Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Philippe Vautier, directeur des marques Fiat et Abarth pour la France, Arnaud Rivière, membre d'Archipel Citoyen, Grégory Trebaol, fondateur du groupe Rebirth, Xavier Mirailles, Directeur des affaires publiques pour l’opérateur de trottinettes en libre-service Lime et membre de l’alliance des mobilités, Grégory Trebaol, fondateur du groupe Rebirth et Arnaud Rivière, membre de l’association Archipel Citoyen.
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00:00 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
00:03 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
00:06 On va falloir que cette voiture soit élevée.
00:10 Vous voyez l'automobile derrière moi ?
00:11 On va pas s'engueuler pour une bagnole.
00:12 Eh bien, elle est absolument impeccable.
00:13 Nous avons les Bikini.
00:15 C'est ce qu'on appelle les Bikini.
00:16 L'auto, Monsieur Fernand.
00:18 L'auto !
00:19 Eh bien, avec ça, vous êtes sur le niveau de balance.
00:21 Ah ouais ?
00:22 Sympa.
00:22 Allez, bienvenue dans les vraies voies qui font rouler la France.
00:26 Avant de démarrer, petit point sur les pénuries de carburant de nombreuses stations-services encore touchées.
00:31 Ce jeudi, par des pénuries de carburant, notamment en Ile-de-France, dans le Sud-Ouest et dans l'Ouest.
00:36 Conséquence des mouvements de grève contre la réforme dans les raffineries.
00:40 La situation est également tendue dans le Val-de-Marne et dans certains départements de l'Ouest,
00:44 comme la Loire-Atlantique ou du Sud-Est, comme les Bouches-du-Rhône, dans les deux cas.
00:47 Plus de 30% des stations sont en recours d'au moins un produit.
00:50 Et plus de 20% des stations sont complètement à sec, selon les données gouvernementales.
00:55 Et au sommaire de cette émission, Abarth, une histoire de passionnés.
00:58 Transformer l'ordinaire en extraordinaire, c'est l'ADN de la marque depuis 1949, des voitures sportives, performantes.
01:04 Et un plaisir de conduite avec une petite nouvelle, l'Abarth I 500i Scorpio...
01:10 Scorpionissima, pas facile à dire, une édition de lancement exclusive, richement équipée et plutôt très accrocheuse.
01:17 Philippe Wautier sera avec nous, le directeur de la marque Fiat et Abarth, pour nous parler de ces nouveautés.
01:22 Les trottinettes à Paris ont-elles du plomb dans l'aile ?
01:25 On aurait dû poser la question à Françoise de Gouin pour les vrais poids !
01:28 Une votation aura lieu dimanche prochain dans la capitale, pour ou contre leur interdiction.
01:33 Xavier Miraille, directeur des affaires publiques pour l'opérateur de trottinettes en libre-service Lime, sera avec nous.
01:38 Et puis à Toulouse, création d'un simulateur d'aide à la mobilité.
01:42 En 2023, plusieurs villes rendront plus sévères les règles de circulation de leurs ZF, les zones à faible émission.
01:50 La ville de Toulouse sera interdite au centre-ville, aux voitures critères 4.
01:53 Comment savoir si nous sommes éligibles ou pas à des aides liées à la mobilité ?
01:57 Grâce à l'association Archipel Citoyens, un simulateur vous dira tout.
02:00 L'un des membres sera avec nous, Arnaud Rivière nous en parlera tout à l'heure.
02:05 Le Solex, une passion française mythique, iconique et inoubliable.
02:09 Le Solex, la bicyclette à moteur avant-gardiste a révolutionné la mobilité il y a plus d'un demi-siècle.
02:15 Un art de vivre pendant plus de 40 ans et en avant sur les enjeux énergétiques.
02:18 Aujourd'hui, Solex est 100% électrique au design très original.
02:22 Grégory Trebault, fondateur du groupe Rebirth, qui fait revivre ses marques hyptoconiques,
02:26 et également Matra sera en notre compagnie.
02:28 Et on vous souhaite la bienvenue dans les vraies voies qui font rouler la France.
02:31 Il est avec nous Philippe Wautier, bonsoir, merci d'être avec nous.
02:38 Vous êtes directeur des marques Fiat et Abarth pour la France.
02:42 On va revenir un petit peu pour ceux qui ne connaîtraient pas bien l'antériorité.
02:47 Karl Abarth, le fondateur de la marque, a toujours joué ce rôle,
02:51 en tout cas de performer l'automobile depuis des années et des années de 72 ans, je crois.
02:57 C'est ça, la marque est née en 1949, elle a été créée par Carlo Abarth,
03:02 elle porte toujours son nom.
03:04 En fait, c'était Karl, mais qui a été italiennisé.
03:07 Exactement, puisqu'il avait des origines autrichiennes, pour être exact.
03:11 Et son objectif a toujours été la recherche de la performance,
03:16 rendre, comme vous le disiez, l'ordinaire extraordinaire.
03:19 Donc partir de voitures principalement citadines,
03:23 et en faire des bombinettes de course pour donner du plaisir aux clients.
03:26 Abarth, c'est avant tout un motoriste ou une griffe, ou les deux ?
03:30 C'est les deux, c'est un motoriste et pas seulement d'ailleurs,
03:34 puisque la préparation ne concernait pas que le moteur,
03:38 on parle aussi de suspension, de frein, le plaisir ne passe pas que par le moteur.
03:42 Mais c'est également une griffe, puisque quelque part aujourd'hui,
03:46 nos clients achètent au-delà de la performance, une personnalisation,
03:50 quelque chose d'assez exclusif, et un peu type esport,
03:54 pour se donner un peu de piquant dans la vie de tous les jours.
03:56 Aujourd'hui, c'est qui les clients d'Abarth ?
03:59 Parce que j'imagine que forcément l'électrique va ramener une autre forme de clientèle,
04:04 mais aujourd'hui c'est qui ?
04:05 Je dirais qu'on a deux types de clients,
04:08 on a des clients qui sont des férus de performance,
04:10 et qui vont aller brûler de la gomme sur les circuits le week-end,
04:15 mais le gros de notre clientèle, ça reste surtout une clientèle
04:19 qui cherche à rouler différent, avec un peu plus de peps,
04:22 et qui est issue d'une clientèle Fiat haut de gamme.
04:25 Quand on pense à Abarth, forcément on pense à la compétition automobile,
04:30 et finalement on se dit que toute cette compétition,
04:33 on la met au service du particulier aujourd'hui.
04:36 C'est ça, l'objectif, encore une fois, l'origine de la marque,
04:40 c'est vraiment ça, c'est de la préparation de voitures,
04:42 pour en faire des voitures de rallye principalement,
04:45 et pour les amener sur la route et donner un toucher,
04:48 et une personnalité, donc c'est exactement ça,
04:51 et c'est ce qu'on continue à faire aujourd'hui.
04:53 - Alors quand on dit moteur sportif, on aime bien ce bruit de...
04:56 comme ça, vous voyez ce que je veux dire ? Je ne sais pas si je limite bien ou pas ?
04:59 - Non ! Je ne vais pas vous mentir, Philippe David,
05:02 je mets 2 sur 20, mais encore, c'est parce que je suis gentille,
05:05 parce que là, je fais en négatif.
05:06 - La première Abarth 100% électrique qui arrive,
05:09 c'est la 500E, ou I si on prononce à l'anglaise, je ne sais pas.
05:13 Décrivez-nous là, les commandes sont ouvertes.
05:15 - Alors c'est une voiture qui est basée sur la Fiat 500,
05:19 qui bénéficie de personnalisations très spécifiques à Abarth,
05:23 à commencer par un moteur plus puissant, puisqu'il fait 37 chevaux de plus,
05:27 donc 155 chevaux sur une voiture électrique de petit gabarit,
05:31 ça marche fort. - Très réactive.
05:33 - 0 à 107 secondes, c'est plutôt un bon score.
05:37 - On vous rappelle que c'est quand même une Fiat 500, c'est important de le rappeler.
05:40 - Cinquecento, avec l'accent.
05:42 - Et donc elle dispose d'une préparation esthétique
05:48 pour la rendre assez exclusive, avec une touche sportive,
05:52 avec notamment des pare-chocs, des sièges spécifiques,
05:56 pour lui donner un look, on va dire, un peu à part.
06:00 - Atypique, avec des couleurs qui pètent aussi.
06:02 - Avec des couleurs qui pètent, exactement.
06:04 - On les remarque, les couleurs sont...
06:06 - C'est ça, on ne peut pas les rater.
06:08 Et c'est surtout l'adaptation d'Abarth à une nouvelle énergie électrique,
06:13 c'est une énergie qui se prête parfaitement à l'ADN d'Abarth,
06:17 puisque ça permet d'avoir 100% de la puissance et du couple tout de suite.
06:21 Donc une voiture super réactive.
06:23 - C'est vrai que les gens qui n'ont pas l'habitude,
06:25 qui n'ont jamais roulé dans une voiture électrique, sont toujours très étonnés.
06:28 Forcément l'électrique c'est réactif, c'est immédiat.
06:31 - C'est ça, puisqu'elle fait le 0 à 100 en 7 secondes, comme on le disait,
06:35 ce qui est assez remarquable pour la catégorie.
06:37 Et surtout, architecturalement, la voiture électrique se prête plutôt bien à la sportivité,
06:43 puisque les batteries étant dans le plancher,
06:46 le centre de gravité de la voiture est très bas,
06:48 donc la tenue de route est encore meilleure,
06:50 et du coup ça fait des voitures extrêmement sympas à conduire.
06:53 - On a l'impression que c'est quand même au coeur, au carrefour de pas mal de choses,
06:55 puisque finalement tout ce qui est technologique,
06:58 comment vous avez fait pour mettre tout ça dans cette petite voiture ?
07:01 Très connectée, donc connectée pour Android et pour les autres aussi,
07:08 on a l'impression qu'il fallait tout mettre à l'intérieur, il y a tout dedans.
07:12 - Il y a tout dans un peu plus de 3,60 mètres, effectivement.
07:15 - C'est très bien rangé à l'intérieur, vous ne le croyez pas.
07:18 - On est assez carrés dans le rangement, effectivement.
07:22 - Et là on va chercher quoi ? Des jeunes ? Des plus féminins peut-être ?
07:26 - On va chercher une clientèle plus féminine.
07:28 C'est vrai que la clientèle féminine aime bien les Abarth,
07:31 parce qu'elles ont des couleurs pétillantes,
07:33 elles ont une personnalité qui plaît bien,
07:38 et surtout elles ont une réactivité, un plaisir de conduite,
07:41 et ça il y a une grosse...
07:43 - Et un confort aussi, parce que vous avez soigné aussi l'intérieur ?
07:45 - Bien sûr, avec des sièges baquets spécifiques qui sont plutôt sympas.
07:51 - On va parler de la marque Abarth,
07:53 un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître.
07:55 Moi quand j'ai vu Abarth qui était invité,
07:57 j'ai pensé à l'Auto Bianchi 112 Abarth.
08:00 Est-ce qu'aujourd'hui on pourrait imaginer un modèle mythique
08:04 comme l'Auto Bianchi 112 Abarth,
08:06 ressortir par exemple comme la Fiat 500,
08:09 c'est un véhicule vintage qui est ressorti et qui marche très bien d'ailleurs ?
08:12 - Dans l'absolu tout est possible.
08:14 Abarth à la base est un préparateur,
08:16 donc on est capable de faire des préparations avec la marque Abarth
08:20 sur à peu près tout ce qui roule.
08:22 Après c'est vrai que la marque est très accolée à Fiat,
08:25 et que dans un futur qui arrivera pas trop tardivement,
08:30 il y aura d'autres nouveautés qui arriveront,
08:32 mais qui seront plutôt sur de la Fiat.
08:34 - Et on ne peut pas savoir ?
08:35 - Non pas encore.
08:36 - Non, pourquoi ?
08:37 - Je vais vous en parler avec plaisir.
08:39 - Comme vous êtes.
08:40 On est sur un segment, soyons clairs, up-up quand même,
08:44 sur cette voiture-là,
08:45 parce que quand on regarde les prix,
08:47 elle existe en deux versions,
08:48 en cabriolet et en berline,
08:50 43 000 euros, 46 000 euros.
08:52 Si on le fait à la longueur de la voiture,
08:56 on se dit oui c'est charlemètre.
08:58 - Au mètre carré c'est cher.
09:00 - Mais voilà, c'est une clientèle particulière quand même.
09:04 - Oui, alors après ce qu'il faut bien avoir en tête sur la voiture électrique,
09:07 que ce soit sur une Abarth ou sur une Fiat 500 d'ailleurs,
09:10 c'est qu'au-delà du prix-tarif,
09:12 ce qui est important c'est le loyer qui compte.
09:14 Puisqu'au final on est à 299 euros par mois sur la Scorpionissima berline,
09:21 ce qui reste un loyer relativement accessible dans l'automobile.
09:24 Donc aujourd'hui l'avantage de la voiture électrique aussi,
09:28 c'est que les valeurs résiduelles sont plutôt bonnes,
09:31 ce qui permet d'écraser les loyers
09:32 et de la rendre accessible en location plus qu'à l'achat.
09:35 - Alors l'Europe impose quand même de plus en plus de choses,
09:38 forcément l'électrique pour 2035,
09:40 mais aussi des nouveaux équipements,
09:42 la détection d'obstacles,
09:43 l'éclairage spécifique en cas de freinage,
09:45 l'enregistreur de données,
09:47 ce qu'on appelle les R&D dans des groupes tels que le vôtre.
09:52 Forcément l'investissement est colossal aujourd'hui.
09:55 - Oui c'est un investissement qui est colossal,
09:57 mais l'avantage d'un groupe comme Stellantis,
09:59 c'est d'avoir 14 marques,
10:00 une pléiade de modèles,
10:02 et du coup de pouvoir lisser ses investissements
10:04 sur un nombre de modèles considérable.
10:07 C'est ça qui permet d'écraser les coûts,
10:09 c'est tout l'intérêt de la fusion de Stellantis.
10:12 - Ça représente combien d'immatriculations aujourd'hui à Barthes en France ?
10:15 - Alors l'année dernière, pas grand chose,
10:17 pour une raison simple,
10:18 c'est que quand vous faites des petites voitures sportives
10:20 et avec des tacs sur le manus sur le CO2,
10:23 ça les rend compliqués à vendre,
10:25 c'est aussi l'intérêt du passage à l'électrique,
10:27 c'est de la rendre de nouveau accessible
10:30 et donc de redonner du plaisir sympa à nos clients
10:33 pour des tarifs plus abordables.
10:35 - Mais ce qui est intéressant,
10:36 vous faites énormément de séries spéciales,
10:37 il y a la Scorpionissima,
10:38 c'est une série spéciale, une série limitée ?
10:40 - C'est une série limitée de lancements.
10:42 - De combien d'exemplaires ?
10:43 - De 1 949 exemplaires.
10:45 Elles seront toutes numérotées.
10:47 - Ah bah comme la date de Bastien.
10:48 - Parce que c'est la date de naissance de la marque.
10:50 Elles auront tout un certificat de conformité.
10:52 - Ça vient de percuter à l'instant.
10:53 - Et vous faites aussi beaucoup de séries spéciales,
10:56 il y en a qui font rêver avec des noms comme Ferrari par exemple,
10:59 Suzuki,
11:00 pourquoi vous faites tant de séries limitées ?
11:03 Alors qui, comme le disait Cécile,
11:05 ont des couleurs magnifiques, un look extraordinaire,
11:07 pourquoi vous faites autant de séries limitées ?
11:09 - La Tributo Ferrari s'est faite au départ
11:11 parce que Ferrari souhaitait avoir,
11:13 notamment pour ses concessions,
11:15 des petites voitures sympas à prêter à leurs clients.
11:18 - Parce que prêter une Ferrari quand on vient à l'entretien...
11:20 - Ah c'est un peu compliqué.
11:21 - Bon non, ce serait très élégant.
11:24 La genèse du projet a été née comme ça
11:27 et puis ensuite on a poussé le bouchon le plus loin possible
11:30 avec les plus gros moteurs possibles
11:32 parce qu'on avait quand même un cheval cabré sur la carrosserie.
11:36 Mais c'était des petites 500 à 190 chevaux quand même
11:39 donc ça marchait très très fort.
11:42 Mais il y a eu des Tributo Maserati aussi
11:44 donc c'est vrai qu'il y a eu pas mal de séries spéciales très sympas.
11:47 - Il y en aura d'autres ?
11:48 Combien, on attend quoi comme gamme ?
11:51 - A peu près, non, rien, ou non, à venir.
11:55 - En termes de modèle, vous voulez dire ?
11:58 - On aura au moins deux modèles dans les années qui viennent,
12:01 ça c'est certain, mais c'est un peu tôt pour les gens.
12:03 - Mais toujours sur la 500 ?
12:04 - Pas forcément.
12:05 - Mais je voulais vous poser une question d'affiade.
12:08 - Dans deux minutes, on sait tout.
12:10 - Justement, en regardant l'histoire d'Abarth,
12:12 il y a quelques années,
12:13 alors les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître,
12:15 il y a même eu des marques françaises,
12:16 il y avait des Simca Abarth.
12:17 - Oui, tout à fait.
12:18 - Au sein de Stellantis, Abarth va être réservé à Fiat et aux marques italiennes,
12:23 où ça pourrait un peu...
12:24 - Défoncer Promulgué.
12:26 - Pour le moment, Abarth travaillera sur des basses Fiat.
12:30 - On parlait tout à l'heure de l'électrique,
12:32 forcément, de la motorisation, le bruit, le sonore,
12:35 et vous, il y a même la possibilité de retrouver,
12:39 même en électrique, le son du thermique.
12:42 - C'est vrai, ça c'est capital pour nos clients,
12:45 parce que la sonorité sur une Abarth...
12:47 - Ils le font à la bouche d'habitude, et c'est vraiment drôle !
12:49 - Ça fait partie de l'ADN de la marque,
12:55 et c'est vrai qu'on sera la seule marque à proposer,
12:58 sur une petite citadine, des générateurs de son,
13:00 qui reproduiront le son du fameux Pomanza.
13:05 - C'est génial !
13:06 - C'est d'origine ou c'est une option ?
13:09 - C'est de série sur la Scorpionissima,
13:12 après ça dépendra des versions.
13:14 - En tout cas, on arrête, vous viendrez...
13:16 - C'est un peu plus original qu'on a option.
13:18 - Oui, c'est génial !
13:19 - Bruit moteur thermique dans un véhicule électrique, c'est génial !
13:21 - Il y a des gens qui ne mettront que le son sur leur vélo !
13:25 Merci mille fois Philippe Elbottier d'avoir été avec nous,
13:28 directeur des marques Fiat et Abarth,
13:30 pour la France, avec ses très jolies gammes.
13:33 Allez voir, ça fait plaisir de regarder,
13:36 de voir des jolies voitures.
13:38 On se dit toujours, l'électrique, ça va être des voitures un peu normales.
13:42 Et on se rend compte que les constructeurs font beaucoup d'efforts.
13:46 En tout cas, merci d'avoir été avec nous.
13:48 Dans quelques instants, on va revenir sur la trottinette à Paris.
13:51 Est-ce qu'elle a du plomb dans l'aile ?
13:53 Parce que là, on va pouvoir voter,
13:56 en tout cas les parisiens vont pouvoir voter.
13:58 - On va faire une votation, comme les Suisses.
14:00 - Exactement, pour ou contre les trottinettes en libre-service.
14:03 - On va en parler justement, on sera en compagnie de Xavier Miralles,
14:06 qui est directeur des affaires publiques pour l'opérateur de trottinettes en libre-service, Lime.
14:10 Il va nous dire à tout. A tout de suite.
14:12 - Bienvenue, en tout cas, on vous remercie.
14:14 On adore l'automobile sur Sud Radio.
14:16 Et ceux qui les fabriquent, ceux qui les utilisent, bien entendu.
14:21 Le week-end prochain, les parisiens vont pouvoir se prononcer
14:26 sur les trottinettes en libre-service à Paris.
14:28 Stop ou encore ? C'est la vraie question.
14:30 Un enjeu pour la mobilité dans la capitale.
14:32 Xavier Miralles est avec nous, directeur des affaires publiques
14:35 pour l'opérateur de trottinettes en libre-service, Lime.
14:38 Bonsoir, merci d'être avec nous.
14:40 - Bonsoir.
14:41 - Bonsoir, merci.
14:43 - Quels sont les enjeux de ce référendum, finalement ?
14:46 C'est la fin de la trottinette en libre-service,
14:48 ou on a quand même une chance que c'est pour ceux qui le veulent
14:52 que cette trottinette continue à rouler sur nos trottoirs ?
14:57 - Alors écoutez, effectivement, l'enjeu du vote de ce week-end
15:01 est pour les parisiens et les parisiennes d'exprimer leur appréciation
15:06 des trottinettes en libre-service, pour ou contre.
15:09 En fonction des résultats du vote, la maire de Paris a annoncé
15:13 se tenir à l'expression de ce scrutin.
15:16 Et donc si c'est pour les trottinettes qui passent,
15:19 elle préservera ce mode de transport qui sera d'autant plus régulé à l'avenir.
15:25 Si c'est le contre qui passe, dans ce cas-là,
15:28 les contrats des opérateurs ne seront pas renouvelés
15:30 et les trottinettes seront amenées à disparaître dans les mois à venir.
15:34 - Alors ce référendum a lieu parce qu'il y a eu beaucoup de problèmes
15:37 avec les trottinettes abandonnées un peu partout.
15:39 Est-ce qu'il n'y a pas quand même une responsabilité de la part des utilisateurs ?
15:44 - Alors effectivement, l'enjeu aujourd'hui, il est surtout sur le comportement,
15:50 le respect du Code de la route, le respect de l'espace public.
15:53 En tant qu'opérateur, que je représente Lime,
15:56 mais également les autres opérateurs du secteur,
15:59 nous nous sommes efforcés de mener des campagnes de sensibilisation,
16:03 de déployer des technologies qui viennent encadrer justement
16:06 le comportement des usagers, par exemple limiter les vitesses
16:09 dans les zones piétonnes de manière automatique en les bridant
16:12 ou encore en déployant une technologie qui détecte la circulation
16:16 sur les trottoirs pour l'interdire.
16:18 Mais aujourd'hui, pour qu'à Paris puissent cohabiter les vélos,
16:22 les trottinettes, les scooters, les voitures et les piétons,
16:25 également les usagers les plus vulnérables,
16:28 il faut un respect généralisé du Code de la route
16:31 et probablement plus d'intervention de la police municipale
16:34 pour verbaliser et ne pas laisser les gens évoluer
16:38 dans un climat d'impunité par rapport justement au Code de la route.
16:41 Est-ce qu'il ne faudrait pas, dans le cas où c'est oui,
16:44 vous dites encadrer, légiférer, est-ce qu'on ne peut pas
16:48 obliger déjà à mettre un casque comme un casque de vélo ?
16:51 Est-ce qu'il y a des choses, des protections qui pourraient apparaître ?
16:54 Alors le ministre des Transports a fait des annonces hier
16:58 précisément sur un plan national de régulation
17:01 qui inclut notamment une charte d'engagement.
17:04 Qu'on aille ici, on l'a lu, il n'y a pas de problème.
17:07 Dedans, il n'y a pas eu la volonté de rendre obligatoire tout de suite le casque,
17:10 mais c'est clairement une discussion qui va être poursuivie.
17:15 Pour l'instant, le casque reste recommandé.
17:18 On va d'ici à la fin de l'année 2023, partout en France,
17:21 équiper nos trottinettes de clignotants.
17:24 Nos trottinettes sont déjà bien sûr bien équipées
17:27 pour permettre aux usagers de circuler en toute sécurité.
17:30 Donc voilà, il y a des vraies pistes de poursuite de la régulation.
17:33 Cette régulation, elle fonctionne par ailleurs très bien
17:36 dans un certain nombre d'autres villes en France.
17:38 Je pense par exemple à Bordeaux, à Lyon, à Grenoble ou encore au Havre.
17:42 Et en tant qu'opérateur et représentant du secteur,
17:45 on est bien entendu tout à fait enclin et prêt à collaborer avec les collectivités.
17:50 On espère donc que la votation parisienne sera positive
17:53 pour pouvoir poursuivre le travail avec la ville de Paris
17:56 et faire en sorte que les problématiques qui sont encore rencontrées,
17:59 notamment les enjeux de sécurité sur l'espace public,
18:02 puissent être traitées et que les trottinettes trouvent leur place.
18:07 Xavier Méraille, pour ceux qui nous écoutent, qui sont parisiens,
18:10 aujourd'hui on ne sait plus, en tout cas pour les automobilistes,
18:15 qu'ont droit de faire les trottinettes et ce qu'elles n'ont pas droit de faire.
18:19 Est-ce qu'on peut rouler sur le trottoir ?
18:21 Est-ce qu'on peut rouler du côté vélo ?
18:24 Est-ce qu'on doit rouler du côté voiture ?
18:26 C'est quoi aujourd'hui rapidement le code de la route de ces trottinettes ?
18:29 Alors les règles élémentaires, les plus importantes sont premièrement
18:34 un âge minimum qui se situe désormais à 14 ans.
18:38 Il a été précisément augmenté hier suite aux annonces du ministre,
18:43 passe de 12 à 14 ans.
18:45 La circulation est obligatoire dans les pistes cyclables
18:48 et elle est strictement interdite sur les trottoirs.
18:51 Et la circulation à deux ou à plusieurs sur une trottinette électrique,
18:56 qu'elle soit partagée ou personnelle, est également strictement interdite.
19:01 Et quand il n'y a pas de pistes cyclables ?
19:03 Quand il n'y a pas de pistes cyclables, la circulation doit se faire sur la chaussée,
19:07 en aucun cas sur le trottoir.
19:09 Une dernière question que vous avez mise à l'aise.
19:11 Les opérateurs de vous faites partie proposent un plus fort encadrement,
19:14 mais que pouvez-vous faire puisque si le consommateur fait n'importe quoi,
19:17 vous ne pouvez pas y faire grand-chose ?
19:19 Précisément, on offre des technologies qui nous permettent de réguler en temps réel
19:24 le comportement des usagers.
19:26 Je parlais tout à l'heure du fait de brider la vitesse en temps réel dans des autres piétonnes.
19:30 C'est-à-dire quand une trottinette rentre dans une zone piétonne,
19:34 sa position GPS est détectée et on va brider automatiquement à 10 km/h.
19:38 De la même manière, on va détecter la circulation sur le trottoir
19:42 grâce à des caméras embarquées sur les engins.
19:44 Lorsque le véhicule monte sur le trottoir, il est automatiquement détecté
19:49 et l'usager ne peut plus circuler.
19:51 C'est par ce type de moyens qu'on va permettre d'encadrer le comportement des usagers.
19:56 Néanmoins, une action de la collectivité en face est nécessaire,
20:00 et notamment, comme je le disais, l'intervention de la police municipale
20:03 pour que les usagers soient aussi sanctionnés
20:06 lorsqu'ils ne respectent pas le code de la route.
20:09 Xavier Miraillez, on imagine qu'en cas de vote défavorable,
20:12 ça met en jeu ou en tout cas en péril, forcément, certains opérateurs ?
20:18 Alors, effectivement, il y a de vrais enjeux économiques.
20:22 Aujourd'hui, il y a surtout 800 emplois qui sont concernés à Paris
20:25 pour les trois sociétés opérantes, et ces 800 emplois sont sur la ligne.
20:30 Les trois sociétés déploient aussi des vélos en libre-service
20:34 qui ne sont pas concernés par la votation.
20:36 Néanmoins, il y a un vrai enjeu à préserver ces emplois
20:40 et à s'interroger sur les conséquences de cette votation.
20:43 Malheureusement, ce n'est pas un aspect qui a été énormément communiqué
20:46 par la ville de Paris, et par ailleurs, cette votation
20:50 ne facilite pas la participation citoyenne de manière générale.
20:54 Je le rappelle, malheureusement, le vote en ligne a été rejeté
20:58 au profit d'un vote en physique et dans un nombre très restreint
21:01 de bureaux de vote. Donc, on espère et on appelle, bien sûr,
21:04 un maximum de Parisiens et de Parisiennes à aller exprimer leur voix
21:07 et à profiter de ce moment qui devrait être un moment
21:10 de démocratie participative locale pour donner leur avis,
21:13 que ce soit pour ou contre, bien sûr, les trottinettes.
21:16 Merci, en tout cas, on suivra ce dossier, bien sûr,
21:18 Xavier Méraillès, directeur des affaires publiques
21:21 pour l'opérateur trottinette en libre-service,
21:23 Lime, merci beaucoup d'avoir été avec nous.
21:26 Vous reviendrez nous faire part de la suite de cette votation,
21:30 vous restez avec nous, dans quelques instants,
21:33 on va revenir sur ces zones à faible émission.
21:36 On ne sait pas si on a des aides, pas d'aides,
21:38 en tout cas, l'archipel citoyen, un simulateur, vous dira tout.
21:42 C'est très intéressant, ça se passe à Toulouse.
21:44 On revient dans un instant avec Philippe David,
21:46 on est ensemble dans les vraies voies, qu'il faut rouler la France jusqu'à 20h.
21:49 Et on roule avec vous et pour vous dans les vraies voies
21:53 qu'il faut rouler la France, on est ravis de vous retrouver
21:56 tous les jeudis avec Philippe David, avec des sujets
21:59 qui vous concernent, bien entendu, puisque là, on va revenir sur
22:02 ces nouvelles règles de ZF, les zones à faible émission
22:06 et la ville de Toulouse sera interdite en centre-ville
22:10 aux voitures critères 4, cette année.
22:13 Comment savoir si nous sommes éligibles ou pas
22:16 à des aides liées à la mobilité ?
22:19 Eh bien, l'association Archipel Citoyen a créé un simulateur.
22:23 Arnaud Rivière est avec nous pour en parler.
22:26 Arnaud Rivière, bonsoir, merci d'être en direct sur Sud Radio.
22:29 Alors comment l'idée, forcément, j'imagine, de ce simulateur en ligne,
22:35 elle vient d'où ? Elle vient de vous ? Elle vient d'une ville ? Elle vient d'où ?
22:39 Cette idée de simulateur, elle vient de nous, on est une association d'éducation populaire
22:45 et le but c'est d'aider les gens à apprendre des problématiques un peu complexes
22:48 qui les touchent tous les jours. Et la ZF, c'est un formidable terrain de jeu pour ça
22:53 parce que se pose la question de l'information des usagers sur le dispositif
22:57 mais aussi sur les aides auxquelles ils ont droit.
23:00 On rappelle juste pour ceux qui ne connaîtraient pas la ZF, c'est les zones à faible émission,
23:04 c'est à peu près 11 métropoles, enfin 11 grosses villes aujourd'hui en France
23:09 qui n'accepteront plus les critères 5, 4, 3 en fonction des villes.
23:13 Voilà, c'est ça. Comme ça on a replacé le temps.
23:16 Voilà, exactement. Donc on a le contexte sur ces 11 villes.
23:21 Aujourd'hui, il n'y en a qu'une qui est une métropole, celle de Rouen,
23:24 qui a développé un simulateur ZF et pourtant sur un portefeuille d'aides
23:30 qui est quand même très complexe à appréhender parce qu'il y a des aides à la fois d'État,
23:33 il y a des aides souvent régionales et il y a des aides qui sont situées au niveau de la métropole.
23:37 Des aides pour changer de mobilité, c'est ça le sujet ?
23:41 Pour changer de mobilité, oui. Donc globalement, c'est soit pour changer de véhicule automobile
23:47 ou soit pour avoir accès à d'autres moyens comme le vélo
23:51 pour lequel il peut y avoir un certain nombre de primes sur des vélos électriques.
23:54 Alors Arnaud Rivière, on est allé sur votre simulateur avec Cécile.
23:57 Quand on voit tout ce qu'il faut mettre, le nombre de kilomètres parcourus par an,
24:01 la distance domicile-travail, le revenu fiscal de référence, etc.
24:06 Vous avez de bons ingénieurs dans votre association.
24:09 Pour arriver à mettre au point, vous êtes allé les chercher chez Arbus à Toulouse.
24:12 Comment vous avez fait ?
24:14 Alors peut-être en partie, c'est un bon visier.
24:17 Ah, c'est bon, on a des enfants.
24:20 On a essayé justement de réunir l'ensemble des informations qui aujourd'hui sont assez disparates
24:25 et comme je disais, sont sur plusieurs sites et c'est forcément dur d'y naviguer.
24:29 Donc on a passé un petit moment à mettre ce navigateur au point.
24:32 Et ce dont on se rend compte, c'est que les critères sont quand même assez complexes pour le qui-dame
24:36 pour pouvoir naviguer et bien étudier sa situation, c'est-à-dire en fonction de son type de mobilité,
24:42 le type de véhicule qu'il a, s'il souhaite le détruire ou s'il souhaite le garder
24:47 et surtout par quoi il souhaite le remplacer.
24:49 Et donc ce que l'on voit, c'est que ça va varier d'une région à l'autre, d'une métropole à l'autre.
24:54 Il n'y a que les aides d'État qui restent à peu près stables.
24:57 Est-ce que vous pensez, sans ce simulateur, que finalement, on dit que c'est toujours le cas pour plein de secteurs,
25:03 pour le logement, de se dire que c'est tellement compliqué que finalement les gens ne demandent pas d'aide
25:08 alors qu'on peut les aider à cette transition écologique.
25:12 Et l'information est tellement mal distribuée, tellement mal donnée
25:16 que finalement on n'a plus envie d'aller sur Internet.
25:20 Effectivement, c'est une grande difficulté.
25:22 Ce que nous montrent les expériences de ZFE dans d'autres pays,
25:26 c'est que l'information sur le dispositif et sur les modalités d'application du dispositif et des aides associées
25:33 fait beaucoup dans l'acceptation de la ZFE elle-même.
25:37 On sait qu'aujourd'hui c'est un truc qui est nécessaire.
25:40 La ZFE, est-ce que c'est un problème sanitaire à Toulouse,
25:43 avec les personnes qui sont touchées par exemple ?
25:46 C'est vraiment aujourd'hui l'information qui fait qu'on pourra rendre la chose plus acceptable
25:53 et ensuite l'ensemble des discussions pour adapter le dispositif sur les aides,
25:57 mais aussi les modalités d'application.
25:59 Et on voit que l'expérience dans d'autres villes françaises, voire même européennes,
26:04 pas si moins que ça, à Barcelone, nous montre qu'il y a plein de petites choses
26:07 qu'on peut s'aspirer et qu'on peut adapter.
26:09 Par exemple à Barcelone, à moins de 17 000 euros de revenus,
26:13 le dispositif ne s'applique pas.
26:15 Donc ça laisse des modalités aux gens pour s'adapter.
26:21 Comment on y va sur ce simulateur ?
26:23 Il suffit d'aller sur notre site, l'archipelcitoyen.org,
26:28 sur quelque chose qui s'appelle "Aides et ZFE".
26:31 Et donc à partir des caractéristiques de son véhicule,
26:35 mais aussi à partir des informations sur le véhicule qu'on souhaiterait acquérir,
26:40 on peut réaliser la simulation.
26:42 Arnaud Rivière, que j'ai la chance de bien connaître Toulouse,
26:45 je pourrais y avoir passé la moitié de ma vie,
26:47 est-ce que ce n'est pas insoluble à Toulouse ?
26:49 Parce qu'il y a beaucoup de gens qui viennent travailler de Montauban,
26:51 de Lavore, de Castelnaudary, etc.,
26:53 qui ne sont absolument pas des ZFE.
26:55 Est-ce que c'est vraiment réaliste de vouloir mettre ça en place aussi rapidement ?
27:01 Alors réaliste, c'est compliqué à dire.
27:04 Ça aurait pu être sans doute beaucoup mieux anticipé.
27:07 Parce que ce qui fait défaut, en fait,
27:09 c'est des réseaux de transports en commun efficaces et assez déploisés
27:13 sur toute l'agglomération pour pouvoir accéder justement
27:16 aux gens qui font beaucoup de distance autour de la métropole toulousaine.
27:21 Donc là, c'est les transports en commun,
27:23 et c'est aussi le transport en commun dans la ville,
27:26 mais aussi en termes de trains.
27:28 Là, on s'adresse clairement aux classes populaires, forcément,
27:30 puisqu'on est dans des critères hauts,
27:33 qui sont généralement des critères 5, 4, 3.
27:37 Est-ce que vous estimez que ces aides sont suffisantes ?
27:42 Aujourd'hui, c'est probablement...
27:44 On a fait certaines simulations, par exemple,
27:46 sur un couple dont une seule personne qui travaille au SMIC avec un enfant.
27:52 Donc quelque chose d'assez bas.
27:54 Et ce qui va être le plus aidé, ça va être le véhicule électrique,
27:58 mais avec un reste à charge qui peut rester énorme.
28:00 Si on parle d'une Zoé à 30 000 euros ou neuf,
28:02 c'est un reste à charge d'à peu près 9 000 euros.
28:05 Donc se pose la question du ciblage des aides
28:08 et de la manière dont on les rend pertinentes par rapport à la population.
28:12 Donc il y a beaucoup de travail à faire sur l'adaptation du dispositif.
28:18 En tout cas, vous allez sur ce site Internet...
28:20 Oui, en tout cas, je tiens à dire bravo,
28:22 parce que leur site est très bien fait.
28:24 Et je pense que les ingéts de chez Airbus qui ont fait le site,
28:26 c'était plus facile de mettre au point la 350 ou la 380, soit dit en plaçant.
28:30 Ça s'appelle Archipel Citoyens.
28:32 Allez voir ce simulateur sur ce site.
28:34 Merci pour ce boulot et surtout merci de nous en avoir parlé ce soir.
28:38 Arnaud Rivière, vous restez avec nous, on revient dans quelques instants.
28:41 On va vous parler de quelque chose qui est une Madeleine de Proust.
28:43 Vous connaissez le Solex ?
28:45 Vous voulez que j'imite le bruit ?
28:47 Non, c'est pas la peine.
28:49 Ça a été une catastrophe avec Abarth, on va pas recommencer avec Solex.
28:52 En plus, c'est électrique, donc ça fait plus de bruit.
28:54 Donc vous restez avec nous, on va en parler avec Grégory Trebaulle,
28:59 qui est avec nous, qui est le président fondateur de Rebirth.
29:03 Et on est tous forcément montés à un moment donné,
29:07 ou quelqu'un de notre famille monté sur un Solex, le moteur mythique.
29:11 Le Solex existe toujours aujourd'hui, mais dans un domaine des vélos électriques.
29:15 Et nous sommes en compagnie de Grégory Trebaulle.
29:19 Bonsoir, merci d'être avec nous.
29:21 Vous êtes président fondateur du groupe Rebirth.
29:23 Et parmi toutes les marques que vous avez récupérées,
29:26 parce que c'est un peu le nom de votre entreprise,
29:28 a renaître finalement cette marque iconique,
29:32 qu'on croyait disparue, puisqu'on la voyait plus nulle part.
29:37 Et vous, vous avez décidé de déployer les ailes de cette nouvelle génération de Solex.
29:43 Exactement. Solex est une marque iconique.
29:46 Et si vous faites le tour un peu de toutes les familles,
29:49 je pense qu'il y a toujours au moins une expérience, un souvenir,
29:53 dans chaque famille française avec Solex.
29:56 Donc, Solex a inventé la mobilité en 1946, après guerre.
30:01 Et donc, on essaie de faire renaître ces nouveaux types de mobilité.
30:04 Et précédemment, on a pu travailler sur des vélos à assistance électrique Solex.
30:09 Aujourd'hui, on va se concentrer vraiment sur tout ce qui est cyclomoteur Solex.
30:14 Et c'est ce que les gens aujourd'hui attendent, les aficionados Solex, attendent ça.
30:18 Justement, juste pour vous dire, ils avaient une façon de communiquer,
30:22 c'était ultra moderne quand même.
30:24 Parce que le mot Solex, il fallait quelque chose qui reste.
30:28 On sent que c'était très établi, très construit dans leur tête.
30:31 Alors, c'est ce que je dis à nos équipes marketing tous les jours.
30:34 Je pense qu'on n'invente rien, on réinvente rien.
30:37 On essaie de retrouver dans les archives énormément d'affiches,
30:44 de présentations de Solex qui ont été faites à l'époque.
30:49 Et effectivement, vous le disiez tout à l'heure, de par déjà le nom Solex,
30:53 puisque les fondateurs, monsieur Goudard et Ménaisson,
30:59 cherchaient un nom qui soit international, facile à prononcer,
31:02 aussi bien en Chine qu'aux Etats-Unis, etc.
31:05 Ils avaient déjà énormément d'ambition internationale.
31:08 Mais après, on retrouve aujourd'hui, et on a ça dans nos bureaux,
31:13 toutes les affiches, ce qui n'était pas le marketing à l'époque,
31:16 mais les réclames avec tous les messages qu'on retrouve aujourd'hui.
31:20 - Vous avez des zicones qui ont été des égéries Solex.
31:23 - Oui, on en a partout, on en retrouve encore.
31:26 Vous pensez forcément à Brigitte Bardot, etc.
31:29 Mais on a pu retrouver une égérie Solex pas plus tard qu'au mois de décembre 2022,
31:35 au Vietnam.
31:37 Une Brigitte Bardot vietnamienne qui a 76 ans aujourd'hui,
31:41 et pour laquelle Solex a changé sa vie.
31:45 - Voilà. Écoutez, on a trouvé une pub.
31:47 * Extrait de la pub *
32:04 - Alors ça, c'était il y a longtemps.
32:07 Depuis, il s'est passé des choses.
32:09 Qui sont aujourd'hui les nouveaux clients ?
32:12 Parce que je pense qu'il y a une appétence forcément, d'abord pour Solex,
32:15 parce que c'est quand même culte, et ça restera culte à vie.
32:18 C'est-à-dire qu'on va chercher forcément une jeune génération,
32:21 et on va aller chercher ceux pour lesquels c'est une Madeleine de Proust.
32:25 - Exactement. Donc ça a été toute la difficulté depuis la reprise de Solex,
32:28 de pouvoir essayer de concilier les deux approches.
32:31 Une approche pour les collectionneurs, les personnes qui ont connu Solex,
32:35 donc d'une certaine génération.
32:37 Mais aujourd'hui, comme on l'évoquait tout à l'heure sur la Fiat 500,
32:41 je pense qu'il était important de trouver une nouvelle génération.
32:44 Et pour ce faire, on a constitué tout notre bureau d'études,
32:48 tout le bureau de style et design,
32:51 avec une moyenne d'âge d'à peu près 26 à 28 ans,
32:55 pour essayer de travailler sur ces modèles,
32:59 qui vont être utilisés par ces designers.
33:02 - Grégory Trebel, vous avez fait des vélos électriques depuis quelques années,
33:05 et là vous revenez avec un cyclomoteur électrique,
33:08 type Solex, en 48 volts.
33:11 Alors, décrivez-nous-le, et en 48 volts, comment ça marche ?
33:14 Qu'est-ce que le 48 volts ?
33:16 - Pour nous, il était important de revenir sur la catégorie cyclomoteur.
33:20 C'est-à-dire qu'on sort de notre champ de compétences,
33:24 qui était le vélo à assistance électrique,
33:26 on passe sur une catégorie motorisée.
33:28 - Qui était la catégorie historique.
33:30 - Voilà, catégorie historique, casque, plaque d'immatriculation,
33:33 pas d'accès au PCCLAB, mais avec une vitesse à 45 km/h.
33:37 - C'est ce qu'on peut appeler une mobilette, en fait.
33:39 - Exactement, voilà. En fait, si on regarde aujourd'hui,
33:42 dans toute la catégorie des scooters,
33:44 la mobilette a été un petit peu oubliée.
33:46 Aujourd'hui, il y en a très peu.
33:48 Le vélo à assistance électrique s'est développé,
33:50 les scooters électriques vont avoir tendance à se développer,
33:53 mais nous, ce qu'on a cherché à faire, c'est redonner naissance
33:55 à un véhicule qui soit léger, accessible à tous,
33:58 en milieu urbain essentiellement, mais pas que,
34:01 une cible jeune, féminine ou masculine.
34:05 Donc on a cherché à avoir quelque chose d'original,
34:08 pour réintéresser une clientèle citadine, polyvalente.
34:13 À partir de là, on a appliqué un certain nombre de variantes,
34:16 chacun va pouvoir le customiser, on parlait tout à l'heure d'Abarth.
34:19 Notre logique est aujourd'hui de pouvoir accessoiriser,
34:22 de pouvoir personnaliser son Solex,
34:24 de pouvoir s'identifier à son propre Solex.
34:26 Donc c'est ce qu'avait fait Solex à l'époque.
34:28 On a une base qui est noire.
34:30 Les fondateurs, Goudard et Mainson, d'un point de vue marketing,
34:33 disaient à leurs équipes "trouvez-moi toutes les couleurs que vous voulez
34:36 à partir du moment où c'est noir".
34:38 C'était Thierry Ardisson, designer.
34:41 Donc on est resté là-dessus, mais par contre,
34:43 on peut avoir énormément de variantes,
34:45 et c'est ce qu'on va s'efforcer de faire.
34:47 C'est-à-dire sur les poignées ?
34:49 Voilà, cellerie, accessoires, bagagerie,
34:53 battery range extender...
34:57 Et puis toujours l'aspect à l'avant, où était le moteur ?
35:00 Vous avez looké les produits.
35:02 Ça, ça a été le gros challenge,
35:04 c'était d'arriver à recréer ce que Pininfarina,
35:07 il y a quelques années, a recréé,
35:09 ce qu'on appelait le "baoleto", le coffre à l'avant,
35:12 qui venait s'inspirer du moteur thermique.
35:14 Et aujourd'hui, on travaille avec un principe d'enceinte,
35:19 enceinte musicale et de batterie supplémentaire,
35:24 mais avec toute la connectivité à l'intérieur.
35:26 Et donc on va avoir ce petit coffre à l'avant,
35:28 qui va avoir des vraies fonctionnalités,
35:30 amovibles, et qu'on va pouvoir transporter.
35:32 Un peu le compagnon, on va dire, de l'utilisateur.
35:35 On peut le trouver où, ce Lex ?
35:37 À partir de quand et où ?
35:39 Alors, fin d'année,
35:41 c'est un réseau de distribution
35:44 qui va être complémentaire à celui qu'on a aujourd'hui.
35:48 On va s'apparenter à des réseaux de concessionnaires
35:52 qui ont des vraies spécialités électriques,
35:55 puisque voilà, des gens qui vont s'intéresser
35:57 à des automobiles électriques, etc.
35:59 Et vous en avez reçu sur ce plateau,
36:01 notamment des Toulousains,
36:03 avec le réseau Espaces véhicules électriques,
36:05 qui s'intéressent aujourd'hui à proposer
36:08 une offre plus large de mobilité.
36:11 Donc les réseaux automobiles,
36:13 aujourd'hui, sont nos premières cibles,
36:15 mais on a également des magasins 100% électriques,
36:18 de vélos, de scooters électriques,
36:20 qui vont bien sûr faire partie du réseau.
36:22 Comme on parle de toutes les mobilités,
36:24 vous avez même lancé le Selexon,
36:26 c'est quelque chose qui permet de transformer
36:28 en quelques minutes un vélo normal en vélo électrique.
36:30 - L'idée d'origine du bureau d'études
36:32 et des différents ingénieurs,
36:34 était de pouvoir dire,
36:36 qu'est-ce qui a permis à Selex
36:38 d'exister, de révolutionner un petit peu la mobilité,
36:42 et ça a été le moteur.
36:44 Donc on a eu toute une réflexion sur la partie motorisation,
36:46 on a regardé ce que,
36:48 dans l'histoire,
36:50 les personnes qui souhaitaient un peu bricoler
36:54 faisaient avec des moteurs,
36:56 et donc on prenait un moteur Selex,
36:58 on le mettait un peu sur tout.
37:00 De là est partie l'idée de pouvoir avoir un moteur Selex,
37:02 et de pouvoir électrifier un certain nombre de véhicules.
37:04 Aujourd'hui, la roue Selexon
37:06 permet d'électrifier en deux minutes
37:08 n'importe quel type de vélo,
37:10 il n'y a pas de câblerie,
37:12 il n'y a pas tout ça.
37:14 Directement sur son smartphone,
37:16 et vous pouvez venir électrifier n'importe quel type de vélo,
37:18 ou flotte de vélo.
37:20 - Pour revenir sur Selex,
37:22 ça veut dire qu'aujourd'hui,
37:24 45 km/h, à partir de quel âge ?
37:26 - C'est plus l'alimentation que le scooter,
37:28 avec un BSR, à 14 ans,
37:30 avec un test préalable.
37:32 - Et on peut prendre deux personnes sur le pot de bagage ?
37:34 - Alors, il va y avoir deux...
37:36 - Ça dépend le poids !
37:38 - Si c'est le Selex, on était sur le pot de bagage.
37:40 - Exactement.
37:42 Il y a une monocèle classique
37:44 qui reprend exactement la selle existante,
37:46 avec le S de Selex,
37:48 puisque Selex, il y avait le nom,
37:50 mais il y avait aussi tout le châssis,
37:52 donc on a voulu reprendre toutes les courbes de l'époque,
37:54 et on a tenté à ça, donc on a un port de bagage
37:56 qui permet d'accueillir un passager.
37:58 Le cadre sera fait,
38:00 dans un premier temps,
38:02 en aluminium, et en deuxième temps,
38:04 en matériaux composites.
38:06 - Il y a une autre marque dont vous êtes propriétaire,
38:08 une marque mythique de voiture, championne du monde de formula en 69,
38:10 Matra.
38:12 Quel est l'avenir de Matra ?
38:14 - Et qui fête la 50ème victoire au Mans cette année,
38:16 lors de la 100ème édition du Mans.
38:18 Voilà,
38:20 Matra, on est sur un autre positionnement,
38:22 sur la technologie, le sport et la performance.
38:24 On a,
38:26 à la suite de l'appartenance
38:28 au groupe Lagardère,
38:30 qui avait mis en place un énorme programme de mobilité,
38:32 sans doute un peu trop tôt.
38:34 - Trop ambitieux ?
38:36 - Trop tôt, j'ai tendance à dire, dans son époque.
38:38 - L'espace, c'était à Matra ?
38:40 - Oui, je parle plutôt de la partie électrique,
38:42 quand la Renault Espace
38:44 s'est arrêtée, Jean-Luc Lagardère a décidé
38:46 de recréer, de redonner,
38:48 on va dire, une ligne directrice
38:50 à ses équipes,
38:52 et notamment la mobilité électrique sur le 2, 3 et 4 roues.
38:54 Sans doute 10 ans trop tôt.
38:56 Maintenant, nous, notre ambition,
38:58 on a travaillé pendant presque 6 ans
39:00 aujourd'hui sur tout ce qui était vélo,
39:02 technologie, sport, performance.
39:04 On passe maintenant à la catégorie au-dessus,
39:06 scooter et micro-cars.
39:08 Donc les ambitions aujourd'hui de
39:10 Matra sont de redevenir,
39:12 plutôt des véhicules
39:14 citadins,
39:16 vélo, scooter,
39:18 micro-cars.
39:20 - Toute mobilité.
39:22 - Et par contre, on a des programmes sportifs
39:24 en électrique qui vont voir le jour
39:26 en 2025-2026.
39:28 - Ils sont très proactifs.
39:30 En tout cas, ça donne envie. Allez voir sur le site,
39:32 forcément, nous on adore.
39:34 - Le site de production est à Saint-Lourds en France.
39:36 - C'est français.
39:38 C'est redevenu 100% français, et ça, ça nous fait plaisir.
39:40 Le seul ex, une passion française,
39:42 Grégory Treball,
39:44 qui était avec nous, fondateur du groupe,
39:46 Rebirth. Allez voir le site internet,
39:48 on va sur rebirth, R-E-B-I-R-T-H.
39:50 Voilà, c'est ça.
39:52 Et vous pouvez regarder,
39:54 il y a forcément un seul ex pour vous. Merci d'avoir été avec nous.
39:56 Dans un instant, notre ami
39:58 Yvan Cujus. - Dans le Love Music, il reçoit
40:00 Vincent Niclot, Eric Potapenko
40:02 et Stéphane Larac.
40:04 Nous, on se retrouve demain à 17h.
40:06 - Oui, pour la dernière de la semaine. - Absolument.
40:08 Et on va parler de votre argent tout de suite avec Stéphane Moller.
40:10 - On vous souhaite une belle soirée. Merci à vos équipes
40:12 de Sud Radio, et à demain à 17h.