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Franck Allisio, député RN des Bouches-du-Rhône, était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Bonjour Franck Aliziot, merci d'être avec nous ce matin sur CNews et sur Europe 1, invité de la grande interview.
00:06Vous êtes député Rassemblement National des Bouches-du-Rhône.
00:09On va parler de Marseille, évidemment. Gérald Darmanin, le tout nouveau garde des Sceaux, s'y rend aujourd'hui.
00:14Mais je voudrais tout d'abord vous entendre sur ce qui se passe aux États-Unis.
00:17Un terroriste islamiste qui tue 15 personnes à la Nouvelle-Orléans, il s'était radicalisé.
00:23Quelles sont les leçons à tirer de ce qui s'est passé aux États-Unis pour la France ?
00:29Déjà que la menace islamiste est tout le temps présente et de partout.
00:33Qu'à partir de là, évidemment, il ne faut jamais baisser la garde.
00:39Que cette menace est internationale, elle est dans tous les pays.
00:44Elle est dans tous les grands pays, chez tous nos voisins, tous nos partenaires.
00:51Et moi, je me suis souvenu d'une proposition qu'avait fait Marine Le Pen en 2022,
00:58et même en amont, qui était qu'il faut, puisque ce problème est international,
01:03puisque ce problème concerne tous les grands pays,
01:05puisque ce problème est un problème de sécurité par excellence pour tous les peuples du monde.
01:10Mais il faudrait que l'OTAN s'en saisisse.
01:12Il faudrait que la lutte contre l'islamisme soit une priorité,
01:14y compris d'une organisation militaire internationale comme l'OTAN.
01:19Que l'OTAN ne se concentre pas que sur Vladimir Poutine,
01:24mais également sur la lutte contre l'islamisme.
01:27Exactement, Vladimir Poutine et d'autres.
01:28D'ailleurs, tous les combats sont nécessaires.
01:31Mais celui-ci est complètement oublié.
01:33Il ne faut pas oublier la lutte contre l'islamisme.
01:34Exactement.
01:35Or, il est prioritaire.
01:36Et aujourd'hui, ce n'est pas du tout une priorité dans les missions de l'OTAN.
01:40L'homme qui a frappé à la Nouvelle-Orléans avait été militaire américain.
01:44Il était devenu ensuite agent immobilier.
01:47Un profil de fait passé sous les radars, difficilement détectable, c'est inquiétant.
01:52Évidemment, mais ça rappelle le profil des terroristes du 11 septembre.
01:59C'est-à-dire des terroristes qui étaient tout à fait intelligents, éduqués,
02:04qui avaient même appris à piloter un avion.
02:06Ce n'est pas si simple que ça.
02:09Ce sont des cellules dormantes.
02:10Et le plus grave, c'est que le terrorisme alterne toujours
02:14entre des moments où il est dormant, où il se construit dans l'obscurité,
02:18où il avance, et des moments où il frappe.
02:21Et je rappelle, et je rappelle à nos concitoyens,
02:23parce qu'on est obligés de rappeler que la France est en première ligne,
02:28parce que sur les 20 dernières années, il y a eu autant d'attentats terroristes
02:32en France que dans tous les autres pays de l'Union européenne réunis.
02:37C'est-à-dire que nous sommes en première ligne
02:38et la France est frappée beaucoup plus souvent qu'à son tour.
02:41– Donald Trump a fait le lien entre ce qui s'est passé à la Nouvelle-Orléans
02:46et l'immigration, vous le faites aussi, y en a-t-il un ?
02:49Et si oui, quel est-il ?
02:50– Encore une fois, la religion native aux États-Unis, ce n'est pas l'islam.
02:58Donc l'islamisme est une perversion de l'islam.
03:03Donc à partir de là, évidemment qu'il y a un lien avec l'immigration.
03:08Encore une fois, un trop-plein d'immigration amène à un défaut d'assimilation.
03:14Ce défaut d'assimilation permet une radicalisation
03:17et permet évidemment un terreau du terrorisme.
03:22– Je voudrais vous entendre évidemment sur Marseille.
03:25Gérald Darmanin se rend à Marseille aujourd'hui.
03:28Franck Alizio, vous qui êtes député RN des Bouches-du-Rhône
03:30et invité ce matin de la grande interview CNews Europe.
03:33Qu'est-ce que vous attendez déjà globalement de cette visite de Gérald Darmanin à Marseille ?
03:37Est-ce que vous en attendez quelque chose ou rien du tout ? Dites-nous.
03:40– Pour une fois, que ce soit suivi des faits.
03:45Et je me fais peu d'illusions, comme la plupart des élus marseillais
03:50et surtout la plupart des Marseillais, je me fais peu d'illusions
03:52parce que ces deux ministres sont malheureusement aujourd'hui
03:55et ont malheureusement vocation à rester des ministres de la parole,
03:58des ministères de la parole.
04:00La dernière fois que j'ai vu Gérald Darmanin à Marseille,
04:05c'était à l'occasion de l'opération Placenet XXL.
04:09L'opération Placenet XXL, on allait voir ce qu'on allait voir,
04:12c'était une grosse opération de police sur le trafic de drogue dans les cités à Marseille.
04:18Eh bien, des centaines, je dis bien des centaines d'interpellations,
04:22quelques dizaines, quelques dizaines de personnes écrouées,
04:25donc au final, véritablement en prison.
04:27Vous avez bien compris…
04:28– Mais est-ce que là, vous ne me donnez pas raison en disant
04:29le sujet c'est la justice ?
04:31– Oui, mais le problème c'est que…
04:32– Non, parce que les policiers savent interpeller, savent détecter.
04:35– On ne sait pas punir.
04:36– Typiquement, les cellules d'isolement, isolées, les trafiquants de drogue.
04:41– Les plus gros, évidemment.
04:41– Les 100 plus gros trafiquants de drogue, une bonne idée.
04:44J'ai proposé un plan Marseille en ordre, il y a maintenant plus d'une année,
04:49c'était dans les 25 mesures.
04:51Dans ce plan, le problème c'est qu'on l'attend depuis des années
04:53et il y a aujourd'hui au Beaumet, 700 cellules.
04:58Vous savez combien il y a de cellules d'isolement ?
05:0117, 3%.
05:03Donc, la conséquence de tout ça, et vous allez voir, toujours pareil,
05:06tout est lié, la conséquence de tout ça, c'est qu'évidemment,
05:09il faut construire des places de prison, si on veut des cellules d'isolement,
05:12c'est-à-dire qu'il faut beaucoup plus de cellules,
05:13beaucoup plus de places de prison.
05:14Eh bien, ces places de prison, il faut les construire et personne n'est d'accord.
05:17En tout cas, les gens au pouvoir depuis 20 ans ne sont pas d'accord pour les construire.
05:21Le dernier budget a été voté avec 500 millions d'euros de moins
05:28sur la mission justice, sur le budget de la justice.
05:31Et par qui il avait été voté ce budget ?
05:33Par un certain député qui s'appelle Gérald Darmanin, voilà.
05:36Il me dit, nous n'avons pas voté ce budget, nous l'avons censuré, vous voyez ?
05:39C'est les actes et les paroles, comment dire, nous sommes cohérents,
05:43ils ne le sont pas, une fois de plus, malheureusement.
05:45Donc, vous êtes sûr que le duo Retailleau-Darmanin ne vous rassure pas ?
05:49Ceux qui disent me rassurent, mais ce qui me rassurera véritablement,
05:54c'est ce qu'ils font et pour l'instant, rien n'est fait.
05:58Même Gérald Darmanin est au pouvoir, est aux affaires, est au gouvernement.
06:01Depuis sept ans, ça discute les ministres en France.
06:04Il ne nous a jamais dit que M. Dupond-Moretti l'empêchait de travailler.
06:08Alors, dans ces cas-là, il fallait le dénoncer.
06:10Et dans ces cas-là, il fallait claquer la porte.
06:12C'est compliqué à faire quand on est ministre dans un gouvernement.
06:13Oui, mais dans ces cas-là, vous comprenez bien qu'il faut une cohérence.
06:17Je veux dire, quand on est au pouvoir depuis sept ans,
06:19on est comptable de ce qui se passe depuis sept ans.
06:21Les 500 000 immigrés qui entrent en France chaque année,
06:24ils entraient sous Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur.
06:28Le trafic de drogue rapporte énormément d'argent.
06:31Les trafiquants cherchent à corrompre, notamment des agents publics,
06:36des fonctionnaires en l'intérieur général.
06:38Est-ce que ça vous inquiète ?
06:39Et qu'est-ce que vous constatez ?
06:40Qu'est-ce que vous savez de Marseille ?
06:42Mais évidemment, évidemment que la corruption, c'est ce qui est le plus inquiétant.
06:45D'ailleurs, c'est ce qui est, parce que c'est ce qu'il y a de sous-marin.
06:46C'est ce qu'on ne voit pas.
06:49Moi, vous savez, quand on m'a dit, quand on a commencé à comprendre
06:52que j'allais avoir un rôle, on va dire, déterminant
06:54lors des élections municipales à Marseille en 2006,
06:57on m'a dit, ne t'inquiète pas, des amis m'ont dit, ne t'inquiète pas.
06:59Vous serez le candidat du RN en 2026 ?
07:01Ça se décidera dans quelques semaines.
07:05On m'a dit, si jamais tu l'étais, dans les semaines qui suivront,
07:10tu seras protégé, tu seras mis immédiatement sous protection.
07:13Et le risque sur ma personne, ce ne sera pas le risque terroriste,
07:17ce sera le risque du trafic de drogue et la pression de ces personnes.
07:24En réalité, donc oui, évidemment, tout le monde est sous pression.
07:26Aujourd'hui, ce n'est pas mon quotidien,
07:29mais ça va devenir tout le monde est protégé,
07:33ce qui veut dire qu'il y a quelque chose de particulier, évidemment, à Marseille.
07:37Mais Marseille, là-dessus, n'est que la France puissance 10, malheureusement.
07:41Donc, évidemment qu'il faut se battre.
07:44C'est pour ça, d'ailleurs, que j'ai proposé ce plan Marseille en ordre.
07:48Ça concerne le trafic de drogue et ça concerne l'insécurité en général.
07:52Ce que les Français doivent bien comprendre,
07:54c'est que quand on s'attaque au trafic de drogue,
07:57en réalité, on défend la République, on défend le pays.
08:00C'est l'État de droit qui est attaqué avec le trafic de drogue.
08:02C'est une question de sécurité,
08:05mais ce n'est pas uniquement une question de pied d'immeuble.
08:07C'est l'État de droit, c'est la République, c'est la démocratie.
08:10C'est le pays qui est attaqué.
08:12Évidemment, évidemment, on le disait parce que derrière, il y a la corruption.
08:15Derrière, il y a tous les sujets.
08:17Derrière, il y a le sujet de l'immigration.
08:19Aujourd'hui, du bas de l'échelle au haut de l'échelle dans le trafic de drogue,
08:25c'est très souvent, et c'est factuel, ce que je dis encore une fois,
08:27ce n'est pas pour faire un lien, mais il y a un lien avec l'immigration.
08:30Évidemment, depuis le tête des réseaux jusqu'aux guetteurs
08:33qui sont tous les jours recrutés ou ce sont des clandestins
08:36qui sont recrutés à la gare Saint-Charles.
08:38Et ils vont tenir le point de deal où ?
08:40Sous les fenêtres du président de région Macronistrono Mussolini,
08:44mais à quelques centaines de mètres de la mairie de Marseille
08:47et à moins d'un kilomètre de l'évêché qui est notre quai des Orfèvres à Noyer.
08:51Donc, ce point de deal est rétabli et reconstitué tous les jours,
08:57tous les jours, tous les jours et il est tenu par des mineurs clandestins.
09:00Qu'est-ce qui changerait dans la lutte contre le trafic de drogue
09:02si le RN avait les commandes et en combien de temps ça changerait ?
09:06Parce que vous le dites souvent, on n'a pas de baguette magique non plus.
09:08Mais qu'est-ce qui changerait ?
09:09Quelles sont les mesures que vous prendriez et en combien de temps ça se verrait ?
09:14Écoutez, les principales mesures, il y a évidemment toute une série de durcissements en matière pénale.
09:21Pour le sursis, ce n'est pas possible.
09:23Ça ne devrait pas être possible, par exemple, en matière de trafic de drogue.
09:28L'isolement, on en parle depuis des années, mais l'isolement, ça veut dire des places de prison.
09:31Donc, ça veut dire des moyens.
09:32Ça veut dire donc les places de prison, c'est fondamental là-dessus.
09:36Évidemment qu'en matière d'immigration, quelqu'un qui est un binational
09:41qui serait condamné pour trafic de drogue devrait se voir déchu de sa nationalité.
09:47On devrait rétablir, on l'a proposé.
09:49On l'a proposé il y a encore quelques semaines à l'Assemblée nationale.
09:51Par une proposition de loi, M. Retailleau a émis un avis défavorable.
09:56C'était l'expulsion immédiate des délinquants et des criminels étrangers.
10:00Donc, a fortiori, ceux qui sont condamnés pour trafic de drogue.
10:03Il y a toute une série de...
10:04Et puis, il y a aussi au niveau local, même à Marseille, le maire de Marseille,
10:09depuis des années, le grand débat de la municipalité socialiste marseillaise,
10:13c'est ouvrir une salle de shoot.
10:14Nous, notre débat, c'est doubler le nombre de policiers municipaux.
10:18C'est doubler le nombre de caméras de vidéosurveillance.
10:22C'est mettre le paquet.
10:23Le maire de Perpignan, Louis Alliot, a déclaré la guerre au trafic de drogue.
10:27Alors, c'est un travail de titan.
10:29Chaque jour, c'est une petite chose en plus,
10:32mais il rend la vie impossible aux trafiquants de drogue
10:35et au trafic de drogue au quotidien dans sa ville.
10:37C'est ça qu'il faut faire.
10:38C'est un travail de très longue haleine,
10:40mais c'est un travail qu'il faut entamer très vite,
10:44tout de suite, arriver aux affaires et avec vigueur.
10:47Franck Alizio, député RN des Bouches-du-Rhône,
10:49invité de la grande interview CNews Europe 1 ce matin.
10:52François Bayrou dit ne pas vouloir de grande loi sur l'immigration
10:55qu'il juge, je cite, destinée à faire, en fait, de la communication.
11:00Vous êtes d'accord avec lui ou bien,
11:02si on veut vraiment faire bouger les choses sur l'immigration,
11:04il faut une nouvelle loi ?
11:05Là, typiquement, vous voyez, moi, à priori,
11:08j'ai un a priori favorable envers M. Rataio.
11:11On a été dans la même famille politique
11:12puisque j'étais à l'UMP pendant plus de dix ans.
11:15Bon, M. Rataio arrive avec des idées claires,
11:18avec une volonté claire, en tout cas avec des mots clairs.
11:20Bon, comment il peut laisser passer ça ?
11:22Il avait dit je vais fixer mes conditions
11:24pour rester dans ce gouvernement parce que je ne veux pas faire d'affiguration.
11:27Il avait raison, mais les conditions, c'était quoi ?
11:30La condition, ça devait être cette loi sur l'immigration.
11:32On ne lui demandait pas grand chose.
11:33On lui demandait de remettre sur l'établi
11:37la loi que lui-même, il avait écrite lorsqu'il était au Sénat.
11:41Cette loi avait été dénaturée déjà à l'Assemblée.
11:43Ensuite, nous l'avions votée parce que nous considérions
11:45que c'était preuve de notre bonne volonté,
11:47que c'était déjà un petit pas.
11:48Elle a été encore détricotée par le Conseil constitutionnel
11:52et par Emmanuel Macron via le Conseil constitutionnel.
11:55Il n'en reste rien.
11:56Eh bien, cette loi, ça aurait dû être la condition
11:59pour M. Rataio de rester dans ce gouvernement.
12:01S'il n'y a pas de condition, il n'y a pas de conviction.
12:04C'est ça, le problème.
12:05Cette loi, elle est nécessaire.
12:08Donc, elle devrait être une condition.
12:09Nous, nous la réclamons et nous la réclamerons, d'ailleurs.
12:12Et si elle ne vient pas, ça posera un problème, par exemple,
12:16par rapport à la censure.
12:17Pour l'instant, ce n'est pas une exigence,
12:19mais ça le deviendra dans les semaines et les mois à venir.
12:21Il faut agir sur l'immigration.
12:23S'il n'y a pas de promesse d'une nouvelle loi sur l'immigration,
12:26vous censurez à nouveau ?
12:27Pas immédiatement, mais si dans plusieurs mois,
12:30si ce gouvernement déjà survit plusieurs mois
12:32et que dans plusieurs mois, il n'a toujours pas
12:34cette loi à l'agenda de l'Assemblée nationale,
12:39oui, ça posera un problème,
12:40parce que ça voudra dire que cette priorité,
12:42qui est celle des Français avant d'être la nôtre,
12:44qui est d'abord celle des Français,
12:45n'est pas respectée, n'est pas prise en compte par ce gouvernement.
12:47Ce qui veut dire que vous pourriez voter le budget ?
12:50À condition que les fameuses lignes rouges soient respectées.
12:53Et vous savez que les lignes rouges ont été à peu près respectées.
12:55Nous avions une vingtaine de propositions.
12:57Cette vingtaine, on avait priorisé quatre.
12:59Sur les quatre, donc c'était déjà nous-mêmes,
13:02on avait fait un travail de modération.
13:04Il y en a quatre sur lesquelles on ne cèdera pas.
13:08On nous a cédé sur trois, c'est-à-dire on a entendu les Français,
13:12puisque nous n'étions que les membres de ces Français là-dessus.
13:14Mais il manquait les retraites.
13:14Sur les retraites, voilà.
13:15Et nous, nous ne lâcherons pas sur la protection des retraites
13:18et du pouvoir d'achat des retraités.
13:20Donc, si le gouvernement nous entend là-dessus,
13:23alors nous ne censurons pas le budget qui arrive.
13:25Nous ne ferons pas de surenchère,
13:28mais nous ne bougerons pas sur nos lignes rouges.
13:30Sécurité, enfin pouvoir d'achat, retraite, santé.
13:35Le Rassemblement national n'appelle pas la démission d'Emmanuel Macron,
13:39mais envoie quelques messages et on peut lire le sous-texte.
13:43Mais il n'y a pas d'appel à la démission.
13:45Et vous dites prêt en cas d'élections anticipées.
13:48Vous êtes prêt aujourd'hui, l'URN, à présider et gouverner la France ?
13:52Oui, clairement.
13:52Oui, on ne s'y prépare depuis de nombreuses années.
13:55Marine Le Pen ne s'y prépare de nombreuses années.
13:57Manifestement, c'est un souhait également des Français.
14:00Donc, nous nous y préparons.
14:02Le président est maître de son agenda et de son calendrier par définition.
14:07Mais le président doit également trouver une sortie de crise démocratique
14:12à la situation actuelle.
14:14Un pays où le président n'a plus d'autorité
14:17parce qu'il n'a plus à ses côtés le gouvernement,
14:19il n'a plus à ses côtés le Parlement,
14:20il n'a plus le soutien des Français, doit se poser certaines questions.
14:23Maintenant, il nous a parlé lors de ses voeux de référendum.
14:27On a envie de lui dire, mais ça fait sept ans que vous êtes au pouvoir,
14:29on n'avait jamais utilisé l'outil du référendum, qui est un bon outil.
14:32Il n'a pas prononcé le mot de référendum.
14:34En plus, ça est très ambigu.
14:36Mais à chaque fois qu'il y a un recours et un retour au peuple,
14:39c'est une bonne chose et c'est un souhait de Marine Le Pen.
14:41Donc, quand Emmanuel Macron dit lors de ses voeux qu'il veut demander
14:46aux Français de trancher les sujets déterminants,
14:48vous, vous comprenez référendum et vous l'attendez.
14:51Justement, il y a une ambiguïté, évidemment.
14:53Vous seriez déçu si ce n'était pas un référendum.
14:55La formule ?
14:57Si c'est l'énuème grand débat ou conférencier une convention citoyenne
15:00où on retrouve encore que de la com, que de la com, que de la com.
15:04Oui, évidemment, un référendum et un référendum sur un sujet qui intéresse,
15:07qui passionne et qui est utile.
15:08Bon, moi, je n'en vois qu'un aujourd'hui à court terme.
15:10Il s'appelle l'immigration.
15:11Merci beaucoup, Franck Alizéau, député RN des Bouches-du-Rhône
15:15d'avoir été avec nous ce matin dans la grande interview CNews et Europe 1.
15:20Bonne journée. Bonne journée aux Marseillais également.
15:23Merci beaucoup.

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