En Floride, des enfants découvrent le cimetière de fortune d'un meurtrier et une chaîne de métal fournira peut être des indications sur les dernières heures de la victime. Mais les enquêteurs devront d'abord découvrir son identité à partir de ses ossements brûlés. Pour résoudre ce crime brutal.
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00:00 En Floride, des enfants découvrent le cimetière de fortune d'un meurtrier.
00:07 Une chaîne de métal fournira peut-être des indications sur les dernières heures de la victime.
00:15 Mais les enquêteurs devront d'abord découvrir son identité à partir de ses ossements brûlés pour résoudre ce crime brutal.
00:22 Le boisé à l'arrière d'une maison au Tennessee devient le théâtre d'un acte abominable.
00:30 Une fillette disparaît en plein jour.
00:33 Plus le temps passe et plus les policiers perdent espoir de la retrouver en vie.
00:39 Mais avant qu'ils puissent prouver qu'il y a eu homicide, ils doivent d'abord trouver son corps.
00:46 Certains meurtriers choisissent de cacher le cadavre de leur victime.
00:50 Les enquêteurs doivent alors se fier aux experts judiciaires pour prouver qu'il y a bien eu meurtre.
00:57 Voici deux crimes hors de l'ordinaire qui se sont retrouvés dans le registre d'un médecin légiste.
01:04 [Musique]
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01:33 Dans cet épisode, certains noms ont été changés.
01:37 La côte ouest de la Floride est renommée pour ses paisibles plages qui donnent sur le golfe du Mexique.
01:42 Il fait bon vivre dans cette région.
01:45 Mais le 4 mars 1999, la tranquillité d'Ocalousa County serait ébandée à jamais.
01:52 Cet après-midi-là, l'enquêteur Stan Griggs du bureau du shérif d'Ocalousa County fut dépêché dans un secteur boisé.
02:04 Au cours de leur jeu, des enfants avaient trouvé un cadavre.
02:07 Prise de panique, la mère de l'un d'eux avait téléphoné à la police.
02:11 Au cours de ses 15 ans au sein de ce service de police, Griggs n'avait jamais rien vu de tel.
02:18 Il y avait un cadavre calciné qu'on avait attaché à un arbre avec de la corde et des chaînes.
02:26 On était incapable de dire s'il s'agissait du corps d'une femme ou d'un homme.
02:31 Les enquêteurs ratissèrent la scène à la recherche d'indices sur l'identité de la victime
02:36 et sur quoi que ce soit qui leur indiquerait pourquoi elle était morte dans des conditions aussi violentes.
02:42 Même si la scène du crime était couverte de débris, les indices matériels étaient rares.
02:51 Il y avait peu d'indices près du corps.
02:58 Quelques boîtes de conserve, un rouleau de ruban adhésif et quelques vêtements.
03:02 On n'a rien trouvé qui aurait pu nous permettre d'identifier la victime et encore moins le ou les meurtriers.
03:09 Les poignets de la victime étaient ligotés avec une corde tachée de sang.
03:15 Il y avait du ruban adhésif sur ce qui restait du crâne.
03:19 Des fragments d'eau et des vêtements étaient carbonisés au point où l'on ne pouvait guère les identifier.
03:26 Il semblait que la victime était morte depuis un certain temps.
03:30 On a remarqué la présence d'insectes et compte tenu de ce phénomène,
03:37 on pouvait en déduire que le meurtrier était venu plus d'une fois sur les lieux.
03:42 Il y avait des asticots sur le corps, asticots qui n'apparaissent normalement qu'après deux semaines.
03:49 Cette découverte suscitait plus de questions qu'elles ne fournissait de réponses.
03:54 Les insectes étaient carbonisés comme le cadavre.
03:57 La spécialiste judiciaire, Jan Johnson, préleva des échantillons.
04:01 C'était tout un casse-tête.
04:05 On ne pouvait comprendre pourquoi le criminel était revenu environ deux semaines après la mort de cette victime pour brûler son cadavre.
04:18 Le médecin légiste en chef du district, Michael Birkland, prit minutieusement toutes les dispositions pour recueillir les restes de la victime.
04:25 On a pris soin de laisser le corps dans cette même position qu'il avait sur la scène du crime,
04:32 en raison d'une blessure que j'avais identifiée dans la région du cou.
04:36 Il était primordial qu'on laisse le cou dans cette position pour que j'aie pu s'en faire des radios.
04:45 On transporta la dépouille à la morgue pour une autopsie.
04:48 Les indices recueillis sur la scène du crime furent envoyés au service judiciaire de la police d'état de la Floride.
04:58 Aucun d'entre eux ne permit d'obtenir des indications valables.
05:04 Les autorités n'avaient aucunement progressé pour identifier la victime ou son meurtrier.
05:10 Après examen, on put toutefois conclure que la victime était un homme d'âge adulte qui mesurait moins d'un mètre quatre-vingt.
05:21 Michael Birkland devait maintenant trouver la cause de sa mort.
05:26 Quand on a reçu la dépouille, on a effectué des radios pour trouver des projectiles ou tout autre corps étranger dans le cadavre.
05:36 On n'a trouvé aucune trace de coup de feu, de coup de couteau ou de quoi que ce soit d'autre.
05:40 Les radios nous indiquaient qu'il y avait de nombreuses fractures aux extrémités supérieures du corps,
05:49 ce que nous appelons des blessures défensives qui sont produites lorsqu'on soulève les bras devant soi pour se protéger des coups.
05:57 On a également remarqué des fractures importantes à la base du crâne.
06:02 Birkland en conclut que la victime avait été tuée par un coup porté à la nuque avec un objet contondant.
06:07 Le rapport d'autopsie fit état d'un meurtre brutal.
06:11 Il permit de reconstituer en partie les événements.
06:14 Quand on transporte un cadavre à un endroit pour s'en débarrasser,
06:19 il n'est pas nécessaire de le ligoter, de le baïonner ou de l'attacher à un arbre avec une chaîne.
06:25 Le cadavre est un objet qui est en fait un objet de transport.
06:30 Le cadavre est un objet de transport.
06:32 Le cadavre est un objet de transport.
06:35 Le cadavre est un objet de transport.
06:38 Le cadavre est un objet de transport.
06:41 Le cadavre est un objet de transport.
06:44 Le cadavre est un objet de transport.
06:47 Le cadavre est un objet de transport.
06:50 Le cadavre est un objet de transport.
06:53 Le cadavre est un objet de transport.
06:57 Avoir les nombreuses générations d'asticots sur la dépouille,
07:01 il en conclut que la victime était morte depuis environ un mois.
07:06 L'indice le plus révélateur, c'était les asticots carbonisés.
07:13 Cela signifiait que ceux-ci s'étaient trouvés sur le corps pendant un certain temps,
07:17 assez pour croître, et qu'ensuite, qu'elles ont été revenues sur les lieux et avaient mis le feu au corps.
07:22 Cela nous indiquait que celui qui avait abandonné la victime à cet endroit
07:26 était revenu sur les lieux par la suite.
07:28 La prise d'empreintes digitales fut tardue car les mains avaient été endommagées par le feu,
07:34 mais il restait encore assez de tissu sain sur le pouce droit de la victime pour obtenir une empreinte.
07:40 Par chance, un des doigts était moins carbonisé,
07:46 et l'on pouvait y distinguer des particularités propres à cette personne.
07:53 Il nous était donc possible de tenter une identification.
07:57 On procéda à des comparaisons au laboratoire judiciaire de la Floride.
08:05 L'enquêteur Griggs poursuivit ses recherches pour identifier la victime.
08:10 Le rapport d'autopsie indiquait qu'elle était morte vers le 1er février.
08:15 Il vérifia les rapports de personnes disparues.
08:21 On a fait parvenir un bulletin à tous les services de police pour leur signaler qu'on avait trouvé un corps
08:26 et pour leur demander de vérifier si cela correspondait à l'un de leurs cas de personnes disparues.
08:31 L'un des dossiers était intéressant.
08:36 On avait signalé la disparition d'un employé de restaurant le 13 février 1999.
08:42 Cordell Richards était un homme de 32 ans d'origine asiatique.
08:49 La dernière fois qu'on l'avait vu, c'était aux environs du 3 février.
08:53 On a contacté le service de police de Fort Walton
08:58 et ils nous ont dit qu'une amie avait signalé la disparition de Cordell Richards.
09:03 Il s'était rendu chez lui pour vérifier s'il était là
09:07 et il y avait rencontré des jeunes gens qui avaient déclaré ignorer où il se trouvait.
09:15 Une jeune étudiante du nom de Crystal Mestos louait une chambre de Cordell.
09:20 Ron Bell, âgé de 17 ans, était son petite amie.
09:25 Les deux adolescents confirmèrent que Cordell était parti au début du mois de février
09:30 mais ils ignoraient la raison de son absence.
09:42 Ron Bell et Crystal Mestos nous répétaient toujours la même histoire.
09:46 Cordell Richards avait disparu après avoir reçu des papiers de la cour.
09:52 Selon eux, il avait rempli plusieurs sacs noirs
09:56 et le lendemain, ces sacs avaient disparu avec lui.
09:59 Il ne l'avait pas revu depuis.
10:02 Les déclarations des adolescents étaient suspectes.
10:09 Le détective Griggs décida d'interroger l'ami de Cordell Richards
10:12 qui avait signalé sa disparition.
10:16 Selon lui, Cordell Richards était un type bien.
10:20 Il avait des livres de l'âge de 15 ans.
10:22 Il avait des livres de 15 ans.
10:25 Il avait des livres de 15 ans.
10:28 Il avait des livres de 15 ans.
10:31 Il avait des livres de 15 ans.
10:34 Il avait des livres de 15 ans.
10:37 Il avait des livres de 15 ans.
10:40 Il avait des livres de 15 ans.
10:43 Il avait des livres de 15 ans.
10:47 Il avait des liens étroits avec ses grands-parents
10:50 et passait beaucoup de temps avec eux,
10:53 surtout depuis que son grand-père était tombé malade.
10:56 Cordell était divorcé et père de deux jeunes enfants.
11:01 Pour soutenir sa famille, il avait deux emplois.
11:06 Tous ceux à qui j'ai parlé de Cordell Richards
11:10 m'ont dit que c'était un homme responsable et travaillant.
11:15 Il avait eu plusieurs boulots
11:17 et ses patrons disaient tous de lui qu'il était très fiable.
11:22 Les enquêteurs croyaient maintenant pouvoir donner un nom à leur victime
11:29 qui était restée anonyme depuis des semaines.
11:33 Cordell Richards
11:42 À Ocala County, en Floride,
11:44 les enquêteurs étaient aux prises avec l'identification d'un cadavre
11:48 dont il ne restait pratiquement plus que le squelette.
11:51 La victime avait été enchaînée à un arbre, puis brûlée.
11:55 Après avoir vérifié les rapports de personnes disparues,
12:03 le bureau du shérif avait trouvé un cas qui pouvait être relié à l'affaire.
12:07 Le cas de John Johnson
12:09 L'experte judiciaire John Johnson tenta d'identifier la victime
12:20 à l'aide de l'empreinte de son pouce.
12:23 Le corps était dans un état de décomposition avancée
12:30 et de plus, il était calciné.
12:34 Il restait assez de crête sur le bout d'un de ses doigts pour permettre une identification.
12:38 L'empreinte correspondait, de fait, à celle de notre homme disparu,
12:43 soit Cordell Richards.
12:46 Les empreintes confirmaient les soupçons des enquêteurs.
12:52 Ainsi donc, Cordell Richards n'était plus un homme disparu,
12:55 mais bien la victime d'un meurtre.
13:02 Les enquêteurs retournèrent à son appartement.
13:04 Crystal Mestis répondit à la porte.
13:21 L'experte judiciaire John Johnson examina les lieux.
13:25 L'experte judiciaire John Johnson examina les lieux.
13:28 L'experte judiciaire John Johnson examina les lieux.
13:32 L'experte judiciaire John Johnson examina les lieux.
13:36 L'experte judiciaire John Johnson examina les lieux.
13:40 L'experte judiciaire John Johnson examina les lieux.
14:06 Il y avait là quelques objets que, d'habitude,
14:09 on ne laisse pas derrière soi quand on quitte un lieu.
14:13 Je savais, par exemple, que Cordell ne se déplaçait qu'avec son vélo,
14:18 car il n'avait pas de voiture.
14:21 Et pourtant, son vélo était chez lui.
14:24 C'était un petit indice, mais qui avait tout de même une certaine valeur.
14:28 Riggs se demanda si Cordell n'avait pas été entraîné à l'extérieur de chez lui de force.
14:33 Riggs se demanda si Cordell n'avait pas été entraîné à l'extérieur de chez lui de force.
14:36 À l'œil, je n'ai décelé aucune trace de sang.
14:40 On a donc décidé d'appliquer du luminol.
14:44 Ce produit est utilisé pour déceler d'infimes traces de sang
14:48 ou des taches qu'on aurait tenté de faire disparaître.
14:52 On a vaporisé le produit dans l'appartement
14:55 et constaté qu'il y avait eu du sang à huit endroits différents.
15:00 On a un modèle de spatule à vitesse moyenne ici.
15:03 Et aussi quelques taches de transfert.
15:06 Ça ressemble à des impressions de mains.
15:10 Après avoir photographié les éclaboussures,
15:28 je recueille le sang sur des coton-tiges humides
15:30 que j'envoie au laboratoire pour qu'on procède à des analyses d'ADN.
15:34 Les résultats nous ont ensuite indiqué que c'était bien le sang de Cordell Richards.
15:39 Au labo, Johnson tenta de découvrir comment le sang avait pu créer de telles éclaboussures sur les murs.
15:46 À l'aide d'éponges imbibées de sang,
15:49 elle reproduit les taches en secouant l'éponge à une vitesse moyenne sur des feuilles de papier.
15:56 À cette vitesse, la tache produite mesure de 1 à 3 millimètres.
16:00 On associe ce genre de tâche à un traumatisme assez violent fait avec un objet contondant.
16:05 On disposait maintenant de la preuve que Cordell Richards avait été sauvagement battu dans son appartement.
16:15 Mais pour trouver son meurtrier, on devait d'abord découvrir le mobile de ce crime.
16:23 Les détectives vérifièrent s'il y avait des cas d'entrées par effraction dans le quartier.
16:27 Mais ce n'était pas le cas.
16:31 De fait, au cours des dernières années, il n'y avait eu que peu de vols dans le secteur.
16:37 J'ignorais pourquoi on avait tué Cordell Richards.
16:44 Il pouvait avoir contracté des dettes de jeu pour un crime de la mort.
16:50 Il pouvait avoir contracté des dettes de jeu et devoir de l'argent.
16:53 C'était une possibilité.
16:55 Mais il ne semblait pas qu'on soit entré chez lui par effraction, en le choisissant au hasard.
17:02 Les enquêteurs ratissèrent le quartier près de l'endroit où l'on avait trouvé le corps.
17:09 Une femme déclara avoir aperçu une voiture garée près du bois environ un mois plus tôt.
17:17 C'était une voiture à aillons grises à laquelle il manquait une vitre.
17:21 Le lendemain, les enquêteurs trouvèrent Runbell et Crystal Mesters au moment où ceux-ci s'apprêtaient à monter à bord d'une voiture grise qui correspondait à la description fournie.
17:43 Bell confirma qu'il était propriétaire de cette voiture.
17:46 Les preuves commençaient à s'accumuler.
18:01 Les deux adolescents connaissaient Cordell Richards.
18:05 Ils se sont rencontrés à la maison de la femme.
18:09 La voiture de Bell avait été aperçue près de la scène du crime et c'est le sang de la victime qu'on avait trouvé sur les murs de l'appartement où Crystal vivait également.
18:16 Ces éléments permirent d'obtenir le mandat de fouiller la voiture.
18:21 On procéda à un examen détaillé de l'auto, après quoi on appliqua de la poudre pour relever les empreintes digitales.
18:34 On ne trouva toutefois aucun indice reliant le véhicule à la victime.
18:37 Les enquêteurs questionnèrent ensuite les responsables de l'école que fréquentait Runbell.
18:45 Il avait été absent pendant quelques jours au début du mois de février.
18:59 Ted Mazzo, un de ses camarades, confirma que Runbell lui avait emprunté sa camionnette à deux reprises au cours de cette période.
19:06 Mais Mazzo n'était pas le seul à avoir des informations sur Bell.
19:28 Paul Martin nous a confié que Bell lui avait demandé de trouver le mot de passe d'un ordinateur.
19:34 Il m'a ensuite décrit cet appareil de même que la disposition des pièces de l'appartement de Cordell Richards.
19:41 Ron et Crystal voulaient se brancher sur Internet, mais ils avaient été incapables d'aller au-delà du mot de passe.
19:49 Ils avaient alors demandé à Paul Martin de tenter sa chance.
19:55 Paul avait alors remarqué que tous les dossiers de l'ordinateur étaient au nom d'un certain Cordell.
19:59 Il a également décrit que les dossiers de l'ordinateur étaient des dossiers de la famille.
20:23 Il a également déclaré que Runbell s'était débarrassé de certains effets de l'appartement dans une benne à ordures.
20:29 On a donc fouillé toutes les bennes du secteur, mais on n'a rien trouvé.
20:36 Évidemment, à ce moment-là, il s'était écoulé quelques mois depuis le meurtre.
20:42 On espérait tout de même que quelque chose aurait pu tomber à côté d'une benne et serait toujours là.
20:49 Mais on a cette fois eu de la chance, car des installateurs de fils téléphoniques avaient trouvé les cartes d'identité de Cordell Richards près d'une benne à ordures.
20:57 Bien qu'on eût de nombreuses preuves indirectes, cela ne suffisait pas.
21:04 Sans témoin pour relier tous ces indices les uns aux autres, les détectives ne pouvaient consolider leur enquête.
21:14 Le 17 mars, l'enquêteur Griggs reçut un message étonnant.
21:17 Quelqu'un désirait lui parler du meurtre sous le couvert de l'anonymat.
21:24 Cordell Richards, 32 ans, avait été brutalement assassiné.
21:36 Son corps était calcifié pour être le seul à avoir été assassiné.
21:42 Son corps était calciné au point que le médecin légiste avait eu du mal à déterminer la cause de sa mort.
21:48 Alors que l'enquête semblait vouloir s'embourber, l'enquêteur Stan Griggs du bureau du shérif d'Ocalousa reçut un appel.
21:59 Le jeune homme au bout du fil semblait terrorisé.
22:04 Il déclara qu'il disposait d'informations à propos de l'affaire.
22:09 Il ajouta qu'il n'accepterait de parler aux enquêteurs que sous le couvert de l'anonymat.
22:13 Il dit qu'une des amies de Christel, Renée Links, s'était vantée d'avoir participé au meurtre.
22:20 Il nous a dit que Renée Links lui avait confié que Ron Bell, Christel Mestis et elle voulaient tuer cet homme parce qu'il avait fait des avances à Christel.
22:36 Renée et Christel avaient décidé de le séduire.
22:39 À un moment donné, Ron devait le frapper à la tête.
22:43 Ensuite, le groupe se débarrasserait du corps.
22:46 Cette histoire était pour le moins troublante.
22:50 On convoqua Renée Links au bureau du shérif pour la questionner.
22:56 En échange d'une peine réduite, celle-ci reconnutait que la mort de Christel Mestis était une peine réduite.
23:03 En échange d'une peine réduite, celle-ci reconnut avoir aidé Ron Bell et Christel Mestis à enlever Cordell Richards et à l'enchaîner à un arbre dans les bois.
23:12 Mais comme Cordell Richards était encore vivant après qu'ils l'eurent battu et brûlé,
23:20 ils étaient partis acheter un coup près à viande dans un magasin de vente au rabais pour l'achever.
23:31 Renée Links n'avait que 15 ans quand on l'arrêta pour meurtre.
23:34 On procéda également à l'arrestation de Christel Mestis et de son petit ami Ron Bell.
23:55 Leur sort reposait entre les mains de l'enquêteur Griggs, à condition que celui-ci parvienne à prouver qu'ils avaient bien acheté un coup près dans un magasin de vente au rabais, comme l'avait déclaré Renée Links.
24:05 Ce magasin était équipé de bonnes caméras de sécurité.
24:11 On disposait ainsi d'un enregistrement où l'on voyait Ron Bell, Christel Mestis et Renée Links,
24:18 qui non seulement venaient acheter le coup près, mais qui le rapportaient ensuite pour obtenir un remboursement.
24:23 Sur la vidéo, on voyait clairement qu'ils n'avaient pas commis ce crime parce que la situation leur avait échappé des mains.
24:34 On pouvait littéralement les voir rire aux éclats.
24:48 Le commerce disposait de relevés qui montraient que trois coups près avaient été retournés.
24:53 L'un d'eux avait été acheté à l'aide d'une carte de crédit.
24:57 Les responsables ont vérifié le numéro d'inventaire et pu confirmer qu'il s'agissait bien du coup près utilisé par les suspects.
25:04 Les enquêteurs recueillirent le coup près pour l'ajouter aux autres indices.
25:15 Au labo, John Johnson se mit à la recherche de sang sur la lame.
25:20 Elle n'en trouva aucune trace.
25:26 On allait devoir s'en tenir à des preuves indirectes et à des témoignages pour faire accuser les trois adolescents qui avaient acheté le coup près.
25:38 Christelle Mistas nous a donné une version très sommaire du meurtre de Cordell Richards.
25:45 Elle ne s'entendait pas avec lui.
25:52 Elle savait toutefois que Cordell était attiré par elle, ce qui mettait son petit ami Ron Bell hors de lui.
26:06 Celui-ci décida de se venger.
26:08 Il frappa Cordell avec un objet contondant pour lui faire perdre connaissance.
26:14 Ils ont recouvert son corps d'une couverture et l'ont conduit dans le secteur ouest du comté.
26:22 C'est alors qu'il a repris conscience.
26:25 Ils l'ont alors attaché à un arbre et commençaient à le battre avec un bâton de baseball.
26:31 Ils se relayaient pour le frapper, chacun son tour, à différents endroits sur le corps.
26:36 Il gémissait toujours, même s'il était inconscient.
26:49 Et puis, il a repris conscience à nouveau.
26:52 Ron Bell a alors sorti de l'essence à briquet, il a aspergé Cordell Richards de ce liquide et il a mis le feu.
27:01 Le lendemain, ils sont retournés à cet endroit.
27:05 Cordell Richards était toujours en vie.
27:08 Il gémissait en demandant de l'aide.
27:10 Ils se sont alors rendus à ce magasin où ils ont acheté le couperet et sont retournés dans les bois pour l'achever.
27:28 Toute la population était horrifiée en apprenant que des enfants de cet âge avaient commis un tel crime.
27:37 Crystal Mesters a été condamnée à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle.
27:47 Ron Bell purge actuellement une peine d'emprisonnement à vie pour son rôle dans le meurtre.
27:52 Tous deux ont été jugés comme adultes.
27:57 En combinant science et détermination, les enquêteurs de la Floride ont pu faire juger des meurtriers qui avaient à peine l'âge de conduire.
28:06 Au Tennessee, cette fois-ci, la victime serait un enfant et toute la communauté se rallierait pour retrouver le prédateur qui l'avait enlevé.
28:17 Montgomery County au Tennessee est situé à seulement 65 kilomètres de Nashville.
28:26 C'est un endroit où la vie est simple et où les gens se sentent en sécurité.
28:31 Mais au cours de l'après-midi du 8 juillet 1996, Jeannie Meyer apprit ce que signifiait avoir peur.
28:44 Elle était en retard pour le rendez-vous chez le dentiste de son fils.
28:51 Jackie, sa fille, se trouvait dans le boisé derrière la maison où elle cueillait des murs.
28:55 L'impatience de Jeannie se mua rapidement en sentiment de panique. Sa fille d'à peine 9 ans avait disparu.
29:17 Les agents du service de police de Montgomery County répondirent à l'appel.
29:22 Jackie Beard mesurait 1,37 mètre. Elle avait des cheveux blonds cendrés et des yeux bleus.
29:28 Elle portait un chandail rose et des jeans.
29:32 Jeannie tentait de se rappeler si quelque chose d'anormal s'était produit depuis peu.
29:38 Elle se rappelait avoir aperçu un étranger dans le quartier.
29:44 Celui-ci avait d'ailleurs parlé à Jackie et à ses amis.
29:51 L'homme s'était identifié comme étant Tommy Robertson, un policier des services secrets.
30:11 Il lui dit qu'il avait égaré son trousseau de clé quelque part dans le quartier.
30:15 L'agent de police de Montgomery County rassura Jeannie. La plupart du temps, les enfants disparus rentrent chez eux d'eux-mêmes.
30:38 Entre-temps, il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour qu'on retrouve la petite Jackie.
30:42 Après une recherche rapide dans les dossiers de la police,
30:48 l'enquêteur Billy Batson constata qu'aucun de ses agents ne s'appelait Tommy Robertson.
30:53 L'optimisme des policiers se mua rapidement en inquiétude.
30:58 De concert avec la police, l'équipe de secours de Montgomery dirigea les recherches,
31:05 dépêchant des unités canines et des volontaires sur les lieux.
31:08 On ratissa les bois à la recherche de tout indice révélant le passage ou la présence de la fille.
31:20 Billy Batson, enquêteur du service de police de Montgomery, essayait de ne pas perdre espoir.
31:32 C'était un cas d'enfant disparu à ce moment-là.
31:35 On a effectué des recherches avec des chiens, et aussi avec les volontaires qui s'étaient proposés pour nous aider.
31:44 Nous avions encore l'espoir de la trouver saine et sauve près de chez elle.
31:51 En se servant de la maison de Jeannie Meyer comme point de départ, les enquêteurs se dispersèrent.
32:00 On fouilla les bois pendant plusieurs heures.
32:02 Plus le temps passait, et plus on se mit à penser que Jackie avait été enlevée.
32:09 Peut-être l'attention des médias permettrait-elle aux enquêteurs de trouver Jackie et l'inconnu qui l'avait vraisemblablement enlevé dans son jardin.
32:19 Le lendemain, quand l'information s'est retrouvée dans les journaux,
32:25 on a reçu plusieurs appels téléphoniques à propos d'un certain Glenn Rogers.
32:30 Celui-ci correspondait à la description qu'on avait donnée du suspect dans les journaux.
32:34 Et les gens qui nous ont appelés ont suggéré qu'on effectue au moins des vérifications sur ce type.
32:39 On dépêcha des policiers chez Rogers pour qu'ils le ramènent au poste pour un interrogatoire.
32:46 Celui-ci déclara que même s'il s'était bien trouvé dans le quartier de Jeannie Meyer le jour de la disparition de Jackie,
32:54 il n'avait pas vu la fillette.
32:57 Il était venu là que pour chercher ses clés.
32:59 Les policiers ne crurent pas un mot de son histoire.
33:03 Et les résultats du test au détecteur de mensonges qu'on lui fit subir confirmèrent leur soupçon.
33:08 Selon ces résultats, il avait menti.
33:11 C'est alors que le suspect modifia sa déposition.
33:24 Il déclara qu'après avoir constaté que ses clés n'étaient pas là, il était retourné à sa voiture.
33:33 Il roulait en marche arrière lorsqu'il avait entendu un bruit sourd, comme s'il avait heurté un tronc d'arbre.
33:51 Il avait alors constaté qu'il avait heurté une fillette et l'avait tué sur le coup.
33:55 Rogers avait été pris de panique car il savait qu'avec son lourd passé judiciaire, personne ne croirait qu'il s'agissait d'un accident.
34:05 Il nous a dit qu'il ne savait pas quoi faire. Il est monté dans sa voiture et il est parti.
34:09 Il est arrivé au pont, il a fait un coup de poing et il est sorti.
34:14 Il a fait un coup de poing et il est sorti.
34:17 Il a fait un coup de poing et il est sorti.
34:20 Il a fait un coup de poing et il est sorti.
34:23 Il a fait un coup de poing et il est sorti.
34:26 Il a fait un coup de poing et il est sorti.
34:29 Il a fait un coup de poing et il est sorti.
34:33 Il est arrivé au pont de la rivière Cumberland, pas très loin du quartier de Jackie.
34:38 C'est alors qu'il est descendu de voiture, qu'il est allé ouvrir la portière du côté du passager, qu'il a saisi le corps de la fillette et qu'il l'a lancé dans la rivière.
34:48 Rogers fut mis en état d'arrestation pendant que les enquêteurs vérifiaient sa version des faits.
34:56 Les squads de secours de Montgomery et celles des comtés voisins furent dépêchés à la rivière Cumberland.
35:03 On se mit à la recherche de preuves matérielles, preuves qui étaient nécessaires pour démontrer que Jackie n'était pas morte accidentellement comme l'avait affirmé Rogers.
35:12 Malgré des recherches intensives, les enquêteurs revinrent bredouilles.
35:18 Il n'y avait aucune trace de Jackie.
35:21 Les policiers devaient retourner voir la seule personne qui savait où se trouvait la fillette, Glenn Rogers.
35:29 Au Tennessee, une fillette de 9 ans avait disparu depuis quelques jours.
35:33 William Glenn Rogers, un repris du justice, avait déclaré avoir heurté accidentellement Jackie Beard avec sa voiture.
35:41 Saisi de panique, il avait ensuite jeté son corps dans une rivière.
35:45 Une équipe de recherche fouilla le fond de la rivière Cumberland, mais ne trouva aucune trace du corps de la fillette.
35:54 Les enquêteurs soupçonnaient Rogers de leur avoir menti.
35:57 Ils appelaient sa femme pour l'interroger.
36:03 Celle-ci reconnut que dans la soirée du 8 juillet, son mari était sorti pendant quelques heures.
36:12 Elle s'en souvenait nettement car elle était en colère contre lui à ce moment-là.
36:21 Rogers était rentré plus tard que d'habitude à la maison.
36:24 Elle avait alors remarqué qu'il avait de la boue sur ses pantalons et une tache de sang sur son t-shirt.
36:36 Il y avait également de la boue sur sa voiture.
36:39 Rogers avait donné une vague excuse, déclarant qu'il avait fait une marche en forêt.
36:46 Elle attendait son retour pour conduire ses petits-enfants à une réunion d'école.
36:50 Elle se souvenait donc de cette soirée.
36:54 Elle a également déclaré qu'elle avait remarqué de petites empreintes de main sur le pare-brise du côté du passager.
37:02 Le détective Barber a donc découvert que ses enfants avaient été touchés par un autre homme.
37:11 Il y avait aussi des empreintes de main sur le pare-brise du côté du passager.
37:16 Le détective Batson était résolu à découvrir comment ces empreintes pouvaient avoir été faites à cet endroit
37:24 et si elles permettaient de prouver que Jackie Beard était toujours en vie quand Rogers l'avait emmené dans sa voiture.
37:30 Pour ce faire, il devait examiner de près le véhicule du suspect.
37:34 Une équipe judiciaire le fouilla centimètres par centimètres.
37:40 C'était d'une propreté suspecte.
37:42 Rogers l'avait nettoyé de fond en comble, si bien qu'on n'y trouva aucun indice de la présence de Jackie Beard.
37:50 Déçu, Batson interrogea Rogers à propos des divergences entre sa version des faits et celle de sa femme.
38:03 Rapidement, Rogers modifia ses déclarations pour qu'elles correspondent à celles de son épouse.
38:18 Sans preuves concrètes et sans le corps de la fillette, les policiers ne pouvaient prouver sa mauvaise foi.
38:28 Quatre mois plus tard, le 8 novembre, la police du comté voisin de Stewart reçut un appel déterminant.
38:34 Un chasseur avait trouvé des ossements humains dans un parc national.
38:41 On achemina l'appel à l'enquêteur Batson.
38:50 L'agent responsable du parc avait entendu parler de notre enquête.
38:53 Il m'a appelé et m'a décrit les vêtements qu'il avait trouvés là-bas.
38:57 J'ai tout de suite su qu'il s'agissait vraisemblablement de Jackie.
39:01 Des enquêteurs accompagnés d'unités canines se rendirent au parc national de même type.
39:12 Les équipes se lancèrent dans une importante opération de recherche pour recueillir la dépouille et les indices.
39:18 Murray Marks dirigeait une équipe d'anthropologues de l'université du Tennessee
39:24 qui devait prélever tous les indices dans les meilleures conditions possibles.
39:28 La scène de crime était une espèce de spectacle.
39:32 Les policiers se sont mis à la tête de la scène.
39:36 Ils avaient prélevé tous les indices dans les meilleures conditions possibles.
39:42 La scène de crime, c'est comme un site archéologique.
39:45 Pour faire des fouilles, on ne peut creuser le sol qu'une seule fois.
39:49 Cette scène de crime se trouvait dans un secteur rural, densément boisé, mais les feuilles étaient tombées.
39:56 Souvent, cela rend les recherches un peu plus difficiles.
40:04 On a trouvé des éléments éparpillés sur une assez grande distance.
40:07 Puis, de façon systématique, on a soulevé les différentes couches de feuilles mortes.
40:12 On pouvait ainsi situer dans le temps chacune des couches de feuilles.
40:15 Si les ossements sont sur le dessus, on sait qu'ils sont là depuis peu.
40:18 Mais s'ils se trouvent sous deux ou trois couches de feuilles mortes, on sait qu'ils s'étaient coulés plusieurs saisons.
40:23 Dans ce cas-ci, les ossements se trouvaient sous une ou deux couches de feuilles mortes.
40:28 On savait donc qu'ils s'étaient écoulés un certain temps.
40:32 Pour en savoir plus, Marks devrait analyser les ossements.
40:36 Il retourna au laboratoire d'anthropologie de l'Université du Tennessee à Knoxville.
40:44 On savait qu'il ne s'agissait pas des ossements d'un adulte.
40:50 Avant l'âge de 20 ans, on peut analyser le développement dentaire, la croissance des os et leur longueur.
40:56 Il est donc relativement facile de faire des recherches sur ces os.
41:00 Il est donc relativement facile de déterminer l'âge.
41:02 Avant la puberté, il est toutefois impossible de déterminer le sexe d'une victime, d'après les os.
41:09 On n'avait donc aucune idée s'il s'agissait des ossements d'un sujet mâle ou femelle.
41:15 La longueur des os indiquait que la victime était jeune, entre sept et neuf ans.
41:28 Marks en vint à la conclusion que ces ossements pouvaient être ceux de la fillette.
41:32 Elle était morte de trois à neuf mois plus tôt, soit au cours d'une période qui correspondait tout à fait au moment de la disparition de Jackie Beard.
41:41 On n'a vu aucune marque de coupure qui aurait indiqué qu'elle avait reçu des coups de couteau.
41:47 On n'a vu aucune trace de traumatisme infligée avec un objet contondant non plus.
41:51 Aucune fracture des os.
41:54 Quant aux ossements du cou, qui nous auraient indiqué s'il avait été étranglé, on ne les a pas trouvés.
41:58 Rien sur les ossements n'indiquait la cause de la mort.
42:02 Maintenant, les enquêteurs espéraient pouvoir identifier la dépouille.
42:11 On a comparé l'ADN de la mère de Jackie à celui de la victime et les résultats se sont révélés positifs.
42:22 L'identification des ossements était une étape importante.
42:25 Mais il manquait toujours à Batson les preuves matérielles de l'application de William Glenn Rogers dans la mort de Jackie Beard.
42:33 Une fois encore, c'est la science qui fournit les réponses.
42:38 Après avoir recueilli ses vêtements, on les a envoyés au laboratoire judiciaire de l'état du Tennessee pour analyse.
42:49 En examinant les vêtements, les experts ont trouvé des fibres impossibles à identifier.
42:53 Ils avaient trouvé des fibres du même type dans la voiture de Glenn Rogers.
43:00 Ces fibres ne correspondaient toutefois pas à celles du tapis de la voiture du suspect.
43:07 Les experts retournèrent à la maison de Rogers où ils recueillirent des fibres de la moquette.
43:14 Elles correspondaient à celles trouvées sur les vêtements de Jackie.
43:18 Rogers avait laissé ses fibres dans sa voiture.
43:23 Les résultats des analyses prouvaient que Jackie s'était bien trouvé dans la voiture du suspect.
43:29 Les enquêteurs de Montgomery County croient que le 8 juillet 1996,
43:40 Glenn Rogers a attiré la petite Jackie dans sa voiture après lui avoir fait croire qu'il était policier.
43:45 Il l'a ensuite conduite dans un endroit isolé où il l'a violée avant de la tuer.
43:52 Plus tard, il a caché son corps dans un secteur isolé du parc national.
43:57 En janvier 2000, le suspect est décédé.
44:09 En janvier 2000, William Glenn Rogers a été jugé coupable de l'enlèvement, du viol et du meurtre de Jackie Beard.
44:16 Lors du prononcé de la sentence, la mère de Jackie a parlé de la perte de sa fille.
44:23 Jackie m'a regardée plus que tout le monde, et je n'ai pas pu faire la chose la plus importante que je puisse faire dans ma vie.
44:28 Je ne pouvais pas l'éviter d'une situation horrible.
44:30 Je ne peux pas m'imaginer ce qu'elle a dû vivre.
44:34 Mon beau bébé, effrayé, pris en force, molesté et tué par un homme qu'elle pensait être un homme en sécurité.
44:41 William Glenn Rogers a eu droit à la peine de mort.
44:45 Pour dissimuler leur piste, certains meurtriers dépenseront beaucoup d'énergie dans le but de cacher leurs actes de violence.
44:54 Mais heureusement, leurs tentatives sont souvent vaines.
44:59 La criminalistique permet de trouver le moindre indice.
45:06 Ainsi, même le tueur le plus rusé ne peut commettre le crime parfait.
45:12 Le crime est le fait que les gens qui ont fait le crime sont les mêmes.
45:16 Les gens qui ont fait le crime sont les mêmes.
45:20 Les gens qui ont fait le crime sont les mêmes.
45:24 Les gens qui ont fait le crime sont les mêmes.
45:28 Les gens qui ont fait le crime sont les mêmes.
45:32 Les gens qui ont fait le crime sont les mêmes.
45:37 Les gens qui ont fait le crime sont les mêmes.
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45:49 Les gens qui ont fait le crime sont les mêmes.
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