SMART ÉDUCATION - Emission du 16 mai 2023

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Mardi 16 mai 2023, SMART ÉDUCATION reçoit Sarah El Haïry (secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, chargée de la Jeunesse et de l'Engagement)

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Transcription
00:00 [Musique]
00:08 Bonjour à toutes et à tous, je suis ravie de vous retrouver dans votre magazine quotidien Smart Education,
00:14 un magazine, vous le savez, dédié à la formation, aux nouveaux métiers, aux nouvelles pédagogies,
00:18 le rendez-vous qui donne un futur à la jeune génération.
00:22 Nous recevons aujourd'hui la secrétaire d'État auprès du ministre des Armées
00:25 et du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, Sarah El Haïry.
00:29 Bonjour.
00:30 Bienvenue sur le plateau de Smart Education, chargée, et c'est ce qui nous intéresse aujourd'hui,
00:34 du Service National Universel, ou SNU, un dispositif créé en 2019
00:39 et qui fait beaucoup parler de lui ces dernières semaines.
00:43 Un SNU sur la base du volontariat, puis un service qui a vocation à devenir obligatoire.
00:47 Ces derniers jours, c'est plutôt la confusion, Sarah El Haïry, qui a gagné sur ce sujet.
00:51 Est-ce que vous pouvez nous dire clairement, aujourd'hui donc,
00:53 quelle est l'intégration du SNU, ce profil, à cette rentrée 2023-2024 ?
00:58 Je suis très heureuse d'être sur votre plateau aujourd'hui parce qu'effectivement, le SNU, c'est simple.
01:01 Il y a un site internet pour s'inscrire, c'est snu.gouv.fr, c'est gratuit.
01:05 Il faut avoir entre 15 et 17 ans, être français, rien d'autre.
01:09 Beaucoup de débats sur est-ce que ce sera obligatoire, est-ce que ça restera volontaire.
01:13 Une réponse assez claire, l'année prochaine, il n'y a pas d'obligation.
01:16 Nous sommes en train de travailler, effectivement, sur plusieurs hypothèses.
01:19 La demande du président de la République a toujours été la même, aller chercher la généralisation.
01:24 Ça veut dire plus de monde, plus de jeunes. Pour ça, deux grands enjeux, une grande question.
01:29 Intégration ou pas sur le temps scolaire.
01:31 Ce qui est certain, c'est que pour que ce soit intégré sur le temps scolaire,
01:34 ou pour aller chercher un enjeu, par exemple, comme l'obligation, qui serait une des deux hypothèses,
01:39 il est nécessaire d'avoir un grand débat parlementaire et donc une loi.
01:42 Ce temps n'est pas venu.
01:44 Mais pourquoi alors ce caractère obligatoire fait-il autant grincer des dents, selon vous ?
01:48 Je crois, et c'est très malheureux, qu'aujourd'hui, la simple hypothèse qui étudie le fait qu'on puisse l'intégrer sur le temps scolaire,
01:56 et donc le généraliser, crée beaucoup de caricatures d'une partie de notre pays.
02:01 Alors même qu'aujourd'hui, je crois que les bienfaits du SNU sont très clairs.
02:05 C'est une expérience unique, unique en son genre, parce qu'elle permet une mixité, par exemple, territoriale,
02:11 qu'on ne sait pas faire à l'école.
02:13 Parce qu'un jeune de Nantes, un jeune de Trappes, un jeune de Clermont-Ferrand, un jeune de Guéret,
02:18 il n'y a aucune raison qu'ils se rencontrent, en réalité.
02:20 C'était ce qu'on disait du service militaire, d'ailleurs.
02:22 C'est vrai, c'était la grande aventure sociale qu'il permettait.
02:25 Alors, beaucoup de gens me disent "mais le SNU, c'est peut-être un nouveau service militaire",
02:29 ou parfois on me dit "mais le SNU, c'est une colonie de vacances".
02:32 Alors, c'est le meilleur de l'un et le meilleur de l'autre, en réalité.
02:34 Mais il n'y a pas de maniement aux armes, donc c'est une expérience unique, c'est un service qui est civique, et du coup c'est assez nouveau.
02:41 On parlerait plutôt de rite militaire, alors selon vous, vous parliez des caricatures.
02:44 Qu'est-ce qu'il y a de caricatural, ce service militaire universel ?
02:47 Vous avez raison, en fait, les gens qui le caricaturent utilisent parfois des moments patriotiques.
02:51 Je pense particulièrement à la levée du drapeau, le matin, ou encore le fait de chanter la marseillaise,
02:56 le fait aussi de participer à des cérémonies patriotiques,
03:00 et utilisent ces moments pour laisser imaginer qu'on est dans un rituel ou dans un exercice militaire.
03:07 Pas du tout. Je crois que oui, ça fait partie de la lecture et des enseignements de défense, de citoyenneté et de mémoire.
03:14 Mais il ne faut pas mélanger les choses, il n'y a toujours pas de maniement aux armes,
03:18 et ce n'est pas l'objectif du service national universel.
03:21 Alors en quoi il consiste aujourd'hui et qui il concerne ? Les 15-17 ans, ça vous nous l'avez dit.
03:25 15-17 ans, des jeunes, plutôt en classe de seconde, puisque c'est l'année où on n'a pas d'examen.
03:29 Donc c'est une année qui est assez charnière, en réalité,
03:32 en plus c'est une année de transition, on quitte le collège, on arrive au lycée, ou en première année de CAP.
03:36 Son objectif premier aujourd'hui, c'est de permettre aux jeunes de se dépasser.
03:42 Objectif, confiance en soi, découverte de l'autre, mais sans avoir choisi les camarades qu'on a autour.
03:49 Participer à un collectif avec des règles peut-être un peu plus exigeantes, parfois.
03:53 Donc ce sont des séjours, vous parliez de colonies, ce sont des séjours ? Plus ou moins longue durée ?
03:58 Il y a plusieurs étapes dans le SNU, c'est vrai qu'on parle beaucoup du séjour de cohésion, qui est la première étape.
04:03 On part de chez soi pendant au minimum deux semaines, on quitte sa région, on quitte son département,
04:09 on arrive, on nous donne un uniforme, donc une tenue, on vit au rythme d'un emploi du temps assez soutenu, assez chargé.
04:16 On est encadré par un tiers d'enseignants, un tiers d'éducateurs, médiateurs qui viennent du monde associatif,
04:21 avec des pédagogies alternatives ou des pédagogies actives assez poussées,
04:25 et un tiers d'hommes et de femmes qui ont servi en uniforme.
04:27 Et donc c'est bien la culture et la pédagogie des trois mondes qui se réunissent dans l'intérêt du jeune et du jeune adolescent en particulier.
04:34 Donc ça c'est la première étape. Deuxième étape ?
04:36 Mission d'intérêt général, puisqu'on reçoit, on met aussi le jeune en situation de projet,
04:40 et donc de développer des compétences comme le travail en équipe, l'esprit entrepreneurial,
04:45 ou même le dépassement de soi, voire un peu de curiosité, c'est vrai parfois.
04:49 La deuxième étape c'est 15 jours ou 82 heures, parce que ça peut être en plusieurs moments,
04:54 où le jeune va être un acteur de la citoyenneté, donc il va rejoindre une association, une collectivité,
05:00 ou les services de l'État, ça va des Restos du Coeur à la Fédération des Banques Alimentaires,
05:04 ou encore les cadets de la gendarmerie ou les sapeurs-pompiers pour ceux qui souhaitent des corps plus en uniforme.
05:09 Des associations qui sont partenaires aujourd'hui, c'est ça ?
05:11 Tout à fait, nous avons des associations sportives, culturelles, ça va des chantiers de patrimoine,
05:16 au mouvement scout en passant par, c'est vrai je pense beaucoup aux Fédérations des Banques Alimentaires,
05:21 la SPA, ou par exemple l'ONF pour les forêts.
05:25 Comment ils s'intègrent aujourd'hui alors au temps scolaire, au cursus scolaire ?
05:29 Ça c'est assez passionnant comme sujet, parce que c'est toute l'articulation entre l'enseignement de la citoyenneté,
05:34 qui est vraiment plutôt l'éducation morale et civique aujourd'hui,
05:37 et un moment où on a un grand défi de démocratie.
05:41 On a une abstention qui est énorme dans notre pays, chez les jeunes en particulier,
05:45 c'est symptomatique d'une démocratie qui ne va pas très bien,
05:48 et donc ce que nous faisons c'est une cohérence entre le programme d'Histoire-Géo,
05:53 le programme d'éducation morale et civique, avec la fameuse année de seconde,
05:57 et donc une sorte de complémentarité.
05:59 Maintenant, ce que nous sommes en train de faire, c'est construire un parcours de citoyenneté dès le CM2,
06:03 puisque si on arrive à créer un fil, avec en CM2 une première mobilité intracommunale,
06:09 on découvre sa mairie, on découvre peut-être l'association des anciens combattants,
06:12 on découvre son monument aux morts,
06:14 puis au collège, plutôt un exercice de reconnaissance de la démocratie scolaire,
06:18 on reconnaît la place de l'éco-délégué, ou du délégué de lutte contre le harcèlement,
06:22 du délégué de classe, découvrir peut-être les conseils municipaux aux jeunes,
06:25 donc on travaille beaucoup avec les collectivités locales, principalement les mairies,
06:28 pour enfin arriver à une mobilité extra-départementale,
06:31 donc on quitte sa région, et pour la première fois, souvent, on dort en dehors de chez soi.
06:35 On découvre aussi des jeunes d'autres milieux, sociaux, mais aussi culturels,
06:40 on se mélange, lycée privé, lycée public, territoire ruraux, territoire urbain,
06:46 et finalement, on n'est pas là par affinité, ni culturelle, ni de passion,
06:50 parce que souvent, on peut retrouver ces moments-là, parfois, dans le sport,
06:54 ou quand on pratique des arts, je pense à la musique en particulier.
06:57 Donc pas d'obligation, une généralisation, on tend vers la généralisation,
07:00 et le grand chantier, si je comprends bien, c'est presque de démarrer ce SNU
07:05 le plus tôt possible, dès le plus jeune âge, c'est ça,
07:08 avec des missions peut-être plus ponctuelles, comme vous le dites.
07:11 - Exactement, un parcours de citoyenneté qui commence vraiment dès le CM2,
07:14 avec un temps fort, qui serait le premier départ, celui du départ de son département,
07:20 et donc du séjour de cohésion, qui est l'étape maîtresse,
07:24 mais qui n'est pas l'unique, et qui n'est pas l'exclusif,
07:26 parce qu'on a un investissement à long terme, si le jeune, finalement,
07:29 s'approprie cette capacité de s'engager, s'il se dépasse, s'il prend confiance en lui,
07:34 si finalement, tous ces apprentissages qu'on ne peut pas faire à l'école,
07:37 à l'éducation financière, je pense à la découverte des typologies d'engagement possibles,
07:43 parfois même, je pense même au PSC1, aux gestes qui sauvent,
07:47 ces apprentissages-là permettent aux jeunes de prendre, j'ai envie de dire,
07:51 un champ des possibles plus grand, pour soi.
07:53 - Et ça semble approprié au SNU ?
07:55 - Oui, les 13 premiers jours sont très denses, c'est vrai,
07:59 mais il y a les gestes qui sauvent, il y a effectivement un forum des associations
08:04 pour découvrir les engagements, qu'ils soient d'ailleurs civils ou plus patriotiques,
08:09 et enfin, une troisième étape, mais qui est sur le temps long,
08:12 qui s'appelle vraiment la phase d'engagement,
08:14 et celle-là, c'est pour rejoindre un service civique,
08:16 la coopération plutôt à l'international ou au sein de l'Europe,
08:19 et d'ailleurs, je reviens effectivement de la Commission européenne,
08:22 ou une réserve militaire, pour ceux qui ont plutôt une appétence au monde de la défense.
08:27 - Est-ce qu'il y a des thématiques particulières qui sont traitées ?
08:30 Vous l'avez évidemment vu, une proposition du président des Jeunes avec Macron,
08:34 qui voulait en faire un service national écologique,
08:37 comme vous parlez de ces différentes thématiques,
08:39 je me disais, est-ce que l'environnement, la transition écologique,
08:41 ce sont des thématiques qui sont abordées aujourd'hui au SNU ?
08:44 - Oui, elles y sont.
08:45 - Est-ce que ce sont des thématiques qui intéressent en plus les jeunes ?
08:47 - Totalement, elles y sont, et en fait, en réalité, on a vu qu'aujourd'hui,
08:50 l'éco-anxiété chez les jeunes provoque deux réactions totalement différentes.
08:54 Si on a une famille à capital social très élevé, et qu'on sait comment s'engager,
08:58 alors ça booste. Ça peut booster la colère, ça peut booster l'engagement, mais ça booste.
09:02 Si, au contraire, on l'a subie, ça annile, et donc ça anesthésie.
09:07 Ce qu'on fait pendant le SNU, c'est par exemple la fresque pour le climat.
09:10 Ce qu'on fait, c'est la démocratisation des savoirs environnementaux
09:13 pour que demain, la transition environnementale ne soit pas la nouvelle fracture sociale,
09:18 et que ce ne soit pas réservé aux familles parfois les plus éclairées.
09:21 Donc, on apprend quoi ? On apprend à réagir en cas de catastrophe naturelle,
09:25 par exemple un cas de sécheresse, un cas d'incendie,
09:28 ou plus simplement, parce que 70% de notre territoire est touché, en cas d'inondation.
09:32 Aujourd'hui, on ne sait pas comment aider alors qu'on a un civisme réel dans notre pays.
09:36 Donc, c'est des apprentissages qu'on fait spécifiquement pendant le séjour de cohésion.
09:39 - Combien de jeunes s'engagent tous les ans, actuellement ?
09:42 - Jusqu'à maintenant, on est à plus de 50 000 jeunes qui se sont engagés,
09:45 et cette année, il y a plus de jeunes volontaires pour les séjours de juin et de juillet,
09:49 donc on a des listes d'attentes.
09:51 Ce qui m'amène à dire à tous ceux qui le souhaitent pour l'année prochaine,
09:54 c'est de se réunir le plus vite possible, et la tendance est plutôt croissante.
09:58 - Est-ce qu'il y a un profil de jeunes particulier ?
10:01 - Il y a eu, oui, il y a eu un profil, mais la mixité est en train de s'établir.
10:06 22% de jeunes qui viennent de lycées professionnels,
10:09 une réelle mixité territoriale, autant de ruraux que d'urbains,
10:13 c'est particulièrement intéressant, encore une mixité sociale à améliorer,
10:17 avec, c'est vrai, beaucoup d'enfants de familles de classes à capital social assez élevées,
10:22 c'est-à-dire des enfants d'enseignants, des luttes journalistes, de corps en uniforme.
10:27 - Et comment on élargit ça ?
10:29 - L'information est par exemple ma présence aujourd'hui dans votre émission.
10:31 - Oui, c'est ça, en donnant de la visibilité à ce dispositif.
10:34 - Et permettre de sortir, malheureusement, parfois des caricatures qu'on peut en voir.
10:38 Et donc créer simplement la curiosité, et c'est pour ça, inviter les parents ou les jeunes à s'intéresser,
10:43 et aussi que les entreprises qui voient les compétences développées dans ce projet,
10:47 les compétences transversales, puissent les reconnaître et les valoriser par le fait...
10:51 - Des compétences techniques, c'est ce que vous disiez, des compétences comportementales, la conscience en soi,
10:55 toutes celles que vous avez mentionnées tout à l'heure.
10:57 - Exactement, la capacité à se déplacer, à participer à un collectif.
10:59 Et si demain les entreprises reconnaissent cet engagement, c'est d'autant, je crois, de visibilité supplémentaire.
11:05 En tout cas, j'invite toutes les associations qui travaillent avec des entreprises à leur faire découvrir...
11:10 - Une insertion plus simple dans le monde professionnel, c'est ça aussi la petite musique derrière ?
11:14 - Oui, parce que la réalité, ça les prépare aussi.
11:17 Quand on arrive dans une entreprise pour un stage, ou quand on arrive dans une entreprise même pour sa première alternance,
11:22 on ne choisit pas ses collègues, de la même manière quand on arrive dans un dortoir du service stationniversel,
11:26 on ne choisit pas ses camarades, ils viennent de milieux différents, de mondes différents,
11:30 mais on s'adapte avec des règles communes et collectives.
11:33 - Vous parliez d'une généralisation du dispositif, forcément ça coûte de l'argent.
11:37 A combien s'évalue-t-elle cette généralisation aujourd'hui ?
11:41 Combien il coûte ce SNU ? Combien il va coûter ces prochaines années ?
11:43 - Alors vous savez, aujourd'hui c'est 140 millions d'euros, c'est un budget autonome, c'est jeunesse et vie associative, c'est le fameux 163.
11:51 Il y a deux informations qui m'agacent souvent, c'est vous prenez cet argent au budget de l'éducation nationale, c'est faux, absolument faux.
11:58 Le budget de l'éducation nationale n'a jamais autant augmenté que depuis ces dernières années,
12:03 et d'ailleurs 3,5 milliards récemment pour la revalorisation des enseignants.
12:06 - Donc vous le prenez à l'éducation nationale, mais comme c'est un budget qui augmente...
12:09 - Mais pas du tout, en fait c'est un budget autonome, et le budget de l'éducation nationale augmente de plus de 6% juste cette année,
12:15 donc c'est une information qui circule et qui n'est pas vraie.
12:18 Et parfois j'entends "vous l'enlevez au budget des armées", c'est totalement faux également,
12:23 puisque le budget des armées est en augmentation et nous sommes en train de voter une loi de programmation militaire à plus de 413 milliards d'euros.
12:29 - Donc pour l'instant vous ne voyez pas de difficultés logistiques ni budgétaires qui pourraient...
12:32 - Ah il y a un défi, ah c'est sûr !
12:34 - ... rendre difficile cette généralisation ?
12:36 - Le SNU c'est une sorte d'expérience unique qu'on a envie d'offrir à notre jeunesse.
12:40 Donc c'est un investissement massif, c'est plus de 2000 euros par jeune que nous investissons,
12:44 c'est un investissement extrêmement important.
12:46 Plus évidemment il y a de jeunes, plus le coût unitaire baisse,
12:51 mais ça c'est comme n'importe quel grand accueil collectif de mineurs.
12:55 Mais là où c'est un défi, c'est un défi pour notre pays.
12:57 Notre pays ça fait longtemps qu'il n'a pas fait de grands projets, c'est une France des grands mouvements.
13:01 C'est des jeunes qui quittent leur département, c'est des jeunes qui ne se connaissent pas qui se rendent compte,
13:05 c'est des adultes avec des pédagogies différentes qui doivent apprendre à travailler ensemble dans l'intérêt des jeunes.
13:11 C'est la préparation d'une génération plus résiliente.
13:13 Donc oui c'est un investissement certainement massif,
13:16 mais je crois que c'est un des plus beaux puisque c'est pour notre jeunesse.
13:18 - C'est un projet pour la jeunesse.
13:19 Merci beaucoup Sarah El Haïry d'être venue nous voir aujourd'hui dans Smart Education.
13:22 Je rappelle que vous êtes secrétaire d'État auprès du ministre des Armées
13:25 et du ministre de l'Éducation Nationale et de la Jeunesse.
13:27 Merci beaucoup d'avoir fait de la pédagogie sur ce dispositif, le SNU.
13:30 Merci d'avoir été avec nous.
13:31 Et merci à vous évidemment de nous avoir suivis.
13:33 On se retrouve très vite pour un nouveau numéro de Smart Education.
13:36 A très vite. Ciao.
13:37 [Musique]

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