Les invités de CNEWS décryptent et débattent de l'actualité des dernières 24 heures dans #SoirInfoWE
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00:00:00 - Bienvenue, c'est un plaisir de vous retrouver.
00:00:03 On va être ensemble pour débattre et décrypter toute l'actualité jusqu'à minuit, mais à 22h pile d'abord.
00:00:08 On accueille et on salue Maureen Vidal pour les grands titres de ce 15 septembre 2023.
00:00:12 - Bonsoir Julien, bonsoir à tous.
00:00:15 L'ambassadeur de France au Niger, pris en otage littéralement selon les mots d'Emmanuel Macron,
00:00:20 il travaille et il restera tant que Paris le souhaite selon les dernières déclarations de la chef de la diplomatie Catherine Colonna.
00:00:26 Une situation critique pour l'ambassadeur, ses sorties et les livraisons de nourriture sont empêchées par les militaires au pouvoir.
00:00:33 Al-Qaïda menace la France et la Suède. Le groupe terroriste reproche à ces deux pays d'être en guerre contre l'islam.
00:00:39 Il menace de s'en prendre notamment à un ministère à Paris. Des mots qui inquiètent le gouvernement français.
00:00:45 7000 migrants en deux jours ont débarqué sur la petite île de Lampedusa, située à moins de 200 km des côtes tunisiennes.
00:00:52 L'île est la première porte d'entrée vers l'Europe pour la migration africaine. Les autorités italiennes sont débordées par la situation.
00:00:59 Il se rendra à la messe du pape François à Marseille. Emmanuel Macron a confirmé sa venue en répondant aux polémiques sur la laïcité.
00:01:06 Il a spécifié qu'il ne pratiquerait pas d'actes religieux et que sa présence est une question de respect et de courtoisie.
00:01:12 Enfin, premier jour du procès Montguillaux. Ce chauffeur de bus tué à Bayonne en 2020 sous les coups de deux individus.
00:01:17 Une journée pleine d'émotions pour la famille de la victime. Les débats doivent se poursuivre jusqu'au 21 septembre.
00:01:23 En état de récidive, les deux accusés encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
00:01:28 C'est l'une des grandes questions de la semaine. Vous l'avez évoqué en titre, Maureen.
00:01:32 Quel avenir pour les près de 8000 migrants qui ont débarqué en début de semaine sur l'île de Lampedusa ?
00:01:38 Des milliers de personnes errent dans les rues de cette petite île italienne.
00:01:41 Dépression quasi impenable, situation potentiellement explosive, notamment pour les distributions de vivres ou encore les conditions sanitaires.
00:01:50 Pour le moment, tout ce que je veux, c'est que cette situation qui est contre Alex en ce moment puisse changer parce que ce n'est pas facile.
00:01:58 Nous sommes là depuis le 12. Donc du coup, on veut partir. Peu importe l'endroit où on va partir.
00:02:06 Parce que les conditions de vie ici ne sont pas faciles. Le dormant, aller libre, sur le soleil, le froid et tout.
00:02:16 Comment éviter que ce type de crise ne se reproduise ? Comment gérer cet afflux de migrants ? Que peut faire l'Union européenne dans cette situation d'urgence ?
00:02:23 Nous en discuterons tout au long de la soirée. D'abord, on va marquer une courte pause et se retrouver dans un instant pour la suite de Soir Info. A tout de suite.
00:02:30 22h09, de retour en direct sur CNews pour la suite de Soir Info.
00:02:38 Après Emmanuel Macron, la Première ministre a reçu tout au long de la semaine les présidents des groupes parlementaires de l'Assemblée nationale et les chefs de partis politiques
00:02:46 pour échanger avec eux sur les sujets de la rentrée parlementaire. L'objectif pour Elisabeth Borne, bâtir encore des compromis entre les forces politiques représentées au Parlement, chercher des majorités.
00:02:56 Texte par texte, cet après-midi, c'est LFI qui a été reçu par Elisabeth Borne. On écoute la réaction de Mathilde Panot et Emmanuel Bompard à leur sortie de Matigny.
00:03:06 Bonjour. Est-ce que ce rendez-vous avec la Première ministre était concluant ?
00:03:12 Je crois qu'on vient d'assister à une heure de désaccord sur les constats et sur les solutions. C'est comme si on parlait finalement face à un mur.
00:03:23 On nous explique, on parle, on arrive avec notre plan d'urgence sur les enfants en expliquant que depuis la première fois, depuis 1945, l'ensemble des indicateurs sur la question de l'enfance étaient en chute libre.
00:03:35 Alors sur la mortalité infantile, il faudra regarder. Elle ne sait pas pourquoi la mortalité infantile augmente dans notre pays.
00:03:41 Sur la question des 2000 enfants sur lesquels les associations alertent qui dorment à la rue alors qu'en Allemagne vous avez zéro enfant qui dorment à la rue,
00:03:49 elle nous explique que surtout il ne faut pas ouvrir de nouvelles places d'hébergement et va jusqu'à nous répondre "immigration" à une question de 480 enfants de moins de 3 ans qui dorment aujourd'hui à la rue.
00:04:00 Sur la question de la non-scolarisation des enfants en situation de handicap, la situation s'est beaucoup améliorée.
00:04:07 Bref, madame la première ministre sait tout va bien, madame la marquise, qui nous explique les chantiers à venir.
00:04:13 On a calculé entre 12 et 15, 49-3 qui vont être utilisés d'ici décembre.
00:04:20 Et ensuite, elle nous parle évidemment de notre anti-parlementarisme, de la manière dont nous ne respectons pas le Parlement,
00:04:26 quand nous disons que c'est la première ministre et ce gouvernement qui ne respectent pas le Parlement.
00:04:31 Nous n'avons aucun accord sur rien et c'est incroyable, vous avez une première ministre qui même se demande à une question de Manuel Bompard,
00:04:37 "Tiens, mais pourquoi dans le dernier baromètre Ipsos Secours Populaire, pourquoi 47% des Français renoncent totalement ou partiellement à des soins, comme montré le dernier baromètre ?
00:04:50 Tiens, mais pourquoi ? Je ne comprends pas pourquoi ça arrive." Donc, il n'est même pas au courant des dernières alertes qui ont été faites.
00:04:56 Bref, il n'aura rien sur la fin qui disloque ce pays. Rien pour les enfants qui sont soit à la rue, soit déscolarisés, soit les enfants en situation de handicap qui n'ont pas de solution.
00:05:05 Pas de recentralisation sur l'ASE. Tout va bien et elle continue à aller droit dans le mur.
00:05:11 Nous sommes assez désemparés, vu les réponses qu'elle nous a faites et je vais laisser Manuel Bompard continuer.
00:05:16 Non, mais Mathilde Panot a dit l'essentiel, c'est-à-dire un sentiment de déconnexion totale d'une première ministre qui est totalement à côté de la plaque.
00:05:25 Incapable de comprendre la situation de souffrance sociale, de maltraitance sociale qui frappe le pays en cette rentrée.
00:05:32 Quand on lui pose des questions sur "est-ce que enfin le gouvernement va sortir de cette logique d'incantation de M. Bruno Le Maire qui se contente de demander des efforts
00:05:43 et est-ce qu'à un moment, ils vont passer par la loi ?", elle nous dit qu'elle y réfléchit.
00:05:46 On lui a demandé combien de temps allait prendre cette réflexion parce que de l'autre côté, vous avez aujourd'hui des gens qui sautent des repas,
00:05:53 des gens qui n'ont plus les moyens d'aller se soigner, des élèves qui n'ont pas de stylo, de trousse pour étudier dans des bonnes conditions.
00:06:03 Mais ne vous inquiétez pas, la première ministre réfléchit.
00:06:06 Donc si vous voulez, on est venu sans illusion et on ressort avec une conviction, c'est qu'il n'y a rien à attendre de ce pouvoir.
00:06:16 Et que maintenant, le sujet, c'est la mobilisation, la mobilisation dans la rue.
00:06:22 Il y aura une date de manifestation le 23 septembre prochain et on appelle les Françaises et les Français,
00:06:27 tous ceux qui sont opposés à cette politique, à se faire entendre, à se mobiliser parce que sans rapport de force, il n'y a rien à attendre du pouvoir en place.
00:06:34 — Est-ce que vous avez parlé de la situation à l'hôpital ?
00:06:38 — Non, pas de manière précise.
00:06:42 — Il y a eu un afflux extrêmement massif de migrants ces dernières heures à l'hôpital.
00:06:47 Beaucoup de réactions politiques, notamment le Premier ministre qui dit qu'il ne faut pas accueillir un seul migrant.
00:06:53 La gauche qui dit qu'au contraire, il faut au maximum essayer d'en faire rentrer chez nous pour qu'ils aient un lieu d'asile au moins.
00:06:59 — Le géral Darmanin convoque une réunion cet après-midi à Bouvaud. Quelle est votre préconisation ?
00:07:04 Parce que c'est une situation qui concerne désormais toute l'Europe, plusieurs milliers de migrants.
00:07:09 — Écoutez, notre préconisation, c'est la même que depuis plusieurs mois.
00:07:13 C'est de dire que ça ne peut pas être les pays qui sont directement à l'interface avec la mer Méditerranée,
00:07:20 qui prennent en charge l'ensemble de la difficulté que peut parfois faire peser l'arrivée massive de personnes.
00:07:27 Et donc il doit y avoir une répartition à l'échelle européenne, tout simplement.
00:07:31 Et bien sûr qu'il faut que la France prenne sa part, bien évidemment.
00:07:36 — Et l'Allemagne, elle nous fait prendre sa part ?
00:07:38 — Eh ben c'est pourquoi je vous ai dit, je crois, qu'il fallait une répartition à l'échelle européenne.
00:07:43 Et donc il fallait qu'il y ait des négociations à l'échelle européenne.
00:07:46 Mais il ne peut pas être question qu'un pays refuse de prendre sa part, tout simplement.
00:07:50 — Je signale juste aussi pour remettre un certain nombre de chiffres à leur bon endroit
00:07:56 que la France est en dessous de la moyenne européenne sur l'accueil de personnes migrantes.
00:08:02 Et que l'Allemagne, justement, en a accueilli beaucoup plus à une époque,
00:08:06 notamment du fait de leur déficit démographique. Mais donc remettons les chiffres.
00:08:12 Et quand, par exemple, l'extrême-droite de nouveau fait une offensive sur l'aide médicale d'État,
00:08:18 alors que, bon, tout le monde comprend bien que si quelqu'un est malade, qu'il ait ou pas ses papiers,
00:08:22 la maladie ne regarde pas, et donc passe ensuite pour l'ensemble de la population.
00:08:25 Donc chose complètement absurde en termes de santé publique. C'est 0,5% des dépenses de santé.
00:08:30 Enfin il faut aussi remettre des choses à leur place.
00:08:33 Et nous avons, je crois, un devoir envers des gens qui sont frères et sœurs en humanité.
00:08:40 Nous savons que les migrations vont changer d'échelle dans ce pays.
00:08:43 Donc il faut... La question qui est posée, c'est comment est-ce qu'on accueille dignement ?
00:08:47 Comment est-ce qu'on arrête l'hypocrisie de ceux qui vont pointer du doigt
00:08:53 je ne sais quelle personne immigrée alors qu'ils adorent de l'autre côté les traités de libre-échange
00:08:58 qui détruisent les agricultures vivrières et obligent les gens à partir de chez eux ?
00:09:01 Comment est-ce qu'on arrête l'hypocrisie d'un État qui lui-même fabrique des sans-papiers,
00:09:05 puisque avec la dématérialisation, beaucoup de gens n'arrivent pas à renouveler leurs titres,
00:09:09 et donc se retrouvent sans-papiers ? Et comment est-ce qu'on arrête aussi l'hypocrisie d'un État ?
00:09:13 Et je vous invite vraiment à aller voir leur lutte, qui est complice de ce qui se passe avec l'exploitation de sans-papiers,
00:09:19 notamment pour les travailleurs de chronopostes qui sont maintenant en mobilisation depuis 22 mois pour être régularisés.
00:09:25 Ils ont déjà gagné une première fois des régularisations.
00:09:27 On sait que la Poste, par la sous-traitance, utilise des sans-papiers pour pouvoir être concurrentielle,
00:09:32 comme dit le président de la Poste. L'État est actionnaire, et que fait-il ? Absolument rien.
00:09:37 Donc, il y a un nombre de fantasmes qui est fait autour de l'immigration qui est incroyable.
00:09:43 Et on nous parle de nouveau, dans une situation sociale catastrophique, d'une 22e loi immigration depuis 1990.
00:09:51 Posez-vous la question. Est-ce qu'on a déjà regardé une seule fois le bilan de ces lois immigration ? Non. Pourquoi ?
00:09:58 Eh bien, parce que c'est simple. Les lois immigration ne servent pas à savoir quels effets elles vont produire,
00:10:03 c'est-à-dire rien si ce n'est plus de morts. Elles ne servent qu'à une chose, montrer qu'on fait quelque chose pour dire qu'on a fait quelque chose.
00:10:09 Mais bien sûr. Et l'extrême-droite, alors, s'en donne à cœur joie sur cette question.
00:10:14 Demandez à l'extrême-droite qu'il vous explique comment est-ce qu'ils vont faire sur cette question-là,
00:10:18 si ce n'est faire un cimetière encore plus grand vers la Méditerranée ou vers la Manche. Demandez-leur concrètement.
00:10:25 Comment ils font ? Ils vont faire des chasses à l'homme pour aller chercher des gens ?
00:10:29 Enfin, c'est absurde. Tout ça est absurde, n'a aucun sens. Et ne respecte pas la dignité humaine, par exemple.
00:10:33 Juste sur ce sujet, je vous laisse poser votre question. Mais puisque le pape vient à Marseille dans quelques jours,
00:10:41 j'invite la droite et l'extrême-droite qui a tendance en permanence à nous dire qu'il faut introduire dans la constitution française
00:10:50 les racines chrétiennes de la France ou je ne sais quoi, d'écouter le message du pape sur ce sujet, d'écouter le fait que,
00:10:57 oui, quand une personne est dans la difficulté, notre devoir, c'est de lui tendre la main, que chacun médite aussi ses citations
00:11:03 et que certains se regardent en face, dans le miroir, face à leur propre contradiction.
00:11:10 – Il y a quelques jours, quelques heures par an, Fabien Roussel a appelé les Français à investir les supermarchés,
00:11:18 les stations de services, les préfectures. Ça a suscité pas mal de commentaires au sein de la classe politique française.
00:11:24 Est-ce que vous êtes d'accord avec ces mots de Fabien Roussel ? Il y en a certains qui sont à gauche.
00:11:29 – Non, bien sûr, et pour une raison simple, d'abord c'est parce que nous, nous croyons aux formes de mobilisation
00:11:37 qui soient collectives et organisées et de ce point de vue-là, je vous ai parlé tout à l'heure d'une date de manifestation
00:11:42 qui va avoir lieu le 23 septembre prochain, à l'appel d'une centaine d'organisations syndicales, associatives, politiques, collectives,
00:11:50 de victimes de violences policières qui, tous ensemble, proposent aux Françaises et aux Français de se mobiliser.
00:11:56 Donc il y a cette date à disposition et je pense que les initiatives personnelles de division
00:12:02 qui en plus s'appuient sur une forme d'organisation manifestement violente
00:12:06 sont des initiatives de mobilisation dans lesquelles on ne se retrouve pas.
00:12:11 – Voilà, donc pour cette prise de parole des deux leaders de la France Insoumise
00:12:14 après cette rencontre avec la Première Ministre Elisabeth Borne aujourd'hui,
00:12:17 ils ont balayé, Gabriel Cluzel, un peu les sujets d'actualité également au micro des journalistes,
00:12:21 force est de constater que le compromis voulu avec les oppositions,
00:12:25 il va être dur d'aller le chercher avec la France Insoumise notamment,
00:12:28 on l'a bien compris à travers le discours de la chef des parlementaires Mathilde Panot
00:12:34 et du coordinateur de LFI Manuel Bompard.
00:12:37 – Oui, de toute évidence, ce n'est pas l'entente parfaite avec Elisabeth Borne,
00:12:43 ils ne partiront pas en vacances ensemble et il n'y a pas grande surprise
00:12:47 sur ce qui a été dit à l'issue de cette rencontre.
00:12:53 Non, ce que j'ai trouvé le plus intéressant, c'est plutôt les dissensions internes à la NUPES
00:12:58 qui me paraissent augurer de difficultés pour la suite,
00:13:02 parce qu'on sait que la NUPES tient quand même par ce côté auberge espagnole,
00:13:07 on a mis ensemble la carpe et le lapin et on les a sommés de s'entendre
00:13:11 parce que c'était le seul moyen de faire un résultat acceptable
00:13:18 et là visiblement Fabien Roussel commence à donner des signes de faiblesse,
00:13:23 les autres lui tirent largement dans les pattes et lui reprochent son côté bord à part
00:13:34 et de ce fait on se demande comment tout cela va se terminer.
00:13:38 Louis-Hervé Bondel, qu'est-ce qui est le plus important à LFI selon vous en ce moment,
00:13:41 régler les discussions internes ou s'opposer fermement encore au gouvernement ?
00:13:47 C'est très amusant parce qu'en fait on a un commentaire d'un retour de Matignon
00:13:54 et on parle des divisions de la NUPES, ce n'est pas du tout le sujet,
00:13:57 le sujet c'est qu'il y a une opposition qui travaille et qui va évidemment jouer son rôle d'opposition.
00:14:07 Il faudrait dire qu'elle travaille main dans la main au sein même de son propre mouvement.
00:14:11 Il faut aussi voir le travail à l'Assemblée de la NUPES qui est un vrai travail coordonné,
00:14:17 évidemment il y a parfois des divisions ou des désaccords sur des questions stratégiques,
00:14:22 globalement à l'Assemblée et en fait c'est la seule chose qui compte, ça tire dans le même sens
00:14:27 et après il y a le brouhaha médiatique, on peut le regretter.
00:14:30 Est-ce que le brouhaha n'est pas créé par certains insoumis qui fustigent le Président
00:14:35 qui va à une messe au stade Vélodrome ?
00:14:37 On en reparlera.
00:14:39 Qui choisissent peut-être des sujets pas forcément fondamentaux pour faire l'actualité, pour faire le buzz ?
00:14:44 C'est vrai que la laïcité ce n'est pas fondamental.
00:14:46 Je n'ai pas évoqué la laïcité là.
00:14:48 Ah si, vous pensez que c'est une entrave la laïcité.
00:14:51 Un républicain laïc a assisté à une messe futelle au stade Vélodrome.
00:14:56 Donc assister par exemple aux obsèques de la Reine Elisabeth c'est une entrave de la laïcité ?
00:14:59 C'est assez différent à mon sens.
00:15:01 Parce que là, assister aux obsèques de la Reine Elisabeth c'est un message diplomatique.
00:15:07 Le pape est un chef d'Etat.
00:15:09 Oui, mais enfin le pouvoir temporel du pape, on n'est plus au 19ème siècle.
00:15:13 Les états pontificaux ça se résume au Vatican aujourd'hui.
00:15:17 Donc c'est une excuse ça, c'est une excuse le pouvoir temporel du pape.
00:15:20 La vérité c'est que Emmanuel Macron va de manière assez stratégique
00:15:25 donner des garanties à un certain électorat en allant, à mon sens,
00:15:31 contre l'esprit laïc républicain qui devrait être le sien.
00:15:35 Je ne voulais pas vous losser trop longuement sur ce sujet
00:15:37 parce que ce sera logé dans nos débats tout à l'heure.
00:15:39 J'ai ma responsabilité là-dedans, il n'y a aucun souci.
00:15:41 Jean-Mathias, très vite et on va partir avec une dernière pose.
00:15:43 Je pense que le gouvernement n'a jamais eu pour ambition
00:15:46 de travailler main dans la main avec la France insoumise.
00:15:49 Oui, c'est une bonne chose.
00:15:50 Il n'y a pas d'autre choix que de travailler avec les oppositions
00:15:52 sachant que la majorité est relative.
00:15:54 Je pense que la France insoumise se sert de l'Assemblée nationale
00:15:57 comme d'une caisse de résonance pour foutre le bazar
00:16:00 avec des happenings permanents, etc.
00:16:02 Maintenant, la France insoumise compte beaucoup sur la rue.
00:16:06 Et donc, il y a effectivement dans la France insoumise,
00:16:08 dans ses appels à une forme de sédition,
00:16:11 on se rappelle qu'ils avaient soutenu les émeutiers,
00:16:13 qu'ils ont soutenu également les manifestants de Sainte-Soline.
00:16:17 Donc, il y a effectivement un agenda, si vous voulez,
00:16:20 révolutionnaire dans la rue qui dépasse largement
00:16:24 le strict travail d'opposition que peut faire un groupe parlementaire
00:16:27 au sein de l'Assemblée nationale.
00:16:28 On marque notre dernière pause de la soirée.
00:16:30 On va se retrouver jusqu'à minuit sans pub.
00:16:32 Dans un instant, le retour du journal de Maureen Vidal.
00:16:34 À tout de suite.
00:16:35 Il est quasiment 22h30.
00:16:39 Merci de nous rejoindre en direct sur CNews
00:16:41 pour la suite de Soir Info, le journal de Maureen Vidal.
00:16:45 Et à la une de cette édition, Emmanuel Macron
00:16:52 qui accuse les militaires pouchistes au Niger
00:16:54 d'avoir pris en otage l'ambassadeur français sur place.
00:16:57 Sylvain Hité ne peut plus sortir de son ambassade
00:17:00 et mange avec des rations militaires
00:17:02 selon les mots du président de la République.
00:17:04 Pour rappel, les militaires au pouvoir
00:17:06 avaient ordonné fin août le renvoi de l'ambassadeur.
00:17:08 Mais Paris a refusé de se conformer à cet ultimatum.
00:17:11 Écoutez Emmanuel Macron.
00:17:13 Au moment où je vous parle,
00:17:15 nous avons un ambassadeur et des membres diplomatiques
00:17:18 qui sont pris en otage littéralement à l'ambassade de France
00:17:21 et on l'empêche de livrer la nourriture.
00:17:23 Ils mangent avec des rations militaires.
00:17:25 Et ils restent là parce que simplement la France,
00:17:28 soutenant la démocratie et considérant qu'il n'y a pas
00:17:30 de double standard à avoir pour l'Afrique,
00:17:33 considère que le président Bassoum, retenu en otage chez lui,
00:17:35 est président légitimement élu.
00:17:37 Comment voulez-vous que nous délivrions des visas
00:17:39 ou faisions de la coopération culturelle
00:17:41 quand vous n'avez plus la possibilité même
00:17:43 pour un ambassadeur de sortir,
00:17:45 qu'il ait personne à Nangrata et qu'on refuse
00:17:47 qu'il puisse s'alimenter ?
00:17:49 Et donc il ne faut pas retourner la charge.
00:17:51 La faute, c'est celle des poutchistes.
00:17:53 Un mot rapide sur cette actualité.
00:17:55 C'est une grande confusion quand même autour de la situation
00:17:57 de l'ambassadeur français au Niger.
00:17:59 Après les mots du président.
00:18:01 Je ne comprends pas la position d'Emmanuel Macron.
00:18:03 Normalement, un ambassadeur, lorsqu'il arrive,
00:18:05 il présente ses lettres de créance
00:18:07 et il doit être accepté par le pouvoir en place.
00:18:09 Que la France ne reconnaisse pas le nouveau pouvoir.
00:18:11 Le pouvoir des poutchistes n'est pas reconnu par l'État français.
00:18:13 C'est pour cette raison que l'ambassadeur
00:18:15 n'est pas rappelé en France.
00:18:17 Mais n'empêche que c'est un pouvoir de fait.
00:18:19 Et donc quand un nouveau pouvoir qui arrive,
00:18:21 intime l'ordre à un ambassadeur
00:18:23 de plier bagage,
00:18:25 je ne vois pas au nom de quoi on le maintient.
00:18:27 Ou alors il faut maintenir aussi nos soldats.
00:18:29 Je veux dire, ça coule de source.
00:18:31 Un commentaire ?
00:18:33 Non ?
00:18:35 On avance avec Maureen.
00:18:37 La France est la Suède menacée par le groupe Al-Qaïda.
00:18:39 On l'a appris aujourd'hui.
00:18:41 Dans le nouveau numéro de leur publication
00:18:43 de propagande Sad al-Malaïm,
00:18:45 le groupe terroriste reproche à la France
00:18:47 et à la Suède d'être en guerre contre l'islam.
00:18:49 Il menace de s'en prendre
00:18:51 notamment à un ministère à Paris.
00:18:53 Une situation qui inquiète le gouvernement.
00:18:55 Détail de Corentin Briau.
00:18:57 La France, de nouveau ciblée
00:19:01 par des menaces terroristes.
00:19:03 Sur cette image, publiée par un magazine
00:19:05 appartenant à Al-Qaïda,
00:19:07 on peut distinguer un homme cagoulé
00:19:09 et armé posant devant des policiers en pleurs.
00:19:11 Une image accompagnée d'un texte
00:19:13 où la France et surtout la Suède sont menacées.
00:19:15 Il est désormais clairement apparent
00:19:17 que la Suède a choisi de prendre la tête
00:19:19 dans la guerre contre l'islam et les musulmans
00:19:21 parmi les pays de l'Union européenne,
00:19:23 rivalisant ainsi avec la France, le Danemark
00:19:25 et d'autres pour la première place
00:19:27 dans la course à l'opposition à Dieu et à son messager.
00:19:29 La Suède, la France
00:19:31 et d'autres pays qui combattent Dieu
00:19:33 ne comprennent pas simplement des paroles abstraites.
00:19:35 Ils ne comprennent pas le langage du dialogue
00:19:37 et de la communication.
00:19:39 Ils ne comprendront pas et ne tiendront pas compte
00:19:41 jusqu'à ce qu'ils entendent des nouvelles
00:19:43 comme l'ambassade suédoise a été rasée
00:19:45 suite à une explosion violente ou une attaque armée
00:19:47 contre un ministère à Paris.
00:19:49 Il y a quelques jours, le ministre de l'Intérieur
00:19:51 Gérald Darmanin évoquait un risque d'attentat
00:19:53 venant de l'étranger.
00:19:55 Et même si la France est vigilante,
00:19:57 la menace est toujours présente.
00:19:59 Malheureusement, le fait d'être à la pointe,
00:20:01 à l'intérieur et à l'extérieur,
00:20:03 qui fonctionne très bien, qui travaille très bien,
00:20:05 n'a pas empêché les attentats de 2015
00:20:07 et ceux qui ont suivi.
00:20:09 Le problème, c'est qu'il faut réussir
00:20:11 365 jours par an alors que les terroristes,
00:20:13 eux, doivent réussir une seule fois
00:20:15 celle où ils frappent.
00:20:17 L'organisation islamiste terroriste,
00:20:19 auteur de cette publication,
00:20:21 avait notamment revendiqué l'attentat en 2015
00:20:23 contre le journal Charlie Hebdo.
00:20:25 Et pour aller plus loin sur cette question,
00:20:27 on accueille par vidéo Gislinde Benessa.
00:20:29 Bonsoir monsieur, vous êtes avocat spécialiste
00:20:31 notamment des questions de terrorisme.
00:20:33 Ils ne comprendront que lorsqu'un ministère
00:20:35 sera attaqué à Paris, pensent-ils
00:20:37 que les mains des combattants ne les atteindront
00:20:39 pas chez eux ? écrit Al-Qaïda
00:20:41 dans ce dernier numéro de son magazine.
00:20:43 Comment est-ce que vous décryptez ce message ?
00:20:45 Peut-on dire qu'une attaque sur le sol français
00:20:47 est imminente ?
00:20:49 Imminente, je vais rester à la fois
00:20:53 mesuré et réservé sur le sujet.
00:20:55 Disons que, je ne sais pas si
00:20:57 imminente est le terme, je pense surtout
00:20:59 qu'on n'a pas toujours,
00:21:01 on occulte un peu le fait que la menace
00:21:03 est là depuis longtemps et en fait, elle revient
00:21:05 par rebond, on en repart,
00:21:07 on déporte le sujet
00:21:09 et en réalité, on a
00:21:11 un continuum en termes
00:21:13 de risque qui dure depuis
00:21:15 des années, on a pris l'habitude de vivre
00:21:17 avec à tel point que
00:21:19 la situation s'enquiste, qu'elle dure
00:21:21 et qu'on a presque l'habitude que ça revienne.
00:21:23 Je dis ça parce que, techniquement,
00:21:25 cette menace-là est une menace
00:21:27 de plus, elle
00:21:29 se déploie aujourd'hui,
00:21:31 elle se développe à un moment même où les tensions
00:21:33 en France sont extrêmement vives,
00:21:35 notamment sur des questions comme la baïa, je veux dire,
00:21:37 on a des questions en gros locales ou françaises
00:21:39 qui se greffent sur ces questions-là
00:21:41 et on a une poudrière qui, petit à petit,
00:21:43 se reforme, revient, etc.
00:21:45 Donc, imminente,
00:21:47 ça reste à voir, mais c'est clair,
00:21:49 comme le disait le spécialiste que vous interrogez
00:21:51 tout à l'heure, dans l'extrait à l'instant,
00:21:53 il est clair que le problème est
00:21:55 de ne pas avoir le moindre trou dans la raquette
00:21:57 un jour dans l'année et que, de toute façon,
00:21:59 je veux dire, il est impossible
00:22:01 d'être en... comment dire...
00:22:03 de jauger exactement la menace et, surtout,
00:22:05 il est impossible de jauger exactement
00:22:07 le continuum entre les menaces de l'extérieur
00:22:09 telles que celle-ci, qui vient d'Al-Qaïda,
00:22:11 et donc des situations en local
00:22:13 qui ne font que nourrir chaque jour
00:22:15 un peu plus l'appétit, on va dire, de certains
00:22:17 et l'envie de frapper en faisant très mal.
00:22:19 J'observe d'ailleurs que...
00:22:21 juste un mot, j'observe que là,
00:22:23 le fait de s'attaquer à un ministère, on est exactement
00:22:25 dans le genre, je veux dire, de symboles
00:22:27 et de puissance, enfin de...
00:22:29 comment dire... de lieux à la fois symboliques
00:22:31 et un lieu de pouvoir, qui sont exactement
00:22:33 les lieux qui, une fois frappés,
00:22:35 je veux dire, sont...
00:22:37 font rejaillir, on va dire, dans la communauté nationale
00:22:39 toute la crainte que la chose s'enquisse
00:22:41 et reprenne le dessus, exactement comme
00:22:43 en 2015 avec Charlie Hebdo, etc.,
00:22:45 et la salve qu'on a connue depuis.
00:22:47 Vous avez commencé à répondre à la question
00:22:49 qui va venir, mais je voudrais savoir
00:22:51 si on pouvait être un peu plus précis, si vous aviez
00:22:53 une idée un peu plus précise. Est-ce que
00:22:55 ce message d'Al Qaïda, selon vous, c'est une
00:22:57 incitation aux loups solitaires
00:22:59 tels qu'on les voit depuis
00:23:01 quelques années, où on peut imaginer le
00:23:03 retour d'attaques de grande ampleur
00:23:05 telles qu'on a pu les vivre en 2015
00:23:07 et qui avaient plutôt cessé, parce que
00:23:09 on le sait, chacun d'entre nous le sait, Al Qaïda a été
00:23:11 affaibli. Est-ce qu'on peut dire
00:23:13 qu'aujourd'hui, Al Qaïda a repris du poil de la bête
00:23:15 et que ces attaques de grande ampleur sont une nouvelle
00:23:17 menace ?
00:23:19 Vous savez,
00:23:21 nouvelle menace, moi,
00:23:23 vous savez, j'ai une façon de concevoir
00:23:25 la chose. Alors, la théorie
00:23:27 du loup solitaire, on en parle depuis longtemps, c'est
00:23:29 extrêmement compliqué de, comment dire,
00:23:31 de résumer la chose à quelques
00:23:33 fêlés, comme on essaye de le faire
00:23:35 vaguement dans leur coin, qui tentent une attaque.
00:23:37 Moi, je pense beaucoup plus qu'en réalité,
00:23:39 on a constamment un théorisme de
00:23:41 basse intensité, avec lequel
00:23:43 on vit constamment, qui sont
00:23:45 des attaques au couteau, etc. Vous savez,
00:23:47 si on fait le tri en réalité, et
00:23:49 votre chaîne en parle d'ailleurs avec justesse
00:23:51 souvent, si on fait le tri dans l'année,
00:23:53 en réalité, on a constamment des attaques.
00:23:55 Alors, des attaques qui sont le fait d'un déséquilibré...
00:23:57 Le ministre l'a rappelé, elles sont régulièrement déjouées, d'ailleurs.
00:23:59 Voilà, oui, vous savez,
00:24:01 un type sous le QTF, les fameux
00:24:03 dont on n'arrive pas à se débarrasser, qui courent
00:24:05 le territoire tous les jours,
00:24:07 et à côté de ça, on a les "vraies" attaques,
00:24:09 enfin "vraies", on se comprend,
00:24:11 les grosses attaques, je veux dire, symboliques et puissantes,
00:24:13 qui font des dizaines, voire des centaines de morts.
00:24:15 Moi, je pense qu'il faut voir ça comme un continuum.
00:24:17 Donc, est-ce que demain, on a une attaque
00:24:19 d'une gravité terrible qui nous pend au nez ?
00:24:21 Peut-être. J'espère que non,
00:24:23 et l'avenir le dira ou ne le dira pas.
00:24:25 Moi, je pense surtout qu'il faut se rendre compte qu'en réalité,
00:24:27 cette gravité-là,
00:24:29 ces menaces-là,
00:24:31 en l'occurrence Al-Qaïda,
00:24:33 elles sont là pour durer encore très longtemps.
00:24:35 Il y aura forcément, on va dire, une reprise de flambeaux
00:24:37 au bout d'un moment d'un autre groupe.
00:24:39 Al-Qaïda, vous savez, n'a été mise en sommeil
00:24:41 que le temps que Daesh prenne le pouvoir,
00:24:43 on va dire quelque temps, mais Al-Qaïda a toujours été là.
00:24:45 Al-Qaïda revient, et de toute façon,
00:24:47 j'ai envie de vous dire, si ce n'est pas Al-Qaïda,
00:24:49 ce sera un autre groupe.
00:24:51 On a toujours l'existence d'un,
00:24:53 comment dire, d'un ennemi,
00:24:55 et la bannière Al-Qaïda, aujourd'hui,
00:24:57 peut faire fantasmer certains,
00:24:59 comme Daesh l'a fait hier.
00:25:01 C'est une histoire, encore une fois, de continuation
00:25:03 d'une menace qui ne va pas disparaître
00:25:05 parce qu'on s'imagine que quelques fêlés seulement
00:25:07 veulent s'attaquer à la France.
00:25:09 Vous savez, la théorie du loup solitaire,
00:25:11 elle est pratique parce qu'elle permet
00:25:13 d'isoler et d'avoir l'impression d'identifier des individus,
00:25:15 mais le terrorisme islamiste,
00:25:17 c'est une lame de fond
00:25:19 qui se nourrit de toutes les problématiques
00:25:21 qui jaillissent sur le territoire tous les jours
00:25:23 et de toutes les questions auxquelles
00:25:25 les Européens, aujourd'hui, font face,
00:25:27 notamment les questions de migratoire,
00:25:29 les questions de laïcité, les questions de vivre ensemble,
00:25:31 les questions de migration,
00:25:33 qui sont le terreau de ce terrorisme-là.
00:25:35 Merci beaucoup, Gislain Benessa,
00:25:37 d'avoir répondu à nos questions.
00:25:39 On reviendra sur cette actualité
00:25:41 dans 4-5 minutes,
00:25:43 juste après ce journal.
00:25:45 On en discutera longuement tous ensemble
00:25:47 jusqu'à 23h30. D'ici là,
00:25:49 on va au bout de notre journal.
00:25:51 Un élève sur trois ne maîtrise pas le français
00:25:53 en classe de 6e.
00:25:55 Gabriella Tall souhaite y remédier.
00:25:57 Évaluer pour progresser, c'est le maître mot
00:25:59 du ministre de l'Éducation nationale.
00:26:01 Selon lui, l'objectif est d'élever
00:26:03 le niveau général, plus globalement en France.
00:26:05 Un jeune français sur 10 est en difficulté
00:26:07 de lecture, selon une étude du ministère
00:26:09 de l'Éducation nationale, et près de la moitié
00:26:11 en situation d'illettrisme.
00:26:13 On écoute Gabriella Tall.
00:26:15 Évaluer pour quoi ? Évaluer
00:26:17 pour individualiser.
00:26:19 Ça permet aux enseignants de connaître
00:26:21 dès le début de l'année le niveau
00:26:23 de leurs élèves, pour pouvoir ensuite individualiser
00:26:25 les apprentissages qu'ils leur transmettent.
00:26:27 Évaluer pour progresser.
00:26:29 L'objectif, c'est bien d'élever
00:26:31 le niveau général de nos élèves.
00:26:33 Dans un contexte où, on le sait,
00:26:35 on a encore du chemin à faire, notamment
00:26:37 sur les savoirs fondamentaux. Il y a aujourd'hui
00:26:39 près d'un élève sur trois qui entre en 6e
00:26:41 sans maîtriser pleinement
00:26:43 le français et les mathématiques.
00:26:45 La lecture, l'écriture, le calcul.
00:26:47 Un petit mot Vincent Delamore en dire.
00:26:49 Deux heures de lecture par jour
00:26:51 en classe de CP, production d'un texte écrit
00:26:53 par semaine en CM2,
00:26:55 test de rédaction à l'entrée en 6e,
00:26:57 ou encore concours national d'écriture
00:26:59 en primaire et au collège, c'est la révolution à l'Éducation nationale ?
00:27:01 Effectivement,
00:27:03 c'est des objectifs qui sont peut-être un petit peu ambitieux.
00:27:05 Mais c'est sûr que le maîtrise...
00:27:07 Ça va dans le bon sens.
00:27:09 Mais c'est sûr que le maîtrise du vocabulaire
00:27:11 et un vocabulaire large est un moyen,
00:27:13 presque un enjeu démocratique.
00:27:15 C'est un enjeu aussi spirituel,
00:27:17 en le sens où ça peut permettre une liberté par rapport aux religions,
00:27:19 peut-être même une intériorité.
00:27:21 Et effectivement, sur ce point-là,
00:27:23 le fait d'élargir le champ
00:27:25 de vocabulaire et de maîtrise d'une langue,
00:27:27 éventuellement de plusieurs langues,
00:27:29 est vraiment un enjeu fondamental
00:27:31 pour la démocratie aujourd'hui.
00:27:33 Un mot, Gabrielle ?
00:27:35 L'Éducation nationale est devenue un champ de ruines sur tous les plans.
00:27:37 Et là,
00:27:39 Gabriel Attal, pierre par pierre, peut-être,
00:27:41 essaie de reconstruire.
00:27:43 Mais je note qu'il y a toujours des mots tabous.
00:27:45 Parler de dictée, c'est interdit,
00:27:47 parce que tous les pédagogistes
00:27:49 qui font l'appui
00:27:51 à l'autant dans ce ministère
00:27:53 ont interdit,
00:27:55 peu ou prou, de faire des dictées,
00:27:57 ou en tout cas l'ont diabolisé,
00:27:59 alors qu'évidemment c'est un outil extrêmement important.
00:28:01 Moi, j'aimerais, pardon,
00:28:03 qu'on tire des leçons, une fois,
00:28:05 de tout ce qui s'est fait,
00:28:07 toutes ces dizaines d'années,
00:28:09 et qu'on en fasse l'inventaire
00:28:11 pour repartir sur de bonnes bases.
00:28:13 Parce que j'ai l'impression qu'on est quand même
00:28:15 toujours avec des cotères sur des jambes de bois.
00:28:17 Louis-Hervier Blondel ?
00:28:19 Est-ce que la pédagogie,
00:28:21 c'est le principal sujet ?
00:28:23 Pour moi, le principal sujet, c'est que l'Éducation nationale,
00:28:25 qui est un ministère qui est très important,
00:28:27 avec un budget très important,
00:28:29 a été réduit dans son budget,
00:28:31 dans ses fonctionnements,
00:28:33 de plus en plus.
00:28:35 La question, elle est là, et elle est centrale.
00:28:37 C'est-à-dire qu'il y a trop d'élèves par classe,
00:28:39 c'est-à-dire qu'il y a des professeurs
00:28:41 qui sont trop mal payés,
00:28:43 c'est-à-dire qu'il y a des établissements scolaires
00:28:45 qui ne sont pas au niveau, et c'est-à-dire aussi qu'on hérite
00:28:47 de calendriers, de programmes
00:28:49 qui sont sans doute
00:28:51 héritiers d'une période qui n'existe plus.
00:28:53 Donc je pense qu'il faut
00:28:55 voir le problème du bon bout de la lorgnette.
00:28:57 Le problème, ce n'est pas la méthode pédagogique.
00:28:59 Cette méthode pédagogique, en fait,
00:29:01 beaucoup de méthodes fonctionnent dès l'instant où il y a un nom.
00:29:03 - Et vous, au niveau moyen des élèves français,
00:29:05 quand vous voyez toutes les statistiques, toutes les études,
00:29:07 qui comparent à nos voisins européens ?
00:29:09 - C'est très effrayant.
00:29:11 Mais ce n'est pas en s'attaquant à la...
00:29:13 C'est le petit bout de la lorgnette de s'attaquer
00:29:15 aux méthodes pédagogiques. La question, c'est de mettre
00:29:17 beaucoup d'encadrement auprès des élèves
00:29:19 pour pouvoir les accompagner.
00:29:21 - Il y a un point qui me paraît extrêmement important.
00:29:23 C'est qu'aujourd'hui, tout le monde...
00:29:25 Les parents fuient vers le privé, fuient le public
00:29:27 pour aller vers le privé.
00:29:29 - C'est aussi une question qu'il faudrait poser.
00:29:31 - Un élève dans le privé coûte moins cher
00:29:33 qu'un élève dans le public.
00:29:35 Ça veut dire que dans le public, il y a
00:29:37 des moyens qui sont donnés
00:29:39 et sur lesquels on n'a aucun retour
00:29:41 sur investissement. - Parce que le privé est largement
00:29:43 avancé par le public. - Non, c'est désolé. Ce n'est pas qu'affaire de moyens.
00:29:45 Bien au contraire, c'est une affaire de pédagogie.
00:29:47 - Nous allons avancer dans ce journal. On aura l'occasion
00:29:49 d'ici la fin de l'émission de revenir
00:29:51 peut-être sur ce sujet.
00:29:53 C'est ma place d'y aller. Les mots sont signés.
00:29:55 Emmanuel Macron est revenu sur la polémique autour de sa présence
00:29:57 à la messe du pape François.
00:29:59 Ce sera le 23 septembre
00:30:01 au Stade Vélodrome de Marseille. - J'irai par
00:30:03 respect et courtoisie.
00:30:05 Le président de la République a spécifié
00:30:07 qu'il n'y aurait pas de pratiques
00:30:09 religieuses de sa part. Des mots
00:30:11 qui n'ont toujours pas convaincu la gauche.
00:30:13 Jean-Luc Mélenchon a réagi
00:30:15 de nouveau sur X, anciennement Twitter,
00:30:17 en répondant que non, ce n'est pas sa place
00:30:19 et que l'Etat laïc ne reconnaît ni ne subventionne
00:30:21 aucun culte. On écoute le président.
00:30:23 - Quand nous recevons
00:30:25 en France un chef d'Etat
00:30:27 qui est le pape,
00:30:29 qui vient en effet donner
00:30:31 une messe au Stade Vélodrome, je considère que c'est
00:30:33 ma place d'y aller. Je n'irai pas
00:30:35 en tant que catholique. J'irai en tant que
00:30:37 président de la République française, qui est en effet laïque.
00:30:39 J'irai par
00:30:41 respect et courtoisie.
00:30:43 Et j'y aurai ma place, comme d'ailleurs
00:30:45 nombre de mes prédécesseurs ont pu y aller.
00:30:47 Je n'aurai moi-même
00:30:49 pas de pratiques religieuses lors de cette messe.
00:30:51 Il m'arrive
00:30:53 d'aller à des offices religieux, d'ailleurs, quelle que soit
00:30:55 la religion, pour des événements
00:30:57 douloureux ou des événements plus heureux.
00:30:59 - Commentaire sur cette polémique, Jean-Massia ?
00:31:01 - C'est étonnant que ce genre
00:31:03 de polémique arrive en 2023,
00:31:05 alors qu'il y a 40 ans, par exemple,
00:31:07 lorsque Valéry Giscard d'Estaing
00:31:09 assistait à la messe du pape
00:31:11 Jean-Paul II, à l'époque, qui venait à Paris,
00:31:13 ça ne posait absolument pas de polémique.
00:31:15 Et ceux qui,
00:31:17 disons, jettent cette polémique d'un président
00:31:19 de la République qui va
00:31:21 à la messe, excusez-moi, on est quand même dans un pays
00:31:23 de tradition chrétienne, je ne vois pas où c'est choquant.
00:31:25 - Et puis il rappelle qu'il ira en tant que président de la République,
00:31:27 pas en tant que catholique, il ne communiera
00:31:29 pas, donc il n'y aura pas d'actes religieux.
00:31:31 - Mais attendez, on est
00:31:33 chez les dingues, pourquoi ces justifications ?
00:31:35 Je veux dire, un président français
00:31:37 qui est catholique, je ne trouve que personne ne tombe de l'armoire.
00:31:39 Le général de Gaulle allait tous les dimanches...
00:31:41 - Président d'une République laïque, ça ne vous aura pas chopé.
00:31:43 - Le président Charles de Gaulle
00:31:45 allait tous les dimanches à la messe
00:31:47 et il était pourtant président le dimanche...
00:31:49 - On a vu le président Sarkozy, à l'époque, se signer.
00:31:51 - Voilà, donc il n'y a pas de problème.
00:31:53 Par contre, ceux qui font, si vous voulez,
00:31:55 des crises d'ancropésie
00:31:57 s'agissant d'Emmanuel Macron
00:31:59 qui va à la messe, n'ont rien à dire
00:32:01 quand tous les membres de la France insoumise
00:32:03 se précipitent dans des iftars
00:32:05 pour rompre le jeûne du Ramadan.
00:32:07 - Ils ne sont pas présidents de la République.
00:32:09 - Ils sont des élus de la République, oui ou quoi ?
00:32:11 - Mais ils ne sont pas chefs de l'État.
00:32:13 - Est-ce que le président de la République
00:32:15 n'a pas autant sa place à la messe du pape
00:32:17 que des élus ont leur place
00:32:19 à la fin du jeûne du Ramadan
00:32:21 ou dans une synagogue pour une grande fête ?
00:32:23 - Les élus de la République ont rien à faire
00:32:25 pour des événements religieux.
00:32:27 - Mais si le président de la République allait
00:32:29 à la prêche d'un imam, vous diriez la même chose ?
00:32:31 - Il n'a rien à faire à la prêche d'un imam.
00:32:33 - C'est deux poids deux mesures.
00:32:35 - Ce n'est pas deux poids deux mesures,
00:32:37 on n'a jamais dit que Paris vaut bien une messe,
00:32:39 on n'a jamais dit que Paris vaut bien un iftar.
00:32:41 - Entre les deux, il y a une loi qui s'appelle
00:32:43 la loi de laïcité.
00:32:45 - Ou alors vous êtes déjà dans la France remplacée,
00:32:47 dans l'après-France.
00:32:49 - Vincent de la Mourandière.
00:32:51 - La première chose, c'est qu'on ne peut pas assimiler
00:32:53 à mon avis une présence à une subvention.
00:32:55 Dire que le fait qu'il soit présent,
00:32:57 c'est comme si la République subventionnait,
00:32:59 c'est quand même un détournement intellectuel.
00:33:01 Par contre, c'est vrai qu'au regard de l'objectif
00:33:03 de neutralité qui doit afficher
00:33:05 et un président a une certaine neutralité à afficher,
00:33:07 il ne faut pas qu'il commette un acte liturgique.
00:33:09 - Mais ce n'est pas prévu.
00:33:11 - Qu'il soit présent, à mon avis,
00:33:13 ça ne pose aucun problème,
00:33:15 ne serait-ce que parce qu'il est chef d'État
00:33:17 et qu'il y a un autre chef d'État qui se présente.
00:33:19 - Son épouse sera présente aussi.
00:33:21 - C'est un office religieux.
00:33:23 - C'est extraordinaire, vous demandez donc au président,
00:33:25 imaginez que le président de la République soit catholique,
00:33:27 vous lui demandez donc de renoncer à sa catholicité
00:33:29 et dans le même mouvement,
00:33:31 vous comprenez les abayas et les khamis,
00:33:33 des gens qui affirment leur islam.
00:33:35 Mais c'est quoi votre logique ?
00:33:37 - Je vais juste finir sur ce point-là,
00:33:39 je ne me reproche pas au président d'avoir une vie privée,
00:33:43 il ne faut pas dire ça,
00:33:45 mais simplement peut-être distinguer présence
00:33:47 et acte liturgique.
00:33:49 - Une dernière info pour conclure ce journal,
00:33:51 une triste information,
00:33:53 puisque le célèbre artiste colombien Fernando Botero
00:33:55 est décédé à l'âge de 91 ans.
00:33:57 - Peintre et sculpteur appelé "le maître du volume",
00:33:59 connu pour ses personnages aux formes voluminaires,
00:34:01 faisant l'honneur de son pays
00:34:03 avec ses oeuvres comme "La Mona Lisa"
00:34:05 âgée de 12 ans,
00:34:07 ou "La mort de Pablo Escobar".
00:34:09 Considéré comme l'un des plus grands peintres du XXe siècle,
00:34:11 il avait été élevé au rang d'officier de la Légion d'honneur
00:34:13 en 2002 à l'ambassade de France à Bogota.
00:34:15 Véritable patrimoine colombien,
00:34:17 c'est le président Gustavo Petro
00:34:19 lui-même qui a annoncé la mort de l'artiste
00:34:21 sur les réseaux sociaux.
00:34:23 - Oeuvre majeure que celle de Fernando Botero.
00:34:25 - Tout à fait.
00:34:27 - Bon, on va se faire un petit déjeuner.
00:34:29 - Tout à fait.
00:34:31 - Revenons à des considérations
00:34:33 qui nous intéressent
00:34:35 et qui nous alertent.
00:34:37 Surtout, alerte rouge, je dirais même,
00:34:39 en France et en Suède.
00:34:41 On l'a évoqué dans le journal
00:34:43 et on va vous entendre les uns les autres
00:34:45 sur cette question. Al-Qaïda, dans la péninsule arabique,
00:34:47 a menacé de frapper un ministère à Paris
00:34:49 de détruire une ambassade suédoise
00:34:51 dans le dernier numéro de son magazine "Sada al-Malaim".
00:34:53 On l'apprend aujourd'hui,
00:34:55 ou hier plus précisément.
00:34:57 Les pages de ce magazine sont notamment
00:34:59 illustrées par une image d'un homme cagoulé
00:35:01 armé d'un fusil, posant devant des images
00:35:03 de policiers français en pleurs
00:35:05 des menaces à prendre
00:35:07 évidemment très au sérieux.
00:35:09 - Bien sûr.
00:35:11 Et qui se déploie dans un contexte
00:35:13 zéopolitique particulier. C'est-à-dire que
00:35:15 Al-Qaïda, dans la péninsule
00:35:17 arabique, prospère
00:35:19 aussi parce que toute la zone est déstabilisée.
00:35:21 Ça fait dix ans que l'État du Yémen
00:35:23 est un État complètement failli.
00:35:25 L'Afghanistan est retombé
00:35:27 entre les mains des talibans, avec le départ
00:35:29 des armées américaines.
00:35:31 C'est assez logique que ces choses-là se passent.
00:35:33 Là-dessus, il faut saluer le travail
00:35:35 extraordinaire de notre enseignement
00:35:37 qui est là.
00:35:39 - Qui ne peut pas tout.
00:35:41 - Qui ne peut pas tout. Il faut absolument le soutenir,
00:35:43 continuer à envoyer des hommes sur le terrain
00:35:45 parce que c'est ça qui compte.
00:35:47 Il y a eu d'autres doctrines
00:35:49 à des moments qui se sont appliquées et qui, à mon avis, ont laissé des trous dans la raclette.
00:35:51 Donc il faut continuer à soutenir
00:35:53 et continuer à renforcer
00:35:55 notre État sur ces questions-là.
00:35:57 - Je lisais le papier du Figaro qui nous alertait
00:35:59 sur cette menace prononcée
00:36:01 par Al-Qaïda. Gabriel,
00:36:03 le président du Centre d'Analyse du Terrorisme
00:36:05 Jean-Charles Brizard,
00:36:07 estime, je le cite, que ces menaces
00:36:09 illustrent la persistance du risque
00:36:11 terroriste largement alimenté
00:36:13 par le contexte local,
00:36:15 citant par exemple l'interdiction
00:36:17 de la baïa dans les écoles.
00:36:19 - Evidemment, ceux qui s'intéressent
00:36:21 à la question savent que le risque
00:36:23 terroriste est resté bien présent,
00:36:25 moins présent dans l'esprit
00:36:27 du public puisque, Dieu merci,
00:36:29 il n'y a pas eu des attentats meurtriers
00:36:31 comme nous en avons eu récemment, comme nous en avons eu ces dernières années,
00:36:33 mais cette menace,
00:36:35 elle est toujours là. De fait, on parlait des loups
00:36:37 solitaires, c'est une façon de nous rassurer
00:36:39 comme quand nous disons que, finalement,
00:36:41 dans le domaine de la délinquance, c'est un fait
00:36:43 divers, ça nous évite de voir que
00:36:45 plusieurs faits divers, ça fait un fait de société.
00:36:47 Là, plusieurs loups de solitaires,
00:36:49 c'est une lapalisade, ce n'est plus un loup solitaire,
00:36:51 c'est un groupe,
00:36:53 peut-être pas organisé, mais qui en fait a une
00:36:55 cohésion négative autour,
00:36:57 par exemple, de la détestation
00:36:59 de la France,
00:37:01 et c'est ainsi qu'on revient
00:37:03 à ce sujet des
00:37:05 abeilles. Alors moi, j'entendais dans votre reportage
00:37:07 la personne qui était
00:37:09 interrogée dire "non, mais la France
00:37:11 est extrêmement
00:37:13 vigilante,
00:37:15 elle est vigilante de rien du tout, pour un certain
00:37:17 côté, je vais vous expliquer pourquoi, pas pour le
00:37:19 renseignement, pour les gens qui en intérieur
00:37:21 déploient des moyens pour se renseigner,
00:37:25 mais quand vous avez un danger
00:37:27 extérieur, vous fermez les portes
00:37:29 de votre maison, là,
00:37:31 la Maison France est ouverte à tout vent,
00:37:33 vous avez cité l'Afghanistan, monsieur,
00:37:35 et vous avez raison, on sait que là-bas, il y a une
00:37:37 concurrence de
00:37:39 groupes terroristes,
00:37:41 Al-Qaïda,
00:37:43 Daesh, Al-Qaïda
00:37:45 a été protégée
00:37:47 par les talibans, un certain nombre de
00:37:49 terroristes ont demandé l'asile politique
00:37:51 quand les talibans sont revenus
00:37:53 au pouvoir en Afghanistan, et c'est vrai
00:37:55 qu'ils étaient menacés, objectivement, sauf que
00:37:57 eux-mêmes appartenaient
00:37:59 à un groupe terroriste. Donc si vous voulez,
00:38:01 quand la France hyper généreuse
00:38:03 accueille le monde entier, évidemment,
00:38:05 elle accueille aussi le cheval de Troie du
00:38:07 terrorisme, et cette
00:38:09 question-là, on ne la voit jamais
00:38:11 abordée. Vous diriez qu'il y a un activisme
00:38:13 grandissant en France ? Il y a un
00:38:15 activisme grandissant parce que vous savez,
00:38:17 les pays qui n'ont
00:38:19 pas du tout de communauté musulmane
00:38:21 ou réduit à une portion congrue,
00:38:23 n'ont pas de menaces terroristes
00:38:25 avérées. Je m'explique.
00:38:27 Lorsque vous avez une communauté musulmane très
00:38:29 importante, étant donné que le pourcentage
00:38:31 d'islamistes est évidemment
00:38:33 inclus dans cette communauté,
00:38:35 vous avez forcément, donc, plus la communauté
00:38:37 musulmane est importante, plus le pourcentage
00:38:39 d'islamistes et ceux qui pratiquent
00:38:41 l'islam rigoriste est important,
00:38:43 plus le risque qu'en Bouchêne, vous ayez
00:38:45 effectivement des
00:38:47 terroristes, des djihadistes, si vous voulez.
00:38:49 Donc, on ne peut pas d'un côté, qu'il y ait
00:38:51 un Al-Qaïda qui balance des
00:38:53 menaces, etc., c'est une chose,
00:38:55 mais nous, ce qui nous interroge,
00:38:57 c'est la pertinence
00:38:59 et la réalité de cette menace
00:39:01 sur notre territoire. Or, on ne peut pas prétendre
00:39:03 lutter contre...
00:39:05 Je ne sais pas comment le dire avec
00:39:07 les mots adéquats, mais
00:39:09 ça sent le coup de com' aussi, de la part d'Al-Qaïda.
00:39:11 Oui et non, parce que
00:39:13 si vous voulez, on ne peut pas prétendre lutter
00:39:15 efficacement contre le terrorisme
00:39:17 en continuant à
00:39:19 accueillir des flux importants
00:39:21 de musulmans dans
00:39:23 lesquels il peut potentiellement
00:39:25 y avoir des terroristes.
00:39:27 Vincent Blamandière, pour répondre.
00:39:29 Ça fait 13 ans que je fais du pénal,
00:39:31 je me suis non seulement
00:39:33 avocat pénaliste, j'ai défendu des victimes de
00:39:35 terrorisme et j'ai défendu des personnes
00:39:37 accusées de participation
00:39:39 à des activités terroristes.
00:39:41 En plus de ça, j'étais dans une association qui s'occupait
00:39:43 de la prise en charge de jeunes
00:39:45 radicalisés. Qu'est-ce qu'on peut faire
00:39:47 face à ça ? Je vais vous dire
00:39:49 simplement un, il y a une dimension de communication.
00:39:51 La première chose, c'est qu'effectivement, on peut
00:39:53 prendre absolument... Il faut prendre au sérieux
00:39:55 toutes les menaces, mais par contre, il faut
00:39:57 savoir que la menace, c'est un acte de communication
00:39:59 et c'est un acte de communication qui
00:40:01 appelle quoi ? Qui appelle...
00:40:03 Qu'il y a des conséquences...
00:40:05 aux sentiments, soit
00:40:07 de riposte, de réaction politique
00:40:09 et ce sentiment-là
00:40:11 qui polarise la pensée, nourrit
00:40:13 quoi ? Le sentiment d'assiégé,
00:40:15 la mentalité d'assiégé,
00:40:17 la mentalité de victime
00:40:19 qui nourrit lui-même le terrorisme.
00:40:21 Oui, mais vous pouvez pas dire qu'il y a des milliers d'activistes
00:40:23 radicalisés dans ce pays qui sont
00:40:25 déjà passés à l'acte ou qui pourraient passer
00:40:27 à l'acte. En fait, ce qu'on voit en France,
00:40:29 c'est que les gens sont inflammables
00:40:31 parce qu'ils n'arrivent pas
00:40:33 à gérer le quotidien.
00:40:35 Ils sont inflammables
00:40:37 parce qu'ils sont tenus dans des
00:40:39 polarités... - Mais quel genre ?
00:40:41 - Quel genre ? - Tout le monde, en fait.
00:40:43 - Tout le monde ? - Non, non, tout le monde. - Il y a des tensions
00:40:45 permanentes, dans des polarités.
00:40:47 Par exemple, je vais prendre un exemple qui a été donné...
00:40:49 - Mais il y a une réalité aussi à prendre en compte. - Sur la polarisation,
00:40:51 je pense qu'en fait, justement,
00:40:53 souvent, en matière judiciaire, en matière
00:40:55 sociale, comme en matière familiale ou simplement en matière
00:40:57 humaine, il faut sortir des polarités,
00:40:59 du bien/mal, de l'opposition
00:41:01 des chrétiens contre les musulmans.
00:41:03 Sur ce plateau tout à l'heure, vous avez,
00:41:05 pour donner un exemple,
00:41:07 pour montrer le côté peut-être gênant
00:41:09 de la participation
00:41:11 de Macron à une messe, on a tout de suite
00:41:13 posé la question "Est-ce qu'il participait
00:41:15 à une réunion musulmane ?" Mais pourquoi
00:41:17 on ne demande pas par rapport au Dalai Lama ?
00:41:19 Vous voyez, le débat sur la...
00:41:21 - Parce qu'il n'y a pas d'Hindou en France, c'est tout.
00:41:23 - Il n'y a pas de laïcité. Il est polarisé.
00:41:25 Il faut sortir des polarisations, c'est essentiel.
00:41:27 - Et bouddhiste Dalai Lama, il n'y a pas d'intérêt.
00:41:29 - Oui, oui, bouddhiste, enfin bref. Non mais si vous voulez,
00:41:31 le problème c'est que le gouvernement...
00:41:33 - Je suis en féliciteuse de venir, messieurs.
00:41:35 - Non mais on n'a pas de communauté bouddhiste
00:41:37 aussi importante que la communauté musulmane
00:41:39 et même pas aussi importante que la communauté juive.
00:41:41 Donc on ne va pas s'inventer des menaces
00:41:43 fantasmagoriques sur des communautés
00:41:45 qui sont inexistantes. Bon, ça c'est la première chose.
00:41:47 La deuxième chose, c'est que la Suède a été évoquée.
00:41:49 Vous savez pourquoi ? Parce qu'en Suède,
00:41:51 on brûle des Corans, ce qui est une pratique
00:41:53 parfaitement détestable et condamnable.
00:41:55 On peut avoir des débats sur les religions,
00:41:57 bien sûr, on peut critiquer les religions,
00:41:59 ça il n'y a pas de problème, mais je veux dire,
00:42:01 il ne faut pas se lancer dans des provocations.
00:42:03 Les autodafés, c'était des nazis, si vous voulez.
00:42:05 - Qu'est-ce que vous voulez dire ? Que la Suède l'a cherchée ?
00:42:07 Que la France en interdisant les availlés a la cherchée ?
00:42:09 - Je pense qu'effectivement, la Suède
00:42:11 devrait agir contre le fait
00:42:13 de brûler des livres religieux, quels qu'ils soient,
00:42:15 parce que c'est des provocations qui sont inutiles
00:42:17 et c'est seules les dictatures où on brûle des livres.
00:42:19 On n'a pas le droit de brûler des livres.
00:42:21 Et enfin, si vous voulez, le gouvernement
00:42:23 a libéré 350 terroristes
00:42:25 qui ont été condamnés
00:42:27 pour terrorisme depuis 2018,
00:42:29 qui sont donc libérés.
00:42:31 - Tout le monde n'est pas surveillable 24 heures sur 24.
00:42:33 - Exactement, il y en a 78
00:42:35 qui ont été libérés en 2022,
00:42:37 et il y en a 80 dont la sortie
00:42:39 est prévue en 2023. Donc on ne peut pas
00:42:41 d'un côté prétendre lutter contre le terrorisme
00:42:43 et procéder à des libérations
00:42:45 de personnes qui ont été condamnées
00:42:47 pour terrorisme dans les prisons.
00:42:49 - L'État a déjà expulsé des fichiers S
00:42:51 pour radicalisation et terrorisme.
00:42:53 L'État a fermé une centaine de mosquées salafistes
00:42:55 sur le territoire, a fait interdire
00:42:57 certains retours de djihadistes également
00:42:59 à une époque. Est-ce qu'elles ont été suffisantes
00:43:01 ces mesures ? - Non.
00:43:03 Les djihadistes expulsés
00:43:05 du territoire siro-iraquien continuent
00:43:07 à arriver avec leurs familles,
00:43:09 les femmes et les enfants
00:43:11 pour des raisons humanitaires.
00:43:13 - On peut entendre aussi, notamment pour les enfants.
00:43:15 - On est obligé de
00:43:17 prendre des personnes au nom du droit international
00:43:19 et les mêmes vous expliquent que quand il s'agit
00:43:21 d'expulser des clandestins,
00:43:23 des illégaux, leurs pays ne sont pas obligés
00:43:25 de les reprendre. Pourquoi la France doit reprendre
00:43:27 les siens et pas
00:43:29 les autres pays dont les citoyens sont massivement...
00:43:31 - Parce que la valeur suprême qu'on protège, c'est la vie.
00:43:33 Il n'y a pas de système judiciaire
00:43:35 qui ne protège pas la vie
00:43:37 comme valeur supérieure. - Si vous voulez protéger
00:43:39 la vie, cher monsieur, il faut protéger d'abord
00:43:41 la vie des Français. Or, les terroristes
00:43:43 qui peuvent devenir des grenades
00:43:45 dégoupillées à l'intérieur du
00:43:47 territoire français, vous ne protégez pas
00:43:49 exactement la vie en les faisant revenir. - Louis-Hervé Bondel,
00:43:51 pourquoi la France n'a jamais réussi
00:43:53 vraiment à combattre efficacement
00:43:55 l'islamisme ? - Première
00:43:57 chose, je veux revenir un petit peu sur quelque
00:43:59 chose, je préfère savoir les terroristes
00:44:01 entre les mains de la justice française et dans les prisons françaises
00:44:03 que en liberté
00:44:05 en Syrie. - Ça n'a pas le fait de devenir tout
00:44:07 al-Qaïda en France alors ? - Si c'est dans des
00:44:09 prisons, ça serait très bien non ? - Vous rigolez ou quoi ?
00:44:11 - Parce qu'au moins on maîtrise les choses. - C'est la théorie de son prénom.
00:44:13 On va faire venir les terroristes pour mieux les
00:44:15 surveiller. Non mais c'est...
00:44:17 - La quatrième dimension. - C'est une caricature.
00:44:19 - Alors il y a des expériences avec des quartiers
00:44:21 d'évaluation de la radicalisation.
00:44:23 - Il y a quand même Louis-Hervé Bondel qui a à peine pris la parole.
00:44:25 - Oui, mais moi je veux juste dire que je
00:44:27 préfère qu'on ait une... qu'on les
00:44:29 tienne juridiquement et qu'on puisse les
00:44:31 maintenir en prison et
00:44:33 savoir où ils sont
00:44:35 plutôt qu'ils soient en liberté. Mais c'est...
00:44:37 Voilà, moi je préfère que les terroristes soient emprisonnés plutôt qu'en liberté.
00:44:39 - Dans la France, vous avez des individus radicalisés
00:44:41 qui sont en liberté en France. - Chacun a ses valeurs là-dessus.
00:44:43 Et par rapport à la lutte
00:44:45 contre l'islamisme, c'est quelque chose
00:44:47 que je crois que la France s'y emploie.
00:44:49 Mais vraiment il y a ce contexte géopolitique
00:44:51 notamment dans la PNAU
00:44:53 qui joue énormément.
00:44:55 On est dans un endroit qui est
00:44:57 chaotique avec des états faillis
00:44:59 un peu partout et ça fait que
00:45:01 le renseignement
00:45:03 et tout ce qui peut
00:45:05 en fait avoir une prise là-dessus,
00:45:07 c'est très compliqué. - Donc ça veut dire que vous êtes en faveur
00:45:09 de l'installation des camps
00:45:11 de djihadistes qui sont actuellement sur le
00:45:13 territoire kurde ou le territoire syrien en France ?
00:45:15 - Mais pourquoi je serais
00:45:17 en faveur de ça ? - Pour mieux les contrôler
00:45:19 puisque c'est votre théorie. - Ma théorie c'est que
00:45:21 je préfère que les terroristes soient entre les mains de la justice
00:45:23 qu'en liberté. C'est tout ce que j'ai dit.
00:45:25 - C'est ce que je vous dis.
00:45:27 Vous voulez faire... - Il ne s'agit pas
00:45:29 d'installer des colonies de vacances
00:45:31 djihadistes en France. - Dans le territoire
00:45:33 irako-syrien, vous avez encore des tas de
00:45:35 djihadistes qui sont en liberté. Donc vous, vous voulez aller
00:45:37 les kidnapper pour les faire venir en France
00:45:39 au lieu de les laisser sur place. Vous pensez
00:45:41 qu'il représente davantage
00:45:43 une menace de la BAC ici ? - C'est pas ce qui a été dit exactement.
00:45:45 C'est pas exactement ce qui a été dit. - Ah si, c'est exactement ce qui a été dit.
00:45:47 - Je vous entends de mauvaise tonne, on ne peut pas vraiment... - Ah non, non, non.
00:45:49 Vous reverrez l'extrait, vous verrez. - Je me rappelle que près de 60%
00:45:51 des assaillants ces dernières années qui ont été arrêtés
00:45:53 n'étaient pas fichés. Donc c'est vrai
00:45:55 qu'on est sur un projet de société
00:45:57 qui doit être changé.
00:45:59 Toute autre action serait peut-être
00:46:01 dérisoire. Gabrielle.
00:46:03 - Non, mais moi je suis quand même un peu frappée
00:46:05 des propos qui sont tenus ce soir au temps de cette table
00:46:07 parce que quand vous dites "les gens sont
00:46:09 inflammables", vous sombrez
00:46:11 quand même dans un relativisme
00:46:13 qui m'effraie. Tous les gens ne sont pas
00:46:15 inflammables. Ni vous, ni moi
00:46:17 n'avons commis d'attentat, je pense. Bon, c'est pas
00:46:19 tous les gens. Vous dites
00:46:21 "la société est polarisée
00:46:23 entre les chrétiens et les musulmans".
00:46:25 Le terroriste
00:46:27 qui a tué le père Abel, c'est pas
00:46:29 sorti de l'imagination
00:46:31 de gens qui imaginent une polarisation.
00:46:33 Elle existe, cette polarisation.
00:46:35 Et c'est faire insulte aux victimes,
00:46:37 du reste, de la nier.
00:46:39 J'avoue que cet angélisme
00:46:41 me laisse pantoise
00:46:43 et me fait peur pour la suite.
00:46:45 Parce que de la même façon, votre voisin
00:46:47 qui dit "je préfère des terroristes
00:46:49 en prison en France
00:46:51 que en liberté
00:46:53 à l'extérieur", ben écoutez, compte tenu
00:46:55 de l'état de notre justice,
00:46:57 qui est incapable
00:46:59 de garder
00:47:01 sous clé les terroristes,
00:47:03 moi je les préfère à l'extérieur.
00:47:05 Je préfère les terroristes loin de chez moi.
00:47:07 Vous aussi, c'est pareil, vous n'auriez pas envie de garder
00:47:09 chez vous quelqu'un de dangereux.
00:47:11 On va clore ce débat et on le reprendra
00:47:13 un petit peu plus tard. Il est 23h.
00:47:15 Maureen Vidal, le retour du journal.
00:47:17 Si la régime veut bien.
00:47:21 Maureen, 7000 migrants
00:47:27 sont arrivés ces derniers jours sur la
00:47:29 petite île italienne de Lampedusa.
00:47:31 Les autorités locales sont débordées.
00:47:33 Située à moins de 150 km
00:47:35 des côtes tunisiennes, Lampedusa
00:47:37 est l'un des premiers points d'escale
00:47:39 pour les migrants qui traversent la Méditerranée.
00:47:41 Un afflux massif qui est très
00:47:43 difficile à maîtriser sur place.
00:47:45 Les dernières images commentées par Marine Sabourin.
00:47:47 Les autorités italiennes
00:47:49 sont dépassées par cette
00:47:51 arrivée inédite de migrants.
00:47:53 Cette semaine, ils sont 7000
00:47:55 à avoir débarqué en 48 heures
00:47:57 sur l'île italienne.
00:47:59 Nabi Bangoura, venu de Guinée,
00:48:01 a traversé la Méditerranée pendant
00:48:03 deux jours dans un bateau avec
00:48:05 une trentaine d'individus.
00:48:07 Cet homme souhaite rejoindre la France au plus vite.
00:48:09 Je veux aller en France pour que je puisse
00:48:11 réaliser mes rêves.
00:48:13 Je veux aider ma famille.
00:48:15 Je veux les quitter dans le noir.
00:48:17 Mon passion, c'est le football.
00:48:19 C'est à cause de ça que je suis venu ici.
00:48:21 Mon passion, c'est le football.
00:48:23 En quelques heures, sont arrivés autant de
00:48:25 migrants qu'il n'y a d'habitants sur l'île
00:48:27 qui disposent d'un centre d'accueil
00:48:29 pour seulement 400 personnes.
00:48:31 La situation est compliquée.
00:48:33 La Croix-Rouge italienne
00:48:35 s'efforce de continuer à garantir,
00:48:37 au prix d'efforts considérables,
00:48:39 les services de base aux personnes qu'elle assiste.
00:48:41 Les habitants reprochent
00:48:45 aux pays européens de ne pas se
00:48:47 mobiliser suffisamment pour les aider
00:48:49 à gérer ces flux.
00:48:51 Nous, habitants de Lampedusa, demandons
00:48:53 que cette île soit tenue à l'écart de cette situation.
00:48:55 Nous n'avons plus la possibilité
00:48:57 de supporter ce fardeau d'un point de vue
00:48:59 psychologique et humanitaire.
00:49:01 Lampedusa a déclaré cette semaine
00:49:03 l'état d'urgence local.
00:49:05 Et on reviendra
00:49:07 sur ce thème
00:49:09 majeur dans une dizaine de minutes
00:49:11 dès la fin de ce journal.
00:49:13 D'ici là, la campagne de vaccination
00:49:15 du Covid-19 a été avancée.
00:49:17 On rappelle des souvenirs. Ça commence le 2 octobre.
00:49:19 Exactement, et pour cause
00:49:21 de la circulation du virus s'intensifie,
00:49:23 le ministre de la Santé Aurélien Rousseau
00:49:25 a décidé de suivre l'avis du comité
00:49:27 de veille et d'anticipation
00:49:29 des risques sanitaires, donc le Covars,
00:49:31 qui recommande l'accès aux rappels vaccinales
00:49:33 dès que possible pour les plus à risque.
00:49:35 Vous allez vous faire vacciner
00:49:37 les uns les autres ? Non.
00:49:39 Pourquoi pas ?
00:49:41 Je n'ai pas besoin. C'est un choix.
00:49:43 Pas de comorbidité avérée.
00:49:45 Un mot sur cette anticipation
00:49:47 des vaccinations ?
00:49:49 Le feuilleton du Covid reprend ?
00:49:51 Pour certains, gratuit.
00:49:53 Il y a une question de nombre et de chiffre.
00:49:55 C'est pour ça ? Oui.
00:49:57 La suite du journal,
00:49:59 c'est Emmanuel Macron qui lance
00:50:01 une collecte nationale pour sauver les églises en ruine.
00:50:03 Elle débute dès aujourd'hui
00:50:05 et a pour objectif de préserver
00:50:07 les édifices religieux,
00:50:09 patrimoine de la France. Un plan sur
00:50:11 4 ans afin de récolter 200 millions d'euros.
00:50:13 Au moins 5000 églises seraient
00:50:15 délabrées sur le territoire. On écoute le président.
00:50:19 On a tout ce patrimoine religieux dans des communes
00:50:21 de moins de 10 000 habitants qui, souvent,
00:50:23 n'est pas protégé par nos règles jusqu'alors.
00:50:25 Et pour les communes
00:50:27 qui en ont la charge,
00:50:29 ce sont des travaux bien souvent impossibles,
00:50:31 très complexes, très coûteux.
00:50:33 Et les travaux courants,
00:50:35 parfois on les laisse filer jusqu'au jour
00:50:37 où il faut détruire,
00:50:39 où en tout cas les investissements sont si importants
00:50:41 que le patrimoine religieux
00:50:43 finit par, en quelque sorte,
00:50:45 tomber dans un état qui fait
00:50:47 que l'investissement devient insoutenable.
00:50:49 C'est ce que nous avons vécu dans beaucoup de villes
00:50:51 et de villages de notre pays.
00:50:53 Et ce qui nourrit un sentiment d'indignation
00:50:55 chez beaucoup de nos élus et de nos habitants
00:50:57 parce qu'il y a un attachement à ce patrimoine.
00:50:59 D'ailleurs, que l'on croit ou que l'on ne croit pas.
00:51:01 Gabrielle, un petit mot. Le patrimoine religieux français
00:51:03 est en PL. C'est une bonne initiative de la part
00:51:05 du président de la République ? Bien sûr que c'est une excellente
00:51:07 initiative. C'est notre patrimoine commun.
00:51:09 Et puis on se souvient qu'on avait été extrêmement inquiets
00:51:11 après la déclaration de l'ancienne
00:51:13 ministre de la Culture,
00:51:15 Mme Roselyne Bachelot, qui avait dit
00:51:17 que les églises 19e, qui constituent
00:51:19 quand même une large partie
00:51:21 de nos églises,
00:51:23 il va falloir se débrouiller ou les laisser
00:51:25 s'écrouler. Donc c'est vrai que c'est
00:51:27 encourageant. Maintenant, sur la méthode, on peut s'étonner
00:51:29 aussi parce qu'une collecte nationale, ça veut dire qu'on va chercher
00:51:31 encore les sous
00:51:33 chez les Français. Je rappelle que
00:51:35 après la loi de 1905, l'État
00:51:37 qui avait
00:51:39 pris les églises dans son giron,
00:51:41 enfin qui les avait même
00:51:43 extorquées, on pourrait dire,
00:51:45 à l'église catholique,
00:51:47 avait dit "je vais m'en occuper,
00:51:49 je vais les entretenir". Et là, aujourd'hui,
00:51:51 il vient et il dit "donnez-moi des sous
00:51:53 parce que je n'arrive pas à les entretenir".
00:51:55 Alors c'est mieux que les laisser s'écrouler,
00:51:57 mais néanmoins, quand on voit tout le budget du
00:51:59 ministère de la Culture, il n'y a pas tant que ça
00:52:01 qui est dévolu au patrimoine. Je crois
00:52:03 que c'est 1 milliard et il y a 4 milliards
00:52:05 pour le... Je ne me trompe pas,
00:52:07 je ne dis pas de bêtise, mais je crois que c'est ça.
00:52:09 Pour le dévolu pour le service public,
00:52:11 pour les médias du service public,
00:52:13 je me dis peut-être qu'on pourrait faire
00:52:15 des rééquilibrages intéressants.
00:52:17 J'ai noté que selon l'Observatoire
00:52:19 du Patrimoine Religieux,
00:52:21 entre 2000 et 5000 édifices
00:52:23 pourraient être abandonnés, vendus
00:52:25 ou détruits d'ici 2030.
00:52:27 Il y a une urgence ?
00:52:29 Je pense qu'il faut voir les bâtiments un petit peu, au cas par cas.
00:52:31 Moi, je suis...
00:52:33 Pourquoi ? Il y en a certains qu'on peut laisser s'effondrer
00:52:35 et d'autres qu'on doit conserver ? C'est ce que vous voulez dire ?
00:52:37 Sur les églises, je pense qu'il faut...
00:52:39 Il y a des églises qui ont une construction
00:52:41 assez tardive, qu'on peut voir
00:52:43 répliquer un peu partout.
00:52:45 Par ailleurs, ça c'est un truc
00:52:47 qu'il faut voir au cas par cas, et c'est le rôle
00:52:49 de l'inventaire du patrimoine
00:52:51 de faire tout ça. Maintenant, moi, je suis très
00:52:53 attaché à l'architecture et la belle architecture,
00:52:55 donc je trouve très très bien
00:52:57 que l'État, et c'est son rôle, prenne en main
00:52:59 la restauration
00:53:01 de ces bâtiments. Maintenant,
00:53:03 pour rejoindre Gabriel Cluzel,
00:53:05 et ce ne sera peut-être pas souvent,
00:53:07 mais je trouve...
00:53:09 Je trouve la méthode
00:53:11 catastrophique. On en appelle
00:53:13 à... On fait la manche,
00:53:15 on fait la manche, on en appelle
00:53:17 au bon cœur des gens,
00:53:19 là où c'est une mission de l'État.
00:53:21 On fait l'aumône. Ouais, on fait l'aumône,
00:53:23 mais ce n'est pas normal. En fait, c'est normal
00:53:25 dans aucun sujet. La France
00:53:27 doit se donner les moyens d'entretenir son patrimoine
00:53:29 comme elle doit se donner les moyens d'investir
00:53:31 dans ses hôpitaux, d'investir
00:53:33 dans l'école, d'investir dans la police.
00:53:35 Voilà. L'État,
00:53:37 je trouve, est rabaissé, n'est pas
00:53:39 à la hauteur, mais c'est l'État sous Macron.
00:53:41 La chrétienté en danger ? En fait,
00:53:43 depuis longtemps, même... Ça fait sourire,
00:53:45 Gabriel. Même depuis les origines,
00:53:47 j'ai l'impression que le Christ lui-même a eu des difficultés.
00:53:49 C'est aussi une question religieuse. Ce sont des édifices religieux
00:53:51 dont on est en train de parler. Pas que.
00:53:53 Non, pas que, mais en grande partie. Alors, je laisse confier au monsieur
00:53:55 et je reviens vers vous. Sur ce point-là, c'est justement un enjeu
00:53:57 de laïcité. C'est-à-dire que si on fait un appel
00:53:59 au don, c'est justement parce que
00:54:01 les églises qui ont été construites après
00:54:03 1905 ne peuvent pas être
00:54:05 sponsorisées par la République.
00:54:07 L'enjeu, en fait,
00:54:09 se porte pour toutes les églises qui sont
00:54:11 avant 1905. En 1905,
00:54:13 justement, dans cette polarisation
00:54:15 du débat politique entre l'Église
00:54:17 et l'État, l'Église avait crié
00:54:19 à la nationalisation et à la
00:54:21 séparation de l'Église et de l'État.
00:54:23 Et finalement, c'est ce qui a sauvé l'Église,
00:54:25 puisque l'Église,
00:54:27 aujourd'hui, serait dans l'incapacité financière
00:54:29 de prendre en charge
00:54:31 l'entretien de ses bâtiments.
00:54:33 Il y a des églises dans tous les villages.
00:54:35 - Deux derniers mots, Gabrielle qui voulait répondre.
00:54:37 - Je pense qu'il faut se rendre compte de
00:54:39 l'importance de ce patrimoine pour la France.
00:54:41 Dans n'importe quel village de France, vous avez
00:54:43 une église, parfois un petit
00:54:45 château, il y a les journées du patrimoine
00:54:47 qui arrivent. Et c'est vrai que
00:54:49 vous enlevez ça, et bien
00:54:51 le village perd complètement son
00:54:53 charme. C'est pas la zone commerciale qui a 15 km
00:54:55 qui attire même les touristes, puisque
00:54:57 les touristes, c'est quand même un
00:54:59 moyen de développer les richesses aussi
00:55:01 pour certains coins de France. Donc je crois que c'est extrêmement
00:55:03 important et ça dépasse même le
00:55:05 cadre religieux. Moi j'ai vu un spectacle qui m'a vraiment fait
00:55:07 de la peine en Mayenne, d'une église, vous l'avez
00:55:09 vu, on voit la place du village,
00:55:11 le clocher sonne
00:55:13 le glas, son propre glas,
00:55:15 pour la dernière fois.
00:55:17 Vous l'avez vu ce spectacle ? - Non, j'ai vu rien.
00:55:19 - Et un tractopelle vient enlever le
00:55:21 clocher, comme ça c'est absolument épouvantable.
00:55:23 - Vous l'avez vu là ? - Oui, oui. - Je le souhaite cet été.
00:55:25 - Les hymnes échappent. - Ça ne se reproduit jamais. Et c'est parce
00:55:27 qu'on a laissé tout ce patrimoine se détériorer
00:55:29 pendant longtemps qu'à un moment on se dit
00:55:31 "Ah bah oui mais on n'a plus assez d'argent pour le...
00:55:33 - On préfère faire des clés au fisco. - Peut-être l'expression
00:55:35 de la réalité intérieure aussi. - C'est vrai.
00:55:37 - Elle n'est pas forcément liée avec l'autre.
00:55:39 - Il n'y a que moi qui vous ai entendu, donc...
00:55:41 - Jean Messia. - Moi je pense que
00:55:43 les églises ce n'est pas simplement des pierres,
00:55:45 je pense que, ni même d'une simple architecture,
00:55:47 les églises sont l'âme de la France.
00:55:49 C'est une
00:55:51 spiritualité, une verticalité,
00:55:53 il y a des églises, et des petites églises
00:55:55 et des grandes églises dans toutes les villes
00:55:57 et tous les villages. Je pense que la France
00:55:59 consacre des moyens considérables
00:56:01 à des causes étrangères,
00:56:03 on a quand même bien un peu de moyens
00:56:05 à consacrer à notre propre héritage
00:56:07 culturel, notre héritage religieux
00:56:09 et notre identité, parce que
00:56:11 nos églises font
00:56:13 partie de la France vernaculaire.
00:56:15 Voilà, donc il faut les entretenir
00:56:17 toutes, sans distinction. - Bon, j'ai un mot
00:56:19 à vous dire. J'ai encore mangé une bavette.
00:56:21 C'est Fabien Roussel
00:56:23 qui a prononcé ces mots
00:56:25 aujourd'hui. Il revient avec ironie sur les
00:56:27 déclarations de Sandrine Roussel, vous savez, sur la
00:56:29 surconsommation de vente de viande
00:56:31 et les dangers qui peuvent en découler.
00:56:33 - En juillet, Sandrine Roussel déclarait
00:56:35 sur X, donc anciennement Twitter, que
00:56:37 la consommation de viande est une des causes de la pollution
00:56:39 et des fortes chaleurs dans plusieurs
00:56:41 pays. Je cite "se prendre
00:56:43 en photo tout sourire avec un morceau de viande
00:56:45 c'est cracher à la figure de celles et ceux qui
00:56:47 fuient, brûlent, meurent de chaleur".
00:56:49 Fabien Roussel a, lui, du coup, déclaré
00:56:51 dans Libération qu'il a mangé une bavette et
00:56:53 des riz de veau, ce qui provoquerait au moins
00:56:55 un tremblement de terre à Haïti.
00:56:57 - Il est taquin ce Fabien Roussel.
00:56:59 Monsieur
00:57:01 Hervier Blondel. - Oui, bon c'est...
00:57:03 - Vous êtes de quel camp vous...
00:57:05 Camp Roussel ou Camp Rousseau ?
00:57:07 - J'aimerais ne pas choisir de camp. - Oui, mais si je vous le demande.
00:57:09 - Je pense qu'il y a dans le
00:57:11 raisonnement... - Vous êtes de côté de la bavette ou de la...
00:57:13 - Moi je suis
00:57:15 végétarien non pratiquant.
00:57:17 - Alors ça je ne connais pas.
00:57:19 - Vous êtes de mon côté.
00:57:21 - Je crois que Sandrine Rousseau
00:57:23 met le doigt et le
00:57:25 tweet, la métapolitique par-dessus.
00:57:27 C'est une chose, je crois que
00:57:29 Sandrine Rousseau met le doigt sur quelque chose qui est vrai.
00:57:31 Il faut qu'on réduise notre consommation de viande,
00:57:33 ça ne veut pas dire arrêter. - Est-ce que c'est comme ça qu'on sauve la
00:57:35 planète ? Je ne suis pas certain, mais bon. - Vraiment,
00:57:37 la viande, ça fait partie des choses qui sont
00:57:39 quand même extrêmement émetteurs en CO2.
00:57:41 Maintenant, je crois qu'il y a un jeu
00:57:43 ou pas un jeu, mais il y a... - Alors ce n'est pas le fait
00:57:45 de manger qui est émetteur en CO2, c'est l'élevage.
00:57:47 - C'est un peu, bon voilà, ça le regarde
00:57:49 en faisant ce genre de tweet.
00:57:51 Je pense qu'il faut peut-être
00:57:53 sortir un peu des polémiques Twitter. - Mais ça fait preuve de son sens de l'humour,
00:57:55 déjà. - Oui, mais c'est déjà une bonne chose.
00:57:57 Je pense qu'il faut sortir des polémiques Twitter,
00:57:59 essayer de prendre un peu de la hauteur sur le sujet,
00:58:01 considérer que, oui,
00:58:03 la viande, il y a un sujet.
00:58:05 - Mais ce qu'il nous dit, au-delà... - Pour autant, est-ce que
00:58:07 c'est la peine de faire des polémiques dans ce genre-là ?
00:58:09 Pas forcément. - Au-delà du deuxième degré
00:58:11 et de la petite polémique un petit peu
00:58:13 futile, je trouve que le sous-texte de
00:58:15 Fabien Roussel, c'est de rappeler que l'écologie punitive,
00:58:17 ça fonctionne pas. Que les gens ne veulent pas
00:58:19 entendre se faire blâmer
00:58:21 sur leur comportement du quotidien et qu'il y a peut-être
00:58:23 une façon de dire les choses, quand bien même Sandrine Rousseau
00:58:25 aurait raison, il y a une façon de dire les choses et de les
00:58:27 amener aux gens que Fabien Roussel au point de lui
00:58:29 doigt, et je le trouve qu'il le fait sans
00:58:31 rédigérement. Un petit mot.
00:58:33 - En poussant à l'absurde, si vous voulez, le raisonnement
00:58:35 de Sandrine Rousseau,
00:58:37 Fabien Roussel montre aussi
00:58:39 ses incohérences et
00:58:41 son côté parfois un peu ridicule,
00:58:43 disons-le, dans ses déclarations.
00:58:45 Et donc maintenant que Fabien
00:58:47 Roussel a provoqué, si vous voulez,
00:58:49 Sandrine Rousseau en mangeant
00:58:51 une bavette, ça va permettre à Sandrine Rousseau
00:58:53 d'en tailler une, de bavette.
00:58:55 - Non mais vous imaginez
00:58:57 comme la phrase est extrêmement violente.
00:58:59 Vous avez vu ? - Laquelle ?
00:59:01 - Non mais relisez-la quand même.
00:59:03 - Alors Sandrine Rousseau, la consommation de viande est une des causes de ce qui
00:59:05 se passe en Algérie, Espagne, Grèce, Chine, Arizona, partout.
00:59:07 - Non, se prendre en photo tout seul avec un morceau de viande d'aujourd'hui,
00:59:09 c'est cracher à la figure de celle et
00:59:11 qui fuit, brûle et meurt de chaleur.
00:59:13 - C'est pas du tout exagéré.
00:59:15 - C'est comme une phrase d'une violence.
00:59:17 - C'est surtout culpabilisateur
00:59:19 à un degré. - Oui, il y a une corporation,
00:59:21 je ne sais pas comment on appelle ça, une catégorie de commerçants
00:59:23 qu'on oublie, c'est les bouchers. Quand tu regardes ça,
00:59:25 ils sont absolument
00:59:27 révoltés. D'ailleurs, eux-mêmes
00:59:29 aujourd'hui se font taguer leurs boutiques.
00:59:31 - Alors moins ces derniers temps, mais c'est vrai
00:59:33 qu'il y a eu une époque, il y a 2-3 ans
00:59:35 où on voyait ça régulièrement.
00:59:37 - C'est très long d'avance là. - Sandrine Rousseau,
00:59:39 vous êtes dans une sorte de métaverse
00:59:41 sacrificielle, si vous voulez. C'est l'écologie
00:59:43 des tout petits gestes,
00:59:45 comme si les tout petits gestes que les Français
00:59:47 vont faire vont contrebalancer...
00:59:49 - Vous m'avez perdu au moment où vous avez dit métaverse sacrificielle.
00:59:51 - ... la pollution de la Chine,
00:59:53 de l'Inde, des Etats-Unis. Il faut raison garder
00:59:55 quand même. - Allez, encore une ou deux
00:59:57 brefs avant de passer à notre prochain
00:59:59 débat. C'est temps d'inflation.
01:00:01 Tiens, drôle de sujet.
01:00:03 Les poches des jeunes sont plus vides qu'avant.
01:00:05 - En moyenne, les parents donnent
01:00:07 36 euros d'argent de poche à leurs
01:00:09 enfants chaque mois. C'est le résultat
01:00:11 d'un baromètre PIXPAY pour
01:00:13 Teenage Lab. Une somme variable
01:00:15 selon les régions. Pour en savoir plus,
01:00:17 Mathilde Couvillier-Fleurnoy, Laurent Scellarié
01:00:19 et Fabrice Elsner sont allés interroger
01:00:21 enfants et parents.
01:00:23 - Le montant de l'argent de poche des adolescents
01:00:25 n'a pas échappé à l'inflation.
01:00:27 Pourtant, selon le dernier baromètre
01:00:29 réalisé par la start-up PIXPAY,
01:00:31 les adolescents sont plus nombreux à recevoir
01:00:33 de l'argent de poche, soit
01:00:35 27% de plus que l'année dernière.
01:00:37 - Les parents n'ont pas forcément
01:00:39 envie de rogner sur le budget d'argent de poche
01:00:41 qu'ils vont donner à leurs enfants, même dans un contexte
01:00:43 compliqué, inflationniste.
01:00:45 C'est un moment très symbolique pour l'adolescent.
01:00:47 - Concrètement, les adolescents
01:00:49 âgés entre 10 et 18 ans reçoivent
01:00:51 en moyenne 36 euros par mois.
01:00:53 C'est 3 euros de plus par rapport
01:00:55 à l'année dernière et 5 euros de plus
01:00:57 qu'en 2021. Mais alors,
01:00:59 comment les adolescents dépensent-ils
01:01:01 leur argent de poche ?
01:01:03 - Je vais acheter des vêtements
01:01:05 pour mes amis, ou je vais économiser
01:01:07 pour acheter des habits.
01:01:09 - Je m'achète des trucs pour la play
01:01:11 et tout pour jouer.
01:01:13 - Je m'achète des vêtements, des livres.
01:01:15 - Avec l'augmentation du coût de la vie
01:01:17 pour cette maman, l'argent de poche
01:01:19 est un petit sacrifice à faire,
01:01:21 responsabilisant pour son fils.
01:01:23 - C'est ça, la nécessité de l'argent de poche
01:01:25 pour qu'il puisse au moins gérer
01:01:27 son budget,
01:01:29 même si c'est petit,
01:01:31 par rapport à son âge.
01:01:33 - D'après l'étude, en France,
01:01:35 c'est en Normandie que les adolescents
01:01:37 recevraient le plus petit montant
01:01:39 d'argent de poche. En tête du classement,
01:01:41 les adolescents corse auraient un budget
01:01:43 moyen de 49 euros par mois.
01:01:45 - 36 euros par mois,
01:01:47 vous aviez plus, vous, étant jeune ?
01:01:49 - Franchement, je ne me souviens pas
01:01:51 avoir eu de l'argent de poche.
01:01:53 Ma mère me regarde, si on se souvient,
01:01:55 elle peut m'écrire. Mais je n'avais pas
01:01:57 d'argent de poche régulier.
01:01:59 - Ça ne va pas de soi d'avoir de l'argent de poche ?
01:02:01 - En tout cas, les jeunes semblent en avoir moins
01:02:03 avec l'inflation.
01:02:05 - Ce qu'il faudrait connaître, c'est le budget
01:02:07 Netflix, distraction...
01:02:09 - Les parents en profitent aussi de tout ça.
01:02:11 - Il faudrait identifier
01:02:13 l'économie de la distraction
01:02:15 et de l'attention.
01:02:17 - A l'époque, on n'était pas non plus dans un
01:02:19 consumérisme comme celui d'aujourd'hui.
01:02:21 - Je ne sais pas en quelle année vous êtes nés,
01:02:23 mais le consumérisme ne date pas...
01:02:25 - Il n'y avait pas de jeux vidéo,
01:02:27 il n'y avait pas toutes les...
01:02:29 - Vous êtes nés en quelle année ?
01:02:31 - Le coquet-coclet, ça n'existait pas à l'époque.
01:02:33 - Les années 80, il y avait les premiers jeux vidéo.
01:02:35 - Les tout premiers, oui.
01:02:37 Aujourd'hui, il n'y a pas des abonnements en ligne,
01:02:39 il y a des téléphones portables, des tablettes...
01:02:41 - C'était mieux avant.
01:02:43 - L'argent de poche,
01:02:45 c'est un modèle de société.
01:02:47 - Vous êtes contre l'argent de poche ?
01:02:49 - Je pense que l'argent doit se mériter.
01:02:51 Ils peuvent rendre un service et,
01:02:53 auquel cas, ça se mérite.
01:02:55 - Vous allez faire du babysitting ?
01:02:57 - J'ai commencé à travailler à 16 ans.
01:02:59 - Je vais parler de ma vie privée,
01:03:01 ma propre mère ne se souvient pas
01:03:03 si elle me donnait de l'argent de poche ou pas.
01:03:05 On termine par du football
01:03:07 et la reprise de la Ligue 1.
01:03:09 Défaite du PSG ce soir, c'est pas vrai.
01:03:11 3 buts à 2 face à l'OGC Nice.
01:03:13 - Oui, ouverture du score à la 28e minute
01:03:15 de Terrem Mofi.
01:03:17 L'attaquant niçois prend à contre-pied Donnarumma.
01:03:19 Égalisation de Kylian Mbappé,
01:03:21 largement aidé par une faute de main du gardien niçois.
01:03:23 Au retour des vestiaires,
01:03:25 l'OGC Nice reprend l'avantage
01:03:27 grâce à Gaëtan Laborde.
01:03:29 Avant que Terrem Mofi ne lance le clou
01:03:31 et inscrive le doublé sur cette frappe.
01:03:33 La réduction du score de Kylian Mbappé
01:03:35 n'y changera rien.
01:03:37 Première défaite des hommes de Louis-Henriquez en Ligue 1.
01:03:39 Pas de quoi se rassurer
01:03:41 avant la réception de Dortmund
01:03:43 pour le premier match en Ligue des Champions.
01:03:45 - On essaiera de ne pas se faire
01:03:47 la tête de la Ligue 1.
01:03:49 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:03:51 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:03:53 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:03:55 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:03:57 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:03:59 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:01 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:03 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:05 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:07 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:09 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:11 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:13 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:15 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
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01:04:19 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:21 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:23 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:25 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:27 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:29 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:31 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:33 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:35 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:37 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:39 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:41 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:43 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:45 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:47 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:49 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:51 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:53 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:55 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:57 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:04:59 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:05:01 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:05:03 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:05:05 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:05:07 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:05:09 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:05:11 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:05:13 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
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01:05:21 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
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01:05:25 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
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01:05:31 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
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01:05:41 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
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01:05:45 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
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01:05:59 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:01 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:03 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:05 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:07 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:09 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:11 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:13 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:15 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:17 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:19 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:21 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:23 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:25 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:27 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:29 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:31 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:33 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:35 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:37 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:39 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:41 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:43 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:45 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:47 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:49 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:51 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:53 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:55 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:57 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:06:59 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:01 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:03 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:05 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:07 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:09 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:11 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:13 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:15 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:17 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:19 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:21 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:23 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:25 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:27 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:29 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:31 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:33 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:35 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:37 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:39 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:41 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:43 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:45 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:47 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:49 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:51 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:53 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:55 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:57 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:07:59 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:01 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:03 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:05 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:07 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:09 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:11 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:13 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:15 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:17 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:19 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:21 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:23 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:25 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:27 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:29 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:31 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:33 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:35 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:37 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:39 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:41 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:43 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:45 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
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01:08:49 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:51 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:53 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:55 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:57 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:08:59 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:01 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:03 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:05 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:07 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
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01:09:11 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:13 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:15 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:17 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:19 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:21 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:23 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:25 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:27 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:29 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:31 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:33 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:35 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:37 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:39 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:41 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:43 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:45 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:47 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:49 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:51 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
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01:09:55 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:57 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:09:59 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:10:01 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:10:03 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:10:05 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:10:07 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:10:09 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:10:11 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:10:13 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:10:15 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:10:17 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:10:19 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:10:21 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:10:23 - On va se faire la tête de la Ligue 1.
01:10:25 - Il ne faut pas laisser l'Italie seule face à cette situation ?
01:10:27 - Il ne faut pas laisser les Italiens seul,
01:10:29 il ne faut pas jouer à l'Allemande,
01:10:31 il ne faut jamais jouer à l'Allemande.
01:10:33 - Ah bon ?
01:10:35 - Il ne faut jamais jouer à l'Allemande,
01:10:37 un peu dans tous les domaines.
01:10:39 - Pourquoi ?
01:10:41 - On en reparlera une fois.
01:10:43 - Il ne fallait pas jouer quand
01:10:45 Angela Merkel a demandé à venir.
01:10:47 - Je crois que l'Europe doit juste
01:10:49 prendre ses responsabilités
01:10:51 à l'échelle européenne.
01:10:53 Les pays du Nord, les pays de l'Est
01:10:55 doivent aussi participer
01:10:57 à cette question.
01:10:59 - Mais on ne peut pas juste dire
01:11:01 que c'est l'Italie
01:11:03 et l'Ampédouza
01:11:05 qui va gérer
01:11:07 cette chose.
01:11:09 - Mais qu'est-ce qu'on fait concrètement ?
01:11:11 - Mais qu'est-ce qu'on fait concrètement ?
01:11:13 - Sachant que les migrants illégaux
01:11:15 qui arrivent en France
01:11:17 ne peuvent pas être accueillis
01:11:19 dignement, qu'est-ce qu'on dit à ces gens ?
01:11:21 "Venez en France et vous finirez
01:11:23 sous le métro à la Chapelle ?"
01:11:25 - Déjà, je pense qu'il y a une question géopolitique.
01:11:27 - Mieux vaut le métro à la Chapelle
01:11:29 que la Méditerranée.
01:11:31 - Évidemment,
01:11:33 si vous raisonnez par l'absurde,
01:11:35 mieux vaut être SDF
01:11:37 que mourir en Méditerranée.
01:11:39 Vous avez raison, mais la politique du pire
01:11:41 n'est pas forcément la meilleure.
01:11:43 - Face au pire, il n'y a pas de solution.
01:11:45 - Si vous avez choisi de prendre le risque
01:11:47 de votre vie pour traverser la Méditerranée
01:11:49 et venir dans un pays pour chercher
01:11:51 une vie meilleure, c'est en effet
01:11:53 que vous viviez dans un certain dénuement.
01:11:55 On ne peut pas les accueillir dignement.
01:11:57 - Chacun doit prendre sa part au problème.
01:11:59 - Pourquoi ? Je ne comprends pas.
01:12:01 Qu'est-ce qui nous oblige,
01:12:03 à partir du postulat et de l'hypothèse
01:12:05 capitale qu'il nous faut
01:12:07 absolument accueillir une immigration
01:12:09 quelle que soit notre condition
01:12:11 économique, notre condition d'emploi
01:12:13 et notre condition d'accueil ?
01:12:15 Ça, ça s'appelle de l'idéologie.
01:12:17 C'est un dogme mortifère.
01:12:19 On peut aussi dire que nous n'avons pas
01:12:21 à accueillir davantage d'immigrations
01:12:23 parce que nous n'avons plus les moyens
01:12:25 de les accueillir.
01:12:27 - On peut dire que c'est l'humanité aussi.
01:12:29 - L'humanité, on en a pris notre part.
01:12:31 Si vous raisonnez en termes d'humanité,
01:12:33 préparez-vous à accueillir des centaines
01:12:35 de millions de personnes.
01:12:37 - C'est tellement facile de dire ça
01:12:39 sur un plateau.
01:12:41 - Il y a des centaines de millions
01:12:43 de personnes qui sont en attente
01:12:45 de l'immigration.
01:12:47 - La deuxième chose, c'est que derrière
01:12:49 les motivations humanitaires dont vous vous gargarisez,
01:12:51 il y a très souvent de véritables arnaques
01:12:53 et de véritables escroqueries.
01:12:55 Quand on voit qu'à Lampedusa...
01:12:57 - Ce n'est pas un hasard si vous avez en 48 heures
01:12:59 8000 personnes qui arrivent en même temps.
01:13:01 C'est un moment, c'est organisé.
01:13:03 - 97% de ceux qui arrivent sont des hommes jeunes
01:13:05 entre 20 et 30 ans. Il ne suffit pas la guerre.
01:13:07 Aucune civilisation du monde ne laisse
01:13:09 les femmes et les enfants faire la guerre
01:13:11 pendant que les hommes se carapatent
01:13:13 de la guerre.
01:13:15 La dernière chose, c'est que l'immigration
01:13:17 illégale est devenue une arme
01:13:19 aux mains de certains Etats
01:13:21 qui veulent nous déséquilibrer
01:13:23 et nous envahir.
01:13:25 On se rappelle d'Erdogan qui menaçait
01:13:27 de jeter contre l'Europe des dizaines de millions
01:13:29 d'immigrés qui étaient chez lui
01:13:31 sur son territoire.
01:13:33 - Ou Jean Messiaen.
01:13:35 - La Tunisie se voit
01:13:37 envahir par les immigrés
01:13:39 subsahariens.
01:13:41 Le discours progressiste de la France
01:13:43 qui culpabilise la Tunisie n'aide pas
01:13:45 forcément la Tunisie à les retirer chez elle.
01:13:47 - Vous pensez que la Libye qui est un Etat failli
01:13:49 depuis 2011, qui est incapable
01:13:51 de surveiller ses frontières et encore moins incapable
01:13:53 de gérer des flux de migrants
01:13:55 est en train de
01:13:57 faire des surlés sur la mer ?
01:13:59 - Vous n'êtes pas que deux sur le plateau.
01:14:01 - Juste une seconde pour répondre à ça.
01:14:03 - Une seconde, ce n'est pas 50.
01:14:05 - Vous dites que la Libye est un Etat failli.
01:14:07 Certes, mais il n'est pas suffisamment failli
01:14:09 pour que l'Europe n'envoie pas 250 millions d'euros
01:14:11 d'aides pour les gardes frontières
01:14:13 et les miennes de maison.
01:14:15 - Vincent de Montreux, Gabriel Cluzel.
01:14:17 - En philosophie, on s'aperçoit
01:14:19 qu'il y a des sujets à penser.
01:14:21 - Ce n'est pas de la philosophie.
01:14:23 - Oui, mais ça va être concret.
01:14:25 En fait, on n'arrive plus à penser.
01:14:27 Le mal posé comme problème rend problématique
01:14:29 la pensée elle-même.
01:14:31 Il y a des situations où il n'y a aucune solution positive.
01:14:33 Il n'y a aucun système juridique
01:14:35 ou économique qui permet de donner
01:14:37 des réponses à court terme.
01:14:39 Ce qu'on voit là, actuellement,
01:14:41 avec ces afflux d'immigrés massifs,
01:14:43 et notamment,
01:14:45 c'est vraiment un cas comme ça.
01:14:47 Par contre, c'est sûr que face à ça,
01:14:49 il y a un ou deux points
01:14:51 sur lesquels tout système de pensée
01:14:53 ne peut pas passer.
01:14:55 C'est que face à des gens qui sont en train de mourir,
01:14:57 on ne peut pas faire autre chose.
01:14:59 - Oui, mais la question, c'est pas...
01:15:01 Évidemment qu'on a tous une humanité en nous,
01:15:03 un cœur, et il y a peut-être 95 % d'hommes,
01:15:05 mais on voit des bébés et des femmes
01:15:07 sur ces images, et ça fait mal au cœur.
01:15:09 La question, c'est...
01:15:11 Ils ne trouveront pas un meilleur avenir
01:15:13 puisque nos pays sont saturés de migrants
01:15:15 et nous ne sommes pas capables de les accueillir.
01:15:17 Pourquoi est-ce qu'on les fait venir ?
01:15:19 - Pourquoi ils viennent pas gratuitement ?
01:15:21 - Pourquoi ils ont envie de venir ?
01:15:23 - Ils viennent pas gratuitement, ils payent des milliers d'euros pour venir.
01:15:25 - Gabrielle Cluzel. - Non, mais moi, il y a beaucoup
01:15:27 d'éléments qui me choquent dans ce que vous dites.
01:15:29 Le premier, c'est que vous parlez d'humanité,
01:15:31 vous parlez de beaucoup de choses, mais vous ne parlez jamais de démocratie.
01:15:33 J'imagine que vous êtes des démocrates.
01:15:35 Non, ça ne vous intéresse pas, la vie des gens, la vie des peuples ?
01:15:37 - Je n'en ai pas été saleur. - Voilà, vous n'êtes pas un démocrate,
01:15:39 vous êtes un autocrate, alors. - Et il n'y a pas de démocratie
01:15:41 qui est une phase de la vie. - Parce que si on est démocrate,
01:15:43 en Europe, et en France en particulier,
01:15:45 eh bien, on admet l'idée,
01:15:47 et c'est quand même intéressant, il faut l'écouter,
01:15:49 que les Français,
01:15:51 les autochtones,
01:15:53 ne veulent plus d'immigration.
01:15:55 Donc peut-être que vous, vous voulez imposer
01:15:57 de l'immigration, mais eux, ils ne veulent plus.
01:15:59 Tous les sondages le montrent. - Les sondages le montrent.
01:16:01 - Les partisans le montrent. - Et c'est fou de se dire
01:16:03 que dans un pays qui se dit démocrate,
01:16:05 ça c'est le premier point, on ne veut pas l'entendre.
01:16:07 Le deuxième point, personne n'a envie
01:16:09 de laisser des gens mourir dans la mer,
01:16:11 et c'est pour ça qu'il ne faut pas qu'ils y aillent.
01:16:13 Or, les rapports de Frontex notamment, ont montré que
01:16:15 les chaloupes
01:16:17 se lançaient
01:16:19 dans la mer, quand ils savaient
01:16:21 qu'il y avait eu des signaux
01:16:23 de bateaux, d'ONZ, etc.,
01:16:25 pour les récupérer. Donc ça veut dire qu'il y a des
01:16:27 mauvais signaux qui sont envoyés, et je pense que vous serez
01:16:29 d'accord avec moi pour dire qu'aucun continent
01:16:31 ne peut se déverser dans un autre. Ce n'est pas de l'humanité,
01:16:33 c'est de l'utopie. On ne peut pas
01:16:35 prendre l'Afrique et la déverser
01:16:37 en Europe. Ce n'est pas possible.
01:16:39 Donc il faut aujourd'hui trouver le moyen d'arrêter ça.
01:16:41 Je pense que c'est vraiment
01:16:43 une réalité de la palice.
01:16:45 - Débat intéressant et situation extrêmement
01:16:47 complexe et
01:16:49 inflammable pour le coup.
01:16:51 Merci d'avoir débattu
01:16:53 cordialement, mais avec vigueur.
01:16:55 Il est 23h30, le retour du journal
01:16:57 de Maureen Vidal.
01:16:59 La France et la Suède
01:17:05 sont menacées par le groupe terroriste
01:17:07 Al-Qaïda. - Dans le nouveau numéro
01:17:09 de leur publication de propagande
01:17:11 Saad al-Malaïm, le groupe terroriste
01:17:13 reproche à la France et à la Suède d'être
01:17:15 en guerre contre l'islam. Ils menacent de
01:17:17 s'en prendre notamment un ministère à Paris,
01:17:19 une situation qui inquiète le gouvernement.
01:17:21 Détail de Corentin Briau.
01:17:25 La France, de nouveau ciblée par
01:17:27 des menaces terroristes. Sur cet
01:17:29 illet par un magazine appartenant à Al-Qaïda,
01:17:31 on peut distinguer un homme cagoulé
01:17:33 et armé posant devant des policiers
01:17:35 en pleurs. Une image accompagnée d'un
01:17:37 texte où la France et surtout la
01:17:39 Suède sont menacées. - Il est désormais
01:17:41 clairement apparent que la Suède a choisi de prendre
01:17:43 la tête dans la guerre contre l'islam et les
01:17:45 musulmans parmi les pays de l'Union européenne,
01:17:47 rivalisant ainsi avec la France,
01:17:49 le Danemark et d'autres pour la première
01:17:51 place dans la course à l'opposition à Dieu
01:17:53 et à son messager. - La Suède,
01:17:55 la France et d'autres pays qui combattent Dieu
01:17:57 ne comprennent pas simplement des paroles
01:17:59 abstraites. Ils ne comprennent pas le langage
01:18:01 du dialogue et de la communication.
01:18:03 Ils ne comprendront pas et ne tiendront pas
01:18:05 compte jusqu'à ce qu'ils entendent des nouvelles
01:18:07 comme l'ambassade suédoise a été rasée suite
01:18:09 à une explosion violente ou une attaque armée
01:18:11 contre un ministère à Paris. - Il y a
01:18:13 quelques jours, le ministre de l'Intérieur
01:18:15 Gérald Darmanin évoquait un risque d'attentat
01:18:17 venant de l'étranger. Et même si la France
01:18:19 est vigilante, la menace est toujours présente.
01:18:21 - Malheureusement, le fait d'être
01:18:23 à la pointe, le fait d'avoir des services de renseignement
01:18:25 intérieur et extérieur qui fonctionnent
01:18:27 très bien, qui travaillent très bien
01:18:29 n'a pas empêché les attentats de 2015
01:18:31 et ceux qui ont suivi. Le problème,
01:18:33 c'est qu'il faut réussir
01:18:35 365 jours par an alors que
01:18:37 les terroristes, eux, doivent réussir une seule fois
01:18:39 celle où ils frappent. - L'organisation
01:18:41 islamiste terroriste, auteure de cette publication,
01:18:43 avait notamment
01:18:45 revendiqué l'attentat en 2015
01:18:47 contre le journal Charlie Hebdo.
01:18:49 - Emmanuel Macron
01:18:51 accuse les militaires poutchistes
01:18:53 au Niger d'avoir pris en otage l'ambassadeur
01:18:55 français. - Sylvain Hité ne peut
01:18:57 plus sortir de son ambassade et mange
01:18:59 avec des rations militaires.
01:19:01 Ce sont les mots du président de la République
01:19:03 pour rappel. Les militaires au pouvoir
01:19:05 avaient ordonné fin août le renvoi de l'ambassadeur
01:19:07 mais Paris a refusé de se conformer
01:19:09 à cet ultimatum. Écoutez
01:19:11 Emmanuel Macron. - Au moment où
01:19:13 je vous parle, nous avons un ambassadeur
01:19:15 et des membres diplomatiques
01:19:17 qui sont pris en otage, littéralement,
01:19:19 à l'ambassade de France et on l'empêche
01:19:21 de livrer la nourriture. Ils mangent avec des rations
01:19:23 militaires. Et ils restent là
01:19:25 parce que simplement la France, soutenant
01:19:27 la démocratie et considérant qu'il n'y a
01:19:29 pas de double standard à avoir
01:19:31 pour l'Afrique, considère que le président
01:19:33 Bassoum, retenu en otage chez lui, est président
01:19:35 légitimement élu. Comment voulez-vous
01:19:37 que nous délivrions des visas au fusion de la
01:19:39 coopération culturelle quand vous n'avez plus
01:19:41 la possibilité, même pour un ambassadeur, de sortir,
01:19:43 qu'il est personna non grata et qu'on
01:19:45 refuse qu'il puisse s'alimenter ?
01:19:47 Et donc, il ne faut pas retourner la charge.
01:19:49 La faute, c'est celle
01:19:51 des poutchistes. Actualité judiciaire,
01:19:53 premier jour de procès dans l'affaire
01:19:55 Montguillau, ce chauffeur de bus tué
01:19:57 à Bayonne en 2020.
01:19:59 Le 5 juillet 2020,
01:20:01 premier été sous Covid, Philippe Montguillau
01:20:03 était roué de coups dans l'exercice
01:20:05 de ses fonctions. Ses agresseurs,
01:20:07 deux jeunes qui refusaient de porter
01:20:09 un masque sanitaire. Laissé pour mort,
01:20:11 le chauffeur de bus de 59 ans avait succombé
01:20:13 après 5 jours de coma. Et c'est ce vendredi
01:20:15 que s'est ouvert le procès des deux principaux
01:20:17 accusés, Antoine Estève, Jérôme Rampenoux
01:20:19 et Adrien Fontenot.
01:20:21 Un portrait chevillé au corps,
01:20:23 Véronique Montguillau entame un procès
01:20:25 attendu. Trois ans après,
01:20:27 elle et ses filles font face aux deux principaux
01:20:29 accusés de la mort du chauffeur de bus.
01:20:31 Wissem Manaï et Maxime
01:20:33 Guyénon, 25 ans et emprunt
01:20:35 de regrets. L'avocat de la famille,
01:20:37 lui, veut faire de Philippe Montguillau
01:20:39 un exemple. "On ne peut pas accepter
01:20:41 dans notre société
01:20:43 que des gens puissent mourir
01:20:45 par le simple fait
01:20:47 de remplir une activité d'intérêt général.
01:20:49 La dimension particulière de ce
01:20:51 dossier, en réalité,
01:20:53 c'est que Philippe Montguillau est
01:20:55 devenu un symbole, et par la même
01:20:57 Madame Montguillau. Ce sont des gens qui ont vécu
01:20:59 malheureusement un drame dont on sent
01:21:01 à quel point il peut
01:21:03 effectivement intervenir
01:21:05 pour tout un chacun."
01:21:07 En mai 2022, le Parc
01:21:09 et de Bayonne retenait la qualification
01:21:11 de meurtre aggravé, une version contestée
01:21:13 par la Défense. "La chambre de l'instruction
01:21:15 de la Cour d'appel de Pau
01:21:17 a validé ce que j'avais demandé
01:21:19 au juge d'instruction de faire, c'est-à-dire
01:21:21 d'écarter cette qualification aberrante
01:21:23 de domicile volontaire et
01:21:25 de ne retenir que celle de cause et blessure
01:21:27 volontaire, ayant entraîné la mort sans intention
01:21:29 de la donner. Je pense que dans une affaire
01:21:31 de cette nature, rendre justice à
01:21:33 M. Montguillau, ça n'est certainement pas souffler
01:21:35 sur la braise, c'est appliquer le droit, rien que
01:21:37 le droit et tout le droit." Les débats
01:21:39 doivent se poursuivre jusqu'au 21 septembre.
01:21:41 En état de récidive, les deux
01:21:43 accusés encourt la réclusion criminelle
01:21:45 à perpétuité.
01:21:47 "Euh, maître de la mort, on va en dire,
01:21:49 on parle de violence pour
01:21:51 la qualification, donc pour ces
01:21:53 prévenus, on parle de violence
01:21:55 ayant entraîné la mort sans intention
01:21:57 de la donner. Est-ce qu'on se met à la place
01:21:59 de la famille un instant ?
01:22:01 On devient fou quand on
01:22:03 apprend ça." "En fait, la qualification, ça reste
01:22:05 une qualification criminelle,
01:22:07 c'est-à-dire les violences, les coups mortels,
01:22:09 c'est-à-dire les violences qui ont entraîné la mort
01:22:11 où il n'y avait pas d'intention au missile,
01:22:13 il n'y avait pas de volonté de tuer la personne,
01:22:15 eh bien en fait, c'est puni de 15 ans d'emprisonnement."
01:22:17 "On l'a tabassé, mais pardon, il est mort." "Voilà, en fait,
01:22:19 oui, mais en fait, il y a une différence entre
01:22:21 on l'a tabassé, mais on ne voulait pas le tuer, c'est vrai,
01:22:23 et le fait de vouloir tuer quelqu'un explicitement."
01:22:25 "Qu'est-ce qu'on voulait alors, en le tabassant ? C'est ça, là ?"
01:22:27 "En fait, le système pénal français est construit..."
01:22:29 "Mais c'est terrible pour la famille,
01:22:31 vous comprenez mon raisonnement, hein ?"
01:22:33 "...est construit sur deux choses, entre
01:22:35 les faits matériels et puis l'intention,
01:22:37 effectivement, l'intention contre,
01:22:39 et ça, c'est le système pénal français,
01:22:41 et ça fonctionne comme ça."
01:22:43 "Vous n'avez pas le sentiment qu'on bafoue d'une certaine façon la douleur de cette famille
01:22:45 au nom de la législation ?"
01:22:47 "Vous savez, ils sont en récidive, donc la peine en courue,
01:22:49 c'est perpétuité, donc..." "C'est vrai, mais la qualification
01:22:51 est importante." "Le risque pénal,
01:22:53 oui, mais elle n'est pas que symbolique, et puis le fait de
01:22:55 respecter le système de droit et l'intention
01:22:57 et la volonté des gens, est-ce qu'ils ont
01:22:59 imaginé ça ? Je disais tout à l'heure que
01:23:01 en France, les gens sont inflammables.
01:23:03 En fait, c'est quoi ? Ça veut dire que des gens sont
01:23:05 capables d'actes extrêmement graves
01:23:07 pour des motifs complètement futiles.
01:23:09 À Sarcelles..." "Certains appellent ça la France orange mécanique."
01:23:11 "Exactement." "Ou la décivilisation."
01:23:13 "Oui, mais c'est pas la..." "Et c'est ça,
01:23:15 le caractère inflammable. Et là, c'est une illustration
01:23:17 de ce que ça a de dramatique, c'est-à-dire que
01:23:19 des violences même simples peuvent entraîner
01:23:21 un décès." "Cette semaine, nous avons
01:23:23 interrogé deux personnes meurtries
01:23:25 au plus profond de leur âme et de leur
01:23:27 cœur. C'est la maman de Sokhaina,
01:23:29 qui a pris cette balle perdue alors qu'elle
01:23:31 était tranquillement dans son appartement,
01:23:33 et qui est décédée, et c'est sa maman qui l'a
01:23:35 découverte il y a quelques jours.
01:23:37 Et puis, on a... Dans Punchline,
01:23:39 Laurence Ferrari a
01:23:41 interrogé, a reçu longuement cette semaine, également
01:23:43 la veuve de M. Monguiaux.
01:23:45 Et les deux, ces deux femmes,
01:23:47 meurtries, endeuillées, ont
01:23:49 utilisé les mêmes termes pour parler de la France,
01:23:51 en disant que le pays était à la dérive.
01:23:53 Gabrielle Cluzel."
01:23:55 "Oui, je crois que leur
01:23:57 chagrin..." "Toutes ces victimes ont la même
01:23:59 analyse sur ce qui se
01:24:01 passe dans notre pays." "On pourrait leur faire
01:24:03 la grâce d'écouter ce qu'elles disent." "Quelle que soit
01:24:05 leur origine, la ville d'où elles viennent."
01:24:07 "Oui, et du reste, dans le cas de la jeune fille,
01:24:09 il y a une dimension supplémentaire, c'est-à-dire qu'on reste
01:24:11 chez soi, et... Parce qu'avant,
01:24:13 on se disait, bon, bah..." "Dans l'endroit où on est le plus en sécurité."
01:24:15 "Le quartier est dangereux, mais au moins,
01:24:17 tu rentres à la maison, t'es pas dans la rue. Là, on reste chez soi
01:24:19 et on prend quand même une balle perdue. Donc, effectivement,
01:24:21 c'est quand même extrêmement
01:24:23 effrayant." "Et là, on demande
01:24:25 à deux individus de porter leur masque en plein Covid
01:24:27 et on se fait tuer
01:24:29 à coups de poing." "Ce constat,
01:24:31 il faut,
01:24:33 encore une fois, leur faire la grâce de le partager
01:24:35 et de le comprendre. Je disais
01:24:37 tout à l'heure qu'on se rassure à chaque fois
01:24:39 qu'il y a un fait divers, en
01:24:41 le prenant de façon isolée, pour ne pas
01:24:43 voir que c'est un fait de société.
01:24:45 Alors, vous dites que la France est inflammable,
01:24:47 une partie de la France est inflammable.
01:24:49 On voit bien, du reste, vous avez cité
01:24:51 les deux victimes que vous avez interrogées
01:24:53 cette semaine,
01:24:55 c'était des personnes sans histoire
01:24:57 qui vivaient tranquillement une vie familiale
01:24:59 et qui, là,
01:25:01 suivent, même si elles sont en colère,
01:25:03 elles suivent le
01:25:05 circuit judiciaire.
01:25:07 Et en face de fait, nous avons
01:25:09 une France orange mécanique
01:25:11 qui est assez
01:25:13 terrifiante. Mais dire que
01:25:15 toute la France est inflammable, me paraît
01:25:17 ne pas
01:25:19 regarder le problème en face et confondre
01:25:21 les victimes et les bourreaux. Louis-Hervier Blondel,
01:25:23 c'est l'histoire d'une impunité grandissante
01:25:25 dans notre société ? Non.
01:25:27 C'est quoi ? C'est une histoire terrible.
01:25:29 Parmi tant d'autres, un fait divers.
01:25:31 Moi, j'ai une pensée
01:25:33 vraiment émue pour... Cette accumulation
01:25:35 de faits divers ne vous fait pas penser qu'on est
01:25:37 plutôt sur des faits de société ? Non, l'accumulation
01:25:39 date de l'Antiquité, elle date de la nature humaine.
01:25:41 Il faut, il y a un moment,
01:25:43 vous n'observez pas une augmentation des violences
01:25:45 dans notre pays ? Déjà, il faudrait un peu
01:25:47 de statistiques pour étayer ses propos
01:25:49 parce que le doigt mouillé, c'est pas quelque chose
01:25:51 qui fonctionne. Dans les transports, on les a eu hier,
01:25:53 c'était pas au doigt mouillé.
01:25:55 Ça a augmenté de... En fait, je comprends
01:25:57 complètement qu'on puisse même en vouloir à la justice
01:25:59 dans un moment de
01:26:01 peine immense
01:26:03 où on se retrouve face à l'absurdité. Mais elles n'en veulent pas
01:26:05 la justice. Elles disent que notre pays est à la dérive.
01:26:07 C'est encore un autre
01:26:09 niveau, monsieur. Mais
01:26:11 j'ai l'émotion, en fait, je respecte complètement l'émotion
01:26:13 et la parole de ces victimes
01:26:15 collatérales.
01:26:17 Tout va bien d'un point de vue sécuritaire dans notre pays ?
01:26:19 Non, c'est pas que tout va bien. Il faut pas tout...
01:26:21 En fait, il faut essayer d'avoir une espèce
01:26:23 de parole apaisée parce qu'en fait, sinon
01:26:25 on fait que
01:26:27 jeter de l'huile sur le feu en disant tout ça.
01:26:29 Il y a des
01:26:31 actes criminels. La justice
01:26:33 fait son travail, suit un
01:26:35 procédé. Alors, ces gens-là vont
01:26:37 avoir 15 ans de prison. Certains
01:26:39 souhaiteraient, potentiellement,
01:26:41 on verra, c'est à la justice de s'attuer.
01:26:43 Certains souhaiteraient la peine de mort.
01:26:45 Je me permets, pour rappeler que depuis
01:26:47 l'Antiquité, l'homme est violent. Je suis pas certain
01:26:49 que depuis l'Antiquité, des jeunes rafalent
01:26:51 devant des immeubles et que des jeunes filles se prennent des balles dans la tête.
01:26:53 Ça, j'en suis pas certain.
01:26:55 C'est un phénomène qui est assez nouveau. Les règlements de comptes,
01:26:57 les armes lourdes, les armes de guerre dans le quartier.
01:26:59 Un crime ou délit sur quatre
01:27:01 est causé par le trafic
01:27:03 de drogue dans notre pays. Mais ça, pourquoi ?
01:27:05 Pourquoi ? Parce que ça fait 20 ans.
01:27:07 Ça fait 20 ans qu'on voit ça.
01:27:09 Ce que je veux dire, c'est que
01:27:11 ça existe de tout temps, alors c'est comme ça.
01:27:13 C'est la pauvreté.
01:27:15 Non, je vais pas vous dire que c'est la pauvreté.
01:27:17 Je vais vous dire qu'il y a un désengagement de l'État.
01:27:19 Depuis 20 ans, on avait une police de proximité.
01:27:21 Un jour, M. Sarkozy est arrivé,
01:27:23 il a dit "c'est pas le rôle des policiers d'aller
01:27:25 jouer au foot avec les gamins en bas des quartiers".
01:27:27 Ok, dont acte.
01:27:29 Donc, en fait...
01:27:31 Donc, le fait d'avoir entier la police de proximité...
01:27:33 On arrête de recruter des fonctionnaires...
01:27:35 Attention, votre micro.
01:27:37 On arrête de recruter des fonctionnaires de police.
01:27:39 On arrête de...
01:27:41 Je veux dire...
01:27:43 Cette situation, elle est due à un désengagement
01:27:45 de l'État, un désengagement du collectif.
01:27:47 Et malheureusement,
01:27:49 elle pourra pas s'apaiser
01:27:51 juste en déclarant que
01:27:53 la société est devenue violente.
01:27:55 C'est pas vrai, parce que c'est dans les quartiers où il y a eu le plus
01:27:57 grand engagement de l'État, où des milliards
01:27:59 ont été déversés, que ça se passe mal.
01:28:01 Donc, vous pouvez pas dire...
01:28:03 Dans la France rurale, il y a eu un désengagement
01:28:05 de l'État, je suis d'accord, mais il n'y a pas l'insécurité
01:28:07 qu'on voit dans certains quartiers. Non, je pense que
01:28:09 votre grille de lecture, qui est toujours celle
01:28:11 des moyens, tout à l'heure c'était pour l'école,
01:28:13 maintenant c'est pour l'insécurité,
01:28:15 je pense que c'est une façon de se voiler la face,
01:28:17 et de ne pas vouloir voir les échecs
01:28:19 de dizaines d'années de laxisme
01:28:21 de gauche. Malheureusement, le temps...
01:28:23 Mais bien sûr, c'est la gauche qui a le plus recruté de fonctionnaires de police.
01:28:25 Et nous allons au bout de ce journal, chers amis.
01:28:27 Le syndicat de la magistrature confirme
01:28:29 sa présence à la fête de l'Humanité ce week-end.
01:28:31 Dans un communiqué,
01:28:33 il dénonce la polémique
01:28:35 de ces derniers jours concernant sa participation
01:28:37 à l'événement, et notamment à une table ronde
01:28:39 sur les violences policières.
01:28:41 Alors, selon les membres,
01:28:43 ce qui est inadmissible est que,
01:28:45 je cite, "une campagne de disqualification
01:28:47 puisse être si puissamment enregistrée
01:28:49 et relayée par autant de médias
01:28:51 et de figures politiques", il se justifie
01:28:53 en spécifiant que ce n'est pas la première fois
01:28:55 qu'il se rende à cet événement.
01:28:57 Disqualifie qui, Jean-Massia ?
01:28:59 Je rappelle que cette table ronde
01:29:01 qui fait jaser est intitulée
01:29:03 "Les contrôles d'identité
01:29:05 et les violences policières".
01:29:07 La justice en France
01:29:09 est rendue au nom du peuple français.
01:29:11 C'est-à-dire que c'est d'ailleurs pour ça
01:29:13 qu'on a rendu la justice neutre, impartiale et indépendante.
01:29:19 Or, lorsque vous avez un syndicat
01:29:21 de magistrats qui affiche clairement
01:29:23 sa couleur politique en allant
01:29:25 participer à la fête d'un parti,
01:29:27 excusez-moi, ça jette plus qu'un discrédit
01:29:29 sur 30 à 35 % des magistrats
01:29:31 que ce syndicat représente.
01:29:33 Imaginez demain qu'un cadre
01:29:35 du Rassemblement National
01:29:37 ou un cadre de Reconquête
01:29:39 soit jugé par un magistrat
01:29:41 qui appartienne au syndicat de la magistrature.
01:29:43 Quelle indépendance dans le jugement
01:29:45 qui sera rendue ?
01:29:47 Il y a une exigence d'impartialité subjective
01:29:49 chez les magistrats, c'est-à-dire
01:29:51 qu'il ne faut pas pouvoir connaître
01:29:53 leurs opinions avant d'être jugé par eux.
01:29:55 - On va au bout de ce journal.
01:29:57 Le célèbre artiste colombien
01:29:59 Fernando Botero, on l'a appris,
01:30:01 est décédé à l'âge de 91 ans.
01:30:03 - Peintre et sculpteur appelé
01:30:05 le maître du volume,
01:30:07 connu pour ses personnages
01:30:09 aux formes voluptueuses,
01:30:11 faisant l'honneur de son pays.
01:30:13 Considéré comme l'un des plus grands
01:30:15 peintres du XXe siècle,
01:30:17 il avait été élevé au rang d'officier
01:30:19 de la Légion d'honneur en 2002
01:30:21 et a été le premier à dénoncer
01:30:23 la mort de l'artiste sur les réseaux sociaux.
01:30:25 - Artiste majeur du XXe siècle,
01:30:27 Fernando Botero.
01:30:29 Une dernière info sportive,
01:30:31 le Paris Saint-Germain a déjà perdu
01:30:33 un match cette saison en Ligue 1.
01:30:35 - Ouverture du score à la 21e minute
01:30:37 de Therème Moffi.
01:30:39 L'attaquant de Nice prend un contre-pied
01:30:41 d'Onarouma.
01:30:43 Égalisation de Kylian Mbappé,
01:30:45 largement aidée par une faute de main
01:30:47 du gardien niçois.
01:30:49 Le match est en cours,
01:30:51 il faut attendre que Therème Moffi
01:30:53 n'enfonce le clou et inscrive le doublé
01:30:55 sur cette frappe.
01:30:57 La réduction du score de Kylian Mbappé
01:30:59 n'y changera rien.
01:31:01 Première défaite des hommes de Louis-Saint-Eric
01:31:03 en Ligue 1.
01:31:05 Pas de quoi rassurer avant la réception
01:31:07 de Dortmund pour le premier match
01:31:09 en Ligue des Champions.
01:31:11 - Souvent les clubs,
01:31:13 avant un gros match de Ligue des Champions,
01:31:15 ne sont pas forcément très concentrés
01:31:17 sur le football.
01:31:19 Est-ce qu'ils vont réussir à se caler un jour
01:31:21 le Paris Saint-Germain ?
01:31:23 Finir par faire une équipe qui fonctionne ?
01:31:25 - Il y a quand même quelques titres
01:31:27 de champions de France depuis une dizaine d'années.
01:31:29 Après oui, la scène européenne c'est compliqué
01:31:31 mais je trouve que vous êtes durs.
01:31:33 Bref, à l'une de vos quotidiens demain,
01:31:35 il nous reste quelques minutes,
01:31:37 deux minutes, pour vous montrer
01:31:39 ce que vous pourrez trouver en kiosque
01:31:41 demain matin pour bien commencer le week-end
01:31:43 avec un petit café.
01:31:45 - Le Paris Saint-Germain,
01:31:47 c'est un des amis qui fait son titre
01:31:49 sur l'Iran.
01:31:51 C'était il y a un an quasiment jour pour jour.
01:31:53 Le décès de Macha Amini
01:31:55 qui avait lancé cette révolution inachevée.
01:31:57 Le Figaro nous dit
01:31:59 si cette contestation sera-t-elle relancée.
01:32:01 Pourquoi pas lire cet éditorial
01:32:03 notamment dans les pages du quotidien.
01:32:05 Les Français qui ne s'en sortent plus,
01:32:07 nous dit le Parisien aujourd'hui en France.
01:32:09 On parle évidemment du budget.
01:32:11 Le Parisien qui a noté également
01:32:13 le visage un peu dépité de Kylian Mbappé
01:32:15 qui portait le brassard de capitaine ce soir.
01:32:17 Ouest-France pour les quotidiens régionaux.
01:32:19 Ce petit patrimoine religieux
01:32:21 menacé de disparition, on l'a évoqué
01:32:23 tout à l'heure.
01:32:25 On est en plein début du week-end
01:32:27 du patrimoine. Vous pourrez aller
01:32:29 visiter ici et là
01:32:31 ce qui fait le patrimoine français.
01:32:33 Le Maine-Libre, les vendanges, la récolte s'annonce
01:32:35 abondante. Tant mieux parce qu'elles sont précoces
01:32:37 les vendanges. C'est vrai que beaucoup de viciculteurs
01:32:39 ont connu une année compliquée.
01:32:41 Le manque a chuté à domicile face aux Red Stars.
01:32:43 Tiens, pour ceux qui aiment le football
01:32:45 également. Marche arrière
01:32:47 nous dit Var-Martin. Certaines routes du Var
01:32:49 repassent aux 90 km/h.
01:32:51 Certains conducteurs vont être
01:32:53 heureux. Vous pouvez découvrir en exclusivité
01:32:55 les tronçons concernés grâce à Var-Martin.
01:32:57 Puis Corse-Matin, la chasse.
01:32:59 Ah oui, belle arme. La chasse à tout prix
01:33:01 pour les passionnés de la chasse.
01:33:03 Les Corses peuvent dépenser sans compter
01:33:05 pour ce loisir. Armes, équipements,
01:33:07 chiens, assurances. Voilà une belle filière
01:33:09 donc sur l'île de beauté.
01:33:11 Il nous reste une trentaine de secondes
01:33:13 et même le vendredi, la caméra
01:33:15 folle. La caméra folle est sortie.
01:33:17 La caméra folle, pour ceux qui l'ignorent,
01:33:19 c'est cette caméra qui est un peu folle et qui désigne
01:33:21 celui ou celle d'entre vous qui va nous
01:33:23 donner la météo de demain. Alors la caméra
01:33:25 folle, qu'a-t-elle décidé ? On y va les amis ?
01:33:27 Qu'est-ce que vous faites ? Ah c'est Gabriel !
01:33:29 Pas très folle la caméra ce soir.
01:33:31 Gabriel, écoutez, vous avez 30 secondes.
01:33:33 C'est à vous.
01:33:35 Alors demain, il fera un temps
01:33:37 radieux.
01:33:39 Sauf peut-être en Bretagne
01:33:41 mais les Bretons, l'habitude,
01:33:43 donc ce n'est pas forcément très grave.
01:33:45 Vous allez vous faire des amis.
01:33:47 Et les températures ?
01:33:49 Les températures, alors
01:33:51 parlons des températures, elles sont
01:33:53 normales, conformes aux
01:33:55 normales saisonnières.
01:33:57 Mais évidemment,
01:33:59 on constate... Attends, mais n'allez pas si vite.
01:34:01 Ah ben oui, mais on est un peu en retard.
01:34:03 Allez, le ciel de l'après-midi.
01:34:05 Dans le sud-est, vous aurez plus chaud qu'ailleurs.
01:34:07 Voilà, alors que dire d'autre ?
01:34:09 Écoutez, il fera encore
01:34:11 un bel après-midi. Vous pourrez aller faire
01:34:13 de la barque
01:34:15 et visiter votre patrimoine préféré.
01:34:17 31 à Nantes. Remettez-moi
01:34:19 deux secondes s'il vous plaît les amis. 31 à Nantes
01:34:21 et 31 à Nice, donc les deux
01:34:23 villes de France... Ah non mais j'avais vu Nice
01:34:25 31 là. Vous avez changé de carte ou quoi ?
01:34:27 Ah bon, ben je suis fou. Alors 31 à Nice
01:34:29 et à Nantes,
01:34:31 pardon, et 24 à Brest, 27 à Paris.
01:34:33 Il fait plus chaud à Nantes qu'en Corse.
01:34:35 Il fait meilleur à... Il fait plus chaud à Nantes qu'en Corse.
01:34:37 En tout cas, oui, c'est vrai.
01:34:39 Bravo. Merci pour cette analyse, chère Gabrielle.
01:34:41 Bravo, très bonne méthode. C'est votre première de la saison ?
01:34:43 Si vous revenez la semaine prochaine,
01:34:45 ça va vous tomber dessus les amis.
01:34:47 Merci beaucoup.
01:34:49 Merci Maureen pour toutes les infos.
01:34:51 Merci en regi à Martin Mazur.
01:34:53 C'est Romain Gauguin qui a préparé l'action-chef
01:34:55 avec Patrick Urbant, toujours aussi efficace.
01:34:57 Je vous souhaite un très bon week-end.
01:34:59 A lundi pour Soir Info. Bonne nuit.