• il y a 6 mois
Les Vraies Voix Citoyennes avec Aurélie GROS, et Stéphane PELLET co-présidents du #G500citoyen l’ONG citoyenne avec plus de 1600 associations qui font bouger la France, Karinn Helbert, Fondatrice de Concerti, Alexis Costa, président “Les engagés !”
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook :

/ sudradioofficiel
▪️ Instagram :

/ sudradioofficiel
▪️ Twitter :

/ sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LES_VRAIES_VOIX_CITOYENNES-2024-04-22##

Category

🗞
News
Transcription
00:00 *Musique*
00:02 Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France, 19h20, les vraies voix citoyennes.
00:07 Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
00:09 *Musique*
00:16 *Musique*
00:17 *Musique*
00:23 *Musique*
00:29 *Musique*
00:35 Les vraies voix citoyennes, ils sont de retour, on s'était placé deux, il y avait un manque lundi dernier.
00:40 J'espère bien.
00:41 Un manque énorme, Aurélie Gros, vous avez reconnu la voix de Stéphane Pelé, co-président du G500, bonsoir.
00:47 Bonsoir Philippe.
00:48 Vous avez un teint, allé, bronzé, à mon avis vous étiez plus près de Marseille que du Cap Nord.
00:54 Exact, et puis il fallait bien la vivre cette demi-finale qui va arriver.
00:59 Vous voulez parler de l'OM qui a éliminé Benfica au tir au but, vous savez que Stéphane Pelé est supporter de l'OM,
01:05 et on souhaite d'ailleurs tout le meilleur aux Olympiens pour la demi-finale face à la Talenta Bergabe,
01:10 même chose pour le PSG évidemment face au Borussia Dortmund, un peu moins bronzé.
01:15 Oui, mais moi je n'étais pas à Marseille.
01:17 Vous étiez où ?
01:19 Ça ne nous regarde pas comme disait un commentateur de football célèbre Thierry Roland.
01:25 Je m'occupais de mes quatre enfants.
01:26 Ah oui, ça va Aurélie Gros ?
01:28 Très, très bien, très en forme.
01:30 Vous nous avez manqué.
01:31 Ah ben, nous vous aussi.
01:32 Et demain on va à l'Assemblée Nationale, on va faire de belles choses, on va parler du G500,
01:38 on va parler des mesures, on va porter les résolutions de nos associations,
01:43 donc on est très fiers, c'est une semaine qui reprend en beauté.
01:47 Magnifique.
01:48 Et on va parler musique.
01:49 La musique comme instrument d'inclusion, on le sait, la musique est un bon moyen d'intégration,
01:54 elle ne s'arrête pas lorsque les temps deviennent difficiles,
01:58 elle a peut-être une force motrice pour le développement social.
02:02 On va parler du maestro, c'est bien ça, c'est une expérience créative unique,
02:07 il permet notamment de façon ludique, intuitive et sans écran, ça c'est important,
02:11 parce qu'il y en a ras le bol des écrans, de découvrir la musique et d'en partager des émotions.
02:15 Et l'est bien fait, merci à Karine Elbert, fondatrice de Concerti d'être avec nous ce soir.
02:20 Alors que 72% des 18-24 ans se considèrent engagés, 9 points de plus que la moyenne, dont 17% très engagés,
02:28 55% seulement des personnes âgées de 65 ans et plus se disent engagées,
02:33 soit 8 points de moins que la moyenne qui est de 63%.
02:38 Contrairement à ce qui est souvent mis en avant dans les discours dominants,
02:41 les jeunes n'ont pas démissionné de tout investissement dans la chance publique.
02:44 Des enquêtes récentes ont montré qu'ils sont même plus engagés que les moins jeunes,
02:47 relativisant certaines idées reçues, les décrivant comme massivement repliés sur un individualisme frileux
02:53 et enfermés dans une apathie civique.
02:55 En tout cas, la perception qu'ils ont d'eux-mêmes, Alexis Costa, président de la Fédération Les Engagés,
03:00 sera avec nous pour en parler.
03:02 Et tout de suite, les vraies voix citoyennes.
03:10 Aurélie, c'est avec Stéphane Pelé, "La musique a doucé les mœurs", disaient certains,
03:15 ou comme disait Nietzsche, "Sans musique, la vie serait une erreur".
03:19 La preuve avec Karine Elbert, fondéractrice de Concerti.
03:22 - Eh bien, cher Philippe et Stéphanie, vous placez la barre très haut, incitant des philosophes,
03:27 mais en fait, ça tombe très très bien, parce que ce soir, nous recevons une concertiste,
03:31 une musicienne, une double primée de l'Académie Charles Crow,
03:37 donc quelqu'un qui a un parcours exceptionnel, qui fait des concerts dans le monde entier,
03:41 on en parlait tout à l'heure, "hors antenne", comme on dit,
03:45 Hawaï, l'Arabie Saoudite, la Chine, etc.
03:48 Mais en fait, Karine, vous allez nous raconter une toute autre histoire ce soir,
03:52 parce que vous allez nous dire ce que vous avez mis au point depuis des années,
03:56 avec des chercheurs du CHU de Caen, avec des associations de parents,
04:01 notamment avec des enfants atteints d'un certain nombre de handicaps, de déficiences,
04:05 et vous avez mis au point un instrument, dont on entendra tout à l'heure peut-être quelques notes aussi,
04:10 exceptionnel, puisqu'il permet de faire de la musique sans la moindre barrière, finalement,
04:16 et puis de produire du son, du très beau son, c'est-à-dire, on est à l'opposé, vous savez,
04:21 du flûtio qu'on offre à Noël à nos enfants, qui nous casse les oreilles.
04:26 - Ça rappelle des figures de Tizier, le cinquième, le quatrième.
04:28 - Voilà, Karine, ravie de vous accueillir dans cette émission,
04:32 et de vous raconter cette histoire née d'une rencontre citoyenne avec des parents,
04:37 notamment d'un enfant handicapé.
04:38 - Alors déjà, racontez-nous votre histoire en tant que musicienne,
04:41 parce que c'est quand même important, c'est la base.
04:43 - Alors moi, je suis musicienne sortie d'un conservatoire,
04:46 donc j'ai fait le parcours difficile, parfois, qu'on nous fait subir dans certains conservatoires,
04:53 il faut le dire, mais j'ai eu la chance de faire 20 ans de conservatoire de piano,
04:57 je suis devenue pianiste et assez rapidement compositeur pour le spectacle "Vivant",
05:01 dans ces théâtres, et il y a une quinzaine d'années, j'ai rencontré un instrument très particulier
05:06 qui s'appelle le cristal bâché.
05:08 - Ça consiste en quoi ?
05:09 - Ça a changé ma vie, cet instrument est très rare,
05:13 il y en a une trentaine dans le monde, et on est 10 musiciens à en jouer.
05:17 Ce sont des tiges de verre de cristal qui sont alignées les unes à côté des autres,
05:21 et qu'on frotte avec les doigts mouillés.
05:22 Alors c'est le principe du verre de cristal, que l'on connaît, ce sont là,
05:26 sauf que moi j'ai un clavier entier comme un piano,
05:29 et avec cet instrument qui fait 100 kilos,
05:32 le frottement des tiges de verre avec les doigts mouillés produit du son entre l'orgue et le violoncelle,
05:39 et se répercute dans des grandes voiles de tôle et dans des grandes cônes en fibre de verre.
05:43 C'est un instrument assez particulier,
05:45 et qui a fait que je me suis beaucoup baladée dans le monde entier avec cet instrument,
05:50 parce que je joue de la musique classique dessus,
05:52 ce qui est assez rare avec cet instrument de jouer de la musique classique.
05:55 En jouant du piano, ça a été simple pour vous d'appréhender cet instrument ?
06:00 Non, parce que mes dix doigts sont considérés comme des archers,
06:04 puisque je frotte la tige,
06:06 donc en fait j'aurais été violoniste ou violoncelliste,
06:09 ça aurait été plus facile d'appréhender cet instrument.
06:11 Mais il faut être musicien quand même pour s'attaquer à ça.
06:15 Instrument inventé en France,
06:17 et plus particulièrement dans un superbe département qui est l'Essone.
06:21 Ne m'étonne pas, vous dites que l'Essone est un superbe département.
06:24 Non, c'est pas comme ça, je connais un peu l'Essone, c'est très très beau.
06:27 Qui ne s'appelait pas comme ça à l'époque.
06:29 Non, non, tout à fait, qui ne s'appelait pas comme ça à l'époque.
06:31 En fait, on s'est rencontré avec Aurélie et Stéphane dans ce département,
06:35 parce que Monsieur Bachet, donc le Cristal Bachet,
06:38 François et Bernard Bachet, habitaient Saint-Michel-sur-Orge,
06:42 et il est mort il y a quelques années, à l'âge de 102 ans, comme quoi la musique concerne.
06:47 Et en fait, on s'est rencontré grâce à une biennale qui était en l'honneur de Monsieur Bachet,
06:52 où j'ai pu jouer du Cristal pour lui,
06:54 et Aurélie Gros et Stéphane Pelé étaient là, et la rencontre a été pétillante.
06:59 Alors, il y a une autre rencontre...
07:00 Comme les bulles dans un verre de Cristal.
07:02 C'est ça.
07:03 Stéphane Pelé.
07:04 Ou en buvant du Cristal.
07:06 Vous critiquez l'Elysée, mais vous voyez, champagne de Cristal.
07:09 Oui, mais moi, c'est moi qui le paye, c'est pas le contribuable.
07:11 C'est vrai, c'est juste remarque.
07:13 Alors, en parlant de rencontres, ce soir, ce qui est très important, Karine,
07:16 c'est de nous raconter celle que vous avez faite avec Camille,
07:20 une enfant de 4 ans, polyhandicapée,
07:23 et qui, à partir d'aquelle, est née cette histoire de cet instrument,
07:27 qui donc est là devant nous.
07:29 Il est là.
07:30 On va vous faire une démonstration tout à l'heure, ça va être magnifique.
07:33 Qu'est-ce qui s'est passé avec cet enfant ?
07:36 Alors, en 2012, comme quoi, ça fait longtemps,
07:39 en 2012, on m'a demandé de venir jouer de mon instrument, le Cristal,
07:42 dans un IME.
07:43 Un institut médico-éducatif.
07:45 Un institut médico-éducatif qui reçoit des enfants handicapés et polyhandicapés.
07:50 Et il y a un petit garçon, Camille, qui est un bébé secoué.
07:54 Donc, bébé secoué veut dire secoué par son papa à 6 mois,
07:57 le cerveau arrête de fonctionner,
07:59 et ce bébé normal devient polyhandicapé,
08:01 c'est-à-dire qu'il ne parle pas, il ne marche pas, il ne parlera jamais,
08:05 il ne marchera jamais.
08:07 Mais étonnamment, cet enfant chante en permanence,
08:10 et la seule chose qui lui fait lever la tête, c'est la musique.
08:13 Et cet institut médicalisé se paye le luxe,
08:16 lui paye le luxe, de faire venir des musiciens pour cet enfant.
08:20 Et moi, je viens avec le Cristal, alors 100 kilos, quand même, dans l'IME,
08:23 et je joue pour lui tous les mois pendant un an.
08:26 Et je m'aperçois que non seulement il chante juste,
08:29 mais il a une oreille parfaite,
08:31 ce qu'on appelle dans le monde de la musique une oreille absolue.
08:33 Il chante tout dans les bonnes tonalités,
08:35 quand on chante dans une autre tonalité, il remet dans la tonalité,
08:38 et moi, qui ne suis pas musicothérapeute,
08:40 qui ne suis pas non plus professeur de musique,
08:42 je suis juste musicienne et maman aussi,
08:44 donc je suis choquée, et je m'attache à cet enfant.
08:48 Et au bout d'un an, je me dis,
08:51 comment peut-il jouer de la musique cet enfant
08:54 qui n'aurait jamais accès à un instrument de musique,
08:56 mais quand même, il va avoir une vie très longue,
08:59 parce qu'il n'a pas de handicap physique,
09:04 c'est le cerveau qui s'est arrêté de fonctionner.
09:06 Et comment cet enfant peut passer toute sa vie
09:09 sans avoir accès à lui la pratique musicale ?
09:12 Donc en fait, je demande à l'IME de revoir cet enfant l'année suivante,
09:16 et de leur demander s'il existe des instruments
09:19 qui permettent aux enfants handicapés, polyhandicapés,
09:21 de faire de la musique.
09:22 Et je pense naïvement que ça existe.
09:24 Alors oui, il y a plein d'objets qui existent,
09:27 mais qui sont un peu comme nos jeux pour enfants, vous savez.
09:29 L'ergonomie est remarquable,
09:32 mais ce qui sort, ce n'est pas ce qu'on appelle de la musique,
09:35 et d'ailleurs, je disais tout à l'heure à Aurélie,
09:37 quand on offre à nos enfants des jeux musicaux,
09:42 ils ont 3-4 ans,
09:44 en général, quand on vient boire l'apéro,
09:45 et que l'enfant a envie de jouer de la musique
09:47 pour nous montrer ce qu'il a fait,
09:48 on lui dit "fais moins de bruit, va dans ta chambre, il n'y a plus de pile".
09:50 En gros c'est ça.
09:52 Ça sent le véhicule.
09:54 Donc moi, je cherche pendant deux ans ces objets-là,
09:58 et je dis "mais moi je ne peux pas faire du cristal bâché avec ces objets-là".
10:03 Si jamais Camille joue avec ça, moi je ne peux pas jouer.
10:05 Donc comme je reste très attachée à cet enfant,
10:09 et que j'ai une idée en tête,
10:11 je me dis que je vais lui inventer un objet
10:14 qui lui permette de, sans écran, sans fil et sans ondes,
10:17 parce que dans les IME, il n'y a pas de bluetooth,
10:19 il n'y a pas de wifi et il n'y a pas d'écran,
10:21 et puis parce que je pense que les enfants ont bien d'autres choses à faire
10:25 pour l'imaginaire que d'être devant des écrans,
10:27 et du coup on invente un premier objet,
10:29 en bois tout d'abord, c'est celui qu'Aurélie a rencontré en 2015 ou 2016,
10:34 et je retourne voir ce petit Camille qui a 8 ans à l'époque,
10:37 et qui ne parle toujours pas, ne marche toujours pas,
10:40 et quand il a manipulé l'objet,
10:43 il a manipulé les petits modules en bois,
10:46 et il a levé sa tête en faisant "haaaaaaah"
10:48 il a levé sa tête en l'air,
10:50 et il a souri et il a joué pendant une demi-heure de la musique.
10:53 Alors vous pouvez les montrer parce qu'on est filmés,
10:55 on va faire une démonstration après,
10:57 c'est un peu comme un palais de hockey sur glace,
11:00 on va voir ça dans quelques instants.
11:02 Voilà, donc en fait, je ne sais pas où est la caméra,
11:04 mais on va faire ça dans quelques instants.
11:06 On va justement faire durer le suspense,
11:08 et nos auditeurs attendront.
11:10 Donc en fait il a manipulé les palais qui étaient en bois,
11:12 on en va faire dans quelques instants.
11:14 Voilà, comme ça, ça fait durer le plaisir.
11:17 A tout de suite.
11:18 Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France,
11:22 19h20, les vraies voix citoyennes,
11:25 Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
11:27 Qui font bouger la France et qui la font danser,
11:31 et on va parler musique, Philippe, on continue à parler musique.
11:35 Absolument, avec Karine Elbert,
11:37 musicienne virtuose, double prix Charles Lecroix,
11:40 et qui a mis au point, après avoir joué du Cristal Bachet,
11:43 alors il n'y en a pas beaucoup dans le monde,
11:45 qui a mis au point un instrument de musique
11:47 qui s'appelle le maestro,
11:49 qui peut être utilisé par les enfants polyhandicapés.
11:52 Allez-y maintenant, la musicienne c'est vous,
11:54 c'est vous qui l'avez conçu, faites-nous une démonstration.
11:57 Voilà, alors j'ai devant moi un plateau,
11:59 qui est en bois, ou peu importe en bois,
12:01 avec des palais, et je les mets comme un peu le jeu...
12:03 C'est comme des palais de hockey sur glace, voilà.
12:05 Oui, alors c'est un peu le jeu, je mets l'étoile, le carré, le rond,
12:08 c'était les jeux où on emboîtait les formes dans les formes.
12:11 Absolument.
12:12 Donc j'ai un palais avec la mélodie,
12:15 les instruments qui accompagnent,
12:17 les batteries et les basses.
12:18 Et là je vous ai mis la chanson la plus connue au monde,
12:20 je vous la mets, voilà.
12:22 Donc on pose le palais, et on a un premier instrument.
12:26 Quand on tourne ce même palais,
12:29 on a un deuxième instrument.
12:31 Quand on tourne, on a un troisième.
12:35 Et cette mélodie est jouée avec quatre instruments.
12:39 Ensuite je pose les autres palais.
12:41 La harpe,
12:44 la guitare,
12:47 Je vois vos yeux émerveillés, ça fait plaisir.
12:50 Et je pose la batterie,
12:54 et les basses.
12:56 C'est génial.
12:58 Je fais une version classique.
13:00 Non, vous n'êtes pas sur Radio Classique,
13:02 mais sur Sud Radio.
13:04 Je fais une autre version.
13:05 Je fais ton boulot là, fille.
13:07 Non mais c'est vrai.
13:08 Et jazz.
13:11 Et après je mélange.
13:14 Oui, il faut mixer en fait comme un DJ.
13:16 Ah oui.
13:17 Je mixe comme un DJ, c'est moi qui choisis ce que je mets, ce que j'enlève.
13:20 Et il n'y a pas de connaissance musicale.
13:23 Je crois, Karine, qu'il faut préciser que ça n'est à partir que de véritables exécutions de musique.
13:27 Ça n'est pas de la synthèse, c'est ça ?
13:29 On l'a perdue, ça y est, elle est dans son...
13:35 Mais Karine, est-ce que c'est plus de l'ordre du jeu,
13:38 ou il faut être vraiment musicien pour que ça soit harmonique ?
13:41 Regarde.
13:42 Et non.
13:43 Merci.
13:45 En fait, tout marche.
13:48 L'idée c'est sans connaissance musicale.
13:50 Oui.
13:51 L'accessibilité à la musique pour tous.
13:53 En fait, je vous l'explique, pour la radio ça va aller très simple.
13:56 En fait, on a 4 positions possibles par palais,
14:00 et nous on fait 4 arrangements.
14:02 Ça veut dire que le premier arrangement c'est le plus classique,
14:04 le deuxième, jazz, le troisième, cubain, et le quatrième, électro.
14:07 Pour la basse, la batterie, les guitares, et tout ça.
14:10 Et ensuite on peut tout mélanger.
14:11 C'est-à-dire qu'on peut mélanger absolument tous les styles, électro, classique, cubain,
14:15 pour juste une musique.
14:16 On a 3124 possibilités pour "Au clair de la lune".
14:20 Pour la petite berceuse de Brahms.
14:22 Et puis on a fait aussi des histoires,
14:26 où là, c'est que l'imaginaire.
14:28 Je marche,
14:30 dans la forêt,
14:32 Ouf !
14:33 La nuit,
14:35 Ouf !
14:36 Il y a du vent,
14:37 avec un cheval.
14:39 J'arrive dans une église.
14:42 C'est génial !
14:45 Ah, enfin, le mot est lâché.
14:47 Ça fait 106 secondes.
14:48 C'est génial.
14:49 Je te disais.
14:50 Oui, Karine.
14:51 Alors en fait, on a fait des musiques,
14:55 et puis on a fait aussi ce qu'on appelle des contes,
14:57 c'est-à-dire un univers sonore,
14:58 pour l'océan, le voyage, l'aventure,
15:01 où on peut, si je mets un craquement avec
15:04 une église, des cloches,
15:08 c'est une église.
15:10 Si je mets un craquement avec la mer, c'est un bateau.
15:13 Et si je mets un craquement avec un cheval...
15:17 C'est magnifique pour réveiller les enfants aussi, tout simplement.
15:19 Sans écran.
15:20 Oui, sans écran.
15:21 Et pour tout le monde.
15:22 Justement, ce qui est important, je crois, de rappeler,
15:24 c'est que tout ça est né autour d'un enfant polyhandicapé,
15:28 avec le drame que ça représentait pour ses parents.
15:30 Karine a cette approche de la musique intuitive,
15:34 pour le plus grand nombre,
15:36 et elle mélange les approches.
15:38 Elle est allée contre aussi une espèce de tradition
15:40 des conservatoires français,
15:42 qui font qu'un enfant doit être confronté
15:44 à la faute qu'il commet,
15:45 pour pouvoir la corriger,
15:47 car c'est ça la doctrine principale
15:49 de l'apprentissage de la musique.
15:51 Et surtout, à partir de là,
15:53 Karine a développé ce magnifique instrument
15:55 qui peut permettre aussi bien à des enfants handicapés
15:58 que des enfants qui n'ont pas de déficience,
16:00 mais aussi des personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer,
16:03 que des personnes dans des hôpitaux, etc.
16:05 d'être sur une approche qui va développer
16:08 complètement leur sens,
16:10 et il faut le dire, la pratique de la beauté.
16:12 Parce que finalement, quoi qu'on fasse,
16:14 c'est beau.
16:15 C'est utilisable par beaucoup d'enfants, y compris...
16:18 Alors, grâce au Covid,
16:20 et on va dire ça comme ça,
16:21 on a été très long à fabriquer,
16:23 donc il arrive bientôt,
16:24 mais du coup on a été voir nos cibles,
16:26 ce qu'on appelle des cibles.
16:27 Donc, en crèche,
16:29 les tout-petits jouent avec la musique.
16:31 Moi je me dis que quand on joue avec la musique tout-petit,
16:33 la musique c'est facile,
16:34 si la musique c'est facile,
16:35 peut-être qu'à six ans on a envie d'en faire.
16:37 Dans le milieu de l'handicap,
16:39 de quoi ils ont besoin ?
16:40 Ils ont besoin d'être valorisés,
16:42 d'être autonomes,
16:43 et l'émotion musicale a des bienfaits.
16:45 Si vous lisez un jour la Symphonie neuronale d'Emmanuel Bigan,
16:48 qu'on a rencontrée à Bruxelles la semaine dernière,
16:50 c'est une vraie symphonie neuronale
16:52 quand on écoute la musique.
16:53 Mais c'est de la musique active.
16:55 Ça veut dire que quand j'écoute
16:57 Michael Jackson,
16:58 je ne peux pas enlever la guitare
16:59 et mettre une harpe à la place.
17:00 Or là, on peut en fait écouter la musique
17:02 de façon active.
17:03 Et puis pour tout ce qui est personnes âgées,
17:05 elles ont besoin d'être valorisées,
17:07 elles ont besoin d'estime de soi,
17:09 elles ont besoin d'être autonomes,
17:11 et elles ont besoin de pouvoir partager.
17:13 Et une dame en Ehpad,
17:15 qu'ils n'ont pas entendu parler depuis 20 ans,
17:18 qui a écouté Carmen,
17:20 et qui s'est mise à chanter les mots de Carmen.
17:22 Donc dans ce qu'on appelle
17:24 toutes les personnes fragiles,
17:26 de la petite enfance,
17:27 ceux qui n'ont pas encore accès à la pratique musicale,
17:29 l'handicap, ceux qui n'auront jamais accès,
17:31 et les personnes âgées, ceux qui n'auront plus accès.
17:34 Stéphane Pelé,
17:35 expliquons aussi que c'est un projet
17:37 presque industriel,
17:39 puisque c'est un beau projet qui est développé
17:41 autour d'un incubateur
17:43 dans la région de Caen, c'est ça ?
17:45 En Normandie, avec, on l'a dit,
17:47 l'appui scientifique du CHU de Caen,
17:50 notamment un professeur spécialiste de ces questions.
17:52 - Docteur Dakache.
17:53 - Voilà, exactement.
17:55 Et donc c'est un très très beau projet
17:57 pour aussi ceux qui nous écoutent,
17:58 les collectivités, les Ehpad, les IME,
18:01 tous les responsables qui sont en lien
18:03 avec les publics dont il faut développer
18:05 au maximum les sensations, les émotions.
18:08 C'est un très très beau projet,
18:10 et puis c'est un projet français,
18:11 et qui est unique au monde,
18:12 un peu comme le cristal bâclé.
18:14 - Alors c'est un peu terre à terre ce que je vais poser,
18:15 mais combien ça coûte ?
18:16 - Ça coûte combien ?
18:17 - Bah oui, évidemment.
18:18 - Aujourd'hui, cet objet sorti de notre usine,
18:20 puisque c'est nous les fabricants,
18:22 coûte 1200 euros.
18:23 Il partira bientôt en distribution,
18:25 donc il coûtera plus cher.
18:27 Donc je vous invite à nous...
18:29 à nous écrire à nous.
18:32 Nous on le commercialise jusqu'à fin juin,
18:36 après il part en distribution,
18:38 mais avec des distributeurs
18:39 qui ont une éthique extraordinaire
18:40 et qui vont chercher les financements
18:42 en proposant le maestro.
18:44 C'est-à-dire que l'Ehpad qui veut acheter un maestro,
18:47 ce distributeur va chercher les financements
18:50 qu'il faut dans les fondations, etc.
18:51 Donc c'est un instrument qui a une éthique
18:54 et qui a un partage pour les plus fragiles.
18:57 - Est-ce que c'est un instrument de musicothérapie ?
19:00 - C'est un...
19:01 - Mais déjà, qu'est-ce que la musicothérapie ?
19:03 - La musicothérapie, c'est par le biais de la musique
19:06 retrouver le lien.
19:08 En fait, les soignants nous disent
19:10 que c'est un objet musical relationnel non-verbal.
19:13 - Ah oui ?
19:14 - Un objet relationnel, musical, non-verbal.
19:18 Oui, parce qu'on est en relation dans un non-verbal.
19:21 Et on a cru que c'était vraiment
19:23 que pour les publics empêchés,
19:24 ce qu'on dit publics empêchés,
19:25 mais c'est surtout aussi pour les soignants,
19:28 infirmiers, éducateurs,
19:29 et forcément musiciens,
19:30 qui du coup ont un outil
19:32 pour partager un moment du musique.
19:33 Et du coup, tout le monde est...
19:35 - Oh, c'est extraordinaire.
19:37 - Il existe plein de projets,
19:39 même portés par les collectivités,
19:41 pour faire découvrir la musique aux enfants,
19:44 pour initier certains enfants,
19:45 notamment dans les quartiers prioritaires ou autres,
19:49 à des instruments auxquels ils n'auraient pas accès.
19:51 Et je trouve qu'à un moment donné,
19:53 de démocratiser cet objet
19:55 et de le faire découvrir au plus grand nombre
19:57 pourrait amener aussi tous ces enfants
19:59 à aller vers, en fin de compte,
20:01 parce que l'échec, c'est bien,
20:03 mais on a l'échec scolaire,
20:04 on a l'échec dans la famille,
20:06 on a l'échec social.
20:07 Donc on pourrait aussi avoir un instrument
20:10 qui amène l'enfant
20:12 à aller vers la réussite et vers le beau.
20:15 Et peut-être les emmener plus tard
20:16 à découvrir une vocation.
20:18 Donc moi j'invite les collectivités,
20:21 les IME,
20:22 tout le monde à acheter
20:24 et à acquérir ce magnifique instrument.
20:26 - Vous avez joué un peu partout dans le monde,
20:28 vous avez des ambitions internationales
20:30 pour le maestro,
20:31 parce que déjà c'est un nom vendeur pour la musique.
20:33 - Alors il va partir à l'international
20:35 dès qu'on aura signé avec le national,
20:37 c'est-à-dire la semaine prochaine
20:38 on signe avec nos distributeurs.
20:40 L'objet arrive début juillet,
20:42 donc avec le vrai,
20:44 on va aller sourcer l'international
20:46 dès le mois de septembre.
20:47 - Et puisqu'on est dans la page de pré-publicité,
20:50 Karine Elbert est par ailleurs
20:52 donc une musicienne, on l'a dit,
20:53 concertiste, Christal Bachet, etc.
20:55 Donc vous pouvez retrouver l'ensemble de ses disques
20:57 et de son activité sur son site
21:00 Karine, ça s'écrit
21:02 K-A-R-I-E-R-T
21:04 et Elbert, H-E-L-B-E-R-T
21:06 .com
21:08 - Très bien.
21:09 - Magnifique et bravo.
21:11 - Bravo à vous en tout cas.
21:12 - Faut tout féminiser, vous êtes une maestra finalement.
21:14 - On peut faire le jingle en maestro, non ?
21:16 - Vous pouvez peut-être faire le jingle avec le maestro.
21:18 - C'est une bonne idée.
21:19 - Allez-y.
21:24 - J'adore.
21:25 - C'est un petit côté musique de film d'aventure.
21:28 - Ça fait un peu, oui.
21:30 - Ah là c'est une bonne...
21:32 - Ça c'est des bons mecs, c'est ça.
21:36 - Bon finalement,
21:43 Nietzsche avait raison,
21:45 sans musique, la vie serait une erreur.
21:47 - Merci, merci à vous.
21:49 - Merci à vous.
21:50 - À tout.
21:51 - Sud Radio.
21:52 - Parlons vrai.
21:53 - Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
21:55 19h20, des vraies voix citoyennes.
21:58 Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
22:00 - On s'est engagés dans la musique,
22:02 et pour nos vraies voix citoyennes,
22:04 nos deuxièmes associations,
22:05 on va s'engager tout court, Aurélie Gros.
22:07 - Eh oui, on va s'engager,
22:09 on va s'engager avec les engagés.
22:11 Ça donne envie déjà,
22:12 même si on a vu l'engagement avec Karine Helbert
22:16 juste avant pour la culture.
22:18 Et merci encore pour cette démonstration,
22:20 je pense qu'on en reste tous sans voix.
22:22 - Ah oui.
22:23 - Donc les engagés, dont le président,
22:26 Alexis Costa, est à mes côtés.
22:28 Bonsoir Alexis.
22:29 - Bonsoir, merci pour votre invitation.
22:31 - Et Emma Constantin également.
22:32 Donc merci Emma,
22:33 qui s'occupe de l'ouverture de toutes les associations
22:35 dans les différents départements.
22:37 C'est une fédération associative,
22:40 à partisane, je le précise,
22:42 qui a pour objectif de promouvoir l'engagement citoyen,
22:46 notamment des jeunes.
22:48 Parce qu'on en a parlé au sommaire,
22:50 les jeunes vont de moins en moins voter,
22:53 ils ne se reconnaissent pas dans les partis politiques,
22:55 ils ne comprennent pas à quoi ça sert
22:57 toutes ces personnes qui, soi-disant, font des lois.
23:01 Donc on a du mal à les ramener vers le vote,
23:03 on a du mal à les emmener vers l'engagement citoyen en général.
23:08 Et donc les engagés sont là pour justement ramener tout ça.
23:14 Et à l'heure des élections européennes,
23:16 je crois que c'est plus qu'essentiel,
23:18 parce que je pense que ça va être un dimanche
23:20 un petit peu de solitude dans les bureaux de vote.
23:22 Donc comment ça s'est monté des engagés ?
23:25 Parce que ça a quelques années maintenant.
23:27 - Les engagés sont là, ça rappelle une chanson pyrénéenne,
23:29 "les montagnards sont là", comme vous êtes Toulouse.
23:31 Allez-y Alexis Costa !
23:33 - Effectivement, tout d'abord merci pour votre invitation.
23:35 Et effectivement, les engagés ont été créés à Bordeaux,
23:39 et non pas à Toulouse, au Grand-Dame,
23:42 Mont-Grand-Dame, par Grégoire Cascara.
23:45 Donc c'était en 2017, suite au fort taux d'abstention,
23:48 donc au niveau des 18 à 35 ans,
23:50 puisque je le rappelle, il y a eu un taux d'abstention,
23:53 de participation en hauteur de 31%.
23:55 Donc ce qui était déjà très peu.
23:57 D'ailleurs on peut toujours le voir,
23:59 puisque ce taux d'abstention augmente à chaque élection.
24:03 On a pu le voir notamment aussi au niveau des élections législatives de 2022,
24:08 où on a atteint... non c'était 31% en 2022, pardon,
24:12 et 29% en...
24:16 - 2017.
24:17 - En 2017.
24:18 Donc on voit qu'on bat des records à chaque élection,
24:23 et nous notre objectif étant de pouvoir sensibiliser notre génération
24:27 à l'engagement citoyen, mais aussi entrepreneurial.
24:31 Et pour cela on organise plusieurs types d'événements,
24:33 tels que des conférences, des débats,
24:35 sur des thématiques d'actualité.
24:37 Et on fait aussi des simulations, des travails de groupe,
24:43 sur des thématiques, notamment au Parlement,
24:45 que ce soit au Sénat ou à l'Assemblée Nationale.
24:47 Et à la fin de ces travails de groupe,
24:50 on restitue ces propositions au parlementaire,
24:54 pour qu'il, par la suite, peut en découler un projet de loi.
24:58 - Mais vous, en tant que jeune,
25:00 quand on voit que moins d'un électeur sur cinq âgés de moins de 29 ans
25:03 a voté de manière systématique depuis 2017,
25:06 pour vous, en tant que jeune,
25:08 qu'est-ce qui "dégoute" les jeunes de la politique ?
25:14 Parce qu'on a vraiment cette impression,
25:16 ils ne connaissent pas les enjeux des élections,
25:19 ça ne les intéresse pas, c'est pas qu'ils ne connaissent pas,
25:21 c'est que ça ne les intéresse pas,
25:23 et ils ont l'impression qu'en fin de compte,
25:25 de voter, ça ne changera pas grand-chose.
25:27 - Tout à fait.
25:29 - Vous êtes jeune, vous discutez avec tous ces jeunes.
25:32 - Bien sûr, mais disons que notre génération
25:34 ne se reconnaît plus dans les partis traditionnels
25:36 et sont aussi mal informés sur les actions des différentes institutions,
25:40 que ce soit en mairie, au conseil départemental,
25:44 voire même au conseil régional.
25:46 Notre génération est très mal informée sur leurs compétences,
25:49 à ces différentes institutions.
25:51 Ce qui explique aussi ce taux de participation extrêmement faible.
25:55 Au-delà de tout cela,
25:57 il faut aussi expliquer aux auditeurs qui nous écoutent
26:01 que notre jeunesse n'est pas forcément dépolitisée.
26:09 - Alors qu'on est un des pays les plus politisés au monde.
26:13 - Exactement.
26:15 - Les droits de pensée, ça part toujours de ce monde politique.
26:17 - Ils s'engagent sur l'environnement sur plusieurs causes.
26:19 - C'est ça, c'est-à-dire qu'on n'est peut-être plus forcément
26:22 attiré par les partis politiques,
26:24 en revanche, on s'engage de plus en plus,
26:26 notamment dans le milieu associatif.
26:28 - C'est intéressant.
26:29 - Emma Constantin est avec nous,
26:31 vous êtes responsable du développement des associations.
26:33 Combien d'antennes aujourd'hui sur le territoire national ?
26:35 - Aujourd'hui, on en a 12.
26:37 Et on a de nombreuses antennes qui arrivent également.
26:40 C'est génial en fait.
26:42 - Vous êtes dans les 12 plus grandes villes de France, schématiquement ?
26:46 - Exactement.
26:47 Notamment les plus étudiantes.
26:49 Lille, Marseille, Bordeaux, Lyon, Paris évidemment.
26:52 - Et de nombreux jeunes.
26:54 - Et Toulouse évidemment.
26:56 Sinon ça a mal se passer.
26:58 - C'est vrai.
27:00 - Et vous avez d'autres ambitions de développement
27:02 vers des villes un peu moins grandes ?
27:04 Parce que les 12 plus grandes villes de France,
27:06 les 12 plus grandes villes étudiantes, ça fait beaucoup de monde.
27:08 Mais il y a aussi d'autres viviers à aller chercher, non ?
27:10 - Exactement.
27:11 Il y a certaines villes où on n'est pas encore présents.
27:13 Je pense à Montpellier, je pense à Rennes.
27:15 - Ah oui, ça c'est une grande ville étudiante.
27:17 - Et puis pour ma part, je suis rochelaise,
27:19 donc j'y crois à une antenne à la Rochelle.
27:21 - Alors quelqu'un qui veut monter une antenne, il vous contacte ?
27:23 N'importe qui peut monter une antenne, les engager ?
27:25 - Bien sûr.
27:26 - Dans votre ville ou dans son département ?
27:28 - Effectivement, la plupart de nos membres sont déjà engagés
27:30 dans des associations, dans des mouvements citoyens.
27:32 Mais n'importe qui, motivés, jeunes,
27:34 du lycée jusqu'aux jeunes actifs,
27:36 on est très ouverts.
27:38 Et évidemment, si on a envie de porter l'engagement,
27:40 ces jeunes sont les bienvenus.
27:42 - Comment vous allez les chercher justement, ces jeunes ?
27:44 - Alors ça se fait beaucoup par le bouche à oreille, en réalité.
27:46 Je pense que c'est ce qui marche en général dans l'engagement.
27:48 - Pas forcément les réseaux sociaux ?
27:50 - Les réseaux aussi.
27:52 Je pense que c'est notre deuxième biais, je pense, de recrutement.
27:54 Mais beaucoup par les réseaux respectifs.
27:56 Et puis en tant qu'étudiant, en général,
27:58 on change de ville très facilement
28:00 dans le cadre de nos masters,
28:02 même entre le lycée et le monde universitaire.
28:04 Donc finalement, on arrive à se développer assez bien
28:06 et j'avoue que j'en suis un peu fière.
28:08 - Et quels sont les thèmes que vous abordez ?
28:10 Parce qu'on peut vite justement tomber dans le fait
28:12 d'être politisé aussi dans ces associations.
28:14 Il y a tous les profils ?
28:16 - Oui.
28:18 Alors ça, c'est un truc auquel on tient beaucoup.
28:20 L'association, elle a fait un travail
28:22 de l'association, la fédération a été créée
28:24 par le constat de l'abstention des jeunes.
28:26 Donc nous, on a vocation à amener les jeunes
28:28 à aller voter notamment,
28:30 mais à s'engager de manière plus globale.
28:32 Et on ne veut pas prendre de couleur politique,
28:34 de parti, on invite des élus, évidemment.
28:36 Mais on essaie de le faire
28:38 sur l'ensemble de l'échiquier politique,
28:40 de la gauche à la droite,
28:42 en passant par le centre.
28:44 On ne veut vraiment pas être associé à un parti,
28:46 on veut que les jeunes aient envie
28:48 de s'engager parmi nous,
28:50 sans avoir d'idées préconçues en leur gagnant.
28:52 - Stéphane Pelé veut réagir.
28:54 - Oui, moi je voulais juste un peu changer la perspective.
28:56 Vous avez dit tout à l'heure que les jeunes sont peu informés
28:58 finalement sur les enjeux,
29:00 ou de moins en moins, et donc moins en moins motivés.
29:02 Ils sont peut-être engagés sur des causes,
29:04 mais par contre ils ne comprennent de moins en moins
29:06 les rôles des institutions.
29:08 Mais par qui sont-ils informés pour l'essentiel ?
29:10 Donc des médias qui font plutôt du spectacle politique
29:12 que réellement de l'analyse politique ?
29:14 Non, il faut le dire, c'est souvent ça
29:16 qui détermine, c'est l'audience.
29:18 Et puis vous avez les réseaux sociaux,
29:20 qui souvent ont aussi une façon
29:22 de montrer la vie, moi je le sais.
29:24 Les enfants nous parlent de ce qu'ils voient sur les réseaux sociaux,
29:26 je ne vais pas citer de marques, mais il y en a une
29:28 qui est très connue et qui commence à avoir de sérieux problèmes
29:30 aux Etats-Unis, vous voyez laquelle ?
29:32 Ou par exemple, on ne voit plus que
29:34 des agitations plus ou moins rigolotes.
29:36 Et si on veut avoir
29:38 un peu de popularité, il faut passer là-dessus.
29:40 Vous vous souvenez d'un monsieur
29:42 Djebari, par exemple, un ministre des Transports,
29:44 qui pour un peu a presque été
29:46 viré du gouvernement parce qu'il était devenu trop populaire
29:48 sur cette fameuse application.
29:50 Est-ce qu'il n'y a pas quelque chose à changer là-dedans ?
29:52 Parce que si vous, vous continuez
29:54 à essayer d'informer, vous aurez du mal
29:56 à passer cette barre, finalement.
29:58 Complètement. Alors, tout d'abord, il faut savoir aussi
30:00 qu'effectivement, les réseaux sociaux, c'est
30:02 l'un de nos principaux outils
30:04 de communication. Dans la mesure
30:06 où nous sommes une génération
30:08 qui est hyper connectée, on a grandi
30:10 avec... - Qu'on appelle les "digital natives"
30:12 en bon français. - Exactement.
30:14 Et ce qui fait que nous sommes
30:16 obligés de passer par les réseaux sociaux.
30:18 Alors, effectivement, il faut toujours
30:20 faire attention sur ce qui circule
30:22 notamment au niveau, je ne citerai pas de marque,
30:24 mais sur les nouveaux
30:26 réseaux sociaux où il y a beaucoup de vidéos,
30:28 où on fait
30:30 des formats courts, on essaye
30:32 de tout simplifier, donc ce qui fait que
30:34 en simplifiant tout,
30:36 au final, on perd forcément l'information.
30:38 Donc pour cela, nous, on essaye
30:40 aussi d'organiser plusieurs
30:42 types de visites
30:44 éducatives, telles que la soirée des institutions,
30:46 c'est un nouveau format qu'on a lancé cette
30:48 année. - Et ça se passe comment ? - Et donc, ça se passe
30:50 en deux temps. Là, pour
30:52 le tout premier numéro,
30:54 c'était à la Cour des Comptes, où dans un premier
30:56 temps, on fait une conférence avec
30:58 un moment
31:00 de questions-réponses avec les
31:02 représentants de cette institution, et
31:04 par la suite, on fait une visite
31:06 au sein de ce
31:08 haut-lieu, où on va expliquer
31:10 l'histoire de cette institution,
31:12 pourquoi elle a été créée, et ainsi que son fonctionnement.
31:14 Donc ça donne à la fois
31:16 un format ludique,
31:20 et ce n'est pas que... - Ah, ludique, ludique,
31:22 la Cour des Comptes, vous attirez quand même du monde
31:24 chez les jeunes avec la Cour des Comptes ?
31:26 - Honnêtement, oui, on a eu quand même plus d'une cinquantaine
31:28 de jeunes qui ont voulu
31:30 participer à cet événement,
31:32 c'est quand même pas rien
31:34 dans le sens où c'est quand même une première
31:36 visite,
31:38 mais au-delà de ça, on essayait aussi,
31:40 pour toucher plus de jeunes,
31:42 on a aussi la partie entrepreneuriale,
31:44 puisque l'engagement, c'est bien
31:46 de parler de la citoyenneté, mais à côté de ça, il faut aussi
31:48 de l'action, et ne serait-ce que dans
31:50 les villes, la politique
31:52 c'est une chose, la citoyenneté
31:54 aussi, mais il nous faut aussi
31:56 un développement économique, aussi,
31:58 dans les villes, et ça passe notamment par
32:00 l'entreprenariat, c'est la raison pour laquelle nous avons
32:02 incubé en 2022
32:04 l'application Élise, le Tinder des présidentielles,
32:06 qui avait fait plus de 3 millions
32:08 d'utilisateurs, et
32:10 on voit que cette
32:12 nouvelle forme,
32:14 enfin ce nouveau format
32:16 en tout cas, interactif,
32:18 pour intéresser les jeunes à la
32:20 politique, a plutôt
32:22 bien fonctionné, c'est aussi la raison pour laquelle nous avons
32:24 également incubé l'application
32:26 Adéno, d'ailleurs vous avez aussi
32:28 Mathieu Maillard,
32:30 il y a un peu plus
32:32 d'un mois, et on voit que ça fonctionne.
32:34 Il y a un
32:36 réel engouement, en tout cas,
32:38 pour ces nouvelles plateformes.
32:40 - Vous allez nous parler de Incepcio
32:42 Lab, c'est ça ? - C'est ça, Incepcio Lab.
32:44 - Incepcio Lab après la pub ? - Mais après la pub,
32:46 vous savez, il faut garder les traditions culinaires,
32:48 moi j'ai entendu qu'Emma était rochelaise,
32:50 et ça m'a donné envie de manger une mouclade,
32:52 vous connaissez la mouclade rochelaise ? - C'est mon avis qui a changé, Philippe.
32:54 - Non, parce que c'est tellement bon,
32:56 que ça... - Oh mais arrêtez, j'ai faim en plus !
32:58 - Il allait chanter, maintenant il parle de bouffe,
33:00 c'est normal. - Oui, c'est les bonheurs de la nuit,
33:02 c'est les vraies voix citoyennes.
33:04 - Sud Radio,
33:06 les vraies voix qui font bouger la France,
33:08 19h20, les vraies voix citoyennes,
33:10 Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
33:12 - Les vraies voix citoyennes,
33:14 et Aurélie, on parle
33:16 engagement, politique...
33:18 - Oui, on parle engagement des jeunes,
33:20 surtout en politique, ce qui
33:22 manque cruellement, et c'est ce que je disais
33:24 hors plateau, je disais que les jeunes,
33:26 c'est eux qui allaient faire bouger les choses,
33:28 changer les choses... - Mais nous sommes tous jeunes.
33:30 - Nous on amorce, et eux,
33:32 nous on est encore jeunes, je crois.
33:34 Nous on amorce, et c'est eux qui vont
33:36 aussi faire peut-être évoluer nos institutions,
33:38 et quand on a une jeunesse comme ça,
33:40 qui s'engage et qui a envie de faire bouger les choses,
33:42 merci à Sud Radio de
33:44 bien vouloir les recevoir sur
33:46 votre plateau, parce que c'est à eux qu'il faut
33:48 donner la parole, parce que c'est notre avenir,
33:50 et on reçoit justement les engagés,
33:52 qui est une fédération qui veut ramener
33:54 ces jeunes vers la politique, et
33:56 on avait fait la coupure pub sur
33:58 Inceptio Lab,
34:00 qui est un incubateur
34:02 rattaché à la fédération
34:04 Les Engagés, qui vise à accompagner
34:06 les projets entrepreneurials
34:08 à fort impact. Alors,
34:10 expliquez-nous, vous nous en avez cité,
34:12 mais allez-y, parce que je pense qu'il y en a plein
34:14 des projets, notre jeunesse,
34:16 qu'il faut valoriser. - Tout à fait,
34:18 c'est-à-dire qu'on a vu
34:20 au niveau de nos adhérents et de
34:22 nos adhérents, qu'il y avait plusieurs
34:24 projets qu'ils avaient en tête. Cependant, ils ne savaient pas
34:26 vraiment comment se faire accompagner,
34:28 comment développer
34:30 leurs projets, et de pouvoir lancer
34:32 leurs projets.
34:34 Et donc, il faut savoir que
34:36 Inceptio Lab, c'est très récent, puisque nous l'avons lancé
34:38 à la fin de l'année 2023,
34:40 et on a eu
34:42 pour le moment un premier projet occupé,
34:44 qui est l'application Adéno,
34:46 qui est une application
34:48 pour encourager les jeunes à aller voter
34:50 aux élections européennes.
34:52 - Même les moins jeunes, tout le monde peut la décharger.
34:54 C'est un jeu, et ça vous permet
34:56 de choisir votre candidat.
34:58 C'est vraiment bien, Adéno.
35:00 - Tout en ayant aussi des fiches
35:02 éducatives sur les
35:06 différentes compétences de l'Union
35:08 européenne.
35:10 Et donc, nous, c'est vrai que pour tout cela,
35:12 on voulait avoir
35:14 une structure,
35:16 en tout cas associative,
35:18 juridique, pour vraiment cadrer
35:20 ces projets, parce qu'il y a
35:22 tellement d'incubateurs, tellement d'accélérateurs
35:24 dans toutes les régions en France,
35:26 qu'un jeune
35:28 peut facilement s'y perdre.
35:30 Et donc, nous, on voulait vraiment accompagner
35:32 à travers des conseils juridiques,
35:34 l'idéation, parce qu'il y a aussi une
35:36 grossitude de faisabilité sur les projets.
35:38 Tout n'est pas forcément réalisable,
35:40 ça, il faut bien le prendre en compte.
35:42 Donc, on est vraiment dans l'accompagnement, à travers du
35:44 mentorat, en conseil juridique,
35:46 en conseil financier,
35:48 et on va vraiment accompagner
35:50 le projet de A à Z. Donc, la première
35:52 partie étant l'incubation avec l'idéation,
35:54 l'étude de faisabilité, puis après,
35:56 par la suite, l'accélération du projet,
35:58 jusqu'au lancement
36:00 officiel du projet.
36:02 - Vous avez des exemples concrets, pardon Aurélie ?
36:04 - L'exemple concret étant
36:06 ADENO, puisque c'est notre tout premier projet
36:08 incubé. On en a encore un autre qui est en cours,
36:10 mais pour le moment, on ne peut pas
36:12 en parler,
36:14 puisque le lancement
36:16 sera fait d'ici la deuxième partie
36:18 de 2024.
36:20 Mais,
36:22 l'objectif, c'est vraiment de mettre
36:24 des adhérents ou des adhérentes
36:26 qui souhaitent participer de manière bénévole
36:28 au projet. Ça fait à la fois une première
36:30 expérience entrepreneuriale,
36:32 et à côté de ça, c'est aussi une belle expérience
36:34 humaine, puisque ça nous permet de rencontrer
36:36 de nouvelles personnes,
36:38 et de pouvoir lancer un projet.
36:40 C'est quand même
36:42 une belle... - Stéphane Pelé, vous réagir.
36:44 - Oui, mais simplement, que vous nous disiez,
36:46 vous allez développer des antennes,
36:48 donc peut-être tout nous dire dans quelle ville
36:50 vous allez le faire, ça c'est intéressant. Et puis surtout,
36:52 que vous nous disiez, comment on peut
36:54 élargir quand même
36:56 à la jeunesse, toute la jeunesse, parce que
36:58 souvent on parle des étudiants, de ceux qui sont
37:00 les plus formés quand même finalement,
37:02 entre guillemets, sciences politiques,
37:04 mais il faut élargir à tout le monde,
37:06 parce que c'est aussi du côté de la jeunesse
37:08 qui travaille déjà, et qu'on n'arrive pas
37:10 à aller vers le vote, parce qu'on n'arrive pas
37:12 à avoir le lien entre le vote,
37:14 les institutions, et la vraie vie quotidienne.
37:16 Comment vous pouvez faire ça ?
37:18 - Alors déjà pour les villes qui arrivent,
37:20 je citais tout à l'heure Rennes, Montpellier,
37:22 on va se concentrer là-dessus
37:24 pour la rentrée prochaine.
37:26 Et puis pour élargir
37:28 territorialement, on est fixé sur des villes,
37:30 mais ces villes font tâche d'huile autour
37:32 d'elles, je pense par exemple à l'équipe de
37:34 Clermont-Ferrand qui fait des événements
37:36 dans les petits villages à côté,
37:38 donc ça je trouve ça génial.
37:40 Ensuite, comment emmener les jeunes,
37:42 pas forcément politisés, à s'intéresser
37:44 à la politique, ou en tout cas à la vie publique ?
37:46 On mène différents événements, Alexis parlait
37:48 tout à l'heure des visites d'institutions,
37:50 des ateliers,
37:52 au sein des assemblées.
37:54 Moi je pense à un événement qu'on a mené
37:56 au début d'année, c'était un concours d'éloquence
37:58 en relation avec les centres
38:00 Paris-Animes, donc des jeunes
38:02 au lycée pour la plupart,
38:04 qui ne s'intéressent pas forcément à la vie publique,
38:06 qu'on a formé pendant plusieurs
38:08 semaines, et qui à la fin ont
38:10 participé à un concours d'éloquence
38:12 devant le maire, devant plusieurs élus
38:14 qui étaient fiers de le faire,
38:16 qui ont pris en compétence,
38:18 et moi j'étais impressionnée de voir que
38:20 eux avaient envie d'y participer
38:22 déjà à un moment donné,
38:24 mais de continuer surtout.
38:26 Et ces jeunes qu'on a accompagnés
38:28 sont venus ensuite à des événements qu'on a faits
38:30 à l'Assemblée Nationale par exemple,
38:32 et je trouve que ce genre de projet c'est génial,
38:34 donc c'est ce qu'on essaie de faire bien.
38:36 - Aurélie Rovera, tiens. - Et justement,
38:38 parce que vous parlez de maires, donc de
38:40 collectivités territoriales, qui sont
38:42 vos partenaires ? Parce que moi je pensais
38:44 peut-être que vous avez des facultés qui sont partenaires,
38:46 ou avec qui vous pourriez créer des
38:48 partenariats, vous pourriez même aller jusqu'à
38:50 des lycées, ou du moins
38:52 les conseils régionaux,
38:54 est-ce que vous avez commencé à lier
38:56 des liens avec les collectivités ?
38:58 Je parle évidemment de régions,
39:00 mairies, départements,
39:02 pour essayer de développer
39:04 et de créer des antennes justement pour essayer
39:06 d'aller attraper aussi ceux qui
39:08 vont peut-être pas être dans la même fac,
39:10 qui vont peut-être pas être dans le même monde étudiant,
39:12 qui vont avoir commencé à travailler à 16 ans,
39:14 donc forcément ce ne sont pas les mêmes jeunes
39:16 puisqu'ils bossent.
39:18 Est-ce que vous avez commencé à
39:20 explorer ces possibilités ?
39:22 - Alors pour les universités,
39:24 on travaille en étroite collaboration, puisque
39:26 notamment à Paris, on a des antennes
39:28 au sein des facultés. Je pense à la Sorbonne,
39:30 je pense à Assas par exemple.
39:32 Et puis pour les collectivités territoriales,
39:34 évidemment on est en relation avec eux.
39:36 De nombreuses antennes visitent ces institutions.
39:38 À Lille par exemple,
39:40 ils ont été faire une visite du Conseil Régional
39:42 des Hauts-de-France, à Bordeaux,
39:44 à Toulouse également. Donc on est en relation
39:46 et je pense que c'est important
39:48 de travailler ensemble, parce que
39:50 si on veut aller par exemple dans des lycées,
39:52 c'est la compétence de la région,
39:54 pour les collèges,
39:56 c'est les départements, donc évidemment
39:58 on travaille ensemble.
40:00 - Oui, allez-y. - Non, non, mais je me posais la question
40:02 comment nous on peut vous aider pour aller encore plus loin ?
40:04 Parce que c'est important,
40:06 on est aussi là pour soutenir le projet
40:08 et vous amener
40:10 à aller encore plus loin, à avoir encore plus de jeunes.
40:12 - Déjà, il y a aussi un site internet.
40:14 - Voilà, il y a un site internet,
40:16 vous pouvez faire des dons,
40:18 vous pouvez même, dans un déjà adhéré...
40:20 - Je fais un don de Philippe !
40:22 - Vous me passerez l'expression,
40:24 mais vu ma corpulence, c'est un don de poids.
40:26 (rires)
40:28 - Oui, tout à fait,
40:30 vous pouvez directement
40:32 nous retrouver à la fois sur les réseaux sociaux,
40:34 sur Instagram, LinkedIn, Facebook,
40:36 mais nous avons aussi un site internet
40:38 www.associationslesengagés.fr
40:40 www.associationslesengagés.fr
40:42 et vous pouvez aussi adhérer,
40:44 nous avons trois
40:46 tarifications,
40:48 en fonction de la situation
40:50 de notre bénéficiaire,
40:52 c'est 10 euros l'année, sur les loisirs.
40:54 - 5 euros !
40:56 - 5 euros pour les boursiers et boursières,
40:58 et 20 euros pour les présidents et présidentes d'associations.
41:02 D'ailleurs, je lance aussi un appel
41:04 aux associations,
41:06 en tout cas aux présidents
41:08 ou présidentes d'associations qui peuvent nous écouter ce soir,
41:10 n'hésitez pas à nous contacter,
41:12 parce que nous, nous sommes vraiment
41:14 partants pour lancer
41:16 une nouvelle coalition associative.
41:18 - C'est pas mal, coalition associative,
41:20 ça c'est un peu coalition électorale,
41:22 ou les guerres des coalitions, c'est sympathique !
41:24 - Oui, c'est sympathique !
41:26 - Nous devons aller au-delà des villes,
41:28 nous devons aussi aller
41:30 dans les communes,
41:32 où il y a très peu
41:34 de lieux
41:36 pour pouvoir en tout cas débattre
41:38 sur des enjeux
41:40 politiques
41:42 au niveau national,
41:44 donc nous on est vraiment là pour,
41:46 on lance un appel aujourd'hui,
41:48 pour lancer cette coalition
41:50 et pouvoir avoir un impact
41:52 beaucoup plus puissant
41:54 pour les années à venir.
41:56 - Quels vont être les prochains sujets de débat ?
41:58 - Dans le micro !
42:00 - Pardon, je me suis complètement...
42:02 - Vous vous visez !
42:04 - Les prochains sujets...
42:06 - Alors, pour le moment,
42:08 nous sommes sur les élections européennes,
42:10 il faut savoir qu'en 2026,
42:12 il y aura les municipales,
42:14 mais je tiens aussi à préciser
42:16 que début, en tout cas pour la saison,
42:18 parce qu'on fonctionne en saison
42:20 scolaire,
42:22 c'est-à-dire que pour 2023-2024,
42:24 nous avons démarré au mois de septembre
42:26 nos actions,
42:28 nous terminons au mois de juin, généralement.
42:30 Fin 2023,
42:32 nous avons fait une proposition
42:34 d'un état des lieux sur
42:36 l'engagement de la jeunesse,
42:38 sur la nouvelle plateforme citoyenne
42:40 de la Cour des Comptes.
42:42 Typiquement, ça ce sont des
42:44 travaux que nous pouvons mener de manière
42:46 collégiale, et donc là,
42:48 l'intérêt serait,
42:50 notamment sur cette coalition, qu'on lancerait
42:52 d'ici la saison
42:54 2024-2025,
42:56 de pouvoir
42:58 faciliter, d'une part,
43:00 le vote
43:02 au niveau de notre jeunesse.
43:04 - Stéphane Puyain, un mot ?
43:06 - Pour finir, et puis laisser
43:08 la conclusion à Aurélie Gros,
43:10 juste pour dire qu'il y a beaucoup
43:12 de résolutions qui ont été adoptées lors du
43:14 dernier sommet citoyen,
43:16 qui portent sur ces questions-là, notamment avec
43:18 les associations qui s'appellent "A Voter",
43:20 sur ce qu'on appelle la malinscription, et c'est très
43:22 important pour les jeunes. On va permettre maintenant, ça a été
43:24 pris en compte par le gouvernement, on va permettre aux jeunes
43:26 de s'inscrire beaucoup plus tard sur les listes électorales,
43:28 de changer plus facilement de ville, donc
43:30 je pense que ça c'est un très très bon point pour
43:32 le vote des jeunes.
43:34 - Le mot de la fin Aurélie Gros ? - Eh ben non, mais moi je voulais faire
43:36 un appel aux élus locaux, en général,
43:38 aux institutions, pour qu'ils reçoivent
43:40 ces jeunes, les engager,
43:42 parce que je pense qu'il n'y a rien de mieux que des jeunes
43:44 pour parler aux jeunes,
43:46 parce qu'ils se comprennent, parce que
43:48 il y a une manière aussi de dire les choses,
43:50 peut-être de vulgariser, parce qu'on a besoin
43:52 aussi de vulgariser la politique,
43:54 donc je fais un grand appel à tous
43:56 nos institutions pour recevoir
43:58 les engagés dans leur mairie,
44:00 le conseil régional, le conseil départemental,
44:02 et j'arrête, et je stoppe, il y a la pub.
44:04 - Et voilà, c'est la fin de cette voix
44:06 citoyenne. Merci à tous d'avoir été
44:08 avec nous, merci pour ce beau
44:10 moment musical,
44:12 Et à demain !

Recommandations