L'INTÉGRALE - Les Auditeurs ont la parole du 29 mai 2024

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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet du 29 mai 2024

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00:00:00 [Générique]
00:00:08 Mesdames, Messieurs, il est donc 13h, on parle du conflit à Gaza qui s'est importé dans notre vie politique.
00:00:15 Nous sommes avec Abdelatif, mon cher Abdelatif, bonjour !
00:00:20 Bonjour !
00:00:21 Vous avez vu hier ce député de la France Insoumise qui a brandi un drapeau palestinien dans l'hémicycle ?
00:00:27 Oui, je l'ai vu.
00:00:28 Alors réaction ?
00:00:30 Écoutez, sur la forme, il y a un règlement à l'Assemblée Nationale qui interdit l'importation de tout symbole ou drapeau autre que celui de la nation.
00:00:42 Et ce député a été sanctionné apparemment, donc je ne vais pas le défendre dans la mesure où il a fait une faute
00:00:51 et que l'Assemblée Nationale a décidé, le Bureau de l'Action Nationale l'a sanctionné.
00:00:55 Maintenant, ceci dit, sur le fond, je pense qu'il y avait un moment donné où des gens comme ce député-là devaient prendre ce risque,
00:01:07 devaient prendre cette décision de montrer ce drapeau parce qu'il faut à un moment donné dire "ça suffit".
00:01:14 Très bien, Abdelatif, très bien, vous avez donné votre avis.
00:01:17 Votre avis, c'est un oui mais ou un non mais.
00:01:20 Vous dites "c'est pas bien, le règlement l'interdit à l'Assemblée mais il fallait quand même le montrer d'une certaine façon ce drapeau palestinien".
00:01:27 Mesdames, Messieurs, vous nous appelez au 3210 pour réagir Céline Landreau.
00:01:31 En attendant, c'est l'heure du rappel des titres.
00:01:33 Et votre auditeur en parlait, Sébastien Delogue a effectivement été sanctionné.
00:01:37 Il a été exclu 15 jours de l'Assemblée Nationale.
00:01:40 Dans le même temps, l'armée israélienne continue son offensive sur Rafa où elle a déployé ses chars.
00:01:46 Et les bombardements se poursuivent sur cette ville du sud de la bande de Gaza.
00:01:51 En France, RTL vous le révélait à 12h30.
00:01:53 Attention si vous êtes en région parisienne, grève annoncée vendredi sur le RER A.
00:01:59 C'est la ligne de train, vous le savez, la plus fréquentée d'Europe.
00:02:01 Comptez un train sur deux en zone RATP, trois sur quatre en zone SNCF.
00:02:06 Les syndicats réclament de meilleures conditions de travail.
00:02:09 On part à Roland-Garros retrouver Isabelle Langer pour le début du deuxième set.
00:02:15 Ce n'est pas une bonne nouvelle dans le match de Caroline Garcia.
00:02:18 Non, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:02:20 54 minutes de jeu, elle a perdu la première manche 6-3 au profit de l'américaine Sofia Koenig
00:02:25 qui a remporté son jeu de service en début de deuxième set.
00:02:27 Caroline Garcia est au service, 30-0 sur son service.
00:02:30 Franchement, ce n'est pas du bon Caroline Garcia.
00:02:31 On a envie de dire que ça fait des mois que ça dure, qu'il y a des hauts et des bas.
00:02:36 Le problème, c'est qu'elle n'a pas de solution B dans son jeu et qu'à vouloir toujours attaquer,
00:02:40 elle commet des fautes.
00:02:42 Il y en a eu 41 fautes lors de son premier match.
00:02:44 Là, on en est déjà à 14 après un 7.
00:02:47 Donc voilà, premier set et elle n'a pas passé le deuxième tour de Roland-Garros depuis trois ans.
00:02:50 J'ai bien peur que si elle ne se fait pas violence, ce soit la même chose aujourd'hui.
00:02:54 Il y a un seul match qui est en train de se disputer en ce moment,
00:02:56 c'est sur le cours Suzanne Langley avec celui-là, puisqu'il y a le toit.
00:03:01 2-7-0 pour Tissi Pass, mais tie-break dans la troisième manche face à l'allemand Altmaier, partout ailleurs.
00:03:06 Les cours sont vachés à cause de la pluie.
00:03:08 Merci beaucoup Isabelle Langer et Roland-Garros.
00:03:10 On le rappelle, c'est toutes les demi-heures sur l'antenne d'RTL.
00:03:13 Le temps 53°2 enregistré à New Delhi, record dans la capitale indienne.
00:03:20 On en est bien loin chez nous Péguy.
00:03:22 Oui, ça c'est clair.
00:03:23 On est souvent sous les normales de saison, des températures comprises entre 16 et 21 degrés
00:03:28 pour les maximales de cet après-midi.
00:03:29 Il n'y a que près de la Méditerranée où là, on est au-dessus des normales, 23 à 28 degrés.
00:03:34 Côté ciel, ça va rester gris sur les deux tiers nord du pays tout au long de la journée,
00:03:39 avec des averses qui vont gagner également le sud, une partie sud.
00:03:43 Sur les deux tiers nord, on a des pluies qui sont localement plus soutenues sur le nord-est.
00:03:49 Et on n'a qu'entre la Méditerranée et les Pyrénées où là, le temps est sec,
00:03:53 avec plus d'éclaircies sur la côte d'Azur et une petite poche d'éclaircies.
00:03:58 Les éclaircies vont revenir dans l'après-midi sur le nord Pas-de-Calais.
00:04:01 Elles seront plus timides sur les bords de manches, tout ça.
00:04:04 Donc sous un ciel bien couvert et malheureusement, ça va durer encore demain.
00:04:09 - Merci beaucoup Peggy Broch.
00:04:11 - Merci Peggy, à demain Céline Landreau.
00:04:13 Et bonjour Lisa Marie.
00:04:14 - Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:04:16 - Que s'est-il passé hier à l'Assemblée nationale
00:04:18 qui déclenche à ce point les foudres de nos parlementaires ?
00:04:23 Il faut que vous nous racontiez ça.
00:04:24 - Le député LFI des Bouches-du-Rhône Sébastien Delogué a brandi un drapeau palestinien dans l'hémicycle,
00:04:30 ce qui a provoqué une suspension de la séance.
00:04:33 Il a été exclu des travaux de l'Assemblée pour 15 jours
00:04:36 et va être privé de la moitié de l'indemnité parlementaire pendant deux mois.
00:04:40 En parallèle, plusieurs altercations ont éclaté dans les coursives de l'Assemblée,
00:04:45 notamment entre David Giraud, député LFI, et Meilleur Habib, député apparenté LR.
00:04:54 Un échange très tendu, écoutez.
00:04:56 - Ça nous concerne.
00:04:57 - Mais qu'est-ce que tu fais là toi ?
00:04:59 Pars toi d'ici toi, va t'en.
00:05:00 - A toi, je te l'appelle.
00:05:01 - On n'a pas élevé les cochons ensemble alors reste là.
00:05:02 - Regardez-le, ce monsieur est un porc.
00:05:05 Il défend un génocide depuis le début, c'est un porc.
00:05:08 - Ce monsieur est un porc, il défend un génocide,
00:05:11 les propos de David Giraud, député LFI donc.
00:05:16 Et hier soir, des milliers de personnes étaient rassemblées à Paris
00:05:19 pour protester contre les bombardements israéliens sur Rafah,
00:05:23 des rassemblements aussi à Marseille.
00:05:26 - Bien, merci d'avoir planté le décor.
00:05:28 Nous étions avec Abdellatif qui disait à l'instant
00:05:32 "Brandir un drapeau étranger quel qu'il soit dans l'Assemblée Nationale,
00:05:35 ça ne se fait pas".
00:05:36 Mais il fallait le brandir d'une certaine façon ce drapeau.
00:05:41 Abdellatif est toujours avec nous, je ne sais pas, Jean-Marc est là également.
00:05:44 - Je suis toujours avec vous.
00:05:46 - Restez Abdellatif. Jean-Marc, bonjour Jean-Marc.
00:05:48 - Bonjour.
00:05:49 - Bonjour, que faites-vous dans la vie ?
00:05:51 - Alors, à la base je suis directeur commercial
00:05:54 mais depuis des années j'ai la chance de servir un petit peu la justice française
00:05:58 au travers des Prud'hommes.
00:05:59 J'ai été président d'un tribunal pendant assez longtemps
00:06:02 et là je travaille dans un autre tribunal très compact dans le Val d'Oise.
00:06:06 - Juge de Prud'hommes, très bien.
00:06:08 Jean-Marc, faudra qu'on fasse une émission un jour sur ce sujet
00:06:11 parce qu'il y a une légende urbaine, je ne sais pas si c'est vrai,
00:06:14 qui dit que les entreprises ne gagnent jamais au Prud'hommes.
00:06:18 C'est toujours les salariés.
00:06:19 - Alors croyez-moi, c'est plus qu'une légende urbaine.
00:06:21 - Très bien.
00:06:22 - J'ai un magnifique nouveau président, j'ai été président de tribunal
00:06:26 donc je peux vous assurer pendant près de 15 ans que ce n'est pas vrai du tout.
00:06:29 Et là j'ai la chance de travailler dans un tout petit tribunal maintenant
00:06:33 sur Argenteuil, je le dis, où le président est un monsieur du MEDEF,
00:06:37 personne n'est parfait,
00:06:40 et il est d'une intégrité parfaite tout comme tous mes homologues.
00:06:44 - Parfait.
00:06:45 Donc vous savez quoi ?
00:06:46 Je referme la parenthèse, mais on parlera un jour
00:06:50 des gens qui estiment être victimes des Prud'hommes, etc.
00:06:53 C'est très intéressant, nous y reviendrons.
00:06:55 Bref, Jean-Marc, là, nous parlons de ce qui s'est passé hier à l'Assemblée Nationale
00:06:59 qui est, on peut le dire, un épouvantable cafouilli,
00:07:04 d'érapage, plus que ça même.
00:07:06 - Alors, moi j'étais à l'étranger.
00:07:09 Quand ça s'est passé, j'étais sur le chemin d'une réunion moto en Italie,
00:07:14 j'ai entendu tout ça, je l'ai suivi à distance,
00:07:16 mais franchement je suis atterri.
00:07:19 Moi je ne me cache pas, je suis profondément de gauche
00:07:22 pour avoir eu un arrière-grand-père député socialiste en Italie,
00:07:25 sous Mussolini.
00:07:26 On a toujours été bercés dans le socialisme, dans l'esprit...
00:07:30 Là, je ne me retrouve...
00:07:32 J'ai une carte LFI, c'est la première fois de ma vie que je prenais une carte.
00:07:35 Je vais clairement...
00:07:37 - Vous avez votre carte chez la France Insoumise ?
00:07:39 - Ah oui, oui, oui, mais je vais la rendre.
00:07:41 Non pas pour ce qui s'est passé hier,
00:07:42 en général.
00:07:44 Moi je suis plus LFI pour des gens comme...
00:07:47 - Corbière ! - Comme Ruffin, comme Hautin, comme ces gens-là.
00:07:50 - Corbière. - Voilà, je ne me reconnais plus du tout,
00:07:53 du tout, dans tout ce qui se passe là.
00:07:55 Je ne m'y reconnais plus.
00:07:56 Je ne me reconnais déjà plus bientôt dans la France,
00:07:58 mais alors dans la France politique que nous avons aujourd'hui,
00:08:01 que ce soit celle qui nous dirige à la baguette aujourd'hui,
00:08:05 ou ce qu'on nous promet pour le demain,
00:08:08 je ne m'en reconnais plus.
00:08:09 - Mais qu'est-ce que...
00:08:10 Mettez des mots sur ce mal-être d'un militant LFI,
00:08:14 c'est intéressant parce que, Jean-Marc,
00:08:16 on voit que vous êtes quelqu'un de cortiqué,
00:08:18 vous êtes juge et prud'homme,
00:08:20 on voit... Bon, très bien,
00:08:21 mettez des mots, je ne me reconnais pas dans quoi ?
00:08:23 - Je vais vous les mettre les mots.
00:08:25 Moi j'ai des amis musulmans,
00:08:27 j'ai des amis juifs,
00:08:29 j'ai des amis de toutes les confessions,
00:08:31 qui eux-mêmes n'y comprennent plus rien
00:08:32 et sont dressés aujourd'hui les uns contre les autres.
00:08:35 En fait, on est vraiment dans une France
00:08:39 qu'on cherche à nous dresser.
00:08:40 - Non, non, parlez d'LFI, ne parlez pas de la France,
00:08:43 restez sur LFI.
00:08:44 - Alors sur LFI, pour moi, je pense aujourd'hui
00:08:47 ne plus me reconnaître dans la façon
00:08:49 de gérer la situation et le parti
00:08:52 par M. Mélenchon.
00:08:53 Et pourtant, c'est quelqu'un qui vraiment a réussi
00:08:56 à me faire prendre pour la première fois de ma vie
00:08:58 une carte chez quelqu'un.
00:09:00 Il est dans des extrêmes qui ne me conviennent plus du tout.
00:09:03 - Pourquoi ? Alors, continuez,
00:09:04 parce que vous estimez qu'il monte
00:09:06 les Français musulmans contre les autres ?
00:09:09 - Je ne sers des musulmans, à mon sens,
00:09:11 comme un vivier pour ces élections et rien d'autre.
00:09:15 Il fait du...
00:09:16 J'irais presque dire du prosélytisme, à force.
00:09:19 Ça devient insupportable.
00:09:21 Et moi, je ne suis pas musulman,
00:09:23 mais j'ai tellement d'amis musulmans qui le pensent
00:09:26 et qui ont mes opinions politiques
00:09:28 que ça devient même inquiétant.
00:09:31 - C'est-à-dire que vous dites que les Français musulmans,
00:09:34 certains que vous connaissez,
00:09:35 en sont presque gênés de voir l'approche clientéliste,
00:09:39 vous êtes les plus beaux, vous êtes des victimes,
00:09:42 je vous aime...
00:09:44 - Vous avez tout résumé.
00:09:46 - C'est très intéressant ce que vous dites, Jean-Marc.
00:09:48 Je vais vous dire,
00:09:49 on en a, nous, des auditeurs dans cette émission.
00:09:51 C'est la première fois qu'un auditeur
00:09:53 a ce langage aussi clair et ce positionnement qu'il vaut.
00:09:56 C'est-à-dire, moi, la France Insoumise,
00:09:58 je suis gêné de la stratégie que déploie
00:10:03 un Mélenchon que j'aime bien.
00:10:04 Donc, c'est intéressant ce que vous me dites à l'instant.
00:10:06 Restez avec nous.
00:10:07 Je repasse le micro à Abdelatif tout de suite après
00:10:10 et à Philippe qui nous a appelés également tout de suite.
00:10:12 - Lorsque je vois ce qui se passe à l'Assemblée nationale,
00:10:25 franchement, en tant que citoyen français,
00:10:27 j'ai honte.
00:10:28 J'ai honte de ces élus issus d'un certain parti,
00:10:30 la France Insoumise pour ne pas le nommer,
00:10:33 et qui en viennent quasiment aux mains
00:10:35 et qui osent exhiber un drapeau palestinien
00:10:37 dans une Assemblée nationale.
00:10:38 Le drapeau palestinien n'a rien à faire à l'Assemblée nationale.
00:10:41 Nos députés ont été élus pour voter nos lois françaises,
00:10:44 qu'ils fassent leur travail.
00:10:45 - Voilà, c'est Didier qui vient de nous laisser ce message.
00:10:49 J'aimerais qu'on prenne Philippe, c'est ça ?
00:10:51 Bonjour mon cher Philippe.
00:10:53 - Bonjour.
00:10:54 - Qui est Philippe ?
00:10:56 - C'est moi, donc je suis au bouclier,
00:10:59 48 ans, voilà.
00:11:02 - Sur ce sujet, alors, vous êtes au 3210 avec nous.
00:11:06 Sur ce sujet, qu'est-ce que vous vouliez dire ?
00:11:08 - Par rapport à ce que je viens d'entendre à l'instant,
00:11:10 je me demande si c'est le procès du LFI
00:11:12 ou si on parle un peu de la position de la France
00:11:15 dans le conflit israélo-palestinien.
00:11:19 - D'abord sur la France Insoumise
00:11:23 et sa stratégie sur le sujet,
00:11:26 est-ce que vous la trouvez cohérente, vous ?
00:11:28 - Mais totalement.
00:11:30 Au bout d'un moment, on brandit des drapeaux palestiniens dans la rue,
00:11:34 on se fait réprimander, d'accord ?
00:11:36 Parce qu'en France, on n'a pas le droit de soutenir la Palestine
00:11:40 sous peine d'être traité d'antisémite,
00:11:42 ce qui est quand même un raccourci fort de café quand même,
00:11:45 parce que moi je suis pro-palestinien mais je ne suis pas antisémite.
00:11:48 Je suis contre la politique des samouraïs de Netanyahou, d'accord ?
00:11:51 Et il faut quand même savoir, je vais quand même rappeler aux gens,
00:11:53 parce qu'il y a des gens qui ne doivent pas le savoir,
00:11:55 qu'il n'y a aucune volonté politique que ça s'arrange.
00:11:58 Vous parliez de guerre, moi je ne vois pas où est-ce qu'il y a de guerre,
00:12:00 parce qu'il n'y a qu'une armée en face du milice,
00:12:04 faites ça comme vous voulez, mais pour moi ce n'est pas une guerre comme on l'entend.
00:12:08 Et après, Issaac Raboud, quand il a été assassiné, d'accord ?
00:12:13 Parce qu'il y avait un processus de paix, Issaac Raboud…
00:12:15 – Je vous entends mais vous êtes un peu loin là,
00:12:17 vous rapprochez-vous de votre téléphone, vous êtes en quitte-main libre ?
00:12:21 – Oui, vous m'entendez mieux là ?
00:12:23 – Ben ouais, un peu mieux, quand vous passez sur RTL,
00:12:25 il y a un million d'auditeurs,
00:12:27 ça vaut le coup que vous enleviez le quitte-main libre pour vous…
00:12:29 – Enfin, vous ne cassez pas la figure, on voit tout le monde.
00:12:31 – Non, non, mais vous m'entendez mieux là.
00:12:32 – Ah, là c'est mieux, Philippe !
00:12:34 – Donc je voulais rappeler quand même aux gens qu'Issaac Raboud a été assassiné,
00:12:38 d'accord ? Dans le processus de paix.
00:12:40 Issaac Raboud a été assassiné par un membre d'un parti politique
00:12:43 qui aujourd'hui est au gouvernement israélien.
00:12:45 – Vous avez tout à fait raison, tout à fait.
00:12:47 – Voilà, donc au bout d'un moment,
00:12:49 on connaît très bien la position du gouvernement israélien face à la Palestine,
00:12:54 donc en fait, là ce qui se passe,
00:12:56 il n'y aura aucune volonté politique de changer les choses.
00:12:59 M. Netanyahou a bien dit, de toute façon,
00:13:02 qu'en fait les Palestiniens c'était des animaux, d'accord ?
00:13:05 Et qu'en fait, pour moi, le mot "génocide" n'est pas un mot…
00:13:08 – Je ne suis pas certain, Netanyahou a dit "les Palestiniens sont des animaux",
00:13:12 je n'ai pas la référence.
00:13:13 – Ah, écoutez, moi je vous assure,
00:13:15 allez voir certaines vidéos qui sont vraiment référencées,
00:13:19 ce n'est pas des fakes, je vous assure que voilà.
00:13:22 De toute façon, on sait quand même très bien que la politique de Netanyahou,
00:13:25 c'est une politique d'extrême droite, expansionniste, d'accord ?
00:13:29 Aujourd'hui la solution que M. Macron ne veut pas prendre tout de suite
00:13:33 parce qu'il attend des moments favorables,
00:13:34 alors je ne sais pas trop quel moment…
00:13:36 – Quelle reconnaissance ? Cela dit, Philippe,
00:13:38 il y a 146 pays dans le monde sur 193 qui reconnaissent l'État de Palestine,
00:13:45 mais ça changerait… enfin, je ne suis pas…
00:13:48 bon, ça ne s'est rien changé, s'il y en avait 153, 172 ou 132…
00:13:52 – Ecoutez, je vais vous donner la solution,
00:13:55 vous savez quoi ? On revient aux frontières de 1948,
00:13:58 on reconnaît l'État palestinien, on reconnaît l'État israélien,
00:14:02 l'israélien arrête sa conquête de colonisation, voilà,
00:14:06 et on va y arriver, sauf qu'au bout d'un moment,
00:14:08 moi je suis désolé, j'en ai marre de me faire insulter d'antisémite
00:14:13 tous les quatre matins parce que je suis-je à la Palestine,
00:14:15 moi je suis désolé, au bout d'un moment…
00:14:17 – Vous savez qu'il y a beaucoup d'Israéliens de gauche, pacifistes,
00:14:23 qui soutiennent l'État palestinien et la Palestine depuis longtemps,
00:14:26 d'ailleurs, beaucoup de victimes du 7 octobre,
00:14:28 qui étaient à côté de la bande de Gaza, etc.,
00:14:30 dans ces zones pauvres d'Israël,
00:14:32 c'était des gens qui étaient dans des kibbouds, des Israéliens, donc juifs,
00:14:35 et de gauche, pacifistes, et qui allaient dans des zones
00:14:40 où l'immobilier n'était pas très cher, à proximité de la bande de Gaza,
00:14:44 et qui ont été assassinés d'ailleurs au passage.
00:14:46 – Là, il y a une vidéo qui tournait sur internet,
00:14:48 où il y a un soignant dans un hôpital,
00:14:52 qui alpague la ministre de la Santé, il me semble…
00:14:54 – Oui, je la connais, elle est incroyable cette vidéo !
00:14:56 – Mais voilà, donc au bout d'un moment…
00:14:58 – Et il lui dit, juste après le 7 octobre, il lui dit…
00:15:01 – C'est de leur faute !
00:15:02 – C'est à cause de vous, madame, ne venez pas dans cet hôpital, rentrez chez vous…
00:15:05 – Donc, au bout d'un moment…
00:15:06 – Oui, mais attendez, il y a une chose avec Israël, Philippe,
00:15:09 qui est particulière, qu'il faut dire,
00:15:12 c'est que, qu'on le veuille ou pas, Netanyahou ou pas, c'est une démocratie.
00:15:17 Il y a ce médecin qui dit israélien, qui dit à sa ministre,
00:15:20 c'est à cause de vous qu'il y a le 7 octobre,
00:15:21 dégagez de cet hôpital, quand même, médecin israélien,
00:15:24 et quand il y a eu ce qui s'est passé,
00:15:27 c'est-à-dire des frappes qui ont fait des dizaines de morts
00:15:29 depuis le début de la semaine à Gaza, des frappes israéliennes,
00:15:32 il y a vraiment une enquête de l'armée israélienne
00:15:35 qui va dégager les responsabilités,
00:15:37 et c'est des enquêteurs indépendants, et je peux vous dire, israéliens,
00:15:41 qui ne les ratent pas, les militaires.
00:15:42 Donc, ça demeure, même avec Netanyahou, une vraie démocratie, Philippe.
00:15:47 – Bah, écoutez, alors moi, tout ce que je…
00:15:49 – Je ne suis pas en train de soutenir Netanyahou,
00:15:50 mais je vous crois, et moi, tout ce que je sais,
00:15:53 c'est que le peuple israélien, dans sa grande majorité,
00:15:56 ne suit pas la politique de Netanyahou, d'accord ?
00:15:59 Je me rappelle même encore d'un épisode
00:16:02 où il y a des mamans palestiniennes et israéliennes
00:16:05 qui ont défilé ensemble,
00:16:07 pour que justement, la paix puisse arriver.
00:16:10 Donc, au bout d'un moment,
00:16:12 sinon on donne toujours raison à Israël,
00:16:15 en disant "oui, mais c'est normal, ils ont été attaqués par le Hamas",
00:16:18 mais je suis désolé, quand vous vous défendez face à quelqu'un,
00:16:21 d'accord, que vous avez plaidé la légitime défense,
00:16:23 pour qu'il y ait légitime défense,
00:16:25 il faut que la riposte soit proportionnelle à l'attaque.
00:16:28 – Vous avez raison, c'est en droit français,
00:16:29 c'est en droit français, c'est la légitime défense.
00:16:32 Proportionnalité, c'est-à-dire, vous me mettez une gifle,
00:16:35 si je vous tue, ça n'est pas de la légitime défense.
00:16:39 – Totalement. Donc, où est la légitime défense d'Israël ?
00:16:43 Parce que, vous pouvez me rappeler, alors attention,
00:16:45 – Là, il ne plaide pas Israël,
00:16:49 le concept juridique de légitime défense,
00:16:52 ils disent "nous avons été attaqués par une organisation terroriste
00:16:55 qui a pris le pouvoir à Gaza, en 2007,
00:17:00 et par conséquent, nous allons éradiquer, dans une guerre".
00:17:04 – Mais vous ne pouvez pas éradiquer une idéologie.
00:17:07 – Non, non, je ne veux pas faire le débat avec vous Philippe,
00:17:10 je ne veux pas, ce n'est pas à moi de débattre,
00:17:12 mais j'entends ce que vous dites, je voulais juste vous dire,
00:17:14 qu'effectivement, à l'instant, Brice et Elisa Marie m'ont amené un petit papier,
00:17:20 vous avez partiellement raison, après l'attaque du 7 octobre,
00:17:24 juste après l'attaque du 7 octobre, Netanyahou dit que les gens du Hamas,
00:17:28 les terroristes du Hamas qui ont fait ça, sont des animaux humains.
00:17:31 Voilà, voilà. Bon, restez avec nous Philippe,
00:17:33 on se retrouve dans une poignée de secondes,
00:17:35 je crois que vous avez fait réagir pas mal de gens au 3210.
00:17:39 [Générique]
00:17:40 13h14h30
00:17:42 Les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:17:47 [Générique]
00:17:48 Jusqu'à 14h30
00:17:50 Les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:17:53 – Le gouvernement de la France a soumis hier à l'Assemblée nationale
00:17:56 et de l'Union pour le peuple français,
00:17:58 et je ne comprends pas encore pourquoi des électeurs votent pour ces gens-là,
00:18:03 des électeurs français votent pour ces gens-là.
00:18:05 Merci Monsieur Brunet.
00:18:06 [Bip]
00:18:07 – Beaucoup de messages au 3210, François a fait le 3210,
00:18:11 bonjour mon cher François, qui est François ?
00:18:13 – Oui bonjour François, je suis dans la Drôme,
00:18:16 je suis infirmier et je suis électeur, je vote,
00:18:21 je suis très attaché au principe du vote,
00:18:24 et j'ai été absolument heurté, pas par le drapeau palestinien,
00:18:29 au-delà du fait que ça va contre un règlement intérieur,
00:18:33 mais voilà, un règlement c'est fait pour y déroger de temps en temps,
00:18:38 mais j'ai été particulièrement heurté par ce député à l'Éfiste,
00:18:44 que l'on entend traiter de manière itérative,
00:18:48 un député juif de port, de manière itérative.
00:18:53 Ce monsieur porte une écharpe bleu, blanc, rouge,
00:18:55 il me représente, pas moi, je n'ai pas voté pour lui,
00:18:58 je ne suis pas dans sa circonscription,
00:19:00 mais il représente les Français dans l'Assemblée nationale,
00:19:05 c'est un représentant de la République française,
00:19:07 on entend ce député de la République française
00:19:11 traiter de manière itérative un juif de port.
00:19:14 - David Guiraud, il s'appelle David Guiraud ce député.
00:19:17 - Ça me heurte au plus haut point,
00:19:19 imaginez-vous, s'il vous plaît, une demi-seconde,
00:19:23 enfin vous, journaliste, et journaliste même avec un S,
00:19:28 et auditeur de RTL, que ce fût Mme Le Pen,
00:19:32 M. Bardella, M. Zemmour,
00:19:35 qui ait tenu ces mêmes propos.
00:19:38 J'avoue que moi, à titre personnel,
00:19:41 ça me heurte au plus haut point
00:19:44 qu'un député de la République n'ait pas eu
00:19:46 le minimum de self-control, en bon français,
00:19:51 pour se retenir de traiter un député de confession juive de port,
00:19:56 et ce, de manière itérative.
00:19:58 Le député, le député des Républicains lui a dit
00:20:01 "on n'a pas gardé les cochons ensemble",
00:20:04 c'est une expression de la langue française,
00:20:06 comme chacun boit midi à sa porte,
00:20:09 c'est une expression consacrée de la langue française,
00:20:11 qui veut dire, en gros, "ne me traite pas de con,
00:20:14 on n'a pas été élevé ensemble",
00:20:17 puisqu'il venait de le traiter en substance de con.
00:20:20 Et là, il lui a répondu, et de manière itérative,
00:20:22 "vous êtes un porc, vous êtes un porc monsieur".
00:20:27 - Oui, vous avez bien regardé la vidéo, c'est exactement ça.
00:20:31 - Moi, ça me heurte au plus haut point
00:20:34 et qui n'y ait pas eu de réaction autre que ça, en fait.
00:20:37 - Oui, c'est intéressant.
00:20:39 Philippe, vous qui parliez il y a un instant,
00:20:42 vous en pensez quoi de ce que dit François ?
00:20:44 - Alors, franchement, je pense que ça a été dit
00:20:48 dans la colère ou dans l'empoignade,
00:20:50 on peut appeler ça comme on veut,
00:20:52 après de là, à dire que parce que c'est un juif,
00:20:58 il a été traité de porc,
00:21:00 il ne faut pas non plus mettre des intentions
00:21:04 là où il n'y en a peut-être pas.
00:21:05 Je ne sais pas, il a peut-être bien le pensant,
00:21:07 je ne sais pas, je ne suis pas à sa place.
00:21:08 Parce qu'en fait, vous savez très bien,
00:21:10 vous, l'auditeur qui vient de parler,
00:21:12 moi, que sous l'effet de la colère,
00:21:13 des fois, on peut dire des choses qui sortent toutes seules
00:21:15 ou qu'on ne pense pas,
00:21:16 après de là, "parce que c'est un juif, il a été traité de porc",
00:21:20 je pense que ça va tirer par les cheveux.
00:21:22 - François ?
00:21:23 - Je ne sais pas, je pense qu'il savait très très bien
00:21:26 à qui il s'adressait,
00:21:27 en particulier au fait que ce député soit un soutien de M. Netanyahou.
00:21:32 Je pense qu'il savait très très bien à qui il s'adressait.
00:21:35 - Abdelatif, on n'a pas beaucoup entendu Abdelatif,
00:21:37 il a ouvert le bal tout à l'heure à 13h,
00:21:39 mais je ne lui ai pas souvent repassé la parole.
00:21:41 Abdelatif, vous l'avez là, la parole.
00:21:42 - C'est ce que je me disais, il m'a oublié.
00:21:45 Écoutez, il y a tellement de choses à dire,
00:21:48 vous êtes journaliste,
00:21:49 je vais juste vous la faire courte.
00:21:52 Imaginez qu'un matin,
00:21:53 vous avez une des puces de l'AFP
00:21:56 qui vous dit que cinq malfrats ont attaqué une banque.
00:21:59 Ils ont tué quelques personnes,
00:22:00 ils ont gardé en otage les employés,
00:22:04 quelques clients avec leurs enfants.
00:22:06 Et que le lendemain, vous entendez que le gouvernement d'un État démocratique
00:22:11 a décidé pour régler le problème de bombarder la banque.
00:22:14 Ce n'est pas de la démocratie, monsieur.
00:22:17 Ce n'est pas de la démocratie.
00:22:18 On ne bombarde pas des gens qui n'ont rien fait.
00:22:21 Donc, tout ce que vous êtes en train de dire aujourd'hui sur Elifi,
00:22:24 j'ai compris en réalité que le but de cette émission,
00:22:27 c'est de montrer Elifi du doigt.
00:22:29 Moi, je ne vote pas Elifi.
00:22:31 Mais je dis qu'il a eu le courage de faire ce qu'il a fait
00:22:33 parce que personne ne parle palestinien.
00:22:36 La personne qui a parlé avant moi,
00:22:37 a dit qu'on ne peut pas aujourd'hui
00:22:40 prendre un drapeau palestinien,
00:22:41 même pacifiquement, pour les défendre.
00:22:44 Sinon, on est antisémite.
00:22:46 La personne qui vient de parler,
00:22:48 parle encore victimisation en disant
00:22:50 "Meyer a été traité de porc parce que juif".
00:22:53 Non, pas du tout. Arrêtez !
00:22:55 Il y a un moment donné, il faut arrêter la victimisation.
00:22:57 Il y a un moment donné, il faut dire les choses clairement.
00:23:00 Il y a un peuple qui est en train de mourir.
00:23:02 Il y a un peuple qui est en train de prendre des bombes depuis le 7 octobre.
00:23:06 Alors, je suis désolé.
00:23:09 Si un drapeau a été arboré par l'Assemblée nationale,
00:23:14 tant pis pour celui qui l'a fait.
00:23:16 Pourquoi c'est un sujet aussi matriciel en France ?
00:23:20 Il y a eu plus d'Ukrainiens qui ont été tués,
00:23:24 il y a eu dix fois plus d'outils au Yémen
00:23:30 qui ont été tués par les Saoudiens,
00:23:32 il y a eu la situation des Ouïghours, etc.
00:23:35 C'est-à-dire que pourquoi la question palestinienne
00:23:37 crispe autant la société française,
00:23:40 alors que dans le monde, il y a des guerres ?
00:23:43 Avec plus de monde, et je ne m'en réjouis pas,
00:23:46 c'était épouvantable de dire ça,
00:23:48 pourquoi est-ce que sur cette question-là de la Palestine,
00:23:52 on est aussi à...
00:23:54 Je le rappelle, il y a des outils musulmans qui sont au Yémen,
00:23:59 qui ont été massivement assassinés au cours d'une guerre,
00:24:02 en ce moment par les Saoudiens.
00:24:04 Qui veut répondre ?
00:24:05 - Moi, s'il vous plaît.
00:24:07 - Alors, Adelatif d'abord, et ensuite Philippe.
00:24:13 - Moi, je n'ai pas la réponse,
00:24:14 mais sauf que c'est un conflit qui dure depuis très longtemps.
00:24:18 Écoutez, moi, à titre personnel,
00:24:21 j'ai condamné l'attaque du 7 octobre,
00:24:23 parce qu'on ne tire pas sur les civils.
00:24:26 On ne tue pas les civils.
00:24:27 On attaque les soldats, c'est normal.
00:24:32 Mais dites-vous qu'avant l'attaque du 7 octobre,
00:24:35 et depuis le 1er janvier 2023,
00:24:41 vous vous rendez compte, il y a eu 500 morts palestiniens par balle.
00:24:44 Mais personne n'en a parlé.
00:24:45 Si on ne parle pas des Houthis, monsieur,
00:24:47 c'est peut-être parce que vous ne nous donnez pas la parole
00:24:49 pour parler de ce genre de sujets.
00:24:50 Parce que ça n'intéresse personne.
00:24:52 - Philippe, un mot de Philippe ?
00:24:57 - Alors, moi, je pense qu'il y a beaucoup de questions géopolitiques.
00:25:01 La Chine, qui reprend le Tibet, on ne dit rien.
00:25:05 Par rapport à ce qui s'est passé avec les Ouïghours,
00:25:12 il y a un seul politique qui en a parlé,
00:25:14 c'est Glucksmann, il me semble, qui en a parlé au Parlement européen.
00:25:18 Et je pense que comme c'est face à la Chine...
00:25:21 - Moi, par exemple, personne ne me dit de ne pas en parler.
00:25:27 Je n'ai jamais eu l'ambassade chinoise qui m'a dit
00:25:30 "je vous interdis de le faire, autrement on s'en prend".
00:25:33 - Je suis d'accord, sauf qu'au bout d'un moment,
00:25:34 la Chine est tellement une grosse puissance économique et politique
00:25:38 qu'en fait, on s'écrase.
00:25:40 - Bien, merci beaucoup mon cher Philippe.
00:25:42 Dans un instant, #MeToo, à l'hôpital.
00:25:46 À tout de suite.
00:25:47 - Isabelle Langeais est sous le soleil resplendissant de Roland-Garros.
00:26:02 La plage, tout le monde en maillot de bain, 40 degrés Celsius.
00:26:06 - Si seulement j'aimerais bien avoir un petit chauffage plutôt dans ma cabine,
00:26:11 parce que franchement il fait très très froid,
00:26:12 le toit du central est fermé à cause de la pluie
00:26:15 et ça se joue seulement sur le central et l'Anglaine.
00:26:18 Et pour le moment, ça ne porte pas chance à notre amie Caroline Garcia.
00:26:21 Elle est menée 6-3-5-2, elle est au service pour rester en vie dans ce tournoi
00:26:25 face à l'américaine Sophia Cunningham.
00:26:28 Vous voyez, il y a pire que moi finalement, Caroline Garcia.
00:26:31 A tout à l'heure.
00:26:33 - Merci, on vous retrouve à 14h Isabelle Langeais.
00:26:36 A tout de suite, à tout à l'heure.
00:26:37 Éric Brunet, les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:26:41 - Lisa Marie, merci de revenir dans le studio.
00:26:45 Lisa Marie, on va parler d'un sujet essentiel, matriciel,
00:26:50 qui est le MeToo, lancé à l'hôpital, dans le monde de l'institution hospitalière.
00:26:56 - Oui, professionnels de santé, étudiants en médecine et organisations féministes
00:27:00 ont lancé un appel à se rassembler contre les violences sexistes et sexuelles
00:27:05 dans le milieu de la santé ce soir, devant le ministère de la Santé.
00:27:10 L'une des médecins qui a lancé ce MeToo à l'hôpital,
00:27:14 c'est l'infectiologue Karine Lacombe.
00:27:16 Elle dénonce les comportements sexistes et sexuels dans les couloirs des hôpitaux
00:27:20 et également dans les facs de médecine.
00:27:22 Elle était l'invitée d'RTL matin.
00:27:24 - Subir des gestes à connotation sexuelle,
00:27:27 travailler continuellement sous des regards concupissants,
00:27:30 avec des paroles absolument déplacées sur nos seins, nos fesses,
00:27:33 le poids qu'on a pris, etc.
00:27:36 Ça, ça fait partie de ces violences sexistes et sexuelles.
00:27:40 Même si on ne voulait pas supporter ces gestes, malgré tout,
00:27:42 on était vraiment sous la coupe, cette espèce de domination d'hommes au-dessus de soi,
00:27:48 contre lesquels on ne pouvait rien dire, une omerta dans laquelle on a grandi
00:27:52 et qui maintenant vraiment doit changer.
00:27:54 - L'infectiologue Karine Lacombe qui était au micro d'Amandine Bégaud ce matin sur RTL.
00:27:59 - Qu'on a beaucoup vu sur nos écrans, dans nos radios,
00:28:02 on a beaucoup écouté pendant le Covid.
00:28:04 - Pendant le Covid, oui.
00:28:06 - Beaucoup d'appels au 30/20, on va commencer avec Véronique.
00:28:10 Ma chère Véronique, bonjour.
00:28:12 - Bonjour.
00:28:14 - Vous avez fait le 30/20.
00:28:16 - Oui, j'ai fait le 30/20 parce que quand j'étais élève infirmière,
00:28:21 quand j'ai passé mon diplôme en 86,
00:28:24 j'étais dans un service de neurochirurgie
00:28:27 et ma cadre infirmière m'a proposé de fêter mon diplôme.
00:28:30 Donc elle m'a invitée.
00:28:33 Oui j'ai accepté, je me suis dit "c'est gentil".
00:28:38 - Vous aviez quel âge ? 22, 22 ans ? Un truc comme ça ?
00:28:41 - 23 ans.
00:28:43 - Ok.
00:28:45 - Pardon.
00:28:47 - Oui, je vous en prie.
00:28:49 - Et donc je suis allée chez elle.
00:28:53 Il y avait une coupe de champagne avec plusieurs coupes de préparés.
00:28:58 Je m'attendais à voir plusieurs élèves infirmières
00:29:01 qui allaient se rendre à cette petite soirée.
00:29:06 Elle m'a dit "on peut commencer".
00:29:08 On a trinqué, j'ai bu ma coupe de champagne.
00:29:10 Après c'est le trou noir.
00:29:12 Quand je me suis réveillée par la douleur,
00:29:18 j'étais en train d'être violée par le chef de service.
00:29:22 Elle était couchée en face de moi en nuisette.
00:29:27 Moi j'étais nue.
00:29:29 - Attendez, mais ça c'est délictueux, c'est criminel.
00:29:34 L'histoire que vous êtes en train de me raconter,
00:29:36 qui remonte à quand vous m'avez dit ?
00:29:38 - 1986.
00:29:40 - Oui mais est-ce que vous avez dénoncé cela à la justice ?
00:29:45 - J'ai attendu parce que je n'arrivais pas à en parler,
00:29:49 personne ne le savait.
00:29:51 Et à un moment donné où j'ai fait une tentative de suicide,
00:29:57 j'ai été hospitalisée.
00:29:59 J'en ai parlé au psychiatre.
00:30:01 Il m'a dit qu'il fallait en parler.
00:30:03 Je suis allée voir la gendarmerie.
00:30:05 J'en ai parlé.
00:30:07 Il y a eu une enquête qui a été diligentée.
00:30:09 On m'a dit que par la notoriété du chirurgien,
00:30:16 qui était le chef de service chirurgien de Neurochir,
00:30:20 on ne pouvait pas donner suite.
00:30:24 Ils m'ont conseillé de porter plainte,
00:30:28 parce qu'il y avait des prescriptions.
00:30:30 Ils m'ont conseillé de porter plainte
00:30:32 et de me porter partie civile pour en parler.
00:30:34 Et donc pour que d'autres élèves infirmières se manifestent
00:30:40 pour pouvoir avancer dans cette plainte.
00:30:44 A priori, il y avait du GHB dans mon verre.
00:30:48 - Vous avez attendu combien de temps après 1986 ?
00:30:52 - Une douzaine d'années.
00:30:54 - C'est-à-dire avant les années 2000.
00:30:58 Je pense qu'aujourd'hui, vous seriez peut-être davantage écoutée,
00:31:02 parce que les policiers ont été formés.
00:31:04 C'est quand même le sentiment qu'on ne répond plus à ce genre de choses,
00:31:08 même si tout n'est pas parfait en 2024 que dans les années 90.
00:31:14 Donc finalement, ce monsieur n'a jamais été inquiété ?
00:31:18 - Non.
00:31:20 - Est-ce que vous les avez revues dans votre vie professionnelle,
00:31:23 ce monsieur et cette infirmière ?
00:31:25 - Non, j'ai changé de ville.
00:31:28 - C'est vous qui êtes partie, parce que ça vous écoeurait ?
00:31:32 - Oui, ça m'a compliquée ma vie.
00:31:36 J'étais en couple avec mon fiancé depuis 7 ans.
00:31:39 On a forcément rompu, personne ne pouvait me toucher.
00:31:42 J'étais complètement recroquevillée sur ma main.
00:31:45 Je me sentais sale.
00:31:48 Ça a "pourri" ma vie.
00:31:51 - Ce monsieur est toujours...
00:31:54 - En activité, oui.
00:31:57 Et les gendarmes m'avaient dit que c'était en fin de compte
00:32:01 Sarah Bateuze, l'infirmière qui avait accès au GHB
00:32:08 et à tout ce qui était à l'anesthésie.
00:32:13 - Parce que là, vraiment, si l'histoire que vous racontez
00:32:19 a été reproduite plusieurs fois, on est dans un sériel criminel.
00:32:25 C'est épouvantable ce que vous racontez.
00:32:29 On dépasse d'ailleurs, je sais que MeToo c'est un mouvement d'ordre général
00:32:34 et que ça fait partie de MeToo, mais là on est dans un viol caractérisé en série
00:32:39 une préparation, une anticipation criminelle.
00:32:43 On prépare, ça se passera chez toi, ce soir, ramène la drogue du violeur, etc.
00:32:50 - Oui, et a priori, comme je disais, ce n'était pas la première fois
00:32:56 qu'elle servait de rabatteuse des élèves infirmières qui venaient.
00:33:01 Et le chef de service, quand je suis rentrée en stage dans ce service-là
00:33:05 était présent et elle me disait "tu plais bien en chef de service"
00:33:10 et je lui disais "ça ne m'intéresse pas, je suis en train".
00:33:13 - Est-ce que vous avez le sentiment que ce genre de choses,
00:33:16 je vais poser une question un peu idiote, mais se produit souvent dans le monde hospitalier ?
00:33:20 - Je pense, oui. Je pense puisque, avec la notoriété des chefs,
00:33:27 quand on est infirmière, on n'a pas notre mot à dire.
00:33:31 Et les remarques, comme disait ce matin Mme Lacombe, c'est très très très souvent.
00:33:38 - Et puis il y a l'accès aux substances aussi.
00:33:40 Il y a l'accès aux substances qui est plus simple dans le monde hospitalier.
00:33:44 Écoutez Véronique, merci pour ce témoignage.
00:33:48 On souffre tous avec vous parce qu'on mesure à quel point votre vie
00:33:52 a dû être empoisonnée par ce qui est un viol, tout simplement.
00:33:56 Merci Véronique d'avoir témoigné.
00:33:58 Nous sommes également en ligne avec Francine. Bonjour Francine.
00:34:02 - Oui, bonjour.
00:34:04 - Eh bien Francine, restez avec nous, je vous prends dans une poignée de secondes. A tout de suite.
00:34:07 - C'est l'infectiologue Karine Lacombe, le docteur Karine Lacombe,
00:34:22 qui est revenu sur les violences sexuelles au sein du monde hospitalier
00:34:26 et sur les sanctions nécessaires à appliquer.
00:34:29 Nous avons des appels, on était avec Véronique,
00:34:31 maintenant nous allons passer le micro à Francine, qui a fait le 3210.
00:34:35 Ma chère Francine, bonjour.
00:34:37 - Bonjour.
00:34:38 - Vous travaillez dans le monde hospitalier ?
00:34:41 - J'ai travaillé 45 ans dans le monde hospitalier.
00:34:43 - Qu'est-ce que vous faisiez ?
00:34:45 - Alors, j'étais infirmière, au départ un petit peu polyvalente
00:34:49 sur plusieurs hôpitaux de Paris.
00:34:51 Et ensuite, j'ai travaillé au sein d'une maternité, où j'ai fini ma carrière.
00:34:56 Et j'ai fait de l'encadrement et de la formation sur un secteur de maternité.
00:35:00 - Ce que dit l'infectiologue Karine Lacombe vous parle ?
00:35:06 - Alors, oui, ça me parle, parce qu'on en entend parler.
00:35:10 Les circonstances, comme vient de témoigner la dame précédemment,
00:35:17 c'est violent, je suis d'accord avec vous.
00:35:20 Maintenant, après ça, ce n'est que mon avis.
00:35:23 On peut comprendre qu'elle n'ait pas eu envie d'en parler.
00:35:26 Mais justement, c'est le souci qu'il y a.
00:35:29 C'est-à-dire qu'on laisse poursuivre, entre guillemets, des personnes malveillantes,
00:35:34 qui rendent du coup une situation un peu ambigüe avec le personnel.
00:35:41 Après, vous savez, il n'y a pas que dans les hôpitaux, comme on dit.
00:35:45 Dans les bureaux, c'est pareil.
00:35:47 - Est-ce que vous, vous avez eu à souffrir de gestes déplacés, d'agressions ?
00:35:52 - Alors, agressions, non. Gestes déplacés, oui.
00:35:55 J'étais jeune infirmière, et puis un des médecins, dans l'ascenseur,
00:36:01 avait commencé à me déshabiller avec ma blouse.
00:36:04 Tout simplement, j'étais jeune, j'avais 19 ans.
00:36:07 Pourtant, je lui ai donné une gifle.
00:36:09 Donc forcément, il a été se plaindre ensuite à la surveillante en disant qu'il avait giflé.
00:36:14 - Non, il essaie de vous déshabiller dans l'ascenseur, vous le giflez,
00:36:17 et il va se plaindre sérieusement à la surveillante ?
00:36:20 - Exactement. Et à l'époque, à mon époque, si vous voulez,
00:36:24 la surveillante ne donnait raison aux médecins.
00:36:26 Les médecins étaient détieux.
00:36:27 Et je reviens à ce qu'a dit la précédente...
00:36:30 - Auditrice, Véronique, oui.
00:36:32 - Auditrice, pardon, voilà.
00:36:33 Et en fin de compte, j'étais à la surveillante, je suis désolée,
00:36:36 elle essayait de me déshabiller, elle me dit "oui, mais c'est un médecin".
00:36:38 Bah, médecin ou pas médecin, je suis désolée.
00:36:40 - Non mais elle vous a répondu "oui, mais c'est un médecin".
00:36:43 - Voilà, c'est ça. C'est un médecin.
00:36:46 Eh ben non, pour moi, même pourtant j'étais jeune, je vous dis j'avais 19 ans,
00:36:50 j'ai pas élevé, à l'époque on avait pas tout ce qu'on entend, la télé, la radio...
00:36:54 - Non mais ce truc, franchement, je dis pas que le monde est parfait aujourd'hui,
00:36:59 j'imagine que rien n'est vraiment réglé au fond,
00:37:02 mais quand même, le monde a un peu changé.
00:37:04 Plus personne ne dirait aujourd'hui, j'imagine,
00:37:07 "non mais c'est un médecin, c'est un médecin".
00:37:09 - Voilà.
00:37:10 - Mais je pense encore, le témoignage précédent en témoigne aussi,
00:37:13 il y avait une surveillante, à priori, une cape qui "rabattait",
00:37:18 après on peut entendre que la dame,
00:37:21 mais le problème il est, c'est d'en parler autour de soi,
00:37:24 parce que moi je me suis pas gênée à l'époque en disant
00:37:26 "bah faites attention, parce que lui il se gêne pas, même si ça ne l'a pas plus".
00:37:30 - Attendez, restez avec moi Francine, parce qu'on me dit qu'on est avec une jeune femme
00:37:36 qui est dans le monde hospitalier, mais qui est d'une autre génération,
00:37:39 c'est Lila, c'est ça ? Bonjour Lila.
00:37:41 - Bonjour.
00:37:42 - Bonjour Lila. Est-ce que je peux vous demander votre âge ?
00:37:45 - Oui, j'ai 19 ans.
00:37:47 - Vous êtes 19 ans, et vous faites quoi à 19 ans ?
00:37:50 - Je suis étudiante dans la deuxième année de médecine.
00:37:52 - Ah oui ?
00:37:53 - Donc j'ai des stages à l'hôpital, bon j'en ai pas encore beaucoup,
00:37:56 mais j'ai pu voir un peu le monde hospitalier,
00:37:58 et c'est vrai que les ententes de témoignages comme ça, c'est alarmant pour nous.
00:38:03 - Oui.
00:38:04 - Et j'ai l'impression que, j'espère en tout cas que ça a beaucoup changé,
00:38:10 et depuis que j'ai commencé la deuxième année,
00:38:14 je trouve qu'on parle beaucoup des violences sexuelles au sein de la fac,
00:38:18 avec les associations étudiantes, le doyen et la direction de la fac,
00:38:24 et des témoignages comme ça, je pense qu'aujourd'hui
00:38:30 ça serait sanctionné beaucoup plus rapidement,
00:38:34 et dénoncé, en tout cas j'espère, par les étudiants,
00:38:38 par les gens qui les subissent.
00:38:40 - Oui.
00:38:41 Vous vous sentez aujourd'hui, encore une fois on n'est pas dans un monde idéal,
00:38:45 mais vous vous sentez aujourd'hui quand même pris en charge sur ce registre,
00:38:49 sur ce sujet là, et un peu plus sensibilisé,
00:38:52 voire même un peu plus protégé par l'institution, Lila ?
00:38:55 - Oui, tout à fait.
00:38:56 Après, nous on est encore dans un cadre étudiant,
00:38:59 on n'est plus protégé, on est rarement tout seul avec des médecins,
00:39:03 ou des gens d'une hiérarchie supérieure,
00:39:06 et on est aussi, je pense, d'une autre génération,
00:39:10 où on en parle plus et c'est beaucoup moins tabou.
00:39:13 Donc je ne sais pas comment ce sera en tant que professionnel,
00:39:17 mais pour l'instant, oui, moi je me sens plus protégée,
00:39:20 et on sait que ça existe, et on sait que les gens qui font ça,
00:39:24 en tout cas au sein de la fac et en tant qu'étudiants,
00:39:26 sont tous sanctionnés, enfin presque,
00:39:29 et on ne sait pas qui sont les personnes sanctionnées,
00:39:32 mais on sait qu'il y en a, et on le voit passer, en tout cas dans la famille.
00:39:37 - C'est-à-dire ? On le voit passer ?
00:39:39 - C'est-à-dire que dans la vie associative et dans les stages, etc.,
00:39:44 quand ce sont des violences entre des étudiants ou des internes
00:39:48 sur des étudiants plus jeunes,
00:39:51 les présidents d'associations étudiantes se réunissent,
00:39:54 et il y a un avocat qui est dédié à ça au sein de la fac,
00:39:57 et qui bannit les agresseurs juridiquement, c'est contrôlé.
00:40:06 - Ne bougez pas Lila. Véronique, vous avez ouvert ce chapitre tout à l'heure
00:40:12 avec votre histoire qui est tragique.
00:40:15 Est-ce que d'une certaine façon, j'hésite à utiliser ce mot avec vous,
00:40:20 mais est-ce que d'une certaine façon c'est rassurant pour vous d'entendre
00:40:23 que le monde a un peu changé, en tout cas ?
00:40:27 - Oui, oui, parce que j'entendais tout ce qui était "me too" pour le cinéma,
00:40:33 après ça a été pour le sport, dans le domaine du sport,
00:40:36 et j'en parlais en disant "j'espère qu'il va y avoir ce même mouvement
00:40:43 dans le milieu de la santé", puisque c'est un milieu qui aussi est beaucoup touché,
00:40:49 et ça n'existait pas dans ce milieu-là.
00:40:54 - Merci beaucoup à vous Véronique pour ce témoignage très fort,
00:40:59 merci à Lila que nous venons d'entendre, merci à Francine,
00:41:03 qui avait giflé son médecin dans l'ascenseur,
00:41:08 et à qui on avait dit "non mais c'est de votre faute,
00:41:11 si vous giflez un médecin c'est pas bien", c'était dans les années 80,
00:41:14 mesdames, messieurs, j'espère que le monde a un peu changé, un tantinet.
00:41:18 Dans un instant nous allons parler d'animaux,
00:41:22 parce que nous avons découvert aujourd'hui qu'avec 45.000 animaux
00:41:27 maltraités et abandonnés chaque année en France,
00:41:30 on est parmi les champions d'Europe des pays qui maltraitent les animaux,
00:41:35 nous les français. Qu'est-ce que ça dit de nous ?
00:41:38 On dit toujours qu'une société qui maltraite ses vieux,
00:41:42 ses vieux mais ses humains, est une société vraiment déshumanisée,
00:41:45 et que dire d'une société qui maltraite à ce point ses animaux domestiques ?
00:41:51 A tout de suite.
00:41:52 La France, pays record qui abandonne ses animaux domestiques,
00:42:12 c'est dans un instant, mais tout de suite, lise un Marie les petits messages
00:42:15 qui sont un petit peu hors sujet que nous avons reçus.
00:42:18 Vous avez été très nombreux à nous laisser des messages concernant l'arrêt du tabac.
00:42:22 On en parlait hier, un fumeur sur deux souhaite arrêter de fumer.
00:42:26 Alors nos auditeurs anciens fumeurs ont appelé le 3210 pour témoigner.
00:42:29 C'est le cas de Marie-Christine.
00:42:31 Moi j'ai arrêté il y a 32 ans, pour une très bonne raison,
00:42:35 c'est que j'étais enceinte de ma fille et je n'ai jamais repris.
00:42:38 Et je sais très bien que si j'en reprends une, je replonge, comme disait le premier auditeur.
00:42:44 Donc voilà, c'est possible, quand on a une très bonne raison pour le faire, on peut y arriver.
00:42:49 Merci beaucoup et merci pour votre émission qui est super.
00:42:53 Autre message, autre témoignage sur le Répondeur RTL, celui de Cyril.
00:42:58 Moi j'ai arrêté aussi tout seul, et c'est un fait que je me suis fait peur.
00:43:02 J'ai eu une intervention bénigne au nez au mois de novembre,
00:43:07 et en fait j'ai rêvé que je mourrais sur la table.
00:43:11 Parce que j'ai menti aux anesthésistes, la question "Est-ce que vous fumez ?"
00:43:15 J'avais répondu non, et en fait je suis parti à l'hôpital.
00:43:18 J'avais fumé ma dernière cigarette 48 heures avant,
00:43:21 et je n'ai pas refumé, c'était au mois de novembre, et je n'ai vraiment plus envie.
00:43:26 Et bravo Cyril d'avoir réussi à arrêter de fumer, bravo à Marie-Christine également.
00:43:31 Et vous continuez de nous laisser des messages sur le Répondeur RTL,
00:43:34 au 3210 et sur l'application RTL, on les écoute tous.
00:43:38 Merci Lisa Marie.
00:43:39 Allez les animaux, nous sommes donc un pays qui abandonne beaucoup
00:43:43 et qui maltraite beaucoup plus que nos voisins européens, Lisa Marie.
00:43:46 Et oui, mieux traiter les animaux de compagnie, c'est l'ambition du plan national pour le bien-être animal.
00:43:51 Vous le disiez Eric, l'an dernier, 45 000 animaux abandonnés ou maltraités
00:43:56 ont été pris en charge par la SPA, un chiffre en hausse.
00:44:00 Et les autorités veulent sensibiliser les Français qui ont ou qui s'apprêtent à avoir un animal domestique pour mieux les traiter.
00:44:08 On va aller du côté de Nice, je crois, on a un appel au 3210, me dit-on, qui vient de Nathalie,
00:44:12 et qui est éleveuse, c'est ça, d'animaux, éleveuse canine, comment on dit Nathalie ? Bonjour Nathalie.
00:44:18 Bonjour, bonjour monsieur Mouinet.
00:44:21 Oui tout à fait, je suis éleveuse de Golden Retriever sur Nice.
00:44:25 Bon, dites-moi, c'est quoi le problème des gens qui abandonnent ?
00:44:30 Ils prennent un animal comme ça pour faire plaisir aux enfants,
00:44:34 et puis après les enfants s'en occupent plus, puis ils disent "j'en veux plus", comme si c'était un Kleenex.
00:44:40 Alors oui, pour certains, il y a beaucoup de personnes qui, je pense, sont dans cette démarche.
00:44:46 Alors évidemment, il y a un certificat d'engagement, comme le disait votre collaboratrice tout à l'heure,
00:44:53 qui rappelait qu'il y avait un certificat d'engagement assigné depuis quelque temps,
00:44:57 donc rédigé par la société centrale canine, mais qui n'a absolument aucun pouvoir d'autorité.
00:45:05 C'est uniquement un document que l'on signe.
00:45:09 C'est un engagement moral, sur l'honneur.
00:45:11 Oui, c'est un engagement moral, assigné 8 jours avant l'acquisition du chou.
00:45:15 Honnêtement, je pense que n'importe qui le signe, les gens s'en fichent complètement.
00:45:18 Oui, alors Nathalie, vous avez raison, mais c'est déjà l'amorce du début d'une prise de conscience pour certains.
00:45:24 Oui, mais ce qui est dommage, justement, comme vous le dites, c'est que c'est l'amorce.
00:45:27 C'est-à-dire que dans beaucoup d'autres pays, et vous dites d'ailleurs justement qu'il y a beaucoup d'abandon en France,
00:45:32 nous sommes très en retard.
00:45:34 Nathalie, vous êtes éleveuse de Golden Retriever, c'est ça ?
00:45:38 Est-ce que parfois il vous est arrivé de vous dire "mon dieu, ce petit Golden Retriever que j'ai là,
00:45:45 je vais l'appeler, je ne sais pas, River ou Rex, j'en sais rien,
00:45:48 quand je pense que je vais le vendre, c'est taré, j'en suis malade" ?
00:45:52 Non, mais je vous dis une chose, chez moi, je ne vais pas me ramener de la couverture,
00:45:57 mais ce que je veux dire, c'est que déjà il y a des règles, quand les gens me contactent,
00:46:01 les clients me contactent, il y a des règles déjà absolues à respecter.
00:46:06 Et vous voyez beaucoup de personnes également, beaucoup d'élevages en batterie, etc.,
00:46:11 vous envoyez un account, vous signez le document 8 jours avant de chercher le chien,
00:46:15 et vous allez chercher votre chiot, vous ne l'avez absolument pas vu avant,
00:46:18 vous avez juste un guide qu'on vous donne qui est déjà pré-rédigé.
00:46:23 Et puis une photo sur WhatsApp.
00:46:25 Exactement. Or ici, chez moi par exemple, ça ne se passe pas comme ça,
00:46:29 moi je demande déjà à ce que les personnes viennent minimum 3 fois nous visiter
00:46:33 pendant que les chiots sont petits.
00:46:35 Or ils sont déjà venus une première fois, au moins réservés sur place.
00:46:39 Non mais Nathalie, dites-moi la vérité, très bien, j'entends, vous êtes sérieuse, très bien,
00:46:43 mais vous voyez quand même le profil des gens, parfois vous vous dites,
00:46:47 voilà quelqu'un qui va...
00:46:48 Il ne faut pas accepter...
00:46:49 Vous refusez, non, vous êtes quand même d'une certaine façon une commerçante,
00:46:54 je ne veux pas dire que...
00:46:55 Je suis une commerçante, mais je ne suis pas de mes chiens.
00:46:58 Je travaille à côté pour faire vivre mon élevage.
00:47:01 Donc automatiquement, je ne suis pas dans la nécessité alimentaire par rapport à mon élevage.
00:47:08 J'essaie de vous dire ça parce que les gens projettent sur leur animal
00:47:11 tous leurs fantasmes personnels, sociaux, leurs frustrations,
00:47:16 c'est le petit gars qui a le très gros chien, enfin pardon pour la caricature.
00:47:20 Vous savez ce qui m'est arrivé l'autre jour, dans Paris, un tout petit restaurant japonais
00:47:25 où je vais de temps en temps, mais tout petit, et très discret, j'adore cet endroit,
00:47:29 on y mange pour 2 francs 6 sous, c'est des vrais...
00:47:31 Et je vois deux jeunes filles japonaises qui rentrent à côté de moi
00:47:36 et elles poussent une poussette Dior.
00:47:39 Je dis c'est pas vrai, je me penche et elles avaient un toutou blanc avec des trucs partout...
00:47:48 - Oui mais c'est de la dérive tout ça, vous savez tout à l'heure les poussettes à la base.
00:47:52 - Je suis démentiale.
00:47:54 J'ai essayé d'imaginer la vie du chien un instant,
00:47:57 parce qu'après tout être sur une poussette Dior, après il est pas mal traité,
00:48:00 mais bon, je me suis dit pour quelle raison est-ce que ces deux filles ont pris un chien ?
00:48:05 Qu'est-ce qu'elles ont ?
00:48:07 - C'est pour faire joli.
00:48:09 Donc un chien c'est pas pour faire joli, un chien c'est un besoin,
00:48:12 quelle que soit la race d'ailleurs, je parle pas que de la mienne,
00:48:15 chaque chien a un besoin physiologique.
00:48:17 Après faut pas oublier non plus certaines choses,
00:48:19 il y a des gens d'autres élevages qui en vivent,
00:48:24 et faut pas oublier par exemple que la société centrale canine
00:48:27 autorise jusqu'à 8 portées sur une chienne, durant sa vie.
00:48:32 Donc quand on sait qu'une chienne, quand elle commence à reproduire,
00:48:35 à partir de l'âge de 6-7 ans, ça commence à être un peu dangereux,
00:48:38 on se demande pourquoi on autorise 8 sailles.
00:48:41 Et pourquoi est-ce que les législateurs n'obligent pas,
00:48:46 comme dans beaucoup de pays comme en Allemagne,
00:48:48 à faire une taxe par chien ?
00:48:50 Parce que ça déjà ça va faire réfléchir.
00:48:52 On dit pas qu'il faut systématiquement payer pour payer,
00:48:55 mais on dit que ça fait réfléchir.
00:48:57 - C'est passionnant.
00:48:59 Je suis très content Nathalie, éleveuse de Golden Retriever,
00:49:02 dans la région niçoise, que vous ayez ouvert le bal avec nous,
00:49:05 parce que vous avez très bien planté le décor.
00:49:07 Restez avec nous bien sûr Nathalie.
00:49:09 Dans un instant, j'aimerais que vous me parliez, vous,
00:49:13 de ces français qui abandonnent, de ces français qui maltraitent.
00:49:18 Est-ce que vous comprenez pourquoi nous sommes un pays
00:49:21 où on pratique la maltraitance animale davantage que les autres ?
00:49:25 Alors ça, ça me dépasse, je ne comprends pas.
00:49:27 En plus, on est une société qui vient de la ruralité, de la campagne,
00:49:30 nous les français, tous, plus ou moins, c'est incompréhensible.
00:49:33 Jean-Alphonse Richard, bonjour.
00:49:34 - Bonjour Éric Brunet.
00:49:35 - De quoi parlons-nous dans l'heure du crime ?
00:49:37 - Vous savez que dans l'actualité, on parle beaucoup de fugitifs,
00:49:39 en ce moment de cavale.
00:49:41 Et bien cette cavale que je vais vous raconter,
00:49:43 elle a duré 45 ans le temps pour mettre la main.
00:49:46 - Oula ! 45 ans, c'est pas Pagiarri alors ?
00:49:49 - Non, c'est sur un personnage, non, lui il est mort en cavale finalement,
00:49:52 c'est pas Pagiarri.
00:49:53 Là, on a mis la main sur quelqu'un que vous connaissez évidemment,
00:49:56 Paul Touvier, chef milicien à Lyon,
00:50:00 deux fois condamné à mort par Comte Humas, mais jamais arrêté.
00:50:03 Alors c'est une traque extraordinaire, formidable,
00:50:06 c'est une espèce de roman d'aventure,
00:50:09 traque qui va aller de monastère à abbéie,
00:50:11 de congrégation religieuse en couvent,
00:50:14 car c'est bien grâce à un réseau religieux que Touvier se cache.
00:50:17 Mais pourquoi est-ce qu'on le protégeait ?
00:50:19 Comment est-ce qu'on l'a retrouvé ?
00:50:21 - Sa route a croisé celle de Jacques Brel.
00:50:24 - Oui, il a travaillé pour lui.
00:50:26 - Il a travaillé pour Jacques Brel, dingue !
00:50:28 - Il faisait quelques écritures pour Brel,
00:50:31 il classait des papiers.
00:50:34 - Brel devait ignorer à peu près tout de Touvier.
00:50:37 - Bien sûr, complètement, surtout Brel.
00:50:39 Mais ceux qui le protégeaient n'ignoraient rien de Touvier.
00:50:42 En 1989, on l'a arrêté à Nice, dans un couvent,
00:50:45 il y a exactement 35 ans, on l'a rattrapé,
00:50:48 figurez-vous, par la manche de son pyjama.
00:50:51 - Il tenait encore sa brosse à dents à la main, je vous raconte tout ça.
00:50:54 Dans l'heure du crime, 14h30, l'incroyable cavale de Paul Touvier.
00:50:58 - Merci beaucoup, on se retrouve dans une poignée de secondes.
00:51:01 Politique, sport, culture, l'actualité complète, en un clic sur rtl.fr
00:51:07 RTL, voici les infos de 14h.
00:51:11 L'Isa Marie à la une, ce n'est pas un tabou,
00:51:18 mais pas question pour Emmanuel Macron de reconnaître un Etat palestinien sous le coup de l'émotion.
00:51:23 - Le chef de l'Etat l'a répété hier, alors que plusieurs pays en Europe,
00:51:26 comme l'Espagne, l'Irlande et la Norvège, ont reconnu officiellement l'Etat de Palestine.
00:51:31 En France, les députés se sont écharpés hier à l'Assemblée nationale
00:51:35 et des manifestations ont eu lieu à Paris et à Marseille.
00:51:38 À Gaza, l'armée israélienne a déployé ses chars.
00:51:41 À Rafa, où les frappes aériennes se poursuivent.
00:51:44 - Nous venons d'en parler dans les auditeurs en la parole,
00:51:46 ce sera l'une des images du jour, des blouses blanches devant le ministère de la Santé.
00:51:51 - Oui, une manifestation contre les violences sexuelles et sexistes dans le monde médical,
00:51:55 c'est ce qu'on appelle le "me too" à l'hôpital.
00:51:58 Le rassemblement est prévu ce soir devant le ministère de la Santé.
00:52:02 - Et puis les 14h03, sur RTL, nous prenons la direction de la Porte de Theuil.
00:52:07 - Quatrième journée de Roland Garros et on retrouve Isabelle Langey sur place.
00:52:15 Isabelle, c'est déjà terminé pour la numéro 1 française Caroline Garcia.
00:52:20 - Malheureusement battue sèchement 6-3, 6-3 par l'américaine Sofia Kenning
00:52:25 qui avait été finaliste ici même en 2020.
00:52:27 C'est la quatrième année consécutive que Caroline Garcia n'arrive pas à franchir
00:52:32 ce deuxième tour ici à Roland Garros.
00:52:34 Elle doit se remettre en question la numéro 23 au classement mondial.
00:52:38 Son jeu n'est pas tout le temps adapté à ce qu'elle veut faire,
00:52:42 c'est-à-dire que du tennis d'attaque, il faut pouvoir varier,
00:52:45 surtout face à des joueuses comme Sofia Kenning qui sont très très solides
00:52:49 dans tous les compartiments du jeu.
00:52:51 Elle disparaît dès le deuxième tour.
00:52:53 C'est passé en revanche pour le grec Stéphano Tsitsipas.
00:52:56 Il ne s'est imposé en 4-7 face à l'allemand Maier.
00:52:59 Ce sont les deux seuls cours, le châtrier et le langlais,
00:53:01 d'où ça joue pour le moment puisqu'il y a un toit partout ailleurs.
00:53:04 Les cours sont bâchés.
00:53:07 Merci Isabelle Langeais qui n'a donc pas besoin de sombrero aujourd'hui à Roland Garros.
00:53:12 Un point sur la météo justement.
00:53:14 Demain jeudi, le temps sera nuage sur toute la France
00:53:17 avec des averses plus fréquentes en cours d'après-midi.
00:53:20 Ça ne s'améliore pas.
00:53:22 Les éclaircies seront plus belles près de l'Atlantique
00:53:24 et sur le littoral méditerranéen.
00:53:26 Du côté des températures, le matin 10 à 13 degrés prévus dans la moitié nord,
00:53:31 14 à 17 degrés dans le sud.
00:53:33 Vous avez vu qu'à New Delhi, capitale de l'Inde, nous enregistrons dans la ville, dans la capitale.
00:53:39 53 degrés à New Delhi.
00:53:41 Imaginez une seconde ce que ça fait de sortir dans la rue à 53 degrés Celsius.
00:53:48 Allez c'est parti, les animaux et la maltraitance.
00:53:51 Marie-Hélène a fait le 30/20.
00:53:59 Bonjour Marie-Hélène. Qui est Marie-Hélène ?
00:54:01 Bonjour M. Brunet. Bonjour à toute l'équipe.
00:54:05 Alors qui êtes-vous ? Vous avez un animal domestique, un chien, un chat, plusieurs ?
00:54:11 Non, j'ai un chien qui a 15 ans.
00:54:14 Comment s'appelle-t-il ?
00:54:16 J'ai eu auparavant un berger aussi pendant 16 ans.
00:54:21 Ils m'ont toujours accompagnée. Ce sont des compagnons très très fidèles.
00:54:25 Et je m'insurge aujourd'hui parce que je vois en son éloi par exemple,
00:54:30 il existe toujours le salon des animaux pour acheter des sioux.
00:54:35 Oui, je vous entends, le son n'est pas très très bon.
00:54:40 Alors attendez, on va vous régler ça.
00:54:45 On a des très très bons ingénieurs du son.
00:54:48 Ils sont 50 en train de s'affairer dans le sioux d'RTL.
00:54:52 Je vous reprends dans un instant Marie-Hélène. Je vais prendre Jérémy.
00:54:55 Bonjour Jérémy. Bonjour M. Brunet.
00:54:58 Bonjour Jérémy. On est champions de l'abandon des animaux nous les français.
00:55:02 Ah bah peut-être vous mais pas moi en tout cas.
00:55:05 Parce que moi je l'ai adopté une petite chatte il n'y a pas longtemps.
00:55:08 Et donc je vais vous dire, je ne l'ai pas acheté. Je ne l'ai pas acheté, je l'ai adopté.
00:55:13 Vous êtes allé où ? Dans un refuge de la SPA ?
00:55:17 Non, j'ai une amie en fait que j'ai rencontrée par hasard en fait,
00:55:22 qui avait perdu son chat en fait et son chat avait eu une portée.
00:55:25 Et donc j'ai adopté une petite chatte en fait. Elle a 4 mois et demi, elle s'appelle Saphir.
00:55:30 Elle est trop belle.
00:55:33 Comment vous interprétez vous cette statistique qui dit que nous sommes un pays où nous la France,
00:55:42 où on maltraite les animaux et où on abandonne beaucoup, peut-être plus que chez nos voisins.
00:55:47 Comment vous comprenez ça ? Pourquoi il y a cette spécificité française ?
00:55:51 Je trouve qu'il y a beaucoup de cadeaux en fait à Noël et aux anniversaires en fait, où on offre des animaux.
00:55:58 On n'offre pas un animal en fait. Un animal on l'adopte.
00:56:02 Pas bête comme... c'est bien ce que vous dites là Jérémy effectivement.
00:56:08 Vous avez raison, c'est pas un gadget un animal, c'est pas une écharpe.
00:56:13 Oui parce que moi, avant de la prendre, je sais pas si vous entendez un petit peu le bruit,
00:56:18 la petite clochette qu'elle a sur son cou, mais j'ai préparé la maison.
00:56:22 Donc je vais acheter un arbre à chat, je vais acheter sa litière,
00:56:26 je vais aller chercher toute la nourriture qu'il fallait pour elle.
00:56:29 Et donc j'ai rendez-vous chez le vétérinaire pour la faire stériliser aussi.
00:56:33 Donc là elle a encore un petit peu trop de temps pour y aller, mais elle a déjà fait son vaccin.
00:56:38 Jérémy et Saphir, j'aime bien votre théorie, votre idée.
00:56:43 Attention à l'animal cadeau. Un animal ce n'est pas une chose qu'on offre, mais qu'on adopte.
00:56:49 Enfin un être vivant qu'on offre, mais qu'on adopte.
00:56:51 Catherine, Catherine est avec nous également. Bonjour, bonjour Catherine.
00:56:55 Oui bonjour Eric, bonjour aux auditeurs.
00:56:57 Moi c'est vrai que ça me met en colère, parce que moi j'ai un chien, j'ai un berger.
00:57:03 Suisse, c'est pas des petits chiens, c'est des gros chiens.
00:57:07 C'est vrai que c'est de l'occupation. Faut pas rêver maintenant, allez, maintenant ça coûte cher.
00:57:12 Les croquettes coûtent cher, les visites chez le vétérinaire coûtent cher.
00:57:17 Et puis quand on part en vacances, c'est vrai que la première chose que je regarde moi,
00:57:22 est-ce qu'ils prennent le chien ?
00:57:24 S'ils ne prennent pas le chien, les seules fois où je l'ai pas emmené,
00:57:28 c'est quand on allait à Collioure, parce que dans le petit train, ils ne prennent pas le chien.
00:57:33 J'avais fait venir quelqu'un de la famille à la maison,
00:57:36 qui s'est occupé du chien pendant la semaine où je suis partie.
00:57:40 - Le petit train qui va de Perpignan à Collioure ?
00:57:42 - Ouais, et bien c'est vrai que c'est un petit train, donc ils ne prennent pas le chien.
00:57:48 On ne pouvait pas le prendre, donc j'avais pris une personne à la maison, de la famille,
00:57:53 qui restait pendant une semaine à la maison.
00:57:56 Mon chien n'était pas tout seul, et puis c'est vrai que par le temps qu'il fait,
00:58:00 aller promener le chien, vous ne pouvez pas lui faire un tour de 5 minutes.
00:58:05 C'est vrai que c'est de l'occupation.
00:58:07 - L'autre jour, j'ai découvert une application qui vous met en relation avec des étudiants,
00:58:12 et qui garde votre chien pendant un jour ou deux, si vous voulez.
00:58:15 Et pas cher du tout, c'était pas mal, ça m'a un peu sauvé la vie.
00:58:19 - Ouais, mais moi je n'ai pas confiance.
00:58:21 Je préfère faire garder mon chien par quelqu'un que je connais,
00:58:25 que mon chien connaît, que le faire garder par des gens qui peuvent très bien le maltraiter.
00:58:31 Je n'aurai pas confiance.
00:58:33 Ou alors si je ne trouve personne, je l'emmène avec moi.
00:58:37 Et puis, partout où va notre chien, partout où nos chiens nous suivent.
00:58:43 - Restez avec nous Catherine.
00:58:46 On comprend très bien que Catherine a adopté en responsabilité son animal,
00:58:53 et qu'elle pense collectif maintenant.
00:58:56 C'est mon animal et moi, quand elle s'en va en week-end, en vacances.
00:59:01 - Restez avec nous, tout de suite.
00:59:03 - C'est exactement la même chose pour moi.
00:59:05 - Bonjour, Magali de Lariège.
00:59:17 Pourquoi en France, dans tout ce qui est tourisme,
00:59:21 il n'y a aucune structure pour recevoir les animaux ?
00:59:24 Il devrait y avoir devant un musée, ou devant n'importe quelle visite,
00:59:29 un box que les gens paieraient, parce que quand on aime les animaux, on paye.
00:59:33 Le temps d'aller faire les visites, un coin à l'ombre, on leur amène à boire.
00:59:38 Pourquoi ça n'a jamais été fait ? Merci.
00:59:41 - C'est vrai, j'ai vu dans des pays étrangers aussi, devant les commerces,
00:59:44 les boulangeries, les commerces, il y a toujours un petit crochet
00:59:47 pour attacher la laisse des animaux, pour les gens qui ont un animal en ville.
00:59:51 C'est pratique, ça veut dire qu'on pense quand même à eux.
00:59:54 On ne voit pas ça souvent en France.
00:59:56 - Marie-Hélène, est-ce que les 50 ingénieurs du son de RTL
00:59:59 ont réglé la qualité de la liaison téléphonique avec Marie-Hélène ?
01:00:03 - Oui, bonjour Eric, je pense.
01:00:06 - Ça marche très bien.
01:00:08 Vous me disiez, quand on a été un peu coupé par la qualité du son,
01:00:11 je suis étonné de voir encore qu'il y a des salons de chiots.
01:00:15 - Oui, salons de chiots, effectivement.
01:00:18 Alors ça, ça m'invite parce que c'est vraiment, c'est le commerce.
01:00:22 On emmène les enfants comme si on allait chercher des jouets
01:00:25 ou aller au supermarché et on achète un chiot pour l'enfant.
01:00:29 Voilà. Ça ne devrait pas exister.
01:00:32 - C'est exactement ce que nous disait Jérémy, il y a un instant.
01:00:37 Jérémy nous disait, il ne faut pas acheter un animal de compagnie
01:00:43 pour en faire un cadeau à Noël à une personne, parce que ce n'est pas un cadeau.
01:00:47 - Ça n'est pas un cadeau, c'est une sacrée responsabilité.
01:00:51 Ça vous prend un temps fou, il faut le savoir.
01:00:54 J'ai mon deuxième chien qui a 15 ans et j'ai eu précédemment un berger qui a vécu 16 ans.
01:01:01 - Comment s'appelle-t-il votre chien ?
01:01:03 - C'est pas n'importe quoi, ils se sont occupés.
01:01:05 Ils ont besoin de liberté, etc.
01:01:08 Ça vous prend beaucoup de temps.
01:01:11 Après, il y a les soins vétérinaires aussi, qui coûtent quand même cher.
01:01:16 La nourriture, bien que je n'ai jamais donné de croquettes,
01:01:19 mais de la bonne nourriture à mes chiens.
01:01:22 - Marie-Hélène, comment s'appelle votre chien ?
01:01:27 - Le dernier s'appelle Kiss.
01:01:30 - Comme le groupe de Hard Rock, comme le baiser tout simplement.
01:01:34 Je vais prendre Clara, merci pour ce témoignage.
01:01:37 On embrasse tous.
01:01:39 Clara, bonjour.
01:01:41 - Bonjour.
01:01:42 - Que faites-vous dans la vie ?
01:01:44 - Je suis ingénieure bois.
01:01:46 - Vous avez une voix toute jaune.
01:01:49 - J'ai 26 ans.
01:01:51 - Vous avez adopté ?
01:01:53 - J'ai adopté Killak, il y a deux ans maintenant,
01:01:56 mais par le biais d'une association française en Roumanie.
01:01:59 - Ah bon ? Vous êtes compliquée la tâche.
01:02:02 Vous avez adopté un chien qui vient de Roumanie ?
01:02:05 - Exactement.
01:02:07 C'est pas faute d'avoir cherché en France.
01:02:09 Comme tout le monde, on pense d'abord au SPA.
01:02:12 Quand je me suis tournée vers les SPA, j'ai suivi beaucoup de refus instantanés,
01:02:17 avant même d'avoir pu déposer un dossier.
01:02:19 Rien qu'au téléphone, on me détournait un peu en me disant d'attendre encore,
01:02:24 de me tourner plutôt vers un chat, plutôt vers notre animal qu'un chien.
01:02:29 - Ah bon ?
01:02:30 - Oui, ça m'arrivait très souvent.
01:02:32 Après avoir eu Killak, et après avoir rencontré beaucoup d'autres personnes
01:02:35 qui avaient adopté, soit par le biais d'associations,
01:02:38 des associations franco-roumaines, franco-dom-dom, qui boivent du loup.
01:02:43 - Attendez, attendez, attendez, clare, clare, clare.
01:02:45 Pour que la SPA...
01:02:47 Ça veut dire d'abord que la SPA fait un travail d'enquête, ça, ça me rassure.
01:02:50 Mais pour que la SPA vous dise, non, vous leur disiez quoi ?
01:02:53 "Je me drogue, je me bois, je rentre à 5h du matin, je vais me frapper les animaux."
01:02:58 - Non, non, grand-Dieu, même pas !
01:03:00 Non, dans ce cas-là, ça aurait été totalement justifié,
01:03:03 je ne me serais pas permis de chercher plus loin.
01:03:06 - Mais pas du tout, en fait, comme on est jeune, déjà, ça leur fait peur.
01:03:10 Ils voient ça comme un manque de responsabilité éventuel de notre part.
01:03:14 Le fait d'être en appartement, ça élimine quasiment tout le temps
01:03:18 la possibilité d'avoir un chien.
01:03:20 Et le fait de ne pas avoir un planning qui soit propre, par exemple, aux retraités,
01:03:25 et bien, ça aussi, ça peut fermer beaucoup de portes, malheureusement.
01:03:29 - Incroyable, incroyable.
01:03:32 Et donc la SPA qui regorge, franchement, d'animaux...
01:03:35 - Oui, totalement.
01:03:37 - Alors attendez, il a quel âge, Kilak ?
01:03:39 - Et Kilak a 6 ans, je l'ai récupéré, il avait déjà 4 ans.
01:03:43 - D'accord. Bon, un chien qui vient de Roumanie,
01:03:45 est-ce que ça s'est bien passé, l'acclimatation dans cet appartement ?
01:03:51 - Eh bien, écoutez, l'association "Remember Me",
01:03:54 ils ont fait un travail incroyable, le chien est arrivé avec tous ses papiers,
01:03:58 tout ce qu'il lui fallait, et j'ai eu la chance de tomber sur mon âme sœur,
01:04:01 qu'on peut le dire, il s'est tout de suite très bien accommodé chez moi,
01:04:05 et comme j'avais un planning étudiant assez dégagé,
01:04:08 et que mon école a été très compréhensive, et bien, ça a été super.
01:04:12 - Vous ne faites rien à l'école, dites-leur la vérité, Clara.
01:04:14 - Oh non, pas du tout, au contraire, au contraire.
01:04:17 - Il fait quoi dans la journée, Kilak, quand vous êtes en cours ?
01:04:20 - Eh bien, justement, il reste à la maison, il a ce qu'on appelle de la mastication,
01:04:24 donc c'est de quoi travailler ses mâchoires et lui faire plaisir aussi.
01:04:28 Il a des petits jeux aussi, où il peut chercher des friandises,
01:04:31 où il peut le lécher, ça l'occupe, et après, bien sûr,
01:04:34 dès qu'on rentre, c'est la grande promenade avec des copains.
01:04:36 - Vous voyez, je vous entends parler de Kilak,
01:04:39 et je me dis que la SPA n'a pas très bien fait son boulot,
01:04:43 parce qu'on voit la façon dont vous en parlez, les mots que vous utilisez,
01:04:46 on voit que vous êtes une maîtresse attentionnée, ça se voit.
01:04:50 - Ça me fait plaisir, merci beaucoup.
01:04:52 Mais en tout cas, c'était pour dire qu'il n'y avait pas que les SPA,
01:04:55 il y a aussi des associations françaises qui font un travail superbe avec les animaux.
01:04:59 - Bon, mais merci beaucoup.
01:05:01 Merci à Jérémy et son chat Saphir, merci à Clara et Kilak,
01:05:05 merci à Marie-Hélène et Kiss, son chien Kiss,
01:05:08 vous vous souvenez, Lisa Marie, du groupe de Hard Rock Kiss ?
01:05:10 - Ah bah oui !
01:05:11 - Vous chantez bien, et vous ne nous avez pas rappelé comment s'appelle votre chien ?
01:05:19 - Pascal.
01:05:20 Pascal, déjà un chat qui s'appelle Henriette.
01:05:22 - Henriette et Pascal.
01:05:23 - Ils ne s'entendent pas bien du tout, et c'est un vrai problème,
01:05:26 à tel point que ma voisine de palier prend souvent Henriette 2-3 jours.
01:05:30 - Ah oui, mais on ne l'abandonne pas Henriette.
01:05:32 - Pas du tout, elle est chez la voisine et elle revient par le balcon.
01:05:35 On va aller à l'étranger pour l'auditeur ou l'auditrice du bout du monde.
01:05:39 - Oui, mais où se trouve notre auditrice du bout du monde du jour ?
01:05:42 Pour tenter de remporter un guide du routard,
01:05:44 vous pouvez jouer en nous envoyant votre proposition sur l'application RTL.
01:05:47 Et pour vous aider, Damien, notre réalisateur, a un indice sonore à vous proposer.
01:05:52 * Extrait musical *
01:05:56 - Bon ben...
01:05:57 Bon ben ça...
01:06:00 - C'est l'hymne du pays avec un instrument emblématique du pays.
01:06:04 Normalement vous devez trouver.
01:06:05 - J'ai trouvé à mort, moi j'ai trouvé.
01:06:07 Bon, j'ai trouvé. Voilà, mesdames, messieurs...
01:06:10 - A vous de jouer.
01:06:11 - A tout de suite.
01:06:12 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:06:16 - Éric Brune.
01:06:18 Jusqu'à 14h30.
01:06:20 - Les auditeurs ont la parole.
01:06:22 - Avec Éric Brune sur RTL.
01:06:24 - Alors Enzo, est-ce que quelqu'un a trouvé l'endroit où nous nous rendons ?
01:06:28 - Oui, tout à fait, c'est Dominique de Saint-Etienne-du-Rouvray
01:06:30 qui remporte le guide du routard de l'Écosse.
01:06:32 Donc on va retrouver Marion.
01:06:34 - De l'Écosse, tout à fait, on va retrouver Marion.
01:06:35 C'était en Bretagne, on appelle ça du bignou,
01:06:37 mais en Écosse, on appelle ça de la cornemuse.
01:06:39 Ça ne doit pas être tout à fait le même instrument d'ailleurs.
01:06:41 Allez, c'est parti !
01:06:43 * Extrait musical *
01:06:46 - Bon, quel bonjour Marion ! Quel temps fait-il à Édimbourg ?
01:06:49 - Bonjour ! Il fait plutôt beau pour l'instant.
01:06:52 On a du soleil, mais il y a des très très gros nuages noirs qui approchent.
01:06:55 Donc ça ne va pas durer très longtemps, comme souvent d'ailleurs.
01:06:58 - Comment on dit Édimbourg avec le bon vieil accent, le vrai ?
01:07:01 - On va dire Edinburgh.
01:07:03 - Edinburgh.
01:07:05 - Je crois Marion que c'est un jour un peu spécial aujourd'hui.
01:07:08 Si je ne me trompe pas, c'est votre anniversaire.
01:07:10 - Oui, effectivement.
01:07:11 - Alors on va vous dire "Happy birthday Marion".
01:07:13 - Thank you, merci beaucoup.
01:07:15 - Bon, c'est quoi cet accent écossais ?
01:07:17 Enfin, pas le vôtre, mais il paraît que quand on est en Écosse
01:07:20 et qu'on parle à peu près bien anglais,
01:07:22 on peut ne pas comprendre les écossais.
01:07:25 - Oui, alors c'est un peu comme en France.
01:07:28 Entre le sud et le nord, les accents sont très marqués au Royaume-Uni.
01:07:32 Et donc en Écosse, on roule beaucoup les R.
01:07:36 Et quand on a l'accent bien écossais, ça vient du fond de la gorge.
01:07:40 Donc c'est vrai que même, par exemple, des personnes qui viennent du sud de l'Angleterre,
01:07:44 vont avoir du mal à comprendre les écossais des fois.
01:07:47 - Et Marion ?
01:07:48 - Les anglais les prennent un peu pour des...
01:07:50 Comment pourrais-je dire ? Des ploucs ?
01:07:52 - C'est presque plus nous, les écossais, qui les trouvent "ploucs", les anglais.
01:07:57 Il y a une alliance bien connue.
01:08:00 D'ailleurs, les français aussi en font partie en général, surtout au rugby.
01:08:05 - Ah bah oui !
01:08:06 Nous on est team Irlande et team Écosse.
01:08:09 On est team Écosse contre les Rosebiffs, toujours.
01:08:12 - Tout le monde contre les anglais.
01:08:15 - Marion, vous êtes originaire du Gard en Occitanie.
01:08:18 Alors qu'est-ce que vous êtes allée faire en Écosse ?
01:08:21 - Oui, effectivement.
01:08:22 C'est une question qu'on me pose souvent d'ailleurs en Écosse.
01:08:25 Je suis partie il y a à peu près 14 ans pour le Royaume-Uni.
01:08:28 J'habitais en Angleterre avant.
01:08:30 Et puis j'ai progressivement monté vers l'Écosse pour devenir comédienne.
01:08:34 Donc moi je suis comédienne, je fais beaucoup de théâtre.
01:08:36 Et voilà, c'est ça qui m'a amenée au Royaume-Uni et en Écosse,
01:08:41 qui a le plus grand festival d'art du spectacle du monde
01:08:44 qui se passe en août, qui s'appelle le Fringe.
01:08:47 Et donc voilà.
01:08:48 - Donc vous êtes sur scène, en général à Édimbourg,
01:08:54 sur des pièces de théâtre contemporaine, classique.
01:08:57 Quel répertoire ?
01:08:58 - Plutôt contemporaine, de l'écriture moderne, enfin contemporaine,
01:09:02 ou tout ce qui est théâtre un peu plus physique.
01:09:04 Je fais pas mal de théâtre pour enfants aussi,
01:09:06 parce qu'ils sont plutôt bons, les Écossais, dans ce niveau-là.
01:09:10 - Est-ce qu'il y a un système pour votre sécurité professionnelle
01:09:14 et vos revenus comparables aux intermittents du spectacle en France,
01:09:17 en Écosse et au Royaume-Uni ?
01:09:19 Il y a l'équivalent ?
01:09:20 - Non, malheureusement non.
01:09:22 Et du coup c'est un statut extrêmement précaire.
01:09:24 Et j'ai des amis qui vivent en France
01:09:26 et je suis assez jalouse de leur statut d'intermittent.
01:09:29 Je pense que c'est une grande chance qu'il y a en France d'avoir ce statut.
01:09:33 Donc ça n'existe pas du tout en fait au Royaume-Uni.
01:09:35 C'est-à-dire quand on travaille pas, on ne gagne pas.
01:09:38 Il n'y a pas du tout d'assistance qui existe au niveau financier.
01:09:43 - Edimbourg, pourquoi faut-il visiter Edimbourg ?
01:09:46 Je ne suis jamais allée à Edimbourg.
01:09:48 Beaucoup de ceux qui nous écoutent ne sont jamais allés à Edimbourg.
01:09:51 Racontez-nous.
01:09:52 - Edimbourg est une ville absolument magique
01:09:54 dont tout le monde tombe sous le charme.
01:09:56 Je n'ai pas rencontré une personne à ce jour
01:09:58 qui ait visité Edimbourg, qui n'a pas adoré.
01:10:01 Il y a un côté en fait très historique.
01:10:03 Le centre-ville est très ancien,
01:10:05 donc il y a beaucoup d'architecture médiévale, gothique.
01:10:07 Et on tombe sous le charme très rapidement
01:10:09 de toute cette histoire qui est vraiment au coin de la rue.
01:10:13 C'est une ville très accueillante.
01:10:15 Ça bouge beaucoup.
01:10:16 Il y a beaucoup d'événements culturels,
01:10:19 de la musique, du théâtre, de la danse.
01:10:22 Et ça n'arrête pas.
01:10:23 C'est la cité des festivals en fait.
01:10:24 Donc il n'y a pas un mois dans l'année
01:10:26 où il n'y a pas un festival à Edimbourg d'art en général.
01:10:29 - Et le monstre du Loch Ness, c'est loin,
01:10:32 ce lac du Loch Ness d'Edimbourg ?
01:10:34 - Oui, alors ce n'est pas la porte à côté,
01:10:36 mais c'est faisable, c'est à côté de Fort William.
01:10:38 Donc c'est à peu près 3h, 3h30 d'Edimbourg.
01:10:40 Mais ça se fait en fait.
01:10:42 En Écosse, les gens sont habitués à prendre la voiture
01:10:45 et à faire de la route pour se perdre dans la campagne.
01:10:49 Parce que déjà, c'est pas très très loin.
01:10:52 Et puis ça vaut vraiment le détour.
01:10:54 Donc voilà.
01:10:55 - Et Marion, est-ce que la vie coûte cher sur place à Edimbourg ?
01:10:58 - Oui, je pense après, comme partout en Europe,
01:11:01 la récession, la crise économique est partout.
01:11:04 Après, je pense qu'on le ressent peut-être un poil plus
01:11:07 à cause de notre ancien Premier ministre, Listerth,
01:11:11 qui a fait son petit coup événement à l'automne 2022
01:11:15 et qui nous a bien mis tous dans la galère.
01:11:18 Et du coup, le coût de la vie est vraiment pas donné.
01:11:23 - De quoi vous parlez ? Qu'est-ce qu'elle a fait en octobre ?
01:11:25 - Alors, en fait, Listerth, elle est assez connue au Royaume-Uni,
01:11:29 mais pas pour des bonnes choses, on va dire,
01:11:31 quel que soit le bord politique d'ailleurs,
01:11:32 puisque son mandat était très court,
01:11:35 parce qu'elle a mis l'économie, toute l'économie du Royaume-Uni
01:11:39 dans le trou, on va dire, voilà, dans le rouge, exactement.
01:11:42 - Bon, merci. Marion, qu'est-ce que vous allez dîner ce soir ?
01:11:46 - Pour votre anniversaire en plus.
01:11:48 - Alors ce soir, on sort avec mon compagnon,
01:11:51 on va dans un restaurant japonais.
01:11:52 - D'accord.
01:11:53 - Donc voilà.
01:11:54 - Bon, des sushis écossais.
01:11:57 - Des sushis écossais.
01:11:58 - Oui, des sushis au aguisse, oui, bien sûr.
01:12:01 - Bon, est-ce qu'il y a un parapluie à l'entrée de votre appartement, toujours ?
01:12:04 - Absolument, toujours.
01:12:05 - Ah oui, toujours, en Écosse, partout.
01:12:06 - Il faut toujours avoir un parapluie dans son sac,
01:12:08 et des couches pour éviter les désagréments.
01:12:12 - Merci Marion Bent, rémite écossais.
01:12:14 - Merci Marion, et encore joyeux anniversaire.
01:12:16 - Joyeux anniversaire.
01:12:17 - Merci, bonne journée, au revoir.
01:12:18 - Au revoir.
01:12:19 - Jean-Alphonse, Richard, bonjour.
01:12:21 - Bonjour, et pour l'heure du crime aujourd'hui,
01:12:23 l'extraordinaire track de Paul Thuvier,
01:12:26 le fugitif des monastères, c'est tout de suite.
01:12:29 - On vous écoute bien évidemment, à demain Elisa.
01:12:31 - A demain.
01:12:32 [Musique]

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