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Législatives J-6 : écoutez l'interview du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer.
Regardez L'invité de RTL avec Amandine Bégot du 24 juin 2024.

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Transcription
00:00RTL 7h43, excellente journée à vous tous qui nous écoutez. Amandine Bégaud, vous recevez donc ce matin le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin.
00:10Gérald Darmanin, on a beaucoup dit ces derniers jours que les programmes du RN et du nouveau Front populaire étaient dangereux pour notre économie.
00:17Est-ce que c'est le cas aussi pour notre sécurité ?
00:20Alors incontestablement, celui de la France Insoumise est extrêmement dangereux puisqu'il se borne à désarmer la police
00:28et a finalement renversé la charge de la preuve, ce sera sans doute aux policiers ou aux gendarmes de montrer qu'ils font bien leur travail et aux délinquants sans doute d'être crus sur parole.
00:38Mais ce qui est très dangereux dans le Rassemblement National, me semble-t-il, c'est la non-responsabilité.
00:42Moi je voulais dire quelques mots là-dessus.
00:43Est-ce que vous partagez, pardon, et c'est pour ça aussi que je vous posais la question, un certain nombre de points dans le programme du RN ?
00:48Je pense à la réinstauration des plaines-planchers par exemple, ou encore la remise en cause de l'excuse de minorité, ça ce sont des sujets sur lesquels vous êtes à peu près d'accord.
00:56Mais quand j'étais un soutien fervent de Nicolas Sarkozy et que j'étais député de l'UMP, je déportais le RN les condamnés, donc c'est plutôt eux qui sont venus sur mes positions que l'inverse.
01:06Mais ce qui est grave au RN, c'est le fait qu'on n'assume pas qu'on est en responsabilité politique.
01:13Quand on est chef, être chef c'est pas dire ce que dit le Café du Commerce ou trois phrases démagogiques.
01:18Être chef c'est ramener tous les policiers et les gendarmes à la maison, parce que c'est des pères et mères de famille.
01:23C'est assumer lorsqu'on prend des responsabilités devant les français et pas se cacher derrière eux, et c'est surtout pas donner l'impression que des ordres démagogiques sont possibles,
01:32parce que ce sont les policiers et les gendarmes qui vont se faire tuer sur le terrain, c'est les policiers et les gendarmes qui vont être mis en garde à vue s'il y a une difficulté sur le terrain.
01:38Moi je me rappelle de la campagne présidentielle.
01:40Madame Le Pen, elle soutenait, je mets des guillemets, la police, et puis dès qu'il y a eu un policier de son service de protection qui aurait fait des bêtises,
01:46après on s'est aperçu que c'était un nervi de sa propre protection privée, et c'était trompé.
01:51Elle a lâché ce policier, je mets encore des guillemets, en peinture publique.
01:56Moi ça fait 4 ans que je suis ministre de l'Intérieur, il y a eu des bons et des mauvais moments.
01:59Quel que soit ce qui est fait, les policiers et les gendarmes, je les ai toujours soutenus parce que je suis leur chef.
02:03Et un chef c'est quelqu'un qui est devant ses troupes, et qui n'est pas derrière en train d'énerver, d'exciter tout le monde en direct à la télévision.
02:08C'est quelqu'un qui sait donner des ordres républicains, calmes, et d'expliquer pourquoi la police gagne toujours,
02:13en prenant parfois son temps, parce qu'il y a des temps de l'enquête, parce qu'il y a un code pénal, parce qu'il y a un conseil constitutionnel.
02:19Ça n'empêche pas d'avoir de la fermeté, moi dans ce gouvernement j'ai porté beaucoup de fermeté,
02:23j'ai pas toujours été suivi, mais j'ai porté beaucoup de fermeté.
02:25Et surtout je ne prends pas les policiers et les gendarmes, et donc les français pour des idiots,
02:29avec quelques slogans faciles, dans des meetings, c'est pas comme ça que ça se passe dans les commissariats de France.
02:33Jordan Bardella n'est pas un chef ?
02:35Alors je pense que M. Bardella n'a jamais rien dirigé.
02:38Voilà, il a dit tout à l'heure ou hier, je sais plus, qu'il voulait diriger la France en bon père de famille,
02:42je sais pas quelle est son expérience de vie, il a jamais été élu maire,
02:46je crois pas qu'il ait dirigé un jour une association, une entreprise,
02:49je pense que nous avons quelqu'un de très inexpérimenté,
02:53et je crois savoir qu'il faut un peu d'expérience quand même,
02:56pour diriger un pays comme la France, complexe à diriger,
02:59avec des gens qui risquent leur vie, risquent leur économie,
03:03et cette grande inexpérience me fait personnellement extrêmement peur.
03:06Gérald Darmanin, on est dans un contexte particulier, la menace terroriste on le sait est très élevée,
03:10il y a bien sûr les JO, mais la situation politique renforce le risque d'attentats,
03:14c'est ce que disait hier Jean-Charles Brizard, le président du centre d'analyse du terrorisme,
03:18dans le journal du dimanche, c'est vrai ça ?
03:21Non, je crois pas, vous savez, les services de renseignement, ils travaillent,
03:24et ils travaillent extrêmement bien, ils ont déjoué 50 attentats depuis que je suis en responsabilité au ministère de l'intérieur,
03:29encore extrêmement récemment,
03:31ce qui est sûr en revanche, c'est que la France, bien sûr, comme beaucoup de pays occidentaux,
03:34mais la France en particulier, est une victime potentielle,
03:38extrêmement exposée par des attentats terroristes.
03:40À l'étoile du Rassemblement National ou du Nouveau Front Populaire, la menace ne serait pas plus forte ?
03:47Sur l'islamisme radical, je ne le crois pas, elle est très forte, quoi qu'il arrive.
03:51Après, il est vrai qu'il y a aussi d'autres menaces que les Français entendent peu parler,
03:54c'est des menaces d'ultra gauche et d'ultra droite.
03:56C'est sûr que quand la France Insoumise investit un fichier S, on peut s'inquiéter,
04:00puisque ça fait partie des gens que nous considérons extrêmement dangereux pour la sécurité des Français.
04:04Et c'est sûr que le Rassemblement National n'aura peut-être pas la même envie que nous,
04:07de se battre contre les suprémacistes blancs, les accélérationnistes,
04:10ceux qui pensent qu'il faut accélérer le passage à l'acte et commettre des attentats.
04:13Ça peut paraître anecdotique, mais il y a quand même plusieurs centaines de personnes très dangereuses
04:17de chacun de ces deux bords, extrême, ultra gauche, ultra droite, en France fichées,
04:21et ce sont des gens qui préparent des attentats et que nous déjouons des attentats.
04:24La menace principale, c'est l'islamisme radical.
04:26Chacun le sait, moi je le répète toujours,
04:29mais il y a un extrémisme d'ultra droite et d'ultra gauche qu'il faut combattre de la même manière.
04:33Nous déjouons des attentats d'ultra droite et d'ultra gauche,
04:35et il est sûr que l'extrême droite ou l'extrême gauche, sans doute culturellement,
04:38n'aura pas très envie de les combattre comme nous les combattons.
04:41Vous redoutez des tensions ou des émeutes comme celles qu'on a pu connaître ?
04:44Je vous pose la question parce que vous avez envoyé un télégramme au préfet le 14 juin dernier.
04:48C'est possible, c'est possible qu'il y ait des tensions extrêmement fortes.
04:51D'abord le soir des élections,
04:53donc on va tout faire pour que, évidemment, l'ordre républicain soit en pointe.
04:57Mercredi matin, je réunis justement les forces de sécurité et de renseignement pour préparer
05:01un premier et un second tour qui soient conformes au calme démocratique.
05:05Et moi j'ai surtout peur des tensions à la rentrée,
05:08parce que, que ce soit l'extrême droite ou l'extrême gauche,
05:10vous en parliez tout à l'heure sur le programme économique,
05:12je pense qu'ils ont deux solutions, finalement.
05:14Soit d'appliquer leur programme totalement délirant, économiquement.
05:17Et dans ces cas-là, il y aura évidemment des difficultés extrêmement fortes.
05:20Et à la fin, ce sera qui ? Ce sera le bon peuple qui va payer.
05:23Quand vous aurez fait payer quelques riches,
05:25et vous n'aurez pas assez pour rembourser les milliards d'euros de dépenses démagogiques que vous aurez rengagées.
05:30Le SMIC à 1600 euros, la retraite à 60 ans,
05:32je ne vais pas faire la liste du Père Noël parce que chacun voit que c'est un peu grossier.
05:37Et du coup, qui va payer ? C'est toujours le peuple qui paye les bêtises démagogiques des extrêmes.
05:41Et malheureusement, ils ont un autre choix,
05:45qui est de ne pas faire ce qu'ils disent,
05:47donc d'avoir menti aux Français.
05:48Et là, je pense que la frustration et la colère sera encore plus grande.
05:51Donc oui, je pense qu'à la rentrée septembre, octobre, novembre,
05:54il peut y avoir des difficultés sociales, sociétales extrêmement fortes.
05:58Un mot encore de la sécurité,
06:00il y a cette manifestation en hommage au jeune Naël,
06:02qui est prévue samedi, près d'un an jour pour jour,
06:04après sa mort et son décès, je le rappelle pour nos auditeurs,
06:06qui avait provoqué, déclenché les émeutes de l'été dernier.
06:09Est-ce que vous souhaitez que cette manifestation soit autorisée, samedi ?
06:12Je vais regarder avec le préfet de police,
06:14si jamais il y a des troubles à l'ordre public,
06:16comme à chaque fois qu'il y a une manifestation qui semble mener aux troubles à l'ordre public,
06:19qui attaque la police, l'honneur de la police, l'honneur de la République,
06:22nous procéderons à son interdiction,
06:24mais je laisserai le préfet de police d'abord me présenter les choses,
06:26avant de prendre des décisions.
06:28J'imagine qu'il y a une vigilance particulière sur cette fin de semaine ?
06:30Vous savez, quand vous êtes mis à l'intérieur, il y a une vigilance tous les jours et toutes les nuits.
06:33Vous évoquiez, monsieur le ministre, l'autre grande préoccupation des Français, le pouvoir d'achat.
06:38Vous aviez organisé chez vous, à Tourcoing,
06:40une après-midi de réflexion sur les attentes des classes populaires et moyennes.
06:43C'était à la fin du mois d'août dernier.
06:45Et vous étiez venu, d'ailleurs, ici même, sur RTL, le 25 août.
06:49Je voulais vous faire écouter ce que vous nous disiez à l'époque.
06:51Les employés, les ouvriers, les artisans, les fonctionnaires,
06:55qui, de plus en plus, ne s'en sortent plus.
06:58Ils ont l'impression qu'ils payent tout pour tout le monde, sans être aidés,
07:02et que, par ailleurs, ils ont beau travailler, ils ne peuvent plus partir en vacances,
07:06ou très difficilement, contrairement à ce qu'ils faisaient quand ils étaient plus jeunes.
07:08Ils n'ont plus la sécurité, forcément, près de chez eux.
07:10Donc, c'est évidemment une critique, également, de ce que nous pouvons faire et de ce que je peux faire, bien sûr.
07:14Et ils n'ont pas l'impression qu'ils soient capables de donner à leurs enfants,
07:18non seulement un patrimoine, mais un avenir.
07:20Donc, il faut y réfléchir.
07:21Il faut y réfléchir. C'était il y a neuf mois, le diagnostic parfait.
07:26Si j'ose dire, pourquoi n'avoir rien fait ?
07:29J'ai essayé. D'abord, je veux dire que, moi, je ne suis pas de nulle part.
07:33Je suis de Tourcoing, j'ai été l'élu de cette ville.
07:36Je rencontre les habitants de ma circonscription tous les week-ends, je les croise à la boulangerie.
07:40– Et on ne vous a pas écouté ?
07:41– Écoutez, je n'ai peut-être pas su me faire entendre non plus.
07:43Moi, je ne voudrais pas... Voilà, c'est trop facile de dire du mal du Président de la République comme ça,
07:47alors que tout le monde est très gentil avec lui, quand il allait bien, et maintenant que ça va mal,
07:50tout le monde s'en détache. Moi, je n'aime pas trop cette position.
07:52Vous aurez constaté qu'il y a un an,
07:54quand il a fait son choix de Premier ministre ou de changement de Premier ministre,
07:57il ne m'a pas choisi, et il n'a pas choisi la ligne sociale politique.
08:00– S'il vous avait choisi, on n'en serait pas là ?
08:02Est-ce que c'est ce que vous nous dites, parmi vous ?
08:03– Non, je ne dis pas ça, parce que les choses sont plus dures.
08:05Je dis juste qu'il fallait, sans doute, être plus attentif collectivement aux gens.
08:09Et moi, je suis très attentif aux gens.
08:11Encore une fois, je suis de là-bas, c'est là où je suis né,
08:14et je connais les personnes, mes voisins, par cœur.
08:17Je sais très bien que les gens ont du mal à s'en sortir.
08:19– Mais ces gens, ils nous écoutent ce matin et ils se disent
08:21« ça fait des années et des années qu'on nous promet que ça va changer ».
08:24Vous disiez « il faut qu'on leur parle ».
08:26Qu'est-ce qui prouve que ce matin, que s'ils votent pour vous, ça va changer ?
08:29– Attendez, la dissolution, c'est quoi ?
08:30C'est le Président de la République qui dit « on ne va pas continuer comme avant »
08:33et qui se met en danger.
08:35– Et on peut le croire, il avait dit ça après l'élection,
08:36il avait dit ça après le Covid.
08:38– Nous nous mettons tous en danger avec une dissolution.
08:40Personne, en vrai, on ne peut pas reprocher au Président de la République
08:42à la fois de dissoudre et en même temps de faire semblant de ne pas écouter.
08:46Je pense qu'il faut là être un petit peu, quelques instants, équilibrés.
08:50Il y a des choses très bêtes qu'on aurait pu faire
08:53et que désormais on propose de faire.
08:55Tant mieux, par exemple les donations de son vivant.
08:57Il y a plein de gens qui aimeraient donner 5 000, 10 000 euros
09:01à leurs enfants, leurs petits-enfants, leurs neveux pour acheter la voiture,
09:03pour acheter la première maison, pour passer le permis de conduire,
09:07pour faire des études, aujourd'hui on les fiscalise.
09:08Moi ça fait 7 ans, on avait un sujet avec l'héritage
09:11dans une partie des gens qui soutiennent le Président de la République.
09:13Moi je pense que les gens qui ont de l'argent sur leur compte,
09:16ils ont travaillé pour l'avoir et on ne doit pas fiscaliser cela.
09:18Je suis très heureux que désormais on propose cela.
09:20Bon, il a fallu quelques années pour y arriver.
09:22Les frais de notaire qui sont supprimés quand on achète sa première maison.
09:25Ben oui, je pense que c'est quelque chose de très important.
09:27Il y a plein de gens qui n'arrivent pas à acheter leur première maison.
09:29Pourtant ils bossent, ils sont infirmières à l'hôpital de Tourcoing,
09:32ils sont policiers municipaux et ils n'y arrivent pas.
09:34Et ils sont frustrés de voir qu'eux ils n'y arrivent pas,
09:37alors que d'autres semblent ne pas avoir de problème alors qu'ils ne travaillent pas.
09:41Donc la réforme de l'assurance-chômage est une réforme courageuse
09:44et il fallait la faire et il faut la faire.
09:46Mais il faut aussi écouter le peuple qui travaille et qui a du mal à s'en sortir.
09:51Et moi je porte ce discours de droite sociale, gaullisme, vous l'appelez comme vous voulez.
09:55Parfois pas très entendu parce que je pense qu'il y a beaucoup d'élus parisiens.
09:59Et si vous voulez mon avis, cette élection européenne puis cette élection législative,
10:02c'est aussi le fait que le peuple dit non aux parisiens,
10:05il dit non aux gens bien-nés, il dit non aux gens trop diplômés.
10:10Il voit que leurs élites n'habitent plus avec eux,
10:12sont totalement licenciés.
10:13Aujourd'hui c'est les politiques parce que nous sommes en responsabilité,
10:15mais ça peut être les magistrats, les journalistes, les grands chefs d'entreprise.
10:18Et ça c'est un moment très important, inquiétant à comprendre.
10:21Le RN n'est que le catalysateur de ça.
10:23Et donc il est très positif désormais
10:26qu'un certain nombre d'hommes et femmes politiques comprennent directement le message du peuple.
10:29Juste d'un mot Gérald Darmanin,
10:31vous avez dit en cas d'échec, je ne serai plus ministre, pas ministre, une heure de plus.
10:37Je ne serai pas ministre de Jordan Bardella et de Jean-Luc Mélenchon.
10:39La politique ne sera pas pour autant terminée.
10:43Et ça c'est les électeurs qui en décident.
10:44C'est-à-dire que si vous n'êtes pas élu, pardon député, c'est fini ou pas ?
10:47Moi je pars du principe qu'un homme politique ou une femme politique ça doit être élu.
10:52Parce qu'on ne peut pas faire ça en chambre, on ne peut pas faire ça du 7e arrondissement de Paris
10:55en donnant son avis à la télévision ou à votre micro
10:58sans rencontrer des gens qui vous aiment, qui vous soutiennent.
11:02Chez moi ils me disent, toi ce n'est pas pareil, on te connaît, on te soutient.
11:04Merci de dire ce que tu dis, tu portes notre voix.
11:06Si jamais les gens considèrent que je ne suis plus le bon porte-voix,
11:09évidemment que je ne vais pas encombrer la vie politique inutilement.
11:13C'est une évidence, il faut être élu quand on fait de la politique.
11:16Les techniciens c'est bien, mais c'est fait pour faire de la technique.
11:18Les femmes politiques, je pense qu'ils ont une légitimité particulière parce qu'ils se mettent en danger.
11:23Moi je dis à mes électeurs de Tourcoing, est-ce que vous m'aimez ou est-ce que vous ne m'aimez plus ?
11:26Voilà, et bien c'est très beau.
11:27Ils répondront ce qu'ils voudront, mais ils ne connaissent pas sincérité.
11:30Et si vous échouez donc, vous ne ferez plus de politique, on a bien compris.
11:33Non mais tant qu'on n'est pas élu, on ne peut pas se faire de politique.
11:36Donc quand on n'est plus élu, et bien on se tait, voilà.
11:38Et bon, moi je trouve que j'ai été élu à chaque fois.
11:42Hier, je vous donnais cette anecdote à Aluin dans ma circonscription,
11:45quelqu'un est venu me voir pour dire, je vote pour vous parce que j'ai confiance qu'en vous.
11:49Ce genre de personne, ça me donne envie de porter ce que je pense sur votre micro.
11:54Si les gens me disaient, j'ai plus confiance en vous, comment voulez-vous que je puisse porter leur parole ?
11:57Et bien, tant que j'ai la confiance de mes électeurs du Nord, et bien je les défendrai.
12:02Le jour où j'ai plus la confiance, ils changeront de représentant.
12:04Merci beaucoup Gérald Darmanin.
12:05Merci à vous.

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