Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
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00:00 Bonsoir.
00:02 Europe 1, le talent de la France bouge.
00:04 Vous êtes notre talent, l'autre talent de ce soir, Sabrine.
00:07 Votre start-up existe depuis trois ans.
00:09 C'est une entreprise liloise.
00:11 Vous avez eu un parcours professionnel assez varié
00:15 puisque vous avez travaillé dans une entreprise de télécom
00:18 dans les années 2000.
00:20 Oui.
00:21 Pendant trois ans, vous étiez en charge des fonctions financières
00:25 et déjà à cette époque-là, c'était en 98-2000,
00:28 vous aviez cette envie de monter votre boîte.
00:31 Tout à fait.
00:32 Je pense qu'à l'époque, on ne disait pas start-up d'ailleurs.
00:34 Oui, c'est vrai.
00:35 Ça n'existait pas trop ce modèle-là.
00:38 Tout le monde me disait "Pourquoi tu vas travailler dans une petite entreprise comme ça ?"
00:42 Et c'est vrai que ça m'a vraiment donné le goût de l'entreprenariat,
00:45 de la création de valeurs que je trouve passionnante.
00:49 Donc vous avez pris votre temps.
00:52 Il paraît que vous notiez vos idées sur des petits carnets toute la journée.
00:55 Tout à fait. J'ai un mail qui date de 15-20 ans
00:58 où au fur et à mesure, je notais mes idées
01:00 parce que ça fait très longtemps que je veux monter quelque chose.
01:02 Et après, peut-être que ce n'était pas le bon moment,
01:04 où je n'avais pas assez confiance, ou la bonne idée.
01:07 On devrait faire ça.
01:08 Noter dès qu'on a une idée.
01:10 Parce que chaque fois, on se dit "Tiens, comment ils ont une idée ?"
01:12 À chaque fois, on a des start-up, on se dit "Mais pourquoi je n'ai pas eu l'idée moi ?"
01:15 C'est vrai.
01:16 Non, c'est une bonne idée.
01:17 Il faut noter au fur et à mesure.
01:19 Vous avez noté vos petites idées, Jérôme Jacquemin ?
01:21 Oui, moi je n'arrête pas de noter mes idées.
01:22 Il y en a beaucoup qui vont à la poubelle,
01:23 mais effectivement, il faut toujours être créatif.
01:25 Et après, il faut les tester avec ses copains,
01:27 avec ses associés, avec ses collaborateurs.
01:30 C'est la meilleure façon d'avancer.
01:31 Oui, avant de faire le business plan, etc.
01:34 Tester au moins l'esprit de l'idée.
01:37 Vous avez rejoint La Redoute pendant plusieurs années.
01:41 Plusieurs années, au moment où Nathalie Balla et Eric Courtel ont repris.
01:44 Donc là, vous étiez responsable mode femme.
01:48 Parce qu'à l'époque, vous avez noté, vous venez de souligner que Nathalie Balla et Eric Courtel ont repris.
01:53 La Redoute, elle est mal.
01:54 Il fallait sauver cette entreprise.
01:56 On sait le succès, le travail acharné qu'ont mis Eric Courtel et Nathalie Balla dans La Redoute.
02:03 La Redoute qui va bien.
02:05 C'est une belle entreprise aussi dans le nord de la France.
02:07 Donc là, vous avez tout quitté.
02:08 Vous êtes allé vous installer à Lille pour sauver La Redoute.
02:11 Donc déjà, il y a cet esprit hyper engagé chez vous.
02:14 Pour moi, c'est de l'entreprenariat en fait.
02:16 Parce que c'était vraiment une entreprise qu'on devait sauver tous ensemble.
02:19 Et c'est vrai qu'il fallait tout revoir.
02:21 Et là aussi, c'est de la création de valeur.
02:22 C'est une entreprise qui existe, mais il y a tout à refaire.
02:26 Et c'est passionnant.
02:27 C'est un peu comme Camif.
02:28 Camif est au tribunal, mais vous avez tout refait et tout inventé.
02:32 Le confinement arrive.
02:35 Vous êtes à La Redoute, Séverine Treffouel.
02:37 Et là, vous vous apercevez qu'il n'y a finalement pas énormément de produits fabriqués en France.
02:42 Oui, en fait, moi, c'est vraiment en tant que consommatrice,
02:45 je ne trouvais pas de site où je pouvais à la fois acheter des beaux produits
02:50 et qui étaient éco-responsables.
02:52 C'est-à-dire que dans tout ce qui est mobilier et décoration,
02:54 il y avait des sites qui étaient très design, mais pas forcément éco-responsables.
02:57 Et puis, tu venais d'Asie, on peut le dire.
02:58 Et tu venais d'Asie.
02:59 Et donc, voilà, il y avait vraiment quelque chose à changer.
03:02 Donc, ils achetaient en avance.
03:04 Et ce qui faisait qu'il y avait beaucoup de stocks.
03:06 Oui, alors moi, c'est vraiment en tant que professionnel,
03:08 j'achetais énormément en Asie.
03:09 Et je dis souvent, je suis une traumatisée du stock.
03:11 Parce que quand on achète en Asie, ce n'est pas le problème d'acheter en Asie en soi.
03:14 Il y a de très belles usines et de très beaux produits.
03:17 Mais on est obligé d'acheter très longtemps en avance,
03:19 au moins six mois à l'avance, et des grosses quantités.
03:22 Ce qui fait qu'on fait venir tout ce stock.
03:23 Et puis après, c'est un peu, incha'Allah, on va vendre.
03:26 Et le problème, c'est qu'il y a des saisons, on a énormément d'invendus.
03:29 Et quand je me suis posé vraiment sur le côté éco-responsable,
03:32 en fait, pour moi, il n'y a rien de moins éco-responsable
03:34 que d'utiliser des ressources naturelles
03:36 pour des produits qui ne vont même pas être utilisés.
03:38 Donc, c'est vraiment le circuit court pour moi qui est une réponse.
03:40 Parce qu'en effet, on peut avoir des produits à la commande.
03:43 Donc, on adapte vraiment la production à la demande.
03:47 Ou en tout cas, c'est des petites séries, etc.
03:49 Donc, pour moi, ça répond vraiment à un enjeu écologique de ce point de vue-là.
03:53 - Donc, vous vous lancez, vous quittez la redoute ?
03:55 - Oui.
03:56 - Vous vous lancez en 2020.
03:57 Le reste, vous allez nous le raconter.
03:59 Parce que le reste, ça s'appelle Simon-Simonne.
04:01 On vous écoute pour la suite.
04:03 C'est à vous, vous avez une minute, Séverine Préfrouel.
04:05 - Oui.
04:06 Alors, pour vous présenter Simon-Simonne,
04:07 on sélectionne et on distribue des marques
04:10 qui sont à la fois design et éco-responsables.
04:13 Donc, dans le secteur mobilier décoration.
04:17 Qu'est-ce que ça veut dire un engagement éco-responsable chez Simon-Simonne ?
04:20 C'est d'abord des produits de qualité qui vont durer.
04:22 Et c'est du circuit court.
04:23 Donc, 80% de Made in France, 20% de Made in Europe.
04:27 Et souvent, on se dit qu'en tout cas, on a deux missions.
04:31 C'est celle d'avoir le consommateur qui peut consommer des beaux produits
04:34 en ayant conscience de leur impact écologique, économique et social.
04:38 Mais aussi vis-à-vis de toutes les petites marques
04:41 qui font de très beaux produits, très beaux objets.
04:44 C'est très dur pour elles d'être visibles et d'être rentables.
04:48 Donc, vraiment, c'est de mutualiser nos services
04:50 pour pouvoir continuer leur aventure ensemble.
04:56 Enfin, leur aventure et notre aventure ensemble.
04:58 Donc, voilà, je vous invite à découvrir.
05:00 Aujourd'hui, on a 150 marques.
05:02 Et notre supplément d'âme, c'est aussi de pouvoir découvrir
05:05 qui est derrière, on met des photos des équipes, des ateliers, etc.
05:09 Et pour moi, c'est vraiment, comme on le disait,
05:11 très important de voir comment sont faits les produits.
05:13 - Merci pour votre pitch.
05:14 Merci de vous être prêté à l'exercice.
05:16 Séverine Treffouel, fondatrice de Simon Simon.
05:19 Donc, c'est un distributeur de marques.
05:21 - Oui.
05:22 - Eco-responsable, 80% fabriqué en France, 20% en Europe.
05:27 On y trouve des canapés en lin, français, des tables,
05:30 que avec des matériaux naturels, du linge de lit, du linge de table en lin.
05:34 Emery Jackia, vous êtes le patron de ce soir.
05:36 Vous êtes le président de Camif.
05:38 Quel regard portez-vous ? Vous allez dire que c'est formidable, j'espère.
05:41 - Un regard tout à fait admiratif.
05:43 D'abord, j'aime les entrepreneurs, parce que je pense qu'on en a besoin aujourd'hui.
05:47 Et des entrepreneurs s'engagent avec leurs valeurs
05:51 et puis mettent à risque leur vie professionnelle,
05:55 leur vie familiale parfois.
05:56 Donc, je trouve que c'est toujours...
05:58 - Et leur sou aussi.
05:59 - Et bien oui, leur vie familiale du coup.
06:01 Ils embarquent un peu tout le monde dans l'aventure.
06:03 Les femmes entrepreneurs, parce qu'il n'y en a pas beaucoup, pas assez.
06:06 Montrer que c'est possible à travers des exemples comme celui de Séverine ou de Simone,
06:10 je ne sais pas comment il faut qu'on appelle.
06:12 - Séverine Simone, parce que Simone c'est son deuxième prénom.
06:14 - Voilà, c'est pour ça.
06:15 Je trouve ça formidable.
06:17 Et enfin, en plus une entreprise qui défend le Médi-France, je ne peux qu'adhérer.
06:23 - Bon, donc vous validez à 100%.
06:25 Je parlais, je disais à l'instant, on y met pas mal de sous.
06:28 Au départ, c'est un prêt bancaire.
06:31 Par la Banque Publique, par la BPI.
06:33 Et ensuite, vous avez fait rentrer des Business Angels.
06:35 - Des Business Angels, c'est un fonds d'investissement.
06:37 - Je me tourne vers Jérôme Jacchiaumoni, qui est le cofondateur du groupe Aérophile.
06:41 Avant de donner vos conseils, déjà, premier, est-ce que le pitch vous a plu, Jérôme ?
06:45 - Oui, ça m'a convaincu.
06:46 Parce qu'en fait, c'est souvent le cas dans la création d'entreprises et les entreprises qui réussissent.
06:51 C'est découvrir que dans la machine globale économique, il y a un petit truc qui ne va pas.
06:55 Et là, le truc qui ne va pas, c'est les stocks.
06:57 - Oui, c'est vrai.
06:58 - Elle sait ça.
06:59 - Elle a détecté, oui.
07:00 Tu as découvert ça, tu as compris ça.
07:02 Et tu t'es dit, tiens, là, il y a quelque chose à faire.
07:04 Je peux améliorer la petite machine économique.
07:07 Et créer une entreprise, c'est trouver le petit truc qui fait qu'on améliore la fluidité de la machine économique.
07:12 Et là, ce qui est bien, c'est qu'en plus, ça va dans le sens des valeurs, des co-responsabilités.
07:17 Et donc, c'est doublement gagnant.
07:18 Et donc, bravo pour cette décision de prendre ton risque pour pouvoir créer ton entreprise.
07:25 - Oui, c'est très courageux.
07:26 Non, c'est vrai.
07:27 C'est vraiment, c'est très courageux.
07:29 - Vous êtes ici parmi nous ce soir, c'est aussi parce que vous avez des besoins.
07:32 - Oui, tout à fait.
07:33 - La France Bouche s'est fait pour créer des ponts, pour essayer de vous apporter des solutions.
07:37 Il y a pas mal de besoins.
07:38 - Ou de sauver les meubles.
07:39 - Merci Benjamin.
07:41 - Ça va bien se faire.
07:43 - Non, mais elle arrive à point.
07:45 Quel est votre, dans un monde idéal, c'est quoi votre première priorité, votre rêve, ce que vous voulez vraiment résoudre ?
07:52 - Alors, mon rêve, c'est de lancer une marque propre Simon Simon.
07:57 Toujours avec les artisans pour que tout le monde puisse se développer.
08:01 - C'est intéressant, Camif c'est une marque propre ? Vous achetez des fournisseurs et c'est à stampiller, c'est Camif ?
08:07 - On a les deux, on a des produits sous la marque Camif, Camif édition, et on a aussi des produits de grandes marques, type Fermeub, ou Epeda, ou Butex.
08:16 - Vous avez envie d'avoir votre propre marque, Simon Simon, Séverine Trafouel.
08:20 - Et après, c'est aussi de développer le B2B, parce que tout ce qui est agencement d'entreprise, pour les professionnels.
08:26 Alors au début, c'était pas prévu, c'est finalement plutôt des demandes entre hante, et on s'est dit qu'il y a vraiment quelque chose à faire.
08:31 C'est qu'aujourd'hui, les entreprises, c'est plus les bureaux gris qu'on a connus, il faut que ce soit convivial, des moments d'échange, etc.
08:38 Des canapés, des tables basses, et il faut que ce soit cosy, on parle souvent des bureaux comme à la maison aujourd'hui.
08:44 Et aussi, les entreprises ont besoin même de prouver qu'elles sont éco-responsables, ont besoin d'avoir des actions concrètes, même pour leurs collaborateurs.
08:55 Donc avec Simon Simon, elles font à la fois du design, du cosy, mais aussi de l'éco-responsabilité.
09:01 Donc ça, c'est vraiment un autre axe.
09:03 Et puis après, nous, on rêve d'aller à l'international aussi, parce que tout ce qui est accessoires mode, c'est quelque chose qu'on exporte assez bien.
09:11 Mais tout ce qui est mobilier, décoration, finalement, on est un peu timide, alors que l'art de vivre à la française, ça concerne aussi tout ce qui est mobilier.
09:19 Et là aussi, le côté, on est un bien commun d'entreprise française, c'est-à-dire que chaque entreprise ne peut pas y aller toute seule,
09:26 mais si on est ensemble, on peut vraiment se développer, et on sait que le Made in France, ça s'exporte très bien.
09:33 - Et alors, là pour l'instant, j'ai bien compris que vous étiez à un site internet, est-ce qu'il y aura des boutiques ?
09:37 Parce que je sais que moi, un canapé ou un lit, j'aimais bien le tester avant quand même.
09:40 - Tout à fait, on a une boutique maintenant à Paris qu'on a ouverte au mois de juin 2023.
09:45 Et en effet, la demande au départ, c'était d'avoir un showroom de canapés et de tables, parce que le canapé, ça s'essaye.
09:52 Et quand on nous demande est-ce qu'ils sont confortables, ça dépend.
09:55 - Mais oui, ça dépend de ce que vous aimez.
09:58 - Donc en effet, on peut orienter les clients qui au départ sont en ligne, on peut les orienter vers la boutique pour qu'ils puissent essayer les canapés, voir les tissus.
10:08 C'est vrai que c'est un achat important en plus.
10:10 - Pour y répondre à vos besoins, nous avons notre coach de ce soir qui a bossé pendant tout le week-end avec sa femme.
10:17 C'est Jérôme, qu'on embrasse, c'est Jérôme Giacomoni, cofondateur du groupe Aérophiles.
10:22 Je vais vous laisser, vous échangez les cartes et on va avoir toutes ses réponses juste après une petite pause en musique avec Manoskin, "Valentine" sur Europe 1.
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