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00:00 Lohan, 17 ans, récompensée pour son acte de courage et de bravoure.
00:20 Témoin de l'agression d'un jeune homme dans le tramway, elle intervient pour lui
00:23 porter secours et devient à son tour victime d'un déchaînement de violence.
00:28 Il y a quelques jours, la jeune femme a été remerciée pour son civisme et son courage
00:33 par le préfet d'Indre-et-Loire.
00:34 Lohan est l'invité de la petite histoire.
00:36 Fini les poubelles, cachées dans un coin.
00:39 En Indre-et-Loire, la société Happy Loop propose des poubelles pour le tri sélectif,
00:45 coloré et personnalisable.
00:46 Le but, rendre le tri ludique dans les entreprises ou encore les grands événements.
00:51 Et enfin, le dossier de la semaine est consacré au secteur qui recrute en Indre-et-Loire.
00:56 Aide à la personne, transport, bâtiment et artisanat comme par exemple la boulangerie.
01:01 Nos invités décryptent les besoins en main d'oeuvre au niveau local.
01:05 Bonjour à toutes et à tous, je suis ravie de vous retrouver pour un nouveau numéro
01:14 du Grand Talk.
01:15 Alors vous l'avez vu dans le sommaire, si vous cherchez un emploi, restez bien avec
01:19 nous jusqu'à la troisième partie de l'émission.
01:21 Mais d'abord, je vous présente mes invités.
01:23 Bonjour Lohan.
01:24 Bonjour.
01:25 Julien Bruno, tu es venu avec ton papa, Julien Bruno, bonjour.
01:29 Bonjour.
01:30 Un duo, fils, fille pardon, papa, pour parler d'une mésaventure, on va qualifier ça comme
01:35 ça.
01:36 En tout cas, une mésaventure qui se conclut par un acte de bravoure dont tu as fait part
01:40 Lohan.
01:41 Merci d'être là en tout cas aujourd'hui avec nous.
01:43 Avec plaisir.
01:44 Louis Rouchet, bonjour.
01:45 Bonjour Oli.
01:46 Avec vous, on va parler des poubelles, du tri sélectif.
01:47 Exactement.
01:48 Et des jolies poubelles qu'on ne planque plus.
01:50 On ne les planque plus, on les exhibe.
01:51 C'est ça, on exhibe nos poubelles grâce à la société Happy Loop.
01:55 Et d'abord, on exhibe notre rédacteur en chef, c'est Mickaël.
01:58 Tu sais que c'est waouh, comme il est beau.
02:00 Je parais comme ça, comme par magie.
02:01 Bonjour Aurélie.
02:02 Avec toi, c'est le hashtag Val de Loire.
02:04 Le hashtag, le principe est assez simple, c'est 3 infos en 3 petites minutes.
02:08 Et on va commencer par des travaux de rénovation sur un site qui en avait besoin Mickaël,
02:12 j'ai envie de te dire.
02:13 C'est le site d'Ethaner, donc l'université de Tours et les travaux débutent bientôt.
02:16 En fait, ils ont été lancés officiellement cette semaine et tu l'as dit Aurélie, ils
02:20 étaient attendus depuis des années ces travaux, des travaux qui n'avaient pas encore
02:23 eu lieu malgré l'urgence.
02:25 Personne jusqu'à aujourd'hui ne s'était penché sur ce site, pourtant bien malade
02:29 et qui accueille 8000 étudiants en centre-ville de Tours, des étudiants qui souffrent au
02:33 quotidien de la vétusté des lieux.
02:35 Je vous propose d'en écouter certains.
02:36 Par exemple, au niveau isolation, c'est pas forcément ça.
02:41 Donc l'hiver, il fait très froid.
02:42 On garde nos manteaux systématiquement, c'est pas confortable pour travailler.
02:46 C'est vraiment aussi l'extérieur qui menace un peu de s'effondrer, tout ça.
02:51 Tout est vieillissant, tout est vieillissant.
02:53 Je dirais que ça tombe en ruine un peu, surtout la façade.
02:56 Une façade qui est célèbre pour le sentiment de danger qu'elle renvoie à tous ceux qui
03:02 passent devant.
03:03 Elle est protégée par des filets pour prévenir la chute d'une partie du parement.
03:07 Tout va être refait.
03:08 Cette façade est évidemment avec une bonne isolation, une nouvelle bibliothèque universitaire,
03:12 des amphis rénovées.
03:13 Les travaux devraient permettre une économie d'énergie de 30% quand même, ce qui n'est
03:17 pas rien.
03:18 En total, 23 millions d'euros répartis entre régions, universités, Etats et métropoles,
03:21 livraison pour septembre 2025.
03:24 S'il n'y a pas de retard, on croise les doigts.
03:25 S'il n'y a pas de retard.
03:26 On va parler maintenant des territoires zéro chômeur avec des baisses de subvention de
03:33 l'Etat pour ce système qui était plutôt pas mal.
03:35 On va parler tout à l'heure des recrutements.
03:36 Exactement, un système plutôt vertueux, territoire zéro chômeur de longue durée.
03:39 C'est une série d'expérimentations prises par des collectivités et encadrées, subventionnées
03:44 en partie par l'Etat.
03:45 C'est le cas de Bleyret, en Andréloire.
03:46 C'est le cas aussi sur le territoire d'Aglopolis, dans le Blaisoy.
03:49 Le but est d'amener les personnes les plus éloignées de l'emploi et de l'employabilité
03:53 à exercer un métier dans une entreprise spécifiquement créée pour cela, des entreprises
03:58 à but d'emploi, avec des horaires aménagés.
04:00 Tout cela est remis en cause, tu le disais Aurélie, par une annonce de l'Etat qui baisse
04:04 ses financements de 7%.
04:06 Pour l'entreprise Yacablois, l'entreprise à but d'emploi d'Aglopolis, c'est 35 000
04:10 euros de moins, ce qui va freiner le développement.
04:13 Aujourd'hui, il y a 19 personnes en CDI.
04:15 L'Etat prenait en charge 102% des salaires sur la base du SMIC.
04:18 Ça va être 95%.
04:19 Alors, ça semble peu, mais ça veut dire un gel des embauches jusqu'à la fin de l'expérimentation
04:23 en 2026, une obligation de générer 35 000 euros de chiffre d'affaires en plus.
04:29 Yacablois a quelques idées.
04:30 Il va se lancer dans la production de vaisselle comestible pour espérer générer ce chiffre
04:35 d'affaires supplémentaire.
04:36 Et puis, on termine par… Vous regardez forcément YouTube de temps en temps.
04:39 Oui.
04:40 Loan aussi.
04:41 Un professeur sur YouTube, ce n'est pas un bébé.
04:44 Non.
04:45 Non, a priori, lui, il n'a rien du profil habituel des YouTubeurs ou des influenceurs.
04:49 Lui, c'est Sébastien.
04:51 Il a 64 ans.
04:52 Sa chaîne, Vous avez le droit, connaît un bon succès avec 245 000 abonnés.
04:57 Sa spécialité, c'est le droit.
05:00 Une matière rugueuse et ennuyeuse, c'est lui qui le dit, et qui mérite d'être expliqué.
05:05 Car le droit, il le dit lui aussi, ça protège.
05:08 Notre YouTubeur est un habitant de Descartes.
05:11 Il est maître de conférences à l'université de Poitiers.
05:13 Il fallait à l'époque, selon lui, expliquer juridiquement au-delà de la polémique politique
05:19 l'affaire Fillon.
05:20 C'est ce qui l'a lancé un petit peu dans ce décryptage du droit.
05:23 Depuis sa chaîne Carton, ses ingrédients, des explications claires et rigoureuses, c'est
05:27 la base.
05:28 Une super mise en scène quand même aussi.
05:29 Et un humour légèrement suranné qui colle au personnage au nœud papillon.
05:34 Avec un chat qui parle.
05:35 On voit aussi Tricotine, c'est sa chatte, qui intervient régulièrement.
05:37 Car l'humour, c'est comme le sucre dans la chanson de Mary Poppins, dit-il, ça aide
05:42 le médicament à couler.
05:43 Notre youtubeur est décidément aussi dans l'air du temps, puisqu'il s'est lancé
05:47 depuis peu et deux fois par semaine dans des décryptages sur la chaîne Twitch.
05:50 Eh bien moi, Monsieur Sébastien, je vous invite dans le Grand Haulec officiellement
05:54 et même comme chroniqueur régulier.
05:56 J'adore son look et puis j'adore son petit chat.
05:58 Merci beaucoup pour toutes ces explications, Michael.
06:00 On va passer maintenant à la petite histoire.
06:02 Vous le savez, chaque semaine, on revient sur le parcours de nos invités.
06:05 Alors parfois, c'est un sportif, c'est un chef d'entreprise.
06:08 Ils viennent nous parler effectivement de ce qui les a poussés dans leur projet.
06:11 Et là, on va s'intéresser à une mésaventure.
06:14 C'est ce que je disais tout à l'heure en introduction.
06:17 Tu es l'héroïne de cette petite histoire, Loanne.
06:20 Tu as 17 ans.
06:22 Tu es en terminale avant dôme dans les métiers de la sécurité.
06:25 Quand tu étais au collège, tu étais jeune pompier, jeune sapeur-pompier volontaire.
06:29 C'est ça. Et puis plus tard, tu voudrais être...
06:32 En ce moment, tu es en stage au commissariat de Tours et tu voudrais être infirmière.
06:36 Qui s'est penché sur ton berceau en disant il y aura de la sécurité, du soin, du secours ?
06:40 Il y a des gens dans ta famille qui font ça ?
06:42 Non, pas forcément. C'est moi toute seule qui ai décidé,
06:47 au fur et à mesure du temps, que j'allais me décider dans la sécurité.
06:51 Et d'aider les gens.
06:52 Et d'aider les gens, oui, surtout.
06:53 Alors, le moins qu'on puisse dire, c'est que tu as trouvé ta voie.
06:57 Tu es jeune. Et puis, il y a quelques semaines, le préfet d'André Loire,
07:01 on va y revenir, t'a convié à une cérémonie.
07:03 Donc, tu étais l'héroïne.
07:05 Il a salué ta bravoure et ton courage,
07:08 puisqu'il y a quelques mois, tu as été violemment agressée par des jeunes,
07:13 alors que toi-même, tu venais en aide à un jeune garçon de 15 ans,
07:16 je crois, qui se faisait agresser.
07:18 Tu as servi de bouclier humain.
07:20 C'est un peu ce que tu racontes.
07:22 - Oui, c'est ça. - Comment ça s'est passé ?
07:23 En fait, j'ai vu le jeune garçon demander de l'aide.
07:26 Il m'a demandé de l'aide personnellement.
07:28 Et à ce moment-là, j'étais en train de protéger ma copine, donc des coups.
07:31 Puis j'ai décidé juste de le prendre et de le mettre derrière moi.
07:34 Et à ce moment-là, du coup, je faisais obstacle à leur agression,
07:39 donc ça ne leur a pas plu.
07:40 Et du coup, ils m'ont tapé, moi, au lieu du garçon.
07:43 - Tu croises le regard de ce garçon.
07:47 En plus, il te demande de l'aide.
07:51 Tu fais ça comme réflexe ou tu n'as pas le réflexe de t'en aller
07:55 et peut-être de protéger aussi ta copine, de partir ?
07:57 Comment ? Enfin, qu'est-ce qui se passe dans cette rame de tramway ?
07:59 - C'est un réflexe pour moi.
08:00 Je pense qu'un petit garçon vient de me demander de l'aide.
08:03 Je vois que personne ne réagit et il me demande de l'aide personnellement.
08:06 Je ne vais pas fermer les yeux et partir.
08:08 Donc je l'ai juste pris derrière moi et sans vraiment réfléchir,
08:11 même quand on me tapait, je n'ai pas forcément réfléchi.
08:13 Je pensais juste au garçon qui, j'espère, allait bien.
08:17 - Oui. Alors l'agression, finalement, que tu tentes de stopper
08:23 se retourne, j'allais dire, contre toi.
08:26 Tu n'as pas beaucoup d'aide, toi, de la part de l'entourage ?
08:28 - Personne n'est venu à mon aide à ce moment-là.
08:32 Tout le monde me regarde de loin.
08:33 - Il y avait du monde ? Je me permets, il y avait beaucoup de monde dans le tramway.
08:36 - Oui, il était plein. C'était à 16h.
08:38 Un samedi après-midi, c'était plein.
08:40 Et on est venu me voir après pour savoir ce qui s'était passé,
08:44 parce que j'étais par terre, sur le quai du tramway.
08:48 Mais on n'a pas voulu me prêter un téléphone ou de l'argent
08:50 pour que je rentre chez moi.
08:51 Et ils sont juste partis en courant.
08:54 - Alors, évidemment, quand il se passe tout ça, il y a un traumatisme.
08:59 Il va falloir guérir de cette histoire.
09:02 Forcément, l'entourage est hyper important,
09:04 même si un papa aussi psychologue puisse l'être,
09:09 ce n'est pas son métier.
09:10 Comment on fait quand sa fille est victime d'une agression qui est importante,
09:14 avec des séquelles qui seront importantes ?
09:16 Il y a eu un traumatisme crânien, c'est ça, Loïc ?
09:18 - Oui.
09:19 - Comment on fait quand on est papa ?
09:21 - Ouh là, c'est compliqué.
09:22 C'est vraiment compliqué.
09:24 On essaie d'être présent au maximum.
09:26 Il n'y a pas que papa, il y a maman, les frères et soeurs,
09:28 la famille, il y a les amis qui sont là.
09:32 En fait, Loïc a toujours été bien entouré.
09:35 Il y a toujours du monde autour d'elle.
09:37 Donc, en fait, on se raccroche à tout ça.
09:40 - Alors, il y a quelques semaines, le préfet te convie à une cérémonie.
09:45 Tu me racontais, je pensais qu'on allait me donner un petit papier,
09:49 et c'est tout, pas du tout, en fait.
09:50 Qu'est-ce qui va se passer ?
09:51 - Pas du tout.
09:53 J'ai vu des personnalités qui, pour moi, étaient très importantes,
09:56 comme le colonel, la commandante, la commissaire.
09:59 - La commissaire chez laquelle tu es en stage, en fait, en ce moment,
10:02 au commissariat de Tours.
10:03 - C'est ça, c'est des personnes que nous, on étudie à l'école
10:05 et que là, je vois dans cette salle.
10:07 C'est très impressionnant.
10:08 Je vois le maire de Souvigné.
10:10 C'est très impressionnant pour moi, mais c'est flattant.
10:14 - Alors, justement, qu'est-ce que le préfet explique ?
10:18 Reconnaît ton acte de bravoure.
10:21 Finalement, alors voilà, c'est une invitation.
10:24 On est dans les salons de la préfecture,
10:25 mais finalement, est-ce que ça va t'apporter quelque chose ?
10:27 Et à vous aussi, monsieur.
10:28 Qu'est-ce que... C'est une reconnaissance,
10:30 mais est-ce qu'elle était la bienvenue, cette reconnaissance ?
10:34 - Oui, elle était la bienvenue à ce moment-là,
10:36 puisque je pense avoir passé le cap de cette agression,
10:39 avoir tourné la page.
10:40 Et là, c'est vraiment un point final à cette agression.
10:43 On reconnaît ce que j'ai fait et on peut passer à autre chose.
10:46 Je peux passer à une nouvelle page de ma vie.
10:48 - Ah, ça a permis de...
10:50 - De mettre un point final.
10:51 - Oui. - C'est ça, oui.
10:53 - Quand on a sa petite fille, parce qu'elle a 17 ans,
10:55 mais c'est une petite fille... - Toujours une petite fille.
10:58 - Évidemment.
10:59 Quand on a sa petite fille comme ça,
11:00 qui est formellement et officiellement remerciée par l'État,
11:04 via le préfet, ça fait quoi ?
11:06 - Euh... On est impressionnés, comme Loan dit, c'est impressionnant.
11:11 Donc au début, on réalise pas de loin où on est allés pour avoir un courrier.
11:15 - Oui. - Voilà.
11:16 Mais après, on est flattés.
11:17 Flattés, honorés et fiers d'elle.
11:20 Fiers d'elle.
11:21 - Tu as des nouvelles du jeune homme que tu as protégé ?
11:24 - Oui, j'ai des nouvelles.
11:25 On est venus ensemble au jugement.
11:27 Il a été là.
11:29 Donc ses parents m'ont remerciée, enfin...
11:31 - Il a une quinzaine d'années, je crois.
11:32 - Il a une quinzaine d'années, c'est ça.
11:33 - Il a reçu un coup de couteau.
11:34 - Oui, c'est ça, au niveau du crâne, en protégeant sa sœur.
11:37 - Oui. - Donc sa sœur va très bien.
11:39 Lui, il reprend une vie banale, même s'il a toujours peur.
11:42 Donc il nous a dit, pendant le jugement,
11:44 qu'il reprenait plus vraiment le tramway.
11:47 Enfin, il avait du mal, il avait peur des représailles, etc.
11:50 Mais aujourd'hui, physiquement, il va bien.
11:52 - Il y a plusieurs procès, en fait,
11:54 puisque les auteurs des coups et des blessures,
11:57 voilà, sont arrêtés à différents moments.
12:00 Le procès, on imagine que c'est un moment
12:04 qui est super important, qui est très intense.
12:06 Quelle aide tu as pu trouver pour, comme tu dis, tourner la page, toi ?
12:11 T'as forcément une aide psychologique ?
12:13 - Oui, c'est ça. L'aide, je l'ai eue aussi par ma famille,
12:16 mes amis et aussi par rapport au lycée.
12:19 J'ai eu beaucoup d'aide du lycée Ampère, de Vendôme,
12:22 mon infirmière qui m'a beaucoup aidée,
12:24 le personnel éducatif, et je me fais aussi suivre
12:28 par la psychologue du commissariat, du coup.
12:31 C'est très important pour moi de me faire aider
12:34 parce que j'ai 17 ans et je n'ai pas toutes les ressources encore
12:38 pour affronter tout ça, mais aujourd'hui, je vais beaucoup mieux.
12:42 - Il y aura d'autres procès dans les semaines à venir,
12:45 je crois en 2024, c'est ça ?
12:48 - Fin novembre. - Fin novembre.
12:50 Qu'est-ce que tu attends de ces procès ?
12:53 - Qu'ils remarquent que c'est mal, ce qu'ils ont fait,
12:57 et qu'ils soient potentiellement punis,
12:59 pour qu'ils vraiment... que ça mette un point sur le "c'est pas bien".
13:03 Voilà.
13:04 - Des agressions gratuites, en fait, c'est ça ?
13:06 - C'est ça, c'est totalement gratuit, c'est juste de la haine gratuite,
13:09 de la violence comme j'en ai jamais vue auparavant,
13:12 et pour moi, il faut que ce soit puni.
13:15 - Alors, tu disais, quand on a préparé cette émission,
13:18 et c'est hyper optimiste comme message, c'est cette mésaventure,
13:22 ce cauchemar, presque, moi, j'en ai fait une force.
13:24 Alors, je voudrais bien que tu m'expliques comment,
13:26 parce qu'honnêtement, c'est costaud.
13:29 - Au début de cette agression, je voulais arrêter
13:31 tout ce qui était dans la sécurité.
13:33 Forcément, ça dégoûte, je travaille pour sauver des gens,
13:36 et au final, on veut ma mort lorsque j'essaye de pratiquer
13:40 ce que j'ai subi. - Ce que tu apprends.
13:42 - C'est ça. Mais au fur et à mesure de parler,
13:45 de se faire aider, j'ai remarqué que cette mésaventure,
13:50 elle pouvait m'apporter une force, une force de caractère,
13:52 où je me suis pas laissée faire, et je laisserai jamais refaire ça.
13:55 Si c'est à refaire, je le referai.
13:57 Et il faut être fier aussi de ce que j'ai fait.
14:00 Et j'ai pas honte, c'est ça.
14:02 - Non, évidemment. En tout cas, ton message, c'était de dire
14:05 on reste pas tout seul. Que ce soit une petite mésaventure,
14:08 un terrible cauchemar, comme ce que tu l'as vécu.
14:11 - Oui, on reste pas tout seul. Il y a les parents,
14:14 il y a l'entourage, puis après on passe à la télé.
14:16 - C'est ça. C'est en outre cap.
14:18 - Merci beaucoup, Loan. En tout cas, il y a plein de commentaires
14:21 sur les réseaux sociaux, évidemment, et là, tout le monde est unanime.
14:25 Ils saluent tous ton courage. Le courage des parents aussi,
14:29 qui est salué, parce que c'est pas facile d'avoir son enfant
14:32 agressé, évidemment. Et on espère que bientôt,
14:35 tu viendras nous raconter autre chose, parce que je suis sûre
14:37 que tu fais plein de choses intéressantes, et on aimerait
14:39 te recevoir à nouveau. Allez, on va rester ensemble
14:41 dans la deuxième partie de cette émission, et vous savez quoi ?
14:43 On va faire un petit voyage au cœur de nos poubelles avec vous, Louis.
14:47 On va parler du tri des déchets avec des poubelles colorées.
14:52 Fini de planquer les poubelles dans un coin, puisque la société
14:54 Happy Loop propose des poubelles de tri colorées et personnalisables.
14:58 Et on fait le point juste après la pub. À tout de suite.

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