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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot du 04 juillet 2024.

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00:00:00Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:00:06Alors évidemment, Céline Landreau, dans un instant, va nous rappeler l'essentiel de l'actualité.
00:00:10Avance là, petit détour par le standard, le 30 de 10 et le premier auditeur de ce jeudi, c'est Cameron qui est en ligne.
00:00:20Bonjour Cameron.
00:00:21Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:00:23Vous êtes tendu en ce moment, un peu angoissé ?
00:00:26Oh que oui, très tendu, on l'entend dans nos journaux, il y a beaucoup d'agressions,
00:00:32il y a un climat qui est très délétère en ce moment, donc l'esprit n'est pas encore aux vacances.
00:00:36Et bien vous allez nous dire ça dans un instant, puisqu'il est 13h01.
00:00:41C'est à vous de jouer maintenant Céline Landreau, ce rappel de l'actualité.
00:00:45Avec 30 000 policiers et gendarmes mobilisés dimanche soir pour répondre à d'éventuels troubles à l'ordre public,
00:00:51après les résultats du second tour des législatives, un second tour et une majorité absolue
00:00:55qui semble s'éloigner pour le parti de Jordane Vardela.
00:00:58D'après notre sondage Toulouse-Naharis Interactive pour Challenges M6 et RTL,
00:01:02le RN obtiendrait 190 à 220 sièges dimanche, loin de la majorité absolue qui nécessite 289 députés.
00:01:11J'étais à bout dans mon travail.
00:01:13L'opératrice qui avait raillé fin 2017 au téléphone, Naomi Moussanga,
00:01:17a tenté ce matin devant le tribunal de Strasbourg d'expliquer ses manquements
00:01:21par son épuisement moral et sa charge de travail.
00:01:24Naomi Moussanga était décédée peu après à l'hôpital.
00:01:27Face au risque de bronchiolite, la Haute Autorité de Santé recommande désormais la vaccination des seniors
00:01:32avec l'un des deux vaccins disponibles contre le VRS.
00:01:35C'est le principal virus responsable de cette infection bien connue chez les nourrissons.
00:01:40La HAS recommande donc de vacciner les plus de 75 ans et les personnes de plus de 65 ans
00:01:45qui présentent déjà des pathologies respiratoires ou cardiaques chroniques.
00:01:49La météo Péguy cet après-midi, c'est pas encore l'été mais on commence à s'en rapprocher.
00:01:55Oui, on retrouve de belles éclaircies sur un large quart nord-ouest du pays
00:01:59entre la face atlantique, les bords de Mans jusqu'en Ile-de-France avec un peu de vent au nord.
00:02:03Mais ce sera quand même agréable.
00:02:05On a encore quelques nuages dans la perturbation de ce matin
00:02:08entre le sud-ouest et le nord-est avec quelques gouttes plus éparses.
00:02:12Et on garde du soleil entre les Pyrénées et la Méditerranée avec du vent.
00:02:16Tout ça sous des températures qui sont parfois en hausse
00:02:18mais c'est toujours juste par rapport à la saison.
00:02:20Avec 18°C au Havre, 20°C à Langres, 22°C à Paris et Nevers, 23°C à Tours, Cognac,
00:02:2525°C à Toulouse, 26°C à Nice, 30°C à Montpellier et la maximale à Nîmes, 31°C.
00:02:30Merci Péguy !
00:02:32Et merci à vous Céline ! Vous revenez encore demain ?
00:02:35Bah oui, oui !
00:02:36C'est noté, donc rendez-vous ici midi !
00:02:38A demain, pardon !
00:02:39Oui, bah oui, à demain !
00:02:41À la porte du studio, il est 13h03.
00:02:44Cameron est donc avec nous sur RTL au 3210.
00:02:48Rebonjour Cameron !
00:02:50Rebonjour Vincent !
00:02:51Alors, vous nous disiez que vous étiez effectivement tendu en ce moment,
00:02:55assez angoissé par la situation, cette extrême tension,
00:03:00ces agressions qui se multiplient, que ce soit d'ailleurs des agressions verbales
00:03:04ou parfois pire encore, des agressions physiques.
00:03:08Je vois sur votre fiche que vous êtes binational, c'est ça ?
00:03:12Oui, tout à fait !
00:03:14Est-ce que ça, ça ajoute encore un petit peu plus à la tension qui est la vôtre aujourd'hui ?
00:03:20Alors oui, ça joue, parce qu'en fait, jusqu'à il y a encore quelques jours,
00:03:25je ne m'étais jamais posé cette question, c'est-à-dire que
00:03:29il n'y a que depuis quelques jours qu'on a commencé à parler des binationaux,
00:03:33de ce qu'il en était, de quel poste il pourrait occuper ou pas.
00:03:36Oui, ce n'était pas un sujet jusqu'à présent ?
00:03:39Absolument pas ! C'était quelque chose d'assez honorifique,
00:03:41c'est plus une fierté de se dire qu'on a une binationalité,
00:03:44on a une autre culture, mais c'est tout, ce n'est pas une autre citoyenneté,
00:03:49ça n'a rien à voir, c'est juste de la fierté.
00:03:51Et effectivement, depuis quelques jours, il y a beaucoup d'agressions.
00:03:56Alors là, il y a une dame en matière politique qui a été agressée avec ses collègues,
00:04:01il y a des gens qui sont agressés parce qu'ils ont des origines,
00:04:04comme j'expliquais à votre standardiste,
00:04:06j'ai moi-même un nom à connotation africaine, c'est Métis,
00:04:11donc j'ai peur de me dire que peut-être que demain,
00:04:15c'est moi qui vais être visé par des propos, ou des bousculades, ou pire encore !
00:04:21Vous avez le sentiment déjà que depuis quelques jours,
00:04:23les propos clairement racistes, qui sont d'ailleurs, je le rappelle, pénalement...
00:04:32Répréhensibles.
00:04:33Voilà, répréhensibles, se multiplient ?
00:04:36Oui, à la fois ça se multiplie, c'est une évidence,
00:04:40et maintenant, si vous voulez, ce qui me fait très mal,
00:04:43c'est qu'on en parle énormément dans les médias, et c'est très important,
00:04:47mais du coup, j'ai l'impression que ça devient banal en fait.
00:04:51C'est ça qui est terrible, c'est qu'aujourd'hui,
00:04:55ça devient normal de faire des réflexions sur les origines d'une personne,
00:04:58alors que ce n'est pas le cas, ça ne devrait jamais être normal en fait.
00:05:01Ça vous est arrivé, vous, d'être confronté comme ça à des réflexions clairement racistes ?
00:05:07Tout à fait, alors j'ai souligné un exemple à votre standardiste tout à l'heure,
00:05:12dans ma commune, j'ai tenu un bureau de vote, lors du premier tour des élections,
00:05:17j'ai eu une réflexion comme ça, où on m'a dit,
00:05:20vous verrez, quand on arrivera au pouvoir, ce ne sera plus la même chose.
00:05:24Mais vous savez, le « vous », c'est-à-dire que...
00:05:26Oui, c'est ça.
00:05:27Si vous respectez la phrase, il n'y a rien de violent,
00:05:29mais lorsque vous la prenez, vous, en tant que personne métisse,
00:05:33personne avec une origine qui est affichée,
00:05:36c'est extrêmement violent en fait.
00:05:38Bien sûr.
00:05:39Et donc, c'est ça qui me fait peur, c'est que je ne suis pas vieux, j'ai 35 ans,
00:05:44je me dis « waouh, est-ce que c'est donc ça ma France ? »
00:05:47Pas du tout, jamais, et je ne veux absolument pas que ça devienne ça.
00:05:51On ne doit pas avoir peur, on ne doit pas être démoralisé,
00:05:54et je trouve qu'on ne parle plus du tout de politique de fond de programme,
00:05:58on parle d'agression et de climat.
00:06:01C'est ça, et on se renvoie à la figure des arguments,
00:06:04le débat n'est plus vraiment possible.
00:06:06On essaie dans cette émission, on essaie d'arriver à faire en sorte
00:06:10que les gens puissent se parler et surtout s'écouter,
00:06:14mais on voit bien que par rapport à il y a quelques années encore,
00:06:20les débats ne sont plus du même ordre.
00:06:22Aujourd'hui, on se renvoie...
00:06:26Bon alors, parfois des arguments,
00:06:28le plus souvent des attaques et des agressions à la figure.
00:06:31Vous travaillez dans quel secteur, Cameron ?
00:06:34Je suis dans le juridique et plus particulièrement dans le logement social.
00:06:39D'accord.
00:06:40Je voulais savoir si par exemple, également dans votre milieu professionnel,
00:06:45vous ressentez aussi cette forme de libération de la parole raciste ou autre ?
00:06:54Très souvent, très souvent.
00:06:58Encore une fois, moi je trouve ça extrêmement grave et extrêmement violent.
00:07:01Des gens qui vont vous dire, je n'ai pas un logement
00:07:04parce qu'il n'y en a que pour les réfugiés, les Ukrainiens, les migrants.
00:07:09C'est hebdomadaire, c'est-à-dire que ça devient normal.
00:07:14Alors que comme vous l'avez dit, les propos racistes,
00:07:17c'est du délit, c'est extrêmement grave.
00:07:20Alors effectivement, il n'y a pas mort d'âme, et Dieu merci.
00:07:24C'est violent, c'est-à-dire qu'on ne devrait jamais tolérer ça.
00:07:28Et cette situation, ça va vous motiver à voter d'une manière ou d'une autre ?
00:07:33Vous savez déjà pour qui vous allez voter ?
00:07:36Oui, oui, là-dessus, la motivation du vote, au-delà de ce climat,
00:07:40je l'ai toujours eu depuis ma majorité.
00:07:42Maintenant, effectivement, ça oriente aussi mon vote.
00:07:45C'est-à-dire ? Est-ce qu'on peut en savoir un peu plus ?
00:07:47Bien sûr, bien sûr.
00:07:49Là où j'habite, il y a trois finalistes, on va dire.
00:07:54La majorité présidentielle, le Front populaire et le Rassemblement national.
00:07:59Je fais le choix de ne pas donner ma voix à la majorité présidentielle,
00:08:05compte tenu du bilan du pays depuis plusieurs années.
00:08:08D'accord ? Moi, j'essaie de m'appuyer là-dessus.
00:08:11Je ne donnerai jamais et absolument jamais ma voix au Rassemblement national.
00:08:18C'est clair et net.
00:08:20Donc, il ne me reste que le Front populaire.
00:08:24J'ai ma conviction et ma chance,
00:08:25c'est que le candidat de ma circonscription ne dépend pas de la LFI.
00:08:30Donc, ça me rassure quelque part.
00:08:32Je me dis, bon, c'est la gauche, j'y vais.
00:08:35Mais voilà, mon choix, il est déjà fait.
00:08:37Il a été fait avant les élections et je vais continuer à voter comme ça.
00:08:43Eh bien, en tout cas, merci de votre témoignage, Cameron.
00:08:46On vous souhaite une bonne journée du côté de Caen.
00:08:50On met cap au sud, on va direction Antibes.
00:08:54Retrouvez Jean-François. Bonjour, Jean-François.
00:08:57Bonjour, Vincent. Je suis ravi de vous parler et d'exprimer mes convictions et mon ressenti.
00:09:04Alors, je vais rebondir, Vincent, sur ce que vient de dire Cameron,
00:09:09sur un point, quand il dit qu'il ne sait plus bien.
00:09:11Enfin, ce n'est pas la France qu'il a connue.
00:09:13Alors, moi, qui ai le double de son âge,
00:09:15j'ai beaucoup plus de recul, mais je suis encore très jeune de caractère.
00:09:19Je fais du sport. Tout va bien. Ça s'entend.
00:09:22Donc, voilà. Mais ce que je voulais dire, c'est que je ne reconnais plus la France.
00:09:27Il m'est arrivé la semaine dernière. Je suis allé à Cap 3000,
00:09:30qui est un centre commercial avec de très nombreuses boutiques.
00:09:33J'ai été véritablement... Alors, j'ai pris le train parce que vous devez savoir que sur la Côte d'Azur,
00:09:38pour circuler en voiture en ce moment, c'est très compliqué.
00:09:41Avec le train, on y est en une demi-heure. Voilà.
00:09:43Mais en arrivant, on était deux ou trois. On a été apostrophés.
00:09:48On a été interpellés. On a été injuriés par des jeunes qui étaient carrément d'ultra-gausses,
00:09:53d'après leurs propos. Il y en a un qui s'est approché de moi, qui m'a dit...
00:09:57Alors, j'avais une pochette de luxe dont je tairais la marque.
00:09:59Ah oui, parce que... Pourquoi s'en prendre à vous ?
00:10:03Alors, j'avais une pochette de luxe d'une marque que je tairais,
00:10:06mais qui se revend plus cher en seconde main.
00:10:08Et quand il a vu cette pochette, j'ai eu l'impression qu'il voyait rouge,
00:10:11alors que je ne l'ai achetée pas avec de l'argent blanchi, etc.
00:10:14Je l'ai achetée avec l'argent que j'ai gagné, que j'ai eu de ma famille.
00:10:19Et figurez-vous qu'il m'a dit... Il m'a montré.
00:10:21Il m'a dit, je n'ai pas de dents. Si je te vole ta pochette, je me fais réparer les dents.
00:10:25Et tout ça, ça va changer. Et ils nous ont traité de sales capitalistes qui allaient à Cap 3000.
00:10:31Non, mais attendez, qu'est-ce que c'est ça ? On n'est plus libres dans ce pays.
00:10:34Vous ne l'aviez jamais, non seulement vu, mais même imaginé auparavant.
00:10:40Mais jamais. Mais absolument jamais. Jamais.
00:10:43Alors, je ne suis pas de naturel peureux, mais j'avoue que maintenant, je ne vais plus rien mettre du tout.
00:10:48Les montres, c'est pareil. On ne met plus rien.
00:10:51On ne peut plus mettre ce que l'on a acheté, qui est joli, qui nous plaît. On ne peut plus.
00:10:56On ne peut plus. On ne peut plus.
00:10:58J'allais dire, heureusement que vous étiez accompagné.
00:11:02Nous étions cinq ou six. Et quand la police est arrivée, bon, bien sûr, ils étaient parquis.
00:11:09Mais moi, j'avoue que maintenant, il faut partir avec les mains dans les poches.
00:11:14Voilà. C'est invraisemblable.
00:11:16Et moi, je ne cache pas que je vais voter Rassemblement National dimanche.
00:11:22Nous avons un candidat ici sur Antibes.
00:11:24Alors, je répète, non pas par idéologie, non pas par conviction, mais parce que ras-le-bolisme.
00:11:30J'en ai assez de me faire traiter ici.
00:11:33Quand je veux sortir ma voiture, je suis garé. Et c'est de la violence.
00:11:39Je veux sortir ma voiture. Je ne peux pas. Il y a une voiture de garée devant.
00:11:42On klaxonne doucement. On en est là parce qu'il ne faut pas les agacer.
00:11:46Je suis désolé.
00:11:49Une fois sur deux, c'est un malgré-moi. Je n'étais pas raciste, mais j'en ai assez.
00:11:57Et je me fais traiter de tout en me disant « talot et le trottoir, fils de pute », etc.
00:12:02Donc, au bout d'un moment, ça va. Ça suffit. On ne peut plus continuer comme ça.
00:12:07Alors, le Rassemblement National, moi je dis que les gens ont l'impression ici
00:12:11qu'on va voter pour cinq ans. Mais pas du tout.
00:12:14C'est pour deux ans et demi, trois ans. On verra bien.
00:12:17– Vous pensez que ça changera quelque chose ?
00:12:21Je dis par rapport à ces scènes de la vie, malheureusement de la vie ordinaire et quotidienne
00:12:27que vous nous exprimez, que vous nous racontez là.
00:12:32Ce vote, c'est exprimer votre ras-le-bol, comme vous l'avez dit, du ras-le-bolisme.
00:12:36Est-ce qu'il y aura un effet, selon vous ?
00:12:40– Mais je pense qu'ils sont obligés de serrer la vis par rapport au gouvernement actuel
00:12:45qui, depuis sept ans, le bilan est catastrophique.
00:12:47Je rejoins là aussi l'auditeur précédent, Cameron.
00:12:51Bon, la gauche, catastrophique. La droite, catastrophique.
00:12:54Macron, donc je vous dis, c'est vraiment l'échec total.
00:12:58Je vais aller voir s'il y a l'air des plus vertailleurs. Que voulez-vous ?
00:13:01– Eh bien c'est dit. Et je vous remercie, Jean-François, de nous l'avoir dit.
00:13:05En tout cas, profitez bien du soleil d'Antibes.
00:13:07Parce que je peux vous dire qu'ici, on vous l'envie, en cette période.
00:13:11Merci beaucoup Jean-François. Est-ce que Louis est avec nous ?
00:13:15Alors là aussi, on quitte Antibes, mais alors là, on va du côté de la baule.
00:13:19On quitte la Méditerranée pour rejoindre l'Atlantique.
00:13:22Bonjour Louis, bienvenue.
00:13:24– Bonjour, bienvenue Erthel, mais moi je suis contre l'ARN
00:13:27parce que ce n'est pas un parti démocratique,
00:13:30ça ne va pas plaire à certains, à votre auditeur précédent.
00:13:33C'est vrai qu'il y a de la violence en France depuis, on constate,
00:13:36mais ça ne fait pas que 7 ans, ça fait depuis 40 ans que ça s'est aggravé.
00:13:39Puisque les politiques n'ont pas mis les choses en place depuis le début.
00:13:43– Alors qu'est-ce qu'ils auraient, c'est-à-dire, pas mis les choses en place ?
00:13:46– Ils n'ont pas su écouter certains humoristes comme Thierry Leuron
00:13:50qui avaient dit, attention, Le Pen d'Angers.
00:13:53Et ça c'était un message qu'on n'a pas su écouter
00:13:55puisque maintenant les gens votent un message de contestation
00:13:59puisque les politiques n'ont pas pris les choses au sérieux.
00:14:02Et c'est pour ça que moi dimanche j'irai voter contre l'ARN
00:14:05puisque je suis d'origine italienne en plus,
00:14:09je suis français, je suis fier de l'être, mais pas pour tout.
00:14:12– Donc vous allez voter, c'est ça,
00:14:15beaucoup d'électeurs vont dimanche prochain aller voter contre quelqu'un.
00:14:20– Contre Mme Le Pen et contre M. Bardella
00:14:22que je ne comprends pas leur façon d'être.
00:14:26De toute façon c'est facile de changer d'étiquette
00:14:28quand on a eu l'idée précédemment que M. Le Pen.
00:14:32– Et le climat actuel, est-ce que vous le ressentez vous aussi ?
00:14:38– On a tous voté contre l'ARN à la boule, évidemment.
00:14:40Et je souhaite que moi je voterai contre l'ARN avec Ensemble,
00:14:44avec Mme Josso qui est une dame très bien, qui est proche de la démocratie.
00:14:48Et heureusement, le climat est tendu évidemment, comme partout,
00:14:54comme toutes les villes évidemment,
00:14:56les gens sont toujours pressés depuis le Covid,
00:15:00on se fait klaxonner dans les rues au feu quand on n'avance pas,
00:15:03les français sont têtus comme des mules.
00:15:05– Il y a quelque chose qui a basculé au moment du Covid, non Louis ?
00:15:08– Oui, il y a beaucoup de choses qui ont basculé,
00:15:10les gens sont devenus plus agressifs.
00:15:12Ça n'a rien à voir avec la politique, mais enfin ils sont de plus en plus égoïstes.
00:15:14– Mais dans une situation politique telle qu'on la connaît aujourd'hui…
00:15:18– Ça en fait partie, parce qu'il y a des gens qui ne donnent pas l'exemple, c'est tout, de là-haut.
00:15:23– Oui, oui, effectivement.
00:15:24En tout cas, du côté de la boule, on a bien compris que vous allez voter, vous, contre.
00:15:30– Contre tout ça qui n'est pas, franchement, c'est pas pour la démocratie.
00:15:34Moi, en tant que… Ma mère était italienne, elle n'aurait jamais supporté ça.
00:15:38Maintenant, elle ne veut même plus, malheureusement,
00:15:40parce qu'elle a été trouvée malade gravement, je n'ai plus ma mère.
00:15:43Mais je suis contre ces dictatures, parce que ça ne plaise pas Mme Le Pen et M. Bardella.
00:15:48Tout ça, ça se rapproche un peu de la dictature en anti-démocratie.
00:15:52– Eh bien, c'est dit, Louis, je vous souhaite une bonne journée du côté de la boule.
00:15:55On va marquer une petite pause.
00:15:56On va vous écouter encore pendant, au moins pendant une bonne demi-heure,
00:16:00parce qu'il y a d'autres sujets dans l'actualité qu'on va sans doute pouvoir évoquer avec vous,
00:16:05y compris les vacances d'ailleurs, qui se choisissent visiblement de plus en plus tard.
00:16:10Allez, à tout de suite, 3210.
00:16:12Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 3210.
00:16:17– 50 centimes la minute.
00:16:18– Vincent Parizeau.
00:16:20– Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:16:23– Bonjour, Isabelle Depeau.
00:16:25Écoutez, là, j'ai l'impression d'atterrir dans le pays des bisounours.
00:16:28Tous les gens qui ont collé des affiches, et de tout temps, ça fait des décennies que c'est comme ça,
00:16:33il y a régulièrement des rixes.
00:16:36Alors, Mme Thévenot ou pas, c'est pareil.
00:16:39Ça ne date pas d'aujourd'hui, cette violence dans les collages d'affiches.
00:16:42C'est à chaque campagne, voilà.
00:16:45– C'est tout à fait exact, ce que vous dites régulièrement, de tout temps.
00:16:49En tout cas, ces 50, 40 dernières années, le collage d'affiches a souvent donné lieu à des rixes.
00:16:56Sauf que là, ça va au-delà du collage d'affiches.
00:17:00Effectivement, Mme Thévenot, c'était dans ce cadre-là,
00:17:02mais il y a eu aussi des agressions sur des marchés.
00:17:05Il y a eu une multiplication quand même des agressions,
00:17:07et pas d'ailleurs toujours des agressions physiques,
00:17:09c'est aussi des agressions verbales,
00:17:11et c'est un climat plus général qu'on a évoqué depuis le début de cette émission.
00:17:17Mais vous avez bien fait de nous le souligner sur Le Répondeur d'RTL,
00:17:22chère auditrice que j'espère fidèle.
00:17:24On va continuer à parler politique, et à la lumière de ce sondage
00:17:29dont on vous parle depuis hier soir sur RTL.
00:17:33C'est un sondage réalisé par Tolunar et S'interactive pour Chaland, GM6 et RTL,
00:17:38qui montre que le Front populaire, pardon, le Rassemblement National,
00:17:43est loin, loin de la majorité absolue, semble-t-il.
00:17:47Il est crédité de 190 à 220 sièges.
00:17:50Je vous rappelle que la majorité absolue est à 289.
00:17:54Qu'est-ce que vous en dites, Laurent ?
00:17:56Laurent, vous êtes à Lens. Bonjour Laurent.
00:18:00Bonjour monsieur Parisot. Bienvenue.
00:18:02Merci, c'est gentil.
00:18:04Alors voilà, il y a encore quelques jours,
00:18:08l'hypothèse d'un Rassemblement National avec la majorité absolue
00:18:13semblait assez forte.
00:18:15Là, avec la multiplication des désistements,
00:18:20des désistements en série, beaucoup moins de triangulaires,
00:18:24ça risque d'être plus compliqué.
00:18:26Il faut être prudent, il faut être prudent avec ces sondages.
00:18:29Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:18:31C'est factuel. Un sondage reste un sondage.
00:18:35Après, il faut voir sur le terrain ce que tout cela donne.
00:18:39Mais moi, je me suis fait une réflexion sincèrement.
00:18:42Moi, les bras m'en tombent.
00:18:45On est tous d'accord que ce sont les perdants du premier tour,
00:18:50la gauche et les filles,
00:18:52ils sont tous arrivés derrière le Rassemblement National.
00:18:55On est bien d'accord. Jusque-là, je ne dis pas de bêtises.
00:18:59Ce sont les perdants, et Renaissance en tête aussi,
00:19:03le parti du président,
00:19:05qui organisent à leur manière, finalement,
00:19:09ce que moi j'appelle un hold-up démocratique.
00:19:13C'est-à-dire pour faire front au Rassemblement National
00:19:17qui est arrivé en tête.
00:19:19Mais ce front républicain, ce n'est pas nouveau
00:19:22par rapport au Rassemblement National
00:19:24et même auparavant au Front National.
00:19:27C'est-à-dire que c'est l'alliance de tous contre le RN.
00:19:30Oui, mais regardez, je vais vous donner...
00:19:33En faisant des tripatouillages et des trucs complètement lunaires,
00:19:38je vais vous donner un exemple concret.
00:19:40Monsieur Strauss-Kahn, qui était le patron du FMI,
00:19:44pareil, jusque-là, je ne dis pas de bêtises.
00:19:47Ce cher monsieur a donné comme consigne de vote
00:19:51de voter le Front Populaire.
00:19:53Jusque-là, je ne dis pas de bêtises. On est bien d'accord.
00:19:55Sur vos ondes, je l'ai entendu dans tous les médias.
00:19:58Donc, il va demander aux gens de voter pour un parti
00:20:02qui, tous les ans, dans son programme,
00:20:05ça a été chiffré,
00:20:07va donner à peu près 300 milliards de dettes supplémentaires.
00:20:10Je précise, c'est l'ancien boss du FMI.
00:20:12Mais on marche où, là ?
00:20:13On n'est pas dans un pays de fous.
00:20:15On n'est pas dans un pays de fous.
00:20:17Et même d'imaginer ce que font certains
00:20:21partis communistes, écologistes, socialistes, centristes, LR,
00:20:28on a du mal à imaginer.
00:20:33Je vais vous dire que ça, ça va laisser des traces
00:20:38dans la société française,
00:20:40comme 2005 a laissé des traces
00:20:43dans l'esprit de tous les Français
00:20:45parce qu'on a voté contre la Constitution européenne
00:20:51et que par derrière, on est passé par le Sénat.
00:20:54Ce qui se passe là,
00:20:57et moi je vous le prédis,
00:21:00c'est quelque chose qui va rester marqué dans l'esprit des Français.
00:21:03Et je vous prie de vous croire que tous les gens
00:21:05qui ont tripatouillé,
00:21:07parce qu'il n'y a pas d'autres mots,
00:21:09qui ont tripatouillé,
00:21:10qui sont à l'opposé de leurs convictions.
00:21:13Monsieur Attal, attendez,
00:21:15qui s'allie avec le Front de Gauche.
00:21:18Non mais attendez, mais...
00:21:20Même si à l'origine, il vient du Parti Socialiste.
00:21:23Oui mais attendez, moi,
00:21:26dans le Front de Gauche, il y a la nupèce.
00:21:29Il y a la nupèce.
00:21:30Moi je ne parle pas des démocrates modérés
00:21:34que sont les socialistes, je le reconnais.
00:21:36Mais la nupèce.
00:21:37Les gars, ils sont en train de faire un pacte avec eux.
00:21:39Mais vous ne croyez pas que ça, dans l'esprit des Français,
00:21:42et d'ailleurs, vous savez,
00:21:44je rebondis sur ce que disait votre auditrice,
00:21:47sur Le Répondeur,
00:21:48qui disait que de tout temps, pendant les traptages,
00:21:50que ce soit pour les communales, les régionales,
00:21:53il y a toujours eu des bagarres.
00:21:54Oui, bien sûr, on s'en souvient.
00:21:56Moi j'ai 56 ans,
00:21:57moi je connais quelqu'un qui a trappé.
00:21:59En général, ils n'envoient pas les maigrichons.
00:22:01Non, en général, effectivement,
00:22:02ils n'y vont pas les mains nues non plus.
00:22:04Voilà, on est d'accord.
00:22:05Donc si vous voulez, ça a toujours existé.
00:22:07Aujourd'hui, c'est vrai qu'avec le relais des médias,
00:22:10réseaux sociaux, etc.,
00:22:12c'est beaucoup plus mis au grand jour.
00:22:15Mais je vous dis, moi, sincèrement,
00:22:17moi, les bras m'en tombent.
00:22:18Parce qu'il faudrait quand même que les gens comprennent
00:22:20que dans ce pays,
00:22:21les gens qui travaillent comme moi,
00:22:23je suis conducteur routier,
00:22:24ça fait 35 ans que je roule,
00:22:27j'ai fait 4 millions de kilomètres
00:22:29au volant d'un poids lourd,
00:22:30sans un accident, je prévis,
00:22:31je ne suis pas en train de me lancer des fleurs.
00:22:33Je pense être un professionnel de la route.
00:22:36Je fais mon métier correctement.
00:22:38J'essaye d'élever mon garçon avec des valeurs.
00:22:42Quand je vois le pays où il s'en va,
00:22:44c'est même plus possible.
00:22:46Nous, les conducteurs routiers,
00:22:47on ne se passe pas une semaine
00:22:48sans qu'on est confronté à des vols
00:22:50où on nous pique du gasoil, etc.
00:22:53C'est aussi ces incivilités,
00:22:55y compris vous, vous êtes routier professionnel de la route,
00:22:59vous devez voir aussi que les comportements au volant,
00:23:02d'une certaine manière, ont évolué.
00:23:05Oui, alors ça aussi.
00:23:06Mais vous savez, tous les gens,
00:23:08tous ceux qui font le tripatouillage,
00:23:10ces gens-là, ils vivent où ?
00:23:12Comme il dit, pardon,
00:23:13mais M. Bardella avait raison,
00:23:14ils vivent dans des quartiers à digicode.
00:23:17Moi, j'habite dans les Hauts-de-France,
00:23:20dans une région populaire.
00:23:22J'estime qu'on ne vit certainement pas
00:23:25de la même manière là où je vis, moi, que...
00:23:28C'est certain, Laurent.
00:23:30Nous, à la base,
00:23:33nous, on ressent ces choses-là.
00:23:34Et d'ailleurs, remercie RTL aussi
00:23:36de donner la parole à tout le monde
00:23:37pour que, justement, on puisse dire les choses,
00:23:40les vraies choses.
00:23:41Les politiciens sont complètement déconnectés.
00:23:43C'est d'ailleurs bien de le dire,
00:23:46d'abord parce que ça permet
00:23:48de faire un petit peu retomber la pression
00:23:50et puis d'éviter parfois des dérapages
00:23:54et puis c'est bien d'échanger
00:23:55et vous avez totalement raison de le souligner, Laurent.
00:23:58Oui, vous voulez encore dire un mot ?
00:24:01Oui, je voulais juste dire un truc.
00:24:03Il faut que la tension retombe dans ce pays.
00:24:05Il faut un retour de l'ordre.
00:24:07Absolument.
00:24:09Ça, c'est le mot-clé qu'on entend
00:24:11sur l'antenne d'RTL, dans cette émission.
00:24:14Le retour de l'ordre,
00:24:15le retour de l'ordre dans les rues,
00:24:17globalement, dans les familles.
00:24:19Voilà, c'est le retour de l'ordre.
00:24:20Et ce n'est pas avec les gens de gauche, là.
00:24:23On les a déjà eus.
00:24:24On sait ce que ça a donné.
00:24:25D'accord ?
00:24:26Et ça va être pire.
00:24:27Ça va être pire.
00:24:28Donc moi, je dis aux Français
00:24:32gonflez les muscles, ayez du courage
00:24:34parce qu'on a les hommes politiques qu'on mérite.
00:24:36Voilà.
00:24:37Oui, ben c'est dit.
00:24:38Je vous remercie, Laurent.
00:24:39Je vous souhaite une bonne journée.
00:24:40Dans le Nord, je crois que c'était à Lens.
00:24:42Une petite musique qui me signale
00:24:44qu'on va marquer une petite pause.
00:24:46Mais on va se retrouver très vite, dans un instant,
00:24:48avec Fabrice, avec Éliane.
00:24:50Oh, ils sont nombreux.
00:24:51J'ai déjà à attendre, 30 de décembre.
00:24:53On va se dépêcher.
00:24:54Kim et Bertrand sont également sur la liste.
00:24:56A tout de suite.
00:25:01Vincent Parizeau vous donne la parole sur RTL.
00:25:05Bonjour à tous.
00:25:06Nous terons la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:25:09Oui, bonjour.
00:25:10Je m'appelle Patrick.
00:25:11Je suis réculteur dans le Cantal.
00:25:12Je viens de regarder le fameux clip
00:25:14Nopasaran, là.
00:25:15Mais quelle honte.
00:25:16Oh la vache.
00:25:17Mais qui sont ces types-là,
00:25:19pour donner des leçons ?
00:25:20Mais qui sont ces rappeurs,
00:25:21pour se permettre de juger comme ça,
00:25:24nous, les Français ?
00:25:25Mais on vous vomit.
00:25:27Et je ne mets pas tous les rappeurs.
00:25:28C'est une minorité, ça.
00:25:29Mais j'ai rarement vu un climat de haine tel,
00:25:32dans un clip.
00:25:33Ce n'est pas du talent, ça.
00:25:43Alors effectivement,
00:25:44cet auditeur nous parle de ce clip
00:25:46sorti il y a deux jours,
00:25:48réalisé par une vingtaine de rappeurs
00:25:50qui se sont alliés
00:25:52avec ce titre Nopasaran,
00:25:54qui évidemment fait référence
00:25:55au cri de ralliement des républicains espagnols
00:25:58contre les troupes de franco.
00:26:03C'est certain que,
00:26:05quand on lit le texte,
00:26:08j'avoue qu'on ne sait pas trop
00:26:10s'il faut en rire ou en pleurer.
00:26:13Je pense qu'on est plutôt plus près des larmes.
00:26:15Et effectivement, c'est très insultant
00:26:17pour Marine Le Pen,
00:26:20pour Jordan Bardella,
00:26:21mais j'ai envie de dire
00:26:22pour les femmes d'ailleurs, en général.
00:26:24Je ne vais pas vous citer les paroles.
00:26:26Vous pourrez aller les consulter
00:26:28si ça vous dit.
00:26:29Mais effectivement,
00:26:30c'est assez choquant.
00:26:32Et c'est bien de l'avoir souligné,
00:26:34cher auditeur,
00:26:35sur le répondeur d'RTL.
00:26:36Éliane est avec nous.
00:26:37Bonjour, Éliane.
00:26:38Oui, bonjour.
00:26:39Bienvenue.
00:26:41Qu'est-ce que vous pensez
00:26:42de ce climat aujourd'hui ?
00:26:44Je suis comme l'auditeur d'avant.
00:26:46Il a tout dit, en fait.
00:26:47C'est exactement ce que je pense.
00:26:48Comme lui.
00:26:49C'est-à-dire ?
00:26:50Effectivement.
00:26:51Tout ce qu'il a dit.
00:26:52Cette violence.
00:26:54On passe l'éponge sur tout.
00:26:56Les gens ne sont pas punis.
00:26:59Ils passent devant le juge.
00:27:01Ils sont libérés.
00:27:02Ils n'ont pas d'amende.
00:27:03Ils ne sont pas de prison.
00:27:05Rien du tout.
00:27:06En fait, c'est un laxisme général.
00:27:08Et c'est contre ce laxisme
00:27:12que vous allez voter ?
00:27:14Non, je ne vote plus.
00:27:15Ça fait des années que je ne vote plus.
00:27:17D'accord.
00:27:18Tous ces gens ne me représentent pas.
00:27:20Moi, je suis une vraie travailleuse.
00:27:21J'ai 62 ans.
00:27:22Ça fait 62 ans que je travaille.
00:27:24Quand on ne vote pas,
00:27:27excusez-moi Eliane,
00:27:29ce n'est pas de la provocation,
00:27:31mais je vais vous poser la question clairement.
00:27:33Quand on ne vote pas,
00:27:34est-ce qu'on a le droit de se plaindre ?
00:27:36Mais je ne me plains pas.
00:27:38C'est parce que j'écoute la radio.
00:27:39Oui, d'accord.
00:27:40Et vous réagissez ?
00:27:42Maintenant, si on ne vote pas,
00:27:43qu'on n'a pas le droit de donner un avis.
00:27:44Ah si ?
00:27:45Non, non, non.
00:27:46Bien sûr qu'on a le droit de donner son avis.
00:27:48Et puis plus R,
00:27:49c'est encore mieux sur RTL de le faire.
00:27:52J'essaie d'ailleurs de comprendre
00:27:54pourquoi vous ne votez pas.
00:27:55Je fais la part des choses.
00:27:57Entre citoyenne libre
00:27:59et ce que j'entends,
00:28:00que ces gens ne me représentent pas.
00:28:06Aucun.
00:28:07Et quand je vois tout ce cafouillage.
00:28:08Et M. Macron, il a eu raison,
00:28:10même si je n'ai pas voté pour lui,
00:28:12parce que là, on voit le vrai visage
00:28:13de tous ces gens-là.
00:28:14On voit le vrai visage.
00:28:16Et tous ces magouillages qui font
00:28:19qu'on ne s'aime pas pendant qu'on est à l'Assemblée.
00:28:22On se déteste, on se haït,
00:28:23on s'envoie des noms d'oiseaux.
00:28:25Et puis d'un seul coup,
00:28:26ils deviennent tous des amis.
00:28:27C'est tout ça que je ne supporte pas.
00:28:29Et c'est ça qui fait que vous ne votez plus ?
00:28:32Vous savez depuis combien de temps
00:28:33que vous ne votez plus, Eliane ?
00:28:34Je ne compte même plus,
00:28:35mais ça fait des années.
00:28:37Ça fait des années.
00:28:38Parce que ce tripatoire...
00:28:39En fait, on instrumentalise
00:28:41les votes des gens.
00:28:42Les gens, ils votent pour quelque chose.
00:28:43Après, ils font des petites combines derrière.
00:28:44Et puis en fait, ce qui passe,
00:28:46qui est dans l'évolution,
00:28:47ce n'est pas du tout la réalité.
00:28:49Après, une fois qu'ils sont au gouvernement.
00:28:50Vous voyez ?
00:28:51Pourquoi on demande aux gens
00:28:52de mettre un bulletin,
00:28:53si après derrière,
00:28:54ils font leurs petits trapatouillages,
00:28:56leurs petits combines,
00:28:57leurs petits arrangements ?
00:28:58Et après, en fait,
00:28:59quand on arrive,
00:29:00quand ils sont là,
00:29:01c'est toujours le même système.
00:29:02On est toujours entre des gens
00:29:03qui se battent les uns contre les autres.
00:29:04Il ne se passe rien.
00:29:05Nous, en attendant,
00:29:06on vote, on n'a droit à rien.
00:29:08Moi, je ne gagne 1500 euros,
00:29:10je n'ai droit à rien, monsieur.
00:29:11C'est vrai,
00:29:12mais on a quand même une grande chance
00:29:13en France, en Europe.
00:29:15Oui, mais je ne dis pas ça.
00:29:17De pouvoir voter,
00:29:18de vivre en démocratie
00:29:19et de pouvoir éventuellement
00:29:20changer les majorités.
00:29:21Il y en a,
00:29:22ils attendent comme ils veulent
00:29:23la démocratie.
00:29:24Non, mais ça,
00:29:25on est bien d'accord.
00:29:26Et c'est tout ça
00:29:27que je ne supporte plus.
00:29:28Moi, je suis quelqu'un
00:29:29de droit dans mes bottes.
00:29:30Et quand je vois ce bazar-là
00:29:31et qu'on demande aux gens
00:29:32de faire cier ça,
00:29:33moi, je ne suis pas d'accord.
00:29:35Moi, on ne va pas me tourner
00:29:37dans la farine,
00:29:38dans tous les sens.
00:29:39Moi, ce n'est pas possible.
00:29:40Et en même temps,
00:29:42Eliane, vous nous dites,
00:29:44moi, je pense exactement
00:29:46comme l'auditeur précédent,
00:29:47à savoir qu'il faut
00:29:49mettre un petit tour.
00:29:51Des gens qui bossent,
00:29:52qui ne sont pas considérés.
00:29:53Voilà, on est d'accord.
00:29:54Mais ça ne vous incite pas
00:29:55à aller voter ?
00:29:56Non, non.
00:29:57Parce que pour vous,
00:29:58il n'y a pas un bulletin de vote
00:29:59qui vous représente ?
00:30:00Non, aucun.
00:30:01Eh bien, c'est dit, Eliane.
00:30:02Non, malheureusement,
00:30:03parce qu'on sait que
00:30:04tout moins ou moins,
00:30:05au bout du compte,
00:30:06tout ce qu'ils vont faire,
00:30:07c'est encore nous qui allons payer
00:30:08le pot commun,
00:30:09c'est-à-dire ceux qui bossent,
00:30:10ceux qui payent des impôts,
00:30:11ceux-ci, ceux-là.
00:30:12C'est toujours les mêmes.
00:30:13Et eux, ils s'en mettent
00:30:14plein les poches.
00:30:15Moi, je voterai.
00:30:16Vous savez quoi ?
00:30:17Je vous dis juste
00:30:18la dernière parole.
00:30:19Là, ils veulent mettre
00:30:20le SMIC à 1600 euros.
00:30:21Ces gens-là,
00:30:22qui nous dirigent,
00:30:23le jour où ils toucheront
00:30:241600 euros,
00:30:25ils verront ce que ça veut dire
00:30:26et je voterai.
00:30:27Parce que quand on voit
00:30:28les salaires qu'ils ont,
00:30:29ils parlent pour nous
00:30:30qu'on a gagné
00:30:31500 euros.
00:30:32Ils sont trop loin de vous,
00:30:33c'est ça que vous voulez nous dire.
00:30:34Exactement.
00:30:35Ils ne peuvent pas
00:30:36se mettre à notre niveau.
00:30:37Vous avez vu
00:30:38combien ça gagne
00:30:39un sénateur,
00:30:40une personne
00:30:41à l'Assemblée ?
00:30:42Comment ils peuvent
00:30:43parler de nous ?
00:30:44On est en bas de la base.
00:30:45Comment ils peuvent
00:30:46parler de nous, monsieur ?
00:30:47Qu'ils viennent
00:30:48une semaine
00:30:49prendre le boulot
00:30:50de quelqu'un
00:30:51qui gagne 1500 euros,
00:30:52qu'ils fassent le travail
00:30:53ou pendant un mois,
00:30:54ils verront ce que ça veut dire
00:30:55et qu'ils vivent avec.
00:30:56Voilà,
00:30:57ils ne peuvent pas
00:30:58nous présenter.
00:30:59C'est vrai que...
00:31:00Mais alors,
00:31:01on a vu par exemple,
00:31:02c'est dans
00:31:03les rendez-vous
00:31:04avec des filles,
00:31:05une femme de ménage
00:31:06qui est devenue
00:31:07des filles
00:31:08de l'Assemblée.
00:31:09Qui est devenue
00:31:10députée
00:31:11à Cheikhéké.
00:31:12Oui, oui.
00:31:13Mais bon,
00:31:14on sait qui paye après.
00:31:15Moi, je suis
00:31:16pas assez pauvre
00:31:17pour avoir
00:31:18un logement
00:31:19normal
00:31:20dans le privé.
00:31:21Je ne suis pas
00:31:22assez pauvre
00:31:23dans le social
00:31:24et je ne suis pas assez riche
00:31:25pour prendre un logement
00:31:26dans le privé.
00:31:27Vous êtes perdante
00:31:28sur tous les tableaux.
00:31:29Donc,
00:31:30mon petit salaire,
00:31:31vous voyez,
00:31:32je fais 54 km par jour
00:31:33aller-retour
00:31:34pour aller travailler.
00:31:35En attendant,
00:31:36je mets mon essence,
00:31:37j'ai l'usure de ma bagnole,
00:31:38je suis pas assez pauvre.
00:31:39C'est dit Eliane.
00:31:40Vous me demandez,
00:31:41vous n'avez pas le droit
00:31:42à vous demander ceci,
00:31:43je n'ai pas le droit
00:31:44au chèque LRJ,
00:31:45je n'ai pas le droit à ceci.
00:31:46Et je fais quoi ?
00:31:47Je ne suis pas une citoyenne.
00:31:48Ah ben,
00:31:49vous êtes une citoyenne
00:31:50comme tous les autres,
00:31:51effectivement.
00:31:52Mais cela dit,
00:31:53par exemple,
00:31:54il y a des partis
00:31:55qui proposent
00:31:56de baisser la taxe
00:31:57sur les carburants.
00:31:58Donc ça,
00:31:59ça pourrait vous intéresser.
00:32:00Mais monsieur,
00:32:01vu tout ce que ça a augmenté,
00:32:02même s'ils descendent
00:32:03de 15%,
00:32:04c'est quoi par rapport
00:32:05à toutes les augmentations
00:32:06qu'on a jusqu'à maintenant ?
00:32:07Je veux dire,
00:32:08ce n'est pas ça qu'il faut faire.
00:32:09Ce n'est pas ça
00:32:10qui va vous inciter
00:32:11à aller dimanche
00:32:12au bureau de vote.
00:32:13C'est bien conclu, Eliane.
00:32:14Le problème,
00:32:15c'est que nous ici,
00:32:16il y avait un ancien
00:32:17qui me disait ça,
00:32:18ici en France,
00:32:19on mourra de la fiscalité.
00:32:20Un ancien
00:32:21qui m'a dit ça, monsieur.
00:32:22Parce que moi,
00:32:23je parlais avec des anciens.
00:32:24Ah ben, c'est important.
00:32:25C'est important
00:32:26d'écouter la parole
00:32:27des anciens
00:32:28et de la relayer
00:32:29comme vous le faites,
00:32:30Eliane,
00:32:31sur l'antenne d'RTL.
00:32:32Je vous souhaite
00:32:33une bonne journée.
00:32:34Je ne vais pas vous convaincre
00:32:36mais moi,
00:32:37personne ne me fait peur, monsieur.
00:32:40Vous avez l'air
00:32:41d'avoir un caractère
00:32:43bien trempé
00:32:44et c'est très agréable
00:32:45de vous écouter.
00:32:46Je vous remercie, Eliane.
00:32:47Une courte pause
00:32:48et puis,
00:32:49on va retrouver Fabrice
00:32:51qui est chauffeur de bus.
00:32:53A tout de suite.
00:33:06Avant de poursuivre
00:33:07sur ces dossiers politiques,
00:33:08un petit détour
00:33:09par Enzo
00:33:10qui est en régie
00:33:11et qui recueille
00:33:12vos messages écrits
00:33:13ou vocaux.
00:33:14Bonjour, Enzo.
00:33:15Bonjour, Vincent.
00:33:16Bonjour à tous.
00:33:17Alors,
00:33:18qu'est-ce que vous avez
00:33:19à nous expliquer ?
00:33:20La politique continue
00:33:21de faire réagir
00:33:22nos internautes,
00:33:23ça c'est sûr.
00:33:24Yves nous écrit
00:33:25sur l'attaque
00:33:26qu'a subie Priska Thévenaud
00:33:27hier à Meudon.
00:33:28Cette agression est inacceptable
00:33:29et doit être sanctionnée
00:33:30avec la plus extrême sévérité
00:33:31mais elle relève
00:33:32de la violence générale
00:33:33qui sévit en France
00:33:34Les amis de Madame Thévenaud
00:33:35l'ont malheureusement
00:33:36toujours niée.
00:33:37Jérôme lui réagit
00:33:38au nouveau sondage
00:33:39qui semblait noyer
00:33:40Jordane Bardella
00:33:41de Matignon
00:33:42et nous écrit
00:33:43« Les RN disent
00:33:44que les désistements
00:33:45faussent le jeu démocratique
00:33:46mais la vérité c'est
00:33:47qu'ils restent minoritaires
00:33:48et que 80% des Français
00:33:49abstentionnistes inclus
00:33:50n'en veulent pas ».
00:33:51Je crois qu'on va parler
00:33:52du procès
00:33:53de cette femme
00:33:54qui avait répondu
00:33:55au SAMU.
00:33:56C'est ça, tout à l'heure ?
00:33:57Aussi, tout aussi
00:33:58et après 14h
00:33:59en ce 4 juillet
00:34:00on peut se permettre
00:34:01aussi de parler de vacances
00:34:02je pense.
00:34:03Entre la dissolution
00:34:04de l'Assemblée nationale
00:34:05l'arrivée des JO
00:34:06l'euro et le tour de France
00:34:07les Français ont besoin
00:34:08de s'oxygéner
00:34:09et profiter du soleil.
00:34:10Alors comptez-vous
00:34:11partir en vacances ?
00:34:12Plutôt voyage planifié
00:34:13aux réservations
00:34:14last minute ?
00:34:15Adam, Valentin, Léonard
00:34:16vous attendent en 3210
00:34:17en tongs et en chemise à fleurs.
00:34:18Ah bah, ils sont déjà en tongs.
00:34:21Mettez-moi un soleil
00:34:23dans le studio
00:34:24comme ça
00:34:25on va bronzer un peu.
00:34:26Merci.
00:34:27A tout à l'heure Enzo.
00:34:28Fabrice est avec nous.
00:34:29Bonjour Fabrice.
00:34:30Oui bonjour Vincent.
00:34:31Je vous ai présenté
00:34:32comme chauffeur de bus
00:34:33je ne sais pas
00:34:34si ça a
00:34:35j'allais dire
00:34:36de l'importance
00:34:37peut-être dans le regard
00:34:38que vous avez aujourd'hui
00:34:39sur la société
00:34:40parce que vous êtes
00:34:41confronté quand même
00:34:42j'imagine
00:34:43à un certain nombre
00:34:44de personnes
00:34:45dans votre profession.
00:34:46Oui, oui.
00:34:47C'est tout cela
00:34:48que je suis actuellement allé
00:34:49revenir dans ma ville
00:34:50à Nantes.
00:34:51Pour vous situer
00:34:52c'est une question
00:34:53que moi ça fait
00:34:54depuis 2012
00:34:55que je vote
00:34:56depuis que j'ai
00:34:57plus de 18 ans.
00:34:58J'habitais à Nantes
00:34:59dans les quartiers populaires
00:35:00notamment Bellevue
00:35:01la rue Meunib
00:35:02dealer, communautariste
00:35:03et tout ça.
00:35:04Moi je l'avoue
00:35:05j'ai toujours voté RM
00:35:06je ne suis pas raciste
00:35:07comme beaucoup disent
00:35:08les RM
00:35:09on vote
00:35:10on est habité raciste non
00:35:11c'est juste que c'est des
00:35:12noms de nom de droits
00:35:13on en a marre de la sécurité
00:35:14des choses comme ça.
00:35:15Nous en tant que chauffeur de bus
00:35:16on le voit beaucoup
00:35:17moi avec mes collègues
00:35:18je le vois beaucoup
00:35:19on se fait souvent agresser
00:35:20on dit que non
00:35:21c'est le sens inverse
00:35:22mais nous en tant que blanc
00:35:23on se fait souvent agresser
00:35:24on se fait insulter
00:35:25surtout en ce moment
00:35:26c'est récurrent
00:35:27soit à Nantes, ou s'agissant partout en France, tous les chauffeurs de bus, on se fait souvent agresser.
00:35:31C'est quoi par exemple ? Est-ce qu'on peut avoir une idée de ce que vous vivez dans ce contexte ?
00:35:38C'est juste un regard. Il y a certains chauffeurs, pas moi forcément, mais certains chauffeurs qui leur disent
00:35:43qu'il faut payer ou des choses comme ça, et juste parce qu'on leur dit qu'il faut payer...
00:35:46C'est normal de payer le bus ?
00:35:48Je vous prétexte que c'est ça, on se fait allumer, on se dit « ah t'es un raciste », ceci, cela...
00:35:53Donc il y a des collègues qui se prennent des coups de poing ou des choses comme ça, ça devient vraiment récurrent,
00:35:58des insultes, même dans le bus on leur dit d'arrêter de parler, par exemple moi ça m'est déjà arrivé,
00:36:03le langage, les insultes, ils parlent très mal des enfants et tout, donc on leur demande le respect,
00:36:09« oh ta gueule, fais ton boulot, conduis », ou des choses comme ça.
00:36:12Donc en fait c'est assez récurrent ce qui se passe.
00:36:15A Nantes, c'est passé aussi la dernière fois, à Bellevue, ils ont tout dévié, il y a eu un coup de flash-ball,
00:36:20la conduitrice qui avait eu peur, c'est des trucs récurrents qui se passent en fait, l'insécurité et tout.
00:36:25Donc c'est comme là le jeu des politiciens, Emmanuel Macron avait déjà préparé son coup,
00:36:30au moins ce qu'il a prévu de faire pour acclure le front de gauche, c'était prévu, c'était prédité à l'avance.
00:36:35Chaque élection c'est la même chose, c'est toujours barrage ou ARN.
00:36:38Donc dans ce cas-là il faut prendre les Français, on va nous accompagner dans les bureaux de vote,
00:36:43et puis on va dire « prenez ce bulletin et mettez dans l'urne », c'est la même chose.
00:36:48Tous les Français, c'est nous prendre pour des moutons.
00:36:51Moi c'est ce que je disais tout à l'heure à votre collègue Margot, c'est ce que je disais,
00:36:56dans ce cas-là, l'LR, il fallait qu'ils rejoignent, comme Eric Ciotti, le Rassemblement National,
00:37:00qu'ils disent « ok, on n'est pas d'accord sur la partie économique, mais on travaille ensemble sur la partie économique,
00:37:05on fait une union des droites », comme Marion de Maréchal le préconisait aussi,
00:37:09et ça faisait une force par rapport à aller se mettre sur le front de gauche, c'est pas logique.
00:37:15C'est-à-dire que là on va avoir des terroristes qui vont arriver, on va avoir tout le monde qui va venir,
00:37:18déjà qu'on a l'impression de certains, moi je vous parle dans le Nord, avec ceux que je parle,
00:37:23on ne se croit plus en France déjà, c'est tout pour eux, moi vous voyez,
00:37:27j'ai cherché un logement sur Nantes, on m'a même refusé parce qu'on m'a dit,
00:37:29entre guillemets on peut comprendre que je ne suis pas d'Allô, je ne suis pas étranger.
00:37:33On ne vous a pas dit ça comme ça Fabrice ?
00:37:36Si, si, on m'a dit qu'il faut un d'Allô et on m'a déjà refusé parce qu'on privilégie les personnes étrangères.
00:37:44Donc ça n'est pas arrivé qu'à moi, ça arrivait à d'autres personnes qui font,
00:37:47et ça arrive très régulièrement, vous savez, ça arrive très régulièrement ce genre de trucs.
00:37:51Donc c'est comme là, je vois dans la 11ème circonscription à Lille,
00:37:54le front populaire, celui qui est front populaire, c'est l'ancien maire de la Lille où c'est que je suis d'homme,
00:37:59tout ça parce qu'il y avait des connaissances, là avec la majorité,
00:38:04elle s'est désistée pour faire barrage au Front National, quelle est l'utilité ?
00:38:08Ça vous rend amer ce barrage au RN qui fait que peut-être dimanche soir,
00:38:14le RN n'aura pas la majorité absolue comme on pouvait le penser il y a encore quelques jours ?
00:38:21Ah oui, oui, moi ça me met en colère, moi je me dis si c'est ça, je puis voter.
00:38:26Au bout d'un moment donné, moi je prends depuis 2012, je parle que depuis 2012,
00:38:29ça fait peut-être 4-5 ans que je m'intéresse encore plus à la politique, un peu plus,
00:38:32j'essaie de m'intéresser un peu plus, donc pour dire, à chaque élection, on entend la même chose,
00:38:39que ce soit sur les journalistes ou les trucs comme ça, sur les télés ou des trucs comme ça,
00:38:42voilà, et quand il y a un truc sur le RN, on va taper tout de suite le RN,
00:38:45par contre c'est, et les filles ou n'importe, on tape pas, c'est tout le temps la même chose.
00:38:49Alors je suis d'accord, bien évidemment il y a des dérives et qu'il faut condamner,
00:38:52le racisme, les trucs comme ça, les violences, il faut condamner.
00:38:55Oui, le racisme est un délit, il faut le rappeler Fabrice.
00:38:57Je suis obligé de vous couper, malheureusement, je continuerai bien effectivement à dialoguer avec vous,
00:39:02mais il y a beaucoup de monde qui veut intervenir au 3210, il faut que tout le monde puisse s'exprimer.
00:39:07Juste un truc, je vais me permettre, c'est juste de demander à tous les auditeurs et tous les français
00:39:13que pour une fois, ils n'écoutent pas ce qu'on leur donne, les consignes de vote,
00:39:16et qu'ils votent ce qu'ils ont envie, et qu'ils arrêtent d'être instrumentalisés,
00:39:19et qu'ils ne votent pas comme des moutons, s'ils ont envie de voter au RN, ils votent RN,
00:39:24et qu'ils n'aillent pas de l'autre côté, et après qu'ils aillent se plaindre,
00:39:26et qu'ils aillent sortir dans la rue, et faire de la délinquance, comme ce qui se passe.
00:39:29Il faut que je vous couvre Fabrice !
00:39:31Non mais je sais, je sais !
00:39:33Vous êtes un magnifique moulin à parole, comme on dit !
00:39:37On vous écouterait longtemps parce que vous avez beaucoup de choses à dire,
00:39:40malheureusement on doit vous couper, je suis obligé de vous quitter.
00:39:43Je vous remercie Fabrice, à tout de suite sur RTL 3210.
00:39:53RTL, vivre ensemble.
00:40:04Vincent Parizeau, les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:40:08On va pouvoir parler vacances, si vous le souhaitez, tout à l'heure, après 14h, 14h10,
00:40:13notamment de ces vacances dont on décide au tout dernier moment, y compris pour la destination.
00:40:17En tout cas, ici ils font les choses très bien à RTL,
00:40:21ça a demandé du soleil dans le studio,
00:40:23alors vous pouvez d'ailleurs aller jeter un coup d'œil sur la vidéo,
00:40:27puisque maintenant c'est possible.
00:40:29Merci Damien de m'avoir mis…
00:40:30De rien Vincent, ne demandez pas plus, on n'a que ça !
00:40:32Une belle plage ensoleillée sur les écrans qui m'entourent ici.
00:40:36Marilyn est avec nous, on change totalement de sujet,
00:40:39on va évoquer ce procès dont on vous parle,
00:40:42ce procès qui s'est ouvert aujourd'hui, le procès de cette opératrice du SAMU,
00:40:46qui n'avait pas cru, qui avait même eu des propos assez moqueurs,
00:40:50on est à la fin 2017, à l'égard d'une femme qui avait appelé le SAMU
00:40:54pour expliquer qu'elle était très mal,
00:40:56une femme qui finalement est morte peu de temps après à l'hôpital,
00:41:00le procès de cette opératrice du SAMU s'est ouvert aujourd'hui.
00:41:04Et justement, je crois qu'une femme qui a travaillé dans ce secteur nous appelle,
00:41:09il s'agit de Marilyn. Bonjour Marilyn !
00:41:12Bonjour Vincent !
00:41:13Bienvenue sur l'antenne d'RTL.
00:41:15Vous avez donc été vous aussi, on appelle ça, faire de la régulation médicale, c'est ça ?
00:41:21Voilà, le terme exact c'est en fait auxiliaire de régulation médicale.
00:41:24J'ai fait ça pendant quasiment 24 ans.
00:41:26Ah oui, donc effectivement une très grande expérience.
00:41:29Donc vous avez, j'imagine, totalement suivi cette affaire qui remonte à 2017,
00:41:34vous étiez encore d'ailleurs en activité à ce moment-là.
00:41:37Tout à fait, oui, et puis à notre grande stupéfaction,
00:41:41la bande audio avait circulé pendant quelque temps.
00:41:45Oui, on avait entendu notamment ces propos extrêmement choquants,
00:41:48parce qu'il y avait cette femme malheureuse, Naomi Musenga, qui disait « je vais mourir »,
00:41:55et la régulatrice qui lui disait « bah oui, comme tout le monde, on va tous mourir un jour ».
00:42:00Ça j'avoue que c'est... On a du mal à imaginer comment elle a pu dire ça.
00:42:07Écoutez, encore une fois, oui, alors il y a deux contextes.
00:42:10Effectivement, le contexte où la bande audio a circulé...
00:42:12Alors ça, c'est vrai que ça aurait dû rester secret, normalement.
00:42:15Non, mais complètement, complètement.
00:42:17Moi, pour avoir géré et avoir été responsable justement de ça,
00:42:20de l'extraction de bandes audio sur réquisition judiciaire,
00:42:24jamais, jamais, jamais, ça ne sortait du centre de régulation.
00:42:27C'était ensuite remis en main propre à l'obligé.
00:42:30Voilà, et à la justice.
00:42:32Après, la justice faisait son travail, oui.
00:42:34Mais bien sûr, mais jamais, jamais, ça n'aurait dû sortir.
00:42:37Enfin bon, là, c'est tout. C'est comme ça, ça en a parti, c'est triste.
00:42:40C'est pas le plus grave, on va dire, mais effectivement, c'est...
00:42:43Ah oui, oui, quand on entend cette jeune Naomi,
00:42:47enfin moi, pour l'avoir entendue, on sent...
00:42:50Bon, on a de l'expérience.
00:42:52Voilà, c'est facile à dire, à posteriori,
00:42:54parce que je ne suis surtout pas là pour accabler cette collègue
00:42:57qui passe en jugement aujourd'hui.
00:42:59On fait un travail qui est très difficile,
00:43:01et je pense encore plus aujourd'hui,
00:43:03parce que je l'ai régulièrement insultée.
00:43:05Alors justement, parce qu'elle s'est déjà expliquée,
00:43:08depuis l'ouverture de son procès ce matin,
00:43:10elle dit « j'étais à bout dans mon travail,
00:43:14j'étais épuisée, morellement,
00:43:16j'avais une charge de travail énorme ».
00:43:18Ça, vous le comprenez ?
00:43:20Je comprends, je comprends.
00:43:22Moi, ça m'est arrivé, comme bon nombre de collègues,
00:43:25bon, il faut garder son sang-froid au téléphone,
00:43:27il faut travailler comme il faut,
00:43:29parce que lorsque vous arrivez le matin,
00:43:31moi aussi, je travaille en douze heures,
00:43:33lorsque vous arrivez le matin, vous devez être de toute façon « on »
00:43:36pendant douze heures.
00:43:38Ah, c'est douze heures d'affilée ?
00:43:40Non, douze heures d'affilée, oui.
00:43:42Moi, je faisais 7h30, 19h30,
00:43:44et de nuit, c'était 19h30, 7h30,
00:43:46avec une pause pendant midi pour manger.
00:43:48Mais bon, voilà, si vous avez des appels,
00:43:50bien évidemment, priorité aux gens qui appellent,
00:43:52parce que vous ne savez jamais ce que vous avez derrière un appel 15.
00:43:55Donc, vous mangez quand vous pouvez prendre le collègue
00:43:58ou la collègue prend le relais.
00:44:00Mais tout ça pour dire que oui,
00:44:02c'est quand même un travail qui est extrêmement difficile.
00:44:06Et moi, pour l'avoir vécu, ça m'est arrivé,
00:44:08en raccrochant, quand j'avais affaire à des gens,
00:44:11parce que je vous passe sous les noms d'oiseaux,
00:44:13on peut se prendre, et peut-être encore plus.
00:44:15Donc, ça veut dire qu'il y a des insultes,
00:44:17il y a des canulars, j'imagine, aussi ?
00:44:19Ah ben, les canulars, ouais, ça, on les a toujours eus.
00:44:22Bon, ça va, maintenant, on arrive, on a les numéros qui s'affichent,
00:44:24y compris les numéros de portable.
00:44:26Donc, quand c'est vraiment trop trop violent,
00:44:28la direction et la chef de service du centre de régulation
00:44:31peuvent porter plainte contre la personne.
00:44:34Les canulars, c'est moins gênant.
00:44:37Quand on voit passer le numéro,
00:44:39on s'assure que c'est le même numéro, on le décroche une deuxième fois.
00:44:42Et si la troisième fois, c'est le même numéro, on ne décroche pas.
00:44:44Parce que, voilà, on sait pertinemment que c'est un canular.
00:44:47Mais, voilà, vous ne savez jamais ce que vous avez derrière un appel 15.
00:44:50Donc, vous devez toujours être, de toute façon, disponible.
00:44:52Vous devez faire votre travail comme il faut.
00:44:54Et surtout, faire réguler l'appel par un médecin.
00:44:57Et moi, lorsque j'ai entendu cette bande audio,
00:45:00pour l'affaire de Naomi,
00:45:02on sent, effectivement, une grande détresse derrière.
00:45:06On sent que cette jeune femme, elle ne va pas bien.
00:45:09Alors, comme je disais ce matin à Margot,
00:45:12c'était une douleur abdominale.
00:45:13Certes, vous allez me dire, une douleur abdominale,
00:45:15bah ouais, ça peut être basique,
00:45:17mais pas du tout, il peut se passer plein plein de choses,
00:45:19dans une douleur abdominale.
00:45:20Ça peut être du rien, comme ça peut être quelque chose de très grave.
00:45:23Et c'est ce qui est arrivé.
00:45:25Et c'était le cas.
00:45:26Une question, Mariline, une dernière question.
00:45:28Est-ce qu'après cette affaire,
00:45:30puisque vous avez travaillé en tant qu'auxiliaire de régulation médicale jusqu'en 2023,
00:45:35est-ce qu'après cette affaire,
00:45:36j'allais dire, l'organisation du travail a changé pour vous ?
00:45:40Alors, l'organisation du travail a changé.
00:45:42Alors, nous, comme je le disais encore une fois à Margot ce matin,
00:45:45moi, j'ai travaillé dans un,
00:45:47alors, je n'aime pas trop ce terme de petit SAMU,
00:45:49mais j'ai travaillé dans un SAMU
00:45:51où la proximité avec le médecin,
00:45:53le nombre d'appels étaient différents
00:45:56d'un grand centre de régulation comme Strasbourg,
00:45:58où il y a énormément d'appels.
00:46:00Nous, on a toujours eu ce privilège
00:46:02de pouvoir faire signe à notre médecin
00:46:06quand on a un cas qui est grave.
00:46:07Enfin, qu'on prétend qu'il y a quelque chose qui cloche à l'appel.
00:46:11On a aussi cette possibilité de faire partir les moyens,
00:46:14nous, auxiliaires de régulation,
00:46:16si le médecin est en ligne et que l'on sent qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
00:46:19Nous, ça a changé dans le sens où on a eu,
00:46:21effectivement, une réunion à l'époque
00:46:23avec notre chef de service
00:46:25qui nous a demandé s'il y avait des choses
00:46:27que nous, auxiliaires de régulation, on souhaitait améliorer ou pas.
00:46:30Oui, c'est ça. Il y a eu un dialogue qui s'est instauré.
00:46:33Je suis obligé de vous couper, Mariline,
00:46:35parce que 14 heures arrivent.
00:46:37Mais franchement, je vous remercie,
00:46:39parce qu'on comprend bien à travers vos explications
00:46:42que ce métier d'auxiliaire de régulation médicale,
00:46:45au téléphone, avec ses plages horaires de 12 heures,
00:46:48quand on arrive à la 11e heure,
00:46:51ça ne doit pas être très facile, ce métier.
00:46:54Merci beaucoup, Mariline.
00:46:56Merci pour toutes ces explications.
00:46:58On marque une courte pause.
00:47:00Les infos avec Lisa Marie.
00:47:02Et puis, on vous retrouve au 3210.
00:47:04J'ai l'impression qu'on va encore parler politique.
00:47:06Et puis, peut-être, on va faire quelque chose pour les vacances.
00:47:09Qu'est-ce que tu fais pour les vacances ?
00:47:11Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:47:1550 centimes la minute.
00:47:18Il est 14h01.
00:47:24On est presque ponctuel pour les infos de 14h avec vous,
00:47:27Lisa Marie Marquès, et à la une,
00:47:29cette perspective d'une majorité absolue
00:47:31qui s'éloigne pour le Rassemblement National.
00:47:34Oui, si l'on en croit le dernier sondage
00:47:36à RIS Interactif pour RTL M6 et Challenge,
00:47:39avec plus de 215 désistements
00:47:41pour faire barrage aux parties d'extrême droite,
00:47:43celui-ci arriverait à décrocher entre 190 et 220 sièges,
00:47:47loin de la barre des 289 nécessaires
00:47:50pour atteindre cette fameuse majorité absolue.
00:47:53Et puis, il y a aussi ces affaires d'agression,
00:47:56ce climat extrêmement tendu.
00:47:58On va y revenir dans un instant avec deux auditrices d'RTL.
00:48:02Face au risque de bronchiolite,
00:48:04la Haute Autorité de Santé a une nouvelle recommandation.
00:48:07La bronchiolite, c'est une infection bien connue,
00:48:09notamment chez les nourrissons.
00:48:11La Haute Autorité de Santé recommande désormais
00:48:13de vacciner les plus de 75 ans
00:48:15et les personnes de plus de 65 ans
00:48:17qui présentent des pathologies respiratoires
00:48:19ou cardiaques chroniques.
00:48:21Un petit peu de sport, peut-être avec du football.
00:48:23Demain, le quart de finale des Bleus.
00:48:25Et l'équipe de France de football est en route vers Hambourg.
00:48:28Ils ont quitté leur camp de base
00:48:30pour se mettre au plus vite dans l'ambiance.
00:48:32France-Portugal, ce sera demain, vendredi,
00:48:35à 21h sur M6 et sur RTL, évidemment.
00:48:39Vivez l'Euro de l'intérieur sur l'appli RTL
00:48:42avec la radio digitale RTL Euro.
00:48:44En partenariat avec Winamax.
00:48:46Les jeux d'argent et de hasard peuvent être dangereux.
00:48:48Perte d'argent, conflits familiaux, addiction.
00:48:50Retrouvez nos conseils sur joueur-info-service.fr
00:48:53et au 09 74 75 13 13, appel non surtaxé.
00:48:57Le sport, c'est aussi le vélo.
00:49:00Vivez le Tour de France 2024 sur RTL.
00:49:04Sixième étape du Tour de France.
00:49:06Aujourd'hui, les coureurs se sont élancés il y a quelques minutes.
00:49:09Et on retrouve sur place Nicolas Georgerot.
00:49:12Oui, la sixième étape entre Mâcon et Dijon.
00:49:15Moins de 10 kilomètres parcourus.
00:49:17Passage par les localités de la Roche-Vineuse
00:49:19ou encore Berzé-la-Ville.
00:49:21163 kilomètres aujourd'hui.
00:49:23À travers les vignobles, la route des grands crus de Bourgogne.
00:49:26Ça vous parlera Vincent, Chassagne, Meursault.
00:49:29Allez-y avec modération quand même.
00:49:31Exactement, comme vous le faites à chaque fois.
00:49:33Un peloton à vive allure pour débuter cette étape
00:49:36qui va, sauf énorme surprise, arriver au sprint.
00:49:38Marc Cavendish, Jasper Philipsen, Arnaud Delis
00:49:41ou encore Fabio Jakobson.
00:49:42On va retrouver ces acteurs-là, les acteurs d'hier
00:49:44qui seront encore ce soir sur cette arrivée à Dijon.
00:49:47Attention aux averses par moment sur le peloton.
00:49:49Et puis du vent de côté est annoncé.
00:49:51Attention là aussi aux bordures, aux cassures
00:49:53dans le peloton qui pourraient piéger les coureurs.
00:49:55On va surveiller ça.
00:49:5610 kilomètres parcourus.
00:49:57Peloton groupé pour l'instant.
00:49:58Merci Nicolas Georgerot sur la route du Tour de France pour RTL.
00:50:02Oui, dans les vignobles.
00:50:03Il peut nous ramener des échantillons.
00:50:05Oui, pourquoi pas.
00:50:06Un point sur la météo.
00:50:08Demain vendredi, retour temporaire d'un temps sec
00:50:11et ensoleillé sur toute la France.
00:50:13Les températures demain matin, 9 à 13 degrés en général.
00:50:1715 à 20 degrés attendus sur le littoral méditerranéen.
00:50:20Merci Lisa Marie.
00:50:22On retourne au 3210.
00:50:24Et c'est Kim qui est avec nous.
00:50:26Kim qui nous appelle d'Antony.
00:50:27Bonjour Kim.
00:50:28Bonjour.
00:50:29Je voudrais d'abord vous remercier d'avoir été si patiente.
00:50:32Parce que ça fait largement plus d'une demi-heure que vous êtes en ligne.
00:50:37C'est vrai qu'il y a beaucoup de monde qui appelle au 3210.
00:50:41Vous vouliez évoquer ce climat politique entre les deux tours.
00:50:48Vous-même, vous en avez été victime, je crois ?
00:50:51Oui.
00:50:52En fait, pour l'anecdote, c'est qu'hier, je me promenais
00:50:55et il y a un jeune homme qui a failli me rentrer dedans.
00:50:57Et lorsque je lui ai dit hop, hop, hop, je me suis fait répondu.
00:51:03Il parle français déjà.
00:51:05Donc ça m'a un peu choqué.
00:51:08Et en fait, pour dire aux auditeurs les choses, paradoxalement,
00:51:11ce jeune homme qui m'a dit ça, c'est un jeune homme à casquette.
00:51:15Je vais dire les choses type et maghrébin.
00:51:17Donc si vous voulez, j'ai envie de dire que ce n'est pas forcément...
00:51:21Vous voyez ce que je veux dire ?
00:51:23Un petit peu c'est celui qui dit qui est.
00:51:25Oui, donc il ne faut pas être schématique.
00:51:27Il ne faut pas être trop schématique en disant que le racisme,
00:51:29c'est que d'un côté, etc.
00:51:30C'est qu'un certain type de personnes.
00:51:31C'est une remarque raciste.
00:51:33C'est une micro-agression raciste à mon sens.
00:51:35Mais pour autant, je ne vais pas aller voter RN.
00:51:40Vous voyez ce que je veux dire ?
00:51:41Les gens, il ne faut pas être schématique.
00:51:44Bien sûr.
00:51:45Pour que les choses soient claires, je vous ai présenté qui.
00:51:48Vous êtes d'origine asiatique ?
00:51:50Je suis d'origine vietnamienne.
00:51:51Donc si vous voulez, ça ne s'entend pas quand je parle.
00:51:54Voilà, c'est pour ça que je voulais que les choses soient un petit peu clarifiées
00:51:57par rapport à la scène que vous nous avez décrite.
00:52:00Mais ce qui est fou, c'est qu'on a l'impression d'une banalisation de ces propos.
00:52:08C'est la violence qui est banalisée.
00:52:10C'est cette agression, regardez-là.
00:52:12Prisca Thévenaud qui a été agressé.
00:52:14C'est au quotidien.
00:52:16C'est au quotidien, les agressions comme ça.
00:52:18La violence se banalise.
00:52:19Mais pour autant, j'ai envie de dire qu'il ne faut pas être manichéen.
00:52:22C'est-à-dire que d'un côté, c'est tout blanc.
00:52:24D'un côté, c'est tout noir.
00:52:25Non, l'agression que j'ai vécue hier, c'est bien la preuve que tout est possible.
00:52:32Oui, c'est ça.
00:52:34Peut-être que les choses vont s'apaiser, en tout cas.
00:52:36C'est ce qu'on peut imaginer.
00:52:38Et surtout, vous, ça ne vous amène pas forcément à vous dire
00:52:43« je vais aller mettre un bulletin de vote, disons, radical ».
00:52:47Ce n'est pas ça l'idée ?
00:52:49Absolument pas.
00:52:50Parce qu'en fait, cette réaction-là, c'est une réaction stupide.
00:52:53C'est de l'intolérance, tout ce qu'on veut.
00:52:56Mais en fait, elle vient de partout.
00:52:58Elle peut venir de LFI, de Rassemblement National.
00:53:01Elle peut venir de n'importe où, cette intolérance, cette réaction stupide.
00:53:05Ce n'est pas pour autant que tout d'un coup, je vais me dire
00:53:07« tiens, j'ai été victime de ça, de cette personne-là qui est un certain type ».
00:53:13Après, à l'inverse, on peut dire la même chose sur moi.
00:53:17Oui, bien sûr.
00:53:19En tout cas, on peut dire que le climat en ce moment, il n'est pas très apaisé.
00:53:23Et c'est vrai qu'aussi, on peut s'inquiéter sur ce qui pourrait.
00:53:27Évidemment, le pire n'est jamais sûr.
00:53:30Il faut quand même espérer que ça ne se produise pas.
00:53:33Mais peut-être dimanche soir ou dans les jours qui viennent,
00:53:37après le deuxième tour, il y ait des tensions.
00:53:39Ce n'est pas impossible.
00:53:41Oui, j'espère aussi.
00:53:43On espère.
00:53:44Merci beaucoup de votre appel et surtout de votre patience, Kim.
00:53:47Avec plaisir, au revoir.
00:53:48A bientôt.
00:53:49On va clore cette discussion politique avec Shaden, qui nous appelle de Nîmes.
00:53:53Bonjour Shaden.
00:53:54Bonjour.
00:53:55Bienvenue.
00:53:56Merci aussi d'avoir patienté longuement au 3210.
00:54:00Cette agression de Mme Thévenault, elle vous fait réagir également ?
00:54:04Oui, je disais que les médias ne se remettent jamais en cause.
00:54:09Alors qu'aujourd'hui, nous avons quand même des médias d'extrême droite.
00:54:13Ce qui était impensable.
00:54:15Ma mère, qui est ici des années 80,
00:54:17qui a vécu...
00:54:19Des médias audiovisuels d'extrême droite.
00:54:22C'est ce que vous voulez dire, Shaden ?
00:54:24Vous savez, j'avais ma mère qui passait son temps à regarder une certaine chaîne.
00:54:28Elle était mais dépressive, agressive.
00:54:31Bon, maintenant, elle est mieux.
00:54:33Parce qu'elle a arrêté.
00:54:34C'est bon, on sait très bien pourquoi ces chaînes-là sont là.
00:54:37Pour monter les gens les uns contre les autres.
00:54:40Les Français contre les immigrés.
00:54:42Les catholiques contre les musulmans.
00:54:45Ça fait des années que c'est comme ça.
00:54:47On n'aurait jamais cru qu'en France, c'était possible, ça.
00:54:50Vous voyez, SOS racisme dans les années 80.
00:54:53Maintenant, ça s'est transformé.
00:54:54En fait, vous prenez SOS racisme, vous le retournez.
00:54:56Voilà, en fait, c'est ce qui se passe.
00:54:58Et je disais que les médias devraient se remettre en cause.
00:55:00Parce qu'il y a des gens fragiles.
00:55:02Ils ne mettent pas de distance.
00:55:04Alors, le phénomène des chaînes d'opinion, que ce soit à la radio ou à la télévision,
00:55:07il est assez récent.
00:55:09Jusqu'à présent, dans l'audiovisuel,
00:55:11autant vous aviez des journaux d'opinion dans la presse écrite.
00:55:13C'est vrai qu'Internet a sans doute bouleversé la chose.
00:55:16Et aujourd'hui, on ne va pas les nommer.
00:55:18Ce n'est pas la peine.
00:55:19Mais vous avez une chaîne de radio et une chaîne d'information
00:55:24qui sont effectivement devenus une chaîne d'opinion.
00:55:28On le voit bien.
00:55:30Et ça, peut-être que c'est cela qui mettait votre maman ?
00:55:34Vous nous disiez, Shaden ?
00:55:36C'est dépressif, oui.
00:55:38Mais, monsieur, ce n'est pas de l'opinion, ça.
00:55:40Quand vous avez ça tournant en boucle, ce n'est pas de l'opinion.
00:55:43Moi, je croyais que le racisme, l'antisémitisme,
00:55:47c'était un délit en France.
00:55:49Quand vous avez une chaîne qui ne tourne que sur ça,
00:55:51et après, on dit aux gens, aux Français, dans la rue,
00:55:54que c'est raciste et tout,
00:55:55non, ce ne sont pas les Français qui sont racistes.
00:55:57C'est l'élite de ce pays qui l'est.
00:55:59Il faut dire la vérité.
00:56:00Les Français, de base, ils répondent à ce qu'ils vivent au quotidien.
00:56:04Je ne dis pas qu'il y a des gens qui ont une haine.
00:56:08Dans tous les peuples, ça existe.
00:56:10Bien sûr, mais ce n'est pas nouveau.
00:56:12Mais le racisme, monsieur, c'est quelque chose de pensé.
00:56:17C'est quelque chose d'écrit.
00:56:19C'est quelque chose qui vient de gens qui sont très maléfiques.
00:56:28C'est dit, Shaden.
00:56:30Shaden, je suis obligé de vous couper, là encore,
00:56:32parce qu'on est pressé par le temps.
00:56:33Mais je pense que vous avez pu faire passer votre message
00:56:35et embrasser votre maman.
00:56:36Qui va mieux, j'ai l'impression, aujourd'hui ?
00:56:38On marque une courte pause et puis, dans un instant,
00:56:40un peu d'air dans ce monde de brut.
00:56:43Et si on parlait vacances ?
00:56:45A tout de suite.
00:56:46Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:56:51Vincent Parizeau.
00:56:53Les auditeurs ont la parole.
00:56:55Avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:56:57Est-ce que tu viens pour les vacances ?
00:57:01Moi, je n'ai pas changé d'adresse.
00:57:05Je serai, je pense, un peu en avance
00:57:10au rendez-vous de nos promesses.
00:57:13Damien, le réalisateur, m'a dit
00:57:15« Surtout, Vincent, tu ne chantes pas. »
00:57:17Alors, je ne chanterai pas, effectivement.
00:57:19Mais le cœur y est.
00:57:20Et c'est vrai que...
00:57:21Par contre, on a eu le droit à la danse des doigts.
00:57:23Ah ben oui, forcément.
00:57:24Elle est belle, celle-ci.
00:57:26Ça donne envie de mettre un maillot, un petit pare-héros
00:57:28et d'aller bronzer au soleil.
00:57:29Et du coup, on accueille Camille
00:57:31qui est travel planner.
00:57:33Ça, c'est intéressant.
00:57:35Bonjour, Camille.
00:57:36Bonjour.
00:57:37Merci de m'avoir.
00:57:38Non, non.
00:57:39C'est normal.
00:57:40Merci à vous d'être sur l'antenne.
00:57:42Camille, si on parle des vacances,
00:57:44c'est que tout à l'heure,
00:57:45on a parlé d'une étude réalisée par Fram
00:57:47qui montre qu'on est de plus en plus nombreux
00:57:50à partir au dernier moment.
00:57:52Est-ce que vous le constatez également ?
00:57:55Alors, oui et non.
00:57:57En fait, pour moi, il y a deux profils de voyageurs.
00:57:59Il y a ceux qui veulent partir en tout inclus,
00:58:02donc avec soit tous les repas compris
00:58:04ou la demi-tension.
00:58:05Le all inclusive.
00:58:07Et ça, ça marche très fort.
00:58:09Ça marche très fort, surtout pour les familles.
00:58:11Et moi qui suis toute jeune maman
00:58:12et qui n'ai jamais voyagé comme ça,
00:58:13j'avoue que je me pose aussi la question
00:58:15de m'y mettre prochainement.
00:58:16Moi, j'ai besoin de la compte.
00:58:18Parce qu'on paye avant, on paye tout avant.
00:58:20Et une fois qu'on est parti,
00:58:22on n'a plus rien à dépenser.
00:58:23Voilà.
00:58:24Tout est compris.
00:58:25Il y a les transferts, il y a les vols.
00:58:26Donc, ce genre de personnes
00:58:28qui recherchent ce genre de vacances,
00:58:29effectivement, il y en a pas mal
00:58:30qui attendent la dernière minute
00:58:31en attendant des prix cassés.
00:58:34Donc, pourquoi des prix cassés ?
00:58:35C'est bien souvent parce que c'est des hôtels
00:58:37qui n'ont pas réussi à remplir
00:58:38leur nuitée au maximum
00:58:40et qui baissent les prix
00:58:42afin de ne pas être à vide.
00:58:44Donc, il faut savoir aussi
00:58:45que généralement, ce genre de deal,
00:58:46ce n'est pas les pépites.
00:58:49Ce n'est pas les pépites.
00:58:50On peut tomber sur de bons hébergements,
00:58:52mais ce ne sera pas celui qui est pris d'assaut
00:58:54parce qu'il est absolument génial.
00:58:55Sur ce type de vacances,
00:58:57oui, effectivement, du last minute.
00:58:59Par contre, moi, avec mon métier
00:59:01qui est travel planner,
00:59:02je fais les recherches
00:59:03et j'organise pour les gens.
00:59:05Travel planner,
00:59:06j'avoue que je découvre cette profession.
00:59:08En fait, vous organisez les vacances.
00:59:10En fait, vous êtes une agence de voyage.
00:59:12Pas du tout.
00:59:13Surtout, pas du tout, du tout.
00:59:15C'est normal que vous ne le saviez pas,
00:59:16c'est moi qui ai inventé le métier en 2013.
00:59:19Ça n'existait absolument pas en France.
00:59:22Je m'étais rendu compte
00:59:23que j'étais sollicitée
00:59:24par énormément de proches
00:59:26pour les aider dans leur organisation de vacances
00:59:28parce que je voyageais énormément à l'époque.
00:59:31Et en fait,
00:59:32c'est de me déléguer les recherches.
00:59:34C'est moi qui fais toutes les recherches
00:59:35à la place des personnes
00:59:36en suivant les critères qui m'ont été donnés.
00:59:39Les aéroports de départ,
00:59:40les dates, les prix et tout.
00:59:42Tout ça, ça vaut des sous.
00:59:44C'est cher.
00:59:45Oui, mais justement,
00:59:46ce qui est bien,
00:59:47c'est que comme c'est moi qui ai inventé le métier
00:59:49et qui suis bien ancrée sur le marché,
00:59:51j'ai des prix qui sont très intéressants
00:59:53parce que de par mon expérience...
00:59:54Ça coûte combien de passer par Camille Travel Planner ?
00:59:57Pour rechercher un week-end,
00:59:59c'est 51 euros.
01:00:00C'est vraiment pas cher.
01:00:02Pour un endroit fixe,
01:00:03c'est 88 euros.
01:00:04Et pour un circuit,
01:00:05c'est 126 euros.
01:00:07En sachant que moi,
01:00:08le but de mes recherches,
01:00:09c'est de vous faire payer moins cher
01:00:10que le budget qui m'a été donné de base.
01:00:13Et là, vous avez des gens
01:00:14qui vous disent,
01:00:15qui vous contactent en ce moment
01:00:16et qui vous disent
01:00:17« Je veux partir la semaine prochaine ».
01:00:19La semaine prochaine,
01:00:20franchement,
01:00:21c'est quand même très proche.
01:00:22Mais j'avoue que là,
01:00:23j'ai encore eu des commandes
01:00:24pour dans trois semaines.
01:00:25Mais voilà,
01:00:26moi, mon type de clientèle,
01:00:27c'est plutôt l'inverse.
01:00:28Ils ont énormément anticipé.
01:00:29J'ai eu une très très grosse période d'activité
01:00:31en janvier, février, mars.
01:00:33Les gens savaient
01:00:34qu'en fait,
01:00:35en anticipant,
01:00:36ils allaient passer à côté
01:00:37des hausses de prix
01:00:38du dernière minute
01:00:39quand c'est des vols séparés,
01:00:41des hôtels séparés.
01:00:42Et aussi avec les JO en France
01:00:44et tous les événements sportifs
01:00:45qu'on connaît en ce moment
01:00:46avec l'actualité.
01:00:47C'est le bon moment de partir
01:00:48mais il fallait anticiper
01:00:49pour bénéficier des meilleurs paris.
01:00:50Il fallait quand même s'y prendre
01:00:51un tout petit peu avant.
01:00:52Camille, travel planner,
01:00:54merci beaucoup
01:00:55d'avoir fait le 3210
01:00:56pour intervenir.
01:00:58Évidemment, ça,
01:00:59ça concerne
01:01:00les gens
01:01:01qui peuvent
01:01:03partir en vacances,
01:01:04qui ont les moyens
01:01:05de partir en vacances.
01:01:06Ce n'est pas le cas de tout le monde.
01:01:07Près d'un français sur deux,
01:01:08ne partez pas en vacances.
01:01:09Parce qu'à un moment,
01:01:10il faut faire des choix.
01:01:11C'est cela, Sophie.
01:01:12Bonjour, Sophie.
01:01:13Oui, bonjour,
01:01:14Vincent.
01:01:15Oui, exactement.
01:01:16Vous nous appelez de Tarbes,
01:01:17vous-même.
01:01:18Non.
01:01:20Non, de Clermont-Ferrand.
01:01:21Pourquoi ils m'ont écrit
01:01:22Tarbes sur ma fiche ?
01:01:24Je ne peux pas vous dire.
01:01:25Non, non, non.
01:01:26D'ailleurs,
01:01:27est-ce que vous êtes comptable
01:01:28de profession ?
01:01:29Tout à fait.
01:01:30Alors voilà, vous êtes comptable,
01:01:31vous avez fait vos comptes
01:01:32et pour vous,
01:01:33ça ne passait pas les vacances ?
01:01:34Non, non.
01:01:35Moi, ça ne passe pas.
01:01:36Depuis 2015, ça ne passe pas.
01:01:37C'est soit…
01:01:39Ça fait dix ans
01:01:40ou neuf ans
01:01:41que vous n'êtes pas partie en vacances,
01:01:42Sophie ?
01:01:43Tout à fait.
01:01:44De plus, je suis tombée dans l'handicap.
01:01:45J'ai eu un accident,
01:01:46donc maintenant,
01:01:47je suis dans un fauteuil.
01:01:48Donc, je ne peux pas aller n'importe où.
01:01:49C'est compliqué.
01:01:50C'est compliqué.
01:01:51Et donc, plus cher.
01:01:52Indirectement,
01:01:53un mobilhome pour PMR
01:01:54est plus cher
01:01:55qu'un mobilhome pour Valil.
01:01:56Et souvent,
01:01:57le mobilhome,
01:01:58on peut,
01:01:59nous,
01:02:00avec un accompagnant,
01:02:01mais pour avoir des enfants,
01:02:02moi, j'en ai trois,
01:02:03c'est compliqué.
01:02:04Donc, il faut prendre un mobilhome
01:02:05et moi,
01:02:06j'adapte le mobilhome
01:02:07avec des choses.
01:02:08Mais surtout,
01:02:09au niveau budget,
01:02:10c'est soit on part en vacances,
01:02:11soit,
01:02:12il y a
01:02:13un fauteuil
01:02:14et je ne peux pas
01:02:15aller n'importe où.
01:02:16Donc,
01:02:17soit,
01:02:18ils n'ont pas d'activité.
01:02:19Alors,
01:02:20si on part en vacances,
01:02:21les enfants n'ont pas
01:02:22d'activité de l'année.
01:02:23L'activité,
01:02:24c'est leur sport
01:02:25ou leur passion.
01:02:26Ou,
01:02:27c'est les activités
01:02:28et pas de vacances.
01:02:29Donc,
01:02:30on reste en local.
01:02:31Et même maintenant,
01:02:32je n'en ai plus que deux
01:02:33à charge
01:02:34parce que j'en ai une
01:02:35qui est partie
01:02:36cataméner ses études
01:02:37et qui est partie,
01:02:38elle,
01:02:39en voyage en Australie.
01:02:40Et elle me fait vivre
01:02:41ses aventures.
01:02:42Vous voyagez en Australie
01:02:43un peu par procureur
01:02:44et vous avez
01:02:45des enfants
01:02:46en Australie
01:02:47un peu par procuration.
01:02:48Mais les deux
01:02:49plus petits,
01:02:50ils vont quand même
01:02:51pouvoir avoir
01:02:52des activités
01:02:53pendant l'été ?
01:02:54Alors,
01:02:55oui,
01:02:56oui.
01:02:57Les activités,
01:02:58ça va être du local.
01:02:59Oui,
01:03:00bien sûr.
01:03:01Là,
01:03:02moi,
01:03:03ça fait six mois
01:03:04que je suis arrivée
01:03:05sur Clermont-Ferrand.
01:03:06Donc,
01:03:07j'ai regardé
01:03:08où il y a
01:03:09des étangs,
01:03:10des choses,
01:03:11des activités
01:03:12plus chères
01:03:13et rester sur place.
01:03:14Oui,
01:03:15j'ai fait le sport
01:03:16depuis 2020
01:03:17dans un projet
01:03:18de para-hockey
01:03:19sur glace.
01:03:20Et donc,
01:03:21du coup,
01:03:22c'est soit
01:03:23je m'entraîne
01:03:24et j'achète
01:03:25les équipements
01:03:26et je fais
01:03:27le tour de la France
01:03:28pour aller m'entraîner
01:03:29avec des partenaires
01:03:30et faire des matchs
01:03:31amicaux
01:03:32ou soit
01:03:33je pars en vacances.
01:03:34Donc,
01:03:35c'est soit l'un,
01:03:36soit l'autre.
01:03:37N'oublions pas
01:03:38effectivement
01:03:39que près d'un Français
01:03:40sur deux
01:03:41ne partira pas
01:03:42en vacances
01:03:43cette année.
01:03:44Tous les ans
01:03:45au mois d'août
01:03:46parce que pour lui
01:03:47les vacances
01:03:48c'est sacré.
01:03:49Tous les ans.
01:03:50Depuis 21 ans,
01:03:51il va où ?
01:03:52Il va en Ardèche
01:03:53et il retrouve
01:03:54les mêmes personnes,
01:03:55les mêmes amis
01:03:56et il prend
01:03:57le même emplacement
01:03:58au camping.
01:03:59Ça me fait penser
01:04:00évidemment
01:04:01au film
01:04:02à cette série.
01:04:03Non,
01:04:04c'était un film.
01:04:05C'était le film
01:04:06Camping.
01:04:07Camping,
01:04:08évidemment.
01:04:09Patrick Chirac.
01:04:10Un Franck Dubosc
01:04:11dans le rôle de Patrick Chirac.
01:04:12Bon,
01:04:13il réserve
01:04:14son emplacement
01:04:15de camping
01:04:16en Ardèche.
01:04:17Lui, il n'est pas
01:04:18dernière minute.
01:04:19Pas du tout
01:04:20dernière minute.
01:04:21Malheureusement,
01:04:22on n'a pas le temps
01:04:23de l'écouter Stéphane
01:04:24mais ça sera
01:04:25pour une prochaine fois.
01:04:26J'en suis certain.
01:04:27On marque une courte pause.
01:04:28Avant cela,
01:04:29on vous donne
01:04:30un indice
01:04:31au sujet
01:04:32de notre auditeur
01:04:33ou auditrice
01:04:34du bout du monde.
01:04:35C'est une auditrice,
01:04:36une supportrice
01:04:37du bout du monde.
01:04:38Pas si loin que ça.
01:04:39On est à J-1
01:04:40avant France-Portugal
01:04:41mais il y aura également
01:04:43un guide du retard.
01:04:46C'est la destination
01:04:47à trouver.
01:04:48Si vous l'avez,
01:04:49direction l'application RTL
01:04:50pour tenter de remporter
01:04:51un guide du retard.
01:04:53A votre santé.
01:04:54A tout de suite.
01:04:56Les auditeurs ont la parole
01:04:57jusqu'à 14h30
01:04:58sur RTL.
01:05:03Les auditeurs
01:05:04ont la parole
01:05:05sur RTL.
01:05:06On avait un indice
01:05:07pour trouver
01:05:08le lieu d'origine
01:05:09de notre auditeur
01:05:10ou auditrice
01:05:11du bout du monde.
01:05:12Damien,
01:05:13vous pouvez nous le remettre ?
01:05:14Mais avec joie, Vincent.
01:05:17On n'est pas du tout
01:05:18dans le cliché.
01:05:19Non, c'est ce que je voulais dire.
01:05:20Ce n'est pas un cliché, ça.
01:05:21Franchement,
01:05:22je ne sais pas
01:05:23où vous êtes allé la trouver.
01:05:24Enzo,
01:05:25vous avez la réponse.
01:05:26Oui, c'est l'Allemagne
01:05:27et Jean aussi
01:05:28a eu la réponse
01:05:29en meurtre et mozelle
01:05:30et il remporte
01:05:31le guide du retard.
01:05:32Je ne sais pas
01:05:33s'il y a une fête
01:05:34de la bière
01:05:35à Düsseldorf.
01:05:36J'imagine que Bénédicte
01:05:37va pouvoir nous le dire.
01:05:38Bonjour Bénédicte.
01:05:39Guten Tag.
01:05:41Effectivement,
01:05:42la musique,
01:05:43c'est un cliché.
01:05:44Même moi,
01:05:45j'ai eu du mal à le trouver.
01:05:47Il n'y a pas de fête
01:05:48de la bière à Düsseldorf ?
01:05:49Oh si,
01:05:50il y a la fête de la bière
01:05:51partout.
01:05:52Dans toutes les grandes
01:05:53villes d'Allemagne ?
01:05:54Pas quand même unique.
01:05:55Il faut reconnaître
01:05:56que ce n'est pas la même chose.
01:05:57Düsseldorf,
01:05:58grande ville quand même.
01:05:59600 000 habitants,
01:06:00c'est ça ?
01:06:01Entre 600 et 700 000,
01:06:02oui.
01:06:03Alors,
01:06:04pourquoi
01:06:05vous êtes sur
01:06:06l'antenne d'RTL ?
01:06:07Parce que demain,
01:06:08quart de finale,
01:06:09vous affrontez
01:06:10l'Espagne
01:06:11et vos enfants,
01:06:12Bénédicte,
01:06:13qui vont soutenir
01:06:14l'Allemagne à 18h
01:06:15et la France à 21h ?
01:06:16Exactement.
01:06:17Mes enfants,
01:06:18comme on a la double nationalité
01:06:19et en plus,
01:06:20Düsseldorf,
01:06:21avant,
01:06:22je disais toujours
01:06:23c'est la partie
01:06:24Le Tour de France.
01:06:25Maintenant,
01:06:26je pourrais dire
01:06:27c'est là où a joué
01:06:28la France
01:06:29au niveau du foot.
01:06:30Et du coup,
01:06:31c'est grosse soirée demain.
01:06:32Grosse soirée,
01:06:33j'imagine,
01:06:34d'autant que vous êtes
01:06:35une famille assez foot.
01:06:36J'ai l'impression,
01:06:37en tout cas,
01:06:38j'ai l'impression
01:06:39que j'ai joué ma petite fille
01:06:40qui va avoir 10 ans
01:06:41dans 15 jours,
01:06:42donc Céleste,
01:06:43et fan de foot,
01:06:44fan de Düsseldorf,
01:06:45donc là où ils sont allés
01:06:46et puis,
01:06:47à une chance exceptionnelle,
01:06:48c'est qu'en ayant,
01:06:49et pour avoir un match de foot
01:06:50de l'équipe de Düsseldorf,
01:06:51elle a pu prendre
01:06:52le même escalier
01:06:53et les mêmes cabines
01:06:54que l'équipe de France
01:06:55puisqu'elle a été enlevée,
01:06:56presque enlevée d'ailleurs,
01:06:57c'est presque vrai
01:06:58puisqu'elle a été emmenée
01:06:59par un des joueurs
01:07:00qui est Nicolas Gavori,
01:07:01donc français,
01:07:02qui l'a emmenée voir
01:07:03où étaient les cabines,
01:07:04etc.
01:07:06Mais maintenant,
01:07:07elle peut dire,
01:07:08moi aussi,
01:07:09j'ai pris le même escalier.
01:07:10Ben oui,
01:07:11elle a marché dans les pas,
01:07:12voilà,
01:07:13des joueurs
01:07:14de l'équipe de France.
01:07:15Ils sont donc
01:07:16franco-allemands,
01:07:17vos enfants,
01:07:18ou ils sont allemands ?
01:07:19Ils sont franco-allemands,
01:07:20non non,
01:07:21ils sont franco-allemands
01:07:22et donc,
01:07:23bon là,
01:07:24ça va pour l'instant,
01:07:25c'est pas encore
01:07:26l'un contre l'autre,
01:07:27pour l'instant,
01:07:28j'ai ma fille en particulier
01:07:29puisqu'elle est gardienne de foot,
01:07:30donc c'est même pas
01:07:31juste une femme,
01:07:32elle est gardienne de foot,
01:07:33ma fille,
01:07:34elle échange les maillots
01:07:35et donc une fois,
01:07:36elle a le maillot de l'Allemagne
01:07:37et la fois d'après,
01:07:38c'était rigolo
01:07:39parce qu'elle a mis
01:07:40l'équipe de France,
01:07:41elle a dit,
01:07:42je vais leur montrer
01:07:43qui c'est les boss.
01:07:44Je lui ai dit,
01:07:45attends,
01:07:46pour l'instant,
01:07:47ils ont pas encore montré
01:07:48grand chose
01:07:49et elle me dit,
01:07:50oui,
01:07:51c'est parce qu'ils gardent
01:07:52leur but pour la suite.
01:07:53Je lui ai dit,
01:07:54t'as raison,
01:07:55c'est une bonne idée.
01:07:56Alors,
01:07:57cela dit,
01:07:58Allemagne et Espagne,
01:07:59très grosse affiche,
01:08:00évidemment,
01:08:01l'Allemagne,
01:08:02pays organisateur
01:08:03aussi,
01:08:04qu'elle a un niveau de jeu
01:08:05très, très élevé.
01:08:06En tout cas,
01:08:07on a vu beaucoup plus de choses
01:08:08avec l'Espagne,
01:08:09avec l'Allemagne
01:08:10qu'avec la France,
01:08:11je peux vous le dire.
01:08:12Ah,
01:08:13tellement qu'on puisse dire.
01:08:14Moi,
01:08:15je trouve ça formidable
01:08:16comme record
01:08:17d'être en quart de finale
01:08:18sans avoir marqué
01:08:19un seul but
01:08:20de soi-même.
01:08:21Ah oui,
01:08:22ça c'est très fort.
01:08:23Le meilleur buteur
01:08:24de l'équipe de France,
01:08:25c'est contre son corps
01:08:26il s'appelle.
01:08:27Bon,
01:08:28écoutez,
01:08:29on croise les doigts
01:08:30en tout cas,
01:08:31peut-être pour une finale
01:08:32sympa ou une demi-finale ?
01:08:33Je crois que t'es en demi.
01:08:34Je crois que t'es en demi
01:08:35qu'ils devraient s'encontrer.
01:08:36Eh bien,
01:08:37écoutez,
01:08:38vous savez,
01:08:39ce qu'on va faire,
01:08:40c'est que si la demi-finale,
01:08:41c'est ce qu'on souhaite
01:08:42évidemment,
01:08:43c'est un France-Allemagne,
01:08:44on vous rappellera
01:08:45ce jour-là
01:08:46dans les auditeurs
01:08:47on la parole.
01:08:48Ça marche.
01:08:49Je vous remercie beaucoup
01:08:50Bénédicte.
01:08:51Avec grand plaisir
01:08:52et bon courage.
01:08:53Bonne journée.
01:08:54Bonne chance aussi
01:08:55avec le match.
01:08:56Oui,
01:08:57face au Portugal,
01:08:5821 heures,
01:08:59vendredi soir,
01:09:00alors que Allemagne,
01:09:02merci Lisa Marie.
01:09:03Merci Vincent.
01:09:04Merci Enzo.
01:09:05Merci Margot.
01:09:06Merci Damien à la régie
01:09:08qui a ses illustrations musicales
01:09:10exceptionnelles.
01:09:12Ah oui,
01:09:13c'est vrai que celle-là,
01:09:14allez la trouver.
01:09:15Et dans un instant,
01:09:16ce sera Jean-Alphonse Richard
01:09:17pour l'heure du crime.

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