Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
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00:00 - Europe 1 - Le talent de la France bouge.
00:04 Jonas, vous avez 40 ans, vous êtes originaire de Saint-Malo en Bretagne.
00:10 - C'est ça.
00:10 - Alors vous, vous n'avez pas fait d'études supérieures, vous avez eu votre bac et immédiatement vous êtes allé vous former seul au développement web.
00:17 - C'est ça.
00:18 - C'est fort.
00:19 - C'est fort.
00:19 - Ouais, ouais, ouais.
00:20 C'est beaucoup de persévérance, il faut y passer du temps, mais au final
00:25 c'est très positif.
00:28 - Bah oui, c'est positif de se former.
00:29 - Ouais, c'est ça et être autodidacte, c'est une manière d'apprendre qui permet de résoudre plein plein de problèmes.
00:34 - Ouais.
00:34 Vous êtes allé travailler en agence de communication, toujours en tant que développeur dans le web, et puis votre compagne,
00:42 Jennifer, vous avec elle, vous avez décidé de vous lancer dans cette fabrication de cahiers, d'agenda. Pourquoi
00:50 vous êtes vous lancé dans le papier ? C'est quand même un univers où on peut se dire qu'en plus très éloigné de votre métier
00:56 qui est quand même développeur web.
00:58 - C'est ça.
00:59 - C'est virage à 360.
01:01 - C'est un chasseur vegan.
01:03 - C'est ça.
01:05 - C'est ça.
01:07 Moi,
01:09 j'étais pas vraiment
01:11 vraiment sur ce...
01:15 - Sur ce créneau, vous n'étiez pas sur ce créneau, vous étiez développeur web.
01:17 - C'est ça.
01:17 - Qu'est-ce qui fait qu'avec Jennifer, vous vous dites "bon bah je laisse tout et on va monter notre boîte dans le papier".
01:23 Il se passe quoi ?
01:25 - En fait, voilà, alors Jennifer c'est une personne qui a toujours plein plein d'idées.
01:28 Elle avait plein plein d'idées régulièrement.
01:30 Et moi, j'étais à mon compte et j'avais des envies de faire des choses par moi-même.
01:36 - Mais c'était déjà votre compte.
01:38 - Voilà, j'avais quitté mon agence de communication, je m'y retrouvais plus trop, j'étais toujours dans la sous-traitance pour la com.
01:44 Et ça n'avait pas beaucoup de sens pour moi, donc elle est arrivée avec ce projet.
01:48 - Elle vous dit un matin "j'ai envie d'un agenda, j'ai envie d'un nouvel agenda".
01:52 - C'est ça. Et parmi toutes les idées qu'elle avait, cette idée-là, moi,
01:56 elle m'a parlé, je me suis dit que je pouvais l'aider.
02:00 Alors elle, pour les idées, l'envie de faire ce produit, et moi le côté technique.
02:05 Donc on a été très complémentaires là-dessus.
02:08 - Elle cherchait un agenda qui lui convenait parfaitement, pas juste prise de rendez-vous, prise de notes.
02:13 Non, il fallait qu'il y ait des petits trucs un peu intimes, un peu perso.
02:17 - Voilà, alors dès le début on a dit "c'est un agenda, c'est bien plus qu'un agenda".
02:23 Le premier critère de Jennifer, c'était d'avoir beaucoup de place pour écrire, prendre des notes,
02:29 coller des choses, coller une place de cinéma, une place de concert.
02:33 Un peu comme un journal intime.
02:35 On avait aussi envie, dès le début, d'ajouter des outils pour s'organiser.
02:40 Donc voilà, des toodlis, des trackers, plein de petites choses un petit peu inédites.
02:46 Et des ateliers de développement personnel, pour se recentrer sur ce qui est important pour soi.
02:52 - Dans l'agenda ? - Dans l'agenda.
02:54 C'est un agenda qui fait 208 pages, avec une vingtaine de pages d'ateliers au début.
02:59 - Alors donc ça, on va passer au pitch.
03:02 Parce que vous l'avez créé, vous avez créé ces agendas, nous étions en 2017.
03:07 Vous allez nous raconter ce que c'est, puis on va continuer à en discuter avec vous.
03:12 Vous êtes prêts ? - C'est parti.
03:13 - Allez, une minute, on vous écoute.
03:14 - Alors, My365, c'est une marque d'agenda fabriquée en France, en papier 100% recyclé,
03:18 conçue pour nous aider à nous organiser.
03:20 J'ai confondé l'entreprise avec ma compagne Jennifer,
03:23 et quand elle m'a demandé de l'aider à créer son premier agenda il y a quelques années,
03:26 je me suis dit "mais qui utilise encore un agenda papier ?"
03:29 À ce moment-là, je n'avais pas vraiment compris, je ne savais pas encore que l'agenda de ses rêves,
03:33 celui qu'elle recherchait désespérément tous les ans, c'était bien plus qu'un agenda.
03:38 Alors, on l'a un peu dit, elle voulait qu'il y ait de l'espace pour écrire, coller, colorier,
03:42 des outils, des ateliers, beaucoup de choses en plus,
03:45 qu'elle ait au-delà de juste noter son rendez-vous.
03:48 On a vendu nos 100 premiers exemplaires grâce à un financement participatif,
03:52 on a validé le projet.
03:54 Aujourd'hui, on en vend 20 000 par an, en direct sur notre boutique en ligne,
03:57 my365.fr, on a élargi la gamme.
04:03 Donc de notre premier produit, qui était vraiment très ciblé avec le développement personnel,
04:10 on a fait 6 modèles pour correspondre à différents types d'organisations.
04:15 On fait des cahiers, des carnets, des crayons, je pense que le temps est fini.
04:20 - Vous avez entendu le gong.
04:22 - L'objectif c'est de s'organiser, se faire du bien, tout en respectant la planète.
04:25 - C'est très bien, merci Jonas Monil, vous êtes prêt à cet exercice du pitch,
04:28 cofondateur de My365.
04:31 C'est quoi vos besoins aujourd'hui ? Vous avez besoin de quoi ?
04:33 Comment on peut vous aider, nous, Europe ?
04:35 - Alors, pour l'instant, nous, on s'est développé pratiquement uniquement en vente en ligne.
04:40 - C'est ce que j'ai entendu.
04:41 - Aujourd'hui, si on veut acheter un agenda de My365, on va sur votre site internet ?
04:46 - Sur le site internet, nous on est connus sur les réseaux sociaux,
04:49 donc les gens passent par les réseaux, ils vont sur le site en direct.
04:52 Donc nous, on a un énorme marché sur la distribution physique,
04:56 donc les magasins, les magasins indépendants.
04:59 Et puis pourquoi pas rentrer dans un réseau, si on pouvait, dans tous les snacks ou tous les culturas.
05:05 - Et comment ça se fait qu'en 5 ans, vous n'ayez pas encore réussi ?
05:07 Vous n'avez pas eu les bons contacts ?
05:09 - On s'est développé sur le web, parce que c'est ce qu'on sait faire, c'est moi ce que je sais faire.
05:13 C'est ce qu'on a appris à faire ensemble, on a été autodidactes là-dessus,
05:16 on a fait tous les métiers, on a tout appris sur le tas.
05:20 Et on n'a pas eu les ressources ni le temps pour le faire.
05:24 - Ni le temps pour le faire.
05:25 - Et là, ouais.
05:26 - Henri Nicolau, vous êtes le patron de Big France, quel regard portez-vous sur My365 ?
05:33 Vous ne fabriquez pas des papiers, mais tout de même, vous avez...
05:37 - Il y a des produits qui s'y rapprochent.
05:39 - Il y a des produits qui s'y rapprochent.
05:40 - Avant tout, je voudrais...
05:41 Moi, je trouve formidable votre initiative.
05:42 Quand je vois cet état d'esprit d'entrepreneuriat, ça reflète bien la France d'aujourd'hui.
05:47 Je trouve que c'est un pays qui crée encore énormément.
05:50 - C'est incroyable, même vous, BIC, 80 ans encore en France.
05:53 - Oui, et bravo pour ce courage-là.
05:56 Surtout quand c'est au tour du fabriqué en France.
05:59 Je ne peux qu'adhérer.
06:01 Moi, je suis ravi de voir qu'il y a encore de l'avenir pour l'écriture manuscrite.
06:05 C'est quelque chose qui nous parle énormément.
06:08 Donc, écoutez, chapeau. Vraiment, chapeau.
06:11 On a déjà tissé quelques contacts, un peu...
06:14 - Dans l'ascenseur.
06:16 - Si on peut vous accompagner d'une façon ou d'une autre.
06:19 - Comment vous pourriez les accompagner en tant que BIC France ?
06:22 - Les réseaux de distribution, on les connaît.
06:24 Vous êtes très fort déjà sur le web.
06:27 La distribution physique, c'est quelque chose qu'on maîtrise assez bien.
06:32 En Bretagne, spécifiquement, on a quelques contacts.
06:34 J'ai en tête quelques pistes qui pourraient vous aider à accélérer.
06:37 Est-ce qu'on peut pas aussi lier nos websites pour amener aussi du trafic sur le vôtre ?
06:41 Je pense qu'il y a quelques petits trucs faciles à activer.
06:43 - Ça pourrait être formidable.
06:44 - On pourrait concevoir un produit en collaboration.
06:47 Alors ça, ce serait le rêve.
06:49 - Ce serait le rêve.
06:50 My365 et BIC, une collab. Pourquoi pas ?
06:53 Marie-George, vous êtes la coach de ce soir.
06:56 Vous avez étudié.
06:57 Juste avant qu'on fasse une petite pause,
06:59 votre premier avis sur My365, allez, en deux mots.
07:02 Très intéressant sur la qualité, sur le design, sur l'éco-responsabilité,
07:09 sur le fabriqué en France, sur le local.
07:12 Un concept très intéressant et aussi avec, on le voit aujourd'hui sur votre site internet,
07:18 des pistes et une envie de diversification.
07:21 Je voudrais qu'on en parle peut-être tout à l'heure.
07:24 - Et elle va en parler, Marie-George, juste après.
07:26 Une petite pause en musique sur Europe 1 avec Goldmoune et Imani.
07:30 Run !
07:31 Europe 1, la France bouge.
07:33 Elisabeth Assayat.
07:35 La France bouge, la France écrit ce soir sur du beau papier, avec des beaux stylos.
07:40 Leur point commun à tous, c'est qu'ils sont français.
07:43 Nous avons la joie d'être avec le patron de BIC France, Henri Nicolo.
07:47 BIC, entreprise française familiale qui existe plus de 80 ans,
07:51 qui n'a jamais autant vendu de stylos qu'en ce moment.
07:55 Ce qui prouve que c'est un marché qui ne cesse de croître
07:58 malgré notre envie d'être tout le temps scotché sur nos téléphones portables,
08:02 nos iPads et nos claviers.
08:04 Le stylo, le papier a encore de très très très beaux jours.
08:08 - Et les agendas aussi.
08:10 - Et les agendas, et ça c'est important de le dire.
08:12 Nous sommes avec Marie-George, la coach de ce soir.
08:15 Vous êtes la directrice du développement durable au sein du cabinet d'accenture
08:19 pour la France et le Benelux.
08:21 Nous sommes avec vous, Benjamin Lévesque.
08:23 D'ailleurs Benjamin, je crois que vous avez trouvé un robot
08:25 qui écrit comme un humain. C'est quoi cette histoire ?
08:27 - Et ce robot, il est français, Cocorico.
08:30 C'est une start-up dans les Yvelines qui a conçu des robots.
08:34 Donc elle s'appelle Manuscri avec un Y.
08:36 Et ces robots, en fait c'est une main robotisée.
08:39 En fait elle a la particularité de savoir écrire comme un humain.
08:42 Donc qui écrit à la main.
08:43 C'est assez bluffant, ça reproduit vraiment les petites imperfections humaines.
08:47 Et ça permet par exemple de pouvoir envoyer des centaines de cartes de vœux
08:51 en faisant croire qu'elles sont rédigées à la main.
08:54 - Les cartes de vœux...
08:56 - Parce que quand on en a une centaine...
08:58 - Mais moi je regrette qu'on envoie de moins en moins de cartes de vœux.
09:01 Vous en avez reçu beaucoup cette année ?
09:03 - Deux.
09:04 - Marie-George ? - Oui.
09:05 - Henri Nicolau ? - Ben ouais.
09:06 - Et moi j'en ai reçu quelques-unes mais j'en ai pas en papier.
09:09 - Ah oui j'en ai une mais elle est imprimée.
09:11 "Imprimé mes meilleurs vœux 2024".
09:13 - Ouais, c'est dommage, je trouve ça important.
09:15 Les cartes de vœux...
09:16 Tout comme les cartes postales, on écrit moins en moins de cartes postales, je crois Benjamin.
09:19 - Ah oui, alors là il y avait un chiffre, c'est un sondage IFOP.
09:22 Il y a moins d'un tiers des français qui a écrit une carte postale durant ses vacances en 2022.
09:27 - Et pourtant ça fait tellement plaisir.
09:29 Il faut faire l'effort d'envoyer une petite carte postale.
09:31 Ça vaut tous les SMS.
09:33 Non mais c'est vrai, et toutes les photos hors de la mer.
09:35 - C'est tellement plus sympa et puis à mettre sur le frigo.
09:37 - Tellement plus sympa.
09:38 Exactement, sur le réfrigérateur.
09:40 On est aussi ce soir avec Jonas Monnier, le co-fondateur de My365.
09:44 Jonas, on vous le racontait avant la pause musicale, si vous nous rejoignez là sur Europe 1.
09:50 Jonas était développeur web, il s'est formé tout seul, il est complètement autodidacte.
09:55 Et avec sa compagne, ils ont décidé, puisque sa compagne recherchait à tout prix l'agenda parfait.
10:01 Elle recherchait finalement l'agenda pour noter ses rendez-vous, mais aussi pour gérer ses tâches.
10:06 Les tâches qu'on doit faire toute la journée.
10:08 - C'est ça.
10:10 - Elle cherchait quoi ? Quel genre de tâches à effectuer ?
10:14 - On peut avoir deux agendas, par exemple, pour séparer le pro et le perso.
10:20 Mais pour les tâches professionnelles, moi je l'utilise comme ça, c'est vraiment super.
10:24 Moi j'utilise la technique bullet journal.
10:27 - C'est quoi ça ?
10:28 - Bullet journal, c'est un concept très simple, des petites cases à cocher,
10:32 avec des tâches qui sont soit faites tous les jours, on peut les cocher.
10:36 - Par exemple, ranger le réfrigérateur, c'est quoi ?
10:39 - Ça peut être ça, ça peut être...
10:42 - Sortir le chien.
10:43 - Ça peut être réparer l'émission.
10:44 - Je suis besoin, moi.
10:45 - Alors ça c'est plutôt sur le perso, mais ça marche pour les deux.
10:48 Ce qui arrive souvent, c'est qu'on met beaucoup trop de tâches dans notre to-do list.
10:53 - Oui, c'est vrai.
10:54 - Oui, beaucoup trop de choses.
10:55 - Parce qu'on a beaucoup de choses à faire.
10:57 - Faire vaisselle, faire pipi, enfin les trucs...
10:59 - Ah oui, faire vaisselle, ça me semble ça, franchement.
11:03 - Parce que parfois j'oublie.
11:04 - Ah non mais c'est pas possible, Benjamin, il faut boire plus d'eau, vous n'allez pas oublier.
11:07 - Alors un des enjeux...
11:09 - Ça l'était, boire dans le studio.
11:10 - Un des enjeux, justement, c'est de ne pas mettre trop de tâches.
11:13 Donc ça, ça s'apprend avec le temps en utilisant un agenda.
11:16 - Alors c'est quoi l'enjeu ? Comment on fait pour ne pas mettre trop de tâches ?
11:18 - Et bien en fait, une fois qu'on a toutes nos tâches de la journée, soit on les a cochées, soit on ne les a pas faites.
11:23 Donc quand on ne les a pas faites, on est obligé de les reporter au jour suivant.
11:26 Quand on reporte une tâche pendant plusieurs jours d'affilée, sans doute que c'est une tâche qu'on ne devait pas effectuer.
11:32 Alors soit il faut qu'on la délègue, soit il faut qu'on l'annule.
11:35 - Ah oui, c'est intéressant.
11:36 - Oui, c'est un concept qui est vraiment très efficace. - Ça nous permet d'y voir peut-être plus clair.
11:39 Est-ce qu'il y a aussi gestion de budget ou pas trop ?
11:41 - Alors il y a plein de pages libres dans les agendas.
11:44 Ça, c'était une des idées de Jennifer.
11:47 Donc ça permet, si on a envie, de gérer le budget.
11:49 Mais nous, dans l'agenda, on ne va pas mettre une page pour le budget,
11:52 parce qu'on a envie d'être ouvert à tous les types d'utilisation.
11:55 - Alors si vous êtes parmi nous ce soir sur Europe 1,
11:58 déjà vous avez eu la main tendue d'Henri Nicolau, le patron de Big France.
12:01 Vous l'avez dit sur notre antenne il y a quelques instants.
12:04 Vous voulez bien tendre la main à Jonas pour My365,
12:08 pourquoi pas lui présenter ?
12:10 Parce que là, aujourd'hui, vous ne vendez seulement que grâce à votre site internet.
12:13 Pourquoi pas lui présenter des personnes de la grande distribution ?
12:16 Pourquoi pas faire une collab ?
12:18 Enfin, je vais vous laisser échanger, échanger.
12:20 Et puis évidemment, dès qu'il y aura quelque chose de concret, vous reviendrez nous en parler.
12:23 Mais nous avons aussi la coach de ce soir qui a étudié le dossier.
12:26 C'est Marie-Georges, la patronne du développement durable au sein du cabinet Accenture.
12:31 - Europe 1. - Le réseau La France Bouge.
12:34 - Alors Marie-Georges, vous avez dit que c'était très intéressant, que ça validait plein de choses.
12:39 - Je rebondis sur ce que vous disiez Jonas.
12:42 Ce qui est intéressant, c'est que vous voyez, on sort d'un usage purement fonctionnel qui est
12:47 j'ai besoin d'un agenda pour écrire mes tâches ou j'ai besoin d'un carnet pour écrire des choses.
12:51 - À la base, Jonas, c'est pour écrire les devoirs. On apprend ça au collège.
12:53 - Exactement. Et on rentre dans quelque chose qui ressemble beaucoup plus à du développement personnel,
12:59 l'organisation de son emploi du temps, même de quelque chose qui a à voir avec la créativité.
13:05 Or, par exemple, le marché des arts créatifs, c'est-à-dire vraiment du do-it-yourself,
13:10 des activités d'art plastique, des activités de couture, des activités de tricot, etc.
13:18 est un marché en pleine explosion. - Bien sûr.
13:21 - Et donc là, on rentre vraiment dans, pour moi, le succès de votre société.
13:27 My365 rentre complètement dans cette case-là. Moi, ce que j'avais en tête,
13:31 aujourd'hui, vous vendez en B2C, c'est-à-dire vous vendez en direct au client via votre site Internet,
13:36 vous l'avez expliqué. Je pense qu'il y a vraiment des opportunités pour du développement en B2B,
13:41 c'est-à-dire que vous puissiez vendre à des entreprises, de la personnalisation de carnet d'agenda
13:46 pour les entreprises qui peuvent les offrir à leurs collaborateurs. Je pensais aussi à des ONG,
13:51 vous savez, qui envoient parfois des stylos ou certains produits à leurs donateurs
13:56 et elles font des campagnes de levée de fonds. Ça, c'est très intéressant parce que vous avez,
14:00 encore une fois, une proposition de valeur qui est française, qui est locale, qui est éco-responsable
14:05 et donc qui peut entrer en résonance avec les valeurs de ces acteurs-là.
14:10 Je pensais aussi à des partenariats avec des entreprises qui sont aussi sur des positionnements locaux français.
14:17 On a cité BIC, qui pouvait être un très bon partenaire sans doute, mais aussi peut-être des acteurs
14:23 qui sont en dehors de l'écriture. J'évoquais les ateliers créatifs, mais ça pourrait être aussi, pourquoi pas,
14:31 de l'alimentation, ça pourrait être d'autres produits. - Vous êtes dans la diversification, Marie-Jean !
14:35 - Non, je suis dans le partenariat, je suis dans comment accéder, j'ai compris que c'était votre demande, Jonas,
14:39 comment accéder à un réseau de distribution physique et aujourd'hui, dans quel type de magasin vous pourriez être vendu,
14:46 à côté de quel type de marque. Il y a une chose que je trouve que vous... peut-être une chose sur laquelle
14:51 on n'était pas assez l'accent aujourd'hui, c'est le côté breton. Votre usine est à Rennes, or la Bretagne,
14:57 c'est vraiment un territoire qui a une identité culturelle très forte. - Ah ben ça, elle a une belle identité,
15:01 vous avez raison, Marie-Jean ! - Et en Bretagne, on ne boit pas de Coca-Cola, on boit du Brès-Cola.
15:05 Et c'est pour dire que peut-être que la distribution physique, vous devez d'abord chercher la Bretagne,
15:14 vous devez d'abord chercher l'identité bretonne. Les marques qui, comme vous, dans d'autres secteurs,
15:19 vous parliez du Brès-Cola, jouent cette carte du local et de l'identité bretonne pour mettre en place des partenariats.
15:26 - Oui, alors il y avait plein plein d'idées. L'agenda breton, ça c'est... je ne sais pas pourquoi on n'est pas
15:34 partis là-dessus. - Mais oui, elle a raison, il faut assumer. En plus, c'est une identité culturelle très forte,
15:39 la Bretagne. Il faut aller dessus ! - On nous demande de temps en temps l'agenda en breton.
15:43 - Eh bien pourquoi pas ! - On ne l'a pas encore fait, mais c'est une piste à creuser.
15:50 - Une fois qu'il les a fabriqués, Marie-Georges, on revient à la même idée. Il les distribue comment,
15:54 s'il n'a que son site internet ? - Ah non, moi, mon idée, je pense qu'il faut distribuer aussi dans des points de vente physiques.
15:59 - Ça, c'est essentiel pour nous. - En Bretagne ? - Bien sûr, à Saint-Malo !
16:05 - La distribution, vous l'avez dit tout à l'heure, Elisabeth, la distribution, la négociation avec la grande distribution,
16:10 je pense que c'est une montagne très très haute. En revanche, peut-être trouver des réseaux de magasins physiques locaux
16:16 et commencer à se développer en Bretagne, ça pourrait avoir beaucoup de sens. Et ça questionne aussi sur le nom.
16:23 Moi, je me suis dit, mais pourquoi, alors que vous avez une proposition de valeur qui est si française et si locale,
16:29 vous vous appelez "My365", donc vous avez choisi d'avoir un nom à consonance anglaise, anglo-saxonne ?
16:36 Pourquoi d'ailleurs, pourquoi vous avez choisi d'appeler votre entreprise "My365" quand on est breton et qu'on fabrique tout à Rennes ?
16:43 - Bonne question, le tout premier produit, il s'appelait "My2016". - Pour l'agenda 2016 ?
16:49 - On aurait dû l'appeler "Mon2016", parce que ça aurait été plus cohérent, mais on l'avait appelé "My2016" et donc après, d'année en année...
16:55 - Vous avez voulu perdurer ? - On a été un peu obligés de continuer comme ça, oui.
17:00 - Et il peut changer ou ça se fait pas de changer le nom d'une entreprise, Marie-George ?
17:03 - Non, pour moi complètement, parce que vous avez un potentiel qui est de donner un nom à des gammes, en fait.
17:09 Donc vous pourriez avoir un agenda qui s'appelle, je sais pas, mon agenda breton, je dis n'importe quoi...
17:15 - Alitien ? - Non, non, mais si vous décidez, vous pouvez avoir des gammes de produits, vous pouvez donner des noms à vos produits.
17:21 Puis l'entreprise est relativement jeune, donc je pense que c'est encore jouable.
17:24 - On prépare un produit qui va s'appeler "Mon carnet d'écriture bien-être". - Ah, c'est bien ça !
17:29 - Et bah voilà, on se francise un peu, c'est important, on est en France, vous fabriquez à Rennes, donc on reste en France.
17:36 Au niveau du carnet d'adresse, Marie-George, il y a des choses que vous pourriez faciliter avec le développement de My365 ?
17:46 - Oui, on peut peut-être aider... - Il y a déjà BIC, donc ça va.
17:51 - Non, non, mais auprès de certaines instances du territoire breton, on peut regarder des syndicats professionnels, etc.
18:00 Encore une fois, ils ont une identité et puis ils ont une organisation aussi économique qui est assez dynamique,
18:07 au niveau du département, au niveau des syndicats professionnels, etc. Donc je pense que là, on peut...
18:13 - Et ça, c'est vrai que c'est quelque chose qu'on ne sait pas du tout faire pour l'instant, alors on va y aller, mais c'est des milieux qu'on connaît pas du tout.
18:20 - Donc je pense qu'il faut passer la première marche et puis... - Oui, Henri-Nicolas, vous vouliez ajouter ?
18:26 - Moi, je vous inviterais à vous rapprocher de tout ce qui est université, école de commerce, vous avez des étudiants qui cherchent des expériences professionnelles,
18:33 et ces gens-là peuvent vous appuyer à aller porter la bonne parole du produit breton autour de la région.
18:40 Je pense que ça peut être un vecteur aussi pour asseoir cette distribution.