Plongez dans l'univers fascinant de l'Urbex avec Romain Veillon, un explorateur passionné qui, au fil de ses voyages, capture l'essence des lieux abandonnés à travers son objectif. De châteaux oubliés en Normandie aux villes fantômes comme Kolmanskop en Namibie, découvrez comment la nature reprend ses droits sur des vestiges humains, transformant chaque site en une poignante memento mori. Chaque exploration est une aventure, un voyage dans le temps, révélant la beauté et la mélancolie des espaces laissés derrière.
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Son dernier livre "Green urbex 2: Le monde sans nous" est disponible : https://www.amazon.fr/Green-urbex-monde-sans-nous/dp/2226486615
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VoyagesTranscription
00:00 On avait trouvé le château abandonné de Bokassar.
00:03 On a trouvé une maison qui était grand ouverte,
00:05 avec des souvenirs, des témoignages de Bokassar partout dans la maison.
00:08 Généralement, on n'est jamais les premiers à les visiter.
00:11 Il y a toujours des voleurs qui sont passés avant nous,
00:14 donc les objets de valeur, malheureusement,
00:16 c'est les premiers, j'imagine, qui disparaissent de ces lieux-là.
00:18 Plus les vidéos sont postées, plus les lieux sont trouvés facilement.
00:20 J'ai déjà eu la chance d'avoir des parents
00:22 qui m'ont emmené avec eux en voyage dès mon plus jeune âge.
00:24 Et quand l'Urbex est arrivé, j'ai toujours essayé d'allier les deux,
00:27 c'est-à-dire de visiter un pays qui m'intéressait et où je n'étais jamais allé,
00:30 et de trouver des lieux abandonnés dans ce pays
00:32 pour montrer un petit peu l'envers du décor.
00:33 J'ai eu la chance d'aller en Germanie il y a quelques années,
00:35 j'avais trouvé une énorme part d'attractions abandonnées en plein Yangon.
00:39 Ça, c'est quelque chose qui me faisait rêver depuis longtemps.
00:41 J'ai eu la chance de partir trois semaines aussi en Argentine,
00:44 et j'en ai profité pour photographier le lac des Pécoines.
00:47 La teneur en sel était très élevée, et un jour, les vagues ont cédé,
00:50 et la ville a été complètement inondée par les eaux scellées du lac.
00:54 Et avec le sel, en fait, le village est complètement blanc.
00:56 On a l'impression d'être sur Mars.
00:58 Alors, mon premier urbex, c'était avec un ami.
01:00 On avait trouvé le château abandonné de Bokassar.
01:03 On a trouvé une maison qui était grand ouverte,
01:05 avec des souvenirs, des témoignages de Bokassar partout dans la maison.
01:09 La photographie est venue petit à petit.
01:11 Au début, on prend des photos pour le souvenir,
01:13 et puis après, on voit que d'autres gens ont des plus belles photos,
01:15 et on se dit « tiens, ça serait pas mal de réussir à retranscrire un peu mieux l'ambiance du lieu ».
01:19 C'est ce que j'ai toujours voulu faire,
01:20 associer mes deux passions, les lieux abandonnés et le voyage.
01:22 Moi, je n'avais aucune formation,
01:23 c'est vraiment quelque chose qui est venu sortie après sortie,
01:26 exploration après exploration.
01:27 C'est petit à petit, au fur et à mesure des années,
01:29 où je me suis pris de passion pour la photographie,
01:31 et je l'ai appris avec mes différents camarades d'exploration,
01:34 et chez moi, tout seul.
01:36 On n'a pas besoin de compétences particulières,
01:38 il faut juste prendre son téléphone et partir explorer,
01:40 balader dans un lieu, et regarder ce qu'il reste,
01:42 les objets, les traces du patrouille.
01:44 Les lieux abandonnés que je visite sont vraiment abandonnés,
01:46 c'est des lieux qui sont en ruine, qui sont moisis.
01:48 Je pense qu'on a tous un espèce de souvenir
01:50 qui vient de l'enfance pour les lieux abandonnés.
01:52 Il y a plusieurs moyens de trouver des lieux.
01:55 C'est des heures sur Google,
01:56 c'est des heures sur les dépêches de journaux,
01:58 c'est vraiment beaucoup de temps sur Internet.
02:00 Finalement, la photo, ça prend 10% de mon temps.
02:02 De plus en plus de gens font ça,
02:03 donc aussi, c'est d'avoir des gens,
02:05 des amis avec qui on explore, et qui cherchent aussi à côté,
02:08 et qui permettent de pouvoir visiter des lieux ensemble.
02:11 En 2010, avec des amis, on allait se balader,
02:13 on faisait un tour de Paris sur la petite ceinture.
02:14 C'est là où j'ai commencé à faire mes premières photos,
02:16 c'est ça qui m'a donné envie de continuer en tout cas.
02:18 J'avais besoin de respirer, de m'évader.
02:20 L'Urbex, c'est ce qui m'a permis d'aller à la campagne du week-end.
02:22 On a trouvé un ou deux châteaux pas trop loin, en Normandie,
02:25 et c'est ce qui nous permettait surtout de respirer,
02:27 et de casser un petit peu le quotidien.
02:29 Et donc, du coup, ça vient assez vite de l'Urbex,
02:32 de l'abandonner, l'architecture.
02:34 Dès que je suis dans un château, il faut que je photographie l'escalier,
02:37 il faut que je photographie un peu tout ce que je vois, tout ce qui me plaît.
02:40 C'est le patrimoine en général qui me plaît.
02:42 Je n'ai jamais beaucoup apprécié les lieux trop propres.
02:44 J'ai l'impression que les propriétaires sont partis quelques semaines avant.
02:48 On a plus l'impression d'avoir quelqu'un qui fait un cambriolage que quoi que chose.
02:51 Moi, dans mes photos, généralement, on voit tout de suite que le lieu est très vieux.
02:54 Alors bien sûr, le côté Urbex attire plus le grand public
02:56 parce que c'est quelque chose auquel ils n'ont pas accès eux-mêmes.
02:59 On tombe sur des vieux téléphones, des vieilles télévisions,
03:02 des vieux lits, tous les objets, en fait, on a l'impression d'être dans un musée.
03:06 Et le voyage dans le temps, oui, c'est exactement ça.
03:08 C'est d'avoir la chance de rentrer dans un lieu
03:11 qui s'est arrêté en 1997, par exemple,
03:13 où rien n'a évolué depuis.
03:14 On pourrait parler de plein d'objets,
03:15 mais moi, j'aime bien retomber sur des vieilles VHS, par exemple.
03:18 Les vieux jeux de société, les vieilles pointes dessinées.
03:20 Tous ces objets, en fait, permettent de recréer l'époque.
03:23 Pour moi, la lumière est vraiment primordiale dans les photos.
03:26 J'essaie de remettre un peu de vie dans des lieux qui sont tristes et abandonnés, nostalgiques.
03:30 C'est des lieux qui sont tellement glauques à la base.
03:32 La lumière permet de remettre une présence, c'est ce que j'aime.
03:34 Je peux attendre des heures, qu'il y ait le bon rayon de lumière
03:37 ou sinon, au contraire, un nuage
03:39 pour pouvoir voir exactement la lumière que je veux dans un lieu.
03:42 Et pour moi, une photo ne peut être réussie que si vous avez la lumière
03:45 que vous voulez dedans.
03:46 Il y a quelque chose qui est intéressant, c'est vrai qu'en fait,
03:47 pour qu'un lieu abandonné soit beau, il faut qu'il était beau aussi de son vivant.
03:50 Aujourd'hui, par rapport aux appartements qu'on construit, par rapport au bureau,
03:54 je n'ai pas l'impression que ce soit très joli dans 50 ou dans 100 ans.
03:58 Il n'y a que le côté végétation qui pourrait être intéressant.
04:01 Quand la mousse va s'installer, quand l'arc va pousser au milieu du bureau,
04:04 quand il y aura de la plujette un peu partout,
04:06 oui, c'est toujours impressionnant.
04:08 Généralement, on n'est jamais les premiers à les visiter.
04:11 Il y a toujours des voleurs qui sont passés avant nous.
04:13 Donc les objets de valeur, malheureusement,
04:15 c'est les premiers, j'imagine, qui disparaissent de ces lieux-là.
04:17 Plus les vidéos sont postées et plus les lieux sont trouvés facilement.
04:19 Les lieux sont de plus en plus pillés rapidement, finissent incendiés,
04:23 massacrés par les gens.
04:24 C'est d'ailleurs un peu le problème aujourd'hui,
04:25 c'est-à-dire qu'il y a trop de gens qui aiment ça.
04:28 Pour ça, en fait, moi aujourd'hui, je ne poste que des photos de vieilles trouvailles.
04:31 J'évite de poster tout ce que je fais rapidement
04:34 pour ne pas donner envie aux gens et ne pas donner trop d'indices sur le lieu.
04:37 Pendant 20 ans, personne ne rentre dedans.
04:39 Et en l'espace de quelques mois, il est pillé et j'en casse les objets.
04:43 Et un jour, un incendie a lieu et son histoire s'est terminée.
04:46 C'est malheureusement quelque chose qu'on trouve très souvent.
04:48 L'exemple de Tchernobyl est assez bon pour ça.
04:50 C'est une ville qui a porté des nés,
04:52 qui était visitable en passant par des agences de tourisme,
04:55 où le nombre énorme de visiteurs fait que le lieu ne ressemble plus exactement
04:59 à ce qu'il était à l'époque.
05:00 Il y a des lieux, quand on arrive,
05:02 qu'on a la chance de trouver un lieu,
05:03 une vraie capture temporelle où personne n'est jamais rentré.
05:06 Oui, c'est quelque chose qu'il faut garder secret,
05:07 on n'en parle pas, on ne passe pas trop tôt,
05:09 et on attend que le temps passe.
05:10 C'est des lieux que j'essaie de garder sous le manteau
05:13 et où j'essaie de protéger au maximum.
05:15 Pour trouver vraiment des lieux magnifiques et abandonnés aujourd'hui,
05:18 c'est souvent en passant par des autorisations.
05:20 En demandant à des mairies ou à des particuliers,
05:22 c'est comme ça que les lieux sont plus protégés.
05:24 Des lieux isolés, ça ne reste pas longtemps secret.
05:27 Alors qu'un lieu vraiment fermé,
05:29 où il faut l'autorisation et les clés en passant par la mairie,
05:32 ça permet de le sauvegarder un peu plus longtemps.
05:34 Le lieu qui m'a le plus impressionné,
05:37 c'est la ville de Kolmanskop en Namibie.
05:39 Une ancienne ville minière
05:40 où les gens du monde ancien avaient couru pour aller trouver du diamant.
05:44 Mais petit à petit, le filon s'est épuisé,
05:46 ils ont trouvé un autre filon à quelques centaines de kilomètres au sud.
05:50 Donc en fait, on a une ville avec tous les objets qui est complètement vide,
05:53 et où le sable, petit à petit, est rentré dans les maisons.
05:56 On a l'impression d'être devant une mer de sable.
05:58 C'est très impressionnant, c'est unique au monde,
06:00 et on a l'impression d'être dans un monde post-apocalyptique
06:03 où l'homme a disparu depuis des centaines d'années.
06:05 Il y a la beauté du lieu, il y a la nature qui reprend le dessus,
06:09 c'est quelque chose de fascinant,
06:10 et qui est très évocateur, qui est très parlant.
06:13 Quand on tombe sur ce genre de lieu, on ressent le passage du temps.
06:16 J'aime bien voir mes photographies comme des memento mori modernes.
06:19 Memento mori, c'était pour rappeler à l'homme sa propre mortalité,
06:22 alors qu'aujourd'hui, ce serait plutôt pour nous rappeler que la Terre n'est pas éternelle,
06:26 que tous les problèmes environnementaux qu'il y a aujourd'hui,
06:29 c'est quelque chose qui arrive de plus en plus vite.
06:32 Et si on ne fait rien, ces lieux qui étaient censés représenter notre passé,
06:35 représentent très vite notre futur.
06:37 La force de la nature qui reprend le dessus en quelques mois
06:39 a montré que quand l'homme ne sera plus là,
06:41 la planète va ressembler à ça très très rapidement.
06:45 Il y a un autre exemple aussi, c'est entre les deux Corées,
06:47 il y a un espèce de no man's land du 19 km de large,
06:49 et c'est le seul endroit où on trouve, je crois,
06:51 il y a une plus de cinquantaine d'espèces disparues qu'on peut encore retrouver là-bas.
06:55 J'ai eu la chance de passer une semaine sur les îles du Diable,
06:58 et à photographier les îles du Salut,
07:01 et en particulier l'île Saint-Joseph,
07:02 qui est l'île où étaient enfermés les pires prisonniers de Vienne.
07:05 Et c'était une des conditions de détention les plus horribles au monde.
07:09 On n'avait pas le droit de s'asseoir, on n'avait pas le droit de s'allonger dans sa cellule,
07:11 il fallait passer la journée debout dans une cellule de 4 m²,
07:14 où il faisait 35 degrés toute la journée,
07:16 on n'était pratiquement pas nourri, c'était l'enfer sur terre.
07:19 Les coquettes y ont poussé partout, à l'intérieur même des cellules,
07:22 une beauté incroyable, avec la végétation qui a repris dessus,
07:24 et qui est en train de détruire ce qui était un des pires lieux de notre histoire.
07:28 Malheureusement, par définition, ce sont des lieux abandonnés,
07:30 donc des lieux très dangereux.
07:31 Dangereux parce que, moi ça m'est souvent arrivé,
07:34 de passer à travers un plancher avec le matériel, des carabinets assez lourds,
07:37 entre l'appareil, le trépied, le sac,
07:39 c'est pour ça d'ailleurs qu'il faut toujours explorer à plusieurs,
07:41 au moins à deux, pour qu'on maintienne.
07:42 Sauf si quelqu'un puisse appeler les secours.
07:45 On peut aussi tomber sur des voisins ou des gardiens agressifs,
07:48 ça c'est un autre côté de l'urbex,
07:49 donc il faut faire attention à ça, c'est pour ça qu'il faut être discret.
07:51 Il y a d'autres différents risques, ça peut être un éboulement dans un château en ruine,
07:55 de vieilles pierres qui nous tombent dessus,
07:57 ça peut être une grille où on s'accroche en passant par dessus.
08:00 Au final, en 10 ans, je compte sur les doigts d'une main les explorations qui sont mal passées.
08:05 Moi je travaille en numérique, c'est-à-dire en 2012,
08:08 et à l'époque, quand on faisait des photos sur le trépied,
08:10 le D800 était le meilleur appareil à l'époque.
08:13 Il avait toutes les bonnes caractéristiques pour faire des photos d'architecture.
08:16 Je suis très intéressé par l'argentique,
08:18 mais c'est quelque chose qui demande beaucoup de temps, beaucoup de patience.
08:21 Si quelques gens le font en urbex,
08:22 rentrer dans une maison abandonnée, il y a toujours le risque d'être vu par un voisin,
08:25 d'être vu par quelqu'un qui se balade.
08:28 On est toujours dans des conditions un peu compliquées
08:30 pour prendre son temps à faire de belles photos.
08:32 Donc le numérique pour moi et l'urbex vont bien ensemble.
08:34 J'ai du mal à prendre mon temps quand je sais que
08:37 de rentrer par une fenêtre ouverte sur la rue,
08:39 de me dire que quelqu'un peut débarquer,
08:41 c'est un peu compliqué quand on est à l'argentique.
08:43 Pour l'urbex, c'est assez simple de trouver une personne
08:45 qui partage cette passion et de ne pas partir tout seul déjà.
08:48 En fait, c'est de partir et de commencer à prendre des photos comme on veut,
08:51 avec l'appareil qu'on veut,
08:52 et à partir de là, d'évoluer petit à petit.
08:54 C'est pour moi le plus important.
08:55 C'est de prendre du plaisir à prendre des photos et essayer de retranscrire
08:59 comment on a vécu la visite,
09:01 plutôt que d'essayer de faire la même photo que tout le monde.
09:03 J'ai eu la chance de publier deux livres récemment avec Edvard Michel,
09:06 "L'Urbex, le monde sans nous" ou "Arie 2".
09:08 On a réussi à faire un livre qui correspond exactement à ce que je voulais faire.
09:11 Et ces deux livres, en fait, nous montrent l'évolution d'un lieu abandonné.
09:15 C'est-à-dire qu'on part dans une première partie
09:17 où les lieux sont assez propres, on va dire,
09:19 ne sont pas trop détériorés,
09:20 commencent à se détériorer.
09:21 Et petit à petit, au fur et à mesure du livre,
09:23 les lieux se sont de plus en plus abandonnés
09:25 et finissent par être repris par la végétation
09:26 et être complètement en ruine.
09:27 Et à côté de ça, en fait, je parle de certains lieux
09:30 dont je peux parler d'histoire.
09:31 Du côté numérique, c'est très sympa de voir les photos sur ordinateur
09:34 ou sur iPad.
09:35 Moi, ce que je préfère, c'est de voir mon travail imprimé,
09:37 que ce soit pour une exposition ou pour un livre.
09:39 La photo est toujours plus belle quand elle est imprimée.
09:41 Grâce à ces livres, effectivement, oui, j'ai eu plus de notoriété en France.
09:44 Ça permet d'avoir des autorisations plus facilement
09:46 pour rentrer dans certains lieux abandonnés
09:48 qui sont très difficiles d'accès.
09:49 Ça permet d'avoir plus de lieux abandonnés à photographier,
09:51 ce qui est toujours agréable.
09:52 J'aimerais bien fermer la boucle en faisant un troisième tome
09:55 de Monsanto et de Gunner Becks, mais pas tout de suite.
09:58 Du coup, j'aimerais que le dernier tome soit encore mieux
10:00 que les deux premiers, donc je vais prendre mon temps
10:01 pour en faire encore plus impressionnant.
10:04 Continuer les voyages le plus possible
10:06 pour essayer de créer une vision un peu différente dans mon travail.
10:09 Il y a plein de lieux historiques que j'aimerais beaucoup aller voir.
10:12 Il y a l'île de Gunkajima au Japon qui est un rêve.
10:14 Une ancienne ville militaire que je trouve absolument incroyable.
10:17 Ça, c'est peut-être le lieu que j'ai le plus envie de photographier au monde.