Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
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00:00 - Europe 1, la France bouge, la pépite.
00:03 - Jean-Louis, vous avez 35 ans, c'est ça ? - C'est ça. - Vous aussi vous avez un parcours professionnel qui n'était pas forcément
00:09 dédié à l'antigaspi au début, puisque vous avez travaillé dans la banque,
00:12 pour le groupe BPCE, vous avez fait un BTS en alternance dans le domaine de la négociation clientèle,
00:17 et puis pendant dix ans vous avez travaillé dans une startup qui propose des solutions pour recycler les déchets des entreprises.
00:25 C'est cette expérience qui vous a inspiré ? - Complètement. - Pourquoi vous faisiez quoi dans cette boîte ? - Alors moi j'étais business developer pour cette
00:31 structure, et j'allais justement au contact des entreprises pour leur proposer des solutions innovantes pour recycler le papier,
00:38 le carton, les bouteilles, et en 2015 on a lancé une activité de collecte des biodéchets, et c'est là que
00:45 tout a commencé. - Donc les biodéchets c'est ce qui reste des restaurants par exemple ? - Exactement. - D'accord, c'est de la nourriture.
00:49 Et là il paraît que vous avez eu un choc ? - Un choc, j'ai été
00:53 radicalement bouleversé, parce que c'est à ce moment là qu'on se rend compte que le gaspillage
00:58 il est vraiment important en France, et notamment dans les restaurants.
01:01 La restauration collective génère des tonnes et des tonnes de nourriture encore consommable qui malheureusement
01:08 soit est enfouie, soit incinérée, ou soit effectivement transformée en biodéchets. Mais c'est de la nourriture qui peut être
01:15 complètement réutilisée derrière, et malheureusement on a très peu de solutions pour pouvoir le collecter,
01:22 surtout dans la restauration collective. - Donc 2019 vous commencez un peu à écrire le projet, le Covid arrive, le confinement aussi, là vous
01:28 vous remettez tout à plat, et vous quittez carrément la startup.
01:33 - Oui, oui, complètement. - Vous leur expliquez pourquoi, vous leur dites ? - Alors comme disait Jean, j'avais aussi besoin moi aussi de
01:39 donner un vrai sens à ma carrière professionnelle, et
01:42 c'est bien de gagner sa vie, à aller voir les entreprises, et à leur facturer toujours plus, toujours plus, parce qu'ils gaspillent
01:48 toujours plus, et à un moment donné j'ai décidé de dire stop, et d'agir concrètement en
01:54 développant et en réfléchissant surtout à cette application.
01:57 - Yoke, c'est quoi ? Vous aussi vous allez pitcher pendant une minute, vous êtes prêts ? Top chrono, on y va ! - Donc Yoke c'est une application
02:04 mobile à destination des acteurs de la restauration collective et de leurs convives.
02:09 C'est une application en fait qui a été conçue pour proposer aux convives de choisir à l'avance leur repas.
02:16 Aujourd'hui il y a très peu de structures qui proposent ne serait-ce que de pouvoir consulter les repas, nous on propose de pouvoir directement de chez vous
02:23 choisir votre entrée, votre plat, votre dessert, à partir des propositions du chef, et de pouvoir les transmettre de façon instantanée pour que les chefs puissent justement
02:33 commander dans des proportions bien précises, et éviter ce qui va finir justement à la poubelle.
02:38 Donc c'est une application qui aujourd'hui fonctionne, elle est disponible gratuitement pour les convives sur tous les stores,
02:45 et je profite justement de cette occasion parce qu'on lance la commercialisation officielle de Yoke, et on cherche nos 100 premiers clients.
02:53 Donc aujourd'hui si vous nous entendez, vous êtes restaurateur ou que vous participez de près ou de loin à la restauration collective,
03:00 on est là pour vous accompagner dans cette démarche de revalorisation
03:05 de votre nourriture, en proposant justement que les salariés,
03:12 les étudiants puissent justement vous aider et vous accompagner dans cette démarche là.
03:17 Merci, la minute est dépassée, merci pour votre pitch, merci d'être prêt à l'exercice Jean-Louis et Aziza.
03:21 Pour Yoke, on devrait mettre ça à l'envers.
03:24 En plus c'est génial parce qu'on sait le menu à l'avance.
03:26 Ça nous ferait du bien.
03:28 Comme ça on sait les jours où il faut être en télétravail.
03:30 C'est une super idée, pour l'instant vous avez trois établissements, je crois que ce sont des lycées à Toulouse.
03:37 Exactement, trois lycées qui nous ont fait confiance.
03:40 Bravo, félicitations.
03:42 Merci beaucoup, et on entame justement une phase de recherche intensive de nouveaux partenaires.
03:48 Jean-Louis, vous en pensez quoi ?
03:50 Ça me rappelle les débuts de Phoenix, les 100 premiers clients c'est toujours le plus dur.
03:53 Ensuite le reste est plus moutonnier, je ne dis pas que ça tombe tout seul,
03:56 mais trouver les premiers clients, faire de 0 à 1 c'est toujours le plus compliqué.
03:59 Et le plus excitant aussi, mais le plus compliqué.
04:01 A partir de quand on réserve le repas, c'est jusqu'à quelle heure ?
04:03 Par exemple si c'est pour 13h ?
04:05 L'idée de Yoke c'est d'anticiper, donc plus vous anticipez, plus vous aidez le restaurant.
04:11 Donc vous pouvez réserver un jour à l'avance, deux jours à l'avance.
04:14 Oui mais après jusqu'à la limite c'est quoi ? 11h du matin ?
04:17 Oui généralement c'est jusqu'à 11h du matin, mais 11h du matin ça ne donne plus de sens à ça.
04:21 Parce qu'il y a déjà les quantités.
04:23 Voilà, il y a déjà les quantités.
04:25 Donc plus c'est fait en amont, mieux c'est.
04:27 C'est pour ça que même dans l'application on a développé un système de gamification.
04:32 Plus vous réservez tôt, et plus vous gagnez des points MIAMS, ce qu'on appelle.
04:36 Et ça va vous permettre justement de débloquer des récompenses à la fin.
04:40 Vous savez que La France Bouge c'est aussi pour vous tendre la main ici.
04:43 Parce que si vous êtes parmi nous, c'est parce que vous avez des besoins.
04:46 Et c'est le moment du regard du coach de ce soir.
04:49 Fabrice, Marcela, vous êtes le coach de ce soir, dirigeant du village Baïcé à Paris.
04:58 Déjà, première question, qu'avez-vous pensé de son pitch ?
05:01 Moi j'ai trouvé ça, comme d'habitude, toujours très passionnant.
05:04 Ça donne vraiment envie de creuser.
05:06 Je me suis inscrit d'ailleurs sur ton site.
05:08 Donc j'attends de recevoir, dès que possible, la possibilité de...
05:12 J'essaye d'ailleurs, ça me permet de rebondir.
05:14 Je me suis inscrit sur le site.
05:15 On n'a pas donné l'adresse du site de Yoke.
05:18 Et je pense qu'il est important de le donner parce que c'est pas Yoke.com
05:22 Yoke.com c'est un site qui n'est pas du tout le tien.
05:27 Alors c'est quoi ? C'est Yoke.quoi ?
05:29 C'est appliyoke.com.
05:31 Donc si tu cherches tes premiers 100 utilisateurs,
05:33 il faut absolument aller se connecter sur la bonne plateforme.
05:35 C'est majeur ça. Appliyoke.com.
05:37 Voilà, appliyoke.com.
05:38 Ça c'était le premier élément.
05:40 Le deuxième c'est que, en fait, Yoke, ça t'a quand même un problème
05:43 que tout le monde comprend.
05:44 Et on citait des chiffres tout à l'heure, vous parliez de 10 millions de tonnes,
05:49 si je ne me trompe pas.
05:50 10 millions de tonnes, oui.
05:51 Mais Yoke s'adresse aux cantines, et notamment aux cantines,
05:55 et ça représente quand même 3,8 milliards de repas perdus par an.
05:58 C'est juste énorme.
05:59 C'est colossal.
06:00 Donc c'est à la fois énorme, et en même temps c'est un super défi,
06:03 un super marché possible, en tout cas à attaquer pour Yoke.
06:06 Complètement.
06:07 Le deuxième élément, je trouve intéressant en termes de traction
06:09 pour l'application et l'activité, les services que vous proposez,
06:13 c'est que la loi dont on parlait tout à l'heure, sur l'anti-gaspillage,
06:16 elle vise aussi à réduire de 50% le gaspillage alimentaire
06:20 dans les cantines d'ici 2025.
06:22 Donc là aussi, ça peut être une solution possible
06:24 pour pouvoir atteindre ce pourcentage.
06:26 Alors, j'aimerais quand même poser la question suivante.
06:29 Déjà pour bien comprendre si Yoke répond à des problématiques du moment,
06:34 c'est pourquoi il y a autant de nourriture gâchée dans les cantines ?
06:37 Rappelez-vous pourquoi vous ne mangez pas à la cantine.
06:39 La première chose peut-être, c'est que les repas qui vous étaient proposés
06:44 ne correspondaient pas à vos attentes.
06:46 Mais c'est toujours le cas !
06:47 On préfère les frites...
06:48 Non mais qu'on soit au lycée, au collège ou en entreprise, c'est compliqué.
06:51 On préfère les frites au navet, sauf qu'il y a plus de navets que de frites.
06:54 De fait, les navets sont moins choisis et sont peut-être jetés.
06:58 La deuxième, c'est que souvent, on produit en trop grande quantité.
07:01 Et donc là aussi, j'imagine que l'application va permettre de rétablir un petit peu ça.
07:05 Et la troisième, effectivement, si on avait des produits plus qualitatifs,
07:08 on irait peut-être plus souvent à la cantine.
07:10 Mais ils coûtent plus cher peut-être aussi.
07:11 C'est ce que m'a toujours dit le chef ici, quand je lui disais
07:13 "mais pourquoi vous ne faites pas ça ?"
07:14 "Mais ça coûte plus cher, donc je prends les trucs qui coûtent moins cher."
07:17 Oui, mais c'est la vision qu'on défend je pense tous les deux,
07:20 c'est qu'en réduisant les pertes alimentaires,
07:21 on dégage du budget pour acheter plus de bio, plus de local.
07:24 Finalement, c'est une question de voix de communiquant qui fait que tout le monde a gagné.
07:27 Il y a déjà des études qui ont été réalisées dans beaucoup d'établissements
07:31 qui ont justement pris ça en main.
07:33 Et ils ont vu vraiment des belles économies derrière
07:37 qui leur ont permis justement de pouvoir se fournir un produit de meilleure qualité.
07:42 Aujourd'hui, si vous êtes parmi nous, Jean-Louis,
07:45 quel est votre principal besoin ?
07:47 Trouver les 100 premiers clients ?
07:49 Exactement. Aujourd'hui, on veut nos 100 premiers clients.
07:52 Donc je repasse cet appel-là pour nos 100 premiers clients.
07:57 Allez sur applyyoc.com et faites-nous votre demande de contact.
08:03 Oh bon, c'est clair.
08:05 Fabrice, là, il lance l'appel, mais comment peut-il le faire ?
08:10 Est-ce qu'il n'y a pas des petites choses à améliorer sur la proposition, sur le contenu ?
08:15 Ce qui n'est pas évident quand on est une startup à impact,
08:17 et je considère que Yop est une startup à impact,
08:20 c'est de bien mesurer l'impact.
08:22 Bien souvent, lorsqu'une startup se présente pour aller chercher des fonds,
08:26 ou aller chercher ce qu'on appelle des business angels,
08:28 ce sont quand même des personnes, des investisseurs
08:31 qui cherchent avant tout de la rentabilité.
08:33 Ce qui n'est pas évident dans le monde des startups à impact,
08:36 c'est de trouver tout de suite la rentabilité.
08:38 Ce n'est pas la priorité. La priorité, c'est d'abord d'avoir le maximum d'impact.
08:41 Donc la question que je posais d'ailleurs avant l'émission à Yop,
08:45 c'était comment mesurer l'impact des premiers clients,
08:48 des premiers pilotes qui ont été réalisés ?
08:50 Parce que vous disiez hors antenne que vous aviez déjà trois lycées
08:53 qui vous suivaient cette année.
08:55 Donc ça va être un moyen de faire la démonstration que Yop, ça marche.
08:58 Que Yop, ça marche, ouais.
08:59 Yop, ça veut dire quoi d'abord ?
09:01 Yes, we can.
09:03 En fait, on a pris le slogan de…
09:07 Le O, je ne vois pas le oui de O, mais j'ai raté un petit peu.
09:11 En fait, oui.
09:12 Ah oui, yes, we can. Ok, d'accord.
09:14 Voilà, tout simplement.
09:16 Ok, mais il n'y a pas le mot cantine dedans, parce que Y-O-C…
09:19 Et cante.
09:20 Ah, d'accord, ok.
09:23 C'est expliqué, je crois.
09:25 Expliqué, je ne sais plus, sur le site, je crois.
09:27 Oui, exactement.
09:28 Et donc il va falloir, Fabrice disait,
09:31 que les trois lycées en question, qui sont un peu les lycées test,
09:34 il faut qu'ils puissent mesurer et pouvoir prouver que ça marche.
09:38 En plus de… En fait, oui.
09:40 On a déjà fait des calculs, on s'est appuyé sur les données de l'ADEME.
09:43 Aujourd'hui, l'ADEME a réalisé un rapport, justement,
09:46 sur le coût du gaspillage alimentaire dans les cantines.
09:48 Elle avoisine les 0,68 centimes par repas.
09:51 Ça, c'est le coût du gaspillage alimentaire.
09:53 Donc, multipliez-le par les milliers de repas que vous pouvez faire
09:57 dans votre restaurant d'entreprise ou dans votre cantine scolaire,
10:00 et vous voyez les pertes sèches que ça peut représenter.
10:03 Nous, aujourd'hui, on propose même aux établissements
10:06 qui veulent essayer Y-O-C, de pouvoir évaluer Y-O-C pendant trois mois,
10:11 de façon entièrement gratuite.
10:13 - Jean, quel conseil pourriez-vous lui donner à Jean-Louis
10:16 pour qu'il puisse développer le mieux possible Y-O-C ?
10:20 - Le conseil, ce qu'il est en train de faire,
10:22 c'est de réussir ce qu'on appelle la phase pilote.
10:24 Il faut vraiment être…
10:25 C'est très bien de faire un appel à 100 clients,
10:27 mais il faut d'abord transformer l'essai sur les trois premiers
10:29 et montrer qu'il y a un avant-après.
10:31 Avant, la cantine gaspillait 1 000 repas par jour,
10:34 et ça lui coûtait 4 000 euros.
10:35 Depuis trois mois avec Y-O-C, voilà les chiffres qu'on a.
10:37 Il faut que ce soit hyper clair, blanc et noir.
10:39 - Hyper basique.
10:40 - Plus c'est clair, mieux le message passe.
10:44 - Puisqu'on parle d'économie,
10:46 vous avez dit que c'était gratuit pour les convives,
10:48 donc gratuit pour les lycéens, j'imagine.
10:50 Qui paye le lycée et combien ça coûte ?
10:52 - C'est les établissements qui sont clients et payeurs.
10:55 Aujourd'hui, nous, on propose une première formule d'entrée
10:59 à 390 euros par mois,
11:01 qui intègre la mise à disposition de l'application,
11:04 la formation des équipes, la sensibilisation,
11:07 puisqu'on est là aussi dans une démarche d'accompagnement.
11:09 On est dans un changement de paradigme.
11:11 On change les habitudes de consommation,
11:13 donc on est là aussi pour accompagner ces structures-là,
11:15 à faire en sorte que leurs convives
11:17 puissent adopter ce nouveau mode de consommation,
11:20 où ça leur demande d'anticiper ce qu'ils veulent manger, tout simplement.
11:24 - Fabrice ?
11:25 - Je pense aussi qu'un acteur qui peut être intéressé par votre application,
11:30 c'est les Sodexo ou les Elior, j'imagine.
11:33 - Les grands groupes.
11:34 - Les grands groupes, oui, qui pourraient peut-être,
11:36 de votre côté, travailler sur un pilote,
11:39 ou en tout cas vous aider à démarrer,
11:41 avoir une première référence significative,
11:43 avoir un peu de financement également
11:45 pour faire évoluer votre application.
11:47 J'ai compris que votre application avait besoin de financement encore
11:49 pour y ajouter des nouvelles fonctionnalités.
11:51 - Oui, parce que vous n'avez pas parlé d'argent,
11:52 vous avez besoin de clients, mais vous avez besoin d'argent aussi, j'imagine.
11:54 - Effectivement, c'est le nerf de la guerre.
11:57 Aujourd'hui, on fonctionne un quasi-fonds propre.
11:59 On a eu la chance cet été de pouvoir obtenir
12:02 la bourse French Tech de la BPI.
12:04 En plus de ça, on est accompagné par différents organismes
12:08 pour nous accompagner dans la construction
12:11 de dossiers de levée de fonds.
12:13 On cherche aussi des business angels
12:16 qui seraient prêts à nous accompagner dans cette aventure.
12:19 - Combien ? Il faut donner des prix ici.
12:21 Combien vous recherchez ?
12:23 - Aujourd'hui, on cherche 250 000 euros
12:26 pour pouvoir s'implanter sur tout le territoire national
12:30 parce qu'il y a une vraie problématique nationale,
12:32 le gaspillage alimentaire touche toutes les entreprises de France.
12:35 - Jean, c'est faisable ?
12:36 - C'est faisable, mais moi je trouve que c'est sain
12:39 que Jean-Louis fasse d'abord appel à des clients,
12:41 plus qu'à des financements.
12:42 Il y a beaucoup de startups qui font l'inverse.
12:44 - Oui, on dirait "ah, ils nous disent ici..."
12:46 - "mais oui, on nous dit que ça !"
12:48 - Et donc là, je trouve que le focus client-prospection,
12:51 il me rassure moi en tant qu'investisseur potentiel
12:53 et je trouve que c'est une bonne chose.
12:55 - C'est bien ça, on aime bien.
12:56 Fabrice, c'est faisable 250 000 euros ?
12:58 - J'imagine que c'est faisable, oui, avec des business angels.
13:01 En tout cas, il faut aussi savoir bien choisir son business angel, je pense.
13:05 C'est-à-dire des personnes qui apportent certes des fonds
13:07 et qui en même temps vont être en capacité de vous accompagner,
13:10 d'ouvrir leur réseau, de vous conseiller
13:12 de par leur retour d'expérience.
13:13 Donc là aussi, il faut être accompagné sur ces sujets-là