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Les Vraies Voix avec Wilfried Fonck, secrétaire national du syndicat UFAP-UNSA Justice.

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-04-29##

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Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des Vraies Voix.
00:03Jusqu'à 2003, les détenus participaient aux frais d'incarcération.
00:08Comme il y a un forfait hospitalier, il y avait un forfait de présence dans la prison.
00:12Je vais rétablir ces frais d'incarcération.
00:15Alors, s'il s'agit d'être sur le podium des idées à la noix, là je crois qu'on est pas mal.
00:22Non, je suis pas pour. Je pense qu'il faut comprendre que quand quelqu'un est en prison,
00:26l'objectif c'est pas qu'ensuite quand ils sortent, ils se retrouvent lourdement endettés et avec encore plus de difficultés dans la vie.
00:32Alors moi je suis plutôt favorable, mais il faut mettre des bémols quand même.
00:36Il faut leur laisser un minimum, c'est-à-dire qu'au départ, on touche à rien tant qu'ils n'ont pas touché plus de 200 euros.
00:41Aujourd'hui, ça coûte 10 millions d'euros par jour, le fonctionnement de nos prisons, quasiment 4 milliards d'euros par an.
00:46Les détenus doivent contribuer aux frais d'incarcération.
00:49Et le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, veut faire payer les prisonniers d'une copréhension à leurs frais d'incarcération.
01:05Les prisons coûtent quasiment, vous l'avez entendu, 4 milliards d'euros par an, indique justement le garde des Sceaux.
01:10Alors parlons vrai, est-ce que supprimer cette participation, comme ça a été fait en 2003, est une erreur ?
01:15Et à cette question, comme dit Darmanin, les détenus doivent-ils participer à leurs frais d'incarcération ?
01:20Vous dites oui à 90%. Vous voulez réagir le 0826 300 300 ?
01:24Et Wilfried Fonck est avec nous, secrétaire national du syndicat pénitentiaire UFAP, une sage justice.
01:29Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
01:32Philippe Bilger, mauvaise ou bonne idée ?
01:34Une très bonne idée. D'ailleurs, tout à l'heure, j'évoquais le sans-faux de Gérald Darmanin.
01:39C'est une des notions qui me permettaient de le dire.
01:43J'entends bien qu'on va remettre en œuvre ce qui a été arrêté en 2003.
01:51Il faut le remettre, et j'ai bien conscience, il l'a dit hier soir, que ce sera plus symbolique que substantiel.
01:58Il est évident qu'on ne va pas faire payer à un détenu tout ce que coûte son incarcération.
02:04Mais j'y vois surtout une avancée intellectuelle et judiciaire.
02:10Parce qu'au fond, quand on entend des sulpiciens emplis de mensuétude à gauche et à l'extrême gauche,
02:19et parfois même, parfois à droite,
02:21on a l'impression que c'est la société qui est responsable des crimes et des délits,
02:27et que les malheureux qui ont commis des délits ou des crimes eux-mêmes sont sujets à des passions
02:34qu'ils ne maîtrisent pas et dont ils ne seraient pas coupables.
02:38Le fait de faire payer même un tout petit peu aux détenus quelque chose
02:43va les persuader que ce sont eux qui sont responsables des mots qui nous accablent.
02:51Mon cher Philippe, moi je ne suis pas du tout d'accord avec toi,
02:55parce que pour moi c'est un simple exercice de communication.
03:00On est dans le symbole, et ce n'est pas avec des symboles qu'on alimente quelque chose
03:03et qu'on fait avancer quelque chose.
03:05Les symboles c'est important, Pauline.
03:07Il y a un autre élément, c'est qu'effectivement,
03:11on est quand même sur de la justice, donc on est sur du régalien.
03:15Donc en fait, si l'État, enfin l'État ce n'est pas Airbnb,
03:18si l'État n'est pas en capacité d'être propriétaire,
03:23de financer correctement des actions de justice,
03:28un sujet de gestion de centres pénitentiaires,
03:31du coup c'est la fin de l'État,
03:34et du coup c'est la fin du régalien.
03:36Donc c'est quelque part, et là du coup, symboliquement,
03:38c'est quelque part hyper inquiétant.
03:40L'État c'est qui ? L'État c'est vous, c'est moi,
03:43c'est tout le monde autour de la table, les auditeurs c'est les impôts.
03:45Et les impôts, je vous souviens que pour 1 000 euros d'impôts...
03:48L'État c'est plus que des impôts.
03:50Alors l'État c'est plus que des impôts.
03:52Oui, mais c'est aussi de l'argent.
03:52Et c'est 5 euros qui vont à la justice sur 1 000 euros d'impôts.
03:555 euros, 5 euros.
03:56Aujourd'hui, on a un problème, on n'arrive plus à payer les interprètes,
03:58parce que le budget de la justice, il est à l'os.
04:01Quand vous avez un procès, comme Joël Le Squarnec, à Vannes,
04:04qui coûte plusieurs millions d'euros,
04:06et qui est pris sur le budget du tribunal de Vannes,
04:09et donc après derrière, comment vous faites pour travailler ?
04:11Enfin, je veux dire, aujourd'hui on a un souci.
04:13Alors moi, encore une fois, en tant que policier,
04:15je me dis que ceux qui vont en prison,
04:17le meilleur moyen qu'ils ne mettent pas la main à la poche,
04:19c'est qu'ils n'y aillent pas.
04:20Et donc c'est qu'ils respectent la loi et qu'ils vivent en société.
04:22De tout temps, il y a eu des prisonniers,
04:25il y a eu des...
04:26Ah ben le travail est habile, etc.
04:28Excusez-moi, mais quand vous êtes hospitalisés,
04:30votre télé, vous la payez.
04:32Oui.
04:32Et pourtant l'hôpital est public parfois.
04:33Et on paye des mutuelles,
04:34et on paye une assurance sociale.
04:36Enfin, je veux dire, ça je suis d'accord avec ça.
04:37Ah ben dans ces cas-là,
04:38il n'y a pas de raison que les prisonniers ne payent pas.
04:40Sinon on paye la télé à l'hôpital public.
04:42On va poser la question à notre invité,
04:43Wilfried Fonck, qui est avec nous,
04:45secrétaire national du syndicat pénitentiaire UFAP,
04:47UNSA, plus justice.
04:49Est-ce que c'est une...
04:50T'as la même question que Philippe Bilger,
04:51finalement, bonne ou mauvaise nouvelle...
04:52Idée, plutôt.
04:54Alors bonne ou mauvaise idée,
04:56j'ai envie de vous dire,
04:57ni l'un ni l'autre.
04:58Après, on verra dans l'application
04:59si c'était une bonne idée ou une fausse bonne idée.
05:01Parce qu'une fois que l'annonce est faite,
05:03après c'est toujours dans la manière
05:04dont les choses vont se mettre en œuvre.
05:06Et surtout les conséquences
05:07que ça va avoir à la fois sur les personnels,
05:11mais aussi après sur les conditions de détention
05:13et sur la prise en charge des détenus.
05:15Donc aujourd'hui, j'ai envie de rebondir
05:17surtout sur ce que disait le collègue d'Unité Police.
05:20On parlait des interprètes, effectivement.
05:22Moi j'ai envie d'ajouter,
05:23aujourd'hui on a une enveloppe de 13 millions d'euros
05:25d'impayés d'heures supplémentaires
05:26des personnels pénitentiaires.
05:28Donc si vous voulez, après quand on y va
05:29dans des chiffres comme ça,
05:31est-ce qu'effectivement le fait de faire payer
05:33des frais d'entretien aux détenus
05:34va permettre, ma foi,
05:36de rapporter un petit peu d'argent dans la cagnotte
05:38et que ça revienne aux personnels pénitentiaires
05:41qui quotidiennement, eux, sont confrontés
05:43à la vérité de ce qu'est le milieu carcéral ?
05:47Pourquoi pas ?
05:48Après, c'est surtout, nous, ce qui nous importe,
05:50c'est quelles seront demain les conséquences potentielles
05:52sur le travail des personnels pénitentiaires.
05:55Le sujet fait réagir au 0826 300 300.
05:59Bonsoir Thomas.
05:59Bonsoir Thomas.
06:01Bonsoir les vrais voix, bonsoir les invités.
06:02Vous êtes policier, vous êtes syndiqué à unité ou pas ?
06:05Parce que si vous n'êtes pas syndiqué à unité,
06:08Jacques-Christophe Couvi va pouvoir...
06:09Mais c'est totalement personnel, Philippe.
06:11On n'est pas le droit de le demander.
06:12Thomas, collègue, je te rassure,
06:14on n'est pas dans une secte,
06:14tu as le droit de faire ce que tu veux.
06:16On écoute.
06:17On écoute, Thomas.
06:19Alors moi, déjà, je voulais intervenir
06:21en disant que les gens qui sont en prison,
06:23ils en ont fait le choix.
06:24Et c'est les victimes qui subissent leur choix.
06:28Et moi, je voudrais engager, du coup,
06:29sur un autre pris.
06:30Et en tant que policier,
06:31je me mets toujours du côté des victimes.
06:33C'est-à-dire que, finalement,
06:35quand une personne va en prison,
06:36vous vous êtes fait voler votre téléphone,
06:39cette personne est multirécidiviste,
06:41cette fois-ci, elle va être condamnée,
06:43elle va faire de la prison,
06:44eh bien, en tant que personne imposable,
06:47vous allez financer cette personne
06:48quand elle va être en prison.
06:50C'est un peu la double pelle, finalement,
06:51pour la victime,
06:51qui va déjà se voir un peu privée de ses biens
06:55ou se faire agresser ou juventer
06:56ou je n'en sais rien.
06:57Et ensuite, elle va financer, entre guillemets,
07:01la vie de cette personne en prison.
07:03Et ça, je trouve ça insupportable.
07:05Clairement, c'est insupportable.
07:06Franchement, moi, je me dis que
07:10j'aurais dû être ministre de la Justice
07:11puisque c'est pas moins une quinzaine d'années
07:13que j'y pense.
07:15Comme quoi.
07:15Je rappelle quand même que Gérald Darmanin
07:17a appelé les détenus
07:18à continuer à travailler en prison
07:19pour payer ce qu'ils doivent
07:20aux victimes, évidemment.
07:22Donc, il y a aussi le travail
07:25qui est produit en prison.
07:27Qui rapporte quelques euros aux victimes.
07:31En tant que policier,
07:32surtout, malheureusement, j'ai eu des cas.
07:34Moi, je m'en fous, je ne vis pas sur ça.
07:35Ce n'est pas mon intérêt.
07:37Au contraire, je fais tout le temps
07:37en don aux associations.
07:39Mais c'est quelques euros.
07:41Oui, oui, je sais bien, malheureusement.
07:44Philippe Bilger...
07:45Pour répondre à Pierre-Yves
07:47qui est aujourd'hui brillamment dans la contradiction...
07:51On m'a promis 1000 euros
07:52pour être dans la contradiction.
07:54Non, non, hein !
07:55Ça, ça m'étonnerait.
07:56C'est vous qui avez les données.
07:57Tout au lieu de faire,
07:58alors il faut bien que je trouve de l'âme.
08:00Même si l'État régalien
08:02fonctionnait à la perfection,
08:04eh bien, l'idée demeurerait bonne.
08:06Parce que, je répète
08:08que c'est un changement de philosophie.
08:11Rien de plus important
08:12que de faire comprendre
08:13au condamné
08:14que c'est lui
08:16qui met l'État
08:17dans la situation
08:19où l'État va devoir l'incarcérer.
08:22C'est lui
08:22qui transgresse les règles.
08:24Et donc, payer même un peu
08:26Pierre-Yves,
08:28c'est symbolique,
08:29mais un symbolique très signifiant.
08:31Allez, je vais mettre mes habits
08:33de grands gauchistes
08:34que je ne suis pas.
08:37Le truc, c'est qu'à vous entendre
08:39dans votre discours,
08:40100% des prisonniers
08:41sont coupables,
08:44responsables de leur parcours, etc.
08:46Laisse-moi finir.
08:48Et en fait, le truc,
08:49c'est ça qui m'inquiète un peu.
08:50Parce que je me dis,
08:51dans tout parcours de vie,
08:53il y a des parcours
08:54qui sont plus ou moins facilités,
08:55plus ou moins confortables
08:56et d'autres plus ou moins compliqués.
08:57On peut quand même imaginer
08:58qu'aller, je dis un chiffre,
08:59je ne sais pas du tout.
09:00On peut imaginer, par exemple,
09:02qu'il y a 5 à 10%
09:03de ces prisonniers
09:04qui ont un parcours de vie
09:07qui a été chaotique
09:08pour X raisons
09:10et qui se retrouvent, du coup,
09:12dans un engrenage maléfique
09:13et qui finissent en prison.
09:16À vous entendre,
09:16votre discours de
09:17100% des prisonniers
09:19sont des très très mauvais,
09:20c'est 100% de leur faute, etc.
09:22On peut aussi imaginer
09:23qu'il y a une co-responsabilité,
09:25peut-être minoritaire,
09:26peut-être faible,
09:27une co-responsabilité
09:29autour de la société,
09:31de notre capacité
09:32à vivre en société.
09:33Mon cher Pierre-Yves,
09:34je réponds à un gauchiste,
09:36c'est le fait
09:39que le jugement
09:40qui a été prononcé
09:41a pris en compte
09:43ses excuses.
09:43Et la durée de la peine
09:46en fonction de ça ?
09:47Surtout, c'est que le travail
09:48réhabilite dans la société.
09:49C'est-à-dire que ce n'est pas
09:50une punition de travailler
09:51pour payer en partie
09:52ce qu'on a provoqué.
09:54En fait, vous rachetez aussi
09:55une partie de votre faute.
09:56Il faut savoir quand même
09:57que l'État,
09:58c'est l'État qui paye
09:59les retraites additionnelles
10:00à l'Ircantec
10:00pour ceux qui travaillent
10:01dans les prisons.
10:02Donc en fait, quelque part,
10:02c'est même vous
10:03qui repayez encore
10:04la retraite additionnelle
10:05pour les travailleurs de prison.
10:06Voilà.
10:07Donc, encore une fois,
10:08ce n'est pas une punition.
10:08Moi, je préfère
10:09que les prisonniers travaillent,
10:11participent à l'effort
10:12de la société
10:12plutôt que de la journée
10:14face de la muscu,
10:15liste d'État...
10:15Non, non, non, non.
10:18Wilfried Funk.
10:19Sur la question du travail,
10:21il y a deux choses importantes.
10:23Un, le travail
10:24n'est pas obligatoire en prison.
10:26C'est-à-dire que le détenu
10:27qui ne veut pas travailler
10:27n'a pas obligation de travailler.
10:29Ce qui est dingue.
10:30Un chiffre très simple.
10:31Aujourd'hui, vous avez
10:3230% de la population pénale
10:34qui travaille en prison.
10:35Ce qui n'est pas énorme.
10:36Pourquoi ?
10:37Tout simplement parce qu'aujourd'hui,
10:38l'administration pénitentiaire
10:39ne trouve pas de concessionnaire privé
10:42pour pouvoir faire travailler les détenus.
10:44Ce n'est pas que certains détenus
10:45ne veulent pas travailler.
10:46On a plus de demandes, en fait,
10:47de détenus au niveau du travail
10:49que de postes à pourvoir
10:50ou que de postes proposés
10:51par des concessionnaires privés.
10:53Donc, si vous voulez,
10:54tout ça, c'est une sorte de logique
10:55un peu particulière
10:57où, effectivement,
10:58on fait des annonces,
10:59on fait des annonces.
10:59Mais derrière,
11:00il y a véritablement
11:01la réalité du terrain.
11:03Alors, si c'est un moyen
11:03pour le ministre
11:04de mettre en exergue
11:05les difficultés
11:06et la dure réalité
11:08de ce qu'est le monde carcéral
11:09pour les personnels
11:11et la prise en charge
11:12des détenus,
11:12moi, je veux bien
11:13qu'on aille sur ces sujets-là.
11:14Aujourd'hui,
11:15ce type d'annonce-là,
11:16en vérité,
11:17elle ne correspond pas
11:18aux besoins réels
11:19des personnels,
11:21aux besoins réels
11:22de l'administration pénitentiaire.
11:23C'était 82 000 détenus,
11:2462 000 places,
11:254 000 vacances de poste.
11:27Comment voulez-vous
11:27qu'on fasse quoi que ce soit
11:29dans des conditions pareilles ?
11:30Mais Wilfried Fonck,
11:31cette mesure,
11:31elle a été supprimée en 2003.
11:33On regardait ça ce matin
11:34avec Cécile de Ménibus.
11:35C'est la droite qui l'a fait.
11:36Chirac avait été réélu
11:37un an plus tôt.
11:38Oui, c'est Perben.
11:39Comment ?
11:40Perben, Dominique Perben,
11:41qu'elle fait garder ça.
11:42Pourquoi est-ce qu'ils l'ont supprimée ?
11:43Sous quel argument ?
11:44Comment ils l'ont justifié ?
11:45Voilà, comment ils l'ont justifié ?
11:46Il faudrait poser la question.
11:48Après, la vraie question
11:50qui va se poser derrière tout ça,
11:51ça va être le bénéfice
11:54par rapport au coût.
11:55Parce qu'une mesure comme celle-là
11:56va forcément avoir un coût.
11:58C'est-à-dire que le coût
11:59que va engendrer la gestion
12:01de ce retrait sur les salaires
12:03ou sur éventuellement les mandats
12:05que pourraient percevoir les détenus,
12:08ce sont des personnes administratives
12:09qui vont devoir gérer tout ça,
12:10qui vont devoir procéder au reversement
12:12au niveau du trésor public.
12:14C'est-à-dire que ça ne va pas retomber
12:15dans la poche
12:16de l'administration pénitentiaire au départ.
12:18C'est le trésor public
12:19qui va récupérer.
12:20Donc tout ça, ça a forcément un coût.
12:22La gestion en fait
12:23de ces coûts d'entretien
12:26aura forcément elle-même un coût.
12:28Donc est-ce que ce coût
12:29sera supérieur à ce qu'on va percevoir ?
12:31Là-dessus, j'en ai aucune idée.
12:33Ça dépend du montant
12:34effectivement qu'ils vont payer.
12:38Thomas est toujours avec nous ?
12:40Il est là ?
12:41Thomas voulait réagir peut-être ?
12:44Pardon ?
12:45Thomas voulait réagir peut-être ?
12:46Je disais.
12:48Non, non.
12:48Écoutez, pour moi, c'est parfait.
12:50C'est une petite réaction.
12:51Juste les 15 dernières secondes.
12:54Allez-y.
12:55Allô ?
12:56Thomas ?
12:57Oui, allô, allô.
12:58Désolé.
12:59Désolé.
13:00Bon, bref.
13:01Merci beaucoup.
13:02Merci beaucoup, Thomas.
13:03Merci beaucoup.
13:04En tout cas, merci beaucoup,
13:05Wilfried Funk,
13:06d'avoir été avec nous
13:07au secrétaire national
13:08du syndicat pénistancière
13:10UFAP,
13:11UNSA,
13:11Justice.
13:12Merci beaucoup,
13:13en tout cas,
13:13de nous avoir éclairés
13:14sur ce sujet.
13:15Merci beaucoup,
13:16Philippe Bilger.
13:16Merci, Jean-Christophe Couvie,
13:18secrétaire national
13:19du syndicat police unité.
13:20Merci, Pierre-Yves Martin,
13:21consultant indépendant
13:22et très réfractaire
13:24aujourd'hui.
13:24Gauchiste selon Philippe Bilger.
13:28C'est lui qui l'a dit.
13:30C'est lui.
13:30C'est lui.
13:31C'est lui.
13:31Il a été payé 1 000 euros
13:33pour être gauchiste.
13:35Rendez l'argent.
13:36Tous les gauchistes ont un prix.
13:39Allez, vous restez avec nous
13:40dans un instant.
13:41On va parler automobile
13:41avec mes invités.
13:44Et puis, Philippe,
13:45vous retrouverez Philippe,
13:46David,
13:47à partir de 20h
13:48pour parler football.
13:49Et on parle de quoi ?
13:49Évidemment,
13:50on va parler avec Guy Carlier,
13:51Emmanuel Galasso,
13:52Maxime Senna
13:53et Quentin Fredon.
13:54On va parler de Arsenal-Paris-Saint-Germain,
13:57demi-finale de Ligue des Champions.
13:59C'est dans un tout petit peu
14:00plus de 2h le coup d'envoi.
14:01Et on parlera du méga scandale
14:03de Real Madrid-Barcelone
14:05en finale de la Coupe du Roi
14:06où on a vu pour la première fois
14:08un arbitre pleurer
14:09en conférence de presse.
14:10Et puis, dans un instant,
14:11par l'automobile,
14:12la Chine change,
14:13la donne mondiale
14:13des acteurs seront avec nous
14:15jusqu'à 20h
14:16pour évoquer
14:17qu'est-ce qui va se passer en Europe.
14:19On en parle dans un instant.
14:20A tout de suite.

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