Avec Élisabeth Lévy et Françoise Degois
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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2023-11-15##
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00:00 Françoise de Gouin, votre réaction ?
00:04 Ecoutez, moi je le dis franchement, ça me choque absolument pas.
00:07 Je pense que nous on a de la chance parce qu'on a un chef qui est quand même très cool.
00:11 Parce qu'il ne pratique pas l'autorité. Je parle pas de vous forcément.
00:14 Non, non, je blague.
00:16 Mais voilà, les limites entre l'autorité et l'autoritarisme, parfois elles sont tout à fait infimes.
00:21 Après, je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, mais elle a pas traité son patron de ses trois points de suspension dans son mail.
00:28 Elle a fait preuve d'insolence. Est-ce que l'insolence c'est de résister à quelque chose et d'aller jusqu'au bout pour obtenir ce qu'on veut ?
00:35 Oui, pourquoi pas. Moi ça ne me choque absolument pas.
00:39 Ça ne vous choque pas qu'on exige... Non mais parce que là on exige...
00:41 Non, je n'étais pas du tout choqué par ça.
00:42 On exige le respect.
00:43 Oui, allez-y.
00:44 On exige le respect de la part du patron, lui, s'il déroge à cela, vous allez voir.
00:48 En revanche, elle, on lui demande pas de... C'est-à-dire une chose qui devrait être normale dans les relations humaines, patron-pas-patron.
00:54 C'est-à-dire dans les relations professionnelles, on n'est pas avec ses copains.
00:58 Bien sûr, bien sûr.
00:59 On ne parle pas à ses collègues de travail comme on peut... Je veux dire, voilà, c'est comme ça.
01:06 Je suis là, monsieur Drahiot.
01:07 Non, bien sûr.
01:08 Bon, nous, des fois ça arrive.
01:10 Mais, si vous voulez, il y a quand même l'idée qu'il y a une hiérarchie.
01:15 Derrière ça, en fait, il y a l'idée de suspecter, l'idée de hiérarchie.
01:20 Je ne crois pas.
01:21 C'est-à-dire c'est illégitime qu'il y ait un patron.
01:23 Ben non ! Dans une entreprise, c'est légitime qu'il y ait un patron.
01:26 Je peux répondre, je crois. Je ne crois pas du tout.
01:28 C'est parce que, là, vous donnez un exemple.
01:30 D'abord, je pense qu'elle n'a pas insulté son patron. Elle a obtenu ce qu'elle voulait.
01:33 Le droit à l'insolence, ça me paraît assez normal dans le pays des Gaulois réfractaires.
01:39 Cette décision, c'est pour toutes celles où ça ne fonctionne pas bien.
01:43 Et d'ailleurs, je vous remercie de l'avoir dit dans votre édito.
01:45 Vous êtes honnête.
01:46 C'est-à-dire que vous dites quand même qu'il y a aussi une foultitude de patrons extrêmement autoritaires,
01:52 des chefs de bureau extrêmement harceleurs.
01:54 Mais cette décision ne va pas les pénaliser.
01:55 Mais est-ce qu'elle fait jurisprudence ?
01:57 Tadji ?
01:58 Oui, mais peut-être qu'elle peut.
02:01 Mais je veux dire par là qu'il y a aussi, faites confiance quand même aux juges,
02:05 on n'est pas dans l'automaticité.
02:07 Ce n'est pas parce qu'il y a une jurisprudence que d'un seul coup,
02:09 tous les gens qui ont envie de traiter leur patron de débile et de bachifibouzouk et de moulagoffe
02:13 vont gagner devant la Cour de cassation.
02:16 Moi, j'entends ce que vous dites.
02:18 Je peux demander à Patrick exceptionnellement ce qu'il en pense.
02:20 Moi, ce que j'aime bien, c'est toujours les détails.
02:25 De voir ce qu'elle a dit précisément.
02:28 La première chose, c'est qu'évidemment, il y avait un accord d'entreprise
02:32 pour prendre des congés dans une période donnée.
02:34 Je ne sais pas quelles sont les circonstances.
02:37 Elle voulait prendre un autre moment visiblement avec son époux, avec son mari.
02:42 Donc on peut comprendre, il n'y a pas de dérogation.
02:45 Deuxièmement, après, évidemment, c'est la manière dont elle a répliqué.
02:49 - Sa détermination.
02:51 - Oui, mais ce n'est pas que sa détermination.
02:53 Du coup, elle a eu un comportement visiblement irrespectueux, impoli.
02:57 - Dans l'autre sens, ça aurait été du harcèlement.
03:00 Tous ces mails, dans l'autre sens, auraient été jugés comme du harcèlement.
03:04 - J'entends ce que vous dites, mais vous prenez un exemple.
03:07 Elisabeth, écoutez bien ce que je vous dis.
03:10 Je vous dis que d'abord, la vie dans les entreprises se déroule rarement dans ce sens-là.
03:16 Vous savez très bien, et vous l'avez peut-être traversé, moi en tout cas je l'ai traversé,
03:20 vous savez très bien ce que ça signifie aussi dans l'autre sens.
03:24 D'être tout à fait soumis, non pas à l'autorité, mais à l'autoritarisme.
03:28 - On a été condamnés au prix d'homme pour causeur,
03:31 pour un type parfaitement déloyal qui s'est moqué de nous,
03:34 avec qui on a été super sympa, si vous voulez, et on a été condamnés au prix d'homme.
03:38 Non, non, parce que le droit du travail protège trop les salariés.
03:42 - Là, vous devenez insolente.
03:44 - Il est 8h21, insolente avec l'heure, avec la pendule, 8h21 dans un instant, on continue.
03:49 On va parler aussi de Jean-Luc Mélenchon, puisque Raquel Garrido, elle a tweeté.
03:53 Donc vous avez vu, sur cette affaire...
03:55 - On se demande bien pourquoi.
03:57 - On se demande bien pourquoi. On reparle dans un instant, et le projet de loi immigration aussi.
04:00 - Il est 8h25, dans un instant, dans quelques minutes,
04:08 c'est Éric Ciotti, le président des Républicains, député des Alpes-Maritimes,
04:11 qui sera l'invité politique de Georges Jacques Bordin.
04:13 Vous pourrez réagir à toute l'actualité aussi, bien sûr, à 9h, tout à l'heure,
04:17 en appelant Manu au standard 0826 300 300.
04:20 Il y a toujours des questions sur Emmanuel Macron et ses prises de position.
04:25 Alors, il y a Éric Ciotti, on parlera, lui, il ne va pas vendredi...
04:29 - Il a bien raison.
04:30 - Il a bien raison, il ne va pas vendredi à la rencontre en Seine-Saint-Denis avec des socialistes et des insoumis.
04:34 - Voilà, mais Olivier Faure...
04:36 - Vous vous estimez qu'il est...
04:37 - Mais bien sûr, pourquoi Éric Ciotti, parti de gouvernement, même si avec ce qu'il en reste,
04:41 pourquoi Olivier Faure, PS et pourquoi la plus grande force de gauche LFI
04:46 se rendrait à ce cinéma d'Emmanuel Macron ?
04:50 De quoi est-ce qu'ils vont parler ? Ils ne sont d'accord sur rien ?
04:52 Est-ce que quelqu'un est capable, aujourd'hui, dans ce studio,
04:54 de m'expliquer ce que pense Emmanuel Macron du Proche-Orient ?
04:57 - Au Sénat, ce qui s'est passé, c'est qu'il y a des LR qui ont voté des textes sur la loi immigration,
05:02 qui rejoignent un petit peu aussi le gouvernement.
05:04 - Mais qui rejoignent et qui seront adouciés à l'Assemblée nationale, il n'y a que ça qui compte.
05:08 On a bien vu tout le gouvernement qui dit "vous inquiétez pas pour la ME".
05:11 Sur Emmanuel Macron, qui peut m'expliquer dans ce studio ce que pense Emmanuel Macron du Proche-Orient ?
05:16 Un jour, il est aux côtés d'Israël, le lendemain, il dénonce Israël,
05:20 le lendemain matin, il re-soutient Israël.
05:25 On a bien compris, il a saboté la marche. Moi, je fais partie des gens, je sais que,
05:29 pour moi, il est... Il y a deux personnes qui ont saboté cette marche,
05:33 il y a Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron.
05:35 On ne l'avait pas sonné, personne n'avait demandé s'il venait,
05:38 il annonce qu'il ne vient pas, et en plus de ça, pourquoi il ne vient pas ?
05:41 Pour deux vilaines raisons. La première, c'est qu'il a eu peur qu'il n'y ait pas assez de monde,
05:45 donc "mon écrin, mon écrin, oh mon Dieu !"
05:48 Et la deuxième, c'est qu'il a été influencé.
05:50 L'Express le sort ce matin, et beaucoup de gens l'ont dit,
05:53 et l'ont suggéré, il a été influencé par des gens comme Yacine Bellatar,
05:56 qui lui ont dit "attention, tu vas mettre le feu au carquet".
05:59 - Je ne sais plus à quoi répondre, en fait, parce que France 1,
06:02 elle le traite tout d'un coup, donc... - On va...
06:04 - Je ne sais plus... - Parce qu'elle s'est condensée en une minute.
06:06 - Je ne sais plus à quoi répondre.
06:08 - Sur, par exemple... - En même temps, c'est toujours,
06:12 depuis toujours, une cuillère pour papa, une cuillère pour maman,
06:14 mais ça ne marche pas pour la politique internationale,
06:17 ça ne peut pas être une cuillère pour... - Ça s'appelle la diplomatie, peut-être, aussi, non ?
06:20 - La diplomatie, c'est pas... Écoutez, à un moment,
06:23 la diplomatie consiste aussi à choisir un camp, parfois,
06:26 et pas à avoir un pied dans chaque camp.
06:29 Vous ne pouvez pas avoir un pied avec le Hamas et un pied avec Israël.
06:33 Je ne dis pas que c'est ce qu'Emmanuel Macron fait,
06:35 je ne l'accuse pas de collusion avec le Hamas,
06:38 je ne crois pas qu'il ait saboté la marche, en ce qui me concerne,
06:41 je pense que cette marche était ce qu'elle était,
06:44 ce qui sabote la marche, en réalité, c'est l'aveuglement,
06:47 si vous voulez, qu'il reprend tout de suite avec Mme Brown-Pivet,
06:49 quand on lui demande "l'antisémitisme, il vient d'où ?"
06:52 Et elle dit "oh, je sais pas".
06:55 Bon, sur Saint-Denis, si vous voulez,
06:58 le problème, c'est que si ces gens veulent se parler,
07:00 ils peuvent aussi se rencontrer à la brasserie du Palais Bourbon,
07:03 et que ce soit en droit... - Non, mais c'est avec le président de la République.
07:06 - Non, mais justement, si vous voulez, c'est que,
07:09 à la limite, un dialogue général, ça peut avoir tout à fait un intérêt,
07:14 vous n'avez pas besoin, pour l'organiser, de tout ce formalisme,
07:17 de ces chichis, de savoir s'il y aura des plates au repas,
07:20 ou du canard à l'orange,
07:23 vous pourriez, dans une démocratie à peu près normale,
07:26 ça peut se faire assez simplement, par les groupes parlementaires,
07:29 par ce que vous voulez, mais tout ce tralala de Saint-Denis,
07:33 n'a pas de sens, il n'a que ça à faire en ce moment,
07:35 c'est vraiment...
07:37 - C'est... visiblement, dans sa volonté, c'est qu'il veut toujours avoir le contact
07:41 avec l'ensemble des partis politiques.
07:44 - Mais pourquoi, en institution,
07:46 pourquoi, je pose juste une question à Françoise,
07:48 pourquoi sortir toujours, si vous voulez,
07:51 de nous ajouter aux institutions, un cadre institutionnel ?
07:55 - Oui. - Un autre cadre institutionnel ?
07:58 - Parce que ça s'appelle, en fait, mais vous avez la réponse,
08:01 ou aussi bien, vous faites semblant de ne pas avoir la réponse,
08:03 parce que ça s'appelle de la communication,
08:05 parce que Emmanuel Macron a complètement perdu la boussole,
08:07 moi je le pense vraiment, il ne sait pas comment gérer la situation intérieure,
08:11 je pense qu'il est tout à fait capable d'être influencé
08:14 par des gens qui disent "attention les cités, attention les émeutes",
08:17 comme il est tout à fait capable d'être influencé par quelqu'un qui lui dit
08:20 "tu vas pas aller là parce qu'il va pas y aller",
08:22 il ne sait pas, son rôle c'est de maintenir la concorde civile,
08:26 mais moi je pense que beaucoup de gens prêtent vraiment une dimension
08:30 à Emmanuel Macron qu'il n'a pas, moi je pense qu'il...
08:32 - Bah attendez, mais il est président de la République,
08:34 il a été réélu... - D'accord, mais c'est pas...
08:36 et alors, ça s'appelle de la politique,
08:38 ça veut pas dire "ça fait pas de vous quelqu'un qui a les teufs d'un héros",
08:41 je suis désolé, ce moment appelle des tempéraments forts,
08:44 et j'aime beaucoup la...
08:46 une cuillère pour papa, une cuillère pour...
08:47 non, ça me fait beaucoup rire, j'aurais aimé la trouver, celle-là,
08:49 mais ça appelle des tempéraments forts et pas en figurique.
08:52 - Bon bah écoutez, vous avez fait un bon teasing pour Éric Ciotti,
08:55 le président de la République et un député des Alpes-Marines...
08:57 - Une fois que je donne raison à Éric Ciotti...
08:59 - Qui va s'expliquer, qui va répondre aux questions de Jean-Jacques Bourdin
09:03 dans un instant sur Sud Radio.