Le Neveu d'Amérique - 1973 - Episode 01

  • il y a 7 mois
DB - 12-02-2024
Transcript
00:00 *Musique*
00:23 *Musique*
00:48 *Musique*
01:16 *Bruit de porte qui s'ouvre*
01:28 I'm sorry Tim.
01:29 J'ai pas pu résister.
01:31 Quand j'ai vu ta nouvelle cheque, il a fallu que je laissais.
01:34 Elle t'a plu ?
01:42 Oh great, c'est un vrai cheval de rodeo.
01:46 Tu sais pourtant que je n'aime pas qu'on touche à mes affaires.
01:51 Surtout à Oki.
01:53 Retire ça.
01:54 A Oki oui.
01:56 Qu'est-ce que t'es d'autre ?
01:57 Qu'est-ce que tu seras jamais d'autre hein ?
01:59 *Cris*
02:05 Non, c'est de ma faute.
02:09 Quel rapport ?
02:10 Oui, quel rapport ?
02:11 Tu le sais très bien.
02:13 On te traiterait pas de techno si t'avais pas épousé une fille de couleur.
02:17 Faut dire Martha, c'est que tu as eu une triste idée d'un être avec un pot noir.
02:22 Come in.
02:32 Entrez chérie.
02:36 C'est bien nous que vous venez voir ?
02:38 Oui.
02:39 Frank n'est pas là ?
02:41 Non, il vient sortir.
02:43 Vous n'allez pas l'arrêter pour un petit bagarre de rien du tout ?
02:48 Non, mais non, non, j'ai une lettre pour lui.
02:50 Une lettre ?
02:51 Oui, une convocation.
02:53 Ah.
02:54 L'homme d'affaires d'Auclan en recherche d'un neveu.
02:57 Parait qu'il hérite en France.
03:00 En France ?
03:01 Oui, sa mère n'était pas française.
03:04 Ah si, elle a épousé mon frère à la fin de la guerre.
03:07 Eh bien, ça y est, c'est lui, il hérite.
03:10 Quand tes parents sont morts, nous n'avons pas hésité un second pour recueillir Frank chez nous.
03:20 Mon frère a rien laissé derrière lui, même pas un seul dollar.
03:25 Le pauvre garçon était obligé de lâcher ses études et de venir travailler ici, de ses mains.
03:33 Aujourd'hui, si la chance tourne, tant mieux pour lui et tant mieux pour nous.
03:40 Enfin, voilà votre papier. Faites ce que vous voulez.
03:47 Qu'est-ce que c'est cette histoire ?
03:58 Lui, tu verras bien.
04:00 Tu verras bien.
04:02 Give me a coke.
04:17 Hey Glenn, tu aurais pas une 900 à me vendre ?
04:23 Quoi ?
04:25 Tu sais, quelque chose de puissant. Mais pas une baille de seconde main comme celle de Tim.
04:32 Qu'est-ce que t'avais, fils ? Un héritage ?
04:36 Tout juste. Dans huit jours, j'aurai quitté ce pays de minables.
04:41 A moi la grande vie.
04:43 Il y en a, je vous jure, qui ne savent pas quoi faire pour se rendre intéressant.
04:48 Vous savez lire ?
04:51 Oui.
04:53 C'était en France.
05:09 Et alors ?
05:10 Qu'est-ce que tu veux que ce soit, un héritage en France ?
05:13 Tu vas changer une cabane pour une autre à Bois-l'Ato ?
05:16 Je ne crois pas. La famille de ma mère était très riche.
05:19 Elle a épousé un raté.
05:21 Avant son accident, mon père avait une très belle situation au Texas.
05:25 Elle l'avait soigné pendant la guerre, c'était un héros, elle l'a suivi.
05:29 Probable que ça valait pas le coup de rester là-bas.
05:33 La France est un pays formidable.
05:35 Depuis quand ?
05:37 Vous lisez par les journaux ?
05:40 Aller alors.
05:46 Je crois que c'est la France qui a le meilleur indice de prospérité.
05:49 Avant l'Angleterre et l'Allemagne.
05:51 Où t'as pris ça ?
05:53 Dans le rapport du Houston Institute.
05:55 Et il s'est signé Fremont Felix, l'expert de World Market of Tomorrow.
05:59 Tous les futurologues l'affirment, la France c'est le pays de l'avenir.
06:03 En 1980, c'est les Français qui auront le niveau de vie le plus élevé au monde.
06:07 Après nous tout de même.
06:09 Croyez-moi les gars, l'Amérique c'est fini.
06:12 Désolé pour vous, mais je me tire.
06:14 Il se tire. Il a même pas de quoi se payer un autocar jusqu'à Oklahoma.
06:18 T'en fais pas pour ça, de l'argent j'en trouverais toujours.
06:20 Personne t'en prête pas.
06:22 C'est ce qu'on verra.
06:24 À New York, l'homme d'affaires consentira bien de me faire l'avance du voyage.
06:36 Mais comment tu vas aller jusqu'à là-bas ? Nous avons pas de centre.
06:39 All right.
06:42 As-tu essayé de taper Baker ?
06:45 Impossible, nous lui avons trop d'argent déjà.
06:48 Alors, il ne reste que le pasteur.
06:53 Il est encore plus poché que nous le pasteur.
06:56 Si vous le permettez, je pourrais peut-être...
07:00 Tu es très gentil, Martha, ça.
07:02 Mais tu vois, nous sommes en train de discuter des choses sérieuses.
07:05 Je t'en prie, laisse-nous tranquille.
07:08 Je t'en prie, laisse-nous tranquille.
07:11 Il y a... Evidemment, le juge Brighton...
07:19 Ah, c'est lui, là.
07:22 - Va-t-il même faire quelque chose ? - Attendez, je fais donc !
07:27 Non !
07:35 Qu'est-ce que c'est que ça ?
07:38 Une bouteille de champagne français.
07:41 Il continue à se foutre de ma gueule.
07:44 You bastard !
07:48 Je me doutais que tu dormais pas.
08:02 Ton oncle n'a rien voulu me dire.
08:05 Comment s'est passé ton entrevue avec le juge Brighton ?
08:09 Mal.
08:11 Il s'est trouvé des bonnes excuses pour ne rien faire. C'est bien ça.
08:15 Je me doutais.
08:18 - C'est à cause de moi. - Mais non.
08:23 Thomas finira par me jeter dehors.
08:27 - Il fera jamais ça. - Oh, il le dit.
08:30 - C'est fort. - N'empêche que depuis quelque temps,
08:33 je vis dans cette peur. J'ai honte, Frankie.
08:37 Regarde.
08:40 En prévision, j'ai commencé à faire des économies.
08:44 Au cas où je me trouverais toute seule.
08:47 J'ai gratté un peu sur tout.
08:50 Sur la nourriture, sur le pétrole, sur tout.
08:55 Sous après sous.
08:57 - Il y en a un paquet. - Si ton oncle le savait, il me tuerait.
09:01 Il aurait raison.
09:03 J'ai honte, Frank.
09:06 Prends-les.
09:08 Non, mais c'est ton argent.
09:11 Tu ne l'as pas volé. Tu as assez bossé dans cette maison.
09:14 Prends-les. Tu me les rendras plus tard.
09:16 - Mais... - Je t'en prie, Frankie. Prends-les.
09:19 J'avais fait ce pecule pour les mauvais jours.
09:22 Il servira pour les bons.
09:25 Tu es une chicle fille, ma petite.
09:28 J'espère que tu en auras une comme toi que j'épouserai plus tard.
09:32 Tout juste.
09:34 Prends-la quand même blanche.
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11:03 - Bonjour, Mr. Coudra. - Bonjour, Mr. Coudra.
11:06 - Vous êtes de Paris? - Oui.
11:08 - Mon nom est Coudra. - C'est un plaisir de vous connaître.
11:11 On y va?
11:13 OK, Mr. Coudra.
11:15 D'accord.
11:18 - Bonjour. - Bonjour.
11:20 5 ans.
11:42 5 ans, j'ai régi le domaine.
11:45 - J'ai obtenu son amodiateur. - Amo... quoi?
11:49 C'est comme ça qu'on appelle celui qui prend une terre à ferme.
11:52 Je comprends, oui.
11:54 Mais je me demande si j'ai fait un bon calcul.
11:57 C'est lourd, un ribaudière.
11:59 Et ça, "ribaudière", qu'est-ce que c'est?
12:02 La maison de Ribaud.
12:05 Moi qui croyais comprendre le français.
12:08 C'est un très vieux nom.
12:10 Ribaud, c'était un officier de la suite du roi.
12:13 Il enquêtait sur tous les crimes qui se commettaient dans la maison royale.
12:17 Il avait également juridiction sur les femmes publiques, les brelans et les jeux.
12:22 - Il devait avoir beaucoup de travail. - J'imagine, oui.
12:27 [Musique]
12:30 Je l'appelais des Indiens
12:55 Elle galopait dans le matin
13:00 Comme un soleil qui se perd en hiver
13:06 Elle me donnait un peu de sa lumière
13:12 Couleur de nuit en l'ombre des matins
13:19 Je l'appelais des Indiens
13:25 Je l'appelais des Indiens
13:31 Puis une saison, je n'en sais rien
13:37 Elle me faisait de l'été un voyage
13:43 D'un champ de neige, elle me faisait une plage
13:49 Qu'une hierre blonde tombant sur ses reins
13:55 Je l'appelais des Indiens
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