L'INTÉGRALE - Les Auditeurs ont la parole du 11 avril 2024

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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot du 11 avril 2024

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00:00:00 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:00:07 Céline Landreau va nous rappeler l'essentiel de l'actualité dans un instant,
00:00:11 mais avant cela, petit tour par le 30 de 10.
00:00:13 Vous savez qu'on parle de la facture des émeutes de juin et juillet dernier après la mort du jeune Nahel.
00:00:20 Facture estimée à environ 1 milliard d'euros.
00:00:23 On va évidemment y revenir, peut-être que vous en avez été victime,
00:00:28 puis on s'interroge qui a payé, qui va payer.
00:00:32 Ces jeunes, lorsqu'ils ont été arrêtés, ont-ils été sanctionnés ?
00:00:36 On peut en parler. 30 de 10, on sera avec Françoise notamment. Bonjour Françoise.
00:00:41 Bonjour. Écoutez, comment punir ?
00:00:46 Déjà, il y a deux mots par rapport à quand on est parent.
00:00:50 Éducation, autorité.
00:00:52 Donc les trois quarts du temps, les gamins sont livrés à eux-mêmes à leur plus jeune âge.
00:00:57 Donc à 10-15 ans, on voit comment ça tourne.
00:00:59 Et c'est un phénomène de société, ce qui est gravissime.
00:01:03 Donc travailler aussi là-dessus, sur l'autorité parentale.
00:01:08 C'est d'ailleurs également ce qu'avaient dit le président de la République et plusieurs ministres à l'époque.
00:01:14 On vous retrouve dans un instant.
00:01:16 A tout de suite, Françoise.
00:01:17 Céline Landreau, l'actualité de ce jeudi, c'est quoi ?
00:01:21 C'est d'abord l'autre message d'Emmanuel Macron, vous en citiez l'instant.
00:01:25 Celui-ci, c'est sa demande aux industriels de l'armement de produire plus vite
00:01:29 et d'entrer pleinement dans l'économie de guerre.
00:01:32 Emmanuel Macron, qui était à Bergerac aujourd'hui pour poser la première pierre d'une nouvelle usine de poudre à obus.
00:01:39 L'assaillant qui a fait un mort et un blessé grave hier soir à Bordeaux
00:01:42 avant d'être tué par des policiers alors qu'il tentait de s'enfuir n'a toujours pas été identifié.
00:01:46 Mais d'après les premiers éléments de l'enquête, il s'en est pris à deux jeunes qui consommaient de l'alcool.
00:01:51 On rappelle que la piste terroriste n'est pas retenue.
00:01:54 Et puis le football, après la défaite du Paris Saint-Germain, trois buts à deux hier soir face au Barça.
00:01:58 C'est l'OM qui retrouve la scène européenne ce soir à Lisbonne face au Benfica en quart de finale allée de la Ligue Europe.
00:02:05 Le coup d'envoi, ce sera à 21h.
00:02:07 Caroline Chimot avec un après-midi très doux en perspective.
00:02:11 Oui, mais nuageux en revanche des Hauts-de-France à la région...
00:02:14 Je suis désolée.
00:02:15 - C'est toi qui ne pleut pas.
00:02:16 Mais ça reste doux, effectivement.
00:02:18 Par contre, c'est donc encombré des Hauts-de-France à la région Centre-Val de Loire
00:02:21 en passant par le bassin parisien. Des averses et des brunes sont même attendues entre Bretagne et frontières belges.
00:02:26 En revanche, vous le dites Céline, les trois quarts du pays restent sous le soleil.
00:02:30 Un soleil qui domine et des températures qui augmentent.
00:02:33 On attend 14 degrés cet après-midi à Quimper, 17 à Paris, 18 à Metz à Lyon ou à Bordeaux, 21 à Marseille et jusqu'à 24 degrés à Gap.
00:02:41 - Et demain ?
00:02:42 Et demain, on va profiter, et ça au moins jusqu'à samedi, ça fera plaisir à Vincent pour le barbecue, de condissons anticycloniques.
00:02:49 Alors, si demain matin, des frontières du Nord jusqu'à la région Centre-Val de Loire, les nuages vont s'accrocher,
00:02:54 dès demain après-midi, le ciel va vraiment se dégager partout.
00:02:58 Demain après-midi, du soleil pour tout le monde.
00:03:00 Il fera en moyenne 5 degrés de plus sur la moitié Nord par rapport à aujourd'hui
00:03:04 et entre 2 et 3 degrés de plus dans la moitié Sud.
00:03:07 - Donc vous pouvez préparer les piques à brochettes maintenant.
00:03:09 - Voilà, et puis ça commence dès demain, le beau temps, donc on s'attend ici à midi avec une petite ombrelle pour présenter l'édition.
00:03:16 - J'adorerais !
00:03:17 - Ça serait sympa.
00:03:19 Merci beaucoup Caroline, merci Céline, à demain midi.
00:03:23 Lisa Marie, je vous accueille, bonjour.
00:03:25 - Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:03:27 - Pour le répondeur des auditeurs, tout d'abord.
00:03:29 - Dans le répondeur, aujourd'hui, Francis réagit aux impôts,
00:03:32 parce que depuis ce matin, vous pouvez remplir votre déclaration de revenus en ligne, et ça ne lui fait pas spécialement plaisir.
00:03:38 - Je le comprends.
00:03:39 - Bonjour à tous, la déclaration de revenus, c'est la punition des gens qui travaillent pour nourrir les gens qui ne la méritent pas.
00:03:45 La déclaration est bien plus facile aujourd'hui.
00:03:49 Cote, le site fonctionne, évidemment, et grâce à mon épouse, qui travaille dans le milieu social, je ne suis pas imposable.
00:03:56 Grâce à elle, sinon, je crois que je vendrais un rein à chaque année.
00:03:59 Merci, au revoir, et bon week-end.
00:04:01 - Alors, évidemment, il a beaucoup d'humour cet auditeur-là.
00:04:05 Et effectivement, on peut aussi en sourire de ce moment, qui est pour certains le plus délicat de l'année.
00:04:13 Est-ce que c'est plus facile de déclarer ses impôts désormais ?
00:04:15 Est-ce que vous le redoutez à chaque moment, cet instant ?
00:04:18 Est-ce votre pire période de l'année, la déclaration de revenus ?
00:04:22 30/10.
00:04:23 - Sur un tout autre sujet, on va parler également aujourd'hui du deuil animal.
00:04:27 Vous aviez en ligne tout à l'heure, Vincent, Irène, qui accompagne les propriétaires dans la perte de leur animal de compagnie.
00:04:33 Et c'est vrai que perdre un chat, un chien, ça engendre des souffrances, comme en témoigne cet auditeur qui a composé le 30/10.
00:04:40 - Bonjour, voilà, je viens de perdre mon chien il y a exactement 8 jours.
00:04:45 J'ai dû le faire euthanasier.
00:04:47 Et là, depuis 8 jours, j'ai du mal à m'en remettre.
00:04:50 J'ai vraiment la gueule de bois.
00:04:52 Voilà, je pourrais pas parler au micro.
00:04:54 C'est pour ça que je laisse un message.
00:04:56 - Et comme cet auditeur, on entend toute sa souffrance.
00:05:00 Donc comme cet auditeur, vous pouvez témoigner.
00:05:03 Le numéro, c'est le 30/10.
00:05:05 Vous pouvez aussi nous écrire sur l'application RTL.
00:05:08 Nos standardistes, Margot, Azad, Enzo et Victor, attendent vos appels et vos messages.
00:05:13 - Et on retrouve Françoise au 30/10.
00:05:24 On a ouvert le dossier de la facture des émeutes.
00:05:28 1 milliard d'euros.
00:05:29 Et vous avez sans doute entendu le sénateur.
00:05:32 Est-ce qu'on peut le réécouter d'ailleurs ?
00:05:35 Le sénateur LR, les Républicains du Rhône, François-Noël Buffet,
00:05:38 qui était le rapporteur de cette mission d'information.
00:05:40 Il explique notamment qui a payé pour ce milliard de dégâts.
00:05:45 - Sur les 1 milliard 93%, 790 millions de mémoires ont été pris en charge par les assureurs.
00:05:52 Donc par les cotisants, bien évidemment.
00:05:54 Donc ces assurances qui ont payé.
00:05:56 Les collectivités à hauteur de 29%,
00:05:58 elles ont pris en charge sur leur propre budget les dépenses de remise en état.
00:06:02 Ensuite, il faut quand même prévoir la suite.
00:06:04 C'est-à-dire qu'il ne faut pas que les assureurs se désengagent pour les années supplémentaires.
00:06:08 Donc on réfléchit à un système assurantiel qui soit un peu plus pérenne,
00:06:12 type fonds de garantie en cas de catastrophe naturelle.
00:06:14 Ça peut être le modèle.
00:06:16 - Voilà ce que dit le rapporteur de cette commission.
00:06:19 93% du coût a été assumé par les assurances, Françoise,
00:06:24 que l'on retrouve du côté d'Argenteuil.
00:06:27 - Bah payons, je paye, nous paierons et nous continuerons de payer.
00:06:31 Parce que les familles prétendues insolvables,
00:06:35 parents qui vont même jusqu'à les refuser que leurs enfants,
00:06:39 "neatheurs", certes, "enfants", pourquoi pas,
00:06:42 le terme est inapproprié,
00:06:44 des sacrés garnements qui refuseront que leurs enfants fassent du travail d'intérêt général.
00:06:50 Parce que c'est dégradant. Voilà.
00:06:52 Donc comment allons-nous résoudre ce problème ?
00:06:55 On en parle depuis longtemps.
00:06:57 - Vous voulez dire qu'il y a une partie de cette somme qu'on ne pourra pas forcément récupérer ?
00:07:02 - Non.
00:07:04 - Mais les assurances sont déjà payées.
00:07:06 C'est-à-dire que le problème c'est la peine qu'on leur inflige.
00:07:08 C'est ça que vous voulez dire, Françoise ?
00:07:10 - Oui, la peine qu'on leur inflige, déjà au niveau de leur famille,
00:07:13 il n'y a aucune peine, puisqu'avec leur téléphone portable,
00:07:16 les parents vont avoir l'intelligence de dire qu'ils vont les géolocaliser.
00:07:20 Mais ce n'est pas la nounou, ce téléphone portable.
00:07:23 Ce qui fait que tout le monde démissionne,
00:07:25 les enseignants ne peuvent plus grand-chose, et je me mets à leur place,
00:07:28 ça devient ardu, et les parents ont démissionné.
00:07:31 Et ce n'est pas une question de moyens, il faut arrêter avec les moyens.
00:07:34 Un manque de moyens, quand on a des enfants,
00:07:36 ce n'est pas que du moyen financier, je suis désolée, il y a l'autorité.
00:07:40 On demande des comptes à son enfant, on ne le laisse pas aller et venir,
00:07:44 comme bon lui semble, à n'importe quelle heure.
00:07:46 - Il y avait 50 000 émeutiers qui ont été dénombrés, un tiers de mineurs.
00:07:50 Mais ce qui est à noter aussi, c'est que 60% étaient des primo-délinquants,
00:07:56 c'est-à-dire qu'ils n'avaient jamais eu affaire avec la justice, jusqu'à présent.
00:07:59 - Je pense que les réseaux sociaux, il y a un gros malaise avec ça.
00:08:03 Parce qu'on lance n'importe quelle nouvelle, et qu'elle soit juste ou pas juste,
00:08:09 une émeute va s'organiser en quelques heures.
00:08:12 - Alors ça, ça fait partie du projet, en tout cas des propositions
00:08:17 de cette mission d'information, de pouvoir, j'ai envie de dire,
00:08:21 paralyser à un moment donné, dans un certain secteur,
00:08:26 ces messageries instantanées, ces messageries privées,
00:08:30 parce qu'elles ont joué, on le sait, un grand rôle.
00:08:32 Certains vont dire que c'est une atteinte aux libertés, Françoise.
00:08:36 - Pourquoi pas ? La liberté de casser, ça va bien, quand tout le monde paye,
00:08:41 et que ça a un impact énorme, parce que les assurances,
00:08:44 les liens fonds de solidarité vont considérablement augmenter,
00:08:47 à juste titre, c'est pas les municipalités qui ont moins de moyens qu'avant,
00:08:53 pour le coup, qui ont moins de rentrées, parce qu'on a des moyens
00:08:56 quand il y a des rentrées, des rentrées c'est les impôts.
00:08:59 - Non mais de toute façon, ce milliard d'euros, que ce soit à travers les assurances,
00:09:03 ou à travers ce qu'ont versé les collectivités locales,
00:09:06 à l'arrivée, on sait bien que c'est nous, c'est nous tous qui payons.
00:09:12 - En tout cas, ceux qui ont les moyens de le faire.
00:09:15 - Voilà, c'est ça. Et en plus de ça, je pense que, quelque part,
00:09:19 ces parents, on les incite pas davantage à être auprès de leurs enfants.
00:09:25 J'entendais une maman une fois qui disait "mon enfant a 16 ans,
00:09:29 je peux pas lui demander d'où il revient à bon".
00:09:31 Aux Etats-Unis, la majorité est à 21 ans, en France elle est à 18 ans.
00:09:35 On avait envisagé à un moment donné de la baisser à 16 ans,
00:09:38 et de pouvoir faire voter des enfants de 16 ans.
00:09:41 Voilà, alors à la limite, pourquoi pas, au moins ils seront majeurs,
00:09:44 et responsables, je sais pas.
00:09:46 - Eh ben c'est dit, Françoise, en tout cas, effectivement,
00:09:49 et vous pointez du doigt la question de l'éducation,
00:09:53 et notamment de l'autorité parentale pour ces jeunes, souvent mineurs,
00:09:57 en tout cas pour un tiers d'entre eux lors de ces émeutes.
00:10:01 On marque une pause, et puis on se retrouve avec vous.
00:10:03 Ah tiens, on va avoir le président de la Fédération des Buralistes de l'Île-de-France,
00:10:07 parce que c'est vrai qu'ils ont été directement victimes de ces émeutes,
00:10:10 et ça serait intéressant de savoir ce qu'il en est aujourd'hui, un an après.
00:10:14 A tout de suite.
00:10:15 - Alors oui, oui, la justice a très objectivement s'émobilisé,
00:10:28 a rendu les sanctions très très vite.
00:10:31 D'ailleurs, les inspections générales, qui ont fait un rapport assez rapidement,
00:10:36 ont permis de le confirmer.
00:10:38 Le travail continue, parce que tout n'est pas réglé.
00:10:40 Il y a des enquêtes judiciaires en cours,
00:10:42 il y aura sans doute, le mois qui vient, des arrestations probablement.
00:10:46 Mais la justice a réagi très vite, oui, il faut quand même lui rendre ce travail-là.
00:10:50 - Voilà, la justice a réagi très vite, la justice est passée,
00:10:55 ces jeunes ont souvent été sanctionnés,
00:10:57 et on ne peut pas lui dire d'être, j'allais dire, politiquement peu engagé de ce côté-là,
00:11:02 puisqu'il est sénateur républicain, les Républicains du Rhône,
00:11:08 François-Noël Buffet, qu'on entendait à l'instant, rapporteur de cette mission d'information,
00:11:13 sur les émeutes, c'est important de l'entendre parler de cela,
00:11:18 même si, effectivement, on n'a peut-être qu'une vision assez parcellaire de la situation.
00:11:23 On va aller sur le terrain, par exemple, demander à Nicolas ce qu'il en pense.
00:11:27 Bonjour Nicolas.
00:11:28 - Bonjour, bienvenue de me recevoir.
00:11:31 - C'est normal, c'est normal, vous êtes commerçant.
00:11:33 - J'étais commerçant, oui, effectivement.
00:11:36 - Alors à quel endroit ?
00:11:37 - A Plaizière, dans le 78, j'avais une boutique de motos,
00:11:41 qui a été la première boutique, le premier commerce impacté pendant la nuit des émeutes,
00:11:46 et donc aujourd'hui, j'ai plus qu'un tas de cendres,
00:11:50 et je me débat avec les assurances, avec la justice,
00:11:53 parce que les beaux discours qu'on entend sur votre antenne,
00:11:58 je voudrais apporter un peu d'eau là-dessus.
00:12:02 - Cette émission, elle est faite pour ça.
00:12:05 Vous voulez dire que pour vous, vous n'avez pas été du tout indemnisé de la perte de votre...
00:12:11 - Non, pour l'instant, je suis en négociation avec les assurances,
00:12:13 on n'est même pas d'accord sur le montant du sinistre,
00:12:17 donc on est avec l'aide d'avocats et d'experts,
00:12:22 on va dire des experts d'assurés que j'ai pris,
00:12:25 on est en négociation avec les assurances à ce niveau-là.
00:12:28 Voilà, tout simplement.
00:12:29 Donc aujourd'hui, moi j'ai dû...
00:12:31 - Mais sinon, a priori, vous seriez indemnisable,
00:12:35 c'est-à-dire que vous auriez, j'ai envie de dire, un peu coché la colonne,
00:12:42 je suis assuré, s'il y a des émeutes.
00:12:45 - Oui, bien sûr, j'avais une assurance vol, incendie,
00:12:49 j'ai été couvert, en plus on avait fait une rectualisation du contrat d'assurance
00:12:54 pour l'adapter par rapport aux chiffres d'affaires, etc.
00:12:57 - Donc vous êtes couvert, il n'y a pas de problème ?
00:13:00 - Exactement, il n'y a pas de problème.
00:13:02 Et si vous voulez, aujourd'hui, il y a une...
00:13:06 - Un an après, vous n'avez pas touché un centime ?
00:13:08 - Pour l'instant, non.
00:13:09 - Et vous disiez "tout ce que j'ai, c'est mon magasin en cendres",
00:13:12 elles n'y sont plus les cendres, c'était une image.
00:13:15 - Ah non, non, non, le local est toujours actuellement en réunion.
00:13:21 - Un an après, enfin non, ça ne fait pas un an.
00:13:23 - Un an après, il est toujours dans l'état dans lequel il a été laissé,
00:13:26 il y a un arrêté municipal qui nous interdit de nous en approcher,
00:13:30 donc effectivement, ça complique un peu les démarches,
00:13:34 mais aujourd'hui, je ne sais pas si je vais récupérer un local,
00:13:40 si je vais être indemnisé du local, je suis dans l'inconnu la plus totale.
00:13:46 - Très bien, juste une dernière question en tout cas.
00:13:49 D'abord, vous arrivez à vivre du coup quand même ?
00:13:52 - C'est compliqué, j'ai la chance d'avoir des amis, des frères,
00:13:56 c'est grâce à eux aujourd'hui que je suis toujours en activité.
00:14:01 Pour rien vous cacher, j'ai rouvert une activité d'un atelier de réparation
00:14:06 au fond d'une grange chez un copain qui a une grande ferme
00:14:10 et qui me prête, on va dire, 100 m² aujourd'hui
00:14:13 pour pouvoir continuer à garder le contact avec l'Atlantèque.
00:14:17 - Heureusement, vous bénéficiez de cette forme de solidarité familiale.
00:14:21 Vous savez s'il y a eu des interpellations dans votre affaire ?
00:14:27 - Il y a eu 7 interpellations aujourd'hui, 2 jugements, des mineurs et des majeurs.
00:14:31 2 majeurs et 4 mineurs, oui tout à fait.
00:14:42 Aujourd'hui les sanctions sont, je dirais, je suis en tant que victime,
00:14:51 je ne suis pas forcément bien placé pour le dire,
00:14:54 mais je les trouve disproportionnées par rapport aux faits.
00:14:59 Il y a un majeur qui a été condamné, il a avoué les faits,
00:15:03 il a avoué être présent sur les faits, parce que, on va dire,
00:15:07 dans mon malheur, les agresseurs se sont filmés.
00:15:13 - Ah d'accord, donc c'est effectivement, pour le coup,
00:15:16 ça n'a pas été très malin de leur part.
00:15:19 On peut avoir une idée ou pas de la peine qui a été infligée ?
00:15:24 - Oui, celui qui a reconnu, il a pris 8 mois.
00:15:26 - D'accord, 8 mois ferme ?
00:15:28 - 8 mois ferme, oui.
00:15:30 Avec obligation d'indemniser les victimes, et avec quel argent ?
00:15:33 En tout cas, ça vous paraît une peine juste, Nicolas ?
00:15:38 - Moi, non.
00:15:40 - D'accord, vous trouvez ça insuffisant.
00:15:41 - Parce que sachant derrière qu'il n'y aura pas d'indemnisation possible,
00:15:45 ce sont des gens qui sont insolvables, ou qui se mettent dans l'insolvabilité.
00:15:49 Donc non, moi c'était 13 ans de mon travail,
00:15:52 on a un préjudice qu'on élève à peu près 1,2 millions d'euros,
00:15:55 je ne les récupérerai jamais.
00:15:57 Là, je vais m'asseoir, je pense m'asseoir sur entre 500 et 600 000 euros,
00:16:01 si j'arrive à repartir.
00:16:03 - Et s'il arrive à avoir un accord assez rapide avec les assurances ?
00:16:07 - Je ne l'attends plus, parce qu'il y a des comportements d'un peu tout le monde,
00:16:18 pour faire traîner le dossier, en espérant que ça passe.
00:16:21 Aujourd'hui, si j'ai un ressenti sur mon affaire,
00:16:25 c'est qu'il y a une volonté de la part de tout le monde,
00:16:28 de ne pas faire de vagues.
00:16:29 Il ne faut pas condamner les gens.
00:16:31 - En parlant de temps, Nicolas, on pense à vous, on compatit,
00:16:36 on espère que ça va s'arranger.
00:16:38 La parole doit être distribuée à tout le monde,
00:16:41 et je vous le disais, on a le patron de la Fédération des Buralistes
00:16:45 de Paris-Ile-de-France qui nous a appelés,
00:16:48 et donc on va l'écouter dans un instant.
00:16:51 - Les auditeurs ont la parole.
00:16:52 - Avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:16:55 - Vincent Parizeau.
00:16:56 - Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:16:59 - On parle de la facture des émeutes.
00:17:01 Victor, on a des messages au 3210 ?
00:17:03 - On a des messages au 3210, ainsi que sur notre application RTL.
00:17:06 Reynald à Rouvroi, bravo, un milliard payé par les assurances,
00:17:09 c'est-à-dire par nous, Patrick, à Menneval.
00:17:12 Hier, mon assureur m'a prévenu que les assurances habitations
00:17:14 allaient doubler d'ici 2030.
00:17:16 Maintenant, je comprends pourquoi,
00:17:18 et puis on en parle dans un instant, Vincent,
00:17:20 la déclaration d'impôt, elle peut se faire en ligne,
00:17:22 et désormais sur le téléphone.
00:17:24 Depuis quelques années, le prélèvement à la source
00:17:26 est aussi mis en place.
00:17:27 Retrouvez-vous qu'il est plus facile aujourd'hui de payer ses impôts ?
00:17:30 Renoutez-vous cette échéance annuelle.
00:17:32 Enzo, Margot et Azad vous attendent au 3210.
00:17:34 - Voilà, est-ce que vous le faites maintenant avec plaisir,
00:17:36 vous voyez, cette déclaration ?
00:17:39 On peut vous écouter au 3210.
00:17:42 Je vous le disais, le président de la Fédération des Buralistes
00:17:45 pour Paris-Ile-de-France, Philippe Allos, est avec nous.
00:17:47 Bonjour. - Bonjour.
00:17:49 - Vous avez peut-être entendu auparavant
00:17:52 ce commerçant qui était marchand de moto
00:17:55 qui a tout perdu,
00:17:57 qui pour l'instant n'est pas du tout, du tout
00:17:59 indemnisé,
00:18:01 il n'y a pas même un début d'accord avec son assurance.
00:18:04 Est-ce que c'est quelque chose qui existe aussi
00:18:07 pour les Buralistes,
00:18:09 qui ont été vraiment pris pour cible, on s'en souvient à l'époque ?
00:18:11 - Oui, tout à fait, c'est exactement le même scénario.
00:18:14 Il faut savoir que les Buralistes sont aussi des indépendants.
00:18:17 Ce monsieur était un indépendant, c'était le projet d'une vie.
00:18:20 Il a été fauché en plein vol,
00:18:23 puisqu'il était dans l'exploitation, et c'est ce qui se passe exactement
00:18:25 pour les Buralistes, qui eux,
00:18:27 au travers d'un contrat de gérance avec l'État,
00:18:29 pour commercer sur le produit d'État,
00:18:32 qui est le tabac, s'engagent sur leur fond,
00:18:35 leur fond personnel. - Personnel.
00:18:37 - Personnel, ce sont que des indépendants, voilà.
00:18:39 Donc la situation a été un peu dramatique
00:18:42 pour notre profession.
00:18:44 On a eu 544 de mémoires Buralistes
00:18:47 impactées en France. - C'est énorme, quand même.
00:18:49 - C'est énorme. Je pense qu'il y avait à peu près
00:18:52 2500, je n'ai pas les chiffres exacts,
00:18:55 commerces impactés, on parlait de GMS,
00:18:57 on parlait de beaucoup d'acteurs du quotidien.
00:19:00 - Donc ça veut dire qu'un magasin sur quatre, c'était un bureau de tabac.
00:19:05 - Un magasin sur quatre était un bureau de tabac.
00:19:08 Un magasin sur quatre étaient des indépendants,
00:19:11 le précédent intervenant.
00:19:14 C'est des gens qui ont investi sur des projets de vie,
00:19:17 qui se sont retrouvés, et le phénomène a été
00:19:20 amplifié parce qu'au travers de ces 5 nuits,
00:19:23 où je dois dire que la profession n'a pas dormi,
00:19:25 puisque nous étions impactés en pleine nuit,
00:19:28 certains ont été fracturés 4 nuits de suite,
00:19:31 sur mon département et sur ma région,
00:19:34 on a comptabilisé presque 255 sinistres,
00:19:38 donc indépendants impactés,
00:19:41 pour certains ils ont été brûlés,
00:19:43 également de la même façon que le précédent de Tickdere.
00:19:46 On est retrouvés des cas extrêmes,
00:19:49 nous avons été obligés de payer des chambres d'hôtel
00:19:52 parce que ces gens-là ne pouvaient plus se loger.
00:19:55 - Parce qu'ils avaient souvent leur logement en même temps.
00:19:58 - Voilà, une grande amplitude horaire de nos métiers,
00:20:01 puisque on est le commerce de proximité
00:20:04 le plus proche des plus éloignés,
00:20:06 c'est ce qui nous a, je pense, beaucoup nuits.
00:20:08 - Dites-nous aujourd'hui, Philippe, 9 mois après,
00:20:13 combien, en tout cas, est-ce que vous avez une idée
00:20:16 du pourcentage de burealistes impactés
00:20:19 qui ont été indemnisés ?
00:20:22 - Alors, d'indemnisés, nous avons à l'heure actuelle
00:20:26 à peu près 80% de ces burealistes indemnisés,
00:20:30 - C'est pas mal !
00:20:32 - Dans une grande partie, mais je vais expliquer pourquoi.
00:20:35 Parce que cette profession est quand même une profession encadrée
00:20:38 et nous avions une mutuelle de la profession
00:20:40 qui a pu nous couvrir à 80%.
00:20:43 Ça a de toute façon impacté cette mutuelle
00:20:46 puisque c'est posé le sujet de cette réassurance,
00:20:49 comme vous en parliez très certainement.
00:20:51 Le réassureur de cette mutuelle a vraiment bougé.
00:20:55 C'était un réassureur à l'international.
00:20:58 Et nous avons vu arriver le 1er janvier
00:21:01 une répercussion avec une augmentation
00:21:04 de ces mutuelles d'assurance, en fonction bien souvent de zones,
00:21:07 puisqu'on va parler de quartiers, on va parler de villages,
00:21:10 mais on va parler de tous ces endroits les plus éloignés,
00:21:13 pour lesquels nous sommes des fois le dernier commerce de proximité,
00:21:16 d'utilité locale, comme on dit.
00:21:19 On s'est retrouvé donc avec ce schéma d'assurance
00:21:22 qui a pu couvrir une grande partie des burealistes.
00:21:24 Pour ceux qui restent encore sur le quai,
00:21:27 c'est bien souvent avec d'autres grandes mutuelles
00:21:29 qui ne font pas leur garantie
00:21:32 par rapport au contexte professionnel de notre profession,
00:21:35 qui est bien particulier.
00:21:37 - Ça veut dire qu'il y a encore quand même 20% d'entre vous,
00:21:40 en tout cas de ceux qui ont souffert de ces émeutes,
00:21:43 qui attendent une indemnisation.
00:21:45 Je suis obligé de faire court en tout cas,
00:21:47 mais merci beaucoup de nous avoir éclairés
00:21:49 sur l'ampleur du phénomène.
00:21:52 C'est incroyable.
00:21:53 Un quart des magasins attaqués étaient des burealistes.
00:21:57 Merci beaucoup Philippe Hollose.
00:22:00 Jean-François, vous vouliez poser une question
00:22:03 au sujet des assurances.
00:22:05 Vous êtes un hantype, je crois, Jean-François.
00:22:07 - Oui, c'est ça. Je vous remercie beaucoup de prendre mon appel
00:22:09 et merci à RTL de donner la liberté aux auditeurs tous les jours.
00:22:13 - Merci à vous, en tout cas, de votre fidélité.
00:22:15 - Je vous appelle parce que les assurances,
00:22:18 bon, payent une partie,
00:22:20 mais ne payent pas tout,
00:22:21 car on sait bien que si les assurances payaient tout,
00:22:23 elles déposeraient le bilan et elles sont en général faites
00:22:25 pour qu'on ne s'en serve pas trop.
00:22:26 Donc elles payent une partie et ensuite, qui paye le reste ?
00:22:29 Eh bien, comme les jeunes sont mineurs
00:22:32 et que souvent les parents ne sont pas solvables,
00:22:34 ce sont les contribuables dont je fais partie.
00:22:36 45 ou 46% de la population paie l'impôt sur le revenu
00:22:40 et on tape sur nous d'une façon directe ou indirecte
00:22:43 pour payer tout ça.
00:22:44 Alors, je ne suis pas toujours d'accord avec M. Attal,
00:22:47 mais quand il dit "tu casses, tu payes",
00:22:49 je suis d'accord tout à fait avec ce principe-là.
00:22:51 - À condition de pouvoir faire payer ?
00:22:53 - Oui, mais à condition de pouvoir faire payer,
00:22:55 je suis d'accord avec M. Parizeau,
00:22:57 mais à ce moment-là, s'ils ne sont pas solvables,
00:22:59 ils ont des aides, on tranche sur les aides.
00:23:01 Je suis désolé, et on échelonne.
00:23:04 Mais il n'est pas normal que nous payions nous.
00:23:06 Et puis, il y a aussi autre chose, si vous voulez,
00:23:08 que je trouve un petit peu fort,
00:23:09 c'est que c'est la culture de l'excuse dans cette société.
00:23:12 Les associations, même la justice, les assises de fin sociales, etc.
00:23:16 "L'enfant a été mal élevé", "L'enfant ceci, l'enfant cela".
00:23:19 Ça ne marche pas.
00:23:21 La preuve, tout augmente. La délinquance augmente.
00:23:24 - En plus, je pense que la majorité à 18 ans...
00:23:28 Dites-moi, monsieur, quelle différence y a-t-il
00:23:30 entre avoir 18 ans et 17 ou 16 et demi ?
00:23:32 - Il n'y a vraiment pas grand-chose.
00:23:35 - Donc, il faut changer ?
00:23:37 - La législation sur les mineurs,
00:23:41 et puis, effectivement, finir avec cette culture de l'excuse
00:23:45 qui existe aujourd'hui,
00:23:48 et même qui domine bien souvent les choses dans les familles.
00:23:53 - Quand on dit l'école, l'école ne joue pas son rôle.
00:23:57 Mais l'école, son rôle premier, même si c'est l'éducation nationale.
00:24:00 Le rôle premier de l'école, c'est d'enseigner.
00:24:03 - On l'oublie un peu, effectivement, et vous avez raison de le souligner.
00:24:07 Merci beaucoup, Jean-François. Bonne journée à Antibes.
00:24:10 On a bien compris, en tout cas, le message.
00:24:13 Il faut, d'une manière ou d'une autre,
00:24:15 que les auteurs de ces infractions, de ces délits,
00:24:20 le paient d'une manière ou d'une autre.
00:24:23 On marque une pause ?
00:24:25 Et puis, je pense qu'on va changer de sujet.
00:24:27 On va parler de la douloureuse, en tout cas,
00:24:30 de ce qu'on doit faire une fois par an
00:24:32 et qui ne nous enchante pas particulièrement.
00:24:34 A tout de suite.
00:24:36 - Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:24:40 - Vincent Parizeau.
00:24:42 Les auditeurs ont la parole.
00:24:44 - Avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:24:47 - Ah oui, mais ce n'est pas une déclaration d'amour
00:24:54 qu'on doit faire chaque année.
00:24:56 C'est une déclaration de revenus.
00:24:58 Et on ne peut pas dire que ça nous enchante,
00:25:01 même si elle a beaucoup évolué ces dernières années.
00:25:04 - L'administration fiscale commence aujourd'hui, Lisa Marie.
00:25:06 - Oui, et l'administration fiscale veut faciliter
00:25:08 les démarches du contribuable.
00:25:10 Vous pouvez effectuer votre déclaration en ligne
00:25:13 et désormais aussi directement depuis l'application mobile impôts.gouv.
00:25:17 - Ah oui, même pour les impôts, il y a une appli maintenant.
00:25:19 Il y a des applis pour tout, même pour payer ses impôts.
00:25:22 - Mais on peut encore faire la déclaration papier, bien sûr.
00:25:25 - C'est important lorsqu'on ne peut pas,
00:25:27 pour une raison ou pour une autre.
00:25:29 Et d'ailleurs, on a des auditeurs,
00:25:31 tout à l'heure on ira voir Agnès qui déclare encore
00:25:34 ses revenus avec une déclaration papier.
00:25:38 On s'est tout dit, Lisa Marie ?
00:25:39 - Oui, on va écouter nos auditeurs.
00:25:41 - Évidemment, on va commencer par Franck.
00:25:43 Bonjour Franck.
00:25:44 - Bonjour Vincent.
00:25:45 - Bienvenue.
00:25:46 - Je suis heureux, j'aime bien vous avoir toujours au téléphone,
00:25:50 c'est un plaisir.
00:25:51 - C'est très gentil.
00:25:53 Alors vous avez reçu, vous, votre fiche d'imposition ?
00:25:58 - Oui, je l'ai reçue hier.
00:26:00 - Ça vous a fait plaisir ?
00:26:02 - Oui, on va dire que c'est très rare
00:26:05 qu'il y en a qu'à dehors recevoir leur fiche d'imposition, je pense.
00:26:08 - On ne peut pas dire que ce soit un grand plaisir.
00:26:10 - Mais c'est à faire, il faut les faire tous les ans.
00:26:13 On va dire que ceux qui payent des impôts,
00:26:17 c'est qu'ils aiment bien leur vie.
00:26:18 On va dire ça, pas spécialement.
00:26:20 Mais bon, moi j'ai reçu ma déclaration,
00:26:22 je ne paye pas d'impôts du tout,
00:26:24 parce qu'on va dire qu'au niveau des kilomètres
00:26:27 et tout ça que je fais comme ma femme aussi fait des kilomètres,
00:26:31 on va dire qu'elle fait 70 kilomètres aller-retour tous les jours.
00:26:34 Alors voilà, ça fait beaucoup, énormément.
00:26:36 Mais je trouve que la déclaration,
00:26:38 c'est ce que je disais avec Victor,
00:26:40 c'est vrai que la déclaration, je la trouve de plus en plus,
00:26:44 moi personnellement, je la trouve de plus en plus assez facile,
00:26:48 on ne va pas dire assez facile, mais assez...
00:26:50 - Vous faites des déclarations papier ?
00:26:52 - Sur Internet.
00:26:53 - Ah oui, c'est ça, déclaration en ligne.
00:26:54 Alors, effectivement, vous êtes artisan, vous n'êtes pas salarié,
00:26:58 mais souvent avec l'impôt à la source et la déclaration en ligne...
00:27:02 - Je suis salarié, moi.
00:27:04 - Donc vous avez la retenue à la source si vous payez des impôts,
00:27:07 si vous n'en payez pas, il n'y a pas de retenue à la source,
00:27:09 tout se passe sur Internet,
00:27:11 et finalement c'est quand même très simple.
00:27:13 - Oui, c'est très simple.
00:27:15 C'est très simple.
00:27:16 - Par rapport à la période du papier, par exemple.
00:27:19 - Oui, parce que quand on faisait des fautes avec le papier,
00:27:23 le problème c'est que ça se voyait.
00:27:25 Ça veut dire qu'il fallait essayer de trouver, de cacher tout ça.
00:27:29 Et donc ce n'est pas trop terrible à faire, ça ne se fait pas trop, on va dire.
00:27:34 Mais sur Internet, quand vous le faites, vous pouvez,
00:27:38 quand vous avez fait une erreur, vous appuyez sur une douche
00:27:41 et vous enlevez l'erreur que vous avez faite.
00:27:43 - Oui, on arrive normalement à revenir sur ses erreurs,
00:27:47 tandis qu'avant avec la déclaration en papier...
00:27:50 - Mais il y a une case que malheureusement, cette année, c'est à mettre dedans.
00:27:54 C'est que ceux qui ont des maisons secondaires, c'est à mettre dedans.
00:27:59 - La déclaration immobilière avec les noms des personnes qui résident dans ce logement.
00:28:06 - Voilà, et qui n'y est depuis l'année dernière, je crois, il me semble.
00:28:09 - Et ça, vous l'avez vendu ?
00:28:11 - Moi, je ne l'ai pas.
00:28:12 Moi, je ne l'ai pas, mais par contre, mes beaux-parents l'ont.
00:28:15 - Ah oui, mais c'est compliqué.
00:28:17 C'est compliqué, tiens, on a Thierry à ce sujet.
00:28:20 Ça tombe très bien que vous abordiez cette question, Franck.
00:28:24 Bonjour Thierry.
00:28:25 - Bonjour Vincent.
00:28:27 - On parlait à l'instant avec Franck de la déclaration immobilière.
00:28:30 C'est une petite nouveauté, enfin, ça existait déjà l'an dernier.
00:28:34 Ça vous tarabusse, j'ai l'impression.
00:28:41 Je cherchais le bon mot.
00:28:43 - Oui, alors effectivement, ce qui m'impressionne tous les ans,
00:28:49 c'est que l'administration a une faculté à bouger ce qui fonctionne plutôt bien, on va dire.
00:28:56 Et systématiquement, tous les ans, il y a toujours des lignes qui changent d'appellation,
00:29:02 qui changent de code.
00:29:04 - Ça ne s'appelle plus RG, mais G, GP, ou des choses comme ça.
00:29:09 - Et on passe de 2A à 2C parce qu'on a rajouté une ligne au-dessus, etc.
00:29:14 - C'est pour ça qu'il faut faire attention, si on copie un peu sur la déclaration de l'année précédente,
00:29:21 il faut faire attention parce que ça peut être trompeur.
00:29:24 - Tout à fait.
00:29:25 Et j'ai d'ailleurs une petite anecdote à ce sujet.
00:29:29 Il y a quelques années, quand on faisait encore la déclaration papier,
00:29:33 donc l'attestation immobilière, c'est le formulaire 2072,
00:29:39 et je m'étais rendu au centre des impôts de ma ville pour demander ce formulaire
00:29:45 parce que j'étais en panne d'imprimante.
00:29:47 Et là, je suis tombé, dans le cas d'une permanence des impôts,
00:29:50 à une personne qui m'a dit textuellement "Où voulez-vous que j'ai ce formulaire ?"
00:29:54 (Rires)
00:29:57 - Elle est magnifique !
00:29:59 Elle sortait régulièrement en soirée, celle-là.
00:30:02 Vous allez faire un tabac quand même avec ça.
00:30:04 - Et il a fallu qu'elle appelle sa responsable du coup,
00:30:07 pour que sa responsable du monde tout, où trouvait le formulaire de l'informatique.
00:30:10 - Oui, vous disiez, Franck ?
00:30:14 - Oui, l'avantage que j'ai aussi, bon, ça ne veut pas dire un avantage,
00:30:17 j'ai ma femme, son fils qui travaillent aux impôts.
00:30:20 - Ah, ça aide.
00:30:21 - Et ça veut dire que quand j'ai un souci, bon après, c'est différent, c'est les impôts,
00:30:26 c'est parce que vous avez plusieurs services.
00:30:30 - Oui, plusieurs services, j'imagine qu'il n'est pas forcément...
00:30:32 Je ne pense pas que vous ayez de traitement particulier de faveur,
00:30:35 mais ça vous permet peut-être d'y voir plus clair.
00:30:38 - Voilà, tout à fait.
00:30:39 - Je vous souhaite une bonne journée, Franck.
00:30:41 Merci beaucoup, Thierry.
00:30:42 - Merci bien, Vincent, encore.
00:30:43 - Au revoir, à bientôt.
00:30:44 - Merci, au revoir, à très bientôt.
00:30:46 - Qui a fait le 3210 ?
00:30:48 Agnès est à Beauvais. Bonjour, Agnès.
00:30:50 - Bonjour, Vincent, merci de m'entendre.
00:30:54 - C'est normal, c'est normal.
00:30:56 Mais alors, j'ai l'impression que pour vous, Agnès, la déclaration, c'est dans ce bon vieux papier.
00:31:02 - Eh bien, moi, c'est dans le bon vieux papier.
00:31:05 Sur un plan écologique, je ne trouve pas que le numérique soit plus écologique que le papier.
00:31:10 - Oui, c'est vrai que ça peut se discuter, en tout cas, oui.
00:31:13 - Ça peut se discuter et c'est quelque chose qu'on nous...
00:31:17 qu'on nous jette un petit peu pour essayer de faire en sorte que tout le monde soit au numérique.
00:31:23 Et personnellement, je lutte par rapport aux impôts.
00:31:30 J'ai lutté parce que maintenant, il parle qu'on peut toujours faire le papier.
00:31:35 - Oui, si on peut, pour une raison ou pour une autre.
00:31:39 Alors, ça peut être pas de connexion à Internet ou effectivement,
00:31:42 impossibilité physique de le faire ou méconnaissance, effectivement, des outils numériques.
00:31:50 Pourquoi vous utilisez le papier ? Pour quelle raison, Agnès ?
00:31:54 - Pour plusieurs raisons.
00:31:56 Déjà, nous sommes un pays, le pays des droits de l'homme,
00:31:59 où il y a l'égalité, la fraternité, la liberté.
00:32:02 Et si vous voulez, moi, j'ai bien peur qu'on ne vienne comme la Chine.
00:32:05 - Donc, en fait, si je traduis, je vais... Donc, une question de principe.
00:32:09 - Moi, c'est une question de principe, mais aussi de possibilité.
00:32:13 Parce que moi, j'ai du mal à rester plus d'une heure sur un ordinateur.
00:32:17 Donc, ça pose quand même des problèmes.
00:32:19 Et je dis que même sur le plan médical, à la longue, et personne n'en parle,
00:32:23 on va avoir des problèmes de vue, on aura des problèmes aussi de psychique,
00:32:28 parce que c'est abrutissant d'être continuellement sur l'ordinateur.
00:32:32 - Et pas seulement pour remplir sa déclaration de revenus.
00:32:34 - Et pas seulement au niveau de la déclaration de revenus.
00:32:38 Et je pense qu'il faut laisser les deux.
00:32:41 Pour moi, le numérique, c'est un outil.
00:32:43 Par exemple, moi, j'adore, si j'ai besoin de connaître l'article d'une loi,
00:32:47 ou de faire connaissance sur des recherches particulières.
00:32:55 - Oui, bien sûr, bien sûr, je comprends.
00:32:57 - Si vous voulez, j'apprécie beaucoup l'ordinateur.
00:33:00 Mais je trouve que c'est un outil qui n'est pas encore au point.
00:33:03 - Ah, mais quand même, Agnès, il y a quand même l'ordinateur.
00:33:06 Mais restez avec nous, parce qu'on va marquer une petite pause.
00:33:11 Et j'aimerais bien que vous discutiez un peu avec Anne,
00:33:14 qui nous appelle de Vendôme,
00:33:16 et qui, elle, estime que, franchement, ça lui a facilité la vie,
00:33:21 ce passage à la déclaration en ligne.
00:33:23 A tout de suite, 30/10.
00:33:25 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
00:33:27 ou appelez-nous au 30/10.
00:33:29 50 centimes la minute.
00:33:31 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:33:35 - Vincent Parizeau.
00:33:37 - Salut, mec, ça va ? Tu vas bien ?
00:33:39 - On se présente ?
00:33:40 - Mais non, tu nous connais.
00:33:42 - On est là pour te pomper, t'imposer, sans répit et sans repos,
00:33:44 pour te sucer ton flou, ton oseille, ton pognon, ton pèse, ton fric, ton blé,
00:33:48 tes économies, tes sous, ton salaire, tes bénéfes, tes badlames.
00:33:51 - Vous en souvenez sans doute, ça, les raptous vus par les inconnus.
00:33:56 C'était dans les années 80, effectivement.
00:33:59 Ça nous amène à notre sujet sur la déclaration d'impôt en ligne,
00:34:04 plutôt que sur papier, ça dépend, il faut voir.
00:34:06 Doris a laissé un message.
00:34:08 - Bonjour, je m'appelle Doris,
00:34:11 et je suis contre la déclaration d'impôt sur Internet.
00:34:15 J'ai 76 ans, je ne sais pas maintenant que je vais me mettre à Internet.
00:34:18 C'est n'importe quoi.
00:34:20 - Et bien voilà, c'est dit, effectivement.
00:34:22 Et ça tombe bien, Doris, parce que vous pouvez encore
00:34:25 déclarer vos impôts en papier.
00:34:28 Il faut avoir une bonne raison.
00:34:30 Alors, Agnès avait une bonne raison.
00:34:32 Je voulais parler avec Anne, elle est là.
00:34:35 Anne, du côté de Vendôme.
00:34:37 - Oui, bonjour.
00:34:38 - Bonjour, bienvenue.
00:34:39 Alors, vous avez peut-être entendu, Anne, à l'instant,
00:34:42 Doris et précédemment Agnès.
00:34:44 Elles disent, en gros, pas question que je passe en ligne,
00:34:48 je déclare sur papier.
00:34:50 Pourtant, vous, ça vous a prouvé.
00:34:53 C'est plus simple.
00:34:54 - Oui, je trouve franchement que ça a été très facilitant.
00:34:58 C'est pré-rempli, c'est facile d'accès, on se connecte.
00:35:03 Franchement, je trouve que par rapport à la masse de papier
00:35:06 qu'on devait remplir avant,
00:35:08 où il fallait joindre tout un tas de documents, etc.
00:35:11 - Je vois aussi que vous êtes auto-entrepreneuse, Anne,
00:35:15 dans le statut d'auto-entrepreneur.
00:35:17 Vous déclarez également vos gains dans votre situation personnelle.
00:35:23 - Oui, oui, oui, tout à fait.
00:35:25 Alors, le seul petit bémol que je mets,
00:35:30 c'est qu'effectivement, les impôts ont gagné en temps de traitement.
00:35:35 - En clarté.
00:35:36 - Oui, en clarté, et puis en temps de traitement pour eux.
00:35:38 Puis tout arrive de façon informatique.
00:35:40 En revanche, le bémol que j'apporte,
00:35:42 c'est que quand on a besoin de joindre les impôts, justement,
00:35:45 parce qu'il y a toutes ces petites lignes, toutes ces petites subtilités,
00:35:49 là, ce n'est pas facilité du tout.
00:35:51 Donc, je me dis, où sont passées les ressources ?
00:35:53 - Vous n'êtes pas la première, effectivement, à souligner ça.
00:35:57 C'est que les services des impôts sont difficilement joignables.
00:36:00 Quand on y va, on ne sait pas trop à qui s'adresser.
00:36:03 On nous renvoie souvent sur Internet.
00:36:05 Même quand on fait des déplacements physiques,
00:36:08 on nous dit "Allez voir sur notre site",
00:36:13 ce qui nous avance bien, en général.
00:36:15 - C'est ça.
00:36:16 - Écoutez, je vous remercie, Anne.
00:36:19 - Je vous en prie.
00:36:20 - Agnès, vous avez été convaincue par Anne ou pas ?
00:36:22 C'est plus simple.
00:36:23 - Écoutez, je remercie Anne d'intervenir.
00:36:27 Et c'est vrai qu'elle est entrepreneuse.
00:36:30 Et c'est vrai que c'est important.
00:36:32 Elle ne peut pas faire autrement, de toute façon,
00:36:34 de déparer par les impôts.
00:36:35 Mais je voulais vous dire quand même, Vincent,
00:36:37 avant que vous changiez de sujet,
00:36:40 que je ne dis pas que le numérique n'est pas une bonne chose.
00:36:44 Je dis que c'est un outil.
00:36:45 Te regarder par rapport aux chirurgiens,
00:36:49 par rapport à des opérations,
00:36:51 par rapport aux dents, etc.,
00:36:54 c'est magique quelque part.
00:36:55 Mais il faut qu'il y ait quand même le professionnel
00:36:58 qui soit là pour guider le robot.
00:36:59 - Il faut qu'il y ait de l'humain.
00:37:00 Il ne faut pas perdre ça en lui.
00:37:02 Sinon, à un moment, ça tournera mal
00:37:05 avec notamment l'intelligence artificielle.
00:37:08 - On va être comme un guide des robots.
00:37:09 - Voilà, c'est ça.
00:37:10 Bon, on n'est pas pressé, Agnès.
00:37:12 Je vous souhaite une bonne journée du côté de Bouvier.
00:37:16 - Et merci Vincent, bonne continuation à toute votre équipe
00:37:18 et à tout le monde.
00:37:20 - Merci et bonne déclaration surtout, sur papier.
00:37:23 On a bien compris.
00:37:24 - Ce n'est pas encore reçu.
00:37:25 - Ça va bien.
00:37:26 - Et c'est parce que nous on reçoit en dernier.
00:37:27 - Ça ne saurait tarder.
00:37:28 - On part en premier et on reçoit en dernier.
00:37:30 On est pénalisé quelque part.
00:37:32 - C'est vrai, c'est vrai.
00:37:33 Vous avez moins de temps pour y penser en amont.
00:37:35 Mais la déclaration en ligne aussi,
00:37:37 elle se fait par palier, évidemment.
00:37:39 Et ça commence uniquement à partir d'aujourd'hui.
00:37:42 Une courte pause et puis dans un instant,
00:37:45 Damien, vous vouliez me dire quelque chose peut-être, non ?
00:37:48 Les animaux, bah oui, évidemment.
00:37:50 Alors, on va parler du deuil animal.
00:37:53 Vous avez entendu, on était tout à l'heure
00:37:54 avec une spécialiste.
00:37:55 Et cette question du deuil animal,
00:37:57 elle est quand même très importante.
00:37:58 On en parle parce qu'on a tous eu l'impression
00:38:02 qu'on n'était pas pris au sérieux par les autres,
00:38:04 que finalement c'est assez mal vu d'afficher sa tristesse
00:38:08 parce qu'on nous dit très vite, écoute, c'était qu'un animal.
00:38:11 Oui, mais c'est souvent un petit peu plus important.
00:38:13 Comment gérer la souffrance animale ?
00:38:15 Est-ce qu'il y a, par exemple, des techniques
00:38:18 comme la naturalisation, la taxidermie ou la crémation
00:38:22 qui vous permettent de rester un petit peu plus près de lui
00:38:25 après son décès ?
00:38:26 On en parle tous ensemble.
00:38:27 32 10.
00:38:29 Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:38:33 Bonjour, voilà, je viens de perdre mon chien
00:38:41 il y a exactement huit jours.
00:38:43 J'ai dû le faire euthanasier.
00:38:44 Et là, depuis huit jours, j'ai du mal à m'en remettre.
00:38:47 J'ai vraiment la gueule de bois.
00:38:49 Voilà, je pourrais pas parler au micro.
00:38:51 C'est pour ça que je laisse un message.
00:38:53 C'est vrai qu'il est émouvant ce monsieur
00:38:55 "J'ai vraiment la gueule de bois".
00:38:56 On sent toute sa tristesse.
00:38:58 On l'avait déjà écouté tout à l'heure.
00:38:59 Oui, c'était dans le répondeur des auditeurs.
00:39:01 Il nous a laissé un message vers midi
00:39:04 quand vous avez parlé du métier d'accompagnateur
00:39:06 en deuil à animal.
00:39:07 Vincent, avec Céline Landreau,
00:39:08 ce métier, ça consiste à accompagner les propriétaires
00:39:11 dans l'épreuve de la fin de vie d'un chat, d'un chien
00:39:14 ou de tout autre compagnon de vie.
00:39:16 Et c'est vrai que la perte d'un animal de compagnie
00:39:18 engendre de grandes souffrances.
00:39:19 On l'entend dans la voix de cet auditeur.
00:39:21 Oui, de grandes souffrances qui ne sont pas toujours facilement
00:39:24 d'ailleurs partagées avec certains autres
00:39:28 qui ne comprennent pas qu'on peut nouer une relation
00:39:31 parfois si forte avec un animal.
00:39:35 Ce qui est de toute façon, effectivement,
00:39:37 pas un humain, mais un animal.
00:39:39 Je voudrais qu'on accueille Marie-Josée.
00:39:41 Bonjour Marie-Josée.
00:39:42 Bonjour Vincent.
00:39:44 Parlez-nous de Balou.
00:39:45 Balou est parti tout à l'heure.
00:39:48 Nous l'avons accompagné dans une incinération privée
00:39:54 parce que nous voulions faire comme cela.
00:39:57 Nous l'avions fait avec notre premier chien, un boxeur, il y a 14 ans.
00:40:00 Pour vous, c'était important de garder ses cendres ?
00:40:04 Parce que sinon, il y a une autre manière d'incinérer les animaux.
00:40:09 Mais à ce moment-là, leurs cendres sont, j'allais dire...
00:40:12 Dispersées.
00:40:13 Voilà, répandues, dispersées dans un endroit
00:40:16 où on le fait pour de nombreux autres chiens.
00:40:19 Non.
00:40:20 Nous, le besoin, c'était qu'ils reviennent ici, à la maison.
00:40:24 C'était important de ramener les cendres de Balou ?
00:40:27 C'était important, oui, très important.
00:40:29 Et moi, je ne voyais pas le mettre en terre non plus.
00:40:34 Nous avons du terrain, nous n'en aurions plus.
00:40:36 Mais dans ma tête, c'était quand il pleut, quand il fait froid.
00:40:40 C'est peut-être très bête à dire, mais c'était comme ça.
00:40:44 Et puis, il est parti un peu plus vite qu'on ne l'aurait pensé.
00:40:49 Quand vous dites qu'on aurait pu le mettre en terre dans notre jardin, c'est légal ?
00:40:53 Oui, c'est juste qu'à un certain poids...
00:40:55 Il faut demander une autorisation et puis un certain poids ?
00:40:57 Un certain poids...
00:40:59 40 kilos, je crois, oui.
00:41:00 Oui, et puis à 20 mètres d'une habitation.
00:41:03 Et puis à un mètre 20 ou 30, je crois, de profondeur.
00:41:07 Il n'y a pas besoin de demander une autorisation à la mairie ?
00:41:10 Non, jusqu'à ce poids, non.
00:41:12 D'accord.
00:41:13 Mais bon, nous, c'était...
00:41:15 Vous vouliez les centres.
00:41:16 On voulait aussi une incinération privée.
00:41:19 Alors, je comprends très bien que ça va faire bondir certaines personnes,
00:41:22 parce que c'est encore réservé à des gens qui peuvent le faire financièrement.
00:41:25 Oui, c'est ça.
00:41:26 C'est-à-dire, je parlais tout à l'heure du regard des autres,
00:41:30 parfois qui va être un petit peu dédicat.
00:41:33 J'imagine que vous vous exposez à des gens qui vont vous dire
00:41:37 "Franchement, faire ça pour son chien, c'est quand même pas une personne."
00:41:42 C'est-à-dire, dans notre entourage, j'ai des amis très proches qui comprennent très bien,
00:41:47 je les sens sincères.
00:41:50 Et d'autres qui vont dire "Ah bah c'est bien",
00:41:52 et puis qui vont, en arrière, beaucoup critiquer.
00:41:55 Qui vont cancaner par derrière, voilà.
00:41:57 Mais bon, à la limite, je vais vous dire...
00:42:00 Qui n'aime pas les bêtes n'aime pas les gens.
00:42:03 Après, j'oublie pas qu'il y a des enfants avec ses guerres,
00:42:08 vous voyez ce que je veux dire ? Il y a des malheurs.
00:42:10 Mais on ne peut pas sélectionner sa peine non plus, Vincent.
00:42:13 Il n'y a pas une peine dans notre parcours de vie, il y a des peines.
00:42:17 Bien sûr, et effectivement, c'est un membre de la famille, même s'il n'est pas humain.
00:42:22 Et moi et mon mari, cette peine nous triture.
00:42:27 Bien sûr, bien sûr. Il avait quel âge, Balou ?
00:42:31 Balou, il avait entre 11 et 12 ans.
00:42:34 Vu son nom, ce n'était pas un livrier ?
00:42:36 Ah non, c'était un petit basset griffon vendéen.
00:42:43 Voilà.
00:42:44 Si vous voyez la pub de Georges Clounet, il était en l'est avec beaucoup de chaises.
00:42:51 Voilà, attention, vous touchez votre téléphone.
00:42:54 On a bien vu la vision du petit basset.
00:42:58 Merci beaucoup Marie-Josée. Marina est en ligne avec nous. Bonjour Marina.
00:43:02 Oui, bonjour Vincent, bonjour à tout le monde.
00:43:04 Bienvenue. Je vois le message, mes chiens ce sont mes enfants.
00:43:10 Racontez-nous un peu.
00:43:12 Alors, moi je suis un cas un petit peu particulier que l'auditrice d'avant,
00:43:19 parce que non seulement je suis propriétaire de chiens, mais c'est aussi mon métier.
00:43:23 Vous êtes éducatrice comportementaliste.
00:43:26 Tout à fait, et je fais aussi ce qu'on appelle du dog walking,
00:43:29 c'est-à-dire que je prends les chiens de mes clients et je les emmène dans les bois
00:43:33 se promener pendant une heure, deux heures, voilà.
00:43:37 Est-ce que vous avez, est-ce que vous êtes arrivée d'accompagner justement des propriétaires d'animaux
00:43:43 qui vivent quasiment une période de deuil lorsque ils viennent à mourir ?
00:43:49 Alors en fait, j'ai eu le cas avant moi de le vivre, la perte de mon chien maintenant il y a un peu plus d'un an.
00:43:56 J'ai eu le cas d'un client dont le chien, on sentait vraiment que c'était la fin
00:44:02 et on lui avait demandé vu qu'on était très proche de cet animal,
00:44:07 au moment où il décidait de le faire partir, si on pouvait être là.
00:44:11 Parce qu'il y a une chose qui est très importante, dont on ne parle pas forcément,
00:44:15 c'est que le fait de, quand on dit piquer son chien, donc l'euthanasie,
00:44:19 elle ne se fait pas forcément chez le vétérinaire, on peut choisir de le faire à la maison.
00:44:23 Et donc ce monsieur qui était divorcé a fait venir son ex-femme,
00:44:30 parce que c'était leur chien commun, a fait venir son ex-femme,
00:44:33 il a fait venir les enfants qui étaient assez petits.
00:44:37 Il y avait d'autres enfants qui étaient là et on s'est tous mis par terre dans le salon autour du chien.
00:44:42 - Une forme de cérémonie ?
00:44:45 - Et voilà, et du coup on a improvisé tous ensemble une cérémonie
00:44:48 où on lui a parlé pendant que la vétérinaire était là,
00:44:51 où on lui a parlé, où on l'a accompagné,
00:44:53 et du coup on a expliqué après aux enfants ce qui se passait.
00:44:56 Et en plus, chose très importante, parce que ça aussi on n'y pense pas,
00:45:00 il y avait d'autres chiens dans la famille et ça a permis aux autres chiens de comprendre
00:45:04 qu'il y avait un chien qui n'avait pas disparu, mais que le chien était bien décédé.
00:45:09 - Question, j'allais dire un peu abrupte Marina,
00:45:13 est-ce qu'on n'en fait pas un peu trop ?
00:45:16 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:45:18 Pendant des décennies et même des siècles,
00:45:22 on a vécu avec nos animaux de compagnie, chien et chat,
00:45:25 et finalement leur mort était presque une péripétie de la vie quotidienne.
00:45:30 - Oui, je comprends tout assez.
00:45:32 Alors après, heureusement, on évolue et l'être humain évolue,
00:45:38 et les recherches évoluent, et notre vision de l'animal évolue.
00:45:42 À ces époques-là, dans notre temps, on n'avait pas ce savoir que le chien est un être sensible.
00:45:54 - C'est vrai.
00:45:56 - Et du coup, en plus, avec tout ce qui s'est passé avec le Covid,
00:45:59 où il y a eu plein d'adoptions, avec les réseaux sociaux qui parlent de la cause animale, etc.
00:46:06 On est très sensibilisés à tout ça.
00:46:09 Et étant donné que, mon cas à moi, quand je vous disais que mes chiens sont mes enfants,
00:46:16 étant donné que je suis atteinte d'endométriose sévère,
00:46:21 je ne peux pas avoir d'enfant, j'ai 45 ans aujourd'hui,
00:46:24 je ne peux pas avoir d'enfant, et en fait, mes chiens sont mes enfants,
00:46:28 et je n'ai aucun problème à le dire.
00:46:30 Et mes clients qui me disent "mon chien c'est comme mon enfant",
00:46:33 je leur dis "mais tant que ça vous fait du bien et que ça lui fait du bien, allez-y, vous ne faites de mal à personne".
00:46:40 - Ça c'est un sacré message, un sacré message que vous venez d'envoyer Marina,
00:46:45 et qui effectivement permettra d'avoir un autre regard sur ces rapports extrêmement intimes,
00:46:51 parfois, entre un animal et son maître ou sa maîtresse.
00:46:56 Merci beaucoup Marina, bonne journée à Vitry-sur-Seine.
00:47:01 Et bonjour Jean-Alphonse Richard.
00:47:03 - Vincent Parizeau, bonjour.
00:47:05 - Chiffon de programme peut-être ?
00:47:07 - Exactement, mais ça s'appelle le direct, ça s'appelle l'actualité,
00:47:09 vous savez que dans l'heure du crime on est tous les jours en direct,
00:47:12 et l'actualité c'est la mort qui vient d'être annoncée de Simone Weber.
00:47:17 Alors Simone Weber, la diabolique de Nancy, elle avait 93 ans,
00:47:20 elle était dans cette maison de retraite à Cagnes,
00:47:23 où l'heure du crime l'a d'ailleurs interviewée,
00:47:25 ce sont ses dernières paroles, on pourra les réentendre à cette occasion.
00:47:29 Elle avait été condamnée à 20 ans de prison pour le meurtre de son amant,
00:47:33 Bernard Etier, et puis acquittée pour un deuxième meurtre présumé,
00:47:38 mais acquittée, celui de Marcel Fixard.
00:47:40 Elle a passé 20 ans en prison et c'est un personnage exceptionnel dans l'histoire du crime.
00:47:46 Bon évidemment on se souvient bien de la tronçonneuse,
00:47:49 - La femme à la tronçonneuse.
00:47:51 - Elle a toujours nié les faits jusqu'au bout,
00:47:53 elle a dit "c'est pas moi, c'est pas moi, on veut me faire des misères",
00:47:55 mais voilà, les juges sont passés dessus et effectivement on sait que cette femme,
00:48:00 elle a été condamnée, elle vient de décéder, 93 ans, on en parle.
00:48:03 - La disparition de Simone Wever, donc bouleverse le programme de l'heure du crime.
00:48:06 - Et demain les auditeurs.
00:48:07 - Et donc vous serez là avec...
00:48:09 - Promis, cette fois on ne changera pas.
00:48:11 - A tout à l'heure l'heure du crime, dans une grosse demi-heure.
00:48:16 Politique, sport, culture, l'actualité complète en un clic sur rtl.fr
00:48:22 RTL
00:48:25 Il est 14h.
00:48:27 On va continuer évidemment à parler avec vous de la douleur, de la perte d'un animal et du deuil même,
00:48:38 que certains peuvent enclencher, mais tout de suite vous nous rappelez l'essentiel de l'actualité,
00:48:42 l'actualité Elisa Marie Marques avec L.A.U. de Bordeaux qui est toujours sous le choc après l'attaque d'hier en pleine rue.
00:48:48 - Attaque qui a fait un mort et un blessé grave,
00:48:50 l'assaillant abattu par la police après avoir tenté de prendre la fuite n'a pas pour l'heure été identifié
00:48:56 et la piste terroriste est écartée.
00:48:59 - Produire plus vite, produire plus et entrer pleinement dans l'économie de guerre.
00:49:03 - Oui c'est le message qu'Emmanuel Macron a lancé ce matin aux industriels de l'armement à Bergerac en Dordogne.
00:49:09 Le président de la République a posé la première pierre d'une usine de poudre d'obus.
00:49:14 - Du foot pour ce soir ?
00:49:16 - Oui, place à la Ligue Europe pour Marseille qui affrontera Benfica, coup d'envoi à 21h sur M6.
00:49:23 Et en Ligue Europe à conférence, l'île se déplace sur la pelouse d'Aston Villa pour le quart de finale Allée.
00:49:29 - Et le ciel ?
00:49:30 - Demain vendredi, le temps deviendra très ensoleillé sur toute la France,
00:49:34 de rares brouillards seront possibles le matin et les températures seront en hausse le matin,
00:49:40 5 à 9 degrés en général et 9 à 12 degrés attendus près de la Méditerranée.
00:49:45 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:49:51 - J'accompagne le pré-deuil, c'est-à-dire une personne qui appréhende la fin de vie de son animal.
00:49:55 J'accompagne aussi au moment de l'euthanasie, pour la crémation, pour l'inhumation,
00:50:00 en faisant des cérémonies par exemple pour les enfants.
00:50:02 Et finalement pour le deuil, c'est-à-dire après la mort de l'animal,
00:50:06 ça peut être quelques jours après, ça peut être aussi à des dates anniversaires qu'on appréhende,
00:50:10 et ça peut être des années plus tard.
00:50:12 Il n'y a pas de deuil légitime, la douleur qu'on ressent.
00:50:15 Et peu importe en fait que ce soit un animal, si on a aimé et que le lien se rend, on va souffrir.
00:50:21 - Voilà, c'était une invitée d'RTL midi dans votre vie.
00:50:27 - Irène qui parlait de son métier, son métier c'est accompagnatrice en deuil animal.
00:50:32 - Et certains effectivement en ressentent le besoin.
00:50:37 Je voudrais qu'on appelle Marie-Agnès, enfin plutôt qu'on écoute Marie-Agnès qui nous a appelés.
00:50:41 - Oui, bonjour !
00:50:42 - Bonjour, bienvenue, vous êtes dans quelle région Marie-Agnès ?
00:50:45 - L'Aisne, à côté de Soissons.
00:50:47 - A côté de Soissons, très bien.
00:50:49 Vous aviez eu plusieurs Saint-Bernard, dites donc.
00:50:55 - Oui, de 1980 à 2009.
00:50:58 - J'allais dire, ça prend de la place, pas seulement dans les cœurs, ça prend de la place des Saint-Bernard.
00:51:03 - 65 kilos, c'était des femelles en fait, en pédigrée bien sûr.
00:51:08 Et donc voilà.
00:51:10 - Vous les avez eues l'une après l'autre, vous n'aviez pas trois Saint-Bernard.
00:51:13 - Ah non, non, non.
00:51:14 - On va s'en tirer en même temps parce que là...
00:51:16 - Non, non.
00:51:17 - Comment s'appelait la dernière ?
00:51:20 - Noria de la Taumière.
00:51:23 - C'est très chic.
00:51:25 - Elle est née en 1997 et elle est partie en 2009.
00:51:29 Alors moi, c'est à dire qu'elle avait 12 ans à un mois, c'est très âgé pour un Saint-Bernard,
00:51:34 donc ça faisait trois ans qu'elle avait des médicaments pour les reins, si vous voulez faire le don.
00:51:38 - Donc vous vous attendiez à sa mort.
00:51:40 - Oui, mais comme disait le vétérinaire, vous de toute façon, vous allez jusqu'au bout.
00:51:45 Donc le dernier mois était assez dur parce que je travaillais
00:51:49 et cette chienne ne pouvait plus sortir, enfin sortir toute seule.
00:51:53 Donc je la mettais debout, je tenais le train arrière et nous sortions pour faire ses besoins.
00:51:57 Et nous rentrions, je la nettoyais.
00:51:59 Mais le dernier mois, donc j'avais des médicaments pour le cœur, pour elle,
00:52:03 et donc la dernière nuit, je suis restée avec elle,
00:52:07 puis à 4h du matin, j'ai appelé le vétérinaire, je lui ai dit "elle respire mal", il me dit "donnez-lui un cachet".
00:52:13 Je lui donne un cachet puis je lui dis "je vais aller me reposer".
00:52:16 J'ai dormi, enfin j'ai dû dormir une heure, c'est tout.
00:52:20 Quand je suis revenue, elle était décédée.
00:52:22 - Elle était partie. Est-ce que vous avez l'impression de traverser un deuil par la suite ?
00:52:28 - Ah bah bien sûr ! Mais comme j'étais entourée d'amis qui ont tous des animaux, évidemment,
00:52:33 puisque pour avoir la Saint-Bernard, je l'ai recevée, il fallait qu'ils aiment ça quand même.
00:52:37 - Oui, oui, sinon effectivement c'est un peu encombrant.
00:52:41 Mais donc ils comprenaient votre triste hésh ?
00:52:45 - Bien sûr ! Tout le monde le comprenait, bien sûr.
00:52:49 - Et aujourd'hui ça va mieux, Maria Agnès ?
00:52:51 - Oh bah ça fait quand même 14 ans qu'elle est décédée.
00:52:54 - C'est ça, c'est ça. Plus de Saint-Bernard à la maison ?
00:52:57 - Bah non. Non parce qu'arrivée à un certain âge, mon vétérinaire m'avait dit "prenez-en un plus petit".
00:53:02 Bah je dis "j'aime bien les chiens", traces confondues, mais chez moi, que des Saint-Bernard, donc j'en prends plus.
00:53:08 - Bon bah voilà. Et puis surtout vous allez garder en souvenir notamment Noria.
00:53:13 Merci beaucoup, je vous souhaite une bonne journée Maria Agnès.
00:53:16 - Merci beaucoup Vincent. Au revoir à tous.
00:53:19 - A bientôt. Tiens on va rester dans les gros chiens.
00:53:22 On va prendre en ligne Martine. Bonjour Martine.
00:53:26 - Bonjour.
00:53:27 - Bienvenue. Gros chien qui était donc votre chienne, une dogue du Tibet, c'est ça ?
00:53:34 - Oui, c'est ça.
00:53:35 - C'est immense.
00:53:36 - Bah oui.
00:53:38 - Elle est partie là en début de semaine ?
00:53:41 - Oui, la nuit de dimanche olympique.
00:53:44 - Très bien. Evidemment quand je dis très bien, c'est pour bien comprendre effectivement la situation.
00:53:49 Vous l'avez faite piquer comme on dit ?
00:53:51 - Oui, je l'ai amenée chez le vétérinaire parce qu'elle n'était plus capable de se lever toute seule.
00:53:57 - Mais comment vous avez fait déjà un dogue du Tibet ? C'est pas vous Martine, 77 ans, qui l'avez portée ?
00:54:04 - Bah oui, ça y est, le matin j'ai réussi à la faire sortir dans le jardin.
00:54:08 Et l'après-midi j'ai appelé mon petit-fils qui lui a pu la faire sortir.
00:54:13 Et puis le soir, bon ça faisait plusieurs jours de suite qu'elle se couchait sur le côté.
00:54:18 Puis je voyais qu'elle avait un ventre qui gonflait.
00:54:22 Elle était atteinte d'une tumeur à la surinale.
00:54:25 Donc elle a eu un vraiment, ça faisait trois mois qu'on l'avait découverte.
00:54:32 - Que vous attendiez effectivement à cette issue fatale.
00:54:35 C'est tout frais, évidemment, dans la nuit de dimanche à lundi.
00:54:40 J'ai envie de dire, comment vous vous sentez ? Est-ce que vous comprenez aujourd'hui qu'on parle de deuil animal ?
00:54:45 - Oui, oui, oui, je trouve que c'est très bien parce que ça nous fait du bien de pouvoir en parler déjà.
00:54:53 - Et vous pouvez en parler facilement autour de vous ?
00:54:56 Vous ne vous exposez pas, c'est ce que je disais tout à l'heure, à ce qu'on vous renvoie quelque chose comme
00:55:01 "écoute Martine, tu es bien gentille, mais c'était qu'un chien ou c'était qu'une chienne ?"
00:55:05 - Oui, alors j'en parle à des gens que je connais et qui vont me comprendre.
00:55:09 Sinon j'ai des voisins auxquels je ne dis rien du tout, parce que j'en apercevrais.
00:55:16 Mais ce n'est pas mon premier dog du Tibet.
00:55:19 J'ai fait incinérer mes chiens.
00:55:21 Et celle-ci, je n'avais pas du tout envie.
00:55:24 Parce que je l'ai brossée, j'ai récupéré ses poils.
00:55:27 Et là, j'ai téléphoné ce matin à une personne qui est fileuse de poils d'animaux.
00:55:32 Et je vais faire faire du clod de laine.
00:55:35 Je vais voir ce que je vais faire.
00:55:37 - Vous allez lui faire faire quelque chose avec les poils que vous avez récupérés sur votre chienne ?
00:55:43 Qui s'appelait comment ?
00:55:45 - Elle s'appelait Janina.
00:55:47 - Et bien écoutez, on pense très fort à vous Martine.
00:55:50 - Je vous remercie.
00:55:52 - Et merci d'avoir fait le 30 d'audit sous une courte pause.
00:55:55 - On va continuer avec vous sur cette question qui visiblement vous touche beaucoup.
00:56:00 Et vous mobilise aujourd'hui le deuil animal.
00:56:03 C'est un véritable deuil.
00:56:05 A tout de suite.
00:56:07 - Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:56:12 - Vincent Parizeau.
00:56:14 - Jusqu'à 14h30.
00:56:16 - Les auditeurs ont la parole.
00:56:18 - Avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:56:20 - Oui bonjour, je m'appelle Sylvie.
00:56:23 Je visite près de Boulogne-sur-Mer et je vous appelle pour le deuil animal.
00:56:27 Parce qu'en ce moment je suis complètement dans ce...
00:56:33 Je pleure, mon chien qui est parti, je le pleure tous les jours.
00:56:37 C'est une vraie souffrance. Merci.
00:56:40 - C'est une vraie souffrance.
00:56:42 "Je pleure, mon chien qui est parti" nous disait cette auditrice Sylvie sur le répondeur au 3210.
00:56:49 Victor, on a d'autres messages comme ça ?
00:56:51 - Oui, beaucoup d'autres messages.
00:56:53 On commence avec Joël.
00:56:55 "Il y a tout juste un an, j'ai perdu mon gros loulou, Cambera.
00:56:57 Il avait 17 ans, la douleur est toujours aussi vive."
00:56:59 Il y a des photos de lui dans toutes les pièces de la maison.
00:57:02 "Sylvie, on ne peut pas oublier, c'est impossible.
00:57:04 Lorsqu'il partira, une partie de moi partira avec lui."
00:57:07 Et puis on termine avec un message un peu plus positif, celui d'Ingrid.
00:57:10 "Oscar et Swan, mes deux bébés, mes chats sont comme mes enfants.
00:57:14 Je leur donnerai tout pour eux."
00:57:16 - Oui, c'est vrai qu'on parle de deuil animal.
00:57:19 Et on sent très bien la peine intense, qui n'est pas feinte de nombreux d'entre vous
00:57:25 qui avez fait le 3210.
00:57:28 On la partage aussi, bien évidemment.
00:57:30 Même si on sent, et j'ai envie de dire heureusement,
00:57:33 que cette peine, si elle est immense, elle n'est pas tout à fait de la même nature
00:57:36 que pour la perte d'un être cher, d'un parent, d'un frère, d'un enfant encore plus, effectivement.
00:57:42 Mais d'un membre de la famille.
00:57:44 Donc c'est intéressant d'en parler tous ensemble.
00:57:48 Est-ce que Luce est avec nous ?
00:57:51 - Oui, bonjour Vincent.
00:57:52 - Bonjour, bienvenue Luce, du côté de New York, je crois.
00:57:55 - Oui.
00:57:57 - Vous avez perdu votre chien il y a trois ans.
00:58:00 - Oui, en février 2021, j'ai perdu mon carlin. J'avais un carlin.
00:58:05 - Et aujourd'hui, est-ce que c'est toujours aussi douloureux ?
00:58:09 - Oui, on dit que la blessure, avec le temps, ça efface un peu le chagrin.
00:58:16 Mais moi, j'ai plein d'albums au niveau de mon téléphone, de mon chien.
00:58:21 Et c'est toujours presque intact. Dès que je vois sa photo, je ressens le manque.
00:58:25 C'est très fort.
00:58:27 - On peut dire, vous estimez qu'il faisait partie de votre famille ?
00:58:30 - Oui, après je ne le compare pas à un enfant.
00:58:32 J'ai une fille, mais il prend autant de place dans mon cœur.
00:58:36 - C'est cette nuance que je voulais apporter, parce que vous pensez bien
00:58:41 qu'on donne un peu de l'eau au moulin à ceux qui vont facilement nous renvoyer
00:58:46 dans les cordes sur le thème.
00:58:48 Tu devrais quand même faire la différence entre un humain et un chien.
00:58:52 On l'a fait, cette différence.
00:58:54 N'empêche que c'est une vraie douleur, c'est du vrai chagrin.
00:59:00 Et trois ans après, vous avez un petit peu de mal.
00:59:03 Ça veut peut-être dire que vous auriez dû en parler plus à l'époque, Luce ?
00:59:07 - Je travaillais, c'est vrai qu'à mon travail, j'ai pleuré des jours et des jours.
00:59:11 Je n'ai pas été vraiment comprise, parce que mes collègues ne comprenaient pas
00:59:15 que j'ai été effondrée à ce point pour un animal.
00:59:18 C'était compliqué.
00:59:20 - Oui, je comprends bien.
00:59:22 Merci en tout cas de votre témoignage.
00:59:24 - Je voulais juste dire une dernière chose, vite fait.
00:59:27 L'importance d'accompagner son animal en fin de vie, jusqu'à son dernier souffle,
00:59:32 on ne le dit jamais assez.
00:59:34 Il faut être là, il faut être présent.
00:59:36 - Poser sa main sur lui lorsqu'il va partir, c'est important.
00:59:41 Merci Luce, je vous souhaite une bonne journée.
00:59:44 Martine est avec nous ?
00:59:46 Non, Martine était déjà passée, j'ai l'impression.
00:59:49 C'est Corine qui a fait le 3210.
00:59:51 Je me perds parce que dans la liste, vous êtes tellement nombreux et nombreuses
00:59:54 à vouloir intervenir.
00:59:56 Bonjour Corine.
00:59:58 Ah, Corine, une fois de...
01:00:00 - Oui ? - Oui, bonjour Corine.
01:00:02 Du côté de Trémuson, où est-ce ?
01:00:04 - Dans les Côtes d'Armor. - Très bien.
01:00:06 Alors, dites-nous ce qui s'est malheureusement passé, produit, avant-hier.
01:00:13 C'est mardi dernier, c'est ça ?
01:00:15 - Alors, j'ai été dans l'obligation de faire euthanasier mon chien.
01:00:19 Donc, il faisait une semaine qu'il ne mangeait plus, qu'il ne buvait plus.
01:00:25 Et donc, quand il allait dehors, il faisait des phagop à répétition.
01:00:30 Donc, j'ai été obligée de prendre la décision.
01:00:34 Et je l'ai accompagné, j'ai fait 150 km pour aller le faire incinérer du côté de Fougères.
01:00:41 - Quel âge avait-il ?
01:00:43 - 17 ans et demi.
01:00:45 - Hum, wow.
01:00:47 - Et puis, c'est sûr que je reviens avec l'urne.
01:00:50 Mais c'est très compliqué quand vous rentrez à la maison, il y a ce vide, il y a ce manque.
01:00:59 Et puis, malheureusement, je ne peux pas en parler à mes amis,
01:01:02 parce qu'on m'a déjà fait plusieurs fois la réflexion en me disant
01:01:05 "mais c'est vrai, ton chien, tu le considères comme un humain".
01:01:08 - Oui, c'est ça. Et ça, ça fait mal d'entendre ça.
01:01:12 - Oui, parce qu'en fin de compte, on a l'impression qu'ils ont qu'un respect non plus pour les animaux.
01:01:19 Et puis, qu'ils ne comprennent pas non plus, surtout que je vis seule,
01:01:23 et qu'ils ne comprennent pas non plus l'importance de ce vide
01:01:27 qui est en train de se faire.
01:01:29 Et d'autant plus que là, il faut se séparer de quelques jouets, d'époux,
01:01:35 et j'ai l'impression de revivre une deuxième...
01:01:41 C'est vraiment une déchirure.
01:01:44 - On comprend ça.
01:01:45 - On m'arrache le cœur.
01:01:46 - J'ai une question, Corinne, on vous arrache le cœur, je comprends.
01:01:49 Mais une question, vous nous avez dit que vous vivez seule,
01:01:52 votre chien est décédé mardi,
01:01:54 vous allez accueillir un nouveau locataire ?
01:01:58 - Alors, dans l'immédiat, non.
01:02:01 - Pas tout de suite ?
01:02:02 - J'ai quand même deux chats.
01:02:05 Et ils ont senti que quand ils faisaient des syncopes,
01:02:09 il y en a un qui venait dormir avec lui, près de lui,
01:02:12 et le deuxième a été le sentir comme pour lui dire au revoir.
01:02:16 Donc, non, je ne pense pas, non.
01:02:22 À l'heure actuelle, ce n'est pas du tout dans mon objectif.
01:02:25 - On comprend.
01:02:26 Merci beaucoup, en tout cas, de votre témoignage, Corinne,
01:02:29 témoignage de la réaction des chats à l'annonce de la...
01:02:34 Enfin, quand ils ont vu que le chien était en train de partir.
01:02:37 On n'aura pas le temps de prendre Renato,
01:02:39 mais Renato, il voulait nous expliquer que sa corneille,
01:02:41 et oui, il a privosé une corneille,
01:02:43 que sa corneille est morte sept mois après la mort d'un de ses chiens.
01:02:47 Sa corneille, après la mort du chien,
01:02:49 elle avait fait quasiment une dépression.
01:02:50 Et elle en est morte.
01:02:52 On n'a malheureusement pas le temps de prendre ta pelle, Renato,
01:02:54 mais une autre fois, je l'espère.
01:02:57 Parce que Vincent Serrano a fait irruption dans ce studio
01:03:01 pour dévoiler ce que sera le programme d'Ertel.
01:03:03 Bonsoir. C'est du lourd, j'imagine.
01:03:05 - Eh oui, à 18h, 20h, très touchant d'abord d'entendre tous ces témoignages
01:03:08 justement de nos auditeurs pour nous dire à quel point un animal est important dans une vie.
01:03:12 Ertel, bonsoir. 18h, 20h, on va essayer de penser à autre chose.
01:03:14 On va revenir évidemment sur le rapport rendu aujourd'hui par le Sénat
01:03:17 sur les émeutes de juillet dernier.
01:03:19 Un milliard d'euros de dégâts quand même.
01:03:21 Focus en particulier sur la ville d'Evreux qui a beaucoup souffert.
01:03:24 On recevra l'adjoint Omer, vice-président de l'association des maires, ville et banlieue.
01:03:27 À 18h40, je sais, c'est pas facile non plus, Vincent, on parlera de la déclaration d'impôt.
01:03:32 - Ah non, voilà, voilà. - Elle est douloureuse.
01:03:34 - On se demandait même si ce n'était pas le pire moment de l'année.
01:03:37 En tout cas, même si c'est plus facile aujourd'hui en ligne.
01:03:39 - Ça tombe toujours en mal dans tous les cas, le déclarer, ses impôts.
01:03:42 À 19h10, l'ancien ambassadeur de France en Israël à Washington, il a fait plein de choses.
01:03:46 Gérard Harraud. Et puis les impôts, on vous fait gagner justement.
01:03:50 Vous allez déclarer vos impôts, mais on vous fait gagner.
01:03:52 C'est le grand quiz de RTL.
01:03:53 Ce soir, un week-end pour deux personnes à l'hôtel Le Pinarello en Corse,
01:03:56 quatre jours, trois nuits, pour participer.
01:03:58 32 10 évidemment.
01:03:59 Et le SMS, vous envoyez "bonsoir" au 64 900.
01:04:02 - Ça, c'est super cadeau effectivement.
01:04:05 Hôtel en Corse, vous imaginez.
01:04:07 Et bien à tout à l'heure, 18h. - À tout à l'heure.
01:04:09 - C'est à vous de jouer maintenant, Lisa Marie Marques,
01:04:12 parce qu'on va partir au bout du monde.
01:04:14 - Et oui, c'est le moment de partir à la rencontre de notre auditeur du bout du monde
01:04:17 et de deviner la destination où elle se trouve,
01:04:20 car c'est une auditrice.
01:04:21 Indice sonore.
01:04:22 - Ça, c'est redoutable pour effectivement les supporters du Paris Saint-Germain
01:04:34 qui vont peut-être penser que c'est de la provocation.
01:04:36 Mais en tout cas, c'est un sérieux indice pour deviner là où on va aller.
01:04:41 - Et si vous trouvez, vous nous envoyez un message tout de suite sur l'application RTL
01:04:45 pour tenter de remporter un guide du routard.
01:04:47 - Et il fallait trouver, deviner d'où nous appelle aujourd'hui
01:05:03 notre auditeur ou auditrice du bout du monde.
01:05:05 Damien, on avait donné un indice.
01:05:07 Alors, est-ce qu'on a trouvé, mon cher Victor, qu'est-ce que c'est cet indice ?
01:05:17 - Quelle question, évidemment.
01:05:18 Il s'agissait de Barcelone et c'est Aurore à Ploarnel, dans le Morbihan,
01:05:22 qui remporte un guide du routard.
01:05:23 - Et oui, parce que c'est l'hymne du Barça, l'hymne du club de Barcelone
01:05:28 qui malheureusement s'est imposé hier face au Paris Saint-Germain au parc.
01:05:33 Mais un match, une qualification, c'est un match à l'air tour.
01:05:37 Et rira bien qui ira le dernier, disent les supporters parisiens.
01:05:40 Bonjour Eve, hola Eve !
01:05:42 - Bonjour, hola, como estas ?
01:05:45 Muy bien, muy bien y tu ?
01:05:48 Muy bien, gracias.
01:05:50 - Est-ce que vous aviez reconnu l'hymne du club de Barcelone ?
01:05:54 - Alors oui, et j'espère que les auditeurs ne vont pas m'en vouloir
01:05:57 de prendre la parole aujourd'hui, je n'y suis pour rien.
01:06:00 - Non, c'est même un petit clin d'œil.
01:06:02 Mais juste d'ailleurs pour savoir, ça fait du bruit à Barcelone,
01:06:06 vous vous intéressez vous-même au football ou pas ?
01:06:09 - Alors moi personnellement non, mais par contre indirectement oui,
01:06:13 parce que mon mari forcément a suivi hier le match avec grande attention
01:06:19 et forcément on attend aussi le match retour la semaine prochaine.
01:06:23 - Évidemment, ça va faire du bruit à Barcelone.
01:06:26 - Eve, pourquoi vous avez quitté la France et pourquoi vous vous êtes installée à Barcelone ?
01:06:31 - Alors nous on est partis, on a quitté la France il y a 8 ans.
01:06:35 À l'époque on avait notre fille qui avait presque un an.
01:06:40 Et en fait on était basée à Lyon, on avait travaillé plusieurs années à Paris,
01:06:46 en Normandie, à Lyon et c'est vrai qu'on avait envie de changement.
01:06:50 Donc on s'est posé la question de savoir où est-ce qu'on pouvait partir.
01:06:53 - Mais pourquoi Barcelone et pas Reykjavik ?
01:06:55 - Alors, pourquoi Barcelone déjà ? Parce qu'il y a la mer.
01:06:59 - Avec "Kavik" aussi remarqué.
01:07:01 - Oui, alors c'est sûr que c'est pas pareil.
01:07:04 - Non mais je veux dire, c'est le soleil, c'est aussi l'idée un peu de la fête quand même d'une certaine manière.
01:07:12 - Alors de la fête non, parce que moi je suis dans une tranche d'âge où je fais...
01:07:16 Voilà, la joie de vivre oui, parce qu'on vit beaucoup dehors à Barcelone,
01:07:20 donc ça c'est super, il y a beaucoup de choses à faire.
01:07:22 Voilà, les terrasses c'est vraiment...
01:07:25 - La douceur de vivre.
01:07:26 - C'est vraiment une bonne partie de la vie ici.
01:07:27 - Exactement, et puis nous c'est vrai que c'est une ville qui est très familiale,
01:07:30 donc maintenant on a deux enfants, c'est vrai qu'on cherchait aussi une destination,
01:07:34 enfin voilà, un endroit où s'installer,
01:07:36 qui soit bienveillant aussi avec les familles, avec les enfants, c'est le cas à Barcelone.
01:07:41 - Vous avez été bien accueillis.
01:07:43 - Très bien accueillis, alors il faut savoir qu'en plus les Catalans aiment beaucoup,
01:07:48 enfin on l'habitue justement, ils sont très familles ici en Espagne.
01:07:52 Donc voilà, on a toujours été très bien accueillis,
01:07:55 et puis il y a énormément de choses à faire justement,
01:07:58 même en termes de sorties avec les enfants.
01:08:01 - J'ai l'impression que la France ne vous manque pas trop,
01:08:04 j'ai l'impression que vous n'êtes pas très très pressé de rentrer.
01:08:07 - C'est ça, vous avez raison, ça s'entend.
01:08:10 - Ça veut dire que ça peut être définitif ou pas ?
01:08:14 - Alors définitif, je ne pense pas, je ne sais pas en fait pour tout vous dire,
01:08:19 mais c'est vrai qu'habituellement, on avait l'habitude de déménager tous les trois ans,
01:08:25 là il faut savoir que ça fait bientôt huit ans,
01:08:28 donc c'est plutôt bon signe, ça veut dire qu'on n'a pas forcément envie de rentrer pour le moment.
01:08:32 - Et parlons un petit peu gastronomie espagnole,
01:08:35 parlez-nous des tapas, est-ce que c'est devenu vos plats préférés ?
01:08:42 - Les croquetas quoi !
01:08:45 - Les croquetas, ça vous les connaissez, les patatas bravas.
01:08:48 - Les patatas bravas, le pan con tomate.
01:08:52 - Voilà, c'est ça.
01:08:54 - Avec un petit tinto pour faire passer tout ça et on est bien.
01:08:57 - La sangria.
01:08:58 - Exactement, la sangria ou un petit vermouth aussi,
01:09:01 ici c'est très connu pour l'apéritif.
01:09:04 Alors c'est vrai que moi, j'adore les tapas,
01:09:07 après j'aime bien aussi les plats cuisinés d'ici,
01:09:09 tout ce qui est aussi à base de riz, vous savez,
01:09:11 alors il y a des plats de lard que tout le monde connaît,
01:09:14 et aussi les riz cuisinés, il y a le arroz negro,
01:09:18 comme ils appellent ici, aussi à base d'encre de sèche.
01:09:21 Donc voilà, ça c'est des choses que j'aime bien aussi au restaurant.
01:09:24 - On a l'eau à la bouche là, franchement.
01:09:26 - On a faim Ève !
01:09:28 - Là il fait un temps de rêve, en plus il faut venir nous voir bientôt.
01:09:33 - Pour déjeuner à l'heure espagnole, c'est parfait Vincent !
01:09:36 - Merci beaucoup, on vous embrasse Ève du côté de Barcelone,
01:09:40 merci à vous tous, Lisa Marie,
01:09:42 merci à Margot, Enzo, Azad, Victor et Damien,
01:09:45 et têtes aux commandes,
01:09:47 et l'actualité a fait que vous avez changé le programme Jean-Alphonse Richard.
01:09:50 - Exactement, avec la mort de la diabolique de Nancy,
01:09:53 c'est comme ça qu'on surnommait Simone Weber,
01:09:55 on parle d'elle dans cette heure du crime qui arrive tout de suite.
01:09:58 ♪ ♪ ♪

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