• il y a 7 heures
Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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00:00Bonsoir, bonsoir à tous. Merci d'être avec nous pour le dernier numéro de la semaine du Meilleur de l'Info.
00:04On est ensemble pendant une heure. Premier chapitre ce soir, le camouflet.
00:08Le camouflet infligé par l'Algérie à la France autour de cet influenceur.
00:13L'homme est renvoyé avec une escorte en Algérie, mais l'Algérie refuse l'extradition sous un prétexte infondé.
00:19Une humiliation qui a conduit le ministre de l'Intérieur à un message de fermeté.
00:23Bruno de Retailleau en direct chez Jean-Marc Mandini.
00:27Je veux dire ma superbe action et je pense qu'on a atteint avec l'Algérie un seuil extrêmement inquiétant.
00:35On voit bien que l'Algérie cherche à humilier la France. Les pays sont comptables de leurs propres ressortissants.
00:43Or là, il n'y avait pas besoin d'avoir un laissé-passer consulaire puisque la preuve qu'il était un ressortissant algérien
00:52était établie au moyen d'un passeport biométrique. Donc c'est absolument inacceptable.
01:01Inacceptable. Donc sur quoi ont joué les autorités algériennes pour refuser l'extradition de cet homme dont la France ne voulait plus ?
01:08Ils ont joué sur son passeport. Mais soyons clairs, c'est un jeu de dupes et cette humiliation a pris ses racines
01:14il y a déjà quelques mois lorsque la France a décidé de reconnaître le Sahara occidental au Maroc
01:19et pas à l'Algérie. Rappelez Arnaud Benedetti, c'était dans 180 minutes.
01:25Le mois de juillet dernier, le président Tebboune avait explicitement dit que si la France reconnaissait la marocanité du Sahara occidental
01:35à partir de là, l'Algérie ferait tout ce qui est en son pouvoir pour faire regretter à la France cette décision.
01:41Clairement, ils avaient annoncé les choses et le premier acte j'allais dire de cette agressivité algérienne
01:48il s'est exprimé avec l'arrestation de notre ami Boalem Sansal le 16 novembre dernier.
01:54Et vous avez actuellement la deuxième étape qui est en train de se mettre en place.
01:57Et nous nous le savions, parce que moi je suis membre du comité de soutien de Boalem Sansal, nous savions depuis 3 semaines
02:02que l'Algérie allait mener des opérations concertées avec des influenceurs sur le territoire français
02:08pour tout simplement mettre en difficulté la position de la France.
02:13Donc si vous voulez, il n'y a aucune surprise dans ce qui est en train de se passer avec l'Algérie.
02:17Le plan est concerté et il se décline de manière tout à fait logique en l'occurrence.
02:23Maintenant il faut en effet réagir.
02:25Et de ce point de vue là, la réaction du ministre de l'Intérieur me paraît tout à fait à la hauteur de ce qui est en train de se passer.
02:30Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que la façon dont les autorités algériennes ont renvoyé cet influenceur en France
02:39il le motive sur le fait qu'il ne serait pas algérien, en l'occurrence.
02:42Sur une loi de 2008, je crois.
02:44C'est ce que annonce d'ailleurs un journaliste algérien sur les réseaux.
02:47Donc vous voyez bien, alors qu'il est algérien, il est exclusivement algérien.
02:51Je crois qu'il n'est même pas franco-algérien.
02:53Il est exclusivement algérien.
02:55Alors pourquoi l'Algérie agit ainsi ?
02:57Est-ce qu'elle se sent humiliée et seule sur la question du Sahara occidental ?
03:02L'Algérie serait également isolée diplomatiquement ?
03:06C'est l'analyse et la lecture qu'en fait le spécialiste de ces questions, Driss Ghali.
03:11L'Algérie aujourd'hui, elle est dans un corner diplomatique, excusez-moi de l'anglicisme.
03:15Elle a perdu sur l'histoire du Sahara occidental.
03:18Elle est assez isolée en Afrique.
03:20Elle est assez isolée au niveau mondial.
03:22Et donc elle cherche à transférer sa souffrance vers la France.
03:25Et là on est à la limite de l'irrationnel.
03:27Parce que l'Algérie se ridiculise.
03:29Qu'est-ce que c'est qu'un pays qui n'accepte pas ses propres ressortissants ?
03:33Elle est en train de faire de cet influenceur une espèce d'apatrite.
03:39On est vraiment dans l'irrationnel un peu.
03:42Est-ce qu'on ne serait pas déjà rentré dans une guerre froide ?
03:44Le mot guerre froide a été utilisé aujourd'hui sur l'antenne de CNews.
03:48C'était lors d'un échange entre Jean-Christophe Gallen et André Bercoff chez Jean-Marc Morandini.
03:54L'acte de reconnaissance du Sahara occidental comme un territoire marocain,
03:58c'est un acte de guerre diplomatique pour les Algériens.
04:00Dans un contexte où nous on n'aimait pas...
04:02C'est très vrai, les affaires intérieures des uns sont les affaires intérieures des autres.
04:06La réalité c'est qu'on a des franco-algériens des deux côtés.
04:09Vous vous rendez compte de ce que ça veut dire ?
04:11Les passeports dont on parle, il y a un passeport biométrique d'un côté, un passeport biométrique de l'autre.
04:14Donc on est dans une histoire liée avec la Méditerranée au cœur.
04:17Aujourd'hui la tension est montée très très fort.
04:20Et donc ce qui se passe là est qu'on est entré dans une guerre froide, une vraie guerre froide.
04:25Je vais vous lire le commentaire de Sarah Knafo aujourd'hui.
04:29On fait ce qu'on aurait dû faire depuis des années, c'est-à-dire divorcer pour de bon avec l'Algérie.
04:34Fini la naïveté.
04:37Donc dans cette guerre froide, parce que c'est une guerre froide comme l'a dit André Bercoff,
04:42eh bien l'Algérie utilise comme télécommande ses influenceurs qui deviennent d'ailleurs des agents d'influence.
04:49Il ne faut pas qu'Internet devienne une zone de non-droit.
04:52Ça c'est ce qu'a répété, c'est ce qu'a expliqué Bruno Retailleau tout à l'heure depuis Nantes.
04:58C'est ce ressortissant algérien, un influenceur qui propageait sur la toile, sur les réseaux sociaux, la haine.
05:09Les réseaux sociaux ça n'est pas une zone de non-droit.
05:12Et comme ministre de l'Intérieur je ne veux rien laisser passer.
05:16Il y a, comme vous le savez, une quatrième influenceuse à Lyon qui est actuellement, au moment où je vous parle, entendue.
05:23Il n'est absolument pas question de laisser libre cours à la haine de ces individus qui profèrent de l'antisémitisme, le meurtre, etc.
05:33Donc l'homme s'appelle Doilem, on a peut-être cité son nom tout à l'heure.
05:38Et ce qui était intéressant, et absolument surréaliste d'ailleurs aujourd'hui, c'était d'écouter ses avocats.
05:43Ceux de Doilem qui ont fait un portrait de leur client tout à fait différent, doux comme un agneau.
05:49Que les propos sur internet qu'il a dit en arabe ont été mal traduits.
05:52Et que depuis 15 ans, ce père de deux enfants, agent d'entretien, n'avait plus de problème avec la justice.
05:58Depuis ces 15 années, monsieur Naaman n'a plus commis aucune infraction sur le territoire français.
06:07Et c'est finalement, depuis ces nombreuses années maintenant, un citoyen lambda.
06:13Et pour ne rien vous cacher, tous les ans, depuis maintenant 15 ans, il vient me saluer au cabinet.
06:20Il vient me souhaiter ses voeux, il vient me raconter le travail, sa vie de famille, etc.
06:30Il a tenu un certain nombre de propos, qu'il regrette aujourd'hui.
06:36Mais c'est un homme, je pense, qui a droit aujourd'hui de s'expliquer, qui a droit à un procès équitable.
06:44Et attendez, ce n'est pas fini.
06:46Cet homme est un citoyen lambda, dont les propos ont été mal compris, déformés et mal traduits.
06:51On écoute son autre avocat.
06:53Sur ses propos reprochés à monsieur Naaman, il n'a jamais été question.
06:57Il a été écarté totalement par l'enquête judiciaire, faite avec célérité mais avec efficacité.
07:03Tout appel au meurtre, toute intention de tuer ou encore un quelconque comportement antisémite,
07:08tout cela a été écarté de la procédure par le biais d'un certain nombre de traductions
07:14réalisées sous le contrôle du procureur de la République, par des interprètes assermentés,
07:19également par des professeurs spécialistes de la langue arabe
07:23et également avec les nuances que peut connaître la langue arabe en Algérie.
07:28Et tout cela nous permet de dire et de confirmer que la publication incriminée,
07:34la publication initiale diffusée par notre client, a été détournée de son sens initial
07:39par le biais de certaines personnes qui se sont immiscées dans des traductions plus ou moins officielles.
07:44Oui, il peut regretter finalement les conséquences de cette publication.
07:48Il regrette peut-être avoir été un petit peu trop loin.
07:51Il nous l'a encore indiqué ce matin.
07:53Voilà, ça a été mal traduit, mal compris, mais quand même, il s'excuse.
07:57Commentaire de Yohann Uzay, c'est une vaste blague.
08:02C'est lui qui déstabilisait la France, c'est la seule raison.
08:05C'est un ami du président algérien, dans le sens où il prend partie en permanence pour le président algérien.
08:10Il l'a montré sur ses vidéos TikTok, pardonnez-moi.
08:13Donc c'est évidemment une farce.
08:15Alors maintenant, parlons de sa personnalité, effectivement.
08:17Il se trouve qu'il a un casier judiciaire.
08:19D'abord, on ne comprend pas pourquoi il était encore sur le territoire français.
08:22Quelqu'un qui n'est pas français et qui est condamné pour divers trafics, pardonnez-moi,
08:26il n'a rien à faire en France.
08:27Donc il aurait dû être expulsé, de toute façon, depuis bien longtemps.
08:30Il se trouve qu'il est encore sur le sol français.
08:33Et maintenant, on nous dit, vous vous rendez compte, le pauvre...
08:36D'abord, l'avocate nous dit, il est sympa.
08:38Tous les ans, il vient me souhaiter la bonne année.
08:39Ah oui, ça nous fait une belle jambe, merci.
08:41Depuis 15 ans, il est irréprochable.
08:42Ah oui, irréprochable, très bien.
08:44Et l'avocate nous dit, oui, mais il a une famille, il a deux enfants qui sont français.
08:49Pardon, mais s'il voulait rester en France avec ses enfants français,
08:52il fallait qu'il se comporte bien.
08:54Dans la mesure où il ne s'est pas bien comporté,
08:56dans la mesure où il est aujourd'hui un ennemi de la France,
08:59nous sommes désolés pour ses enfants, mais il n'a plus rien à faire ici.
09:02Et il en va de la crédibilité de la France, mais aussi de la sûreté de notre pays,
09:07d'expulser cet individu qui n'a rien à faire ici.
09:11En tout cas, sur ces sujets, vous le savez, les esprits peuvent s'échauffer.
09:14Et ça a été le cas ce matin chez Jean-Marc Morandini, entre Karim Akati et André Bercoeuf.
09:19Bercoeuf, Karim Akati, qui estime qu'il y a une guerre contre les Algériens qui est menée en France.
09:25On met tout sur le dos de l'Algérie. On fait de la chasse aux Algériens.
09:28Mais vous savez quoi ?
09:29Chasse aux Algériens ?
09:30Oui, on fait de la chasse aux Algériens.
09:31Arrêtez !
09:32L'Algérie, matin, midi et soir.
09:34Mais enfin, c'est des influences sur l'Algérie.
09:36On a sur notre sol français la plus grande diaspora, ce sont les Franco-Algériens.
09:436 millions de Franco-Algériens.
09:456 millions d'Algériens sur le sol français.
09:48Ça ne sert à rien d'hurler.
09:50Ça ne sert à rien d'hurler.
09:52Je suis française, monsieur, à 100% française.
09:54Mais c'est pas ce qui vous dit.
09:56Vous ne parlez pas de gens qui vous disent dans les vidéos « nique la France ».
09:59Mais bien sûr que oui, j'en parle.
10:01Bien sûr que oui, qu'on nous condamne.
10:03Avec une diplomatie.
10:05Mais ça veut dire quoi, avec une diplomatie ?
10:07Il faut reprendre le dialogue.
10:08Voilà, elle dit « il faut reprendre le dialogue ».
10:10Ce n'est pas tout à fait le cas de certains hommes politiques et ce soir.
10:14C'est Gabriel Attal qui publie une tribune dans Le Figaro.
10:18Face aux provocations incessantes, il faut dénoncer l'accord franco-algérien de 1968.
10:27Mais de quoi avons-nous peur ?
10:29Eugénie Bastier posait cette question ce matin dans l'heure des pros.
10:33Quoi avons-nous peur d'un pays qui n'est quand même pas une puissance mondiale ?
10:37Nous sommes quand même la 6e puissance mondiale.
10:39Comment n'arrivons-nous pas à engager un bras de fer avec ce pays ?
10:41Est-ce que c'est le gaz ?
10:43Est-ce que c'est la menace d'une invasion migratoire ?
10:45Je ne sais pas, je n'ai pas la réponse.
10:47Vous allez peut-être sur le territoire de France des jeunes gens qui ont un rapport avec l'Algérie.
10:52Ça peut s'entendre.
10:54Et qu'on a peur de la réaction de ces jeunes gens.
10:56C'est un aveu de faiblesse absolument terrible.
10:58Je ne comprends pas.
11:00Est-ce que Bruno Retailleau a l'intention de faire quelque chose
11:03et il est bloqué par d'autres forces dans le gouvernement ?
11:06J'avoue, je suis assez stupéfaite de l'état de faiblesse face à ce pays
11:10qui n'est quand même pas, qui ne me semble pas...
11:12À l'injection de vie.
11:14J'ajoute juste que M.Sensal, ça fait presque 3 mois qu'il est en prison.
11:18La France est totalement impuissante sur ce sujet, totalement.
11:23Une fermeté prolongée par André Valigny, ancien ministre socialiste
11:27qui est pour le moment l'une des rares voix à gauche à réagir
11:30et surtout avoir modifié profondément sa position,
11:34et c'était là encore ce matin dans l'heure des pros.
11:37Nous sommes humiliés par cette dernière décision.
11:40Il faut aller maintenant vers l'épreuve de force.
11:42Il faut revoir tous les visas consulaires,
11:44tous les visas des personnalités algériennes qui viennent se faire soigner en France.
11:47Il faut dénoncer les accords...
11:49Vous savez, ça me coûte de dire ça parce que j'ai longtemps pensé
11:51qu'il fallait faire preuve de diplomatie,
11:53notamment avec l'Algérie à cause d'une histoire compliquée.
11:55Mais vu les déclarations du président algérien,
11:57vous avez vu ce qu'il a dit il y a 2 ou 3 jours sur la France.
12:00Non, on ne peut pas continuer comme ça.
12:02Enfin, dernier commentaire sur ce sujet,
12:04cette nécessité de fermeter.
12:06Philippe de Villiers qui faisait son grand retour ce soir sur l'antenne de CNews.
12:10Philippe de Villiers qui dénonce un État dans l'État.
12:14On a l'impression qu'on passe de l'Algérie française qu'on a connue
12:19à la France algérienne qu'on va peut-être connaître.
12:22C'est-à-dire une inversion totale.
12:24C'est une humiliation.
12:26Vous avez prononcé le mot, je le répète.
12:28Une humiliation sans nom.
12:31Aucun pays ne pourrait accepter cela.
12:34Et la France accepte ça.
12:36Il y a aujourd'hui 10% de la population française qui est algérienne.
12:416 millions d'Algériens en France.
12:43Qu'est-ce que ça veut dire ?
12:45Ça veut dire qu'on est tenus.
12:47Ça veut dire qu'il y a un État dans l'État.
12:49C'est la définition même de l'État dans l'État régalien.
12:52C'est-à-dire qu'on est obligés de faire attention.
12:54On est obligés de faire attention et c'est la raison pour laquelle
12:57Emmanuel Macron n'est pas allé à la manifestation contre l'antisémitisme.
13:00Parce que quand vous avez dans vos flancs une population
13:04qui vous surveille, qui vous regarde et qui vous menace,
13:07vous ne pouvez plus bouger.
13:11C'est un témoignage sur CNews qui nous a absolument bouleversés aujourd'hui.
13:15Celui de la maman de ce petit garçon, Lucas.
13:18Lucas, voici sa photo, ce visage d'ange souriant.
13:22Il avait 13 ans lorsqu'il s'est pendu dans sa chambre.
13:26Il était harcelé à l'école.
13:28Et sa maman, elle dit que je lui en veux.
13:31Je lui en veux parce qu'il ne devait pas partir avant moi.
13:34Ce n'est pas dans l'ordre des choses. Elle était bouleversante.
13:36Elle était, ce matin, l'invitée de Jean-Marc Morandini.
13:39Elle s'appelle Séverine Wermar.
13:43C'est horrible parce que je n'arrive pas à faire mon deuil.
13:46La culpabilité, elle prend le dessus.
13:48Je me dis qu'il est en paix, effectivement.
13:51Mais ce n'est pas lui d'être là.
13:53Ce n'est pas le processus normal de la vie.
13:55C'est moi qui aurais dû partir avant lui.
13:57C'est ce qu'on voit sur la couverture du livre.
13:59On l'a tous en tête.
14:01Il a le sourire. Il est vivant.
14:04C'est lui, le jour de son anniversaire.
14:07Le jour de ses 13 ans.
14:09Je lui en veux.
14:11Honnêtement, je lui en veux de m'avoir abandonné.
14:13Je suis détruite.
14:15Son frère et sa soeur sont détruits.
14:17Ma famille est détruite.
14:19Qu'est-ce que vous aimeriez lui dire ?
14:21Que je l'aime et qu'il me manque terriblement.
14:23J'aimerais remonter le temps.
14:25Parce que je suis morte en même temps que lui.
14:29Une partie de moi est morte.
14:33Qu'il a été courageux.
14:35Que c'est mon héros.
14:39On devrait tous avoir un Lucas dans sa vie.
14:43La guerre de territoire des dealers en direct
14:45sur les réseaux sociaux et sur TikTok.
14:47Ça se passe à Rennes, dans un quartier
14:49où la population est absolument terrifiée.
14:51Les dealers se sont filmés en train de tirer des coups de feu
14:54et en disant « la drogue, c'est à nous que tu l'achètes ».
14:56Mickaël Chailloux, qui est le correspondant
14:58dans l'Ouest de la France,
15:00a reconstitué cette histoire,
15:02extrait des séquences les plus fortes de son reportage.
15:08Deuxième fusillade, même lieu, même scénario.
15:10Mais de nuit cette fois-ci.
15:12Et la scène est filmée par les auteurs des tirs
15:14avant d'être diffusée sur TikTok.
15:16Au moins 11 coups de feu sont tirés
15:18entre bandes rivales
15:20pour contrôler le point de deal du secteur.
15:22Les tireurs sont à visage découvert.
15:24Les habitants de passage fuient en courant.
15:26L'auteur des images s'adresse aux acheteurs présents.
15:34Une enquête est ouverte pour retrouver
15:36l'auteur de la vidéo et des tirs.
15:38Le syndicat Alliance réclame le classement
15:40de la ville de Rennes en secteur difficile
15:42pour obtenir plus d'effectifs.
15:44Je peux vous dire qu'évidemment,
15:46sur place, la police n'est pas étonnée.
15:48On a sorti un extrait de ce que disait
15:50un policier local du syndicat Alliance
15:52qui faisait la liste et allait
15:54long des fusillades et des violences à cet endroit.
15:56Non, on n'est pas étonné.
15:58Il suffit de remonter
16:00à juste quelques mois
16:02avant la visite de notre ministre
16:04du ministre de l'Intérieur Bruno Rotaillot
16:06le 1er novembre.
16:08On a eu un épisode de plusieurs jours
16:10au niveau du gros chêne
16:12« Mord pas au nord de Rennes ».
16:14Au mois de mars de la même année,
16:16en 2024,
16:18on a eu un épisode
16:20d'une heure ininterrompue
16:22de tirs à l'arme automatique
16:24au niveau de Bana.
16:26À chaque fois, ce sont des gros sites
16:28de vente.
16:30Le 5 janvier, on a eu
16:32des tirs en pleine journée.
16:34C'était un dimanche à 14h
16:36juste au niveau d'un jardin d'enfants
16:38au milieu de la dalle.
16:40Juste pour préciser, l'endroit
16:42de la dalle Kennedy à Villejean,
16:44c'est le terminus du métro.
16:46On a un parking relais juste à côté.
16:48C'est des milliers
16:50de voyageurs qui passent par là.
16:52C'est une cité universitaire
16:54qui est très fréquentée.
16:56C'est forcément un lieu
16:58sensible et intéressant pour les dealers
17:00pour vendre.
17:02Il y a une guerre de territoire
17:04qui éclaire avec une intimidation
17:06avec des armes de guerre.
17:08On montre les muscles et on montre
17:10que le business est à eux
17:12et qu'il ne faut pas leur prendre leur part de marché.
17:14Évidemment, les habitants
17:16sont effrayés.
17:18Rennes, comme beaucoup de villes de province,
17:20fait partie de ces villes, comme Grenoble
17:22qui a basculé dans l'ultra-violence.
17:24Ça s'est passé sous nos yeux, sans qu'on réagisse
17:26avec beaucoup d'acuité.
17:28La secrétaire du syndicat des commissaires de police
17:30Anand Makhoi était l'invité
17:32ce soir de Punchline.
17:34Rennes, c'est 10 ans.
17:36En 10 ans, la vie a basculé dans une ultra-violence.
17:38Je voudrais même dire
17:40que la galette bretonne
17:42a été supplantée par la barrette de chite à Rennes.
17:44Aujourd'hui, on est face à
17:46une mise en scène parce que les narcotrafiques
17:48s'adaptent. Aujourd'hui, les réseaux sociaux
17:50sont utilisés pour à la fois inspirer
17:52de la crainte, parce que là, on voit
17:54notamment des jeunes qui sont armés
17:56de Kalachnikov et qui viennent récupérer un point de deal.
17:58On est dans une logique de conquête
18:00de territoire. Ils s'adaptent
18:02aussi à des nouvelles technologies.
18:04On a eu
18:06aussi à Rennes
18:08un événement il y a quelques temps
18:10où un petit garçon de 5 ans a pris une balle perdue
18:12dans le cadre d'une fusée à dossiers.
18:14Mais il n'y a pas que Rennes. Il y a eu Nantes aussi.
18:16On a un certain nombre de villes aujourd'hui qui basculent
18:18et qui sont devenues des terrains de jeu
18:20finalement, puis des terrains, des marchés
18:22à conquérir pour les narcotrafiques.
18:26On va changer de chapitre. On va parler d'Emmanuel Macron.
18:28La cote de confiance du président n'est pas très haute.
18:3077% des Français
18:32ne font pas confiance au président, selon un indice
18:34calculé pour le Figaro magazine.
18:36Pour la deuxième fois
18:38cette semaine, Brigitte Macron a pris
18:40la parole pour défendre son mari. Premier extrait.
18:42Un président
18:44par essence est seul.
18:46Je le mesure depuis qu'il est
18:48président. Même s'il est très entouré,
18:50à un moment donné,
18:52c'est à lui de prendre
18:54des décisions. La décision, parfois,
18:56elle se prend seule.
18:58Une solitude qui lui pèse ou pas, vous le diriez comme ça ?
19:00Alors Emmanuel ne se plaint
19:02jamais. Vous avez dit il y a quelques jours
19:04qu'il était meurtri par
19:06les narcotiques. Je le sens.
19:08Blessé ? Je le sens.
19:10Voilà. Un président seul et blessé.
19:12Mais un président qui se renferme
19:14et en qui les Français n'ont plus confiance. Eugénie Bastier
19:16dans l'heure des pros, ce matin.
19:18Le vrai fonceau du sujet, Pascal,
19:20et je pense qu'elle est sincèrement affectée par l'impopularité
19:22de son mari, c'est que la popularité d'Emmanuel Macron
19:24est aujourd'hui catastrophique. Vous avez vu qu'il y a un sondage
19:26qui est sorti dans les échos qui montre
19:28qu'il a passé la cote des 20%.
19:30Il est à 18% d'opinion favorable.
19:32Ça n'était jamais arrivé.
19:34Il y a 70% qui souhaitent
19:36qu'il démissionne.
19:38C'est très inquiétant.
19:40Deuxième passage.
19:42C'est très important.
19:44Je pense qu'elle souffre
19:46elle-même de voir son mari
19:48souffrir. Mais est-ce qu'on a besoin
19:50d'étaler ça auprès des Français
19:52via les médias ? Pour répondre
19:54à M. Jakubowicz, on vient dans
19:56les médias pour délivrer un message politique.
19:58Même si Mme Macron n'a pas de mandat,
20:00le message politique est dans
20:02ce deuxième extrait où Brigitte Macron explique
20:04que son mari ne va pas démissionner.
20:06Il n'a aucune raison
20:08de ne pas aller jusqu'au bout.
20:10Mais il l'a dit lui-même.
20:12Je ne sais pas
20:14pourquoi
20:16quel intérêt ont
20:18les gens, je pense qu'il y a un intérêt,
20:20à véhiculer sans arrêt cela.
20:22À mettre ça dans la tête
20:24des autres. Parce que lui, il ne l'a pas du tout
20:26dans la tête, je peux vous le garantir.
20:28Là où beaucoup y voient un message politique,
20:30on dit qu'il ne va pas démissionner.
20:32André Valigny, ancien ministre socialiste,
20:34il voit la pipolisation
20:36de la vie politique.
20:38Je pense que Mme Macron
20:40participe avec ce genre d'intervention
20:42à la pipolisation
20:44de la vie politique.
20:46Ça n'a pas commencé avec Macron, ça a commencé
20:48bien avant. Je crois que ça a commencé
20:50avec Nicolas Sarkozy.
20:52Ça s'est poursuivi avec Hollande
20:54dans des conditions rocambolesques,
20:56on le sait. C'est pas exactement la même chose
20:58si vous permettez.
21:00C'est pas exactement la même chose. Vous avez un président
21:02qui effectivement partait
21:04le soir sur son scooter
21:06voir son ami alors qu'il avait une autre
21:08femme à l'Elysée.
21:10Et vous faites la comparaison avec
21:12Nicolas Sarkozy qui s'est marié à l'Elysée.
21:14Mais tout ça c'est de la pipolisation.
21:16C'est pas la même chose.
21:18Il a le droit de se marier.
21:20C'est parler du couple. Les gens qui ont élu un président
21:22ils n'ont pas élu une première dame.
21:24On met de Gaulle hors catégorie. Mais est-ce que
21:26vous imaginez Mme Pompidou ou Mme Giscard d'Estaing
21:28ou Mme Mitterrand parler de leur mari comme ça ?
21:30Ce que vous dites,
21:32je peux vous apporter la contradiction.
21:34Giscard est venu en 1975
21:36présenter ses voeux avec
21:38Annémone. Est-ce qu'elle a parlé ?
21:40Oui, bien sûr qu'elle a parlé. Bonne année.
21:42Bonne année.
21:44Elle a parlé.
21:46Encore un commentaire de Pascal Praud
21:48sur les épouses de présidents
21:50qui en France n'ont pas de fonction officielle
21:52mais dont la France assure quand même le budget
21:54du secrétariat et des frais.
21:56La pipolisation depuis
21:58Jackie Kennedy.
22:00On sait bien que les femmes de présidents
22:02comptent. Michelle Obama compte.
22:04Qu'est-ce que vous voulez ? Je dis Mélania Trump.
22:06Trump ?
22:08Trump ou Lapsus ?
22:10Dernier extrait de Brigitte Macron sur l'avenir
22:12de son mari. Il faudrait
22:14qu'il arrête de travailler.
22:16Je n'y pense pas pour l'instant.
22:18Il est tellement occupé.
22:20Je pense qu'il faut du temps
22:22pour se projeter dans une situation.
22:24Surtout après autant d'adrénaline.
22:26Donc je pense qu'il y aura un sas
22:28de décompression là où je suis.
22:30Je ne suis pas une grande psychologue
22:32mais je pense qu'il va avoir besoin d'arrêter
22:34un peu de travailler pour voir un petit peu
22:36il a déjà
22:38beaucoup écrit. Peut-être un jour
22:40va-t-il publier.
22:42Je ne sais pas vers quoi il va s'orienter.
22:44T'arrêter un peu pour prendre du recul ?
22:46Arrêter la politique ou pas ?
22:48Je voudrais qu'il arrête un peu de travailler.
22:50Parce qu'il travaille tout le temps.
22:52Mais arrêter la politique ou pas ?
22:54Je n'ai pas à dire ce que je souhaite.
22:56C'est lui.
22:58Vous avez hâte d'être en 2027 ou pas ?
23:00Je vous pose la question Amandine.
23:02Peut-on arrêter la politique ?
23:04Et quels sont les hommes politiques
23:06que vous connaissez qui l'ont arrêté la politique ?
23:08Moi ce que je connais, dans leur tête
23:10ça n'est pas réglé.
23:12Brigitte Macron qui sera
23:14s'il ne devait en rester qu'une
23:16à la fin, la dernière démacroniste
23:18et à qui Pascal Praud
23:20a d'abord rendu hommage et surtout
23:22qui lui a renouvelé son invitation à venir au plateau.
23:24Madame Macron peut venir.
23:26Ici elle n'est pas venue non plus.
23:28Mais je préférerais Monsieur Macron.
23:30D'ailleurs s'il nous écoute.
23:32Je le croise parfois.
23:34Je vais lui demander 50 000 fois.
23:36Mais ça n'a pas de sens ces interviews
23:38avec Emmanuel Macron.
23:40Je propose que vous restiez là.
23:42Les interviews avec Emmanuel Macron c'est très simple.
23:44T'as trois minutes pour parler.
23:46Les trois premières, après c'est fini.
23:48Donc après il prend le plateau et t'es mort.
23:50Entre guillemets.
23:52Donc il parle tout le temps.
23:54Ce n'est pas ça qu'on lui demande.
23:56Ce qu'on lui demande c'est d'écouter.
23:58Donc s'il venait ici, il n'aurait pas le droit de parler.
24:00Il écouterait.
24:02Mais c'est un formidable concept.
24:04Pourquoi c'est un formidable concept ?
24:06Parce que les gens devant leur poste
24:08vous diriez ce que les gens pensent.
24:10Et c'est pour ça que le Président de la République
24:12qui devrait venir ici, il devrait dire
24:14et on aurait son visage qui écoute.
24:16Et en communication, ça serait formidable.
24:18C'est un Président qui écoute.
24:20Il est venu écouter les Français.
24:22Parce que ce qu'il va dire, on le sait.
24:24C'est sûr que pour écouter les Français
24:26il faut venir à CNews.
24:28C'est le seul moyen pour écouter les Français.
24:30Bien sûr.
24:34On va se retrouver dans un instant.
24:36On a encore beaucoup de sujets à vous montrer.
24:38On parlera aussi des incendies géants
24:40qui ravagent Los Angeles.
24:42Vous verrez les images.
24:44Vous entendrez aussi Michel Chevalet.
24:46Et puis Ramzi Malouki qui est là-bas
24:48et qui vous a montré encore des images incroyables
24:50et tristes en même temps.
24:52A tout de suite.
24:54La suite du meilleur de l'info
24:56avec ces images en Californie.
24:58Vous avez vu cette maison
25:00qui prenait feu,
25:02qui s'est totalement effondrée.
25:04Vous allez voir le plan suivant
25:06filmé depuis un hélicoptère.
25:08C'est absolument glaçant
25:10parce que les unes à côté des autres
25:12sur la côte ont été brûlées.
25:14Ce sont des maisons en bois.
25:16C'est vrai.
25:18L'équivalent en mètres carrés
25:20135 km² ont brûlé.
25:22C'est plus que Paris.
25:24C'est plus que la surface de Paris.
25:26Ça fait à peu près 100 km² Paris.
25:28Imaginez si la capitale,
25:30si Paris avait totalement brûlé.
25:32Vous avez commencé à avoir une petite idée
25:34de ce qui s'est passé sur place.
25:36Ce matin, Ramzi Malouki
25:38était à côté d'un bâtiment
25:40qui avait brûlé et d'une carcasse
25:42de voiture. C'était absolument tragique.
25:44Encore une fois, je voulais qu'on revoie
25:46un extrait de son reportage dans la matinale.
25:48Cette voiture
25:50calcinée derrière moi montre d'une part
25:52la vitesse à laquelle les flammes se sont propagées
25:54et d'autre part l'intensité
25:56de ces flammes. Visiblement, ça c'est du métal
25:58qui a fondu. Nous sommes
26:00à Pacific Palisades, l'un des 5 foyers
26:02d'incendie sur le comté de Los Angeles.
26:04Des foyers d'incendie qui ne sont toujours pas
26:06maîtrisés avec des pompiers
26:08qui travaillent d'arrache-pied depuis lundi
26:10pour essayer de limiter la propagation
26:12des flammes. Des pompiers
26:14qui seront épaulés par 400 militaires
26:16de la garde nationale qui ont été
26:18déployés ici sur le comté
26:20de Los Angeles. J'ajoute que sur les zones
26:22sinistrées, un couvre-feu a été instauré
26:24de 18h à 6h du matin.
26:26Énorme présence policière.
26:28Tout cela pour éviter les pillages
26:30et les combriolages.
26:32Les incendies en Californie, ça arrive chaque année.
26:34On en parle chaque été.
26:36Mais l'hiver, ça n'arrive pas.
26:38On peut dire que les pompiers ont été
26:40totalement surpris. En plus, ils ont des moyens
26:42qui sont assez obsolètes. Ils n'ont pas de canadaires.
26:44Michel Chevalet complète le reportage
26:46de Ramsey.
26:48Los Angeles,
26:50c'est 100 km de diamètre.
26:52Vous avez 5 feux.
26:54Vous voyez les distances pour les pompiers pour couvrir.
26:56Premier point. Le deuxième,
26:58les collines.
27:00Los Angeles, si vous habitez, il y a des collines.
27:02Les collines sont boisées.
27:04Ce n'est pas de la forêt.
27:06C'est très particulier.
27:08C'est à la fois des petits arbustes
27:10et de la broussaille.
27:12Or, on est en période de sécheresse.
27:14Depuis le mois de mai,
27:16il n'a pas tombé une goutte d'eau.
27:183 mm au mois de mai.
27:20C'était de l'amadou.
27:22Ça ne demandait qu'à démarrer.
27:24Et là-dessus, arrive
27:26une période de sécheresse et de vent.
27:28De vent qui est tout à fait normal.
27:30Pas aussi fort,
27:32mais qui descend de la montagne,
27:34la Sierra Nevada,
27:36et qui déboule dans la vallée.
27:38Ce vent est très sec.
27:40Vous rajoutez tous les ingrédients.
27:42Vous avez un vent sec,
27:44du combustible
27:46et des maisons en bois.
27:48Il suffit d'avoir l'étincelle.
27:50L'étincelle, on ne sait pas laquelle,
27:52comment elle est arrivée.
27:54Les experts se pencheront là-dessus.
27:56Le feu a démarré à 5 endroits différents.
27:58Il est troublant.
28:00Dans les sujets qui nous ont intéressé
28:02sur CNews aujourd'hui,
28:04l'idée du député renaissance Charles Rodwell
28:06d'affronter des sujets
28:08qui préoccupent les Français.
28:10En particulier, l'insécurité culturelle.
28:12C'est comme ça qu'il l'appelle.
28:14Il est à la tête d'un groupe de réflexion.
28:16Ce député va faire des propositions
28:18comme l'interdiction du port du voile
28:20à l'université ou proposer un moratoire
28:22sur le regroupement familial.
28:24Pour interdire le regroupement familial.
28:26C'est ce qu'il dit à Romain Desarbes.
28:28Dans la matinale.
28:30Il y a des millions de Français.
28:32D'ailleurs, quelques seules origines
28:34sociales, religieuses, géographiques
28:36qui se sentent de plus en plus en décalage
28:38avec ce qui est devenu la culture
28:40ou le vivre ensemble de leur quartier.
28:42S'il y a bien un sujet qu'on n'a pas su adresser
28:44depuis maintenant près de 20 ans,
28:46c'est celui-ci.
28:48C'est celui, je crois, de la crise culturelle
28:50et identitaire dans laquelle est plongée
28:52notre pays, la France.
28:54Un groupe de réflexion ?
28:56C'est justement de faire
28:58de l'identité de la culture française
29:00le cœur de notre projet politique.
29:02En tout cas, le cœur du projet politique
29:04du parti Renaissance auquel j'appartiens.
29:06Moi, je pense qu'il faut une immigration
29:08réduite, massivement réduite,
29:10choisie, de travail
29:12qui répond aux besoins des Français.
29:14Et donc, ça demande de prendre des décisions
29:16très concrètes en matière migratoire.
29:18On peut prendre les mêmes
29:20types d'exemples concrets sur le narcotrafic,
29:22sur la lutte contre
29:24l'islam radical.
29:26Donc, ça bouge dans le camp de Renaissance
29:28autour de Gabriel Attal qui, je vous le disais
29:30tout à l'heure, demande ce soir
29:32à dénoncer l'accord franco-algérien de 68.
29:34Il était temps que ça bouge
29:36au centre, en quelque sorte. Écoutez les commentaires
29:38dans Midi News, animés aujourd'hui
29:40par notre ami Thierry Cabane.
29:42Je trouve que, effectivement, la poutre,
29:44cette fois-ci, bouge à droite et c'est très
29:46salutaire parce qu'effectivement,
29:48l'initiative de ce parlementaire qui avait
29:50déjà, au mois de juillet dernier, fait une tribune
29:52où il dénonçait l'insécurité culturelle
29:54et notamment, il mettait en avant
29:56le rôle du walkisme parce qu'en fait,
29:58il est de culture franco-britannique
30:00et on voit bien que ça participe
30:02de ça. Il montrait que les questions d'immigration,
30:04il y avait un anticorps
30:06qui n'existait plus en France parce que
30:08le walkisme, finalement, nous empêche de
30:10réagir correctement. Et ce que j'aimerais
30:12dire, c'est qu'on voit que ce
30:14mouvement est très large.
30:15Moi, j'ai envie de dire à M. Rodwell,
30:17bienvenue dans le club parce qu'ils ont
30:19tardé quand même à se rendre compte de tout ce qu'on
30:21nous, on se rendait compte depuis...
30:23Je pense qu'il va être sensible à ce mot de bienvenue.
30:25Dans le prolongement de ce sujet,
30:27on va revenir, si vous voulez bien, sur la politique
30:29française des visas parce qu'en déplacement
30:31à Nantes, le ministre de l'Intérieur a dessiné
30:33une toute nouvelle politique, la politique
30:35de moins de visa.
30:37Nous voulons reprendre
30:39le contrôle de l'immigration
30:41et je pense que
30:43dans cette volonté politique
30:45de reprendre le contrôle,
30:47nous ne mobilisons pas suffisamment
30:49la politique visa.
30:51Les visas, bien sûr, c'est un
30:53élément de l'influence de la France
30:55mais c'est aussi un élément de la
30:57maîtrise de l'immigration.
30:59La France
31:01distribue 25%
31:03du total
31:05des visas que délivre
31:07toute l'Union Européenne.
31:09C'est nous les premiers.
31:11En 2023,
31:13c'était 2 500 000
31:15visas.
31:17Pour vous donner un exemple,
31:19l'Allemagne qui est juste derrière nous,
31:21nous c'est 2 500 000,
31:23l'Allemagne c'est
31:251 500 000.
31:27Donc pratiquement
31:291 million de différence.
31:31Et je pense que ça c'est
31:33important parce que beaucoup
31:35utilisent notamment des visas de court séjour,
31:37des visas touristes, pour
31:39s'introduire sur le territoire national
31:41et ensuite pour s'y maintenir
31:43de façon illégale.
31:45Alors vous avez bien entendu,
31:47la France distribue
31:4925%
31:51des visas européens.
31:532,4
31:55millions de
31:57visas distribués, donc 1 million
31:59de plus que l'Allemagne.
32:01Et ce chiffre, il faut le retenir,
32:03210 000 délivrés à l'Algérie.
32:05Encore une fois, cette
32:07politique des visas, c'est un élément
32:09de notre maîtrise de l'immigration.
32:11Et aujourd'hui, on ne maîtrise plus cette politique,
32:13le sentiment de Mathieu Hocke
32:15tout à l'heure sur CNews.
32:17On est les champions de l'immigration.
32:19Non mais la réalité aujourd'hui, c'est
32:21que la France ne contrôle plus sa politique
32:23migratoire. Ceux qui contrôlent la politique
32:25migratoire de la France, ce sont soit
32:27les pays étrangers, les Comores,
32:29l'Algérie, parce que ce sont eux
32:31justement qui laissent passer
32:33les gens qui arrivent
32:35dans notre pays, ou soit
32:37ne reprennent pas les clandestins, donc c'est-à-dire qu'à la fois
32:39les entrées de flux et en sortie
32:41de flux, ce sont les pays étrangers qui ont
32:43la main sur la politique migratoire française.
32:45Deuxième problème, c'est que
32:47ce sont les étrangers aussi eux-mêmes qui ont
32:49la main sur la politique migratoire française,
32:51avec le regroupement
32:53familial notamment. Et puis,
32:55enfin, on a, malgré tout,
32:57malgré le volontarisme du ministre
32:59de l'Intérieur, on a aujourd'hui
33:01une politique migratoire française qui n'a
33:03plus de sens, c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
33:05les Français subissent la politique migratoire
33:07et il faut urgemment reprendre le contrôle.
33:09Je voulais que l'on
33:11réécoute deux nouveaux extraits de l'antenne de
33:13CNews, d'abord Philippe Devilliers qui évoquait
33:15ce soir la mémoire de Jean-Marie
33:17Le Pen, et puis qui est revenu sur ces gens
33:19qui ont dansé Place de la République pour célébrer
33:21de manière honteuse la mort du fondateur
33:23du FN.
33:25Sur le fond, ces images, elles sont glaçantes.
33:27C'est la...
33:29l'exultation
33:31haineuse.
33:33C'est la
33:35figure hideuse de la
33:37barbarie.
33:39Et
33:41infièrement de guerre civile. En fait,
33:43ils ont choisi un combat qui est un
33:45mauvais combat.
33:47Pour les terroristes, vous n'aurez pas ma haine,
33:49l'accueil de l'autre.
33:51Et pour quelqu'un qui a défendu sa
33:53patrie, qui a des défauts comme
33:55tout le monde, mais qui a eu quand même
33:57l'intuition que le pays était en perdition,
33:59on sable
34:01le champagne. En fait,
34:03c'est un champagne amer pour eux.
34:05Vous savez pourquoi ? Parce qu'ils ont perdu leur
34:07raison d'être. Puisque c'était
34:09leur identité.
34:11L'antilopénisme était leur identité.
34:13Maintenant, il n'y a plus rien. Il va falloir
34:15inventer un nouveau diable. Ça va être plus
34:17compliqué.
34:18Alors, des images glaçantes, dit Philippe
34:20de Villiers. Tiens, sur ce thème, qu'est-ce qui
34:22s'est dit ce soir dans sa dispute Nouvelle Formule
34:24avec Geoffroy Lejeune
34:26et Marlène Schiappa. Écoutez.
34:28Moi, je veux dire, je suis une farouche
34:30opposante du Rassemblement national.
34:32J'ai manifesté ma première
34:34manifestation de personnes adultes
34:36majeures. C'était contre Jean-Marie Le Pen
34:38au deuxième tour de l'élection présidentielle.
34:40Je me suis mobilisée avec
34:42Emmanuel Macron contre l'élection de Marine
34:44Le Pen. Et pour autant,
34:46et j'ai envie de dire, parce que justement, je pense
34:48défendre des valeurs humanistes, je suis
34:50profondément choquée qu'on se réjouisse de la mort
34:52de quelqu'un. Il faut poser la question, qu'est-ce que ça dit de notre société ?
34:54C'est le degré zéro de la pensée.
34:56Marlène l'a dit un peu. Moi, je ne suis pas
34:58corse, mais j'adore la Corse, attention.
35:00Je ne suis pas corse, mais par contre,
35:02je pense que c'est quelque chose que
35:04les civilisations
35:06en réalité partagent.
35:08C'est quelque chose de sacré. Et c'est sacré en plus
35:10pour toute l'humanité. Et il y a des gens
35:12et ils ne sont pas nombreux sur la planète
35:14qui considèrent que non, qu'on peut en rire,
35:16qu'on peut s'en réjouir, etc.
35:18Franchement,
35:20pardon pour cette comparaison qui
35:22n'est pas raison, mais quand même,
35:24la dernière fois que j'ai vu des gens se réjouir de la mort,
35:26c'était des islamistes qui jouaient au foot avec une tête coupée.
35:30On va changer de sujet,
35:32on va parler du budget de la France. Fin des consultations
35:34avec les partis politiques, la méthode
35:36Barilrou, écoutez alliés et adversaires
35:38et puis la synthèse.
35:40La synthèse sera faite. En l'occurrence, là, c'était
35:42le ministre de l'économie
35:44qui était à la manœuvre.
35:46La confiance dans la méthode est là, a dit
35:48la ministre du budget, Amélie de Montchalin.
35:50J'ai vécu
35:52auprès d'Éric Lombard
35:54et de Patrick Mignola cette semaine
35:56en étant très
35:58rassurée par le fait qu'il y a
36:00dans notre pays des responsables politiques
36:02qui ont pleine conscience
36:04du moment très particulier que nous vivons
36:06et qui partagent, je crois, le sentiment
36:08que les Français ont également
36:10qu'il nous faut un budget rapidement
36:12et que sans budget, la France est actuellement
36:14en mode de service minimum
36:16et que ce service minimum ne peut pas durer.
36:18Une réaction du côté du RN
36:20après sa rencontre à Bercy.
36:22Non seulement Sébastien Chenu et
36:24Jean-Philippe Tanguy sont restés sur leur faim,
36:26mais ils ont fustigé la gauche et les socialistes
36:28qui demandent une suspension
36:30de la mesure sur les retraites
36:32comme prix de leur non-censure
36:34au gouvernement Bayot.
36:36Les groupes socialistes, écolos et communistes
36:38ne cherchent pas, eux, à défendre, à sortir
36:40la France de l'ornière dans laquelle
36:42les gouvernements successifs nous ont plongés.
36:44Eux, ils cherchent à sortir de l'ornière
36:46de leur alliance avec la France insoumise.
36:48Donc, ils sont prêts à se faire acheter
36:50avec n'importe quelle promesse sur les retraites
36:52que nous n'avons pas évoquées. On avait demandé
36:54d'en parler, nous n'avons pas eu le temps matériel
36:56d'en parler, mais, en tous les cas,
36:58tout ça nous semble être une opération
37:00politicienne de la gauche pour
37:02régler ses histoires, mais pas dans l'intérêt
37:04des Français.
37:05Alors, un commentaire ce soir dans 100% Politique
37:07et peut-être même une révélation
37:09d'Éric Revelle sur l'EPS,
37:11le PC et les Verts qui devraient
37:13arriver à s'entendre avec François Bayot
37:15sur le budget. Surprise.
37:17Mais où le sourcil
37:19d'Olivier d'Artigolle se relève
37:21très légèrement, lui qui prend très souvent
37:23l'avion avec le Premier
37:25ministre pour aller à Pau,
37:27il doit être au courant d'un certain nombre de choses.
37:29Et je vais vous dire, ce qui est en train de se passer est très simple.
37:31Et je suis très sur un petit
37:33commentaire politique. Ce qui est en train de se passer,
37:35c'est que l'EPS, le PC,
37:37les Verts vont sans doute
37:39se rallier après avoir
37:41obtenu des concessions, dont je vais vous faire une petite
37:43liste, elle est de course, vous allez voir,
37:45si c'est le cas, c'est du salé.
37:47Ils vont se rallier et ils vont
37:49permettre à François Bayot,
37:51par exemple, à ma formule, parce qu'elle a fait Flores,
37:53de trouver la pierre politique
37:55philosophale, de transformer
37:57le plomb de la censure en or
37:59de la survie politique.
38:01Et juste ma petite fin politique, parce que ça, ça manque pas
38:03d'air quand même. Quand vous voyez
38:05que le parti socialiste se fait
38:07insulter du lundi
38:09au vendredi par
38:11la France Insoumise.
38:13Et que le week-end,
38:15pour une législative
38:17anticipée dans l'ISER,
38:19Olivier Faure du PS appelle à voter
38:21pour le candidat LFI.
38:23Qui s'appelle ? Monsieur Loufocq. J'y sais rien, il s'appelle
38:25Liesse Loufocq. Vous avez vu ça ?
38:27C'est-à-dire que...
38:29Je trouve ça absolument dingue,
38:31mais comment est-ce que les Français peuvent continuer
38:33à croire à ce cinéma ?
38:35On a compris, on va mettre entre parenthèses
38:37sans doute
38:39la réforme des retraites, on va peut-être
38:41appeler à réduire
38:43la durée du travail, surtout. On n'envisage
38:45en rien de réduire le train de vie de l'État
38:47des fonctionnaires français. Dormez tranquilles,
38:49rien ne va changer et le déficit continue
38:51à se creuser. C'était l'édito de Pascal Praud
38:53ce matin.
38:55Toutes les recettes qu'imagine
38:57Bercy pour faire voter le budget
38:59sont toutes les solutions
39:01qui ne marchent pas depuis 40 ans.
39:03Il faudrait travailler plus,
39:05Bercy imagine de travailler moins.
39:07Rétablissement de l'info
39:09sur la fortune,
39:11ce qui n'a jamais marché. Augmentation
39:13de la flat tax, dividendes
39:15baisser à 32, 33 ou 35%.
39:17Les entreprises seront contentes.
39:19On ne ferait plus d'économies dans les collectivités
39:21locales, etc. Et tout ça
39:23pourquoi ? Pour séduire la gauche,
39:25éviter une censure et objectif
39:27final que M. Bayrou reste
39:29à Matignon. La France,
39:31on s'en fiche. Réduire le train
39:33de vie de l'État, ce n'est pas le problème.
39:35Baisser les impôts, les charges
39:37pour les entreprises, on verra ça un autre
39:39jour à la Saint-Glinglin.
39:41Réduire l'impôt sur le revenu pour les particuliers
39:43dans un pays qui est le plus taxé au monde,
39:45vous n'y pensez pas. Non.
39:47Une seule chose compte.
39:49J'y suis, j'y reste.
39:51Je suis prêt à tout pour garder
39:53ma voiture à cocarde. Ma cassette,
39:55ma cassette, disait Arpagon.
39:57Matignon, Matignon,
39:59dit M. Bayrou. Tout ça est désolant.
40:01Entre tambouille,
40:03magouille, embrouille,
40:05la France est au bord du gouffre
40:07et elle s'apprête à faire un grand pas
40:09en avant.
40:11Voilà. Les éditeurs de Pascal Praud
40:13retrouveront évidemment tous les matins dans leur dépôt
40:15et dans le journal du dimanche également.
40:17On va terminer par une très bonne nouvelle.
40:19Les poussins sont devenus des poules.
40:21Pas n'importe quel poussin. Les poussins
40:23de Philippe de Villiers, clin d'œil à Eliott Deval
40:25ce soir.
40:27L'été dernier, vous êtes venu au Puy du Fou
40:29avec Ben. Évidemment.
40:31Et au Puy du Fou, vous avez offert
40:33des poussins. Oui.
40:35En fait, les poussins sont devenus des poules.
40:37Oh !
40:39Oh !
40:43Donc, les poules,
40:45les deux poules, ont pondu des oeufs.
40:47Mais attendez, là, il faut faire attention.
40:49Oui.
40:51Il ne faut pas s'asseoir dessus.
40:53Il ne faut pas les lancer non plus.
40:55Je les garde. Merci Philippe.
40:57Ce sont les poules du Puy du Fou
40:59qui sont vos poules.
41:03Quelle bonne nouvelle.
41:05Voilà. Peu de gens savaient que Philippe de Villiers
41:07était éleveur de poules.
41:09C'est une révélation ce soir, tout comme l'a été
41:11le classement de top des politiques
41:13du journal du dimanche qui plaçait
41:15Philippe à la troisième position
41:17des personnalités politiques préférées
41:19des Français. On le salue également
41:21et vous savez que vous le retrouverez
41:23tous les vendredis soir avec Eliott Deval.
41:25Il me reste à terminer
41:27et à remercier ceux qui m'ont aidé
41:29à préparer cette émission. Jean-Luc Lombard
41:31qui a été brillant ce soir aux manettes.
41:33Guillaume Mosson, d'Homme à la Vision.
41:35Ladislas Wiskard-Estaing
41:37pour préparer cette émission, ainsi que Maëva Lamy.
41:39Et Jade Roger qui a été formidable.
41:41Merci beaucoup. A la semaine prochaine.

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