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##SOYEZ_LIBRES-2025-03-11##

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Transcription
00:00Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:038h14, Elisabeth Lévy est avec nous, bonjour Elisabeth.
00:07Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
00:08Ce 8 mars, samedi dernier, nous allons y revenir parce que,
00:12parce que ce 8 mars a été l'occasion de règlement de comptes entre féministes.
00:18Le 8 mars c'est la journée du droit des femmes.
00:20Oui, alors d'habitude c'est un festival de pleurnicheries en tout genre,
00:24sur le sort terrible des françaises, pire qu'en Afghanistan.
00:28Depuis deux ans, ces pleurnicheries sont tout de même un peu éclipsées,
00:32malheureusement on dirait, on n'a pas gagné,
00:34par la compromission d'une partie du mouvement féministe avec l'antisémitisme.
00:39Alors vendredi soir, il y avait cette marche nocturne féministe radicale,
00:44je respire, organisée par des cryptos djihadistes proches du FPLP,
00:49très relayée par les Insoumis.
00:51Elle avait été interdite par la préfecture, elle a été autorisée par la justice,
00:54et le mot d'ordre, je ne sais pas en quoi c'est très féministe,
00:57c'était l'intifada, la libération de la Palestine, de la mer au Jour d'un.
01:01Ces féministes devraient aller voir à Gaza, comment peut-être elles seraient traitées.
01:07Mais passons.
01:08Donc samedi, il y avait la grande manif de la gauche, où Françoise était,
01:14que Libération a décrite comme un grand mouvement de résistance féministe.
01:21Alors malheureusement, ce grand mouvement de résistance s'est débrouillé
01:25pour expulser ou pour vraiment mettre à l'écart le collectif Nous Vivrons,
01:30qui défend les victimes du 7 octobre, et Némésis, le collectif Némésis,
01:36qui est extrême-droitisé parce qu'il dénonce les agressions sous OQTF.
01:41Eh bien, on ne peut pas se dire féministe et de droite apparemment,
01:45mais on peut se dire féministe et insulter les victimes du 7 octobre
01:49qui ont été violées et suppliciées parce que juives.
01:51Alors il faut quand même préciser, puisque d'ailleurs vous la recevez,
01:54que Marine Tendelier et Sandrine Rousseau, sur ce point du 7 octobre,
02:00sont beaucoup plus claires que leurs camarades ou ex-camarades insoumis.
02:07Daniel Obono par exemple et Arcelia Soudé étaient, vous savez que je suis honnête Françoise.
02:13Ce féminisme post-MeToo, qui est celui maintenant de la nouvelle génération,
02:19alors il défend les footballeuses voilées, mais il est très timide
02:22pour les iraniennes, les afghanes et les françaises qui subissent la loi du quartier
02:26parce que les dénoncer tous là-dessus serait raciste.
02:29Le danger pour les femmes, comme nous l'expliquait Libération encore,
02:33ce n'est pas l'islam radical, bien sûr que non.
02:36Vous êtes racistes si vous pensez ça,
02:38mais l'instrumentalisation de l'extrême droite et l'international réactionnaire,
02:42c'est Trump qui menace les femmes françaises.
02:45Bref, ce féminisme dénonce le patriarcat là où il a disparu
02:49et ne le voit pas là où il sévit d'ailleurs.
02:52Et je voudrais dire quand même que leur principale boutique associative s'appelle aujourd'hui
02:56Nous Toutes, et bien je dis non, pas moi.
02:59Oui, mais il y a d'autres féministes,
03:01comme les signataires d'une tribune dans le journal La Tribune du Dimanche.
03:05Oui bien sûr, alors d'ailleurs c'est un clivage qui commence à être ancien
03:09depuis le wokisme en réalité.
03:13Cette tribune s'intitulait Un autre féminisme est possible,
03:17elle a été initiée par Agnès Jaoui, Caroline Fouresté, Delphine Orvilleur,
03:21le rabat Delphine Orvilleur.
03:23Et elles n'y vont pas de main morte,
03:25il faut dire qu'elles sont courageuses.
03:27Elles disent que le féminisme est instrumentalisé de façon caricaturale et sectaire.
03:31Je voulais une phrase au nom de l'indigénisme,
03:33d'une prétendue intersectionnalité ou par pur esprit partisan.
03:37Un féminisme totalitaire, tant à parler au nom de Tours.
03:42Elles en appellent donc un féminisme universaliste
03:46qui dénoncerait tous les oppresseurs et les agresseurs même quand ils sont racisés
03:50et respecterait la présomption d'innocence.
03:53Évidemment là c'est une attaque à peine voilée contre votre invitée Sandrine Rousseau
03:58parce qu'elle n'en démord pas dans l'affaire Bayou.
04:01Il a beau avoir été innocenté par la justice, par le tribunal populaire des Verts,
04:05elle pense qu'il est coupable.
04:07Eh bien nous verrons ce qu'elle dit à ce propos
04:09parce qu'elle ne s'est pas exprimée publiquement depuis l'affaire Bayou.
04:13C'est la première fois qu'elle s'exprime tout à l'heure sur l'antenne de Sud Radio.
04:17Je vous transmets mes questions.
04:19Pour résumer, il y a deux féminismes comme il y a le gauche irréconciliable.
04:23Il y a aujourd'hui deux féminismes irréconciliables,
04:26l'un est universaliste, celui des signataires de la tribune, d'Elisabeth Badinter.
04:31Je ne suis pas tout à fait d'accord,
04:33elles sont un peu trop soucieuses de montrer qu'elles sont de gauche.
04:36Elles ne sont pas assez attachées à la différence des sexes à mon avis,
04:39mais enfin elles ne jouent pas les victimes éternelles,
04:42donc malgré toutes ces divergences,
04:44leur féminisme, et le mien, il est aussi celui de millions de femmes et d'hommes
04:49qui sont nées dans le monde de l'égalité.
04:52Et à côté de cela, il y a ce néo-féminisme.
04:55Victimaire et revanchard, pleurnichard même,
04:58imprégné d'islamo-waukine,
05:01il ne veut pas la justice, il veut la revanche, il veut la sanction, il adore !
05:05Les sanctions, les bannissements, les dénonciations.
05:08Et alors ce qui est intéressant, c'est qu'en réalité, je crois qu'il est beaucoup plus minoritaire que l'autre,
05:12même si les traits, si ces groupuscules militants,
05:16tous subventionnés par nos impôts, sont très influents dans la jeunesse,
05:19dans les médias, dans les universités.
05:21Et il y a aussi un peu d'antrisme institutionnel.
05:24Je voudrais terminer par la vidéo à Hurison du gouvernement pour célébrer le 8 mars.
05:29On voit trois hommes équipés d'un simulateur de règles,
05:33ils sont équipés, on leur pose des questions sur les femmes,
05:36et quand ils répondent mal, le simulateur leur fait mal !
05:40Alors c'est un curieux message féministe,
05:42qui assimile les règles à une malédiction.
05:44Mais vraiment, je parle même pas de mes impôts,
05:47mais franchement, si c'est ça l'égalité, rendez-moi le patriarcat tout de suite !
05:52Je vous le laisse le patriarcat.
05:54Écoutez, moi j'adore Elisabeth, parce que sous ses questions...
05:56J'adore, j'adore, c'était bien cette chronique.
05:58Mais c'est vrai, c'est un départ de notre société.
06:02D'abord c'est générationnel, il n'y a pas deux féministes, il y en a plusieurs.
06:06Moi j'étais dans la manif du 8 mars, par exemple,
06:08je vois tous les copains du Parti Socialiste,
06:10je ne vois pas votre intrumentalisation,
06:12et ni le wokisme.
06:14Je vois tous les jeunes socialistes,
06:16que ce soit les jeunes socialistes parisiens,
06:18qui saluent les femmes afghanes, les femmes palestiniennes,
06:21les femmes juives, etc.
06:23J'ai vu dans cette manif du 8 mars,
06:25je ne dirais pas que comme Libé, c'est une espèce d'hymne,
06:28j'ai vu beaucoup de jeunesse en réalité.
06:30La jeunesse des 18-25 ans, pardonnez-moi de vous le dire,
06:33ils revendiquent d'autres droits,
06:36ils ont le droit, ils ne sont pas pleurnicheurs.
06:38Ils veulent qu'on reconnaisse l'identité de genre.
06:41Mais est-ce que j'ai le droit de les critiquer ?
06:43Vous avez le droit de les critiquer, mais j'ai le droit de vous répondre.
06:46Vous faites une caricature, si vous voulez,
06:48de ces féministes qui pleurnicheraient,
06:50c'est vous qui utilisez ces mots,
06:52versus un féminisme digne et universaliste.
06:55Ce n'est pas du tout ça.
06:57Le féminisme c'est universel.
06:59Mais j'ai le droit de vous répondre,
07:01que vous avez le droit de caricaturer,
07:03mais que c'est absolument faux.
07:05Il faut écouter ce que disent les jeunes.
07:08Je veux terminer Elisabeth.
07:11Ils veulent la constitutionnalisation
07:15de l'égalité femmes-hommes.
07:17Ils ont raison.
07:18Ils veulent qu'on parle des identités de genre.
07:20Ils ont raison.
07:21Ils ont le droit de se sentir binaire ou non-binaire.
07:24Il faut bouger.
07:25Ça ne veut pas dire que je suis contre Caroline Forrest.
07:28Elisabeth répondez.
07:29L'égalité femmes-hommes est déjà dans la constitution.
07:32Je suis désolée de vous le dire.
07:34François, soit vous me laissez parler,
07:36soit je ne parle pas.
07:38Je n'arrive pas à parler quand on m'interrompt.
07:40Je suis bête.
07:41C'est comme ça.
07:42Vas-y.
07:43Je perds la tête.
07:44C'est dans la constitution.
07:46L'égalité entre les citoyens,
07:49entre les hommes et les femmes,
07:51est évidemment dans la constitution.
07:53Elle est invoquée tout le temps.
07:55C'est évident.
07:56L'identité de genre, moi je n'ai aucune envie.
07:58Quand je vous dis que cette jeunesse est imprégnée de lubies revanchardes,
08:01je vois que de la...
08:02Excusez-moi.
08:03Ce que je vois du féminisme post-MeToo,
08:06d'accord,
08:07c'est la confusion entre le viol et une blague.
08:11C'est après l'affaire Pélico où on nous explique
08:13que tous les hommes sont des violeurs en puissance,
08:15que c'est le procès de la masculinité.
08:18En réalité, il y a derrière cela des féministes
08:21qui veulent prendre leur revanche sur les hommes.
08:23Moi, je n'aime pas cela.
08:26J'ai une question que je poserai à Sandrine Rousseau.
08:29Je dépasse un peu tout ça.
08:31Parce que, évidemment, derrière...
08:33J'aurais aimé que François se réponde sur l'exclusion de nous tous.
08:36On n'a pas le temps.
08:37Je suis d'accord que nous vivrons...
08:39On n'a pas le temps, il est 8h23.
08:41Non, François, on n'a pas le temps.
08:44Elle a été dénoncée par la plupart partie de la gauche.
08:47Je n'ai pas le temps, 8h23.

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