L'Heure des Pros (Émission du 29/12/2023)

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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 Il est 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:00:03 A la une ce matin, la France, 7e puissance économique au monde,
00:00:07 aux 230 milliards d'euros alloués à la santé, championne des prélèvements obligatoires,
00:00:11 voit l'hôpital Georges Pompidou à Paris faire la quête pour un nouveau scanner.
00:00:16 Ce n'est pas l'appel au don qui choque, non, c'est que l'hôpital soit contraint de le faire.
00:00:20 Il suffit d'échanger avec les soignants et vous voilà plongé dans un long voyage en absurdie.
00:00:25 Les hôpitaux publics sont étouffés par une administration obèse.
00:00:29 Un employé sur deux à temps plein est dans un petit bureau derrière un petit ordinateur
00:00:33 et non au chevet des grands malades.
00:00:35 Les technos expliquent aux médecins, tableau Excel à l'appui,
00:00:38 comment être plus productif sans jamais avoir mis un pied dans un bloc opératoire.
00:00:43 Hier, un radiologue me racontait cette anecdote pour une nouvelle imprimante.
00:00:47 Plutôt que d'attendre 3 à 6 mois en envoyant un mail, puis un bon de commande,
00:00:51 il l'a acheté lui-même.
00:00:52 Alors imaginez pour un scanner nouvelle génération.
00:00:54 Cette semaine, nous vous parlions de cette valse des ministres de la santé.
00:00:57 6 en 7 ans.
00:00:59 Du jamais vu au 21e siècle, l'hôpital mérite une politique du temps long.
00:01:04 Ce n'est pas une start-up pendant qu'on ferme des lits, qu'on ferme des hôpitaux,
00:01:08 qu'on organise des plans de restructuration.
00:01:10 Les soignants serrent les dents.
00:01:12 Quel que soit le prix de ce scanner, quelle que soit l'intention de l'hôpital Pompidou,
00:01:16 Madame la ministre, prenez le dossier en main.
00:01:18 Qu'on évite de se poser trop longtemps la question "mais où vont nos impôts ?"
00:01:23 On en parle dans leur dépôt.
00:01:25 Je vous présente les invités dans un instant, mais avant cela, sommeil à la Bili.
00:01:28 Au moins un mort et 15 blessés dans des frappes en Ukraine,
00:01:34 Moscou a lancé une vaste opération ciblant plusieurs villes du pays,
00:01:38 dont Kiev, la capitale, et les agglomérations stratégiques de Kharkiv, Lviv et Odessa.
00:01:44 Alors que les frappes israéliennes se poursuivent sur la bande de Gaza,
00:01:47 une délégation du Hamas est attendue en Égypte pour discuter d'un projet de cessez-le-feu.
00:01:53 Un cessez-le-feu incluant également la libération des otages.
00:01:56 Et puis le suspect du quintuple homicide à mots,
00:01:59 mis en examen et écroué pour homicide volontaire sur mineur de 15 ans,
00:02:03 homicide volontaire par conjoint, mais aussi pour tentative d'assassinat sur son père.
00:02:07 Le père de famille de 33 ans est soupçonné d'avoir tué sa femme et leurs 4 enfants dimanche soir
00:02:12 dans l'appartement familial.
00:02:15 Merci Somaya pour l'information.
00:02:17 On est avec Arnaud Benedetti, avec Michael Sadoun,
00:02:20 avec Olivier D'Artigolle, Philippe Bilger.
00:02:22 Heureux de retrouver Geoffroy Lejeune.
00:02:23 Merci d'être avec nous, cher Geoffroy.
00:02:26 Je suis inquiet parce que...
00:02:27 - Bravo pour votre élu.
00:02:28 - Voilà, donc je pense être hors sujet.
00:02:30 Et Olivier D'Artigolle, pendant le JT, me dit "Ah très bien, très bien".
00:02:33 - Non mais ça m'arrive souvent de dire ça.
00:02:35 - Oui, c'est vrai.
00:02:35 - Ça ne vous a pas inquiété ?
00:02:37 - Bah si justement, je me dis peut-être que j'ai fait...
00:02:39 Comme parfois, Olivier D'Artigolle a une position un peu déconnectée de la réforme, je plaisante.
00:02:45 - La partie qui lui a plu, c'est "l'hôpital n'est pas une start-up".
00:02:48 Moi, je le sais déjà.
00:02:48 - Mais c'est la vérité.
00:02:51 On fait un appel au don pour un scanner.
00:02:53 - Ah oui, non, non, mais c'est un scandale.
00:02:54 Avec un prélèvement obligatoire à 46%, c'est sûr que ça...
00:02:57 - Madame Firmin-Lebaudot ne peut pas réagir.
00:02:59 Ça fait 24 heures que...
00:03:01 Je crois que le tweet qui a été envoyé, qui a été publié par l'hôpital,
00:03:05 il a été vu 7 millions de fois.
00:03:08 Vous ne pouvez pas prendre le dossier en main au plus ?
00:03:09 - Vous vous souvenez à la sortie de la Suisse...
00:03:11 - Juste pour éteindre d'ailleurs la polémique, en disant que ça arrive souvent.
00:03:14 Parce que l'hôpital Necker l'avait fait, je crois, en mai dernier.
00:03:17 Et en fait, des appels au don, il y en a souvent.
00:03:19 Ce n'est pas le fait que l'hôpital lance un appel au don, le problème.
00:03:22 C'est que l'hôpital soit obligé de le faire.
00:03:25 Vous avez 230 milliards d'euros qui sont dépensés sur la santé en France.
00:03:29 C'est le budget de la santé.
00:03:30 Mais quand les soignants ont pris le pouvoir, les hôpitaux,
00:03:33 au moment de la crise sanitaire, ça s'est très bien passé.
00:03:36 Puis les tableurs Excel sont revenus.
00:03:38 - Oui, il disait à l'époque, moi c'est la partie que je trouve la plus intéressante de l'édito,
00:03:42 il disait à l'époque qu'il n'y avait pas assez de gens pour soigner dans l'hôpital.
00:03:45 C'est le ratio entre l'administratif et le médical qui est un des énormes problèmes.
00:03:48 - Exactement.
00:03:49 J'ai appelé plusieurs médecins hier de l'hôpital public.
00:03:53 Ils m'ont dit "mais vous découvrez la lune les amis".
00:03:55 J'ai mis trois à six mois pour avoir une imprimante.
00:03:58 Nous on les achète.
00:03:59 Vous ne vous souvenez même plus du Covid.
00:04:01 On n'avait même pas de masque.
00:04:02 On demandait aux gens de nous fournir des masques.
00:04:07 On appelait à ce qu'on ait des masques.
00:04:08 On va en parler dans un instant.
00:04:09 - Très bon édito.
00:04:10 - Non mais on va en parler.
00:04:11 Arrêtez parce que vraiment je me demande si je ne me suis pas trop...
00:04:13 - À la loupe.
00:04:14 - Vraiment ça commence à me...
00:04:15 - Vous êtes sincère.
00:04:16 - C'est le baiser du diable.
00:04:17 - On va en parler évidemment dans cette émission.
00:04:19 Mais l'information du jour et on est très heureux d'être avec Marie-Hélène Thauraval
00:04:24 qui est la maire de Romand-sur-Isère.
00:04:25 Elle est en direct avec nous.
00:04:26 Madame la maire, merci.
00:04:27 Merci d'être présente.
00:04:28 Je rappelle aux téléspectateurs que parce que vous avez rappelé une évidence qui dérange
00:04:33 certains, qui dérange des médias, qui dérange des politiques, de dire que l'une des priorités
00:04:38 dans ce pays c'est de régler la situation de l'ensauvagement, que la délinquance mine
00:04:43 le quotidien de nos Français, d'une France qui est parfois oubliée.
00:04:46 Vous avez été menacée de mort.
00:04:48 Il y a un homme qui vous avait envoyé un message sur Instagram en expliquant qu'il allait vous
00:04:54 décapiter, jongler avec votre tête.
00:04:56 C'était il y a un mois.
00:04:57 Cet homme a été interpellé avant-hier et il va être jugé en comparution immédiate
00:05:02 aujourd'hui.
00:05:03 Madame la maire, qu'attendez-vous de ce procès ?
00:05:05 - J'attends surtout qu'il y ait une réponse extrêmement ferme de la justice, comme nous
00:05:11 avons eu de la fermeté lorsque les intimidations ont été jugées il y a un petit peu plus
00:05:17 de trois semaines.
00:05:18 - On va revenir sur cette évidence que vous avez rappelée, madame la maire, c'est l'ensauvagement
00:05:23 de la société et c'est ça qui vous a valu, ces menaces et ces menaces de mort, ces insultes
00:05:29 parfois ?
00:05:30 - Je ne les regrette absolument pas.
00:05:33 Si c'était à refaire, je le referais.
00:05:34 Les événements aussi, les derniers événements, notamment de romans où une personne âgée
00:05:39 s'est faite caillasser par des mineurs, viennent confirmer, notamment dans le témoignage du
00:05:46 fils de la victime, que nous avons affaire à des mineurs.
00:05:50 Et aujourd'hui, je dis que les parents sont responsables de leurs enfants, mais je dirais
00:05:57 que par rapport à cette situation, ils sont responsables et coupables.
00:06:00 Donc la parentalité, c'est un sujet, c'est un sujet qu'il va falloir mettre sur la table,
00:06:05 mais on ne peut plus rester dans ce niveau d'impunité qui est celui des parents.
00:06:09 - Dans cette séquence, madame Lamère, où vous avez été menacée, où vous avez été
00:06:14 attaquée, est-ce que vous vous êtes sentie soutenue ? Est-ce que vous aviez un soutien
00:06:19 autour de vous ? Est-ce que vous avez pu échanger au plus haut sommet de l'État ?
00:06:23 - Par la population, oui, énormément, par ma famille, bien sûr, par l'ensemble des
00:06:27 collaborateurs et des agents de la collectivité et même du quotidien.
00:06:32 J'ai été soutenue par les gens du quotidien, les Français du quotidien.
00:06:36 Au niveau de l'État, si la question est de savoir si j'avais un officier de sécurité
00:06:41 à côté de moi, je vais vous répondre non.
00:06:42 - Écoutez, c'est sidérant d'entendre ça.
00:06:46 Marie-Hélène Thoraval, vous savez qu'on va essayer de revenir vers vous après le procès
00:06:54 et après la décision de justice.
00:06:56 Donc on se donne rendez-vous ce soir.
00:06:58 Mais je n'ai jamais vu autant de messages soutenant un maire après justement ce qu'avait
00:07:04 pu dire Marie-Hélène Thoraval une semaine après le drame de Crépol.
00:07:09 Je rappelle rapidement les faits, c'est-à-dire qu'il y avait eu une manifestation sauvage
00:07:13 dans le quartier de la Monnaie avec une centaine de radicaux dits d'ultra-droite.
00:07:19 Madame la maire a condamné ça, évidemment, mais en alertant, en disant "ne soyons pas
00:07:24 dupes, l'urgence absolue, c'est la déclinquance, c'est l'ensauvagement".
00:07:29 Et dans le quartier de la Monnaie, ce n'est pas les nazillons qui posent problème.
00:07:33 Donc il faut les condamner, mais il faut aussi régler le problème de la délinquance,
00:07:37 puisqu'en plus les suspects qui sont impliqués dans la mort de Thomas viennent tous du même
00:07:42 quartier de ce quartier de la Monnaie.
00:07:44 Geoffroy Lejeune.
00:07:45 Elle a dit beaucoup d'autres choses.
00:07:46 Elle a dit aussi que dans ce quartier, elle avait investi des millions d'euros en pure
00:07:51 perte et d'ailleurs en privilégiant ce quartier plutôt que le reste de sa ville.
00:07:56 Elle a dit aussi que ces gens vivaient dans, les gens qui habitent dans ce quartier, en
00:07:59 tout cas une partie d'entre eux, vivaient dans la culture de l'excuse.
00:08:02 Elle a expliqué aussi que les parents avaient démissionné.
00:08:04 Elle a expliqué que la drogue minait ce territoire.
00:08:06 Elle a expliqué que l'islamisme commençait à s'y installer.
00:08:08 Elle a dit beaucoup, beaucoup de vérités que nous sommes nombreux à constater ici
00:08:13 régulièrement.
00:08:14 Mais sauf qu'elle a une plus-value par rapport à nous, c'est qu'elle est sur le terrain.
00:08:16 Elle est élue et elle est légitime pour le dire.
00:08:18 Et pour moi, c'est un des personnages les plus intéressants de l'année, l'apparition
00:08:21 de Marie-Hélène Thoraval.
00:08:22 Parce qu'elle est arrivée en disant tout haut ce que tout le monde pensait tout bas,
00:08:26 en prenant la foudre médiatique premièrement et ensuite en créant des ennemis.
00:08:30 On voit bien aujourd'hui avec les menaces.
00:08:31 - Elle a dit d'autres choses encore.
00:08:33 - Surtout, pour quelle raison elle ne s'est pas contentée de dire la vérité à partir
00:08:38 d'un réel qu'elle appréhende.
00:08:39 Elle ne le dit pas n'importe comment.
00:08:42 Moi, j'insiste mais lourdement sur le fait que cette femme, très remarquable, suscite
00:08:48 un large consensus parce qu'elle est à la fois capable de dire ce qu'on pense tous
00:08:53 quand on veut bien voir le réel, mais elle le dit d'une certaine manière.
00:08:58 L'extrémité de la situation française, elle ne la décrit pas d'une manière manichéenne.
00:09:05 Et ça, je pense que ça pourrait servir de leçon sur un certain nombre d'espaces intellectuels
00:09:12 et médiatiques.
00:09:13 - On va saluer Marie-Hélène Thoraval.
00:09:15 Le jugement s'étend en début d'après-midi et on se retrouvera ce soir dans l'heure
00:09:21 des pro 2.
00:09:22 A 20h, Madame Lamère, pour commenter cette décision qui doit être rendue cet après-midi.
00:09:30 Merci à vous.
00:09:31 J'imagine que c'est une épreuve quand même ce procès.
00:09:33 Vous serez présente au procès cet après-midi ?
00:09:35 - Je serai représentée par mon avocat.
00:09:37 - Merci Madame Lamère et rendez-vous tout à l'heure.
00:09:41 Je rappelle juste que le 30 novembre dernier, voilà le tweet qu'elle publiait.
00:09:45 Jeudi, un cap a été franchi.
00:09:47 J'ai reçu un message privé sur mon compte Instagram dans lequel un utilisateur me menaçait
00:09:51 de mort en m'annonçant qu'on allait jongler avec mon crâne.
00:09:54 J'ai déposé plainte immédiatement.
00:09:57 Lorsque vous avez ce type de menace, il y a deux options.
00:09:59 Soit à un moment, vous avez tellement peur que vous vous taisez.
00:10:02 Non, le 7 décembre, elle est interrogée chez nos confrères du Figaro, mais également
00:10:08 du journal du dimanche.
00:10:09 Elle fait la une du JDD au mois de décembre.
00:10:12 L'insécurité n'est pas un ressenti, c'est une réalité vécue.
00:10:15 Rappelez-vous les propos d'Elisabeth Borne.
00:10:19 C'est un monde qui sépare ces deux propos.
00:10:21 Je me sens en danger, je ne me sens pas en grande liberté.
00:10:24 Le 8 décembre, au lendemain de cette interview, une vérité qui dérange, un nouveau cap
00:10:29 vient d'être franchi avec une menace d'attentat adressée par mail ce matin à la mairie de
00:10:33 Romand si je ne change pas mon discours sur Crépol.
00:10:36 Je garde mon sang froid et reste plus que jamais déterminé.
00:10:39 Ce que je trouve remarquable chez madame Thoraval, c'est que malgré l'ignominy,
00:10:45 elle a toujours conservé une parole, si ce n'est équilibrée, de très grande responsabilité,
00:10:56 justement parce qu'elle est maire.
00:10:58 Et j'ai aussi souvenir que quand elle parle du quartier de la Mournay, elle dit "mais
00:11:03 c'est une minorité qui pourrit littéralement la vie de la population".
00:11:07 Et elle a aussi parlé de ces habitants du quartier de la Mournay qui travaillent, qui
00:11:13 sont des travailleurs précaires pour qui la vie est dure et qui subissent la loi des
00:11:17 trafics et des violents et des délinquants.
00:11:19 Donc elle a toujours conservé une capacité de dire le réel, mais sans jamais accompagner
00:11:26 certains dans des excès qui, d'après moi, dans de tels moments, ne permettent pas justement
00:11:34 de la compréhension de ce réel.
00:11:35 Elle est revenue sur un fait qui a été complètement sous-traité par les médias.
00:11:39 Je n'avais pas du tout entendu parler de ce fait-là.
00:11:43 Selon les informations du JDD, une personne de 78 ans a été victime d'une violente
00:11:48 agression à Romand-sur-Isère.
00:11:50 Les faits se sont déroulés samedi 23 décembre aux alentours de 16h dans le quartier de la
00:11:54 Mournay.
00:11:55 Un groupe de jeunes lançait des pierres contre les vitres de son appartement.
00:11:57 Le sceptueux ingénieur est alors sorti dans le hall d'immeuble en déambulateur pour
00:12:01 leur dire d'arrêter.
00:12:02 En guise de réponse, les jeunes lui ont jeté des pierres touchées à la tête et sur plusieurs
00:12:07 parties du corps.
00:12:08 La victime est restée clouée à terre.
00:12:10 Un voisin a alerté la police et les pompiers.
00:12:11 Après une nuit à l'hôpital, le sceptueux ingénieur a déposé plainte.
00:12:15 Qui en a parlé de ça ?
00:12:16 Alors quand c'est 70 ou 100 nasillons qui défilent, il faut les condamner.
00:12:25 On en fait le sujet de la semaine.
00:12:30 Ça a fait la une des 20 heures.
00:12:33 Mais en revanche, quand c'est un sceptueux ingénieur qui est agressé dans ce même
00:12:36 quartier, plus personne n'en parle.
00:12:38 C'est une évidence.
00:12:40 Moi, je rebondis sur ce que tu as dit, Olivier.
00:12:43 Je ne sais pas qui, à droite dans ce pays, tient un discours sur la sécurité ou l'immigration
00:12:50 en étant dans l'outrance ou dans l'excès.
00:12:51 Je ne sais pas à qui tu fais référence.
00:12:53 Je vais te répondre.
00:12:54 Ça se tutoie sur le plateau.
00:12:55 Je le fais vendredi matin.
00:12:56 Allez-y, réponds.
00:12:57 J'en ferai toutes mes convenances.
00:12:58 Quelqu'un d'idéant peut-être.
00:12:59 Allez-y.
00:13:00 Mais en général, c'est simplement le fait d'aborder ces thématiques qui suscite une
00:13:06 réaction de la part de la gauche outrancière et extrémiste.
00:13:10 Je le dis sincèrement.
00:13:11 Et même sur ce plateau en général, quand on parle de sujets qui touchent à l'immigration
00:13:15 ou à la sécurité, on nous accuse de verser dans une forme d'excès ou d'extrémisme
00:13:20 ou que sais-je.
00:13:21 On le voit.
00:13:22 On le voit aux réactions sur les réseaux sociaux.
00:13:23 Mais en général, on est dans une parole plutôt nuancée.
00:13:27 Non.
00:13:28 Ce que je veux simplement dire, c'est que, en plus, ça ne me pose moi aucun problème
00:13:32 de parler d'immigration, de parler d'insécurité, non pas un sentiment, mais la réalité, c'est
00:13:36 cette insécurité.
00:13:37 Ce que je veux dire, quand certains commentaires ont essayé d'opposer ce quartier populaire
00:13:46 à la France des villages et des clochers, je veux simplement dire, c'était la thématique
00:13:51 deux peuples qui se font face, je veux simplement dire que la parole de Mme Le Maire était
00:13:56 une parole plus nuancée et plus équilibrée.
00:13:58 C'est simplement ce que je veux dire.
00:13:59 Je pense que dans la majorité du spectre politique, l'opinion est partagée, c'est
00:14:05 une minorité.
00:14:06 C'est faux, Olivier.
00:14:07 Moi, je suis d'accord avec le fait que son discours est nuancé.
00:14:09 France des cités, France des clochers.
00:14:10 Elle a rappelé plusieurs choses.
00:14:11 Elle a rappelé de quelle politique publique bénéficiait la France des cités.
00:14:14 Elle a donné les chiffres, le financement investi par les collectivités dans cette
00:14:19 cité, bien sûr, qui se chiffrait en millions d'euros.
00:14:22 Et elle a même dit, dans le JDD, ça m'avait beaucoup intéressé, elle a fait un calcul
00:14:25 pour expliquer à quel point le reste de Romand-sur-Isère, c'est-à-dire le centre-ville,
00:14:29 les autres gens, ceux qui ne posent pas de problème, avaient été sous-traités.
00:14:33 Je ne conteste pas ça.
00:14:34 C'est quand même une analyse que tu n'appellerais pas nuancée si je la faisais moi-même.
00:14:37 Sur la politique de la ville, il y a beaucoup de choses à dire, oui.
00:14:40 Et deuxièmement, elle a parlé de racisme anti-blanc.
00:14:42 C'est aussi une des personnalités du débat public qui a osé le dire parce qu'elle
00:14:45 l'avait vue de ses yeux.
00:14:46 Et ça, en général, en effet, quand quelqu'un dit ça sur les chiquis politiques, qu'ils
00:14:50 soient à droite, centre-droite, extrême-droite, etc., il se fait hurler dessus pendant des
00:14:53 jours et des jours.
00:14:54 Simplement qu'on peut dire en disant ce qu'elles disaient d'autres.
00:14:55 C'est tout, pour avoir le panorama complet.
00:14:57 Et certains, même au sein du gouvernement aujourd'hui, considèrent que ce racisme-là
00:15:01 n'existe pas.
00:15:02 Je rappelle que le 19 novembre dernier, Thomas est tué lors d'une fête de village.
00:15:06 Et d'ailleurs, c'est l'occasion, une nouvelle fois, de penser à la famille de Thomas, qui
00:15:12 doit vivre des instants terribles en ce moment.
00:15:14 On pense évidemment à ses proches.
00:15:17 Depuis, neuf suspects ont été interpellés et mis en examen pour meurtre en borde organisée,
00:15:22 tentative de meurtre ou violence volontaire commise en réunion.
00:15:25 On est le 29 décembre.
00:15:27 Le 29 novembre dernier, soit dix jours après le drame, le gouvernement a décidé d'aller
00:15:32 sur place pour rencontrer les victimes, pour rencontrer les élus.
00:15:35 C'est Olivier Véran qui y est allé.
00:15:37 Est-ce que vous vous souvenez ce qui s'est passé ce 29 novembre ?
00:15:40 Il a été accueilli.
00:15:41 Exactement.
00:15:42 Par André.
00:15:43 Il est accueilli par un homme qui s'appelle André.
00:15:44 André, c'est le porte-parole de la France qu'on oublie, qu'on refuse d'écouter, de
00:15:49 comprendre.
00:15:50 Regardez cette séquence, c'est au moment où il pose le pied à Crépole, il est accueilli
00:15:55 par André.
00:15:56 Regardez.
00:15:57 Monsieur Véran, passez au chaleur !
00:16:01 Vous avez le bon sens de dire ça !
00:16:05 Vous avez l'air à la bonne heure, Robin !
00:16:07 Vous avez le bon sens de dire ça !
00:16:09 Vous avez le bon sens de dire ça !
00:16:11 Vous avez le bon sens de dire ça !
00:16:13 Vous avez le bon sens de dire ça !
00:16:15 Et André va ensuite prendre la parole.
00:16:17 Rappelez-vous ce qu'il disait.
00:16:18 On a un ministre qui défend depuis toujours tous ces gouvernements, qui défend la France
00:16:25 des cités contre la France de Thomas, la France rurale, la France des gens qui élèvent
00:16:29 leurs gosses comme il faut, qui ne les élèvent pas dans la haine, la haine de la France et
00:16:34 des Français.
00:16:35 Excusez-moi.
00:16:36 On sent votre colère.
00:16:39 Oui, parce que ça ne peut pas.
00:16:41 Moi j'ai des enfants, des petits-enfants, j'ai d'ailleurs ma fille qui habite là,
00:16:45 Romain, à côté.
00:16:46 Je ne veux pas qu'ils finissent comme ça.
00:16:48 Mon gendre fait du rugby, c'est pareil.
00:16:50 Je connais ce monde-là.
00:16:51 Nous on fait partie de ce territoire.
00:16:53 Donc on n'en peut plus.
00:16:54 Nous on comprend tout depuis longtemps.
00:16:56 Vous trouvez que sa visite s'est déplacée ?
00:16:58 Non, mais sa visite, c'est juste le moment de le rencontrer et de lui faire sentir un
00:17:02 peu parce qu'ils sont trop dégonflés pour venir nous voir.
00:17:07 Vous l'apprenez de la famille ?
00:17:09 Il aura quoi l'assassin de Thomas ?
00:17:11 Vous le savez comme moi.
00:17:13 Il aura 8 ans et puis le procès aura lieu dans 3 ans, ce sera déjà apaisé, on aura
00:17:18 oublié Thomas, comme d'habitude.
00:17:20 Et puis c'est tout.
00:17:21 Il aura 8 ans et puis il sortira au bout de 4 ans.
00:17:23 Voilà.
00:17:24 On peut déjà donner l'issue du procès.
00:17:26 La France du porte-parole du gouvernement, la France d'Olivier Véran versus la France
00:17:32 de Crépelle et d'André.
00:17:33 Mais si vous voulez, moi ce qui me frappe dans cette affaire, c'est que la bataille
00:17:38 culturelle du réel a été gagnée par la droite, clairement, depuis un certain nombre
00:17:44 d'années et même ça s'active depuis quelques mois.
00:17:48 Parce que tout ce qu'on dit sur ce plateau, finalement, c'est tout simplement ce que
00:17:53 pense une grande majorité de l'opinion publique.
00:17:56 Et le témoignage de ce monsieur à Crépelle est tout à fait révélateur de ce sentiment
00:18:02 qui s'est largement diffracté dans la société française.
00:18:05 Cette bataille politique, elle a été gagnée, cette bataille culturelle, elle a été gagnée,
00:18:09 sauf que ce qui apparaît, c'est que vous n'avez pas les réponses politiques, vous
00:18:12 n'avez pas les réponses de la puissance publique.
00:18:14 Et moi, je suis frappé par ces images qui sont terribles pour l'exécutif et pour le
00:18:17 gouvernement, pour son porte-parole et pour Emmanuel Macron.
00:18:20 Ces images, elles traduisent quoi ? Elles traduisent la déconnexion absolue qui existe
00:18:25 entre l'exécutif et ce que le terrain nous dit aujourd'hui.
00:18:30 Parce que qu'est-ce qu'il a fallu attendre ? Il a fallu attendre 10 jours pour que l'exécutif
00:18:35 se manifeste après ce drame de Crépeaule.
00:18:37 C'est ça qui est important.
00:18:38 10 jours, ou pendant 10 jours, on a eu finalement une partie des médias, pas tous les médias,
00:18:44 il faut le dire aussi, parce qu'il faut être plus nuancé, une partie des médias ont clairement
00:18:49 tout de suite mis en avant ce drame.
00:18:51 Mais une partie des médias a eu tendance à vouloir ranger ce qui s'est passé à
00:18:57 Crépeaule dans la catégorie faits divers.
00:18:58 Mais un fait divers, une accumulation de faits divers aujourd'hui, c'est inévitablement
00:19:02 un fait politique.
00:19:03 On ne peut pas considérer qu'un fait divers et la multiplication des faits divers ne constituent
00:19:08 pas un fait politique.
00:19:09 Et ce qui est quand même très frappant, c'est qu'en effet, l'exécutif est toujours
00:19:13 en train de courir après les événements.
00:19:15 Mais ça s'explique pour une raison qui est simple et qui est liée finalement au logiciel
00:19:18 de la Macronie, au logiciel du macronisme.
00:19:20 La question régalienne, la question culturelle, la question civilisationnelle n'ont pas été
00:19:25 des questions qui ont été traitées par Emmanuel Macron dans sa campagne de 2017 et
00:19:30 y compris dans sa campagne de 2022.
00:19:32 Donc il est obligé de courir après les événements et il est rattrapé par le réel.
00:19:35 Beaucoup de réactions, notamment sur les réseaux sociaux, Elisa qui dit "c'est la
00:19:40 vidéo de l'année".
00:19:41 En parlant d'André, ce monsieur a dit tout haut ce qu'une majorité de Français pensent
00:19:45 tout bas.
00:19:46 Et c'est vrai que c'est ce qui nous avait frappés.
00:19:49 D'ailleurs, il y a parfois des petits miracles dans leur dépôt.
00:19:51 On lance des appels et finalement, parfois, on peut les recevoir.
00:19:55 Donc si André nous écoute ce matin, il est le bienvenu.
00:19:58 Il est le bienvenu qui nous contacte et on le prendra bien sûr en direct.
00:20:02 Il y a quelques minutes et vraiment là, je vous assure, on a vraiment un gros programme.
00:20:07 Juste après la publicité, on va parler de l'hôpital avec cet appel au don pour un scanner.
00:20:12 Mais avant cela, on va parler de Gérard Depardieu.
00:20:16 Et on se pose une question.
00:20:18 Vous savez, on a lancé ça hier et avant hier dans l'heure des pro 2.
00:20:21 Ça s'appelle CVOX.
00:20:22 On donne, vous avez un petit QR code, vous le voyez apparaître à l'écran.
00:20:26 Vous prenez votre téléphone et vous réagissez, c'est-à-dire que vous vous filmez.
00:20:30 Et comme ça, on peut prendre le pouls des téléspectateurs.
00:20:33 C'est le plus important d'ailleurs, le pouls des téléspectateurs.
00:20:35 Et la question qu'on se pose, c'est est-ce que les médias en font trop avec Gérard Depardieu ?
00:20:40 Parce qu'il y a beaucoup de messages depuis le début de la semaine.
00:20:43 Vous parlez trop de Gérard Depardieu.
00:20:44 Sauf que c'est un vrai sujet de société.
00:20:46 Ce n'est pas Gérard Depardieu le sujet.
00:20:48 Le sujet, c'est la présomption d'une instance.
00:20:50 Le sujet, c'est est-ce qu'il y a ou non la chasse à l'homme ?
00:20:54 Le sujet aussi, c'est la question de la morale.
00:20:56 C'est la question des violences sexuelles ou non, etc.
00:21:01 Je rappelle que Gérard Depardieu fêtait mercredi ses 75 ans.
00:21:04 Il aurait été aperçu en Belgique selon plusieurs médias depuis 48 heures.
00:21:10 Son titre de citoyen d'honneur belge lui a été retiré le 16 décembre dernier.
00:21:15 Et hier, des affiches ont été collées par des collectifs féministes
00:21:19 dans la commune du Tournai, en Belgique, contre l'acteur.
00:21:22 Voilà ce qui est écrit.
00:21:23 Gérard, on te voit victime, on vous croit.
00:21:27 Et ce collectif s'explique.
00:21:29 "Nous trouvons que ça avait du sens de nous déplacer jusqu'à Tournai pour marquer le coup",
00:21:34 explique une des militantes du collectif liégeois, les colleuses.
00:21:37 Est-ce que là, on est dans la chasse à l'homme ?
00:21:39 Non.
00:21:40 Ah bon ?
00:21:41 Non, parce que je...
00:21:42 T'es allé jusqu'au domicile de la personne qui n'est toujours pas condamnée ?
00:21:45 Mais attendez, il y a tant peu considéré à partir de règles spécifiques de l'état de droit
00:21:53 qu'il y a une présomption d'innocence.
00:21:55 Mais je comprends, à la limite, que ces militantes féministes,
00:22:01 qui ne font rien de mal en allant afficher des étiquettes...
00:22:05 Mais vous plaisantez, Philippe, j'espère.
00:22:07 Mais vous imaginez qu'on aille jusqu'en bas de chez vous, en collant des affiches,
00:22:11 vous sortez de chez vous, on vous interpelle, vous pouvez plus...
00:22:15 Cette année, vous pensez qu'il a pu se produire pour Barbara ?
00:22:18 Voilà un homme qui, durant 30 ans, et il n'est...
00:22:21 Je sors de la sèvre, de par Dieu, moi.
00:22:23 Ce n'est pas de par Dieu qu'il m'intéresse.
00:22:25 Mais c'est très important de le dire.
00:22:28 Pourquoi il y a des réactions outrancières et en effet choquantes,
00:22:34 c'est qu'il y a des personnalités qui, pendant un grand nombre d'années,
00:22:38 ont bénéficié d'une protection absurde, parce qu'elles étaient des vedettes et des artistes.
00:22:45 Et donc, je ne trouve pas scandaleux que des féministes qui ne frappent personne
00:22:50 aient posé une étiquette.
00:22:52 Oui, mais Philippe, on ne peut pas rattraper l'absence d'action par un excès de violence.
00:22:57 Je veux dire, maintenant, la justice en est saisie,
00:23:00 je crois que toutes les institutions privées, les musées grévins ont réagi là-dessus.
00:23:04 Où elle est la violence ?
00:23:06 D'aller poursuivre quelqu'un jusqu'à chez lui,
00:23:08 pour mettre un message "désolé" qui est inscrit de manière un peu menaçante.
00:23:11 Désolé, moi je considère que c'est une violence.
00:23:13 Et toutes ces femmes qui nous parlent de micro-agressions toute la journée
00:23:16 devraient quand même faire attention à ce qu'elles font aussi.
00:23:18 C'est pas par ce retour de bâton qu'on va arranger les choses.
00:23:21 Vous trouvez que c'est violent de dire "on vous voit, victime, on vous croit" ?
00:23:26 C'est étonnant de vous entendre dire ça, cher Philippe,
00:23:28 parce qu'il y a déjà un précision que Gérard Depardieu ne peut pas être en France
00:23:32 pour éviter justement ces personnes.
00:23:34 Donc il est obligé de se réfugier à l'étranger,
00:23:36 en l'occurrence, peut-être la Belgique, mais peut-être d'autres pays aussi.
00:23:39 C'est la première chose, c'est une meute qui est à ses trousses,
00:23:42 il est obligé de fuir cette meute.
00:23:44 C'est une grande violence, en effet, et c'est plus que les micro-agressions
00:23:47 des gens qui prennent trop de place dans le métro,
00:23:49 dont les féministes nous parlent en permanence, premièrement.
00:23:51 Deuxièmement, ça m'étonne énormément de votre bouche à vous,
00:23:54 d'entendre, alors que vous êtes magistrat et que vous avez justement toujours défendu
00:23:58 cet état de droit, de vous entendre aujourd'hui trouver ça normal
00:24:01 au nom de soi-disant d'actes qui n'ont pas été condamnés par la justice
00:24:05 et qui ne sont dénoncés que depuis 2018.
00:24:07 Donc le côté "il a été protégé toute sa vie", non, en fait,
00:24:09 la plainte, elle concerne des faits qui datent de 2018.
00:24:12 Et sur lesquels la justice ne s'est toujours pas prononcée.
00:24:15 Imaginez une seconde... - Il y a des procédures en cours.
00:24:17 - Voilà, il y a des procédures en cours, mais imaginez une seconde
00:24:19 ce qui est encore possible dans l'état des choses, des faits, etc.,
00:24:23 qui sont connus, qui soient jugés innocents de tout ça.
00:24:26 Au nom de quoi vous justifiez qu'il vive aujourd'hui ce qu'il est en train de vivre ?
00:24:30 Le déboulonnage permanent de sa propre statut,
00:24:32 la statue de Sire au musée Grévin, tous ces titres qui lui sont refusés,
00:24:36 qui lui sont retirés, et au nom de quoi, s'il est innocent,
00:24:39 à la fin, vous justifiez ça ?
00:24:41 - Mais mon cher Geoffroy, vous êtes honnête,
00:24:44 et donc il faut mettre sur un autre plateau de la balance
00:24:47 le fait que personne, autre que Gérard Depardieu,
00:24:51 n'a bénéficié d'une telle protection médiatique.
00:24:55 - Mais il n'est pas protégé, de quoi il est protégé ?
00:24:57 - Attendez, la tribune qui a été faite en sa faveur...
00:25:00 - Il y en a une autre en sa défaveur, donc...
00:25:02 - Mais attendez, la tribune du Monde, Philippe, qu'on a pu commenter,
00:25:06 le dernier paragraphe qui explique que le président de la République,
00:25:10 en rappelant un fait majeur qui est la présomption d'innocence
00:25:14 et qui est un droit fondamental,
00:25:16 il est accusé d'alimenter et de faire le jeu de la culture du viol.
00:25:20 Et vous me parlez des pancartes.
00:25:22 En 2020, juillet 2020, Gérard Darmanin est devenu
00:25:26 et devient ministre de l'Intérieur.
00:25:28 Il y a une manifestation au pied de l'hôtel de ville à Paris.
00:25:31 Il y a des affiches "un violeur à l'intérieur".
00:25:34 Ces slogans sont scandés.
00:25:36 Il s'avère qu'il n'a jamais été condamné pour ces faits-là.
00:25:40 Il est innocent. Il a été innocenté.
00:25:42 Sauf qu'il y a des gens qui chantaient au pied de l'hôtel de ville à Paris
00:25:46 "un violeur à l'intérieur".
00:25:48 Et qu'importe aujourd'hui, vous avez encore des associations
00:25:50 qui vous expliquent que Gérard Darmanin, le ministre de l'Intérieur,
00:25:53 est un violeur. Vous l'expliquez.
00:25:55 C'est pas violent, ça ? - C'est violent !
00:25:57 - Mais il y a un autre acteur, Kevin Spacey, américain...
00:25:59 - Oui, mais ça, vous l'avez raisonné.
00:26:01 - C'est la même chose, en fait.
00:26:03 C'est un acteur de grand talent, mais disons qu'on dit comme vous,
00:26:05 à l'époque où il a été accusé. Il a été innocenté.
00:26:07 - Mais vous oubliez une chose, c'est que les décisions judiciaires
00:26:09 ne démontrent pas forcément l'innocence.
00:26:12 - Non mais alors d'accord, mais dans ce cas-là, quand quelqu'un accuse,
00:26:15 on bannit la personne à basse pression ou froid.
00:26:17 C'est le bout de votre logique.
00:26:19 - Vous n'arriverez pas... Et Dieu sait que j'aime beaucoup Gérard Depardieu,
00:26:24 mais vous n'arriverez pas à me faire m'impitoyer
00:26:29 d'une manière excessive, M. Gérard Depardieu,
00:26:33 quand je pense à l'infinité des victimes anonymes qui sont...
00:26:37 - Oui. - Profondément.
00:26:39 Gérard Depardieu, il est récusé.
00:26:41 - Mais personne ne dit le contraire.
00:26:43 Et vous savez quoi ? Il n'est même pas question de savoir
00:26:45 si on aime ou on n'aime pas Gérard Depardieu, l'acteur, etc.
00:26:49 Moi, je me fiche de ça.
00:26:51 Il y a un droit. C'est le droit à la présomption d'innocence,
00:26:55 qui est un droit fondamental.
00:26:57 Que justice soit rendue.
00:26:59 - Eliott, croyez-vous qu'on se mobiliserait sur lui ?
00:27:02 - Oui. - Si.
00:27:04 - Si le fait qu'il est un humain facteur...
00:27:06 - J'ai vu des journalistes hier, des journalistes, des amis,
00:27:11 au pied de son domicile, en filmant quasiment en direct,
00:27:15 en disant "il est logé là".
00:27:17 Vous avez des journalistes belles qui l'ont appelé,
00:27:19 sans prévenir, pour enregistrer son téléphone.
00:27:22 - Mais la question entre nous, cher Eliott,
00:27:24 bien sûr la présomption d'innocence doit être défendue,
00:27:28 mais la question entre nous, c'est de savoir si le mouvement #MeToo
00:27:32 a été quelque chose de positif, même avec ces excès
00:27:35 qu'il faut dénoncer pour notre société ou pas.
00:27:37 - Moi, je vous rejoins.
00:27:38 - Je préfère la société post-MeToo que ce qui s'est passé pour les femmes avant.
00:27:42 - Mais je suis d'accord avec vous. - Mais vraiment.
00:27:44 - Mais attendez, sans aucun doute.
00:27:46 - Olivier, pour le coup, je peux vous rejoindre là-dessus.
00:27:49 Je pense à toutes les femmes qui sont victimes de violences sexuelles
00:27:52 et qui devraient prendre la parole et qui méritent d'être défendues.
00:27:56 Je ne suis pas sûr, c'est la question que je me pose,
00:27:59 quand on voit ce qui se passe aujourd'hui,
00:28:01 que ce soit en faveur de ces femmes qui sont violentées,
00:28:04 qui sont agressées et qui hésitent aujourd'hui
00:28:07 à présenter le dossier devant la justice.
00:28:11 Mais la question centrale, c'est est-ce que les médias en ont trop fait cette semaine.
00:28:14 Vous avez votre téléphone, vous prenez le QR code,
00:28:17 vous réagissez et dans l'heure des pros, avant 11h,
00:28:20 eh bien, on aura toutes vos réactions.
00:28:23 Par exemple, là je lis "Fidèle de CNews, je vous fais part de ma saturation.
00:28:27 Encore du Gérard Depardieu ce matin.
00:28:29 Déjà que tout au long de la journée, vous traitez toujours les mêmes sujets."
00:28:32 Bon, ce n'est pas très sympa ça.
00:28:33 "Mais 4 ou 5 jours de suite de Depardieu, putier à arrêter."
00:28:37 - Les chroniqueurs changent.
00:28:39 - Non mais attendez, on a, je vais dire à cette personne qui m'alerte,
00:28:43 on a 12 sujets aujourd'hui. 12 !
00:28:45 Donc on ne traite pas les mêmes sujets, d'accord ?
00:28:47 La publicité, on revient dans un instant.
00:28:49 - Vous n'avez pas choisi le bon message.
00:28:52 - Un peu plus de 9h30 sur CNews, l'Information avec Somaya Labidi.
00:29:03 Rebonjour Somaya.
00:29:04 L'Information.
00:29:08 - La justice annule la libération des 25 ressortissants indiens
00:29:12 qui faisaient partie des passagers de l'avion immobilisé dans la Marne.
00:29:15 Ils étaient libres de leur mouvement depuis mardi,
00:29:17 même s'ils étaient en situation irrégulière sur le territoire français.
00:29:21 L'inquiétude monte face à la baisse de la natalité en France.
00:29:25 Pour assurer le renouvellement des générations,
00:29:27 il faudrait 2 enfants, moyenne par femme, sauf qu'on est loin du compte
00:29:31 puisqu'entre 2021 et 2015, on recense une croissance moyenne de 0,3%
00:29:37 contre 0,5% entre 2010 et 2015.
00:29:41 Et puis un deuxième Etat américain juge Donald Trump inéligible.
00:29:45 La secrétaire démocrate de l'État du Maine chargée des élections
00:29:48 estime, je cite, qu'il n'est pas apte à la fonction de président
00:29:51 après s'être livré à des actes d'insurrection.
00:29:54 Le porte-parole de campagne de Donald Trump a d'ores et déjà annoncé
00:29:58 un recours contre cette décision.
00:30:00 - Merci chère Somaya pour le point sur l'information.
00:30:02 Vous avez vu apparaître ce QR code.
00:30:05 A 10h30 précisément, on reviendra sur vos réactions.
00:30:08 Les médias en font-ils trop avec Gérard Depardieu ?
00:30:11 Vous le scannez, vous vous filmez
00:30:13 et comme ça, on prend les meilleures réactions.
00:30:15 J'avais lu un petit message juste avant la publicité.
00:30:18 J'ai eu une nouvelle réponse.
00:30:20 Cher Eliott, très surprise de vous entendre lire mon message.
00:30:22 Je me suis mal exprimé. Je vous aime.
00:30:24 Mais en disant que vous traitez toujours les mêmes sujets,
00:30:26 je parle de différentes émissions qui reprennent souvent les mêmes thèmes.
00:30:29 C'est news et machin. C'est bon alors, vous avez le droit de rester avec nous.
00:30:33 Et nous aussi, on vous aime.
00:30:35 On va parler de l'hôpital. C'est un sujet extraordinaire.
00:30:38 Extraordinaire.
00:30:40 Vous avez l'hôpital Georges Pompidou.
00:30:43 L'hôpital à Paris.
00:30:45 Je dis aux téléspectateurs, le budget de l'APHP, c'est 7,8 milliards.
00:30:50 D'accord ?
00:30:51 Ça emploie, je crois, 100 000 personnes.
00:30:54 Et bien, vous avez l'hôpital Pompidou qui tweet ça hier.
00:30:57 "En cette fin d'année, nous faisons appel à votre générosité
00:31:00 pour nous aider à finaliser l'acquisition du premier scanner à comptage photonique
00:31:04 pour faire un don en faveur de ce procédé d'imagerie révolutionnaire."
00:31:09 Bon, il n'y en a que deux en France de ce type de scanner.
00:31:13 La question, ce n'est pas que Georges Pompidou appelle au don.
00:31:18 C'est que l'hôpital soit obligé d'appeler au don.
00:31:20 Alors que le budget de la santé, c'est 230 milliards.
00:31:24 Comment vous le jugez, cela ?
00:31:25 Mais d'abord, j'ai entendu, je crois que c'est Olivier hier soir,
00:31:29 dire beaucoup de bien de l'hôpital Pompidou.
00:31:32 Et en effet, pour des raisons personnelles,
00:31:35 je peux témoigner que c'est un hôpital exceptionnel.
00:31:38 Mais pour le reste, moi, j'ai un raisonnement naïf.
00:31:43 Je ne parviens pas à comprendre pourquoi, à partir de la crise du Covid
00:31:49 et la crise de la médecine avait commencé bien avant, en réalité,
00:31:54 l'État s'est trouvé dans une attitude de totale passivité
00:32:00 devant ce qu'il y avait à faire.
00:32:03 Est-ce que j'exagère en disant qu'en réalité, rien n'a été accompli
00:32:08 pour pallier la terrible crise de la médecine ?
00:32:13 Et j'ajoute...
00:32:14 On va vous dire, jamais, jamais, un gouvernement n'a augmenté autant les salaires
00:32:20 dans l'histoire de la Ve République.
00:32:22 Jamais on a été au plus près des soignants.
00:32:25 Ce serait la réponse.
00:32:26 Et pourtant, on a eu des médecins, des ministres à tout bout de temps.
00:32:31 Mais d'abord, il est important de rappeler que la crise hospitalière
00:32:36 ne date pas du Covid.
00:32:37 Elle était très installée un an avant le Covid.
00:32:41 Il faut dire que pendant la crise sanitaire, les soignants ont pris le pouvoir.
00:32:45 Ils ont expliqué qu'on avait besoin de quelque chose.
00:32:47 On l'obtenait.
00:32:48 On est sorti des tableurs Excel.
00:32:50 On est sorti de la gestion comptable des dépenses de santé.
00:32:53 Vous savez que chaque année, c'est l'ONDAM,
00:32:55 l'objectif national des dépenses de l'assurance maladie.
00:32:57 On devrait d'ailleurs en discuter publiquement beaucoup plus
00:33:00 sur ces objectifs et la manière dont l'argent public est ventilé.
00:33:03 Mais là où il y a vraiment un vrai problème,
00:33:06 c'est que l'hôpital ne peut pas être géré comme une entreprise.
00:33:10 Je ne veux pas rentrer sur la tarification à l'acte, etc.
00:33:13 Tout ce qui a été fait, qui est une abomination,
00:33:16 y compris pour des critères de pur gestionniste,
00:33:19 à la fermeture des lits.
00:33:20 J'ai pensé naïvement, je termine là-dessus,
00:33:22 qu'après ce qu'on a vécu en 2020-2021,
00:33:25 on allait au moins régler définitivement la question de l'hôpitalisation.
00:33:28 Oui, mais vous vous trompez.
00:33:30 Il y a eu des milliers d'hôpitaux qui ont été fermés dans l'année 2023.
00:33:34 Vous avez toujours le même problème,
00:33:36 c'est-à-dire que vous avez un techno qui vient devant le médecin,
00:33:39 qui n'a jamais vu un patient,
00:33:41 qui n'est jamais rentré une seule fois dans un bloc opératoire,
00:33:43 qui va lui expliquer que vous allez opérer de telle heure à telle heure
00:33:46 pour être plus productif, il va falloir faire des économies sur ça,
00:33:49 puis sur ça, puis sur ça.
00:33:50 Et puis alors votre scanner, vous faites un appel au gouvernement.
00:33:52 Et il y a eu l'illusion du seigneur de la santé qui nous a fait croire
00:33:55 qu'il y avait une histoire, que c'est réglé.
00:33:57 Dans le pays qui a le record des prélèvements obligatoires
00:33:59 et de la dépense publique, trop d'administrations tuent le service public.
00:34:03 Voilà ce que dit David Lesnar.
00:34:05 Des milliards pour l'Ukraine et pour l'Union européenne,
00:34:08 mais rien pour le service public, ça c'est ce que dit Dupont-Aignan.
00:34:11 La PHP obligée de quémander des financements aux Français.
00:34:15 On peut peut-être les voir les tweets, les amis, en cette fin d'année.
00:34:18 Triste bilan d'une France laissée à l'abandon par ses dirigeants.
00:34:21 Et puis la valette, où vont nos impôts ?
00:34:24 Où va notre argent ?
00:34:25 Maude Brejon était l'invité de Yoann Usahi et elle a réagi.
00:34:30 Responsable Renaissance, écoutez.
00:34:32 Il y a peut-être une forme de maladresse là-dedans.
00:34:35 Moi je vais vous dire, on a passé des heures dans l'hémicycle
00:34:37 à étudier ce qu'on appelle le projet de loi de finances de la sécurité sociale.
00:34:40 C'est plusieurs centaines de milliards d'euros pour notre système de santé.
00:34:45 Donc je ne peux pas laisser dire que l'État laisserait le système de santé en déshérence.
00:34:49 C'est complètement faux.
00:34:51 Maintenant il y a peut-être effectivement une maladresse dans la façon dont cette cagnotte,
00:34:56 j'en connais pas les détails, a été lancée.
00:34:59 Non mais attendez, moi ce que je voudrais dire aux gens qui nous regardent,
00:35:01 c'est que jamais on a laissé tomber l'hôpital public.
00:35:04 On l'a vu pendant le Ségur, on a été là avant le Covid, on sera là,
00:35:07 on a été là après le Covid, on continuera d'être là.
00:35:10 Et donc il y a probablement une maladresse dans la communication autour de cet achat.
00:35:15 Parce qu'encore une fois, l'État n'a jamais laissé tomber l'hôpital public.
00:35:21 Elle est où Madame Firmin-Lebaudot, la ministre de la Santé ?
00:35:24 Elle n'aurait jamais dû être choisie déjà.
00:35:27 Non mais ça je ne sais rien, mais ça fait 24 heures que...
00:35:31 Elle est ministre par intérim, je vous rappelle.
00:35:33 Ça veut dire qu'il y a des réactions par intérim ?
00:35:35 Ça veut dire déjà, le fait qu'elle soit ministre par intérim,
00:35:38 qu'on n'ait pas nommé un ministre de fait de plein exercice,
00:35:41 dit quelque chose sur la désinvolture de l'État par rapport à l'enjeu de santé.
00:35:45 Donc déjà, là, il y a un vrai problème de communication politique, me semble-t-il,
00:35:49 mais même, j'allais dire, de sérieux politique.
00:35:51 Ça c'est un premier point.
00:35:52 Deuxième point, quand même important.
00:35:54 Qu'est-ce que nous dit cette affaire ?
00:35:55 Elle nous dit tout simplement que la France est en voie de déclassement.
00:35:58 Mais ça on le sait.
00:35:59 Mais dès qu'on le dit, on est traité de décliniste, voire de populiste.
00:36:02 Mais la réalité, si vous voulez, le fait que la plus grande plateforme hospitalière de France,
00:36:07 l'hôpital Georges Pompidou, soit obligé de faire un appel à Don
00:36:11 pour se doter d'un instrument de dernière technologie,
00:36:16 que d'ailleurs, je note, la région parisienne ne dispose pas,
00:36:19 ce qui montre qu'il y a aussi une forme de désert médico,
00:36:22 en tout cas technologique, en région parisienne,
00:36:25 nous dit quelque chose en effet sur l'effondrement d'un certain nombre de missions de l'État.
00:36:29 Je rappelle un point.
00:36:30 Sur la santé, c'est extrêmement important.
00:36:32 On disait l'effort historique.
00:36:33 Mais l'effort historique en matière de santé, il a été fait par le général de Gaulle.
00:36:36 En 1958.
00:36:37 Je rappelle que quand même, la santé joue un rôle essentiel dans la construction de la République en France.
00:36:44 Après la guerre, en 1945, et au moment du retour du général de Gaulle en 1958.
00:36:48 Qu'est-ce que fait le général de Gaulle en 1958 ?
00:36:51 Il fait une réforme hospitalière, qui est la réforme des CHU, des centres hospitalos universitaires.
00:36:56 Il crée un corps, qui est un corps de professeurs d'université, de praticiens hospitaliers, les PU-PH.
00:37:01 C'est-à-dire qu'il remet à ploi tout à fait l'ensemble de notre système de santé.
00:37:05 Et la question de la santé, elle est centrale en France.
00:37:08 Parce que, finalement, le modèle de santé français était un modèle qui était considéré comme un des meilleurs au monde.
00:37:13 Voire le meilleur au monde.
00:37:15 Et ce dont on s'était aperçu, finalement, et ça ne remonte pas à la crise Covid,
00:37:19 ça a bien commencé avant la crise Covid,
00:37:22 c'est qu'on a laissé en déshérence ce système.
00:37:25 Il y a des méthodes de management qui ont été mises en place.
00:37:28 Ce qu'on appelle le "New Public Management", hérité des États-Unis.
00:37:31 En français, s'il vous plaît.
00:37:32 Pardon ?
00:37:33 En français.
00:37:34 Le "Nouveau Management de Public".
00:37:37 Pas très compliqué.
00:37:38 Il y a pas besoin d'avoir une...
00:37:42 C'est simplement que ça mérisse un peu le poil.
00:37:44 Je comprends.
00:37:45 C'est la terminologie qui est donnée pour expliquer ce type de procédure.
00:37:50 Qui a été mise en place, mais qui a été mise en place, vous vous rappelez,
00:37:54 qui n'a pas été mise en place sous Emmanuel Macron,
00:37:56 qui a été mise en place sous Nicolas Sarkozy, à partir des années 2017-2012.
00:38:00 Donc on en paye aujourd'hui les conséquences au prix fort, tout simplement.
00:38:03 Mais quand on est recordman du monde de prélèvement obligatoire,
00:38:08 un scanner...
00:38:09 C'est la double peine.
00:38:10 Le radiologue m'expliquait, un des radiologues que j'ai eu au téléphone,
00:38:13 m'expliquait hier qu'il coûterait entre 1 et 3 millions d'euros.
00:38:16 Peut-être qu'il coûte plus, je vais vous dire, même s'il en coûte 10, 2 millions.
00:38:20 Mais on est la France, 7e puissance économique au monde.
00:38:23 Mais on l'achète tout de suite.
00:38:25 On le prend.
00:38:26 L'hôpital Georges Pompidou, c'est un des hôpitaux...
00:38:28 C'est l'hôpital majeur, il fait partie du top 3, je crois, à Paris.
00:38:32 Mais vous vous rendez compte ? Alors qu'en pensent les Français ?
00:38:34 Les téléspectateurs, ils ont réagi hier, ils étaient très nombreux, écoutez.
00:38:38 Alors moi, effectivement, cette campagne d'appel au don pour l'achat d'un nouveau scanner
00:38:42 me choque énormément.
00:38:43 Je suis étudiante en médecine et j'ai vu énormément de personnes étrangères bénéficier
00:38:48 notamment de ce qu'on appelle l'AME, qui fait très polémique actuellement,
00:38:53 pour bénéficier du coup en fait de traitements qui sont à plus de 1000 euros
00:38:57 et des traitements qui sont à prendre régulièrement.
00:39:00 Demain, on va faire quoi ? Un appel au don pour acheter des camions de pompiers ?
00:39:05 Pour acheter des bureaux pour nos écoles ? Je ne sais pas.
00:39:08 Mais enfin, bref, on est dans un système où l'argent est gaspillé visiblement.
00:39:15 C'est absolument ahurissant.
00:39:17 Aujourd'hui, on est dans un pays, dans le pays champion du monde des impôts.
00:39:21 Moi, si on me diminue mes impôts, il n'y a pas de problème.
00:39:23 Je finance le scanner, mais sans ça, je ne financerai rien du tout.
00:39:28 J'en ai ras le bol.
00:39:30 Non, moi, je ne suis pas choqué.
00:39:32 Quand on voit aujourd'hui le déficit abyssal de la France, malgré tous les prélèvements,
00:39:38 je pense que cette situation ne fera qu'empirer dans le futur.
00:39:43 Personnellement, moi, oui, ça me choque, car nous faisons partie des pays les plus taxés au monde
00:39:47 et avec tous les impôts que nous payons, des dépenses inutiles sont faites par l'État.
00:39:52 Donc, on voit bien que là, on pallie en fait un manque de l'État.
00:39:55 C'est-à-dire que littéralement, on va faire le boulot de l'État de dire que nos impôts doivent financer ce scanner.
00:40:01 C'est plus que choquant, c'est absurde en fait.
00:40:04 Et je rappelle qu'il peut y avoir aussi des appels aux dons pour la recherche.
00:40:07 Il y a des journées, rappelez-vous, par exemple, Téléthon.
00:40:10 Il y a aussi des appels aux dons pour l'Institut Marie Curie.
00:40:13 Il y a déjà eu des appels aux dons pour des scanners.
00:40:16 Je crois que c'est l'hôpital Necker en mai dernier.
00:40:18 On l'a d'alimentaire, des assurances.
00:40:20 Mais ce n'est pas la même chose.
00:40:21 On est sur du matériel hospitalier, de nouvelles générations.
00:40:26 D'ailleurs, c'est la fierté française.
00:40:28 C'est de se dire "mais bien sûr qu'on le prend".
00:40:30 En l'espace de deux heures, cette situation est réglée.
00:40:32 Avançons un peu et continuons de parler de la santé,
00:40:34 puisque la situation des urgences en France ne cesse de se dégrader.
00:40:37 Nouvel exemple, on date dans le Var, où les urgences du Golfe de Saint-Tropez resteront fermées jusqu'à fin janvier.
00:40:43 Des fermetures qui se multiplient en France.
00:40:44 Le secteur hospitalier étant au bord de l'implosion.
00:40:47 Aminata Demphal nous raconte.
00:40:50 Aux urgences du Golfe de Saint-Tropez, les mois se suivent et se ressemblent.
00:40:54 Dans un communiqué, le directeur annonce une nouvelle fermeture du service
00:40:59 tout le mois de janvier de 21h à 7h du matin.
00:41:02 La faute à un manque de personnel, en particulier de médecins urgentistes.
00:41:06 Une situation alarmante, vécue par de nombreux autres services en France.
00:41:11 C'est un phénomène qui n'épargne aucune région, y compris les plus attractifs sur le papier, comme Saint-Tropez.
00:41:16 C'est avant tout un manque de médecins et c'est aussi un manque d'infirmiers dans certains services.
00:41:21 Quand il n'y a plus assez de médecins dans un service, on ne peut plus boucler une liste de garde
00:41:25 et faire en sorte qu'un service soit ouvert 24h/24.
00:41:28 Ça ne fait effectivement que s'aggraver.
00:41:30 Pour ce médecin, pas d'autre solution que de revoir l'attractivité autour des métiers hospitaliers.
00:41:35 Il faut être capable de créer des conditions de travail qui vont leur donner envie de rester.
00:41:38 C'est pareil pour les médecins.
00:41:40 Il faut reconnaître leur ancienneté, il faut bien rémunérer le travail de nuit.
00:41:43 Il faut faire en sorte de rouvrir des lits à l'hôpital, il faut réexplorer l'accès aux soins en ville
00:41:48 et il faut former plus de médecins.
00:41:50 Contrairement à ce qu'on dit depuis des mois et des années, qu'on a supprimé le numerus clausus,
00:41:54 il faut réellement augmenter le nombre de médecins en France. Ce n'est pas fait.
00:41:57 Face aux tensions en termes de recrutement à l'hôpital public,
00:42:00 les soignants devraient bénéficier d'une légère revalorisation au 1er janvier
00:42:04 pour le travail des dimanches, des jours fériés et le travail de nuit.
00:42:08 Et alors là, c'est dans le Goffre de Saint-Tropez, à Strasbourg.
00:42:11 "Une nouvelle crise des urgences face à l'afflux de patients aux urgences de Strasbourg.
00:42:14 L'établissement a déployé vendredi dernier au matin une unité mobile sur le parking."
00:42:19 Maintenant, il y a des urgences sur le parking. On est toujours en France.
00:42:22 Rappelez-vous, pendant le Covid, c'était des images qui avaient choqué tout le monde.
00:42:25 C'était à Naples, où les patients attendaient sur le parking.
00:42:29 Face à l'affluence des patients, c'est ce que nous explique France Bleue,
00:42:32 il s'agit d'une salle d'attente pour les patients afin de libérer les véhicules de secours.
00:42:36 Mais, Eliott, l'exaspération des citoyens vient d'une double cause.
00:42:41 La première, vous l'avez tous évoquée, c'est le sentiment que la charge fiscale considérable
00:42:47 ne permet pas aux services publics de fonctionner, alors qu'ils devraient bien fonctionner.
00:42:52 Et la deuxième, c'est le fait qu'on a l'impression que, en réalité, l'État trouve de l'argent
00:42:59 quand il doit répondre à des défis politiciens ou apaiser des crises ou des violences.
00:43:06 Là, bizarrement, il trouve de l'argent. Donc, c'est ce double sentiment qui crée une terrible frustration.
00:43:13 Oui, mais ce n'est pas qu'une logique purement de moyens, c'est aussi une question d'allocation des ressources.
00:43:16 Évidemment, il y a eu une mauvaise logique de gestion privée depuis Nicolas Sarkozy
00:43:20 dans l'hôpital public et dans d'autres institutions en France.
00:43:22 Mais il faut quand même rappeler ce chiffre qui a été évoqué par Geoffroy Lejeune tout à l'heure.
00:43:26 35% du personnel de l'hôpital public est un personnel non soignant, c'est-à-dire globalement des administrations.
00:43:33 C'est plus pour les employés à temps plein. C'est 50/50. Je crois qu'il y a plus d'administrations pour les employés à temps plein que de soignants.
00:43:42 Complètement. Contre une vingtaine de pourcents en Allemagne à côté.
00:43:46 Donc, il n'y a pas qu'une pure question de moyens. Olivier, tu évoquais tout à l'heure la gestion pendant le Covid.
00:43:52 Je rappelle quand même accessoirement que pendant le Covid, on a levé des centaines de milliards d'euros.
00:43:56 Situation qui ne peut pas être provoquée autant qu'on le voudrait.
00:44:00 C'est 46 à 48% de prélèvement obligatoire. 3 000 milliards de dettes aujourd'hui.
00:44:06 Merci le quoi qu'il en coûte. Merci le en même temps.
00:44:10 Il fallait le faire le quoi qu'il en coûte.
00:44:12 Bien sûr, on voit le résultat. Le résultat, c'est que le budget de la santé a baissé de 600 millions d'euros.
00:44:18 Où est passée la suppression des ARS aussi ?
00:44:21 On va saluer les téléspectateurs.
00:44:24 GPS toujours dans ma chambre à 9h30. Il s'appelle Éric. Je devais être le premier à l'écout-doppler.
00:44:28 Merci à Eliott de Valassé News, mes compagnons du Rancelon.
00:44:31 Séjour à l'hôpital sans oublier Anthony Favalli et Johan.
00:44:34 On vous salue, Éric, et on vous soutient dans ce...
00:44:37 Après, il faut avoir un mot pour le héros du quotidien dans l'hôpital public français.
00:44:40 Bien sûr. Mais eux, c'est ce que...
00:44:42 Tous les jours, ils relèvent des sections.
00:44:44 Eux, ils poussent les murs. Eux, ils travaillent 10 heures de plus.
00:44:47 Il faut travailler 10 heures de plus pour soigner les soignants quand ils arrivent à l'hôpital.
00:44:50 Et les paramédicaux, qu'on nous dit souvent.
00:44:52 Et les paramédicaux, faute de bras, faute de moyens.
00:44:55 Aujourd'hui, ils arrivent avec la boule au ventre à l'hôpital parce qu'ils savent qu'ils ne peuvent plus soigner, apporter un soin de qualité.
00:45:01 Et ils rentrent, ils sont déprimés.
00:45:03 C'est vrai.
00:45:04 Donc, voilà ce qu'on pouvait dire sur la question de la santé.
00:45:07 J'espère que Mme Firmin-Lebaudot va réagir rapidement parce que peut-être qu'ils vont éteindre la polémique en disant
00:45:12 "C'est rien, c'est pas grave, le scanner, il arrive, vous inquiétez pas."
00:45:15 Actualité politique un peu ?
00:45:17 7 minutes avant la publicité, je voudrais qu'on parle de Jean-Luc Mélenchon.
00:45:21 Jean-Luc Mélenchon qui aura... ça aura été une année assez particulière.
00:45:26 Une année de radicalisation, il a enchaîné les attaques, que ça soit contre les journalistes, contre les forces de l'ordre, contre le gouvernement.
00:45:35 L'année de la radicalisation chez Jean-Luc Mélenchon, vous voyez ce sujet de la rédaction de CNews.
00:45:40 Tout commence par l'affaire Katniss en février.
00:45:43 Le député vient d'être condamné pour violence conjugale. Des journalistes interrogent alors Jean-Luc Mélenchon sur sa présence dans l'hémicycle.
00:45:50 Si vous voulez revenir au péché mortel, ce sera sans moi.
00:45:53 Il est condamné, il a purgé sa peine, il est en train de purger sa peine. Foutez-lui la paix.
00:45:57 En mars, alors que des milliers de Français se mobilisent contre la réforme des retraites,
00:46:01 Jean-Luc Mélenchon est visé par une enquête pour injure publique envers des personnes dépositaires de l'autorité publique, après ses propos sur la Bravem.
00:46:09 Vous imaginez ce que c'est que de dire que je suis volontaire pour monter sur une moto et tabasser des gens en passant ?
00:46:14 C'est manifester un état d'esprit qui ne me convient pas et que je trouve anormal.
00:46:18 Fin juin, après la mort de Nahel, tuée lors d'un contrôle policier à Nanterre,
00:46:22 plusieurs villes sont en proie à de violentes émeutes, alors que les nuits de chaos s'enchaînent, l'insoumis et ses troupes refusent d'appeler au calme.
00:46:29 Les chiens de garde nous ordonnent d'appeler au calme. Nous appelons à la justice.
00:46:33 Retirez l'action judiciaire contre le pauvre Nahel.
00:46:36 Début septembre, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur l'interdiction de l'abaya à l'école, alors que la France accueille Charles III à Versailles.
00:46:43 Avec toutes ces robes longues, il y avait plus d'abaya au mètre carré à la réception de Charles III à Versailles qu'il n'y en a jamais eu dans aucun collège.
00:46:50 Mon livre dit "la créolisation, c'est l'avenir de l'humanité".
00:46:53 Fin octobre, la présidente de l'Assemblée nationale se rend en Israël par solidarité avec l'État hébreu et les victimes françaises.
00:47:00 Aussitôt, l'insoumis réagit sur X.
00:47:02 Voici la France. Pendant ce temps-là, Mme Braune-Pivet campe à Tel Aviv pour encourager le massacre.
00:47:07 Début décembre, le leader insoumis s'attaque à Routel-Krief.
00:47:10 La journaliste interrogeait le député Manuel Bompard sur le conflit entre Israël et le Hamas.
00:47:15 Routel-Krief, manipulatrice. Si on n'injurie pas les musulmans, cette fanatique s'indigne.
00:47:20 La journaliste sera alors placée sous protection policière.
00:47:24 Et on pense évidemment à Routel-Krief qui est aujourd'hui sous protection policière.
00:47:31 Quand on refait en quelque sorte le bilan de cette année, je ne suis pas sûr que pour un autre parti politique,
00:47:40 imaginez un responsable, au responsable LR, RN ou Reconquête, qui fasse le dixième de ce qu'a fait Jean-Luc Mélenchon aujourd'hui,
00:47:49 il serait banni de tous les médias, de tous les médias. Il serait mis au banc de la société dite médiatique.
00:47:57 Mais pour Jean-Luc Mélenchon, c'est passé sur toute une année. Aucun problème.
00:48:01 – Et l'involontaire naturellement n'a pas oublié, mais n'a pas pris en compte des phrases encore plus choquantes
00:48:08 datant d'avant que la police tuait par exemple.
00:48:12 – Oui, mais moi, il y a tout de même une bonne nouvelle dans cette dégradation absolue de la personnalité Jean-Luc Mélenchon,
00:48:19 c'est que peut-être naïvement, Geoffroy, je m'adresse à vous comme il y a souvent dans le JDD des prévisions,
00:48:27 j'ai l'impression que l'extrême gauche et la gauche ne pourront pas arriver au deuxième tour de 2027,
00:48:36 ou si elles y arrivent, Jean-Luc Mélenchon est le seul qui sera battu par Marine Le Pen.
00:48:43 – On n'en sait rien.
00:48:45 – Non mais c'est peut-être un point de vue rapide, mon cher Arnaud,
00:48:49 mais je pense qu'on a une chance tout de même dans cette dégradation, il y a une embellie, une espérance.
00:48:56 Alors pour le reste, on verra bien.
00:48:58 – Moi j'entends souvent dire ça, en effet, et notamment sur ce plateau,
00:49:01 la bonne nouvelle c'est l'effondrement électoral de Mélenchon.
00:49:04 Je ne suis pas du tout certain, pas du tout convaincu.
00:49:06 Déjà, premièrement, on sait la raison pour laquelle Mélenchon fait ça,
00:49:09 c'est pour mobiliser un électorat qui pour l'instant est abstentionniste,
00:49:12 notamment dans les banlieues, là où il fait ses meilleurs scores aujourd'hui,
00:49:14 là où il a ses députés, etc.
00:49:16 Si ça marche, je ne sais pas si ça marchera, mais si ça marche,
00:49:18 c'est une autre équation électorale dans laquelle il est beaucoup plus fort,
00:49:21 premièrement, deuxièmement, on me répond en général à ça,
00:49:23 oui mais regardez, il est sondé à 6% aux européennes,
00:49:25 mais en 2019, il a fait 6% aux européennes,
00:49:27 après avoir fait quasiment 20% au premier tour de la présidentielle,
00:49:30 et il a refait quasiment 20% à la présidentielle après.
00:49:32 C'est autre chose, les européennes ne veulent rien dire,
00:49:34 et moi je ne vois pas l'effondrement, justement, de Mélenchon aujourd'hui.
00:49:37 Oui, il est plus clivant, donc il est moins aimé dans la Côte de Popularité,
00:49:40 et la Côte de Popularité ne veut rien dire.
00:49:42 - Non mais Geoffroy, j'indiquais simplement qu'il peut être au second tour,
00:49:46 mais j'imagine mal qu'il puisse battre Marine Le Pen,
00:49:50 puisque c'est le seul, paraît-il, qui serait battu par elle.
00:49:53 - Oui, oui, oui.
00:49:54 - En tout cas, ne vous dites, je vois parfois des analyses
00:49:57 sur le fait qu'il va de dérapage en dérapage.
00:49:59 Il ne s'agit absolument pas de dérapage.
00:50:02 C'est un choix stratégique, conscientisé.
00:50:06 On peut dire qu'il y a du cynisme, bien évidemment,
00:50:09 par rapport à son socle de départ sur le plan idéologique.
00:50:12 Alors c'est vrai qu'on voit des choses, qu'on observe,
00:50:14 il est minoritaire dans son propre électorat, sur la question de la baille à.
00:50:17 Aujourd'hui, mais il mise sur quoi ?
00:50:19 Sur un double segment, d'abord le vote communautariste,
00:50:23 dans un certain nombre de circonscriptions,
00:50:26 qui ont permis l'élection de députés insoumis sous cette mandature,
00:50:31 et la crise politique, le sentiment de nouveau d'une table qui va se renverser,
00:50:38 de ce peuple français qui va vouloir d'une manière ou d'une autre
00:50:41 renverser la table.
00:50:43 Et il pense être dans cette équation.
00:50:46 - Mais vous n'avez pas répondu à ma question.
00:50:48 - Est-ce que le bannissement, pour moi, vous ne pouvez pas...
00:50:50 Sur le bannissement médiatique, je suis en total désaccord avec vous.
00:50:53 Vous pouvez contester Jean-Luc Mélenchon.
00:50:55 - Je n'appelle pas au banni...
00:50:57 - Toutes nos personnes auraient été bannies.
00:51:00 - Oui, c'est deux choses différentes, Olivier.
00:51:03 Moi, je ne dis pas qu'il ne faut plus entendre
00:51:07 ou qu'il faut bannir des médias Jean-Luc Mélenchon.
00:51:09 Je vous dis simplement que vous enlevez Jean-Luc Mélenchon,
00:51:12 vous mettez un élu du RN, au responsable du RN,
00:51:17 au responsable de Reconquête ou même des Républicains,
00:51:20 il est banni des médias.
00:51:22 - Le fait que Jean-Luc Mélenchon soit le nouveau Jean-Marie Le Pen,
00:51:26 d'une certaine manière, en termes d'un fréquentable,
00:51:29 une image très négative, est-ce que la manière
00:51:32 dont a été traité Jean-Marie Le Pen à l'époque,
00:51:35 ne l'a pas facilité pour être au second tour
00:51:38 d'une élection présidentielle en 2002 ?
00:51:40 - Il y avait une différence fondamentale avec Jean-Marie Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.
00:51:42 Olivier, si vous me permettez, c'est que Jean-Marie Le Pen
00:51:44 n'a jamais voulu le pouvoir, fondamentalement.
00:51:47 Jean-Marie Le Pen a fait prospérer sa petite entreprise politique
00:51:50 et il n'était pas forcément animé par le plaisir du pouvoir.
00:51:53 - Arnaud, je ne suis pas certain que Mélenchon le veuille aujourd'hui.
00:51:56 - D'ailleurs, il a pu le discuter avec Jean-Marie Le Pen.
00:51:58 - Lui, sans graal, c'est être au second tour. Le reste, c'est ça.
00:52:00 - Il m'est arrivé d'interviewer Jean-Marie Le Pen,
00:52:02 je l'avais interviewé justement sur son sentiment
00:52:05 lorsqu'il a été qualifié au second tour de 2002.
00:52:08 Il m'a dit "j'ai été tétanisé par le fait de me retrouver
00:52:13 au second tour de l'élection présidentielle",
00:52:15 ce qui montre bien qu'il était tout à fait conscient d'abord
00:52:18 qu'il ne pouvait pas gagner, mais qu'il n'était pas en mesure de gouverner.
00:52:21 - Mais l'objectif aujourd'hui de Mélenchon n'est pas la victoire,
00:52:24 mais la qualification au second tour.
00:52:26 - Oui, mais la qualification au second tour pour pouvoir l'emporter.
00:52:29 - C'est le grand soir. - Qu'est-ce qu'il se dit ensuite ?
00:52:31 Il se dit "j'arriverai au second tour à gauche et j'aurai un phénomène
00:52:34 de vote utile qui opérera en ma faveur pour battre ensuite éventuellement
00:52:38 Marine Le Pen, dont j'espère qu'elle sera la candidate
00:52:41 que j'aurai à affronter". C'est un calcul.
00:52:43 - Surtout que, désolé, la question c'est quand même
00:52:46 comment il peut encore jouer d'une telle respectabilité médiatique
00:52:50 alors que concrètement il a mis en danger les Juifs de France
00:52:53 avec ses paroles et qu'à l'époque où c'était Jean-Marie Le Pen,
00:52:56 désolé de dire que Jean-Luc Mélenchon n'est pas le nouveau Jean-Marie Le Pen.
00:52:58 Dans beaucoup de médias, il est encore reçu en majesté.
00:53:01 Et moi, je crois totalement à ce que Gilles-William Gollenadel appelle
00:53:03 le privilège rouge. C'est-à-dire que quand ça émane d'une personnalité
00:53:06 qui se dit de gauche, même si ça a des impacts concrets
00:53:09 sur la sécurité des Juifs de France, tout le monde s'en lave les mains.
00:53:12 - Vous souvenez de l'entretien, il y a à peine trois semaines,
00:53:17 sur France Inter, un week-end, interrogé par Ali Baddou.
00:53:20 La semaine dernière, il était encore en prime time
00:53:24 pour parler de la loi Asile-Immigration, alors qu'il n'est même pas député.
00:53:30 - Non mais là-dessus, je suis en désaccord.
00:53:32 - Je le dis, évidemment.
00:53:35 - Je pense qu'on ne peut pas dire aujourd'hui que ce que représente
00:53:39 Jean-Luc Mélenchon dans la vie politique, les députés, le nombre de députés
00:53:44 et son score en arrière présidentielle fait que ça reste un acteur de la vie politique.
00:53:49 - Mais je ne dis pas le contraire. Je vous dis simplement que vous changez,
00:53:53 vous enlevez Jean-Luc Mélenchon, vous dites élu ou responsable,
00:53:57 RN, LR ou Reconquête, et cet homme ne fait plus aucun média.
00:54:03 Je vous précise qu'il y a certaines, c'est un grand démission,
00:54:07 notamment sur des chaînes privées, donc ils font ce qu'ils veulent,
00:54:10 mais qu'ils refusent par exemple d'inviter Marine Le Pen.
00:54:13 Et qu'ils font 2 à 3 millions de téléspectateurs tous les jours.
00:54:16 Cherchez pendant la publicité.
00:54:18 On va parler de Miachem juste après la publicité, avec son témoignage absolument bouleversant.
00:54:23 Et on ira rejoindre notre envoyée spéciale, Régine Telfour,
00:54:26 qui a pu rencontrer il y a quelques semaines la maman de Miachem,
00:54:30 cette franco-israélienne qui a été pris en otage
00:54:35 et qui a été libérée après 55 jours de captivité,
00:54:38 et qui va prendre la parole ce soir.
00:54:41 On a déjà vu quelques interviews.
00:54:43 On voit ça juste après la pub. A tout de suite.
00:54:45 Un peu plus de 10 heures sur CNews, l'information c'est avec Sommeil Al-Abidi.
00:54:54 Alors que les frappes israéliennes se poursuivent sur la bande de Gaza,
00:55:01 une délégation du Hamas est attendue en Égypte pour discuter d'un projet de cessez-le-feu.
00:55:06 Un cessez-le-feu inclure également la libération des otages.
00:55:10 Au moins un mort et 15 blessés dans des frappes en Ukraine,
00:55:13 Moscou a lancé une vaste opération ciblant plusieurs villes du pays,
00:55:17 dont Kiev, la capitale, et les agglomérations stratégiques de Kharkiv, Lviv et Odessa,
00:55:22 dans le sud du pays.
00:55:24 Au total, 110 tirs de missiles auraient été tirés, selon Wladimir Zelensky.
00:55:30 Et puis ces images impressionnantes pour terminer des vagues massives balayent la côte californienne.
00:55:35 Les tempêtes dans l'océan Pacifique ont attisé les vagues côtières
00:55:38 qui ont entraîné des inondations et des ordres d'évacuation
00:55:41 ont dû être mis en place dans plusieurs régions du nord de la Californie.
00:55:45 Mais le pire est encore à venir, selon les météorologues.
00:55:49 On est toujours avec Arnaud Benedetti, avec Philippe Bilger,
00:55:54 avec Olivier D'Artigolle, Michael Sadoun et Geoffroy Lejeune.
00:55:59 Vous allez voir apparaître le QR code pour réagir en direct.
00:56:03 On va prendre toutes vos réactions.
00:56:05 Les médias en font-ils trop avec Gérard Depardieu ?
00:56:07 La réponse est prévue à 10h30.
00:56:10 Savoir ce que vous en pensez, prendre le pouls de nos téléspectateurs.
00:56:13 Vous vous filmez, vous prenez le QR code.
00:56:16 Ah vous voulez essayer en direct ?
00:56:18 - Je vais essayer. - Vous êtes en train de le faire ?
00:56:20 - Moi j'ai ma téléscription. - Et alors ça fonctionne ou pas ?
00:56:22 - Ça fonctionne très bien. - Vous savez qu'il y a des milliers déjà de personnes
00:56:24 qui se sont connectées avec plusieurs centaines je crois.
00:56:28 - C'est incroyable. - Qu'est-ce qu'il faut faire alors ?
00:56:31 - Il faut faire une vidéo. - Oui il faut se filmer.
00:56:33 Et là vous faites la vidéo.
00:56:35 Remettez le QR code s'il vous plaît.
00:56:37 Je veux voir comment ça fonctionne.
00:56:39 Moi aussi je vais essayer qu'on va le faire en direct.
00:56:41 Donc là il y a le cvox.fr.
00:56:44 On a 30 secondes pour répondre.
00:56:46 Ah et donc vous avez 30 secondes et vous pouvez répondre en direct, participer.
00:56:50 C'est très intéressant.
00:56:52 On plaisantait pendant la publicité, on se disait vous imaginez peut-être
00:56:54 si vous êtes conseiller au ministère de la Santé, qu'est-ce que vous dites ?
00:56:57 Là vous appelez McKinsey tout de suite.
00:56:59 Comment on fait pour décrédibiliser complètement la...
00:57:01 C'est une plaisanterie bien sûr.
00:57:03 Vous faites pour casser cette polémique du scanner.
00:57:06 Vous diriez quoi à la ministre de la Santé ?
00:57:08 - Je dirais la vérité d'abord.
00:57:11 La ministre de la Santé d'abord, pardon je radote,
00:57:15 elle ne devrait pas être là.
00:57:17 Parce que je considère qu'un gouvernement qui n'est pas fichu de savoir
00:57:21 quand il nomme une ministre par intérim
00:57:24 qu'elle fait déjà l'objet d'une enquête,
00:57:27 c'est même très inquiétant sur la communication gouvernementale.
00:57:31 Et ensuite je lui dirais...
00:57:33 - Ça n'enlève en rien ses compétences au poste.
00:57:35 - Oui mais tout de même.
00:57:37 - Non mais ça pour moi c'est pas le bon procès.
00:57:39 Sur le fond, vous êtes conseiller de Mme Firmin-Lebaudot.
00:57:42 - Moi ça me gêne qu'on ait des ministres qui font...
00:57:45 Bon je sais que vous êtes moins soucieux peut-être de moralité publique que moi,
00:57:50 mon cher Eliot.
00:57:52 - Vous êtes un mauvais conseiller, vous répondez à côté.
00:57:57 Je suis ministre de la Santé, je suis en train de trembler,
00:57:59 je me dis mais ça fait 24 heures,
00:58:01 vous étiez pas capable de regarder le tweet de l'hôpital Pompidou ?
00:58:04 - Je dis d'abord, c'est un scandale.
00:58:07 Vraiment, je dis la vérité.
00:58:10 Lorsque je suis questionné par un homme pugnace comme vous,
00:58:14 je suis ministre, je dis en effet ça démontre
00:58:17 que la France est dans un très mauvais état.
00:58:20 Et ensuite je développe quelque chose
00:58:23 qui de manière plausible peut laisser espérer
00:58:26 parce que j'ai été capable de dire la vérité.
00:58:29 - Non mais là vous savez que vous avez un appel de la chef du gouvernement,
00:58:33 Mme Morne, le pays est dans un mauvais état,
00:58:35 mais M. le ministre vous êtes complètement zinzin.
00:58:38 Ça va pas la tête de dire des trucs pareils ?
00:58:40 Tout va bien, bon travail, on a fait le grenelle de la santé
00:58:43 et vous arrivez, vous savez, 4 jours que vous êtes en poste
00:58:46 et vous m'expliquez que le pays va mal.
00:58:48 - Emmanuel Macron aime les disruptives.
00:58:51 - Monsieur, on va demander à M. Benedetti.
00:58:54 - Moi je pense qu'il faut en tout cas jouer la carte de la transparence.
00:58:57 Déjà elle est en retard, donc elle n'a pas réagi suffisamment rapidement.
00:59:01 Donc ça va être très difficile pour elle de pouvoir communiquer
00:59:05 et de rétablir la situation.
00:59:07 Donc ça c'est déjà un premier péché en l'occurrence.
00:59:09 On sait très bien qu'en communication de crise,
00:59:11 la réactivité est absolument essentielle.
00:59:13 La crise sanitaire de 2003-2004, au moment de la canicule,
00:59:19 où là aussi le ministre de la Santé avait mis beaucoup de temps à réagir.
00:59:22 Donc c'est un premier sujet.
00:59:24 Moi je pense qu'il faut tenir un discours de vérité.
00:59:29 - Ah bah vous êtes un peu d'accord avec Philippe Billard.
00:59:33 - Mais le problème c'est que c'est pas tellement parler, c'est agir en l'occurrence.
00:59:36 - Finalement je vous garde en tête le ministre de la Santé.
00:59:38 - C'est donner les moyens tout simplement à l'hôpital de pouvoir faire cet achat.
00:59:41 - Non mais ce qui est certain et ce qui est dramatique simplement,
00:59:44 c'est que la ministre va passer beaucoup plus de temps avec son conseiller de communication
00:59:47 dans les jours qui suivent qu'avec des conseillers techniques
00:59:49 qui vont lui recommander des mesures.
00:59:51 C'est ça qui est vraiment dramatique dans ce qui se passe.
00:59:53 - Parlons de Miachem à présent, sujet majeur.
00:59:55 Libéré le 30 novembre après 55 jours de captivité,
00:59:58 la franco-israélienne Miachem est revenue pour la première fois sur l'enfer qu'elle a vécu.
01:00:03 Interrogée par la chaîne 13, elle affirme avoir vu qui étaient vraiment les Gazaouis.
01:00:08 Elle explique qu'il y a le groupe terroriste du Hamas, mais il y a ses ramifications.
01:00:17 Et puis aussi il y a une population autour du groupe terroriste qui indirectement participe.
01:00:23 Puisque par exemple, vous avez des otages qui sont dans des maisons de civils.
01:00:29 C'est là aussi tout le cynisme de ce groupe terroriste.
01:00:33 On va regarder le sujet de Tony Pitaro et ensuite on en parle
01:00:37 et on sera avec notre envoyée spéciale, la Régine Delfour.
01:00:39 Ça fait trois mois qu'elle est en Israël.
01:00:40 Merci d'être avec nous, chère Régine.
01:00:42 Vous avez pu rencontrer la maman de Miachem ces dernières semaines
01:00:45 et vous allez nous en parler dans un instant.
01:00:47 Mais d'abord, voyons le sujet.
01:00:49 C'est une séquence qui a fait le tour du monde.
01:00:57 Le 30 novembre dernier, Miachem retrouvait sa mère après 55 jours retenus par le Hamas.
01:01:02 Enfermée dans une pièce sombre avec l'interdiction de parler,
01:01:05 elle raconte l'enfer qu'elle a vécu.
01:01:07 Il y a un terroriste qui vous regarde 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
01:01:11 Il vous regarde, il vous viole avec ses yeux.
01:01:13 Pensiez-vous qu'il pouvait vous faire quelque chose ?
01:01:16 Bien sûr, il a la peur d'être violé, la peur de mourir, la peur tout court.
01:01:23 J'étais dans sa maison, la maison de sa famille.
01:01:31 Sa femme était à l'extérieur de la pièce avec ses enfants.
01:01:34 C'est la seule raison pour laquelle il ne m'a pas violée.
01:01:38 Il est probable que si nous étions seuls...
01:01:41 Dans cet entretien, Miachem raconte comment elle était nourrie
01:01:44 et l'impossibilité pour elle de dormir.
01:01:47 Vous savez, par exemple, elle nous apportait les repas,
01:01:51 donc elle lui apportait, mais n'en m'en apportait pas ensuite.
01:01:58 Un jour, deux jours, trois jours, je ne mangeais pas.
01:02:01 Elle jouait avec moi.
01:02:03 Avez-vous pu dormir ?
01:02:06 Non, je n'ai pas dormi pendant ces 54 jours, peut-être une heure par nuit.
01:02:11 Comment pouvez-vous dormir quand un terroriste vous regarde, vous examine ?
01:02:18 Le 9 décembre, la jeune femme avait publié sur son compte Instagram
01:02:22 une photo avec un tatouage signifiant "Nous danserons à nouveau".
01:02:27 Régine Delfour, vous êtes notre revoyée spéciale à CNews.
01:02:30 Merci d'être en direct avec nous.
01:02:32 C'est un entretien de Miachem, d'ailleurs deux entretiens en simultané
01:02:36 sur les deux grandes chaînes nationales, qui semblent très attendus.
01:02:40 Absolument, Elliot, et vous l'avez dit, deux chaînes nationales,
01:02:46 la 12 et la 13, vont diffuser à 19h heure française,
01:02:49 une interview de Miachem.
01:02:52 Miachem a été enlevée le 7 octobre au Festival Nova.
01:02:56 Elle était avec Elia Toledano, son meilleur ami.
01:02:59 On a appris qu'Elia avait été tuée il y a quelques semaines.
01:03:03 On a appris à savoir il y a quelques semaines.
01:03:05 Miachem aussi, le monde entier a découvert le visage de Miachem,
01:03:09 puisque le 17 octobre, le Hamas a publié une vidéo de Miachem.
01:03:13 On la voit très affaiblie, le bras blessé.
01:03:17 Et dans cette vidéo de propagande, elle dit qu'elle est bien, qu'elle va bien,
01:03:20 mais qu'il faut quand même venir l'aider.
01:03:23 Et le 9 décembre, Miachem, après sa libération,
01:03:27 a publié cette photo sur Instagram, avec ce tatouage, où elle dit
01:03:30 "Nous danserons ensemble, nous danserons encore".
01:03:33 Donc oui, même s'il y a tous les jours énormément de révélations d'otages,
01:03:37 puisque Miachem est très médiatisé,
01:03:40 mais il y a aussi tous les jours beaucoup d'otages qui parlent,
01:03:43 qui révèlent des conditions assez atroces.
01:03:46 Miachem est connu, est attendu, puisqu'il a eu cette vidéo du Hamas.
01:03:50 Vous étiez en Israël quand Miachem a été libérée à l'hôpital,
01:03:54 dans lequel justement elle a été transférée à son arrivée, racontez-nous.
01:03:59 Oui, c'est le 30 novembre en fait que Miachem est libérée.
01:04:05 Elle est libérée avec Amit Shousala.
01:04:07 Ce sont deux otages qui se sont libérés assez tôt dans la journée.
01:04:10 Et quand on apprend qu'elle va être libérée, en fait, personne n'y croit.
01:04:13 Sa famille a même été prévenue très tardivement.
01:04:16 Miachem, elle, est donc transférée à l'hôpital Cheba.
01:04:20 C'est assez impressionnant parce que quand l'hélicoptère arrive,
01:04:22 il y a énormément de journalistes.
01:04:24 Devant l'hôpital, il y a aussi des effectifs de police.
01:04:27 Et nous, nous avons pu nous entretenir avec sa tante paternelle.
01:04:32 Et c'est à ce moment-là qu'on apprend que Miachem a été opéré du bras
01:04:36 par un vétérinaire sans anesthésie.
01:04:38 Donc vous pouvez imaginer le calvaire qu'elle a pu vivre.
01:04:41 Et vous avez également rencontré et interviewé,
01:04:43 mi-octobre, cette fois-ci, la maman de Miachem.
01:04:46 Oui, Keren Shem, en fait, on la rencontre la veille de la publication
01:04:52 de la vidéo du Hamas, donc le 16 octobre.
01:04:54 Il faut savoir que dès les premiers jours après le massacre,
01:04:58 les familles d'otages se sont totalement abandonnées.
01:05:01 Elles ne rencontrent pas le gouvernement.
01:05:02 Elles n'ont aucune indication.
01:05:04 Donc, en fait, il y a un élan de solidarité des Israéliens.
01:05:07 Ils créent un comité de soutien et c'est eux qui vont alerter
01:05:09 la communauté internationale, qui vont démarcher.
01:05:12 Tous les journalistes.
01:05:13 Donc Keren Shem, elle vient à notre rencontre et elle nous montre
01:05:16 les photos de sa fille, Miachem.
01:05:19 Elle nous dit, la dernière fois que j'ai eu un message,
01:05:21 c'était vers 7h17, où elle me dit, maman, ils nous tirent dessus,
01:05:25 il faut venir nous chercher.
01:05:27 Et cette femme, en fait, on voit, elle est épuisée,
01:05:30 mais elle est extrêmement courageuse.
01:05:32 Elle parcourt toute la ville en placardant des images de Miachem.
01:05:35 Ils ont fait avec des amis de Miachem une vidéo sur Instagram
01:05:38 avec des photos aussi de Miachem.
01:05:41 Et puis Keren me dit, je sais qu'elle est vivante, je le sens,
01:05:44 c'est quelque chose que je sens moi, je sais qu'elle n'a pas été tuée.
01:05:47 Elle est vivante et je vais tout faire pour la libérer.
01:05:50 - Écoutez, un grand merci, Régine Delfour.
01:05:53 On va vous retrouver ce soir dans l'heure des pro 2
01:05:55 pour débriefer cet entretien.
01:05:58 Merci à vos équipes qui vous accompagnent.
01:06:01 Vous êtes avec Sacha Robin.
01:06:03 Donc merci à tous les deux.
01:06:05 Je vous propose d'écouter une nouvelle fois Miachem,
01:06:07 où elle revient sur la population qu'elle a pu rencontrer.
01:06:10 Et où elle explique que finalement, il y a les soldats, les djihadistes,
01:06:14 mais il y a également les gens qui les protègent autour.
01:06:19 Il était important pour moi de regarder la situation...
01:06:22 la vraie.
01:06:26 Les gens qui vivent à Gaza,
01:06:34 qui sont-ils vraiment,
01:06:37 et ce que j'ai vécu là-bas.
01:06:40 J'ai vécu une guerre.
01:06:42 Tout le monde est un terroriste.
01:06:44 C'est une famille, un de chaque.
01:06:46 Et en Djihad, j'ai vu que j'étais une famille.
01:06:49 Et je me suis dit, pourquoi je suis dans un domicile de famille ?
01:06:53 Pourquoi il y a des enfants, des femmes ?
01:06:57 C'est un témoignage édifiant, Michael Saddoun.
01:07:00 Oui, complètement.
01:07:01 Déjà, ça réveille le déchirement de l'opinion israélienne
01:07:04 entre la nécessité de libérer des otages qui sont dans des conditions terribles
01:07:07 et la nécessité de détruire le Hamas,
01:07:09 qui est une nécessité vitale pour Israël.
01:07:11 On le voit encore à la lumière de la polémique qui s'est réveillée,
01:07:15 par exemple avec l'Iran,
01:07:16 qui rappelle que l'Iran est un ennemi mortel pour Israël,
01:07:19 qui a revendiqué le 7 octobre,
01:07:20 même si ça a été démenti par la suite par le Hamas.
01:07:23 Ensuite, on voit dans ce témoignage,
01:07:27 comme l'a dit Emmanuel Macron au début d'ailleurs des événements au Proche-Orient,
01:07:31 qu'il y a une intrication entre la population à Gaza et le Hamas.
01:07:36 On a parfois tendance à faire une séparation
01:07:38 qui est un peu artificielle entre la population de Gaza et le Hamas.
01:07:42 Je ne les confonds pas, évidemment, dans leur action, dans leur activité,
01:07:46 mais évidemment que le Hamas est une émanation politique de la population à Gaza.
01:07:51 Évidemment qu'il y a une intrication entre des réseaux financiers,
01:07:55 opérationnels, énergétiques de la population et ceux du Hamas.
01:08:00 Donc c'est très difficile pour Israël de faire la distinction dans son action.
01:08:04 Je sais qu'Olivier Dardigolle ne manquera pas de rebondir sur ce que j'ai dit,
01:08:07 mais parfois on demande un petit peu l'impossible à Israël.
01:08:10 C'est-à-dire on leur demande de savoir éliminer le Hamas,
01:08:13 tout en ne touchant absolument pas à des populations civiles
01:08:16 dont ils sont l'émanation et auxquelles ils sont liés en permanence.
01:08:20 Cette intervention nous rappelle ça aussi.
01:08:22 Ne faites pas un trait d'égalité entre les Gazaouis et le Hamas.
01:08:25 Les Gazaouis subissent le Hamas de manière très dure avant même les événements.
01:08:30 Une population qui souffre de ce groupe terroriste.
01:08:32 Oui, bien sûr. Ce que je demande simplement, moi j'ai toujours affirmé,
01:08:35 bien sûr qu'Israël devait et pouvait assurer sa sécurité, bien évidemment.
01:08:45 Et que le 7 octobre est quelque chose d'absolument horrible.
01:08:51 Et que la caractérisation de ce qui s'est passé ne fait aucun doute.
01:08:55 Là où j'ai un doute pour le coup, c'est que je n'aimerais pas
01:08:59 que le Hamas marque le point politiquement auprès de l'opinion publique internationale.
01:09:05 C'est en train de se passer.
01:09:07 Et je ne sais pas où en est véritablement la mise hors d'état d'ennui militairement du Hamas.
01:09:14 Je ne sais pas où nous en sommes.
01:09:16 Par contre, je sais que les dirigeants politiques du Hamas, eux,
01:09:18 continuent à être dans les villas à l'air conditionné au Qatar, à côté de la base américaine.
01:09:25 D'ailleurs, ils refusent le cessez-le-feu.
01:09:27 Parce qu'il y a un cessez-le-feu qui a été proposé le 25 décembre.
01:09:30 Ça a été peu commenté sur les plateaux français qui appellent au cessez-le-feu toute la journée.
01:09:34 Cessez-le-feu qui a été proposé par l'Egypte et soutenu derrière par le Qatar.
01:09:38 Proposition de libération des otages et aussi d'un changement politique,
01:09:42 mais qui n'aurait pas beaucoup impacté, à mon avis, le Hamas sur place.
01:09:45 Ça a été refusé.
01:09:47 Donc ceux qui sont dans une logique de continuation de la guerre,
01:09:49 ce n'est pas seulement le gouvernement israélien, c'est beaucoup le Hamas aussi.
01:09:52 Vous savez, derrière le témoignage de Miachem, qui a été publié notamment sur Internet,
01:10:00 vous avez des commentaires horribles.
01:10:03 C'est-à-dire, c'est une menteuse.
01:10:05 Elle a été payée combien pour dire ça ?
01:10:09 Des gens se moquent d'elle, de son physique.
01:10:12 C'est la haine, la haine jusqu'au bout.
01:10:14 Et vous avez entièrement raison de rappeler quand même qu'il y a une partie de la population gazaouie
01:10:20 qui souffre de ce groupe terroriste qu'est le Hamas.
01:10:24 Je serais curieux de voir les réactions des associations féministes
01:10:29 qui sont très bruyantes ces derniers jours,
01:10:31 pour voir si elles soutiennent Miachem dans l'enfer qu'elle a vécu pendant 55 jours.
01:10:36 On va écouter Julien Baloul, il était l'invité de la matinale et il revient sur la condition des civils.
01:10:41 Moi je pense que ce qui me marque le plus, au-delà des violences, au-delà des humiliations,
01:10:46 au-delà des violences sexuelles, c'est qu'elle raconte qu'elle a été en grande partie tenue otage
01:10:50 par des familles, par des civils, où il y avait des femmes, des enfants.
01:10:53 Elle a dit "ce n'était pas le Hamas qui me tenait otage", en tout cas une partie du temps.
01:10:56 C'était des civils.
01:10:57 Et ça, ça me rappelle moi ce que j'ai entendu, je crois, déjà dès la deuxième semaine de guerre,
01:11:01 lorsque j'avais raconté des survivants du pogrom du 7 octobre et leurs familles,
01:11:05 et qui nous disaient "mais ce n'était pas que le Hamas, on a vu de simples civils entrer dans nos kibbutz,
01:11:10 brûler nos maisons et participer au pogrom avec joie et excitation".
01:11:14 Et ce sujet de la participation des civils palestiniens de Gaza au pogrom du 7 octobre,
01:11:19 il y a un silence total de la presse internationale sur le sujet.
01:11:22 À chaque fois on dit "le Hamas, le Hamas, le Hamas", c'est vrai,
01:11:25 c'est une organisation islamiste, terroriste qu'il faut éradiquer.
01:11:27 Mais il y a aussi un autre problème qu'on ne voit pas, c'est que le fait que le Hamas soit au pouvoir
01:11:31 depuis 16-17 ans, avec une dictature islamiste qui lave les cerveaux,
01:11:35 qui éduque les enfants à la haine depuis le plus jeune âge, donne ce genre de conséquences,
01:11:39 à savoir une éducation à la haine et une participation à des pogroms.
01:11:43 Mais ce qui serait intéressant c'est de connaître l'emprise du Hamas sur ces populations.
01:11:47 Est-ce qu'il les menace de mort ? Est-ce qu'il les oblige justement à contenir ces sabotages ?
01:11:54 Oui, mais il y a aussi une popularité qui est de fait, regardez,
01:11:57 le Hamas est encore plus populaire aujourd'hui en Cisjordanie et à Ramallah que à Gaza,
01:12:01 alors qu'il n'exerce aucune pression militaire sur place.
01:12:04 Donc en effet il y a une victoire politique du Hamas, je ne le nis pas du tout malheureusement.
01:12:07 Voilà ce qu'on pouvait dire pour ce sujet et on salue toutes les équipes de CNews
01:12:11 qui sont sur le terrain pour essayer de nous apporter l'information la plus claire
01:12:16 sur cette guerre terrible et penser également aux familles d'otages
01:12:21 qui sont encore dans la tente, qui vivent un enfer absolu.
01:12:25 Trois Français sont encore pris en otage ou portés disparus
01:12:30 dans des conditions désormais que l'on connaît.
01:12:33 Je voudrais qu'on parle de la loi immigration à présent et cette question,
01:12:36 est-ce que la loi immigration favorise en quelque sorte la nouvelle l'immigration illégale ?
01:12:41 Est-ce qu'on n'est pas en train de faire un hors-sujet sur la loi immigration ?
01:12:45 Les avis divergent sur la question, la loi serait encore trop permissive
01:12:48 vis-à-vis de l'immigration illégale et n'attirerait pas plus de clandestins.
01:12:53 Voici l'explication de Célia Gruyère.
01:12:55 Certaines dispositions de la loi vont attirer l'immigration illégale.
01:13:00 Ce sont les mots de Patrick Veil, politologue et directeur de recherche au CNRS,
01:13:05 dans une interview à l'Opinion.
01:13:07 Un avis qui n'est pas partagé par tout le monde.
01:13:10 Ça apporterait plus d'immigration illégale dans les pays qui ne connaissent pas la réalité,
01:13:15 qui croient que tout à coup il y a 10 000 personnes qui peuvent venir dans tel secteur d'emploi en France
01:13:21 et qui seront régularisés pour certains métiers d'attention.
01:13:24 Mais la plupart des flux migratoires viennent de pays où on sait la réalité de ce qui se passe en France.
01:13:31 Une loi immigration qui restera toujours plus ouverte que d'autres pays européens.
01:13:35 Les flux illégaux ne seraient donc pas plus importants.
01:13:38 Dans ces pays-là, francophones essentiellement, Sahel et Maghreb,
01:13:42 on a l'idée que la France est une passoire,
01:13:45 qu'une fois qu'on est arrivé en Italie, en Espagne, on arrive en France.
01:13:49 C'est pratiquement impossible à la France d'empêcher l'arrivée de flux clandestins
01:13:54 ou légaux qui ont des visas touristiques et qui ensuite ne repartent pas à l'expiration de visas touristiques.
01:14:00 Et parmi les arrivées légales, l'Algérie est la première nationalité représentée,
01:14:05 un pays exonéré des quelques durcissements sur l'immigration légale.
01:14:09 Alors, est-ce qu'on est hors sujet avec cette nouvelle loi Geoffroy Lejeune ?
01:14:14 Disons que c'est une loi qui ne prévoit pas d'empêcher l'immigration illégale.
01:14:17 Ce n'est pas une loi pour durcir la possibilité de rentrer en France
01:14:20 ni pour durcir les conditions pour rester en France.
01:14:23 Tout comme d'ailleurs le pacte asile européen qui a été adopté peu de temps après,
01:14:28 qui n'empêchera pas plus qu'auparavant l'entrée de clandestins illégaux.
01:14:33 Et puis on parlait dans le sujet, le sujet évoquait l'Algérie à la fin.
01:14:37 L'Algérie, ce sont des accords qui datent de 1968
01:14:40 qui régissent nos relations avec l'Algérie et les faciliter pour les Algériens de venir.
01:14:43 La loi immigration qui vient d'être votée ne s'attaque pas du tout à ça.
01:14:47 Donc si vous voulez, j'avais eu l'occasion de le dire à Gérald Darmanin sur ce plateau quand il est venu.
01:14:51 En fait, c'est une loi qui n'empêche aucune entrée
01:14:54 et qui facilitera peut-être certaines sorties.
01:14:57 On parle des clandestins dangereux, islamistes, radicalisés, reconnus comme tels,
01:15:02 condamnés et qu'on va expulser, peut-être ils seront 4000 par an.
01:15:04 Quand vous voyez, quand vous connaissez les chiffres de l'immigration en France,
01:15:07 légale, les 250 000 titres de séjour et illégale,
01:15:10 on la connaît moins mais on est autour de 100 000 je pense au bas mot.
01:15:13 Quand vous voyez les chiffres et que vous voyez que la réponse c'est peut-être 4000 expulsions,
01:15:18 vous comprenez bien qu'on ne touche pas du tout au cœur du sujet.
01:15:21 Après, objectivement, dans ce qui a été fait pour regrouper les recours,
01:15:26 passer de 12 à 4 en regroupant les recours par catégorie, etc.
01:15:29 ça va plutôt dans le bon sens, c'est juste que c'est très insuffisant.
01:15:32 Et vous savez très bien que quand vous avez interpellé Gérald Darmanin,
01:15:35 il n'en pense pas moins sur cette question-là.
01:15:37 Il dit simplement qu'au-dessus, vous avez une première ministre
01:15:41 qui ne considère pas que c'est un élément majeur,
01:15:44 ou en tous les cas, elle n'a pas la même ligne que le ministre de l'Intérieur
01:15:49 et que le président de la République n'a pas la même ligne que la première ministre,
01:15:53 que le ministre de l'Intérieur.
01:15:54 Donc, on ne peut pas s'en promener.
01:15:55 Il a une réponse là-dessus, il faut lui rendre ça à Gérald Darmanin.
01:15:57 Il dit "moi je suis ministre de l'Intérieur, je fais des lois ordinaires.
01:16:00 Si vous voulez réformer vraiment le système, ça se passe ailleurs et ce n'est pas de mon ressort.
01:16:03 Il faut réformer la Constitution".
01:16:05 Il contraint le référendum, je crois.
01:16:07 Mais le président de la République est contre.
01:16:09 C'est le président qui décide.
01:16:13 Quant à tout ce qui est régi par la CEDH,
01:16:15 il faudrait encore une fois que le président décide à bras de fer
01:16:17 avec les institutions européennes auxquelles il n'est pas du tout prêt pour des raisons idéologiques.
01:16:20 Je rappellerai juste un point.
01:16:21 Il y a eu sur l'accord franco-algérien, c'est très intéressant ce que vous dites,
01:16:24 l'accord franco-algérien qui date de 68,
01:16:26 mais je rappelle que vous savez qu'il y a une procédure
01:16:28 qui est la procédure des niches parlementaires,
01:16:29 où chaque groupe parlementaire peut proposer un certain nombre de propositions de loi pendant 24 heures.
01:16:33 Les LR ont proposé l'abrogation de l'accord franco-algérien
01:16:37 qui d'ailleurs est une idée aussi qui est défendue par l'ancien ambassadeur de France en Algérie,
01:16:41 Xavier Driancourt.
01:16:43 Clairement, la majorité ne sait pas, la majorité présidentielle,
01:16:46 la majorité parlementaire en tout cas à l'Assemblée nationale,
01:16:48 ne s'est pas associée à cette proposition de loi,
01:16:51 a refusé de remettre en cause cette proposition de loi,
01:16:54 tout simplement parce qu'on va recevoir dans quelques mois
01:16:56 M. Théboune à Paris et qu'il ne faut pas froisser les autorités algériennes
01:16:59 une fois de plus pour éviter en effet ce que l'on considère comme un incident diplomatique.
01:17:04 Vatry, on en parlait hier, on pensait qu'on avait tout vu avec l'affaire Vatry
01:17:09 et la décision de justice et du juge de liberté
01:17:12 qui avait décidé de relâcher les 25 clandestins dans la nature,
01:17:16 les passagers indiens de l'avion immobilisés en fin de semaine.
01:17:19 On n'est pas au bout de notre surprise puisque la cour d'appel de Paris
01:17:22 a annulé hier la libération des 25 passagers indiens de l'avion.
01:17:25 Mais voilà comment elle l'explique, c'est à tort que le premier juge
01:17:30 a rejeté les requêtes préfectorales au motif d'un délai de saisine dépassée.
01:17:33 Se pose désormais la question, attention restez bien accrochés,
01:17:36 chers téléspectateurs, la question de leur localisation,
01:17:39 car ces ressortissants indiens étaient libres de leur mouvement depuis mardi.
01:17:42 Donc même s'ils étaient en situation irrégulière sur le territoire national.
01:17:46 En cas de contrôle désintéressé, les autorités préfectorales
01:17:49 auront la possibilité de les replacer en zone d'attente sur le fondement de ces arrêts.
01:17:54 Je résume, vous avez donc 25 migrants illégaux qui étaient devant le juge des libertés.
01:18:00 Le juge des libertés vous a dit "vous n'avez pas le droit d'être ici,
01:18:03 mais vous êtes libres, vous pouvez vous déplacer".
01:18:05 Et puis vous avez la cour d'appel de Paris qui a dit "non mais attendez,
01:18:07 monsieur le juge des libertés, vous avez complètement vrillé,
01:18:10 il faut les ramener, ils n'ont pas le droit d'être libres,
01:18:14 mais comme ils sont dehors, ben on ne sait pas où ils sont".
01:18:16 Au fond, il faut autant d'irresponsabilité.
01:18:19 J'ai été clair ou pas ? J'ai essayé de vulgariser au maximum,
01:18:21 peut-être même un peu trop.
01:18:24 Il fallait autant d'irresponsabilité pour les libérer sur un point de détail
01:18:30 que de la part de la cour d'appel pour annuler cette décision
01:18:34 en sachant qu'on ne les retrouvera jamais.
01:18:37 C'est impeccable, ça donne une belle image de l'institution.
01:18:40 Franchement, quand même, c'est assez affligeant, c'est assez triste de voir ces situations-là.
01:18:45 Je me demande si Kafka, au fond, revenant, ne serait pas dépassé dans ses propres fantasmes.
01:18:53 Alors Kafka sur la question migratoire et Knock sur la question de la santé.
01:18:56 Voilà, vous voyez, on peut réveiller de grandes choses avec ces absurdités.
01:19:03 Il y a eu une polémique sur la question migratoire, je ne sais pas si vous l'avez vue, à Grenoble.
01:19:08 Le Dauphiné libéré rapporte qu'une dizaine de jeunes étrangers en situation régulière
01:19:12 ont été arrêtés par la police à Grenoble, Bourgoin, Jaillot et Vienne
01:19:15 lors d'une opération départementale de contrôle de livreurs de repas,
01:19:18 travaillant comme des prestataires de services pour le compte de grandes plateformes de livraison.
01:19:23 Vous savez, ce sont ces personnes qui sont souvent en situation irrégulière
01:19:28 et qui sont exploitées par ces services.
01:19:31 Juste de préciser que ceux qui sont les plus friands de ces services-là sont souvent d'extrême gauche.
01:19:38 C'était un sondage qui avait été fait, vous vous assurez ?
01:19:40 Oui, il y a eu un sondage qui a été fait il y a un mois, c'est absolument formidable.
01:19:45 C'est-à-dire que les donneurs de leçons, c'est les premiers à utiliser ça.
01:19:48 Eric Piolle...
01:19:49 C'est plutôt côté bobo ?
01:19:51 Le bobo est donneur de leçons.
01:19:56 Eric Piolle, voilà ce qu'il dit.
01:19:58 "Quelle indignité, hier soir à Grenoble, un contrôle de police massif des livreurs à vélo
01:20:03 a conduit à plusieurs arrestations pour séjour irrégulier.
01:20:05 Gérald Darmanin, ces personnes se seraient donc suffisamment régulières
01:20:08 pour attendre dans le froid de vous livrer vos repas,
01:20:10 mais pas pour vivre dignement avec nous.
01:20:12 Aux côtés de la CGT, nous défendrons les travailleurs de l'ombre
01:20:16 et appelons à être solidaires et présents lors d'une conférence de presse.
01:20:19 Demain, c'est aujourd'hui, à 11h à la Bourse du travail de Grenoble.
01:20:22 Eric Piolle, qui est beaucoup moins prolixe pour faire des conférences de presse
01:20:26 sur les questions de sécurité dans sa ville.
01:20:28 On a vécu un drame à peau, à lire dans La République des Pyrénées Sud-Ouest,
01:20:31 un jeune livreur étranger, d'une plateforme, a perdu la vie,
01:20:36 il est passé sous une voiture, ça a créé une grosse émotion en ville
01:20:39 parce qu'il était suivi par des associations, des services sociaux,
01:20:43 il était un homme, je vous le dis, il y a des drames.
01:20:45 C'est important, mais évidemment, je pensais évidemment à cette personne.
01:20:50 Un jeune Guinée.
01:20:52 Le préfet qui lui a répondu à Eric Piolle, qui fonce dans la démagogie,
01:20:56 ces contrôles ont été opérés à ma demande.
01:20:59 Ils ont aussi permis de constater que les livreurs en situation régulière
01:21:02 étaient gravement exploités par ceux qui leur soulouaient leur licence
01:21:05 des enquêtes sont engagées.
01:21:07 Alors qu'est-ce qu'on fait par rapport à ces trafics et ces filières ?
01:21:10 C'est vrai, la situation est régulière dans ces conditions.
01:21:14 Je parle par rapport à ceux qui sont à la tête de ces filières-là,
01:21:18 aux plateformes.
01:21:20 Il faut être ferme.
01:21:23 Si on exploite des gens, c'est une forme de traite humaine.
01:21:26 Mais c'est l'ubérisation de la société.
01:21:29 Moi je suis d'accord avec Olivier là-dessus,
01:21:31 il faut les sanctionner financièrement,
01:21:33 pour gagner de l'argent, en tout cas pour gagner plus d'argent.
01:21:35 Donc il faut que ça leur coûte très cher de le faire.
01:21:37 Allez, dans un instant, puisqu'il est 10h28 à 10h30,
01:21:41 on va découvrir...
01:21:43 Ça va vite ?
01:21:45 Vous attendez quoi Philippe ? La fin de l'émission ?
01:21:47 Non, non, non, non, non.
01:21:49 Je suis pas chupeur.
01:21:51 Hitchcock n'est rien à côté.
01:21:53 On attend d'avoir la réaction des téléspectateurs.
01:21:56 La question, elle était très simple,
01:21:58 est-ce que les médias en ont trop fait sur l'affaire Depardieu ?
01:22:01 J'ai hâte de savoir ce que vous en pensez, chers téléspectateurs.
01:22:05 C'est dans une minute.
01:22:07 30/7 News, l'information, Sommeil à l'abidi.
01:22:16 Le suspect du quintuple homicide à mots,
01:22:21 mis en examen et écroué pour homicide volontaire
01:22:23 sur mineur de 15 ans,
01:22:25 homicide volontaire par conjoint,
01:22:27 mais aussi pour tentative d'assassinat sur son père,
01:22:30 le père de famille de 33 ans est soupçonné
01:22:32 d'avoir tué sa femme et leurs 4 enfants dimanche soir
01:22:35 dans l'appartement familial.
01:22:37 J'ai vécu un holocauste,
01:22:39 ce sont les premiers mots de Miachem,
01:22:41 l'ancien otage du Hamas libéré le 30 novembre dernier.
01:22:44 La franco-israélienne a raconté le calvaire
01:22:46 qu'elle a vécu pendant ses 54 jours de captivité
01:22:49 lors d'une interview à la télévision israélienne
01:22:52 qui sera diffusée ce soir.
01:22:54 Et puis il y a 10 ans, jour pour jour,
01:22:56 un grave accident de ski bouleversait la vie
01:22:58 du pilote de Formule 1, Michael Schumacher.
01:23:01 Le 29 décembre 2013, l'Allemand a dû être hospitalisé
01:23:04 après une violente chute dans la station de ski de Meribel.
01:23:08 Depuis, sa famille filtre toutes les informations
01:23:11 et on n'a donc aucune idée de l'état de santé
01:23:13 du champion du monde.
01:23:15 On est ensemble jusqu'à 11h,
01:23:18 Arnaud Bénédictif et Bélgère,
01:23:20 Geoffroy Lejeune, Olivier D'Artigolle et Michael Sado.
01:23:23 Geoffroy, vous restez encore quelques instants avec nous,
01:23:25 vous êtes en train de penser, préparer
01:23:28 le grand journal du dimanche.
01:23:30 Vous avez une petite idée du sujet ?
01:23:33 C'est extraordinaire cette semaine, c'est le sondage,
01:23:35 vous savez, annuel sur le baromètre
01:23:37 des personnalités préférées des Français.
01:23:39 Vous savez que le journal du dimanche,
01:23:41 c'est un journal...
01:23:42 Et vous l'achetez tous les ans pour ça, bien sûr.
01:23:44 Vraiment, tous les dimanches, je l'ai acheté.
01:23:46 Les sorties, les entrées...
01:23:47 Depuis des années.
01:23:48 Mais alors, moi, c'est l'un des numéros que je préfère
01:23:50 parce que ça nous dit tellement sur la...
01:23:52 Là, encore une fois, on prend le pouls des Français.
01:23:55 Mais qui est...
01:23:56 J'ai eu surprise ?
01:23:57 Ah non, les personnalités préférées des Français.
01:23:59 Mais qui décide de choisir ces personnalités ?
01:24:02 C'est ça mon grand problème.
01:24:04 On l'explique dans le journal.
01:24:07 C'est l'IFOP qui est le partenaire du JDD sur ce sondage,
01:24:10 donc depuis des années, des années, des décennies même,
01:24:12 qui fait ce sondage.
01:24:13 Et donc, pour savoir qui rentre et qui sort, en réalité,
01:24:16 on regarde, il n'y a pas 50 personnalités qui sont testées,
01:24:18 il y en a une centaine,
01:24:20 les dernières sont enlevées pour en mettre des nouvelles
01:24:23 qui ont fait l'actualité dans l'année.
01:24:24 Et on se dit, voilà, lui, il a été très présent, on va le mettre,
01:24:27 et puis on verra s'il rentre dans le top 50 ou pas.
01:24:29 Souvent, d'ailleurs, il rentre beaucoup plus bas,
01:24:30 puis il montre au fur et à mesure des années.
01:24:32 Donc voilà, voilà comment ça se passe.
01:24:33 - Est-ce que Philippe Bilger est dans le top 100 ?
01:24:36 - Non, bien sûr que non.
01:24:37 - Est-ce qu'il est testé ?
01:24:38 Il faudrait tester Philippe Bilger.
01:24:39 - Il pensait plutôt qu'il y a eu deux mois,
01:24:41 c'est un scandale, c'est qu'il ne se voit pas.
01:24:43 - Il y a des gens de CNews qui sont testés dans le sondage.
01:24:45 - Ah, c'est pas vrai ?
01:24:46 - Bien sûr.
01:24:47 - Il fait comme une petite idée.
01:24:48 - Ce sera dimanche dans le JDD.
01:24:49 Et ce que je peux vous dire, c'est que cette année,
01:24:51 c'est exceptionnel, il y a énormément de surprises,
01:24:53 énormément d'enseignements, comme vous dites,
01:24:55 ça permet de prendre le pouls des Français.
01:24:56 Et honnêtement, je suis tombé de ma chaise
01:24:59 en découvrant les résultats.
01:25:00 - Tiens, incroyable.
01:25:02 - Voilà, c'est l'art du teasing.
01:25:04 - Je ne peux malheureusement rien dire pour l'instant.
01:25:06 - Bon, écoutez, c'est dimanche matin.
01:25:08 Moi, c'est mieux aussi.
01:25:09 Mais vraiment, parce que vous voyez un peu
01:25:11 ce que pensent régulièrement les Français.
01:25:13 - Ça montre que les Français sont souvent
01:25:15 plein de bon sens.
01:25:16 - Alors, ce que vous allez entendre, bien sûr...
01:25:18 - En général, c'est souvent les moins politisés,
01:25:20 les moins médiatisés.
01:25:21 - Là, ce que vous allez entendre...
01:25:22 - Du classement.
01:25:23 - Ce que vous allez entendre, ce n'est pas un sondage.
01:25:25 Mais c'est la voix de certains téléspectateurs
01:25:28 de CNews et de leur dépôt,
01:25:30 qui ont pris leur téléphone et qui ont réagi
01:25:32 à la question qu'on a posée en tout début d'émission.
01:25:34 Est-ce que vous considérez que les médias,
01:25:37 et on s'inclut dans les médias, bien évidemment,
01:25:39 en ont trop fait sur l'affaire Depardieu ?
01:25:41 Voyez vos réponses. J'ai hâte de vous découvrir
01:25:43 et de découvrir ce que vous en pensez.
01:25:45 - On est toujours en train de taper sur
01:25:48 des iconographies françaises du cinéma.
01:25:52 Il y a vraiment un procès qui se fait à chaque fois,
01:25:57 à charge, par les médias,
01:26:00 alors qu'il n'est même pas jugé.
01:26:02 - Et ça commence à faire avec M. Gérard Depardieu.
01:26:06 Je pense qu'à l'heure actuelle, en fin d'année,
01:26:08 il y a des choses beaucoup plus importantes
01:26:10 et laissons la justice faire.
01:26:13 La présomption d'innocence existe
01:26:16 et j'aimerais bien qu'on arrête avec M. Depardieu,
01:26:19 qu'on lui foute la paix.
01:26:21 - Non, je ne trouve pas que les médias en font de trop,
01:26:24 puisqu'ils sont porte-parole.
01:26:26 Donc voilà, ils nous informent
01:26:28 et après, de notre côté, devant notre écran,
01:26:32 on pense ou on ne pense pas.
01:26:35 - On voit qu'il est victime des excès du "La Célébrité",
01:26:38 que ce soit l'alcool ou autre.
01:26:41 On voit bien qu'il ne maîtrise plus sa parole publique
01:26:43 et c'est désolant parce qu'il est devenu vulgaire.
01:26:45 Il ne représente pas du tout la France
01:26:47 et je crois que pour les célébrités qui déraillent,
01:26:49 comme c'est le cas, la pire des sanctions,
01:26:52 c'est l'ignorance et je trouve qu'on en parle trop.
01:26:54 - Je trouve que non, les médias font très bien leur travail,
01:26:59 honnêtement, et on vit dans un monde
01:27:01 où tout est en direct, où tout doit se dire,
01:27:05 où il faut parler de tout et de rien
01:27:07 et après, qu'on ait un avis ou pas,
01:27:09 qu'on soit d'accord ou pas.
01:27:10 Je pense que les médias font bien leur travail,
01:27:12 font bien les choses et relaient l'info.
01:27:15 À nous d'y croire ou de ne pas y croire,
01:27:16 à nous de défendre ou de ne pas se défendre.
01:27:18 Moi, pour ma part, Gérard Depardieu, c'est un bonhomme.
01:27:21 - C'est l'avis de M. Conaté, de Marisa, d'Isabelle ou encore de Gilles.
01:27:26 Il y a 3600 personnes dans l'espace d'une heure
01:27:30 qui ont pris leur téléphone pour essayer de scanner ce QR code
01:27:34 et plusieurs centaines ont décidé de faire une vidéo.
01:27:36 C'est quand même pas mal, à l'imaginaire, en l'espace.
01:27:38 Donc, merci à vous.
01:27:39 - Et on ne peut pas savoir, Eliott, la tendance ?
01:27:42 - Là, pour le coup, je n'ai pas de rendez-vous.
01:27:44 - On pourrait te regarder.
01:27:45 - Oui, vous imaginez, là, il faudrait peut-être un peu plus de temps.
01:27:47 - Non, parce que j'aurais été curieux de savoir s'il produirait...
01:27:49 - Ah, la tendance.
01:27:50 Alors, je vais vous dire, on vient de me le dire dans l'oreillette,
01:27:52 la tendance est plus on en parle trop.
01:27:54 - Oui, je suis d'accord.
01:27:55 - Voilà, on en parle un peu trop,
01:27:56 les médias en font un peu trop sur l'affaire Depardieu.
01:27:59 Laissons justice se faire et puis il y a des sujets
01:28:03 qui sont ô combien importants.
01:28:05 - En tout cas, c'est un procédé extraordinaire pour intervenir...
01:28:07 - Sur forme directe.
01:28:09 - J'aurais pu poser une question sur vous, Philippe Bilger.
01:28:12 - Oui.
01:28:13 - Allons-y, allons-y.
01:28:14 - Est-ce que Philippe Bilger mérite-t-il d'être dans le top 50 ?
01:28:18 - J'adorerais être minoritaire, mais je ne pousse pas le magnétisme.
01:28:22 - Non, pas trop non plus sur la minoritaire.
01:28:24 Mais on aurait pu poser, est-ce que Philippe Bilger doit faire partie
01:28:27 du top 50 des personnalités préférées des Français en 2025 ?
01:28:31 - Ne posons qu'en 2025.
01:28:33 - Vous êtes optimiste, monsieur.
01:28:36 - Allez, on parle de... C'est vous qui m'avez dit...
01:28:39 Je dis toujours tout aux téléspectateurs.
01:28:40 Pendant la publicité, vous m'avez dit,
01:28:42 mais moi j'aimerais que vous vouliez parler de Biarritz.
01:28:46 Je remercie Geoffroy Lejeune qui a le journal à préparer.
01:28:48 - On se retrouve demain, je vous en dirai un peu plus.
01:28:50 - Demain ?
01:28:51 - Demain.
01:28:52 - Ah, ce n'est pas moi. Demain, c'est Gauthier Lebray.
01:28:54 - Oh non.
01:28:55 - Ah bah écoutez, laissez-moi...
01:28:56 - Bonsoir.
01:28:57 - Merci pour Gauthier.
01:28:58 - Bonsoir, Gauthier Lebray.
01:28:59 - Ah non, non, mais vous savez qu'on est en direct.
01:29:01 Là, Gauthier va pleurer.
01:29:02 - J'aime beaucoup Gauthier Lebray.
01:29:03 Mais demain soir, ce n'est pas vous.
01:29:05 - Demain soir, permettez-moi d'avoir...
01:29:07 On a eu une longue semaine, vous savez.
01:29:09 Donc permettez-moi d'avoir juste 24 heures de repos
01:29:12 pour ensuite revenir dimanche soir.
01:29:14 Et même lundi, également.
01:29:16 - Ce sera ma première fois avec Gauthier Lebray.
01:29:17 C'est lui qui saura tout sur le télé.
01:29:18 - Écoutez, en tous les cas, je vais sortir la petite séquence
01:29:20 où vous dites "Oh non".
01:29:21 Au moment où je vous ai dit Gauthier Lebray
01:29:23 pour la garder avec moi.
01:29:25 - Gauthier Lebray qu'on salue, l'excellent Gauthier qui revient demain.
01:29:28 Et donc, vous m'avez dit, on vous embrasse cher Geoffroy,
01:29:31 bon courage pour le JDD.
01:29:33 Vous m'avez dit "Cette affaire de Biarritz, elle est intéressante.
01:29:37 Cette affaire de Biarritz, elle dit quelque chose,
01:29:39 là aussi, des biseautages de la société.
01:29:42 Un incident préoccupant a provoqué le départ du chef étoilé
01:29:44 d'un hôtel de luxe à Biarritz.
01:29:46 Le parquet de Bayonne, qui n'a été saisi d'aucune plainte à ce stade,
01:29:49 a ouvert à son initiative une enquête préliminaire
01:29:51 des chefs d'agression sexuelle et de violence
01:29:54 indiquée le procureur Jérôme Bourrier.
01:29:56 Selon le quotidien régional Sud-Ouest,
01:29:59 l'effet se serait déroulé le 2 décembre en cuisine.
01:30:01 Durant plusieurs heures, un jeune commis y aurait été attaché nu à une chaise,
01:30:05 une pomme dans la bouche et une carotte dans les fesses
01:30:07 devant des membres de la brigade,
01:30:09 en présence du chef Aurélien Largeot.
01:30:12 Ces images ont été enregistrées et partagées sur les réseaux sociaux,
01:30:16 retirées depuis.
01:30:18 C'est un chef étoilé, c'est pas n'importe qui.
01:30:20 Et là, on parle du plus grand hôtel, le plus prestigieux hôtel.
01:30:23 - C'est le plus grand sur la Côte de Basque.
01:30:24 - Bien sûr, c'est l'hôtel Eugénie. Il est magnifique cet hôtel.
01:30:27 Vous savez, dans son architecture, c'est un E, évidemment.
01:30:32 - Je vois que vous y avez vos habitudes.
01:30:34 - Non, aucune habitude, mais j'ai pu aller fut un temps à Biarritz,
01:30:38 assez souvent, mais je n'avais pas vos moyens,
01:30:40 donc je n'allais pas au Grand Palais.
01:30:42 - Quand est-ce qu'on décidera d'en finir avec,
01:30:44 c'est vrai là dans l'hôtellerie, la grande hôtellerie,
01:30:47 mais c'est vrai aussi, j'ai des témoignages directs
01:30:50 sur les études de médecine, pas les études en médecine.
01:30:53 Un jour, j'ai demandé, en sortant de plateau à un chef de service,
01:30:58 en disant, mais donc ce bijoutage dans les années de médecine,
01:31:01 il dit, on l'a connu, nous, on continue à le faire.
01:31:05 Et il m'a dit, mais il faudrait en effet que ça s'arrête,
01:31:07 car ça peut bousiller des vies, littéralement.
01:31:10 C'est-à-dire que les personnes qui sont victimes de ces bijoutages,
01:31:14 avec maintenant en plus ce que ça peut donner sur les réseaux sociaux,
01:31:18 ça crée des choses épouvantables.
01:31:21 Il faudrait décider à certains niveaux de responsabilité
01:31:24 que des grands chefs, que des mandarins dans les médecines,
01:31:27 en médecine, d'autres, disent, on arrête ça.
01:31:30 - Yannick Hourdet, qui est le psychiatre qui était avec nous avant-hier,
01:31:34 revenait sur l'ambiance dans les salles de garde.
01:31:37 Ils peuvent effectivement choquer lorsque vous êtes hors de ces salles-là,
01:31:43 hors de cette ambiance en médecine.
01:31:45 Mais ce qu'ils nous expliquaient, notamment en off,
01:31:47 c'est qu'ils nous disaient que si on est aussi dans cet extrême,
01:31:50 où on se lâche complètement dans ces soirées de salles de garde,
01:31:53 dans les soirées médecines, c'est aussi parce qu'on doit combattre la mort.
01:31:57 C'est sa position, je ne dis pas que c'est la mienne.
01:32:02 Je pense que vous avez raison, notamment sur le poids des réseaux sociaux.
01:32:05 - Mais j'avais cru comprendre qu'à une certaine époque,
01:32:10 on avait légiféré pour ingérir.
01:32:13 - Oui, bien sûr, Ségolène Royal était très...
01:32:16 - Mais moi, ce qui me frappe, Eliott, au-delà des bijoutages,
01:32:20 c'est de voir à quel point il y a des gens qui attendent des prétextes
01:32:27 pour faire mal, pour humilier.
01:32:30 Je crois que ça renvoie tout de même à des tréfonds humains
01:32:34 qui sont assez indécents.
01:32:36 Les gens aiment ça. On aime beaucoup...
01:32:39 - Vous voulez dire l'humiliation ?
01:32:40 - Ah oui.
01:32:41 - C'est-à-dire que des gens prennent du plaisir à faire ça.
01:32:43 - Prennent du plaisir à faire mal, mais bien sûr.
01:32:45 - La direction de l'hôtel du Palais a été informée de l'incident préoccupant
01:32:48 qui a eu lieu dans les locaux de l'hôtel et des images ayant circulé.
01:32:51 "Cet incident ne reflète pas les valeurs que nous défendons."
01:32:55 Une investigation a été menée et une décision adéquate a été prise.
01:33:01 Le chef de 31 ans a démenti formellement les allégations portées à son encontre,
01:33:07 dénonçant auprès de France Bleu Pays Basque des faits mensongers et diffamatoires.
01:33:12 C'est intéressant aussi d'avoir sa position.
01:33:14 Il a indiqué préparer sa défense avec ses avocats.
01:33:17 D'après Sud-Ouest, le départ d'Aurélien Largeot est intervenu le 21 décembre.
01:33:22 - Oui, c'est terrible pour lui, chef brillantissime.
01:33:24 - D'arriver dans cet établissement, c'est terrible pour lui aussi.
01:33:26 - Non, mais c'est aussi... Il faut entendre sa parole.
01:33:29 - Oui, quand on sait pas quoi répondre, on parle de valeurs.
01:33:32 C'est très net.
01:33:33 - Pourquoi dites...
01:33:34 - Non, non, mais parce qu'il parle de valeurs, là.
01:33:37 - Bah, écoutez, vous...
01:33:39 - Comme Élisabeth Dion.
01:33:40 - Si j'étais méchant, je dirais, vous parlez parfois sans savoir.
01:33:43 - Je sais, je sais, justement, Eliott.
01:33:46 - Mais non, mais lui...
01:33:47 - Les deux points de vue.
01:33:48 - Il a le droit de dire...
01:33:50 - Il a le droit de dire, mais il n'empêche que ce qu'a subi cette jeune personne,
01:33:54 il a beau parler des valeurs, c'est répugnant.
01:33:57 - C'est la direction de l'hôtel qui parle des valeurs, j'ai compris.
01:34:00 - Ah oui, c'est pas le jeune chef.
01:34:02 - Le jeune chef dément ce qui lui est reproché.
01:34:06 Donc il faut respecter sa prévention d'innocence.
01:34:08 - J'ai pas été précis.
01:34:09 - Pour devoir dire...
01:34:10 - La direction de l'hôtel.
01:34:11 - Michaël, ça donne un mot là-dessus ou...
01:34:13 - Moi, c'est tout ce que je déteste.
01:34:16 Après, le bizutage, c'est vieux comme le monde.
01:34:18 Ça relève du rite d'initiation, c'est-à-dire que pour rentrer dans un groupe,
01:34:21 il faut détruire l'individu ou l'humilier pour l'intégrer au groupe.
01:34:25 Moi, c'est exactement une logique...
01:34:26 - C'est l'horreur.
01:34:27 - Que je déteste.
01:34:28 Je suis très content que la lumière soit faite sur ce genre de choses-là.
01:34:31 Je sais que Philippe Bilger aussi déteste ce genre d'embrigadement
01:34:34 de l'individu dans le groupe.
01:34:36 - On est déjà trop nombreux.
01:34:38 Qui a déjà travaillé en restauration autour du plateau ?
01:34:41 - Personne.
01:34:42 - Je fais beaucoup de pain-pain.
01:34:44 - Moi, ça m'est arrivé pendant mes études.
01:34:47 Je n'étais pas en cuisine, mais c'était en service.
01:34:50 Mais il y a un rapport déjà avec la hiérarchie en cuisine.
01:34:54 C'est très intéressant, vous parliez des brigades.
01:34:56 C'est un métier d'une contrainte physique, morale, psychique XXL.
01:35:03 Et effectivement, il y a un rapport entre cuisinier quasi militaire.
01:35:07 - On parle de brigade.
01:35:10 - Oui, oui.
01:35:11 Donc, écoutez, vous vouliez traiter ce sujet-là.
01:35:16 - Il y a beaucoup ça aussi dans des milieux comme la banque d'affaires, etc.
01:35:19 - J'ai l'impression que c'est peut-être un peu moins contraignant.
01:35:22 - Non, non, non.
01:35:23 - Les sujets de l'armée.
01:35:25 - Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
01:35:29 On peut parler de la natalité ?
01:35:32 On n'a pas parlé de la natalité ce matin.
01:35:35 Et pourtant, c'est un sujet qui est essentiel.
01:35:37 C'est un mot tabou, la politique de natalité.
01:35:40 Ça vous dérange, par exemple ?
01:35:41 - Je suis pour une grande politique familiale et de natalité.
01:35:44 Je suis même pour...
01:35:45 - Ça surprend, ça.
01:35:46 - Ben si, écoutez.
01:35:47 - Non, mais parce que ça peut déranger, la politique de natalité.
01:35:49 C'est-à-dire qu'il n'y a pas de politique à avoir.
01:35:52 Les femmes...
01:35:53 - Chacun est libre.
01:35:54 - Voilà, chacun est libre.
01:35:55 En France, la croissance démographique a ralenti.
01:35:58 Entre 2015 et 2021, la population a augmenté de 0,3 % en moyenne.
01:36:02 Un rythme inférieur à 0,2.
01:36:04 Puis à celui observé au cours des 5 années précédentes.
01:36:08 C'est pas très clair ce que je vous dis, selon une étude de l'INSEE.
01:36:10 Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on fait de moins en moins d'enfants.
01:36:13 Et donc, cette démographie française est au ralenti.
01:36:17 Vous voyez le sujet de Tony Pitaro ?
01:36:19 - Au 1er janvier 2021, 67 408 000 personnes vivaient en France.
01:36:25 Soit une croissance moyenne de 0,3 % par an depuis 2015,
01:36:29 contre 0,5 % entre 2010 et 2015.
01:36:33 Des chiffres qui ne surprennent pas ce sociologue.
01:36:36 - Il y a une baisse de la natalité en France depuis maintenant de nombreuses années.
01:36:42 Les gens font insuffisamment d'enfants au regard de ce qui serait nécessaire.
01:36:46 C'est-à-dire, ce qui serait nécessaire, c'est que les générations soient renouvelées.
01:36:52 Il faudrait que chaque femme ait 2,1 enfants.
01:36:55 Voilà, donc on va dire 2, pour la simplicité.
01:36:59 Ça permettrait le renouvellement des générations.
01:37:02 Et ça, ça n'est plus le cas depuis maintenant 1974.
01:37:06 On est en dessous.
01:37:07 - Un phénomène qui va accélérer le vieillissement de la population et qui inquiète.
01:37:11 - Vous vous rappelez des mots du président sur la Start-up Nation.
01:37:14 Vous comprenez bien qu'avec un pourcentage considérable de la population
01:37:20 qui va relever de ce qu'on appelait autrefois le troisième âge,
01:37:24 ce projet va avoir plus que du plomb dans l'aile.
01:37:28 Et pour financer le système de protection sociale,
01:37:32 il faut qu'il y ait des gens qui soient des cotisants,
01:37:35 donc qui soient des gens qui soient en âge de travailler, de participer à l'économie.
01:37:41 - A noter qu'entre 2015 et 2021, la population a augmenté
01:37:45 deux fois plus rapidement dans l'espace urbain que dans l'espace rural.
01:37:48 - Il y a des pays européens qui ont mené justement des grandes politiques natalistes.
01:37:54 Je pense à la Hongrie par exemple.
01:37:56 - C'est quand même une exception.
01:37:59 - C'est une exception qui a marché.
01:38:01 - Oui c'est vrai, mais c'est vrai que la tendance générale en Europe,
01:38:04 c'est une tendance de reflux démographique.
01:38:08 D'ailleurs pas seulement en Europe, aux États-Unis également,
01:38:10 dans beaucoup de pays occidentaux.
01:38:13 Mais c'est vrai que si vous voulez, la question...
01:38:15 Parce que l'enjeu c'est quoi ?
01:38:17 L'enjeu c'est de savoir si c'est à l'état de finalement mener des politiques natalistes.
01:38:22 Et ce sujet a complètement disparu des radars politiques depuis 40 ans, 50 ans.
01:38:27 Le dernier qui en parlait dans la vie politique française,
01:38:29 et on se moquait de lui à l'époque, je m'en souviens.
01:38:31 - Royer ?
01:38:32 - Oui, il y avait Royer, mais il y avait Michel Debré.
01:38:34 Michel Debré, souvenez-vous, l'ancien Premier ministre de De Gaulle,
01:38:38 qui en effet était favorable à ce qu'il y ait une relance en matière de politique nataliste.
01:38:44 Et c'est un sujet qui a complètement disparu.
01:38:46 Parce que pourquoi ?
01:38:47 Parce que la réalité c'est qu'on a considéré qu'on allait compenser
01:38:50 finalement notre déficit démographique,
01:38:53 et ça nous ramène à une question qu'on a traitée tout à l'heure,
01:38:56 par des politiques...
01:38:57 - Vous avez vu les récentes déclarations du patron du Medef ?
01:39:00 Le patron du Medef traite directement ce sujet.
01:39:02 Il dit qu'il faudra 4 millions de travailleurs étrangers d'ici 2050
01:39:06 pour faire tourner l'économie française.
01:39:08 Le patron du Medef...
01:39:09 - Mais oui, mais...
01:39:10 - Non mais on peut contester ce qu'il dit.
01:39:12 - Tu devrais au contraire, dédicter d'être d'accord avec le grand patronat.
01:39:15 - Vous venez de voir que je cite le patron du Medef.
01:39:17 - Ça n'a rien à voir avec la peur de Vichy.
01:39:20 - Il dit ses chiffres depuis 7 jours qu'il dit le même chiffre.
01:39:23 - Non, c'est la première fois que je le donne.
01:39:25 - Pas du tout, vous l'avez donné hier.
01:39:26 - Non, pas celui-là.
01:39:27 - Si, vous avez dit la même chose hier.
01:39:29 - Non, non, vous avez dit la même chose.
01:39:31 - Non, j'ai dit hier qu'il y avait 10% de travailleurs étrangers dans la population active.
01:39:37 Ce n'est donc pas le même chiffre.
01:39:39 - Non, vous avez dit la même chose.
01:39:41 - Prenez des notes, prenez des notes.
01:39:43 - Mais vous ne vous souvenez même pas de ce que vous avez dit.
01:39:45 - Je n'ai pas cité le président du Medef hier.
01:39:48 En plus d'être déconnecté sur la question migratoire, il dit la même chose le jeudi et le vendredi.
01:39:53 - Ce n'est pas bien.
01:39:54 - Mais en fait, je crois que là, il dit la vérité.
01:39:56 Il n'a pas parlé.
01:39:57 - Non, du tout.
01:39:58 - Non, mais moi, vous trahissez.
01:40:00 - Non, non, il y en a un qui a la mémoire ici.
01:40:03 - Après avoir analysé les réponses des téléspectateurs de CNews collectées grâce à CVOX,
01:40:08 voici une estimation approximative des proportions.
01:40:11 Environ 70% des personnes interrogées semblent penser que les médias en font trop concernant Georges Depardieu.
01:40:16 Environ 30% des personnes ne partagent pas cette opinion,
01:40:21 soit expriment un point de vue différent tel que la nécessité de la couverture médiatique pour des raisons diverses.
01:40:26 - Intéressant.
01:40:27 - C'est un récupéreur, tout le monde.
01:40:29 - Ceux qui en parlent pratiquement chaque jour.
01:40:32 - Il nous reste cinq minutes avant que MediNews repenne la main.
01:40:38 Est-ce que vous voulez qu'on parle de...
01:40:41 Vous savez que chaque année à New York, on brûle, on dit adieu à 2023.
01:40:48 En disant, je brûle cette partie-là, parce que cette actualité-là, je veux qu'on passe à autre chose.
01:40:55 On va écouter un peu ce qu'en ont pensé les New Yorkais.
01:40:58 Je vais vous poser la question.
01:40:59 Qu'est-ce que vous oubliez, qu'est-ce que vous préférez oublier de 2023 ?
01:41:03 - Nous essayons toujours de voir le verre à moitié plein, pas à moitié vide.
01:41:07 Parce que si on ne le fait pas, on sera toujours déprimés.
01:41:10 Vous serez toujours tristes.
01:41:11 Alors tout ce que nous voulons, c'est juste plus.
01:41:14 - En 2023, ma soeur a lutté contre un lymphome à son septième mois de grossesse.
01:41:20 Je veux donc laisser cela derrière moi et lui citer, ainsi qu'à son quatrième enfant,
01:41:25 tout ce qu'il y a de mieux en termes de santé et d'amour pour la nouvelle année 2024.
01:41:30 - Mon mot cette année est l'espoir et croire en ce que l'on essaie d'accomplir,
01:41:37 croire en nos rêves et avoir de l'espoir pour ce monde.
01:41:40 - Bon, écoutez, c'est des petites formules aux États-Unis.
01:41:45 On n'est pas obligés de reprendre tout ce que font les Amériques.
01:41:48 - Non, mais en l'occurrence, j'aime bien la positivité et la projection vers l'avenir des États-Unis.
01:41:52 Je pense que ça manque un petit peu en France.
01:41:54 - Bon, vous retenez, qu'est-ce que vous voulez brûler de 2023 ?
01:41:57 - Le 7 octobre, par exemple, j'aimerais bien que ça reste derrière nous.
01:42:00 Il faut s'en souvenir, évidemment, mais que ça ne se reproduise plus.
01:42:03 - Marek Halter, par exemple, hier, disait que dans notre société, on a besoin de repères.
01:42:07 Et je salue l'initiative de jeunes qui ont décidé de lancer un appel
01:42:14 pour que le 7 octobre devienne la journée de lutte contre l'antisémitisme, journée mondiale.
01:42:19 Et alors, s'il faut évidemment brûler cette journée tragique,
01:42:23 peut-être que ça peut être un repère pour lutter contre l'antisémitisme.
01:42:28 Il ne nous reste que quelques petites minutes, l'occasion de vous remercier,
01:42:32 tous les quatre, pour cette semaine que nous avons passée ensemble.
01:42:35 C'était un plaisir d'être avec vous et d'être à ce poste-là.
01:42:40 Demain, c'est Brigitte Millot.
01:42:42 Vous savez que tous les samedis, c'est Dr Millot, avec une analyse évidemment très fine de la santé.
01:42:48 La semaine dernière, c'était comment éviter de malmener votre foie.
01:42:52 Pourquoi vous me regardez ?
01:42:54 Moi je vous regarde émotivement, je sais ce que vous faites, notamment en Corse.
01:42:57 Vous aimez faire la fête.
01:43:03 Vous pensiez que j'allais par exemple à Biarritz au Grand Palais ? Absolument pas.
01:43:09 Alors demain, on parle de quoi ?
01:43:11 Vous préférez éviter le sujet.
01:43:13 Brigitte Millot, vous parlez de quoi, chère Brigitte, demain ?
01:43:16 Mouille la peau, elle se dessèche. Je m'explique.
01:43:22 Quand tu prends une douche avec de l'eau trop chaude, plus les produits mousses, plus c'est décapant, plus c'est agressif pour la peau.
01:43:33 Donc une eau trop chaude va enlever cet espèce de film dont on a parlé tout à l'heure dans le sébum.
01:43:40 C'est un film qui produit du gras et de l'eau hydro-lipidique.
01:43:45 Et donc il protège la peau.
01:43:47 Donc il ne faut pas tous les jours se laver.
01:43:50 En plus sous la douche, ça ne sert à rien d'aller frotter l'avant-bras ou la cuisse, ce n'est pas très sale.
01:43:54 Il faut laver les parties qui en ont besoin.
01:43:56 Vous avez compris, Dr Millot.
01:43:58 Donc Brigitte nous donnera des conseils pour chouchouter notre peau en hiver, avec des conseils en plus sur ce qui est une bonne hygiène corporelle.
01:44:06 Voilà pour Dr Millot.
01:44:08 Je vais remercier qui a travaillé avec nous.
01:44:11 Il y avait du monde aujourd'hui, je peux vous dire qu'on était nombreux à travailler et préparer cette émission.
01:44:16 François Lemoyne était à la réalisation, Hugo Trindade à la vision, Roderick Leprado,
01:44:21 Ausson, Nicolas Nissim, la programmation.
01:44:25 Saluer toute la programmation pour eux qui a travaillé cette semaine.
01:44:27 Nicolas Nissim, Magdalena Derwitsch, Louis Lallement, Lino Vétès.
01:44:31 Un salut tout particulier à Marine Carballet qui va voguer vers d'autres horizons et d'autres objectifs professionnels.
01:44:40 Elle a été extraordinaire pendant ces mois avec nous et on la salue et on l'embrasse chaleureusement.
01:44:45 Anthony Rodriguez et Benoît Bouteille étaient également à la préparation de l'émission.
01:44:49 Toutes les émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
01:44:52 Merci encore, vraiment.
01:44:54 Merci beaucoup.
01:44:55 Peu moins avec vous, les Biais Articulables, mais merci quand même.
01:44:58 Et je voulais juste remercier toute la rédaction de Cnews, ceux qui sont restés pendant les fêtes pour travailler au quotidien,
01:45:05 vous apporter cette information.
01:45:07 Vous avez évidemment ce que vous voyez à l'antenne, que ce soit les reporters, les présentateurs,
01:45:12 mais derrière il y a toute une machine avec des assistants d'édition, avec des journalistes reporters d'image,
01:45:17 avec des rédacteurs en chef.
01:45:19 Donc voilà, remercier tout le monde de proposer, même pendant les vacances, 24h/24, une actualité riche et de qualité.
01:45:27 Dans un instant, c'est Yoann Usaï.
01:45:29 [Musique]