce n'est pas possible.
02:12Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas voter une révision constitutionnelle sur ce point.
02:15– En tout cas, nous entendons bien que vous ne souhaitez pas polémiquer,
02:18il faut une espèce d'union nationale, et on l'a bien compris.
02:21– Les Mahorais n'ont pas besoin, pardonnez-moi,
02:23mais ils n'ont pas besoin qu'à Paris chacun mette son grain de sel.
02:26Moi je vais juger sur les réalités.
02:29Ce qui est sûr maintenant, c'est suppression du droit du sol,
02:34vrai contrôle migratoire, vraie pression sur les Comores, et plan d'action.
02:40Je doute qu'il soit mis en place, il faut être honnête.
02:43Ce n'est pas le moment, au moment où ils se reconstruisent,
02:46où ils pensent leur douleur, les victimes, d'en ajouter.
02:50– Les Comores, pays voisins, donc indépendants qui fournit l'immigration.
02:54– Oui, et surtout vers lequel nous sommes faibles.
02:57– Revenons sur ce nouveau gouvernement, François Bayrou.
03:01Vous lui donnez quelle expérience de vie à ce gouvernement ?
03:05Je ne vous demande pas de nous faire une prédiction.
03:07– Je ne suis pas Madame Soleil, mais ce qui est sûr,
03:09c'est qu'il faut reprendre la situation telle qu'elle est.
03:13Il y a eu une élection européenne, défaite du Président de la République.
03:18Il y a eu une dissolution, c'est lui qui a dissous.
03:22Il a été désavoué par les Français, puisque le bloc central,
03:27comme on dit, est le plus petit des trois blocs.
03:30– Mais attendez, il existe quand même le bloc central.
03:33– Il a été désavoué.
03:35Et au lieu de vouloir tirer les leçons du scrutin,
03:40c'est-à-dire d'entendre le message des Français,
03:43je ne parle pas simplement du gouvernement et des nominations.
03:47Je parle par exemple d'un point, la réforme des retraites,
03:51qu'il faut annuler et repartir sur un nouveau projet.
03:55Eh bien, Emmanuel Macron n'a pas voulu accepter la loi du suffrage universel.
04:02– Mais il y a un tiers, un tiers, un tiers quand même, Nicolas Dupont-Aignan.
04:05Si vous mettez Lucie Castet pour la gauche,
04:07parce qu'à gauche ils le disent tous comme vous finalement,
04:10on aurait dû prendre quelqu'un de la gauche.
04:12– La démocratie.
04:13– L'extrême droite, enfin le Rassemblement national le dit aussi, mais comment on fait ?
04:17– La réalité, c'est que quand un Président de la République
04:21fait appel aux urnes et qu'il est désavoué, il n'y a que deux solutions.
04:25Il n'y en a que deux.
04:26Il se soumet, c'est-à-dire qu'il entend la voix du peuple
04:30et il fait des compromis sur le projet.
04:33– Le gouvernement a pour but de faire des compromis celui-ci.
04:36– Laissez-moi finir ma phrase.
04:38Ou il se démet, il ne veut pas se soumettre.
04:41Il a nommé Michel Barnier, le représentant du plus petit parti,
04:44il a essayé de bricoler un truc, il a été légitimement censuré,
04:49puisque Michel Barnier n'a pas voulu entendre la voix des partis politiques,
04:54représentants de l'Assemblée, sur quelques mesures pour le budget.
05:00Et il n'a même pas compris la censure.
05:03Et il renomme François Bayrou avec les personnalités qu'on appelle poids lourds,
05:09mais qui sont les poids lourds de l'échec,
05:11c'est-à-dire celles qui ont gouverné lamentablement depuis 2017 avec lui,
05:16qui ont lamentablement échoué et qu'ils mettent tous sur le même bateau.
05:20– D'accord, Nicolas Dubon-Aignan.
05:21– Attendez, je finis ma phrase.
05:23Comment voulez-vous qu'on s'en sorte ?
05:24– Oui, on sait ce que vous dites.
05:25– Eh bien, il n'y a qu'une solution, moi je vous le dis.
05:27– Alors c'est quoi ?
05:28– C'est que soit…
05:29– Si vous aviez été à sa place, c'était qui le premier ministre pour vous ?
05:31– Mais ce n'est pas la question des personnes.
05:33– Mais si, c'est quand même…
05:34– Non, il pouvait très bien nommer François Bayrou en disant à François Bayrou,
05:38eh bien, il faut faire un geste.
05:40On va faire deux gestes, je vais prendre des choses concrètes.
05:42– Oui, allez-y.
05:43– Trois gestes.
05:44Premier geste, on annule la réforme des retraites
05:46et on repart sur une conférence sociale.
05:48La gauche aurait été contente et le Rassemblement National aussi.
05:51Deuxième geste, on bloque le Mercosur pour sauver nos agriculteurs
05:55et ne se soumer pas à l'Union Européenne.
05:57Troisième geste, on contrôle nos frontières,
06:00comme le fait l'Allemagne, pour bloquer l'immigration.
06:03Ça, c'était trois gestes forts qui envoyaient des messages,
06:06pas aux partis politiques simplement, mais aux électorats.
06:10– Vous seriez vu dans ce rôle de premier ministre ?
06:12– Non, sûrement pas moi avec Emmanuel Macron.
06:14– Oui, mais vous parlez de compromis, Nicolas Dupont-Aignan.
06:17– Je dis qu'au moins, au moins, il y avait un homme
06:20qui, à ce moment-là, entendait les Français.
06:23Mais là, rien n'est combine.
06:26Ça veut dire quoi ?
06:27Ça veut dire que pour moi, ce gouvernement sera temporaire
06:31et la vraie question n'est pas François Bayrou.
06:34La vraie question est le projet que François Bayrou va mettre en œuvre.
06:38Or, Emmanuel Macron bloque tout compromis.
06:41– Attendez, ça sera le 14 janvier qu'on saura.
06:43– On a bien vu François Bayrou n'a même pas indiqué
06:49qu'il allait suspendre la réforme des retraites.
06:51François Bayrou n'a fait aucun geste.
06:52C'est un gouvernement réduit de macronistes purs et durs.
06:56C'est un gouvernement qui ne veut rien changer sur le fond.
06:59Et moi, je crois que la seule solution, sincèrement,
07:02ce sera la démission d'Emmanuel Macron.
07:04– C'est ce que vous souhaitez.
07:05– Il y sera obligé.
07:06– Vous faites partie de ceux qui souhaitaient.
07:07– Mais je vais vous dire pourquoi il y sera obligé.
07:09Dans l'intérêt du pays, parce qu'on ne va pas continuer
07:11pendant deux ans et demi à subir ce blocage.
07:15Donc, je le dis comme pour Mac Mahon.
07:17Vous savez, on a eu ça sous la Troisième République.
07:18Mac Mahon relisait les livres d'histoire.
07:21Il se soumet ou il se démet ?
07:23Il ne veut pas se soumettre, il ne veut pas se démettre.
07:26Eh bien, il y aura une pression populaire.
07:28– Il y a quand même une élection présidentielle.
07:30Alors justement, parlons du président de la République.
07:32– Il faut une élection présidentielle pour que les Français aussi,
07:35et là je le dis à mes concitoyens, tranchent.
07:38C'est aux Français, par le suffrage universel, de trancher.
07:42Et j'ai retrouvé un texte du général de Gaulle intéressant,
07:44parce qu'on me dit…
07:45– Vous êtes dans l'histoire en ce moment, bravo.
07:47– Oui, mais parce que l'histoire permet de comprendre le présent
07:49et de préparer l'avenir.
07:50Et je vais vous donner un exemple.
07:51J'entends souvent, oui, tu demandes la démission du président,
07:55ce n'est pas bien pour les institutions et grand tralala.
07:59Le général de Gaulle avait dit, a écrit,
08:02s'il y a une censure et que le président est mis en cause,
08:08le président doit démissionner et il y a une nouvelle élection présidentielle.
08:12Quand il y a un conflit de légitimité entre une assemblée et un président,
08:17qui peut trancher ce conflit ?
08:18Ce n'est pas François Rion, ce n'est pas Dupont-Aignan,
08:20ce n'est pas Marine Le Pen, ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon.
08:23C'est le peuple.
08:24Donc, on repart aux élections.
08:26Et à un moment, les Français choisissent.
08:28Vers où ils veulent aller ?
08:29– La proposition de Nicolas Dupont-Aignan.
08:32– Et vous verrez ce que je vous dis.
08:34En 2024, j'avais annoncé la dissolution.
08:36Tout le monde m'avait ri au nez.
08:38– Et ça s'est passé ?
08:39– Et ça s'est passé.
08:40Moi, je prédis en 2025 une présidentielle anticipée
08:43pour que la France ne perde plus de temps,
08:46pour qu'on puisse résoudre les problèmes.
08:48– C'est noté.
08:49Il est 8h44 sur Sud Radio.
08:51Vous avez prédit ça.
08:53On se revoit le 31 décembre 2025.
08:56– Et on verra.
08:57En tout cas, je le souhaite.
08:58– En tout cas, il y aura les vœux à 20h.
09:00Alors, vous dites sans Emmanuel Macron.
09:02En tout cas, ce soir, ce sera avec Emmanuel Macron.
09:04Vous allez les regarder parce que, pour mieux le vilipender,
09:07vous êtes quand même obligés de les regarder.
09:09Vous n'allez pas nous dire que vous n'allez pas les regarder.
09:11– Mais je vais les regarder.
09:12– Non, parce que vous le critiquez quand même systématiquement.
09:14– Non, pas systématiquement.
09:15– Oui, c'est violent parce que, si vous voulez,
09:17moi, j'ai alerté en 2017.
09:19J'ai alerté en 2022.
09:21J'ai prévenu.
09:23Je l'ai dit en conscience parce que j'ai regardé les faits.
09:27Et j'ai vu à quel point il avait envoûté une partie des Français,
09:31le monde médiatique aussi, pas tous, mais une partie.
09:34Et je vois dans quel état est le pays.
09:37Il a ruiné la France.
09:39Et il n'y a pas de compromis possible
09:41avec quelqu'un qui se joue des Français,
09:43qui a ruiné le pays.
09:44Il y a un moment qu'il faut assumer.
09:46– Qui lui a permis de passer du mieux possible le Covid,
09:48même si vous le critiquez.
09:50– 1200 milliards de dettes.
09:52Un pays, aujourd'hui, à bout.
09:54Est-ce qu'on continue ?
09:56Est-ce qu'on dit merci ?
09:58Est-ce qu'on continue ces petits jeux politiciens ?
10:00Donc, soit il se soumet et il accepte d'entendre la voix des Français
10:04qui lui demandent des gestes concrets.
10:07Et à ce moment-là, je dirais bravo.
10:09Et il reste au pouvoir.
10:10Et il y a un compromis possible.
10:12Je ne demande pas qu'il accepte tout ce que je propose, loin de là.
10:15Donc, je ne le vilipende pas.
10:17Je demande l'application de la démocratie.
10:20C'est curieux dans notre pays, quand même.
10:22On n'est plus en démocratie en France, aujourd'hui.
10:24– Question sur vous, Nicolas Dupont-Aignan.
10:26– Oui, parce que vous êtes un personnage politique.
10:28Je le disais, trois fois candidat à l'élection présidentielle.
10:31Bon, vous êtes devenu un opposant très actif,
10:34quasiment à tout, d'ailleurs, via les réseaux sociaux.
10:39– Je fais des propositions.
10:40J'ai écrit un livre, où va le pognon, où j'ai fait des propositions.
10:43– Les livres, c'est très bien.
10:44– Sur les économies.
10:45– Mais sur les réseaux sociaux, Nicolas Dupont-Aignan.
10:48Vous postez, par exemple, sur X, en général, trois fois par jour.
10:52Et à chaque fois, vous envoyez, c'est un scud, c'est un scud.
10:54Vous êtes un peu accro aux réseaux sociaux, non ?
10:58– Je ne suis pas accro, c'est un moyen d'expression.
11:00Alors que les chaînes publiques me sont interdites.
11:03– Pourquoi ?
11:04– Que l'ARCOM ne respecte pas la loi.
11:06Que France Inter ne respecte pas la loi.
11:09Qu'avec l'argent du contribuable, de la redevance, maintenant, c'est l'impôt.
11:13Eh bien, il n'y a pas d'égalité de traitement.
11:16Donc, j'utilise les réseaux sociaux.
11:18Mais contrairement à ce que vous dites, je critique, oui.
11:21Mais je propose toujours.
11:23Et j'ai toujours veillé, dans ma vie politique, à apporter des solutions.
11:27Je n'ai jamais critiqué sans une solution alternative.
11:30Parce que le problème, ce n'est pas la critique.
11:32Les Français ont compris, vous savez.
11:34Le problème, c'est que les Français se disent,
11:36mais qui pourrait faire mieux ?
11:38Et qu'est-ce qu'on pourrait faire ?
11:40Voilà pourquoi j'ai écrit un certain nombre de livres,
11:42avec des propositions, sur les autoroutes, souvenez-vous.
11:45J'ai proposé une solution pour supprimer les péages,
11:47et qu'on puisse entretenir les autoroutes,
11:50sur les économies budgétaires, sur la sécurité, sur les frontières,
11:54sur le produire en France.
11:55Alors, on ne peut pas dire que je ne propose pas.
11:57– Justement, Nicolas Dupont a des réseaux sociaux.
11:59– Parce qu'aujourd'hui, je m'aperçois, quand je me circule,
12:03tiens, ce week-end, j'étais en Normandie,
12:05un monsieur est venu me voir dans un café,
12:07et il m'a dit, je vous suis sur Instagram, je vous suis sur TikTok,
12:11je vous suis sur les réseaux sociaux.
12:13– Oui, les réseaux sociaux, c'est très efficace.
12:14– Mais parce que c'est le seul moyen qu'on a aujourd'hui,
12:16d'exprimer une voix alternative.
12:18– Oui, mais un livre, par exemple, vous avez l'occasion d'exprimer.
12:21– Je l'ai fait.
12:22– Je vais être totalement transparent,
12:23à les chaînes publiques, pour présenter mon livre,
12:25et qu'on n'invite que des macronistes,
12:27ou des gens bien pensants, qu'est-ce que je peux y faire ?
12:29– Enfin, l'ERN est très présent, par exemple, sur les réseaux.
12:32– Je vais être transparent, je vous ai dit hors antenne,
12:35tiens, je me souviens de votre campagne pour les régionales,
12:37vous aviez fait plein de propositions pour l'île de France.
12:39– Toujours, chaque présidentielle.
12:41– On est d'accord, vous faites des propositions, vous avez des livres,
12:43mais là, ces histoires de réseaux sociaux,
12:45par exemple, vous parlez de nos confrères de France Inter,
12:47vous avez sorti un tweet où vous dites,
12:49qu'il y a une espèce de manipulation,
12:51parce que l'animateur, au moment où Manuel Valls
12:55se fait vilipender par un auditeur,
12:57dit pourtant, nous avons l'habitude de filtrer les auditeurs.
13:00Mais tout le monde filtre les auditeurs, vous comprenez ?
13:02Vous vous souvenez, le film Le Père Noël est une ordure,
13:06bonjour, c'est mon dernier Noël, je voudrais parler,
13:08allô, comment vous vous appelez, Thérèse ?
13:10Et puis après, ça part, on est bien obligés de tester,
13:12on ne peut pas faire parler n'importe qui, tout le monde le fait.
13:14– Mais on sait très bien comment sont filtrés à France Inter les auditeurs.
13:17Quand j'étais invité à France Inter,
13:19les seules fois où je suis invité, c'est pendant les présidentielles,
13:21parce qu'ils sont obligés, c'était très curieux.
13:24Tout le monde sait comment fonctionne France Inter, arrêtez.
13:27Ils ne respectent pas les temps de parole.
13:29Moi, vous savez, je regarde les faits.
13:31Je ne suis pas dans la polémique, au contraire.
13:33Je suis quelqu'un d'extrêmement raisonnable,
13:35qui a toujours proposé des solutions et qui veut faire avancer le pays.
13:38Ce que je constate, c'est qu'aujourd'hui le pays est bloqué
13:41et que les Français en souffrent.
13:43Je voudrais par exemple que le Mercosur soit bloqué
13:46parce que je veux que l'élevage en France survive.
13:49Je voudrais dire, il y a une mesure qui a été annoncée ce matin,
13:51vous l'avez entendu, il y a 500 000 propriétaires de voitures
13:56qui sont âgés, qui n'ont pas les moyens de la changer.
13:59Critère 3.
14:01Qui vont être interdits de circulation.
14:03C'est une ségrégation sociale sans précédent.
14:06Que l'on interdise des centres-villes,
14:08très réduits à des voitures polluantes,
14:10pourquoi pas, ça se fait en Italie et partout.
14:12Là, ce n'est pas ça dont il s'agit.
14:14C'est l'A86, pour ceux qui connaissent l'Île-de-France.
14:16Ça veut dire quoi ?
14:17Ça veut dire qu'aujourd'hui,
14:19si vous n'avez pas les moyens de changer votre voiture,
14:21vous ne pourrez plus circuler en Île-de-France.
14:24Vous serez astreint à résidence.
14:26Vous trouvez ça normal ?
14:28J'ai une question.
14:30Cette écologie punitive qui n'a aucun sens,
14:32alors qu'il faut de l'écologie sur des choses importantes.
14:34Mais là, non.
14:36L'écologie punitive, c'est contre-productif.
14:38On l'a bien compris.
14:40Les propriétaires de logements aigus,
14:42qui n'ont pas les moyens de refaire leur logement,
14:44interdit de location, 500 000 en France.
14:46Sur la circulation.
14:48Nicolas Dupont-Aignan.
14:50Concrètement, sur la circulation.
14:52Je regardais nos amis lyonnais
14:54pour qui l'année 2025 va être une galère
14:56pour circuler.
14:58Là, par exemple.
15:00Alors oui, le critère 3.
15:02Mais si par exemple, on peut laisser sa voiture
15:04à la bord des grandes routes, des grandes villes.
15:06On garde sa voiture.
15:08Sauf que le prix du garage,
15:10du parking, c'est, pour 3 heures,
15:1220 euros. Si c'est ça chaque jour,
15:14c'est terrible.
15:16Les grosses entreprises,
15:18comme Vinci,
15:20vous ne dites rien contre eux,
15:22parce qu'en fait, ils se nourrissent de ça, non ?
15:24Qui signe les concessions ? Les élus ?
15:26C'est comme les autoroutes.
15:28Les autoroutes, c'est du racket
15:30permanent. J'étais le premier à les dénoncer.
15:32Tiens, avec François Bayrou, à l'époque,
15:34en 2006, nous étions que 2.
15:36Contre la privatisation
15:38scandaleuse, le racket institutionnalisé.
15:40Là, les autoroutes vont revenir dans le domaine
15:42public en 2032. On a l'occasion
15:44inespérée de supprimer
15:46les péages. Comme en Bretagne. En Bretagne, il n'y a pas
15:48de péage. Comme en Allemagne.
15:50C'est une occasion inespérée.
15:52Est-ce qu'on va le faire ? Est-ce qu'on aura le courage de le faire ?
15:54Pour dire non.
15:56Mais il y a pire,
15:58monsieur.
16:00Est-ce que vous avez vu que les hôpitaux,
16:02les hôpitaux,
16:04maintenant, font payer les visiteurs
16:06des malades par des sociétés
16:08comme Vinci et autres ? Les hôpitaux.
16:10C'est-à-dire que vous accompagnez
16:12et vous allez visiter
16:14un vieux grand-père, une grand-mère,
16:16un époux malade,
16:18vous devez payer. Vous savez ce qui choque
16:20dans notre société qui devient inhumaine ?
16:22C'est que tout est lié à l'argent.
16:24C'est qu'il n'y a plus aucun espace
16:26de gratuité.
16:28Moi, j'ai une autre vision de la société.
16:30Mais derrière, ce sont des lobbies.
16:32Derrière, ce sont des intérêts qui abusent
16:34des profits au détriment des plus pauvres.
16:36Voilà la réalité de la France.
16:38Donc il y a un grand coup de ménage à faire. Je le propose.
16:40Et on le fera. Parce que moi, je veux dire
16:42aux Français qu'il n'y a aucune fatalité.
16:44Si le peuple se lève en 2025,
16:46vous savez, il y a déjà plus de 50%
16:48des Français qui veulent que Macron s'en aille.
16:50C'est déjà énorme.
16:52Avec la propagande qu'il y a en permanence.
16:54– Les lobbies à Paris pour les parkings,
16:56ce n'est pas Emmanuel Macron.
16:58– Là, je suis sur l'ensemble.
17:00– Si le peuple ne le veut, Emmanuel Macron non plus.
17:02– Mais si le peuple le veut,
17:04le peuple peut se lever.
17:06Et je dis aux Français, parce que je vois aussi
17:08beaucoup de mes concitoyens qui sont résignés,
17:10qui me disent c'est foutu, c'est trop tard,
17:12on n'y arrivera pas. Ce n'est pas vrai. On y arrivera.
17:14Il n'y a aucune fatalité à subir
17:16que ce qu'on subit dans notre pays.
17:18– Bon, Nicolas Dupont-Aignan, vous n'êtes plus député,
17:20vous n'êtes plus maire.
17:22Une carrière politique qui a des hauts et des bas.
17:24Vous êtes où sur la courbe sinusoidale
17:26de votre carrière politique ?
17:28Plutôt en bas en ce moment ?
17:30– J'ai subi un coup dur en étant défait
17:32par une manœuvre LFI républicain.
17:34Mais je ne m'avoue pas du tout vaincu.
17:36Je suis président d'un parti.
17:38Ma popularité que je regarde quand même,
17:40comme tout le monde des sondages,
17:42ne fait que progresser.
17:44– Vous ne vous faisiez d'ailleurs sur X sur les réseaux sociaux
17:46parce que vous n'avez mis que ceux de droite
17:48et vous avez ressorti la progression.
17:50Vous êtes 20ème avec 37%.
17:52– 20ème sur 50 personnalités politiques
17:54après avoir eu un coup dur,
17:56c'est quand même pas mal.
17:58Et je continue le combat,
18:00parce que j'ai des valeurs à défendre,
18:02parce que je suis président d'un parti gaulliste,
18:04parce que, pour moi,
18:06le gaullisme est très important
18:08dans la vie politique française.
18:10Et j'ai un projet à défendre devant les Français.
18:12Et puis il y aura de nouvelles élections,
18:14je me représenterai.
18:16Et puis, vous savez, la vie n'est pas finie.
18:18D'ailleurs, je vais vous dire,
18:20une défaite dans une vie politique,
18:22c'est toujours très important.
18:24Il faut toujours en tirer du bien.
18:26Je crée un livre.
18:28– Certains sont devenus présidents de la République après.
18:30Je pense à François Hollande.
18:32– Il y a eu beaucoup de personnes
18:34qui ont eu des défaites et qui ont rebondi.
18:36Et puis, moi, ce qui m'intéresse,
18:38ce n'est pas ça.
18:40C'est l'insurendetté, l'insécurité,
18:42le narcotrafic, l'immigration massive,
18:44la baisse du pouvoir d'achat,
18:46la situation de l'école catastrophique.
18:48La situation est vraiment grave.
18:50Apportons chacun des solutions.
18:52Et puis après,
18:54les Français tranchent.
18:56– Mais que les Français
18:58vraiment se mobilisent.
19:00– Votre passage politique difficile,
19:02Nicolas Dupont-Aignan,
19:04est-ce que ce n'est pas le résultat
19:06de cette période où vous avez été,
19:08bien, sur vos réseaux sociaux,
19:10très actifs, notamment sur la question du Covid.
19:12– Ah, j'ai payé cher, oui.
19:14– Vous avez fait un petit peu de complotisme.
19:16– Non, pas du tout.
19:18J'ai payé cher le fait de dire
19:20avant les autres la vérité.
19:22Et vous savez, quand je vois
19:24aujourd'hui les commissions d'enquête aux Etats-Unis…
19:26– C'est le peuple qui vote, vous l'avez dit.
19:28Le peuple a vu aussi que vous avez dit
19:30peut-être des grosses bêtises.
19:32– Je n'ai dit aucune bêtise là-dessus.
19:34J'ai été le premier, certain.
19:36J'ai dit que le vaccin n'empêchait pas
19:38la transmission du virus, que le pass sanitaire
19:40était le scandale du siècle.
19:42Et aujourd'hui, même Pfizer,
19:44même le professeur Delfraissy,
19:46tous les experts reconnaissent
19:48que le vaccin n'empêchait pas la transmission.
19:50– Oui, mais l'atténuer, c'est quand même
19:52très important, Nicolas Dupont-Aignan.
19:54– N'empêchez pas.
19:56– C'est comme si vous alliez à l'encontre des médecins.
19:58Ça paraît tellement surréaliste.
20:00– Aujourd'hui, Kennedy va être
20:02ministre de la Santé de Donald Trump.
20:04– Parce que la vérité apparaît aux Etats-Unis
20:06et pas en France. Et parce que
20:08ça a été une escroquerie monstrueuse
20:10que des dizaines de milliers
20:12de vies auraient pu être sauvées avec des médicaments.
20:14– Donc même si ça vous a fait perdre
20:16des électeurs, vous persistez.
20:18– Oui, parce que c'est la vie des Français qui est en jeu.
20:20Et je vais vous dire une chose.
20:22Quand vous avez un cas de conscience,
20:24est-ce qu'il faut cacher
20:26une vérité pour être élu obligatoirement ?
20:28Ou est-ce qu'il faut dire une vérité
20:30qui va apparaître plus tard ?
20:32– Et est-ce que sur des phénomènes
20:34en évolution, des vérités
20:36définitives par définition
20:38ne sont pas forcément
20:40arrêtées ?
20:42Vous dites des vérités,
20:44mais on sait qu'on ne sait pas. C'est Jean Gabin qui disait ça.
20:46– Oui, vous avez raison là-dessus, la science évolue.
20:48Vous avez tout à fait raison. Mais je vais vous dire une chose.
20:50Le professeur Delfraissy, monsieur vaccin
20:52du gouvernement de l'époque, président du Conseil
20:54scientifique, a avoué récemment sur une chaîne
20:56vous pouvez retrouver, France 24,
20:58que dès mars 2021,
21:00il savait que le vaccin
21:02n'empêchait pas la transmission. Et vous savez
21:04quand le président de la République... – Mais il l'a tenué !
21:06– Non, il l'a avoué.
21:08Et vous savez quand le président de la République
21:10a obligé le pass sanitaire ? En juillet.
21:12C'est-à-dire que trois mois avant, le professeur
21:14Delfraissy avait prévenu Olivier Véran.
21:16On est face à un scandale d'État
21:18qui un jour émergera.
21:20Et je ne regrette pas
21:22d'avoir dit la vérité.
21:24– Vous confirmez vos propos.
21:26– Je persiste et je signe. Et je suis content
21:28qu'en Allemagne, aux États-Unis,
21:30la vérité apparaisse.
21:32Et je regrette qu'en France, ce soit toujours la merde.
21:34– Il reste une grosse minute.
21:36Il y a la question que tout le monde se pose.
21:38Nicolas Dupont-Aignan, pourquoi vous ne ralliez pas
21:40le Rassemblement National ?
21:42Ce serait peut-être pour vous une chance de revenir à un statut d'élu, non ?
21:44– Je n'ai pas besoin de rallier
21:46X ou Y. J'ai été le seul
21:48en 2017 au second tour.
21:50– Aller soutenir. – Aller soutenir.
21:52– Alors, je l'ai refait en 2022.
21:54– Mais ne confondez pas un soutien de second tour
21:56et l'existence d'un
21:58parti politique, d'une pensée politique.
22:00Il y a Éric Ciotti qui a un parti
22:02politique et qui a soutenu au second tour.
22:04Debout la France est un parti gaulliste,
22:06différent du Rassemblement National.
22:08– J'ai vu sur votre site, c'est dur pour le parti.
22:10Il y a plein de petits partis,
22:12comme ça. – Et alors, au premier
22:14tour, on vote pour
22:16ce qu'on préfère. Au second
22:18tour, on choisit
22:20ou on élimine. C'est le principe
22:22d'un scrutin à deux tours. Pourquoi voudriez-vous
22:24qu'il n'y ait plus que deux partis en France ?
22:26– Vous allez vous représenter aux présidentielles,
22:28c'est sûr. – Mais personne n'en sait rien.
22:30Nous verrons bien, je m'y prépare.
22:32Maintenant, je prendrai ma décision plus tard.
22:34J'ai un projet pour la France.
22:36Gaulliste, républicain,
22:38j'y crois. Je pense que la liberté
22:40de la France vis-à-vis de l'Union Européenne est vitale
22:42pour résoudre nos problèmes.
22:44Permettez qu'on
22:46le propose et s'il y a des Français qui
22:48soutiennent, c'est tant mieux. – Bon, allez, bonne
22:50année à vous et à tous, y compris vos
22:52ennemis. Bonne année à tout le monde. – Ecoutez,
22:54nous sommes dans la bienveillance,
22:56mais ça ne l'empêche pas la dignité
22:58pour le pays. – Très bien, c'est noté.
23:00Merci d'être le dernier
23:02invité de l'interview politique de l'année.

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