• l’année dernière
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

Category

📺
TV
Transcription
00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros.
00:00:04 La Cour européenne des droits de l'homme, la CEDH, est la clé du dossier immigration
00:00:10 si la France veut changer les choses.
00:00:12 Tout le reste est de la foutaise.
00:00:14 Avec le traité de Lisbonne, la CEDH impose sa loi aux Etats européens.
00:00:20 Le droit français est subordonné à la CEDH.
00:00:24 L'expulsion d'un étranger, par exemple, est impossible s'il est exposé à de
00:00:29 mauvais traitements dans son pays.
00:00:31 Le regroupement familial, le droit d'asile sont protégés par la CEDH.
00:00:36 L'expulsion d'un terroriste peut être révoquée, c'est ce qu'on a vu dernièrement.
00:00:41 Le Conseil d'Etat a même demandé l'avis de la CEDH sur un dossier, on croit rêver.
00:00:46 Il faut donc sortir de la CEDH.
00:00:49 Juridiquement c'est possible, politiquement c'est une autre affaire.
00:00:52 Vouloir durcir une loi sur l'immigration sans sortir de la CEDH,
00:00:58 il illustre le en même temps, mais surtout révèle ou hypocrisie ou cynisme.
00:01:03 Pourquoi ? Parce que toute loi sera plus ou moins bidon, inefficace, inutile.
00:01:10 Le président de la République est un européiste forcené, c'est d'ailleurs sa conviction majeure,
00:01:14 qu'on interroge les Français sur l'immigration, qu'on renverse la table,
00:01:18 qu'on sorte de la CEDH ou alors les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets.
00:01:25 Il est 9h.
00:01:26 L'épilogue de la COP28.
00:01:30 Les pays du monde entier approuvent un appel historique à, je cite,
00:01:34 "une transition hors des énergies fossiles".
00:01:36 Dès l'ouverture de la séance plénière d'auclouture,
00:01:39 les délégués ont adopté la décision préparée par les Émirats arabes unis,
00:01:43 déclenchant une ovation et de longs applaudissements.
00:01:46 Paris salue, je cite, "une victoire du multilatéralisme et de la diplomatie climatique".
00:01:52 Une cinquantaine de blessés à Kiev suite à une attaque russe.
00:01:55 Plusieurs missiles ont ciblé la capitale ukrainienne tôt ce matin.
00:01:59 Il s'agit de la deuxième attaque contre la ville en l'espace d'une semaine.
00:02:02 Lundi, ce sont huit missiles russes qui ont été abattus par la défense aérienne.
00:02:07 Et puis, il ne doit pas y avoir de 49.3.
00:02:10 Ce sont les mots de Yael Broun-Pivet ce matin sur France 2.
00:02:14 La présidente de l'Assemblée nationale a rappelé qu'elle tenait au débat
00:02:17 sur le projet de loi immigration et précise que la commission mixte paritaire
00:02:22 se réunira probablement lundi ou mardi prochain pour commencer ses travaux.
00:02:26 Pas de 49.3 et Gauthier Lebret me regardait et disait "poubelle".
00:02:31 "Poubelle", le texte de Gérald Darmanin, je prends un risque, mais c'est le plus probable.
00:02:36 À partir du moment où Emmanuel Macron dit "pas de 49.3",
00:02:38 vu la composition de la commission mixte paritaire
00:02:40 et vu ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale lundi,
00:02:42 c'est très probable que le texte de Gérald Darmanin termine aux oubliettes.
00:02:45 Ça sera peut-être interprété aussi, il ne l'aide pas beaucoup Gérald Darmanin là-dessus.
00:02:48 Il ne doit pas bien le vivre, c'est sûr.
00:02:50 Éric Nolot, Dominique Jammet, Georges Fenech, Philippe Liber sont avec nous,
00:02:53 on va parler donc de la CEDH.
00:02:55 La politique, ça pourrait être très simple.
00:02:57 Moi, j'en ai ras le bol qu'on nous enfume depuis des années sur plein de sujets.
00:03:02 Qui contestera que ce que j'ai dit est juste ?
00:03:05 Donc, il y a deux solutions.
00:03:07 Je le répète, soit tu veux vraiment contrôler l'immigration et tu sors de la CEDH,
00:03:12 autrement ça ne sert en fait à rien.
00:03:14 À rien.
00:03:15 Je parle sous le contrôle de Georges Fenech.
00:03:17 Je vais dans ce sens-là.
00:03:18 Je crois qu'en réalité, c'est la CEDH qu'il faut revoir.
00:03:23 Et d'ailleurs, je rappelle…
00:03:24 Sortir, vous dites revoir.
00:03:26 Oui.
00:03:26 Sortir en fait, parce qu'on ne peut pas la revoir.
00:03:28 On peut demander un moratoire.
00:03:29 Ça veut dire revoir, on n'a pas accès sur la CEDH.
00:03:32 On peut demander un moratoire, d'ailleurs c'est ce qui avait été demandé
00:03:34 par l'un des grands Européens français qui est Michel Barnier.
00:03:38 Souvenez-vous que pendant la campagne pour la présidence des LR,
00:03:41 il avait lui-même demandé un moratoire sur la Convention européenne des droits de l'homme.
00:03:46 Après avoir été commissaire deux fois.
00:03:47 Je rappelle, après avoir été commissaire européen.
00:03:49 Donc c'était lui qui le demandait.
00:03:52 Je rappelle que cette convention, elle remonte à 1959.
00:03:55 Elle n'est rentrée en application qu'en 1981 en France,
00:03:58 après avoir été ratifiée en 1974.
00:04:00 Donc ce que je…
00:04:01 Et vous savez comment elle a été ratifiée, visiblement, en 1974,
00:04:05 à un moment où il y avait un président par intérim.
00:04:09 Oui, oui.
00:04:10 Au moment de Poiret, entre le conflit de Gaulle.
00:04:12 De Gaulle n'en voulait pas.
00:04:13 Non mais je veux dire…
00:04:13 C'est comme tout ça en fait.
00:04:14 Il faut revenir aux fondamentaux.
00:04:17 C'était un traité européen qui correspondait à une époque.
00:04:20 Aujourd'hui, l'époque est différente.
00:04:22 Les flux migratoires n'ont plus rien à voir.
00:04:24 Il faudrait donc avoir le courage, effectivement,
00:04:25 que cette loi que je considère comme un tout petit pas,
00:04:28 cette loi de Darmelin qui ne réglera pas fondamentalement les flux migratoires.
00:04:33 Il faut mettre un moratoire et renégocier ce traité sur la Convention européenne des droits de l'homme
00:04:39 et la Cour de justice de l'Union européenne aussi,
00:04:41 qui sanctionne régulièrement la France.
00:04:43 Je crois que la vraie question, elle est là.
00:04:45 Bon, on écoute Christian Astrozy et je vous donne la parole.
00:04:47 Christian Astrozy, la question…
00:04:49 Vous n'y aurez que…
00:04:50 Vous avez le droit.
00:04:51 … du respect, évidemment.
00:04:52 Mais c'est le débat.
00:04:52 Attendez, vous avez parfaitement le droit.
00:04:54 Et c'est pour ça qu'on est là.
00:04:55 Christian Astrozy, la question lui a été posée ce matin par Sonia Mahbouk.
00:04:59 Il est un peu, comment dire, ennuyé de répondre à la question
00:05:03 parce qu'on sent qu'il a envie de dire oui, il faut en sortir,
00:05:06 mais il ne le dit quand même pas comme ça.
00:05:10 Je pense que c'est une entrave et je pense qu'à un moment,
00:05:14 contre cette attitude de droit de lobbyiste,
00:05:17 il serait peut-être temps que nous fassions évoluer le droit européen.
00:05:21 Il y aura des élections européennes l'année prochaine
00:05:25 et je souhaite d'ailleurs que ce débat nous permette de dire
00:05:30 que nous allons agir avec la plus grande fermeté,
00:05:33 de même que je souhaite que les ministres qui siègent à la table
00:05:38 de chaque conseil des ministres européens
00:05:42 fassent pression sur la commission de Bruxelles
00:05:44 pour faire évoluer ce droit-là, qui n'est plus acceptable
00:05:47 parce qu'il y a un moment où en matière de subsidiarité,
00:05:50 la France ne pourra plus tolérer de subir les conséquences
00:05:54 d'une décision qui était importante de la part du ministre de l'Intérieur
00:05:58 et qui a été rejetée.
00:06:00 Gérald Darmanin qui devait venir lundi sur notre plateau,
00:06:03 il n'est pas venu, on pouvait le comprendre,
00:06:05 mais il sera là ce soir.
00:06:06 Il me fait dire à l'instant et on peut l'annoncer,
00:06:08 Gérald Darmanin sera là ce soir à 20h
00:06:10 et on pourra évidemment l'interroger sur ces questions-là.
00:06:12 Éric Nolot, pourquoi vous ne voulez pas sortir ?
00:06:14 Non, je veux en sortir, mais à mon avis,
00:06:15 vous tenez un raisonnement contradictoire.
00:06:17 Vous dites la clé, c'est la CEDH.
00:06:19 Qu'est-ce qu'on a vu lundi ?
00:06:20 On a vu une Assemblée nationale française refuser que les choses changent.
00:06:25 C'est donc le blocage est déjà national.
00:06:27 Là, ce n'est pas la CEDH qui nous a imposé ce blocage.
00:06:29 Là, on a vu une sorte de tripatouillage très Quatrième République.
00:06:33 Ce sont nos hommes politiques qui ne sont pas à la hauteur
00:06:35 des nouveaux défis de l'immigration.
00:06:37 Donc la CEDH, pour moi, c'est un deuxième temps.
00:06:39 Il faut d'abord une volonté nationale
00:06:41 et ensuite le problème de la CEDH s'opposera.
00:06:44 Mais là, malheureusement, cette pantalonnade
00:06:46 nous montre que le problème est d'abord franco-français.
00:06:49 Soyons simples, quelle que soit la loi immigration
00:06:53 qui sera votée ou adoptée finalement,
00:06:56 la CEDH trouvera son mot à dire sur tout, sur absolument tout,
00:07:00 comme elle le fait actuellement.
00:07:01 Et re, soyons simples, est-ce que la France est un État souverain,
00:07:07 dont la justice est souveraine,
00:07:09 ou est-ce que l'Europe est un État fédéral ?
00:07:12 Est un État fédéral avec une Cour suprême ?
00:07:14 Et excusez-moi, Georges, excusez-moi aussi,
00:07:18 les Français ont voté en 2005 pour que la France reste un État nation et souverain.
00:07:25 Ce n'est pas compliqué.
00:07:26 Et on a bafoué leur vote et on est soumis aux décisions
00:07:30 de la Cour européenne et des droits de l'homme.
00:07:32 Ce n'est pas normal.
00:07:33 Il faut en sortir.
00:07:35 Sur la CEDH, Gérald Darmanin avait déjà dit
00:07:37 qu'il était prêt à prendre les amendes
00:07:39 et à ne plus suivre les directives de la CEDH.
00:07:41 Donc si on ne suit plus la CEDH, autant en sortir
00:07:44 plutôt que de se faire condamner et de devoir rapatrier parfois
00:07:47 des gens qu'on a expulsés à nos prêts.
00:07:49 C'est facile juridiquement.
00:07:50 Est-ce qu'on sait comment on sort de la CEDH ?
00:07:52 C'est pour ça que je ne suis pas d'accord avec...
00:07:54 Parce qu'en fait, ça relève du président de la République,
00:07:56 du droit exécutif, ça ne relève plus de l'Assemblée nationale.
00:07:58 Mais je suis d'accord avec vous, ça ne relève que du président de la République.
00:08:01 C'est le volontaire politique du gouvernement d'État
00:08:02 qui a la légitimité de vous dire "on va renégocier ces traités".
00:08:05 Vous avez évidemment raison et c'est toute l'ambiguïté d'Emmanuel Macron.
00:08:09 C'est qu'au fond, il est européiste, je l'ai dit, peut-être immigrationniste.
00:08:15 Et en tout cas, on ne sait pas précisément ce qu'il est pour tout dire.
00:08:18 Et ça, c'est un sujet majeur.
00:08:20 Maintenant, on le sait.
00:08:22 Il appréhende l'immigration comme un problème économique, avant toute chose.
00:08:25 - Mais pas seulement. - Parce que sa vision...
00:08:27 Attends, je termine.
00:08:29 Sa vision est d'abord celle d'un économiste.
00:08:31 Et donc, il n'a pas de vision politique, culturelle sur l'immigration.
00:08:36 À mon avis, c'est très grand...
00:08:37 - Ça ne t'arrive même pas à croire ce que vous dites.
00:08:38 En fait, ce n'est pas possible.
00:08:39 Si le président de la République n'a pas une vision culturelle, politique de ça,
00:08:43 c'est évidemment pas possible.
00:08:44 - Pourquoi c'est évidemment pas possible ?
00:08:46 - Parce qu'à ce niveau-là, d'abord parce qu'il vous écoute,
00:08:50 parce qu'il nous écoute, parce qu'il entend des choses de droite à gauche
00:08:52 et qu'il pourrait entendre ça.
00:08:55 Et qu'en plus, il se défend de ça.
00:08:56 Souvenez-vous, ses premières interventions,
00:08:58 elles n'allaient pas dans ce sens-là.
00:09:00 Donc, c'est un mystère.
00:09:02 Une fois que j'ai dit ça, c'est un mystère.
00:09:03 - Est-ce que vous voyez une intervention du président de la République
00:09:06 sur ce sujet qui donne sa vision de l'immigration ?
00:09:09 - Sur l'asile, il y en a eu une la veille du projet, de la motion de rejet.
00:09:12 - On l'a passée hier.
00:09:13 - C'est sur le droit de l'asile.
00:09:16 - Et on va le réécouter d'ailleurs.
00:09:17 Je dis à Marine Nanson, sur l'ordre des produits,
00:09:19 à voir si on peut écouter ce qu'il a dit hier.
00:09:21 - Il y a une vision globale qui est de mettre la France
00:09:27 aux normes de la mondialisation, y compris en ce qui est de l'immigration.
00:09:31 Donc, vous avez raison, tout à fait.
00:09:32 C'est une vision économiste.
00:09:34 Mais il y a un projet qui est même très fort.
00:09:37 La France doit rentrer dans le rang de la mondialisation.
00:09:41 Et tout est fait en fonction de ça.
00:09:44 Ça s'appelle un projet que je ne partage pas, mais ça s'appelle un projet.
00:09:46 - Mais le fait même que l'on discute pour savoir
00:09:50 quelle est la position ou la pensée du président de la République
00:09:53 montre que ce n'est pas clair, que ce n'est pas net et qu'il n'a pas tranché.
00:09:56 - C'est pour ça qu'il n'a pas majorité à la Somme.
00:09:58 - En re-négociant la Convention européenne des droits de l'homme,
00:10:01 il resterait en suspense, qu'a donc parlé ce matin M. Stéphanie à très juste titre,
00:10:06 il resterait les accords bilatéraux avec les pays du Maghreb.
00:10:09 - Écoutons, voyons des sujets concrets.
00:10:12 - Marine Le Pen, ça est ensemble.
00:10:15 - En fait, le grand débat sur l'immigration, on ne l'a jamais.
00:10:18 - Mais voyons ce qui se passe à Calais, parce que ça c'est un cas concret
00:10:20 avec le maire de Calais qui appelle à l'aide.
00:10:22 Augustin Denadieu.
00:10:23 - En première ligne face à la crise migratoire, la maire de Calais appelle à l'aide.
00:10:32 Dans une lettre que nous nous sommes procurée,
00:10:34 adressée aux parlementaires qui composeront la commission mixte paritaire,
00:10:38 l'édile de Calais décrit une situation qui se détériore de jour en jour.
00:10:43 - Depuis si longtemps, je constate au quotidien que la situation,
00:10:46 unique en son genre en Europe, ne cesse de s'aggraver le long de notre littoral nord.
00:10:51 Les tensions montent non seulement entre les communautés,
00:10:54 mais également envers les habitants qui subissent les conséquences
00:10:57 de cette pression migratoire incessante.
00:11:00 La maire de Calais demande aux parlementaires de réintégrer dans le texte
00:11:03 le délit de séjour irrégulier, une mesure votée par le Sénat,
00:11:07 mais effacée par la commission des lois de l'Assemblée nationale.
00:11:11 Ce délit, supprimé sous la présidence de François Hollande,
00:11:14 faisait risquer à tout étranger qui séjournait de manière illégale en France
00:11:17 jusqu'à un an d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende.
00:11:21 - Je vous exhorte avec insistance à maintenir cette mesure
00:11:24 dans le texte définitif de la loi.
00:11:27 Sans elle, nous ne pourrons envisager aucune solution pérenne pour Calais et sa région.
00:11:32 L'élue calaisienne demande également la création de lieux d'accueil humanitaires,
00:11:35 des structures qui doivent permettre l'examen approfondi des situations individuelles
00:11:40 pour apporter des réponses à chaque personne.
00:11:43 Nous avons le devoir historique de répondre de manière efficace et humaine à cette situation.
00:11:48 Nous sommes à un tournant et les décisions que nous prendrons
00:11:51 influeront sur le visage de notre pays et de l'Europe pour les années à venir.
00:11:55 - La jungle de Calais a été démantelée à deux reprises en 2009 et en 2016,
00:12:00 mais aujourd'hui, des dizaines de petits campements subsistent dans la commune.
00:12:05 - Là on voit c'est la faillite, la puissance de l'État.
00:12:08 Donc deux fois c'est démantelé, puis ça revient.
00:12:11 Donc ce n'est pas une jungle, on n'appelle pas ça de la même manière, mais c'est la même chose.
00:12:15 C'est exactement la même chose. C'est pour ça que c'est sidérant.
00:12:17 Moi, je vous assure, un jour, les uns et les autres vont en avoir assez,
00:12:21 parce que c'est l'impuissance de l'État dans tous les domaines, sécurité, immigration, etc.
00:12:26 Mais ça, c'est intéressant. Pourquoi ? Parce qu'elle demande le retour...
00:12:29 - Du délit de clandestinité supprimé par François Hollande et Manuel Valls
00:12:33 quand ils sont arrivés au pouvoir.
00:12:34 Je termine et après Philippe pourra défendre François Hollande et Manuel Valls.
00:12:37 - C'est une directive européenne.
00:12:38 - Mais c'est eux qui ont pris une circulaire pour supprimer ce délit de séjour irrégulier.
00:12:43 Et ça avait été réinstauré par le Sénat, donc il y a quelques semaines, par les sénateurs ailleurs,
00:12:48 et resupprimé à l'Assemblée nationale par la Commission des lois.
00:12:50 Donc ça sera un point de tension, un point de négociation dans la commission mixte paritaire.
00:12:55 - Comment voulez-vous sérieusement que les gens qui habitent Calais
00:12:59 ne votent pas pour le Rassemblement national, qui est le seul mouvement
00:13:03 qui n'a pas été au pouvoir depuis 40 ans ?
00:13:05 - Absolument.
00:13:06 - Les gens qui se disent "ces gens sont incapables de régler mon problème,
00:13:09 je ne sais pas ce que fera le Rassemblement national",
00:13:11 c'est le seul qui n'a pas été au pouvoir.
00:13:13 - C'est ce qui donne un avantage au Rassemblement national considérable.
00:13:16 - Puisque eux disent "je vais régler le problème".
00:13:17 - Vous avez raison.
00:13:18 - Souvent j'ai raison.
00:13:20 - Écoutez Marc Allaigre.
00:13:22 - Je remarque que Marine Le Pen avait...
00:13:24 - Sur la CDF elle ne voulait pas sortir.
00:13:26 - Exactement.
00:13:27 - Donc elle ne voulait pas sortir de la Cour européenne des droits de l'homme.
00:13:29 - Écoutez Marc Allaigre.
00:13:32 Il représente les policiers et il nous décrit la situation sur le terrain.
00:13:36 C'est juste effrayant.
00:13:38 - Maintenant sur Calais, sur la zone secteur Calaisie,
00:13:41 c'est plusieurs camps qui se trouvent dans plusieurs quartiers,
00:13:44 tout autour et même au centre de Calais.
00:13:48 Ces camps sont moins nombreux que la jungle effectivement,
00:13:52 mais on a toujours, tous les jours, les mêmes personnes.
00:13:55 C'est des camps qui peuvent réunir de 50 à 100, voire plus de personnes.
00:14:01 On a quotidiennement, plusieurs fois dans la semaine,
00:14:05 des opérations de démantèlement qui se font avec les forces de l'ordre
00:14:10 du commissariat de Calais, de la police aux frontières
00:14:14 et souvent avec le renfort d'une compagnie CRS qui se trouve sur Calais.
00:14:19 On fait tous ces points pour démanteler provisoirement ces camps
00:14:23 pour pas que ça grandisse et que ça redevienne une jungle.
00:14:27 - Bon et Marc Allaigre a dit également qu'il y a un manque de moyens.
00:14:30 - Et Gérald Darmanin qui sera à Calais vendredi d'ailleurs.
00:14:33 Non, ça a été reporté à vendredi finalement.
00:14:35 - Je crois qu'il est allé ce matin et je rappelle qu'il sera avec nous ce soir.
00:14:38 Dominique Jamel.
00:14:39 - Écoutez, nous sommes dans une démocratie qui, à tout point de vue,
00:14:43 est en train de très mal fonctionner.
00:14:45 On a rappelé lors de la caricature de débat l'autre jour à l'Assemblée
00:14:48 que 80% des Français sont favorables à une diminution ou un arrêt de l'immigration.
00:14:54 Le projet de loi ne prévoyait aucune mesure sérieuse pour endiguer l'immigration
00:14:58 et prévoyait cette région.
00:15:00 - L'immigration illégale était attaquée.
00:15:02 C'était intéressant quand même.
00:15:05 Ça allait au moins, c'est ce qu'on dit.
00:15:07 - Il faut bien donner des miettes à la droite.
00:15:09 - Ce ne sont pas des miettes.
00:15:10 L'immigration illégale...
00:15:12 - Permettez-moi de vous poser une question autrement.
00:15:14 La question autrement.
00:15:15 Est-ce que vous aviez l'impression que ce projet de loi,
00:15:18 s'il avait été adopté, aurait fait diminuer l'immigration ?
00:15:21 - Non.
00:15:21 - Bon ben voilà.
00:15:22 C'est tout ce que je vous dis.
00:15:23 Eh bien, 80% des Français souhaiteraient arrêter ou diminuer l'immigration.
00:15:29 Aucune mesure forte n'est prise dans ce sens-là par le projet de loi.
00:15:33 Et la régularisation, qui a son intérêt,
00:15:37 elle apparaît extrêmement discutable et laxiste à beaucoup de gens.
00:15:41 Et donc, il y a un divorce une fois de plus,
00:15:44 un décalage énorme entre le gouvernement, sa pensée, sa façon de faire,
00:15:48 et ce que souhaiteraient les Français.
00:15:49 - Une mesure forte, c'est très, très simple.
00:15:51 Un homme politique arrive et dit,
00:15:52 il n'y aura plus une seule régularisation sur le sol de France.
00:15:56 C'est assez simple.
00:15:56 - Par exemple, il n'y aurait pas une seule régularisation.
00:15:59 - Parce que ça s'appelle un signe.
00:16:00 - C'est une prime à la clandestinité.
00:16:02 - C'est un signe qu'on envoie.
00:16:03 - Franchement, ce qui se perd...
00:16:03 - C'est un signe de changement.
00:16:05 En fait, on fait sur l'immigration...
00:16:07 - Le blocage est idéologique, parce que dans la réalité...
00:16:10 - On fait sur l'immigration, ce que fait Gabriel Attal, sur l'école.
00:16:13 Sur le harcèlement, on est allé chercher un gosse avec deux flics.
00:16:17 - Oui.
00:16:17 - Et ça, ça allait le faire de la politique.
00:16:20 - La comparaison n'est pas raison, parce qu'en réalité,
00:16:22 vous allez parler avec le patronat qui va vous dire que...
00:16:25 - Et le patronat, il comprend pas tous les choses.
00:16:28 - On parle de la réalité d'aujourd'hui.
00:16:30 Le fait est que notre économie repose en grand partie sur une...
00:16:35 - Eh bien, on s'en va.
00:16:35 - Enfin, oui.
00:16:36 - Ça va pas se faire en trois jours.
00:16:38 - On n'est pas capable de développer des filières professionnelles,
00:16:41 de la formation, de la reconversion.
00:16:43 - Je suis d'accord avec tout ça.
00:16:44 - Ça va pas se faire en trois jours.
00:16:45 - Référendum.
00:16:45 - Je vous dis simplement, ça ne se passera pas en une semaine.
00:16:48 - Évidemment.
00:16:49 - Eh bien, si on essayait.
00:16:52 - Ouais.
00:16:52 - Parce que comme on n'essayait rien depuis 40 ans...
00:16:55 - Non, mais la situation est déjà assez difficile.
00:16:56 - Eh oui.
00:16:57 - Le patronat est ravi d'avoir une main d'oeuvre sur les bons marchés.
00:17:00 Hein, c'est ce que je vous dis.
00:17:01 - Eh bien, voilà.
00:17:01 - Mais vous vous rendez compte quand même que vous tolérez
00:17:03 que les gens s'y sont payés légalement et qu'ils cotisent en variétaurant,
00:17:08 alors qu'ils sont en situation irrégulière.
00:17:10 - C'est pas le jeu de la vie, c'est dire une réalité.
00:17:11 - On vous dit que ça marche comme ça.
00:17:12 - Eh bien, il n'y a plus de régularisation en France.
00:17:14 - Non, mais Pascal...
00:17:14 - Je suis désolé de vous le dire.
00:17:15 - Ah ben, ça marche jamais, mais on ne l'a pas essayé.
00:17:17 - Rien ne marche.
00:17:18 - En plus, les travailleurs ne sont pas forcément réguliers.
00:17:20 C'est tout le point de la régularisation.
00:17:22 Les travailleurs ne sont pas réguliers.
00:17:23 - Vous ne voulez rien faire.
00:17:24 - Dans nos discussions.
00:17:25 - Eh bien, laissez une fois...
00:17:27 - C'est un principe de réalité.
00:17:29 - Un principe.
00:17:30 On est en pleine hypocrisie, oui.
00:17:31 - Non, mais ça c'est le mot.
00:17:33 - On est en pleine hypocrisie.
00:17:34 - Mais moi, je n'ai même pas d'accord avec vous parce qu'on disait la même chose
00:17:36 pour le harcèlement et puis le harcèlement...
00:17:37 - Non, c'est pas vrai.
00:17:38 - Mais si, je suis désolé de vous le dire.
00:17:39 - Le harcèlement, c'est 100% négatif.
00:17:41 Il se trouve que l'immigration illégale présente beaucoup de côtés positifs
00:17:45 pour une certaine partie des gens, pour le patronat,
00:17:48 en tirant les salaires vers l'horizon.
00:17:49 - L'immigration est négative.
00:17:51 - Et les référendums.
00:17:51 - Simplement, quand on a une question très, très difficile,
00:17:55 je trouve qu'une solution simpliste ne fait qu'aggraver le problème.
00:17:58 Non, mais je vous le dis franchement.
00:17:59 - Franchement, ce n'est pas simpliste.
00:18:00 Arrêtez.
00:18:01 - Si, c'est simpliste.
00:18:01 - Mais non.
00:18:02 - Parce que ça ne peut pas s'appliquer du jour au lendemain.
00:18:03 - C'est déjoratif de dire ça.
00:18:04 - Pascal, reprends votre raisonnement.
00:18:06 Le harcèlement, on peut dire stop du jour au lendemain.
00:18:08 - Et régularisation, pareil.
00:18:09 - L'immigration illégale pose un problème beaucoup plus complexe.
00:18:12 Je ne vous dis pas que je la tolère, je suis contre.
00:18:14 Et à Calais, ce que vivent les gens, c'est incroyable parce que...
00:18:16 - Donc on est impuissant, quoi.
00:18:17 - Non, mais ce qu'on appelle l'immigration illégale à Calais,
00:18:19 c'est également le développement de tas de trafics,
00:18:22 de la prostitution, de trafic de drogue, de toutes sortes d'illégalités.
00:18:25 Donc, je suis absolument contre.
00:18:27 Mais simplement dire, écoutez, maintenant, on ferme tout,
00:18:29 ce n'est pas réalisé.
00:18:30 - Je ne dis pas "fermer tout", je dis "régularisation zéro".
00:18:32 Il n'y en a plus.
00:18:33 Ce n'est pas au restaurateur de décider qui vient.
00:18:35 C'est Florian Bachelier qui me dit ça.
00:18:37 Et il a raison.
00:18:38 C'est la gauche uber hit, ajoute-t-il.
00:18:41 Et il a encore raison.
00:18:42 - Patronat, c'est la gauche.
00:18:43 - Mais les patrons, non, je les connais, les patrons.
00:18:45 - Ah bah oui, on les connaît.
00:18:46 - Les patrons, ils pensent uniquement à leur job.
00:18:48 Ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
00:18:51 Et ce qui les intéresse, c'est leur business.
00:18:53 - Eh ben, on n'augmente pas l'immigration ici, mais...
00:18:56 - C'est cohérent.
00:18:57 - Vous caricaturez le débat.
00:18:58 - Il faut augmenter les salaires.
00:18:59 - Mais évidemment.
00:19:00 - C'est ça la réalité.
00:19:01 - Mais non.
00:19:02 - Vous pouvez être pragmatique.
00:19:03 - Mais il faut augmenter les salaires.
00:19:04 C'est très simple.
00:19:05 Vous augmentez les salaires, vous baissez les charges et vous augmentez la TVA.
00:19:07 Point.
00:19:08 Vous baissez la TVA de 10 points.
00:19:11 Pardon, vous baissez les charges, oui patronales, de 10 points et vous augmentez la TVA de
00:19:16 3 ou 4 pour compenser.
00:19:17 C'est très simple.
00:19:18 - En pleine inflation ?
00:19:19 - C'est très simple.
00:19:20 - Vous allez encore faire augmenter la TVA ?
00:19:21 - Et là, vous augmentez les salaires immédiatement.
00:19:22 - Mais ça va être populaire comme mesure.
00:19:23 - Vous augmentez le salaire des travailleurs clandestins.
00:19:24 - L'augmentation de la TVA ?
00:19:25 - Mais la TVA est plus régulière.
00:19:26 - Ça, vous voulez des solutions ?
00:19:27 - C'est l'impôt le plus injuste qui existe.
00:19:28 - Ça, c'est un autre problème.
00:19:29 - Il faut augmenter les salaires ? Oui ou non ?
00:19:30 - Le salaire des clandestins.
00:19:31 - Il faut bien trouver des financements.
00:19:32 - Mais la TVA...
00:19:33 - Mais je vous dis pas.
00:19:34 - Vous augmentez la TVA.
00:19:35 - Vous avez fait vos courses récemment, Pascal.
00:19:36 Vous avez fait vos courses récemment.
00:19:37 Vous voulez encore mettre 4 points de TVA sur les plaques inflationnistes ?
00:19:38 - Mais vous augmentez les salaires, vous dis-je.
00:19:59 - Ah oui, ça...
00:20:00 - Donc là, en fait, ça ne revient à rien.
00:20:01 - Non, si, ce n'est pas vrai ce que vous dites.
00:20:02 Ce n'est pas vrai, mais bon...
00:20:03 - Non, mais ne nous faites pas passer pour des immigrationnistes
00:20:04 quand on essaie d'introduire une nuance.
00:20:05 - Le référendum.
00:20:06 - Ça, c'est plaisant.
00:20:07 - Le référendum de Maxime Legay.
00:20:08 - Je la partage avec vous, on est impuissants.
00:20:09 - Non, moi, je ne la partage pas, cette idée de l'impuissance politique.
00:20:12 - Vous n'avez pas pris le recul ce matin, c'est pour ça.
00:20:14 - Je n'ai pas pris le recul.
00:20:15 - Le référendum de Maxime Legay.
00:20:20 Vous savez qu'il n'y a plus de référendum dans ce pays.
00:20:22 Il y en avait dans les années 60, il n'y en a plus.
00:20:23 - Le dernier s'est mal passé.
00:20:24 - Exactement.
00:20:25 C'est pour ça que tous ces hommes politiques,
00:20:28 les Français, ne croient plus, etc.
00:20:30 - Mais vous ne pouvez pas faire un référendum sur l'immigration.
00:20:33 - On ne peut pas faire un référendum.
00:20:35 On ne peut pas régulariser, on ne peut pas augmenter les salaires,
00:20:38 on ne peut rien faire.
00:20:39 On fait autre chose.
00:20:40 - Il faut d'abord réformer la Constitution.
00:20:42 - Il faut changer la Constitution.
00:20:43 - C'était à l'origine du référendum.
00:20:44 - C'est une proposition des LR.
00:20:45 Il faut d'abord réformer la Constitution.
00:20:47 - Mais finalement, je trouve que les LR...
00:20:50 - Ils ont des idées, quelquefois.
00:20:51 - Je trouve que les LR, sur le fond, ce qu'ils disent est plutôt intéressant.
00:20:54 Mais je peur que leur stratégie, qu'ils soient tout seuls.
00:20:57 C'est tout ce que j'ai dit.
00:20:58 Ça a été mal compris, ma position sur les LR.
00:21:01 - Ils ont bien joué, la LR et Pascal.
00:21:02 - C'est le texte du Sénat qui va être soumis à la commission du ministère paritaire.
00:21:06 - Oui, mais il ne passera pas.
00:21:07 - Oui, mais ça, c'est autre chose.
00:21:08 - C'est l'essentiel, quand même.
00:21:09 - On verra.
00:21:10 - C'est ça, la stratégie.
00:21:11 - Écoutons le référendum.
00:21:12 - Si on faisait un référendum sur l'immigration, pourquoi pas ?
00:21:15 D'abord, on connaît la réponse.
00:21:16 Et deux, que resterait-il du Parlement ?
00:21:18 - Mais c'est le référendum.
00:21:20 - Oui, c'est le principe.
00:21:21 - C'est le principe.
00:21:22 - Ça fait partie de notre démocratie.
00:21:24 - Le référendum, bien sûr, du Parlement.
00:21:26 - Aussi.
00:21:27 - Quelquefois, c'est difficile à concilier.
00:21:29 - Non.
00:21:30 - Ah bon ?
00:21:31 - Non.
00:21:32 De Gaulle faisait des référendums.
00:21:33 - Oui, ça lui a coûté cher aussi.
00:21:34 - Oui, mais ils respectaient leurs résultats.
00:21:36 - Référendum, Maxime Legay.
00:21:38 C'est un résultat sans appel.
00:21:43 Consulté sur la nécessité d'un référendum sur l'immigration,
00:21:46 les Français sont 66% à y être favorables.
00:21:50 Une adhésion, quelle que soit la sensibilité politique.
00:21:54 Ainsi, le total de la gauche est favorable à 52% à ce référendum,
00:21:59 contre 56% pour le centre,
00:22:02 alors que l'ensemble de la droite approuve à 85%
00:22:05 cette consultation des Français.
00:22:07 Pour le magistrat Philippe Bilger,
00:22:09 il est primordial que le peuple s'y exprime, sur ce sujet.
00:22:12 - Donner la parole au peuple est un fondement capital
00:22:15 pour notre démocratie.
00:22:17 Et il serait paradoxal que plus un sujet est important,
00:22:21 moins il faudrait demander l'avis du peuple.
00:22:24 Pour ma part, l'immigration est un problème,
00:22:27 un problème central aujourd'hui dans notre République.
00:22:31 Il est plus que nécessaire de donner la parole au peuple
00:22:34 sur ce thème qui le concerne au premier chef.
00:22:38 - De leur côté, le RN et les Républicains
00:22:41 appellent de leur vœu ce référendum.
00:22:44 Ces derniers en ont même fait une condition préalable
00:22:47 au vote du texte "immigration".
00:22:49 Un temps évoqué par Emmanuel Macron
00:22:51 lors des rencontres de Saint-Denis.
00:22:53 Le président a finalement renoncé
00:22:55 à consulter les Français sur ce sujet.
00:22:58 - Bon, paraît-il qu'à l'Elysée hier,
00:23:01 ils étaient catastrophés, c'est mort,
00:23:04 le quinquennat est fini, on ne peut plus gouverner,
00:23:07 il n'y aura pas de 49.3, vrai ou pas ?
00:23:10 - Alors, il y a trois participants qui disent
00:23:12 à l'agence France Presse qu'Emmanuel Macron
00:23:14 a dit deux choses hier.
00:23:15 Pas de dissolution, on n'est pas surpris,
00:23:17 on est sous l'Assemblée nationale,
00:23:19 si ce n'est à peur des députés,
00:23:21 à en donner au RN.
00:23:22 Par contre, pas de 49.3.
00:23:23 Et ça, c'est une vraie information.
00:23:25 Parce que le scénario le plus probable,
00:23:27 c'est que le texte de Gérald Darmanin
00:23:29 se retrouve à la poubelle.
00:23:30 Je m'explique pourquoi.
00:23:31 Vous savez qu'il y a la commission mixte paritaire,
00:23:33 lundi ou mardi, selon Yelbran Pivet,
00:23:35 président de l'Assemblée nationale.
00:23:37 - Non, pas en janvier.
00:23:38 - Non, pas en janvier.
00:23:39 C'est Gérard Larcher, je vous le disais hier,
00:23:41 que ça allait aller vite.
00:23:42 C'est Gérard Larcher, effectivement,
00:23:44 qui a été le plus élu, et ensuite,
00:23:45 visiblement, il n'a pas eu le dernier mot.
00:23:47 Et donc, dans cette commission mixte paritaire,
00:23:49 7 députés, 7 sénateurs, majoritairement de droite.
00:23:51 Donc, on va étudier le texte du Sénat.
00:23:53 Sauf que dans cette commission mixte paritaire,
00:23:55 il y a aussi Sacha Ollier,
00:23:56 président de la commission des lois L gauche,
00:23:58 de la majorité, qui ne veut pas du tout supprimer
00:24:00 l'aide médicale d'État,
00:24:01 qui ne veut pas du tout renoncer à la régularisation
00:24:03 des travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension.
00:24:05 Donc, comment trouver un compromis dans ce cas-là ?
00:24:07 Et même s'il y a un compromis,
00:24:08 il faut qu'on retourne à l'Assemblée nationale.
00:24:09 Et vous croyez que la majorité va voter le texte du Sénat ?
00:24:13 Oui.
00:24:14 Alors, Gérald Darmanin, c'est dans Le Parisien,
00:24:15 a chiffré le nombre de députés de la majorité
00:24:17 qui ne voteraient pas le texte du Sénat à l'Assemblée nationale.
00:24:19 Au nombre de 40.
00:24:21 Selon le ministre de l'Intérieur, il y a 40 députés.
00:24:23 C'est les sénateurs qui sont alignés sur Sacha Ollier.
00:24:25 Mais il n'y en a pas une dix.
00:24:26 Il y en a pas dix.
00:24:27 Mais est-ce qu'avec Renaissance,
00:24:29 ça veut dire que 140 pourraient voter,
00:24:31 ou 130 pourraient voter pour le texte de Renaissance,
00:24:34 plus 62 de LR ?
00:24:35 On est donc à 202.
00:24:37 La majorité, elle est à 260 ou 270.
00:24:39 Il faut le RN avec ?
00:24:40 Et le RN ?
00:24:41 Ah ben voilà.
00:24:42 Le RN ne votera pas.
00:24:43 Ah si, alors Marine Le Pen avait dit
00:24:46 que si le gouvernement renonçait à la régularisation
00:24:50 des travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension,
00:24:53 elle pourrait le voter.
00:24:54 Les petites mesures, avait-elle dit, qu'elle pourrait voter.
00:24:56 Mais ça sera RICRAC.
00:24:58 Oui.
00:24:59 Et surtout, ça montrera le début d'une quarantaine de frondeurs
00:25:03 au sein de la majorité.
00:25:04 Mais vous êtes sûr que les 40 frondeurs,
00:25:06 on n'en sait rien vraiment.
00:25:07 C'est le décompte qu'aurait fait Gérald Darmanin
00:25:09 qui fuit de la place.
00:25:10 Oui, mais je suis d'accord avec vous.
00:25:11 Mais bon, après...
00:25:12 On n'en sait rien.
00:25:13 La parole.
00:25:14 Oui, mais il arrive que Darmanin se trompe.
00:25:16 Il arrive que Darmanin se trompe
00:25:17 puisqu'il pensait que la motion de rejet ne serait pas...
00:25:18 La seule manière de sortir de cette tambouille politicienne,
00:25:20 c'est d'en appeler au peuple.
00:25:21 Là, c'est vraiment...
00:25:22 Alors ça, c'est une élu.
00:25:23 Changeons la Constitution, faisons un regard de...
00:25:25 La combinazione, c'est pas possible.
00:25:27 Emmanuel Macron ne fera rien jusqu'en 2027.
00:25:32 Il sera obligé.
00:25:33 Il ne fera rien.
00:25:34 Ça veut dire que la France ne sera pas immobile.
00:25:36 Il ne fera rien.
00:25:37 C'est pourquoi ?
00:25:38 Parce que tout ce qu'il pourrait faire,
00:25:40 c'est contre, d'une certaine manière...
00:25:42 Oui, il ne va pas aller perdre un référendum.
00:25:44 Il ne va pas aller perdre des élections législatives.
00:25:46 Ça serait pour la France.
00:25:47 Mais ça serait...
00:25:48 Il ne peut pas faire de référendum, effectivement.
00:25:50 Il le perdrait.
00:25:51 Il ne peut pas faire de dissolution parce qu'il le perdrait.
00:25:53 Mais c'est pas ce qu'il ferait.
00:25:55 Mais c'est pas ce qu'il ferait.
00:25:57 Le référendum, à la limite, c'est pas sur un contexte, mais...
00:26:00 Vous oubliez les Français, là-dedans.
00:26:02 Ah ben, c'est pas moi qui les oublie, si vous permettez.
00:26:04 Désolé, vous les oubliez complètement.
00:26:06 Les Français ne vont pas rester les bras croisés pendant encore 3 ans
00:26:09 sans qu'il y ait de loi et de réforme.
00:26:11 Les Français, ils sont résilients.
00:26:13 J'ai compris l'affaire pendant le Covid.
00:26:14 Ils restent chez eux, ils disent rien.
00:26:16 Il ne fera pas de référendum, puisqu'il connaît d'avance la réponse du référendum.
00:26:21 C'est le seul sol du référendum.
00:26:23 On attend 3 ans.
00:26:24 On va attendre 2 minutes pour le voir.
00:26:26 À tout de suite.
00:26:27 Les Français se romprent à saisir la première occasion de dire non à Macron.
00:26:31 On va reparler, évidemment, de l'immigration dans quelques instants.
00:26:37 Les chiffres sont quand même terribles.
00:26:38 Les immigrés légaux arrivés en France sont chaque année plus nombreux.
00:26:41 Ils étaient 120 000 dans les années Jospin.
00:26:44 Ils sont 320 000.
00:26:46 Moi, je vous assure, c'est une folie.
00:26:49 L'électorat ne fait que commencer.
00:26:51 L'électorat ne fait que commencer.
00:26:54 C'est quelqu'un que vous aimez bien.
00:26:55 Mais évidemment.
00:26:56 Et il a raison.
00:26:57 L'immigration régulière n'est pas une immigration de travail.
00:27:00 Sur les 5 dernières années, l'immigration de travail ne représente que 14 % des titres de séjour accordés.
00:27:05 Je vous assure.
00:27:06 En fait, c'est effrayant, le dossier de l'immigration.
00:27:09 C'est effrayant.
00:27:11 Et personne ne veut en parler.
00:27:13 Comment dire ?
00:27:14 Historiquement, la France est le pays d'Europe occidentale
00:27:17 qui accorde la part la plus importante de ses titres de séjour à l'immigration familiale.
00:27:21 Les deux sujets, c'est droit d'asile et réglement familial.
00:27:26 Alors que les Français sont largement contre cette politique migratoire.
00:27:30 Ce n'est pas du tout ce que tu dis, Tarmanin.
00:27:32 Je vous assure.
00:27:33 On débattra dans quelques instants.
00:27:34 On va en parler dans deux secondes avec vous.
00:27:36 Somaïa Labidi.
00:27:37 L'épilogue de la COP 28, les pays du monde entier approuvent un appel historique
00:27:45 à une transition hors des énergies fossiles.
00:27:48 Dès l'ouverture de la séance plénière d'aucluture,
00:27:50 les délégués ont adopté la décision préparée par les Émirats arabes unis,
00:27:54 déclenchant une ovation et de longs applaudissements.
00:27:57 Paru de son côté, ça luge une victoire du multilatéralisme
00:28:01 et de la diplomatie climatique.
00:28:04 L'ONU vote un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza
00:28:07 dans une résolution adoptée par une majorité écrasante.
00:28:11 Toutefois, le texte non contraignant ne condamne pas le Hamas.
00:28:14 Une absence fustigée par Israël et les États-Unis,
00:28:17 qui ont voté contre la résolution.
00:28:20 Et puis, Elisabeth Borne a la recherche d'un consensus
00:28:23 sur le projet de loi immigration.
00:28:25 La première ministre reçoit aujourd'hui les présidents
00:28:27 de groupes parlementaires de Renaissance et des Républicains.
00:28:30 Le sort du texte est désormais remis entre les mains
00:28:33 d'une commission mixte paritaire.
00:28:35 Celle-ci se réunira, je cite probablement, lundi ou mardi,
00:28:38 selon la présidente de l'Assemblée, Yael Broun-Pivet.
00:28:41 - Qu'avait-elle dit, Gauthier Lebrecht ?
00:28:44 - Qu'elle peut chercher le consensus,
00:28:46 que ce n'est pas sûr qu'elle le trouve.
00:28:48 - Je vous propose d'écouter l'échange entre Mme Diaz
00:28:50 du Rassemblement National et M. Darmanin, hier,
00:28:52 ce qui nous permettra de parler de l'immigration
00:28:55 avec Éric Nolot, qui est sur une position différente.
00:28:58 - Hier, en même temps, si cher à Emmanuel Macron,
00:29:02 a montré ses limites et s'est soldé par un véritable camouflet
00:29:06 pour votre gouvernement.
00:29:08 Alors que les Français expriment leur volonté
00:29:10 d'être en sécurité, vous avez fait face à un débat
00:29:12 qui a été très délicat.
00:29:14 Vous avez proposé un texte qui aurait permis la création
00:29:17 de nouvelles filières d'immigration,
00:29:20 la répartition de migrants dans nos campagnes
00:29:23 et la régularisation massive de clandestins.
00:29:26 - Le non-débat d'hier a démontré une chose.
00:29:28 Vous avez peur du débat.
00:29:31 Vous n'avez pas voulu parler d'immigration.
00:29:34 Vous en parlez dans les meetings, dans les marchés,
00:29:37 sur les tracts, sur les plateaux de télévision,
00:29:40 mais vous n'en parlez jamais devant la représentation nationale
00:29:44 parce que vous avez eu peur.
00:29:47 Et c'est tellement vrai que votre belle unité de façade
00:29:51 entre les contraires, entre vos amis mélanchonistes et vous-même,
00:29:54 entre ceux qui veulent accueillir tout le monde
00:29:56 et ceux qui ne veulent accueillir personne,
00:29:58 fait que dès le lendemain, vous proposez exactement
00:30:01 les mêmes dispositions que le gouvernement
00:30:03 pour lutter contre les étrangers délinquants.
00:30:05 Trouvez l'erreur.
00:30:07 - Monsieur le ministre, vous feignez d'ignorer
00:30:09 ce qu'est une motion de rejet.
00:30:10 Très sincèrement, ça n'est pas au niveau.
00:30:11 Et je pense que les Français continueront de vous le reprocher.
00:30:13 Mais moi, j'ai une dernière question pour vous, monsieur le ministre.
00:30:15 Qui a peur du débat ?
00:30:16 Moi, je pense que c'est vous qui refusez de proposer
00:30:18 aux Français un référendum.
00:30:19 - Vous auriez pu débattre ici et maintenant.
00:30:21 Plutôt que réclamer un débat, vous auriez pu l'accepter dès hier.
00:30:25 Vous êtes incohérent.
00:30:28 Comme d'habitude, le Rassemblement national vit des problèmes
00:30:31 et ne veut aucune des solutions.
00:30:33 Vous avez désarmé nos policiers hier.
00:30:36 Vous avez désarmé nos préfets.
00:30:38 Vous désarmez les Français.
00:30:40 Et vous allez vous réjouir au prochain fait d'hiver.
00:30:43 - Ce qui est intéressant quand on parle d'immigration,
00:30:45 c'est de dire les faits.
00:30:47 Par exemple, et ça c'est un fait plus français
00:30:50 que pour les autres nations européennes,
00:30:52 les trois nationalités les plus représentées
00:30:54 dans les titres de ces jours accordés en 2022,
00:30:56 c'est Maroc, Algérie, Tunisie.
00:30:59 Donc l'immigration en France est majoritairement africaine.
00:31:02 - Nous sommes d'accord.
00:31:04 - Mais ce qui est important, c'est de dire que le chiffre
00:31:08 presque le plus important, c'est 14% simplement des titres
00:31:11 de ces jours sont là pour bosser.
00:31:14 - Nous sommes d'accord.
00:31:16 - C'est effrayant.
00:31:18 Juste effrayant de dire ça.
00:31:20 Donc on est dans un pays qui subit des vagues migratoires
00:31:23 qu'il ne peut plus intégrer.
00:31:26 - Nous sommes d'accord.
00:31:28 Simplement, c'est la suite de notre débat tout à l'heure.
00:31:30 L'immigration, je reprends votre adjectif,
00:31:32 c'est effrayant, qui prend des proportions effrayantes.
00:31:35 En tout cas, c'est crucial.
00:31:37 Raison de plus pour l'aborder avec un peu de nuance.
00:31:39 En fait, ce qui se passe, là je parle des travailleurs
00:31:41 en situation irrégulière, c'est le résultat d'un système global
00:31:44 que nous avons laissé s'installer.
00:31:46 Nous vivons dans un pays qui repose en grande partie
00:31:49 sur l'afflux de gens qui sont prêts à accepter
00:31:52 n'importe quel boulot mal payé.
00:31:54 Et nous vivons de ça.
00:31:56 On aurait pu s'y opposer.
00:31:58 C'est ce que je pense que je voudrais apporter.
00:32:00 Il ne s'agit pas de rouler des mécaniques maintenant
00:32:02 ou de faire des effets de manche.
00:32:04 Nous avons laissé ce système s'installer.
00:32:06 Ensuite, vous avez la dendure avec la gauche.
00:32:08 Il y a quand même deux faits.
00:32:10 Sur l'immigration économique, c'est le patronat
00:32:12 qui pousse à ce que l'immigration illégale
00:32:14 continue à s'installer en France.
00:32:16 Et le regroupement familial, mon cher Pascal Praud,
00:32:18 si ma mémoire est bonne, ce n'est pas une mesure de gauche.
00:32:20 Ça a été pris par des gens de droite.
00:32:22 - Oui, c'est dans les années 70.
00:32:24 - Mais c'est Giscard d'Estaing qui n'était pas un type de gauche.
00:32:26 - C'est peut-être contesté.
00:32:28 Giscard dit avant de mourir que c'était le Conseil d'État.
00:32:30 Mais peu importe.
00:32:32 - Mais non, parce que vous simplifiez le problème
00:32:34 en disant qu'il n'y a qu'à.
00:32:36 D'abord, on ne peut pas,
00:32:38 puisqu'on a laissé s'installer un système global.
00:32:40 - Mais à quoi ça vous fait ?
00:32:42 C'est quoi votre solution ?
00:32:44 - Je suis pour des solutions qui prennent en compte la réalité.
00:32:46 Je vous dis simplement que votre parallèle
00:32:48 avec le harcèlement scolaire ne marche pas.
00:32:50 - Votre phrase ne veut rien dire.
00:32:52 - L'immigration, vous ne pouvez pas
00:32:54 faire ça parce que ça va falloir des années
00:32:56 pour augmenter les salaires, virer les gens.
00:32:58 - Ça va prendre un peu de temps.
00:33:00 - Je vous répète que l'immigration
00:33:02 pour travail ne représente que 14%.
00:33:04 - Oui, je suis d'accord avec vous.
00:33:06 - 86% des gens.
00:33:08 - Référendum.
00:33:10 - Vous êtes quand même...
00:33:12 - Autre chose, statistique.
00:33:14 J'ai pris beaucoup de statistiques ce matin.
00:33:16 Dans plus de 90% des cas,
00:33:18 les immigrés illégaux ne sont pas expulsés.
00:33:20 90% des cas.
00:33:22 - En 10 ans, vous savez combien il y a d'OQTF ?
00:33:24 - En 10 ans, combien ?
00:33:26 - 1 million.
00:33:28 - Exactement, 840 000 OQTF n'ont pas été appliqués.
00:33:30 Le taux d'exécution des OQTF
00:33:32 n'a jamais été aussi bas qu'en ce moment.
00:33:34 Il est à 6%.
00:33:36 - Emmanuel Macron promettait 100%.
00:33:38 - Et pourquoi les accords bilatéraux ?
00:33:40 - C'est là où il y a le CODH.
00:33:42 - Il n'y a plus rien à faire.
00:33:44 - On n'est pas dans la loi.
00:33:46 - La loi, ça relève de la puissance
00:33:48 de l'exécutif.
00:33:50 - Si il est permis de sortir une seconde
00:33:52 de l'immédiateté
00:33:54 d'un débat qui ressemble à celui
00:33:56 de l'Assemblée nationale,
00:33:58 ce qu'il se passe en France...
00:34:00 - Je vous demande de retirer ça.
00:34:02 - Je vous demande de retirer ça immédiatement.
00:34:04 - On va voter la censure, Dominique Javet,
00:34:06 si ça continue.
00:34:08 - Prenez de la hauteur.
00:34:10 - Si c'est permis, tous les pays européens
00:34:12 ont été confrontés
00:34:14 ou sont confrontés à ce même problème.
00:34:16 Et si nous sortons donc
00:34:18 de l'hexagone, de seconde,
00:34:20 on s'aperçoit que tous les peuples européens
00:34:22 sont en train de donner une réponse
00:34:24 droitisante à ce problème.
00:34:26 C'est-à-dire que ce qui se passe
00:34:28 et ce qui va se passer en Angleterre,
00:34:30 aux Pays-Bas, en Italie, etc.
00:34:32 - Et comment ça se passe en Allemagne ?
00:34:34 - Alors écoutez Mme Pannot hier.
00:34:36 - En tissit, ce qui va se passer en France,
00:34:38 les peuples auront un jour la parole
00:34:40 et ils sont contre l'immigration.
00:34:42 - On terminera là-dessus ce sujet
00:34:44 parce qu'elle explique, Mme Pannot,
00:34:46 qu'elle va faire une retour au peuple
00:34:48 pour voir si tout ce qu'a dit la France Insoumise
00:34:50 est validé auprès du peuple.
00:34:52 Elle dit que comme on n'en a pas parlé,
00:34:54 ce que je dis là-dessus ce matin,
00:34:56 c'est xénophobe, c'est raciste, etc.
00:34:58 Le simple fait d'en parler, voilà ce qu'elle dirait.
00:35:00 Ecoutez Mme Pannot, elle s'est adressée
00:35:02 à Mme Borde.
00:35:04 - Elle est pour le référendum pour une fois ?
00:35:06 - Écoutez.
00:35:08 - Ou contre, plutôt ?
00:35:10 - Hier, vous avez été défaits,
00:35:12 vous et tous les semeurs de haine.
00:35:14 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:16 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:18 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:20 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:22 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:24 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:26 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:28 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:30 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:32 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:34 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:36 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:38 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:40 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:42 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:44 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:46 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:48 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:50 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:52 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:54 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:56 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:35:58 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:36:00 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:36:02 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:36:04 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:36:06 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:36:08 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:36:10 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:36:12 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:36:14 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:36:16 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:36:18 Vous avez été défaits, vous et tous les semeurs de haine.
00:36:20 Une commission mixte paritaire va être convoquée.
00:36:22 Une commission mixte paritaire va être convoquée.
00:36:24 Malgré vos tentatives pour empêcher le débat,
00:36:26 Malgré vos tentatives pour empêcher le débat,
00:36:28 nous ne renoncerons pas à apporter des mesures fortes pour nos concitoyens.
00:36:30 nous ne renoncerons pas à apporter des mesures fortes pour nos concitoyens.
00:36:32 - S'il vous plaît, un moment de silence.
00:36:34 - S'il vous plaît, un moment de silence.
00:36:36 - Je pense que définitivement, le débat, ça n'est pas pour vous.
00:36:38 - Je pense que définitivement, le débat, ça n'est pas pour vous.
00:36:40 - Madame la Présidente Pannot, hormis quelques secondes...
00:36:42 - Madame la Présidente Pannot, hormis quelques secondes...
00:36:44 - Vous êtes trachée avec la démocratie, madame la Présidente Pannot, et votre groupe avec.
00:36:50 - Vous êtes trachée avec la démocratie, madame la Présidente Pannot, et votre groupe avec.
00:36:52 - Vous êtes trachée avec la démocratie, madame la Présidente Pannot, et votre groupe avec.
00:36:54 - Vous êtes trachée avec la démocratie, madame la Présidente Pannot, et votre groupe avec.
00:36:56 - Vous êtes trachée avec la démocratie, madame la Présidente Pannot, et votre groupe avec.
00:36:58 - Vous êtes trachée avec la démocratie, madame la Présidente Pannot, et votre groupe avec.
00:37:00 - Vous êtes trachée avec la démocratie, madame la Présidente Pannot, et votre groupe avec.
00:37:02 - Alors madame la Présidente Pannot, hormis quelques secondes de satisfaction à l'Assemblée et quelques minutes d'attention dans les médias, qu'avez-vous obtenu ?
00:37:12 - Finalement, madame la Présidente Pannot, par votre attitude et celle de votre groupe, ceux qui sont pénalisés, ce sont les Français. Les Français qui soutiennent très largement notre texte.
00:37:22 - Bon, on termine ce chapitre. Moi, ce qui m'intéresse, c'est toujours les faits et immigration et démocratie en France, avec les chiffres qui sont donnés sur une moyenne de 5 ans 2018-2022.
00:37:34 Écoutez bien ce que je vais vous dire. 2018-2022, la réparation des titres de séjour. Je l'ai dit, 14% immigration de travail. 14%. Taux d'emploi dans cette immigration de travail, 74%. Donc, cela, il n'y a pas de souci.
00:37:47 34% des gens sont venus pour des motifs familiaux. Taux d'emploi en baisse à 55%. Après, vous avez 32% d'étudiants. On a besoin de 32% d'étudiants en titre de séjour entre 2018 et 2022.
00:38:01 Tout cela est dévoyé sans doute. Et autre, c'est 20%. Je ne sais pas ce que c'est que "autre". - Ah, ça doit être le droit d'asile. - Le droit d'asile, 20%.
00:38:07 - Donc, ça, c'est les chiffres répartition des titres de séjour par motif d'immigration en France moyenne sur 5 ans 2018-2022. C'est imparable ce que je viens de dire. Ce sont des chiffres.
00:38:22 - C'est simple, Pascal. On reprend vos chiffres. On met en comparaison avec les séquences à laquelle on vient d'assister. On arrive à la conclusion que tous ces gens-là ne sont pas au niveau des enjeux, tout simplement.
00:38:32 Mais là, j'englobe non seulement la France insoumise, mais Mme Borne, M. Darmanin et tous les autres. Ils ne sont pas au niveau des enjeux. Ils ne sont pas au niveau du pays.
00:38:40 - Il y avait une solution qu'avait proposée Anguillénot sur ce plateau, qui me paraît être la plus efficace de toutes, qui est de réviser la Constitution pour donner à la dernière loi votée une valeur supérieure au traité.
00:38:50 - Oui. - Et ça, ça évite... Parce que le débat sur le référendum, on n'a pas le temps de le faire. Mais la solution juridique la plus efficace... - Vous avez un article 55.
00:38:59 - Exactement. - La Constitution qui dit que les traités sont supérieurs à la loi. - Il faut réformer la Constitution.
00:39:05 - Et je rappelle le sondage pour CNews. Faut-il accueillir plus de migrants en France ? 80%, non ? 19%, oui. Faut-il accueillir plus de migrants en France ? Total gauche, total centre, total droite, tout le monde et majorité.
00:39:19 - Mme Panot parle au 19%. - Oui, vous avez raison.
00:39:28 - Bon, écoutez, parlons d'Issou, maintenant. Parce qu'Issou, vous avez un ministre de l'Éducation nationale qui fait le job. Donc il y va, lui. Il y a un an, vous m'auriez dit peut-être sur ce plateau, c'est pas possible, on peut pas comprendre la réalité.
00:39:40 - Non, non. - Ah bah il y a un an, avec votre ministre, on aurait... - Pas sur l'éducation, pas sur la transmission. Vous me prendrez pas en défaut. - Mais non, mais...
00:39:46 - Non, non, non, non, non. - Mais je vous prends pas en défaut. - Vous ne servirez pas de bouc émissaire à des fantasmes. - Mais je vous dis que c'est possible d'agir.
00:39:51 - Je suis classé parmi les réactionnaires parce que je dis que l'europe de l'école, c'est de transmettre les savoirs fondamentaux. - Voyons le sujet de Tony... Non. Vous m'auriez peut-être dit il y a un an que c'était pas possible.
00:40:02 - Non, ça me fatigue. - Alors je retire. - Si, c'est possible. - Je retire. - J'ai pas eu de mots assez dur pour M. Papandia et pour le diable, rien n'était possible.
00:40:09 - Tony Pitaro, voyez le sujet d'Issou avec Gabriel Attal, qui est allé... S'il vous plaît, les professeurs... - Vous parlez tout le temps.
00:40:16 - Les professeurs ont exercé lundi leur droit de retrait après qu'un collège a été diffamé jeudi dans une classe de 6e. Voyez le sujet.
00:40:23 - Après un discours de fermeté, des actes.
00:40:29 - Jamais je n'accepterai à l'école de la République qu'on refuse de regarder un tableau, qu'on se bouche les oreilles en cours de musique, qu'on s'en prenne à l'autorité d'un enseignant.
00:40:39 C'est pour cela, M. le député, que j'ai dit dès hier que les élèves responsables de cette situation à Issou seraient sanctionnés.
00:40:45 Et je vous annonce que ce matin, une procédure disciplinaire a été ouverte à l'endroit des trois élèves à l'origine de cette situation.
00:40:52 - Jeudi dernier, des élèves de 6e avaient diffamé leur professeur en affirmant qu'elle interrogeait des élèves musulmans sur une oeuvre représentant 5 femmes nues pour les mettre mal à l'aise.
00:41:02 - Gabriel Attal est très clair, c'est quelqu'un qui réaffirme le caractère laïque et républicain de notre école et qui donne un signal très clair.
00:41:10 Les enseignements ne peuvent pas et ne doivent pas être contestés.
00:41:15 Et les élèves et les parents qui contesteraient ces enseignements seront finalement sanctionnés.
00:41:22 - Avec cette procédure disciplinaire, les trois élèves passeront en conseil de discipline et risquent une exclusion temporaire ou définitive de l'établissement.
00:41:30 - Que dites-vous Gauthier Lébret ?
00:41:32 - Jeudi et pendant ce temps, les élèves de la Star Academy sont reçus à l'Élysée.
00:41:36 - C'est bien, pour allumer le sapin.
00:41:38 - Pour allumer le sapin de Noël.
00:41:39 - Ah oui, oui, alors oui.
00:41:40 - Non mais c'était dur, je dis ça en rigolant.
00:41:42 - Non mais dites la fin de la phrase, parce que c'est plutôt sympa pour les...
00:41:44 - Oui, c'est plutôt sympa.
00:41:45 - C'est pas une atteinte.
00:41:46 - Peut-être qu'ils ont une idée pour sortir de la crise.
00:41:47 - C'est pas une atteinte.
00:41:48 - Le Noël à l'Élysée, c'est aujourd'hui ?
00:41:49 - En tout cas, il y a le sapin qui va être illuminé visiblement avec les élèves.
00:42:00 - J'espère qu'on aura des images, parce que c'est toujours...
00:42:02 - La Star Academy à l'Élysée ?
00:42:03 - Claude François était avec Jean-Valéry Giscard d'Estaing.
00:42:04 - J'ai déjà vu des influenceurs se rouler sur la pelouse de l'Élysée, maintenant c'est
00:42:05 la Star Academy qui allume les sapins.
00:42:06 - C'est des jeunes, des jeunes.
00:42:07 - C'est sympa.
00:42:08 - Ça s'appelle la décadence, moi je vous ai connus sur CIEUX.
00:42:09 - Vous voulez inviter qui ? Vous voulez inviter Jean Sablon ?
00:42:10 - Il y aura des enfants aussi, visiblement.
00:42:11 - C'est un immense artiste, mais le débat n'est pas là, c'est pas entre Jean Sablon
00:42:19 et la Star Academy.
00:42:20 Je pense qu'il y a un petit principe de verticalité à la sauvegarde.
00:42:25 - Vous savez ce qu'a inventé...
00:42:26 - Je disais que c'était un réactionnaire de gauche.
00:42:27 - Moi j'aime bien les réactions de gauche, c'est les meilleurs.
00:42:28 - Jean Sablon, vous qui passez sans me voir.
00:42:29 - Il est un immense star.
00:42:30 - Mais c'est le premier qui a chanté avec un micro.
00:42:31 Jean Sablon, vous qui passez sans me voir.
00:42:32 - C'est une idole de ma mère.
00:42:33 - C'est une émotion de la vie.
00:42:34 - C'est une émotion de la vie.
00:42:35 - C'est une émotion de la vie.
00:42:36 - Jean Sablon, vous qui passez sans me voir.
00:42:40 - C'est une idole de ma mère.
00:42:41 - C'est une émotion de la vie.
00:42:42 - C'est une émotion de la vie.
00:42:43 - C'est une émotion de la vie.
00:42:44 - C'est une émotion de la vie.
00:42:45 - C'est une émotion de la vie.
00:42:46 - C'est une émotion de la vie.
00:42:47 - C'est une émotion de la vie.
00:42:48 - C'est une émotion de la vie.
00:42:49 - C'est une émotion de la vie.
00:42:50 - C'est une émotion de la vie.
00:42:51 - C'est une émotion de la vie.
00:42:52 - C'est une émotion de la vie.
00:42:53 - C'est une émotion de la vie.
00:42:54 - C'est une émotion de la vie.
00:42:55 - C'est une attente à la localité.
00:43:19 - C'est une émotion de la vie.
00:43:26 - C'est une émotion de la vie.
00:43:27 - C'est une émotion de la vie.
00:43:28 - C'est une émotion de la vie.
00:43:29 - C'est une émotion de la vie.
00:43:30 - C'est une émotion de la vie.
00:43:31 - C'est une émotion de la vie.
00:43:32 - C'est une émotion de la vie.
00:43:33 - C'est une émotion de la vie.
00:43:34 - C'est une émotion de la vie.
00:43:35 - C'est une émotion de la vie.
00:43:36 - C'est une émotion de la vie.
00:43:37 - C'est une émotion de la vie.
00:43:38 - C'est une émotion de la vie.
00:43:39 - C'est une émotion de la vie.
00:43:40 - C'est une émotion de la vie.
00:43:41 - C'est une émotion de la vie.
00:44:07 - C'est une émotion de la vie.
00:44:14 - C'est une émotion de la vie.
00:44:15 - C'est une émotion de la vie.
00:44:16 - C'est une émotion de la vie.
00:44:17 - C'est une émotion de la vie.
00:44:18 - C'est une émotion de la vie.
00:44:19 - C'est une émotion de la vie.
00:44:20 - C'est une émotion de la vie.
00:44:21 - C'est une émotion de la vie.
00:44:22 - C'est une émotion de la vie.
00:44:23 - C'est une émotion de la vie.
00:44:24 - C'est une émotion de la vie.
00:44:25 - C'est une émotion de la vie.
00:44:26 - C'est une émotion de la vie.
00:44:27 - C'est une émotion de la vie.
00:44:28 - C'est une émotion de la vie.
00:44:29 - C'est une émotion de la vie.
00:44:57 - C'est une émotion de la vie.
00:45:00 - C'est une émotion de la vie.
00:45:01 - C'est une émotion de la vie.
00:45:02 - C'est une émotion de la vie.
00:45:03 - C'est une émotion de la vie.
00:45:04 - C'est une émotion de la vie.
00:45:05 - C'est une émotion de la vie.
00:45:06 - C'est une émotion de la vie.
00:45:07 - C'est une émotion de la vie.
00:45:08 - C'est une émotion de la vie.
00:45:09 - C'est une émotion de la vie.
00:45:10 - C'est une émotion de la vie.
00:45:11 - C'est une émotion de la vie.
00:45:12 - C'est une émotion de la vie.
00:45:13 - C'est une émotion de la vie.
00:45:14 - C'est une émotion de la vie.
00:45:15 - C'est une émotion de la vie.
00:45:43 - C'est une émotion de la vie.
00:45:46 - C'est une émotion de la vie.
00:45:47 - C'est une émotion de la vie.
00:45:48 - C'est une émotion de la vie.
00:45:49 - C'est une émotion de la vie.
00:45:50 - C'est une émotion de la vie.
00:45:51 - C'est une émotion de la vie.
00:45:52 - C'est une émotion de la vie.
00:45:53 - C'est une émotion de la vie.
00:45:54 - C'est une émotion de la vie.
00:45:55 - C'est une émotion de la vie.
00:45:56 - C'est une émotion de la vie.
00:45:57 - C'est une émotion de la vie.
00:45:58 - C'est une émotion de la vie.
00:45:59 - C'est une émotion de la vie.
00:46:00 - C'est une émotion de la vie.
00:46:01 - C'est une émotion de la vie.
00:46:29 - C'est une émotion de la vie.
00:46:32 - C'est une émotion de la vie.
00:46:33 - C'est une émotion de la vie.
00:46:34 - C'est une émotion de la vie.
00:46:35 - C'est une émotion de la vie.
00:46:36 - C'est une émotion de la vie.
00:46:37 - C'est une émotion de la vie.
00:46:38 - C'est une émotion de la vie.
00:46:39 - C'est une émotion de la vie.
00:46:40 - C'est une émotion de la vie.
00:46:41 - C'est une émotion de la vie.
00:46:42 - C'est une émotion de la vie.
00:46:43 - C'est une émotion de la vie.
00:46:44 - C'est une émotion de la vie.
00:46:45 - C'est une émotion de la vie.
00:46:46 - C'est une émotion de la vie.
00:46:47 - C'est une émotion de la vie.
00:47:12 - C'est une émotion de la vie.
00:47:17 - C'est une émotion de la vie.
00:47:18 - C'est une émotion de la vie.
00:47:19 - C'est une émotion de la vie.
00:47:20 - C'est une émotion de la vie.
00:47:21 - C'est une émotion de la vie.
00:47:22 - C'est une émotion de la vie.
00:47:23 - C'est une émotion de la vie.
00:47:24 - C'est une émotion de la vie.
00:47:25 - C'est une émotion de la vie.
00:47:26 - C'est une émotion de la vie.
00:47:27 - C'est une émotion de la vie.
00:47:28 - C'est une émotion de la vie.
00:47:29 - C'est une émotion de la vie.
00:47:30 - C'est une émotion de la vie.
00:47:31 - C'est une émotion de la vie.
00:47:32 - C'est une émotion de la vie.
00:48:00 - C'est une émotion de la vie.
00:48:03 - C'est une émotion de la vie.
00:48:04 - C'est une émotion de la vie.
00:48:05 - C'est une émotion de la vie.
00:48:06 - C'est une émotion de la vie.
00:48:07 - C'est une émotion de la vie.
00:48:08 - C'est une émotion de la vie.
00:48:09 - C'est une émotion de la vie.
00:48:10 - C'est une émotion de la vie.
00:48:11 - C'est une émotion de la vie.
00:48:12 - C'est une émotion de la vie.
00:48:13 - C'est une émotion de la vie.
00:48:14 - C'est une émotion de la vie.
00:48:15 - C'est une émotion de la vie.
00:48:16 - C'est une émotion de la vie.
00:48:17 - C'est une émotion de la vie.
00:48:18 - C'est une émotion de la vie.
00:48:46 - C'est une émotion de la vie.
00:48:49 - C'est une émotion de la vie.
00:48:50 - C'est une émotion de la vie.
00:48:51 - C'est une émotion de la vie.
00:48:52 - C'est une émotion de la vie.
00:48:53 - C'est une émotion de la vie.
00:48:54 - C'est une émotion de la vie.
00:48:55 - C'est une émotion de la vie.
00:48:56 - C'est une émotion de la vie.
00:48:57 - C'est une émotion de la vie.
00:48:58 - C'est une émotion de la vie.
00:48:59 - C'est une émotion de la vie.
00:49:00 - C'est une émotion de la vie.
00:49:01 - C'est une émotion de la vie.
00:49:02 - C'est une émotion de la vie.
00:49:03 - C'est une émotion de la vie.
00:49:04 - C'est une émotion de la vie.
00:49:27 - C'est une émotion de la vie.
00:49:52 - C'est une émotion de la vie.
00:50:20 - C'est une émotion de la vie.
00:50:23 - C'est une émotion de la vie.
00:50:24 - C'est une émotion de la vie.
00:50:25 - C'est une émotion de la vie.
00:50:26 - C'est une émotion de la vie.
00:50:27 - C'est une émotion de la vie.
00:50:28 - C'est une émotion de la vie.
00:50:29 - C'est une émotion de la vie.
00:50:30 - C'est une émotion de la vie.
00:50:31 - C'est une émotion de la vie.
00:50:32 - C'est une émotion de la vie.
00:50:33 - C'est une émotion de la vie.
00:50:34 - C'est une émotion de la vie.
00:50:35 - C'est une émotion de la vie.
00:50:36 - C'est une émotion de la vie.
00:50:37 - C'est une émotion de la vie.
00:50:38 - C'est une émotion de la vie.
00:51:02 - C'est une émotion de la vie.
00:51:08 - C'est une émotion de la vie.
00:51:09 - C'est une émotion de la vie.
00:51:10 - C'est une émotion de la vie.
00:51:11 - C'est une émotion de la vie.
00:51:12 - C'est une émotion de la vie.
00:51:13 - C'est une émotion de la vie.
00:51:14 - C'est une émotion de la vie.
00:51:15 - C'est une émotion de la vie.
00:51:16 - C'est une émotion de la vie.
00:51:17 - C'est une émotion de la vie.
00:51:18 - C'est une émotion de la vie.
00:51:19 - C'est une émotion de la vie.
00:51:20 - C'est une émotion de la vie.
00:51:21 - C'est une émotion de la vie.
00:51:22 - C'est une émotion de la vie.
00:51:23 - C'est une émotion de la vie.
00:51:51 - C'est une émotion de la vie.
00:51:54 - C'est une émotion de la vie.
00:51:55 - C'est une émotion de la vie.
00:51:56 - C'est une émotion de la vie.
00:51:57 - C'est une émotion de la vie.
00:51:58 - C'est une émotion de la vie.
00:51:59 - C'est une émotion de la vie.
00:52:00 - C'est une émotion de la vie.
00:52:01 - C'est une émotion de la vie.
00:52:02 - C'est une émotion de la vie.
00:52:03 - C'est une émotion de la vie.
00:52:04 - C'est une émotion de la vie.
00:52:05 - C'est une émotion de la vie.
00:52:06 - C'est une émotion de la vie.
00:52:07 - C'est une émotion de la vie.
00:52:08 - C'est une émotion de la vie.
00:52:09 - C'est une émotion de la vie.
00:52:33 - L'armée israélienne a-t-elle commencé à inonder les tunnels du Hamas ?
00:52:37 Ce serait le cas selon le Wall Street Journal.
00:52:40 Citant des responsables américains formés des opérations militaires israéliennes.
00:52:44 L'opération aurait commencé le mois dernier et devrait vraisemblablement prendre des semaines.
00:52:49 Interrogé par un journaliste sur ces informations lors d'une conférence de presse à Washington,
00:52:54 le président américain Joe Biden a botté en touche.
00:52:58 Une violente rixe filmée et diffusée sur les réseaux sociaux a éclaté dans la soirée du samedi 9 décembre
00:53:03 dans le quartier de la Confluence à Lyon.
00:53:06 Comme vous pouvez le voir sur ces images, un automobiliste attaqué par une bande d'individus tente de prendre la fuite.
00:53:12 Selon le maire de l'arrondissement, les violences sont récurrentes depuis plusieurs mois dans cette zone.
00:53:18 Et puis, il ne doit pas y avoir de 49.3.
00:53:21 Ce sont les mots de Yael Brown-Pivet ce matin sur France 2.
00:53:24 La présidente de l'Assemblée nationale a rappelé qu'elle tenait au débat sur le projet de loi immigration
00:53:29 et précise que la commission mixte paritaire se réunira probablement lundi ou mardi prochain pour commencer ses travaux.
00:53:48 - Le retour ! Il est là ! Et s'il est là, messieurs...
00:53:55 Oh là là ! Je veux pas vous voir ! Je veux pas vous voir !
00:54:00 Martin Blachier, non ! Non ! Non ! Pas de Martin Blachier !
00:54:05 Le Covid est de retour ! À une quinzaine de jours de Noël, l'épidémie de Covid est sur une pente à...
00:54:12 Excusez-moi, je me retourne, Martin !
00:54:15 Ça me rappelle des souvenirs horribles !
00:54:18 Des gens fermés chez eux ! Des gens qui... Comment dire ?
00:54:23 Des droits de passage pour aller acheter son pain !
00:54:26 C'est terrible ! En tout cas, vous n'avez pas changé, vous êtes beaux !
00:54:30 Bonjour ! Vous n'avez pas eu le Covid, manifestement.
00:54:32 À une quinzaine de jours de Noël, l'épidémie de Covid est sur une pente ascendante en France
00:54:37 où progresse une nouvelle version. Le nouveau variant !
00:54:41 Qui avait lui-même remplacé le nouveau variant de l'ancien variant du nouveau variant.
00:54:45 Donc il est très transmissible. Ils sont toujours plus transmissibles, vous avez remarqué ?
00:54:49 Et donc, appel à vigilance, bien sûr, sans alarmisme, bien évidemment.
00:54:56 Et avant les réunions de famille, on va reprendre le masque, etc.
00:54:59 Dites-nous tout, parce que comme on n'est plus testé, comment on sait qu'il revient, le nouveau variant ?
00:55:05 Bonjour !
00:55:06 C'est une bonne question. Bonjour !
00:55:08 On regarde les gens qui arrivent à l'hôpital, par exemple, avec le Covid.
00:55:13 On regarde les gens qui vont se faire tester dans les laboratoires et qui sont positifs,
00:55:18 donc les fameux taux de positivité.
00:55:20 On regarde les gens qui vont chez le médecin généraliste avec des symptômes qui sont cohérents avec un Covid.
00:55:28 Donc on a quand même des indicateurs.
00:55:30 Et puis effectivement, on voit comme chaque année que ça remonte
00:55:33 et qu'on a cette espèce de vague hivernale Covid,
00:55:36 on a une vague grippale et une vague VRS.
00:55:38 Donc on a une flambée en ce moment des virus respiratoires,
00:55:42 comme c'est le cas dans tous les pays européens et aux États-Unis.
00:55:46 Bon, il est plus... Evidemment, je taquinais, parce que j'ai l'esprit parfois de m'amuser,
00:55:52 mais effectivement, c'est un sujet sérieux et parfois même il peut être dramatique.
00:55:56 Mais est-ce que ce nouveau Covid, ce Covid, est plus dangereux ?
00:56:00 Ou est-ce que... D'abord, est-ce que le vaccin fonctionne avec ce Covid ?
00:56:05 Donc non, le variant n'est pas plus dangereux.
00:56:09 En fait, c'est toujours un sous-souffice du même variant Omicron.
00:56:13 Donc on reste sur des souches qui sont pénignes pour la plupart des gens.
00:56:18 Et on reste sur une infection qui peut être sévère chez des gens qui sont très âgés,
00:56:22 mais comme les autres virus respiratoires.
00:56:25 Chaque hiver, vous savez, on a une surmortalité dans la population.
00:56:30 Et on le sait maintenant, on le sait encore plus après le Covid,
00:56:34 très probablement lié à la flambée des maladies respiratoires hivernales.
00:56:39 Le vaccin fonctionne, il fonctionnait sur les variants précédents.
00:56:42 Celui-là est relativement proche, donc il fonctionne sur les...
00:56:46 En fait, c'est toujours la même chose.
00:56:48 La seule chose intéressante qu'il faut dire, c'est que, bah oui,
00:56:51 c'est quelque chose de saisonnier, comme on vous l'avait dit,
00:56:53 qui durera avec une population vulnérable qui...
00:56:57 - Quelle est votre recommandation pour le vaccin ? À partir de quel âge on se vaccine ?
00:57:02 - Bah la recommandation, c'est normalement 65 ans, qui est l'âge limite,
00:57:06 comme c'est le cas pour la grippe et comme ça le sera peut-être pour le VRS.
00:57:10 Après, ça augmente, donc c'est-à-dire que 65 ans, c'est le début de la recommandation.
00:57:14 Je pense qu'à partir de 75-80 ans, c'est fortement recommandé.
00:57:18 Ça devient nettement plus faible.
00:57:20 - Bon, écoutez, il n'y a pas de quoi s'inquiéter.
00:57:22 On sait, vous ne m'avez pas donné le...
00:57:24 C'était le taux d'incidence qui était toujours intéressant.
00:57:28 Est-ce qu'on sait aujourd'hui comment on peut le chiffrer par rapport aux dernières vagues,
00:57:34 si on voulait faire un parallèle ?
00:57:36 - C'est assez dur, en fait, le taux d'incidence, parce qu'on n'a pas du tout les mêmes testings.
00:57:40 Mais on est probablement sur des taux d'incidence qui sont assez proches
00:57:44 de ce qu'on avait les autres années.
00:57:46 On est vraiment sur des coupes qui sont très, très proches.
00:57:48 Chaque année, on a la même flambée épidémique.
00:57:50 - Donc le masque, il faut plutôt mettre le masque ?
00:57:52 - Non, il ne faut pas forcément aller jusqu'au masque.
00:57:56 Je pense qu'il faut faire comme pour les autres infections respiratoires,
00:57:58 vivre normalement et simplement recommander à nos grands-aînés
00:58:02 de se vacciner pour éviter d'être malades.
00:58:04 - Oui, en fait, pour faire ce qu'on avait dit au début,
00:58:06 c'est-à-dire que les personnes fragiles doivent se protéger,
00:58:08 ce qui était une forme de bon sens, évidemment,
00:58:10 que nous avions eu sur ce plateau et qui n'avait pas toujours été suivi des faits.
00:58:14 Évidemment.
00:58:15 Bon, ben écoutez, merci.
00:58:17 Merci, merci.
00:58:18 La transmission, on le sait,
00:58:20 c'est dans un espace, ça peut être transmis.
00:58:24 Mais je vois parfois certains sur les portes,
00:58:28 il faut faire attention quand on touche avec sa main,
00:58:30 des choses comme ça ou...
00:58:32 Non.
00:58:33 - Non, mais ça, on peut oublier.
00:58:35 Je pense qu'il faut vivre tout à fait normalement
00:58:37 et simplement demander à la grand-mère ou au grand-père d'aller se faire vacciner.
00:58:41 Il y en a un quart qui l'ont fait pour l'instant.
00:58:43 Ce serait bien qu'il y en ait un peu plus.
00:58:45 - Eh oui, ben oui.
00:58:47 Je souris, mais bon, j'ai mauvais esprit.
00:58:50 Je vous remercie en tout cas.
00:58:52 Et c'est toujours un plaisir, évidemment.
00:58:55 Et ça serait bien que vous veniez nous voir sur ce plateau.
00:58:57 Il y a longtemps que vous n'êtes pas venu.
00:58:58 Je ne sais pas si vous préparez un travail particulier en ce moment
00:59:02 ou un livre que vous allez pouvoir sortir sur...
00:59:05 - Je travaille sur un sujet sur les réseaux sociaux et la jeunesse.
00:59:09 Toujours la même chose, mais j'aurai quelque chose d'assez conséquent.
00:59:11 Et je serai ravi de venir vous en parler quand vous voulez.
00:59:13 - Eh ben, vous savez l'amitié que nous avons pour vous.
00:59:15 Et puis également la qualité professionnelle que vous avez démontré
00:59:19 et d'analyse sur ces sujets.
00:59:21 Merci beaucoup, Martin Blachier.
00:59:23 Joyeux Noël et...
00:59:25 J'espère, ou je n'espère pas, à très vite.
00:59:31 Bon, Vincent Piednoir et Hubert et Humbert Rambeau.
00:59:36 Bonjour.
00:59:37 - Bonjour, Vincent Piednoir.
00:59:38 - Vous avez écrit un bouquin, "Une philosophie, une culture",
00:59:41 qui est un peu haut de gamme.
00:59:42 C'est pas... Moi, j'ai trouvé assez intéressant ce que vous dites.
00:59:46 Alors évidemment, vous n'allez pas vous faire que des amis.
00:59:48 Sur la chasse, vous dites qu'il existe un décalage,
00:59:53 d'une béance même, entre une partie de l'opinion contemporaine
00:59:56 qui n'est pas issue de cette culture,
00:59:58 qui l'observe avec perplexité,
01:00:00 plutôt sensible à ce qu'on en montre de négatif
01:00:02 et qui n'ira pas sur le terrain pour s'en faire une idée.
01:00:05 Et ceux qui, la vivant au jour le jour,
01:00:07 ils sont nés ou ils sont venus plus tard
01:00:09 à la faveur des rencontres ou des découvertes.
01:00:13 C'est vrai que la nature, c'est vrai que la chasse,
01:00:16 n'a pas bonne presse dans le monde des bobos,
01:00:20 dans le monde de la télévision.
01:00:22 Mais c'est vrai !
01:00:23 Mais c'est vrai parce qu'ils n'ont jamais vu un lapin de leur vie
01:00:26 ou un coq de leur vie.
01:00:28 C'est pas vrai ce que je dis ?
01:00:29 - Non, mais la manière de poser le débat, c'est scandaleux.
01:00:31 - Je suis assez d'accord.
01:00:32 Je suis d'accord, mais ça provoque un peu.
01:00:34 - Oui, mais c'est caricatural.
01:00:35 - Oui, vous avez raison aussi.
01:00:36 Vous avez raison.
01:00:37 Par exemple, j'ai une position très nuancée sur la chasse.
01:00:39 Ça va suffire que vous me classiez
01:00:41 parmi les bobos déconnectés machin truc.
01:00:44 Donc on se dit, est-ce que c'est la peine d'entrer dans le débat au fond ?
01:00:47 Puisque l'étiquette est indécollable.
01:00:49 De toute façon, on ne sera pas entendus.
01:00:50 - Je suis d'accord avec vous.
01:00:51 - Enfin, laissons parler de nos invités.
01:00:52 Ensuite, je vous dirai.
01:00:53 - Il y a une vraie révolte de rébellion ce matin.
01:00:55 - Oui, oui, oui, j'en ai marre.
01:00:56 J'en ai marre des assignations.
01:00:57 - Vous avez raison.
01:00:58 - Vous êtes un ennemi de la nuance.
01:00:59 - Vous savez ce qu'on va faire ?
01:01:00 - Je vais faire un truc qui va vraiment me plaire.
01:01:07 - Venez là.
01:01:08 - Enfin, enfin !
01:01:10 - En fait, il suffit de venir un peu pour prendre les mots.
01:01:14 - Je vais vous dire, j'en ai marre de parler.
01:01:16 Donc, j'en ai marre de parler.
01:01:18 Donc, c'est vous, vous avez les notes et vous faites l'interview.
01:01:20 On repart à zéro.
01:01:22 Dites leur bonjour.
01:01:23 - J'ai pas lu le livre, mais ça n'a jamais été un problème à la télévision.
01:01:26 - Je veux dire, vous êtes désiré d'intérêt, franchement.
01:01:29 - Je suis influencé.
01:01:30 - Donc, qu'est-ce que vous répondez justement à ces bobos déconnectés parisiens
01:01:34 qui vivent dans le 11e arrondissement, qui ont un discours anti-chasse,
01:01:36 alors qu'ils n'ont jamais mis les pieds à la campagne ?
01:01:38 Qu'est-ce que vous leur dites ?
01:01:39 - Justement, on les invite à venir, mais...
01:01:41 - Il y a une caisse en dessous.
01:01:42 - Là, je sais bien, la présentation est un peu provocatrice.
01:01:45 On ne pense pas non plus qu'il n'y a que des gens dans les villes
01:01:48 qui ne comprennent pas du tout la chasse.
01:01:50 À l'inverse, il y a des gens à la campagne.
01:01:51 Tout ça, c'est très poreux, en fait.
01:01:53 Et nous, c'est simplement une invitation à voir ce que c'est,
01:01:56 en essayant de temps en temps d'expliquer qu'on peut prendre le phénomène chasseur
01:02:00 un peu par le haut, parce qu'il y a des chasseurs célèbres.
01:02:02 - Vous savez que c'est le principe de notre émission.
01:02:04 - Bien sûr.
01:02:05 - On prend toujours les choses par le haut.
01:02:06 - Bien sûr.
01:02:07 - Contrairement à Douchelle qui le prenne par le bas,
01:02:09 et on voit la différence dans les derniers sondages.
01:02:11 - Absolument.
01:02:12 - Je vous laisse poursuivre, excusez-moi.
01:02:13 - Mais voilà.
01:02:14 - Parce que Pro Trepin, il n'a pas parlé depuis déjà 10 secondes,
01:02:16 donc finissez votre propos et je vous donne la parole.
01:02:18 Ah, parce que le Pro voulait intervenir, peut-être.
01:02:20 - Dans la vraie vie, je parle très peu, en fait.
01:02:24 Je suis payé pour parler, c'est tout.
01:02:26 Autrement, je me tais dans les idées.
01:02:27 - Mais Pro, c'est que vous vous voitrez peu dans la vraie vie,
01:02:28 nous, on vous voit sur les plateaux.
01:02:29 C'est ça qui nous pose un problème.
01:02:31 - Regardez, j'ai pris des notes, et là où j'ai mis un petit astérisque bleu ciel,
01:02:36 vous les avez là sur la droite ?
01:02:37 Lisez les passages que j'ai pris.
01:02:39 - Je ne vais pas mes lunettes, je vais essayer.
01:02:42 - Non, à droite, c'est les feuilles qui sont là.
01:02:45 - Ah, voilà, voilà.
01:02:46 - Non, ça c'est le sommaire.
01:02:47 - Non, non, ça c'est vos notes.
01:02:48 - Non, oui, mais c'est pas celle-là, c'est ma liste de courses.
01:02:50 Regardez à droite.
01:02:51 - Pour une fois, si vous êtes cabins, regardez à droite.
01:02:54 - Non, non, je préfère lire ça.
01:02:56 - Voilà.
01:02:57 - Ah oui, c'est ça, c'est la feuille que j'avais.
01:02:59 - Vous pouvez prendre la deuxième, si ce passage est bien lu.
01:03:02 - Vous écrivez "La chasse est affaire d'esthétique et d'émotion,
01:03:04 une évidence pour le disciple de Saint Hubert, non pour le profane.
01:03:07 Et pourtant, au fur et à mesure que la chasse nourricière s'est éloignée,
01:03:10 surtout sous nos latitudes, c'est très exactement la recherche
01:03:14 de cet indéfinissable frisson qui s'est imposé comme l'une des raisons
01:03:18 d'être principale de la scie génétique."
01:03:20 En effet, c'est très haut de gamme.
01:03:22 Beaucoup n'ont pas compris ce que je viens de lire autour du plateau.
01:03:24 C'est pour ça que je vous demande que vous avez quelques éclaircissements.
01:03:26 Qu'est-ce que vous avez voulu dire dans ce passage très bien écrit,
01:03:28 mais que moi, je n'ai pas vraiment bien compris.
01:03:30 - Pas seulement ce qui nous intéresse, ce qui nous passionne dans la chasse,
01:03:34 contrairement à ce que une grande partie peut-être de l'opinion publique pense,
01:03:39 c'est pas le fait de tuer, c'est le fait de chasser, donc de chercher.
01:03:42 Et pour nous, c'est essentiel parce qu'elle l'a dit,
01:03:44 la chasse vaut mieux que la prise.
01:03:46 Phrase qu'a développée Fabrice Lucchini dans son spectacle
01:03:49 "La fontaine et le confinement", disant que si un chasseur
01:03:52 on lui amenait des faisans morts comme ça, ça ne l'intéresserait pas.
01:03:55 Et c'est tout à fait exact.
01:03:56 Il y a des jours, le gibier doit jouer sa partie.
01:03:59 Il y a des jours où il est plus malin que nous,
01:04:01 on a fait beaucoup d'efforts, on ne voit pas grand-chose
01:04:03 et on en garde des très bons souvenirs.
01:04:05 Et il y a des jours, entre guillemets, Saint Hubert est avec nous,
01:04:08 ça marche un peu mieux et c'est formidable.
01:04:10 Il faut accepter l'espoir et l'aléa à la chasse.
01:04:13 Je n'aime pas une partie du monde de la chasse, je vous le dis,
01:04:16 qui sont des consommateurs. Ça non.
01:04:18 - Alors traditionnellement, effectivement...
01:04:21 - Nous avons un chroniqueur qui parle un peu plus que les autres.
01:04:23 - Traditionnellement, on a toujours une petite ouverture
01:04:27 entre 10h et 10h30 sur le livre et puis après,
01:04:30 on fait des allers-retours avec le reste de l'actualité.
01:04:32 Et c'est pourquoi là, je vais peut-être, si vous me permettez
01:04:34 de reprendre mon rôle...
01:04:36 - Alors, j'ai mis beaucoup de temps à arriver là pour vous dire...
01:04:39 - À moins d'un 49.3, ce que vous êtes en train de dire !
01:04:43 - En plus, il y a des choses sur votre téléphone tout à fait passionnantes.
01:04:46 - Puisque Noémie Schultz, je pense, est en ligne avec nous,
01:04:50 donc on va...
01:04:52 - Revenir, mais d'abord, on vous applaudit !
01:04:54 - Magnifique !
01:04:55 - Franchement !
01:04:56 - J'ai pris mon...
01:04:57 - Non, mais vous le verrez. Bon, et après, c'est une drogue.
01:05:00 Bon, Noémie Schultz, je crois qu'elle est avec nous
01:05:02 et on reviendra évidemment sur ce livre qui est, je le disais,
01:05:05 assez particulier quand même.
01:05:07 C'est aux éditions de La Cité.
01:05:09 Il porte bien son nom, ce livre.
01:05:12 "L'ouverture de la chasse, une philosophie, une culture".
01:05:15 Là, vous avez placé manifestement le débat où vous vouliez le placer.
01:05:20 Mais je pense que nous sommes avec effectivement Noémie Schultz.
01:05:24 Elle doit être en direct du Palais de Justice.
01:05:27 Bonjour Noémie Schultz, de Nanterre.
01:05:29 C'est la fin du procès de Monique Olivier.
01:05:32 Il y a quelque chose, vous voyez, qui est sans doute un détail,
01:05:34 mais qui m'a intéressé.
01:05:37 Ces experts, ces fameux experts.
01:05:41 On nous a dit que Monique Olivier était exceptionnellement intelligente.
01:05:44 Elle sortait à 140.
01:05:46 Bon, et puis d'autres sont venus à la barrière, paraît-il,
01:05:48 pour dire qu'en fait, non, pas du tout.
01:05:50 Elle est même d'une intelligence très très faible.
01:05:53 Donc je suis toujours circonspect sur le rôle des experts judiciaires,
01:05:57 Noémie Schultz.
01:05:59 - Oui, je comprends.
01:06:01 On a eu hier six experts, six psychologues
01:06:04 qui se sont succédés à la barre de cette cour d'assises.
01:06:08 Certains avaient rencontré Monique Olivier peu après son arrestation.
01:06:12 Ça remonte à 2004-2005.
01:06:15 D'autres l'ont expertisé beaucoup plus récemment.
01:06:18 Effectivement, vous avez en gros deux approches de sa personnalité.
01:06:22 Pour certains, c'est une femme manipulatrice
01:06:25 qui a pris une part active,
01:06:27 qui a pris du plaisir quelque part dans les actions de son mari,
01:06:31 en tout cas qui a décidé, qui a choisi de se soumettre à lui.
01:06:35 Et puis d'autres qui ont expliqué, en revanche,
01:06:37 qu'elle était passive, soumise, plus manipulable que manipulatrice.
01:06:40 Il y a eu, vous l'avez dit, un débat autour de ce caution intellectuelle.
01:06:44 Il avait été…
01:06:46 Des experts français l'avaient situé autour de 130 pour Monique Olivier.
01:06:51 C'était en 2005, donc bien au-delà de la moyenne.
01:06:53 C'est 2% à peu près de la population.
01:06:55 Mais déjà à cette époque, des experts belges avaient dit
01:06:57 « Non, non, pour nous, il est autour de 92 ».
01:06:59 Et effectivement, une expertise plus récente semble dire
01:07:02 que c'est une femme qui a un QI normal, dans la norme,
01:07:06 donc autour de 95.
01:07:08 Je comprends et c'est pour ça pourquoi j'attends moi
01:07:10 beaucoup de l'expertise psychiatrique qu'on va avoir ce matin,
01:07:14 puisque c'est donc une médecin qui va venir nous donner son point de vue sur Monique Olivier.
01:07:19 Je trouve que parfois la presse donne, décide un portrait de ceux qui tuent,
01:07:28 comme si c'était des animals lecteurs au fond.
01:07:30 Elle peut se repaître de ça et tu t'aperçois que la vérité est un peu différente.
01:07:35 Plus triviale.
01:07:36 Voilà, ce sont des gens, souvent, qui…
01:07:38 Je ne suis pas sûr que la haute intelligence et le mal puissent exister dans un cerveau,
01:07:43 pour tout vous dire.
01:07:44 Mais enfin, ce n'est pas sans doute le débat.
01:07:47 En revanche, le fils de Michel Fourniret, et ça c'est tout à fait étonnant,
01:07:53 il est en train de témoigner, je crois, en ce moment, à la barre, Noémie Schultz ?
01:07:58 Non, il est attendu cet après-midi et malheureusement, il ne sera pas présent physiquement,
01:08:02 ce sera par visioconférence.
01:08:04 Célime, qui a aujourd'hui 35 ans, l'enfant unique du couple Fourniret-Olivier.
01:08:10 Ils avaient chacun eu des enfants de précédent, d'union avant,
01:08:13 mais c'est l'enfant qu'ils ont eu ensemble.
01:08:15 Un enfant dont on peut dire qu'il est né sous le sceau de la malédiction,
01:08:18 puisque alors qu'elle était enceinte, Monique Olivier,
01:08:20 c'est déjà servi de lui comme appât pour attirer une jeune fille dans sa voiture.
01:08:24 Elle était très enceinte, plus de huit mois, et puis quand Célime était bébé aussi,
01:08:28 c'était une manière d'appâter les jeunes victimes de Fourniret,
01:08:32 de les rassurer, cette femme avec un petit enfant qui leur demandait de monter dans la voiture.
01:08:36 Alors, il a bien sûr essayé d'échapper à cette malédiction, il a changé de nom,
01:08:40 il ne s'appelle plus Célime Fourniret, il a été rattrapé en quelque sorte,
01:08:44 il est mis en examen depuis cet été dans une affaire de viol.
01:08:47 Pourquoi son témoignage est attendu aujourd'hui ?
01:08:49 Eh bien parce que quand Estelle Mouzain a été enlevée en 2003, Célime avait 15 ans,
01:08:53 il vivait chez ses parents, et donc on peut imaginer qu'il a vu des choses,
01:08:58 entendu des choses, d'abord il va pouvoir témoigner de la relation de ses parents,
01:09:01 et Didier Seban, l'avocat de la famille d'Estelle Mouzain,
01:09:04 espère qu'il va parler cet après-midi, je vous propose d'écouter Didier Seban.
01:09:11 Il avait 15 ans, moment des faits, à 15 ans on voit tout, on entend tout, on sait tout,
01:09:16 donc il doit savoir des choses, donc on espère beaucoup de cette audition,
01:09:21 et le président a fait droit à notre demande qu'on s'assure de son audition,
01:09:26 et puis cette confrontation entre lui et elle, ce moment-là,
01:09:30 eh bien même s'il ne sera pas physique, puisqu'il sera en visio,
01:09:33 peut-être un moment, peut-être, ou peut-être pas un moment,
01:09:38 il sera un moment où on peut espérer qu'une parole se libère.
01:09:42 – Voilà, en espérant que Célime va bien se présenter pour cette visioconférence,
01:09:50 il avait demandé à hui-clos, il explique qu'il subit des menaces de mort,
01:09:55 depuis des années le président a refusé cette demande de hui-clos,
01:09:58 et donc il doit être entendu par visioconférence,
01:10:00 et ensuite Monique Olivier devrait être interrogée sur les faits
01:10:03 concernant la disparition d'Estelle Mouzin,
01:10:06 ce n'a pas encore été le cas depuis le début de ce procès.
01:10:09 – Merci beaucoup Noémie Schultz, merci beaucoup pour ces informations.
01:10:14 Dans l'actualité, également, aujourd'hui, c'est toute autre chose bien sûr,
01:10:19 c'est cette ligne, vous avez peut-être vu, cette ligne de métro Serge Gainsbourg,
01:10:25 la station Serge Gainsbourg sera inaugurée sur la ligne 11 du métro au Lilas,
01:10:29 en Seine-Saint-Denis en 2024, mais le nom choisi pour ce futur arrêt fait polémique,
01:10:34 une pétition a été lancée sur le site change.org, signée par 3 936 personnes,
01:10:40 ce qui est sans doute pas beaucoup, mais c'est une pétition qui existe,
01:10:43 "les violences envers les femmes et les tendances pédocriminelles,
01:10:46 voire incestueuses de Serge Gainsbourg", pour ne citer qu'elles,
01:10:49 "sont pourtant de notoriété publique et nous sommes révoltés",
01:10:52 tout ça écrit en écriture inclusive,
01:10:54 "que la personne soit mise à l'honneur dans le métro de Paris",
01:10:56 "cracha la figure des victimes à l'heure de la prétendue écoute des victimes de violences
01:10:59 comme priorité politique", je rappelle que Gainsbourg a été né il y a 30 ans,
01:11:03 et que je sais...
01:11:04 - Et qu'il n'a jamais eu de tendance pédocriminelle, il a jamais été condamné,
01:11:07 on peut quand même le rappeler pour défendre sa mémoire et son honneur,
01:11:10 il ne sait pas toujours...
01:11:11 - Serge Gainsbourg dans le métro, c'est le nom, il faut changer le nom,
01:11:14 non mais dans ces cas-là, les gens qui ont signé font sans doute référence à la chanson "Limon & Ceste"
01:11:22 - Oui d'accord, ça ne fait pas un pédocrime.
01:11:23 - Exactement, je suis d'accord avec vous.
01:11:27 - Et il a pu avoir un comportement parfois un peu vulgaire avec les femmes,
01:11:31 mais ça ne relève en rien de la présence de Michel Vredoutier dans ses chansons.
01:11:36 - Oui très raffiné par rapport à Depardieu.
01:11:39 Je crois, sincèrement.
01:11:44 - Non mais c'est toujours la même discussion, c'est-à-dire prendre des lunettes de 2024,
01:11:50 c'est vrai qu'aujourd'hui Serge Gainsbourg, ce qu'il avait dit à Whitney Houston,
01:11:55 aujourd'hui l'exclurait, sans doute d'ailleurs il ne le dirait pas.
01:11:59 - C'était de la provocation pure.
01:12:03 - Oui c'est-à-dire que ce second degré ne passe plus.
01:12:06 - Non il y avait plus de degrés là, que deux.
01:12:09 - En tout cas c'est un sujet qui était dans l'actualité,
01:12:17 et puis un autre sujet, hier soir j'ai ouvert l'heure des pros avec ça,
01:12:20 parce que je n'avais jamais vu les images que vous avez vues au plus haut niveau.
01:12:24 Des bagarres dans le foot c'est parfois arrivé, des divisions inférieures.
01:12:29 Mais ce qui s'est passé en Turquie, et vous allez voir cette image,
01:12:34 c'est absolument folle, c'est un arbitre qui a été lynché,
01:12:37 mais c'est un arbitre de première division, c'est comme si ça se passait en Ligue 1,
01:12:40 c'est pas un match du football amateur.
01:12:44 Donc au coup de sifflet final d'un match de première division turque,
01:12:48 un arbitre a été frappé violemment, notamment au visage, par le président.
01:12:52 Le président d'un des deux clubs.
01:12:54 Et c'est à la fin d'un match de championnat turc qui opposait Ankara Gükü,
01:12:59 je ne sais pas si je le dis bien, et Rizersport.
01:13:02 Donc c'est au coup de sifflet final, le club de Rizersport venait d'égaliser,
01:13:05 dans le temps additionnel, sur le terrain d'Ankara Gükü,
01:13:10 qui s'était vu refuser un but plus tôt dans le match,
01:13:13 puisqu'il a cette décision arbitrale, et on peut revoir évidemment les images,
01:13:17 c'est le président du club d'Ankara Gükü, il s'appelle Farukh Koka,
01:13:22 il est d'ailleurs en prison depuis, il est en détention provisoire.
01:13:25 Farukh Koka m'a donné un coup de poing sous les gauches,
01:13:28 et je suis tombé alors que j'étais au sol,
01:13:30 tous les gens m'ont donné des coups de pied au visage,
01:13:32 et dans d'autres parties du corps, Farukh Koka a crié "je vais le tuer".
01:13:36 Alors il a présenté évidemment ses excuses depuis,
01:13:38 et Farukh Koka a démissionné bien sûr de toutes ses fonctions.
01:13:42 Il se trouve quand même qu'il a été mis en détention provisoire,
01:13:47 les auteurs de cette violente agression, tous d'ailleurs,
01:13:50 ont été placés en détention provisoire, en Turquie, on rigole pas.
01:13:55 L'arbitre souffre d'un traumatisme crânien,
01:13:57 il a annoncé qu'il allait évidemment porter plainte,
01:13:59 cet incident a suscité un vif et fouet en Turquie,
01:14:01 il a entraîné de nombreuses condamnations, dont celle évidemment du patron de l'UFA,
01:14:05 et tous les matchs sont suspendus aujourd'hui en Turquie.
01:14:08 Il se trouve que cet arbitre a pu échanger à l'hôpital avec Erdogan,
01:14:13 et je vous propose de voir la séquence.
01:14:16 Je suis vraiment triste de voir et d'observer ce genre de choses.
01:14:23 Je suis aussi triste de voir ce genre de choses en tant que spectateur,
01:14:29 parce que ce genre de choses se produisent dans un match de séquence,
01:14:34 ça nous a vraiment dérapé.
01:14:38 Je veux dire à mes amis, à la ministre de l'Justice, à la ministre des Affaires,
01:14:45 et à tous les autres qui sont dans le cadre de cette situation,
01:14:50 que nous devons faire tout de suite.
01:14:55 Je veux dire à mes amis et à ceux qui sont à côté de moi,
01:14:58 que je vous souhaite de bien être en sécurité.
01:15:01 Merci, merci beaucoup.
01:15:03 Merci.
01:15:04 - Dans l'actualité, vous êtes au courant, je pense que vous n'êtes pas au courant,
01:15:09 de l'affaire Tintin. Vous n'avez pas vu ça ?
01:15:12 - Non, encore une affaire Tintin ?
01:15:14 - Ah ça c'est absolument génial.
01:15:16 J'ai lu ça ce matin, il y a un garçon qui s'appelle Marc Alizar.
01:15:21 Il a écrit un bouquin qui s'appelle Dark Tintin.
01:15:25 Il est philosophe, il est passé par l'art contemporain,
01:15:28 et il est passé par le cabinet de Frédéric Mitterrand.
01:15:30 Il analyse l'œuvre d'Hergé à travers les abus sexuels qu'aurait subi Hergé enfant.
01:15:36 Et voilà ce qu'il dit, le livre.
01:15:38 Alors là je vais lire ce que disait ce matin dans la revue de presse d'Europe 1
01:15:45 notre ami Olivier Delagarde.
01:15:49 Je me suis permis de lire ce qu'il a écrit.
01:15:52 Il dit "le livre parfois brillant écrit, parfois abracadabrantesque,
01:15:58 l'auteur explique que Tintin c'est d'abord Totor, nom du premier héros de Hergé.
01:16:03 Totor avec deux zéros. Totor, qui ont disparu au profit de deux i.
01:16:09 Autrement dit, et suivez-moi bien, Tintin c'est un nom dont les deux o ont été pénétrés par deux i.
01:16:16 - C'est évident.
01:16:17 - Il fallait évidemment penser, s'indigner.
01:16:20 Et ça c'est ce qu'écrit Marc Alizar.
01:16:23 Mais avant, c'est formidable. Totor, Tintin.
01:16:27 - C'est évident.
01:16:29 - On a envie de puiser dans le vocabulaire du capitaine Haddock pour lui répondre.
01:16:36 - C'est pas très politiquement correct.
01:16:39 - Marc Alizar, Dark Tintin, les nouvelles éditions du Réveil.
01:16:44 - Il a écrit des remarquables livres Marc Alizar, c'est pour ça que je suis étonné.
01:16:49 - Mais écoutez, là c'est un extrait, peut-être que le livre il y a autre chose.
01:16:53 - Mais là tout le monde dit, cette pénétration c'est scandaleux.
01:16:57 - Bon, le livre de Vincent Piednoir et Humbert Rambeau,
01:17:04 qu'avait si bien tout à l'heure annoncé notre ami...
01:17:08 - Oui, on peut tout ai dit, quasiment.
01:17:11 - Mais il y a des choses qui sont formidables.
01:17:13 Par exemple, sur l'instinct des animaux sauvages, vous écrivez
01:17:17 "Ce vieux coq faisant, qui est invisible dans un chôme ou un champ de colza,
01:17:22 croisera et recroisera ses voix pour dérouter le chien
01:17:27 et le décourager prenant bien soin de ne s'envoler qu'en toute dernière extrémité.
01:17:31 C'est cette compagnie de perdrix grises qui se cantonnera en bordure de champ
01:17:35 pour voir arriver ses prédateurs de loin et fuir à tir d'aile à la moindre alerte,
01:17:40 hors de portée de fusil."
01:17:43 L'instinct.
01:17:44 - Oui, parce que la nature n'est ni bonne ni mauvaise.
01:17:48 Il n'y a pas de victime, il n'y a pas de bourreau.
01:17:51 Elle est telle qu'elle est, c'est-à-dire que c'est tuer ou être tué.
01:17:55 Il y a des proies et des prédateurs.
01:17:58 Vous regardez toute la chaîne animale, c'est exactement ça.
01:18:01 Du plus grand l'ours et le loup jusqu'au plus petit, le lombric,
01:18:05 que mange une bécasse.
01:18:07 - Mais tu ne le fais pas pour le plaisir, quand même.
01:18:09 - Comment ?
01:18:10 - Tu ne le fais pas pour le plaisir, la chaîne animale.
01:18:12 C'est un compèlerin tué par plaisir, sauvage, je dis bien sauvage.
01:18:16 Et ça arrive.
01:18:17 - C'est quoi un faux compèlerin ?
01:18:19 - C'est un rapace qui est sans doute en piquet,
01:18:21 qui atteint plus de 300, 340 km/h.
01:18:24 C'est un avion de chasse en miniature.
01:18:26 - C'est une réflexion évidemment sur la chasse.
01:18:28 Et là, je vais rejoindre ce que vous disiez.
01:18:31 La nature ignore superbement les catégories morales de bien et de mal.
01:18:34 Une évidence qu'il est capital de rappeler.
01:18:37 La nature n'est ni cruelle, comme on l'entend fréquemment,
01:18:40 ni bienveillante, comme il arrive que certains voudraient le faire croire.
01:18:43 Elle s'impose à nous telle qu'elle est,
01:18:45 non telle que nous souhaiterions parfois qu'elle soit.
01:18:48 Mais on peut dire qu'elle est cruelle, quand même.
01:18:50 Pourquoi on ne peut pas dire qu'elle est cruelle ?
01:18:52 - On peut dire qu'elle est cruelle, mais nous, on refuse,
01:18:54 enfin en tout cas, l'observation qu'on peut en avoir,
01:18:56 on refuse de la qualifier moralement.
01:18:59 C'est surtout ça.
01:19:00 On va trouver dans la nature des proies et des prédateurs.
01:19:02 Ça, c'est omniprésent.
01:19:04 Mais on ne va pas trouver des bourreaux et des victimes.
01:19:07 C'est ça qu'on souligne, en fait.
01:19:09 Qu'on essaie de souligner.
01:19:10 Après, on ne dit pas la vérité,
01:19:12 mais simplement, c'est quelque chose que nous, on a vécu,
01:19:14 qu'on vit depuis qu'on est tout petit,
01:19:16 et qu'on vit tous les dimanches.
01:19:18 - Mais la chasse à cours, par exemple.
01:19:20 - Oui.
01:19:21 - Vous aimez la chasse à cours ?
01:19:23 Ou vous trouvez que pour l'animal, ce qu'il subit est hors de propos ?
01:19:28 - Alors, bon, il y a des...
01:19:30 On comprend que ça puisse choquer.
01:19:32 On va dire ça comme ça.
01:19:33 - Ce n'est pas ma question.
01:19:35 Moi, ce qui m'intéresse, c'est vous.
01:19:37 Ça vous plaît ?
01:19:38 - Alors, moi, nous, on n'est pas veneurs.
01:19:40 Ça, c'est la première partie de la réponse.
01:19:42 La deuxième, c'est que moi, je comprends,
01:19:45 pour avoir parlé avec beaucoup, beaucoup de veneurs
01:19:47 et avoir lu beaucoup de veneurs aussi,
01:19:49 comment ça fonctionne.
01:19:50 Ils reproduisent quelque chose.
01:19:52 - Un veneur, c'est les grands veneurs.
01:19:54 - Un chasseur à cours, pardon.
01:19:55 - Un chasseur à cours, un veneur, ça s'appelle.
01:19:56 - Il reproduise quelque chose qui se passe dans la nature.
01:19:58 Et ce qui m'intéresse le plus là-dedans,
01:20:00 je sais bien que ça va vous...
01:20:02 - Je sais que ça va vous...
01:20:04 - Non, mais la chasse à cours,
01:20:05 j'ai déjà beaucoup de réserve,
01:20:06 mais la chasse à cours, ça me...
01:20:07 C'est un exercice de cruauté absolument gratuit.
01:20:09 Alors là, il n'y a absolument pas
01:20:10 les arguments écologiques, de régulation des espèces
01:20:13 qui peuvent s'entendre.
01:20:14 Moi, je ne suis pas un anti-chasse primaire,
01:20:16 mais la chasse à cours, c'est inqualifiable.
01:20:18 Moi, je suis pour l'abrogation immédiate
01:20:20 de cette tradition de barbare.
01:20:21 - C'est votre droit le plus strict.
01:20:22 - C'est inouï que ça puisse...
01:20:23 - Mais est-ce que vous avez...
01:20:24 Est-ce que simplement, vous avez suivi une fois
01:20:27 une chasse à cours ou plusieurs fois ?
01:20:28 - Mais vous imaginez ?
01:20:29 Ça me révolte.
01:20:30 Vous croyez que je vais aller, en plus,
01:20:31 m'imposer ce spectacle ?
01:20:33 J'ai jamais assisté à une exécution capitale.
01:20:35 Je suis contre la peine de mort.
01:20:36 Vous voyez ce que je veux dire ?
01:20:37 Je n'ai pas besoin d'aller voir le spectacle
01:20:39 d'un sadisme exercé en groupe contre un animal isolé
01:20:43 qui est poursuivi par des dizaines d'hommes et de chiens.
01:20:45 Enfin, écoutez, moi...
01:20:46 Alors, vous pouvez taxer ça de sensiblerie.
01:20:48 Je trouve ça inadmissible.
01:20:49 - Non, non, non.
01:20:50 Ce n'est pas de la sensiblerie.
01:20:51 On peut comprendre.
01:20:52 Le...
01:20:53 Surtout, la fin de la chasse à cours,
01:20:55 la...
01:20:56 Parce qu'on parle toujours du cerf,
01:20:57 mais le cerf, c'est microscopique.
01:20:58 En...
01:20:59 Microscopique, ce n'est pas ça,
01:21:00 mais en nombre d'équipages.
01:21:01 - Il y a 400 équipages de veilleries.
01:21:04 - Et vous avez 420 embouts.
01:21:05 - En France, il n'y en a que 37, entre guillemets, de cerfs.
01:21:07 - Voilà.
01:21:08 - Ça vous donne une proportion.
01:21:09 - Après, nous, notre lien n'est pas centré là-dessus,
01:21:11 sur la chasse à cours.
01:21:12 - Non, mais c'est une question qui...
01:21:13 C'est comme la corrida, j'imagine que la corrida, ça...
01:21:16 - C'est encore un autre sujet, là.
01:21:17 - Oui, j'entends bien, mais bon, c'est...
01:21:19 Alors, devant une mode de journaliste,
01:21:20 Jean-Luc Mélenchon, Sandrine Rousseau et Julien Bayou
01:21:22 donnent le champ dans une unité de façade
01:21:24 lançant des leurres pour séduire une poignée d'électeurs
01:21:26 qui risque fort de tomber dans le panneau,
01:21:28 les ragards de ces électeurs roulés dans la farine.
01:21:31 Nos tenants de la déconstruction
01:21:32 feront sûrement des gorges chaudes.
01:21:33 Moi, ce qui me frappe sur ces sujets-là,
01:21:35 c'est qu'ils sont souvent générationnels.
01:21:36 C'est-à-dire que les gens de 20 ans,
01:21:38 et souvent, je le répète,
01:21:40 c'est malgré les deux lectures, souvent, de la société,
01:21:42 les gens de 20 ans, ils n'acceptent plus ça.
01:21:43 Voilà.
01:21:44 Ils n'acceptent plus qu'on torture des animaux.
01:21:46 La cause animale, aujourd'hui,
01:21:48 est perçue différemment que chez les gens de 80 ans.
01:21:51 Alors, est-ce un bien, est-ce un mal ?
01:21:53 Peut-être d'ailleurs un sain bien
01:21:55 de défendre la cause animale.
01:21:57 Entre nous, le bien-être animal,
01:22:00 chaque chasseur, il y pense.
01:22:02 Vous savez, on n'est pas...
01:22:03 Nous, moi, j'ai des chiens,
01:22:05 je ne suis pas un tortionnaire.
01:22:07 Les veneurs avec leurs chiens,
01:22:09 ce ne sont pas des tortionnaires.
01:22:11 Les fauconniers avec leurs oiseaux,
01:22:14 ce ne sont pas des tortionnaires.
01:22:16 C'est un truc de ceux qui sont un tortionnaire.
01:22:18 La chasse à courre, c'est une forme de torture.
01:22:20 C'est présenté sous des mots beaucoup plus nobles.
01:22:23 Pour moi, c'est une forme de torture.
01:22:25 Comme la corrida est une forme de torture.
01:22:27 Après, on peut justifier la tradition,
01:22:29 ceci, cela, mais c'est une forme de torture.
01:22:31 Les blessures infligées à un animal, à la corrida...
01:22:33 - Vous comprenez qu'il y ait un candidat
01:22:36 des chasseurs pour les élections...
01:22:38 - Vous parlez de la liste pour la ruralité ?
01:22:40 - Oui, vous comprenez ça ?
01:22:42 - On va en parler 30 secondes.
01:22:44 L'Alliance pour la ruralité veut refaire le coup,
01:22:48 il y a 25 ans, de Jean-Charles Joss,
01:22:50 il avait obtenu 6,7% des élections.
01:22:53 C'était un très bon score.
01:22:56 Le problème, c'est qu'en 25 ans,
01:22:58 c'est-à-dire une génération,
01:22:59 il y a pas mal de choses qui ont changé.
01:23:01 D'abord, il y a moins de chasseurs.
01:23:02 On est passé d'un million, de 100 000, à 970 000.
01:23:05 Deuxièmement, il y a la pensée animaliste
01:23:13 qui est de plus en plus forte.
01:23:15 Il ne faut pas se leurrer.
01:23:17 La fracture entre campagne et ville,
01:23:20 entre la France périphérique et la France,
01:23:23 l'autre, est plus grande.
01:23:25 Et puis, il veut capter les voix
01:23:28 de ceux qui luttent contre le hawkisme,
01:23:31 des anti-européens, etc.
01:23:33 L'espace politique, il est quand même très limité.
01:23:36 Entre l'aile droite des LR,
01:23:38 le Rassemblement national et Reconquête,
01:23:40 mais toutes choses égales.
01:23:42 Par ailleurs, en politique,
01:23:43 il peut se passer plein de choses.
01:23:44 - Mais on sait qu'il y a une volonté
01:23:46 chez Emmanuel Macron
01:23:47 d'instrumentaliser cette liste
01:23:49 pour faire baisser le Rassemblement national.
01:23:51 - Sommeil à la midi.
01:23:52 - Les rappels des titres.
01:23:55 On aura quelques secondes encore
01:23:56 pour être avec vous.
01:23:57 Et on a une petite surprise
01:23:59 sur le Noël de l'Élysée
01:24:00 avec le président Cliff Kardesh.
01:24:02 - Une pression migratoire incessante,
01:24:07 c'est ce que dénonce Natacha Bouchard,
01:24:09 la maire de Calais,
01:24:10 dans une lettre adressée aux parlementaires
01:24:12 qui composeront la commission paritaire mixte.
01:24:14 L'Édil décrit une situation
01:24:16 qui se détériore de jour en jour.
01:24:18 Elle plaide pour la réintégration
01:24:19 du délit de séjour irrégulier
01:24:21 et la création de lieux d'accueil humanitaires.
01:24:24 550 actes antisémites recensés
01:24:27 depuis le début de l'année dans la capitale,
01:24:29 soit une hausse de 330 % par rapport à 2022,
01:24:32 annonce de Laurent Mouniez hier.
01:24:34 Une majorité de ces actes, 484 au total,
01:24:38 ont été enregistrés depuis l'attaque
01:24:40 lancée par le Hamas contre Israël
01:24:42 le 7 octobre dernier, précise le préfet de police.
01:24:45 11 départements placés en vigilance orange
01:24:48 pour crues et pluies inondations,
01:24:50 des averses parfois orageuses,
01:24:52 seront présents dès le matin sur le littoral atlantique
01:24:55 avec un vent d'ouest qui pourrait atteindre
01:24:57 les 100 km/h dans le golfe de Gascogne.
01:24:59 Les précipitations seront soutenues
01:25:01 tout au long de la journée sur le sud-ouest
01:25:03 et seront plus marquées près des côtes de la Manche.
01:25:06 - Bon Noël après 10h32, c'est tous les jours.
01:25:08 Merci beaucoup, Sobhaia.
01:25:11 - Merci.
01:25:12 - Alors pour moi, un des plus beaux souvenirs de Noël,
01:25:19 c'est l'ouverture des cadeaux de Noël en famille
01:25:22 autour d'un beau feu de cheminée.
01:25:24 Et le petit mensonge qu'on fait aux enfants
01:25:27 dans la famille Feuillette,
01:25:29 c'est qu'on ouvre les cadeaux le 26 ou le 27 décembre
01:25:32 parce que dans notre métier,
01:25:35 on travaille énormément le 24 et le 25 décembre
01:25:38 à préparer les bûches, les pains d'épices pour Noël.
01:25:41 Et donc, évidemment, cette supercherie
01:25:43 ne fonctionne que dans les 5 premières années des enfants
01:25:46 parce que sinon après, ils connaissent bien la date.
01:25:48 - Bon, c'est la famille Feuillette qui fait des gâteaux.
01:25:53 Je vous ai parlé tout à l'heure qu'à l'Élysée,
01:25:55 il y aurait la Star Académie,
01:25:56 ce qui vous a révolté pour le Saint-Pinc de Noël.
01:25:59 Et je vous ai dit que Valéry Giscard d'Estaing
01:26:02 recevait en son temps des vedettes à l'Élysée.
01:26:05 Je crois que Marine Lenson a trouvé un extrait
01:26:08 où le président de la République chante avec Claude François.
01:26:12 - Vous apprenez un chien qui est à l'Élysée.
01:26:15 Il s'appelle Juliofta.
01:26:18 Et c'est un chien travant.
01:26:20 Alors je vais le faire venir sur la flèche
01:26:23 et il va vous montrer le tout.
01:26:26 Un peu moins que dans les chiffres.
01:26:28 Vous voyez bien ?
01:26:35 Vous le voyez ?
01:26:37 - Non !
01:26:39 - Vous le voyez par contre ?
01:26:41 - Non !
01:26:43 - Vous ne voyez pas ?
01:26:47 - Non !
01:26:48 - Vous allez l'appeler avec quoi ?
01:26:50 Il faut l'appeler Juliofta.
01:26:52 Alors vous l'appelez comme ça.
01:26:54 Et vous ne l'avez pas là.
01:27:01 On peut dire que c'est un chien qui est un petit peu digne.
01:27:04 Alors, si vous voulez que je vous présente,
01:27:06 je ne vais pas vous taper Juliofta.
01:27:08 Je l'ai tapé pendant un an.
01:27:10 Et je pense qu'il y en aura d'autres projets.
01:27:12 Alors en attendant, je voudrais voir Claude François.
01:27:15 Est-ce que Claude François est là ?
01:27:17 - Oui !
01:27:19 - Bonjour.
01:27:22 Il a un superbe costume.
01:27:24 Il a un costume présidentiel.
01:27:26 Est-ce que vous trouvez que Claude François chante bien ?
01:27:30 - Oui !
01:27:32 - C'est votre avis.
01:27:34 Moi je trouve d'abord qu'il danse très bien.
01:27:36 - Oui !
01:27:38 - Il a un rythme formidable et il est honnête aussi.
01:27:41 - Oui !
01:27:43 - Je crois aussi qu'il chante bien.
01:27:45 Mais tout à l'heure, il y avait l'orchestre qui l'aidait.
01:27:48 Il y avait des chanteuses qui l'aidaient.
01:27:50 Il ne chantait pas tout seul.
01:27:52 Alors je pense que pour voir comment il chante,
01:27:54 je vais lui apprendre une chanson.
01:27:57 Est-ce que vous êtes d'accord ?
01:28:00 - Absolument.
01:28:02 [♫♫♫]
01:28:05 [♫♫♫]
01:28:08 [♫♫♫]
01:28:11 [♫♫♫]
01:28:13 [♫♫♫]
01:28:19 [♫♫♫]
01:28:27 - Magnifique !
01:28:39 [Applaudissements]
01:28:41 - C'est vraiment une époque.
01:28:43 C'est formidable parce que vous voyez,
01:28:45 il y a une légèreté.
01:28:47 Évidemment, c'est une époque.
01:28:49 Piscat a été toujours...
01:28:51 Il a des confettis manifestement sur la tête,
01:28:53 mais il ne les enlève pas.
01:28:55 Je trouve que c'est un parfum d'une époque
01:28:57 qui nous fait envie.
01:28:59 Aujourd'hui, Claude François, il arrive.
01:29:01 Il n'y a pas de polémiques stériles, inutiles.
01:29:03 - Ça nous rappelle le cordéon aussi.
01:29:05 - Oui.
01:29:07 - Le chemin du feu chez les Français, etc.
01:29:09 - Malheureusement, c'est terminé.
01:29:11 Vincent Piednoir et Imbert Rambeau,
01:29:13 "L'ouverture de la chasse,
01:29:15 une philosophie, une culture".
01:29:17 C'est vraiment un livre, je l'ai dit,
01:29:19 très intéressant.
01:29:21 "Chasser, c'est résister" à la Doxa,
01:29:23 écrivez-vous, lorsqu'on entend certains progressistes
01:29:25 songeant à Sandrine Rousseau,
01:29:27 parfait agent de destruction de toute continuité
01:29:29 historique et annonciatrice d'une post-humanité
01:29:31 émancipée parce que, désaffiliée,
01:29:33 déclarée que tout est politique,
01:29:35 on comprend que face à ce qui ressemble
01:29:37 à une tentation totalitaire, l'acte de chasser
01:29:39 pour chasser, c'est-à-dire
01:29:41 dépouiller de toute pseudo-légitimité fonctionnelle,
01:29:43 nourricière ou sanitaire,
01:29:45 se présente comme une attitude de résistance.
01:29:47 - On est presque d'accord.
01:29:49 - Non mais c'est intéressant.
01:29:51 - Entre vous, à mi-chemin,
01:29:53 entre vous et Sandrine Rousseau.
01:29:55 - Plus que l'animal ensoleillé,
01:29:57 plus que Sandrine Rousseau.
01:29:59 - Non mais vraiment, je vous remercie parce que
01:30:01 c'est un livre sur lequel on voulait mettre un coup de projecteur
01:30:03 parce que l'ouverture de la salle,
01:30:05 je pense que ça peut intéresser beaucoup de gens
01:30:07 et ça peut être mis, pourquoi pas, le soir de Noël
01:30:09 dans le petit... - Si Noël existe.
01:30:11 - Sous le sapin. Noël existe, exactement.
01:30:13 Sauf à Nantes. Thibaut Palfroy,
01:30:15 elle a été à la réalisation,
01:30:17 David Tonnelier était à la...
01:30:19 Vous savez, je le dis tous les matins, mais on a
01:30:21 David Tonnelier, Marc Fontaine et Benoît Bouteille.
01:30:23 Donc nous, on est quand même... - C'est la Dream Team.
01:30:25 - On est très bien. Marine Lanson était là, bien sûr.
01:30:27 Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
01:30:29 Jean-Marc Moranini, dans une seconde. Ce soir,
01:30:31 Gérald Darmanin,
01:30:33 il avait annulé lundi, il sera là
01:30:35 ce soir, entre 20h et 21h,
01:30:37 pour l'heure des prôves.
01:30:39 Donc on pourra l'interroger. Bonne journée.
01:30:41 - Merci. - Merci à vous.
01:30:43 Merci.
01:30:44 [SILENCE]

Recommandations