Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 28 janvier 2025.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:07Nous l'avons appris ce matin, la présentatrice météo bien connue, Catherine Laborde, nous a quitté.
00:14Thierry a fait le 32-10, mon cher Thierry, vous êtes ému ?
00:18Très, j'étais très ému lors de son discours en janvier 2017 et 8 ans après en janvier 2025, je suis très triste.
00:25Oui, son discours qui avait été très émouvant, on écoutera des extraits lorsqu'elle avait dit, le soir de sa dernière météo,
00:33lorsqu'elle avait dit adieu à son public, ai-je envie de dire, téléspectateurs de TF1, ça avait été très émouvant, on écoutera un extrait.
00:40En attendant, tout le monde nous rejoint, là, Isabelle Morelli-Bosque vient d'entrer dans le studio,
00:45Louis Baudin sera avec nous dans une poignée de secondes également. En attendant, les toutes dernières infos.
00:51Une expression, un sentiment de submersion qui fait beaucoup de bruit.
00:55Aujourd'hui, il faut dire qu'elle sortait de la bouche du Premier Ministre François Bayrou, hier soir, pour évoquer la question migratoire.
01:01Le Premier Ministre qui estime que le seuil de tolérance des Français est proche des propos qui gênent,
01:07y compris chez les alliés au sein du Bloc central, celle qu'a dit Ayle Braun-Pivet,
01:12qui estime que ces mots sont contraires à ce que nous sommes profondément, ça vous fait réagir, on en parlera avec vous dans l'heure qui vient.
01:19Trois départements sont désormais concernés par la vigilance rouge, au cru, la Loire-Atlantique et le Morbihan.
01:25On rejoint Lillet et Villene, où quelques 600 personnes ont déjà dû être évacuées depuis dimanche, à cause du passage de la dépression Herminia.
01:33Jamais il n'avait autant plu à Rennes depuis 1944 et le début des relevés de Météo France.
01:40Et puis, les autorités françaises dénoncent une attaque inadmissible contre l'ambassade française à Kinshasa.
01:47Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrault, précise qu'un incendie a été maîtrisé sur place.
01:53L'ambassade de France qui a été attaquée par des manifestants, alors que le pays est en proie à de fortes violences entre les forces congolaises d'un côté,
02:02et puis les rebelles du M23, appuyés par des troupes rwandaises, des violences qui secouent le pays depuis plusieurs jours déjà.
02:11Peggy Broch, pour la météo, cet après-midi, on parlait des intempéries dans l'ouest du pays, attention parce que ça reste instable encore aujourd'hui.
02:18C'est vrai, alors vous l'avez dit Céline, trois départements en vigilance rouge crue, Lillet-Villene, le Morbihan, la Loire-Atlantique.
02:24Il y en a également quatre qui sont en vigilance orange pour crue, le Calvados, l'Orne, la Mayenne et le Ménéloire.
02:29Alors le temps est plus calme aujourd'hui sur le nord-ouest, entre nuages éclaircis, encore des averses, voire un coup de tonnerre possible cet après-midi avec toujours beaucoup de vent.
02:37Mais les pluies vont revenir demain, donc restez extrêmement vigilants, de fortes pluies sont attendues demain matin sur la Bretagne.
02:44Ailleurs, pour aujourd'hui, on a le gros de la perturbation qui se trouve sur le sud-ouest avec de fréquentes pluies, localement du Grisilles, voire un coup de tonnerre.
02:52Et cette perturbation, elle va progresser vers les frontières de l'est cet après-midi.
02:57On a de la neige également sur tous les reliefs des 1000 mètres avec un fort cumul de neige attendue d'ici demain matin sur le massif central.
03:04Et attention au risque d'avalanche qui est marqué sur le massif central et sur les Alpes du Nord.
03:08Il n'y a que sur la Côte d'Azur et l'Est de la Corse où le temps est calme et ensoleillé.
03:13Côté température, elles sont en baisse mais on est toujours au-dessus des normales avec 9 degrés cet après-midi à Nancy, 10 à Rouen comme à Nevers, 11 à Paris, Nantes et Orléans, 12 du côté de Toulouse et Tarbes, 13 à La Rochelle, 14 à Marseille et Nîmes, 16 à Perpignan et 17 à Bastien.
03:29Merci Peggy.
03:30Les auditeurs ont la parole.
03:32Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
03:35Voilà, après 28 ans de bons et loyaux services, je m'en vais. Je pars avec le froid, avec le temps mais aussi avec tous ces souvenirs que vous m'avez donnés.
03:47Je vous en porte avec moi. Vous m'oublierez ? Moi non. Je vous aime.
03:52C'était le message de Catherine Laborde pour sa dernière météo en janvier 2017 en direct à la télévision.
04:02Ça avait été un moment très émouvant, nous rappelait tout à l'heure Thierry qui a fait le 32-10 et qui n'a pas oublié. Thierry, c'est ça, vous n'avez pas oublié ce message ?
04:10Non, je n'ai pas oublié et je suis en train de me rendre compte, c'est temps, mais pour moi c'était hier, donc je n'ai pas oublié.
04:16Vous savez, pour moi Catherine, elle est comme Jean-Pierre Pernaut, Michel Blanc, Alain Gilot-Pétré, c'est des gens que je ne connais pas mais qui font partie de ma vie.
04:26Parce qu'ils ont partagé des années de ma vie, ils les regardent tous les jours et Catherine fait partie de ces gens-là qui sont simples, qui sont humbles.
04:33Sûrement que Louis nous dira mieux que ça parce qu'il les connaît mieux que moi, bien entendu, mais ils font partie de nos vies, c'est des gens qui font partie de ma vie.
04:41Louis Baudin justement Thierry, restez, Louis Baudin est en ligne avec nous, il nous donne la météo sur RTL.
04:48Louis, merci d'être avec nous, c'est une grande famille les présentateurs météo et ça c'est un membre de votre famille, Louis, qui est parti.
04:58C'est Françoise Laborde d'ailleurs sa sœur qui a rendu la formation publique aujourd'hui en fin de matinée.
05:03Oui exactement, c'est quelqu'un qui m'a accueilli, il était là bien avant moi évidemment quand en 2010 j'ai rejoint cette équipe.
05:11Elle était là et elle m'a accompagné, elle m'a embrassé de toute sa bienveillance et de toute son expérience pour que je puisse m'intégrer au lieu.
05:23Et ce que vous venez de dire c'est exactement ça, il y avait de la bienveillance, il y avait de la gentillesse, il y avait cette voix, c'est une voix qui est très douce,
05:31on peut se dire dans les médias il faut une voix quand même beaucoup plus affirmée, et bien non, avec cette douceur-là, mine de rien,
05:36elle arrivait à capter l'attention et à dire ce qu'elle avait à dire et ça, ça montrait bien toute son implication, toute son honnêteté, toute sa transparence.
05:46Elle aimait les gens, elle faisait ce métier-là parce qu'elle aimait communiquer.
05:50D'ailleurs on la connaissait à travers son métier de présentatrice météo,
05:55mais elle avait une vraie passion pour le théâtre, pour cet échange, pour les émotions qu'elle pouvait comme ça construire.
06:01Oui, elle n'avait pas Louis, elle n'avait pas que la météo dans la vie Isabelle Moridi-Bosque, c'est vrai que ce n'était pas une personnalité toute lisse.
06:09Non, elle se revendiquait d'ailleurs comme coquine, et moi qui ai eu la chance de la côtoyer deux fois dans le grand concours des animateurs, qu'elle a gagné !
06:16Or c'est le concours le plus difficile à gagner à la télévision.
06:20Fort Boyard, elle a mouillé le maillot, on disait la petite Brindille, la petite Brindille,
06:24mais la petite Brindille qu'elle les a tous sidérées, notamment la plus jeune Chéri Fallouna qui était avec elle et qui était effectivement une génération en dessous.
06:31Mais surtout, elle avait un sens de l'humour absolument ravageur.
06:35Moi je me souviens un jour, on devait déjeuner ici, elle arrive à Rubaia, elle arrive et elle était morte de rire.
06:41Je lui ai dit « Pourquoi tu ris ? » Elle me dit « Je viens d'entendre une histoire que ma chère-mère raconte dans les grossesses qui me fait mourir de rire. »
06:47Elle était pliée en deux. L'histoire en question c'était un petit garçon qui dit à son papa « Papa, de qui tiens-je mon intelligence ?
06:53Je tiens mon intelligence de maman ou de toi ? » Et le père répond « Sûrement de ta mère parce que moi j'ai encore la mienne. »
06:58Et ça, ça l'a fait rire pendant le déjeuner complet.
07:00Et une de ses phrases préférées, c'était la phrase de Guitry « Ce qui m'embête le plus dans le fait qu'il m'ait piqué ma femme, c'est que maintenant il va voir de quoi je me contentais. »
07:07Et ça, ça la faisait mourir de rire. Elle qui a écrit un livre sur la « joie » d'être trompée par son mari.
07:14Oui, qu'elle a fini par épouser. Tout à fait, qu'elle a fini par épouser en 2013.
07:19Et elle avait le sens de l'amitié et elle avait aussi le sens des autres puisqu'elle a participé à une émission sur…
07:25C'est elle qui a poussé la France Télévisions à faire la petite fille Trisomie qui présentait la météo.
07:30Elle était derrière, elle l'a soutenue, elle l'a entraînée. Non, c'était une femme, c'était infiniment plus complexe que ce qu'on en dit.
07:36Vous avez raison, complexité. À l'instant, Louis Baudin nous parlait de son amour pour le théâtre.
07:40C'est vrai que dans une période, comment pourrais-je dire les choses, de raidissement moral,
07:45elle avait fait ce livre dans lequel elle disait qu'elle, elle était pour une vision un peu libérée et libérale de l'amour.
07:53Elle disait tranquillement des choses pas tranquilles du tout et elle assumait absolument tout.
07:59En plus, une vraie intellectuelle, d'une famille d'intellectuels et qui avait un vrai courage.
08:03Sa mère avait été résistante dans la résistance franco-anglaise et elle avait fait la grève,
08:09avait fait aux côtés d'Henri Verlogeux, le comédien, une grève pour le soutien des comédiens, une meilleure nana.
08:14Non, non, elle avançait toujours comme ça avec ses petites mains qu'elle tenait serrées,
08:18comme ça les doigts pris les uns dans les autres, comme un espèce de petit Rubik's Cube manuel.
08:23Mais elle allait de l'avant de façon incroyable.
08:26Et elle a tenu, Cyril Hanouna avait une passion pour elle, il l'a prise d'Anti-PMP.
08:30On a compagnonné une année complète d'Anti-PMP et c'était une sacrée petite bonne femme.
08:35En revanche, Hanouna était fou d'elle.
08:37Oui, oui, tout à fait.
08:38Comme beaucoup de gens qui regardent quand même les autres, ils aimaient les vieux et les jeunes,
08:44les vieux entre guillemets.
08:46Et elle, ce qui commençait à la perturber, en revanche, c'est de constater que plus elle avançait en âge,
08:51plus elle se sentait pareille avant la maladie.
08:53Mais qu'effectivement, il y avait ceux qui venaient derrière.
08:56Elle disait, je vais être leur grand-mère bientôt.
08:59Et ça commençait à la perturber un petit peu, mais intellectuellement, une machine de guerre,
09:03qui a fait d'ailleurs plusieurs romans.
09:05Louis, vous confirmez ce portrait que nous dépeint Isabelle Morini-Bosque en studio.
09:10Derrière cette voix très douce qui nous enveloppait, il y avait une détermination très importante.
09:15Totalement.
09:16De toute façon, on ne fait pas cette carrière ou en tout cas, on ne fait pas ce chemin-là.
09:20Si on n'a pas une détermination, si on n'a pas une volonté, si on n'a pas une exigence,
09:25si on n'a pas en permanence cette idée de faire toujours mieux ou en tout cas de progresser.
09:30Donc, c'est évident que ce que je disais tout à l'heure, derrière cette voix très douce,
09:35on en a entendu un exprès, il y avait une grande douceur tout le temps.
09:38Mais oui, il y avait effectivement une vraie volonté.
09:41Il y avait une vraie envie d'échanger, de réussir le message.
09:45Oui, il y avait cette exigence.
09:47Alors effectivement, parfois, c'est un peu être anti-homélique.
09:50Quelqu'un comme ça, qui est doux, qui ne dépasse pas,
09:53qui effectivement avait souvent le corps un petit peu replié sur eux-mêmes,
09:57mais qui en fait n'en ont pas du tout,
09:59avait une vraie volonté de progresser, d'apprendre, de transmettre du savoir.
10:05Elle avait un grand savoir.
10:06Effectivement, elle avait une famille qui permettait ça, peut-être.
10:09Mais en tout cas, il y avait une grande culture.
10:11Et une curiosité pour la grandir toujours un peu plus.
10:15Toujours un peu plus.
10:16Et puis, cette envie de transmettre.
10:17Moi, je trouve ça important quand on fait ce métier-là,
10:19on fait tous autour de cette table,
10:21d'essayer d'échanger, de parler, de transmettre.
10:25Et elle avait cette volonté-là.
10:27Et moi, je trouve ça remarquable.
10:28Ça fait vraiment partie des éléments importants qui la caractérisent.
10:32Cette idée en permanence comme ça d'être avec l'autre.
10:35Merci à Louis Baudin qui a tenu à être en direct avec nous sur RTL
10:38pour évoquer la disparition que nous avons apprise ce matin de Catherine Laborde.
10:43On parlera d'ailleurs dans un instant de cette sororité incroyable.
10:47Ces deux femmes très différentes, ces deux sœurs très différentes.
10:50Françoise Laborde, assez ferme, présentatrice du journal de 20h,
10:54qui a été membre du...
10:55Grâce à qui elle est rentrée à TF1 ?
10:57C'est Françoise qui a mis l'humilité pour qu'elle pose sa candidature
11:00au poste de présentatrice météo à TF1 en 1988, si je me souviens bien.
11:05Didier a fait le 32-10, il est avec nous, mon cher Didier.
11:08Oui, Eric, bonjour.
11:10Écoutez, quand j'entends parler de Madame Laborde, j'ai envie d'ajouter douceur.
11:15Parce que je me rappelle une fois, elle avait annoncé, avec sa douceur,
11:20des vagues, une tempête sur la côte sauvage du Croisic, dont je connais les effets.
11:26Et une fois, le bulletin très court, parce que c'est très court le bulletin,
11:30on avait envie de lui dire, mais Madame, restez avec nous.
11:32On avait presque envie de lui mettre une assiette.
11:36Elle avait un côté... On s'attachait à elle.
11:40Et d'ailleurs, de manière générale, les présentateurs météo, ils sont chez nous.
11:44Ils ne sont pas au micro, ils sont à la maison.
11:47Et dans mon SMS que j'avais mis ce matin, j'ai pensé, bien sûr, à vous, cher Louis Baudin,
11:53puis à Valérie Quintin, Marina Giraudeau, Peggy...
11:57Qui est là, qui vous écoute, Didier.
12:00Peggy Broch, justement, j'ai envie de vous poser la question.
12:03Vous n'êtes bien évidemment pas de la génération de Catherine Laborde.
12:06Est-ce que c'est quelqu'un qui, pour vous, a marqué la façon dont elle présentait la météo ?
12:12Est-ce qu'elle était singulière ?
12:14Complètement. Moi, elle faisait partie de mon quotidien.
12:16Et ce que Didier disait quand les présentateurs météo sont chez nous,
12:20moi, c'est le sentiment que j'avais.
12:21C'était un rendez-vous que je ne ratais jamais, que mes parents ne rataient jamais.
12:24Donc j'ai gardé cette habitude. Le bulletin météo était essentiel.
12:27Et le mot douceur, c'est exactement ce que je retiens d'elle.
12:30Danse, douceur et gentillesse.
12:31Moi, je ne la connaissais pas personnellement,
12:33mais ce qui reflétait à travers ses bulletins et sa façon de faire, c'était la gentillesse.
12:38Et apparemment, c'est unanime, tout le monde disait que c'était quelqu'un de gentil,
12:41qui avait du caractère, mais c'est ça qui est assez fort.
12:44C'est-à-dire qu'à travers un bulletin météo, il y a sa personnalité qui transparaissait.
12:48On va évoquer dans un instant, restez avec nous, cette relation.
12:51Les deux sœurs, Françoise Laborde...
12:53Il y en a même une troisième.
12:54Il y en a même une troisième.
12:55Et Catherine Laborde, il y en a une troisième.
12:56Je le vieille, je crois.
12:57A tout de suite.
12:59Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 3210.
13:0350 centimes la minute.
13:13Vous êtes dans Les auditeurs ont la parole sur RTL et c'est un choix remarquable.
13:16Victor, le roi du standard, me fait un signe.
13:18Oui, Victor. Bonjour, Victor.
13:20Bonjour, Eric. Bonjour, Céline. Bonjour à tous.
13:23Vous n'auriez pas quelque chose à nous dire à propos de cette journée spéciale Tuche sur l'antenne ?
13:26Ici, bien sûr, c'est la journée spéciale God Save the Tuche sur RTL.
13:30Donc, à cette occasion, Les auditeurs peuvent jouer et tenter de remporter le cook and fry,
13:35la nouvelle friteuse sans huile de la marque française Terrayon.
13:38C'est un air fryer.
13:39Ça permet de faire des frites et autres plats sans huile et sans corps gras.
13:43Pour ça, il suffit d'envoyer Tuche, T-U-C-H-E, au 74 900.
13:4875 centimes par SMS, 4 SMS maximum.
13:51Et je dois vous dire que tout à l'heure avec Céline, pendant RTL midi,
13:55Les auditeurs ont la parole, on est descendu, on a quitté le studio en direct.
13:59On est descendu dans la rue devant RTL où il y avait la mythique friterie, comment on dit ?
14:05C'est ça, la friterie sans sasse.
14:07La friterie du Nord, celle qui est à côté du Stade Bollard lors des rencontres du RC Lens.
14:11Et pas mal les frites. Franchement, pas mal les petites frites qu'on s'est fait à 12h20 ensemble.
14:16Bon, mesdames, messieurs, voilà pour les Tuches.
14:19Nous revenons à cette nouvelle très triste, la disparition de l'ex-présentatrice météo Catherine Laborde.
14:27Nous disions tout à l'heure, Isabelle Maury-Dibosque, que c'était une sacrée...
14:32On dit quoi pour les filles ? C'est pas une fratrie, c'est une fratrie de femmes.
14:38Il y avait les trois sœurs Laborde.
14:40Dans mon souvenir, il y a Geneviève, Françoise et Catherine.
14:44Effectivement, Catherine et Françoise, sur des chaînes différentes, se sont toujours suivies, si j'ose dire.
14:51Avec chacune leur forte personnalité.
14:53Françoise, un peu plus punchy, dynamique.
14:56Et Catherine, tout aussi déterminée, mais effectivement, tout en douceur.
14:59Ce que disait Didier était très vrai.
15:01D'ailleurs, vous l'entendez quand elle dit « je pars en hiver, quasiment sur la pointe des pieds », son dernier journal.
15:09Et elle était comme ça.
15:10Mais sur le fond, c'était deux filles de fort caractère, mais pas de la même façon.
15:14On peut peut-être accueillir Isabelle dans cette discussion.
15:17Une autre Isabelle qui a fait le 3210, bonjour.
15:20Bonjour.
15:21Bonjour Isabelle.
15:23Bonjour à tous.
15:25Vous vouliez réagir à cette disparition qu'on en a appris dans la matinée,
15:29disparition de Catherine Laborde, on rappelle qu'elle avait 73 ans
15:32et qu'elle souffrait d'une maladie neurodégénérative qui lui avait fait d'ailleurs quitter l'antenne en 2017.
15:40Oui, tout à fait.
15:41Et cette maladie neurodégénérative s'appelle la maladie à corps de Lévy.
15:46C'est une maladie qui est finalement très répandue.
15:50C'est la deuxième maladie neuroévolutive la plus répandue.
15:54Il y a près de 200 000 malades en France, dont les deux tiers ont beaucoup de mal à se faire diagnostiquer.
16:00Parce qu'on la confond, je crois, beaucoup avec Parkinson ou Alzheimer au départ, c'est ça ?
16:06Tout à fait.
16:07Tout à fait.
16:08Parce qu'il y a des problèmes cognitifs, donc on pense à Alzheimer.
16:12Il y a parfois des problèmes de tremblements ou de réserve, donc on pense à Parkinson.
16:18Mais le diagnostic est tout autre parce que c'est une maladie surtout qui est…
16:23comment dire… il y a beaucoup de variations.
16:27Elle est… à un moment donné, le patient, la personne va être tout à fait normale
16:32et puis tout d'un coup, elle va le devenir… elle va avoir des symptômes.
16:36Donc c'est les fluctuations qui caractérisent vraiment cette maladie.
16:40Et Catherine était atteinte de cette maladie.
16:43Elle avait à cœur de… c'était la marraine de l'association A2MCL.
16:49Elle avait à cœur de faire connaître cette maladie,
16:53de mettre quelque part son image au service des chercheurs, des malades, des autres aidants
17:03qui, comme Thomas, l'ont aidé jusqu'au bout.
17:07Et une chose qui m'a fait réagir ce matin, c'est qu'aujourd'hui, 28 janvier,
17:15c'est la journée mondiale de la maladie à cœur de Lévi.
17:18Et je ne peux pas…
17:21Vous y voyez un signe ?
17:23Oui.
17:24Ça peut paraître un peu bête, mais pour moi c'est un peu comme si elle avait voulu,
17:30avec son départ, dire voilà, je communique, je vais mettre en lumière cette maladie,
17:37la faire sortir un peu de l'ombre.
17:39Parce qu'il y a beaucoup d'aidants, beaucoup de malades qui se battent contre cette maladie,
17:46qui aimeraient être mieux diagnostiquées, plus rapidement en tout cas.
17:50Elle est difficile pour les malades, elle est difficile pour les aidants.
17:54Et voilà.
17:56Et on avait parlé dans un livre, « Tremblés » je crois aussi.
17:59« Tremblés », mais elle avait parlé aussi avec Thomas,
18:02ils avaient fait un livre magnifique qui s'appelle « Amour malade »
18:06où à deux, ils avaient écrit à la fois la perception de…
18:12Elles sont vécues en tant que malades et Thomas, lui,
18:16Thomas Sterne, oui.
18:18Voilà, en tant qu'aidants.
18:20Son conjoint.
18:21Exactement.
18:22Et voilà.
18:23Merci.
18:24Merci Isabelle.
18:25Merci Isabelle.
18:26Je rappelle que vous êtes bénévole depuis plusieurs années de cette association A2MCL
18:31qui traite cette maladie à corps de lévis.
18:35Merci de nous avoir remis en mémoire un des combats de Catherine Laborde.
18:41Thierry, on a commencé avec Thierry tout à l'heure et je ne vais pas repasser la parole.
18:45Il était très ému Thierry.
18:47Et il nous a dit à quel point Catherine Laborde avait tout simplement fait partie de son quotidien.
18:53Exactement.
18:54Et puis pour finir là-dessus, pour rejoindre ce que tout le monde a dit,
18:58cette douceur qu'elle avait, c'est-à-dire que c'est une personne que vous entendiez et que vous écoutiez.
19:02Quand elle vous disait « Demain, il va faire un vilain temps, restez prudents, faites attention »
19:07avec cette voix très douce, on avait ce sentiment de protection.
19:10Antomaternelle presque.
19:12Oui, maternelle, voilà.
19:13Donc on l'écoutait, on prenait ces informations.
19:15Et pour finir sur une note un peu positive, la grande famille de TF1 et de La Météo,
19:20dans la même semaine, ils auront connu un bonheur et un malheur.
19:23La naissance de l'enfant de Tatiana Silva et puis le décès de Catherine.
19:29Voilà ainsi la vie.
19:31C'est étonnant que vous ayez toujours en mémoire à ce point cette dernière météo qu'elle a faite au mois de janvier 2017, Thierry.
19:40C'est quelque chose qui reste vraiment en vous, Thierry.
19:45Je ne pense pas être le seul.
19:48Dès que vous remettez les premières phrases de ces adieux comme ça à la télé, tout le monde s'en souvient.
19:55Tout le monde se rappelle d'être devant la télé, d'écouter Catherine avec sa voix douce, bienveillante, qui nous dit « Au revoir, au revoir ».
20:02Elle disait qu'elle ne nous oubliait pas, mais moi je ne l'ai pas oublié.
20:07Et vraiment toutes mes sincères condoléances à ses sœurs, à sa famille et à ses proches.
20:11Vous n'êtes pas le seul à ne pas l'avoir oublié, parce que vous êtes nombreux à l'appeler aujourd'hui.
20:14Olivier également.
20:16Bonjour Olivier.
20:18Bonjour à vous.
20:20Moi c'est pareil, je suis...
20:22Ça m'a fait quelque chose.
20:24C'est quelqu'un que j'aimais beaucoup.
20:26La douceur, le calme plat quand elle présentait sa météo.
20:32On l'avait pas dit, j'ai le pétré.
20:34J'ai le pétré il y a quelques années, pareil, encore une saloperie.
20:37Et là on vient de part de Catherine.
20:41Ce qui marque peut-être Isabelle Morini-Bosque,
20:44c'est que tous les auditeurs, ou presque depuis quelques minutes, nous parlent juste de Catherine.
20:49C'est pas Madame Laborde, c'est Catherine.
20:51Tout à fait, et elle a fait de nombreuses couvertures de magazine pour un présentateur météo,
20:55c'était assez rare.
20:57Et elle adorait être imitée par Yann Foly.
21:00Elles ont même participé ensemble à « Qui veut gagner des millions ? »
21:03où elles ont beaucoup ri, où chacune imitait l'autre.
21:05C'était une fierté pour elle de dire « Voilà, je suis imitée ».
21:09Je vous rappelle quand même Isabelle Morini-Bosque,
21:11il vous est arrivé plusieurs fois qu'on vous confonde il y a quelques années avec elle.
21:14On vous disait qu'on vous aime beaucoup, mais il y en a marre que vous annonciez de la pluie.
21:19Oui, c'est ça. On était à la fête l'année ensemble,
21:21elle était morte de rire parce que quelqu'un est venu vers moi sans la voir,
21:24en me disant « Qu'est-ce qu'on vous aime, Catherine ? »
21:27Non, elle n'a pas dit non.
21:28« Qu'est-ce qu'on vous aime, qu'est-ce qu'on vous aime, si vous pouviez arrêter d'annoncer de la pluie ? »
21:32Un grand sourire, un grand rire pour cette grande dame de la météo
21:38qui a d'une certaine façon révolutionné par sa douceur et par sa convivialité
21:45et son modernisme la tonalité générale de la façon de présenter la météo.
21:52Catherine Laborde, on embrasse Françoise, sa sœur Geneviève et toute sa famille
21:57à qui on souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve.
22:00Elle est partie trop tôt, à l'âge de 73 ans.
22:03Jean-Alphonse Richard, bonjour.
22:05Bonjour Eric, bonjour Céline, bonjour Isabelle.
22:07Merci Isabelle Moridy-Bosque d'être venue nous voir.
22:12Dans un instant, ce sera un nouveau thème, on vous en parlera.
22:14Mais tout de suite, 14h, l'heure du crime. De quoi va-t-on parler ?
22:17On va à Chester, à l'ouest de l'Angleterre, avec en 2018 l'affaire Lucy Letby.
22:22Jeune infirmière, sérieuse, attentive, très proche des familles.
22:25Elle travaille dans le service pédiatrie de l'hôpital local et celui des prématurés.
22:30Les décès d'enfants vont se multiplier une quinzaine en un an.
22:34Des morts par overdose d'insuline ou par injection d'air.
22:37Le problème, c'est que Lucy Letby, chaque fois, elle n'est pas très loin de ces enfants qui décèdent.
22:43Est-elle l'ange de la mort en blouse blanche ?
22:46Est-elle l'une des pires tueuses en série que l'Angleterre a connue ?
22:51Eh bien, c'est cette plongée dans les ténèbres que je vous raconte.
22:54Lucy Letby, la mort au bout d'une seringue, c'est à 14h sur RTL.
22:59À tout à l'heure, Jean-Laufonce.
23:00À tout à l'heure. En attendant, cette petite phrase prononcée hier par le Premier ministre François Bayrou
23:06à propos de l'immigration en France.
23:08Écoutez bien.
23:09Mais dès l'instant que vous avez le sentiment d'une submersion,
23:12de ne plus reconnaître votre pays, les modes de vie ou la culture,
23:16dès cet instant-là, vous avez rejet.
23:19Voilà ce qu'a dit François Bayrou.
23:21A-t-il dérapé ou pas ?
23:23On vous attend au 3210.
23:36Vous écoutez RTL midi.
23:37Les auditeurs ont la parole.
23:38La France approche d'un sentiment de submersion migratoire.
23:43On va revenir dans un instant sur cette petite phrase du Premier ministre François Bayrou
23:47qui fait beaucoup réagir.
23:493210, on sera de retour dans 40 secondes.
24:00Je dis bravo monsieur Bayrou.
24:01Bravo pour les mots que vous avez utilisés parce que c'est vrai.
24:04Ce sentiment de submersion, il existe.
24:06Je trouve que nos politiques jouent un peu les vierges et farouchés,
24:10tout ça pour essayer d'obtenir des voix.
24:13Je suis entièrement d'accord avec lui.
24:15Enfin quelqu'un qui parle vrai.
24:17J'invite les auditeurs à venir à Givens-les-Pains,
24:20à passer à ne serait-ce que 24 heures,
24:22et ils se demanderont où nous sommes.
24:25Voilà des réactions au propos du nouveau Premier ministre François Bayrou
24:30qui parlait de la submersion, le sentiment de submersion
24:33que peuvent éprouver certains Français sur la question migratoire.
24:37Ça serait bien, Céline, peut-être qu'on écoute François Bayrou ?
24:40Si ce n'est pas moi qui ai le pouvoir de le faire, mais peut-être Damien.
24:42Damien, on peut écouter le Premier ministre ?
24:43On va l'écouter.
24:44Je ne crois pas que ce soit mieux d'être métissé que de ne pas l'être.
24:50Je pense que les apports étrangers sont positifs pour un peuple
24:58à condition qu'ils ne dépassent pas une proportion.
25:02Je pense que la rencontre des cultures est positive.
25:06Mais dès l'instant que vous avez le sentiment d'une submersion,
25:11de ne plus reconnaître votre pays,
25:13de ne plus reconnaître les modes de vie ou la culture,
25:18dès cet instant-là, vous avez rejet.
25:20François Bayrou, hier soir sur LCI,
25:23propos qui font beaucoup réagir depuis Eric.
25:26Le plus simple, c'est qu'on prenne les réactions qui arrivent au 3210.
25:30On va commencer avec Olivier. Bonjour Olivier.
25:33Oui, bonjour Eric, bonjour à tous.
25:36Vous êtes où Olivier ? Dans quel coin ?
25:38J'habite Calais.
25:40On vous écoute.
25:42Moi, je veux réagir.
25:45A Calais, ça fait plus de 25 ans qu'on a...
25:49Vous êtes directement confronté au problème de l'immigration illégale.
25:54Mais attention, je ne suis ni RN ni quoi que ce soit.
25:57Moi, j'ai plutôt pitié pour ces gens-là,
26:00qui ne peuvent plus passer ni sur les ferries,
26:03ni sur le tunnel sous la Manche.
26:06Maintenant, c'est des small-bots, c'est des machins.
26:09Avec les tragédies que ça provoque régulièrement.
26:12Bien sûr, ça va devenir un nouveau cimetière.
26:14La Manche va devenir un nouveau cimetière.
26:16Enfin bref, ce que je voulais dire,
26:18moi, je pense que François Bayrou a raison.
26:21Donc, l'immigration, on en a certainement besoin pour certains métiers,
26:27que des Français ne veulent pas faire.
26:30Oui, mais prendre toute l'immigration,
26:36mais attention, sans aucun racisme de ma part.
26:40Ce n'est pas possible.
26:42La France, déjà, tourne pas rond,
26:45et ne peut pas prendre tous les malheurs du monde.
26:49Et je vais finir, aujourd'hui, c'est des migrants économiques
26:54qui fuient la guerre, qui fuient ceci, qui fuient cela.
26:57Moi, qui étais représentant, bref, dans mon passé à Bruxelles,
27:04avec les commissaires européens, tout ça,
27:06dans 10 ans, ça sera les migrants climatiques.
27:11Ou dans le Sahel, par exemple, il n'y aura plus de terre arable,
27:16plus rien du tout, plus ceci.
27:18Ils ne pourront plus rien faire pousser.
27:20Et aux portes de l'Europe, ça ne sera pas 10 000 migrants, 20 000 migrants,
27:25ça sera des millions de migrants.
27:26Et qu'est-ce qu'on fait ?
27:30Vous vous dites que, finalement, selon vous,
27:33cet homme qui se définit comme un homme du centre,
27:37comme un modéré du centre, François Bayrou,
27:40a eu raison d'aller sur un terrain qui est plutôt le terrain naturel du RN.
27:47Le terrain naturel, ça l'était il y a 20 ans,
27:51ça l'est maintenant dans tous les partis,
27:55à part les filles qui sont...
27:58Vous estimez que François Bayrou a eu raison de s'exprimer comme cela,
28:02c'est-à-dire de parler du sentiment de submersion de certains Français ?
28:05Oui, tout à fait, tout à fait.
28:09Très bien. Restez avec nous, Olivier, c'est intéressant,
28:12on va faire tourner la parole, comme c'est l'usage,
28:14on va quitter Calais et on va retrouver Pascal.
28:17Mon cher Pascal, bonjour.
28:19Bonjour, bonjour, bonjour, bonjour.
28:21Ça fait plaisir de vous entendre.
28:22Écoutez, moi je ne suis pas loin de la frontière italienne,
28:25à 150 kilomètres, donc Saint-Tropez.
28:28Ah ben oui, on fait le grand écart de Calais à Saint-Tropez.
28:32On est d'accord.
28:33Alors nous, on est moins bien sûr exposés à ce type de problème, évidemment,
28:37parce qu'on a bien sûr des gens d'origine immigrée,
28:41mais on sait que ce sont des travailleurs,
28:43donc on voit qu'ils se déplacent en camion, en camionnette,
28:46on voit que ça travaille.
28:47Bon, on n'a pas le même problème qu'à Calais, évidemment.
28:50Sur ce qu'a dit M. Bayron, notre premier ministre.
28:53Premièrement, j'étais étonné.
28:54Je n'aurais pas pensé qu'il se serait exprimé ainsi sur ce sujet.
28:57Cependant, je lui donne entièrement raison,
28:59parce qu'en effet, tout à l'heure,
29:01quand votre collaboratrice m'a téléphoné,
29:03je n'avais pas fait attention à la phrase qu'il avait prononcée.
29:06Et en fait, il a bien dit le sentiment,
29:09donc une impression, une sensation.
29:11C'est vrai, c'est tout à fait vrai.
29:13Mais dire le contraire serait complètement hypocrite.
29:16Un sentiment qui approche, d'ailleurs, dans la population française.
29:19Il ne dit pas qu'on niait, mais que ce sentiment-là approche.
29:22Oui, c'est clair.
29:23C'est clair.
29:24Vous le partagez, vous avez ce sentiment-là, vous ?
29:27Absolument, à 100%.
29:28Et oui, bien sûr.
29:29Alors, évidemment, encore une fois, je suis dans une région
29:31et dans un micro, comment dirais-je,
29:35je suis un petit peu en dehors de ce qui se passe en France.
29:37Mais bon, je regarde un peu M. Brunet, je regarde CNews.
29:40C'est sûr, je ne suis pas à CNews.
29:42Mais c'est sûr que, Pascal, c'est sûr que
29:45c'est sûr que Saint-Tropez échappe totalement aux statistiques de la République française.
29:52C'est un biotope très singulier,
29:55comme il y en a quelques-uns en France.
29:57L'île de Ré, je ne sais pas, le Cap Ferré, etc.
29:59Mais, il n'empêche, vous avez l'œil qui regarde au-delà de Saint-Tropez, quand même.
30:05Complètement.
30:06Heureusement, d'ailleurs, l'œil affûté, on va dire.
30:09C'est tout à fait exact.
30:10Mais ça fait plaisir, d'ailleurs, qu'enfin, enfin, enfin,
30:13un Premier ministre, donc, je dirais, juste après,
30:15enfin, en termes de hiérarchie, juste après un Président de la République,
30:19enfin, pour moi, dans tous les cas, un Premier ministre puisse ainsi s'exprimer,
30:23fort justement.
30:24Et je suis persuadé que des millions de Français partagent aussi cet avis,
30:28le sentiment.
30:29C'est malheureux, moi-même, je suis issu d'une migration.
30:31Donc, je veux dire, il faut que je balaise devant ma porte.
30:34Mais ma porte, elle est simple.
30:35Je vois mon père, mes grands-parents,
30:37ce sont des gens qui sont venus d'Italie pour travailler.
30:39On est dans un contexte où il n'y avait pas d'aide,
30:42pas de chômage, pas d'ascédite, rien de tout ça.
30:45On travaille, c'est tout.
30:47C'est apprendre où aller, c'est.
30:48Et puis, les reconduites à la frontière, à l'époque,
30:50bien sûr, c'était différent, c'était systématique.
30:52Il ne s'agissait pas de faire une bêtise.
30:54On est complètement, on n'est plus du tout dans le même contexte, je dirais.
30:58Alors, cette émigration, bien sûr, le précédent interlocuteur,
31:01je trouve qu'il a bien parlé aussi,
31:03cette émigration, on en a besoin,
31:05les restaurateurs, les gens dans le bâtiment,
31:07les promoteurs d'immobilier, etc.
31:08On en a besoin, c'est évident.
31:10On l'a choisi.
31:11On l'a demandé, on l'a choisi, très bien.
31:13Mais celle dont on parle, c'est une émigration qui n'est pas choisie.
31:16On l'a subie.
31:17C'est une sorte de contrainte.
31:19C'est terrible, c'est terrible, c'est terrible.
31:21Quand je vois ces jeunes, comment dirais-je, mineurs, isolés,
31:25qui viennent de l'étranger et qui ont des équitaires,
31:28mais c'est terrible, c'est un sentiment, comment dirais-je,
31:32on ressent puissotale de la part d'un gouvernement
31:35et de la part de son responsable principal.
31:38La philosophie générale de l'immigration en France,
31:41ce n'est pas l'immigration choisie.
31:43On n'est pas le Canada ou l'Australie,
31:45on est un pays qui, encore une fois,
31:48ne choisit pas ses immigrés.
31:51Ce n'est pas comme cela que la République
31:54et les institutions ont organisé les choses.
31:57Et c'est vrai que l'immigration choisie, c'est un serpent de mer.
31:59Ça fait longtemps qu'on entend les oppositions de toutes parts
32:02dire qu'il faut que nous passions au système de l'immigration choisie.
32:05Mais on n'y est pas en France.
32:06Merci Pascal !
32:07Et bonjour Marie !
32:08Bonjour Marie !
32:09Allô ?
32:10Oui, vous êtes à l'antenne Marie.
32:12Allô ? Oui, je suis à l'antenne, bon alors voilà.
32:15J'entends tout ce que vous venez de dire, mais je...
32:18Attendez Marie !
32:19Comme j'ai l'impression que vous avez beaucoup de choses à dire,
32:22je vous annonce officiellement que vous serez à l'antenne dans une minute.
32:25A tout de suite Marie !
32:26Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
32:3050 centimes la minute.
32:31Les auditeurs ont la parole.
32:33Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
32:36Mon cher Victor, au standard, est-ce que le sentiment de subversion,
32:41cette phrase prononcée hier sur LCI par François Bayrou,
32:45est-ce que ça fait réagir ?
32:46Oui, ça fait réagir au 3210, sur notre application RTL,
32:49ainsi que sur la page Facebook.
32:50Marie nous dit, il n'a rien dit d'insultant, c'est seulement du factuel.
32:54Jean-Pierre de son côté, j'ai trouvé sa position mesurée.
32:58Il n'a pas fait de généralité.
32:59Il dit que l'immigration est utile, mais qu'elle doit rester maîtrisée.
33:02Et puis pour finir, Martin, François Bayrou, nous sert encore une fois de plus de la soupe tiède,
33:07faite de demi-mesures et de phrases creuses.
33:10La réalité, c'est que dans nos métiers, Céline, les mots sont connotés.
33:15C'est vrai que quand on regarde la phrase de Bayrou dans son ensemble,
33:19elle est mesurée, car il s'emploie quand même à dire que l'immigration est bénéfique dans ce pays,
33:23mais que quand c'est trop, c'est trop.
33:25Bon voilà, en gros, un lieu commun.
33:27Mais il y a ce mot submersion, utilisé par le RN.
33:30Il y a des mots qui sont très connotés.
33:32Peut-être que s'il avait utilisé un autre mot, un homonyme, ça passait crème.
33:37Allez savoir.
33:39On vit dans un monde où les mots ont parfois un sens qui dépasse leur véritable sens,
33:44si vous me comprenez.
33:46Marie est avec nous.
33:47Marie, vous avez la parole.
33:49Bonjour à tous les deux, bonjour aux auditeurs.
33:52Moi, j'ai trouvé que ce mot était un peu fort,
33:54parce que je voudrais savoir, quand il parle d'une submersion migratoire,
33:59de quoi il parle.
34:00Alors, quand il dit dans certaines régions, on n'a plus l'impression d'être en France.
34:03Alors moi, je vais lui dire à M. Perrault, qui sort de son 7e, son 16e, des Galeries Lafayette,
34:09parce que moi, je suis allée dans un centre commercial que je ne connaissais pas,
34:12qui se trouve à Villeneuve-la-Garenne.
34:14Je peux vous assurer que dans ce centre commercial,
34:17sur 50 personnes, je dois être la seule de type européen.
34:21Mais ces gens-là, ils sont issus d'une migration légale.
34:25Ils ont fondé des familles.
34:27A l'époque, si vous voulez, même encore maintenant, peut-être moins,
34:30ces familles-là avaient quatre enfants.
34:33Quand nous, européens, français, on en faisait deux.
34:36Mais ces gens-là, aujourd'hui, ils sont français, ils travaillent.
34:40Et bien sûr, quand vous allez dans ce centre commercial,
34:43vous n'avez peut-être pas l'impression d'être en France, mais vous êtes en France.
34:46Et vous n'avez qu'une population en majorité migratoire.
34:50Et je vous assure que les personnes qui travaillent dans les boutiques de ce centre commercial,
34:56je peux vous dire que sur 50 ou sur 100, si vous en trouvez une européenne...
35:01Donc tout ça, M. Berrou, il ne connaît pas toute cette espèce d'élite.
35:05On rappelle que ce n'est pas la couleur de peau qui fait la nationalité.
35:08Marie, je vous interromps parce que quelqu'un qui prend l'émission en cours
35:14pourrait penser que vous critiquez cela et que vous dites
35:18que c'est scandaleux, sur 50 personnes, il n'y avait qu'un européen...
35:21C'est pour ça que je vous fais préciser, ce n'est pas du tout votre propos.
35:24Non, non, moi je dis que ces gens-là, ce sont des Français,
35:27ils sont issus d'une immigration légale.
35:30À ce moment-là, qu'aujourd'hui on réduise l'immigration légale, je suis entièrement d'accord.
35:36Et à ce moment-là, on réduit l'immigration légale et on s'attaque aux associations
35:41qui font venir des personnes et qui s'enfuient avec des passeurs.
35:46Parce que vous le savez que c'est vrai, il faut le dire, c'est la vérité.
35:49Mais ne dites pas qu'on n'est plus en France.
35:53Oui, vous allez dans ce centre commercial, peut-être que vous avez l'impression...
35:56C'est ce qui trompe, Marie, c'est ce qui trompe souvent les chiffres.
36:00Les chiffres parce que les gens disent qu'en France il n'y a que quelques millions d'étrangers,
36:04voici les chiffres, etc.
36:065 millions d'étrangers, c'est un peu plus de 8% de la population.
36:10Mais il y a tous ceux qui ont été des immigrés il y a des années,
36:14qui sont désormais des Français de plein droit,
36:17et qui n'entrent plus dans les statistiques, bien sûr.
36:21Je trouve que c'est quand même un peu fort, parce que ce mot est assez fort.
36:25Vous avez des banlieues, c'est vrai, le 95, le 93,
36:29et vous allez trouver plus de gens issus de l'immigration,
36:33mais même s'ils ne sont pas de type européen, ce sont des Français.
36:37Il faut que les gens fassent la différence.
36:39Pour eux, un immigré c'est une couleur de peau.
36:41Non, les gens ils sont Français.
36:43Donc après ça vient d'avoir peut-être donné trop de choix.
36:48Pourtant, dans la même conversation, vous êtes capable de dire,
36:50Marie, ces gens ont des droits, ils travaillent, ils sont formidables,
36:54et en même temps vous êtes capable de dire,
36:57il faut sans doute peut-être limiter les flux migratoires,
37:00et limiter cette immigration légale.
37:03Oui, je pense que oui, parce qu'on se rend bien compte que,
37:06vous voyez, après tout le monde le dit,
37:09on ne peut pas accueillir toute la misère du monde.
37:12C'est vrai, on l'a dit.
37:13Mais vous savez, quand vous parlez du RN,
37:16alors je vais être très dure encore,
37:18je ne vais certainement pas être approuvée,
37:20mais Jean-Marie Le Pen, vous savez,
37:22à un moment, au tout début,
37:24qui critiquait l'immigration et tout,
37:27il y avait un journal qui s'appelait Minute.
37:30Tout ce qu'il a dit dans Minute, ça s'est passé.
37:34Il a dit que la France serait envahie par l'immigration,
37:37mais il l'a dit.
37:40Et vous savez, les politiques,
37:42parce que je suis un peu dans la partie,
37:45ils le disent, mais ils ne le disent pas tout fort.
37:48Voilà, donc il faut arrêter de dire,
37:50M. Bayrou, je vais l'emmener là-bas, dans ce centre commercial.
37:54Et en plus, je vais vous dire...
37:56Elle a une position sacrément paradoxale, Marie,
37:58parce que, par certains aspects, elle dit,
38:00voilà, Jean-Marie Le Pen avait raison,
38:02la submersion migratoire est arrivée.
38:04Et puis, sur un autre registre, elle dit,
38:06mais ceux qui parlent d'immigration folle se trompent.
38:10Les gens que l'on voit, parfois,
38:12qui ont un faciès qui n'est pas d'origine européenne,
38:15ces gens sont des Français comme les autres.
38:17Respectez-les, aimez-les, ils travaillent.
38:20Donc, vous avez un peu un discours paradoxal.
38:22Non, mais parce que ce que je veux dire,
38:23c'est que moi, ça ne me dérange pas d'aller faire mes courses.
38:26Mais tous ces gens, quand ils critiquent,
38:28qu'est-ce qu'ils ont fait, tous ces politiques, avant ?
38:30Maintenant, ils critiquent, qu'est-ce qu'ils ont fait ?
38:32Moi, ça ne me dérange pas.
38:33Dans ce centre commercial, vous avez des personnes
38:35qui sont dans le magasin, qui travaillent dans le magasin.
38:37Les femmes, il y en a beaucoup, elles sont voilées.
38:39Je ne vais pas vous donner une enseigne spéciale,
38:41mais il y a une enseigne, vous allez dans ce magasin,
38:43vous n'avez que des femmes voilées qui travaillent dans ce magasin.
38:46Et là encore, le voile ne fait pas la nationalité,
38:48c'est ce que vous expliquiez avec la couleur de peau, Marie.
38:50Voilà, et ces femmes-là, elles sont sûrement françaises.
38:54Marie, vous nous avez dit,
38:55je vais sûrement faire réagir avec mes propos,
38:57je vous propose de le vérifier tout de suite.
38:58Bonjour, Marc.
38:59Bonjour.
39:02Eh bien, mon cher Marc, que se passe-t-il ?
39:04On va faire une toute petite pause d'une minute,
39:06c'est un rituel dans les auditoires.
39:08Je vous l'accorde avec grand plaisir.
39:10A tout de suite, Marc.
39:11Révisez vos notes, vous serez passé à la question
39:13dans une poignée de secondes, mon cher Marc.
39:15A tout de suite.
39:17Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL.
39:21Éric Brunet, Céline Landreau.
39:24Les auditeurs ont la parole.
39:25Éric Brunet, Céline Landreau sur RTL.
39:29Nous sommes avec Marc qui réagit au 3210,
39:32dans les auditeurs ont la parole sur RTL,
39:34aux propos de François Bayrou, le Premier ministre,
39:36qui évoque une submersion, il parle de l'immigration,
39:39le sentiment de submersion qu'il pourrait avoir
39:41dans certains contextes, certains Français.
39:43Marc, a-t-il raison ou pas ?
39:45Oui, oui, il a raison.
39:47Mais je vais d'abord revenir sur les propos de Marie.
39:49Marie a des œillères.
39:51Elle n'a pas osé citer le magasin.
39:53Alors moi, je vais vous en citer un.
39:55Elle a osé citer quoi ?
39:56Non, non, elle n'a pas cité la grande boutique
39:59où elle a vu des choses qui lui paraissaient normales.
40:01Moi, je vais vous en citer un.
40:03C'est le Carrefour Etoile de Nîmes,
40:04c'est-à-dire le plus grand carrefour de Nîmes.
40:06Et quand on voit un homme, Angel Abba,
40:08qui pousse un caddie avec trois nanas derrière lui,
40:11qui tiennent des enfants par les mains,
40:13et c'est lui qui décide ce qu'elles peuvent mettre dans le caddie,
40:15comment ça s'appelle, ça ?
40:17C'est là le problème.
40:19Moi, c'est sournois.
40:21Attendez, je n'ai pas fini.
40:23C'est sournois.
40:24L'immigration, je veux bien,
40:25à condition qu'elle s'adapte à notre culture.
40:27Mais je n'ai pas envie de m'adapter à la culture des autres.
40:30C'est là le problème.
40:32Et c'est là où il faut mettre les pieds dans le plat.
40:34Maintenant, je vous écoute.
40:36Oui, Marc, je vous écoute.
40:38J'étais songeur.
40:40C'est tout simplement ce que je voulais dire.
40:42Parce que, vous savez, dans mon petit village d'Auvergne,
40:44entre aigles, où j'habite actuellement,
40:46effectivement, je n'ai pas ce souci.
40:48Parce que j'ai quitté Nîmes il y a 20 ans.
40:50Donc, je n'ai plus ce souci.
40:52Mais quand je retourne à Nîmes, quand je vois...
40:54Je vais vous dire, en 2003, je suis allé en Algérie.
40:56Parce que je suis blindé.
40:58Et j'ai été sur la tombe de mon père et de mon grand-père.
41:00J'ai passé quatre jours en Algérie.
41:02Je n'ai rien vu de tout ça en Algérie.
41:04Je n'ai pas vu la moindre polygamie.
41:07Je n'ai rien vu de tout ça.
41:09La France est aimée par le peuple algérien.
41:11Pas par les politiques, en tout cas.
41:14Non, mais la politique, c'est autre chose.
41:16Les gens qui sont en haut,
41:18ils sont payés par le FLN, ils ne s'en mettent pas les poches.
41:20C'est tout à fait autre chose.
41:22Je parle du peuple algérien.
41:24Juste une anecdote. On se promenait avec mon époux
41:26sur le plus grand boulevard de Lida.
41:28Et arrivait un glacier.
41:30Le monsieur me dit, vous êtes des touristes ?
41:32Je dis, non, je suis chez moi, ici.
41:34Il m'a dit, vous êtes d'UDM ?
41:36Je lui ai dit, oui.
41:38Il m'a dit, venez, on va boire le thé à la maison.
41:40Ces gens-là, ils sont tous francophones.
41:42Et ils aiment la France.
41:44Pour revenir au propos du Premier ministre,
41:48je pense qu'il faut qu'on choisisse notre immigration.
41:50On ne peut pas accueillir n'importe qui.
41:52Il ne faut pas surtout croire
41:54que c'est les gens du Sahel
41:56qui envahissent la France.
41:58Ils veulent aller en Angleterre.
42:00Ce sont les gens d'Afrique du Nord
42:02qui veulent venir en France.
42:04Mais ils peuvent venir à condition
42:06que leur culture s'adapte à la nôtre.
42:08C'est l'opinion de Marc que vous écoutez,
42:10mesdames, messieurs.
42:12Opinion assez répandue, si j'en crois
42:14les appels que nous recevons
42:16au 3210.
42:18Qui souhaite réagir ?
42:20Marie Chaden. Je vais prendre Chaden.
42:22Restez, Marc.
42:24Bonjour, Chaden. Où êtes-vous ?
42:26Bonjour.
42:28Je suis dans le Vaucluse.
42:30Pas très loin de Marc.
42:32Il était de Nîmes, dans le Gard.
42:34Qu'est-ce que vous voulez dire à propos
42:36de ce qu'a dit Marc et surtout ce qu'a dit François Bayroub ?
42:38Marc, c'est le discours
42:40qu'on entend depuis des années.
42:42De toute façon, comment il sait que cet homme
42:44est polygame ? Il est allé lui demander ?
42:46Peut-être que c'est des femmes
42:48de sa famille ? Il n'en sait rien.
42:50En plus, la polygamie, c'est interdit en France.
42:52On a le droit d'avoir dix femmes, si on veut,
42:54à un moment que ce n'est pas enregistré
42:56qu'il n'y a qu'une femme.
42:58C'est ce qui compte.
43:00C'est un discours qu'on entend malheureusement
43:02depuis des années et des années.
43:04Je voulais dire que
43:06M. Bayroub est comme tous les politiques.
43:08Ils ne font que du blabla stérile
43:10à longueur de temps. Ils n'agissent pas.
43:12D'ailleurs, je connais
43:14pas mal de femmes voilées autour de moi
43:16qui voudraient bien
43:18partir vivre dans un pays musulman
43:20avec leurs enfants parce que c'est ça qui pose
43:22problème à la société française.
43:24Donc, ces hommes politiques, s'ils avaient
43:26un peu d'honneur, ils aideraient ces femmes
43:28à partir dans un pays musulman.
43:30Donc, vous connaissez
43:32des femmes voilées, c'est ce que
43:34vous avez dit, musulmanes
43:36en française, qui voudraient
43:38quitter la France et aller dans un pays musulman
43:40mais qui ne peuvent pas le faire ?
43:42Souvent, c'est des femmes
43:44seules, divorcées. Malheureusement, il y a
43:46beaucoup de divorcées.
43:48Qui n'ont pas les moyens de partir.
43:50Donc, la France
43:52devrait les aider à se réinstaller
43:54dans ces pays
43:56qui sont musulmans. Parce qu'elles-mêmes
43:58savent très bien qu'elles ne sont pas...
44:00Je ne suis pas sûre que ce soit dans les tuyaux et dans les priorités
44:02du gouvernement d'aider financièrement
44:04des gens à quitter le territoire.
44:06Surtout des gens qui ont un passeport français.
44:08Oui, alors qu'il n'y a pas d'OQTF. Bonjour Moussa.
44:10Bonjour Moussa. Bonsoir.
44:12Bonjour, pardon, excusez-moi. Moussa, vous vouliez
44:14intervenir, vous aussi, sur ce sujet ? On vous écoute.
44:16Je suis navré. J'écoute
44:18depuis tout à l'heure.
44:20Le sentiment que j'ai, c'est qu'on est un petit peu
44:22dans l'hors-sujet. On est passé de l'immigration,
44:24de la submersion, à
44:26l'islam, au voile, à la polygamie.
44:28Voilà, c'est le jeu habituel,
44:30comme l'a dit la petite dame d'avant, qu'on entend
44:32maintenant depuis des années.
44:34Non, moi, je voulais recentrer
44:36un petit peu, si vous voulez, sur les propos de M.
44:38Beyrou, et plus précisément, le terme de submersion,
44:40en somme, il ne me dérange pas.
44:42Moi, je précise, je suis...
44:44Mon papa vient d'Afrique subsaharienne.
44:46Donc, moi, il a été naturalisé.
44:48Je suis né en France, pur produit
44:50de la République française. Je suis
44:52français. Cependant, vraisemblablement,
44:54du côté de Jean Lépin, d'après ce que j'ai
44:56entendu par un auditeur
44:58un petit peu plus tôt, quand
45:00on se promène à Jean Lépin, s'il y avait
45:02trop de gens comme moi, on ne se sent plus en
45:04France. Je suis navré pour ce
45:06monsieur. Il n'en demeure pas moins
45:08que je suis français.
45:10Et c'est comme ça. Voilà.
45:12Je voulais simplement dire, moi,
45:14ce qui me gênait le plus dans les propos de M. Beyrou,
45:16c'est qu'à un moment donné, il me semble avoir
45:18entendu parler du terme de métissage.
45:20Voilà. Que le métissage...
45:22Il a dit, je ne crois pas que
45:24ce soit mieux d'être métissé que de ne pas l'être.
45:26Je ne crois pas que ce soit
45:28mieux d'être métissé que de ne pas l'être.
45:30Exactement. En gros, il y a
45:32plusieurs lectures. On peut considérer qu'il ne
45:34fait pas de différence entre
45:36les deux.
45:38C'est la petite musique de fin d'émission.
45:40Je suis désolé, Moussa. On aurait dû le prendre un petit peu
45:42plus tôt. On vous salue,
45:44mon cher Moussa. On vous salue,
45:46ma chère Chadenne. On vous salue, mon cher Marc.
45:48Et on aura probablement l'occasion de reparler
45:50de ces sujets avec vous.
45:52On l'espère. Juste d'un mot, le
45:54gagnant dans cette journée spéciale
45:56Tuche pour RTL Midi,
45:58de cette friteuse air frayère
46:00dont on vous a beaucoup parlé, c'est Gabriel
46:02Oles qui va pouvoir bientôt cuisiner chez lui.
46:04Voilà, mon cher Gabriel. Vous avez
46:06gagné la friteuse. Et quant à vous,
46:08Jean-Alphonse Richard, vous avez gagné le droit
46:10d'être derrière le micro dans l'heure du crime.
46:12C'est un plaisir, avec aujourd'hui des bébés
46:14morts en Angleterre. Soufflons sur
46:16l'infirmière Lucilette Bisse, tout de suite.