• il y a 7 mois
Le 13/14 reçoit aujourd'hui, mardi 30 avril 2024, Isabelle Falque-Pierrotin, Présidente de l'Autorité nationale des jeux depuis le 16 juin 2020 pour parler de l'appétence des Français pour les jeux d'argent et de hasard.

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Transcription
00:00 Bonjour Isabelle Falck-Pierre-Otin, merci d'être avec nous dans ce 13-14 sur France Inter.
00:05 Vous êtes la présidente de l'Autorité Nationale des Jeux, l'ANJ, c'est l'autorité administrative
00:11 qui régule, encadre, contrôle les jeux en ligne et en point de vente d'ailleurs en
00:16 France.
00:17 On va parler de ces contrôles mais aussi de la hausse du chiffre d'affaires du secteur
00:20 +3,5% l'an dernier.
00:23 J'attends pour cela les questions des auditeurs de France Inter, 0145 24 7000.
00:28 Vous passez également via l'application France Inter.
00:31 Isabelle Falck-Pierre-Otin, 13,4 milliards d'euros de PBJ l'an dernier, c'est le produit
00:37 brut des jeux.
00:38 C'est le PBJ ? C'est l'équivalent du chiffre d'affaires des opérateurs, c'est en fait
00:43 les mises moins les gains.
00:44 Donc c'est l'indicateur de référence pour mesurer l'argent qui est misé moins l'argent
00:49 qui est redistribué à tous ceux qui gagnent.
00:52 Donc en réalité c'est les pertes nettes par ailleurs.
00:56 Ça veut dire que les Français l'an dernier ont perdu plus de 13 milliards d'euros en
00:59 jouant ? C'est ça que ça veut dire.
01:00 On le dit tous les ans ça.
01:02 Alors on le dit tous les ans.
01:03 Ce n'est pas tous les ans 13 milliards mais c'est tous les ans plusieurs milliards.
01:05 Tous les ans c'est beaucoup d'argent.
01:08 Et effectivement si vous prenez un autre indicateur qui est peut-être plus intéressant
01:12 qui est celui des mises.
01:13 Donc les mises c'est 55 milliards.
01:16 Donc ça veut dire que c'est un marché qui est un marché très important qui par ailleurs
01:21 est en croissance depuis maintenant plusieurs années.
01:23 Et cette année pour la première fois il est en croissance sur tous les segments, sur
01:27 toutes les activités de Paris.
01:28 On va rentrer dans le détail mais on dit tous les ans.
01:31 Donc là 13 milliards d'euros perdus par les joueurs ça ne va pas empêcher les Français
01:34 peut-être l'année 2024 sera-t-elle record ? On en parlera aussi.
01:37 Comment est-ce que vous l'expliquez ? Pourquoi quand on dit globalement vous perdez de l'argent
01:41 13 milliards d'euros mais les joueurs sont là et misent de plus en plus ?
01:44 Alors ça dépend des types de Paris mais en règle générale les gens achètent du divertissement,
01:50 du rêve.
01:51 Parce que vous jouez au loto vous achetez la possibilité peut-être de gagner le gros
01:54 lot.
01:55 Ce qui est vrai pour un nombre très limité de personnes.
01:57 Bien sûr mais c'est ça qui vous motive.
01:58 En matière de Paris sportif vous espérez, vous pensez que votre expertise en matière
02:04 de jeu de football par exemple va vous donner plus de chances de gagner contre l'opérateur.
02:08 Donc en fait il y a des motivations je dirais diverses selon les types de Paris.
02:13 Le Paris hippie c'est un Paris de spécialistes, un Paris d'expertise.
02:17 Ce qu'on peut quand même dire c'est qu'en tout cas le Paris gagne et qu'il concerne
02:22 maintenant la plupart des Français, 26 millions de Français qui jouent.
02:25 Plus d'hommes que de femmes ?
02:26 Plus d'hommes que de femmes.
02:27 Plus d'hommes que de femmes toujours.
02:28 Plus d'hommes que de femmes.
02:30 Je dirais qu'il y a une majorité d'hommes qui jouent et le Paris qui est finalement
02:35 le plus féminin c'est le Paris hippie.
02:38 C'est là qu'on trouve le plus de spécialistes des courses hippie spécialistes de femmes.
02:42 Alors de spécialistes je ne sais pas mais de femmes qui jouent.
02:44 Il est plus féminin entre guillemets en pourcentage même si les femmes restent minoritaires.
02:48 Il est plus féminin et puis le grattage est aussi un peu plus féminin que le Paris sportif
02:56 par exemple.
02:57 Les deux dernières années 2022 et 2023 ont été marquées par une forte inflation en
03:02 France.
03:03 On aurait pu se dire que l'inflation allait limiter.
03:06 Peut-être on a moins d'argent à disposition donc on va moins jouer.
03:10 Ou bien est-ce qu'au contraire j'ai moins d'argent pour vivre ?
03:13 Eh bien je vais jouer davantage pour me refaire en quelque sorte.
03:17 Quelle a été la logique à l'œuvre selon vous ?
03:19 Alors la logique à l'œuvre c'est le Paris va me permettre de regagner du pouvoir d'achat.
03:24 On a mené une étude qui montrait que pour un tiers des français le Paris, le Paris
03:31 sur le loto, sur les jeux de tirage ou de grattage ou le Paris sportif était un moyen
03:35 de compenser une baisse du pouvoir d'achat.
03:37 Et ça devant les heures supplémentaires, le fait de lancer une petite entreprise, de
03:43 faire des petits boulots etc.
03:44 Donc les français pensent plus qu'ils vont gagner de l'argent en jouant qu'en travaillant
03:48 davantage ?
03:49 Oui, il s'est installé progressivement dans la tête des personnes l'idée qu'on
03:53 joue pas simplement pour son plaisir, pour son divertissement mais on joue aussi pour
03:58 vraiment gagner de l'argent.
03:59 Ce qui évidemment est une illusion.
04:01 Oui, on a rappelé le chiffre au début de cette interview.
04:04 À l'ANJ, votre travail c'est de réguler, d'encadrer, de contrôler cette activité
04:09 de jeux, jeux en ligne, points de vente, paris sportifs.
04:12 Parlons des risques.
04:13 Ça fait des dégâts le jeu dans notre pays ? Au-delà des pertes d'argent ?
04:18 Alors, il y a effectivement des risques qui sont des risques plurifactoriels, on va dire,
04:25 lorsque l'on joue, même s'il y a des tas de gens qui jouent de façon récréative
04:28 sans risque.
04:29 Mais on considère que pour un joueur excessif, un joueur véritablement excessif, c'est-à-dire
04:35 qui commence à développer un comportement pathologique, c'est-à-dire un comportement
04:39 dans lequel il ne peut plus se passer de jouer, il ne pense qu'à jouer, il pense à se refaire
04:45 dès qu'il a des pertes, il a commencé à emprunter de l'argent auprès de sa famille
04:50 pour continuer à jouer.
04:52 Ce sont des indicateurs de jeux excessifs.
04:54 Et bien lorsqu'il y a un joueur excessif, il y a six personnes qui sont impactées.
04:59 Elles sont impactées parce qu'il y a des troubles familiaux.
05:02 C'est les proches.
05:03 Ça peut être des troubles à l'école, donc c'est des difficultés scolaires, c'est
05:09 des difficultés financières avec un sur-endettement possible.
05:12 Donc si vous voulez, il y a toute une série de risques qui se déclenchent lorsque du
05:17 jeu récréatif, on passe au jeu excessif.
05:19 Vous savez dire combien il y a de joueurs excessifs en France ? Vous savez l'estimer ?
05:22 Alors on a une étude qui date de 2019 qui dit qu'il y a 1,4 million de joueurs problématiques
05:28 dont 400 000 joueurs excessifs.
05:30 Donc ça, ça date de 2019.
05:31 Quelle différence vous faites entre le joueur problématique et le joueur excessif ?
05:35 Alors le joueur excessif, c'est celui qui relève de la pathologie, du suivi par une
05:47 consultation d'addiction, enfin qui a vraiment besoin d'être traité.
05:49 Le joueur problématique, c'est celui qui est en risque de déraper.
05:54 La question est de savoir aujourd'hui, est-ce qu'on est encore à 1,4 million ou 400 000
06:00 joueurs excessifs ou plus ?
06:02 Et nous, nous avons des indicateurs qui nous font penser que le pourcentage de joueurs
06:07 excessifs est probablement en train d'augmenter.
06:09 Nous gérons par exemple le fichier des interdits volontaires de jeu.
06:13 Lorsque vous considérez que vous avez des troubles, vous pouvez demander à l'ING de
06:17 vous auto-interdire.
06:18 C'est-à-dire que vous ne pouvez plus jouer en ligne et dans les casinos.
06:21 D'accord, ça vaut en ligne et pour les casinos ?
06:23 Ça vaut dans tout ce qui est jeu identifié.
06:26 Et bien ce que nous voyons, c'est que ce fichier a considérablement gonflé dans les
06:33 dernières années.
06:34 Aujourd'hui, il y a 70 000 personnes dans ce fichier et nous avons une augmentation
06:39 des demandes émanant de jeunes joueurs.
06:42 Donc nous, nous pensons…
06:44 Ils viennent vous dire "empêchez-moi de jouer".
06:47 Absolument.
06:48 Donc il y a un certain nombre d'indices qui nous font penser que le pourcentage des
06:52 joueurs excessifs est probablement en train d'augmenter et pas de décroître.
06:56 Ce qui a poussé l'ING d'ailleurs, dans ses objectifs stratégiques à partir de 2024,
07:01 de dire aux opérateurs "c'est un objectif majeur pour vous que de réduire la part des
07:06 joueurs excessifs dans votre modèle économique".
07:08 Ils n'y ont pas intérêt ?
07:09 Ils n'y ont pas intérêt, bien sûr que non.
07:12 Je suis la française des jeux, j'ai plutôt envie d'avoir plus de joueurs que moins
07:14 de joueurs.
07:15 Alors plus de joueurs, mais pas nécessairement plus de joueurs excessifs.
07:18 Donc si vous voulez, ce que nous, nous essayons de faire à l'ING, c'est de faire baisser
07:23 le pourcentage des joueurs excessifs dans le PBJ.
07:25 Aujourd'hui, on considère que le chiffre d'affaires des opérateurs est alimenté
07:30 à peu près à 20% par des joueurs excessifs.
07:32 Vous écrivez dans votre compte-rendu d'activité pour l'année dernière, au total, le jeu
07:38 problématique génère plus de 38% du chiffre d'affaires du secteur.
07:40 C'est considérable.
07:41 C'est 38% pour le joueur.
07:43 Et 21% pour les seuls joueurs excessifs.
07:45 Moi je me pose la question suivante, si j'enlève tous les joueurs problématiques et tous
07:49 les joueurs excessifs, est-ce que les opérateurs, FDJ, PMU, ils continuent de gagner de l'argent
07:53 ?
07:54 On leur a demandé sur les joueurs problématiques, on leur a demandé de baisser dans leur basse
07:58 client le pourcentage de joueurs excessifs, parce que là, encore une fois, ce sont des
08:02 joueurs qui relèvent d'un traitement psychiatrique ou médicamenteux, et donc on leur a demandé
08:10 de faire baisser ce pourcentage.
08:12 Mais sans ces 21%, est-ce que ces opérateurs gagnent de l'argent ? Ou bien est-ce que
08:16 ce sont les joueurs excessifs qui permettent à ces opérateurs de gagner de l'argent
08:19 au fond ?
08:20 C'est probablement un changement de modèle économique qu'on leur demande.
08:23 C'est pour ça qu'il va falloir le décliner dans la durée.
08:26 Ce n'est pas un objectif qu'on leur demande sur une année, on leur demande sur un plan
08:29 stratégique qui s'étale pendant trois ans.
08:31 Et ça veut dire que concrètement, il faut désintensifier la base client, c'est-à-dire
08:38 en fait avoir peut-être un peu plus de joueurs, mais moins excessifs.
08:41 Quel est leur intérêt à le faire ?
08:43 Leur intérêt, c'est le chiffre d'affaires global.
08:45 Si à travers cette évolution du modèle économique, ils gardent le même chiffre d'affaires,
08:50 je pense qu'ils y ont intérêt parce qu'en plus, ils répondent à un intérêt, à une
08:55 préoccupation croissante du public qui est une crainte sur cette addiction.
09:01 Il y a de plus en plus, l'opinion publique est de plus en plus mobilisée sur cette crainte
09:05 autour de l'addiction, autour de l'addiction aux écrans, autour de l'addiction au numérique.
09:09 Et quelque part, le pari sportif ou le pari en ligne participe, entre guillemets, de cette
09:14 crainte.
09:15 Donc, on croit que si on peut les pousser à avoir un modèle économique équilibré
09:19 un tout petit peu différemment, c'est aussi l'intérêt des opérateurs.
09:22 Il y a un coût à tout cela.
09:24 Alors, 13 milliards d'euros de chiffre d'affaires pour le secteur, ça c'est ce qui l'engrange.
09:28 Mais il y a un coût pour la société quand on parle sur endettement, problèmes familiaux,
09:32 difficultés scolaires.
09:33 Ça, c'est la collectivité qui paye.
09:35 Bien sûr.
09:36 C'est pour ça que la collectivité récupère quelque chose à travers la taxation.
09:43 C'est important en France, puisque les pouvoirs publics récupèrent à peu près 5,5 milliards
09:51 d'euros par an sur l'activité de jeu d'argent.
09:53 Si je mise 10 euros par exemple sur un match de Ligue 1, vous savez combien il y a d'argent
09:57 qui part en taxes ?
09:58 Alors, je ne voudrais pas vous dire une bêtise, mais sur un chiffre d'affaires de 13,4 milliards,
10:02 en gros il y a 5,5 milliards qui reviennent à l'État.
10:05 D'accord.
10:06 Sur les 13 milliards, on enlève 5 milliards qui partent à l'État.
10:08 Ok. Et qui donc servent ou pas, ça dépend des choix politiques.
10:12 Voilà.
10:13 Mais en tout cas, ce que je voulais essayer de dire, c'est que leur changement de modèle
10:19 économique est effectivement un effort qu'on leur demande, mais c'est plus un investissement.
10:22 On leur dit « il faut que vous fassiez pivoter votre modèle économique pour être moins
10:27 dépendant des joueurs excessifs, parce que finalement, les risques liés à ce modèle,
10:32 liés aux joueurs excessifs, sont en train de monter.
10:34 Parce que l'opinion publique se mobilise, parce qu'on commence à se préoccuper des
10:40 conditions dans lesquelles les jeunes jouent, puisqu'on a de plus en plus de jeunes dont
10:44 on s'aperçoit qu'ils jouent, alors qu'en réalité, normalement, c'est interdit.
10:48 Donc, si vous voulez, tout ça fait un environnement qui n'est pas stable.
10:51 Et donc, c'est peut-être aussi leur intérêt que de répondre à ces préoccupations.
10:55 Des questions aux standards de France Inter et également via l'application.
11:00 Je voudrais qu'on donne la parole à Bruno.
11:02 Bonjour Bruno.
11:03 Bonjour, bonjour.
11:04 Vous nous appelez du département du Morbihan, vous avez une question sur la pub.
11:07 Oui, alors deux questions.
11:09 La première, c'est effectivement, sachant que le jeu est dans la nature humaine, bon
11:13 pourquoi pas, mais est-ce qu'on ne pourrait pas déjà interdire la publicité, qui profite
11:18 bien à nos gloires nationales dans le sport ? Et ça c'est un premier temps.
11:22 Et dans un deuxième temps, on a privatisé il y a je crois une douzaine d'années, ou
11:25 14 ans à peu près, la française des jeux.
11:27 Ça a bénéficié à certains hommes politiques, ce qu'a démontré France 2 dans un reportage
11:31 récemment.
11:32 Et pourquoi ne pourrait-on pas revenir au monopole d'État, de sorte qu'à faire,
11:35 puisque je ne compte pas trop sur le privé pour s'auto-réguler et gérer les jeux,
11:40 c'est un peu comme l'alcoolisme, c'est les alcooliques qui profitent finalement
11:44 au marché du vin, et bien le jeu profite beaucoup des gens les plus faibles et qui
11:48 sont addicts.
11:49 Merci Bruno pour cette double question.
11:51 Sur la pub, Isabelle Falck-Pirotin, il va y avoir le road-foot, on va avoir plein de
11:56 publicités pour les paris.
11:57 Absolument.
11:58 Bonjour Bruno, merci de cette question sur la publicité.
12:02 C'est effectivement un levier d'action très intéressant pour nous.
12:06 Alors, on va avoir une année sportive extrêmement attirante.
12:11 Et les jeux vont se développer.
12:13 Il y a des pays qui ont décidé de bannir la publicité.
12:17 L'Italie.
12:18 En fait, on s'aperçoit que la réponse, le bannissement, l'interdiction totale
12:22 de publicité, est probablement pas si efficace que cela, parce qu'elle conduit surtout
12:27 à développer l'offre illégale, qui en fait, l'offre légale ne pouvant plus avoir
12:32 les moyens d'assurer sa promotion.
12:34 Donc le bannissement total, nous, nous sommes un peu réservés.
12:38 En revanche, il est clair que les investissements publicitaires ont continué d'augmenter
12:43 dans les dernières années, mais à droit constant, c'est-à-dire sans rien changer
12:48 au cadre juridique.
12:49 On ne pourra pas faire tellement plus que d'attirer la responsabilité des opérateurs.
12:54 En revanche, il y a des pays qui font des choses intéressantes, qui interdisent par
12:58 exemple la pub avant match, pendant le match et après match, le whistle to whistle ban.
13:03 Il y a des pays qui interdisent la publicité numérique, c'est-à-dire personnalisée,
13:08 qui ne laissent que la publicité, je dirais, très générale à la télévision.
13:12 Donc on a des moyens, effectivement, si on le souhaitait, de mieux limiter la publicité.
13:16 Je voudrais votre réponse sur la privatisation, parce qu'Elisabeth et Marie-Laurence posent
13:19 aussi la même question.
13:20 Est-ce qu'un acteur privé va avoir moins intérêt à réguler qu'un acteur public ?
13:23 Je crois qu'aujourd'hui on a un secteur qui est composé de deux monopoles et d'opérateurs
13:28 en concurrence.
13:29 Les opérateurs en concurrence sont soumis à des obligations également en matière
13:33 de lutte contre l'addiction.
13:34 Le problème de la FDJ, c'est que c'est le mastodonte du secteur.
13:39 C'est-à-dire plus de la moitié du chiffre d'affaires, effectivement une position de
13:43 monopole qui lui permet d'avoir une sorte de marque référence et une stratégie de
13:48 croissance tout azimut à travers des acquisitions récentes.
13:52 Donc la crainte que nous avons, c'est que cette position de plus en plus forte de la
13:58 FDJ suscite de la part des autres opérateurs des actions de défense qui conduisent à
14:03 sur-stimuler le joueur.
14:05 Et donc une concurrence en fait qui s'instaure.
14:08 Merci à vous Isabelle Falck-Pierrotin d'avoir accepté l'invitation de ce 13-14, présidente
14:13 de l'Autorité Nationale des Jeux.
14:15 13h45 sur Inter.

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