Les Vraies Voix responsables avec Jacques-Charles Fombonne, président de la SPA, Tamara Guelton, responsable du pôle juridique à la SPA, Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, co-auteur de "l'Europe des Animaux" avec Pascal Canfin aux éditions Nuvis, Sandra Regol, députée écologiste du Bas-Rhin
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2024-01-17##
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2024-01-17##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
00:06 On vous souhaite la bienvenue avec Philippe David, des vraies voies responsables consacrées ce soir à nos animaux,
00:10 à notre 4 pattes, à Plume et pourquoi pas à Écaille par exemple, état des lieux des animaux domestiques aujourd'hui en France.
00:16 Nombre d'abandons versus nombre d'adoptions, que dit la loi sur les animaux de compagnie, qui sont-ils,
00:22 quelles sont les difficultés rencontrées par la SPA, Société protectrice des animaux,
00:26 autant de questions que nous aborderons avec Jacques-Charles Fonbonne qui est avec nous, le président de la SPA.
00:31 Bonsoir, merci d'être avec nous.
00:32 Bonsoir, dans un second temps, nous évoquerons les animaux d'élevage avec la Fondation Brigitte Bardot
00:37 qui veut lancer un appel au nouveau Premier ministre ce soir sur Sud Radio.
00:41 Elle se bat aussi au niveau européen pour améliorer les conditions de vie ou des transports des animaux élevés pour leurs viandes ou leurs fourrures.
00:47 Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, sera en notre compagnie.
00:52 Et puis en fin d'émission, nous serons avec Sandré Régol, député écologiste qui veut faire interdire l'importation et l'exportation des trophées de chasse d'espèces protégées.
01:01 On vous souhaite la bienvenue, les vraies voix responsables jusqu'à 20h.
01:04 Et avec nous, je le disais, Jacques-Charles Fonbonne, président de la SPA, avec Tarama Gelton qui est avec nous, responsable du pôle juridique à la SPA.
01:16 Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:18 Le petit état des lieux, forcément au sortir de Noël, des fêtes, de tout un tas de choses.
01:25 Aujourd'hui, nous hommes sommes où ?
01:27 On sait qu'il y a à peu près 80 millions d'animaux domestiques en France.
01:33 Combien sont à la SPA ? Et quels sont les chiffres aujourd'hui ?
01:36 Alors les chiffres, ils ne sont pas très bons parce qu'ils ne sont jamais très bons.
01:42 On a eu une petite difficulté cette année.
01:44 Nous avons eu très exactement 44 000 animaux qui ont été recueillis cette année.
01:52 C'est un petit peu plus qu'en 2022.
01:55 La difficulté qu'on a eue, c'est une petite baisse des adoptions.
01:59 Alors ce sont des chiffres qui sont assez petits.
02:01 C'est moins 1% d'adoption pour 1% supplémentaire d'animaux recueillis.
02:07 Comment on l'explique ?
02:09 Alors on ne l'explique pas vraiment.
02:10 Peut-être l'inflation, peut-être sommes-nous victimes, je dirais,
02:16 des précautions que l'on prend pour donner des animaux.
02:19 C'est-à-dire que ce n'est pas du cash and carry.
02:22 On prend des précautions de demander aux familles
02:25 quelles sont les conditions qu'ils vont offrir à l'animal.
02:27 On essaye de trouver l'adéquation entre l'animal et la famille qui va l'adopter.
02:32 Ça marche plutôt bien parce qu'on a très peu de retours,
02:35 d'incompatibilité d'humeur, mais on est quand même assez vigilants.
02:39 Je pense que ça peut être d'une certaine façon un frein,
02:42 mais il vaut mieux que ce soit un frein à l'adoption
02:43 plutôt qu'un facilitateur de retour.
02:45 Non, ce qu'on pense surtout c'est l'inflation
02:48 parce qu'on a mis le pied sur l'information
02:51 selon laquelle un animal, ça coûte de l'argent.
02:53 C'est le sujet tabou, le pognon, personne n'en parle.
02:56 Mais un animal, ça coûte entre 100 et 120 euros par mois.
03:01 Donc ça fait 1200, 1400... - Que ce soit chien ou chat.
03:03 Voilà, chien ou chat.
03:04 On va dire pour un animal en bonne santé, d'âge médian,
03:07 sans problème, sans pathologie particulière.
03:09 Quand on a un petit salaire et qu'on dit les choses comme ça,
03:12 ça prend tout de suite une autre résonance que de se dire
03:14 "Tiens, finalement, on va donner 270 euros à l'ASPA
03:18 pour l'indemniser des soins qu'elle a donnés aux animaux,
03:21 on va partir avec, on lui trouvera toujours quelque chose à manger."
03:24 Mais non, il y a des vaccins, il y a des frais vétérinaires,
03:26 il y a tout un tas de choses qui s'ajoutent.
03:27 - C'est plutôt raisonnable comme attitude, non ?
03:29 - Oui, c'est plutôt raisonnable.
03:30 Donc voilà, le problème qu'on a eu,
03:32 c'est que cette petite baisse a entraîné une saturation
03:35 de nos refuges quasiment dès le mois de mars de l'an dernier.
03:38 - C'est-à-dire avant les départs en vacances ?
03:39 - Oui, avant les départs en vacances,
03:40 on était à 7000 animaux présents mars, avril, mai.
03:44 D'habitude, en avril et mai, on a une petite baisse de nos effectifs.
03:48 On a pris en pleine figure les abandons de l'été, comme d'habitude,
03:53 avec pratiquement 10 000 animaux présents,
03:55 ce qui est un chiffre que je n'avais jamais vu depuis 5 ans que je suis président.
03:59 Et là, on est toujours à 7000, 7500,
04:00 ce qui est pratiquement, je dirais, réglementairement,
04:03 notre capacité nominale maximum.
04:05 - Tamara Guelton, vous êtes responsable juridique de l'ASPA.
04:09 On va parler des abandons, là, dans quelques instants.
04:11 Est-ce que les lois sont dissuasives et appliquées et assez sévères ?
04:15 - Alors, en fait, le terme "abandon", il faut bien le distinguer du terme "pénal",
04:19 qui va permettre, effectivement, de poursuivre les personnes
04:21 qui abandonnent de façon illégale leur animal
04:24 dans un appartement sur la voie publique,
04:26 des personnes qui viennent nous les céder... - Parfois sur des aires d'autoroute.
04:28 - Voilà, exactement, des personnes qui viennent nous les céder
04:31 au sein de nos refuges et qui, pour le coup, ne sont pas pénalement répréhensibles
04:34 dans leurs actions.
04:35 Donc, les lois, déjà la loi du 30 novembre 2021,
04:39 dont on a déjà beaucoup discuté, est venue renforcer les sanctions pénales.
04:43 Donc, oui, je pense qu'il y a une forme de dissuasion,
04:46 mais c'est peut-être aussi pour ça que, du coup, les gens se retournent
04:48 aujourd'hui beaucoup plus vers les associations de protection animale
04:51 et vers l'ASPA pour venir céder leurs animaux.
04:53 Également, on dénonce, et à juste titre,
04:57 tout ce qui est petites annonces qui peuvent être faites
05:00 sur des sites de revente d'animaux.
05:02 C'est mieux encadré également par la loi du 30 novembre.
05:06 Donc, je pense aussi que tout ça fait que les gens ont la conscience
05:10 aujourd'hui de venir confier leur animal à l'ASPA.
05:12 Ça peut expliquer aussi cette augmentation des chiffres.
05:15 Et puis, comme l'a dit notre président,
05:18 c'est vrai qu'aujourd'hui, les gens réfléchissent avant d'acquérir un animal,
05:21 certainement, vu la situation de l'inflation, etc.,
05:24 ce qui est plutôt positif, mais pour nous, malheureusement,
05:26 qui est plutôt un frein pour pouvoir continuer à accueillir des animaux maltraités.
05:32 - Forcément. Monsieur le Président, est-ce qu'aujourd'hui,
05:36 il faudrait une loi pour interdire l'abandon à plusieurs reprises ?
05:40 Parce que c'est vrai qu'on abandonne, aujourd'hui,
05:41 on peut abandonner plusieurs animaux domestiques par personne.
05:46 Comment ça se passe à l'ASPA ?
05:48 - Comme le disait Tamara à l'instant, c'est-à-dire que si les gens nous les abandonnent
05:53 dans un abandon qui n'est pas poursuivi pénalement,
05:57 c'est-à-dire que je suis le propriétaire d'un chien ou d'un chat,
05:59 je le remets à l'ASPA parce que je ne peux plus m'en occuper,
06:02 nous, Association de Protection Animale, on ne peut pas refuser cette démarche,
06:07 même si, je veux dire, on la condamne moralement.
06:10 - Même si parfois, c'est obligatoire quand la personne tombe malade ou quelque chose comme ça.
06:13 - Oui, mais de toute façon et systématiquement, on prend l'animal.
06:15 Et puis ensuite, on voit, il y a des autorités judiciaires.
06:18 L'abandon pénal réitéré, malheureusement, il va exister.
06:22 Ce qu'il faudrait... - C'est l'empêcher d'adopter.
06:25 - Alors, ce qu'il faudrait c'est l'empêcher d'adopter, c'est-à-dire qu'il faudrait avoir un fichier,
06:28 il faudrait avoir une base de données qui nous permettent de refuser l'adoption à des gens
06:32 qui, par exemple, auraient été condamnés définitivement pour des abandons
06:36 ou pour des maltraitances d'animaux, ou effectivement,
06:39 parce qu'ils sont dans la réitération de faits pénaux qui peuvent concerner la protection animale.
06:43 Mais ça, pour le moment, c'est une difficulté juridique avec la CNIL qui administre le fichier.
06:50 On imagine qu'une association où on n'a aucun pouvoir égalien,
06:53 donc on ne peut pas, évidemment, être autorisé à accéder à une telle donnée,
06:58 qui emporte évidemment quelque chose sur l'état des personnes et sur la liberté individuelle.
07:03 Ça veut dire qu'il faudrait passer par un organisme officiel, pour la police, pour la gendarmerie.
07:06 Voilà, c'est une idée qui est simple à concevoir, mais qui, à mon avis, peut être une usine à gaz à mettre en place.
07:12 - Est-ce que la France est la championne d'Europe des abandons ?
07:15 - On le dit, oui. Alors la France est aussi la championne pour avoir le plus d'animaux domestiques.
07:20 Donc, en proportion, est-ce que cela s'explique ou pas ?
07:24 En tout cas, c'est sûr qu'on n'est pas les plus vertueux en la matière.
07:31 - La difficulté, tant que personne ne sait, vous savez, on parle toujours, c'est le marronnier du mois d'août,
07:35 on parle toujours de 100 000 abandons d'animaux.
07:38 Nous, comme je vous le disais tout à l'heure, on en a recueilli 44 000 l'an dernier.
07:41 Mais il y a 3 500 associations de protection animale, on verra Christophe Marais tout à l'heure.
07:47 Il y a des centaines d'associations qui ont des petits refuges.
07:50 Personne n'est capable de faire l'état des lieux de l'abandon,
07:54 et surtout des causes profondes, argent, problèmes familiaux, décès dans la famille, etc.,
08:00 qui nous permettraient d'orienter plus intelligemment, je dirais, pas la sélection,
08:04 mais de diriger intelligemment les gens qui veulent nous prendre des animaux.
08:08 - Est-ce que la vente, finalement, des chiens et des chats dans les animaleries, c'est une bonne chose ?
08:12 C'est un sujet que vous portez depuis très longtemps, vous.
08:16 - Oui, et puis alors on va en porter un autre cette année.
08:18 Oui, c'est un petit segment, c'est-à-dire que ces 15 000 animaux, on va dire que c'est ridicule,
08:23 dans la proportion des animaux de compagnie de ce pays.
08:26 Mais, d'un point de vue éthique, l'animal est un être vivant, c'est un être sensible au code rural,
08:31 le code civil le rappelle, c'est pas une marchandise.
08:33 Quand on parle sous anonyme avec des gens qui tiennent des animaleries,
08:37 ils disent "mais c'est un produit d'appel", les gens rentrent,
08:38 puis ils sortent avec une paire de bottes et puis avec une pelle à jardin.
08:42 Cette année, on a décidé de lancer notre campagne éthique
08:47 sur l'extension de la loi du 30 novembre 2021 dont on parlait à l'instant, dans deux directions.
08:53 La première, c'est d'interdire la vente de l'ensemble des animaux dans l'ensemble des animaleries.
08:58 Je dirais l'éthique, le respect qu'on doit à l'animal, à notre avis, ne se divise pas entre les chiens, oui, les chats, oui,
09:05 et puis finalement les lapins qui sont des êtres inférieurs, non.
09:08 Il y a un autre domaine, et là je pense très sincèrement que ça a été oublié par le législateur de novembre 2021,
09:14 c'est les foires aux chiots, c'est les foires aux chatons,
09:16 où là on est dans des conditions qui sont encore pires que celles des animaleries,
09:20 qui ont pignon sur rue, qui ont des magasins, on peut imaginer qu'il y a des salles à l'arrière pour s'occuper des animaux.
09:25 Là c'est des animaux qu'on transporte, qu'on vend,
09:27 et qu'on vend dans une logique de le chaland et de la le samedi, ce sera pas le dimanche.
09:31 Donc on nous rapporte que, vous savez qu'il y a ce fameux certificat d'engagement et de connaissance,
09:37 où on dit aux gens "bah écoutez, il doit être signé 7 jours avant, bah on est quel jour aujourd'hui ? On est le 17 janvier,
09:44 et bah mettez-le au 9 janvier, et puis comme ça vous partez tout de suite avec l'animal".
09:47 C'est contraire en termes de vente aux conditions de bien-être animal que l'on défend,
09:51 et puis c'est surtout contraire à l'adoption responsable, à ce qu'on disait tout à l'heure,
09:55 c'est-à-dire quelles sont vos conditions d'habitation, vous avez un château, vous avez un appartement, vous avez un studio,
09:59 vous êtes là, vous êtes pas là, vous travaillez à l'extérieur, quelles sont vos revenus ?
10:03 Bah non, vous avez un 12 mètres carrés, on va pas vous donner un canet corse ou qui fait 85 euros, même si c'est gentil,
10:08 mais regardez le piti chat qui est là, ça serait une bonne idée que vous puissiez partir avec, s'il vous plaît.
10:13 - Voilà, bah vous restez avec nous, on fait une petite pause, on revient dans un instant,
10:17 et on verra justement ce cas législatif et toutes les mauvaises habitudes en tout cas,
10:23 allant contre des animaux, 0 800 26 300 300, n'hésitez pas si vous voulez,
10:27 vous avez forcément un animal puisque 80 millions de français, il y en a bien un de chez vous,
10:31 qui a un animal et qui a envie de nous en parler, n'hésitez pas, on vous attend, à tout de suite.
10:36 - Ah blabla !
10:36 - Avez-vous un animal domestique ? Si oui, vous faites partie de ces 80 millions de français,
10:41 en tout cas, qui s'en occupent et on espère qu'ils s'en occupent bien, avec nous ce soir pour en parler,
10:47 Jacques-Charles Fontbonne qui est président de l'ASPA, et merci d'être avec nous ce soir avec Tarama Gelton
10:51 qui est responsable du pôle juridique de l'ASPA, qu'est-ce que j'ai dit ?
10:55 - Tamara !
10:55 - Tamara ?
10:56 - Oui.
10:56 - J'ai dit Tamara ?
10:58 - Oui.
10:58 - C'est parce que j'ai faim !
10:59 (Rires)
11:03 - Et puis elle a un teint très rose aussi !
11:04 - Oui, c'est ça !
11:05 (Rires)
11:06 - Elle a même très faim, ouh les noms !
11:08 (Rires)
11:09 - L'ASPA, aujourd'hui, en matière de, forcément, financièrement parlant,
11:16 j'imagine qu'avec les augmentations, que ce soit des actes vétérinaires,
11:21 les augmentations de l'alimentation pour les animaux, on voit que certains,
11:26 enfin en tout cas, ça a monté entre 13, 14, 20, 25% pour certains produits,
11:31 c'est très impactant pour vous ?
11:34 - Ah c'est très impactant comme ça l'est pour l'ensemble des propriétaires d'animaux,
11:39 c'est très simple, on a 63 refuges et 7 maisons SPA et 12 dispensaires,
11:47 en 2019, l'entretien d'un animal, alors, tout confondu, c'est-à-dire son temps de présence,
11:53 sa nourriture, ses vaccins, les cours d'éducation canine que l'on fait,
11:57 donnés par des organismes extérieurs, quand nos propres ressources n'y suffisent pas,
12:02 faisait qu'un animal nous coûtait à peu près 640 euros, on est presque à 1000 maintenant.
12:08 Donc c'est l'augmentation des croquettes, c'est l'électricité, c'est le chauffage,
12:12 en ce moment, évidemment, on chauffe nos refuges, c'est les frais vétérinaires qui ont fait un bon considérable,
12:19 donc voilà, on est dans la même difficulté que tous nos compatriotes qui ont un animal à eux.
12:24 - Pour celles et ceux qui nous écoutent, que fait-on si on trouve un chat ou un chien abandonné ?
12:28 - Alors, que fait-on ? - On appelle la SPA ?
12:31 - Non, on appelle d'abord la mairie, parce que le Code des collectivités territoriales
12:36 confie à la responsabilité des maires la capture des animaux errants,
12:40 c'est pour ça que normalement toutes les communes sont tenues avant une fourrière.
12:43 Ensuite, lorsque l'animal errant est allé à la fourrière pendant un délai réglementaire qui est de 8 jours,
12:49 pendant lequel la tributaire de la fourrière va essayer de retrouver le propriétaire de l'animal,
12:58 - Si toutefois il y en a un. - Si il y en a un, s'il est normalement, comme le veut la loi, identifié,
13:03 pucé ou tatoué, et si le fichier est à jour, on va retrouver le propriétaire.
13:07 Ensuite, deux options. Première option, le propriétaire dit "merci, ça fait 4 fois qu'il se sauve et je suis content que vous l'ayez retrouvé",
13:12 ou alors "ça fait 4 fois qu'il se sauve, je n'en peux plus, gardez-le, je ne veux plus en entendre parler".
13:17 À ce moment-là, de nouveau deux options. La pire qui est celle de l'euthanasie, qui est normalement la voie réglementaire.
13:23 Mais si il y a une association à proximité, nous ou une autre, qui puisse prendre l'animal,
13:29 à ce moment-là on le prend et on le donne à l'adoption.
13:31 Ne viennent directement avec des animaux à l'SPA que les propriétaires qui viennent nous les abandonner.
13:36 Les animaux errants, c'est forcément la fourrière, on n'a pas le droit de les prendre.
13:42 - Je ne savais pas que l'euthanasie était la voie légale, normale, je ne sais pas.
13:46 - C'est une option. - C'est une option, mais c'est un drame,
13:49 parce que ce sont des dizaines de milliers d'animaux qui sont euthanasiés, parce que les associations ne peuvent pas les prendre.
13:55 - Que faire ? Alors oui, on se pose toujours la question de ces chats ou de ces chiens errants.
14:04 Est-ce que finalement on peut conseiller aux gens de les garder ?
14:08 Parce que vous savez quand vous trouvez... alors moi ça m'est arrivé, j'ai trouvé un chat errant devant chez moi
14:14 pendant trois semaines, un mois, et puis finalement on le garde.
14:17 Est-ce que c'est une bonne solution ou c'est pas très malin ?
14:20 - Et est-ce que c'est légal aussi ? - Alors...
14:22 - Chose sans mettre, animaux errants, on ne peut pas empêcher les gens qui aiment les animaux de les prendre
14:27 et puis de les nourrir et puis de les soigner. Après, bon...
14:30 - La juriste va forcément donner le cadre légal. La difficulté c'est...
14:35 Déjà effectivement, l'animal c'est peut-être perdu, donc si vous le gardez en pensant bien faire,
14:39 vous pouvez potentiellement être poursuivi pour vol, puisque vous allez garder un animal...
14:44 - Oui, mais s'il n'est pas tatoué, pas pucé, etc. - Effectivement, ça, dans ce cadre-là,
14:50 effectivement il y aura... mais pour autant il y a des gens qui n'ont pas identifié leur animal
14:54 et ils sauraient le reconnaître et ils peuvent quand même déposer plainte pour vol.
14:57 Enfin, il y a toujours un risque. - Mais c'est eux qui ont le temps, normalement,
15:00 ils doivent identifier leur animal. - Tout à fait, mais l'identification n'est pas une preuve irréfutable de propriété.
15:04 - D'accord. - Donc ça peut toujours être contesté.
15:06 - Et puis s'il n'y a pas d'identification, on peut dire "c'est mon chat", il faut le prouver.
15:10 - Il faut le prouver, mais quelquefois vous pouvez le prouver. - "Il me ressemble, il faut regarder."
15:14 - Certificat vétérinaire, etc. Et puis il y a surtout un aspect sanitaire qu'on oublie,
15:19 c'est-à-dire qu'aujourd'hui la fourrière animale est aussi là pour sécuriser sanitairement
15:23 les maladies qui peuvent éventuellement être transmissibles entre animaux
15:27 et voire pire, les zoonoses, donc qui peuvent être transmissibles à l'homme.
15:30 D'ailleurs, les fourrières ont été créées pour éradiquer la rage en France.
15:33 Donc, si vous voulez, ce suivi sanitaire, il est aussi nécessaire.
15:37 C'est-à-dire que lorsqu'on met l'animal en fourrière, c'est également pour pouvoir avoir une surveillance sanitaire
15:42 sur cet animal et s'assurer peut-être qu'il ne va pas présenter des symptômes rages ou autres.
15:46 Je vais vous donner un exemple, pas plus tard qu'en 2015, sur le département 95,
15:50 on a retrouvé un chaton errant qui est décédé en fourrière.
15:54 Le vétérinaire a fait effectivement les prélèvements nécessaires, l'animal est mort de la rage.
15:59 Donc, en fait, tout le département 95 a été déclaré rage.
16:02 Donc, il ne faut pas non plus minimiser les risques qui peuvent être,
16:05 effectivement, de garder un animal dont on n'a pas le passif sanitaire.
16:09 Après, ce qui est possible, c'est de se faire connaître auprès de la fourrière pour dire,
16:12 voilà, si à l'issue du délai de garde, personne ne veut le récupérer,
16:15 surtout prévenez-moi pour qu'un refuge puisse l'accueillir
16:18 et en fait me le replacer très rapidement à l'adoption.
16:21 Les municipalités ont un rôle à jouer, justement, sur la gestion de ces animaux errants ?
16:27 Oui, elles ont un rôle d'anticipation.
16:30 Nous, on a signé, je crois, l'an dernier, 306 conventions avec des municipalités.
16:36 C'est la stérilisation.
16:37 C'est-à-dire que tant qu'on n'a pas compris qu'il faut faire stériliser les chats,
16:42 on en a partout.
16:43 Un couple de chats en quatre ans, je le dis chaque fois,
16:45 j'en ai la possibilité à combien de descendants, à votre avis ?
16:49 En quatre ans.
16:50 200 ?
16:51 Oui, 20 000.
16:52 Et oui, parce que les femelles sont en mesure de reproduire six mois après,
16:56 donc une portée de 12, portée de 12, puis portée de 12.
17:00 20 000 en quatre ans ?
17:01 C'est une courbe qui est absolument exponentielle.
17:03 C'est comme les lapins de Jean Laforette, c'est une multiplication sur un bout de papier.
17:07 Parce qu'il y a évidemment beaucoup de morts, parce qu'ils se sont écrasés,
17:10 en plus ils ont une vie qui est une vie misérable,
17:12 mais c'est quelque chose de considérable.
17:14 Donc absolument, stériliser les animaux, on signe des conventions,
17:17 s'il y a des municipalités qui veulent faire avec nous, on est là,
17:19 on le fait avec les associations locales qui savent très exactement où sont les chats,
17:23 on les trappe, on les stérilise, on les remet.
17:25 Mais on a des gens qui nous écoutent qui ont peut-être des problèmes de pouvoir d'achat,
17:27 qui ne veulent pas se séparer d'un animal, mais qui n'ont plus les moyens de le faire stériliser,
17:30 s'il n'est pas encore pour avoir un animal, ou de le faire vacciner,
17:33 parce que les vaccins et les visites aux vétérinaires, ça coûte de l'argent.
17:36 Est-ce qu'il y a des associations avec des vétérinaires qui font ça bénévolement, etc. ?
17:41 - Alors, nous on a 12 dispensaires. - Donc un peu partout en France.
17:45 - Voilà, vous avez la liste sur notre site là, -spa.fr.
17:48 Nous soignons, nous stérilisons gratuitement les animaux des gens,
17:53 pour faire simple, qui sont au minima sociaux.
17:55 Ce qui permet d'avoir une politique sanitaire,
17:58 pour laquelle il n'y a absolument aucun débours à faire.
18:01 Les gens viennent, on soigne leurs animaux,
18:03 et puis ils repartent avec des animaux qui déjà sont sur pattes,
18:07 et qui ne sont plus en état de se reproduire forcément inconsidérément.
18:11 Parce que sinon, c'est encourager l'élevage clandestin.
18:15 C'est pour ça que tous nos animaux sont stérilisés.
18:17 On ne prenait pas un animal à l'HSPA sans qu'il le soit,
18:19 parce qu'on a eu dans les années précédentes,
18:21 où on ne le faisait pas, et vacciner et soigner,
18:23 avec une analyse comportementale, si je veux dire,
18:26 pour pas être comme un gendarme de soins.
18:28 - Des formations professionnelles. - Des formations professionnelles.
18:30 - Gardez-moi ! - Ça revient toujours,
18:33 en courant à quatre pattes, mais ça revient.
18:35 - Chez lui, tous les animaux, ils rigolent pas.
18:37 C'est la revue de lits tous les soirs.
18:39 - En rond par deux, je veux voir qu'une oreille.
18:41 - C'est ça. Allez, vous restez avec nous dans un instant.
18:44 On évoquera les animaux d'élevage,
18:46 parce que ce sont aussi, bien entendu, un fléau.
18:49 Christophe Mary sera avec nous,
18:50 porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot,
18:52 que je sais que vous connaissez bien.
18:54 Vous vous échangez beaucoup, co-auteure de "L'Europe des animaux",
18:58 avec Pascal Durand, qui sera aux éditions NUVIS.
19:03 On en parle dans un instant, il sera en direct de Bruxelles.
19:06 On parle de vos animaux dans cette émission,
19:16 les animaux domestiques.
19:17 On a gardé Jacques-Charles Pombonne, qui est président de l'ASPA,
19:21 et puis Tamara Guelton, qui est directrice juridique
19:25 de cette société protectrice des animaux.
19:28 Et puis, direction peut-être vers les animaux d'élevage,
19:32 avec Christophe Mary qui est avec nous,
19:34 qui nous rejoint, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot,
19:36 co-auteur de "L'Europe des animaux",
19:38 avec Pascal Durand aux éditions NUVIS.
19:40 En direct de Bruxelles, et toujours, bien entendu, fringant.
19:44 Ravi de vous accueillir.
19:45 - Bonsoir.
19:46 - Bonsoir, merci d'être avec nous.
19:49 On va démarrer avec vous,
19:50 avec ce qui s'est passé au mois de décembre,
19:53 et le sauvetage que vous avez partagé en Thaïlande.
19:57 Vous êtes allé chercher 12 tigres et 3 léopards,
19:59 dans des conditions, soyons clairs, immondes.
20:02 - Oui, effectivement, c'était des animaux qui étaient élevés
20:05 dans des conditions illégales pour servir de trafic.
20:09 Donc, on travaille avec une structure locale
20:11 qui a pu les accueillir.
20:12 On a financé à la fois le transport et l'accueil de ces animaux.
20:17 - Mais comment est-ce qu'on trafique des tigres et des léopards,
20:20 qui sont quand même des animaux plutôt dangereux ?
20:22 On va dire ça comme ça.
20:23 - En fait, il y a une mode très forte,
20:26 notamment au Moyen-Orient, de personnes qui achètent des tigrous
20:32 et qui se font photographier.
20:34 Mais vous savez qu'on avait récupéré aussi un tigre à Saint-Denis,
20:37 en région parisienne,
20:39 qui était utilisé uniquement pour faire des selfies.
20:42 Donc, la personne qui utilisait ce tigre
20:46 faisait faire des selfies contre 10 euros.
20:48 Et cet animal a été saisi et recueilli dans une structure
20:51 qui est aussi co-financée par la Fondation,
20:53 mais là, cette fois en France.
20:54 - Qu'est-ce que risque en Thaïlande ?
20:57 Il ne risque rien, on est d'accord ?
20:59 À part les récupérer.
21:01 - Alors, en fait, le problème, c'est que là, on parle de trafic.
21:04 Et le trafic, effectivement, ne fait pas tellement...
21:07 Il y a des condamnations qui peuvent être possibles,
21:10 mais c'est assez flou et ça reste...
21:13 Il y a beaucoup à faire.
21:14 Autant sur la maltraitance véritablement avérée,
21:18 il y a eu un renforcement des condamnations,
21:20 et ça peut aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement
21:22 pour les cas de mise à mort des animaux.
21:25 Mais pour tout ce qui est trafic,
21:27 déjà parce qu'on ne sait pas l'origine de ces animaux.
21:30 Alors, une bonne partie d'ailleurs de ces félins,
21:32 jeunes félins qui sont utilisés, revendus à des particuliers,
21:35 provenaient notamment des cirques.
21:37 Donc là, avec l'interdiction à venir
21:39 de l'exploitation des animaux sauvages dans les cirques,
21:41 on espère que ça va parir aussi l'arrivée de ces animaux.
21:45 Et là, je parle de cas de la France, bien évidemment.
21:47 - Alors, Christophe-Marie, vous êtes à Bruxelles.
21:49 Cécile de Minibus fait d'ailleurs très bien l'action belge,
21:51 comme on l'a vu tout à l'heure.
21:53 - Alors, en fait, je suis à Strasbourg aujourd'hui,
21:56 parce que la plénière est à Strasbourg.
21:59 - Alors, la Commission européenne envisage
22:01 de faire évoluer les normes de bien-être
22:03 concernant les animaux élevés pour leur viande ou leur fourrure.
22:06 Mais a priori, les défenseurs des animaux,
22:08 dont vous faites partie, comme Jacques-Charles Fontbonne
22:10 et Tamara Guelton,
22:12 trouvent a priori ces évolutions un peu trop légères.
22:16 - En fait, si vous voulez, la Commission européenne
22:18 avait fait des annonces il y a maintenant 3 ans
22:20 pour dire que fin 2023,
22:22 seront présentées des révisions de règlement
22:25 extrêmement ambitieuses,
22:27 notamment avec la sortie des cages
22:30 pour toutes les filières d'élevage à l'horizon 2027.
22:34 Or, fin d'année dernière, il n'y a rien eu
22:36 de proposé par la Commission européenne,
22:38 si ce n'est le 7 décembre,
22:40 la révision du règlement sur les transports d'animaux,
22:43 de boucheries, donc ça c'est une avancée.
22:45 Ça serait de limiter, par exemple, à 9h
22:47 les convois qui partent vers les abattoirs,
22:49 actuellement il n'y a aucune limite,
22:51 c'est des fractions,
22:53 mais on peut les conduire pendant des jours et des jours.
22:56 Mais il faut savoir que la France
22:58 fait blocage, notamment sur l'interdiction
23:02 qui serait d'envoyer les animaux vivants
23:04 vers le Proche-Orient ou le Maghreb.
23:07 L'Allemagne notamment demande cette interdiction,
23:09 la France y oppose.
23:11 On a relancé Marc Fesneau à maintes reprises,
23:13 et là je voudrais profiter de votre antenne
23:15 pour lancer un appel justement à Gabriel Attal,
23:18 parce que Gabriel Attal, on sait qu'il est sensible
23:20 à la condition animale,
23:22 moi je l'ai rencontré à plusieurs reprises.
23:24 En revanche, ces ministres en charge
23:26 de la question animale, que ce soit Marc Fesneau
23:28 à l'agriculture ou Christophe Véchu à l'écologie,
23:31 n'ont strictement rien à faire.
23:32 Donc il y a aussi peut-être moyen
23:34 de créer un secrétariat d'État à la condition animale,
23:37 parce que c'est un sujet extrêmement transversal.
23:40 Là, on aborde ensemble les animaux de consommation,
23:44 mais il y a aussi la problématique de l'expérimentation animale
23:47 qui doit faire l'objet aussi d'une révision
23:50 de textes européens dans les prochaines années.
23:54 Et qui tend vers quoi ?
23:56 Parce que c'est important de savoir.
23:59 Alors, l'expérimentation animale, il faut savoir
24:01 que là, les derniers chiffres publiés par la France,
24:03 on est toujours à plus de 2 millions d'animaux
24:05 utilisés chaque année en France,
24:08 dont un peu plus de 4 000 chiens,
24:11 autant de primates et puis tous les autres.
24:14 Donc là, la résolution qui a été adoptée
24:16 par le Parlement européen, c'est d'appeler à la fois
24:19 les États membres et la Commission européenne
24:21 à proposer des textes pour encourager
24:23 le développement d'alternatives,
24:25 encourager au financement de ces alternatives
24:28 pour à terme mettre fin à l'expérimentation animale.
24:30 Mais c'est extrêmement long, extrêmement compliqué.
24:33 Nous, en France, ce qu'on souhaiterait,
24:34 c'est déjà dans un premier temps
24:35 qu'il y ait une possibilité d'objection de conscience
24:38 à l'expérimentation animale.
24:39 Je fais partie de la CNEA,
24:41 le Comité national d'expérimentation animale,
24:43 et je vois passer les formations,
24:45 et tous en fait, sur le modèle animal,
24:48 et il n'y a pas de possibilité donnée
24:50 aux futurs chercheurs ou aux étudiants,
24:53 enfin les chercheurs, oui,
24:55 de pouvoir se passer du modèle animal.
24:57 Et ça, ça existe en Italie, aux Pays-Bas.
24:59 Il faut impérativement reconnaître
25:01 ce droit d'objection de conscience
25:02 à l'expérimentation animale.
25:03 Ça peut entraîner justement
25:06 à former des chercheurs qui travaillent
25:08 sur des modèles d'alternatives.
25:10 Jacques Charfond-Mos veut réagir,
25:11 président de l'ASPA.
25:12 Oui, Christophe, bonsoir.
25:14 Deux choses.
25:16 Sur les trafics, moi je crois beaucoup
25:18 à l'Office central de lutte contre
25:20 les atteintes à la santé publique
25:23 et à l'environnement,
25:24 au sein duquel le ministre de l'Intérieur
25:27 a créé un groupe d'enquêteurs
25:29 particulièrement dédié à la protection animale
25:32 et donc au trafic et à l'importation.
25:34 Et ça, je pense que ça va être vraiment
25:36 leur créneau de travail.
25:38 Ensuite, je vais vous livrer un scoop.
25:40 Nous sommes convenus, avec Louis Schweitzer,
25:42 l'ancien patron de Renault,
25:43 qui est le président de la Fondation
25:45 Protection des animaux,
25:46 d'essayer d'obtenir un score
25:49 de protection animale
25:51 pour la consommation des animaux.
25:53 Un peu comme pour les œufs.
25:55 C'est-à-dire que lorsque vous achèterez
25:56 un poulet, lorsque vous achèterez
25:58 une pièce de viande,
26:00 vous aurez une étiquette qui vous indiquera
26:02 que le bien-être animal a été
26:05 autant que possible respecté.
26:06 C'est-à-dire que le poulet a été levé en plein air,
26:08 avec un codage de 0 à 5
26:10 ou de vert à rouge,
26:12 ce qui vous permettra,
26:14 lorsque vous l'achèterez,
26:15 comme l'ultra-score.
26:16 C'est un projet qu'on a dans les tuyaux
26:19 et que j'espère qu'on va pouvoir monter.
26:21 - J'en profite pour saluer
26:22 toutes les associations
26:23 qui récupèrent les animaux de laboratoire.
26:25 Parce que ça aussi,
26:26 il y a énormément...
26:27 Vous parlez de chiens de la SPA,
26:28 vous récupérez-vous des animaux de la SPA ?
26:30 - On en prend assez peu,
26:31 des bigueuls, des chiens.
26:32 Un bigueul, qui est un chien extraordinaire,
26:34 on peut lui faire à peu près n'importe quoi,
26:35 il ne se rebelle jamais.
26:37 Et malheureusement,
26:38 c'est pour ça qu'ils sont victimes,
26:39 je dirais, de leur gentillesse.
26:41 - Et sur l'élevage,
26:44 sur la fourrure,
26:45 la copertialisation par exemple de la fourrure,
26:47 aussi c'est un de vos combats,
26:49 celui de Brigitte Bardot,
26:50 depuis le début.
26:51 - Oui.
26:52 Alors en fait,
26:53 ça faisait partie du package
26:54 qui devait être présenté,
26:55 la sortie des cages
26:56 pour toutes les filières.
26:57 Et là, le 7 décembre aussi,
26:59 la Commission européenne a chargé l'EFSA,
27:01 qui est un institut de recherche européen,
27:04 de faire une étude justement
27:06 sur l'interdiction de l'élevage
27:10 des animaux sauvages pour la fourrure
27:12 et l'interdiction aussi du commerce
27:14 des fourrures issues d'élevage.
27:15 Il faut savoir que la France,
27:16 par la loi de novembre 2021,
27:18 de lutte contre la maltraitance animale,
27:20 a interdit les élevages de visons
27:22 et autres animaux sauvages pour la fourrure.
27:24 Ça a été effectif immédiatement,
27:26 en décembre 2021.
27:27 Et donc, elle est pour une fois
27:29 en bonne position
27:30 pour soutenir cette interdiction européenne.
27:33 Et ça fait partie du projet.
27:35 Alors, ça ne va pas être dissocié,
27:37 a priori, d'une sortie des cages
27:38 pour les filières pour la consommation.
27:41 Mais c'est un gros enjeu
27:43 de cette prochaine législature européenne.
27:45 Et par rapport aux pays européens,
27:47 est-ce que nous, on est très avance
27:48 justement sur ces interdictions
27:50 et ce bien-être animal,
27:52 ou finalement, on est dans un mauvais peloton ?
27:56 Alors, on était très en retard
27:58 sur la question animale au niveau européen.
28:00 Et justement, l'Europe, quelque part,
28:01 portait un petit peu des avancées
28:03 par certains pays qui poussaient le cursus.
28:05 Lesquels, par exemple ?
28:07 L'Allemagne, notamment.
28:08 D'accord.
28:09 Et puis, la Suède,
28:10 elle a été pendant longtemps…
28:11 En fait, ça varie assez.
28:12 Pendant longtemps,
28:13 on était parmi les pays du Sud
28:15 qui étaient très en retard.
28:16 Et puis, au final,
28:17 les pays du Sud, eux,
28:18 ont pris des avancées,
28:20 que ce soit l'Italie, le Portugal.
28:21 Donc, au final,
28:22 la France a rattrapé partiellement
28:24 de son retard avec la loi de novembre 2021
28:26 qui a inscrit justement
28:27 l'interdiction des élevages de visons
28:29 et autres animaux pour la fourrure,
28:30 mais aussi la sortie des animaux sauvages
28:33 pour les cirques, etc.
28:35 Donc, il faut encadrer et organiser.
28:37 Donc, la France,
28:38 ces trois, quatre dernières années,
28:40 a pris des avancées sans précédent.
28:43 Et ça, c'est plutôt encourageant.
28:45 Maintenant, il y a quand même un blocage.
28:47 Et quand on a relancé,
28:48 il y a deux jours,
28:49 Marc Fesneau,
28:50 pendant ses voeux au filaire agricole,
28:52 sur la question animale,
28:53 il nous a dit que lui ne ferait rien
28:55 au niveau national, en gros,
28:57 mais qu'il se reposerait
28:58 sur des avancées européennes.
28:59 D'où l'intérêt impérativement
29:01 d'avoir aussi des élus
29:04 qui soient sensibles
29:05 à cette question animale
29:06 et qui agissent à nos côtés.
29:08 Et d'où ma présence aussi aujourd'hui.
29:10 Ça tombe bien,
29:11 parce qu'on va en avoir une dans un instant.
29:12 Sandra Régoltra avec nous,
29:14 députée écologiste du Baran.
29:16 Quelle transition !
29:17 Quand vous êtes à Strasbourg, c'est parfait !
29:18 Strasbourg, le Baran, c'est comme mon peli !
29:21 Oui, oui, c'est pas loin !
29:23 Oui, et d'ailleurs,
29:24 je la laisserai évidemment
29:26 pour parler de sa PPL
29:28 sur les trophées de chasse.
29:31 Mais effectivement,
29:32 elle fait un travail formidable.
29:33 Et on a l'occasion de se rencontrer aussi
29:34 sur les manifestations anti-corridor,
29:36 puisqu'elle est une militante aussi à nos côtés.
29:39 Allez, vous restez avec nous,
29:41 tous les quatre.
29:42 Bien entendu, on fait une petite pause
29:44 et on revient pour la dernière partie
29:45 de cette émission.
29:46 Restez avec nous, à tout de suite.
29:47 Sud Radio,
29:48 les vraies voies qui font bouger la France.
29:50 19h20,
29:51 les vraies voies responsables.
29:53 Et les vraies voies responsables,
29:54 aujourd'hui, s'intéressent aux animaux,
29:56 qu'ils soient domestiques ou sauvages.
29:58 Jacques-Charles Fontbonne est avec nous,
30:00 président de l'ASPA,
30:02 entouré de Tamara Guelton,
30:04 qui est directrice juridique de l'ASPA aussi.
30:07 Christophe Marais est avec nous,
30:08 porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.
30:10 Il peut rien nous arriver, là !
30:12 Et Sandra Regol vient de nous rejoindre,
30:14 députée écologiste du Barin.
30:17 Bonsoir, merci d'être avec nous.
30:19 Et c'est vrai qu'on fait un espèce de
30:20 petit tour d'horizon
30:22 de tous ces travaux
30:24 pour le bien-être animal,
30:26 quel qu'il soit.
30:27 Vous, vous êtes attachée,
30:28 forcément, un peu comme tout le monde.
30:30 En tout cas, vous êtes vraiment engagée
30:32 sur ces sujets aussi,
30:33 les trophées de chasse
30:35 et la faune sauvage.
30:37 Tout à fait.
30:39 Vous parlez de ça parce que
30:41 va être présenté à l'Assemblée
30:43 dans les prochains jours, un texte.
30:44 Une proposition de loi transpartisane.
30:46 Tout à fait,
30:47 qui est une mise en cohérence du droit,
30:49 j'ai envie de dire,
30:50 puisqu'on avait déjà modifié,
30:51 il y a six mois,
30:52 le Code des douanes
30:54 pour empêcher le plus possible
30:56 que des espèces qui sont déjà déclarées
30:58 comme en danger,
30:59 qui sont déjà déclarées
31:01 comme étant en voie de disparition,
31:02 puissent continuer par un petit trou
31:04 qui existe dans la législation
31:06 à être importées de façon légale en France.
31:08 C'est-à-dire que vous allez les tuer
31:10 à l'autre bout du monde,
31:11 je ne sais pas, des tigres,
31:12 des ours polaires,
31:13 des choses comme ça
31:14 dont vous avez envie,
31:15 comme vous avez certains goûts particuliers,
31:18 qu'ils décorent vos maisons,
31:19 vous savez, des tapis de sol,
31:20 des petites décorations accrochées aux murs.
31:22 Et en fait,
31:23 ce sont des animaux sur lesquels
31:24 la France est engagée
31:25 à faire en sorte
31:26 qu'ils puissent continuer à exister,
31:28 à avoir juste le droit à la vie.
31:30 Et donc,
31:31 on est en train de mettre en cohérence le droit
31:33 pour permettre ça.
31:34 Ça paraît tout petit,
31:35 ça paraît anodin,
31:36 mais c'est essentiel pour les écosystèmes
31:38 et pour la survie de ces espèces.
31:39 - Mais c'est si fréquent,
31:40 ce retour de trophée,
31:42 avec, je ne sais pas,
31:43 des défenses d'éléphants,
31:44 des cornes de rhinocéros
31:46 ou des têtes de tigre ?
31:48 - Malheureusement, oui.
31:49 Et la France est parmi
31:50 les pays les plus emportateurs en Europe.
31:52 Alors, si on prend
31:53 toutes les espèces protégées,
31:54 ce n'est que le sixième pays.
31:56 Mais si on en prend certaines,
31:58 comme les tigres,
32:00 les lynx,
32:01 les panthères, je crois,
32:05 alors là, on se retrouve
32:07 premier, deuxième,
32:08 troisième pays importateur.
32:10 C'est plus de 700 espèces
32:11 de mammifères différentes
32:13 qui sont importées en France,
32:14 mortes par morceaux,
32:16 comme des objets.
32:17 Mais avant d'être importées
32:19 sous cette forme-là,
32:20 elles ont surtout été tuées sur place
32:22 par des gens...
32:23 - Et dans des conditions
32:24 souvent épouvantables, en plus.
32:26 - Tout à fait.
32:27 Alors, ce n'est pas un réquisitoire
32:29 contre la chasse,
32:30 même si je pourrais le faire
32:31 en d'autres lieux.
32:32 Là, en l'occurrence,
32:33 il s'agit de protéger des espèces
32:35 qui sont en voie de disparition,
32:36 qui sont déclarées comme étant
32:38 en voie de disparition
32:39 et sur laquelle 91% de la population
32:42 est d'accord pour qu'on dise
32:44 "on arrête de mettre en danger
32:45 ces espèces,
32:46 donc il n'y a plus qu'à,
32:47 j'espère,
32:48 que dans quelques semaines
32:49 on pourra dire "c'est fait".
32:50 - Madame la députée,
32:51 est-ce qu'il veut dire forcément
32:52 que les trafiquants...
32:54 ça s'adresse aux trafiquants,
32:55 mais ça s'adresse aussi,
32:56 j'imagine,
32:57 aux clients de ces objets ?
32:59 Ça veut dire que ce sont des objets
33:00 qui vont être interdits,
33:02 que certaines personnes auront chez eux,
33:03 c'est ça ?
33:04 - Alors, on ne va pas interdire
33:06 le fait d'avoir des objets chez eux
33:08 parce que le droit n'est pas rétroactif,
33:10 donc ce qui existe est là.
33:12 En revanche,
33:13 ce qu'on empêche,
33:14 c'est que ça continue.
33:15 Ça concerne très peu de personnes
33:17 en réalité,
33:18 et ce n'est pas en trafic,
33:20 c'est légal,
33:21 et c'est là où est toute la subtilité,
33:23 c'est que l'on va faire passer ceci
33:25 du domaine du légal
33:27 au domaine de l'illégal
33:29 parce que, en fait,
33:30 tout le reste du droit
33:31 nous dit que ça ne devrait pas
33:33 faire partie de la légalité,
33:35 et je vous dis,
33:36 c'est une faille juridique
33:37 qui continue à permettre
33:38 l'importation de ces espèces.
33:40 Vous avez vu, comme moi,
33:41 plein de campagnes pour les ours polaires,
33:43 plein de campagnes pour les tigres,
33:45 on trouve ça fantastique et tout,
33:47 mais en fait, on n'agit pas,
33:48 on propose d'agir.
33:49 Christophe, Marie,
33:50 la Fondation Brigitte Bardot
33:52 va être auditionnée
33:53 pour cette proposition de loi,
33:54 c'est bien ça ?
33:55 Oui, demain matin.
33:56 Ah oui, c'est court !
33:58 Non, non, mais en fait...
33:59 On est dans le timing !
34:00 Justement,
34:01 on est dans le timing.
34:02 Mais là, pour revenir
34:03 sur ce que disait tout de suite
34:04 Sandra Arégole
34:05 par rapport aux ours polaires,
34:06 on participe également
34:07 aux réunions de la CITES,
34:08 donc la Convention internationale
34:10 sur le commerce des espèces menacées.
34:12 Et qui, justement,
34:13 décide de la meilleure protection
34:15 ou non de telle ou telle espèce.
34:16 Et il y a quelques années,
34:17 justement, l'ours polaire,
34:18 les États-Unis,
34:19 qui en détiennent au niveau de l'Alaska,
34:21 ce qui pourrait être un des pays
34:24 de l'ère de répartition de l'espèce,
34:26 avaient demandé à ce que l'ours polaire
34:28 devienne à l'annexe 1 de la CITES
34:29 pour bénéficier d'une meilleure protection.
34:31 Et en fait,
34:32 ils en ont été empêchés,
34:33 y compris par l'Union européenne d'ailleurs,
34:35 parce qu'il y a ce commerce des trophées.
34:39 Et pour ne pas mettre à mal
34:41 le commerce des trophées,
34:43 on menace une espèce
34:44 qui est alors extrêmement menacée
34:46 par rapport à la disparition de son habitat.
34:48 Donc, cette proposition de loi
34:50 qui va être débattue à la fin du mois
34:52 est d'autant plus intéressante et pertinente,
34:55 c'est qu'elle peut aider aussi,
34:57 indépendamment du commerce,
34:59 à la protection de l'espèce
35:01 au niveau international.
35:02 Et si je peux me permettre
35:04 d'ajouter juste un élément.
35:06 On poursuit les auditions en ce moment,
35:08 on auditionne des gens
35:10 qui sont pour ou contre,
35:11 par ailleurs, ces trophées de chasse.
35:13 Et il ne faut pas s'arrêter sur le mot de chasse,
35:16 c'est vraiment des trophées d'espèces menacées.
35:18 Et dans l'une de ces auditions,
35:21 on nous a expliqué que l'un des pays
35:23 où est le plus pratiqué
35:25 cette forme de chasse aux espèces menacées,
35:27 qui est l'Afrique du Sud,
35:28 il y a des sondages
35:29 qui ont été conduits auprès de la population.
35:31 Et la population d'Afrique du Sud pense
35:33 que le pays serait beaucoup plus attractif
35:35 pour le tourisme
35:36 et qu'il y aurait beaucoup plus d'activités économiques
35:38 si justement on mettait fin à cette activité.
35:40 Donc vous voyez, c'est à la fois quelque chose de nécessaire
35:42 pour la survie des espèces,
35:44 nécessaire pour les populations locales
35:46 et nécessaire pour l'économie.
35:48 - Est-ce qu'elle a une chance de passer
35:50 cette proposition de loi ?
35:52 - Je vais vous dire que oui !
35:54 La présente, elle est soumise au vote,
35:57 bien sûr que je vais tout faire
35:58 pour qu'elle ait des chances.
35:59 Je pense qu'il y a des chances,
36:00 parce que c'est un sujet qui
36:02 est à la fois très technique,
36:04 c'est une toute petite modification
36:06 du code de l'environnement,
36:08 et à la fois très demandé par la population française.
36:11 Il y a quelques jours, j'étais dans une école de Strasbourg
36:14 où les enfants de primaire m'interrogeaient
36:16 sur nos travails actuels.
36:18 Je leur expliquais ça,
36:19 qu'aujourd'hui encore, on pouvait
36:21 tuer des ours polaires pour décorer
36:23 sa descente de lit.
36:25 Et les enfants étaient naturellement effarés
36:28 et ne comprenaient pas qu'en France,
36:30 aujourd'hui, pays démocratique, un grand pays,
36:32 on puisse continuer à faire ça
36:34 tout en ayant des discours sur le climat.
36:36 C'est une proposition transpartisane.
36:39 Elle n'est pas faite juste avec mes camarades politiques,
36:42 mais elle est faite aussi avec des gens de Renaissance
36:44 ou du Modem, par exemple.
36:46 On est en discussion aussi avec d'autres partis,
36:49 comme Les Républicains ou Yot.
36:51 Évidemment, la NUPES est partie prenante.
36:55 Et donc, on essaye de faire en sorte
36:57 d'emmener tout le monde dans cette réflexion
36:59 et d'être ouvert à tous les questionnements
37:01 et toutes les modifications nécessaires
37:03 pour faire avancer le droit de l'environnement.
37:05 - Une question courte, on l'avait posée tout à l'heure
37:07 à Jacques-Charles Fonbonne.
37:08 Si on trouve un animal blessé ou abandonné,
37:10 on l'amène à la mairie.
37:11 Un animal sauvage, je ne sais pas,
37:13 vous trouvez un cerf qui est blessé ou quelque chose comme ça,
37:15 vous faites quoi ?
37:17 - Alors, cette loi, elle ne concerne pas
37:19 ce qui se passe en France.
37:20 - Non, non, mais c'est une question à Jacques-Charles Fonbonne.
37:22 - Ça, c'est vraiment la question piège.
37:24 - Tamara peut être.
37:26 - Je crois que quelqu'un qui trouve un animal
37:28 a le droit de l'abattre pour abréger ses souffrances.
37:31 - Ne me trompe pas.
37:33 - Je ne suis pas sûre sur ce point-là.
37:35 Par contre, il faut faire appel à la DDPP,
37:38 à la Direction départementale de protection des populations
37:41 du département, qui prendra les mesures nécessaires.
37:44 Il peut y avoir aussi des centres d'accueil
37:47 de faunes sauvages qu'il faut pouvoir contacter.
37:50 Et effectivement aussi les fédérations de chasse
37:54 qui vont pouvoir, selon la situation,
37:57 prendre les décisions nécessaires pour l'animal.
38:00 - Merci en tout cas à tous.
38:02 La bonne nouvelle, c'est qu'on a l'impression
38:04 que les mentalités évoluent et changent.
38:06 Et ça, c'est une bonne chose.
38:08 Merci à tous pour le travail que vous faites au quotidien
38:11 pour les animaux, qu'ils soient domestiques
38:13 ou qu'ils soient sauvages.
38:15 Merci Jacques-Charles Fonbonne d'avoir été avec nous,
38:17 président de la SPR.
38:19 Merci beaucoup, Tamara.
38:21 - Décidément, j'ai faim.
38:23 - J'ai vraiment de faim.
38:25 - Ça fait des yeux d'animal.
38:27 - Philippe, faites-moi une tartine, s'il vous plaît.
38:29 - Merci Christophe, Marie d'avoir été avec nous,
38:32 porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.
38:34 Et merci beaucoup Madame la députée,
38:36 Sandra Regol, écologiste du Barin.
38:38 On croise les doigts pour vous, pour demain.
38:40 Et puis, on vous souhaite une très belle année
38:43 et on se retrouve demain à 17h avec Philippe David.
38:47 On vous souhaite une très très belle soirée.
38:49 - Demain, on se retrouve à 17h pour les vrais voix,
38:51 mais tout de suite Sud Radio à votre service,
38:53 à 20h le flash et à 20h02, édition spéciale,
38:56 les essentiels de Sud Radio.
38:57 Et on embrasse notre équipe, salut à demain.