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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00 Je parle à Burguer.
00:01 Olivier Tartigold, Jérôme Méglet, Jean-Louis Burguer, Gilles, William, Gollnadel.
00:05 Nous allons évidemment beaucoup parler ce soir, une nouvelle fois, de ce qui se passe en Israël
00:09 avec le ministre israélien des Affaires étrangères qui annonce aujourd'hui la mort de Shani Louk,
00:13 cette otage germano-israélienne qui était un symbole que nous avions vu le 7 octobre dans une voiture.
00:19 Elle avait été enlevée par le Hamas.
00:21 Des vidéos de la jeune femme dénudée à l'arrière d'un pick-up avaient suscité une vive émotion.
00:25 Je vous propose de voir le sujet de Célia Gruyère.
00:29 C'est un sort tragique pour la jeune Shani Louk.
00:32 Sa mort a été confirmée ce dimanche par les autorités israéliennes dans un message sur les réseaux sociaux.
00:38 "Nous sommes dévastés d'annoncer que le corps de Shani Louk, germano-israélienne de 23 ans, a été retrouvé et identifié.
00:46 Nos cœurs sont brisés. Que sa mémoire soit une bénédiction."
00:51 Elle avait été enlevée le 7 octobre dernier alors qu'elle participait à la Rave Party dans le désert de Negev
00:57 où le Hamas a tué 270 personnes.
01:00 La jeune femme apparaît alors dans une vidéo.
01:03 On la voit à moitié dénudée à l'arrière d'un pick-up.
01:06 Elle est allongée face contre terre, visiblement inconsciente, entourée d'hommes armés.
01:10 Sa mère, Ricarda Louk, l'avait reconnue notamment par ses tatouages et sa coiffure.
01:15 Elle avait alors multiplié les appels à l'aide.
01:18 "On m'a envoyé une vidéo où j'ai clairement pu reconnaître ma fille.
01:23 Elle était inconsciente dans la voiture avec les Palestiniens.
01:26 Je demande de l'aide et des informations à ce sujet. Je vous remercie."
01:31 Son corps n'a pas été retrouvé. Seul son crâne et des fragments d'os l'ont été.
01:37 Et son ADN a pu être identifié.
01:39 Selon sa mère, Shani Louk aurait pu être tuée dès les premières heures de l'attaque, le 7 octobre dernier.
01:49 "Et en parallèle, aujourd'hui, Benjamin Netanyahou a annoncé la libération d'un otage. Je vous propose de l'écouter."
01:56 "La nuit dernière, nos forces ont libéré le soldat Hori Megidish des mains du Hamas.
02:02 Hori avait été enlevé le matin du 7 octobre. Bienvenue à la maison, Hori.
02:07 Je félicite le Schinbelt et les forces de défense israéliennes pour cet accomplissement important et passionnant.
02:13 Un accomplissement qui exprime notre engagement à libérer toutes les personnes enlevées.
02:18 La nation entière d'Israël salue le Schinbelt et les forces de défense israéliennes."
02:23 "Et ce soir, on voit une photo de cet otage libéré, de cet soldat.
02:29 Et on imagine bien sûr la joie des parents, en tout cas le soulagement des parents.
02:37 Parce que les otages seront bien sûr au cœur de nos discussions et de ce qui se passe aujourd'hui en Israël ces prochains jours et ces prochaines semaines."
02:48 "Sauf qu'on aimerait bien comprendre quelle est leur stratégie pour libérer les otages.
02:53 Vous avez vu, il y a eu aussi des images dramatiques, qui étaient les images des parents qui manifestaient contre le Premier ministre Netanyahou,
03:00 en lui disant "accepte la négociation" puisqu'apparemment il y a un responsable du Hamas qui a proposé un échange.
03:10 Est-ce que c'est une chose vraie ? Est-ce que c'est une manœuvre ?
03:15 Il n'empêche que l'opinion israélienne est très partagée aujourd'hui sur la question des otages."
03:20 "En tout cas, c'est sûr que si tes parents et que tu as un otage, évidemment tu penses différemment."
03:26 "Il ne faut pas tout mélanger. Je pense comme vous Jean-Louis que l'avenir politique de Benyamin Netanyahou est bref.
03:33 Néanmoins, il ne faut pas que ça obscurcit ce qui se passe en ce moment.
03:37 Comment on fait pour récupérer les 150, 180 otages, on ne sait plus très bien qui restent ?
03:41 Quand on connaît la valeur de la vie de la religion juive, chaque mort est un drame.
03:48 Comment on fait pour conjuguer trois choses à la fois ?
03:51 Récupérer le maximum d'otages possibles en vie. Deuxièmement, continuer de détruire les capacités du Hamas à nuire à l'État d'Israël.
04:02 Et troisièmement, ne pas commettre un acte excessif qui embraserait un peu plus la région.
04:10 C'est ça le point sensible.
04:14 C'est vrai que c'est une gageure, c'est une mission quasi impossible.
04:21 Et pour l'instant, Sahal ne s'est pas trompé, n'a pas fait le pont trop loin et s'y emploie plutôt correctement.
04:29 On ne sait pas s'ils ne sont pas trompés.
04:32 On ne sait pas si il n'y a pas 100 otages qui sont...
04:35 Vu la capacité qu'a le Hamas à nous faire prendre des vessies pour des lanternes, s'il y avait eu le moindre problème, on l'aurait surveillé.
04:41 Moi ce que je vous propose, c'est d'écouter Netanyahou sur le cessez-le-feu.
04:45 Et on va pouvoir interroger Gilles William parce que la communauté internationale...
04:50 Mais c'est quoi la communauté internationale aujourd'hui ? C'est quoi finalement ?
04:53 C'est les États-Unis ? C'est l'Europe ? Et puis...
04:58 L'ONU ? Non ? La Turquie, pardon.
05:00 Tu dis ?
05:01 La communauté...
05:02 Ah c'est l'ONU ?
05:03 Ah ben elle fait partie de la communauté.
05:05 Non mais sérieusement, quand on parle...
05:08 Ah oui, c'est l'ONU qui condamne 300 fois plus.
05:11 Je répondais à la question de Pascal Mouhé, la communauté internationale.
05:15 Quand je parle de la communauté internationale, vous comprenez ce que je veux dire aussi.
05:23 L'Occident, en fait, c'est plus personne.
05:26 C'est ça la vérité.
05:27 C'est-à-dire que c'est un peu l'Amérique, c'est beaucoup l'Amérique, c'est l'Europe, et puis après...
05:31 C'est un peu la Russie, un peu la Turquie.
05:33 L'Europe est explosée au cas de...
05:35 La Russie.
05:36 La Russie dans la communauté...
05:37 La Russie, quand un peu.
05:39 Oui, enfin...
05:40 Dans la résolution du conflit local, la Russie, quand un peu.
05:42 Mais soyons...
05:43 À mon avis, plus que le...
05:44 Bon, écoutez en tout cas ce que dit Benjamin Netanyahou.
05:48 Les appels au cessez-le-feu sont des appels à la capitulation d'Israël devant le Hamas,
05:56 devant le terrorisme, devant la barbarie.
05:59 Cela n'arrivera pas.
06:02 Bon, Gilles-William Gollnadel.
06:04 Il n'y aura pas de cessez-le-feu.
06:06 Ce que dit Netanyahou, sa position en tout cas est claire.
06:10 Alors évidemment c'est compliqué puisqu'il y a ces otages qui sont sur place,
06:14 et puis il y a les populations...
06:16 Il n'y a pas de...
06:17 Un, il n'y a pas de solution idéale.
06:19 Deux, si on veut sauver le maximum de vies, il faut supprimer le Hamas.
06:26 C'est ça l'objectif.
06:28 Trois, j'ai du mal à comprendre un président français qui nous expliquait il n'y a pas huit jours
06:35 qu'il fallait éradiquer le Hamas et que la première priorité c'était les otages
06:40 et qui accepte de mettre au bas de la signature d'une résolution le nom de la France,
06:45 contrairement à beaucoup de pays du G7,
06:47 où on n'y a pas le mot Hamas ni le mot otage,
06:52 alors qu'il y a beaucoup de Français parmi les otages.
06:54 Je sais que le verbe est roi chez cet homme, mais j'ai quand même du mal.
06:58 Trois, en ce qui concerne le problème des otages, vous avez...
07:02 Enfin des otages, vous avez vu la malheureuse, la malheureuse jeune fille qu'on a retrouvée sans sa tête.
07:08 Je peux vous dire qu'heureusement qu'on en parle,
07:11 parce que par exemple, dans mon cher audiovisuel public,
07:14 pas un mot à 18h30 sur France Info,
07:19 où on versait des larmes sur le responsable du djihad islamique à Djenine,
07:23 on n'a pas parlé de cette jeune fille.
07:25 Enfin, en ce qui concerne les otages, je constate simplement de manière indiscutable
07:31 que si on avait obtempéré à se cesser le feu complètement fou il y a deux jours,
07:37 on n'aurait pas récupéré cet otage-là.
07:39 Ça, c'est indiscutable.
07:41 Oui, mais on ne sait pas pour autant ce qui reste,
07:44 quel est l'avenir des 200 otages qui arrivent.
07:48 Donc ne faites pas de la politique fiction à partir de la libération d'un otage.
07:53 Pardon, mais je pense que la famille en question est bien heureuse d'avoir cet otage.
07:59 Bien entendu.
08:00 Quant aux autres, je ne m'en remets pas au khamas pour espérer...
08:05 Bien entendu aussi.
08:06 On ne s'en remet pas à des preneurs d'otages, d'accord, pour pouvoir espérer sauver leur vie.
08:12 Mais là où une question reste posée, c'est que le fait que Tsaïl intervienne
08:17 pour mettre hors d'état de nuire le hamas, on le comprend bien.
08:21 Et c'est la seule solution pour garantir la paix et la sécurité collective pour l'État d'Israël.
08:26 Mais en quoi les bombardements massifs avec le coup humain qu'on sait à Gaza
08:32 a affaibli, moi je n'ai pas d'élément là-dessus, a affaibli fortement le hamas ou pas ?
08:38 Et quelle est la situation objective des otages dans ce contexte de bombardements intensifs ?
08:43 Alors on peut quand même se poser la question sans vouloir t'embêter.
08:49 Mais ça ne m'embête pas.
08:50 C'est une question légitime.
08:51 Si tu m'autorises à te répondre sans vouloir jouer les stratèges en chambre.
08:55 Il y a toujours des bombardements d'artillerie et d'aviation avant une opération d'infanterie blindée.
09:04 C'est toujours comme ça, que ce soit en Israël ou ailleurs.
09:07 Les Israéliens n'ont aucun plaisir, aucun appétence à tuer des civils pour des civils.
09:13 Mais pourquoi des généraux israéliens ocapés émettent des réserves sur la stratégie militaire aujourd'hui dans sa phase 2 ?
09:19 Il est certain que les généraux dont tu parles sont économes de la vie de leurs soldats.
09:28 Et qu'il n'est pas douteux qu'une opération d'infanterie au milieu de Gaza où les hamas les attendent,
09:35 ça ne va pas être partie de campagne.
09:36 J'ai commencé à dire qu'il n'y avait aucune solution idéale.
09:39 Évidemment. Si vous êtes attaqué, n'oubliez pas qui est attaqué, c'est Israël.
09:46 Oui, je ne l'ai pas oublié.
09:48 Si le 7 octobre dernier, des gens entrent dans Paris, tuent et ventrent, coupent des têtes.
09:57 Je voudrais voir vous réagir comme Français par rapport à cette attaque et de dire
10:02 "on va peut-être attendre et on va faire un cessez-le-feu".
10:06 Ça n'en est légitime, la question que je pose ?
10:09 Non.
10:10 Parce qu'on peut réfléchir avec l'émotion.
10:12 Évidemment qu'il n'y a pas de bonne solution dans la guerre.
10:14 Mais c'est pas du tout de l'émotion.
10:16 C'est de la réflexion.
10:18 C'est de la raison.
10:19 Évidemment qu'il n'y a jamais de bonne solution dans la guerre.
10:22 Le 7 octobre, ce qu'a fait le Hamas dépasse ce que nous avons vu en France, dans le monde, depuis la Shoah.
10:31 C'est ça l'arrière.
10:33 À partir de ce moment-là, la réponse...
10:35 Ça ne doit pas nous empêcher de penser du réfléchir à la suite.
10:38 Il faut dire une chose tout de même.
10:41 Dans toutes les guerres, les civils ont été plus nombreux à mourir que les militaires.
10:48 C'est une chose qu'il faut constater.
10:50 Je ne sais pas si vous vous souvenez du bombardement de Drest.
10:55 C'est pas vrai de la guerre de 1914.
10:57 Il y a eu 1,5 million de morts en France.
11:00 Je veux en venir.
11:02 Il faut constater une chose quand on se pose la question des bombardements.
11:06 Les gens du Hamas qui ont fait ces massacres, qu'imaginaient-ils derrière ?
11:13 Qu'allait-il se passer ?
11:14 Est-ce que les soldats israéliens allaient frapper aux portes de Gaza pour dire "donnez-nous les..." ?
11:19 Bien entendu, c'est une guerre qui a déclenché des morts civiles énormes.
11:27 Pardonnez-moi, ce qu'a fait le Hamas, on n'est même pas dans un rapport de guerre.
11:32 Arrêtons d'expliquer des stratégies qui ne sont pas communiquées,
11:37 qui ne sont pas racontées.
11:39 L'armée israélienne sait faire la guerre.
11:41 La guerre, c'est un phénomène trop humain.
11:46 Il y a encore plus inhumain que de faire la guerre avec les dégâts collatéraux inévitables,
11:52 c'est de ne pas la faire.
11:54 Ou alors qu'on nous dise carrément que sous prétexte que le Hamas tient en otage des boucliers humains,
12:01 Gaza est un sanctuaire pour le Hamas, assuré de l'impunité.
12:08 La une de l'humanité, c'était SOS Gaza.
12:12 Il y a une question qui se pose concernant la population civile à Gaza, bien évidemment.
12:17 Quand les gens du Hamas s'installent dans les hôpitaux, dans les écoles, dans les appartements civils,
12:26 comment tu fais ?
12:27 Souffré du fait qu'on puisse à la fois vouloir l'éradication du Hamas,
12:33 mais qu'on est très préoccupé par la situation des civils.
12:37 Je ne te dis pas que c'est simple.
12:39 L'édito du Figaro, vous citez l'Humain, on peut citer l'édito du Figaro,
12:45 qui pose la question de l'issue politique de tout ça.
12:48 Je vous propose d'avancer, on ne dira rien que nous n'ayons déjà dit.
12:55 On peut observer une prudence sur ces sujets-là,
13:00 et quand je lis SOS Gaza dans l'humanité, ça s'appelle en fait...
13:06 J'y vois un parti pris fort.
13:08 Vous savez que le débat de la société israélienne est très fort aujourd'hui.
13:11 Non, non, pas sur ce plan-là.
13:15 Ne parlez pas de ça.
13:19 Sur les objectifs de guerre, bien sûr.
13:21 Ne parlez pas de ça, parce que là je pense que vous vous trompez.
13:26 Eric Zemmour est en Israël, aujourd'hui c'est assez étonnant d'ailleurs.
13:31 Monsieur Ford a tweeté, c'est quand même extraordinaire.
13:35 Les français ne sont pas antisémites, a dit Eric Zemmour.
13:39 L'antisémitisme aujourd'hui, c'est vrai que l'antisémitisme a le visage de l'islamisme.
13:43 Aujourd'hui, ça n'a pas toujours été le cas.
13:46 Il y a eu l'antisémitisme de Drummond, il y a eu un autre antisémitisme longtemps.
13:51 Mais aujourd'hui, il prend le visage de l'islamisme.
13:54 Et bien monsieur Ford qui...
13:56 On se souvient bien de Mohamed Pétain-Rakhaïdevich.
14:00 Vous vous rendez compte du niveau de monsieur Ford.
14:04 C'est effrayant.
14:06 Là où monsieur Ford est un fiéfé hypocrite, c'est qu'il a raison.
14:11 Et c'est ma divergence avec monsieur Zemmour.
14:14 Il y a une partie française qui est antisémite, à part la partie islamiste.
14:19 Ça c'est vrai, mais la partie française, c'est pas Pétain d'il y a 80 ans.
14:26 La partie française, ce sont les alliés de monsieur Ford.
14:29 Si monsieur Ford avait un temps soit peu de courage, il devrait désigner ses alliés
14:35 qui lui ont permis justement d'avoir ce poste de député.
14:38 La partie française, c'était des alliés de monsieur Le Pen.
14:41 Alors il y a 7 ans, il y a 100 ans...
14:45 Non, non, c'est pas il y a 100 ans.
14:47 Pétain, c'est il y a 80 ans.
14:49 Non mais Jean-Louis, je vous assure, on va éviter ça.
14:52 On va vraiment éviter ça.
14:54 Parce que c'est plus du tout...
14:55 Moi, franchement, on va éviter ça.
14:57 C'est plus le sujet.
14:59 Je veux dire, on va pas parler jusqu'à la fin des temps du maréchal Pétain.
15:02 C'est pas le sujet de l'antisémitisme.
15:04 Et même de Jean-Marie Le Pen, il est plus au pouvoir.
15:07 Laissez-le tranquille. Il n'est plus là.
15:09 La famille est toujours là.
15:11 Alors dites à monsieur Dartigold qu'il est stalinien.
15:16 Parce que la famille aussi est toujours là.
15:18 Ça va pas bien ?
15:19 Si, dites-lui ça.
15:20 J'ai jamais eu une famille stalinienne.
15:21 Vous avez compris, vous êtes opécé.
15:23 Non, non, on ne représente pas sur ce point de vue le PC.
15:26 Je ne représente pas sur ce point de vue le PC.
15:29 Mais je n'ai jamais représenté le stalinisme, Pascal Praud.
15:32 C'est ce que je dis.
15:34 Mais arrêtons avec Jean-Marie Le Pen, etc.
15:39 Arrêtons, puisque Marine Le Pen, elle sait justement sur ce point-là,
15:43 précisément, elle a viré son père.
15:46 Elle a bien fait.
15:47 Jean-Louis, elle se conduit remarquablement bien en ce moment.
15:50 Ça crève les yeux que l'antisémitisme n'ait plus de droit de vivre.
15:53 Pardon, mais je veux bien chercher 50 exemples dans les 10 dernières années.
15:58 Il y en a 48 qui seront à gauche, à l'extrême gauche.
16:01 Pensez à l'AFP, qui est incapable de parler de terrorisme.
16:08 L'AFP, c'est des journalistes, c'est des Français comme vous et moi.
16:11 Ils sont incapables de qualifier le Hamas de terrorisme,
16:14 alors que la France qualifie le Hamas de terrorisme.
16:17 Et vous trouvez ça normal ?
16:18 Ils ne sont pas à droite.
16:19 Et vous trouvez ça normal, l'AFP ?
16:20 Ils ne sont pas à droite.
16:22 Je vous parle de la famille, l'AFP.
16:24 Mais Jean-Louis, écoute !
16:27 Il a 94 ans, Jean-Marie Le Pen.
16:29 C'est pas possible !
16:31 Quand on en parle, c'est un peu...
16:32 Mais c'est pas le sujet !
16:34 Mais bien sûr que si.
16:35 Alors c'est le sujet, d'accord ?
16:37 C'est le sujet.
16:38 Ça en fait partie.
16:39 Les prises de position du père n'obligent pas la fille.
16:41 Mais en fait, on parle du Hamas, vous me parlez de Jean-Marie Le Pen.
16:44 Écoutez, franchement, laissez-le tranquille.
16:46 Non.
16:47 Vraiment, bon, alors non.
16:48 C'est comme si, pendant la guerre de 14,
16:51 quand les Français et les Anglais combattaient les Allemandes,
16:55 tu nous parles de Jeanne d'Arc.
16:56 C'est à peu près aussi intelligent.
16:57 Mais c'est pas le sujet !
16:58 C'est à peu près aussi intelligent.
16:59 Est-ce qu'on peut parler de ce qui se passe en Israël,
17:03 qui est infiniment plus important ?
17:04 Au proche orient.
17:05 Merci. Au proche orient.
17:06 Bon, écoutez ce qu'a dit Eric Zemmour sur la montée de l'antisémitisme en France.
17:10 Je n'aime pas qu'on dise la montée de l'antisémitisme en France.
17:15 Parce que ce n'est pas vrai.
17:17 Les Français ne sont pas antisémites.
17:20 Il y a un antisémitisme venu des banlieues islamisées,
17:27 qui vient d'ailleurs culturellement du monde arabe
17:31 et de la culture islamo-arabe, arabo-musulmane,
17:35 qui, dans le Coran, comme dans les Hadiths,
17:38 manifeste une grande hostilité aux Juifs et aux Chrétiens d'ailleurs,
17:42 qui les traitent de porcs, qui les traitent de chiens, etc.
17:46 C'est ce texte-là qui est à l'origine de l'antisémitisme.
17:49 Vous savez, les jeunes musulmans qui sont aujourd'hui anti-juifs,
17:54 ils n'ont pas lu ni Maurras ni Drummond.
17:57 Donc ce n'est pas la montée de l'antisémitisme en France.
18:00 C'est parce que nous avons importé massivement une population
18:05 qui était anti-juive depuis mille ans et qui continue de l'être,
18:10 et qui considère d'ailleurs que ce qui est arrivé aux Juifs
18:14 pendant la Seconde Guerre mondiale ne les concerne pas
18:16 et qu'elle n'a pas à être culpabilisée par cette histoire
18:19 qu'elle considère comme européenne.
18:21 Ce qui nous intéresse, c'est ce qui se passe aujourd'hui.
18:23 Et la question qu'on se pose, c'est est-ce que son analyse est juste ou pas ?
18:26 C'est la seule chose, moi, qui m'intéresse.
18:28 Non, elle est partiellement... Pardon, je suis très heureux
18:30 qu'Éric Zemmour soit en Israël, veut apporter son soutien,
18:35 mais il a partiellement raison, mais il oublie singulièrement
18:41 l'extrême-gauche française. M. Porte, M. Guiraud, M. Mélenchon, Mme Pannot
18:49 ne sont pas, à ma connaissance, des islamistes.
18:53 Ils ne se sont pas convertis à l'islam.
18:55 L'islamo-gauchisme est une réalité.
18:57 Je serais assez d'accord avec vous, mais force est de constater
19:00 que les délires de ces gens-là n'ont pas autant fait école
19:04 qu'on pouvait le craindre.
19:06 Je trouve quand même que, par rapport à l'Espagne,
19:11 où on a vu qu'il y avait eu ce week-end des actes antisémites violents,
19:14 la France s'est plutôt bien...
19:16 Je suis d'accord.
19:17 Plutôt bien.
19:18 Et puis c'est vrai qu'il y a un univers...
19:20 Alors qu'il y a des bâtons-guerre et des bouts de feu, par contre.
19:22 Il y a un univers culturel en France, c'est vrai,
19:24 les artistes, parfois, les journalistes, parfois, on l'a dit, la FP, etc.
19:29 Mais si vous me permettez, sans esprit de polémique,
19:32 nous avons deux représentants ici qui ont plutôt une sensibilité de gauche.
19:35 Je vous entends beaucoup critiquer l'antisémitisme de Jean-Marie Le Pen,
19:38 et vous avez raison.
19:39 Je vous entends un peu moins parler de l'antisémitisme de Jean-Luc Mélenchon
19:42 et de la France insoumise.
19:43 Parce que là, je ne vous entends pas.
19:44 Qui s'étale, qui s'étale.
19:45 C'est facile de parler de l'antisémitisme d'il y a 50 ans, qui a existé.
19:49 Personne n'en dit ce qu'on vient.
19:52 Mais je voudrais vous entendre dire,
19:54 oui, Jean-Luc Mélenchon est un antisémite,
19:56 oui, la France insoumise est antisémite,
19:58 oui, les députés sont antisémites,
19:59 mais là, c'est silence radio.
20:01 Non, oui, Jean-Luc Mélenchon fait partie des gens qui veulent plater une partie de l'électorat.
20:06 Ce n'est pas ce que je dis.
20:07 Oui, oui, donc déjà, ce n'est pas ce que je dis.
20:09 Évidemment.
20:10 Et pour ça, on l'impression de marcher dans les traces.
20:13 Faites des circonvolutions.
20:14 Allez-y.
20:15 Est-ce que Mélenchon est antisémite depuis un mois ?
20:19 Pardon ?
20:20 Est-ce que Mélenchon est antisémite depuis un mois ?
20:21 Oui ou non ?
20:22 Certainement qu'il marche dans les traces de personnes antisémites.
20:26 C'est oui ou c'est non ?
20:27 Ça, c'est évident.
20:28 Mais marcher dans les traces, ça ne veut rien dire.
20:29 Si, si, ça veut dire quelque chose.
20:32 Je dirais que Jean-Luc Mélenchon est un antisémite plus récent que Jean-Marie Le Pen, ça c'est sûr.
20:39 En tout cas, il fait plus de mal concrètement.
20:41 Plus récent que Jean-Marie Le Pen.
20:42 Plus juif que Jean-Marie Le Pen.
20:43 Oui, il a 20 ans de moins que lui.
20:44 Il a moins de partisans et une armée plus faible que l'a eue la famille Le Pen.
20:51 Vous voulez dire ? Vous n'y êtes pas sur la réseau social tout de suite, ça ?
20:54 Mais vous plaisantez.
20:55 Vous n'y êtes pas sur la réseau social l'armée qui se met en bataille.
20:58 Il a fait les dernières élections.
21:02 Là, vous me laissez sans moi.
21:05 Je vous assure, moi je vous aime beaucoup, je le dis souvent aux téléspectateurs,
21:09 mais c'est fascinant ce que vous êtes en train de dire.
21:11 Qu'est-ce que vous croyez que je veux dire ?
21:12 Vous dites que Jean-Luc Mélenchon a moins de supporters que Jean-Marie Le Pen en son temps ?
21:17 En son temps, oui.
21:19 Il fait de meilleurs scores.
21:22 On ne va marquer jamais Le Pen.
21:25 Le Pen a eu 50 députés à la semaine nationale.
21:28 Le Pen, lui, a été au second tour.
21:29 Il a été au second tour et il a fait des voix qui rapprochaient les dernières scores.
21:35 Il suffit que Jean-Marie Le Pen dise quelque chose pour que les médias lui crachent dessus.
21:38 Là, il suffit que Jean-Luc Mélenchon dise quelque chose pour que les médias en fassent quelque chose.
21:41 C'est déjà une étape où il faut faire.
21:43 Vous avez dit que Jean-Luc Mélenchon...
21:45 Dans plein de médias, excusez-moi.
21:47 Vous faites une revue de presse.
21:48 En tout cas, le fait de vous poser une question à tous les deux est très éclairant.
21:52 J'ai déjà répondu, on nous en a demandé.
21:54 On peut refaire.
21:55 Les assommés sont plus conviés dans les télévisions que le FN.
21:59 On peut refaire, on a déjà fait cette discussion.
22:01 On peut la refaire.
22:02 Ils ont des médias à eux.
22:04 Je vous propose de marquer une pause.
22:06 Libération et France Inter, ce n'est pas...
22:08 Vous pensez que l'Ibée est pro Jean-Luc Mélenchon aujourd'hui ?
22:11 Mais vous...
22:12 Ça ne va pas bien.
22:13 Vous lisez l'Ibée ?
22:14 Vous lisez mal l'Ibée, ça c'est sûr.
22:16 Aujourd'hui, on va marquer une pause.
22:18 Je vous répète que l'AFP, ce n'est pas rien l'AFP.
22:21 L'AFP est mélenchoniste ?
22:23 L'AFP est, en tout cas, dans son rapport à Hamas, on peut considérer...
22:28 Mais vous savez qu'il y a un débat au sein de l'AFP ?
22:30 Pascal, il y a un débat au sein de l'AFP ?
22:32 Je n'ai pas terminé ma proposition.
22:34 Je la terminerai chez moi.
22:35 Nous allons faire une pause.
22:36 On va faire une pause.
22:37 En fait, d'ailleurs, l'AFP, il y a des conseils d'administration,
22:41 il y a des représentants de l'État.
22:42 Mais une nouvelle fois, la faiblesse de l'État dans tous les domaines.
22:46 C'est comme l'écriture inclusive, c'est dans tous les domaines pareil.
22:49 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, tu convoques le PDG de l'AFP à l'Élysée.
22:52 Ils n'ont pas envie du tout.
22:53 Et tu le convoques et tu lui dis,
22:55 maintenant, vous allez écrire que le Hamas est une organisation terroriste.
22:58 Mais non, pas envie, mais non, désir.
23:00 Oui, oui, oui.
23:01 Je suis désolé de vous le dire, oui.
23:03 C'est une drôle de conception du travail de journaliste.
23:06 Que vous ayez le droit de critiquer...
23:09 Alors là, vous me fascinez.
23:10 Que vous ayez le droit de critiquer la direction de l'AFP ou la direction de l'AFP.
23:16 Sauf que c'est de l'argent public.
23:18 J'ai jamais vu des journalistes convoqués à l'Élysée, sauf dans des régimes autoritaires.
23:23 Mais c'est de l'argent public.
23:24 Non, mais c'est vrai.
23:26 C'est de l'argent public.
23:27 Donc vous lui dites, vous lui demandez des justifications d'abord, il me semble.
23:30 Vous lui demandez de se justifier quand même.
23:32 C'est quand même la moyenne des choses.
23:34 Mais Jean-Louis, je ne comprends pas pourquoi le mot terroriste ne s'accolerait pas au Hamas.
23:38 La pause, on revient.
23:39 Mais je suis d'accord.
23:40 On revient.
23:41 Bien sûr.
23:42 On revient à la pause.
23:43 Mais bien entendu que le Hamas est terroriste.
23:44 On revient.
23:46 La discussion est vive ce soir.
23:47 Je vous propose d'écouter Eric Zemmour sur la guerre de civilisation en Israël.
23:50 La guerre de civilisation, ce n'est pas qu'un concept.
23:55 On pourrait croire que j'ai élaboré ça à la suite de Huttington dans mon bureau.
24:00 Mais là, il prend toute sa réalité cruelle et barbare.
24:06 C'est partout où la guerre de civilisation qui nous est menée par le djihadisme islamique,
24:11 elle est menée en Israël, en France, en Europe, à la civilisation judéo-chrétienne.
24:17 Parce que, comme disent d'ailleurs les djihadistes, après le samedi, il y a le dimanche.
24:23 Vous comprenez ce que ça veut dire ?
24:24 Le samedi, on attaque les Juifs.
24:26 Le dimanche, on attaque les Chrétiens.
24:27 Et tout le monde est lié dans cette bataille.
24:30 Bon, alors est-ce que là encore, son analysé est juste ?
24:32 Est-ce que c'est une guerre de civilisation qui est menée entre la civilisation arabe
24:39 et la civilisation judéo-chrétienne ?
24:42 Elle est juste, mais on pourrait dire pire que ça encore.
24:47 Parce que cette dimension de lutte un peu religieuse ou de la démocratie contre le totalitarisme, c'est vrai.
24:55 Mais il y a quelque chose encore de plus profond dans l'inconscient, à mon avis, de nos adversaires,
25:01 c'est le racisme anti-blanc.
25:03 Ce n'est pas un hasard si les Black Lives Matter aux États-Unis soutiennent le Hamas.
25:10 Non mais vous pouvez toujours faire.
25:12 Non, ce n'est pas ça, c'est que je pense à une Tinkton, je suis plutôt d'accord avec ce qu'il dit,
25:18 il dit que ce n'est pas une question de couleur de peau.
25:21 La différence fondamentale, effectivement, c'est la religion.
25:25 Je pense que l'une ne l'empêche pas l'autre.
25:31 Pardon, mais vous avez des Noirs américains qui ne sont absolument pas dans les revendications.
25:43 Que ce soit des Noirs américains qui ne soient pas racistes anti-blancs, je le sais bien.
25:50 Je ne cesse de vous dire que le juif israélien est détesté non seulement escalité de juif,
25:59 mais également escalité de blanc.
26:02 Ce que je ne comprends pas dans la manière dont vous posez tout ça,
26:07 ce que fait Éric Zemmour et ce que vous faites régulièrement, c'est le « nous » et le « eux ».
26:14 Dans le « eux », ce qui est face à nous, dans ce schéma-là, qu'est-ce que nous faisons des Français musulmans ?
26:21 Est-ce que vous les mettez dans le « eux » ?
26:24 Je suis incapable d'essentiel.
26:26 Et si on fait islam-égal-islamisme, d'une certaine manière vous répondez à la question.
26:34 Mais vous y répondez d'une manière brutale.
26:37 Je reste convaincu qu'on ne va pas vers la Sainte Barthélémy, comme l'écrivent des personnes.
26:46 J'en ai marre de vous dire toujours la même chose.
26:49 Si nous en sommes là, qui y a en face de nous ?
26:53 Le problème de l'islam est simple, il n'y a qu'une seule question.
26:56 Que se passe-t-il lorsque l'islam est en situation de domination ?
27:00 Le reste ne m'intéresse pas.
27:03 Est-ce que vous allez vous mettre ça dans la tête ?
27:06 Quand vous avez 10%, 5% de musulmans, il n'y a pas de problème.
27:10 Quand vous avez des quartiers, des organisations, des endroits où les musulmans sont majoritaires, que se passe-t-il ?
27:17 Je vous pose une question, Pascal.
27:19 Que faites-vous dans les pays arabo-musulmans concernant les personnes qui luttent contre l'islamisme dans leur pays ?
27:25 Mais moi je vous parle d'eux.
27:27 Pardonnez-moi de m'intéresser à ce qui se passe en France.
27:30 Si on est sur le Garde de civilisation, on regarde ce qui se passe à l'échelle de la planète.
27:34 Vous n'êtes pas capable de comprendre qu'il existe.
27:39 Mais bien sûr que c'est compliqué de comprendre.
27:42 Parce que la réponse à ma question, vous la connaissez ?
27:44 Non !
27:45 Vous la connaissez pas ?
27:46 Non !
27:47 Et bien renseignez-vous !
27:48 Vous n'êtes pas capable de comprendre.
27:50 Vous ne savez pas ce qui se passe dans les quartiers quand l'islam domine ?
27:56 Si, vous avez raison.
27:58 Vous êtes renseigné, manifestement.
28:00 Vous avez en partie raison.
28:02 Mais pourquoi est-ce que vous n'allez pas sur ma problématique ?
28:04 Parce que ce qui m'intéresse c'est la France.
28:06 Elle n'existe pas pour vous.
28:07 Non, ce qui m'intéresse c'est la France.
28:08 Il n'y aura pas de réponse à l'échelle de notre pays.
28:10 Si !
28:11 Si !
28:12 Il y a une réponse à l'échelle.
28:13 Mais ne m'engueulez pas.
28:14 Parce que vous êtes aveugle.
28:16 Je vous enveugle parce que ça fait 20 secondes que vous voyez pas les choses.
28:19 Allez-y.
28:20 Je parle.
28:21 Discutez tranquille.
28:23 Si vous pouviez quand même laisser parler les autres.
28:26 Oui, je parle des tendances lourdes.
28:29 Vous n'êtes pas capable d'entendre qu'il y a des musulmans qui ne sont pas du tout tournés contre l'Occident.
28:37 Et que vous avez des blancs, notamment d'extrême gauche, qui sont encore plus racistes anti-blancs que ces musulmans-là.
28:44 Évidemment que vous avez raison.
28:45 Vous pouvez pas l'entendre ça ?
28:46 Évidemment que vous avez raison.
28:47 Voilà.
28:48 Alors avançons, si vous le voulez bien.
28:50 Avançons.
28:51 Avec ce tweet de Laurent Nunez, propos inacceptable et insultant, conformément à l'article 40 du Code de procédure pénale.
28:56 Je le signale au parquet de Paris.
28:58 Soutien total aux policiers et gendarmes engagés pour la protection de notre ordre public.
29:01 Vous allez voir cette séquence.
29:02 Enfin, si la police peut réagir effectivement quand il y a une jeune femme qui se permet de parler n'importe comment à un flic.
29:09 Très bien.
29:10 Très bien.
29:11 Ça fait des années qu'on devrait agir comme ça.
29:13 Regardez ce sujet de Juliette Sadat.
29:21 Un important dispositif policier pour contenir une foule de manifestants venus malgré l'interdiction.
29:27 Des slogans agressifs, à l'écart du cortège, des appels à la haine proférés par certains manifestants.
29:34 Ces vidéos ont été publiées sur X.
29:37 Pire que l'Asie en fait.
29:39 Pardon ?
29:40 Ça fait trois semaines qu'ils bombardent des innocents à Gaza.
29:46 Et les Israéliens, la sacré c'est quoi ?
29:48 C'est le prix de la guerre.
29:50 Organisation terroriste ou pas le Hamas ?
29:52 Organisation terroriste ?
29:53 Ouais.
29:54 Comment il s'appelle ?
29:55 Sal, oui. Sal, terroriste.
29:56 Et le Hamas ?
29:57 Sal, terroriste.
29:58 Et le Hamas, non ?
29:59 Organisation politique avec une branche armée.
30:00 Au cours de la journée, quelques tentatives de cortège sauvage ont été dispersées par les forces de l'ordre.
30:05 21 personnes ont été interpellées.
30:07 Plus de 1300 ont écopé d'une amende de 135 euros pour participation à une manifestation interdite.
30:13 Pas de quoi décourager ceux venus crier leur inquiétude pour le peuple gazaoui.
30:17 Libérez Gaza !
30:19 Il y a un génocide qui se passe, des gens soutiennent des gens qui sont en train de se faire tuer, des enfants,
30:23 à qui on coupe l'eau, l'électricité, Internet.
30:26 C'est pas normal que ça se passe comme ça.
30:27 C'est pas normal qu'en France, on n'ait pas le droit de s'exprimer.
30:29 Le rassemblement s'est globalement déroulé dans le calme.
30:32 C'était le cas aussi à Marseille, où la manifestation a été cette fois-ci autorisée
30:36 et qui a rassemblé près de 2000 personnes, selon la police.
30:39 C'est des positions tellement antagonistes d'ailleurs que c'est très difficile, même entre nous, d'avoir un dialogue.
30:45 Mais il y a 6 ou 7 millions de musulmans en France.
30:47 Ils interrogent à bulletin secret sur le bien fondé de l'État d'Israël.
30:52 Qu'est-ce que vous croyez qu'ils vont répondre ?
30:55 Qu'est-ce que vous en tirez comme conséquence si jamais ils répondaient qu'ils sont contre l'État d'Israël ?
30:59 Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?
31:01 Est-ce que vous voulez dire par là que ça veut dire que nos sociétés françaises...
31:03 Non mais je pense que le résultat de ce récit...
31:05 C'est bien, je vous réponds.
31:06 Vous avez le résultat, vous ?
31:07 Je termine, je termine.
31:08 La deuxième chose que je voulais dire...
31:11 Non, je ne sais pas, mais j'ai peur quand j'entends des manifestations comme celle-là, j'ai peur de...
31:17 Mais non, juste, je termine.
31:19 Il y avait en plus, vous le dites, il y a 6 à 7 millions d'arabes musulmans...
31:23 Peut-être plus d'ailleurs, on dit parfois 8, 9, 10.
31:26 Il y avait au maximum quelques milliers de manifestants dans ces manifestations qui étaient une vraie provocation,
31:32 puisqu'elles avaient été interdites au dernier moment, alors que dans la plupart des pays,
31:36 on laisse les gens manifester pour des causes comme celle-là.
31:39 Là, elles ont été interdites.
31:41 Il y avait tout pour provoquer.
31:43 Et manifestement, il n'y a pas eu...
31:46 Non, il n'y a pas eu...
31:47 Moi, je m'attendais à ce qu'il y ait beaucoup de désordre, à ce qu'il y ait beaucoup de bagarres de rue.
31:51 Ça a été beaucoup plus calme et beaucoup plus raisonnable que ce qu'on pouvait imaginer.
31:55 Non mais vous êtes sérieux ?
31:56 On entend "assassin", "Israël assassin" à long terme.
31:59 Vous avez ces jeunes gens et vous dites que c'est...
32:01 Je l'ai dénoncé, je l'ai dénoncé la semaine dernière.
32:04 Là où Jean-Louis dit un truc, c'est qu'il n'y avait pas 50 000 personnes.
32:07 Ah oui, il y en avait quelques milliers.
32:09 Mais alors d'abord, il n'y avait pas 50 000 personnes parce que l'interdiction de la manifestation en avait découragé beaucoup.
32:16 Et tant mieux qu'elle ait été interdite.
32:18 Premièrement.
32:19 Deuxièmement, le nombre, c'est une grande chose.
32:23 Quand il y a 7 millions ou 10 millions de musulmans, dont la plupart sont corrects,
32:29 mais s'il y en a 2 millions et demi qui détestent Israël,
32:33 arithmétiquement, il y en a peut-être 10% qui sont capables de passer à l'acte.
32:37 C'est le problème de l'arithmétique.
32:39 Deuxièmement, vous avez parlé de Mme Musna, celle qui compare la police française à la police de Vichy.
32:46 Ce qui est encore plus grave que Mme Musna, c'est qu'elle est à la Ville l'épouse du rédacteur-vanchef adjoint du Monde,
32:53 M. Benjamin Barthes, qui a une parfaite adéquation intellectuelle dans ses articles.
32:59 Cette dame-là, par contre, un syndicat de policiers a montré qu'elle avait approuvé le pogrom du 7 octobre.
33:06 - Alors Mme Musna, effectivement, vous voyez ce tweet, la police de Vichy, voilà comment...
33:11 - Elle est poursuivie.
33:12 - Effectivement.
33:13 Mais j'espère qu'elle sera...
33:14 Et regardez la séquence, parce que ces gens se croient tout permis, en plus.
33:18 Donc on va voir la séquence, parce qu'elle a quand même été embarquée, cette femme, à juste titre.
33:22 - Je pense que c'est une autre dame qui a été embarquée.
33:25 Regardez bien.
33:26 Non, c'est une autre dame qui a été embarquée.
33:27 - Alors c'est une autre dame qui a été embarquée.
33:28 Voyons cette séquence quand même.
33:56 - Les policiers retournent à l'école, mais qui sont ces gens ?
33:58 - Autrefois, on se plaignait des policiers qui tutoyaient les gens qui s'interpellaient.
34:02 Là, vous avez une salade dame, racisme social, retourne à l'école.
34:05 - Bien sûr.
34:06 - T'es idiot, moi je suis intelligente.
34:07 - Bien sûr.
34:08 - Elle le tutoie.
34:09 De quel droit le tutoie-t-il ?
34:10 - Bien sûr.
34:11 - Alors qu'elle...
34:12 Et il faut quand même souligner le fair-play, le calme, le sang-froid de la police.
34:17 - Exactement.
34:18 - C'est pas certain que tout le monde...
34:20 - C'est pas Mme Musna.
34:21 Et on rappelle le tweet, Mme Musna, donc, l'épouse du chef...
34:25 - Benjamin Barthes, rédacteur en chef à la Joie des Morts.
34:27 - Voilà, la police de Vichy, voilà, la police de Vichy, encore une fois, dans la poubelle de l'histoire.
34:31 Mais évidemment que c'est...
34:32 Voilà, c'est l'ultra-gauche en France.
34:34 C'est le fond de sauce qu'on retrouve parfois dans les papiers du monde, qu'on retrouve à l'AFP,
34:40 qu'on retrouve dans beaucoup d'organismes de presse en France.
34:43 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
34:44 - Oui, il ne reste que le fil de l'AFP.
34:46 J'entends ce que vous avez dit, j'entends les débats sur le terrorisme,
34:49 mais le fil de l'AFP reste une source d'information tous les jours.
34:54 - Il était un peu vu-tôt, aussi.
34:56 - Il était vite en besogne, le fil de l'AFP, en ce qui concerne l'hôpital.
35:01 - Je vais vous le dire, l'AFP...
35:03 - Sur le parking, par contre.
35:04 - Moi, je vais vous dire une chose.
35:05 L'AFP, je sais comment ils parlent de nous.
35:07 Voilà, quand ils parlent de s'y mettre.
35:09 Je sais comment ils en parlent.
35:10 - Vous ne pouvez pas regarder le travail de l'AFP uniquement à l'onde de ce critère-là.
35:14 - Non, mais ils sont discrédités, à mes yeux, en ne qualifiant pas le Hamas de terrorisme.
35:18 Discrédités.
35:19 - Non, mais d'ailleurs...
35:20 - C'est terminé.
35:21 - Alors, quelles sont vos sources d'information ?
35:23 - D'ailleurs, M. Prot...
35:25 - Je l'ai déjà en eau, je l'ai en Figaro.
35:27 - Le responsable de l'OLT joue les linguistes en ce qui concerne Hamas et terroristes,
35:33 mais quand il s'agit de dire que quelqu'un est d'extrême droite,
35:37 de situer quelqu'un à l'extrême droite, même si le type n'accepte pas la situation,
35:40 ça ne les dérange pas.
35:42 Quand ils parlent de colons en judaïs,
35:45 il y a certaines personnes qui ne sont pas d'accord avec l'appellation,
35:48 ils préfèrent implantation, ils parlent de colons quand même.
35:51 - Des pêches de l'AFP par exemple sur Éric Zemmour en février 2022 sur France Inter,
35:56 le polémiste d'extrême droite.
35:57 - Voilà.
35:58 - Voilà comment il qualifie Éric Zemmour.
36:00 C'est quand même... c'est un jugement, c'est pas factuel.
36:02 Il n'est pas polémiste, il est journaliste, à l'époque où il était...
36:05 - Il se considère comme tel.
36:06 - Ou à la limite, d'ailleurs en février 1982 sur France Inter,
36:08 il est président de Reconquête, c'est ça, comme ça il...
36:10 - Il est candidat à la présidence.
36:11 - Voilà, candidat, bon.
36:12 Donc voilà, donc ces gens, il ne faut pas nous raconter de salades, c'est tout.
36:15 - Mais il faut...
36:16 - Ils ne sont pas...
36:17 - Soyons juste...
36:18 - En fait, ce sont des militants.
36:19 - Mais soyons juste à l'intérieur de l'AFP.
36:22 - Certains, pas tous.
36:23 - Je suis à l'intérieur de l'AFP.
36:24 - À l'intérieur de l'AFP, il y a eu... ça a bougé là-dessus.
36:27 - Oui.
36:28 - Si, si, non.
36:29 - Bon, alors le Daguestan, je disais hier, moi je n'ai pas souvenir...
36:31 Ah non, d'abord, on a eu la séquence, oui, le Daguestan.
36:33 Je n'ai pas souvenir en France, en Europe, dans le monde,
36:37 d'avoir vu une séquence d'un groupe de gens qui vient pour lyncher,
36:44 en l'occurrence, c'était des gens qui arrivaient dans un avion.
36:47 En fait, c'est l'antisémitisme en roue libre, désormais.
36:52 Donc, ce qui se passe au Daguestan, c'est la chasse aux Juifs.
36:55 Donc, ça s'appelle un pogrom.
36:56 Donc, on n'a jamais vu ça, effectivement, depuis la Shoah.
36:59 Et vous avez des gens qui viennent sur un aéroport pour tuer du Juif.
37:02 C'est ça, là, aujourd'hui, le monde d'aujourd'hui, pour tuer du Juif.
37:05 - Et M. Poutine dit que c'est à cause des Ukrainiens.
37:09 - Bon, alors je voudrais qu'on voit le sujet d'Audrey Bertheau.
37:11 - C'est audacieux.
37:13 - Sécurité renforcée ce matin à l'aéroport de Marachkala, au Daguestan.
37:18 Hier soir, une foule d'hommes a envahi le tarmac et le terminal de cet aéroport.
37:23 Leur objectif ? Trouver et s'attaquer aux passagers d'un vol en provenance d'Israël qui faisait escale.
37:29 Selon plusieurs médias, des hommes se seraient également rassemblés devant l'aéroport
37:36 pour vérifier les passeports à la recherche d'Israéliens.
37:40 Le gouverneur du Daguestan s'est exprimé.
37:42 Selon lui, l'Ukraine aurait joué un rôle clé dans cet assaut.
37:45 L'opération viserait à fragiliser les relations entre les différentes communautés religieuses russes.
37:50 - Aujourd'hui, nous avons reçu des informations absolument fiables,
37:58 selon lesquelles une chaîne Télégram est gérée depuis le territoire ukrainien
38:02 par des traîtres, des bandits, des personnes qui détestent les choses traditionnelles
38:07 qui sont sacrées pour nous.
38:09 Ce sont des choses traditionnelles que nous vivons depuis de longues années.
38:15 L'Ukraine n'a pas encore réagi à ces accusations, mais son président Volodymyr Zelensky,
38:20 de confession juive, a jugé que ces incidents démontraient l'antisémitisme russe
38:24 et la haine envers les autres nations.
38:26 - Ce sont des images, effectivement, que nous n'avions jamais vues dans le monde depuis 50 ans.
38:36 - Je voulais vous faire écouter Guillaume Meurisse.
38:39 Il est un humoriste, on peut le présenter comme ça, qui est présent sur France Inter.
38:44 - C'est quelqu'un qui se croit drôle, entre les deux.
38:47 - C'est pas un atelier ?
38:49 - Il était présent sur France Inter d'habitude dans la semaine,
38:52 et maintenant il est présent le dimanche puisque Mme. Vendredier...
38:55 - Il était avec Mme. Charline, il est maintenant dimanche soir.
38:58 - Voilà, donc elle a été visiblement écartée du lendemain du vendredi.
39:02 - Il y a eu une protestation de l'extrême gauche là-dessus.
39:06 On a osé bouger Charline, ça n'a pas plu à l'extrême gauche.
39:09 - Il y a une sorte d'antisémitisme d'atmosphère qui existe désormais,
39:13 notamment dans les médias, c'est assez étonnant d'ailleurs, mais même...
39:18 - Les médias antiracistes, surtout dans les médias antiracistes.
39:21 - Même dans les chaînes d'info, je suis assez surpris de ça, mais bon...
39:24 - C'est public ?
39:25 - Oui, mais même... Bon, pas d'antisémitisme.
39:28 - Vous l'allez voir.
39:30 - C'est un humoriste, c'est la liberté de l'extraction,
39:33 il a tous les droits sans doute de faire rire.
39:36 - Ah non, ah non.
39:37 - Je vous propose de voir l'extrait.
39:39 - C'est pas comme ça que ça se passe.
39:41 - Je vous propose de voir l'extrait, vous allez pouvoir réagir.
39:44 - Alors Halloween approche et tout le monde commence à chercher un déguisement pour faire peur.
39:48 En ce moment, il y a le déguisement Netanyahou qui marche pas mal pour faire peur.
39:51 Vous voyez qui c'est ? Une sorte de nazi mais sans prépuce.
39:54 - Voilà, vous avez entendu, nazi sans prépuce sur une onde du service public.
40:01 Alors, je pèse mes mots, je vais me le faire judiciairement, je peux vous dire en petits oignons.
40:06 Il y a eu un pogrom il y a trois semaines, un des plus grands pogroms.
40:13 Il explique que le premier ministre israélien est un nazi.
40:18 Et non seulement il explique ça, mais il l'associe au fait qu'il ait été circoncis.
40:23 Donc il insiste lourdement, lourdement sur son origine juive.
40:28 Ça fait rire Charline. Pourquoi ça fait rire Charline ?
40:31 Parce que Charline, c'est quelqu'un qui a mis la moustache d'Adolf Hitler à monsieur Zemmour.
40:38 Ça devient donc une spécialité du service public de nazivier les juifs.
40:44 Et comme si ça ne suffisait pas, si vous voulez, à l'ignominy.
40:47 Ces gens-là, ce sont des gens qui disent, un autre humoriste a dit en parlant,
40:54 il a demandé à Jésus-Christ d'aller se faire enculer.
40:58 D'accord, mais ce monsieur-là, il ne dirait pas à un certain prophète vénéré par le Hamas d'aller se faire enculer.
41:06 Parce que ces gens-là, ils tiennent quand même à leur petite tête.
41:09 Donc où je tourne mon regard ?
41:11 Ce qu'a dit monsieur Meurice ce soir-là, c'est une ignominie dont non seulement il devra répondre devant la justice,
41:19 mais je vais interroger les responsables de France Inter pour savoir s'ils cautionnent de tels propos
41:26 à un moment où on nous explique qu'il y a un très grand danger antisémite en France.
41:31 Le principe de l'humour, c'était drôle, ça ne m'a pas fait, ça ne m'a pas arraché.
41:35 Non, pas tout ce que je peux remettre.
41:36 C'est drôle, c'est drôle. Je trouve ça bête.
41:38 Non mais ce n'est pas drôle.
41:39 Là où j'ai dit que William a raison, c'est qu'il ne se permettrait pas ce type de plaisanterie sur la religion, sur l'islam.
41:48 Mais les gens du Hamas, ils n'ont pas de prépuce.
41:54 Ça ne lui fuit pas l'idée, ça.
41:56 Cette plaisanterie est bien entendu insupportable.
41:59 Oui, je suis d'accord, elle est insupportable.
42:01 C'est même pas une plaisanterie.
42:03 C'est même pas une plaisanterie, c'est effectivement.
42:05 Mais je ne suis pas aussi pessimiste que vous sur l'ambiance antisémite de la société française.
42:10 Je suis d'accord.
42:11 Je trouve que la société française réunit des personnes beaucoup plus solides et beaucoup plus...
42:16 Mais c'est l'exception.
42:17 Oui, d'accord.
42:18 L'extrême gauche, c'est l'exception.
42:19 Bien sûr.
42:20 Je n'ai jamais trouvé autant de sympathie au sein des Français non-juifs qu'en ce moment.
42:26 Je suis d'accord.
42:27 C'est ce que j'allais dire, on est à ma place.
42:29 Mais évidemment.
42:30 Il a dit la semaine dernière.
42:31 Je n'arrête pas de le dire.
42:32 Mais d'abord, moi je suis complètement d'accord avec vous.
42:34 Arrêtons de pleurer.
42:36 Mais parce que Jean-Louis, là où une nouvelle fois, on n'est pas d'accord.
42:39 Arrêtons de pleurer.
42:40 On a le droit quand même de dénoncer, on a le droit de montrer, on a le droit de s'offusquer.
42:45 Mais on en parle beaucoup.
42:46 On en parle dans tous les journaux.
42:48 Jean-Louis, dans l'espace public, il n'y a pas de souci, mais l'espace médiatique, bon sang de bois.
42:55 Est-ce que vous allez comprendre qu'il est ultra gauche à France Inter, dans les médias,
43:01 chez les artistes et chez certains hommes politiques ?
43:04 Est-ce que vous allez vous mettre ça dans le crâne ?
43:07 Je ne vous avais jamais dit le contraire.
43:08 C'est tout.
43:09 Vous vous rendez compte ?
43:12 Vous trouvez bien que dans une même émission, on parle de l'AFP et de France Inter et qu'ils se conduisent comme ça ?
43:16 Sur les médias, je suis aussi moins pessimiste que vous.
43:19 Mais c'est eux qui font la jeunesse.
43:22 Si on en est là maintenant, si on n'a pas pu résister à l'immigration,
43:27 si on n'a pas pu résister autant que faire se peut sur le plan répressif à l'islamisme,
43:32 et s'il y a des gens comme ça dans la rue, c'est parce qu'il y a eu une décérébration depuis 30 ans.
43:37 Ce n'est pas comme ça.
43:38 Je suis obligé, je vous écoute attentivement, mais pour vibrer au nez toute la journée au fil AFP
43:44 et pour écouter de temps en temps France Inter,
43:48 je n'y vois pas des supports médiatiques qui, aujourd'hui, nourrissent l'antisémitisme dans mon pays.
43:53 Je vous le dis, je suis en total désaccord avec vous.
43:55 Nous notons votre protestation.
43:56 Dimanche dernier, le journal présentateur de France Inter à 8 heures a expliqué
44:03 que Gérald Darmanin ne devait pas parler au journal d'extrême droite qui était le journal du dimanche.
44:08 Vous trouvez ça normal ?
44:10 C'est un autre sujet.
44:11 C'est le même sujet.
44:12 Ce n'est pas une réponse à ce que je viens de vous dire.
44:14 C'est-à-dire que vous avez du journalisme militant qui est payé par nos impôts
44:18 et qui sont des gens de gauche voire d'ultra-gauche.
44:20 Je ne vous ai pas parlé de ça.
44:21 C'est un pluralisme.
44:22 Vous savez très bien ce que j'ai dit.
44:24 Je répète que M. Domorand sera demain matin à l'antenne.
44:27 C'est l'ancien directeur de la rédaction de Libération et qui fait le 7-9.
44:31 Ça s'appelle un journalisme militant.
44:33 Je suis désolé de vous le dire.
44:35 Et vous, vous n'avez pas de subjectivité.
44:38 Mais France Inter ne s'est pas payé par nos impôts.
44:41 C'est ça la différence.
44:43 Ce n'est pas ce que je vous ai dit.
44:45 Je répète ce que j'ai dit.
44:47 Je ne vois pas dans l'AFP et dans France Inter des médias qui nourrissent l'antisémitisme
44:53 dans un pays.
44:54 Mais si c'est le cas, ils devraient être condamnés par la justice.
44:57 Ils ne le sont pas.
45:00 Là où habite le scandale, c'est qu'on ne peut pas venir de Valeurs Actuelles
45:05 dans un journal privé qui s'appelle le JDD sans qu'il y ait scandale,
45:09 mais qu'on peut venir tranquillement de Libération jusqu'à un journal de service public.
45:16 On trouve ça merveilleux.
45:18 On avance.
45:19 Marseille, on change complètement de sujet.
45:23 Mais ça montre aussi la violence de la société française.
45:26 On va écouter Nicolas Besson, qui est le procureur de Marseille
45:31 et qui nous donne des informations, qui nous rappelle les faits.
45:34 Je rappelle qu'hier un match a été annulé.
45:36 Il a 30 jours d'ITT, Fabio Grosso.
45:39 C'est la première fois que je vois ça, là aussi en France.
45:42 Jamais un entraîneur n'a été caillassé avant un match au point que le match n'ait même pas lieu.
45:48 La violence de cette société devient folle.
45:51 Écoutez M. Besson.
45:53 Le bus sans s'arrêter qui est escorté par les services de police est visiblement repéré.
46:00 Et là, il y a un déchaînement de violence et les supporters environnants
46:05 se saisissent d'un certain nombre d'objets.
46:07 On a d'ores et déjà déterminé une bouteille en verre.
46:10 Et les jettent sur le bus du staff et des joueurs de l'Olympique Lyonnais.
46:14 La vitre avant droite, comme vous l'avez pu la constater, est brisée.
46:18 Et Fabio Grosso va être sévèrement blessé puisqu'il va se voir apposer un certain nombre de points de suture
46:26 avec une blessure qui part du front au-dessus de l'arcade sourcilière,
46:31 qui passe sur la paupière, à l'effet aurait pu être d'une gravité encore supérieure
46:35 et qui s'arrête à peu près au niveau de la pommette.
46:38 Une dizaine de points de suture et une ITT que nous avons fait révéler hier soir
46:44 parce qu'on voulait quelque chose d'objectif, de rapide et d'important
46:47 par des médecins se trouvant au stade.
46:49 Une ITT très importante de 30 jours.
46:51 Et a priori, il n'y a pas d'interpellé.
46:53 Il a dit ça alors que ce matin, le ministre de la Justice avait dit qu'il y avait des interpellés.
46:58 Ce soir, il a dit qu'il n'y a pas d'interpellation.
46:59 Non mais il n'y a pas de problème avec les supporters de football.
47:02 Vous allez vous le dire, il n'aime pas ça quand on dit ça Pascal.
47:04 C'est pas une espèce spéciale.
47:05 Je suis tout à fait d'accord.
47:06 Non mais moi je crois qu'il y a un problème.
47:07 Mais bien sûr.
47:08 Vous n'avez pas ça au rugby, vous n'avez pas ça au tennis, vous n'avez pas ça au hockey sur glace.
47:10 Vous n'avez pas ça au basket.
47:12 Non mais à quoi ça tient ?
47:13 Ça fait 30 ans que je le dis, vous écoutez ce que je dis.
47:15 Ça fait 30 ans que je me bats contre les ultras.
47:17 Ben oui mais...
47:18 Ça fait 30 ans.
47:19 Le football génère ça pourquoi ?
47:21 Le football génère ça pourquoi ?
47:23 Alors il va faire son analyse sociologique sur...
47:26 Les ultras en soi sont porteurs de violences.
47:33 Oui forcément mais...
47:34 Oui les ultras en soi portent la violence.
47:38 C'est pour ça que j'ai défendu le plan Le Prou à Paris.
47:41 Je me suis fait insulter par tous mes confrères qui m'expliquaient qu'il n'y avait plus d'ambiance au Parc des Princes.
47:44 Et je trouvais ça très bien qu'on allait au Parc des Princes avec femme et enfant sur les épaules,
47:48 sans craindre d'être agressé pendant 5 ans.
47:51 Alors pourquoi vous êtes encore là ?
47:52 Vous êtes extraordinaire.
47:53 Ça s'est passé loin du stade.
47:54 Non pas loin, pas loin, devant le stade.
47:56 Non pas loin.
47:57 Évidemment que ça ne se passe pas au rugby.
47:59 Dans le stade côté lyonnais, il y a eu des propos racistes.
48:04 "Salut nazi" et "Cris de singe" pour rajouter au malheur.
48:06 On peut pas dire qu'il faut faire 10 matchs sans public.
48:08 Mais vous ne pouvez pas faire ça pour une raison simple.
48:10 C'est que Marseille n'est pas responsable dans les règlements.
48:14 Marseille n'est pas responsable de ce qui se passe à l'extérieur de son stade.
48:17 Non mais ça c'est sûr.
48:18 Vous n'allez pas mettre des joueurs de football sur la voie publique pour accueillir le quart de l'OL.
48:25 Quand vous voyez que même les corners sont tirés derrière des filets.
48:34 On met des filets pour que les joueurs qui tirent les corners ne soient pas touchés.
48:38 On les voit les gens qui tirent.
48:41 Pourquoi est-ce qu'on les expulse pas ?
48:43 Pourquoi est-ce que les gens de la Ligue ne parlent pas ce soir ?
48:45 Je vais vous répondre parce qu'il y a une complaisance des présidents avec les supporters.
48:51 Vous savez pourquoi ?
48:52 Parce qu'ils ont peur.
48:53 Vous devriez en parler à votre ami Michel Blenizlo qui était président du PSG.
48:56 Donc il y a une complaisance avec les supporters.
48:58 Donc on se tait un peu.
49:00 Parce qu'on ne veut pas être ennuyé matin, midi et soir par des minorités actives.
49:03 Donc on essaye là aussi de mettre la poussière sous le tapis.
49:06 Je suis désolé de vous dire.
49:08 Et à Marseille, les ultras c'est une force.
49:10 Et d'où vient cette violence par exemple à Marseille ?
49:14 Elle vient d'où ?
49:15 Elle vient de l'histoire.
49:16 Réfléchissez, vous allez le voir tous.
49:18 Elle vient de votre ancienne.
49:20 Elle vient de la politique de votre ancienne amie Bernard Tapie.
49:25 Mais bien entendu.
49:27 On n'est pas là pour se répondre.
49:30 On n'est pas là pour répondre.
49:32 Qui a créé ces supporters.
49:35 Mais vous déréglez, les Qataris vont mettre de l'ordre le foot-foot.
49:40 Non, ils ne l'ont pas fait.
49:42 C'est Bernard Tapie qui tenait ces supporters au moins.
49:44 Oui mais enfin il a créé ces ambiances.
49:47 C'est la faute à Tapie.
49:48 Jean-Louis.
49:49 C'est la faute à Tapie.
49:50 Il est tout de même le creuset de la violence du football.
49:53 Mais on a une autre explication que Tapie.
49:55 Le Paris Saint-Germain il y a 20 ans ce n'était pas le cas ?
49:57 Non, pas exactement.
49:59 Mais enfin il y a eu des morts.
50:01 Enfin oui.
50:02 Il n'y a jamais eu de mort à Marseille.
50:04 Mais Jean-Louis, ce soir vous faites un sans-faute.
50:08 On a été obligé d'enlever les supporters de Paris.
50:12 Il y a eu deux morts.
50:14 Il n'y a jamais eu de mort à Marseille.
50:16 Vous faites vraiment un sans-faute.
50:19 Vous faites de la peine Jean-Louis.
50:22 Je vous aime bien mais vraiment vous me faites de la peine.
50:25 Bon, l'écriture inclusive.
50:26 Écoutez Emmanuel Macron.
50:27 On va l'applaudir.
50:28 On va tous se lever.
50:29 Ça ne fait pas si mal que ça.
50:30 Oui.
50:31 Il a dit une phrase géniale.
50:32 On n'est pas obligé de mettre des points au milieu des mots.
50:33 Je ne sais pas qui a eu cette formule.
50:35 C'est une belle...
50:36 On n'est pas obligé de mettre des points au milieu des mots.
50:38 Baptiste Rossi qui est l'écrivain qui écrit en tout cas les premiers vers des discours de Macron.
50:43 Baptiste Rossi ?
50:44 Baptiste Rossi.
50:45 C'est un bon écrivain.
50:47 Écoutez, je pensais que c'était quelqu'un d'autre qui avait trouvé ça.
50:50 J'espérais.
50:51 Bon, écoutons le président de la République.
50:54 Si c'est brillant, ça ne peut pas être lui.
50:56 Mais quel cochon.
50:57 Mais vous êtes méchant.
50:59 Il est jaloux.
51:00 Il a de la jalousie.
51:01 Je suis lucide.
51:02 Moi qui ne suis que...
51:03 On ne parle pas de personne.
51:04 Je pense que oui.
51:05 Vous n'êtes qu'amour.
51:06 Oui, exactement.
51:07 Plus ça va d'ailleurs, plus je me rapporte proche d'une forme de sainteté.
51:12 Ça vient de loin.
51:13 Ce n'est pas le souvenir que j'ai toujours des émissions.
51:16 Écoutons le président de la République.
51:20 J'ai loupé.
51:21 On est en retard.
51:22 Il est 20h58.
51:23 C'est l'amour vache.
51:24 Votre président.
51:25 Dans quelques mois, quand la nouvelle édition de l'Académie française sortira, ce sera
51:31 un moment solennel et important.
51:33 Car c'est un moment de reconnaissance dans notre langue, de mots qui sont là.
51:38 Et c'est la continuation de la forge de notre nation.
51:42 C'est pour cela aussi qu'il faut permettre à cette langue de vivre, de s'inspirer des
51:46 autres, de voler des mots, y compris à l'autre bout du monde.
51:49 J'y reviendrai tout à l'heure.
51:50 De continuer à inventer.
51:51 Mais d'en garder aussi les fondements, les socs de sa grammaire, la force de sa syntaxe,
51:59 et de ne pas céder aux aires du temps.
52:02 Dans cette langue, le masculin fait le neutre.
52:06 On n'a pas besoin d'y rajouter des points au milieu des mots, ou des tirés, ou des
52:11 choses pour la rendre visible.
52:13 En même temps, qu'est-ce qu'il fait dans l'université ?
52:16 Ça c'est le paradoxe d'Emmanuel Macron.
52:18 J'entends ce qu'il dit, mais j'entends aussi que dans l'université, il n'y ait plus de
52:23 mots.
52:24 Il y a même des sites d'administration sur lesquels vous avez des points au milieu des mots.
52:26 Donc il dit quelque chose, mais je voudrais que tout le monde soit au diapason.
52:29 Pour une fois, je pensais que vous alliez dire un peu de bien d'Emmanuel Macron.
52:32 On en a dit du bien, cette phrase est formidable.
52:35 Vous avez tort, parce que vous voyez, vous n'écoutez pas nos émissions.
52:39 J'ai salué la qualité de son voyage en Israël l'autre jour.
52:42 Donc vous voyez, vous me caricaturez, vous faites un sans-foutre.
52:45 C'est fini.
52:46 - C'est dommage.
52:47 - Oui, mais vous avez trop parlé.
52:49 - Vous ne savez pas ce que vous perdez.
52:50 - Ah non, je voulais vous dire qu'Anne Hidalgo est en vacances dans le Pacifique.
52:52 Elle est partie en Polynésie avant de se rendre en Calédonie.
52:56 Elle a pris des vacances dans cette région d'Itale.
52:58 Elle est absente jusqu'au 6 novembre.
53:00 Et elle visite le site des épreuves de surf des Jeux Olympiques 2024 en Polynésie.
53:05 Hop, donc comme ça, c'est toujours bien.
53:08 Ça te prie, un petit voyage.
53:11 - Elle aurait tort de le chêner.
53:12 - Voilà, un petit voyage.
53:14 - Une visite d'inspection vaut mieux que le téléphone.
53:16 - Voilà, une petite visite d'inspection.
53:18 - Le terrain, je crois qu'au terrain.
53:20 - Voilà, ça dure une journée et on reste trois semaines.
53:23 Bon.
53:24 - Ah, c'est frais.
53:25 - J'imagine.
53:26 - J'imagine que c'est le guipain.
53:27 - Si on écoutait votre monsieur Ben Kemoun.
53:29 - Bon, on est en retard, amis.
53:31 - On est bien.
53:32 - Vous êtes chez vous, Pascal ?
53:34 - Non, je vais plus le lettre dans deux secondes.
53:36 Vous allez être chez vous.
53:37 - Vous êtes chez vous.
53:38 The Balloon of Gold.
53:39 Vous n'avez pas parlé de The Balloon of Gold ?
53:41 Le Ballon d'or, pardon.
53:43 Ballon d'or, ce soir, Ballon d'or.
53:45 Qui l'aura pour la huitième fois ?
53:47 - M. Mési.
53:48 - M. Mési.
53:49 - Bon, donc, pas la peine de regarder.
53:51 Ça n'a aucun intérêt.
53:52 Donc, restez sur le meilleur de l'info.
53:54 - C'est du bon teasing.
53:55 - Teasing.
53:56 - Là, je...
53:57 Bon.
53:58 - Je voulais juste vous dire qu'on sera avec Gilles Taillèbe.
54:00 On sera avec Gilles Taillèbe, qui est le vice-président du CRIF,
54:03 parce qu'il y a évidemment des affaires d'antisémitisme,
54:06 de la multiplication des actes antisémites.
54:08 On va vous montrer de nouvelles images ce soir.
54:10 Il y en a partout.
54:11 Autour de Paris, c'est absolument hallucinant.
54:14 On va beaucoup en parler.
54:15 Puis, on ira évidemment en Israël retrouver quelqu'un
54:18 qui nous parlera de l'offensive armée.
54:20 C'est un jeune réserviste.
54:21 Voilà.
54:22 - Merci à Jean-Luc Lombard, qui était à la réalisation,
54:24 à Samuel, qui était à la vision, à Thomas, qui était au son,
54:26 à Benjamin Nau, à Lucas Busutti, à Geoffroy.
54:28 Geoffroy Gonard, qui nous a rejoint.
54:31 Florian Doré.
54:32 Toutes les émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
54:35 Un petit message personnel à Charles Dietry, qui nous écoute.
54:38 On a pu textoter avec lui.
54:40 On lui a envoyé une photo tout à l'heure,
54:42 puisque vous avez travaillé avec Charles.
54:44 Et on lui a envoyé une petite photo.
54:46 - Il a fait partie de l'équipe qui a démarré.
54:47 - Voilà.
54:48 Et il m'a répondu, après la photo,
54:50 "Tu l'embrasses pour moi, après l'émission."
54:52 Alors, je ne sais pas si vous le méritez.
54:54 C'est ça, le problème.
54:56 Je ne sais pas si vous méritez que je vous embrasse.
54:59 - C'est compliqué.
55:01 - En tout cas, celui qu'on embrasse, c'est Charles Dietry.
55:04 Merci à tous.
55:05 Olivier Benkemu, dans une seconde.
55:07 (je vais tester la vitesse)