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Avec Frank Melloul, Président de i24News

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00:009h10, Sud Radio, La Vérité en face, Patrick Roger.
00:0520h, ici à Tel Aviv, on est ensemble pour une heure d'info en direct, voici les titres.
00:18On se dirige, semble-t-il, vers l'annonce d'un accord de cesser le feu à Gaza.
00:24Les derniers détails ont été réglés et acceptés, semble-t-il, par les deux parties.
00:29On va tout vous détailler.
00:31Voilà, donc ça, c'est la chaîne I 24 News.
00:35Je reçois son président, Franck Meloul, bonjour.
00:37Bonjour, Patrick.
00:38On a entendu un extrait récent, parce qu'évidemment, on va vers la fin de cette guerre à Gaza.
00:46Alors, véritablement, c'est ça, tout est enclenché avec des négociations
00:50qui ont lieu menées par le Qatar, sous la pression des Etats-Unis.
00:54Alors, c'est Joe Biden qui annonce, mais c'est Donald Trump qui est derrière.
00:57Alors, je ne sais pas si on va vers la fin de la guerre à Gaza,
00:59mais en tout état de cause, on a l'air de s'approcher d'un accord de cesser le feu
01:04qui durerait 42 jours, qui aurait trois phases.
01:08Il semblerait que la première phase ait été déjà validée,
01:13qu'elle comporterait des libérations de civils, de femmes soldats,
01:18et que chaque valeur d'un civil ou d'une femme soldate israélienne
01:24correspond à un nombre de prisonniers palestiniens qui seraient libérés.
01:29Je crois que, pour une femme soldate, c'est 50 prisonniers,
01:34et pour un civil, c'est 30 prisonniers.
01:37Combien reste-t-il d'ailleurs précisément d'otages israéliens et en vie ?
01:43C'est difficile de vous dire.
01:46C'est d'ailleurs ce qui a toujours mis en difficulté les négociations sur ces accords,
01:51parce que le Hamas lui-même n'est pas en mesure de dire qui est vivant et qui ne l'est pas.
01:57Donc il y a des listes qui sont distribuées un peu partout,
02:02qu'on voit dans la presse, sur les réseaux sociaux,
02:05et c'est difficile de connaître leur authenticité, parce que ça évolue chaque jour.
02:09De temps en temps, dans le cadre de la guerre psychologique que mène le Hamas,
02:13on reçoit des vidéos, des vidéos d'otages vivants, abîmés,
02:19et là aussi, ça montre que les conditions de détention sont terribles.
02:25Après, il y a l'authentification pour savoir si ça date d'il y a quelques heures, quelques jours,
02:31ou si ça date d'auparavant.
02:33Alors, ces négociations, je disais, elles sont menées par le Qatar, c'est ça notamment ?
02:38Elles sont menées par le Qatar, avec l'aide de l'Egypte.
02:40Aujourd'hui, je crois, doit se tenir une nouvelle réunion à doigt avec le chef du Mossad, du Shin Bet,
02:46et le premier ministre Qatari, et l'envoyé spécial de Trump.
02:50Donc, on voit bien que la transition américaine est derrière aussi.
02:53L'envoyé spécial de Trump, c'est pas de Biden, parce que c'est toujours Biden qui est encore...
02:57Oui, mais tout le monde sait qu'à partir de la semaine prochaine,
03:00Trump prendra les manettes, et qu'il y a une forte pression qui a été mise par Donald Trump.
03:06Pour arriver à un accord avant qu'il rentre à la Maison Blanche.
03:11Un accord prévoyant donc cet échange, et une trêve, une suspension, ce que vous avez dit, d'une quarantaine de jours de combat.
03:18Un accord de cesser le feu de 42 jours, avec des négociations sur les phases suivantes pendant la réalisation de l'accord.
03:24Parce qu'aujourd'hui, en Israël, il y a une volonté aussi de la population, probablement, qu'il y ait un arrêt, non ?
03:33C'est une évidence. Vous parlez, et on parle souvent en France, de conflits Israël-Gaza.
03:42Mais permettez-moi de vous rappeler qu'Israël n'est pas seulement en conflit à Gaza.
03:47Pas plus tard qu'il y a quelques heures, à 3h du matin, la moitié du pays a été réveillée par un tir de missile du Yémen.
03:53Qui a été intercepté par le système antimissile.
03:57On sait très bien que les Iraniens sont derrière. Le Yémen est en frontale avec Israël.
04:03Il y a le Sud Liban. Il y a maintenant la frontière avec la Syrie.
04:08Il y a les territoires en Cisjordanie. Et il y a Gaza.
04:11Donc on voit bien qu'aujourd'hui, la situation est beaucoup plus complexe.
04:15Et dans l'esprit d'un citoyen israélien, il ne pense pas exclusif Gaza.
04:21Aujourd'hui, il pense Gaza parce que otage. Mais il pense surtout à sa sécurité, à sa sérénité.
04:26— Parce qu'il est dans une insécurité permanente.
04:29— C'est un peu l'histoire de l'État d'Israël. Mais il n'empêche qu'aujourd'hui, effectivement,
04:33il y a une volonté de la population israélienne d'en finir.
04:38Mais il y a en tout cas un consensus dans la société israélienne
04:45que la guerre ne sera terminée que lorsque les otages seront tous rentrés à la maison.
04:50— Ça, à Gaza, pour ce qui concerne la couleur politique.
04:56— Oui, parce qu'on dit qu'il y a un consensus là-dessus.
04:59— Pour certains, c'est un peu moins... Il y a eu des appels depuis des mois et des mois
05:03pour arrêter – entre guillemets – l'escalade, évidemment, et puis la guerre à Gaza.
05:07Puisqu'évidemment, il y a des victimes des bombardements. Il y a eu beaucoup de morts.
05:11Des milliers de morts, quoi. Bien sûr, des victimes innocentes pour certaines
05:15qui sont victimes collatérales, en fait, de ces frappes, quoi. Bien sûr, pour essayer de...
05:22— De ces frappes et des tirs du Hamas.
05:24— Et des tirs du Hamas, évidemment, aussi pour une réplique.
05:28Mais ça, c'est difficile à faire entendre sur l'ensemble de la planète.
05:32Et je le disais tout à l'heure avec mon invité précédent.
05:35C'est-à-dire que finalement, en fonction de l'endroit où on se situe
05:39et puis d'une certaine couleur ou d'une couleur politique, notamment,
05:44on ne voit pas les choses de la même manière, quoi.
05:46— On ne les perçoit pas de la même manière.
05:50Il est d'ailleurs très intéressant de voir que quand on se trouve au Proche-Orient,
05:55les gens qui vivent au Proche-Orient sont beaucoup plus optimistes sur leur futur
05:59que quand on est en dehors du Proche-Orient.
06:02Et ça, c'est la responsabilité des médias.
06:04C'est la responsabilité de ceux qui choisissent de raconter une histoire.
06:09La réalité, c'est qu'aujourd'hui, sur le terrain, quand on est un Israélien,
06:13quand on entend ou on fait parler les citoyens israéliens,
06:17il est plus facile pour eux de voyager à Dubaï.
06:20Ils se sentent plus en sécurité en allant à Dubaï
06:23qu'en venant à Paris ou qu'en allant en Belgique
06:25ou qu'en allant aux États-Unis, même à New York.
06:28Donc ils considèrent que leur avenir aujourd'hui...
06:30Ils ont vu le rôle qu'a joué l'ONU.
06:32Ils ont vu les réactions des chancelleries internationales.
06:36Et il y a un trauma dans la société israélienne qui est double.
06:40Il y a le trauma d'avoir vécu le 7 octobre.
06:42Il y a le trauma du manque de soutien de la communauté internationale
06:46après ce qu'ils ont vécu le 7 octobre.
06:48Et donc on se tourne plus naturellement vers la région.
06:51Et je crois que les prochains mois, voire les prochaines années,
06:54vont montrer qu'il va y avoir une reconstruction régionale,
06:57une prise en main régionale,
07:00pour des solutions à la fois sécuritaires et politiques
07:03qui mettront hors jeu les dirigeants européens,
07:08mais avec la bénédiction des Américains.
07:11– C'est-à-dire hors jeu ?
07:13– C'est-à-dire qu'ils ne sont plus dans la picture,
07:16comme on dit, dans l'image, dans le game.
07:19Et c'est en tout cas ça la perception de la société israélienne.
07:23C'est de dire qu'en fin de compte, nous avons eu les accords d'Abraham.
07:27Il ne faut jamais oublier que le 6 octobre, la veille du 7 octobre,
07:31il y avait une euphorie, aussi bien à New York qu'à Tel Aviv,
07:36quant à la signature imminente d'un accord entre l'Arabie Saoudite et Israël,
07:40et que le 7 octobre a été fait aussi pour déstabiliser ce processus.
07:46Donc ce processus va reprendre, il ne s'est jamais arrêté depuis le 7 octobre.
07:50Vous parlez à quelqu'un qui a négocié pour I24 News
07:55des accords de partenariat avec des pays arabes.
07:57Nous sommes la seule chaîne israélienne à avoir fait partie des accords d'Abraham.
08:01Nous avons des partenariats avec les Émirats,
08:03nous avons des partenariats avec le Bahreïn,
08:05nous avons des partenariats avec le Maroc.
08:07Je n'ai pas eu un dirigeant de ces pays
08:09me demandant de retirer mes correspondants permanents depuis le 7 octobre
08:14ou d'arrêter notre diffusion.
08:15– Alors vous êtes au Maroc, mais par exemple,
08:17vous n'êtes pas dans les deux pays voisins, je pense l'Algérie ou la Tunisie.
08:20– Non, elle a très bien expliqué.
08:22Et effectivement, nous ne sommes pas dans ces pays-là.
08:25Mais ce que je veux dire par là,
08:27c'est-à-dire que ceux qui ont fait le choix de la normalisation avec Israël,
08:32les événements du 7 octobre ou la guerre à Gaza
08:36n'est pas venu remettre tout en question.
08:40Et je crois que grâce à la force de ces accords,
08:43il y a un futur, quand j'entends ici ou là,
08:46qu'il n'y a pas de vision politique,
08:48que cette guerre est faite sans vision politique.
08:50Ici, il y a une vision politique.
08:52– Oui, c'est vrai, c'est difficile à imaginer.
08:54– Mais elle n'est pas ici, elle est régionale.
08:56– Mais vous comprenez bien aussi, Franck Ménoul,
08:57c'est difficile à imaginer quand on voit toujours qu'il y a des victimes
09:01– Elle est difficile à imaginer quand on voit ce que les médias montrent.
09:07– Oui, mais ils montrent une forme quand même de réalité.
09:10– Et sur notre chaîne, je vous rappelle que nous avons 4 chaînes,
09:15une en français, une en anglais, une en arabe et une en hébreu.
09:19Et que sur nos chaînes, vous avez, sur nos plateaux,
09:23des gens qui s'expriment de Riyad, de Dubaï, de Manama, du Maroc,
09:29et d'autres pays arabes de la région, qui débattent avec des Israéliens,
09:34qui soient d'accord et qui ne soient pas d'accord
09:36sur la question palestinienne ou la situation à Gaza.
09:38Et que ce dialogue a lieu, il n'est pas exclusif sur les bombardements à Gaza,
09:44il montre qu'il y a un dialogue régional,
09:46qu'il y a une prise de conscience régionale.
09:48Et c'est ça la vocation d'i24news,
09:51de montrer ce qu'est la réalité d'un nouveau Proche-Orient
09:55qui s'est mis en marche déjà il y a 2 ans.
09:57Allez, La Vérité en face sur Sud Radio jusqu'à 10h,
09:59avec vous, Franck Melou, le président de i24news.
10:01On va y revenir, justement, sur votre rôle
10:05et puis les critiques que vous subissez.
10:08Vous allez y répondre dans un instant sur Sud Radio.
10:11Et si les auditeurs veulent dialoguer, 0826 300 300.
10:169h10, Sud Radio, La Vérité en face, Patrick Roger.
10:21La Vérité en face avec cette guerre,
10:25on va parler de guerre, Israël, Gaza,
10:27même si vous nous l'avez dit, Franck Melou,
10:29vous êtes mon invité jusqu'à 10h, président de i24news,
10:31vous dites que c'est plus global,
10:33parce que la menace pour Israël,
10:36elle vient un peu de toutes parts ce matin.
10:38Par exemple, de plusieurs fronts ce matin,
10:40un missile venant du Yémen,
10:42on suspecte derrière l'Iran, bien sûr.
10:46Alors vous êtes critiqué sur les réseaux sociaux,
10:50par certains, pas tout le monde, bien sûr.
10:52Qu'est-ce que vous répondez à ces critiques ?
10:55Je n'ai plus le texte exactement,
10:59mais je voyais Thomas Porte qui dit
11:01je connais la cause palestinienne, etc.
11:05Ce n'est pas de l'information i24news,
11:07c'est de la propagande au service du génocide
11:09commis par Israël.
11:11Oui, vous l'avez dit, nous sommes critiqués,
11:15et nous sommes aussi célébrés.
11:19Je reviens d'une tournée dans les pays du Golfe,
11:22où nous avons été remerciés
11:24pour notre travail particulièrement
11:26sur la chaîne en arabe,
11:28parce que c'est la seule chaîne pour eux
11:30qui donne une information globale en arabe
11:33de ce qui se passe dans la région.
11:35Ceux qui nous critiquent
11:37sont ceux qui font de la politique,
11:39qui ne sont pas focalisés sur la réalité du terrain.
11:43Ils s'appuient sur une forme de réalité
11:46en disant regardez ce qui se passe encore à Gaza
11:48avec des victimes.
11:50La différence entre eux et moi,
11:52c'est que je vis là-bas.
11:54La différence entre ceux qui critiquent
11:56et nous, c'est que nous nous émettons depuis là-bas.
11:59Nous avons des journalistes sur le terrain, partout.
12:02Quand nous recevons des missiles,
12:05je suis obligé d'évacuer la chaîne
12:07pour protéger les journalistes.
12:09Donc ce que je dis,
12:11c'est que ces gens qui font de la politique,
12:13eux ont un soutien à la cause palestinienne
12:17par pur opportunisme.
12:19Parce que si on est sincère sur le soutien à la cause palestinienne,
12:22et je le suis,
12:24c'est de savoir qu'aujourd'hui,
12:26les palestiniens, qu'est-ce qu'ils veulent ?
12:28Se libérer de la terreur du Hamas
12:30et se libérer de la corruption de l'autorité palestinienne.
12:33Il suffit de les écouter.
12:35Et c'est ce que comprennent
12:37les pays arabes de la région.
12:40Où sont tous ces pays
12:42qui ont donné des millions,
12:44voire des milliards de dollars à Gaza
12:46pour la reconstruction de Gaza
12:49Ils ont vu ce que le Hamas a fait
12:51de tous ces millions et ces milliards.
12:53Aujourd'hui, ils sont dans le silence
12:55parce qu'il y a un malaise.
12:57Et donc je dis à ces gens-là,
12:59plutôt que de critiquer depuis Paris
13:01dans des salons...
13:03– Certains vont peut-être parfois sur place.
13:05– Je ne les vois pas souvent.
13:07En tout cas, on les invite.
13:09M. Thomas Porte a eu l'occasion plusieurs fois
13:11de venir sur I24 News, il l'a peut-être oublié,
13:13et il saluait la diversité de tons
13:15puisqu'il avait l'occasion de débattre
13:17et de partager ses idées.
13:19– Alors comment, justement, vous pouvez continuer
13:21à faire votre travail dans toutes ces conditions ?
13:23Vous l'avez dit, c'est assez difficile.
13:25On a entendu un extrait
13:27de l'un de vos présentateurs vedettes,
13:29qui est originaire de Marseille d'ailleurs.
13:31Je le signale au passage pour les auditeurs marseillais,
13:33Jean-Charles Banoun.
13:35– Je vais vous dire, I24 News, c'est 400 personnes.
13:37Ce sont 35 nationalités.
13:41Ce sont des juifs,
13:43des chrétiens,
13:45des musulmans, des israéliens
13:47et des arabes,
13:49qui coexistent dans une seule newsroom.
13:51Si ça, ça s'appelle
13:53la propagande pour El-Effi,
13:55don't act.
13:57Mais la difficulté du travail
13:59aujourd'hui, au sein de notre rédaction,
14:01c'est de pouvoir gérer les émotions.
14:03Parce que
14:05nous avons une photographie globale.
14:07La chaîne israélienne, bien entendu,
14:09a des relations privilégiées
14:11avec les services de l'armée et les services
14:13d'enseignement israélien.
14:15– C'est pour ça que certains disent, oui, vous êtes la propagande,
14:17vous êtes la voix de Netanyahou,
14:19en tout cas du pouvoir.
14:21– La différence, c'est que, contrairement
14:23aux chaînes internationales, comme France 24,
14:25par exemple, puisqu'on est en France,
14:27I24 News ne reçoit
14:29aucune dotation
14:31ou aucun budget de l'État.
14:33– C'est privé, ça appartient.
14:35– Et ça appartient à Altice Amérique.
14:37Mais ce que je veux dire par là,
14:39c'est qu'aujourd'hui,
14:41cette chaîne, elle a aussi une chaîne arabe
14:43qui lui amène, elle,
14:45des informations du Hamas
14:47ou du Hezbollah ou du Yémen.
14:49Donc, grâce à cette
14:51diversité, nous sommes en mesure
14:53d'avoir une photographie globale
14:55de la situation dans la région.
14:57Et c'est ça qui plaît. Aujourd'hui,
14:59I24 News est devenu
15:01de fait l'alternative
15:03d'Algezira, pas seulement pour la communauté
15:05internationale, mais pour les pays
15:07arabes eux-mêmes. Je vous rappelle
15:09à titre indicatif que Algezira
15:11a été interdite, il y a
15:13quelques jours, de diffuser dans
15:15les territoires palestiniens. Ça veut bien dire quelque chose.
15:17– Oui. Vous vous êtes diffusé
15:19dans le monde entier ? – Absolument.
15:21– Là où vous vous êtes regardé le plus ? Aux Etats-Unis peut-être ?
15:23– Difficile à dire.
15:25Vous êtes difficile à dire quand c'est une chaîne internationale,
15:27mais je sais qu'il y a une très grosse audience
15:29dans le monde arabe, très très grosse audience dans le monde arabe.
15:31Il y a une grosse audience en France
15:33et aux Etats-Unis bien entendu,
15:35mais aussi en Afrique du Nord.
15:37– Merci beaucoup Franck Méloul d'être venu ce matin
15:39sur Sud Radio.
15:41Et donc on le redit, il y aurait
15:43un accord, on serait proche d'un accord
15:45dans les 24 heures pour une version finale
15:47d'accord de cesser le feu et libération des
15:49otages du Ramas
15:51avec notamment l'émissaire
15:53de Donald Trump. Merci
15:55Franck Méloul. Dans un instant,
15:57on va encore parler médias
15:59avec évidemment Valérie Expert et Gilles Gansman
16:01et notamment de la nouvelle numérotation
16:03vous avez vu, qui va venir en France
16:05et ça va beaucoup changer.
16:07Il y aura six chaînes du service public sur les
16:09dix premiers canaux. Certains disent
16:11que c'est scandaleux. Bon, je ne sais pas.
16:13Vous pouvez réagir
16:15bien sûr.
16:17Et puis les quatre chaînes d'informations,
16:19puisqu'on parlait d'informations, qui vont se retrouver
16:21ensemble. Alors que là, elles étaient
16:23dispersées façon pulse
16:25dans l'ancienne numérotation.
16:27Et puis on se retrouve demain matin.
16:29André Bercoff aussi qui reviendra, tiens,
16:31ce midi sur Russie, Afghanistan, Iran notamment.
16:33Quand on négocie
16:35entre guillemets avec le diable.

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