L'Hebdo de l'Éco : Christophe Negrier (Oracle France)

  • l’année dernière
Eric de Riedmatten reçoit chaque week-end un invité dans #LHebdoDeLEco pour approfondir un sujet économique.

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Transcription
00:00 On va parler informatique et des logiciels impossibles à mettre en place dans des délais extrêmement courts.
00:04 Je pense à la réforme des retraites.
00:06 On en parle avec Christophe Négrier.
00:08 Merci d'être avec nous.
00:09 Vous êtes le PDG de Oracle France.
00:13 Donc, vous avez en portefeuille les plus grandes entreprises françaises et au niveau mondial, bien sûr aussi.
00:19 Alors, j'aimerais juste qu'on commence cette interview par ce logiciel.
00:23 Donc, pour les retraites, vous n'êtes pas vous associer, mais ce n'est pas être simple à mettre en place.
00:27 Surtout être prêt au mois de septembre.
00:28 Alors, on est sur notre ADN depuis la création par la ISUN.
00:32 C'est tout ce qui est données critiques et tout ce qui est applications critiques.
00:36 On a on réalise des choses avec la confiance de nos clients.
00:38 Je vous donne un petit exemple.
00:40 Encore une fois sur la partie COVID, le paiement du chômage partiel repose sur de la technologie Oracle.
00:45 Lorsqu'il a fallu augmenter grandement pour accompagner les Français dans le cadre du paiement du chômage partiel, il était important d'avoir une technologie.
00:54 Absolument.
00:54 Donc là, il y a des datas.
00:56 Il y a aussi du stockage dans le cloud, comme on dit.
00:58 Exactement.
00:59 Et ça, vous êtes le spécialiste.
01:00 Vous avez les plus grandes entreprises du CAC 40, pratiquement toutes.
01:03 Alors, on a la chance d'avoir la confiance d'un grand nombre d'entreprises du CAC 40.
01:07 Après, évidemment, la technologie touche de plein foin notre société, dans plein de volets.
01:12 Je pense qu'on en reparlera.
01:13 Ça évolue sans arrêt.
01:14 Ça évolue sans arrêt.
01:16 La question de la confidentialité des données aussi.
01:18 Alors, bien sûr.
01:19 Aujourd'hui, la confidentialité, la sécurité des données qui y accèdent.
01:23 Pourquoi faire?
01:24 C'est une préoccupation qui est au cœur de ce que pensent les Français.
01:28 Et donc, évidemment, c'est un sujet qui nous touche particulièrement.
01:31 Comment créer les conditions de la confiance?
01:32 Mais justement, comment fait-on pour protéger ces datas?
01:35 Parce que c'est quand même très tentant d'envoyer des scud, j'allais dire, sur les bases de données.
01:40 Et c'est facile de récupérer des informations.
01:42 On voit tous les jours qu'il y a des cyberattaques.
01:43 Alors, il y a des cyberattaques tous les jours.
01:45 Il y a évidemment un volet qui est un volet technique.
01:47 C'est facile, non.
01:48 Quand on met en place le bon dispositif technique et c'est au cœur de notre ADN chez Oracle.
01:53 Non, ce n'est pas facile.
01:54 Il faut mettre en place cette cybersécurité sans aucune capacité de l'éviter.
02:00 C'est ce qu'on appelle la sécurité by design.
02:03 Évidemment, c'est des choses que l'on met en place avec nos entreprises et les administrations pour les aider à se protéger.
02:10 Mais il y a aussi des conditions de confiance, de transparence qui sont évidemment
02:16 nécessaires à pouvoir créer les conditions qui permettent aux gens de se dire bon, je suis serein de poser mes données.
02:22 C'est confidentiel en plus. Donc, il faut respecter cette confidentialité.
02:25 Bien sûr, absolument.
02:26 Mais je pense à la souveraineté informatique.
02:27 Quand on confie toutes ses bases à des entreprises d'origine américaine, il n'y a pas un risque à un moment ?
02:33 Aujourd'hui, on est dans un...
02:36 Les entreprises reposent sur une multitude de solutions, d'une multitude de nationalités.
02:40 Et il est évidemment nécessaire que la France et l'Europe développent un écosystème numérique
02:46 qui lui permette d'asseoir une certaine souveraineté.
02:48 Maintenant, c'est qu'est-ce qu'on appelle la souveraineté ?
02:50 Est-ce que c'est vraiment la couleur du passeport du fournisseur ou est-ce que c'est la garantie de l'accès à mes données ?
02:56 La garantie de la sécurité de mes données ?
02:58 Oui, là, c'est la confiance.
02:58 Où est-ce qu'elles sont ? Qui peut y accéder ?
03:02 C'est aussi ces éléments-là qui font la souveraineté.
03:04 Parce qu'on l'a vu avec le China Huawei, il n'a pas été accepté pour la 5G parce que justement,
03:09 on redoutait qu'il y ait une fuite de données.
03:10 Exactement.
03:11 D'accord. Alors, ce que je veux dire aussi, c'est que reste-t-il aujourd'hui dans l'univers informatique ?
03:16 Que reste-t-il de français en France ?
03:19 Moi, je suis à titre personnel très fier de l'écosystème tech français.
03:24 On a des champions.
03:26 Quand on voit ce qu'on est capable de réaliser aujourd'hui sur l'hélicorne française,
03:31 quand on voit aujourd'hui ce qu'on est capable de réaliser dans un partenariat privé-public au cyber campus...
03:38 Donc, on existe.
03:39 On existe.
03:40 OVH, on peut les citer. C'est un concurrent parce qu'ils font du code.
03:43 Mais c'est également une entreprise qui monte et qui est respectable aujourd'hui.
03:47 Absolument.
03:48 Alors, la facturation électronique, on en parle, c'est pour bientôt, pour l'année prochaine.
03:52 Ça va changer quoi en France ?
03:54 De mon point de vue, ça va permettre surtout d'avoir plus de fluidité, une meilleure responsabilité,
03:58 moins de papier, moins d'impact pour l'écologie, mais aussi, je l'espère,
04:03 avoir des entreprises qui seront péréillées plus rapidement,
04:05 des petites entreprises qui verront plus rapidement leur trésorerie améliorée.
04:09 Pour moi, ça peut être un événement bénéfique s'appuyant sur de la technologie.
04:14 Oui, c'est-à-dire qu'il leur faudra un boîtier spécifique et puis la TBA sera directement payée.
04:19 Il n'y aura plus de fuite et de fraude là-dessus.
04:22 Est-ce que justement, le fait que la France veuille jouer un rôle important
04:25 dans la production de puces, de micro, de semi-conducteurs, c'est une bonne chose pour vous ?
04:29 Est-ce qu'on peut le faire ? Est-ce qu'on peut y arriver ?
04:32 Alors, je ne suis pas un spécialiste pour répondre à cette question.
04:34 C'est l'univers informatique.
04:36 C'est l'univers informatique.
04:37 Plus les sources sont multiples, mieux, quelque part, l'écosystème se portera.
04:43 C'est toujours plus bénéfique.
04:44 On peut retrouver une souveraineté, vous pensez, dans ce domaine ?
04:46 Parce qu'on a quand même perdu des points.
04:48 Encore une fois, je ne sais pas ce qu'on met derrière souveraineté.
04:51 Est-ce que c'est la nationalité de nos entreprises, mais qui, elles-mêmes, vendent aussi à l'export ?
04:55 On veut aussi ça.
04:57 Si on parle du futur, les logiciels de demain, on entend parler de l'intelligence artificielle, des chats GPT.
05:03 On va où avec tout ça ?
05:04 On va avec une technologie qui chamboule positivement, mais qui aussi interpelle,
05:09 fait peur parfois, nos compatriotes dont vous parliez, des agents conversationnels.
05:14 C'est le cas chez Auraq.
05:16 Ça fait longtemps qu'on intègre l'intelligence artificielle dans nos solutions et dans nos applications.
05:23 Mais l'objectif, c'est quand même plutôt d'augmenter les gens,
05:26 de permettre de prendre des décisions plus facilement,
05:29 de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée que de se recroqueviller sur certaines choses.
05:36 Ça veut dire qu'on est au printemps de l'innovation ? Ça va à peu près s'arrêter ?
05:39 Non, je ne pense pas.
05:41 Je pense que ça va même s'accélérer.
05:43 Il faut le faire de manière responsable.
05:45 Et puis, il faut surtout ne pas oublier toutes les personnes qui sont victimes d'électronisme,
05:50 pour qui c'est de plus en plus difficile d'accéder à ces technologies,
05:53 et qu'il faut donc accompagner aussi toujours plus de numérique.
05:56 Auraq, donc, qui existe depuis des années et dont le fondateur est toujours à la tête de l'entreprise.
06:00 Absolument.
06:01 Depuis des années.
06:02 Merci beaucoup, donc, avec nous, Christophe Négrier.
06:04 Restez sur CNews.
06:06 [Musique]
06:10 [SILENCE]

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