A l’occasion des élections législatives, CNEWS vous propose un nouveau rendez-vous 100% politique présenté par Olivier Benkemoun et Julien Pasquet du lundi au jeudi de 21h à minuit.
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00:00:00Bonsoir, bonsoir à tous, bienvenue dans 100% Politique avec Gauthier, avec Johan et avec Michel Chevalet.
00:00:07Bon, on va faire trois heures de politique, vous savez, on va revoir toutes les séquences fortes, les images fortes de la journée.
00:00:13Mais, parce qu'il y a eu quand même une scène surréaliste sur cette chaîne il y a quelques minutes,
00:00:17à 21h on devait montrer les images du décollage de Ariane 6.
00:00:21On va revenir un tout petit peu en arrière, on a enfin retrouvé les images, ça n'a pas été facile Michel Chevalet,
00:00:25pour que vous puissiez au moins les commenter pendant une minute ce décollage.
00:00:28J'ai eu le plaisir de voir le décollage à la seconde près, le magnifique décollage de l'Ariane 6.
00:00:35C'est une fusée de toute façon assez classique si vous voulez, avec un corps central et deux fusées à poudre,
00:00:40c'est ce qui donne les grandes flammes.
00:00:42Et au bout de 2 minutes et 16 secondes, les deux fusées à poudre ont fait le plus gros du boulot,
00:00:48et les deux étages vont retomber pour laisser l'étage central qui va pousser pendant 8 minutes jusqu'à la satellisation.
00:00:57Bon, c'est toujours la même chose pour les fusées, ça fait longtemps que ça dure.
00:01:00Mais Michel, c'est important, parce qu'on a écrit lancement crucial.
00:01:04Ça fait combien de temps qu'il n'y a pas eu une Ariane ?
00:01:06Ça fait un an.
00:01:08Depuis un an, l'Europe était incapable de lancer ses satellites.
00:01:17Et donc s'il y avait besoin de satellites militaires, il fallait aller taper à la porte.
00:01:21Des Russes évidemment, à la porte des Américains, vous ne pouviez pas.
00:01:24Et c'est ce qui s'est passé, on a été voir SpaceX, c'est même énorme,
00:01:27et on a dit, on a deux satellites de télécom, on ne peut pas les lancer.
00:01:30Bien sûr, on va vous faire un petit prix.
00:01:33L'Europe était pieds et poings liés aux Américains.
00:01:37Par des incohérences, le manque de décision politique.
00:01:40Ça fait 10 ans que ce programme a été lancé.
00:01:4310 ans, vous voyez, il a fallu 10 ans pour arriver enfin aujourd'hui.
00:01:46Pourquoi ? Parce qu'il n'y avait pas eu de volonté politique.
00:01:49Il y a eu des tiragments entre la France, l'Allemagne et l'Italie.
00:01:53On y est enfin, enfin arrivé.
00:01:56Donc là, il semble que ce premier tir va être une réussite.
00:02:00Il y en aura un deuxième, à peu près au mois de septembre, octobre,
00:02:04qui va être un tir commercial.
00:02:06Et puis après, la carrière commerciale d'Ariane 6.
00:02:10Juste un dernier chiffre pour situer les ordres de grandeur.
00:02:13On va lancer la première année, 5 à 6 Ariane 6.
00:02:17Pendant ce temps-là, Elon Musk lance chaque année 100 Falcon 9.
00:02:22Vous voyez le rapport de force.
00:02:24On a pris énormément de retard qu'on n'arrivera pas à avoir.
00:02:27Merci, mais c'est le retour de l'indépendance de la France.
00:02:30Très important. Nous sommes à nouveau indépendants pour placer des satellites.
00:02:35Et ne serait-ce que pour des données économiques, évidemment,
00:02:38mais des données militaires.
00:02:40Surtout avec la guerre de l'Ukraine, ça prend énormément d'importance.
00:02:43Voilà, vous avez dit une fois le mot politique, ça me suffit.
00:02:45On est dans 100% politique.
00:02:46Merci beaucoup, Michel, d'être venu commenter ces images.
00:02:49Léger retard, par contre, léger décalage, puisque le lancement s'est effectué à 21h pile.
00:02:57Pile, pile, pile.
00:02:58Merci, en tout cas.
00:03:00Je le disais, négociation, tractation, rentrée de la gauche, réunion des LR,
00:03:05retournement de veste, cavalier seul, bal des prétendants.
00:03:08J'y vais, j'y vais. Pas encore une superbe journée.
00:03:10Encore une superbe journée politique qu'on va intégralement vous résumer dans 100% politique.
00:03:16Peut-être l'image de la journée, qui est une double image que vous allez voir,
00:03:19qu'on a choisie avec l'équipe de 100% politique.
00:03:21François Hollande d'un côté, accueilli en majesté pour son retour à l'Assemblée,
00:03:24au centre de la photo de famille, un ancien président.
00:03:27Et puis en face, de l'autre côté, pas très loin, l'image de Raphaël Arnault,
00:03:30triple fichier S, lui aussi accueilli en majesté par sa famille politique,
00:03:34spécialiste des manifestations violentes, des menaces de mort, etc.,
00:03:37qui désormais est député et qui entre dans cette Assemblée.
00:03:41Deux entrées en parallèle qui marquent également ce qu'est aujourd'hui ce nouveau front populaire.
00:03:50Gauthier ?
00:03:51Oui, une alliance très éclectique qui peut aller d'un ancien président de la République à un antifa.
00:03:56Mais cet antifa, encore une fois, a été élu à 55% dans le Vaucluse face à une députée RN sortante.
00:04:03Pour moi, c'est un coup terrible pour le Rassemblement national.
00:04:06Il tenait cette circonscription depuis deux ans.
00:04:09Il présentait une députée sortante et alors même qu'il tenait la circonscription,
00:04:15c'est un antifa, triple fichier S, condamné en première instance.
00:04:19Il a fait appel, il est soupçonné, il est présumé innocent.
00:04:23Une agression à trois contre un.
00:04:24Alors même qu'on a appris que son groupuscule, la Jeune Garde,
00:04:27huit membres sont mis en cause dans une agression antisémite et sont mis en examen,
00:04:31malgré tout cela, il gagne et il gagne face au RN.
00:04:35Pour le RN, c'est terrible parce que ça veut dire qu'entre un antifa et une députée sortante,
00:04:40c'est la députée qui est plus repoussoire que l'antifa.
00:04:43Vous voyez un peu ce que ça veut dire.
00:04:45Et d'ailleurs, j'ai noté, le RN a perdu 90 duels sur 152 avec le Front populaire,
00:04:50alors que je vous ai répété toute la semaine dernière qu'en 2022,
00:04:53ils en avaient gagné 40 sur 50 face à la NUPES.
00:04:57C'est comme une étrange image de ce qu'est aujourd'hui la démocratie en France.
00:05:03Mais c'est effectivement le choix des urnes.
00:05:06C'est le choix des électeurs de cette circonscription.
00:05:08C'est le choix des Français. Il faut le respecter.
00:05:11Raphaël Arnault est un député qui a toute la légitimité d'un député.
00:05:15Après, on peut s'étonner qu'il ait reçu l'investiture de la France insoumise
00:05:20via le nouveau Front populaire.
00:05:22Parce que M. Arnault, on peut tous considérer qu'il est quelqu'un de violent.
00:05:26C'est quelque chose qui est acquis.
00:05:28Il est violent, voire très violent.
00:05:30Généralement, en société, quelqu'un de violent, il est puni,
00:05:33il est sanctionné pour défaites de violences.
00:05:35Eh bien là, la France insoumise, non, c'est l'inverse.
00:05:37« Ah, vous êtes violent, M. Arnault. »
00:05:39Mais c'est bien, c'est très très bien.
00:05:41« Vous êtes violent, eh bien, on va vous récompenser.
00:05:43Puisque vous êtes violent, on va vous donner l'investiture de la France insoumise
00:05:45et vous allez vous présenter à la députation. »
00:05:47Et surtout, on va retirer le candidat qui est contre vous
00:05:51parce que de toute façon, ce qui compte avant tout,
00:05:53c'est de faire barrage au RN.
00:05:55Il peut être candidat retiré.
00:05:56Le candidat Renaissance a appelé à voter Raphaël Arnault,
00:05:59mais il ne s'est pas retiré.
00:06:00C'était un second tour.
00:06:01Il a échoué au premier tour.
00:06:03C'était un duel au second tour.
00:06:05Il est le premier socialiste à réellement sortir du bois.
00:06:08Olivier Faure a profité de cette rentrée des députés PS
00:06:11pour dire « Je veux bien y aller, j'en suis capable. »
00:06:14Regardez.
00:06:17Nous sommes dans une période proprement historique.
00:06:19Nous avons besoin de répondre à l'attente
00:06:22qui est exprimée par les Françaises et les Français.
00:06:24Et nous allons y répondre.
00:06:25J'ai dit que dans la fonction que la mienne aujourd'hui,
00:06:28celle du premier secrétaire,
00:06:29tous les prédécesseurs étaient toujours soumis
00:06:32à la fois à leurs devoirs et avaient avec enthousiasme
00:06:35assumé la fonction pour mon ministériel.
00:06:38Donc, j'ai dit que j'y étais prêt.
00:06:39J'y suis prêt, mais je le suis dans le dialogue
00:06:43avec mon partenaire parce que je pense que personne
00:06:45ne peut s'imposer à personne
00:06:47et qu'il y a aujourd'hui nécessité de faire avancer
00:06:50d'un même pas l'ensemble du Nouveau Front Populaire.
00:06:53C'est pour moi une évidence.
00:06:54Et donc, je souhaite que nous puissions continuer le dialogue.
00:06:57Nous avons encore un bon temps pour nous mettre d'accord.
00:07:00Et nous verrons bien comment les choses se produisent
00:07:02dans les prochaines années.
00:07:04Voilà. Donc, Olivier Faure, il est prêt.
00:07:07Lui aussi.
00:07:08Oui, Jean-Luc Mélenchon est prêt.
00:07:09Olivier Faure est prêt.
00:07:10Sandrine Rousseau aussi a fait acte de candidature aujourd'hui.
00:07:13Elle a dit oui, oui, s'il faut, j'irai à Matignon.
00:07:15J'ai été élue au premier tour.
00:07:16Présidence de l'Assemblée Nationale.
00:07:17Non, non, Matignon aussi.
00:07:18Elle a dit j'ai été élue au premier tour
00:07:20dans ma circonscription.
00:07:21Donc, les électeurs m'ont porté, largement porté.
00:07:24Donc, je suis prête à aller à Matignon.
00:07:26Fabien Roussel aussi, il a été battu.
00:07:27Mais il est candidat pour aller à Matignon.
00:07:29Il dit s'il faut.
00:07:30Donc, on voit quand même qu'ils sont tous candidats en réalité.
00:07:32Ils sont tous candidats.
00:07:33Mais ils n'arrivent pas à se mettre d'accord sur un nom.
00:07:35Vous avez oublié Clémentine Otta.
00:07:37Marie-Claude Ollier aussi éventuellement.
00:07:39Mais Clémentine Otta.
00:07:44Ça pourrait être vous.
00:07:45Vous, vous avez le profil pour.
00:07:46Écoutez, il faudrait…
00:07:47Vous êtes dans les tractations, les négociations ou pas du tout ?
00:07:50Écoutez, je ne sais pas ce qui se passe
00:07:53dans les négociations entre partis politiques.
00:07:56Mon nom circule.
00:07:58Je suis tout à fait prête à prendre cette responsabilité
00:08:03si on me la confie.
00:08:04Mais ce que je veux le plus de tout,
00:08:06c'est qu'on ait une solution.
00:08:08Voilà.
00:08:09Donc, c'est pour ça que je ne veux exclure personne.
00:08:11Et que je pense que nous avons des talents divers.
00:08:14Et donc, on peut trouver une solution.
00:08:16Il faut qu'il y ait quelqu'un qui rassemble.
00:08:18C'est exactement ce que je vous dis.
00:08:19De manière très large.
00:08:20C'est pour ça que je vous dis qu'il n'est pas possible
00:08:22que ce soit Jean-Luc Mélenchon ou François Hollande.
00:08:26Oui.
00:08:27Non.
00:08:28Pas forcément.
00:08:29Ça peut être Jean-Luc Mélenchon ou François Hollande.
00:08:31Non, ça ne peut pas être Jean-Luc Mélenchon.
00:08:32C'est un tel repoussoir pour le reste du Front populaire
00:08:35qu'il perdrait le soutien des écologistes,
00:08:37des communistes et des socialistes dans la seconde.
00:08:40Mais la division et l'incapacité de la gauche
00:08:43à se mettre d'accord sur un nom
00:08:46et un Premier ministre à proposer à Emmanuel Macron,
00:08:49c'est bon pour le chef de l'État.
00:08:51Puisque s'il y avait eu un nom très clair
00:08:53au lendemain du second tour,
00:08:56voilà, on propose un tel à Matignon,
00:08:58la pression aurait été plus grande.
00:09:00Là, ils ont beau mettre la pression dans un communiqué,
00:09:03la France insoumise,
00:09:04ils n'ont personne à proposer.
00:09:06Ils ne sont pas d'accord entre eux.
00:09:07Ils sont divisés.
00:09:08Chaque heure, chaque jour qui passe,
00:09:10les affaiblit un peu plus.
00:09:12Et la crainte de la majorité,
00:09:14c'est qu'ils trouvent un nom
00:09:15au moment où Emmanuel Macron n'est plus en France,
00:09:17mais à Washington pour le sommet de l'OTAN
00:09:19à partir de demain.
00:09:20Mais ils semblent totalement incapables
00:09:23de trouver un nom.
00:09:24Et face à cela,
00:09:25on a Olivier Marlex dans les colonnes du Figaro
00:09:27qui dit que ça doit être un LR.
00:09:29Parce que si on cumule LR-Renaissance,
00:09:31ça fait plus de députés que le Nouveau Front Populaire.
00:09:33Avant le premier tour, ils y travaillaient.
00:09:35Entre les deux tours, ils y travaillaient.
00:09:38Aujourd'hui, ils y travaillent.
00:09:40Mais ils ne peuvent pas y parvenir rapidement
00:09:42pour une raison qui est simple,
00:09:43c'est qu'ils considèrent que le Premier ministre
00:09:46doit être issu des rangs du parti le plus important
00:09:49du Nouveau Front Populaire.
00:09:50Or aujourd'hui, mathématiquement, arithmétiquement,
00:09:53c'est la France Insoumise qui a le groupe le plus important.
00:09:56Mais le Parti Socialiste travaille à recruter d'autres députés
00:09:59pour devenir ce groupe le plus important
00:10:01et pouvoir ainsi envoyer quelqu'un
00:10:03du Parti Socialiste à Matignon.
00:10:05Donc tant que les groupes ne seront pas
00:10:07définitivement établis,
00:10:09je crois qu'ils n'arriveront pas à se mettre d'accord.
00:10:11Mais néanmoins, on parle là comme s'il était acquis
00:10:14qu'il y aurait un Premier ministre du Nouveau Front Populaire.
00:10:17Ça n'est pas du tout acquis.
00:10:18Rien n'oblige le Président à nommer quelqu'un de gauche
00:10:23si jamais effectivement une alliance avec la droite était scellée.
00:10:26On va y revenir.
00:10:27Mais tout le monde voit bien que Jean-Luc Mélenchon
00:10:30n'a aucune envie de laisser le trône à un socialiste.
00:10:34Un socialiste, non.
00:10:35La question c'est, est-il prêt à le faire à un insoumis ?
00:10:38Et même là, on peut se poser la question.
00:10:39Mais s'il sort d'un autre insoumis,
00:10:41on parlait hier de Clémence Guettet,
00:10:43ça prouve, Jean-Luc Mélenchon a mis de l'eau dans son vin,
00:10:46il propose un profil plus consensuel à gauche,
00:10:49mais même là, on n'y est pas.
00:10:51Vous savez, pour Jean-Luc Mélenchon,
00:10:52de toute façon, c'est Emmanuel Macron qui bloque.
00:10:54Être plus consensuel que Jean-Luc Mélenchon,
00:10:55c'est pas compréhensible.
00:10:56C'est Emmanuel Macron qui bloque.
00:10:57Il l'a dit tout à l'heure.
00:11:01Vous voulez l'être Premier ministre ?
00:11:03Quelle petite question surprenante.
00:11:06Et tellement nouvelle que vous m'éblouissez.
00:11:09Quelle mémoire d'invention.
00:11:11Mais écoutez, faites des choses qui soient nouvelles.
00:11:14Allez voir, c'est lui qui nomme.
00:11:17C'est une question d'un ou deux jours.
00:11:19Il l'enterre, je pense qu'il fait exprès de traîner.
00:11:23Le président de la République,
00:11:24c'est lui qui bloque la situation aujourd'hui
00:11:27pour garder le pouvoir le plus longtemps possible.
00:11:30Quelle petite question.
00:11:31Toujours ce dédain pour les gens.
00:11:33C'est lui qui a créé ce feuilleton
00:11:35et qui l'alimente, si ce n'est lui.
00:11:37Il faisait une interview par jour
00:11:38pendant la campagne des législatives.
00:11:40Mais il faut quand même dire une chose,
00:11:41parce que c'est une escroquerie totale.
00:11:43Là, on parle du potentiel casting de la France Insoumise
00:11:45et du nouveau Front Populaire à Matignon
00:11:47et dans un gouvernement.
00:11:48Ils ont 190 députés.
00:11:51Qu'ils y aillent, ils tomberont au bout de 48 heures
00:11:53si le RN, Renaissance et les autres le décident.
00:11:57C'est une toute toute petite majorité relative.
00:12:00Ils ne sont pas en capacité d'appliquer leur programme.
00:12:04Alors il leur faudrait des compromis.
00:12:06Ils peuvent essayer de faire une loi sur la fin de vie,
00:12:08des lois sur l'écologie.
00:12:09Peut-être que ça passerait dans l'hémicycle
00:12:11qu'on connaît aujourd'hui.
00:12:12Mais à 190, on ne peut pas prétendre
00:12:15appliquer son programme tel quel.
00:12:17Et je suis très surpris.
00:12:18Ils sont très peu, à gauche,
00:12:20à avoir la culture de compromis
00:12:22et à se dire, bon, voilà la réalité.
00:12:24On ne pourra pas appliquer notre programme.
00:12:25Il faut aller chercher des majorités de compromis.
00:12:27Non, là, on a 190 députés.
00:12:29C'est nous les rois, c'est nous les chefs.
00:12:30On va appliquer notre programme tel quel.
00:12:31Mais non, ça ne se passe pas comme ça.
00:12:33On va y revenir, si vous voulez bien.
00:12:34Je voulais juste qu'on entende,
00:12:36parce que ça a continué les petites déclarations
00:12:38à propos de Jean-Luc Mélenchon.
00:12:40Je ne sais pas, plus tard que ce matin,
00:12:41M. Bompard a dit, oui, quand même,
00:12:43c'est possible, Jean-Luc Mélenchon.
00:12:45Alors, Fabien Roussel a dit le contraire.
00:12:47Ce n'est plus une option.
00:12:48Écoutez.
00:12:51Jean-Luc Mélenchon, lui-même,
00:12:52et encore hier, a dit qu'il ne se proposait pas,
00:12:55qu'il n'était pas...
00:12:56Il dit, je fais partie de la solution,
00:12:58pas du problème.
00:12:59Oui, mais ça veut dire que...
00:13:00Je fais partie de la solution.
00:13:01Ça veut dire que...
00:13:02Bon, chacun l'entend comme il veut,
00:13:04en tout cas chez nous.
00:13:05Il ne sera pas,
00:13:06et il ne peut pas être Premier ministre.
00:13:08Je pense que Jean-Luc Mélenchon,
00:13:09il a des atouts
00:13:10pour pouvoir exercer cette fonction.
00:13:12Il est en adéquation avec le programme
00:13:16que nous avons défendu dans ces élections.
00:13:18Il a une expérience gouvernementale,
00:13:21une pratique du pouvoir
00:13:22que personne ne peut lui enlever.
00:13:24Donc oui, bien sûr qu'il fait partie
00:13:26des options possibles
00:13:28pour être le futur Premier ministre
00:13:31du Nouveau-Brunswick.
00:13:34Moi, je constate quand même quelque chose.
00:13:36C'est que de plus en plus de députés
00:13:38et une pétition manifestement
00:13:40est en préparation,
00:13:42parmi les députés,
00:13:43pour demander qu'aucun membre
00:13:45de la France insoumise
00:13:46ne soit présent dans un gouvernement.
00:13:48Et de nombreux députés
00:13:50d'ensemble du camp macroniste
00:13:52commencent à dire que
00:13:53si jamais un Premier ministre
00:13:55du Nouveau Front populaire
00:13:56était envoyé à Matignon,
00:13:58que dans son gouvernement
00:13:59il y ait des députés de la France insoumise,
00:14:02ils voteraient une motion de censure.
00:14:04Ce qui revient effectivement
00:14:05à ce qu'a dit Gauthier,
00:14:06si jamais un gouvernement
00:14:08avec des membres de la France insoumise
00:14:09était en place,
00:14:11il tomberait en raison
00:14:12d'une motion de censure.
00:14:13Je m'en réjouis parce que
00:14:14ce que je disais hier
00:14:15était la chose suivante,
00:14:16je disais qu'il en va
00:14:17de l'honneur de la France
00:14:18qu'il n'y ait pas
00:14:19un seul membre de la France insoumise
00:14:21dans un gouvernement
00:14:22compte tenu de ce qu'est
00:14:23la France insoumise.
00:14:24Adrien Quatennens suggère
00:14:25une grande marche populaire
00:14:27en direction de Matignon
00:14:28pour faire céder Emmanuel Macron,
00:14:30l'ancien député insoumis
00:14:31qui est parti,
00:14:33qui a jeté les ponts
00:14:34dans la première circonscription du Nord.
00:14:36Parce qu'il a été condamné
00:14:37pour violence contre la guerre
00:14:38vu que ça a choqué
00:14:39qu'il soit investi
00:14:40les personnels de gauche.
00:14:41Estime qu'Emmanuel Macron
00:14:42veut voler la victoire
00:14:43à la gauche.
00:14:44Excusez-moi,
00:14:45mais cette marche vers Matignon,
00:14:46ça m'a fait penser
00:14:47à la marche vers Rome
00:14:48de Mussolini.
00:14:49C'est ça,
00:14:50c'est l'insurrection.
00:14:51Qu'est-ce que ça veut dire
00:14:52en marche vers Matignon ?
00:14:53On va prendre Matignon ?
00:14:54On va s'imposer à Matignon ?
00:14:55Si on n'est pas nommé,
00:14:56on va sortir Gabriel Attal
00:14:57de son bureau ?
00:14:58Vous savez très bien,
00:14:59il joue toujours avec la frontière,
00:15:03mais toujours envoyer des signaux
00:15:05à leur électorat.
00:15:06Ils font exactement pareil
00:15:07sur l'antisémitisme.
00:15:09On flirte toujours avec la frontière
00:15:11pour ne pas être condamné
00:15:12par la justice.
00:15:13Mais ça,
00:15:14c'est un appel à l'insurrection.
00:15:15C'est un appel au chaos.
00:15:17C'est un appel à prendre Matignon.
00:15:19Ce n'est pas un respect
00:15:21de la démocratie,
00:15:22du choix des Français.
00:15:23Les Français leur ont donné
00:15:24190 députés.
00:15:26Ils ne leur ont pas donné
00:15:27la majorité absolue.
00:15:28Quand est-ce qu'ils vont comprendre
00:15:29qu'ils ne sont pas en capacité
00:15:31de gouverner sans les autres,
00:15:32comme s'ils avaient 289 députés ?
00:15:35Juste une petite question.
00:15:36Emmanuel Macron doit-il aller
00:15:38se rendre à ce sommet de l'OTAN ?
00:15:39Vous avez dit qu'il y allait.
00:15:40Il doit partir à l'étranger ?
00:15:42Manifestement, il va y aller.
00:15:43Je crois qu'il va y aller d'abord
00:15:45parce qu'il y a des questions
00:15:46extrêmement importantes
00:15:47qui doivent être tranchées
00:15:48lors de ce sommet de l'OTAN.
00:15:50Il s'agit du 75e anniversaire.
00:15:52Il veut évidemment être
00:15:53sur la photo de famille.
00:15:54Il s'agit pour lui quand même
00:15:56de prouver qu'il est encore présent
00:15:58sur la scène internationale.
00:15:59Il y a des intérêts personnels
00:16:01et il y a des intérêts internationaux
00:16:02qui sont nombreux.
00:16:03Un mot quand même
00:16:04sur ce que disait Gauthier à l'instant,
00:16:07sur la France insoumise
00:16:09et sur Adrien Quatennens précisément.
00:16:12Vous avez quand même aujourd'hui
00:16:14Adrien Quatennens
00:16:15qui appelle à marcher
00:16:16en direction de Matignon.
00:16:18On savait depuis longtemps
00:16:19qu'il y avait des factieux
00:16:20à la France insoumise.
00:16:21C'est confirmé aujourd'hui
00:16:22parce que ça n'est rien d'autre que cela.
00:16:24Mathilde Panot,
00:16:25qui sommes le président de la République,
00:16:27elle le somme de nommer
00:16:29dans les plus brefs délais
00:16:30un Premier ministre
00:16:31issu du Nouveau Front Populaire.
00:16:33Donc elle fait complètement fi
00:16:35des institutions
00:16:36parce que rien n'oblige le président
00:16:37dans la Constitution
00:16:38à nommer immédiatement
00:16:39un Premier ministre
00:16:40issu du groupe
00:16:42qui est arrivé en tête
00:16:44lors de ces élections législatives.
00:16:46Et puis vous avez Jean-Luc Mélenchon
00:16:47qui nous dit
00:16:48puisqu'on n'aura pas
00:16:49de majorité absolue,
00:16:50on va gouverner par décret.
00:16:51C'est le meilleur,
00:16:52vous avez raison.
00:16:53C'est quand même extraordinaire.
00:16:54Et on nous a expliqué
00:16:55que pour sauver la République
00:16:56et pour sauver la démocratie,
00:16:58il fallait faire barrage
00:16:59au Rassemblement National.
00:17:00Cherchez l'erreur
00:17:01parce que là,
00:17:02tout ce que je viens de citer précisément
00:17:03est tout à fait antirépublicain,
00:17:05voire antidémocratique.
00:17:06Et sur le 49.3,
00:17:07Olivier Faure qui veut gouverner
00:17:08par 49.3
00:17:09alors qu'il voulait supprimer
00:17:11cet article
00:17:12et qu'ils ont reproché
00:17:13à Elisabeth Borne
00:17:14de l'avoir trop utilisé
00:17:15et qu'il l'a surnommé
00:17:16Madame 49.3.
00:17:17Et par décret,
00:17:18dès le soir du second tour,
00:17:20Manon Aubry sur cette antenne
00:17:21disait la même chose
00:17:22que Jean-Luc Mélenchon,
00:17:23on va gouverner par décret.
00:17:25Eux qui n'ont pas arrêté
00:17:26de dire qu'Emmanuel Macron
00:17:28malmenait la démocratie
00:17:30et qu'essayait de faire
00:17:32dans la rue
00:17:33ce qu'il n'avait pas réussi
00:17:34à faire à l'Assemblée Nationale,
00:17:35c'est-à-dire bloquer
00:17:36ou faire tomber
00:17:37le gouvernement.
00:17:38Sandrine Rousseau,
00:17:39elle en a parlé
00:17:40du 49.3 aujourd'hui.
00:17:41Elle est pour une alliance
00:17:42à gauche
00:17:43mais alors sans macroniste.
00:17:44Écoutez, c'est extraordinaire.
00:17:48Je ne souhaite pas
00:17:49que nous gouvernions
00:17:50par motion de censure.
00:17:51Je ne souhaite pas
00:17:52que nous gouvernions
00:17:53par 49.3.
00:17:54Je pense que nous ne pouvons
00:17:55pas retomber
00:17:56dans les travers
00:17:57de la précédente mandature
00:17:58et dans l'autoritarisme
00:17:59que nous avons
00:18:00tant reproché
00:18:01à Emmanuel Macron.
00:18:02De sorte que
00:18:03je voudrais que nous discutions
00:18:04texte par texte,
00:18:05amendement par amendement.
00:18:06Première chose
00:18:07et ne pas recourir
00:18:08au 49.3
00:18:09ou vraiment
00:18:10s'il y a une situation
00:18:11inextricable.
00:18:12Et sur la motion de censure,
00:18:13je pense que les Français
00:18:14et les Françaises
00:18:15se sont exprimés
00:18:16et qu'ils ont besoin aussi
00:18:17d'une forme de sérénité
00:18:18et de stabilité
00:18:19et donc je souhaite
00:18:20que ça ne soit pas
00:18:21un instrument
00:18:22de la démocratie.
00:18:25Voilà pour le 49.3.
00:18:26Alors il y a trois coalitions
00:18:27si on ne se trompe pas.
00:18:28Trois coalitions impossibles.
00:18:29Pas possible.
00:18:30Trois coalitions impossibles.
00:18:31La coalition de la droite
00:18:32du PLS au OLR
00:18:33avec les DVD.
00:18:34Mais Olivier Faure
00:18:35ne veut pas gouverner
00:18:36avec la droite
00:18:37de Laurent Wauquiez
00:18:38et Laurent Wauquiez
00:18:39pardon,
00:18:40ne gouvernera pas
00:18:41avec la gauche
00:18:42donc celle-là,
00:18:43l'hypothèse 1,
00:18:44elle tombe à l'eau.
00:18:45Les deux autres coalitions possibles
00:18:46qui sont des coalitions
00:18:47de gauche,
00:18:48du LFI au macronisme
00:18:50mais Emmanuel Macron
00:18:52a écarté cette possibilité
00:18:53et Emmanuel Macron
00:18:54a écarté cette possibilité
00:18:55et Jean-Luc Mélenchon
00:18:56n'en veut pas.
00:18:57Et puis dernière possibilité
00:18:58alors du parti communiste français
00:19:00à Horizon.
00:19:01Et ça c'est la plus petite
00:19:03des coalitions
00:19:04qui inclut les communistes.
00:19:05Edouard Philippe
00:19:06veut bien voter pour les communistes
00:19:07en revanche
00:19:08il ne veut pas
00:19:09être avec les communistes.
00:19:11Et Gérald Darmanin
00:19:12qui sera d'ailleurs l'invité
00:19:13demain matin
00:19:14de Laurence Ferrari
00:19:15a déclaré que
00:19:16comme la France penchait à droite
00:19:17il n'était pas question
00:19:18de faire ce genre de coalition.
00:19:19Je pense que tout ça est impossible.
00:19:20Je pense que le seul scénario possible
00:19:21c'est une alliance
00:19:22et c'est ce que propose
00:19:23Olivier Marlex
00:19:24en filigrane
00:19:25dans les colonnes du Figaro
00:19:26ce soir.
00:19:27Une alliance qui réunirait
00:19:28la majorité
00:19:29l'ancienne majorité présidentielle
00:19:30c'est-à-dire
00:19:31Renaissance, Horizon, Le Modem
00:19:32et les Républicains.
00:19:34Mais ça ne fait toujours pas
00:19:35289 députés
00:19:36donc ça c'est possible
00:19:37si le RN
00:19:39ne vote pas la censure
00:19:41en se disant
00:19:42si on fait tomber ce gouvernement
00:19:43à la place
00:19:44on a le nouveau Front Populaire.
00:19:45Donc je pense que même
00:19:46les électeurs du RN
00:19:47pourraient le comprendre.
00:19:48Écoutez
00:19:49on a une année comme ça
00:19:50il y aura probablement
00:19:51une nouvelle dissolution
00:19:52dans un an
00:19:53voulu par Emmanuel Macron
00:19:54donc pendant un an
00:19:55on s'engage
00:19:56à ne pas voter
00:19:57la censure
00:19:58d'un gouvernement
00:19:59macroniste et LR
00:20:00s'ils font des efforts
00:20:02sur la sécurité
00:20:03et sur l'immigration
00:20:05et le pouvoir d'achat
00:20:06pour ne pas avoir
00:20:07un gouvernement
00:20:08du nouveau Front Populaire.
00:20:09C'est la seule solution
00:20:10que je vois.
00:20:11Et alors Olivier Marlex
00:20:12qui donne ce bon conseil
00:20:13au président Macron
00:20:14il devrait nommer
00:20:15un Premier ministre
00:20:16issu des Républicains.
00:20:17Bien entendu qu'on fait
00:20:18on a obtenu
00:20:19moins de 70 députés.
00:20:21Ça serait une bonne solution
00:20:22pour trouver un...
00:20:23Alors il s'oppose aussi
00:20:24à Laurent Wauquiez
00:20:25il dit qu'il va laisser
00:20:26son siège de président de groupe
00:20:27mais Laurent Wauquiez
00:20:28le soir des élections
00:20:29avait dit non
00:20:30à une coalition.
00:20:31Il est vrai que
00:20:32l'addition de l'ensemble
00:20:33des Républicains
00:20:34plus de...
00:20:35ensemble
00:20:36donne un nombre supérieur
00:20:37à la coalition de la gauche.
00:20:38Encore faut-il
00:20:39que l'ensemble des députés
00:20:40soient partants
00:20:41pour cette coalition
00:20:42ce qui ne semble pas
00:20:43être le cas.
00:20:44Manifestement
00:20:45le groupe serait
00:20:46à peu près divisé en deux
00:20:47donc vous auriez
00:20:48une trentaine de députés
00:20:49des Républicains
00:20:50qui seraient prêts
00:20:51à aller siéger
00:20:52non pas à aller siéger
00:20:53mais en tout cas
00:20:54à entrer dans une coalition
00:20:55avec le parti macroniste
00:20:56pour s'entendre
00:20:57sur un gouvernement.
00:20:58De toute façon
00:20:59on a bien compris
00:21:00que personne n'aurait
00:21:01de majorité absolue
00:21:02ça c'est quelque chose
00:21:03qui est acquis
00:21:04donc le prochain gouvernement
00:21:05reposera sur une majorité relative
00:21:06ce qui le rendra
00:21:07très fragile
00:21:08et ce qui signifie
00:21:09qu'il ne pourra présenter
00:21:10au Parlement
00:21:11que des textes bien précis
00:21:12qui auront été négociés
00:21:13en amont
00:21:14où les calculs auront été faits
00:21:15pour savoir si le texte passe
00:21:16ne passe pas
00:21:17etc.
00:21:18Je vois votre titre là
00:21:19Maud Bréjon
00:21:20pas de gouvernement
00:21:21avec LFI
00:21:22C'est ce qu'elle a dit tout à l'heure
00:21:23Elle a dit aussi
00:21:24pas de gouvernement
00:21:25avec les écologistes
00:21:26parce que Maud Bréjon
00:21:27qui est une pro-nucléaire
00:21:28elle a été ingénieure
00:21:29dans le nucléaire
00:21:30s'oppose aux écologistes
00:21:31sur le nucléaire
00:21:32mais aussi
00:21:33sur leur comportement
00:21:34à Seine-Solyne
00:21:35elle a dit
00:21:36moi je ne gouverne pas
00:21:37avec des gens
00:21:38qui sont allés manifester
00:21:39à Seine-Solyne
00:21:40où il y a eu des violences
00:21:41XXL contre les gendarmes
00:21:42On va l'écouter Maud Bréjon
00:21:43moi j'ai entendu que des gens
00:21:44qui disaient
00:21:46je veux bien aller gouverner
00:21:47Bah si Olivier Marlex
00:21:48Olivier Marlex
00:21:49A part Olivier Marlex
00:21:50C'est un pas
00:21:51Tout en exigeant
00:21:52un Premier ministre
00:21:53Maud Bréjon
00:21:54Oui mais ça serait
00:21:55une bonne solution
00:21:58Pas de gouvernement
00:21:59avec la France insoumise
00:22:00Pas de gouvernement
00:22:01qui inclurait
00:22:02pardonnez-moi
00:22:03ne serait-ce qu'un
00:22:04secrétaire d'Etat
00:22:05aux patates
00:22:06issu de la France insoumise
00:22:08C'est un parti
00:22:10dont je crois
00:22:11les valeurs mettent
00:22:12en danger
00:22:13ce qu'est la France
00:22:14et dont le programme
00:22:15qui est celui
00:22:16du Nouveau Front Populaire
00:22:17qui est d'ailleurs
00:22:18pas uniquement celui
00:22:19de la France insoumise
00:22:20est un programme
00:22:21qui serait mortifère
00:22:22pour la France
00:22:23pour son identité
00:22:24pour son économie
00:22:28Le Nouveau Front Populaire
00:22:30tente-t-il un coup
00:22:31de force institutionnelle ?
00:22:32On en a déjà...
00:22:33On va répéter ce qu'on dit
00:22:34mais enfin
00:22:35là c'est clair
00:22:36Renaissance vote la censure
00:22:38dans la seconde
00:22:39avec le Rassemblement National
00:22:40où il y a un ministre
00:22:41de la France insoumise
00:22:43Donc à partir de ce moment-là
00:22:45ils peuvent aller
00:22:46ajouter sur leur CV
00:22:47Premier Ministre
00:22:48Ministre de l'Éducation Nationale
00:22:49de l'Intérieur ou que sais-je
00:22:50ils le resteront 48 heures
00:22:52Donc si ça leur fait plaisir
00:22:54de ne même pas avoir le temps
00:22:56de défaire leur carton
00:22:57qu'ils aillent faire un tour
00:22:58dans un ministère
00:22:59pour voir comment c'est
00:23:00Ils inviteront deux journalistes
00:23:01pour faire un déjeuner
00:23:02et puis il faudra déjà partir
00:23:03avant le dessert
00:23:04C'est encore plus
00:23:05que la bordélisation de l'Assemblée
00:23:06C'est la bordélisation
00:23:07des institutions
00:23:08On a franchi un pas
00:23:10j'ai l'impression
00:23:12Oui vous avez raison
00:23:13de le dire absolument
00:23:14Mais c'est vrai que
00:23:15la France insoumise
00:23:16de toute façon
00:23:17a tellement
00:23:18non pas clivé
00:23:19mais compte tenu des propos
00:23:20qui ont été les siens
00:23:21depuis le 7 octobre
00:23:22mais pas seulement
00:23:23Ça remonte quand même aussi
00:23:24à 2019
00:23:25cette marche contre
00:23:26l'islamophobie
00:23:27odieuse
00:23:28où la France insoumise
00:23:29a marché main dans la main
00:23:30avec les islamistes
00:23:31et les frères musulmans
00:23:32Ils sont décrédibilisés à vie
00:23:33pour participer
00:23:34d'un quelconque gouvernement
00:23:35Encore une fois je le dis
00:23:36il en va de l'honneur
00:23:37de la France
00:23:38Enfin la France insoumise
00:23:39c'est quand même ce parti
00:23:40qui abrite des antisémites
00:23:42un négationniste
00:23:43qui s'est fait le porte-voix
00:23:44du Hamas
00:23:45une partie des députés
00:23:46en tout cas
00:23:47La France insoumise
00:23:48c'est ce parti
00:23:49qui héberge
00:23:50un ancien dealer
00:23:51un fiché S
00:23:52des factieux
00:23:53puisque je vous rappelle
00:23:54que maintenant
00:23:55qu'Adrien Quatennens
00:23:56appelle à marcher
00:23:57en direction de Matignon
00:23:58Enfin j'en passe
00:23:59c'est des meilleurs
00:24:00Donc il est évident
00:24:01et encore une fois
00:24:02les députés
00:24:03qui sont des députés républicains
00:24:04doivent dire effectivement
00:24:05qu'ils ne participeront pas
00:24:06d'une coalition
00:24:07si la France insoumise
00:24:08fait partie de ce gouvernement
00:24:09Alors François Bayrou
00:24:10vous vous souvenez
00:24:11de ce qu'il a dit François Bayrou
00:24:12hier soir
00:24:13nous Français
00:24:14nous donnons l'ordre
00:24:15de vous entendre
00:24:16il va falloir que vous sortiez
00:24:17de vos affrontements
00:24:18un peu puérils
00:24:19et que vous décidiez
00:24:20de travailler ensemble
00:24:21de la gauche
00:24:22hors LFI
00:24:23jusqu'à la droite
00:24:24hors RN
00:24:25ça c'est la vision
00:24:26de François Bayrou
00:24:27Ce matin il y avait
00:24:28le constitutionniste
00:24:29Guylain Benessa
00:24:30qui était sur le plateau
00:24:31de Pascal Croc
00:24:32et vous allez entendre
00:24:33la lecture qu'il fait
00:24:34du vote de dimanche
00:24:35et comment la création
00:24:36d'une coalition
00:24:37en fait
00:24:38est aujourd'hui
00:24:40En France
00:24:41on fait deux barrages
00:24:42depuis dimanche
00:24:43deux barrages
00:24:44enfin depuis trois semaines
00:24:45on dit surtout anti-RN
00:24:46surtout tout sauf RN
00:24:47qui est le grand jeu
00:24:48depuis 30 ans
00:24:49Guylain Benessa
00:24:50anti-LFI
00:24:51à peu de choses près
00:24:52or
00:24:53si on est démocrate
00:24:54et j'espère l'être un peu
00:24:55on est obligé de reconnaître
00:24:56que le RN
00:24:57est le premier parti de France
00:24:58aujourd'hui
00:24:59et que les LFI
00:25:00sont le deuxième parti de France
00:25:01à peu de choses près
00:25:02Déjà si on écoute
00:25:03François Bayrou
00:25:04attentivement
00:25:05ça veut dire
00:25:06il faut juste prendre
00:25:07les résultats exacts
00:25:08je ne me trompe pas
00:25:09quelque chose comme
00:25:10plus de 30%
00:25:1135% des voix
00:25:12quelque chose comme ça
00:25:13et la France Insoumise également
00:25:14pas autant
00:25:15mais 25%
00:25:16ça veut dire que
00:25:17techniquement
00:25:18François Bayrou
00:25:19estime que les deux partis
00:25:20qui représentent environ
00:25:2160% de l'électorat global
00:25:22la pavoient au chapitre
00:25:23donc on s'arrange
00:25:24avec les 40% restants
00:25:25si la démocratie
00:25:26c'est à dire le gouvernement
00:25:27du peuple par le peuple
00:25:28et pour le peuple
00:25:29c'est tout sauf le peuple
00:25:30c'est à dire tout
00:25:31sauf 60% des gens
00:25:32qui ont voté
00:25:33ça veut dire techniquement
00:25:34que François Bayrou dit
00:25:35nous ne sommes plus en démocratie
00:25:36Donc 60% des Français
00:25:37des votes exprimés
00:25:38par les Français
00:25:39ne sont pas pris en compte
00:25:40dans une future coalition
00:25:41comme elle est pensée
00:25:42par François Bayrou
00:25:43Dans ce cas-là
00:25:44si on dit ça
00:25:45les Français n'ont donné
00:25:46aucune majorité absolue
00:25:47à qui que ce soit
00:25:48donc on fait quoi ?
00:25:49Il ne va pas y avoir
00:25:50un gouvernement
00:25:51RNLFI pour que 60%
00:25:52des Français
00:25:53soient représentés
00:25:54dans un gouvernement
00:25:55donc c'est juste impossible
00:25:56les grandes phrases
00:25:57c'est la fin de la démocratie
00:25:58etc.
00:25:59Il y a eu des seconds tours
00:26:00avec du rassemblement national
00:26:01dans une immense majorité
00:26:02de circonscriptions
00:26:03les Français ont fait un choix
00:26:04ils n'ont pas donné
00:26:05de majorité absolue au RN
00:26:06ils n'ont donné
00:26:07à personne d'autre
00:26:08donc à partir
00:26:09de ce constat-là
00:26:10comme on sort
00:26:11de l'impasse
00:26:12il y a très très peu
00:26:13de scénarios
00:26:14il y a une coalition
00:26:15qui peut se dessiner
00:26:16que j'ai établie
00:26:17entre Renaissance
00:26:18et les LR
00:26:19si il n'y a pas
00:26:20de motion de censure
00:26:21de l'autre côté
00:26:22mais il n'y aura pas
00:26:23de majorité absolue
00:26:24et un gouvernement
00:26:25RNLFI
00:26:26pour que 60%
00:26:27des Français
00:26:28soient représentés
00:26:29c'est du roman
00:26:30pour ne pas dire une farce
00:26:31J'ai deux petits sons
00:26:32encore à vous faire écouter
00:26:33d'abord les Verts
00:26:34ont fait leur entrée
00:26:35cet après-midi
00:26:36vous allez entendre
00:26:37que les Verts ont décidé
00:26:38de lancer un barrage
00:26:39anti-RN
00:26:40à l'Assemblée
00:26:41pas un poste pour le RN
00:26:42à l'Assemblée
00:26:43au mépris de toutes
00:26:44les règles
00:26:45d'ailleurs du règlement intérieur
00:26:46Ecoutez
00:26:47Au nom de tous
00:26:48les députés écologistes
00:26:49remercier les Français
00:26:50et les Françaises
00:26:51qui se sont mobilisés
00:26:52massivement
00:26:53pour faire
00:26:54pour le République
00:26:55ils ont fait
00:26:56barrage dans les urnes
00:26:57il est de notre responsabilité
00:26:58de faire le barrage
00:26:59à l'Assemblée nationale
00:27:00l'extrême droite
00:27:01n'est pas
00:27:02contrainte
00:27:03de faire
00:27:04le barrage
00:27:05l'extrême droite
00:27:06n'est pas
00:27:07compatible
00:27:08avec la République
00:27:09le Rassemblement
00:27:10national
00:27:11ne doit donc
00:27:12occuper aucun
00:27:13poste dirigeant
00:27:14au sein
00:27:15de cette Assemblée
00:27:16c'est le mandat
00:27:17que nous ont donné
00:27:18les électeurs
00:27:19Voilà
00:27:20et je voulais
00:27:21évidemment
00:27:22vous faire écouter
00:27:23tout de suite
00:27:24la réaction
00:27:25chez Jean-Marc Morodini
00:27:26de Julien Aoudoul
00:27:27député RN
00:27:28de Lyon
00:27:29Cette déclaration
00:27:30infamante
00:27:31qui est un
00:27:32crachat
00:27:33du Rassemblement
00:27:34national
00:27:35cette déclaration
00:27:36est contraire
00:27:37à l'article 10
00:27:38du règlement intérieur
00:27:39de l'Assemblée nationale
00:27:40qui prévoit
00:27:41de répartir
00:27:42les postes
00:27:43à responsabilité
00:27:44en fonction
00:27:45de la configuration
00:27:46de l'Assemblée nationale
00:27:47et des rapports de force
00:27:48entre les différents groupes
00:27:49nous sommes le premier groupe
00:27:50de cette Assemblée nationale
00:27:51nous sommes le premier groupe
00:27:52d'opposition
00:27:53donc il va de soi
00:27:54que nous ayons
00:27:55des postes à responsabilité
00:27:56parce que c'est le suffrage
00:27:57des français
00:27:58ce sont les français
00:27:59qui l'ont décidé
00:28:00donc que l'extrême gauche
00:28:01soit dans son sectarisme
00:28:02imbécile
00:28:03aveugle
00:28:04c'est pas une surprise
00:28:05ensuite il faudra
00:28:06effectivement
00:28:07que tous les partis
00:28:08que la nouvelle direction
00:28:09de l'Assemblée nationale
00:28:10et que le nouveau président
00:28:11ou la nouvelle présidente
00:28:12qui sera élue
00:28:13fassent respecter
00:28:14le règlement intérieur
00:28:15et surtout
00:28:16fassent respecter
00:28:17la voix des français
00:28:18Voilà vraiment
00:28:19le mépris absolu
00:28:20et des institutions
00:28:21je veux dire
00:28:22c'est plus la bordélisation
00:28:23de l'Assemblée
00:28:24c'est la bordélisation
00:28:25des institutions
00:28:26à l'intérieur
00:28:27de l'Assemblée
00:28:28Pour le RN
00:28:29c'est quand même terrible
00:28:30même s'ils ont doublé
00:28:31le nombre de députés
00:28:32il y a une opération
00:28:33de rediabolisation
00:28:34qui a fonctionné
00:28:35donc la stratégie
00:28:36de la cravate
00:28:37elle est oubliée
00:28:38pour un moment
00:28:39et il y a la possibilité
00:28:40de perdre tous les postes
00:28:41qu'ils avaient à l'Assemblée
00:28:42Deux vice-présidents
00:28:43Célène Laporte
00:28:44et Sébastien Chenu
00:28:45parce que c'est pas fait
00:28:46que Renaissance
00:28:47vote à nouveau
00:28:48pour le RN
00:28:49sauf si le RN
00:28:50s'engage à voter
00:28:51pour Yelle Braun-Pivet
00:28:52pour qu'elle retrouve
00:28:53le perchoir
00:28:54et puis les écologistes
00:28:55bon évidemment
00:28:56ils parlent de démocratie
00:28:57à longueur de journée
00:28:58et ils refusent
00:28:59qu'un groupe
00:29:00de 140 députés
00:29:01puisse être représenté
00:29:02dans les institutions
00:29:03de l'Assemblée
00:29:04Il y a un dernier mot
00:29:05Ecoutez, ils voteront
00:29:06l'Assemblée
00:29:07ça se passe comme ça
00:29:08on vote pour répartir
00:29:09les postes
00:29:10il me semblerait logique
00:29:11que le RN
00:29:12ait effectivement
00:29:13des postes
00:29:14à responsabilité
00:29:15tout comme
00:29:16le Nouveau Front Populaire
00:29:17évidemment doit
00:29:18aussi avoir
00:29:19des postes à responsabilité
00:29:20quel que soit
00:29:21leur avenir
00:29:22au gouvernement
00:29:23à Matignon ou pas
00:29:24ils doivent avoir
00:29:25des postes à responsabilité
00:29:26mais moi ce qui m'intéresse
00:29:27vraiment
00:29:28et ce qui doit nous préoccuper
00:29:29c'est que le ministre
00:29:30participera ou non
00:29:31d'un quelconque gouvernement
00:29:32je le redis
00:29:33ça ne doit pas arriver
00:29:34compte tenu
00:29:35de ce qu'est ce parti
00:29:36et de ce qu'ils ont démontré
00:29:37depuis des mois
00:29:38mais pas seulement
00:29:39c'est ça qui doit intéresser
00:29:40l'ensemble des députés
00:29:41qui forment
00:29:42cette nouvelle Assemblée
00:29:43Je pense que ça intéresse
00:29:44également David Kaminski
00:29:45bonsoir
00:29:46vous êtes membre
00:29:47du comité directeur
00:29:48du CRI
00:29:49vous êtes également avocat
00:29:50on a fait un sujet
00:29:51que vous allez voir
00:29:52dans un instant
00:29:53sur l'inquiétude
00:29:54de la communauté juive
00:29:55en raison de l'arrivée
00:29:56probable, possible
00:29:57de LFI
00:29:58au pouvoir
00:29:59j'espère pas
00:30:00c'est intéressant
00:30:01et puis c'est intéressant
00:30:02il y a un chiffre
00:30:03qu'on a eu ce soir
00:30:04c'est le nombre
00:30:05d'informations
00:30:06pour éventuellement
00:30:07faire un dossier
00:30:08pour faire une alia
00:30:09pour aller en Israël
00:30:102000 demandes
00:30:11de dossiers
00:30:12c'est ça ?
00:30:13c'est ce que j'ai vu aussi
00:30:14vous allez nous expliquer
00:30:15ça dans un instant
00:30:16on se retrouve tout de suite
00:30:17pour la suite
00:30:18de 100% politique
00:30:19David Kaminski
00:30:23bonsoir
00:30:24vous êtes membre
00:30:25du bureau
00:30:26directeur
00:30:27du CRIF
00:30:28et vous êtes
00:30:29avocat
00:30:30il y a une peur
00:30:31il y a une peur absolue
00:30:32au sein de la
00:30:33communauté juive
00:30:34depuis
00:30:35les résultats
00:30:36depuis dimanche soir
00:30:37et le signe
00:30:38on l'a brièvement évoqué
00:30:39mais c'est assez intéressant
00:30:40c'est le nombre
00:30:41non pas de dossiers
00:30:42qui sont déposés
00:30:43pour faire des alia
00:30:44alia c'est le départ
00:30:45des juifs vers Israël
00:30:46mais des demandes
00:30:47d'informations
00:30:48je crois que
00:30:49s'il y a un site internet
00:30:50où on va
00:30:51on prend des informations
00:30:52et il y a eu plus de
00:30:532000 connexions
00:30:54ces derniers jours
00:30:55ce qui est énorme
00:30:56ce qu'il faut
00:30:57pas perdre de vue
00:30:58c'est que depuis
00:30:59le 7 octobre
00:31:00les français juifs
00:31:01sont complètement
00:31:02bousculés
00:31:03sont pris
00:31:04dans leur
00:31:05centre névralgique
00:31:06et leur identité
00:31:07et finalement
00:31:08le résultat
00:31:09des élections
00:31:10a fait un peu
00:31:11tout basculer
00:31:12c'est à dire
00:31:13que
00:31:14pourrait arriver
00:31:15au pouvoir
00:31:16un parti
00:31:17clairement antisémite
00:31:18un parti
00:31:19qui prône
00:31:20quand même
00:31:21un mouvement
00:31:22terroriste
00:31:23le déni
00:31:24le déni
00:31:25mais qu'il le prône
00:31:26est-ce qu'on imagine
00:31:27en France
00:31:28un parti
00:31:29prôné
00:31:30Daesh
00:31:31prôné l'état islamique
00:31:32c'est exactement
00:31:33la même chose
00:31:34c'est à dire que
00:31:35on arrive
00:31:36aux confins
00:31:37de l'inacceptable
00:31:38l'inacceptable
00:31:39parce que
00:31:40l'antisémitisme
00:31:41devrait être un dénominateur
00:31:42commun dans la république
00:31:43l'antisémitisme
00:31:44ne se négocie pas
00:31:45c'est une valeur
00:31:46commune
00:31:47en France
00:31:48comme le racisme
00:31:49et on ne peut pas
00:31:50accepter qu'elle soit
00:31:51négociée
00:31:52politiquement
00:31:53sur le compte
00:31:54d'arrangements
00:31:55sur le compte
00:31:56d'élections
00:31:57sur le compte de tactique
00:31:58c'est inacceptable
00:31:59et tous ceux
00:32:00qui participent à cela
00:32:01se déshonorent largement
00:32:02voilà
00:32:03vous voyez
00:32:04monsieur Delogu
00:32:05il vous fait peur
00:32:06cet homme-là ?
00:32:07Monsieur Boyard aussi
00:32:08moi
00:32:09à titre personnel
00:32:10je n'en ai pas peur
00:32:11mais il a dû impressionner
00:32:12un certain nombre
00:32:13de français juifs
00:32:14c'est normal
00:32:15mais en même temps
00:32:16cette parole
00:32:17qui crie
00:32:18qui hurle
00:32:19qui est dans l'excès
00:32:20c'est normal
00:32:21mais en même temps
00:32:22cette parole
00:32:23qui crie
00:32:24qui est dans l'excès
00:32:25a aussi une forme
00:32:26d'insignifiance
00:32:27mais il faut du recul
00:32:28il faut la tête froide
00:32:29pour pouvoir le dire
00:32:30mais en réalité
00:32:31ce qu'on peut dire
00:32:32aujourd'hui
00:32:33publiquement
00:32:34que d'une certaine manière
00:32:35tout cela
00:32:36se veut significatif
00:32:37mais ne l'est pas
00:32:38et je rajouterai
00:32:39en réalité
00:32:40on assiste à
00:32:41une espèce
00:32:42de communication
00:32:43qui est très bien montée
00:32:44très bien jouée
00:32:45mais quand on prend
00:32:46les résultats mathématiques
00:32:47quand on prend
00:32:48les résultats politiques
00:32:49on ne peut pas dire
00:32:50que LFI a gagné
00:32:51Mélenchon
00:32:52Mélenchon quand il dit ça
00:32:53c'est ce qu'on vient de dire
00:32:54Mélenchon quand il dit ça
00:32:55s'empare
00:32:56d'une posture politique
00:32:57mais qui n'est pas
00:32:58la réalité
00:32:59et justement
00:33:00il ne faudrait pas
00:33:01que cela devienne
00:33:02une forme de réalité
00:33:03en le répétant
00:33:04en l'assainant
00:33:05systématiquement
00:33:06et je crois
00:33:07qu'il faut reprendre
00:33:08possession
00:33:09et il faut faire appel
00:33:10à tous les républicains
00:33:11Yoann
00:33:12alors moi
00:33:13contrairement à vous
00:33:14je peux vous dire
00:33:15que quelqu'un
00:33:16comme Monsieur Guirault
00:33:17me fait particulièrement peur
00:33:18quelqu'un comme
00:33:19Madame Obono
00:33:20qui a constaté
00:33:21que le Hamas
00:33:22était un mouvement
00:33:23de résistance
00:33:24Madame Obono
00:33:25elle me fait peur
00:33:26véritablement
00:33:27ils me font peur
00:33:28mais
00:33:29il faut quand même
00:33:30avoir à l'idée
00:33:31que le nouveau front
00:33:32populaire
00:33:33le nouveau front populaire
00:33:34nous dit
00:33:35il n'y a pas de problème
00:33:36d'antisémitisme à gauche
00:33:37regardez
00:33:38dans notre accord électoral
00:33:39il est clairement mentionné
00:33:40que le Hamas
00:33:41a commis des actes terroristes
00:33:42il n'est pas mentionné
00:33:43que le Hamas
00:33:44est un groupe terroriste
00:33:45parce que la France Insoumise
00:33:46n'a pas voulu lâcher
00:33:47sur ce point
00:33:48ça en dit long quand même
00:33:49sur l'idéologie
00:33:51qui règne dans ce parti
00:33:52enfin ce parti
00:33:53qui n'en est pas réellement
00:33:54mais qui règne
00:33:55dans ce groupe politique
00:33:56disons
00:33:57donc ils ont voulu négocier
00:33:58là-dessus
00:33:59le Hamas
00:34:00est un groupe
00:34:01qui a commis
00:34:02des actes terroristes
00:34:03mais ils n'ont rien lâché
00:34:04de plus
00:34:05en réalité
00:34:06donc
00:34:07pardon
00:34:08mais on est encore
00:34:09en train de parler
00:34:10d'un parti
00:34:11qui risquerait
00:34:12d'aller à Matignon
00:34:13moi je voulais juste dire
00:34:14est-ce que
00:34:15quand on a peur
00:34:16on peut encore combattre
00:34:17ce que je veux dire
00:34:18c'est que
00:34:19il faut raisonner
00:34:20évidemment
00:34:21qu'il faut être lucide
00:34:22mais
00:34:23on ne peut pas se permettre
00:34:24d'avoir peur
00:34:25quand on a des adversaires
00:34:26plus que cela
00:34:27des ennemis
00:34:28des ennemis
00:34:29pour la France
00:34:30des ennemis politiques
00:34:31mais des ennemis
00:34:32de nos valeurs communes
00:34:33donc
00:34:34si on a peur
00:34:35on ne peut pas les combattre
00:34:36c'était mon idée
00:34:37on va écouter
00:34:38la parole
00:34:39de quelques juifs
00:34:40de France
00:34:41qu'on a interrogé
00:34:42qui sont dans le même cas
00:34:43que vous
00:34:44et qui ont peur
00:34:45pour la suite
00:34:49des appels
00:34:50à quitter la France
00:34:51qui se multiplient
00:34:52sur les réseaux sociaux
00:34:53depuis les résultats
00:34:54du second tour
00:34:55des législatives
00:34:56une partie de la communauté
00:34:57juive de France
00:34:58ne se sent plus
00:34:59en sécurité
00:35:00et envisage de partir
00:35:01on a un peu peur
00:35:02de ce qui va nous arriver
00:35:03avec ma famille
00:35:04on se pose des questions
00:35:05on ne sait pas
00:35:06si on va rester en France
00:35:07ou pas
00:35:08mon cousin
00:35:09il veut partir
00:35:10il veut partir d'ici
00:35:11est-ce qu'il a peur
00:35:12il a peur
00:35:13par rapport
00:35:14parce que
00:35:15en réalité
00:35:16lorsque LFI passe
00:35:17c'est comme si
00:35:18on soutient
00:35:19l'antisémitisme
00:35:20si on sent
00:35:21que ça ne va pas
00:35:22oui oui
00:35:23on se sauve
00:35:24on est obligé
00:35:25de se sauver
00:35:26le nouveau front populaire
00:35:27est arrivé en tête
00:35:28du second tour
00:35:29des élections législatives
00:35:30la plupart des personnes
00:35:31interrogées
00:35:32ne comprennent pas
00:35:33ces résultats
00:35:34aujourd'hui
00:35:35représenté
00:35:36la majorité
00:35:37de la France
00:35:38qui est représentée
00:35:39par des personnes
00:35:40qui ont des propos antisémites
00:35:41qui n'ont pas reconnu
00:35:42les attaques du 7 octobre
00:35:43qui ne sont pas capables
00:35:44de qualifier le Hamas
00:35:45de groupe de terroristes
00:35:46quand vous voyez
00:35:48ça fait mal au coeur
00:35:49on ne se sent pas représenté
00:35:50il y a une certaine forme
00:35:51de crainte en effet
00:35:52pourquoi ?
00:35:53parce qu'il y a une certaine
00:35:54forme d'antisionisme
00:35:55chez LFI
00:35:56qui est assez inquiétante
00:35:57en sachant que
00:35:58c'est un parti aujourd'hui
00:35:59qui a quand même reçu
00:36:00beaucoup de votes
00:36:01selon nos confrères d'Europe 1
00:36:02les actes antisémites
00:36:03ont augmenté
00:36:04de 73%
00:36:05depuis janvier
00:36:06par rapport
00:36:07à l'année dernière
00:36:10je vous donne la parole
00:36:11une image
00:36:12dimanche soir
00:36:13dimanche soir
00:36:14on était place Stalingrad
00:36:15première chose
00:36:16qui a été faite
00:36:17une des premières choses
00:36:18c'est de déployer
00:36:19un grand drapeau
00:36:20un grand drapeau
00:36:21aux couleurs
00:36:22de la Palestine
00:36:25et ils ont remis
00:36:26Rima Hassan
00:36:27sur le devant de la scène
00:36:28le soir du premier tour
00:36:30je voulais quand même dire
00:36:31que les barrages
00:36:32ont très très bien fonctionné
00:36:3490 duels
00:36:35ont été perdus
00:36:36par l'ERN
00:36:37face au Front Populaire
00:36:39et ce que j'ai senti
00:36:41dans ces barrages
00:36:42et dans ceux
00:36:43qui ont appelé
00:36:44à faire barrage
00:36:45c'est que
00:36:46cet antisémitisme
00:36:47d'extrême gauche
00:36:49prôné par des membres
00:36:50du nouveau Front Populaire
00:36:51on a cité
00:36:52David Guiraud
00:36:53notamment
00:36:54qui a quand même
00:36:55traité un député
00:36:56Meher Habib
00:36:57un ancien député
00:36:58de port
00:36:59et puis il y a eu
00:37:00d'autres dérapages
00:37:01Sébastien Delogu
00:37:02qui a fait un clip
00:37:03avec Meher Habib
00:37:04en pieuvre
00:37:05où on voyait le mot four
00:37:06c'était l'ordur
00:37:07à four crématoire
00:37:08Jean-Luc Mélenchon
00:37:09qui a parlé
00:37:10d'antisémitisme résiduel
00:37:11c'était son point
00:37:12de détail
00:37:13tout cela
00:37:14au moment
00:37:15où on a appelé
00:37:16à faire barrage
00:37:17c'était pas grave
00:37:18l'antisémitisme
00:37:19d'extrême gauche
00:37:20au fond c'est pas grave
00:37:21c'est cela
00:37:22qui s'est passé
00:37:23dans l'appel au barrage
00:37:24y compris
00:37:25de Renaissance
00:37:26mettez un bulletin
00:37:27à l'FI dans Lyon
00:37:28parce qu'il ne faut surtout pas
00:37:29que le RN
00:37:30est la majorité absolue
00:37:31et au fond
00:37:32tant pis pour l'antisémitisme
00:37:33tant pis pour les dérapages
00:37:34c'est pas grave
00:37:35et d'ailleurs
00:37:36ça a été théorisé
00:37:37dans une tribune
00:37:38dans Le Monde
00:37:39par Arie Halimi
00:37:40ancienne avocat
00:37:41de Jean-Luc Mélenchon
00:37:42qui a parlé
00:37:43d'antisémitisme
00:37:44contextuel
00:37:45l'antisémitisme
00:37:46de gauche
00:37:47c'est pas grave
00:37:48c'est tout cela
00:37:49qu'on a eu
00:37:50avant le second tour
00:37:51David Kaminski
00:37:52le CRIF a donné
00:37:53des consignes de vote
00:37:54ni RN
00:37:55ni LFI
00:37:56mais
00:37:57est-ce que c'est
00:37:58le même danger
00:37:59qui menaçait
00:38:00à droite et à gauche
00:38:01les juifs français ?
00:38:02C'est dans la tradition
00:38:03du CRIF
00:38:04d'être dans la veine
00:38:05républicaine
00:38:06et de porter
00:38:07quelle que soit
00:38:08la tendance
00:38:09droite ou gauche
00:38:10mais de porter
00:38:11finalement
00:38:12un parti républicain
00:38:13En quoi le RN
00:38:14n'est pas républicain ?
00:38:15Justement
00:38:16moi je voudrais
00:38:17revenir sur
00:38:18l'inquiétude
00:38:19des juifs de France
00:38:20d'un mot
00:38:21il faut voir la lucidité
00:38:22de tous ces jeunes
00:38:23parce que ces jeunes
00:38:24ont bien compris
00:38:25que si LFI
00:38:26est au pouvoir
00:38:27c'est un parti
00:38:28antisémite
00:38:29qui est au pouvoir
00:38:30et la République
00:38:31ne les protégerait plus
00:38:32c'est-à-dire
00:38:33que la République
00:38:34quand Manuel Valls
00:38:35a dit
00:38:36quand on s'attaque
00:38:37à un juif
00:38:38on s'attaque
00:38:39à la République
00:38:40ça signifie
00:38:41qu'aujourd'hui
00:38:42les juifs
00:38:43en tout cas
00:38:44certains d'entre eux
00:38:45ont peur
00:38:46que la République
00:38:47ne les protège plus
00:38:48et c'est là
00:38:49où on a un point
00:38:50de basculement
00:38:51c'est-à-dire
00:38:52qu'on n'est pas face
00:38:53à un antisémitisme
00:38:54si je puis dire
00:38:55qui vient des uns
00:38:56des autres
00:38:57on est face
00:38:58à un antisémitisme
00:38:59qui s'institutionnalise
00:39:00par une politique
00:39:01de gouvernement
00:39:02c'est là
00:39:03la gravité
00:39:04et si vous voulez
00:39:05ça fait penser
00:39:06au pire moment
00:39:07de l'histoire
00:39:08si vous voulez
00:39:09ça fait penser
00:39:10à l'avènement
00:39:11d'Hitler au pouvoir
00:39:12cet islamo-fascisme
00:39:13est quelque chose
00:39:14qu'il faut bien sûr
00:39:15condamner
00:39:16mais c'est là
00:39:17où on arrive
00:39:18au point de rupture
00:39:19mais vous n'avez pas répondu
00:39:20pardon
00:39:21vous n'avez pas répondu
00:39:22à ma question
00:39:23en quoi le RN
00:39:24n'est pas républicain
00:39:25vous aviez une tradition
00:39:26au CRIF
00:39:27est-ce que
00:39:28sérieusement
00:39:29est-ce que vous trouvez
00:39:30que c'est républicain
00:39:31d'avoir des candidats
00:39:32qui portent des casquettes
00:39:33de la Louvre à feu
00:39:34évidemment que c'est un carton rouge
00:39:35sur le plan
00:39:36du républicanisme
00:39:37ce n'est pas possible
00:39:38comment on peut accepter
00:39:39que des candidats
00:39:40Rassemblement National
00:39:41mais le Rassemblement National
00:39:42au fond
00:39:43on l'a bien compris
00:39:44je peux prolonger
00:39:45la question d'Olivier
00:39:46vous avez qualifié
00:39:47la France Insoumise
00:39:48de parti antisémite
00:39:49est-ce que vous qualifieriez
00:39:50le RN
00:39:51de parti antisémite
00:39:52les propos
00:39:53de Marine Le Pen
00:39:54n'ont pas
00:39:55été stigmatisants
00:39:56en matière
00:39:57d'antisémitisme
00:39:58donc
00:39:59si il y a un parti antisémite
00:40:00et l'autre qui ne l'est pas
00:40:01attendez
00:40:02laissez-moi terminer
00:40:03laissez-moi terminer
00:40:04ça
00:40:05c'est le constat
00:40:06on s'aperçoit
00:40:07on s'aperçoit
00:40:08quand on creuse
00:40:09quand on va plus loin
00:40:10que ce parti
00:40:11il ne faut quand même
00:40:12pas l'oublier
00:40:13a été fondé
00:40:14par des personnes
00:40:15qui ont tenu
00:40:16des propos
00:40:17totalement
00:40:18profondément antisémites
00:40:19Jean-Marie Le Pen
00:40:20c'est clair
00:40:21c'est clair
00:40:22qui est quand même
00:40:23le père de Marine
00:40:24ne l'oublions pas
00:40:25il n'est pas responsable
00:40:26de ce que disent ses parents
00:40:27d'accord
00:40:28mais si vous voulez
00:40:29c'est quand même lui
00:40:30le fondateur du parti
00:40:31deuxièmement
00:40:32est-ce que vous pouvez
00:40:33sérieusement dire
00:40:34qu'aujourd'hui
00:40:35il n'y a pas eu
00:40:36des propos profondément
00:40:37abjects
00:40:38antisémites ou racistes
00:40:39donc si vous voulez
00:40:40dire que
00:40:41le parti
00:40:42est complètement
00:40:43dégagé
00:40:44que le Rassemblement National
00:40:45est dégagé de cela
00:40:46ce n'est pas exact
00:40:47donc il n'est pas possible
00:40:48tout simplement
00:40:49de se positionner
00:40:50pour les extrêmes
00:40:51que ce soit l'extrême gauche
00:40:52ou l'extrême droite
00:40:53et au fond
00:40:54comment on fait
00:40:55qu'on a un second tour
00:40:56LFIRN
00:40:57comment on fait
00:40:58c'est une grande question
00:40:59c'est une question
00:41:00je peux vous dire
00:41:01que beaucoup
00:41:02de français juifs
00:41:03se posent
00:41:04que beaucoup
00:41:05de citoyens français
00:41:06se posent tout court
00:41:07quand on a la chance
00:41:08d'être
00:41:09dans des circonscriptions
00:41:10dans certaines grandes villes
00:41:11et notamment à Paris
00:41:12on n'a pas beaucoup
00:41:13cette problématique
00:41:14on ne l'a pas du tout
00:41:15c'est une problématique
00:41:16qui pourrait arriver
00:41:17rapidement
00:41:18et tout le monde
00:41:19en est conscient
00:41:20mais je ne me permettrai pas
00:41:21d'être le grand arbitre
00:41:22au nom des autres
00:41:23voilà
00:41:24je voulais que vous
00:41:25l'écoutez
00:41:26Éric Horchia
00:41:27qui était ce matin
00:41:28sur notre antenne
00:41:29c'est le président
00:41:30du Consil Histoire
00:41:31les français juifs
00:41:32ce qu'ils ont fait
00:41:33c'est qu'ils ont fait
00:41:34que les français juifs
00:41:35qui font partie
00:41:36depuis toujours
00:41:37de la communauté nationale
00:41:38je crois ont eu
00:41:39un ressentiment
00:41:40un sentiment particulier
00:41:41c'est de se dire
00:41:42mais qu'est-ce que c'est
00:41:43que cette déclaration
00:41:44comme si LFI arrive au pouvoir
00:41:45vous savez
00:41:46combien LFI
00:41:47s'est comporté
00:41:48d'une manière
00:41:49inacceptable
00:41:50indigne
00:41:51depuis le 7 octobre
00:41:52et le 8 octobre au matin
00:41:53ça voudrait dire
00:41:54qu'il y a finalement
00:41:55une prime
00:41:56à l'antisémitisme
00:41:57ouvert d'antisionisme
00:41:58par rapport
00:41:59à un comportement
00:42:00qui a été inacceptable
00:42:01alors oui
00:42:02pour nous aujourd'hui
00:42:03des retours que j'ai
00:42:04sur le terrain
00:42:05des communautés juives
00:42:06à travers la France
00:42:07ce que l'on souhaite
00:42:08ce que l'on espère
00:42:09ardemment
00:42:10c'est que LFI
00:42:11ne fasse pas partie
00:42:12de l'équation gouvernementale
00:42:13j'ai un petit peu
00:42:14l'impression
00:42:15que Jean-Luc Mélenchon
00:42:16dans son discours
00:42:17extrême
00:42:18finalement a pris
00:42:19la posture
00:42:20de ce qu'on avait
00:42:21pu connaître
00:42:22il y a une trentaine
00:42:23d'années
00:42:24avec Jean-Marie Le Pen
00:42:25qui avait des déclarations
00:42:26qui choquaient
00:42:27qui étaient très clivantes
00:42:28et qui indignaient
00:42:29beaucoup
00:42:30c'est-à-dire
00:42:31qu'il y avait
00:42:32des déclarations
00:42:33qui indignaient
00:42:34beaucoup
00:42:35la population juive de France
00:42:36je voulais dire
00:42:37par rapport au chiffre
00:42:38que vous avez donné tout à l'heure
00:42:39plus de 2000 recherches
00:42:40pour faire une allure
00:42:41une demande d'informations
00:42:42qui en parle ?
00:42:43qui en parle ?
00:42:44ça a bien tombé
00:42:45ce soir
00:42:46oui mais quand même
00:42:47qui parle de cette inquiétude
00:42:48des français juifs ?
00:42:49nous
00:42:50nous
00:42:51voilà nous
00:42:52nous
00:42:53ce que je veux dire
00:42:54c'est qu'il y a un désintérêt
00:42:55il y a un désintérêt
00:42:56pour la communauté juive
00:42:57et ça fait suite
00:42:58c'est logique
00:42:59aux barrages
00:43:00qui ont été faits
00:43:01la semaine dernière
00:43:02vous pouvez voter LFI
00:43:03et tant pis
00:43:04pour l'antisémitisme
00:43:05d'extrême gauche
00:43:06il y a un désintérêt
00:43:07tant pis pour cet antisémitisme là
00:43:09c'est un antisémitisme
00:43:10contextuel
00:43:11c'est pas grave
00:43:12il faut empêcher le RN
00:43:13d'avoir la majorité absolue
00:43:14et tant pis pour cela
00:43:15tant pis pour cela
00:43:16et très peu
00:43:17vous allez voir
00:43:18très peu vont en parler
00:43:19très peu vont en parler
00:43:20je voudrais quand même rappeler
00:43:21que dans ce fameux programme
00:43:23on vise nommément
00:43:26un pays
00:43:27c'est Israël
00:43:28attendez
00:43:29c'est pas
00:43:30c'est pas une petite anecdote
00:43:31c'est pas anodin
00:43:33c'est à dire qu'on comprend
00:43:35qu'on est dans une veine
00:43:36très profonde
00:43:37certains appellent ça
00:43:38de l'antisionisme
00:43:39c'est de l'antisémitisme
00:43:40en réalité
00:43:41et qu'on a une haine profonde
00:43:43des juifs
00:43:45d'Israël
00:43:46et que ça pose un problème
00:43:48on n'a jamais vécu
00:43:49comme ça en France
00:43:50on n'a jamais été confronté
00:43:51à cela en France
00:43:52et aujourd'hui
00:43:53l'atmosphère
00:43:54est peut-être pas
00:43:55complètement irrespirable
00:43:56mais
00:43:57ça pue
00:43:58je suis désolé
00:43:59de le dire comme ça
00:44:00ça sent mauvais
00:44:01merci beaucoup
00:44:02David Camysi
00:44:03je voulais juste vous dire
00:44:04parce que ça non plus
00:44:05on ne le rappelle pas
00:44:06qu'il y a deux otages
00:44:07franco-israéliens
00:44:08et que tous les soirs
00:44:09on vous rappelle
00:44:10leur nom et leur visage
00:44:11offerts au 277ème jour
00:44:13de détention
00:44:14pour les otages
00:44:15franco-israéliens
00:44:16ça on n'en parle pas
00:44:17non plus
00:44:18et nous demandons
00:44:19éventuellement
00:44:20comme tous les soirs
00:44:21leur libération
00:44:22sans condition
00:44:23merci beaucoup d'être venu
00:44:24nous voir
00:44:25dans un instant
00:44:26on va parler
00:44:27d'un autre chapitre
00:44:28qui a été ouvert
00:44:29par un néo-député
00:44:30de Nouveau Front Populaire
00:44:31LFI
00:44:32c'est l'affaire
00:44:33de l'Abaya
00:44:34l'Abaya à l'école
00:44:35il faut revenir
00:44:36en arrière
00:44:37allez
00:44:38à tout de suite
00:44:3922h
00:44:40la suite
00:44:41de 100% politique
00:44:42dans un instant
00:44:43on va revenir
00:44:44sur ce débat
00:44:45qui a été ouvert
00:44:46par un député
00:44:47de LFI
00:44:48sur l'Abaya
00:44:49faut-il supprimer
00:44:50tout le travail
00:44:51qui a été fait
00:44:52par Gabriel Attal
00:44:53à l'école
00:44:54et puis on parlera
00:44:55aussi de Raphaël Arnault
00:44:56qui a fait son entrée
00:44:57malgré sa fiche S
00:44:58comme député
00:44:59à l'Assemblée
00:45:00mais pour l'heure
00:45:01puisqu'il est 22h
00:45:02Maureen Vidal
00:45:03bonsoir
00:45:04les autres titres
00:45:05de la soirée
00:45:06bonsoir Olivier
00:45:07à la une de l'actualité
00:45:08Carla Bruni
00:45:09mise en examen
00:45:10est placée
00:45:11sous contrôle judiciaire
00:45:12dans le cadre
00:45:13de l'affaire
00:45:14Ziad Taqieddine
00:45:15accusée de recel
00:45:16de subornation
00:45:17de témoins
00:45:18et participation
00:45:19à une association
00:45:20de malfaiteurs
00:45:21l'homme d'affaires
00:45:22avait accusé
00:45:23l'ancien président
00:45:24Nicolas Sarkozy
00:45:25d'avoir financé
00:45:26une affaire
00:45:27avec des fonds libyens
00:45:28avant de se rétracter
00:45:29il y a 4 ans
00:45:30un homme de 44 ans
00:45:31a été arrêté
00:45:32et placé en garde à vue
00:45:33à Paris
00:45:34hier soir
00:45:35il est soupçonné
00:45:36d'avoir tué un homme
00:45:37sur la terrasse d'un bar
00:45:38du 20ème arrondissement
00:45:39de Paris
00:45:40les faits se sont déroulés
00:45:41dimanche soir
00:45:42vers 21h30
00:45:43une agression
00:45:44sur fond
00:45:45de vol de téléphone
00:45:46un crime de guerre
00:45:47pour le conseil
00:45:48de sécurité
00:45:49de l'ONU
00:45:50hier
00:45:51une frappe russe
00:45:52a visé le plus grand
00:45:53hôpital pour enfants
00:45:54de Kiev
00:45:56dans une réunion d'urgence
00:45:57l'ONU a fortement incriminé
00:45:58la Russie
00:45:59et a jugé fort probable
00:46:00que l'hôpital
00:46:01ait été touché
00:46:02par un tir direct
00:46:03de missiles russes
00:46:04merci Maureen
00:46:05à tout à l'heure
00:46:06avec le retour
00:46:07du LFI
00:46:08et du NFP
00:46:09les idées
00:46:10reviennent
00:46:11évidemment
00:46:12et aujourd'hui
00:46:13revenu sur le devant de la scène
00:46:14la question de l'interdiction
00:46:15de la baïa
00:46:16à l'école
00:46:17le député insoumis
00:46:18Rodrigo Arenas
00:46:19qui vient d'être réélu
00:46:20se dit favorable
00:46:21à la suppression
00:46:22de la circulaire
00:46:23sur l'interdiction
00:46:24à l'école
00:46:25la baïa est une circulaire
00:46:26qui a été mise en place
00:46:27par Gabriel Attal
00:46:28et qui a été déjà appliquée
00:46:29par des chefs d'établissement
00:46:30quand ça perturbait
00:46:31l'ordre public
00:46:32c'est faux
00:46:33les chefs d'établissement
00:46:34demandaient de la clarification
00:46:35parce qu'ils n'étaient pas soutenus
00:46:36ils se désintéressent
00:46:37des chefs d'établissement
00:46:38et de leur volonté
00:46:39ils voulaient une ligne claire
00:46:40les chefs d'établissement
00:46:41on laisse entrer
00:46:42ou on laisse pas entrer
00:46:43quand ce n'est pas le cas
00:46:44je fais confiance
00:46:45aux chefs d'établissement
00:46:46pour faire preuve
00:46:47de discernement
00:46:48en fait depuis la mise en place
00:46:49de cette circulaire
00:46:50ils sont soulagés
00:46:51les chefs d'établissement
00:46:53et ce monsieur veut revenir
00:46:54il abandonne les chefs d'établissement
00:46:55il les laisse en première ligne
00:46:56tant pis pour eux
00:46:57belle solidarité
00:46:58des chefs d'établissement
00:46:59qui se sentaient déjà
00:47:00bien abandonnés
00:47:01bien seuls
00:47:02quand ils doivent faire face
00:47:03aux nombreux problèmes
00:47:04qui sont liés
00:47:05à la laïcité
00:47:06et là effectivement
00:47:07il y a un désintérêt
00:47:08qui est un désintérêt total
00:47:09mais on comprend bien
00:47:10l'intérêt de cette déclaration
00:47:11encore une fois
00:47:12c'est de flatter
00:47:13le vote communautaire
00:47:14on va toujours dans le même sens
00:47:15avec la France insoumise
00:47:16ils ont une stratégie
00:47:17c'est le vote communautaire
00:47:18cette stratégie
00:47:19a quand même bien payé
00:47:20on l'a vu
00:47:21un certain nombre
00:47:22de membres de la France insoumise
00:47:23de députés
00:47:24ont été réélus
00:47:25dès le premier tour
00:47:26y compris lorsqu'ils ont tenu
00:47:27des propos
00:47:28qui sont absolument
00:47:29horribles
00:47:30inqualifiables
00:47:31et là
00:47:32la stratégie
00:47:33est toujours la même
00:47:34à l'évidence
00:47:35ça va contre les valeurs
00:47:36de la France
00:47:37y compris contre les valeurs
00:47:38de laïcité
00:47:39la laïcité
00:47:40c'est ce qui fait le vivre ensemble
00:47:41et bien non
00:47:42la laïcité
00:47:43ça ne leur convient pas
00:47:44ils préfèrent flatter
00:47:45le vote communautaire
00:47:46avant de rejoindre
00:47:47Sophie Audugé
00:47:48déléguée générale
00:47:49de la France insoumise
00:47:50et le nouveau fonds populaire
00:47:51a le programme
00:47:52de la France insoumise
00:47:53c'est-à-dire
00:47:54la soumission
00:47:55aux revendications
00:47:56des islamistes
00:47:57c'est-à-dire
00:47:58revenir sur l'interdiction
00:47:59de la baïa
00:48:00revenir sur la loi
00:48:01de 2004
00:48:02sur l'interdiction
00:48:03des signes religieux
00:48:04ostensibles
00:48:05au sein des écoles
00:48:06c'est-à-dire
00:48:07l'autorisation
00:48:08du burkini
00:48:09dans les piscines
00:48:10toutes ces revendications
00:48:11qui sont anti-républicaines
00:48:12qui sont contre
00:48:13les valeurs
00:48:14de la laïcité
00:48:15qui sont contre
00:48:16les valeurs
00:48:17de la laïcité
00:48:18qui sont anti-républicaines
00:48:19anti-nationales
00:48:20contraires totalement
00:48:21aux droits
00:48:22et aux libertés
00:48:23des femmes
00:48:24elles sont portées
00:48:25par ces députés
00:48:26d'extrême gauche
00:48:27Sophie Audugé
00:48:28bonsoir
00:48:29je rappelle que vous êtes
00:48:30la déléguée générale
00:48:31SOS éducation
00:48:32quand vous avez entendu
00:48:33cette déclaration
00:48:34de monsieur Arenas
00:48:35que vous vous êtes dit
00:48:36on va revenir en arrière
00:48:37on va
00:48:38on va revivre
00:48:39un cauchemar
00:48:40le retour du cauchemar
00:48:41est possible
00:48:42parce que ça a été quand même
00:48:43il faut le dire
00:48:44et je vous avais entendu
00:48:45en parler
00:48:46un cauchemar
00:48:48bonsoir
00:48:49oui ben écoutez
00:48:50il n'y a pas de surprise
00:48:51je dirais que malheureusement
00:48:52on aura bientôt
00:48:53l'annonce
00:48:54d'un sixième ministre
00:48:55de l'éducation nationale
00:48:56pendant la présidence
00:48:57d'Emmanuel Macron
00:48:58ce qui est impossible
00:48:59évidemment
00:49:00d'engager des réformes
00:49:01sur l'école
00:49:02avec une variabilité
00:49:03à ce point là
00:49:04des ministres
00:49:05et puis
00:49:06comme vous le savez
00:49:07on est passé de
00:49:08Jean-Michel Blanquer
00:49:09à Pape Ndiaye
00:49:10ensuite à Gabriel Attal
00:49:11ensuite à
00:49:12Madame Oudia Castera
00:49:13à quelques jours
00:49:14ou quelques semaines
00:49:15et puis maintenant
00:49:16Madame Belloubet
00:49:17donc
00:49:18bon
00:49:19ce qui est sûr
00:49:20c'est que si on va
00:49:21vers la ligne
00:49:22qui est celle
00:49:23du Nouveau Front Populaire
00:49:24leur programme
00:49:25est très clair
00:49:26malheureusement
00:49:27il n'y a pas de surprise
00:49:28ce que je veux dire
00:49:29si vous voulez
00:49:30c'est que
00:49:31à partir du moment
00:49:32où on lisait les programmes
00:49:33pour ces élections législatives
00:49:34quand on votait
00:49:35pour les candidats
00:49:36de ce mouvement
00:49:37de cette coalition
00:49:38on va dire
00:49:39de gauche
00:49:40il est clair
00:49:41que le programme
00:49:42pour l'école
00:49:43n'est pas un programme
00:49:44qui vise
00:49:45à parler
00:49:46d'éducation
00:49:47enfin d'instruction
00:49:48il s'agit
00:49:49d'un retour
00:49:50si vous voulez
00:49:51à des principes
00:49:52qui sont
00:49:53des principes
00:49:54du gauchisme
00:49:55les principes
00:49:56portés par les syndicats
00:49:57enseignants
00:49:58beaucoup
00:49:59il suffit de voir
00:50:00le dernier track
00:50:01de Sud Education
00:50:02qui date d'hier
00:50:03donc je dirais
00:50:04que les annonces
00:50:05d'aujourd'hui
00:50:06ne sont pas surprenantes
00:50:07évidemment
00:50:08que de toute manière
00:50:09un certain nombre
00:50:10de groupes
00:50:11de syndicats
00:50:12Sud
00:50:13l'FCPE
00:50:14le député
00:50:15qui a tenu
00:50:16ses propos
00:50:17est un vice-président
00:50:18de l'FCPE
00:50:19c'est à dire
00:50:20d'une des plus grosses
00:50:21associations
00:50:22de parents d'élèves
00:50:23si vous voulez
00:50:24on tout de suite dit
00:50:25que de toute façon
00:50:26ils n'étaient pas d'accord
00:50:27avec cette circulaire
00:50:28de Gabriel Attal
00:50:29et qu'ils ont d'ailleurs
00:50:30invité les équipes
00:50:31et les chefs d'établissement
00:50:32à ne pas l'appliquer
00:50:33puisque la réalité
00:50:34elle est quand même là
00:50:35c'est qu'il y a
00:50:36des cadres
00:50:37des circulaires
00:50:38des cadres de direction
00:50:39on dit ce qu'il faut faire
00:50:40et puis en fait
00:50:41chacun fait ce qu'il veut
00:50:42au sein de l'école
00:50:43un de vos collaborateurs
00:50:45tout à l'heure
00:50:46est très juste
00:50:47c'est à dire
00:50:48que l'image
00:50:49qui a été donnée
00:50:50au sein de l'hémicycle
00:50:51pendant les derniers mois
00:50:52c'est à dire
00:50:53ce cirque
00:50:54dans l'Assemblée nationale
00:50:55qui est l'inverse
00:50:56évidemment
00:50:57de l'autorité
00:50:58on ne voit pas
00:50:59comment des députés
00:51:00comme ça
00:51:01vont pouvoir
00:51:02redresser l'école
00:51:03et mettre en oeuvre
00:51:04cet appel de l'autorité
00:51:05qui est demandé par tous
00:51:06pour que l'école
00:51:07reprenne son rôle
00:51:08d'instruction
00:51:09c'était le collaborateur
00:51:10Yoann Usail
00:51:11et Gautier
00:51:12Oui le collaborateur
00:51:13Gautier Lebray
00:51:14voulait dire que
00:51:15deux choses
00:51:16parce que
00:51:17ce député Arenas
00:51:18a dit
00:51:19je ne suis pas d'accord
00:51:20avec Gabriel Attal
00:51:21je suis d'accord
00:51:22avec Pape Ndiaye
00:51:23alors Pape Ndiaye
00:51:24il ne disait pas
00:51:25qu'il ne voulait pas interdire
00:51:26il disait que c'était impossible
00:51:27qu'on ne pouvait pas
00:51:28interdire la BAIA
00:51:29Gabriel Attal
00:51:30il est resté deux mois
00:51:31il a mis deux mois
00:51:32à l'éducation nationale
00:51:33il est resté six
00:51:34il a pris deux mois
00:51:35et il a réussi à l'interdire
00:51:36donc comme quoi
00:51:37c'était possible
00:51:38par contre je voulais nuancer
00:51:39en disant que ce n'est pas
00:51:40l'alpha et l'oméga
00:51:41il y a quelques dizaines
00:51:42une centaine d'élèves
00:51:43et d'établissements
00:51:44d'ailleurs
00:51:45au moment
00:51:46où Gabriel Attal
00:51:47met en avant
00:51:48l'interdiction de la BAIA
00:51:49à l'école
00:51:50ça lui permet
00:51:51d'occulter
00:51:52la fausse promesse
00:51:53qu'il avait faite
00:51:54avant l'été
00:51:55un prof devant
00:51:56chaque classe
00:51:57ce qui n'a pas
00:51:58été le cas
00:51:59à la rentrée
00:52:00mais vu que les médias
00:52:01ne parlaient que de la BAIA
00:52:02on n'a pas parlé
00:52:03de cette réalité là aussi
00:52:04il manque encore des profs
00:52:05alors centaines d'élèves
00:52:06oui
00:52:07sans doute
00:52:08mais maxi
00:52:09maxi problème
00:52:10maxi problème
00:52:11pour les chefs d'établissement
00:52:12je ne le mineur pas
00:52:13il y en a d'autres
00:52:14et malgré ce que disent
00:52:15les syndicats
00:52:16Sophie Odiger
00:52:17je pense que ça a été
00:52:18encore une fois
00:52:19un soulagement
00:52:20pour les chefs d'établissement
00:52:21oui ça a été un soulagement
00:52:22parce qu'ils ont eu
00:52:23une réponse claire
00:52:24à une question
00:52:25qu'ils posaient
00:52:26qui était simple
00:52:27c'est est-ce qu'on doit
00:52:28considérer la BAIA
00:52:29comme un vêtement religieux
00:52:30ou est-ce que c'est
00:52:31un vêtement de culte
00:52:32voilà c'était toute la question
00:52:33culturelle
00:52:34c'était toute la question
00:52:35et en fait
00:52:36Gabriel Attal
00:52:37a répondu à cette question là
00:52:38ce que Papa Ndiaye
00:52:40sur cette question là
00:52:41est-ce que c'est un vêtement
00:52:42culturel
00:52:43ou est-ce que c'est un vêtement
00:52:44de culte
00:52:45donc un vêtement religieux
00:52:46Gabriel Attal a fait
00:52:47une réponse claire
00:52:48qui était celle
00:52:49qui était demandée
00:52:50par les chefs d'établissement
00:52:51mais évidemment
00:52:52que c'était un écran de fumée
00:52:53et d'ailleurs
00:52:54les résultats chiffrés
00:52:55des atteintes à la laïcité
00:52:56ont démontré
00:52:57que ça n'avait pas
00:52:58servi à grand chose
00:52:59puisque les atteintes
00:53:00à la laïcité
00:53:01ont explosé
00:53:02l'année dernière
00:53:03elles ont été encore
00:53:04plus importantes
00:53:05que les années précédentes
00:53:06avec des chiffres
00:53:07absolument stratosphériques
00:53:08l'assassinat encore
00:53:09d'un professeur de français
00:53:10monsieur Bernard
00:53:11donc si vous voulez
00:53:12c'est
00:53:13c'était important
00:53:14c'était un geste d'autorité
00:53:15dont les chefs d'établissement
00:53:16avaient besoin
00:53:17il a eu
00:53:18en l'occurrence
00:53:19il l'a donné
00:53:20il l'a fait
00:53:21mais quelque part
00:53:22ça n'a pas changé
00:53:23la face du monde
00:53:24c'est une circulaire
00:53:25qui peut se défaire
00:53:26aussi facilement
00:53:27qu'elle s'est faite
00:53:28et qui de toute façon
00:53:29s'applique au bon vouloir
00:53:30des chefs d'établissement
00:53:31et des équipes
00:53:32et on sait très bien
00:53:33qu'aujourd'hui
00:53:34le problème au sein
00:53:35de l'éducation nationale
00:53:36c'est bien qu'il n'y a pas
00:53:38de volonté ferme
00:53:39pour redresser l'école
00:53:40il n'y a pas de volonté ferme
00:53:41pour redresser l'école
00:53:42et c'est certainement pas
00:53:43avec le programme
00:53:44du nouveau
00:53:45programme populaire
00:53:46que ça va se faire
00:53:47il suffit de le lire
00:53:48et je veux dire
00:53:49après ils font
00:53:50quelque part
00:53:51on ne peut pas
00:53:52leur reprocher
00:53:53de faire ce qu'ils disent
00:53:54puisqu'ils ont formellement
00:53:55écrit ce qu'ils allaient faire
00:53:56Yoann
00:53:57l'abaya à l'école
00:53:58c'est de l'antrisme
00:53:59c'est en partie
00:54:00de l'antrisme
00:54:01les frères musulmans
00:54:02les salafistes
00:54:03poussent à cela
00:54:04pour tester
00:54:05les limites
00:54:06de la république
00:54:08donc il est aussi
00:54:09question de symbole
00:54:10cette circulaire
00:54:11c'est un message
00:54:12c'est un message
00:54:13qui est envoyé
00:54:14aux islamistes
00:54:15à tous ceux qui testent
00:54:16nos limites
00:54:17à tous ceux qui veulent
00:54:18remettre en cause
00:54:19la laïcité
00:54:20cette circulaire
00:54:21le message
00:54:22c'est de leur dire
00:54:23non, vous n'y arriverez pas
00:54:24non, la république
00:54:25est plus forte
00:54:26non, nos valeurs
00:54:27l'emportent
00:54:28si vous abrogez
00:54:29cette circulaire
00:54:30comme le veut
00:54:31ce député de la France Insoumise
00:54:32vous envoyez le message
00:54:33contraire naturellement
00:54:34vous dites aux islamistes
00:54:35mais allez-y
00:54:36la porte est ouverte
00:54:37faites ce que vous voulez
00:54:38il n'est plus question
00:54:39de laïcité
00:54:40imposez vos règles
00:54:41vous êtes finalement
00:54:42comme à la maison
00:54:43vous imposez vos propres règles
00:54:44il n'y a pas de soucis
00:54:45et nous on s'adaptera
00:54:46et bien non
00:54:47mais ce n'est pas étonnant
00:54:48d'un parti qui est effectivement
00:54:49quelque part
00:54:50l'allié des islamistes
00:54:51qui a marché
00:54:52main dans la main
00:54:53avec les frères musulmans
00:54:54lors de cette manifestation
00:54:55honteuse
00:54:56contre l'islamophobie
00:54:57en 2019
00:54:58l'islamophobie
00:54:59qui est d'ailleurs
00:55:00un terme inventé
00:55:01par les frères musulmans
00:55:02pour faire croire
00:55:03à nos 6 millions
00:55:04de compatriotes musulmans
00:55:05que la France
00:55:06serait un pays
00:55:07qui ne les aime pas
00:55:08ce qui est évidemment faux
00:55:09et Jean-Luc Mélenchon
00:55:10reprend cette rhétorique
00:55:11des frères musulmans
00:55:12à son compte
00:55:13donc c'est une preuve
00:55:14supplémentaire
00:55:15bon Sophie Audigé
00:55:16il faut le rappeler quand même
00:55:17une majorité de profs
00:55:18ont sans doute
00:55:19voté contre le RN
00:55:20donc pour le nouveau Front Populaire
00:55:22et aussi pour...
00:55:23je ne vais pas dire
00:55:24qu'ils ont voté
00:55:25pour le retour de la vaillard
00:55:26évidemment
00:55:27évidemment
00:55:28ils n'ont pas voté
00:55:29pour le retour de la vaillard
00:55:30mais ça faisait partie du programme
00:55:31une partie a voté aussi
00:55:32pour le retour de la vaillard
00:55:33pardon
00:55:34peut-être
00:55:35peut-être
00:55:36mais il y avait une majorité
00:55:37de personnels
00:55:38de l'éducation nationale
00:55:39pour l'interdiction
00:55:40de la vaillard
00:55:41ça aussi
00:55:42c'est le grand paradoxe
00:55:43d'ailleurs Sophie Audigé
00:55:44on va conclure là-dessus
00:55:45d'ailleurs ce n'était pas
00:55:46dans le programme
00:55:47ce n'était pas écrit
00:55:48dans le programme
00:55:49l'interdiction
00:55:50de l'interdiction
00:55:51il y a eu un débat
00:55:52avant le premier tour
00:55:53entre Olivier Faure
00:55:54Jordan Bardella
00:55:55et Gabriel Attal
00:55:56où Jordan Bardella
00:55:57pose la question à Olivier Faure
00:55:58et on comprend bien
00:55:59qu'ils vont revenir
00:56:00sur l'interdiction
00:56:01de la vaillard
00:56:02mais ce n'était pas écrit
00:56:03j'allais dire farci
00:56:04mais non
00:56:05je l'ai lu
00:56:06le programme du Front Populaire
00:56:07et ce n'était pas écrit dedans
00:56:08Sophie Audigé
00:56:09dernier commentaire
00:56:10oui non bien sûr
00:56:11ce n'est pas écrit
00:56:12en ces termes-là
00:56:13c'est écrit dans les termes
00:56:14lutter contre la haine
00:56:15des musulmans
00:56:16ou personnes assimilées
00:56:17à cette religion
00:56:18donc on voit bien
00:56:19que derrière cette formule
00:56:20il y a évidemment
00:56:21notamment
00:56:22cette circulaire
00:56:23contre la vaillard
00:56:24l'objectif pour
00:56:25le nouveau Front Populaire
00:56:26c'est de mettre en place
00:56:27une laïcité à l'anglo-saxonne
00:56:28c'est-à-dire une laïcité
00:56:29comme vous l'avez évoqué
00:56:30d'ailleurs
00:56:31à la McDonald's
00:56:32comme vous êtes
00:56:33qui était d'ailleurs
00:56:34un slogan
00:56:35qu'avait utilisé
00:56:36Pape Ndiaye
00:56:37notamment
00:56:38quand il avait fait
00:56:39toutes les actions
00:56:40d'accueil
00:56:41des enfants
00:56:42transgenres
00:56:43donc on voit bien
00:56:44qu'on va revenir
00:56:45en fait
00:56:46cette rhétorique-là
00:56:47à l'école
00:56:48venez comme vous êtes
00:56:49et ce qui a été
00:56:50un peu moins
00:56:51remarqué
00:56:52moi qui me semble
00:56:53beaucoup plus inquiétant
00:56:54enfin tout autant inquiétant
00:56:55si j'ose dire
00:56:56c'est l'approche
00:56:57de co-éducation
00:56:58et là c'est quelque chose
00:56:59qui n'est effectivement
00:57:00pas du tout conforme
00:57:01à la logique
00:57:02de l'instruction
00:57:03à la française
00:57:04c'est-à-dire qu'en France
00:57:05on considère que l'école
00:57:06doit instruire
00:57:07et que les parents
00:57:08sont les premiers
00:57:09et les seuls éducateurs
00:57:10de leurs enfants
00:57:11il est évident
00:57:12que dans le programme
00:57:13du Nouveau Front Populaire
00:57:14l'objectif
00:57:15c'est l'émancipation
00:57:16c'est l'affininalité
00:57:17de l'école
00:57:18et donc c'est de
00:57:19retirer
00:57:20ce qui relève
00:57:21de l'instruction
00:57:22pour rentrer
00:57:23dans une éducation
00:57:24des esprits
00:57:25Merci beaucoup
00:57:26on va en rester là
00:57:27Sophie Audugé
00:57:28déléguée générale
00:57:29SOS éducation
00:57:30elle est avec nous
00:57:31sur cette proposition
00:57:32cette envie
00:57:33je ne sais pas comment
00:57:34il faut le dire
00:57:35est-ce que ça sera
00:57:36dans le programme ?
00:57:37La France Insoumise
00:57:38était contre
00:57:39cette circulaire
00:57:40de toute façon
00:57:41donc il n'y a pas de surprise
00:57:42Non il n'y a pas de surprise
00:57:43et même les écologistes
00:57:44je vous rappelle
00:57:45que pour Sandrine Rousseau
00:57:46le voile est un embellissement
00:57:47de la femme
00:57:48simplement pour vous dire
00:57:49qu'on dit depuis le début
00:57:50de l'émission
00:57:51que la France Insoumise
00:57:52ne pourra pas appliquer
00:57:53son programme
00:57:54s'il s'avérait
00:57:55qu'ils étaient nommés
00:57:56à Matignon
00:57:57ou dans un gouvernement
00:57:58ça pour le coup
00:57:59Alice Cordier est avec nous
00:58:00directrice du collectif
00:58:01Nemesis
00:58:02bonsoir Alice Cordier
00:58:03je voulais vous faire réagir
00:58:04ce soir
00:58:05parce que le député
00:58:06Raphaël Arnaud
00:58:07a fait son entrée
00:58:08aujourd'hui
00:58:09député d'Avignon
00:58:10il a contesté
00:58:11sa fiche S
00:58:12il parle de dérive autoritaire
00:58:13pour ne pas dire
00:58:14de dérive policière
00:58:15c'est quelqu'un
00:58:16qui est connu
00:58:17pour sa violence
00:58:18et surtout
00:58:19pour vous avoir
00:58:20menacé
00:58:21personnellement
00:58:22de mort
00:58:23donc on va l'écouter
00:58:24c'était tout à l'heure
00:58:25lors de son entrée
00:58:26à l'Assemblée
00:58:27puis vous allez
00:58:28donner votre commentaire
00:58:29quand ce que les gens
00:58:30me rencontrent
00:58:31ils se doutent bien
00:58:32a priori
00:58:33que je ne suis pas
00:58:34un affreux
00:58:35un affreux loustique
00:58:36et surtout
00:58:37c'est ce trouble
00:58:38semé par cette fiche S
00:58:39en réalité
00:58:40du coup je me suis
00:58:41un peu plus renseigné
00:58:42en détail
00:58:43j'ai notamment regardé
00:58:44la commission du Sénat
00:58:45qui parle de cette fiche S
00:58:46force est de constater
00:58:47que c'est le flot absolu
00:58:48c'est à dire qu'un policier
00:58:49anonyme peut poser une fiche S
00:58:50il ne relève absolument
00:58:51pas de la dangerosité
00:58:52d'un individu
00:58:53il y a 18 stades
00:58:54dans une fiche S
00:58:55c'est à dire que ça peut aller
00:58:56du terroriste
00:58:57moi je me doute
00:58:58que c'est plutôt
00:58:59pour mon militantisme
00:59:00que je suis fiché
00:59:01bien évidemment
00:59:02et ça relève encore une fois
00:59:03d'une dérive autoritaire
00:59:04de l'État
00:59:05je suis un gentil mec
00:59:06tout va bien
00:59:07c'est pas moi monsieur
00:59:08je suis
00:59:09à priori
00:59:10on se rend bien compte
00:59:11que c'est un mec sympa
00:59:12oui bien sûr
00:59:13condamné en première instance
00:59:14pour violence
00:59:15ce qui a priori
00:59:16ne semble pas être le cas
00:59:17Alice Cordier
00:59:18a priori
00:59:19il vous a bien menacé de mort
00:59:20oui c'est quelqu'un
00:59:21qui m'a menacé de mort
00:59:22par le biais
00:59:23devant des témoins
00:59:24je veux dire
00:59:25ce n'est pas quelque chose
00:59:26que j'ai vu dans mon esprit
00:59:27tout seul
00:59:28c'est quelqu'un
00:59:29donc je suis en procès
00:59:30avec lui justement
00:59:31par rapport à ces menaces là
00:59:32c'est quelqu'un
00:59:33qui a intimidé physiquement
00:59:34là aussi Mila
00:59:35donc cette jeune
00:59:36femme
00:59:37qui a eu des propos
00:59:38très critiques
00:59:39sur la question
00:59:40de l'islam
00:59:41lors d'une manifestation
00:59:42d'hommage à Dominique Bernard
00:59:43il est venu l'approcher
00:59:44pour la menacer
00:59:45c'est quelqu'un
00:59:46qui a été condamné
00:59:47pour violence
00:59:48en réunion
00:59:49donc quand il dit
00:59:50qu'il ne comprend pas
00:59:51d'où viendrait cette fichesse
00:59:52et que c'est très flou etc
00:59:53c'est pas si flou que ça
00:59:54c'est quelqu'un
00:59:55qui a été le porte-parole
00:59:56donc pendant 30 ans
00:59:57je ne sais pas
00:59:58s'il l'est encore
00:59:59du fait de ses nouvelles fonctions
01:00:00il a été porte-parole
01:00:01d'un mouvement
01:00:02d'un groupuscule
01:00:03qui s'appelle la Jeune Garde
01:00:04qui est un mouvement
01:00:05qui s'auto-proclame antifasciste
01:00:06et qui est surtout
01:00:07très connu
01:00:08pour venir frapper
01:00:09des militants de droite
01:00:10alors eux vont
01:00:11les traiter de fascistes
01:00:12mais si vous voulez
01:00:13ça commence avec même
01:00:14des députés macronistes
01:00:15qui en ont fait les frais
01:00:16donc ça commence très tôt
01:00:17vous le voyez
01:00:18et ça a été
01:00:19c'est quelqu'un
01:00:20qui est connu pour ça
01:00:21c'est quelqu'un
01:00:22qui dirige cette association
01:00:23depuis longtemps
01:00:24qui aime la confrontation physique
01:00:25qui entraîne ses militants à ça
01:00:26puisque dans le cadre
01:00:27de la Jeune Garde
01:00:28il y a des cours
01:00:29qu'ils vont appeler ça
01:00:30de défense
01:00:31mais en fait des cours
01:00:32où ils apprennent
01:00:33notamment aussi
01:00:34à attaquer des militants
01:00:35et ça s'est traduit
01:00:36par le biais
01:00:37de nombreuses condamnations
01:00:38récemment là encore
01:00:39un jeune homme
01:00:40supposément de confession juive
01:00:41qui a été forcé
01:00:42qui a été violenté d'abord
01:00:43puis forcé de créer
01:00:44vivre la Palestine
01:00:45par 8 militants
01:00:46identifiés de la Jeune Garde
01:00:47donc c'est quelqu'un
01:00:48qui est très connu
01:00:49pour ça
01:00:50c'est quelqu'un
01:00:51qui est très connu
01:00:52pour ça
01:00:53qui a été identifié
01:00:54de la Jeune Garde
01:00:55là encore
01:00:56donc si vous voulez
01:00:57c'est assez dramatique
01:00:58et moi ça me fait peur
01:00:59je vous dis
01:01:00pour l'Assemblée Nationale
01:01:01parce que je me dis
01:01:02au sein de la France Insoumise
01:01:03en fait ils décalent
01:01:04toujours le curseur
01:01:05c'est à dire qu'on a eu
01:01:06Louis Boyard
01:01:07qui était déjà sulfureux
01:01:08ou Madame Obono
01:01:09par exemple
01:01:10maintenant on a
01:01:11Raphaël Arnaud
01:01:12Antifa
01:01:13Fichiez
01:01:14connue pour violence
01:01:15en Réunion
01:01:16quelle est la prochaine ?
01:01:17On peut se demander
01:01:18parce que ça va peut-être
01:01:19des islamistes
01:01:20c'est vraiment une question
01:01:21qu'on peut se poser
01:01:22la prochaine dissolution
01:01:23je plaisante
01:01:24mais elle a raison Alice Cordier
01:01:26Oui mais je vous l'ai dit
01:01:28absolument
01:01:29il est évident
01:01:30que là
01:01:31la France Insoumise
01:01:32valorise
01:01:33remercie
01:01:34quelqu'un
01:01:35et tout le monde a applaudi
01:01:36tout le monde a applaudi
01:01:37à son arrivée
01:01:38il a été accueilli
01:01:39en majesté
01:01:40Mathilde Panot
01:01:41est très fière
01:01:42d'avoir dans ses rangs
01:01:43effectivement
01:01:44la presse était très contente
01:01:45de lui poser des questions
01:01:46monsieur Arnaud
01:01:47mais il est évident
01:01:48que monsieur Arnaud
01:01:49est quelqu'un de violent
01:01:50voire de très violent
01:01:51je crois que ça fait
01:01:52l'unanimité
01:01:53de ce point de vue là
01:01:54c'est quelque chose
01:01:55qui n'est pas discutable
01:01:56généralement
01:01:57quand on fait société
01:01:58dans une société
01:01:59voyez-vous
01:02:00on sanctionne
01:02:01quelqu'un qui est violent
01:02:02on le condamne
01:02:03on le punit même
01:02:04bien la France Insoumise
01:02:05c'est l'inverse
01:02:06vous avez été violent
01:02:07monsieur Arnaud
01:02:08mais vous voyez
01:02:09c'est formidable
01:02:10vous êtes violent
01:02:11et bien on va vous récompenser
01:02:12puisque vous avez été violent
01:02:13on va vous donner l'investiture
01:02:14pour vous présenter
01:02:15à la députation
01:02:16ensuite les électeurs
01:02:17ont tranché
01:02:18mais avant de trancher
01:02:19il y a eu cette investiture
01:02:20si la France Insoumise
01:02:21ne l'avait pas investi
01:02:22et bien il est évident
01:02:23qu'il n'aurait jamais été élu
01:02:24donc la France Insoumise
01:02:25au lieu de sanctionner
01:02:26de condamner la violence
01:02:27la récompense
01:02:28Oui
01:02:29il y a deux logiques
01:02:30qui s'affrontent
01:02:31d'un côté on a
01:02:32le Rassemblement National
01:02:33qui a eu une quarantaine
01:02:34de candidats
01:02:35qui ont fait polémique
01:02:36et d'ailleurs
01:02:37le directeur général
01:02:38du Rassemblement National
01:02:39qui était chargé du casting
01:02:40a été forcé de démissionner
01:02:41parce qu'il y a deux logiques
01:02:42d'un côté on a le RN
01:02:43qui veut faire la chasse
01:02:44aux profils douteux
01:02:45et on voit bien
01:02:46qu'ils ont du mal à le faire
01:02:47mais ils le regrettent
01:02:50ils se disent
01:02:51c'est une erreur
01:02:52on perd des voix
01:02:53à cause d'eux
01:02:54la France Insoumise
01:02:55elle est en quête
01:02:56de profils sulfureux
01:02:57elle les cherche
01:02:58les profils sulfureux
01:02:59et ensuite
01:03:00comme le disait Johan
01:03:01elle les investit
01:03:02donc on a quand même
01:03:03ces deux logiques
01:03:04qui sont opposées
01:03:05et ensuite
01:03:06on le disait en ouverture
01:03:07de cette émission
01:03:08il se trouve
01:03:09qu'il y a eu un second tour
01:03:10Raphaël Arnault
01:03:11face à une députée
01:03:12sortante du Rassemblement National
01:03:13et il a gagné à 55%
01:03:14alors moi
01:03:15si je suis à la place
01:03:16du RN
01:03:17je me dis
01:03:18c'est terrible
01:03:19parce que
01:03:20ça veut dire
01:03:21que mes candidats
01:03:22une candidate en l'occurrence
01:03:23une députée sortante
01:03:24qui n'était pas parmi
01:03:25les candidats polémiques
01:03:26est plus repoussante
01:03:28qu'un antifa
01:03:29fiché S
01:03:30condamné en première instance
01:03:32vous imaginez
01:03:33le chemin à parcourir
01:03:34pour le RN
01:03:35pour arriver au pouvoir
01:03:36moi qui croyais
01:03:37naïvement
01:03:38que le front républicain
01:03:39ne fonctionnait plus
01:03:40et qu'un électeur de LFI
01:03:41n'allait pas forcément voter
01:03:42pour Gérald Darmanin
01:03:43ou pour Elisabeth Borne
01:03:44et qu'un électeur de Renaissance
01:03:45n'allait pas voter
01:03:46pour un candidat LFI
01:03:47et encore moins
01:03:48pour Raphaël Arnault
01:03:49et bien si
01:03:50ils l'ont fait
01:03:51ils l'ont fait
01:03:52ils sont allés voter
01:03:53pour Raphaël Arnault
01:03:54à 55%
01:03:55quand on est au RN
01:03:56quand on voit ça
01:03:57on doit se dire
01:03:58c'est impossible
01:03:59jamais on arrivera au pouvoir
01:04:00Alice Cordier
01:04:01je te donne le mot de la fin
01:04:02parce qu'il reste quelques minutes
01:04:03le procès
01:04:04vous l'avez dit
01:04:05d'abord
01:04:06est-ce qu'il y a une date
01:04:07ou est-ce que
01:04:08même la poursuite
01:04:09a été instruite ?
01:04:10Alors
01:04:11pour l'instant
01:04:12normalement
01:04:13il y a une enquête
01:04:14qui est en cours
01:04:15vous savez la justice
01:04:16est lente
01:04:17on verra dans quelques années
01:04:18peut-être qu'il y aura
01:04:19un procès
01:04:20en revanche
01:04:21oui il y a un mot
01:04:22que moi je pourrais dire
01:04:23c'est que
01:04:24je pense
01:04:25et il faut le dire maintenant
01:04:26qu'au sein de la France Insoumise
01:04:27mais au sein du Front Populaire
01:04:28globalement
01:04:29ils ne peuvent plus se dire féministes
01:04:30parce que
01:04:31plusieurs fois
01:04:32on a vu
01:04:33notamment au sein de la France Insoumise
01:04:34vous savez avec l'affaire Catenance
01:04:35notamment
01:04:36des députés
01:04:37très sulfureux
01:04:38être applaudis
01:04:39à leur retour
01:04:40malgré le fait
01:04:41qu'ils aient commis des violences
01:04:42malgré le fait
01:04:43qu'ils aient connu
01:04:44des propos antisémites
01:04:45malgré le fait
01:04:46qu'en effet
01:04:47ils soient fichés
01:04:48si vous voulez
01:04:49c'est quelque chose
01:04:50qui revient régulièrement quand même
01:04:51et qui est
01:04:52ovationné
01:04:53Mathilde Panot
01:04:54vous le disiez tout à l'heure
01:04:55ou un de vos
01:04:56collaborateurs
01:04:57des intervenants le disait
01:04:58a dit qu'elle était très fière
01:04:59d'avoir dans ses rangs
01:05:00Raphaël Arnaud
01:05:01voilà
01:05:02et c'est
01:05:03c'est quelque chose
01:05:04qui est régulier
01:05:05et qui voilà
01:05:06il est main dans la main
01:05:07avec Mélenchon
01:05:08et je pense que
01:05:09voilà il va falloir
01:05:10faire aussi tomber les masques
01:05:11pour ce qui est de l'avenir
01:05:12des autres parties
01:05:13ce n'est pas
01:05:14ce n'est pas moi
01:05:15qui saurais dire
01:05:16mais je suis assez
01:05:17scandalisée là aussi
01:05:18que
01:05:19il faut bien le dire
01:05:20la Macronie
01:05:21a une responsabilité
01:05:22dans le fait
01:05:23que certaines personnes
01:05:24telles que Raphaël Arnaud
01:05:25soient aujourd'hui
01:05:26députées
01:05:27députées
01:05:28et sa place
01:05:29au sein de l'Unis
01:05:30il faut le rappeler aussi
01:05:31bon merci beaucoup
01:05:32Alice Cordier
01:05:33donc
01:05:34c'est pas sûr que
01:05:35le procès ait lieu
01:05:36avant la
01:05:37la prochaine dissolution
01:05:38c'est certain
01:05:39c'est la seule chose
01:05:40mais en tout cas
01:05:41je vous rappelle
01:05:42que vous avez donc
01:05:43déposé plainte
01:05:44sur le système
01:05:45qui, vous l'avez raconté
01:05:46vous a menacé
01:05:47de mort
01:05:48vous et
01:05:49Emila d'ailleurs
01:05:50merci beaucoup d'avoir été
01:05:51en direct avec nous
01:05:52on se retrouve dans
01:05:53une poignée de secondes
01:05:54vont nous rejoindre
01:05:55Mathieu Vallée
01:05:56et Richard Ramos
01:05:57pour le petit débat
01:05:58de la soirée
01:05:59le grand retour de
01:06:00Richard Ramos
01:06:01et de Mathieu Vallée
01:06:02mais Richard Ramos
01:06:03il est reculant
01:06:04ah oui c'est vrai
01:06:05mais Mathieu Vallée aussi
01:06:06la suite de 100% Politique
01:06:09toujours avec
01:06:10Yoann Usaï
01:06:11avec Gauthier Lebret
01:06:12Richard Ramos
01:06:13on espère que
01:06:14Mathieu Vallée
01:06:15va pouvoir nous rejoindre
01:06:16malgré les circulations
01:06:17encore difficiles
01:06:18semble tout
01:06:19il est 22h30
01:06:20il n'y a plus de gironphare
01:06:21il n'y a plus de policier
01:06:22terminé
01:06:23c'est possible
01:06:24vous allez nous raconter
01:06:25votre rentrée
01:06:26mais d'abord
01:06:27celle de François Hollande
01:06:28si vous vous permettez
01:06:29François Hollande
01:06:30est arrivé à l'Assemblée Nationale
01:06:31le ciel lui est tombé
01:06:32sur la tête
01:06:33regardez
01:06:34quelques images
01:06:35François Hollande
01:06:36qui a salué la presse
01:06:37qui a répondu
01:06:38à quelques questions
01:06:39ensuite il y a eu
01:06:40la photo de famille
01:06:41il était au centre
01:06:42comme le Messie
01:06:43je crois que c'est
01:06:44bon
01:06:45non ?
01:06:46lui il ne transforme pas
01:06:47l'eau en vin
01:06:48il fait venir l'eau
01:06:49pas tout à fait à côté
01:06:50d'Olivier Faure
01:06:51j'ai remarqué
01:06:52sur la photo
01:06:53une des quarts
01:06:54ça va
01:06:55une des quarts
01:06:56il faut quand même dire
01:06:57qu'il n'avait pas prévenu
01:06:58Olivier Faure
01:06:59et qu'il avait mis
01:07:00un homme de paille
01:07:01le maire de Tulle
01:07:02pour pouvoir le remplacer
01:07:03et forcer la main
01:07:04du premier secrétaire
01:07:05je salue Mathieu Vallée
01:07:06qui doit se mettre au milieu
01:07:07face à Richard Ramos
01:07:08simplement
01:07:09est-ce que vous savez
01:07:10ce qui s'est passé
01:07:11tout à l'heure
01:07:12lorsque François Hollande
01:07:13est arrivé
01:07:14c'est Alexis Corbière
01:07:15qui le raconte
01:07:16on essaie d'aller
01:07:17vite au maximum
01:07:18François Hollande
01:07:19est arrivé
01:07:20François Hollande
01:07:21s'approche
01:07:22il a plu
01:07:23il faut quand même
01:07:24expliquer aux non parisiens
01:07:25que le seul moment
01:07:26où il n'a plus
01:07:27des cordes
01:07:28à Paris
01:07:29c'est quand
01:07:30François Hollande
01:07:31était en train
01:07:32d'entrer
01:07:33à l'Assemblée nationale
01:07:34cet homme
01:07:35là où il est
01:07:36il a plu
01:07:37il le suit
01:07:38c'est mon analyse
01:07:39politique
01:07:40c'est mon analyse
01:07:41politique
01:07:42c'est une analyse
01:07:43météorologique
01:07:44évidemment
01:07:45je vais essayer
01:07:46de vous montrer
01:07:47peut-être la double image
01:07:48encore une fois
01:07:49qui nous a marqué
01:07:50tout à l'heure
01:07:51c'est évidemment
01:07:52l'arrivée de François Hollande
01:07:53mais aussi celle de
01:07:54Raphaël Arnault
01:07:55on en a parlé
01:07:56il y a un instant
01:07:57mais je suis sûr
01:07:58que Mathieu Vallée
01:07:59va commenter
01:08:00cette entrée également
01:08:01de son collègue
01:08:02député
01:08:03c'est vraiment
01:08:04c'est pas dans le même hémicycle
01:08:05heureusement
01:08:06parlement européen
01:08:07et parlement français
01:08:08mais quand même
01:08:10l'entrée d'un fichier S
01:08:12l'entrée d'un fichier S
01:08:13à l'Assemblée
01:08:14qu'est-ce que
01:08:15quelle est votre réaction
01:08:16Mathieu Vallée ?
01:08:18d'abord je me demande
01:08:19comment il a fait
01:08:20pour rentrer dans le périmètre
01:08:21de l'Assemblée
01:08:22puisqu'avec les Jeux Olympiques
01:08:23les personnes fichées S
01:08:24n'ont pas accès au périmètre
01:08:25donc c'est vrai que c'est un peu
01:08:26inhabituel comme situation
01:08:27et puis
01:08:28il ne savait pas
01:08:29qu'il y avait une fichier S
01:08:30de ce qu'il a dit
01:08:31sur les médias
01:08:32j'ai vu sur les réseaux sociaux
01:08:33qu'elle avait été diffusée
01:08:34alors au grand nombre
01:08:35des services de l'Assemblée
01:08:36n'est pas censé savoir
01:08:37qu'on fait l'objet
01:08:38d'une fiche S
01:08:39quand c'est délivré
01:08:40par les services de renseignement
01:08:41s'il j'ose dire
01:08:42il y en a trois je crois
01:08:43oui parce qu'en fait
01:08:44on peut avoir autant de fiches S
01:08:45que de signalements
01:08:46par les différents services
01:08:47de police ou de gendarmerie
01:08:48donc c'est inquiétant
01:08:49pour notre démocratie
01:08:50et puis il veut se racheter
01:08:51une virginité
01:08:52en se faisant passer
01:08:53pour quelqu'un de bien
01:08:54mais quand on se donne
01:08:55son passé et son passif
01:08:56on sait qu'il est violent
01:08:57on sait qu'il revendique
01:08:58des actions coup de poing
01:08:59et honnêtement
01:09:00ça ne grandit pas notre démocratie
01:09:01d'avoir ce genre d'élu
01:09:02je suis bien content
01:09:03de ne pas partager
01:09:04le même élu ici que lui
01:09:05mais enfin vous me direz
01:09:06je ne serai pas en reste
01:09:07puisque j'aurai Rima Hassan
01:09:08au Parlement européen
01:09:09mardi prochain à 10h
01:09:10lorsqu'on va être installé
01:09:11officiellement
01:09:12donc vous me direz
01:09:13il n'y aura pas de jaloux
01:09:14entre le fiche S
01:09:15de l'Assemblée nationale
01:09:16et Mme Hassan
01:09:17dont on connaît les positions
01:09:18sur Israël et sur les Juifs
01:09:19il n'y aura pas du coup de jaloux
01:09:20mais entre députés
01:09:21on dit chers collègues
01:09:22entre députés européens
01:09:23et députés de l'Assemblée
01:09:24on ne dit pas chers collègues
01:09:25si si on dit chers collègues
01:09:26mais il y a des collègues
01:09:28vous m'avez été le seul
01:09:29qui m'a accompagné
01:09:30me disait parfois ma mère
01:09:31Richard Ramos
01:09:32c'est un collègue
01:09:33dont on se passerait bien ?
01:09:34Oui on s'en passe bien
01:09:35on s'en passe bien
01:09:36c'est toute la bizarrerie
01:09:37d'ailleurs de ça
01:09:38comment on peut être candidat
01:09:39à une élection aussi importante
01:09:40que celle de la représentation
01:09:41du peuple français
01:09:42et être fiche S
01:09:43je pense que c'est une aberration
01:09:44je pense que
01:09:45puis on va le voir
01:09:46le naturel reviendra au galop
01:09:47il a beau essayer là
01:09:48d'essayer de se cacher
01:09:49de s'acheter
01:09:50d'une espèce de
01:09:51fiche S
01:09:52il n'y aura pas du coup
01:09:53de jaloux
01:09:54entre députés européens
01:09:55de se cacher
01:09:56de s'acheter
01:09:57d'une espèce de
01:09:58de bonne conduite
01:09:59il ne s'est pas caché
01:10:00aujourd'hui
01:10:01il a fait le point
01:10:02de se cacher
01:10:03je l'avais dit
01:10:04il y a des gens que je respecte
01:10:05je l'ai souvent dit
01:10:06même chez LFI
01:10:07même s'ils ne sont pas
01:10:08comme François Ruffin
01:10:09j'ai toujours aimé débattre
01:10:10avec François Ruffin
01:10:11mais quand il y a des gens
01:10:12comme ça
01:10:13c'est la honte de la France
01:10:14c'est la honte de la France
01:10:15il est encore plus loin que vous
01:10:16il y a peu de gens corrects
01:10:17à la France Insoumise
01:10:18ils ont été purgés
01:10:19donc effectivement
01:10:20ils se sont restés
01:10:21il y en avait beaucoup
01:10:22chez vous aussi
01:10:24on va attendre
01:10:25on va attendre
01:10:26on va attendre
01:10:27il y avait des gens
01:10:28qui tenaient
01:10:29on ne va pas refaire le débat
01:10:30il y avait des gens
01:10:31qui donnaient des propos antisémites
01:10:32je vous trouvais sympa au début
01:10:33toujours
01:10:34toujours
01:10:35il est détendu
01:10:36moi aussi
01:10:37je vous dois du pâté d'ailleurs
01:10:38je vous dois du pâté d'ailleurs
01:10:39c'est vrai
01:10:40je ne l'ai pas oublié
01:10:41je ne l'ai pas oublié
01:10:42la France est en train de perdre
01:10:43face à l'Espagne
01:10:44mais voilà
01:10:45mais moi aussi
01:10:46il y a des dingos
01:10:47chez les LFI
01:10:48mais il y en a eu chez vous
01:10:49mais il y en a chez vous aussi
01:10:50on peut commencer à le faire
01:10:51celui qui a le plus d'un goût
01:10:53il n'y a pas de cliché S
01:10:54il n'y a pas d'antisémite au modèle
01:10:55vous avez un député de chez vous
01:10:56au modèle ?
01:10:57qui avait été mis en lien
01:10:58non pas au modèle
01:10:59je parle de votre majorité
01:11:00vous savez les deux avis avec qui
01:11:01vous partagez la victoire
01:11:02donc il y avait un député
01:11:03dont je peux retrouver le nom rapidement
01:11:04qui avait été mis en cause
01:11:05pour des liens avec la Chine
01:11:06voilà avec les services chinois
01:11:08donc je veux dire
01:11:09on peut faire celui qui a le plus d'un goût
01:11:10je pense que ça ne grandit pas
01:11:11notre démocratie
01:11:12nous on n'a pas d'élu
01:11:13condamné pour violences conjugales
01:11:14on n'a pas d'élu
01:11:15condamné pour des violences
01:11:16sur les policiers ou les magistrats
01:11:18pour le peu qu'on en ait eu
01:11:23nous c'est tout de suite viré
01:11:24à l'extrême gauche
01:11:25on est au placard 4 mois
01:11:26comme M.Catenas
01:11:27puis on le ressort aux élections
01:11:28puis comme ça fait
01:11:29un boucan pas possible
01:11:30on l'enlève
01:11:31parce qu'on voit qu'on n'a pas le choix
01:11:32et que les féministes
01:11:33des alliés et des nouveaux M.Mélenchon
01:11:34notamment les écologistes
01:11:35comme Ambrousseau
01:11:36font retirer la candidature
01:11:37mais honnêtement
01:11:38pardon
01:11:39mais moi je n'ai pas à rougir
01:11:40des multiples candidats
01:11:41on a eu M.Bigot
01:11:42qui a été élu député
01:11:43on a eu M.Barthès
01:11:44face à M.Poutou
01:11:45on a eu des élus
01:11:46on a eu Wantan
01:11:47le député
01:11:48oui tout à fait
01:11:49qui était soupçonné
01:11:50je ne suis pas un habitué
01:11:51c'est gentil M.Benekimoun
01:11:52de me préciser
01:11:53parce que je ne suis vraiment pas un habitué
01:11:54des fake news
01:11:55et j'essaie d'être précis
01:11:56pas comme M.Darmanin
01:11:57qui voulait faire croire
01:11:58que M.Bardella
01:11:59ne savait pas répondre aux questions
01:12:00à sa conférence de presse
01:12:01et que même M.Massol
01:12:02de Libération s'est dit
01:12:03ce n'est pas nos grands amis
01:12:04à dénoncer cette fake news
01:12:05il y a aussi des candidats
01:12:06vous en avez eu une
01:12:07qui a été condamnée
01:12:08pour prise d'otage en 1995
01:12:09et qui a tiré un coup de feu
01:12:10avec une pétoire
01:12:11dans le hall d'une mairie
01:12:12non elle n'est pas élue
01:12:13elle était candidate
01:12:14elle aurait pu être élue
01:12:15on allait la retirer
01:12:16donc je ne vois pas
01:12:17où est le sujet
01:12:18on a eu des candidats
01:12:19vous savez
01:12:20le directeur général
01:12:21du Rassemblement National
01:12:22a été forcé de démissionner
01:12:23dû à son mauvais casting
01:12:24non mais là
01:12:25vous êtes mal renseigné
01:12:26ah non je suis très mal renseigné
01:12:27deux membres de Marine Le Pen
01:12:28et de Jordan Bardella
01:12:29qui lui ont demandé
01:12:30de poser sa démission
01:12:31sur la table
01:12:32donc excusez-moi
01:12:33c'est bien qu'il y ait eu un sujet
01:12:34c'est bien qu'il y ait eu un sujet
01:12:35il pose une question
01:12:36il pose une question
01:12:37il pose une question
01:12:38il pose une question
01:12:39il pose une question
01:12:40il pose une question
01:12:41il pose une question
01:12:42il pose une question
01:12:43il ne fait pas une affirmation
01:12:44non
01:12:45il ne faut pas être
01:12:46désagréable comme ça
01:12:47M. Lebrecht
01:12:48j'ai l'impression
01:12:49d'être chez France Inter
01:12:50non
01:12:51ce que je veux dire
01:12:52c'est que
01:12:53c'est bien la première fois
01:12:54qu'on me dit ça
01:12:55c'est une info pour la rentrée
01:12:57c'est une info pour la rentrée
01:12:58c'est bon pour ma paroisse
01:12:59le problème
01:13:00c'est maintenant
01:13:01que M. Lebrecht
01:13:02va y aller
01:13:03c'est qu'il va l'accepter
01:13:04mais ce que je veux dire
01:13:05c'est que
01:13:06non mais Gilles Pénel
01:13:07j'étais assez à côté de lui
01:13:08hier quand on a été
01:13:10Gilles Pénel
01:13:12Pénel
01:13:13Pénel
01:13:14c'est un autre
01:13:15c'était directeur général exécutif du parti
01:13:17et moi quand on a été élu
01:13:19il était déjà prévu
01:13:20qu'il quitte ses fonctions
01:13:21quel que soit le résultat
01:13:22pas de mauvaise foi
01:13:23pardon mais je le connais quand même mieux que vous M. Lebrecht
01:13:25il démissionne non pas
01:13:27c'était prévu
01:13:28c'est ce que je vous dis
01:13:29mais j'ai mangé avec vous il y a 15 jours
01:13:31c'est pas vrai
01:13:32c'est pas vrai
01:13:33c'est pas vrai
01:13:34il a démissionné à cause du mauvais casting
01:13:35mais bon passons à autre chose
01:13:36mais c'est pas vrai
01:13:37vous retenez
01:13:38sur 577 députés
01:13:39on est passé de 89 en 2 ans
01:13:40à 143
01:13:41130 si j'enlève les alliés
01:13:42avec Derek Sothi
01:13:43mais ils sont avec nous
01:13:44on double la mise
01:13:45et on retient
01:13:46les quelques cas problématiques
01:13:47alors que je viens de vous dire
01:13:48ce qu'on avait fait lire
01:13:49dont un éditorialiste
01:13:50qui était sur votre chaîne
01:13:51et dont tout le monde reconnaissait
01:13:52les compétences
01:13:53et les qualités
01:13:54qui est Guillaume Bigot
01:13:55donc je veux dire honnêtement
01:13:56si sur 577 députés
01:13:57on avait
01:13:58250-300
01:13:59Roby Gallo
01:14:00je vous dirais que là
01:14:01c'est le troupeau
01:14:02comme dirait l'autre
01:14:03même Jordan Bardella
01:14:04je crois que vous faites ça
01:14:05parce que même Jordan Bardella
01:14:06je vous apprécie moi
01:14:07dans votre personne
01:14:08mais quand vous dites 3 fois
01:14:09voilà
01:14:10quand vous dites 3 fois
01:14:11honnêtement
01:14:12ça ressemble à Damien Dupuis
01:14:13voilà là c'est
01:14:143 fois
01:14:15non c'est honnêtement
01:14:16non c'est pas la blague
01:14:17c'est honnêtement
01:14:183 fois honnêtement
01:14:19c'est bizarre
01:14:20bon
01:14:21allez
01:14:22juste un commentaire
01:14:23de Yohann
01:14:24et après j'ai des séquences
01:14:25à vous faire
01:14:26on ne peut pas refaire la campagne
01:14:27là ce qui compte quand même
01:14:28me semble-t-il
01:14:29ce sont les députés
01:14:30qui sont véritablement entrés
01:14:31à l'Assemblée Nationale
01:14:32et celui
01:14:33qui ne dédouane pas
01:14:34le Rassemblement National
01:14:35c'est des mauvais choix
01:14:36qui ont été faits
01:14:37et qui posent également problème
01:14:38mais néanmoins
01:14:39on ne dit pas qu'il n'y a pas eu
01:14:40de mauvais choix
01:14:41on dit que c'était
01:14:42des cas minoritaires
01:14:43mais c'est vrai
01:14:44dans les 143 députés
01:14:45on ne va pas refaire le débat
01:14:46ce qui compte là
01:14:48effectivement
01:14:49ce qui compte
01:14:50effectivement
01:14:51c'est ce député
01:14:52qui entre à l'Assemblée Nationale
01:14:53et le message
01:14:54que ça envoie
01:14:55et encore une fois
01:14:56le message que ça envoie
01:14:57c'est une prime à la violence
01:14:58c'est de dire aux jeunes
01:14:59notamment
01:15:00vous êtes violents
01:15:01mais ce n'est pas grave
01:15:02si vous êtes violents
01:15:03vous serez peut-être récompensés
01:15:04qui vous donnera une investiture
01:15:05et vous pourrez peut-être
01:15:06être élu député
01:15:07c'est ça le message
01:15:08qui est envoyé
01:15:09notamment
01:15:10bon mais de toute façon
01:15:11celle qui a fait
01:15:12la prise d'otage
01:15:13avec sa pétoire
01:15:14c'est imparable
01:15:15celle-là elle est imparable
01:15:16Mathieu Vallée
01:15:17vous pouvez défendre
01:15:18tout ce que vous voulez
01:15:19défendre
01:15:20lancer le débat
01:15:21non mais j'arrête
01:15:22non mais j'arrête
01:15:23on ne peut pas lancer un truc
01:15:24et dire j'arrête
01:15:25ça on arrête
01:15:26et on passe à autre chose
01:15:27non mais on n'est pas
01:15:28à la cour d'école
01:15:29avec les billes
01:15:30on dit on arrête
01:15:31mais on continue la partie
01:15:32non je dis simplement
01:15:34avec tout leur repentier
01:15:35leur repris de justice
01:15:36dans leur partie
01:15:37honnêtement non
01:15:38elle n'a pas fait le GIA
01:15:39islamique en 95
01:15:40cette dame
01:15:41elle était désespérée
01:15:42elle a fait une prise d'otage
01:15:43absolument pas ça
01:15:44j'ai été policier
01:15:45je le suis encore
01:15:46pendant 20 ans
01:15:47on ne peut pas dire
01:15:48sur les réseaux
01:15:49c'est un intransigeant
01:15:50c'est un ayatollah
01:15:51de la règle et de la loi
01:15:52et puis là dire que je soutiens ça
01:15:53non je dis simplement
01:15:54qu'il faut mettre
01:15:55l'église au centre du village
01:15:56elle n'avait pas été présentée
01:15:57maintenant pardon
01:15:58ce n'est pas l'arbre
01:15:59qui doit cacher la forêt
01:16:00on avait une grande majorité
01:16:01de candidats
01:16:02sur 143 élus
01:16:03pardon
01:16:04on peut faire le criblage
01:16:05les 143 élus
01:16:06dont une partie
01:16:07ont été réélus
01:16:08c'est des gens de qualité
01:16:09on a même eu 39 réélus
01:16:10dès le premier tour
01:16:11voilà
01:16:12dont une grande partie
01:16:13des députés qui avaient été élus
01:16:14en 2022
01:16:15Est-ce que vous savez
01:16:16que dans ce pays
01:16:17on ne peut pas dîner
01:16:18avec qui on veut ?
01:16:19Edouard Philippe
01:16:20Marine Le Pen
01:16:21à la Une de Libération demain
01:16:22Edouard Philippe
01:16:23a confirmé
01:16:24qu'il a dîné
01:16:25avec Marine Le Pen
01:16:26à la fin de l'année dernière
01:16:27en décembre
01:16:28c'est la Une de Libé
01:16:29demain dîner
01:16:30chez Thierry Solaire
01:16:31au point qu'on lui pose
01:16:32la question
01:16:33on va l'écouter
01:16:34moi je me méfie
01:16:35de la police des dîners
01:16:36chacun dîne avec qui il veut
01:16:37mais c'est pas parce qu'on dîne
01:16:38avec quelqu'un
01:16:39qu'on est d'accord avec lui
01:16:40on l'écoute
01:16:41allez on l'écoute
01:16:42nous avons dîné
01:16:43parce que
01:16:44on se connait peu
01:16:45et on a dîné
01:16:47et on a constaté
01:16:48à l'occasion du dîner
01:16:49qui était un dîner cordial
01:16:50que nous avions
01:16:51des désaccords
01:16:52très profonds
01:16:53sur de très nombreux sujets
01:16:54vous aviez besoin
01:16:55d'un dîner
01:16:56pour constater ça ?
01:16:57pourquoi est-ce qu'il faudrait
01:16:58disons moi
01:16:59j'aime bien
01:17:00rencontrer les gens
01:17:01Marine Le Pen fait
01:17:02plus de 30%
01:17:03à l'élection présidentielle
01:17:04ça ne me dérange pas
01:17:05de dîner avec elle
01:17:06d'ailleurs je pourrais dîner
01:17:07avec elle
01:17:08je pourrais dîner avec
01:17:09Jean-Luc Mélenchon
01:17:10et à chaque fois
01:17:11je leur ferais part
01:17:12de désaccords
01:17:13qui sont sans doute
01:17:14très profonds
01:17:15sur des sujets très nombreux
01:17:16c'est incroyable
01:17:17on ne peut plus dîner
01:17:18on ne peut plus dîner
01:17:19on ne peut plus parler
01:17:20c'est très dangereux
01:17:21parce que le jour
01:17:22où on ne se parle plus
01:17:23on se tape sur la gueule
01:17:24c'est pas tout à fait
01:17:25ce que ça veut dire
01:17:26pardon mais en politique
01:17:27quand on dîne avec quelqu'un
01:17:28ça veut dire quelque chose
01:17:29est-ce que c'est pour se jauger
01:17:30je n'en sais rien
01:17:31mais Edouard Philippe
01:17:32n'a pas dîné
01:17:33avec Marine Le Pen
01:17:34sans raison
01:17:35ça c'est une certitude
01:17:36quelle est la raison
01:17:37je ne sais pas
01:17:38mais il est évident
01:17:39que ça n'est pas
01:17:40sans raison
01:17:41la politique
01:17:42il n'y a jamais rien
01:17:43qui est dû au hasard
01:17:44si ce dîner a eu lieu
01:17:45c'est qu'il a été organisé
01:17:46pour quelque chose
01:17:47ça me fait penser
01:17:48au dîner
01:17:49chez Edith Presson
01:17:50avec François Mitterrand
01:17:51et Jacques Chirac
01:17:52quand il s'agissait
01:17:53de court-circuiter
01:17:54et de faire perdre
01:17:55Valérie Giscard d'Estaing
01:17:56mais oui c'est peut-être
01:17:58de journal
01:17:59à en poser la question
01:18:00aux 20 heures de TF1
01:18:01et à faire toute une polémique
01:18:02autour d'un dîner
01:18:03ce n'est pas parce qu'ils ont
01:18:04échangé un verre de vin
01:18:05un morceau de pain
01:18:06et une demi-escalope panée
01:18:07que c'est compromis
01:18:08avec le rassemblement national
01:18:09il y a une police des dîners
01:18:10en France
01:18:11il y a une police des dîners
01:18:12en France
01:18:13non mais non
01:18:14ce n'est pas une police des dîners
01:18:15on fait de la politique
01:18:16ils font de la politique
01:18:17quand on fait de la politique
01:18:18tous les actes comptent
01:18:19Edouard Philippe
01:18:20est un opposant farouche
01:18:21de Marine Le Pen
01:18:22d'ailleurs il a appelé
01:18:23à sa barrage
01:18:24au rassemblement national
01:18:25quelque part
01:18:26il considère que
01:18:27Marine Le Pen en politique
01:18:28c'est un peu le diable
01:18:29et après il dîne avec elle
01:18:30que ça interroge
01:18:31que ça nécessite des explications
01:18:32je trouve ça tout à fait normal
01:18:33il ne s'agit pas
01:18:34de la police des dîners
01:18:35c'est la politique
01:18:36sinon allez voir
01:18:37si tout à l'heure
01:18:38c'est la police des dîners
01:18:39moi je vais vous dire
01:18:40je n'aime pas
01:18:41j'aime pas cette police
01:18:42des dîners
01:18:43ah merci
01:18:44moi monsieur Vallée
01:18:45on est adversaire politique
01:18:46si demain il me dit
01:18:47on va manger ensemble
01:18:48d'ailleurs par son parcours
01:18:49par son parcours politique
01:18:50et professionnel surtout
01:18:51c'est la police des dîners
01:18:52c'est la police des dîners
01:18:53c'est la police des dîners
01:18:55ça peut m'intéresser
01:18:56quand les élus
01:18:57sont élus de la république
01:18:58moi on m'a souvent reproché
01:18:59par exemple
01:19:00de prendre des amendements
01:19:01à des moments donnés
01:19:02du rassemblement national
01:19:03mais quand je trouvais
01:19:04qu'ils étaient
01:19:05dans l'intérêt de la France
01:19:06parce qu'ils étaient déjà élus
01:19:07et donc qu'Edouard Philippe
01:19:08patron d'un parti politique
01:19:09rencontre les autres
01:19:10patrons d'un parti politique
01:19:11dans un dîner privé
01:19:12c'est-à-dire
01:19:13chez quelqu'un
01:19:14de façon privée
01:19:15ça ne me choque pas
01:19:16je veux dire
01:19:17ça ne me gêne pas
01:19:18j'ai vu François Bayrou
01:19:19s'en trahir de secret
01:19:20dire qu'il n'y avait pas
01:19:21de police des dîners
01:19:23déjeuner ou dîner
01:19:24dans le passé
01:19:25avec des opposants politiques
01:19:26ça me paraît normal
01:19:27et c'est sain
01:19:28pour la démocratie
01:19:29je ne pense pas
01:19:30que comme c'est fait
01:19:31dans un contexte privé
01:19:32ça soit un message politique
01:19:33Non, moi j'ai vu ça
01:19:34dans le TGV
01:19:35en revenant de l'île
01:19:36cet après-midi
01:19:37j'étais à la journée d'hommage
01:19:38de la police nationale
01:19:39dans la cour de l'hôtel
01:19:40de police de l'île
01:19:41où Manon, Paul et Steven
01:19:42trois policiers tués
01:19:43il y a plus d'un an
01:19:44par un chauffard alcoolisé
01:19:45et drogué
01:19:46a foutu en l'air
01:19:47trois vies
01:19:48de policiers de 22-23 ans
01:19:49au sein de la cour
01:19:51aussi de Romain Boulange
01:19:52qui laisse Justine
01:19:53petite fille de 11 ans
01:19:54donc quand j'ai vu ça
01:19:55dans le train
01:19:56une amie qui m'a envoyé
01:19:57ce message
01:19:58en me disant
01:19:59ce soir tu passes à la télé
01:20:00ils vont sûrement
01:20:01t'interroger sur ça
01:20:02franchement
01:20:03j'ai pensé à ça
01:20:04puisque je revenais de l'île
01:20:05c'est rien par rapport
01:20:06à effectivement
01:20:07cet hommage qu'on a rendu
01:20:08à tous les policiers
01:20:09de France aujourd'hui
01:20:10morts et blessés
01:20:11pour la nation
01:20:12donc chacun mange
01:20:13avec qui veut
01:20:14je partage M. Ramos
01:20:15complètement de votre point de vue
01:20:16et je n'en dirai pas plus
01:20:17Madame Le Pen
01:20:18elle n'est pas sectaire
01:20:19elle dit dommage
01:20:20que tout le monde
01:20:21ne soit pas comme vous
01:20:22mais je prends toujours
01:20:23cet exemple des peines minimales
01:20:24tu touches à un flic
01:20:25tu vas en prison
01:20:26Mme Moutchou d'Horizon
01:20:27l'avait proposé
01:20:28vous aviez voté pour
01:20:29Renaissance a voté contre
01:20:30le reste de l'hémicycle
01:20:31a voté contre
01:20:32alors que
01:20:33le Rassemblement National
01:20:34Les Républicains
01:20:35avait voté pour
01:20:36je pense que
01:20:37quand l'intérêt de la France
01:20:38est en jeu
01:20:39ça doit dépasser
01:20:40les clivages politiques
01:20:41Chacun dîne
01:20:42avec qui il veut
01:20:43ça ne compromet
01:20:44personne de dîner
01:20:45si on commence
01:20:46à aller fouiller
01:20:47parce qu'il faut arrêter
01:20:48l'hypocrisie
01:20:49tout le monde
01:20:50dîne avec tout le monde
01:20:51tout le monde
01:20:52se croise tout le temps
01:20:53à l'Assemblée Nationale
01:20:54vous croyez qu'à la buvette
01:20:55il y a des cordons sanitaires
01:20:56entre les tables
01:20:57tout le monde se parle
01:20:58à l'Assemblée Nationale
01:20:59tout le monde ne connait pas
01:21:00la buvette de l'Assemblée
01:21:01tout le monde se sépare
01:21:02les députés se parlent
01:21:03il y a même des députés
01:21:04de différents bords
01:21:05qui vont chasser ensemble
01:21:06tout ça
01:21:07est une grande hypocrisie
01:21:08il faut arrêter
01:21:09d'être tartuffe
01:21:10peut-être un commentaire
01:21:11un commentaire
01:21:12d'Edouard Philippe
01:21:13ce soir
01:21:14qui était un peu plus politique
01:21:15et son rapport
01:21:16à Emmanuel Macron
01:21:18ça c'est beaucoup
01:21:19plus intéressant politiquement
01:21:20que le dîner avec Marine Le Pen
01:21:21parce qu'il a dit
01:21:22à chaque fois
01:21:23que je donne un conseil
01:21:24à Emmanuel Macron
01:21:25il fait l'inverse
01:21:26et puis il avait promis
01:21:27de dire ce qu'il pensait
01:21:28de la dissolution
01:21:29après le second tour
01:21:30des élections législatives
01:21:31il l'a dit
01:21:32et ce n'est pas décevant
01:21:33il trouve que c'est n'importe quoi
01:21:34alors on l'écoute
01:21:37je ne vais pas lui dire
01:21:38quand il doit s'exprimer
01:21:39en général quand je donne
01:21:40un conseil
01:21:41il fait l'inverse
01:21:42donc je vais avoir l'humilité
01:21:43de ne pas me mettre à sa place
01:21:44et de le laisser s'exprimer
01:21:46quand il le souhaitera
01:21:47la décision qu'il a prise
01:21:48de dissoudre l'Assemblée
01:21:49vous la jugez comment ?
01:21:51je pense que c'était
01:21:52pas une très bonne décision
01:21:54je pense qu'elle était
01:21:55mal pensée
01:21:58mal préparée
01:21:59et probablement mal expliquée
01:22:03ça a l'air d'être clair
01:22:04il prend de plus en plus
01:22:05de distance
01:22:06ça fait un moment que ça dure
01:22:07et voilà
01:22:08je pense que le contact
01:22:09entre les deux hommes
01:22:11il est plus que rompu
01:22:12ça sera évidemment
01:22:13de plus en plus le cas
01:22:14durant les trois prochaines années
01:22:16ou deux ans et demi
01:22:17qui nous séparent
01:22:18de la prochaine
01:22:19élection présidentielle
01:22:20d'abord parce que
01:22:21plus on va se rapprocher
01:22:22de cette élection
01:22:23plus le président
01:22:24va perdre de son autorité
01:22:25et de son pouvoir
01:22:26sur ses troupes
01:22:27c'est déjà largement le cas
01:22:28depuis qu'il a annoncé
01:22:29cette dissolution
01:22:30parce que les députés réélus
01:22:31ne lui pardonnent pas
01:22:32de les avoir mis en danger
01:22:33de les avoir mis devant
01:22:34le fait accompli
01:22:35et de les avoir sacrifiés
01:22:36en réalité
01:22:37ça vaut également
01:22:38pour ses ministres
01:22:39donc il a perdu l'autorité
01:22:40qu'il avait sur son camp
01:22:41et puis ceux qui voudront
01:22:42se présenter pour essayer
01:22:43de le remplacer en 2027
01:22:44qui ont appartenu à son camp
01:22:45qui ont gouverné
01:22:46depuis 2017
01:22:47pour vouloir se démarquer
01:22:48de lui
01:22:49parce qu'Emmanuel Macron
01:22:50il est très impopulaire
01:22:51son bilan il est critiqué
01:22:52donc pour espérer
01:22:54lui succéder
01:22:55il faudra
01:22:56s'en démarquer
01:22:57le plus possible
01:22:58c'est ce qu'a commencé
01:22:59à faire depuis longtemps
01:23:00Édouard Philippe
01:23:01aujourd'hui il passe
01:23:02au stade supérieur
01:23:03en critiquant désormais
01:23:04carrément le chef de l'État
01:23:05moi j'ai envie
01:23:06d'entendre l'analyse
01:23:07de Richard Rameau
01:23:08sur le petit jeu
01:23:09qui se joue
01:23:10parce que
01:23:11c'est plus que ça
01:23:12on s'en détache
01:23:13mais si on peut tuer le père
01:23:14en quelque sorte
01:23:15on le fait
01:23:16c'est à ça qu'on assiste
01:23:17Oui mais
01:23:18c'est Emmanuel Macron
01:23:19Édouard Philippe
01:23:20l'avait dit
01:23:21c'est Emmanuel Macron
01:23:22par cet acte brutal
01:23:23de dissolution
01:23:24qui a rompu
01:23:25les accords qu'il avait
01:23:26avec ses partenaires
01:23:27et Édouard Philippe
01:23:28il a pris acte de ça
01:23:29aujourd'hui
01:23:30ce qui est très intéressant
01:23:31qu'on va connaître
01:23:32dans les heures qui viennent
01:23:33c'est finalement
01:23:34en accélérer
01:23:35une recomposition politique
01:23:36on va regarder
01:23:37si LFI et le PS
01:23:38ça va rester ensemble
01:23:39moi je crois
01:23:40que c'est impossible
01:23:41mais pour aller à l'élection
01:23:42c'est important
01:23:43c'est possible
01:23:44mais pour aller à la gamelle
01:23:45ils sont peut-être prêts à tout
01:23:46et donc ça va peut-être tenir
01:23:47ça n'a pas d'accord sur le fond
01:23:49et concernant Édouard Philippe
01:23:51vous l'avez vu
01:23:52qu'il y a eu un appel
01:23:53d'Édouard Philippe
01:23:54au LR
01:23:55pour monter un bloc majoritaire
01:23:56à l'Assemblée Nationale
01:23:57entre les LR
01:23:58et Édouard Philippe
01:23:59et la majorité présidentielle
01:24:00Léonie et Marlex
01:24:01Léonie et Marlex
01:24:02a répondu favorablement
01:24:03exactement
01:24:04et donc on est dans cette voie-là
01:24:05et donc
01:24:06on est de l'autre côté
01:24:07on voit bien que
01:24:08il y a des renaissances
01:24:09qui ont envie
01:24:10de suivre
01:24:11plutôt l'aile droite
01:24:12on va dire ça comme ça
01:24:13de suivre Édouard Philippe
01:24:14et sur l'aile gauche
01:24:15il y a des gens
01:24:16qui font des appels du pied
01:24:17pour venir au modem
01:24:18parce que
01:24:19vous ne suivez pas
01:24:20Édouard Philippe
01:24:21et la coalition avec LR
01:24:22vous n'en pensez du mal ?
01:24:23Ah mais je ne pense pas
01:24:24du mal de ça moi
01:24:25je pense qu'on a
01:24:26aujourd'hui
01:24:27on ne peut pas faire
01:24:28avec LFI
01:24:29il y avait une possibilité
01:24:30de pouvoir faire un arc
01:24:31entre des socialistes modérés
01:24:32je pense à Dominique Potier
01:24:33jusqu'au LR modéré
01:24:34mais les socialistes
01:24:35je le pense
01:24:36vont avoir du mal
01:24:37à se défaire d'LFI
01:24:38parce que
01:24:39les socialistes
01:24:40ne sont pas
01:24:41à se défaire d'LFI
01:24:42pour continuer
01:24:43à aller à la gamelle électorale
01:24:44Monsieur le député
01:24:45vous savez bien
01:24:46que si on cumule
01:24:47Renaissance et LR
01:24:48ça ne suffit toujours pas
01:24:49donc il y a une solution
01:24:50pour que ça tienne
01:24:51c'est que le RN
01:24:52s'engage à ne pas voter
01:24:53la motion de censure
01:24:54la censure
01:24:55pendant un an
01:24:56contre la coalition LR
01:24:57Renaissance
01:24:58pour se dire
01:24:59si on vote la censure
01:25:00on fait tomber le gouvernement
01:25:01et on peut se prendre
01:25:02le nouveau Front Populaire
01:25:03c'est une possibilité ça ou pas ?
01:25:04Non mais c'est des sujets
01:25:05pour l'instant
01:25:06qu'on n'a pas évoqué
01:25:07demain Marine Le Pen
01:25:08et Jordan Bernal
01:25:09rassembleront les nouveaux députés
01:25:10à l'Assemblée Nationale
01:25:11et pour l'instant
01:25:12nous on est droit
01:25:13dans nos chaussures
01:25:14et nos convictions
01:25:15on ne brate pas nos idées
01:25:16pour des sièges électoraux
01:25:17et pour des gouvernements
01:25:18donc pour l'instant
01:25:19on va être fidèles aux françaises
01:25:20et aux français
01:25:21on va rester dans un groupe
01:25:22constructif d'opposition
01:25:23et il n'y a pas prévu
01:25:24d'alliance ou d'empêchement
01:25:25de censure
01:25:26en fonction de telle ou telle alliance
01:25:27avec d'autres partis
01:25:28pour l'instant
01:25:29le Président de la République
01:25:30a fait une dissolution
01:25:31elle a été effectivement
01:25:32faite à notre demande
01:25:33les français ont choisi
01:25:34au second tour
01:25:35de ne pas dégager
01:25:36une majorité absolue
01:25:37à aucun parti
01:25:38maintenant avec
01:25:39ces composantes politiques
01:25:40de l'Assemblée
01:25:41les français ont dit
01:25:42quelque chose de très clair
01:25:43ils ont au premier tour
01:25:44dit
01:25:45le Rassemblement National
01:25:46c'est quelque chose
01:25:47auquel on peut croire
01:25:48c'était le premier tour
01:25:49au deuxième tour
01:25:50les français ont dit
01:25:51une chose pareille
01:25:52claire
01:25:53on veut que des gens
01:25:54qui ne pensent pas
01:25:55tout à fait de la même façon
01:25:56puissent travailler ensemble
01:25:57et donc c'est ça
01:25:58qu'on est en train
01:25:59de vivre
01:26:00mais la difficulté
01:26:01aujourd'hui
01:26:02c'est que je ne pense pas
01:26:03que le Rassemblement National
01:26:04aidera sur une motion
01:26:05de censure
01:26:06parce que
01:26:08on oublie quelque chose
01:26:09les français nous ont demandé
01:26:10de répondre à un truc
01:26:11très simple
01:26:12c'est comment la semaine prochaine
01:26:13j'ai plus de pouvoir d'achat
01:26:14pour que mon gosse
01:26:15bouffe de la viande
01:26:16et à l'hémicycle
01:26:17ce qui va se passer
01:26:18dès cette semaine
01:26:19et la semaine prochaine
01:26:20c'est
01:26:21on va s'occuper
01:26:22de 2027
01:26:23les français disent
01:26:24comment je fais pour bouffer
01:26:25cette semaine
01:26:26et on leur répond
01:26:27les promos
01:26:28c'est pour 27
01:26:29ça ne peut pas marcher ça
01:26:30et la difficulté
01:26:31les français vont être
01:26:32encore déçus
01:26:33c'est qu'à l'Assemblée Nationale
01:26:34les uns et les autres
01:26:35ils sont rivés sur 27
01:26:36alors que les français
01:26:37ils disent
01:26:38mais moi
01:26:39c'est la fin de semaine
01:26:40que j'ai envie que tu répondes
01:26:41et que ça soit
01:26:42Edouard Philippe
01:26:43que ça soit Gabriel Attal
01:26:44que ça soit Marine Le Pen
01:26:45que ça soit Mélenchon
01:26:46et les socialistes
01:26:47et comment on sort du blocage
01:26:48monsieur le député
01:26:49comment on sort du blocage
01:26:50alors moi je vous dis
01:26:51ce que je crois
01:26:52soit on sort du blocage
01:26:53parce qu'on arrive à trouver
01:26:54une majorité
01:26:55avec les LR
01:26:56plus peut-être
01:26:57l'Eliott
01:26:58et ça va être précaire
01:26:59soit
01:27:00ce que je crois moi
01:27:01et s'il n'y a pas
01:27:02si on n'arrive pas
01:27:03à le faire
01:27:04ce sera soit la faute des LR
01:27:06c'est pas si simple que ça
01:27:07chez les LR
01:27:08quand vous entendez
01:27:09monsieur Retailleau de l'autre
01:27:10quand vous entendez
01:27:11aujourd'hui
01:27:12Laurent Wauquiez de l'autre
01:27:13donc c'est très compliqué
01:27:14aujourd'hui
01:27:15si on arrive à faire
01:27:16quelque chose de central
01:27:17ce que veulent les français
01:27:18c'est dans les mains
01:27:19des socialistes
01:27:20et des LR
01:27:21c'est pas dans les mains
01:27:22du bloc central
01:27:23moi je pense qu'on n'y arrivera pas
01:27:24je le souhaite
01:27:25les socialistes
01:27:26ne sont pas dans cette optique-là
01:27:27c'est bien ce que je crois
01:27:28mais les socialistes
01:27:29ils ont dit
01:27:30pendant toute la campagne
01:27:31on ne sera pas
01:27:32avec les LFI
01:27:33moi j'ai entendu ça
01:27:34j'ai entendu ça
01:27:35chez les socialistes
01:27:36et à la fin
01:27:37pour la gamelle
01:27:38ils vont y aller
01:27:39donc ce qui va se passer
01:27:40c'est qu'à la fin
01:27:41il y aura
01:27:42c'est la fin de la 5ème République
01:27:43c'est la fin de la 5ème République
01:27:44donc là ça va être
01:27:45la 3ème et la 4ème République
01:27:46non non
01:27:47c'est la fin de la 5ème République
01:27:48puisque
01:27:49la 5ème République
01:27:50c'est le président
01:27:51qui choisit
01:27:52à l'Assemblée Nationale
01:27:53le groupe majoritaire
01:27:54il n'y aura pas
01:27:55de majorité possible
01:27:56et donc
01:27:57la 5ème République
01:27:58vole en éclats
01:27:59le président de la République
01:28:00va nommer
01:28:01je vous donne ce que je crois
01:28:02quelqu'un qui sera
01:28:03le président
01:28:04de la politique
01:28:05et qui ira chercher
01:28:06texte par texte
01:28:07avec un Premier ministre
01:28:08qui ne sera pas
01:28:09là où on le croit
01:28:10alors je vais vous donner
01:28:11deux petits tableaux
01:28:12le premier
01:28:13c'est un sondage
01:28:14un sondage CNews
01:28:15qui va peut-être
01:28:16faire hurler
01:28:17parce que
01:28:18qui à Matignon ?
01:28:19à cette question
01:28:20vous allez voir
01:28:2116% Jordan Bardella
01:28:2214% Pierre Lattel
01:28:237% François Ruffin
01:28:24et pour le reste
01:28:25je crois qu'ils mettent
01:28:26en 4ème position
01:28:27vous pensez que
01:28:28le sondage CNews
01:28:29n'est pas bon
01:28:30Gauthier
01:28:31c'est ça que vous dites ?
01:28:33l'élection n'est pas prête
01:28:34on ne va pas refaire l'élection
01:28:35on ne va pas dire
01:28:36un sondage fait
01:28:37avant le deuxième tour
01:28:38très bien
01:28:39alors on arrête
01:28:40ce sondage
01:28:41et l'autre tableau
01:28:42simplement
01:28:43c'est peut-être
01:28:44le tableau des prétendants
01:28:45aujourd'hui à Matignon
01:28:46alors est-ce qu'il y a
01:28:47une personnalité
01:28:48en surplomb
01:28:49dans celle
01:28:50et ceux
01:28:51que vous allez découvrir
01:28:52j'en suis pas sûr
01:28:53j'en suis pas certain
01:28:54on a mis
01:28:55je crois
01:28:56on peut nous le montrer
01:28:57notamment
01:28:58Mathilde Panot
01:28:59candidate possible
01:29:00probable
01:29:01impossible
01:29:02selon vous
01:29:03impossible
01:29:04les prétendants de gauche
01:29:05là c'est les prétendants de gauche
01:29:06Carole Delga
01:29:07possible
01:29:08impossible
01:29:09on écarte
01:29:10Marine Tondelier
01:29:11Emmanuel Bompard
01:29:12ce qu'a dit Richard Vavos
01:29:13est extrêmement important
01:29:14parce qu'en réalité
01:29:15il est très intéressant
01:29:16vous dites une personnalité
01:29:17en surplomb
01:29:18et je vous rejoins
01:29:19plutôt dans ce sens-là
01:29:20mais vous pensez à qui ?
01:29:21est-ce que vous pensez
01:29:22par exemple à quelqu'un
01:29:23comme Laurent Berger
01:29:24c'est ça votre idée
01:29:25ou vous avez d'autres noms en tête ?
01:29:26alors Laurent Berger
01:29:27aurait pu être cette personnalité-là
01:29:28en surplomb
01:29:29mais il ne peut pas
01:29:31c'est les retraites
01:29:32avec le Président de la République
01:29:33et donc la politique
01:29:34c'est aussi les incarnations personnelles
01:29:35donc ça aurait pu être
01:29:36une personnalité
01:29:37mais son combat
01:29:38contre Emmanuel Macron
01:29:39fait qu'ils ne pourront pas
01:29:40travailler ensemble
01:29:41donc il ne peut pas être
01:29:42en surplomb
01:29:43dans une espèce d'apaisement
01:29:44mais j'en ai un
01:29:45il s'appelle François Bayrou
01:29:46ah voilà
01:29:47voilà
01:29:48voilà
01:29:49voilà
01:29:50voilà
01:29:51qui est capable
01:29:52de travailler avec la gauche
01:29:53bien sûr
01:29:54qui est capable
01:29:55avec la droite
01:29:56qui est plus en surplomb
01:29:57qui est au-dessus du surplomb
01:29:58et voilà
01:29:59voilà
01:30:00on est d'accord
01:30:01ce soir
01:30:02mais qui a fixé des limites
01:30:03pour travailler
01:30:04oui
01:30:05ni l'IRL
01:30:06ça paraît
01:30:07ni l'IRL
01:30:08non non
01:30:09mais il vaut mieux en rire
01:30:10parce que tous ces prétendants
01:30:11à Matignon
01:30:12on se croirait dans une série
01:30:13d'Halas
01:30:14honnêtement
01:30:15on est le parti
01:30:16qui a fait le plus de voix
01:30:17quasiment 10 millions
01:30:18de voix
01:30:19et on termine 3ème
01:30:20il y a une anomalie démocratique
01:30:21moi j'ai beaucoup de Français
01:30:22j'ai beaucoup de Français
01:30:23et de Français
01:30:24pardon
01:30:25sur le terrain
01:30:26qui nous disent
01:30:27on a été voté
01:30:28certains attendaient
01:30:29mais on n'a pas eu le résultat
01:30:30dans l'Assemblée nationale
01:30:31mais si on faisait des systèmes
01:30:32à l'anglo-saxonne
01:30:33ou à des pays
01:30:34où la proportion
01:30:35c'est comme Mélenchon
01:30:36quand vous avez perdu
01:30:37vous refaites les règles
01:30:38non c'est pas vrai
01:30:39vous faites comme Mélenchon
01:30:40vous refaites les règles
01:30:41quand vous avez perdu
01:30:42ça c'est pas bien
01:30:43M. Ramos
01:30:44si vous me connaissez un peu mieux
01:30:45je pense que votre comparaison
01:30:46avec M. Mélenchon
01:30:47est excessive
01:30:48mais je dis simplement
01:30:49qu'on a fait 10 millions
01:30:50de voix
01:30:51ou pas M. Hussain
01:30:52et de notre parti
01:30:53vous avez raison
01:30:54combien fait la Macronie
01:30:557 millions
01:30:56voilà
01:30:58par contre le chef de l'État
01:30:59non mais moi
01:31:00j'ai pas assez d'aspiration
01:31:01je passe d'abord en France
01:31:02à bord de
01:31:03bah oui mais on avait été très clair
01:31:04on avait dit
01:31:05si on avait une majorité absolue
01:31:06on allait
01:31:07on va pas refaire le match
01:31:08on voulait pas refaire les règles
01:31:09on va pas refaire le match
01:31:10je vous dis simplement
01:31:11M. Ramos
01:31:12là vous la ramenez
01:31:13un peu trop rapidement
01:31:14pourquoi
01:31:15parce que en réalité
01:31:16en réalité
01:31:17non mais en réalité
01:31:18mais j'ai de la mesure avec vous
01:31:19alors une fois que vous êtes sympa
01:31:20on va manger du pâté ensemble
01:31:21et une fois
01:31:22vous faites un bon josec
01:31:23on ne peut pas parler franchement
01:31:24non mais je vous dis simplement
01:31:25que M. Ramos
01:31:26qu'est-ce qu'il avait promis Emmanuel Macron
01:31:27lors du premier quinquennat
01:31:28et lors du deuxième quinquennat
01:31:29une proportionnelle
01:31:30pas totale mais partielle
01:31:31elle est où la proportionnelle
01:31:32comment les françaises
01:31:33et les français
01:31:34ils croient à l'RSA politique
01:31:35quand les promesses sont pas tenues
01:31:36donc voilà
01:31:37même madame Yael
01:31:38Yael Brown-Pibé
01:31:39Yael Brown-Pibé
01:31:40le modèle
01:31:41le modèle et Bayrou
01:31:42a dit à M. Macron
01:31:43qu'il fallait accélérer son sujet là
01:31:44le modèle
01:31:45le modèle et Bayrou
01:31:46donc vous prenez les différentes
01:31:47mais non mais non
01:31:48on a toujours
01:31:49mais M. Bayrou
01:31:50il a fait un petit tour épuisant
01:31:51à la justice en 2022
01:31:52pardon
01:31:53ou en 2017
01:31:54ce que vous dit M. Ramos
01:31:55le modèle est constant
01:31:56le modèle est constant
01:31:57on n'a pas réussi
01:31:58à l'imposer
01:31:59mais on a toujours été
01:32:00pour la proportionnelle
01:32:01et Mme Le Pen
01:32:02notamment
01:32:03avec M. Bayrou
01:32:04on a même échangé
01:32:05sur ces sujets là
01:32:06qui sont pour la proportionnelle
01:32:07et ce soir
01:32:08nous avions un bureau exécutif
01:32:09du modèle
01:32:10avec François Bayrou
01:32:11et un des sujets du modèle
01:32:12c'est de dire qu'on avait raison
01:32:13il fallait la proportionnelle
01:32:14alors c'est beaucoup plus clair
01:32:15c'est dans les grandes métropoles
01:32:16que M. Pibé proposait ça
01:32:17il y a plusieurs
01:32:18il y a la proportionnelle
01:32:20type 86
01:32:21il y a la proportionnelle
01:32:23que dans les grandes métropoles
01:32:24je dis simplement
01:32:25il faut de la proportionnelle
01:32:26attention à faire en sorte
01:32:27également
01:32:28qu'on ait quand même
01:32:29un ancrage territorial
01:32:30il ne faut pas une proportionnelle
01:32:31totale
01:32:32parce que sinon
01:32:33c'est que les apparatchiks
01:32:34qui gagnent
01:32:35par contre
01:32:36M. Ramos
01:32:37la prochaine fois
01:32:38évitez ces vilaineries
01:32:39de dire que
01:32:40je suis M. Mélenchon
01:32:41je n'ai pas été condamné
01:32:42pour avoir agressé
01:32:43des policiers et des magistrats
01:32:44et je n'ai absolument pas
01:32:45son passif
01:32:46et surtout pas ses propos
01:32:47sur mon institution
01:32:48le bal des prétendants
01:32:49Olivier Faure
01:32:50a profité aujourd'hui
01:32:51de cette journée
01:32:52pour dire
01:32:53qu'il n'y a pas
01:32:54d'excuses
01:32:55parce que les gens
01:32:56sont capables
01:32:57on l'écoute
01:32:58Nous sommes dans une période
01:32:59proprement historique
01:33:00nous avons besoin
01:33:01de répondre à l'attente
01:33:02qui a été exprimée
01:33:03par les françaises
01:33:04et les français
01:33:05et nous allons y répondre
01:33:06j'ai dit que
01:33:07dans la fonction
01:33:08qui est la mienne aujourd'hui
01:33:09celle du premier secrétaire
01:33:10tous les prédécesseurs
01:33:11étaient toujours
01:33:12soumis à la fois
01:33:13à leur devoir
01:33:14et avaient avec enthousiasme
01:33:15assumé la fonction
01:33:16au pouvoir ministériel
01:33:17et donc j'ai dit
01:33:18que j'y étais prêt
01:33:19j'y suis prêt
01:33:20mais je le suis
01:33:21dans le dialogue
01:33:22avec mon partenaire
01:33:23parce que je pense
01:33:24que personne
01:33:25ne peut s'imposer
01:33:26à personne
01:33:27et qu'il y a
01:33:28aujourd'hui
01:33:29nécessité de faire avancer
01:33:30d'un même pas
01:33:31l'ensemble
01:33:32du Nouveau Front Populaire
01:33:33c'est pour moi une évidence
01:33:34et donc je souhaite
01:33:35que nous puissions
01:33:36continuer le dialogue
01:33:37nous avons encore
01:33:38un bon temps
01:33:39pour nous mettre d'accord
01:33:40et nous verrons bien
01:33:41comment les choses
01:33:42se produisent
01:33:43dans les prochaines années
01:33:44Sérieux monsieur Faure ?
01:33:45Non
01:33:46Non mais
01:33:47il faut quand même
01:33:48expliquer
01:33:49à toutes ces personnalités
01:33:50de gauche
01:33:51qu'elles ont
01:33:52190 députés
01:33:53elles semblent
01:33:54l'avoir oublié
01:33:55elles ont
01:33:56190 députés
01:33:57pas 289
01:33:58il leur en manque 100
01:33:5999
01:34:00bon
01:34:01ils ne vont pas
01:34:02appliquer
01:34:03leur programme
01:34:04ils peuvent accéder
01:34:05à Matignon
01:34:06si ça leur fait plaisir
01:34:07pour l'ajouter
01:34:08sur leur curriculum vitae
01:34:09ils tomberont
01:34:10au bout de 48 heures
01:34:11si les amis
01:34:12de monsieur Ramos
01:34:13et les amis
01:34:14de monsieur Vallet
01:34:15décident de voter
01:34:16la même motion de censure
01:34:17et dans la Macronie
01:34:18on a déjà eu
01:34:19notamment Benjamin Haddad
01:34:20qui ont été très clairs
01:34:21un ministre LFI
01:34:22égal une motion
01:34:23de censure déposée
01:34:24et voter
01:34:25donc
01:34:26et en plus
01:34:27cette division
01:34:28à gauche
01:34:29et cette incapacité
01:34:30à se mettre d'accord
01:34:31sur un nom
01:34:32ça joue pour Emmanuel Macron
01:34:33ils auraient dû
01:34:34dans les 24 heures
01:34:35qui ont suivi
01:34:36le second tour
01:34:37dire
01:34:38voilà c'est lui
01:34:39voilà c'est elle
01:34:40ils sont incapables
01:34:41Olivier Faure
01:34:42est candidat
01:34:43Jean-Luc Mélenchon aussi
01:34:44mais peut-être Clémence Guettet
01:34:45parce qu'elle est plus présentable
01:34:46que lui
01:34:47aux autres partenaires
01:34:48de gauche
01:34:49le camp macroniste
01:34:50avait peur du départ
01:34:51d'Emmanuel Macron
01:34:52à Washington
01:34:53en se disant
01:34:54maintenant s'ils vont trouver
01:34:55le candidat pour Matignon
01:34:56le président ne sera pas là
01:34:57et il va perdre la main
01:34:58et la main va revenir
01:34:59à la gauche
01:35:00mais ils sont infichus
01:35:01de trouver un nom
01:35:02Lionel Jospin
01:35:03il a gouverné 5 ans
01:35:04c'était clair
01:35:05c'était lui tout de suite
01:35:06en 97
01:35:07là ça tâtonne
01:35:08ça s'écharpe
01:35:09ça s'engueule
01:35:10etc
01:35:11et évidemment
01:35:12ça ne risque pas
01:35:13de se régler
01:35:14dans les 48 heures
01:35:15qui viennent
01:35:16Non mais c'est sérieux
01:35:17on va faire tous les prétendants
01:35:18à la fonction
01:35:19Oui on va tous les faire
01:35:20D'accord
01:35:21bah
01:35:22dis donc
01:35:23ils ont pris le melon
01:35:24chez moi on appelle ça
01:35:25des péteux
01:35:26dans le nord
01:35:27c'est qu'ils ont pris un melon
01:35:28qui ne passe plus les portes
01:35:29je suis comme
01:35:30monsieur Lebret
01:35:31s'ils avaient fait
01:35:32au moins 289 députés
01:35:33majorité absolue
01:35:34mise en place du programme
01:35:35pour lequel les français
01:35:36les auraient publicités
01:35:37fin d'histoire
01:35:38et il n'y a pas de débat
01:35:39il n'y a pas match
01:35:40puisqu'on vient de perdre
01:35:41malheureusement contre l'Espagne
01:35:42Vous avez raison
01:35:43la saison du melon
01:35:44ça ne dure que 2 mois
01:35:45Oui mais ce que je veux dire
01:35:46c'est qu'en réalité
01:35:47les françaises et les français
01:35:48n'ont pas dit
01:35:49majorité absolue
01:35:50pour le front de gauche
01:35:51le front populaire
01:35:52appelez-le comme vous voulez
01:35:53donc honnêtement
01:35:54qui redescend
01:35:55qui est la tête qui dégonfle
01:35:56et qui reste à leur place
01:35:57puisque les 3 blocs
01:35:58ont fait
01:35:59il faudra bien quand même
01:36:00il faudra bien quand même
01:36:01un premier ministre
01:36:02ils ne tomberont
01:36:03comme monsieur Lebret
01:36:04l'a expliqué
01:36:05il y aura nécessairement
01:36:06un premier ministre
01:36:07mais plus le temps passe
01:36:08effectivement
01:36:09plus Matignon
01:36:10s'éloigne
01:36:11du
01:36:12nouveau front populaire
01:36:13plus le nouveau front populaire
01:36:14s'éloigne
01:36:15de Matignon
01:36:16c'est évident
01:36:17l'OTAN
01:36:18joue effectivement
01:36:19en faveur du président
01:36:20de la République
01:36:21qui lorsqu'il reviendra
01:36:22de l'OTAN
01:36:23ou la semaine prochaine
01:36:24nommera
01:36:25probablement
01:36:26quelqu'un
01:36:27qui je suis assez d'accord
01:36:28avec Richard Ramos
01:36:29sera en surplomb
01:36:30de tout ça
01:36:31plus le temps passe
01:36:32plus on s'oriente
01:36:33vers cela
01:36:34c'est assez évident
01:36:35me semble-t-il
01:36:36parce que
01:36:37Emmanuel Macron
01:36:38n'a pas l'intention
01:36:39de nommer quelqu'un
01:36:40de gauche
01:36:41je pensais effectivement
01:36:42dimanche soir
01:36:43qu'il choisirait
01:36:44cette hypothèse
01:36:45et les diviser
01:36:46également
01:36:47le président
01:36:48aurait pu faire cela
01:36:49pour diviser
01:36:50immédiatement
01:36:51après l'élection
01:36:52pour diviser
01:36:53ce bloc de gauche
01:36:54il ne l'a pas fait
01:36:55je crois maintenant
01:36:56qu'on s'oriente
01:36:57vers une solution
01:36:58qui sera la solution
01:36:59à mon avis
01:37:00évoquée par Richard Ramos
01:37:01oui oui
01:37:02Matignon
01:37:03s'éloigne
01:37:04de l'Assemblée nationale
01:37:05c'est la 5ème République
01:37:06qui est remise en cause
01:37:07mais parce que
01:37:08c'est assez inédit
01:37:09dans la 5ème République
01:37:10et donc on aura
01:37:11quelqu'un
01:37:12qui sera en surplomb
01:37:13et qui viendra
01:37:14aller négocier
01:37:15avec les LR
01:37:16d'un côté
01:37:17à des moments
01:37:18on aura François Bayrou
01:37:19qui viendra
01:37:20à l'Assemblée nationale
01:37:21mais bien évidemment
01:37:22je pense que
01:37:23François Bayrou
01:37:24est l'homme de la situation
01:37:25c'est-à-dire que
01:37:26c'est lui qui est capable
01:37:27aujourd'hui
01:37:28dans une espèce
01:37:29d'arc
01:37:30avec la gauche
01:37:31ou avec la droite
01:37:32qui est en capacité
01:37:33de travailler
01:37:34avec les uns et les autres
01:37:35juste un commentaire
01:37:36monsieur Katniss
01:37:37a fait
01:37:38j'allais en parler
01:37:39a fait un tweet
01:37:40il réinvente la marche
01:37:41vers Rome
01:37:42donc alerte
01:37:43la victoire
01:37:44et manoeuvre pour faire barrage
01:37:45à l'application du programme
01:37:46Nouveau Front Populaire
01:37:47le seul souverain
01:37:48que la République connaisse
01:37:49le peuple
01:37:50doit le faire céder
01:37:51pourquoi pas
01:37:52à une grande marche populaire
01:37:53en direction de Matignon
01:37:54si tu t'en appelles
01:37:55à l'insurrection
01:37:56si tu t'en appelles
01:37:57à l'insurrection
01:37:58voilà
01:37:59Chassé Naturel
01:38:00il revient au galop
01:38:01la France Insoumise
01:38:02avait bordélisé
01:38:03l'Assemblée nationale
01:38:04bordélisé la rue
01:38:05avec les universités
01:38:06sur le thème de Gaza
01:38:07maintenant ils veulent
01:38:08à nouveau s'en prendre
01:38:09aux institutions
01:38:10bordélisation des institutions
01:38:11mais bien sûr
01:38:12c'est la même intention
01:38:13Monsieur Léaumont
01:38:14lors des émeutes de l'année dernière
01:38:15quand j'étais sur le terrain
01:38:16en tant que policier
01:38:17n'appelait pas au calme
01:38:18mais Monsieur Mélenchon
01:38:19c'était pareil
01:38:20et à chaque fois
01:38:21c'est les mêmes discours
01:38:22c'est les mêmes intentions
01:38:23avec les mêmes personnes
01:38:24en plus il a été condamné
01:38:25pour des violences conjugales
01:38:26donc on s'attendait
01:38:27comme à un repris de justice
01:38:28à ce qu'ils respectent
01:38:29un minimum les institutions
01:38:30et la loi
01:38:31mais vous verrez
01:38:32que dans cette mandature
01:38:33qui va arriver
01:38:34elle ne dérogera pas
01:38:35la précédente de deux ans
01:38:36ils bordéliseront
01:38:37l'Assemblée nationale
01:38:38avec des drapeaux étrangers
01:38:39avec la remise en cause
01:38:40de l'Assemblée
01:38:41et ça va être compliqué
01:38:42donc je suis complètement d'accord
01:38:43avec Monsieur Ramos
01:38:44pour moi un député éléphiste
01:38:45aujourd'hui
01:38:46c'est évidemment
01:38:47ce qui gêne le plus
01:38:48dans cette nouvelle alliance
01:38:49qui les a aidés à gagner
01:38:50dimanche dernier
01:38:51193 ou 190 députés
01:38:52Bon vous restez quelques minutes
01:38:53avec nous
01:38:54si vous voulez bien tous les deux
01:38:55je voudrais vous faire écouter
01:38:56Cyril Chatelain
01:38:57dans un instant
01:38:58député vert
01:38:59qui a pris la parole
01:39:00qui a dit
01:39:01vraiment
01:39:02on va faire un barrage
01:39:03à l'intérieur de l'Assemblée
01:39:04contre l'ORN
01:39:05mais puisqu'il est 23h
01:39:06le rappel des titres
01:39:07avec Maureen Vidal
01:39:09Cet accident
01:39:10impressionnant
01:39:11porte de choisie
01:39:12à Paris
01:39:1313 personnes ont été blessées
01:39:14lors d'une collision
01:39:15entre un bus
01:39:16et un tramway
01:39:17les faits ont eu lieu
01:39:18vers 14h
01:39:19boulevard Masséna
01:39:20l'origine de l'accident
01:39:21reste pour l'instant
01:39:22inconnue
01:39:23une enquête
01:39:24a été ouverte
01:39:25et des investigations
01:39:26sont en cours
01:39:27la croissance
01:39:28devrait atteindre
01:39:291,1%
01:39:30en 2024
01:39:31comme l'année précédente
01:39:32mais nuance
01:39:33l'impact
01:39:34de l'incertitude politique
01:39:35post-législative
01:39:36réelle
01:39:37reste indéterminée
01:39:38à indiquer l'INSEE
01:39:39en 2024
01:39:40l'activité
01:39:41devrait profiter
01:39:42d'une accélération
01:39:43de la consommation
01:39:44des ménages
01:39:45avec plus 1,3%
01:39:46grâce au reflux
01:39:47de l'inflation
01:39:48la progression
01:39:49des salaires réels
01:39:50et la revalorisation
01:39:51des prestations sociales
01:39:52et enfin
01:39:53fin du rêve
01:39:54pour l'équipe de France
01:39:55de football
01:39:56les Bleus
01:39:57se sont inclinés
01:39:58en demi-finale de l'Euro
01:39:59face à l'Espagne
01:40:002 buts à 1
01:40:01les hommes de Didier Deschamps
01:40:02avaient pourtant réalisé
01:40:03une entame
01:40:04de match parfait
01:40:05avec l'ouverture
01:40:06de Colombo-Henny
01:40:07dès la 9ème minute de jeu
01:40:08mais les Espagnols
01:40:09ont inscrit 2 buts
01:40:10coup sur coup
01:40:11à la 21ème
01:40:12et 25ème minute de jeu
01:40:13pour s'assurer
01:40:14de la qualification
01:40:15en finale
01:40:16étonnant
01:40:17Kylian Mbappé
01:40:18a été préoccupé
01:40:19par les élections
01:40:20elles sont passées
01:40:21et ça n'a pas changé les choses
01:40:22vous faites un lien direct
01:40:23entre les élections
01:40:24et la défaite
01:40:25c'est un grand article
01:40:26dans le Parisien
01:40:27qui expliquait
01:40:28que Kylian Mbappé
01:40:29était très préoccupé
01:40:30par les élections
01:40:31et que c'est pour ça
01:40:32qu'il avait du mal
01:40:33à mettre un but
01:40:34quoi que le second tour
01:40:35de voir le nouveau Front Populaire
01:40:36qui va taxer
01:40:37à plus de 90%
01:40:38les revenus au-dessus
01:40:39de 400 000 euros
01:40:40on peut en dire
01:40:41qu'il ne va plus rester grand chose
01:40:42par rapport au salaire
01:40:43proportionnellement au salaire
01:40:44de Kylian Mbappé
01:40:45mais visiblement ça n'a pas changé
01:40:46ça ne le concernait pas
01:40:47il va jouer en Espagne
01:40:48merci beaucoup
01:40:49je vais remercier Maureen
01:40:50je vais remercier Maureen
01:40:51je vais regarder
01:40:52vous voyez des images en direct
01:40:53c'est en Espagne évidemment
01:40:54on fait la fête
01:40:55je salue
01:40:56Noemi Alua
01:40:57bonsoir
01:40:58Noemi
01:40:59et Raphaël Stainville
01:41:00qui nous ont rejoints
01:41:01pour passer sa dernière heure
01:41:03ensemble
01:41:04vous avez le droit
01:41:05à un commentaire
01:41:06sur l'équipe de France
01:41:07est-ce qu'il faut politiser
01:41:08cette défaite
01:41:09Noemi
01:41:10c'est eux qui ont politisé
01:41:11leur compétition
01:41:12c'est vrai
01:41:13je me demandais
01:41:14si selon lui
01:41:15lorsqu'on faisait marcher
01:41:16son cerveau
01:41:17on ne faisait pas marcher
01:41:18ses jambes
01:41:19ou l'inverse
01:41:20est-ce qu'il y a un lien
01:41:21je pose la question
01:41:22vous avez été
01:41:23c'est vrai
01:41:24visé par les propos
01:41:25de cette équipe de France
01:41:27chacun a le droit
01:41:28de donner évidemment
01:41:29son avis
01:41:30chaque citoyen
01:41:32mais peut-être que
01:41:33il n'y a pas un joueur
01:41:34il n'y a pas un artiste
01:41:35qui aujourd'hui dit
01:41:36il faut défendre le RN
01:41:37est-ce qu'il y a un travail
01:41:38à faire
01:41:39il y a de la pédagogie
01:41:40à faire
01:41:41il y a un rapprochement
01:41:42à faire
01:41:43d'abord
01:41:44ce n'est pas vrai
01:41:45que tous les artistes
01:41:46ne sont pas prononcés
01:41:47contre l'assassinat
01:41:48et puis vous savez
01:41:49je suis très attaché
01:41:50au maillot bleu
01:41:51à l'équipe de France
01:41:52l'équipe de France
01:41:53ce n'est pas l'équipe
01:41:54du gouvernement
01:41:55c'est l'équipe de la France
01:41:56je n'ai pas dit contre
01:41:57j'ai dit qu'aucun n'avait dit
01:41:58voter pour le RN
01:42:03du football
01:42:04d'acteurs du cinéma
01:42:05nous on reste à notre place
01:42:06moi je le dis simplement
01:42:07d'abord
01:42:08étant de l'immigration espagnole
01:42:09l'Espagne est un grand pays
01:42:10c'est une grande équipe
01:42:11de football
01:42:12donc la France
01:42:13s'est frottée
01:42:14à une grande équipe
01:42:15et donc il y a eu
01:42:16un beau match
01:42:17moi Mbappé
01:42:18vous savez
01:42:19il m'a fait rêver
01:42:20Monsieur Ben Kimoun
01:42:21lors de la Coupe du Monde
01:42:22face à l'Argentine
01:42:23où il a fait
01:42:24dans la deuxième mi-temps
01:42:25une remontada
01:42:26j'étais dans un bar
01:42:27en train de frémir
01:42:28comme tous les Français
01:42:29pour qu'on la gagne
01:42:30cette Coupe du Monde
01:42:32puisse gagner ce soir
01:42:33et moi vous savez
01:42:34leurs commentaires
01:42:35ça ne m'intéresse pas
01:42:36ce qui m'intéresse
01:42:37c'est qu'ils soient fiers
01:42:38de porter le bleu
01:42:39le blanc, le rouge
01:42:40chanter la Marseillaise
01:42:41et se battre jusqu'au bout
01:42:42pour qu'on gagne cette Coupe
01:42:43et ce qui m'attriste
01:42:44ce soir
01:42:45c'est que malheureusement
01:42:46on n'ira pas en demi-finale
01:42:47au final pardon
01:42:48pour gagner cette Coupe du Monde
01:42:49parce que je suis encore
01:42:50sur la fin de la Coupe du Monde
01:42:51je ne sais pas
01:42:52si vous vous en souvenez
01:42:53mais c'était à l'temps
01:42:54parce qu'on avait fait
01:42:55une première mi-temps
01:42:56vraiment pourrie
01:42:57et la deuxième mi-temps
01:42:58jusqu'au bout
01:42:59avec les prolongations
01:43:01de la Coupe du Monde
01:43:02et c'était pour ça
01:43:03qu'on avait fait
01:43:04une première mi-temps
01:43:05pour gagner cette Coupe du Monde
01:43:06parce qu'on avait fait
01:43:07une première mi-temps
01:43:08pour gagner cette Coupe du Monde
01:43:09et c'était pour ça
01:43:10qu'on avait fait
01:43:11une première mi-temps
01:43:12pour gagner cette Coupe du Monde
01:43:13et c'était pour ça
01:43:14qu'on avait fait
01:43:15une première mi-temps
01:43:16pour gagner cette Coupe du Monde
01:43:17et c'était pour ça
01:43:18qu'on avait fait
01:43:19une première mi-temps
01:43:20pour gagner cette Coupe du Monde
01:43:21et c'était pour ça
01:43:22qu'on avait fait
01:43:23une première mi-temps
01:43:24pour gagner cette Coupe du Monde
01:43:25et c'était pour ça
01:43:26qu'on avait fait
01:43:27une première mi-temps
01:43:28pour gagner cette Coupe du Monde
01:43:29et c'était pour ça
01:43:30qu'on avait fait
01:43:31une première mi-temps
01:43:32pour gagner cette Coupe du Monde
01:43:33et c'était pour ça
01:43:34qu'on avait fait
01:43:35une première mi-temps
01:43:36pour gagner cette Coupe du Monde
01:43:37et c'était pour ça
01:43:38qu'on avait fait
01:43:39une première mi-temps
01:43:40pour gagner cette Coupe du Monde
01:43:41et c'était pour ça
01:43:42qu'on avait fait
01:43:43une première mi-temps
01:43:44pour gagner cette Coupe du Monde
01:43:45et c'était pour ça
01:43:46qu'on avait fait
01:43:47une première mi-temps
01:43:48pour gagner cette Coupe du Monde
01:43:49et c'était pour ça
01:43:50qu'on avait fait
01:43:51une première mi-temps
01:43:52pour gagner cette Coupe du Monde
01:43:53et c'était pour ça
01:43:54qu'on avait fait
01:43:55une première mi-temps
01:43:56pour gagner cette Coupe du Monde
01:43:57et c'était pour ça
01:43:58qu'on avait fait
01:43:59une première mi-temps
01:44:00pour gagner cette Coupe du Monde
01:44:01et c'était pour ça
01:44:02qu'on avait fait
01:44:03une première mi-temps
01:44:04pour gagner cette Coupe du Monde
01:44:05et c'était pour ça
01:44:06qu'on avait fait
01:44:07une première mi-temps
01:44:08pour gagner cette Coupe du Monde
01:44:09et c'était pour ça
01:44:10qu'on avait fait
01:44:11une première mi-temps
01:44:12pour gagner cette Coupe du Monde
01:44:13et c'était pour ça
01:44:14qu'on avait fait
01:44:15une première mi-temps
01:44:16pour gagner cette Coupe du Monde
01:44:17et c'était pour ça
01:44:18qu'on avait fait
01:44:19une première mi-temps
01:44:20devant l'Assemblée du Rennes.
01:44:21En fait ce qu'on attendait
01:44:22de l'équipe de France
01:44:23c'est qu'elle fasse bloc
01:44:24contre l'Espagne
01:44:25mais malheureusement
01:44:26peut-être qu'elle s'est un peu dispersée
01:44:27dans des débats politiques
01:44:29qui lui sont assez étrangères
01:44:30que ce que l'on leur demandait
01:44:31plus exactement
01:44:32c'était de gagner
01:44:33et pas de faire de la politique.
01:44:36Encore une séquence
01:44:37à l'Assemblée
01:44:38tout à l'heure
01:44:39où devant l'Assemblée
01:44:40Les Verts ont fait la rentrée
01:44:41ensemble,
01:44:42photo de famille évidemment.
01:44:44Ils ont décidé de lancer
01:44:46un barrage anti-Rennes,
01:44:48un poste pour le RN à l'Assemblée au mépris, je crois, de toutes les règles, de règlements intérieurs.
01:44:54Vous avez écouté madame Cyrielle Chatelain, qui est quoi auprès des...
01:44:58On va voir s'il y a les règles, mais qui était à la présidence du groupe écolo, oui.
01:45:01Oui, c'est les verts, les écologistes, pas de Sainte-Etienne.
01:45:03Ha, ha, ha, ha !
01:45:05Je veux, au nom de tous les députés écologistes, remercier les Français et les Françaises
01:45:11qui se sont mobilisés massivement pour faire front républicain.
01:45:15Ils ont fait barrage dans les urnes.
01:45:17Il est de notre responsabilité de faire le barrage à l'Assemblée nationale.
01:45:22L'extrême droite n'est pas compatible avec la République.
01:45:25Le Rassemblement national ne doit donc occuper aucun poste dirigeant au sein de cette Assemblée.
01:45:32C'est le mandat que nous ont donné les électeurs.
01:45:36L'extrême droite n'est pas compatible avec la République.
01:45:38Par contre, la France insoumise est compatible.
01:45:40Ça, il n'y a pas de souci.
01:45:40On peut envoyer un Premier ministre de la France insoumise à Matignon,
01:45:43des antisémites, des islamistes, des faccieux, des fichés S, j'en passe, c'est des meilleurs.
01:45:47Ça, il n'y a pas de souci. Ils sont compatibles avec la République. Allez-y.
01:45:50Ils n'ont pas autre chose à penser, sérieusement, en cette journée de rentrée parlementaire ?
01:45:54Il n'y a pas peut-être d'autres sujets à mettre sur la table que de faire barrage encore une fois ?
01:45:59Ce n'est pas aujourd'hui la priorité.
01:46:01Je ne comprends pas qu'on répète la même chose, faire Castor, Castor.
01:46:04Il y a peut-être d'autres sujets à mettre sur la table, si vous voulez.
01:46:0725 députés qui veulent donc décider de leurs lois et des règlements.
01:46:11Au début, je ne voyais pas qui c'était.
01:46:13Et souvent, les gens dont je ne me souviens pas, c'est qu'ils ne m'ont pas marqué.
01:46:16Et quand je la vois, je me dis qu'elle est vraiment fatiguée.
01:46:19Mme Chatelain, en réalité, je me rappelle d'elle.
01:46:21Non, mais pas sur le fusil.
01:46:23Non, mais qu'elle est fatiguée dans ses propos.
01:46:24Non, mais moi, elle ne m'a pas marqué.
01:46:26Enfin, pardon. Mais c'est qui, ces gens qui distribuent des brevets de respectabilité ?
01:46:29C'est qui ? C'est les 95 %, en fait.
01:46:30Aux Européennes, c'est le score qui a fait son parti.
01:46:33Donc, moi, je veux simplement dire qu'on peut même prendre le score récemment, au second tour.
01:46:37Ils ont fait 25 %, on en a fait 37.
01:46:39Donc, un peu d'humilité.
01:46:40Et ce n'est pas à eux de dire qui est compatible ou pas avec la République.
01:46:44On est élus par les Françaises et les Français.
01:46:46Le match est fait.
01:46:48Pour le coup, c'est nous qui gagnons ce match-là,
01:46:50à savoir des Françaises et des Français qui nous font confiance.
01:46:51On était à 3,5 millions d'électeurs en 2022, il me semble.
01:46:55On est à plus de 10 millions.
01:46:56Alors, en fait, c'est dans l'être des écologistes de s'opposer, de faire barrage.
01:47:02C'est dans l'ontologie de l'NFI de faire barrage.
01:47:06C'est leur raison d'être, c'est de faire barrage, ce qui est plus étonnant.
01:47:09Donc, en fait, moi, je ne suis même pas surpris par ces propos.
01:47:12Et quand même, ça pourrait effaroucher un certain nombre de Républicains.
01:47:18Ce qui me dérange dans la séquence, c'est que Renaissance et le groupe présidentiel
01:47:25se prêtent à ces combines et fassent tout pour effectivement faire en sorte
01:47:30que le Rassemblement national ne puisse pas avoir de vice-présidence,
01:47:34ne puisse pas avoir de caisseur, ne puisse pas éventuellement
01:47:37disputer même la partition pour la Commission des finances.
01:47:43C'est ça, aujourd'hui, les postures, mais qui sont tellement attendues,
01:47:47tellement prévisibles des écologistes, des NFI et des autres.
01:47:50C'est assez rare que je parle autre que de ma personne.
01:47:53Aujourd'hui, ce que je vais vous dire, c'est au nom du modem de François Bayrou,
01:47:56tout à l'heure en bureau exécutif, du président Matei.
01:48:00Le modem veut que le Rassemblement national ait les postes qui correspondent
01:48:05à ce qu'a décidé le peuple français.
01:48:07Le modem est dans son unanimité sur cette ligne-là.
01:48:11Et s'il y en a chez Renaissance qui ne sont pas sur cette ligne-là,
01:48:14c'est eux qui ne sont pas des démocrates chez Renaissance.
01:48:16Le modem, François Bayrou et l'ensemble du modem...
01:48:19Mais attendez, vous me parlez d'une question, je suis au modem.
01:48:21Il y avait un bureau exécutif avec François Bayrou.
01:48:23François Bayrou, Jean-Paul Matei et tout l'ensemble du modem pensent,
01:48:28Richard Ramos pense que les élus de la République qui sont du Rassemblement national,
01:48:33dans la répartition des postes, doivent l'avoir à hauteur de ce qu'ils ont gagné dans les urnes.
01:48:38Je voudrais être précis, comment sont répartis ?
01:48:40En gros, ce n'est pas compliqué.
01:48:42C'est un peu comme le souk marocain, là, pour le coup.
01:48:45On donne des points.
01:48:46C'est en fonction du nombre de députés que vous avez, on vous donne des points.
01:48:50Et à chaque poste, ça vaut des points.
01:48:52Quand vous voulez être président de groupe, ça vaut autant de points.
01:48:54Quand vous voulez être président de commission, ça vaut autant de points.
01:48:56Si vous voulez être secrétaire, ça vaut autant de points.
01:48:58Et donc, en fonction de la répartition qu'a voulu le peuple français,
01:49:01on répartit des points par les groupes politiques.
01:49:05Et en fonction de tous les postes qu'il y a à exercer à l'Assemblée nationale,
01:49:10on les répartit sur la base de ces points-là.
01:49:12Grosso modo, attendez, on peut définir dès aujourd'hui qui sera le président ?
01:49:18Non, ça, le président, c'est encore un vote, c'est autre chose.
01:49:22Mais toutes les autres fonctions, président, président de commission,
01:49:25président de commission d'affaires étrangères...
01:49:27Non, mais il y a une vraie question qui se pose, si vous me permettez.
01:49:29C'est la présidence de la commission des finances qui est attribuée à l'opposition.
01:49:33À quel groupe sera attribuée désormais la commission des finances ?
01:49:36Encore faudrait-il connaître la majorité.
01:49:38Elle était déjà passée sous le nez du RN et de Jean-Philippe Tanguy la précédente fois.
01:49:42Qui sera le premier groupe d'opposition ?
01:49:42Deux ans.
01:49:43C'est d'ailleurs une des difficultés.
01:49:45Monsieur Vallée se trompait tout à l'heure quand il disait qu'on a gagné.
01:49:47En fait, personne n'a gagné.
01:49:49Et donc, définir qui sera dans l'opposition...
01:49:50Pardon, on a gagné plus d'électeurs que les fournisseurs.
01:49:52Oui, mais personne n'a gagné.
01:49:54Et la difficulté que vous dites sur la présidence qui va à l'opposition...
01:49:59Demain, en fonction des accords qu'il y a, c'est peut-être nous qui serons dans l'opposition.
01:50:04On n'en sait rien.
01:50:05Pour l'instant, personne n'est majoritaire et dans l'opposition.
01:50:08Moi, je fais beaucoup de débats avec M. Rameau.
01:50:10On n'est pas d'accord évidemment sur beaucoup d'idées, mais on se respecte.
01:50:13Et moi, c'est ça que j'aime dans le débat politique.
01:50:14Et pourtant, je suis un nouveau venu plus sérieusement dans la politique.
01:50:17Moi, je n'ai pas 20 ans de politique derrière moi.
01:50:20J'étais avant dans la société civile.
01:50:21Et je trouve que quand on peut se battre et se combattre sur les idées,
01:50:24c'est ce qui plaît aux Françaises et aux Français.
01:50:26Après, à eux de choisir à la fin.
01:50:28Et je trouve que c'est courageux.
01:50:29Moi aussi, je suis comme lui.
01:50:30J'essaye de parler avec le cœur, avec sincérité,
01:50:32comme quand j'étais porte-parole de mon syndicat.
01:50:34Et je vous dis que c'est courageux de dire qu'on respecte les voix des Françaises et des Français.
01:50:37Mais dans la situation inverse, si on avait, comme en 2012,
01:50:40où on avait à peine deux élus et qu'on ne représentait personne,
01:50:43on nous dit que vous n'avez pas de place dans la société, c'est logique.
01:50:46Maintenant, on a 143 députés en un seul groupe avec M. Ciotti.
01:50:50En un seul groupe, pas en quatre ou cinq groupes politiques ou cinq partis.
01:50:53On a 143 députés.
01:50:55On a le plus gros groupe de l'Assemblée nationale.
01:50:56Donc, je ne supporte plus.
01:50:58Non, mais M. Benkim, je termine.
01:51:00Parce que c'est quelque chose que je ne supporte plus.
01:51:02Et c'est parce que les électeurs, nos militants, nos adhérents,
01:51:04nous appellent ça, on le dit sur le terrain.
01:51:05Je ne supporte plus des gens, et M. Hussein, pour l'extrême gauche,
01:51:08à rappeler leur pédigrée et leur position qui sont osées abonde,
01:51:11de recevoir des sons de morale de ces gens-là.
01:51:13Le seul qui décide, de gauche, je suis très attaché à De Gaulle et je termine là,
01:51:16le pouvoir et le cours suprême, c'est le peuple.
01:51:18Quand le peuple s'écrime, on respecte la voix du peuple.
01:51:20On a bien compris que le barrage...
01:51:23Mais ce n'est pas à eux de dire les barrages, M. Benkimoun.
01:51:25S'ils veulent faire des barrages, ils vont chez l'IDF et ils font en route les services hydrauliques.
01:51:29C'est bidon, c'est de l'affichage, c'est de la com.
01:51:31C'est pas autre chose.
01:51:33Lors de 2022-2024, vous y étiez plus que moi, M. Ramos,
01:51:36il y a eu deux vice-présidents donnés au RN.
01:51:38Il y a eu M. Chenu et Mme Laporte.
01:51:40Parce qu'il est votre renaissance, le suspect.
01:51:42Oui, mais c'est peut-être terminé.
01:51:45Ils viennent de faire un barrage contre vous.
01:51:47Ils vont encore tomber plus bas que ce que je pensais.
01:51:49Mais donc, c'est-à-dire que si ça se déroule comme je le pressens,
01:51:53c'est-à-dire que si Renaissance ne vote pas pour des vice-présidents RN,
01:51:57comme ça a été le cas pour Sébastien Chenu et Hélène Laporte,
01:51:59d'ailleurs ensuite Sébastien Chenu s'était retiré de sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale
01:52:05et le RN avait voté pour Yael Brown-Pivet,
01:52:07donc il est possible qu'elle retrouve son siège s'il y a de l'intelligence des deux côtés,
01:52:11c'est-à-dire qu'il y a des votes du RN en faveur de Renaissance et de Renaissance en faveur du RN,
01:52:14sauf qu'il s'est passé quelque chose le week-end dernier,
01:52:16Renaissance a fait barrage au RN.
01:52:18Et ça serait quand même dur pour le Rassemblement national,
01:52:22ces élections législatives, parce que ça voudrait dire,
01:52:26certes ils ont doublé leur nombre de députés,
01:52:28mais ils perdent tous leurs sièges de représentants et les sièges importants à l'Assemblée nationale,
01:52:34et en plus il y a eu une tentative de rediabolisation qui a plutôt marché.
01:52:36Juste un dernier commentaire.
01:52:38Moi je pense que ça ne se passera pas comme ça,
01:52:40parce que c'est une chose de faire barrage avant que les électeurs ne votent,
01:52:42on fait barrage et ensuite les électeurs se prononcent,
01:52:44là les électeurs se sont prononcés,
01:52:46ils ont élu 143 députés du RN,
01:52:48et je crois que le parti Renaissance, le groupe Ensemble,
01:52:52est quand même un parti démocratique,
01:52:54qui respectera la volonté du peuple.
01:52:56Il me semble que ce sera le cas,
01:52:58et donc ils voteront en conséquence,
01:53:00en fonction du nombre de députés.
01:53:04C'est surtout un parti divisé en fait,
01:53:06on ne parle pas du tout du modem,
01:53:08mais on voit très bien qu'aujourd'hui,
01:53:10pendant des années,
01:53:12on a cru que le clivage gauche-droite n'existait plus,
01:53:16et la vérité c'est qu'entre un Sacha Houlié et un Gérald Darmanin,
01:53:20il y a une bataille d'influence qui est immense au sein de ce groupe,
01:53:24et de qui l'emportera sur la présidence de ce groupe,
01:53:30probablement que les votes pour la présidence,
01:53:32pour un certain nombre de postes à l'Assemblée...
01:53:34Ce ne sera pas Sacha Houlié qui présidera le groupe Ensemble ?
01:53:36Je n'ai pas dit ça,
01:53:38mais en tout cas il a une influence aujourd'hui.
01:53:40Non mais il essaie d'en créer un autre.
01:53:42Celui qui devrait présider le groupe,
01:53:44visiblement, c'est Gabriel Attal,
01:53:46s'il quitte un jour Matignon.
01:53:48Dernier commentaire sur ce sujet ?
01:53:50Non, je pense qu'il faut respecter la démocratie,
01:53:52le RN a eu des voix du peuple français,
01:53:54ça doit être représenté dans les instances.
01:53:56Et par contre, cette lecture de gauche à droite,
01:53:58qui est une lecture politique,
01:54:00ce n'est pas la mienne.
01:54:02On est sur de l'horizontalité,
01:54:04moi je suis sur de la verticalité,
01:54:06c'est qu'il y a la France d'en haut,
01:54:08et il y a la souffrance.
01:54:10Juste un dernier commentaire pour tous les deux,
01:54:12parce que je vous avais promis de vous lâcher
01:54:14aux alentours de 23h15.
01:54:16David-Olivier Kaminsky,
01:54:18qui est comité directeur du CRIF,
01:54:20était là tout à l'heure,
01:54:22et on a appris ce soir que depuis dimanche,
01:54:24depuis le deuxième tour,
01:54:26il y a une peur chez les Juifs de France,
01:54:28avec l'arrivée de LFI,
01:54:30l'arrivée massive,
01:54:32et peut-être, puisqu'on voit cette bataille,
01:54:34l'envie d'imposer quelqu'un
01:54:36avec un programme,
01:54:38et des personnalités qui se sont montrées
01:54:40antisémites.
01:54:42Vous allez entendre ce que disait
01:54:44M. Kaminsky, qui était là tout à l'heure,
01:54:46et je vous demanderai un commentaire.
01:54:50Depuis le 7 octobre,
01:54:52les Français Juifs sont complètement bousculés,
01:54:54sont pris dans leur
01:54:56centre névralgique
01:54:58et leur identité,
01:55:00et finalement, le résultat des élections
01:55:02a fait un peu tout basculer,
01:55:04c'est-à-dire que
01:55:06pourrait arriver au pouvoir
01:55:08un parti clairement antisémite,
01:55:10un parti qui prône
01:55:12quand même un mouvement terroriste,
01:55:14le dénie, mais qu'il le prône,
01:55:16est-ce qu'on imagine en France
01:55:18un parti prôné Daesh,
01:55:20prôné l'État islamique ?
01:55:22C'est exactement la même chose, c'est-à-dire que
01:55:24on arrive aux confins
01:55:26de l'inacceptable.
01:55:28Noemi, je disais tout à l'heure,
01:55:302000 demandes
01:55:32d'informations pour faire son alia
01:55:34sur le site qui s'occupe
01:55:36de permettre aux Juifs de France
01:55:38de partir en Israël,
01:55:40depuis dimanche, 2000 demandes
01:55:42d'informations, donc il y a une peur,
01:55:44il y a une trouille absolue.
01:55:46C'est une défaite, mais pas que pour les Français Juifs,
01:55:48c'est très important de le souligner,
01:55:50il y a beaucoup de Français qui ont eu peur
01:55:52lorsqu'ils ont vu les résultats
01:55:54du second tour des législatives,
01:55:56lorsqu'ils ont vu que El-Hafi continuait
01:55:58à s'aggraver à l'Assemblée nationale
01:56:00avec de nouveaux députés élus
01:56:02qui sont peut-être encore plus
01:56:04sulfureux que ceux qu'on a connus auparavant.
01:56:06C'est très important de comprendre
01:56:08que ce qui touche les Juifs touche aussi
01:56:10une bonne majorité des Français,
01:56:12et que si demain une partie des Juifs s'en va,
01:56:14ceux qui restent en France
01:56:16ressentiront la même peur,
01:56:18la même crainte pour leur avenir.
01:56:20Je pense toujours au livre Soumissons
01:56:22de Michel Houellebecq, et lorsqu'il discute
01:56:24avec sa compagne dans ce livre,
01:56:26c'est un parti islamiste qui arrive au pouvoir,
01:56:28c'est une fiction, et le personnage principal
01:56:30discute avec sa compagne qui est juive,
01:56:32et sa compagne lui dit
01:56:34maintenant je dois partir, je pars en Israël.
01:56:36Et il a cette phrase qui est très forte,
01:56:38il dit mais moi je n'ai pas d'Israël.
01:56:40Et est-ce qu'on pense à tous ceux qui n'ont pas d'Israël ?
01:56:42A tous ceux qui n'auront pas un endroit
01:56:44où aller parce que leur seul endroit c'est la France.
01:56:46Donc aujourd'hui il faut défendre les Juifs,
01:56:48il faut défendre les Français,
01:56:50il faut défendre tous ceux qui ont peur
01:56:52de ce parti politique parce qu'il est
01:56:54d'abord et avant tout anti-français.
01:56:56Vous savez moi M. Benekiboud,
01:56:58dans ma vie j'ai manifesté 3 fois.
01:57:00Le 11 janvier 2015 quand Charlie Hebdo
01:57:02et les policiers sont tombés du terrorisme islamiste.
01:57:04Le 19 mai 2021 quand
01:57:06Eric Masson ce policier d'Avignon a été
01:57:08tué par un dealer et que ça avait ému la France entière.
01:57:10Et le 12 novembre 2023
01:57:12lorsque il y a eu la marche contre l'antisémitisme.
01:57:14Voilà, il y a les mots d'amour, il y a l'épreuve d'amour.
01:57:16Moi c'était ma manière de montrer mon amour
01:57:18aux patriotes juifs de France.
01:57:20La France c'est leur pays, et je termine
01:57:22sur cette anecdote qui pour moi est importante.
01:57:24Jeudi dernier je suis descendu dans le sud pour soutenir
01:57:26des candidats de mon parti, c'est Ben Sassouli
01:57:28dans le Var avec Laure Lavallette, et je suis arrivé
01:57:30à l'aéroport de Marignane et j'ai une famille juive dans l'avion
01:57:32qui m'a reconnu, qui s'est présenté en tant que telle.
01:57:34Un couple avec ses deux enfants. Et ils m'ont dit
01:57:36effectivement, on a peur
01:57:38que demain la France insoumise et ceux qui ne dénoncent
01:57:40pas effectivement cet antisémitisme
01:57:42où les explosions d'actes sont
01:57:44inadmissibles et sont insupportables pour les républicains
01:57:46et on dit, on croit en vous
01:57:48et on espère que ces gens-là n'arriveront jamais aux responsabilités.
01:57:50Donc moi, c'est un engagement de ma vie.
01:57:52Et pardon de saouler peut-être les gens avec ça,
01:57:54mais pendant Policier en tant que 20 ans, ça a été l'un de mes combats.
01:57:56En tant que gardien de la paix, j'ai surveillé
01:57:58des synagogues, j'ai surveillé des établissements israélites,
01:58:00j'ai protégé des juifs, j'ai pris
01:58:02des plaintes pour des gens victimes d'antisémitisme et j'ai interpellé
01:58:04des auteurs de flagrant délit pour des tags ou pour des agressions
01:58:06antisémites avec mes collègues. Donc il y en a qui en parlent
01:58:08et il y en a qui le font. Et donc moi je dis
01:58:10simplement, et je l'ai déjà dit sur votre antenne, si les juifs
01:58:12de France veulent partir en Israël, parce que certains disent
01:58:14c'est notre pays, dans leur pays c'est la France, avec Israël
01:58:16aussi, mais c'est d'abord la France. Si un jour on a
01:58:18une exode des juifs en Israël,
01:58:20la France perdra son âme et les juifs de France
01:58:22c'est la France et il faut absolument qu'on se batte
01:58:24à leur côté contre ces actes ignobles.
01:58:26Je ne pense pas à ceux qui ont dit
01:58:28ni LFI, ni Rassemblement National, mais je pense
01:58:30à ceux qui du côté de la majorité présidentielle,
01:58:32feu la majorité présidentielle, ont dit
01:58:34faire barrage au RN, coûte que coûte,
01:58:36quitte à prendre un bulletin, la France insoumise.
01:58:38En disant cela, ils disent
01:58:40l'antisémitisme à l'extrême gauche, c'est pas grave.
01:58:42Le résiduel de Jean-Luc Mélenchon
01:58:44qui est son point de détail, c'est pas grave.
01:58:46Le four mis dans un clip
01:58:48où on représente Meher Habib
01:58:50en pieuvre, qui est le durafour crématoire
01:58:52de Sébastien Nelogu, c'est pas grave.
01:58:54Et d'ailleurs, il y a une tribune dans le monde
01:58:56signée par Arie Halimi, ancienne avocate
01:58:58de Jean-Luc Mélenchon, qui dit au fond
01:59:00l'antisémitisme d'extrême gauche, c'est pas grave.
01:59:02C'est un antisémitisme contextuel.
01:59:04Ceux qui ont appelé à voter pour la France
01:59:06insoumise, et notamment du camp présidentiel,
01:59:08pour faire barrage au RN, et qui n'ont pas
01:59:10appliqué ni LFI, ni RN,
01:59:12qui est d'ailleurs la ligne du CRIF,
01:59:14se sont quelque part lavé un peu les mains
01:59:16de l'antisémitisme d'extrême gauche.
01:59:18J'en remarque que ceux qui
01:59:20frisent, même plus que friser, sont
01:59:22parfois, ont des propos
01:59:24antisémites, sont aussi
01:59:26ceux qui disent la polystue.
01:59:28Toujours.
01:59:30Les indigénistes ont très bien
01:59:32théorisé ça. Vous savez, pour eux, il y a
01:59:34une sorte de colorimétrie entre les
01:59:36blancs, les juifs, et les racisés,
01:59:38selon leurs propres termes, et ils considèrent que les juifs
01:59:40sont des super blancs. Donc, dans leur
01:59:42logique, si vous voulez, le juif c'est d'abord la première
01:59:44cible, mais il y a toutes les autres ensuite.
01:59:46Le mot de la fin, M. Ramos.
01:59:48C'est pour moi très compliqué. A la fois,
01:59:50mon ami Éric, qui me reconnaîtra à Orléans,
01:59:52qui est commerçant, qui est né dans la
01:59:54cité, à la Zube de Blois, avec moi,
01:59:56et qui est juif, et qui a peur.
01:59:58Il y a les flics qui tournent dans
02:00:00son commerce plus que d'habitude.
02:00:02Il y a une vraie peur dans cette affaire-là.
02:00:04Et puis aussi une pensée pour les
02:00:06musulmans modérés. C'est-à-dire que
02:00:08cet affrontement de, disait Gérard Collomb,
02:00:10face-à-face, je pense que
02:00:12la France insoumise,
02:00:14notamment, en essayant
02:00:16par les réseaux sociaux
02:00:18de mettre que des gens qui étaient dans un islam modéré
02:00:20deviennent des islamistes,
02:00:22c'est aussi dangereux. Et donc, j'ai
02:00:24à la fois une pensée pour mes amis juifs.
02:00:26Moi, le Hamas, j'ai tout de suite dit que c'était des terroristes.
02:00:28Je suis allé, j'avais
02:00:3020 ans, je crée le comité de vigilance
02:00:32contre le racisme et l'antisémitisme.
02:00:34Mais,
02:00:36je pense qu'il faut à la fois dire cela.
02:00:38La France,
02:00:40on a besoin des juifs qui restent avec nous.
02:00:42Parce que c'est une partie de nous-mêmes.
02:00:44Et de l'autre côté, il faut dire aux jeunes
02:00:46musulmans qui vivent leur religion
02:00:48dans la tranquillité. Ne tombez pas
02:00:50dans le piège de LFI d'aller
02:00:52non pas dans l'islam, mais dans l'islamisme.
02:00:54Oui, vous savez, c'est une question qu'on pose souvent.
02:00:56Comment est-ce qu'on peut aider les juifs
02:00:58dans leur tourmente ? Je pense qu'aujourd'hui,
02:01:00c'est combattre la France insoumise.
02:01:02C'est combattre tous ceux qui, aujourd'hui, font monter l'antisémitisme.
02:01:04Tous ceux qui donnent des armes
02:01:06idéologiques à ceux qui s'en prennent aux juifs
02:01:08dans notre pays. Combattre la France insoumise
02:01:10aujourd'hui, c'est combattre
02:01:12l'antisémitisme. C'est très important.
02:01:14M. Vallée, merci
02:01:16beaucoup. M. Ramos, merci
02:01:18d'avoir participé à ce petit
02:01:20débat tout à fait
02:01:22remarquable. Vous avez l'air d'être
02:01:24des adversaires.
02:01:26Merci d'être resté.
02:01:28En tout cas, nous, on va continuer.
02:01:30Je voulais vous montrer
02:01:32une image de Washington
02:01:34ce soir, où il y a
02:01:36le sommet de l'OTAN.
02:01:38Où est Charlie ?
02:01:40Il décolle demain matin.
02:01:42Est-ce qu'il doit y aller ?
02:01:44Parce qu'il se passe des choses
02:01:46dans ce pays.
02:01:48Il se passe des choses dans le monde aussi.
02:01:50L'Ukraine, c'est un petit sujet.
02:01:52Le monde est particulièrement agité en ce moment.
02:01:54Le sommet de l'OTAN est quand même assez important.
02:01:56Il y a tous les grands de ce monde. Effectivement, il a envie d'être sur la photo.
02:01:58M. Vallée et M. Ramos,
02:02:00vous pouvez rester, bien sûr, mais vous pouvez y aller.
02:02:04Évidemment qu'il a envie d'être sur la photo.
02:02:06Mais est-ce qu'il n'y a pas
02:02:08un risque, Noémie,
02:02:10de quitter
02:02:12la France
02:02:14pour Emmanuel Macron, alors qu'il y a
02:02:16tellement de choses ?
02:02:18Emmanuel Macron a tout intérêt à faire en sorte
02:02:20que le temps passe doucement.
02:02:22Je lisais tout à l'heure, ou j'écoutais
02:02:24une analyse de Mathilde Sirot,
02:02:26rédactrice en chef du service politique
02:02:28du Point, qui expliquait à quel point il était
02:02:30intéressant pour le Président de la République,
02:02:32maintenant qu'il était le maître des horloges,
02:02:34de faire durer le suspens.
02:02:36Il a tout laité, le Président de la République.
02:02:38Il n'est pas pressé de former un gouvernement.
02:02:40Il a tout intérêt même à attendre
02:02:42que les groupes se forment à l'Assemblée nationale.
02:02:44Il a tout intérêt à attendre qu'il y ait
02:02:46ces combats de coque entre ces
02:02:48différentes oppositions qui se mangent
02:02:50un petit peu entre elles, avec
02:02:52ces danses du ventre pour être Premier ministre.
02:02:54On voit bien qu'il y a des choses qui se jouent,
02:02:56qui sont indépendantes de sa volonté.
02:02:58Mais il a tout intérêt à laisser le temps filer.
02:03:00Il est évident que
02:03:02si le nouveau gouvernement
02:03:04n'est pas nommé en milieu
02:03:06de semaine prochaine,
02:03:08vendredi prochain, en 10 jours,
02:03:10et encore, ça me semble tard,
02:03:12s'il n'est pas nommé dans une semaine,
02:03:14il ne le sera pas avant la fin de l'été.
02:03:16Parce qu'on n'imagine pas un changement
02:03:18de gouvernement à 4 ou 5 jours
02:03:20de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
02:03:22Et on n'imagine encore moins un changement de gouvernement
02:03:24pendant les Jeux olympiques.
02:03:26Ne serait-ce que parce qu'il faudra que le gouvernement
02:03:28soit bien informé de ce qui est prévu,
02:03:30de comment ça se passe, le ministre de l'Intérieur.
02:03:32On n'imagine pas un nouveau ministre de l'Intérieur
02:03:34découvrir le plan des JO 3 jours avant la cérémonie d'ouverture.
02:03:36Donc, où ça se fait rapidement,
02:03:38où ça se fera à la fin de l'été.
02:03:40Gérald Darmanin a rencontré
02:03:42le président de la République il y a 24 heures.
02:03:44Gérard Larcher a rencontré le président de la République.
02:03:46Pour l'histoire de sécurité des JO,
02:03:48est-ce que ça veut dire
02:03:50que tu restes Gérald ?
02:03:52Parce qu'il avait annoncé
02:03:54qu'il allait partir immédiatement.
02:03:56Il peut pas s'en aller avant les JO.
02:03:58Dans le privé, non.
02:04:00Non, en fait,
02:04:02le drame pour Gérald Darmanin,
02:04:04c'est que ce n'est pas son choix.
02:04:06Il n'a pas d'autre choix que de rester
02:04:08jusqu'à la fin de la séquence.
02:04:10J'ai l'impression que c'est le choix de personne
02:04:12dans le gouvernement.
02:04:14Les choses avaient été anticipées
02:04:16avant même la dissolution par Gérald Darmanin.
02:04:18Il était clair que dans son esprit,
02:04:20il retournait à l'Assemblée
02:04:22une fois les JO terminées.
02:04:24C'était son esprit.
02:04:26Il avait compris que probablement
02:04:28la bataille décisive se passerait
02:04:30à l'Assemblée nationale.
02:04:32Il a eu le nez relativement fin là-dessus.
02:04:34Sauf que ça a été très largement précipité
02:04:36par le président.
02:04:38Mais c'est le même problème pour Gabriel Attal.
02:04:40Vous avez raison.
02:04:42Il y a 5-10 minutes de la présidence
02:04:44de ce groupe Renaissance.
02:04:46Mais ils sont dans l'incapacité
02:04:48aujourd'hui de batailler pour cette présidence
02:04:50puisqu'ils sont encore aux commandes.
02:04:52Johan a évoqué il y a 15 secondes
02:04:54l'hypothèse d'un nouveau gouvernement
02:04:56la semaine prochaine.
02:04:58Sauf qu'il faudrait encore que,
02:05:00pour ce faire, Gabriel Attal
02:05:02remette sa démission.
02:05:04Aujourd'hui, ce n'est pas l'ordre du jour.
02:05:06Il doit gérer les affaires courantes et même mieux.
02:05:08Il a certes démissionné,
02:05:10la démission n'a même pas été acceptée.
02:05:12Il n'y a pas eu un nouveau Gabriel Attal.
02:05:14Mais on est dans la continuité absolue.
02:05:16Il peut encore agir
02:05:18comme s'il était
02:05:20pleinement aux commandes.
02:05:22Ce n'est pas un Premier ministre démissionnaire.
02:05:24C'est ça qui change.
02:05:26C'est au-delà des affaires courantes.
02:05:28Il ne peut faire passer aucun texte de loi
02:05:30avec cette Assemblée nationale.
02:05:32Quoique, s'il arrivait avec un texte de loi
02:05:34sur la fin de vie porté par Catherine Vautrin
02:05:36comme ce qui se passait avant la dissolution,
02:05:38ça passe en l'état.
02:05:40Evidemment que ce n'est pas le but.
02:05:42Le risque pour lui,
02:05:44par contre, c'est une motion de censure
02:05:46le 19, le 20, le 21 juillet, le 22.
02:05:48Imaginez un peu,
02:05:50politique fiction,
02:05:52ce n'est pas de la fiction pure,
02:05:54une motion de censure pendant les JO.
02:05:56Aucun groupe politique
02:05:58ne prendra le risque de faire tomber
02:06:00le gouvernement pendant les Jeux olympiques
02:06:02ou même à quelques jours des Jeux olympiques.
02:06:04Je ne crois pas que le Rassemblement national,
02:06:06soit dans cette optique-là.
02:06:08Très sincèrement, je ne pense pas que ça arrive.
02:06:10Il va y avoir un événement avant les JO.
02:06:12Madame le maire de Paris va se baigner.
02:06:14Le 17.
02:06:16Elle a invité les Parisiens
02:06:18ou ceux qui voulaient à la rejoindre.
02:06:20Olivier, je vous ai acheté un magnifique maillot.
02:06:22Je me suis baigné récemment dans la Seine.
02:06:24Mais je me suis baigné dans la Seine.
02:06:26Mais où dans la Seine ?
02:06:28Du côté de Ronny-sur-Seine.
02:06:30On peut se baigner dans la Seine
02:06:32à plein d'endroits.
02:06:34Je suis prêt.
02:06:36Il faudra me payer cher.
02:06:38Je vous prends un rendez-vous
02:06:40chez le Dermato le lendemain.
02:06:42Les purgés.
02:06:44On n'a pas parlé des purgés aujourd'hui.
02:06:46Pourtant, ils ont fait aussi
02:06:48leur conférence de presse.
02:06:50Monsieur Corbière était là tout à l'heure.
02:06:52Madame Autain aussi.
02:06:54Avec qui ils vont siéger ?
02:06:56C'est la grande question.
02:06:58Ils aimeraient avec les communistes.
02:07:00Avec les communistes, les purgés.
02:07:02Avec le groupe GDR.
02:07:04Ce qu'on appelle le groupe GDR.
02:07:06D'André Chassaigne lors de la précédente
02:07:08mandature.
02:07:10Il y en a même qui veulent un grand groupe
02:07:12du Front Populaire.
02:07:14C'est Alexis Corbière qui propose ça.
02:07:16Sans les étiquettes de parti.
02:07:18Et ce morcelage qu'on a connu
02:07:20pendant deux ans.
02:07:22Ce qui m'a étonné, c'est la résilience.
02:07:24On va entendre Clémentine Autain.
02:07:26Alexis Corbière, c'est la résilience.
02:07:28Ils sont prêts à pardonner.
02:07:30Je vais vous expliquer pourquoi.
02:07:32Alexis Corbière.
02:07:34Moi, je pratique le pardon des offenses.
02:07:36Malgré tout ce que j'ai subi.
02:07:38Mais je dis que le sectarisme et la brutalité
02:07:40quand l'extrême droite est si forte,
02:07:42c'est une erreur politique.
02:07:44Ma victoire, celle de Daniel Simonnet,
02:07:46celle d'Hendrik Davies,
02:07:48est la démonstration que nous avions raison.
02:07:50Je viens aussi pour planter
02:07:52une petite graine dans le sol insoumis
02:07:54qui demain deviendra une plante
02:07:56et pourquoi pas un arbre.
02:07:58Et on le débarrasser de pratiques inutiles.
02:08:02On va écouter également Clémentine Autain.
02:08:04Elle aussi, elle est dans la résilience
02:08:06et prête à pardonner.
02:08:10L'UPES, c'est aussi avec les insoumis
02:08:12qui soutiennent la ligne de Jean-Luc Mélenchon.
02:08:14Moi, vous savez, ils n'auront pas ma haine.
02:08:16Donc vous, vous êtes prêts à re-siéger ?
02:08:18Ils n'auront pas ma haine.
02:08:20Je serai unitaire pour deux, pour trois, pour quatre.
02:08:22Vous m'entendez ? Pour deux, pour trois, pour quatre.
02:08:24Donc vous êtes prêt à siéger avec ceux qui vous ont purgés ?
02:08:26Bien sûr, bien sûr.
02:08:28Bien sûr que je suis prête à siéger
02:08:30dans un même groupe avec les camarades insoumis
02:08:32avec lesquels j'ai des désaccords profonds
02:08:34notamment sur la nécessité
02:08:36de la démocratie dans un parti du 21ème siècle.
02:08:38Ce n'est pas le seul désaccord.
02:08:40J'ai eu d'autres désaccords, vous le savez,
02:08:42sur l'affaire Katniss au moment du 7 octobre.
02:08:44Il y a d'autres désaccords.
02:08:46Il faut qu'on ait des structures, des cadres
02:08:48aussi bien nationalement
02:08:50pour faire vivre ce nouveau front populaire
02:08:52qui ne peut pas non plus être
02:08:54un cartel de partis.
02:08:56Ça ne peut pas être juste.
02:08:58Mais qu'est-ce qu'elle veut dire quand elle parle de désaccords
02:09:00sur une démocratie nécessaire ?
02:09:02C'est sûr que ce n'est pas évident.
02:09:04Mais vous savez, son discours
02:09:06me fait penser à cette phrase, à ce texto
02:09:08qui avait été attribué
02:09:10de Nicolas Sarkozy à Cécilia Attias
02:09:12lorsqu'il lui avait dit « si tu reviens, j'annule tout ».
02:09:14Et là, on a l'impression qu'ils sont prêts à tout pardonner.
02:09:16Ils ne sont pas revanchards véritablement.
02:09:18Ils ont été traités comme des pestiférés
02:09:20au vu de tout le monde pendant cette campagne
02:09:22et manifestement, ils sont prêts
02:09:24à pardonner.
02:09:26Mais en fait, quelle blague d'abord !
02:09:28Parce qu'ils découvrent,
02:09:30parce qu'il y a eu une tentative de purge
02:09:32de la part de Jean-Luc Mélenchon
02:09:34et de ses proches, que tout d'un coup
02:09:36le LFI
02:09:38ne serait pas démocratique, ne serait pas dirigé
02:09:40par un seul homme, accompagné
02:09:42peut-être de deux ou trois sbires.
02:09:44La vérité, c'est que c'est comme ça, c'est le mode de fonctionnement
02:09:46depuis toujours
02:09:48de LFI,
02:09:50de Jean-Luc Mélenchon
02:09:52et de ses affinés. Donc tout d'un coup, de découvrir
02:09:54la Lune au moment où on a été
02:09:56à deux doigts d'y passer,
02:09:58honnêtement, c'est un peu foire de café.
02:10:00Donc moi, je ne crois ni
02:10:02à cette tentative
02:10:04de vouloir
02:10:06passer l'éponge, ni même à...
02:10:08Parce qu'il ne faut pas oublier que LFI
02:10:10porte dans son programme
02:10:12la 6ème République,
02:10:14une constituante,
02:10:16tout ça, c'est du vent,
02:10:18tout est cadenassé,
02:10:20verrouillé, ça sera
02:10:22une constituante écrite par Jean-Luc Mélenchon
02:10:24et ses amis. Non mais moi, ce qui me choque le plus
02:10:26dans ce que dit Clémentine Autain, c'est
02:10:28nous avons des désaccords sur le 7 septembre.
02:10:30Non, 7 octobre, pardon.
02:10:32Quand on considère
02:10:34que le 7 octobre, c'est une attaque
02:10:36terroriste du Hamas, des islamistes
02:10:38du Hamas, quand on
02:10:40considère que le Hamas est un
02:10:42mouvement terroriste, si on
02:10:44considère que Madame Obono, qui qualifie
02:10:46le Hamas de mouvement de réexistence,
02:10:48si on considère que ses propos sont
02:10:50ignobles, infâmes,
02:10:52eh bien on quitte la France insoumise.
02:10:54Mais ça n'est pas un désaccord. On n'a pas de désaccord
02:10:56sur ce qui s'est passé le 7 octobre.
02:10:58Soit, effectivement, on est
02:11:00du côté de ceux
02:11:02qui sont victimes du 7 octobre,
02:11:04soit on est de l'autre côté.
02:11:06Vous comprenez ? Mais on ne peut pas être en désaccord
02:11:08là-dessus, ça n'est pas un désaccord.
02:11:10C'est quand même très intéressant, à la France insoumise,
02:11:12on purge Daniel Simonnet,
02:11:14Alexis Corbière, Raquel Garrido
02:11:16qui s'est fait battre, et Clémentine Autain,
02:11:18elle est entre la purge
02:11:20et le fait de rester dans
02:11:22le groupe. Mais par contre, on investit
02:11:24Adrien Quatennens, qui se retire de lui-même,
02:11:26condamné pour violences conjugales. On investit
02:11:28Raphaël Arnaud, qui a
02:11:30trois fiches S
02:11:32et qui a été condamné en première instance
02:11:34pour des violences, il a fait appel, il est
02:11:36présumé innocent. On investit Daniel Obono
02:11:38pour qui le Hamas est un groupe de
02:11:40résistance. On investit David
02:11:42Giraud, qui a traité Meier-Habib
02:11:44de port. Donc c'est quand même intéressant.
02:11:46Au RN,
02:11:48quand il y a des purges, et d'ailleurs,
02:11:50ils auraient intérêt à l'accélérer,
02:11:52cette purge.
02:11:54Alors il y a M. Penel qui a démissionné parce que c'était
02:11:56un candidat,
02:11:58parce que c'était lui qui était chargé du casting,
02:12:00et une quarantaine de candidats
02:12:02avaient des profits sulfureux, mais hop,
02:12:04démission !
02:12:06M. Vallée racontait ça
02:12:08parce que ça le dérangeait.
02:12:10Il a été démissionné à la demande de
02:12:12Marine Le Pen et de Jordan Bardella parce qu'il a fait un
02:12:14très mauvais casting. Mais quelqu'un,
02:12:16il y a une volonté en interne au RN
02:12:18de reprendre les
02:12:20fédérations et de regarder
02:12:22qui fait remonter les candidats et qui gère
02:12:24les fédérations. Mais ils ont intérêt à accélérer cela.
02:12:26Comme ils auraient intérêt à dire à M.
02:12:28Chudeau, vous êtes bien gentil,
02:12:30vous avez été réélu, mais vous nous avez
02:12:32fait perdre des circonscriptions, donc maintenant
02:12:34vous avez siégé en qualité de non-inscrit.
02:12:36C'est des choses que le RN aurait intérêt à faire
02:12:38pour ne pas se reprendre cette stratégie
02:12:40de diabolisation qu'ils alimentent
02:12:42avec ces mauvais profils.
02:12:44J.-L. M. Ça fait combien de jours que cette dissolution a eu lieu ?
02:12:46Ca fait un mois.
02:12:48Aujourd'hui,
02:12:50on est incapable de dire s'il y aura
02:12:52un Premier ministre de gauche ou de droite.
02:12:54On ne sait pas.
02:12:56M. Bailleron. La plus grande probabilité,
02:12:58non, ou un ministre technique,
02:13:00un Premier ministre purement un techno.
02:13:02J.-L. M. M. Bailleron, comme dit
02:13:04J.-L. M. Bailleron. Je ne sais pas.
02:13:06Il y a la probabilité de voir
02:13:08une, mais c'est pas sûr qu'elle voit le jour,
02:13:10mais on parle de probabilité, je pense que la coalition
02:13:12Renaissance-LR a plus de chance
02:13:14de voir le jour
02:13:16quand vous avez là un Olivier Marlex
02:13:18qui est une petite révolution pour lui,
02:13:20quand on connaît son anti-macronisme primaire,
02:13:22qui appelle Emmanuel Macron à nommer
02:13:24un Premier ministre LR et donc qui ouvre la voie
02:13:26à une coalition. M. Bailleron. Avec la val de la droite.
02:13:28J.-L. M. Bailleron. Attendez, alors je vais essayer
02:13:30de vous ressortir,
02:13:32je vais essayer, Raphaël et Noemi,
02:13:34je vais essayer de vous ressortir ma camembert. Ils sont compliqués.
02:13:36M. Bailleron. Et surtout qu'ils sont...
02:13:38J.-L. M. Bailleron. Ils sont compliqués.
02:13:40M. Bailleron. Vous avez une coalition possible, mais à chaque fois il aurait fallu mettre un devant.
02:13:42J.-L. M. Bailleron. Non, mais c'est des coalitions impossibles.
02:13:44M. Bailleron. Pourquoi vous avez mis possible dans le titre ?
02:13:46J.-L. M. Bailleron. Oui, c'est des coalitions possibles,
02:13:48mais elles sont impossibles, vous avez raison. Trois coalitions.
02:13:50La coalition, ça c'est la coalition qui va
02:13:52du PS au LR avec
02:13:54divers droits. Mais si, c'est très clair.
02:13:56Regardez, on a enlevé LFI,
02:13:58on a enlevé le RFI.
02:14:04Pour toutes les hypothèses qui sont faites aujourd'hui,
02:14:06on écarte systématiquement les 10 millions d'électeurs
02:14:08du RN et leurs
02:14:10143 élus.
02:14:12M. Bailleron. Donc cette coalition impossible,
02:14:14Noémie, qui irait ?
02:14:16Du PS aux divers droits
02:14:18avec LR ?
02:14:20J.-L. M. Bailleron. Je suis assez d'accord avec Gauthier. Je pense que la plus
02:14:22probable, la coalition la plus probable,
02:14:24ce serait éventuellement
02:14:26Renaissance avec un centre mou de droite
02:14:28avec les Républicains, si vous voulez.
02:14:30Je ne vois pas d'autres solutions possibles.
02:14:32Si on procède par élimination,
02:14:34de toute façon, il ne peut pas y avoir de coalition
02:14:36ni avec LFI, ni avec le
02:14:38Rassemblement National. Il y aura une motion de censure
02:14:40qui le ferait tomber immédiatement ce gouvernement
02:14:42et on sait que le Président de la République est plutôt contre
02:14:44cela. Donc je ne vois pas d'autres possibilités que cela.
02:14:46C'est-à-dire...
02:14:48J.-L. M. Bailleron. Je peux vous montrer mon autre camembert. J'ai deux autres camemberts.
02:14:50M. Bailleron. Oh merci, vous nous gâtez.
02:14:52J.-L. M. Bailleron. J'avais deux autres camemberts.
02:14:54Je vais vous les montrer. On a passé du temps
02:14:56à fabriquer ces camemberts.
02:14:58J.-L. M. Bailleron. Vous avez voulu à tout prix les fabriquer.
02:15:00M. Bailleron. Là, c'est la coalition qui ira de LFI
02:15:02au macronisme. Celle-là ?
02:15:04J.-L. M. Bailleron. Impossible.
02:15:06Une coalition impossible. Est-ce qu'on peut changer le titre ?
02:15:08Poubelle.
02:15:10M. Bailleron. Faites-moi plaisir. Il y a des gens qui ont travaillé des heures.
02:15:12Croisez une coalition qui va
02:15:14du Parti communiste
02:15:16à horizon. Voilà.
02:15:18C'est la petite coalition, celle-là, de gauche.
02:15:20Raphaël Stainville, merci.
02:15:22Merci pour les artistes.
02:15:24J.-L. M. Bailleron. C'est le rêve d'Edouard Philippe.
02:15:26J.-L. M. Bailleron. Il y a pas de risques.
02:15:28M. Bailleron. Il y a un environ.
02:15:30J.-L. M. Bailleron. Est-ce qu'on n'est pas sûr ? On ne saura que le 18.
02:15:32M. Bailleron. Moi, je pense que le seul scénario
02:15:34possible, encore une fois, peut-être que l'avenir va me donner
02:15:36tort, ça ne serait pas la première fois,
02:15:38c'est LR-Renaissance avec une motion
02:15:40de censure qui ne serait jamais votée par le Rassemblement
02:15:42national parce que le RN se dirait, si on vote
02:15:44la motion de censure, on donne le point
02:15:46au nouveau Front populaire et on aggrave
02:15:48l'instabilité politique.
02:15:50Si LR-Renaissance
02:15:52font le choix de l'intelligence, de se mettre d'accord
02:15:54et que le RN accepte de ne pas voter une motion de censure,
02:15:56ça peut marcher.
02:15:58J.-L. M. Bailleron. On écoute Maude Bréjon
02:16:00qui était sur ce plateau tout à l'heure, qui a sa
02:16:02propre idée, comme tout le monde,
02:16:04j'ai l'impression, de la coalition.
02:16:08Maude Bréjon. Pas de gouvernement avec la France insoumise,
02:16:10pas de gouvernement qui inclurait,
02:16:12pardonnez-moi, ne serait-ce qu'un secrétaire
02:16:14d'Etat aux patates
02:16:16issu de la France insoumise.
02:16:18C'est un parti
02:16:20dont, je crois, les valeurs mettent
02:16:22en danger ce qu'est la France
02:16:24et dont le programme, qui est celui du nouveau Front populaire,
02:16:26qui est d'ailleurs pas uniquement celui de la France insoumise,
02:16:28est un programme qui serait
02:16:30mortifère pour la France,
02:16:32pour son identité, pour son économie.
02:16:36J.-L. M. Bailleron. Même pas un sous-secrétariat aux patates.
02:16:38J.-L. M. Bailleron. Ecoutez, moi je suis très content
02:16:40de voir que ce que je disais hier
02:16:42effectivement est partagé par
02:16:44de plus en plus de députés...
02:16:46J.-L. M. Bailleron. Vous êtes très écouté, Johan.
02:16:48J.-L. M. Bailleron. Non, non, ça n'est pas ce que je dis.
02:16:50Mon avis est partagé par beaucoup de monde
02:16:52et j'en suis très heureux parce qu'il est évident
02:16:54que la France insoumise
02:16:56représente une menace pour notre pays.
02:16:58Et il en va de l'honneur
02:17:00de la France qu'il n'y ait pas
02:17:02un seul ministre, un seul secrétaire d'Etat
02:17:04issu de ce parti.
02:17:06J.-L. M. Bailleron. Johan, vous avez raison.
02:17:08J.-L. M. Bailleron. Compte tenu de ce qu'est ce parti, ça n'est pas possible.
02:17:10J.-L. M. Bailleron. Vous avez raison, mais ceci, il y a une immense responsabilité.
02:17:12S. Ndiaye. C'est une des adversités des macronistes.
02:17:14On a vu Gabriel Attal changer d'avis sur LFI.
02:17:16J.-L. M. Bailleron. Pour éviter la majorité absolue au RN,
02:17:18ils ont donné la majorité relative à LFI.
02:17:20S. Ndiaye. Il y a une versatilité envers les macronistes.
02:17:22Ils peuvent dire tout et son contraire à un jour d'écart.
02:17:24J.-L. M. Bailleron. Mais écoutez,
02:17:26le président de la République n'écoute rien.
02:17:28S. Ndiaye. Par contre, ça c'est très facile à comprendre.
02:17:30Il ne voulait pas de majorité absolue pour le RN.
02:17:32La solution, c'était le barrage.
02:17:34Quitte à voter LFI en se pinçant le nez,
02:17:36mais en n'étant absolument pas sincère.
02:17:38Après, ils reprennent le discours qu'ils ont toujours tenu
02:17:40face à la France insoumise. Mais surtout, ça veut dire
02:17:42une chose très claire, ça veut dire que n'importe quel
02:17:44gouvernement avec un ministre LFI
02:17:46qui soit Matignon aux armées,
02:17:48au Quai d'Orsay, à Bercy ou que sais-je,
02:17:50tombe dans les deux jours qui suivent avec une motion de censure.
02:17:52C'est très clair. Le RN la votera
02:17:54et Renaissance aussi, une grande majorité de Renaissance du moins.
02:17:56J.-L. M. Bailleron. C'est un avenir chaotique.
02:17:58S. Ndiaye. Absolument. Mais vous savez,
02:18:00je prends ce petit exemple depuis hier.
02:18:02Sur un an, l'année qui vient de s'achever,
02:18:04on a eu trois gouvernements. Deux de Born, un de Attal.
02:18:06Alors pourquoi l'année prochaine,
02:18:08alors que les motions de censure n'étaient pas votées jusqu'ici,
02:18:10elles le seront demain ? Pourquoi on n'en aurait pas six ?
02:18:12Pourquoi on n'en aurait pas douze ? Pourquoi on n'en aurait pas vingt-quatre ?
02:18:14On revit la Troisième République et la Quatrième ?
02:18:16Voilà. Au fond, c'est la fin de la cinquième
02:18:18telle qu'on l'a connue, ce qui se passe actuellement.
02:18:20Et telle qu'elle a été pensée aussi.
02:18:22Edouard Philippe, le Président n'écoute rien.
02:18:26Je ne vais pas lui dire quand il doit s'exprimer.
02:18:28En général, quand je donne un conseil, il fait l'inverse.
02:18:30Donc je vais avoir l'humilité
02:18:32de ne pas me mettre à sa place
02:18:34et de le laisser s'exprimer quand il le souhaitera.
02:18:36La décision qu'il a prise de dissoudre
02:18:38l'Assemblée, vous la jugez comment ?
02:18:40Je pense que ce n'était pas une très bonne décision.
02:18:42Je pense qu'elle était
02:18:44mal pensée,
02:18:46mal préparée
02:18:48et probablement mal expliquée.
02:18:52Il n'écoute rien. C'est mal pensé,
02:18:54mal préparé, etc.
02:18:56C'est mauvais. Tout est mauvais.
02:18:58C'est mauvais.
02:19:00Il a assumé.
02:19:02Oui.
02:19:04Edouard Philippe, effectivement,
02:19:06on n'en est plus à se démarquer parce qu'il s'éloigne
02:19:08du Président de la République depuis longtemps.
02:19:10Mais plus on va se rapprocher de l'élection présidentielle,
02:19:12plus il va porter des coups rudes à Emmanuel Macron.
02:19:14Parce que lui entend être élu en 2027.
02:19:16Emmanuel Macron étant
02:19:18très impopulaire, son bilan étant jugé
02:19:20négativement, il a participé
02:19:22à ce bilan. Il est comptable
02:19:24d'une partie de ce bilan.
02:19:26Pour faire oublier cela, il va
02:19:28être de plus en plus sévère avec le Président
02:19:30de la République pour tenter de
02:19:32le faire oublier et avoir une chance
02:19:34un peu plus élevée d'être élu
02:19:36en 2027.
02:19:38Edouard Philippe et Emmanuel Macron,
02:19:40ça faisait longtemps qu'ils faisaient chambre à part.
02:19:42Tout le monde l'avait compris. Mais là, aujourd'hui,
02:19:44Edouard Philippe, il a pris
02:19:46ses valises et le divorce, il est consommé.
02:19:48Edouard Philippe, tout à l'heure,
02:19:50il a été un peu cuisiné
02:19:52sur ses dîners en ville,
02:19:54sur ses dîners privés, avec
02:19:56Marine Le Pen.
02:20:00Nous avons dîné parce qu'on ne se connaît pas.
02:20:02On a dîné
02:20:04et on a constaté à l'occasion du dîner,
02:20:06qui était un dîner cordial, que nous avions
02:20:08des désaccords très profonds sur de très
02:20:10nombreux sujets. Vous aviez besoin d'un dîner pour constater
02:20:12ça ?
02:20:14Pourquoi est-ce qu'il faudrait...
02:20:16J'aime bien rencontrer les gens.
02:20:18Marine Le Pen fait plus de 30%
02:20:20à l'élection présidentielle.
02:20:22Ça ne me dérange pas de dîner avec elle. D'ailleurs, je pourrais
02:20:24dîner avec elle, je pourrais dîner avec Jean-Luc Mélenchon
02:20:26et à chaque fois, je leur ferai part de désaccords qui sont
02:20:28sans doute très profonds sur des sujets très nombreux.
02:20:30Voilà, les dîners en ville,
02:20:32les dîners secrets, on ne dîne pas
02:20:34ensemble, etc. Alors, Yoann disait
02:20:36tout à l'heure, ça a une signification, ça a un sens
02:20:38politique
02:20:40de ces dîners.
02:20:42Je crois qu'en politique, on ne fait jamais rien par hasard.
02:20:44S'il y a eu ce dîner, c'est
02:20:46qu'il y avait un but. Je ne dis pas que
02:20:48le but c'était un accord ou quoi que ce soit. Évidemment, ça n'est
02:20:50pas le cas. Est-ce que c'était de se jauger ?
02:20:52Est-ce que c'était de mieux se connaître dans la perspective
02:20:54d'un affrontement en 2027 et que tous
02:20:56les deux y ont vu un intérêt ? Je n'en sais
02:20:58rien, mais ça n'était pas un dîner anodin.
02:21:00En politique, ça n'existe pas.
02:21:02C'était chez Thierry Solaire.
02:21:04On peut dire...
02:21:06Visiblement, il confirme
02:21:08les informations de libération ce soir au 20h
02:21:10de TF1. Mais on peut
02:21:12dire, oui, Édouard Philippe
02:21:14est très véhément
02:21:16à l'encontre de Marine Le Pen. Il préfère un candidat communiste
02:21:18quand il y a un second tour RN
02:21:20communiste et après, il va dîner
02:21:22avec elle. D'accord. On peut dire
02:21:24dîner avec elle, c'est aussi la normaliser. Très bien.
02:21:26Mais cette police des dîners
02:21:28d'une certaine gauche qui, là,
02:21:30s'en prend à l'ancien Premier ministre
02:21:32à coup d'anathème sur les réseaux sociaux.
02:21:34Je vais juste vous prendre un exemple. Carima
02:21:36Deli, des Verts, députée
02:21:38européenne, c'est lamentable.
02:21:40Qui imagine De Gaulle dîner avec
02:21:42Pétain pour comprendre la France ?
02:21:44Vous voyez un peu le niveau ?
02:21:46Tout le monde...
02:21:48En plus, c'est de l'hypocrisie, c'est de la tartufferie.
02:21:50À l'Assemblée nationale, tout le monde
02:21:52prend un pot avec tout le monde, tout le monde se parle tout le temps.
02:21:54L'immense nouveauté, parce que,
02:21:56souvenez-vous, c'était
02:21:58Le Pen, Chirac,
02:22:00la rencontre qui n'aurait jamais eu lieu
02:22:02alors qu'il y a des photos qui existent.
02:22:04Et là, on a un ancien Premier ministre
02:22:06qui assume de dîner avec Marine Le Pen.
02:22:08Rien que ça, c'est déjà un événement.
02:22:10Marine Le Pen, elle représente
02:22:1210 millions d'électeurs qui sont méprisés,
02:22:14qui sont traités de raciste
02:22:16du matin au soir, qui sont humiliés
02:22:18constamment par une grande partie des médias
02:22:20et j'ai l'impression que les gens n'ont rien compris.
02:22:22Ils continuent encore à leur dire
02:22:24que ce sont des abrutis et que la personne qu'elle représente,
02:22:26politiquement, c'est une abrutie.
02:22:28C'est extrêmement vrai.
02:22:30Dernière petite séquence, je voulais vous faire écouter Jean-Pierre Raffarin
02:22:32qui dit
02:22:34s'il y a une coalition,
02:22:36quatre coalitions, la clé, la clé, c'est LR.
02:22:38On va écouter Jean-Pierre Raffarin.
02:22:40Je pense que
02:22:42la clé
02:22:44est chez les Républicains.
02:22:46Car le Président choisira
02:22:48la coalition la plus importante.
02:22:50Nous avons un bloc de gauche
02:22:52qui est une première coalition,
02:22:54nous avons les Ciotis
02:22:56et le RN qui est une seconde coalition
02:22:58et puis il y a un bloc central
02:23:00qui s'ils se rassemblent fait 222
02:23:02députés à peu près, 220
02:23:04et auquel cas, c'est le premier groupe.
02:23:06Auquel cas, aujourd'hui,
02:23:08les Républicains peuvent
02:23:10imposer ce qu'ils souhaitent
02:23:12à un gouvernement, à Emmanuel Macron.
02:23:14Voilà, alors
02:23:16en complément de ça, il faut rajouter
02:23:18ce que disait M. Marlex,
02:23:20le Président Macron devrait nommer
02:23:22un Premier ministre issu des Républicains.
02:23:24Les Républicains sont sûrs que c'est
02:23:26chez les Républicains que ça se passe.
02:23:28Vous additionnez LR,
02:23:30diverses droites en essence,
02:23:32Horizons, Modem, il y a plus de députés
02:23:34qu'au Nouveau Front Populaire. Donc de fait,
02:23:36la clé peut être là pour Emmanuel
02:23:38Macron. Le problème,
02:23:40c'est que là, j'additionne avec l'entièreté des groupes.
02:23:42Il ne faut pas qu'il y ait
02:23:44des individus et du débauchage individuel.
02:23:46Ça, ça a marché avec Rachida Dati,
02:23:48Édouard Philippe, Gérald Darmanin, Bruno Le Maire.
02:23:50Ça ne marchera plus maintenant.
02:23:52Donc Olivier Marlex, il laisse son siège
02:23:54à Laurent Wauquiez, mais est-ce que Laurent Wauquiez
02:23:56est d'accord avec Olivier Marlex ? Parce que Laurent Wauquiez,
02:23:58il disait dimanche, je ne veux pas
02:24:00d'une coalition avec Emmanuel Macron,
02:24:02quitte à laisser le Nouveau Front Populaire avoir plus de députés
02:24:04que les deux blocs réunis.
02:24:06Et pour compléter la réponse
02:24:08de Gauthier, il faut aussi que
02:24:10Renaissance reste dans
02:24:12son entièreté, qu'il n'y ait pas de scission.
02:24:14Le problème, c'est qu'on est très loin
02:24:16du compte lorsque l'on voit
02:24:18la manière dont Renaissance
02:24:20est traversée, quoiqu'en disent
02:24:22certains, par des courants
02:24:24très opposés entre
02:24:26Sacha Houlié, Gérald Darmanin
02:24:28et même Gabriel Attal,
02:24:30qui tanguent très largement vers la gauche.
02:24:32J'avais entendu qu'il y avait une réunion, peut-être,
02:24:34sans Laurent Wauquiez. Laurent Wauquiez a fait son
02:24:36entrée tout à l'heure.
02:24:38Il est pour bon, bien sûr.
02:24:40Il y a eu une réunion, vous avez absolument raison, des députés LR
02:24:42sans leur futur président.
02:24:44Ça c'est étrange. Vous avez raison, ça c'est étrange.
02:24:46Ça c'est étrange. Quelqu'un a la réponse ?
02:24:48Johan ? Pas de réponse.
02:24:50L'étrangeté. On va enquêter.
02:24:52Je sais que Laurent Wauquiez arrive demain à l'Assemblée nationale.
02:24:54Mais il y a une photo, il y a une image.
02:24:56On ne peut pas vous montrer la nouvelle.
02:24:58Il me semblait qu'il arrivait demain. Laurent Wauquiez, Laurent Wauquiez.
02:25:00On a beaucoup d'informations.
02:25:02Laurent Wauquiez, Laurent Wauquiez. J'ai dit Wauquiez ? Non,
02:25:04je n'ai pas dit Wauquiez. Regardez, ça c'est qui ça ?
02:25:06Et ça c'est qui ?
02:25:08Alors il est arrivé aujourd'hui.
02:25:10Merci Martin.
02:25:12Il est bien là.
02:25:14Moi ça me semblait étonnant qu'il y ait une réunion sans lui.
02:25:16Pour terminer,
02:25:18l'information principale
02:25:20de la soirée qui n'a rien de politique, ce sont quand même
02:25:22les buts des...
02:25:24Les deux buts des Espagnols.
02:25:26La fin du rêve pour l'équipe de France de foot.
02:25:28Et la soupe à la grimace
02:25:30pour Laurent Traîneur.
02:25:32Incliné en demi-finale de l'Euro,
02:25:34deux buts à un.
02:25:36C'était Colomoni
02:25:38qui a ouvert le score.
02:25:40Pourtant à la neuvième minute, les Espagnols ont inscrit
02:25:42deux buts, coup sur coup, à 21ème
02:25:44et 25ème minute de jeu.
02:25:46Voilà. Très très joli but
02:25:48espagnol. La tristesse
02:25:50pour les Français. Vraiment, s'arrêter là.
02:25:52Et maintenant les joueurs vont pouvoir rentrer
02:25:54en France et soutenir le programme
02:25:56du nouveau Front Populaire qui est
02:25:58payé 90% d'impôts. Et les Français sont tristes.
02:26:00Evidemment qu'on est tristes.
02:26:02On était moins forts
02:26:04et c'est ça le problème.
02:26:06On n'a pas joué à notre niveau
02:26:08malgré le potentiel qu'on a dans cette équipe.
02:26:10On n'a pas joué à notre niveau
02:26:12et on ne va pas se mentir.
02:26:14Ils sont meilleurs que nous.
02:26:16On n'a pas beaucoup marqué pendant cet Euro.
02:26:18On a marqué avec un but. Il était là ce soir
02:26:20mais ça n'a pas suffi.
02:26:22L'Espagne a montré un bon niveau de jeu.
02:26:24Malheureusement,
02:26:26ça pouvait pencher d'un côté comme de l'autre.
02:26:28Elle est quand même battue un peu plus en forme.
02:26:30On aurait pu espérer un peu mieux.
02:26:32L'événement important
02:26:34c'est qu'on a marqué un but.
02:26:36On n'a pas tout perdu, on a gagné.
02:26:38On a mis enfin un but.
02:26:40Dans le jeu bien sûr.
02:26:42Merci beaucoup à tous les quatre d'avoir été avec moi.
02:26:44Fin de ce 100% politique.
02:26:46Merci à Romain Gauguelin, Valérie Actin,
02:26:48Martin Mazur, Corélie Desplaces,
02:26:50Chloé Tardecap pour avoir aidé à préparer
02:26:52cette émission. On se retrouve
02:26:54demain soir et puis dans un instant
02:26:56c'est Simon Guélin qui vous accompagne
02:26:58pour le rappel des principales infos
02:27:00de toute la nuit. Bye bye.
02:27:04Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org