SMART BOURSE - Plan de trading du lundi 11 décembre 2023

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Lundi 11 décembre 2023, SMART BOURSE reçoit Alexandre Baradez (Chef analyste, IG)

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00:00 Votre programme avec IG. IG, bien plus que du trading. Une équipe d'experts à vos côtés.
00:06 Le plan de trading de SmartBourg chaque lundi à 13h30 en direct, à retrouver bien sûr en replay dans la foulée sur bsmart.fr.
00:24 C'est avec Alexandre Baradez à mes côtés en plateau, chef analyste chez IG.
00:27 Bonjour et bienvenue Alexandre.
00:28 Bonjour Nicolas.
00:29 Bon, semaine clé effectivement qui doit permettre de valider ou de reconsidérer certaines anticipations du marché qui sont très fortes depuis quelques semaines.
00:40 A savoir que les banques centrales pivoteront l'année prochaine dans un contexte où la macroéconomie pourrait rester suffisamment douce et agréable pour tout le monde.
00:49 Oui, c'est le scénario joué par les marchés depuis un bon mois maintenant avec en parallèle de ça une détente, notamment aux Etats-Unis, surtout, des données.
00:58 En Europe, c'est déjà le cas depuis quelques mois, mais une détente américaine des données macroéconomiques depuis un mois et demi.
01:03 Donc les taux obligataires se détendent.
01:05 Les actions s'engouffrent dans la brèche légitimement parce qu'il y a eu quelques pressions par exemple d'une économie trop résiliente.
01:09 Donc finalement, une économie qui se détend, ça fait du bien pour les anticipations.
01:14 Mais au point que les marchés, qui ne sont pas de nuance près justement, passent d'un sentiment qui était finalement très tendu sur la spée obligataire à un sentiment qui s'est détendu très vite aussi.
01:24 Et donc, pourquoi ce sentiment se détend ?
01:26 Parce que les anticipations de baisse de taux sont faites beaucoup plus proche de nous.
01:30 Désormais, on pensait, avant le rapport sur l'emploi, on va en parler un peu, mais avant le rapport sur l'emploi, on pensait qu'en mars, la Fed avait 60% de chances de commencer à baisser ses taux et la BCE, idem.
01:39 Donc le marché passe en l'espace de deux mois d'anticipation de baisse de taux au deuxième semestre à fin du premier trimestre, ce qui est somme toute relativement agressive parce qu'on a bien retenu le message de Jérôme Paul qui est que nous sommes data dépendants.
01:53 Alors oui, data dépendants, ça veut dire qu'on voit que l'économie ralentit, donc les taux peuvent détendre un petit peu, mais qu'est-ce qui nous pose problème, nous, Fed ?
02:00 C'est l'inflation qui est où ? Qui est dans les services surtout. L'inflation sous-jacente, c'est celle-ci qui nous pose problème. Elle est où ? Elle est à quel niveau ? Elle est toujours à 4% l'inflation sous-jacente.
02:08 On a quoi ? On a l'ISM Service. L'inflation, elle se trouve où ? Dans les services. Que nous montre l'ISM Service ? Que d'un mois à l'autre, il a même rebondi un petit peu, avec des composantes de prix qui se maintiennent.
02:17 Donc on a les données quasiment les plus importantes pour la Fed sur l'activité et sur l'emploi, ce fameux rapport sur l'emploi ou le taux de chômage.
02:25 Il y a des effets un peu de réintégration, post-grève, etc. Mais il a toujours été que le rapport globalement, inscriptions au chômage, enfin, taux d'emploi plus fort que prévu, taux de chômage plus faible et des salaires surtout,
02:36 ils restent à planer, enfin, ils ne ralentissent pas plus, ils restent à 4%. Il en faudra plus pour que la Fed déclenche une première baisse de taux et matérialise un pivot rapidement ?
02:47 Disons que les propos qu'on a eus jusqu'à présent, c'est de dire qu'on va être en gros certains que l'inflation soit à la bonne pente, durablement vers le 2%, pour commencer à changer de vue sur l'inflation.
02:55 Le Jérôme Poel qu'on a eu il y a une quinzaine de jours, c'est un Jérôme Poel qui s'est interrogé encore sur la nécessité ou pas de relever les taux.
03:02 Pour le moment, il y a un peu de théâtre là-dedans, un peu de rhétorique, mais ce n'est pas un Jérôme Poel qui s'est interrogé sur la première date de baisse de taux.
03:07 C'était plutôt est-ce qu'on est suffisamment restrictif ? Donc, je ne vois pas depuis ce discours qui était même pas tout juste deux semaines, la salve de données qu'on y a derrière,
03:15 en quoi le tableau d'ensemble aurait fondamentalement changé et puis demain, on aura l'inflation effectivement qui sera publiée. Le consensus, on verra si c'est la raison ou pas,
03:24 mais le consensus attend à ce que l'inflation au cœur reste à quatre bouches. Donc, normalement, on a une faille qui doit rester semi-focale selon moi
03:31 et donc des antipassions qui doivent être un peu repoussées plutôt T2, voire fin T2 au niveau du marché.
03:36 On peut avoir sur les prochains chiffres d'inflation quelques petits facteurs de rebond qui s'expriment. On verra le chiffre américain la semaine prochaine.
03:43 Mais l'inflation du mois de décembre en zone euro avec des éléments techniques, des éléments saisonniers pourrait rebondir à 3% et plus peut-être pour l'inflation globale.
03:53 C'est un chiffre que beaucoup ont en tête. Alors beaucoup, j'en sais rien justement. Certains prévisionnistes, analystes ont ce chiffre en tête.
03:59 Donc, on verra effectivement comment le marché, comment la BCE peut réagir aussi à l'idée que le dernier kilomètre, ce que nous disait Isabelle Schnabel il y a encore quelques temps,
04:06 que le dernier kilomètre ne sera pas forcément la partie la plus facile de la route.
04:10 Après, le tableau d'ensemble, il n'y a quand même pas de... Moi, je n'ai pas de crainte sur le fait qu'il y ait un rebond d'inflation. En amont, il n'y a rien.
04:15 Il y a des flashes en Chine, les matières premières sont en train d'odorer. Ce ne serait pas une remise en cause du voyage.
04:20 Et justement, c'est plus, est-ce que le marché ne sera pas pris un peu en tenaille entre une économie dont on voit qu'elle ralentit et qui a été souhaitée comme telle par les banques centrales
04:27 et ces mêmes banques centrales qui tarderaient à délivrer le message tant attendu que le marché progresse actuellement des baisses de taux.
04:33 C'est cette espèce de couloir de quelques mois qui, selon moi, devrait encore normalement entraîner un peu de consolidation des indices.
04:38 Bon, grosse opération communication. On y reviendra dans quelques instants avec John Plassard qui sera avec nous en visioconférence.
04:43 On aura les nouveaux sets de prévision économique, les nouveaux points de données également du côté de la réserve fédérale américaine et des autres banques centrales.
04:51 Donc l'ensemble des projections économiques et des projections de taux qui seront livrées aux investisseurs au cours des prochaines réunions dans les jours qui viennent.
04:59 À propos de banques centrales, il faut qu'on parle du Japon. Alexandre, déjà pour saluer l'année spectaculaire pour le Nikkei japonais en 2023.
05:09 Oui, une très bonne année parce que les taux sont restés, vous l'avez dit, toujours sur des taux négatifs, -0,1%.
05:15 Ils sont en place comme ça depuis 2015-2016, si mon nom est bon. Et avant cela, on était déjà très bas depuis la fin des années 2000.
05:20 Donc le Nikkei a à la fois bénéficié d'une devise très faible, emportée par la force du dollar, deux taux qui restent très faibles.
05:28 Et vous voyez, le Sennheiser aussi en plus très graphique, c'est-à-dire qu'il y avait cette phase consolidante 2020-2022, on en sort par le haut.
05:35 On est à nouveau dans un range où on voit que la zone haute, en fait, on a l'impression que c'est mal tracé, mais en fait non, la zone qui est en haut, c'est une résistance qui remonte aux années 80.
05:42 Oui, bien sûr.
05:44 Donc on voit qu'on est allé au-dessus de ça. Puis en dessous, les supports tiennent où ces derniers mois ? Ils tiennent sur les anciens sommets de 2021 qui devraient maintenant être des supports.
05:52 Donc on a vraiment une belle phase de consultation. Et c'est ce que moi, je penserais voir, ce que j'aimerais voir de la partie européenne ou américaine,
06:00 c'est-à-dire des phases où comme ça, pendant quelques mois, on arrive aussi là entre deux bornes qui sont un peu éloignées, mais deux bornes quand même, avant d'aller chercher plus haut.
06:06 Donc je pense que c'est encore une fois les patterns moyen terme, ils sont plutôt bons pour le pour le pour le Nikkei.
06:11 Le sommet historique n'est pas si loin que ça. On a vraiment un creux qui s'est formé sur 40 ans.
06:15 Je pense que le sommet, c'est un objectif un peu psychologique pour les opérateurs.
06:18 Donc il faut viser ça à moyen terme. Mais là, on est plus à essayer de voir à combien de temps on va rester dans cette phase de consolidation au moment où on rappelle que l'inflation au Japon,
06:25 elle était montée à 4, elle a un peu retombé, mais on sent quand même qu'elle s'en croûte un peu vers les 3, 3, 3.
06:29 Donc c'est quand même un niveau qui n'est pas anodin. Et le taux 10 ans japonais, qui est autorisé à varier un peu plus, on a un peu libéré le contrôle de la courbe de taux,
06:37 mais on le contrôle toujours. On la contrôle toujours. On a un taux qui est remonté à 0,7, 0,8.
06:43 Le Japon, il avait des taux à 2% sur 10 ans il y a quelques années simplement. Ce n'est pas une histoire de 30 ans.
06:48 Donc ça veut dire qu'une inflation comme ça et un taux 10 ans qui est finalement toujours qu'à 0,8 ou 0,9, c'est assez bas.
06:55 Ça peut laisser encore un peu de place pour la banque du Japon pour desserrer un peu la... Ou plutôt pour, oui, pour desserrer un peu l'assouplissement,
07:01 on va dire ça comme ça, ou pour resserrer psychologiquement. Et selon moi, il y a de quoi rester encore un peu dans ce canal.
07:05 Je ne m'attends pas pour des très grosses manœuvres, des gros débouclages ou autre, parce que c'est le Japon.
07:11 C'est pas le risque Armageddon financier. Parce que c'est vrai que c'est unique dans l'histoire de voir une banque centrale du Japon
07:18 qui normaliserait en partie sa politique monétaire après 20-30 ans de QE permanent.
07:25 Mais déjà en laissant bouger un peu les taux, ça a quand même un effet effectif, mine de rien.
07:29 On a vu la semaine dernière, par exemple, le Yen se renforcer assez massivement.
07:32 Alors finalement, la banque du Japon n'a pas touché gravement. Elle a touché, c'est juste de la rhétorique.
07:35 Donc en guidant un peu les anticipations, en bougeant un peu la fourchette de taux, ça pourrait suffire à calmer un peu le...
07:42 Pas besoin d'en faire trop. Si on arrive à guider les anticipations de marché, pas besoin d'en faire trop sur le plan de la politique monétaire.
07:49 L'inflation est très élevée encore, trop élevée, elle fallait l'élever historiquement, mais elle ne rebondit pas.
07:54 Donc c'est sur ce sentiment que ça peut qu'on en Europe ou aux Etats-Unis, c'est qu'on a eu beaucoup d'inflation, il y en a moins maintenant.
07:58 Elle est un peu encroutée quand même, donc il faut garder la vigilance.
08:01 Mais le Japon n'a pas la même urgence que la Fed l'avait il y a quelques temps, ou même qu'on pouvait l'avoir la BCE.
08:06 Donc pour moi, il n'y a pas d'urgence à sortir les grands manoeuvres, mais c'est quand même actuellement un petit vent contraire.
08:10 Le Yanks renforce, les taux, le japonais qui monte un peu.
08:13 C'est plutôt quand même un petit vent contraire, donc favorable à cette poursuite de consolidation dans la zone qu'on a actuellement.
08:17 - Bon, qu'est-ce qu'on peut dire alors du Nasdaq ?
08:20 Là, autre aussi indice qui a connu une année 2023 spectaculaire, au point de marquer de nouveaux records, en tout cas de records annuels.
08:30 Et puis on n'est pas très loin des records historiques.
08:33 - Novembre 2021, c'est ça pour le Nasdaq ?
08:36 - Juste avant la Fed, ça doit faire le tour d'ailleurs, c'est bien timé.
08:39 Là aussi, vous voyez ce que vous avez écrit dans la partie un peu macro pendant quelques minutes.
08:43 C'est selon moi, si c'est bien ce que nous avons mercredi et jeudi pour Fed et BCE, avec des anticipations qui sont un peu repoussées.
08:50 Pourquoi le Nasdaq irait beaucoup plus haut tout de suite en fait ?
08:53 Le parcours qu'il a déjà réalisé sur le premier semestre, il y avait le thème AI également qui tirait tout ça.
08:58 On latéralise un petit peu, bise au baissier, quand les conditions économiques restaient très résilientes.
09:04 Les conditions économiques se détendent, on revient chercher le sommet, le sommet manuel, on passe un peu au-dessus.
09:08 Mais pour aller chercher des niveaux plus élevés, pour moi, il va falloir que ça se fasse un peu avec les taux quand même.
09:13 Ce qu'on a vu se faire avec les taux il y a peu, vu que les taux ont un petit peu cessé de baisser après le rapport sur l'emploi et que ces stats américaines,
09:20 les principales en tout cas, ont un peu de mal à se détendre.
09:23 Pourquoi est-ce que le Nasdaq devrait y aller tout de suite ?
09:25 Sur quel type d'anticipation ? Alors on peut dire des bénéfices ou autre, mais l'économie américaine est quand même en train de ralentir.
09:30 Ça n'a pas le palpardre de vue. Et c'est ce qu'on disait tout à l'heure, c'est que je pense que les effets du ralentissement devront un peu se voir quand même sur les indices,
09:36 face à des banques centrales qui ne peuvent pas puter tout de suite, si le marché les attend, elles ne pourront pas faire le job tout de suite.
09:40 Et donc quelques mois, peut-être deux, trois mois encore, où ça vient un peu.
09:44 Donc ça peut aider une consolidation. Moi, je verrais bien un retour dans la zone des 15 000, 14 500.
09:47 Ça me paraîtrait... C'est pas beaucoup.
09:49 Légitime.
09:50 Mais quelques pourcents de consolidation et ça s'intègrerait bien dans le schéma actuel macro et monétaire.
09:55 On verra. C'est vrai que pour l'instant, la détente des taux longs a été spectaculaire, intense.
10:01 Ça semble se calmer. On est passé de 5 à 4,25 au moment où on se parle sur le 10 ans américain.
10:05 Est-ce qu'il y a des raisons tout de suite de voir le 10 ans américain passer de 4,25 à, je ne sais pas, je dis n'importe quoi, 3,75 ou 3,50 ?
10:11 Peut-être pas tout de suite dans l'état actuel des choses et avant les communications de banques centrales.
10:15 On pourrait le voir. Mais si, par exemple, nous avions une situation économique qui se dégradait beaucoup.
10:18 Et du coup, est-ce que le marché se dirait "c'est de la mauvaise nouvelle parce que la Fed va pivoter" ou est-ce que ce serait toujours...
10:24 La Fed, encore une fois, ils ont des mandats.
10:26 Tant que ça ne craque pas, ça peut descendre assez vite au niveau macro, mais tant que ça ne craque pas, comme en mars dernier avec les banques,
10:31 tant que ça ne claque pas, l'hypothèse de la contraction n'a jamais été écartée par Jérôme Paul dans ses conférences de presse.
10:37 Rappel d'un économiste la semaine dernière que je cite, Nicolas Gotsman, qui était venu nous voir.
10:41 Le pout de la Fed, s'il est quelque part, c'est bien sûr l'économie avant tout, pas forcément sur les marchés.
10:47 Qu'est-ce qu'on peut dire ?
10:50 Alors si, il faut dire un mot quand même de la classe d'actifs qui n'a pas participé au rallye général qu'on connaît depuis fin octobre,
10:57 à savoir les matières premières, et vous êtes venu avec le graphique du cuivre, plus précisément à l'exemple.
11:02 Oui, on était venu avec le pétrole il y a quelques jours.
11:04 Le pétrole, c'est ce qu'il nous montrait, et l'ensemble des matières premières nous le montre, même si l'énergie le montre un peu plus,
11:09 que le ralentissement macro américain, on va vraiment travailler les matières premières à la baisse.
11:14 L'Europe était déjà ralentissante, mais c'est vraiment le ralentissement américain qui a ramené la vague de baisse qu'on a depuis 4-5 semaines.
11:20 Et là-dedans, il y a une matière première qui est le cuivre, qui est donc très sensible à la Chine.
11:24 Je la trouve toujours intéressante à surveiller parce que les niveaux post-Covid, etc., on les a corrigés depuis, on a eu cette belle correction entre temps.
11:30 On le voit au niveau du déconfinement en Chine, vous voyez, fin 2022, début 2023, ça rallie à nouveau sur des niveaux de cours relativement hauts.
11:38 Ce rebond chinois qui déçoit, donc le cuivre qui redescend, et après on a cette stabilisation depuis quelques mois des PMI d'activité en Chine, manufacturiers.
11:46 Et on voit le cuivre qui trouve des petits supports dans cette zone. Alors j'ai plus les cours exactement en tête, mais on voit que ça correspond bien au sentiment que l'on a de la Chine,
11:53 et de ce que l'on voit des indices d'activité en fait. Donc, j'ai dit que c'est assez neutre comme interprétation, mais de la même manière qu'on trouve assez neutre la stabilisation du rail de Chinois,
12:02 ou la stabilisation des PMI, c'est-à-dire que ça se stabilise en zone basse, en zone pas terrible. Est-ce qu'il faut acheter tout de suite en disant "le mieux devant nous" ?
12:10 Peut-être, mais est-ce qu'il ne manque pas encore 2-3 cas stabilisateurs, des rebonds d'indices d'activité ? On a vu l'inflation par exemple ce week-end, on est sur du -0,5 désormais.
12:19 -0,5, la dernière fois qu'on a vu ça, c'était subprime, c'était crise des émergents, c'était quand même des phases où l'économie chinoise était aussi au ralenti.
12:27 - L'idée d'un enlisement, quand même. On se stabilise, mais on n'arrive pas à sortir les pieds de la glaise.
12:32 - C'est ça. Et donc le cuivre, il va être un peu comme ça. Il y a une zone un peu de résistance que j'ai mis en violet, parce que c'est une zone où on va bien marquer techniquement parlant.
12:38 Si on a 2-3 bons PMI dans un mois, deux mois, qu'on repasse cette zone un peu en violet, vous réintégrer après une tendance un peu haussière qu'on avait depuis 2022,
12:47 au-dessus de 8.700, 8.800 la tonne de cuivre, avec une ou deux bonnes stats chinoises en parallèle, ça peut commencer à se rejouer long
12:54 par rapport à tous les déficits de stock, de production qu'on connaît dans le mécanisme de transition énergétique ou autre, ou de mode de transport.
13:00 Donc au-dessus de ça, oui, pour repasser long, oui. Mais actuellement, c'est pas terrible. Donc moi, je verrais bien pour l'instant, le cuivre, c'est dans ce range violet.
13:08 Vous voyez, les supports pas cassés non plus, parce qu'on n'est pas en train de se dégrader beaucoup plus que ça, mais on n'a pas un peu les catalyseurs.
13:13 Donc ce côté vraiment neutre du cuivre, quelque temps encore.
13:17 Sur le plan macro, pour l'instant, tout le monde est satisfait de voir des cours de matières premières qui restent, comme vous dites, dans des zones assez neutres.
13:26 Bon, le pétrole a beaucoup rebaissé, oui, ça a reperdu 20 dollars. Bon, on est à 70 et plus sur le pétrole WT. On n'est pas non plus revenu à 30 ou en territoire négatif.
13:34 Le marché, ce qu'il voit aujourd'hui, le marché action, il voit la suite positive de ça. Il voit que c'est pas façonné.
13:38 C'est positif pour la conso. Bon, ça entretient quand même la consommation.
13:43 C'est cette pellicule entre... ça peut traduire du ralentissement, mais aussi ça influence les toits à la baisse, ça ne fait pas craindre de vagues d'inflation secondes, etc.
13:51 Donc pour l'instant, on regarde, évidemment, le marché a raison de faire au départ le verre à moitié plein, mais à moitié plein, il a été bien bu, je trouve.
13:58 Donc est-ce qu'à un moment donné, il n'y a pas la nécessité, en fait, plutôt d'aller trop dans le rallye, l'appétit pour les actifs risqués, peut-être un petit peu, de remettre un petit peu la sensibilité macro là-dedans et du coup un peu sur les actions aussi.
14:10 Est-ce qu'on n'a pas bu un peu plus que la moitié du verre, quoi ? C'est ça, à ce stade, question qu'on se pose en cette fin d'année.
14:15 Merci beaucoup Alexandre. Alexandre Baradez avec nous chaque lundi pour le plan de trading de Smart Bourse sur Bsmart.
14:21 C'était votre programme avec IG. IG, bien plus que du trading. Une équipe d'experts à vos côtés.
14:28 (cris de joie)

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