Parlons Vrai chez Bourdin avec Jean-Marc Preel, membre du syndicat Force-Ouvrière et professeur de Science Economiques et Sociales en lycée à Rouen.
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00:00 Nous allons parler de l'école, pourquoi l'école et pourquoi le lycée et pourquoi le bac,
00:06 parce qu'aujourd'hui il y a les épreuves du bac, des épreuves importantes puisque ce sont les épreuves de spécialité,
00:15 les épreuves de spécialité qui concernent 536 081 candidats.
00:23 536 081 candidats, il est 10h34 pour en parler avec nous.
00:28 Jean-Marc Préel qui est membre du syndicat Force Ouvrière, professeur de sciences économiques et sociales au lycée à Rouen.
00:34 Bonjour.
00:35 Bonjour.
00:36 Merci d'être avec nous.
00:38 Alors, 536 000 candidats, vous étiez mobilisé pour surveiller ces épreuves, Jean-Marc Préel ?
00:46 Écoutez, oui, un certain nombre a été mobilisé dans notre lycée, effectivement.
00:52 Dans votre lycée. Vous faites grève ou pas ?
00:56 Écoutez, en tout cas nous en avons discuté largement en Assemblée Générale ce vendredi.
01:02 Et effectivement un certain nombre de collègues, non négligeables, de manière importante, ont décidé de faire grève aujourd'hui.
01:10 Vous-même vous faites grève ?
01:13 Oui.
01:14 Vous-même vous faites grève ?
01:15 Donc vous avez volontairement décidé de ne pas surveiller les épreuves du bac ?
01:20 Tout à fait.
01:21 Bien, pourquoi ?
01:23 Écoutez, ce mouvement s'inscrit dans la continuité du mouvement contre la réforme des retraites.
01:29 Et en particulier suite à l'annonce du 49.3, qui a été vraiment pris par l'ensemble des collègues comme un déni de démocratie,
01:41 un coup de force qui n'a fait qu'attiser la colère des collègues qui étaient dans le mouvement contre la réforme des retraites.
01:48 Donc c'est la poursuite de la grève contre la réforme des retraites.
01:54 Lorsque Laurent Berger dit "il ne faut pas gêner le bac", je le cite, pour un jeune en terminale, le mois de mars c'est un stress total.
02:02 Cette période est déjà très dure pour eux.
02:05 Si en plus ils ont au-dessus de leur tête une épée de Damoclès, on n'aide personne.
02:10 La CFDT est claire, on ne gêne pas le bac.
02:14 Que lui répondez-vous ?
02:15 Écoutez, depuis des mois, depuis le ministre Blanquer, ils n'ont fait que détruire le bac comme examen national.
02:26 Avant, il n'y a pas si longtemps, nous avions encore des épreuves nationales en juin,
02:30 où tous les élèves passaient des épreuves terminales, nationales, anonymes.
02:35 L'égalité de traitement, on tenait beaucoup à ce diplôme national.
02:40 Ils l'ont saccagé, ce diplôme. En mettant des épreuves en mars, c'est une aberration pédagogique.
02:48 Donc nous n'avons en tête que l'intérêt des élèves.
02:50 Depuis des mois, tous les syndicats disent "ça n'est pas possible, des épreuves de spécialité en mars".
02:56 Quelle est la cohérence pédagogique de faire passer des épreuves de baccalauréat au mois de mars, en milieu d'année ?
03:04 Les élèves ne sont pas préparés, les enseignants ont eu une pression énorme.
03:10 Les élèves ne vont pas bien, les enseignants ne vont pas bien.
03:13 Mais ça, c'est le fruit de la politique menée par M. Blanquer, M. Ndiaye,
03:18 qui se sont entêtés à détruire le bac en juin, à maintenir des épreuves au mois de mars,
03:25 contre l'avis de tous, là encore, un déni de démocratie.
03:29 Tous les syndicats disaient "non, c'est pas possible", tous les personnels.
03:33 Et ils se sont entêtés à faire des épreuves en mars.
03:36 Oui, effectivement, les élèves, nous nous demandons que les épreuves aient lieu en juin.
03:41 Il est tout à fait possible, ce serait la sagesse, de dire "il faut mieux préparer les élèves, il faut travailler sereinement,
03:47 on fait tout le programme sur l'année et on a des épreuves en juin".
03:51 C'est ça que nous demandons. Et effectivement, nous avons l'intérêt des élèves en tête.
03:56 - Bien, Jean-Marc Préel, vous avez peut-être l'intérêt des élèves en tête, mais
04:00 la réalité c'est que ces épreuves, c'est un tiers des résultats du bac,
04:05 ces épreuves de spécialité, sont aujourd'hui programmées en mars.
04:10 D'abord, est-ce que vous vous engagez à ne pas faire grève en juin, quelle que soit la situation ?
04:17 Si les épreuves sont reportées en juin.
04:19 - Ça, ça dépend du contexte social, je ne peux pas vous répondre en théorie.
04:25 - Donc, le fond du problème, Jean-Marc Préel, ce n'est pas l'intérêt des élèves.
04:28 Le fond du problème, c'est la colère contre la réforme des retraites, soyons directs.
04:34 - Au départ, on est bien d'accord, c'est dans le cadre du mouvement contre la réforme des retraites.
04:39 Mais les collègues disent aussi qu'on est sans cesse méprisé, que la détruction...
04:47 - Ça, j'ai bien compris, mais le fond du problème, c'est la réforme des retraites.
04:50 Donc, vous, moi, je vous pose sincèrement la question, vraiment,
04:54 est-ce l'intérêt des élèves que de les empêcher de passer leur épreuve du baccalauréat ?
05:01 - Écoutez, on ne les empêche pas, ce terme-là, je ne l'utilise pas.
05:07 - C'est-à-dire, vous ne les empêchez pas ?
05:11 - On utilise notre droit de grève, après, ce n'est pas à nous d'assurer,
05:19 c'est l'institution qui fait en sorte que les épreuves se passent ou non.
05:23 - Donc, les épreuves se passent ou pas dans votre lycée ?
05:26 - En fait, on sait très bien que de toute façon, comme les épreuves ne sont plus réellement nationales,
05:32 que tout est prévu et qu'on n'est pas au mois de juin,
05:34 donc tout est prévu pour que de toute façon, les élèves,
05:37 il y ait des solutions pour qu'ils repassent les épreuves d'aujourd'hui, un peu plus tard.
05:43 - Aujourd'hui, Jean-Marc Préel, soyons directs et soyons francs,
05:48 aujourd'hui, est-ce que les élèves, dans votre lycée, dans tous les lycées de Rouen,
05:54 est-ce que les élèves peuvent passer leurs épreuves de bac ?
05:58 - On verra cet après-midi, ça dépendra bien sûr.
06:01 - Est-ce que vous souhaitez qu'ils puissent les passer ?
06:06 - Moi, je souhaite qu'ils puissent passer un vrai baccalauréat.
06:10 - Non mais d'accord, mais là, Jean-Marc Préel, engagez-vous, dites "oui, j'ai envie de bloquer,
06:16 oui, je ne veux pas que les élèves passent leur bac", dites-le, franchement !
06:21 - Non, vous voulez me faire dire ce que je ne veux pas dire.
06:24 - C'est ce que vous pensez, mais vous n'osez pas le dire.
06:28 - Ah si, tout à fait, effectivement, si on aboutit à un nombre de grévistes important,
06:35 que les épreuves, effectivement, soient reportées.
06:37 - Est-ce que vous le souhaitez ?
06:39 - Ah bah oui, je souhaite que les épreuves soient reportées au mois de juin.
06:43 - Vous souhaitez que les élèves ne passent pas leur bac ?
06:45 - Je souhaite qu'ils le passent au mois de juin, dans des conditions sereines.
06:48 - Vous souhaitez les empêcher de passer leur bac, dites-le clairement !
06:52 - Non, non, non, je souhaite qu'ils passent leur bac au mois de juin, dans des conditions sereines.
06:56 On souhaite travailler sereinement.
06:58 - Mais mettez-vous à la place, mettez-vous, moi je comprends Laurent Berger,
07:01 mettez-vous à la place, mettez-vous à la place de ces enfants,
07:05 qui avaient programmé leurs épreuves au mois de mars.
07:08 Est-ce que c'est leur intérêt ? Est-ce que vous agissez en leur intérêt ?
07:12 Vous avez des élèves en lycée, vous avez des élèves, vous êtes enseignant, moi je ne comprends pas.
07:17 Je vous le dis sincèrement, alors allez-y, expliquez-moi pourquoi.
07:21 Expliquez-moi en quoi c'est l'intérêt des élèves, en quoi.
07:24 Vous les avez préparés à ces épreuves ?
07:28 - On les a tous les jours les élèves, vous savez,
07:31 moi et les collègues, les collègues disent, et moi aussi, les élèves vont mal,
07:36 les enseignants vont mal parce que justement ils ont été...
07:39 - Est-ce qu'ils iront mieux en ne passant pas leurs épreuves ?
07:43 - Ah, ils iraient mieux si enfin le ministre décidait de rétablir
07:46 des épreuves nationales du baccalauréat en juin.
07:49 Oui, ça, ils iraient mieux.
07:50 - Non mais on comprend très bien votre... Jean-Marc Préel,
07:53 tout le monde comprend très bien que vous êtes opposé à cette réforme du bac, fort bien.
07:58 Mais elle est là, alors, elle est là.
08:01 Aujourd'hui il y a des épreuves programmées.
08:04 Donc vous me dites clairement, vous me dites clairement,
08:08 je demande à ce que ces épreuves soient annulées,
08:10 à ce que les élèves ne passent pas ces épreuves.
08:14 - À notre vendication, c'est bien, effectivement, le report des épreuves en juin.
08:18 - Voilà, donc pas d'épreuve du bac, vous vous dites c'est clair,
08:21 vous dites aux enfants, vous ne passez pas vos épreuves aujourd'hui.
08:25 - Ah ben, notre vendication depuis des mois, et pas seulement nous,
08:29 c'est effectivement de rétablir des épreuves nationales en juin, tout à fait.
08:33 - Donc pas d'épreuve aujourd'hui.
08:35 - Oui, tout à fait.
08:36 - Bon, merci beaucoup Jean-Marc Préel, au moins c'est clair.
08:39 Et j'aime bien, au moins vous êtes francs.
08:41 Il a fallu un peu que je vous pose des questions, mais au moins c'est clair.
08:45 Les choses sont très claires.
08:46 Merci, dans tous les cas, vous réagissez.
08:49 Qu'en pensez-vous ? 0 826 300 300.
08:53 La réalité, la réalité c'est que les épreuves en juin, oui,
08:57 c'est vrai que c'est une vieille revendication de certains syndicats de l'éducation nationale,
09:01 mais la réalité c'est que ça s'inscrit dans la contestation de la réforme des retraites.
09:08 Alors moi je vous pose simplement la question,
09:10 est-ce que les enfants doivent être en quelque sorte utilisés
09:15 pour contester la réforme des retraites ?
09:17 Je vous pose franchement la question, qu'en pensez-vous ?
09:20 0 826 300 300, chacun aura son opinion sur la question.
09:26 Et vous allez l'exprimer évidemment.
09:28 Tariq Edan-Léziveline, bonjour Tariq.
09:31 - Bonjour M. Bourdin.
09:32 - Vous allez bien Tariq ?
09:34 - Vous avez été prof de chimie en lycée pendant 10 ans,
09:37 vous avez démissionné il y a 6 mois, vous étiez à bout, vous en aviez marre.
09:40 Que faites-vous aujourd'hui Tariq ?
09:42 - Je suis en pleine reconversion professionnelle,
09:44 je me dirige dans le métier de l'ingénierie dans le bâtiment,
09:47 dans les expertises énergétiques.
09:48 - Ah d'accord, c'est intéressant ça, c'est intéressant l'expertise énergétique.
09:52 Je peux vous dire, vous allez avoir du boulot Tariq.
09:54 - Tout à fait, oui.
09:55 - Bon, alors vous avez entendu ma discussion avec cet enseignant
10:00 qui a fini par nous dire la réalité des choses,
10:03 qu'il était contre et qu'il s'opposait au passage des épreuves.
10:06 Vous pensez qu'il faut s'opposer au passage des épreuves ?
10:10 - Bah écoutez, qu'on s'oppose ou pas au passage des épreuves,
10:16 de toute façon les élèves ne seront pas lésés.
10:17 Moi je vais être encore plus pragmatique que M. Prel.
10:19 On fera encore appel à la bienveillance des professeurs dans les notations,
10:24 on va surnoter les élèves,
10:25 et puis lors de l'harmonisation des notes, on va encore gonfler les notes.
10:29 - Oui, non, non, mais encore avant d'avoir des notes,
10:31 encore faut-il que les épreuves puissent se dérouler.
10:33 - Elles se déroulent, de toute façon elles se déroulent.
10:35 - Elles se dérouleront, vous pensez Tariq, sans problème.
10:38 - Bah se déroulent de toute manière.
10:40 De toute façon on va réaménager le calendrier, puis ce sera fait.
10:44 Mais le fait de dire les pauvres élèves,
10:47 le fait de dire "les pauvres élèves ils vont être lésés, etc.",
10:50 le bac aujourd'hui il vaut pas grand-chose.
10:53 - Non mais Tariq, il a peut-être baissé,
10:56 mais pour un enfant, avoir le bac,
10:59 peut-être qu'il ne vaut pas, il vaut ce que vous estimez qu'il vaut,
11:02 mais mettez-vous à la place d'un lycéen.
11:05 Le lycéen attend d'avoir son bac, il rêve d'avoir son bac, Tariq,
11:09 même s'il est dévalué, vous le savez bien.
11:12 - Bah mais ils vont tous avoir leur bac.
11:14 - Mais pas tous, mais 90%.
11:16 - Oh, plus que ça, ouais.
11:17 Non mais de toute façon, M. Brenard, vous avez jamais enseigné en lycée,
11:21 vous n'avez jamais été professeur.
11:23 - Je n'ai jamais été professeur au lycée, mais j'ai enseigné.
11:26 - Je peux vous assurer que les élèves sont contents.
11:29 - Les élèves sont contents, bah tant mieux !
11:31 - Qu'ils sont contents qu'on va pouvoir remporter les examens, vous savez.
11:36 Moi je les ai vus, parce que j'ai connu une grève comme ça,
11:39 il y a quelques années, c'était en... je ne sais plus, 2019, je crois.
11:43 Je surveillais les épreuves orales, écrites,
11:46 et dans mon lycée, c'était à France-Revillon,
11:49 vous savez, les élèves ont fait grève, voilà,
11:53 ils ont perturbé, les élèves eux-mêmes ont perturbé les examens,
11:57 et puis on a été obligés d'annuler.
11:59 - Vous croyez que c'est dans l'intérêt des élèves, ça ?
12:03 - Non, pas forcément dans l'intérêt des élèves,
12:07 mais c'est pas ça la question.
12:10 - C'est pourtant la question essentielle, l'intérêt des enfants,
12:14 c'est la question essentielle.
12:15 - Oui, certes, mais vous savez,
12:17 lorsque vous allez reporter les épreuves du bac,
12:19 ils vont rater leur vie, les élèves,
12:21 c'est pas la question cruciale, en fait.
12:23 - Bon, finalement, ça sert à rien, quoi.
12:26 Finalement, les études ne servent à rien, le bac ne sert à rien, Tariq.
12:29 - Non, c'est les compétences qui servent.
12:31 Il faut enseigner les compétences, et le problème, c'est que le bac,
12:33 il est dévalué aujourd'hui, et je vous le dis tout de suite,
12:36 il vaut rien, j'ai enseigné pendant 10 ans.
12:38 On fait que surévaluer, on fait que supprimer des programmes,
12:42 on surcharge les classes, on n'arrive pas à suivre les élèves comme il faut,
12:45 c'est la réalité.
12:47 Le reste, vous savez, c'est de la politique politicienne,
12:51 comme vous aimez dire parfois. - Ah oui, ça je déteste.
12:54 Merci, Tariq. - Merci à vous.
12:56 - Merci, merci, Tariq. Vous réagissez, 0826 300 300,
13:00 il est 10h46, tiens, les banques et les marchés financiers sont inquiets.
13:04 Hier, le Crédit Suisse a été racheté par la plus grande banque suisse, l'UBS,
13:09 le Crédit Suisse, c'était la deuxième banque suisse,
13:12 a été racheté par la première, les marchés financiers ne sont pas rassurés,
13:16 nous en parlons dans un instant avec Christian de Boissieu,
13:18 qui sera notre prochain invité.
13:20 Vous réagissez à 0826 300 300, on est là pour ça,
13:24 on est là pour dialoguer, on est là pour discuter,
13:26 on a le temps jusqu'à minuit et demi.
13:29 Christian de Boissieu, vice-président du Cercle des économistes, à tout de suite.