• il y a 3 mois
Tous les matins et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans l'heure des pros. Nous sommes ensemble pendant deux heures et on commence comme tous les jours par le journal présenté aujourd'hui par Marine Sabourin.
00:00:09Bonjour Marine.
00:00:10Bonjour Élodie, bonjour à tous.
00:00:11Elle est une de l'actualité, les restaurateurs font grise mine depuis le début de l'été à Paris.
00:00:15Ils enregistrent une baisse de 30% de leur fréquentation.
00:00:18Pourtant les touristes sont plus nombreux par rapport à l'année dernière.
00:00:21Plus 15% pour les vacanciers étrangers selon l'office du tourisme à Paris.
00:00:26Et puis l'insécurité est en baisse en Ile-de-France depuis le début de la compétition.
00:00:30Le nombre de vols avec violence s'effondre de 24% selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.
00:00:34Écoutez d'ailleurs Gérald Darmanin ce matin au micro de Pierre Lemco.
00:00:38Les premiers chiffres statistiques sont tombés pour cette première semaine de JO.
00:00:43Il y a eu 200 interpellations dont 180 gardes à vue.
00:00:47Nous avons moins 24% de vols avec violence à Paris et dans la petite couronne, c'est-à-dire la banlieue parisienne.
00:00:54Il y a eu au moins 10% de vols de véhicules et l'ensemble des items de la délinquance a très largement baissé.
00:01:01Du fait sans doute de l'hyper présence de la police et de la gendarmerie sur la voie publique.
00:01:06Et puis la France espère de nouvelles médailles.
00:01:09Aujourd'hui Teddy Riner, Florent Manaudouet et Léon Marchand visent l'or.
00:01:13Aujourd'hui à E3, ils pèsent 6 titres olympiques et plus de 20 titres mondiaux en individuels.
00:01:18C'est à vous Elodie pour leur déprouve.
00:01:20Merci beaucoup Marine, on vous retrouve dans... Non ce n'est pas vous, ce sera Somaïa Labidi.
00:01:24Merci Marine et bonne journée.
00:01:26Avec moi pour m'accompagner pendant ces deux heures, Thomas Bonnet, journaliste politique CNews, bonjour.
00:01:30Bonjour Elodie.
00:01:31Georges Fenech, ancien magistrat, bonjour Georges.
00:01:33Alexandre Devecchio, bonjour.
00:01:34Vous êtes journaliste.
00:01:35André Valigny, bonjour.
00:01:36Bonjour.
00:01:37Avocat et ancien ministre.
00:01:38Et Paul Melun, bonjour à vous.
00:01:39Bonjour Elodie.
00:01:40Écrivain et président de Souverain Demain.
00:01:42On va revenir évidemment sur les Jeux Olympiques une semaine après la cérémonie d'ouverture.
00:01:46On va parler notamment des grands moments, des grands moments en photo de cette première semaine de compétition.
00:01:51Le tout est compilé par Dunia Tangour.
00:01:55Cérémonie d'ouverture hors du commun, une vasque qui illumine tout Paris.
00:01:59Les Jeux Olympiques 2024 font vibrer au jour le jour le public venu du monde entier.
00:02:04Le point levé, tout sourire, le nageur Léon Marchand a réussi à conquérir le cœur des Français.
00:02:09Le jeune homme de 22 ans enchaîne les prouesses et entre dans l'histoire avec ses trois médailles d'or.
00:02:15Pauline Ferrand Prévost, elle, ne peut contenir ses larmes sur le podium.
00:02:19Et pour cause, c'est la victoire de toute une vie pour cette quintuple championne du monde de VTT Cross Country.
00:02:25Ce dimanche, elle a décroché la plus belle des médailles.
00:02:28Autre image incontournable de la semaine, celle du surfeur brésilien Gabriel Medina.
00:02:33En lévitation au-dessus des eaux polynésiennes, sa planche accrochée aux pieds.
00:02:37Un moment pris sur le vif en sortie de vague qui n'a pas tardé à faire le tour du monde.
00:02:42Restons encore dans les airs avec le Français Anthony Jeanjean
00:02:45qui a offert un superbe run devant l'obélisque de Luxor pour la compétition de BMX Freestyle.
00:02:50Malgré la prouesse, le champion ne raflera pas l'or mais offrira à la France la médaille de bronze.
00:02:56Les Jeux Olympiques, ce sont aussi les plus beaux joyaux architecturaux de Paris mis à l'honneur.
00:03:02Les scrims au Grand Palais ou encore l'équitation au château de Versailles.
00:03:07Et enfin, aux Invalides, un nom que l'on n'est pas prêt d'oublier.
00:03:11Celui de la championne olympique de triathlon Cassandre Beaugrand.
00:03:15Sur le pont Alexandre III, ligne d'arrivée, la jeune Française s'avouera enfin sa victoire tant attendue.
00:03:20Les deux mains prêtes à se joindre, c'est l'heure de la délivrance et du sacre
00:03:24pour celle qui avait dû abandonner lors des derniers JO de Tokyo.
00:03:29Après une semaine de compétition, on a été parfois un peu râleurs, pessimistes.
00:03:36Mais on voit que cette première semaine, entre certaines images de la cérémonie d'ouverture
00:03:39et ces images de compétition sous la tour Eiffel ou à Versailles,
00:03:42les belles images et les beaux moments et la ferveur que ça a pu donner sur cette semaine.
00:03:45C'est un magnifique spot de pub pour la France.
00:03:49Je pense que ça rappelle la beauté de Paris aussi d'abord,
00:03:53mais la beauté de toute la France aussi.
00:03:55On voyait les images de Tahiti.
00:03:57Ça montre que la France est un vaste pays, un beau pays.
00:04:03En plus, les résultats sportifs sont au rendez-vous.
00:04:05Je crois qu'il y a tellement d'occasions de se plaindre et de critiquer la réalité.
00:04:12Il faut se réjouir parfois aussi.
00:04:14C'est ce qu'on fait avec plaisir aujourd'hui.
00:04:16André Valigny, on parlera dans un instant aussi du défi sécuritaire avec Gérald Darmanin
00:04:20qui s'est exprimé.
00:04:21Mais c'est vrai qu'on se dit, pour une première semaine,
00:04:23on voit le gouvernement qui souffle un petit peu en se disant qu'on a évité le pire.
00:04:26Et puis on voit aussi la ferveur qui est au rendez-vous avec les fanzones
00:04:29qui sont de plus en plus occupées, qui sont quasiment toutes pleines.
00:04:32On voit que finalement, ceux qui sont restés à Paris et les touristes
00:04:35se prennent au jeu des Jeux Olympiques finalement.
00:04:37Oui, et j'ai même entendu hier quelqu'un me dire que des Parisiens regrettent d'être partis.
00:04:42Oui, il y a eu des articles là-dessus, vous avez raison.
00:04:44Ils songent à revenir avant qu'il ne soit trop tard.
00:04:46Non, il y a une ambiance tout à fait particulière à Paris.
00:04:49Moi, je suis là depuis trois jours et je vois dans les rues,
00:04:52il y a une espèce de bienveillance généralisée.
00:04:54Les gens se sourient, il y a beaucoup, beaucoup de touristes étrangers.
00:04:57Il y a une ambiance très cosmopolite, c'est très agréable.
00:04:59Et je veux rendre un hommage particulier aux bénévoles,
00:05:02aux milliers de bénévoles qui sont là à leurs frais,
00:05:05qui sont logés dans des conditions précaires, sans doute,
00:05:08et qui passent leur journée, parfois dans des gares souterraines du RER,
00:05:12à aiguiller les touristes, à indiquer le bon chemin,
00:05:15avec le sourire encore, avec beaucoup de gentillesse.
00:05:17Il se passe vraiment quelque chose de formidable actuellement.
00:05:20C'est vrai, Paul Mulin, on voit qu'on a mis les moyens,
00:05:22que ce soit dans les forces de l'ordre, dans les bénévoles, etc.
00:05:24Mais que pour le coup, ça semble fonctionner à la fois,
00:05:26comme le disait André Valény, sur l'aiguillage des touristes qui arrivent,
00:05:29qui ne se connaissent pas forcément, comment se repérer dans les gares.
00:05:32On se dit, certes, il y a beaucoup de moyens humains,
00:05:34beaucoup de moyens financiers, mais peut-être qu'il fallait ça
00:05:36pour que ça fonctionne à la fin.
00:05:37Oui, tout à fait.
00:05:38Et moi, je m'associe au mot d'André concernant les bénévoles.
00:05:41Il y a effectivement des gens qui font don de leur temps
00:05:44pour s'engager effectivement dans cette cause,
00:05:47qui est une cause nationale finalement,
00:05:49et même peut-être internationale, les Jeux olympiques.
00:05:51Donc ça, c'est formidable.
00:05:52Et quant à l'enthousiasme que suscitent ces résultats sportifs
00:05:55et les performances des uns et des autres,
00:05:57c'est vrai que c'est magnifique.
00:05:59Et si vous voulez, on a le sentiment que depuis 2500 ans
00:06:02et les premiers Jeux olympiques, rien n'a changé finalement,
00:06:05parce qu'il n'y a que le sport qui peut produire ces émotions.
00:06:08C'est-à-dire qu'à l'époque déjà, les sportifs, les athlètes,
00:06:12étaient quasiment des demi-lieux.
00:06:14Ils avaient des offrandes, ils étaient reconnus, etc.
00:06:17Et aujourd'hui encore, on a le sentiment que des personnalités,
00:06:20comme Léon Marchand que vous citiez par exemple,
00:06:23ont cette vocation quasiment mystique.
00:06:26C'est-à-dire que c'est des gens que parfois on ne connaissait pas
00:06:28ou que les Français ne connaissaient pas quelques semaines avant,
00:06:30à part ceux qui sont férus de leur discipline.
00:06:32Et quand on les découvre, quand on voit leurs performances,
00:06:35vous avez tout de suite cette levée d'enthousiasme,
00:06:37comme peut-être seul le sport et seuls les Jeux olympiques
00:06:40peuvent en produire.
00:06:41C'est très singulier par rapport aux grands artistes,
00:06:44aux chanteurs, aux écrivains, aux politiques.
00:06:46Là, vous avez véritablement une ferveur
00:06:48qui est toute particulière autour du sport,
00:06:50et je dirais même autour du sport individuel.
00:06:52C'est-à-dire vraiment cette performance physique extraordinaire,
00:06:56très personnelle, bien sûr.
00:06:57Ça, je trouve que c'est vraiment un enseignement,
00:07:00c'est que cet esprit-là de ferveur et d'enthousiasme
00:07:02est véritablement intact et renouvelé.
00:07:05Est-ce que Georges, effectivement, il n'y a que le sport
00:07:08qui puisse permettre cette ferveur,
00:07:10toute cette personne qui se retrouve le soir, la journée,
00:07:12dans des fan zones pour célébrer des exploits sportifs ?
00:07:15Il faut croire.
00:07:16Moi, ce que je constate,
00:07:17c'est que depuis qu'il n'y a plus de gouvernement
00:07:19et qu'il n'y a plus d'Assemblée qui siège,
00:07:20c'est une période enchantée.
00:07:22C'est quelque chose d'extraordinaire.
00:07:24Ça va être dur de garder ce système tout le temps,
00:07:26mais peut-être que c'est une piste.
00:07:27On gagne des médailles, il n'y a plus de délinquance,
00:07:29on a un beau pays, c'est vrai, tout va bien.
00:07:32Qu'est-ce qui se passe ?
00:07:33Donc peut-être en tirer une leçon,
00:07:36il faut arrêter de s'autoflageler en permanence.
00:07:38Et se rappeler qu'on a des raisons d'être fiers.
00:07:40Et qu'on a raison d'être fiers.
00:07:41Moi, je suis ébloui par Léon,
00:07:43comme vous tous, marchands.
00:07:45Je le compare un peu à Peter Pan.
00:07:47C'est un jeune, il est très jeune.
00:07:49Il n'est pas musclé comme les grands nageurs, etc.
00:07:52Il est plutôt fin.
00:07:53Il gagne tout.
00:07:54Il gagne tout, c'est extraordinaire.
00:07:55C'est la magie française.
00:07:57On va regarder justement,
00:07:59puisque le gouvernement, certes,
00:08:00a beaucoup misé sur la sécurité,
00:08:01mais fait preuve ces derniers jours
00:08:02d'adaptation dans une expression sur les réseaux sociaux.
00:08:05Le ministre démissionnaire des Transports,
00:08:06Patrice Vergrit,
00:08:07annonce que désormais,
00:08:08les taxis et les VTC
00:08:09peuvent accéder aux périmètres rouges
00:08:11des Jeux Olympiques.
00:08:12Ce n'était pas le cas jusque-là.
00:08:13Alors, pourquoi ce changement ?
00:08:14Eh bien, tout simplement,
00:08:15parce que depuis le début de la compétition,
00:08:17ces professionnels accusent évidemment
00:08:19une baisse du chiffre d'affaires.
00:08:21Regardez les précisions,
00:08:22elles sont signées Noemi Hardy.
00:08:28Exceptionnellement,
00:08:29les barrières s'ouvrent.
00:08:30Je suis étonnée.
00:08:32Je suis étonnée que ça s'ouvre
00:08:34sans rien demander.
00:08:35Habituellement, pour les taxis,
00:08:37c'est demi-tour.
00:08:38Mais depuis jeudi après-midi,
00:08:40la réglementation a changé.
00:08:42Avec le préfet de police,
00:08:43Laurent Nounies,
00:08:44nous avons pris la décision
00:08:45de faciliter la pose
00:08:46et la dépose des spectateurs.
00:08:48Les véhicules, taxis et VTC
00:08:50peuvent désormais accéder
00:08:51aux périmètres rouges
00:08:52des Jeux Olympiques de Paris,
00:08:53sans restriction.
00:08:54Une modification qui intervient
00:08:56à la suite d'un communiqué
00:08:57des syndicats de taxis.
00:08:59Les spectateurs venus pour les Jeux
00:09:01ne compensent pas l'impact
00:09:02des mesures de restriction de circulation,
00:09:04de fermeture de lieux
00:09:05et de dissuasion de la clientèle habituelle.
00:09:08L'AMIA s'était rendue disponible
00:09:10pendant les Jeux.
00:09:11Pour elle, c'est la désillusion.
00:09:13Ce mois-ci, on a subi une perte
00:09:15du 40% à voir 50% de moins.
00:09:18On n'arrive même pas
00:09:19à faire nos charges.
00:09:20Les syndicats de taxis
00:09:21demandent au ministère des Transports
00:09:23une compensation financière
00:09:25pour couvrir la période
00:09:26de privatisation des sites d'événements
00:09:28ou de l'espace public,
00:09:30c'est-à-dire de mars à fin octobre.
00:09:33Je le disais avant qu'on se voie
00:09:34à ce reportage, Thomas Bonnet,
00:09:35on voit aussi que le gouvernement
00:09:37s'adapte un petit peu,
00:09:38voyant à la fois la baisse
00:09:39du chiffre d'affaires
00:09:40et les conditions de sécurité
00:09:41qui semblent être réunies.
00:09:42Hier, il a été décidé
00:09:43entre le ministre de l'Intérieur
00:09:44et le ministre des Transports
00:09:45de lâcher un petit peu du lest
00:09:46au moins pour ces professionnels-là.
00:09:47Oui, pour montrer aussi
00:09:48qu'ils sont toujours aux affaires.
00:09:50On en revient toujours au même débat.
00:09:52Il y a eu beaucoup de communication
00:09:53de la part du gouvernement
00:09:54pour montrer qu'ils sont
00:09:55pleinement engagés
00:09:56dans ces Jeux olympiques.
00:09:57C'était d'ailleurs l'objet
00:09:58de la réunion qui s'est déroulée
00:09:59cette semaine à Matignon.
00:10:00C'est aussi une pause bénéfique
00:10:01pour le gouvernement
00:10:02en matière de communication.
00:10:03On aurait pu envisager
00:10:04des Jeux olympiques
00:10:05qui se passent
00:10:06de manière tout à fait différente.
00:10:07Finalement, cette première semaine
00:10:08est une réussite
00:10:09et donc, ils peuvent aussi
00:10:10capitaliser politiquement là-dessus.
00:10:11Mais c'est très intéressant
00:10:12parce que ce que l'on vit
00:10:13en ce moment,
00:10:14la ferveur dont vous parliez,
00:10:15elle s'inscrit véritablement
00:10:16en décalage avec le marasme
00:10:17dans lequel on était plongé
00:10:18depuis des semaines.
00:10:19Et je pense peut-être
00:10:20que justement,
00:10:21cette ferveur,
00:10:22c'est ce qu'il y a
00:10:23de plus important
00:10:25Et finalement,
00:10:26les champions olympiques,
00:10:27les athlètes,
00:10:28incarnent peut-être
00:10:29l'exact opposé
00:10:30de la classe politique,
00:10:31c'est-à-dire le dépassement
00:10:32de soi,
00:10:33le don de sa personne,
00:10:34une forme de générosité.
00:10:35Non mais c'est vrai.
00:10:36Il y a deux anciens
00:10:37politiques.
00:10:38Donc, vous avez vexé
00:10:39tout le plateau, Thomas.
00:10:40Merci beaucoup
00:10:41de votre présence.
00:10:42Il y a des exceptions.
00:10:43Il y a une forme d'altruisme
00:10:44et de communication
00:10:45qui n'est pas forcément
00:10:46la même chose
00:10:47qu'il y a en France.
00:10:48C'est-à-dire qu'il n'y a pas
00:10:49d'exception,
00:10:50c'est-à-dire qu'il n'y a pas
00:10:51d'exception.
00:10:52Mais il y a une forme
00:10:53d'altruisme et de communion
00:10:54que, évidemment,
00:10:55ne nous offrent pas souvent
00:10:56les hommes et les femmes
00:10:57politiques.
00:10:58Ah ben dis-donc,
00:10:59le requisitoire.
00:11:00Voilà.
00:11:01Est-ce que, effectivement,
00:11:02Paul Melun,
00:11:03c'est aussi peut-être
00:11:04parce que tout va si mal ailleurs
00:11:05qu'il y a cette volonté
00:11:06pour les Français,
00:11:07les touristes,
00:11:08qui sont là,
00:11:09de se retrouver
00:11:10autour de moments positifs ?
00:11:11C'est-à-dire qu'on n'a plus
00:11:12envie de penser au conflit
00:11:13qui est un peu partout
00:11:14dans le monde,
00:11:15on n'a plus envie de penser
00:11:16à la situation politique.
00:11:17En plus, c'est l'été,
00:11:18c'est les congés,
00:11:19c'est les congés
00:11:20de la France.
00:11:21Je retrouve mon expression.
00:11:22Contributif au PIB du Canada.
00:11:23Il faut citer exactement
00:11:24ce qu'elle a dit.
00:11:25C'est un peu marrant.
00:11:26Mais, effectivement,
00:11:27je pense qu'il y a
00:11:28de toute évidence
00:11:29une ferveur,
00:11:30un enthousiasme,
00:11:31une respiration.
00:11:32Est-ce que cette respiration
00:11:33populaire,
00:11:34elle est le fait aussi
00:11:35de la crise politique
00:11:36et des crises que nous
00:11:37traversons depuis des années ?
00:11:38Probablement.
00:11:39Après, je ne veux pas jouer
00:11:40ni les cassants
00:11:41ni les oiseaux de mauvais augure
00:11:42mais ça reste une parenthèse
00:11:43tout ça.
00:11:44C'est-à-dire qu'effectivement,
00:11:45il y a une ferveur,
00:11:47On va parler de Lucie Casté
00:11:48dans un instant, d'ailleurs.
00:11:49Mais les problèmes vont revenir.
00:11:50Je n'appelle pas Lucie Casté
00:11:51un problème
00:11:52mais, effectivement,
00:11:53les problèmes vont revenir
00:11:54très vite.
00:11:55Il va y avoir la rentrée.
00:11:56Il y aura probablement
00:11:57une rentrée sociale.
00:11:58Il va falloir former
00:11:59un gouvernement.
00:12:00Et puis, de toute façon,
00:12:01les problématiques intrinsèques
00:12:02à la France,
00:12:03elles ne sont pas effacées
00:12:04avec ces Jeux Olympiques
00:12:05et les problèmes
00:12:06de pouvoir d'achat,
00:12:07les Français qui ne peuvent
00:12:08pas finir le mois,
00:12:09etc.
00:12:10Même si, effectivement,
00:12:11les Jeux ont une portée
00:12:12symbolique,
00:12:13une portée
00:12:14enthousiasmante,
00:12:15de fait,
00:12:16rien ne changera
00:12:17dans un mois.
00:12:18Et Alexandre de Vécu,
00:12:19on entend aussi
00:12:20avec ces histoires
00:12:21de taxi et de VTC,
00:12:22la question de la compensation
00:12:23de la baisse du chiffre d'affaires.
00:12:24On sait, par exemple,
00:12:25que les commerçants
00:12:26ou les restaurateurs
00:12:27auront sans doute
00:12:28une compensation
00:12:29mais on ne sait pas quand,
00:12:30on ne sait pas comment.
00:12:31C'est quand même,
00:12:32tout ça est encore
00:12:33très très flou.
00:12:34Oui, ça reste flou.
00:12:35Ce sera sans doute
00:12:36difficile à évaluer
00:12:37dans le marasme politique.
00:12:38On se demande bien
00:12:39comment ça va pouvoir
00:12:40être mis en place.
00:12:41Donc, certains ont été
00:12:42quand même
00:12:43lourdement perdants.
00:12:44Et là, généreusement,
00:12:45on permet aux taxis
00:12:46d'entrer
00:12:47dans les zones rouges.
00:12:48Mais enfin,
00:12:49est-ce qu'il était nécessaire
00:12:50de fermer Paris
00:12:5115 jours avant
00:12:52la cérémonie d'ouverture ?
00:12:53Oui, ça ne rattrapera pas
00:12:54ce qu'il faut pas faire.
00:12:55J'en suis persuadé,
00:12:56ça ne rattrapera pas
00:12:57le reste.
00:12:58Ensuite, moi,
00:12:59je suis très heureux
00:13:00que la délinquance baisse
00:13:01de manière,
00:13:02vous l'avez vu,
00:13:03spectaculaire.
00:13:04On est à 20%,
00:13:05mais ça veut dire
00:13:06qu'elle était très haute
00:13:07habituellement.
00:13:08Et peut-être qu'il y a
00:13:09un normal,
00:13:10c'est qu'elle est très haute
00:13:11habituellement.
00:13:12Après, donc,
00:13:13c'est bien de se réjouir
00:13:14tout d'un coup
00:13:15que la sécurité fonctionne,
00:13:16mais les Français
00:13:17aimeraient bien
00:13:18que ça fonctionne
00:13:19en dehors des Jeux olympiques
00:13:20aussi.
00:13:21Donc, j'ai commencé
00:13:22par dire qu'il y avait
00:13:23des raisons de se réjouir.
00:13:24Que les Français
00:13:25se réjouissent,
00:13:26c'est très bien.
00:13:27Qu'on applaudisse
00:13:28les sportifs,
00:13:29c'est très bien.
00:13:30Que Gérald Darmanin
00:13:31en profite
00:13:32pour se gargariser.
00:13:33Voilà.
00:13:34En plus,
00:13:35la compétition
00:13:36n'est pas finie.
00:13:37Je ne voudrais pas
00:13:38être un cassant,
00:13:39mais il vaut mieux
00:13:41à l'abri de rien.
00:13:42Donc, il n'est pas temps
00:13:43de se féliciter
00:13:44pour le ministre
00:13:45de l'Intérieur.
00:13:46Justement,
00:13:47on va entendre
00:13:48le ministre de l'Intérieur
00:13:49et des Outre-mer
00:13:50des missionnaires
00:13:51se féliciter
00:13:52puisqu'il a tenu,
00:13:53ce matin,
00:13:54une conférence de presse
00:13:55pour dresser
00:13:56un premier bilan.
00:13:57Donc, une semaine
00:13:58après le début
00:13:59de la compétition.
00:14:00Écoutez-le.
00:14:01L'héritage
00:14:02que nous laisserons
00:14:03en termes de sécurité,
00:14:04c'est plus de caméras
00:14:05de vidéo protection
00:14:06qui resteront.
00:14:07C'est des nouveaux
00:14:08commissariats
00:14:10notamment une lutte
00:14:11contre la drogue
00:14:12ou contre la contrebande
00:14:13de tabac
00:14:14qui sera un héritage
00:14:15pour l'ensemble
00:14:16des communes
00:14:17de l'Île-de-France.
00:14:18André Valigny,
00:14:19est-ce qu'on peut
00:14:20se féliciter
00:14:21de se dire
00:14:22que certaines choses
00:14:23comme les commissariats,
00:14:24comme les caméras
00:14:25de surveillance
00:14:26qui ont été mises
00:14:27en place pour les JO
00:14:28vont rester
00:14:29et que ça fera partie
00:14:30de cet héritage ?
00:14:31On sait
00:14:32à quel point
00:14:33c'est nécessaire.
00:14:34Oui, bien sûr.
00:14:35Je trouve que
00:14:36Gérald Darmanin
00:14:37a raison d'en parler.
00:14:38Il a mis en place
00:14:39les mesures nécessaires
00:14:40bien en amont
00:14:41parce qu'on ne sait jamais
00:14:42ce qui aurait pu se produire.
00:14:43Je n'ai pas dit le contraire.
00:14:44Vous avez posé la question
00:14:45de savoir
00:14:46si c'était bien
00:14:47de fermer Paris
00:14:4815 jours avant.
00:14:49Ah, la fermeture, ok.
00:14:50D'accord.
00:14:51Donc moi je pense
00:14:52qu'il fallait vraiment
00:14:53être le plus vigilant possible,
00:14:54le plus précautionneux possible
00:14:55et je trouve que
00:14:56Darmanin a raison
00:14:57d'insister sur le fait
00:14:58que beaucoup de choses
00:14:59qui ont été installées
00:15:00pour les JO
00:15:01vont rester après les JO.
00:15:02Oui, ça montre aussi
00:15:03que l'engagement financier
00:15:04est utile après.
00:15:05Bien sûr.
00:15:06Là, il parle
00:15:07des JO olympiques.
00:15:08Il y a beaucoup de choses
00:15:09qui vont rester.
00:15:10Les lignes de transport.
00:15:11Oui, bien sûr.
00:15:12D'ailleurs, ne sont pas
00:15:13toutes faites
00:15:14qui relient l'aéroport
00:15:15d'Orly à Paris.
00:15:16C'était inconcevable
00:15:17qu'on n'ait pas d'aéroport
00:15:18relié directement à Paris
00:15:19en France.
00:15:20Thomas Bonnet,
00:15:21on imagine aussi
00:15:22le soulagement.
00:15:23Alors certes,
00:15:24comme on disait
00:15:25avec Alexandre Devecchio,
00:15:26les JO ne sont pas finies
00:15:27mais un mis de l'intérieur
00:15:28qui après une semaine
00:15:29déjà peut se dire
00:15:30je peux souffler un petit peu.
00:15:31Cette première semaine
00:15:32s'est bien passée.
00:15:33Oui, ça fait des mois
00:15:34qu'on dit que Gérald Darmanin
00:15:35je partage la vie
00:15:36de mes camarades.
00:15:37Il faudra être vigilant jusqu'au bout
00:15:38mais ça montre aussi une chose
00:15:39parce que parfois
00:15:40quand on parle d'insécurité
00:15:41notamment à Paris,
00:15:42il y a une forme de fatalisme
00:15:43à dire qu'on ne peut en fait
00:15:44rien faire
00:15:45sur ces problématiques-là.
00:15:46Les JO montrent que si
00:15:48on peut faire quelque chose.
00:15:49Alors, on ne pourra pas
00:15:50mobiliser 30 000 policiers
00:15:51et gendarmes
00:15:52de manière permanente
00:15:53dans la ville de Paris
00:15:54mais pour ceux
00:15:55qui ont la chance comme nous
00:15:56peut-être de se balader
00:15:57dans les rues de la capitale
00:15:58en ce moment,
00:15:59l'enfer qu'on nous avait promis
00:16:00est en fait un paradis.
00:16:01Il n'y a pas de problème
00:16:02d'insécurité.
00:16:04Et ce sera donc compliqué
00:16:06de revenir
00:16:07à la situation antérieure.
00:16:08J'ose espérer
00:16:09qu'on tirera des leçons
00:16:10peut-être de ces deux semaines
00:16:11et qu'on essaiera
00:16:12d'appliquer
00:16:13un certain nombre
00:16:14de ces mesures
00:16:15parce qu'il faut le dire
00:16:16on a vraiment fait baisser
00:16:17de manière très significative
00:16:18Gérald Darmanin
00:16:19la ville, l'insécurité à Paris.
00:16:20C'est vrai que Georges Fenech
00:16:21comment trouve l'équilibre
00:16:22entre se dire
00:16:23parce que comme le disait Thomas
00:16:24le dispositif de sécurité actuel
00:16:25on ne doit pas le mettre en place
00:16:26ad vitam aeternam
00:16:27mais se dire effectivement
00:16:28quand on met des moyens en plus
00:16:29ça fonctionne ?
00:16:30Est-ce que ça peut donner
00:16:31l'idée au gouvernement prochain
00:16:32de se dire
00:16:33il faut peut-être
00:16:34s'inspirer de ce qu'on a fait
00:16:35sur les JO
00:16:36avec une moindre mesure
00:16:37mais pour essayer
00:16:38d'enrayer l'insécurité
00:16:39notamment en région parisienne ?
00:16:40On ne pourra pas maintenir
00:16:4145 000 fonctionnaires de police
00:16:44à Paris
00:16:45c'est strictement impossible
00:16:46mais c'est la démonstration
00:16:48effectivement
00:16:49que lorsqu'il y a
00:16:50comme on dit du bleu
00:16:51sur les voies publiques
00:16:52ça dissuade.
00:16:53Donc bien sûr
00:16:54qu'il faut s'inspirer
00:16:55de ce qui est en train
00:16:56de se passer
00:16:57mais encore une fois
00:16:58ça n'est pas
00:16:59il ne faut pas réduire
00:17:00uniquement à la présence
00:17:01d'un policier
00:17:02sur la voie publique
00:17:03la baisse de la délinquance
00:17:04c'est beaucoup plus complexe
00:17:05que ça
00:17:06et on pense évidemment aussi
00:17:07à la question
00:17:08toujours récurrente
00:17:09de la réponse pénale
00:17:10etc.
00:17:11Est-ce que je peux faire
00:17:12un peu de provocation ?
00:17:13Je vous en prie.
00:17:14Et dire que finalement
00:17:15dans les quartiers
00:17:16actuellement
00:17:17où il n'y a pas de voiture
00:17:18la vie est formidable.
00:17:19Est-ce que Anne Hidalgo
00:17:20n'aurait pas raison
00:17:21de vouloir chasser
00:17:22la voiture du centre-ville
00:17:23quand c'était juste
00:17:24pour vous agacer un peu ?
00:17:25Mais c'est une question.
00:17:26Non mais c'est vrai.
00:17:27Il n'y a pas que les voitures
00:17:28qu'il n'y a plus dans Paris
00:17:29il y a aussi moins de monde
00:17:30ce qui est quand même
00:17:31assez stupéfiant.
00:17:32Ce qui explique aussi
00:17:33en partie la baisse de la voie.
00:17:34C'était la suite
00:17:35de ce que j'allais dire
00:17:36chère Alexandre
00:17:37c'est-à-dire que
00:17:38moi comme André
00:17:39je fais souvent l'aller-retour
00:17:40entre Paris et la province
00:17:41et donc je ne suis pas
00:17:42toujours à Paris
00:17:43mais en tout cas
00:17:44depuis que j'y suis là
00:17:45il y a quand même quelque chose
00:17:46qui m'interpelle
00:17:47c'est que par rapport
00:17:48au reste de l'année
00:17:49les rues sont quand même
00:17:50un peu vides.
00:17:51Ah oui on est tranquille.
00:17:52C'est-à-dire que si vous allez
00:17:53aux abords des sites olympiques
00:17:54ou sur les Grands Alpes
00:17:55le reste de Paris
00:17:56est quand même un peu désert
00:17:57donc il y a moins d'habitants
00:17:58il y a moins aussi de touristes
00:18:00qu'on aurait pu en imaginer
00:18:01ou en espérer.
00:18:02Les locations d'appartements
00:18:03les hôteliers nous expliquent
00:18:04qu'il y a eu moins de fréquentation
00:18:05et puis ensuite
00:18:06on a déplacé aussi
00:18:07un certain nombre
00:18:08de trafics
00:18:09on a déplacé les vendeurs
00:18:10à la sauvette
00:18:11qu'on a expulsé
00:18:12je ne sais trop où
00:18:13on a prié des gens
00:18:14qui étaient des vendiants
00:18:15on les a prié de se déplacer
00:18:16les kraket etc. aussi
00:18:17donc à un moment donné
00:18:18ce n'est pas non plus pérenne
00:18:19d'aller mettre les gens
00:18:20dans un endroit
00:18:22donc de fait
00:18:23on a aussi déplacé
00:18:24un certain nombre de sujets
00:18:25il y a moins d'habitants
00:18:26donc effectivement
00:18:27il ne faut pas tout attribuer
00:18:28à la présence du bleu
00:18:29même si c'est souhaitable
00:18:30et notons aussi
00:18:31que cette présence du bleu
00:18:32comme on dit à Paris
00:18:33est là
00:18:34chez moi on dit
00:18:35on a déshabillé Pierre
00:18:36pour habiller Paul
00:18:37c'est-à-dire qu'on a
00:18:38effectivement
00:18:39pris un certain nombre
00:18:40de communes
00:18:41ou de métropoles
00:18:42ou de villes moyennes
00:18:43en France
00:18:44qu'on a déplacées
00:18:45on a déplacé
00:18:46un certain nombre
00:18:47d'hôtels
00:18:48on a déplacé
00:18:49un certain nombre
00:18:50d'hôtels en France
00:18:51dont on a vidé
00:18:52un peu les effectifs
00:18:53pour les mettre à Paris
00:18:54donc ces villes-là
00:18:55je ne sais pas quel est
00:18:56l'état de leur délinquance
00:18:57aujourd'hui
00:18:58mais elles ont besoin
00:18:59aussi de leurs effectifs
00:19:00donc là aussi
00:19:01tout n'est pas tout rose
00:19:02et nous verrons
00:19:03dans quelques semaines
00:19:04quand les choses seront
00:19:05revenues à la normale
00:19:06je doute qu'il y ait
00:19:07non plus un changement
00:19:08significatif
00:19:09et que la délinquance
00:19:10soit réduite
00:19:11de façon importante
00:19:12à Paris
00:19:13Je voudrais qu'on en dise
00:19:14un mot justement
00:19:15du tourisme
00:19:16parce qu'il y a un peu
00:19:17deux versions
00:19:18vous allez d'abord entendre
00:19:19les Jeux Olympiques
00:19:20écoutez-le
00:19:21Je pense que ce qui est
00:19:22important de dire aussi
00:19:23c'est qu'on a observé
00:19:24dans les précédentes éditions
00:19:25des Jeux Olympiques
00:19:26qu'il y a ensuite
00:19:27des retombées touristiques
00:19:28pendant plusieurs années
00:19:29je crois qu'à Londres
00:19:30pendant 4, 5
00:19:31voire 6 ans après
00:19:32il y a eu un pic
00:19:33de touristes
00:19:34de visites
00:19:35touristiques
00:19:36qui a été notable
00:19:37et quand on voit
00:19:38aujourd'hui
00:19:39l'image de Paris
00:19:40l'image de la France
00:19:41qui est renvoyée
00:19:42dans le monde
00:19:43avec des sites
00:19:44olympiques
00:19:45qui sont en plus
00:19:46au coeur de la ville
00:19:47sous la tour Eiffel
00:19:48sur la Seine
00:19:49dans des lieux
00:19:50absolument somptueux
00:19:51on peut s'attendre
00:19:52évidemment
00:19:53à de très fortes retombées
00:19:54en matière touristique
00:19:55et donc économique
00:19:56dans les années à venir
00:19:57Pour vous donner
00:19:58quelques chiffres
00:19:59selon le comité
00:20:00d'organisation
00:20:01des Jeux Olympiques
00:20:02ils prédisent
00:20:03des retombées économiques
00:20:04de l'ordre de 9 milliards d'euros
00:20:05pour l'île de France
00:20:06dont 30%
00:20:07dans le secteur du tourisme
00:20:08et sur cette période
00:20:09les touristes pourraient
00:20:10consommer jusqu'à
00:20:113,2 milliards d'euros
00:20:12essentiellement
00:20:13dans des achats évidemment
00:20:14ou du logement
00:20:15et ils estiment
00:20:16que le boom d'activité
00:20:17pour l'île de France
00:20:18pourrait atteindre
00:20:199 milliards d'euros
00:20:20alors ça effectivement
00:20:21Alexandre Devecchio
00:20:22c'est ce qu'espèrent
00:20:23à la fois le Premier ministre
00:20:24et sans doute
00:20:25les professionnels du tourisme
00:20:26parce que pour l'instant
00:20:27et on l'entendra aussi
00:20:28dans un instant
00:20:29la ferveur financière
00:20:30si j'ose dire
00:20:31est un peu moins
00:20:32au rendez-vous
00:20:33Oui
00:20:34moi j'étais pas forcément
00:20:35contre les Jeux Olympiques
00:20:36parce qu'on dit toujours
00:20:37ça génère
00:20:38de la croissance
00:20:39mais il faut aussi
00:20:40relativiser
00:20:41ce type de discours
00:20:42c'est effectivement
00:20:43un bon moment
00:20:44ça met en valeur
00:20:45notre pays
00:20:46mais est-ce que Paris
00:20:47avait besoin de ça
00:20:48j'en suis pas sûr
00:20:49est-ce qu'il faut
00:20:50miser uniquement
00:20:51sur le tourisme en France
00:20:52c'est aussi
00:20:53une des questions
00:20:54c'est un des rares secteurs
00:20:55qui va bien
00:20:56donc je pense que
00:20:57les retombées
00:20:58vont être modérées
00:20:59et pour ce qui est
00:21:00des retombées immédiates
00:21:01elles sont plutôt décevantes
00:21:02en partie aussi
00:21:03parce que
00:21:04ceux qui
00:21:05les hôtels
00:21:06ce secteur-là
00:21:07le secteur de l'hôtel
00:21:08le secteur de l'hôtel
00:21:09c'est un secteur
00:21:10qui va bien
00:21:11donc je pense que
00:21:12les retombées
00:21:13ce secteur-là
00:21:14le secteur hôtelier
00:21:15les gens qui ont mis
00:21:16en location
00:21:17leur appartement
00:21:18ont peut-être abusé aussi
00:21:19sur les prix
00:21:20oui les prix sont partis trop haut
00:21:21donc malheureusement
00:21:22trop haut
00:21:23le fait qu'on ait bloqué
00:21:24quand même la ville
00:21:25pendant 15 jours
00:21:26j'y reviens
00:21:27ceux qui sont venus à Paris
00:21:28pour voir les monuments
00:21:29pendant ces 15 jours-là
00:21:30les ont vus de loin
00:21:31voilà
00:21:32les ont vus de loin
00:21:33donc de ce point de vue-là
00:21:34voilà encore une fois
00:21:35ne pas trop
00:21:36ne pas trop en faire
00:21:37quand même
00:21:38les politiques
00:21:39et puis par ailleurs
00:21:40c'est une
00:21:41tout ça c'est organisé
00:21:43avant Gabriel Attal
00:21:44qui l'a
00:21:45oui
00:21:46qui l'a le petit mois
00:21:47donc voilà
00:21:48c'est une parenthèse enchantée
00:21:49ça a été dit
00:21:50mais oui
00:21:51c'est comme la victoire
00:21:52à la coupe du monde
00:21:53de football
00:21:54la France Black Blamber
00:21:55on a vu
00:21:56ce qu'il en a été
00:21:57donc réjouissons-nous
00:21:58pour le présent
00:21:59et arrêtons
00:22:00de vouloir
00:22:01expliquer
00:22:02que ça va
00:22:03modifier
00:22:04la face du pays
00:22:05surtout dans un
00:22:06secteur d'activité
00:22:07qui va bien
00:22:08et on peut se réjouir
00:22:09mais on aimerait bien
00:22:10qu'on va avoir
00:22:11aussi une industrie
00:22:12compétitive
00:22:13ce serait pas mal
00:22:14ce serait pas mal aussi
00:22:15hors le tourisme
00:22:16mais est-ce que
00:22:17Georges Fenech justement
00:22:18ça peut pas peut-être
00:22:19redorer un peu
00:22:20l'image de la France
00:22:21qui parfois
00:22:22à l'étranger est vue
00:22:23comme un pays
00:22:24avec beaucoup d'insécurité
00:22:25est-ce que ces images-là
00:22:26peuvent pas
00:22:27remotiver des touristes
00:22:28à revenir en se disant
00:22:29finalement
00:22:30Paris c'est sympa
00:22:31ou je suis un peu
00:22:32trop naïf
00:22:33il me revient en mémoire
00:22:34à l'instant
00:22:35ce fameux 11 janvier 2015
00:22:36il y avait des millions de
00:22:37et puis des chefs d'état
00:22:38à Paris
00:22:39pour manifester
00:22:40leur soutien
00:22:41suite aux attentats
00:22:42de Charlie Hebdo
00:22:43et là tout d'un coup
00:22:44on donne une nouvelle image
00:22:45de Paris
00:22:46de la capitale française
00:22:47une image de paix
00:22:48une image de sécurité
00:22:49une image de sport
00:22:50une image de découverte
00:22:51de tout ce qui est
00:22:52la beauté
00:22:53ce qui fait la beauté
00:22:54de notre capitale
00:22:55on efface tout d'un coup
00:22:56cette très mauvaise période
00:22:57il y a moins de 10 ans
00:22:58ça reste une image
00:22:59Georges Fenech
00:23:00oui ça restera
00:23:01mais évidemment
00:23:02c'est comme le 11 septembre
00:23:03ça reste une image
00:23:04c'est comme le 11 septembre
00:23:05c'est comme le 11 septembre
00:23:06c'est comme le 11 septembre
00:23:07c'est comme le 11 septembre
00:23:08c'est comme le 11 septembre
00:23:09c'est comme le 11 septembre
00:23:10c'est comme le 11 septembre
00:23:11ça restera
00:23:12non non non
00:23:13je ne dis pas le 11 janvier
00:23:14il restera
00:23:15mais je dis ce que vous appelez
00:23:16vous allez dire
00:23:17on change l'image
00:23:18ça ne veut pas dire
00:23:19qu'on change la réalité
00:23:20on retrouve
00:23:21à des faits par ailleurs
00:23:22les gens revenaient
00:23:23tout de même à Paris
00:23:24on reste le miroir du tourisme
00:23:25ça reste la capitale
00:23:26la plus visitée au monde
00:23:27etc.
00:23:28mais ça fait quand même du bien
00:23:29et ce qui me concerne
00:23:30monsieur Darmanin
00:23:31il efface aussi tout d'un coup
00:23:32les graves incidents
00:23:33du stade Saint-Denis
00:23:34vous vous souvenez
00:23:35avec la finale des champions
00:23:36les supporters anglais
00:23:37la catastrophe
00:23:39on va marquer une courte pause
00:23:40et on continuera à parler
00:23:41justement du tourisme
00:23:42on va voir l'impact
00:23:43malheureusement pour l'instant
00:23:44notamment au château de Versailles
00:23:45et au musée Grévin
00:23:46notamment
00:23:47où pour l'instant
00:23:48les touristes ne se pressent pas
00:23:49tout de suite
00:23:55de retour pour l'heure des prix
00:23:56on va reparler un petit peu
00:23:57des Jeux Olympiques
00:23:58dans un instant
00:23:59l'impact sur le tourisme
00:24:00notamment
00:24:01mais tout de suite
00:24:02on fait le point sur l'actualité
00:24:03avec Somaya Labidi
00:24:04bonjour Somaya
00:24:06bonjour Elodie
00:24:07bonjour à tous
00:24:08au septième jour
00:24:09de la compétition
00:24:10il se félicite
00:24:11du premier bilan
00:24:12des JO
00:24:13pas de menaces caractérisées
00:24:15de sans interpellation
00:24:16depuis le coup d'envoi
00:24:17annonce de Gérald Darmanin
00:24:19en visite ce matin
00:24:20dans un commissariat
00:24:21de Seine-Saint-Denis
00:24:22le ministre de l'intérieur
00:24:23qui précise
00:24:24que plusieurs projets
00:24:25d'action violente
00:24:26ont été déjoués
00:24:28Teddy Riner
00:24:29Florent Manodou
00:24:30Léon Marchand
00:24:31grosse journée
00:24:32pour la délégation française
00:24:33au programme
00:24:34entrée en lice
00:24:35dans la matinée
00:24:36de notre judoka
00:24:37Teddy Riner
00:24:38Florent Manodou
00:24:39sera lui
00:24:40au départ
00:24:41de la finale
00:24:42du 50 mètres nage libre
00:24:43et l'ovni
00:24:44Léon Marchand
00:24:45tentera
00:24:46de décrocher
00:24:47une quatrième médaille d'or
00:24:48et puis
00:24:49après des funérailles
00:24:50officielles à Téhéran
00:24:51hier
00:24:52sa dépouillée
00:24:53est arrivée au Qatar
00:24:54Ismaël Agné
00:24:55numéro 1 du Hamas
00:24:56va être inhumé
00:24:57à Doha
00:24:58où il vivait en exil
00:24:59une mort
00:25:00que le Hamas
00:25:01a déjà promis de venger
00:25:02merci beaucoup Somaya
00:25:03on vous retrouve
00:25:04dans une demi-heure
00:25:05pour un prochain journal
00:25:06on va continuer justement
00:25:07à parler tourisme
00:25:08en s'intéressant
00:25:09un peu plus
00:25:10aux musées
00:25:11puisque si certains
00:25:12sites olympiques
00:25:13évidemment
00:25:14drainent des touristes
00:25:15certains musées
00:25:16font grise mine
00:25:17c'est le cas par exemple
00:25:18du musée Grévin
00:25:19que les visiteurs
00:25:20ont totalement déserté
00:25:21depuis le début
00:25:22de la compétition
00:25:23quant au château
00:25:24de Versailles
00:25:25certes les entrées
00:25:26se maintiennent
00:25:27mais il n'y a pas
00:25:28d'effet geo
00:25:29regardez ce reportage
00:25:30de Mathilde Couvillère-Fleurnoy
00:25:31Alice Sommerer
00:25:32présente au musée Grévin
00:25:33mais elle ne semble
00:25:34pas avoir gagné
00:25:35les juilletistes
00:25:36avant la cérémonie
00:25:37d'ouverture des geos
00:25:38sa fréquentation
00:25:39était déjà en baisse
00:25:40c'est la première fois
00:25:41dans ce musée-là
00:25:42qu'il y a si peu de monde
00:25:43il y a plus de mannequins
00:25:44que de visiteurs
00:25:45cette baisse se fait sentir
00:25:47dans tous les musées
00:25:48de la capitale
00:25:49au mois de juillet
00:25:50le musée du Quai Branly
00:25:51comptait moins de 40%
00:25:52de visiteurs
00:25:53par rapport à 2023
00:25:54une situation
00:25:55qui s'explique
00:25:56par une différence
00:25:57de clientèle
00:25:58pour ce spécialiste
00:25:592 millions de touristes
00:26:00qui viennent spécifiquement
00:26:01aux Jeux Olympiques
00:26:02pendant cette période
00:26:03elle en fait fuir
00:26:043 millions
00:26:05qui venaient habituellement
00:26:06essentiellement
00:26:07pour les sites culturels
00:26:08les sites de visite
00:26:09et le patrimoine parisien
00:26:10le célèbre château de Versailles
00:26:11n'échappe pas à ce phénomène
00:26:12entre le 18 et le 26 juillet
00:26:13la fréquentation du château
00:26:14a chuté de 30%
00:26:15mais l'administrateur du château
00:26:16reste confiant pour la suite
00:26:17le site a attiré
00:26:18de nombreux visiteurs
00:26:19nous en sommes au début
00:26:20des Jeux Olympiques
00:26:21donc on ne peut pas
00:26:22tirer des conclusions
00:26:23pour l'instant
00:26:24nous sommes
00:26:25sur une fréquentation
00:26:26d'à peu près
00:26:2718 000 personnes
00:26:28pour le château
00:26:29en plus de la fréquentation
00:26:30qui vient dans les jardins
00:26:31donc nous sommes
00:26:32sur une bonne fréquentation
00:26:33estivale
00:26:34et par ailleurs
00:26:35nous sommes un site
00:26:36qui accueille énormément
00:26:37de monde
00:26:38au titre des compétitions
00:26:39olympiques
00:26:40et c'est un moment exceptionnel
00:26:41nous en sommes très fiers
00:26:42durant la période olympique
00:26:43Paris et l'île de France
00:26:44pourraient accueillir
00:26:45jusqu'à 15 millions
00:26:46de visiteurs
00:26:47André Valigny
00:26:48on comprend mieux aussi
00:26:49pourquoi le Premier ministre
00:26:50espère des retombées après
00:26:51puisque visiblement
00:26:52les touristes
00:26:53qui sont là pour l'instant
00:26:54venant pour les épreuves olympiques
00:26:55ne vont pas forcément
00:26:56visiter
00:26:57les musées
00:26:58ils n'ont peut-être
00:26:59pas forcément le temps
00:27:00pour ça d'ailleurs
00:27:01ils n'ont pas forcément
00:27:02le temps pour ça
00:27:03ils ne sont pas venus pour ça
00:27:04ils n'ont pas forcément
00:27:05non plus les moyens
00:27:06financiers pour ça
00:27:07parce que moi
00:27:08je constate aussi
00:27:09je crois que ça a été dit
00:27:10que les restaurants
00:27:11sont assez vides
00:27:12dans Paris
00:27:13c'est vrai que
00:27:14quand on a payé
00:27:15un billet d'avion
00:27:16pour venir à Paris
00:27:17plus deux ou trois billets
00:27:18pour assister à une épreuve olympique
00:27:19et certains billets
00:27:20sont très très chers
00:27:21on n'a plus forcément
00:27:22les moyens
00:27:23d'aller au musée
00:27:24et encore moins au restaurant
00:27:25donc ça effectivement
00:27:26c'est un peu dommage
00:27:27pour les restaurateurs
00:27:28qui attendaient
00:27:29sans doute
00:27:30beaucoup trop
00:27:31les Jeux Olympiques
00:27:32Oui parce que Paul Melun
00:27:33on se dit
00:27:34quand on compare
00:27:35à certaines autres villes
00:27:36où c'était un petit peu
00:27:37le même phénomène
00:27:38c'est à dire que
00:27:39il y a les touristes
00:27:40qui viennent spécialement
00:27:41pour les Jeux Olympiques
00:27:42mais ceux qui viennent
00:27:43habituellement juste l'été
00:27:44ne sont pas là
00:27:45et ça on a l'impression
00:27:46qu'on ne l'a pas anticipé
00:27:47comme on disait tout à l'heure
00:27:48les restaurateurs
00:27:49quand ils ont eu
00:27:50des réunions
00:27:51avec la mairie de Paris
00:27:52ils n'ont eu strictement
00:27:53aucune réponse
00:27:54et au moment où on se parle
00:27:55il y a cette fameuse compensation
00:27:56c'est assez décevant
00:27:57ça c'est la partie
00:27:58plutôt pessimiste
00:27:59de tout ça
00:28:00c'est qu'effectivement
00:28:01même les commerces
00:28:02un certain nombre
00:28:03de commerces
00:28:04qui étaient dans les zones
00:28:05dont parlait Alexandre
00:28:06tout à l'heure
00:28:07les zones je ne sais plus
00:28:08si elles sont rouges ou noires
00:28:09enfin bref
00:28:10rouges ou grises
00:28:11ça dépend
00:28:12je m'y suis perdu
00:28:13je m'y suis peu intéressé
00:28:14pour tout vous dire
00:28:15mais toutes ces zones
00:28:16dans lesquelles on pouvait
00:28:17difficilement circuler
00:28:18etc.
00:28:19de fait ça nuit au tourisme
00:28:20et ensuite bien sûr
00:28:21ça paraît logique
00:28:22sur les gens qui viennent
00:28:23pour regarder des épreuves
00:28:24ce n'est pas forcément
00:28:25pour venir voir
00:28:26des expositions
00:28:27sur la peinture française
00:28:28malheureusement
00:28:29par contre
00:28:30si je veux être un peu
00:28:31plus optimiste
00:28:32ce qu'on peut quand même dire
00:28:33c'est que
00:28:34le fait que
00:28:35et ça je pense
00:28:36que c'est vraiment
00:28:37une grande réussite
00:28:38de ces Jeux
00:28:39le fait que les épreuves
00:28:40puissent mettre en lumière
00:28:41des grands sites de Paris
00:28:42que ce soit effectivement
00:28:43à Versailles
00:28:44que ce soit au Grand Palais
00:28:45etc.
00:28:46ça va quand même
00:28:47je pense
00:28:48et je l'espère
00:28:49faire un effet
00:28:50qui peut-être sera un effet
00:28:51dans plusieurs mois
00:28:52ou dans plusieurs années
00:28:53ou qui restera
00:28:54de ce que Paris
00:28:55a de plus beau
00:28:56comme joyau
00:28:57comme trésor de patrimoine
00:28:58etc.
00:28:59et que
00:29:00les prochaines vagues
00:29:01de touristes
00:29:02et que ça déclenchera peut-être
00:29:03des vocations
00:29:04pour ceux qui hésitaient
00:29:05à venir visiter Paris
00:29:06et bien là
00:29:07ça pourra peut-être
00:29:08simuler le tourisme
00:29:09il faudrait peut-être même
00:29:10d'ailleurs
00:29:11voir un effet post JO
00:29:12peut-être sur les mois
00:29:13et sur les années à venir
00:29:14pour voir si effectivement
00:29:15peut-être sur le temps long
00:29:16ça peut avoir une incidence
00:29:17souhaitons-le en tout cas.
00:29:18On va s'intéresser maintenant
00:29:19à une retombée
00:29:20peut-être un peu improbable
00:29:21de la cérémonie d'ouverture
00:29:22vous vous en rappelez peut-être
00:29:23le tube nu
00:29:24le corps peint totalement
00:29:25en bleu
00:29:26à la cérémonie d'ouverture
00:29:27et bien figurez-vous
00:29:28que depuis
00:29:29il est devenu
00:29:30une véritable coqueluche
00:29:31en Chine
00:29:32où on l'appelle désormais
00:29:33l'artiste Schtroumpf
00:29:34tout ça est très sérieux
00:29:35regardez les précisions
00:29:36de Jade Chevret
00:29:37Alice Semerare
00:29:38et Goderic Bey.
00:29:39La Philippe Catherine Magna
00:29:40est bien made in China
00:29:41la cérémonie d'ouverture des JO
00:29:43a permis aux chanteurs
00:29:44d'étendre sa renommée
00:29:45à l'international
00:29:46mais si Donald Trump
00:29:47l'a qualifié de honte
00:29:48ce n'est pas le cas
00:29:49des internautes chinois
00:29:50qui raffolent
00:29:51de la prestation du français
00:29:52c'est une différence culturelle
00:29:53et nous acceptons
00:29:54les différences culturelles
00:29:55du monde entier
00:29:56les caricatures
00:29:57du Dionysos bleu
00:29:58défilent par vagues
00:29:59sur les réseaux sociaux chinois
00:30:00Philippe Catherine
00:30:01est représentée
00:30:02de plusieurs manières
00:30:03que ce soit en dessin
00:30:04en sculpture
00:30:05voire même en plat
00:30:06certains, plus créatifs
00:30:07reproduisent même
00:30:08le costume du chanteur
00:30:09avec en prime
00:30:10les étapes de reproduction
00:30:11du déguisement
00:30:12c'est remarquable
00:30:13ce n'est pas
00:30:14une manière
00:30:15d'exprimer
00:30:16la personnalité
00:30:17du chanteur
00:30:18c'est une manière
00:30:19d'exprimer
00:30:20la personnalité
00:30:21ce n'est pas
00:30:22une manière
00:30:23commune
00:30:24d'interpréter
00:30:25une chanson
00:30:26c'est pour ça
00:30:27que je connais son nom
00:30:28et qu'il est si spécial
00:30:29l'artiste
00:30:30comme surnommé
00:30:31par les chinois
00:30:32a pris la parole
00:30:33sur son compte
00:30:34Instagram
00:30:35il écrit
00:30:36en description
00:30:37de sa publication
00:30:38en mandarin
00:30:39merci de votre compréhension
00:30:40alors effectivement
00:30:41ça a fait
00:30:42Alexandre Devecu
00:30:43un peu sourire
00:30:44voire rire
00:30:45en plateau
00:30:46mais c'est un vrai
00:30:47phénomène en Chine
00:30:48je propose un truc
00:30:49il récupère
00:30:50tous leurs t-shirts
00:30:51etc
00:30:52leur industrie
00:30:53et puis en plus
00:30:54en échange
00:30:55on leur envoie
00:30:56Philippe Catherine
00:30:57je plaisante
00:30:58parce que j'aime bien
00:30:59Philippe Catherine
00:31:00qui est un artiste
00:31:01très talentueux
00:31:02ce n'était pas
00:31:03ses meilleures prestations
00:31:04en je trouve bleu
00:31:05je trouve
00:31:06mais je me souviens
00:31:07de lui
00:31:08dans Le Grand Bain
00:31:09par exemple
00:31:10et même
00:31:11pas mal de chansons
00:31:12humoristiques
00:31:13donc tant mieux
00:31:14pour lui
00:31:15et tant mieux pour nous
00:31:16si ça a plu
00:31:17aux chinois
00:31:18quand on demandait du bleu
00:31:20ils l'ont pris peut-être
00:31:21un peu au pied de la lettre
00:31:22et on rappelle que
00:31:23effectivement sa prestation
00:31:24avait suscité la polémique
00:31:25et il s'était déjà exprimé
00:31:26sur les réseaux sociaux
00:31:27en disant
00:31:28je suis désolé
00:31:29si ça a pu choquer
00:31:30ce n'était pas du tout
00:31:31l'intention
00:31:32j'ai été élevé
00:31:33dans la religion chrétienne
00:31:34et ce qu'il y a de plus beau
00:31:35dans cette religion
00:31:36c'est le pardon
00:31:37donc je demande pardon
00:31:38si j'ai offensé
00:31:39il a fait preuve d'humilité
00:31:40oui c'est ça
00:31:41il a fait preuve d'humilité
00:31:42et de respect
00:31:43oui et effectivement
00:31:44ce qu'on voit aussi
00:31:45c'est une dose d'autodérision
00:31:46de la part de Philippe Catherine
00:31:50de notre cérémonie d'ouverture
00:31:51ne boudons pas notre plaisir
00:31:52c'est toujours amusant
00:31:53quand il y a des choses
00:31:54qui s'exportent
00:31:55et j'ai souvent la dent très dure
00:31:56à l'égard de la mondialisation
00:31:57Dieu sait que ça c'est vrai
00:31:59mais là il se trouve
00:32:00qu'il y a quand même quelque chose
00:32:01que je trouve chouette
00:32:02et sympathique
00:32:03c'est lorsque
00:32:04des phénomènes
00:32:05culturels ou artistiques
00:32:06ou de divertissement
00:32:07appelons ça comme on veut
00:32:08on peut les retrouver
00:32:09à l'autre bout du monde
00:32:10à 5000 km
00:32:11et ça je trouve ça
00:32:12quand même assez sympa
00:32:13et je trouve que c'est
00:32:14ce qui me plaît aussi
00:32:15dans pour le coup
00:32:16le cosmopolitisme
00:32:17ou dans
00:32:18la mondialisation
00:32:19des échanges
00:32:20au plan en tout cas
00:32:21culturel
00:32:22ça je trouve que c'est plutôt
00:32:23c'est plutôt amusant
00:32:24réjouissant de se dire
00:32:25que dans un autre pays
00:32:26qu'il y a une autre histoire
00:32:27qu'il y a une autre culture
00:32:28qu'il y a une autre civilisation
00:32:29on peut parfois comme ça
00:32:30prélever
00:32:31un certain nombre de choses
00:32:32ailleurs
00:32:33et se les réapproprier
00:32:34s'amuser avec
00:32:35et je trouve que ça
00:32:36c'est plutôt un beau symbole
00:32:37par contre il y a effectivement
00:32:38des choses
00:32:39moins légères
00:32:40parce que
00:32:41Barbara Butch
00:32:42qui était la DJ
00:32:43que vous avez vue
00:32:44sur la même scène
00:32:45Georges Fenech
00:32:46on le sait
00:32:48absolument impressionnante
00:32:49venant du monde entier
00:32:50qui la harcèle
00:32:51qui la menace
00:32:52et elle s'est exprimée
00:32:53sur plusieurs médias
00:32:54justement pour dire
00:32:55à quel point
00:32:56non seulement
00:32:57évidemment elle portait plainte
00:32:58mais à quel point
00:32:59c'était compliqué
00:33:00à vivre pour elle aussi
00:33:01on voit cette retombée
00:33:02qui est assez dramatique
00:33:03pour cette artiste
00:33:04bien sûr et on peut penser
00:33:05ce que l'on veut
00:33:06de sa prestation
00:33:07oui ça ne change rien
00:33:08et voilà
00:33:09et de cette parodie
00:33:10de la scène
00:33:11qui a beaucoup heurté
00:33:12Chrétien notamment
00:33:13il faut condamner
00:33:14le plus serrement possible
00:33:15le harcèlement
00:33:17oui j'ai entendu
00:33:18ce qu'elle a dit
00:33:19et j'ai entendu son avocate
00:33:20aussi
00:33:21qui s'est exprimée
00:33:22le parquet va évidemment
00:33:23faire une enquête
00:33:24ça va être très compliqué
00:33:27mais bon
00:33:28c'est ainsi
00:33:29aujourd'hui
00:33:30il faut assumer
00:33:31que le fait que
00:33:32les réseaux sociaux
00:33:33c'est le harcèlement
00:33:34on a des brigades
00:33:35qui sont spécialisées
00:33:36un parquet spécialisé aussi
00:33:37il faut protéger
00:33:38cette artiste
00:33:39qui n'est pas
00:33:40elle-même
00:33:41je dirais
00:33:42l'unique responsable
00:33:43elle avait son rôle
00:33:45elle participe
00:33:46à un tableau
00:33:47qu'elle n'a pas pensé
00:33:48elle-même
00:33:49elle a appliqué
00:33:50le tableau
00:33:51qui a été réalisé
00:33:52par quelqu'un d'autre
00:33:53mis en scène
00:33:54par quelqu'un d'autre
00:33:55et c'est vraiment
00:33:56très injuste
00:33:57de lui faire supporter
00:33:58toute la responsabilité
00:33:59de ce tableau
00:34:00et c'est vrai
00:34:01qu'on voit André Balny
00:34:02avec cette histoire-là
00:34:03la puissance
00:34:04comme le disait Georges
00:34:05des réseaux sociaux
00:34:06c'est-à-dire qu'elle est
00:34:07devenue un petit peu
00:34:08celle sur laquelle
00:34:09tout le monde s'est déchaîné
00:34:10comme le disait Georges
00:34:11elle est une artiste
00:34:12qui est présente
00:34:13la puissance
00:34:14des réseaux sociaux
00:34:15fait qu'en fait
00:34:16elle devient totalement
00:34:17un bouc émissaire
00:34:18oui c'est lamentable
00:34:19il faut évidemment
00:34:20lui apporter tout
00:34:21notre soutien
00:34:22il faut que la justice
00:34:23puisse aussi retrouver
00:34:24les auteurs
00:34:25de ce harcèlement
00:34:26insupportable
00:34:27je ne m'attendais pas
00:34:28à ce que ça produise
00:34:29autant d'effets négatifs
00:34:30cette scène a heurté
00:34:31c'est vrai
00:34:32moi-même au début
00:34:33je n'ai pas été emballé
00:34:34après j'ai compris
00:34:35les explications
00:34:36de Philippe Catherine
00:34:37de Monsieur Joli aussi
00:34:38mais de là
00:34:39à ce qu'on s'acharde
00:34:40sur cette pauvre
00:34:41artiste
00:34:42qui n'y est pour rien
00:34:43en quelque sorte
00:34:44elle a participé
00:34:45avec d'autres
00:34:46à ce tableau
00:34:47elle ne l'a pas imaginé
00:34:48d'ailleurs
00:34:49ce n'est pas elle
00:34:50qui l'a créé
00:34:51je trouve ça totalement
00:34:52insupportable
00:34:53on va redire
00:34:54un mot de la sécurité
00:34:55parce qu'évidemment
00:34:56il est important aussi
00:34:57de mettre en lumière
00:34:58tous ceux
00:34:59qui sont là
00:35:00pendant tout l'été
00:35:01à Paris
00:35:02et partout en France
00:35:03justement pour
00:35:04protéger les touristes
00:35:05et les parisiens
00:35:06avec plus spécifiquement
00:35:07la garde républicaine
00:35:08puisque notre équipe
00:35:09a pu suivre
00:35:11le reportage est signé
00:35:12Thibault Marcheteau
00:35:15Perchés à 2,50 m de haut
00:35:16sur la selle
00:35:17de leurs chevaux
00:35:18ces gendarmes
00:35:19de la garde républicaine
00:35:20patrouillent tous les jours
00:35:21dans les rues parisiennes
00:35:22en cette période olympique
00:35:23la présence de ces animaux
00:35:24aux côtés des forces
00:35:25de l'ordre
00:35:26offre de nombreux avantages
00:35:27Nous notre avantage
00:35:28ça va être déjà
00:35:29un super contact
00:35:30avec la population
00:35:31parce que ça nous permet
00:35:32d'approcher les gens
00:35:33et en fait
00:35:34ils voient d'abord
00:35:35le cheval
00:35:36avant de voir le gendarme
00:35:37et ça nous permet aussi
00:35:38d'avoir une vision
00:35:39très globale
00:35:40de l'environnement
00:35:41parce qu'on est en hauteur
00:35:42et d'être vu aussi
00:35:43de loin
00:35:44et aussi
00:35:45ça nous permet
00:35:46de courir
00:35:47de grands espaces
00:35:48avec nos chevaux
00:35:49Nombreux sont les touristes
00:35:50qui demandent des photos
00:35:51ou qui souhaitent
00:35:52caresser les chevaux
00:35:53La présence
00:35:54de la garde républicaine
00:35:55semble plaire à la population
00:35:56J'adore la garde républicaine
00:35:57les chevaux sont extraordinaires
00:35:58les cavaliers avec
00:35:59et c'est tellement majestueux
00:36:00et ça représente bien Paris
00:36:01je trouve
00:36:02la France
00:36:03C'est génial
00:36:04c'est joli
00:36:05c'est joli
00:36:06je vais faire une photo
00:36:07c'est joli
00:36:08c'est impressionnant
00:36:09ça me plaît beaucoup
00:36:10Pendant toute la période olympique
00:36:11200 chevaux
00:36:12parcourent les rues
00:36:13de la capitale
00:36:14soit une soixantaine
00:36:15de patrouilles
00:36:16Georges Fénix
00:36:17ça fait aussi plaisir
00:36:18ces images à voir
00:36:19où on voit
00:36:20des touristes
00:36:21ou des parisiens
00:36:22être en accord
00:36:23avec les forces de l'ordre
00:36:24où ça se passe bien
00:36:25où il y a des discussions
00:36:26ça aussi c'est des images
00:36:27qu'on aimerait voir
00:36:28plus souvent
00:36:29Ca fait partie
00:36:30peut-être des choses
00:36:31qu'il faudrait conserver
00:36:32après les jeux
00:36:33c'est ces brigades équestres
00:36:34c'est beau
00:36:35c'est visible
00:36:36ça peut être
00:36:37dissuasif aussi
00:36:38ça existe
00:36:39à Nice
00:36:40à Cannes
00:36:41il y a des brigades
00:36:42comme ça équestres
00:36:43qui ont un rôle
00:36:44tout à fait intéressant
00:36:45donc moi je trouve
00:36:46que c'est une bonne idée
00:36:47il faudrait la conserver
00:36:48Justement
00:36:49si vous permettez
00:36:50je peux souligner
00:36:51justement le rôle
00:36:52de la gendarmerie
00:36:53dans ces jeux olympiques
00:36:54il y a ces brigades équestres
00:36:55la garde républicaine
00:36:56qui a participé
00:36:57à la cérémonie d'ouverture
00:36:58et on voit même
00:36:59une attitude
00:37:00des gendarmes
00:37:01vis-à-vis
00:37:02des policiers d'ailleurs
00:37:03vis-à-vis des parisiens
00:37:04qui est un peu différente
00:37:05visiblement
00:37:06il y a eu sans doute
00:37:07peut-être des consignes
00:37:08en haut lieu
00:37:09pour que les choses
00:37:10se passent bien
00:37:11et c'est le cas
00:37:12et donc ça redore aussi
00:37:13alors même
00:37:14il n'y a pas besoin
00:37:15d'être redoré
00:37:16parce que la relation
00:37:17auprès de certains
00:37:18sans doute
00:37:19la population
00:37:20et la police
00:37:21et les forces de l'ordre
00:37:22est bonne
00:37:23mais ça redore aussi l'image
00:37:24on peut aussi dire
00:37:25qu'il y a beaucoup
00:37:26d'athlètes
00:37:27et de médaillés
00:37:28qui sont gendarmes aussi
00:37:29en parallèle
00:37:30de leur discipline
00:37:31et donc la gendarmerie
00:37:32s'en félicite
00:37:33donc on peut le souligner aussi
00:37:34Et justement
00:37:35le ministre de l'Intérieur
00:37:36et de l'Outre-mer
00:37:37qui ce matin
00:37:38donnait quelques chiffres
00:37:39et quelques précisions
00:37:40Ecoutez-le
00:37:41Les premiers chiffres statistiques
00:37:42sont tombés
00:37:43pour cette première semaine
00:37:44de JO
00:37:45il y a eu 200 interpellations
00:37:46dont 180 gardes à vue
00:37:47nous avons
00:37:48moins 24%
00:37:49de vols
00:37:50avec violence
00:37:51à Paris
00:37:52et dans la petite couronne
00:37:53c'est-à-dire
00:37:54la banlieue parisienne
00:37:55moins 10%
00:37:56de vols
00:37:57de véhicules
00:37:58et l'ensemble
00:37:59des items
00:38:00de la délinquance
00:38:01a très largement baissé
00:38:02du fait sans doute
00:38:03de l'hyperprésence
00:38:04de la police
00:38:05et de la gendarmerie
00:38:06sur la voie publique
00:38:07Alors Alexandre de Vécu
00:38:08ça rejoint ce qu'on disait
00:38:09tout à l'heure
00:38:10c'est-à-dire que là
00:38:11évidemment on s'en félicite
00:38:12mais on sait aussi
00:38:13que les vendeurs à la sauvette
00:38:14qu'on a enlevés du Champ-de-Mars
00:38:15ils n'ont pas totalement disparu
00:38:16qu'effectivement
00:38:17les tentes
00:38:18par exemple
00:38:19de migrants
00:38:20qu'on avait vers Hôtel-de-Ville
00:38:21c'est pareil
00:38:22c'est-à-dire qu'on se dit
00:38:23on a fait
00:38:24pour le coup
00:38:25pour reprendre l'expression
00:38:26de Gérald Darmanin
00:38:27place nette
00:38:28pendant quelques semaines
00:38:29on sait bien
00:38:30que ça ne va malheureusement
00:38:31pour ce qui est
00:38:32des vendeurs à la sauvette
00:38:33il y a quand même
00:38:34un laisser-faire
00:38:35qui est incroyable
00:38:36depuis des années
00:38:37pour ce qui est
00:38:38des tentes de migrants
00:38:39c'est pareil
00:38:40et pour qu'on ait
00:38:41une solution pérenne
00:38:42il faut aussi
00:38:43traiter la question
00:38:44de l'immigration
00:38:45donc tous ces problèmes
00:38:46vont revenir
00:38:47alors on peut se réjouir
00:38:48qu'à Paris
00:38:49on est une parenthèse enchantée
00:38:50mais je pense
00:38:51même au reste de la France
00:38:52parce que Paris
00:38:53décline
00:38:54est une ville moins sûre
00:38:56qu'auparavant
00:38:57mais ce n'est pas la ville
00:38:58la moins sûre de France
00:38:59il y a beaucoup d'endroits
00:39:00qui sont comme on dit
00:39:01des territoires
00:39:02perdus
00:39:03de la République
00:39:04et ce serait bien
00:39:05que l'État
00:39:06tente de les regagner
00:39:07on voit que
00:39:08d'une certaine manière
00:39:09c'est possible
00:39:10quand on y met
00:39:11les moyens
00:39:12alors certes
00:39:13on dit
00:39:14il ne pourra pas y avoir
00:39:1540 000 policiers
00:39:16à Paris
00:39:17Advitam, Eternam
00:39:18mais sans doute
00:39:19que sur l'ensemble
00:39:20du territoire
00:39:21on a coupé
00:39:22trop dans les effectifs
00:39:23d'ailleurs
00:39:24je le dis d'autant plus
00:39:25tranquillement
00:39:26que c'est Nicolas Sarkozy
00:39:27qui l'a fait pendant
00:39:28la réforme
00:39:29et je pense que
00:39:30pour finir
00:39:31s'il y a des économies
00:39:32à se faire dans ce pays
00:39:33ce n'est pas dans le régalien
00:39:34et je pense d'ailleurs
00:39:35que l'argent investi
00:39:36dans le régalien
00:39:37finalement
00:39:38permet de faire
00:39:39des économies
00:39:40par la suite
00:39:41parce qu'on ne le dit
00:39:42pas assez
00:39:43l'insécurité
00:39:44ça bousille des vies
00:39:45mais ça coûte aussi
00:39:46très cher
00:39:47et économiquement
00:39:48donc si
00:39:49on pouvait y réfléchir
00:39:50et faire différemment
00:39:51par la suite
00:39:52ce serait très bien
00:39:53même si j'ai un peu de doute
00:39:54et qu'on se dit
00:39:55c'est dommage
00:39:56quand il veut
00:39:57l'État peut
00:39:58abandonner
00:39:59certains territoires
00:40:00Paul Melun
00:40:01est-ce qu'effectivement
00:40:02le fait de voir
00:40:03que quand on met
00:40:04énormément de moyens
00:40:05ça fonctionne
00:40:06même si on ne peut pas
00:40:07le faire éternellement
00:40:08peut faire que
00:40:09la tolérance
00:40:10entre guillemets
00:40:11des Français
00:40:12à l'égard de l'insécurité
00:40:13qui est déjà évidemment
00:40:14très faible
00:40:15soit encore plus
00:40:16c'est-à-dire de se dire
00:40:17vous voyez quand vous voulez
00:40:18vous pouvez donc
00:40:19une volonté aussi
00:40:20que ça aille un peu plus vite
00:40:21parce que finalement
00:40:22ça peut fonctionner
00:40:23on le voit bien
00:40:24Oui ça donne bien sûr
00:40:25de l'espoir
00:40:26on sait à quel point
00:40:27depuis des années
00:40:28on était de ceux
00:40:29qui ont balayé
00:40:30d'un revers de la main
00:40:31le problème de l'insécurité
00:40:32et qui ont dit
00:40:33qu'il s'agissait d'un sentiment
00:40:34je pense par exemple
00:40:35à notre garde des Sceaux
00:40:36Eric Dupont-Bretif
00:40:37notre garde des Sceaux
00:40:38démissionnaire
00:40:39devrais-je dire
00:40:40je pense qu'ils ont eu tort
00:40:41et qu'il faut évidemment
00:40:42prendre ça à bras-le-corps
00:40:43après ce qui est vrai
00:40:44c'est que là
00:40:45on assiste quand même
00:40:46à un phénomène
00:40:47qui est conjoncturel
00:40:48le problème c'est que
00:40:49l'insécurité à Paris
00:40:50elle est structurelle
00:40:51et donc les problématiques
00:40:52comme on le disait
00:40:53tout à l'heure
00:40:54que l'on a éloigné
00:40:55pendant ces quelques temps
00:40:56de façon quasiment artificielle
00:40:57vont de fait revenir
00:40:58donc il faut prendre
00:40:59des mesures
00:41:00qui soient structurelles
00:41:01et c'est en cela
00:41:02que Georges avait raison
00:41:03tout à l'heure
00:41:04de parler de la réponse pénale
00:41:05il connait ça mieux que moi
00:41:06mais je pense que
00:41:07véritablement
00:41:08c'est là qu'il doit y avoir
00:41:09une action de fond
00:41:10parce qu'après
00:41:11sinon si vous voulez
00:41:12la défiance
00:41:13comme on dit
00:41:14vis-à-vis du politique
00:41:15l'idée selon laquelle
00:41:16voter ne sert à rien
00:41:17ils ne font jamais rien
00:41:18etc.
00:41:19tous ces discours-là
00:41:20après ils peuvent
00:41:21s'installer
00:41:22ils peuvent s'installer
00:41:23après ils peuvent s'installer
00:41:24et finalement
00:41:25là aujourd'hui
00:41:26on a aussi
00:41:27une crise politique
00:41:28je fais un peu la jonction
00:41:29avec ce qui se passe
00:41:30à l'Assemblée nationale
00:41:31et cette crise politique-là
00:41:32cette crise de la représentation
00:41:33cette crise de la légitimité
00:41:34des représentants du peuple
00:41:35elle s'aggravera
00:41:36à mesure que les résultats
00:41:37ne tomberont pas
00:41:38notamment en matière d'insécurité
00:41:39je pourrais aussi citer
00:41:40le pouvoir d'achat
00:41:41ou l'écologie
00:41:42ou plein d'autres sujets
00:41:43mais en tout cas
00:41:44en matière d'insécurité
00:41:45si jamais il n'y a pas de résultat
00:41:46dans les années à venir
00:41:47après ceux qui
00:41:48dans le bloc central
00:41:49ou à gauche
00:41:50se désespéreront de la réussite
00:41:52n'auront guère que leurs yeux
00:41:53pour pleurer
00:41:54et c'est le meilleur cadeau
00:41:55qu'ils puissent faire
00:41:56au Rassemblement national
00:41:57que de ne pas agir
00:41:58sur cet ensemble de thématiques
00:41:59Georges, vous voulez y réagir ?
00:42:00Vous savez, il y a
00:42:01à peu près 25 ans
00:42:02une ancienne mère de New York
00:42:04Rodolphe Giuliani
00:42:06avait fait de New York
00:42:07la ville la plus sûre
00:42:08des Etats-Unis
00:42:09par sa politique
00:42:10de tolérance zéro
00:42:11c'était quoi ?
00:42:12ça veut dire
00:42:13dès qu'il y a un incident
00:42:14on intervient
00:42:15c'est-à-dire qu'on montre
00:42:16la présence d'autorité
00:42:18immédiatement
00:42:19c'est la fameuse doctrine
00:42:20de la fenêtre brisée
00:42:22et donc il faut réparer
00:42:23tout de suite les dégâts
00:42:25tout de suite intervenir
00:42:26même dans la toute petite
00:42:27et moyenne délinquance
00:42:28parce que ça empêche ensuite
00:42:29la grande délinquance d'arriver
00:42:31et je pense qu'il faut
00:42:32s'inspirer de cela
00:42:33et notamment se dire
00:42:35que longtemps
00:42:36on a regretté
00:42:37que Paris ait refusé
00:42:38une police municipale
00:42:39enfin Paris a une police municipale
00:42:41peut-être faut-il encore accentuer
00:42:43et de son rôle
00:42:44sa présence
00:42:45son armement
00:42:46sans doute aussi
00:42:47de façon à assurer
00:42:48cette présence permanente
00:42:50d'une police municipale
00:42:51qui participe beaucoup
00:42:53aussi de la lutte
00:42:54contre la délinquance
00:42:55parce qu'elle intervient
00:42:56sur les petites incivilités
00:42:58André Vallini
00:42:59ce que vient de dire
00:43:00Georges Fenech
00:43:01c'est parfaitement du bon sens
00:43:02et d'ailleurs on l'entend souvent
00:43:03dans la bouche des politiques
00:43:04on se rappelle de
00:43:05Gabriel Attal
00:43:06tu casses, tu répares etc
00:43:07alors on l'entend à chaque fois
00:43:08mais alors en revanche
00:43:09on l'entend beaucoup
00:43:10mais on ne le voit pas venir
00:43:11Vous l'avez enlevé de la bouche
00:43:12je voulais justement
00:43:13répondre à Georges Fenech
00:43:14que la politique
00:43:16la doctrine Giuliani
00:43:18était un peu celle
00:43:19qu'avait reprise
00:43:20Gabriel Attal
00:43:21dans son discours d'investiture
00:43:22tu casses, tu répares
00:43:23tu t'actives
00:43:24tu nettoies
00:43:25tu défies l'autorité
00:43:26on t'apprend à la respecter
00:43:27on est matrixés
00:43:28avec de la bonesse
00:43:29et des formations professionnelles
00:43:30donc je crois que c'est
00:43:31la bonne solution
00:43:32c'est une des bonnes solutions
00:43:33il n'a pas eu beaucoup de temps
00:43:34pour la mettre en oeuvre
00:43:35il a été nommé en janvier
00:43:36et en juin
00:43:37il y a eu la dissolution
00:43:38en juillet
00:43:39mais je pense que
00:43:40c'est effectivement
00:43:41dans cette voie
00:43:42qu'il faut s'engager
00:43:43avec aussi le volet prévention
00:43:44c'est-à-dire
00:43:45dans cette voie
00:43:46qu'il faut s'engager
00:43:47avec aussi le volet prévention
00:43:48parce que lorsqu'un jeune
00:43:49tombe dans la délinquance
00:43:50c'est qu'on a sans doute
00:43:51raté quelque chose avant
00:43:52donc il faut marcher
00:43:53sur les deux jambes
00:43:54la prévention
00:43:55et la répression
00:43:56mais c'est vrai
00:43:57que la réponse pénale
00:43:58rapide
00:43:59rapide
00:44:00est la plus efficace
00:44:01si on laisse passer
00:44:02trop de temps
00:44:03et c'est là que
00:44:04le gouvernement
00:44:05est pris dans sa propre
00:44:06contradiction
00:44:07parce que
00:44:08Eric Dupond-Moretti
00:44:09a fait voter une réforme
00:44:10qui sépare
00:44:11la reconnaissance
00:44:12de culpabilité
00:44:13de la punition
00:44:14la césure du procès pénal
00:44:15c'est la césure
00:44:16du procès pénal
00:44:17entre
00:44:18on reconnaît
00:44:19que vous êtes coupable
00:44:20et quelques mois après
00:44:21on vous condamne à une peine
00:44:22trop tard
00:44:23oui
00:44:24et maintenant
00:44:25ils reviennent dessus
00:44:26et Attal dit
00:44:27il faut absolument
00:44:28que la réponse pénale
00:44:29soit immédiate
00:44:30on leur avait dit pourtant
00:44:31et on leur avait dit oui
00:44:32sur la justice des mineurs
00:44:33Gabriel Attal
00:44:34avait présenté des mesures
00:44:35il y a encore
00:44:36un certain nombre
00:44:37de tabous
00:44:38auxquels ils n'osent pas
00:44:39s'attaquer
00:44:40c'est-à-dire qu'on parle
00:44:41par exemple
00:44:42des sanctions courtes
00:44:43des peines courtes
00:44:44mais très rapidement
00:44:45ce n'est pas encore
00:44:46dans les faits
00:44:47dans le logiciel
00:44:48de Gabriel Attal
00:44:49c'est controversé
00:44:50c'est Maurice Berger
00:44:51notamment qui dit
00:44:52qu'une peine de prison
00:44:53même très courte
00:44:54peut être utile
00:44:55et puis il y a d'autres spécialistes
00:44:56et moi avec Georges
00:44:57on a beaucoup travaillé
00:44:58sur les questions judiciaires
00:44:59de justice pénale
00:45:00notamment
00:45:01il y a d'autres spécialistes
00:45:02qui disent que la prison
00:45:03justement lorsque
00:45:04le séjour est très court
00:45:05ne sert absolument à rien
00:45:06donc il faut savoir
00:45:07qui a raison
00:45:08c'est très compliqué
00:45:09dans les pays nordiques
00:45:10les courtes peines d'emprisonnement
00:45:11ont fait leur preuve
00:45:12dans les pays bas
00:45:13il semble que ça fonctionne
00:45:14On va terminer
00:45:15dans les quelques minutes
00:45:16qui nous restent
00:45:17pour parler de nouveau
00:45:18de Léon Marchand
00:45:19on est allé justement
00:45:20à Toulouse
00:45:21parce que vous ne le savez peut-être pas
00:45:22mais il est né à Toulouse
00:45:23il s'est entraîné
00:45:24dans ses jeunes années de nageur
00:45:25sur place
00:45:26et donc évidemment
00:45:27les Toulousains
00:45:28suivent les courses
00:45:29avec un peu plus de ferveur
00:45:30encore que les autres
00:45:31ils sont notamment nombreux
00:45:32à être au bord
00:45:33des piscines municipales
00:45:34regardez
00:45:35reportage dans une piscine
00:45:36que Léon Marchand
00:45:37justement connaît bien
00:45:38il est signé Jean-Luc Thomas
00:45:39Cette piscine
00:45:40c'est la piscine
00:45:41à la fin du Thoet
00:45:42là où Léon Marchand
00:45:43a débuté la natation
00:45:44là où il s'est entraîné
00:45:45avant les Jeux Olympiques
00:45:46ce jour-là
00:45:47les nageurs présents
00:45:48sont fiers de la réussite
00:45:49du jeune nageur
00:45:50triplement par aideur
00:45:51J'ai été bluffé d'abord
00:45:52par sa simplicité
00:45:53il est toujours resté
00:45:54ce qu'il était
00:45:55et j'espère qu'il va le rester
00:45:56longtemps
00:45:57c'est ce qui
00:45:58je crois
00:45:59plaît à tous les gens
00:46:00qui regardent ses courses
00:46:01d'autres pour rien au monde
00:46:02ne ratent les courses
00:46:03du prodige du club
00:46:04et c'est là
00:46:05qu'on a eu
00:46:06l'occasion
00:46:07de parler
00:46:08de Léon Marchand
00:46:10On était derrière
00:46:11l'écran de télé
00:46:12c'était extraordinaire
00:46:13d'autant plus
00:46:14que c'est un dauphin
00:46:15du Thoet
00:46:16donc voilà
00:46:17on l'a côtoyé
00:46:18on l'a croisé
00:46:19et voilà
00:46:20on est super fiers de lui
00:46:21on criait devant la télé
00:46:22voilà
00:46:23c'était
00:46:24il est stratosphérique
00:46:25voilà
00:46:26génialissime
00:46:27Pour les plus assidus
00:46:28des bassins
00:46:29la qualité
00:46:30de la formation
00:46:31toulousaine
00:46:32est une grande satisfaction
00:46:33ça me fait plaisir
00:46:34pour le Thoet
00:46:35et le Thoet
00:46:36parce que
00:46:37c'est vraiment
00:46:38le Thoet
00:46:39et l'école de formation
00:46:40ici
00:46:41c'est ça
00:46:42dont je suis fière
00:46:43je crois
00:46:44C'est un exemple
00:46:45ça fait rêver
00:46:46même à Toulouse
00:46:47on peut aussi faire
00:46:48des belles performances
00:46:49incroyables
00:46:50Les nageurs et les Toulousains
00:46:51pourront ovationner
00:46:52et fêter leurs champions
00:46:53lors d'un hommage
00:46:54ce sera
00:46:55début septembre
00:46:56Georges Fenech
00:46:57on en parlait hier
00:46:58effectivement
00:46:59cet étudiant le dit aussi
00:47:00c'est important
00:47:01parce que Léon Marchand
00:47:02maintenant il va devenir
00:47:03comme d'autres
00:47:04une figure
00:47:05une référence notamment
00:47:06pour la jeunesse
00:47:07c'est un des modèles
00:47:08comme ça
00:47:09auxquels certains
00:47:10peuvent s'identifier
00:47:11On mesure pas
00:47:12ce qui est en train
00:47:13de se passer
00:47:14avec ce nageur exceptionnel
00:47:15Regardez Michael Phelps
00:47:16c'est con
00:47:17il y a 25 ans à peu près
00:47:1820 ans
00:47:19Les performances de Michael Phelps
00:47:20On me dit 10 ans
00:47:21Samuel Vassin
00:47:22me dit 10 ans
00:47:23je lui fais confiance
00:47:2410 ans
00:47:25Tout le monde
00:47:26s'en souvient
00:47:27tout le monde
00:47:28s'en souvient
00:47:29et il s'en souviendra
00:47:30toujours
00:47:31ce qu'est en train
00:47:32de réaliser
00:47:33Léon Marchand
00:47:34c'est du même ordre
00:47:35voire peut-être
00:47:36un peu dépassé
00:47:37le maître
00:47:38puisque ce qu'il a réalisé
00:47:39avec ses deux médailles d'or
00:47:40dans la même soirée
00:47:41Michael Phelps
00:47:42n'avait pas osé
00:47:43le tenter
00:47:44et d'ailleurs
00:47:45c'est un des grands
00:47:46admirateurs
00:47:47de Léon Marchand
00:47:48Ils ont le même entraîneur
00:47:49Et ils ont le même entraîneur
00:47:50effectivement
00:47:51parce qu'on parle de Toulouse
00:47:52mais il a quand même
00:47:53passé 7 ans
00:47:54aux Etats-Unis
00:47:55Oui oui
00:47:56on a fait le petit côté
00:47:57Cocorico
00:47:58Il s'entraîne actuellement
00:47:59aux Etats-Unis
00:48:00dans l'état d'Arizona
00:48:01On imagine bien
00:48:02que ce n'est pas dans cette piscine
00:48:03Il est bien à nous
00:48:04Il est bien de Toulouse
00:48:05C'est vraiment la naissance
00:48:06d'une étoile
00:48:07d'une star absolument extraordinaire
00:48:09qui va imprimer
00:48:10et on en parlait hier déjà
00:48:12mais les clubs de natation
00:48:14etc.
00:48:15reçoivent par les parents
00:48:16beaucoup de demandes d'inscription
00:48:17pour leurs enfants
00:48:18Les petits-enfants
00:48:19veulent tous devenir
00:48:20des Léon Marchand aujourd'hui
00:48:21donc ils s'inscrivent
00:48:22pour la natation
00:48:23ce qui redonne le goût du sport
00:48:24et tout ça c'est formidable
00:48:25C'est vrai qu'Alexandre Devecu
00:48:26on a un peu l'impression
00:48:27de voir une coupe du monde
00:48:28du foot habituellement
00:48:29où en fait quand la France
00:48:30remporte une coupe du monde
00:48:31et bien le lendemain
00:48:32les inscriptions dans les clubs
00:48:33de football augmentent
00:48:34ça peut être justement
00:48:35le gouvernement qui a tant de mal
00:48:36à inscrire, à motiver les jeunes
00:48:37à aller au sport
00:48:38ça peut être une formidable publicité
00:48:39pour faire un peu de pédagogie
00:48:40Oui justement vous parliez du football
00:48:42et il n'y a pas que le football
00:48:44comme sport
00:48:45ça braque les projecteurs
00:48:47sur la natation
00:48:48donc il faut s'en réjouir
00:48:50il faut toujours des modèles
00:48:52souvent pour que la jeunesse
00:48:54ait envie de s'engager
00:48:56quelque part
00:48:57et sans doute
00:48:58ce sera un modèle
00:48:59pour les années à venir
00:49:00L'importance justement
00:49:01du rôle du modèle
00:49:02des personnes
00:49:03on peut s'identifier
00:49:04on voit que c'est important
00:49:05parce qu'on a
00:49:06que ce soit dans le sport
00:49:07ou dans d'autres disciplines
00:49:08des vedettes
00:49:09qui viennent, qui passent
00:49:10parfois il faut bien le reconnaître
00:49:11mais qui marquent vraiment
00:49:12une génération quand même
00:49:13et Léon Marchand
00:49:14on imagine qu'il va en faire partie
00:49:15Oui et puis qu'il les marque
00:49:16positivement
00:49:17c'est-à-dire que les valeurs
00:49:18qui sont promues par le sport
00:49:19et notamment par les sports d'athlètes
00:49:20les sports de Jeux Olympiques
00:49:21c'est tout de même
00:49:22des valeurs extraordinaires
00:49:23pour la jeunesse
00:49:24l'humilité, la persévérance
00:49:25le respect de l'autre
00:49:26même dans l'adversité
00:49:28la résistance aux épreuves
00:49:30tout ça c'est formidable
00:49:31après ajoutons aussi
00:49:32que c'est aussi ces Jeux
00:49:34et la performance de Léon Marchand
00:49:35en témoigne
00:49:36le succès du sport amateur en France
00:49:37c'est-à-dire que
00:49:38parce qu'il y a
00:49:39un maillage territorial
00:49:40de sport amateur
00:49:41parce qu'il y a
00:49:42des associations
00:49:43parmi les associations
00:49:44je crois que les plus nombreuses
00:49:45sont les associations sportives
00:49:46tout ça fonctionne bien en France
00:49:47et le fait qu'on ait
00:49:48du succès aux Jeux Olympiques
00:49:49le fait qu'on ait des médailles
00:49:50c'est aussi le prolongement
00:49:51et le succès de ça
00:49:52et on a souvent
00:49:53les projecteurs braqués
00:49:54sur le sport professionnel
00:49:55il ne faut pas oublier
00:49:56le sport amateur
00:49:57les clubs de sport
00:49:58et je pense que c'est un vecteur
00:49:59tout à la fois
00:50:00de lien social
00:50:01d'équilibre
00:50:02et qu'il faut véritablement
00:50:03le protéger
00:50:04vraiment c'est un trésor français
00:50:05là aussi
00:50:06on va marquer une pause
00:50:07un dernier mot peut-être
00:50:08Thomas a vérifié
00:50:09pour Michael Phelps
00:50:10c'est à partir de 2004
00:50:11Athènes
00:50:12il y a bien 20 ans
00:50:13c'est il y a 20 ans
00:50:14et 5 médailles en 2016
00:50:15me dit Samuel Vaston
00:50:16qui est beaucoup plus
00:50:17joué en sport que moi
00:50:18de 2004 à 2016
00:50:19c'est il y a 20 ans
00:50:20c'était une longue carrière
00:50:21on marque une courte pause
00:50:22et on se retrouve
00:50:23à parler notamment
00:50:24baisse de la natalité
00:50:25alors qu'il y a même
00:50:26baisse de la natalité
00:50:27alors qu'Emmanuel Macron
00:50:28voulait un réarmement
00:50:29démographique
00:50:30et bien les français
00:50:31n'ont pas franchement
00:50:32subi cette tendance
00:50:33on se retrouve
00:50:34juste après la pause
00:50:35à tout de suite
00:50:38de retour avec mes invités
00:50:39pour l'heure des pros
00:50:40on va d'abord
00:50:41s'intéresser au reste
00:50:42de l'actualité
00:50:43avec le journal de Somaya
00:50:44la midi
00:50:45rebonjour Somaya
00:50:51un quatrième suspect
00:50:52interpellé
00:50:53placé en détention
00:50:54dans l'incendie mortel
00:50:55d'un immeuble à Nice
00:50:56le jeune homme de 17 ans
00:50:57a reconnu son implication
00:50:58et dit avoir été rémunéré
00:51:01du jamais vu
00:51:02depuis la guerre froide
00:51:03échange historique
00:51:04de prisonniers
00:51:05entre la Russie
00:51:06et les Occidentaux
00:51:07des prisonniers
00:51:08accueillis par Joe Biden
00:51:09et Kamala Harris
00:51:10comme vous pouvez le voir
00:51:11sur ces images
00:51:12au total 24 détenus
00:51:13et 2 enfants
00:51:14issus de 7 pays différents
00:51:15ont été libérés
00:51:17et puis des preuves
00:51:18incontestables
00:51:19d'une victoire
00:51:20de l'opposition
00:51:21au Venezuela
00:51:22c'est en tout cas
00:51:23ce qu'affirme
00:51:24la diplomatie américaine
00:51:25Anthony Blinken
00:51:26selon lui
00:51:27c'est bien
00:51:28Edmundo Gonzalez Urrutia
00:51:29qui a remporté
00:51:30le scrutin
00:51:31face à Nicolas Maduro
00:51:32Nicolas Maduro
00:51:33dont la réélection
00:51:34a provoqué
00:51:35de grandes manifestations
00:51:36meurtrières
00:51:37dans tout le pays
00:51:40merci Somaya Labidi
00:51:41on va parler maintenant
00:51:42de baisse de la natalité
00:51:43parce que c'est une réalité
00:51:44depuis plusieurs années
00:51:45et les chiffres
00:51:46de l'INSEE
00:51:47l'attestent
00:51:48les enfants font
00:51:49les français pardon
00:51:50font de moins en moins
00:51:51d'enfants
00:51:52et justement
00:51:53on est allé
00:51:54à la rencontre
00:51:55de français
00:51:56pour tenter
00:51:57de comprendre
00:51:58ce phénomène
00:51:59regardez le reportage
00:52:00de Pierre Emko
00:52:01et Félix Pérolaz
00:52:02L'appel d'Emmanuel Macron
00:52:03à un réarmement démographique
00:52:04n'a pas été entendu
00:52:05Au premier semestre de 2024
00:52:08un peu plus de 326 000 bébés
00:52:10ont vu le jour
00:52:11soit 2,4% de moins
00:52:12par rapport
00:52:13à l'année précédente
00:52:14En 2023
00:52:15le nombre de naissances
00:52:16était déjà passé
00:52:17sous le seuil
00:52:18des 700 000
00:52:19une première
00:52:20depuis la fin
00:52:21de la seconde guerre mondiale
00:52:22Une baisse
00:52:23qui peut s'expliquer
00:52:24par plusieurs facteurs
00:52:25qui inquiètent
00:52:26les français
00:52:27Je pense pour nous
00:52:28il y a la condition climatique
00:52:29déjà qui se pose
00:52:30mais ce ne serait pas
00:52:31complètement un frein
00:52:32à se rendre des enfants
00:52:33après peut-être
00:52:34en avoir
00:52:35pas en grand nombre
00:52:36pour justement
00:52:37pas avoir un impact
00:52:38trop fort
00:52:39sur le climat
00:52:40actuellement
00:52:41Je ne cache pas
00:52:42que c'est aussi
00:52:43quelque chose
00:52:44qui me préoccupe un peu
00:52:45au vu du contexte actuel
00:52:46comment évoluent
00:52:47les choses
00:52:48que ce soit
00:52:49économiquement
00:52:50ou géopolitiquement
00:52:51Mais pour certains
00:52:52l'envie
00:52:53de fonder
00:52:54une grande famille
00:52:55demeure
00:52:56J'aurais envie
00:52:57de reproduire
00:52:58ce que j'ai eu
00:52:59j'ai une grande famille
00:53:00et moi
00:53:01je n'ai pas
00:53:02autour de moi
00:53:03je vois aussi
00:53:04des gens
00:53:05qui ont envie
00:53:06d'avoir une grande famille
00:53:07Emmanuel Macron
00:53:08souhaitait également
00:53:09un grand plan
00:53:10pour lutter
00:53:11contre l'infertilité
00:53:12mais ses projets
00:53:13de réforme
00:53:14ont été mis à l'arrêt
00:53:15par la dissolution
00:53:16de l'Assemblée nationale
00:53:17Pour être complet
00:53:18je vous livre justement
00:53:19les chiffres
00:53:20de 4%
00:53:21sur les 6 premiers mois
00:53:22de l'année
00:53:23dans la lignée
00:53:24du plus bas historique
00:53:25atteint en 2023
00:53:26Georges Fenech
00:53:27est-ce qu'on peut
00:53:28comprendre
00:53:29ce qu'on a entendu
00:53:30à ces interrogations
00:53:31le climat
00:53:32la situation économique
00:53:33géopolitique aussi ?
00:53:34J'allais dire un peu
00:53:35peut-être c'est la faute
00:53:36à Rousseau
00:53:37je le lui ai dit d'ailleurs
00:53:38lors d'un débat avec elle
00:53:39arrêter
00:53:40c'est Andrine Rousseau
00:53:41je parle
00:53:42bien sûr
00:53:43arrêter d'employer
00:53:44des termes apocalyptiques
00:53:45qu'on soit militant
00:53:46de la cause
00:53:47de la lutte
00:53:48contre le réchauffement
00:53:49c'est des choses
00:53:50mais de là
00:53:51à brandir
00:53:52cette menace apocalyptique
00:53:53du matin au soir
00:53:54mais vous vous rendez compte
00:53:55que vous avez
00:53:56des jeunes couples
00:53:57qui viennent nous dire
00:53:58on ne veut pas d'enfants
00:53:59parce qu'on a peur
00:54:00que la planète
00:54:01etc.
00:54:02C'est terrible
00:54:03c'est terrible
00:54:04de voir cette jeunesse
00:54:05qui se dit
00:54:06je ne veux plus d'enfants
00:54:07parce que ma planète
00:54:08va disparaître
00:54:09enfin vous imaginez
00:54:10non je crois
00:54:11ce qu'il faut effectivement
00:54:12c'est aussi
00:54:13alors je ne sais pas
00:54:14quel était le plan
00:54:15pour la fertilité
00:54:16d'Emmanuel Macron
00:54:17mais si on rétablissait
00:54:18déjà ne serait-ce
00:54:19qu'une politique familiale
00:54:20un ministère
00:54:21qui a existé
00:54:22moi je me souviens
00:54:23du temps de Nicolas Sarkozy
00:54:24il y avait
00:54:25il n'y a pas si longtemps
00:54:26que ça d'ailleurs
00:54:27voilà
00:54:28et puis rétablir
00:54:29l'universalité
00:54:30des allocations familiales
00:54:31faire en sorte
00:54:32qu'on ait une véritable
00:54:33politique familiale
00:54:34je crois que ça passe par là
00:54:35André Vallini
00:54:36vous voulez y réagir aussi ?
00:54:37Oui je voudrais relativiser
00:54:38le problème dont on parle
00:54:39qui est un vrai problème
00:54:40je suis bien conscient
00:54:41de la difficulté
00:54:42qu'il y a actuellement
00:54:43d'abord dans l'histoire
00:54:44notamment dans l'histoire
00:54:45de France
00:54:46depuis les années 60
00:54:47la baisse de la natalité
00:54:48je me souviens que
00:54:49enfin je me souviens
00:54:50j'étais tout petit
00:54:51mais Michel Debray
00:54:52Premier ministre
00:54:53avait déclaré un jour
00:54:54il faut que les Français
00:54:55fassent des enfants
00:54:56sur une grande échelle
00:54:57et le canard enchaîné
00:54:58avait titré
00:54:59le Premier ministre
00:55:00invite les Français
00:55:01à un exercice périlleux
00:55:02ça c'était pour l'humour
00:55:03deuxièmement
00:55:04je veux relativiser aussi
00:55:05le problème franco-français
00:55:06parce qu'il touche
00:55:07beaucoup de pays d'Europe
00:55:08l'Italie est en grande difficulté
00:55:09depuis bien plus longtemps
00:55:10l'Allemagne
00:55:11l'Allemagne
00:55:12le Japon
00:55:13la Corée du Sud
00:55:14beaucoup de pays développés
00:55:15de pays dits
00:55:16riches
00:55:17sont en difficulté
00:55:18sur le plan démographique
00:55:19je partage
00:55:20le point de vue
00:55:21de Georges Fenech
00:55:22il faut arrêter aussi
00:55:23de brandir des discours
00:55:24apocalyptiques
00:55:25sur la fin du monde
00:55:26qui serait imminente
00:55:27parce que ça
00:55:28ça n'encourage pas
00:55:29à faire des enfants
00:55:30je pense qu'il y a aussi
00:55:31des mesures à prendre
00:55:32notamment sur le plan social
00:55:33notamment en matière
00:55:34de garde d'enfants
00:55:35parce que les femmes
00:55:36aujourd'hui
00:55:37et tant mieux
00:55:38veulent absolument
00:55:39continuer une carrière professionnelle
00:55:40lorsqu'elles en ont une
00:55:41et il faut les aider
00:55:42à poursuivre cette carrière
00:55:43tout en ayant des enfants
00:55:44et il faut donc
00:55:45un grand service public
00:55:46de la petite enfance
00:55:47de la garde
00:55:48de petits enfants
00:55:49parce que c'est souvent
00:55:50le premier problème
00:55:51il y a le problème
00:55:52du pouvoir d'achat bien sûr
00:55:53mais il y a aussi
00:55:54le problème tout matériel
00:55:55j'allais dire
00:55:56de savoir
00:55:57comment on fait garder
00:55:58les enfants
00:55:59si on veut continuer
00:56:00à travailler
00:56:01et d'autres chiffres
00:56:02de ce rapport de l'INSEE
00:56:03et des explications
00:56:04en 2023
00:56:05le nombre de naissances
00:56:06était passé
00:56:07sous la barre symbolique
00:56:08des 700 000
00:56:09parce que c'est la première fois
00:56:10qu'on atteignait ce chiffre
00:56:11depuis la seconde guerre mondiale
00:56:12ce chiffre aussi bas
00:56:13et le rapport de l'INSEE
00:56:14dit que dans l'esprit
00:56:15des gens
00:56:16il y a un événement
00:56:17qui a marqué
00:56:18qui a changé la donne
00:56:19ce sont les attentats
00:56:20du 7 octobre
00:56:21puisque les démographes
00:56:22constatent que ces événements
00:56:23qui sont très anxiogènes
00:56:24incitent les couples
00:56:25plutôt à reporter
00:56:26leur projet de parentalité
00:56:27c'est vrai qu'Alexandre Devecchio
00:56:28en a beaucoup parlé
00:56:29de l'importance
00:56:30d'avoir une véritable politique
00:56:31vers les familles
00:56:32vers la petite enfance
00:56:33beaucoup de gouvernements
00:56:34d'ailleurs en parlent
00:56:35et ont conscience
00:56:36qu'il faut assurer
00:56:37ce renouvellement
00:56:38des générations
00:56:39mais une fois de plus
00:56:40on en parle beaucoup
00:56:41mais qu'est-ce qui a été fait
00:56:42depuis ces temps
00:56:43et d'effet
00:56:44on pourrait poser la question
00:56:45je penais que l'a rappelé
00:56:46depuis François Hollande
00:56:47on a des tricotés
00:56:48des politiques familiales
00:56:49qui fonctionnaient
00:56:50et qui nous permettaient
00:56:51d'avoir plutôt un avantage
00:56:52par rapport aux autres
00:56:53pays européens
00:56:54Emmanuel Macron
00:56:55était sous le gouvernement
00:56:56Hollande
00:56:57donc il a sa part
00:56:58de responsabilité
00:56:59et du reste
00:57:00il avait effectivement
00:57:01vous l'avez dit
00:57:027 ans pour essayer
00:57:03de reconstruire
00:57:04une politique familiale
00:57:05il ne l'a pas fait
00:57:06il n'y a même pas
00:57:07de ministre de la famille
00:57:08maintenant
00:57:09c'est un problème
00:57:10je crois
00:57:11qui dépasse
00:57:13cette question
00:57:14de l'universalité
00:57:15des allocations familiales
00:57:16même si j'y suis favorable
00:57:17que ce serait
00:57:18un premier pas
00:57:19que ça aiderait
00:57:20on est face
00:57:21à une mutation
00:57:22anthropologique
00:57:23qui effectivement
00:57:24touche tout l'occident
00:57:25des sociétés
00:57:26qui changent
00:57:27où le bonheur
00:57:28individuel
00:57:29finalement
00:57:30est devenu
00:57:31la grande philosophie
00:57:32de notre époque
00:57:33au détriment
00:57:34peut-être
00:57:35des valeurs collectives
00:57:36de la famille
00:57:37donc je crois
00:57:38que c'est ce qui joue
00:57:39une forme
00:57:40d'individualisme
00:57:41radical
00:57:42qui fait
00:57:43que les individus
00:57:44sont beaucoup plus
00:57:45auto-centrés
00:57:46et font moins d'enfants
00:57:47il ne faut pas
00:57:48se le cacher
00:57:49d'un côté ça a du bon
00:57:50mais c'est aussi inquiétant
00:57:51parce qu'un pays
00:57:52qui ne fait pas d'enfants
00:57:53c'est un pays
00:57:54qui a moins confiance
00:57:55à l'avenir
00:57:56un pays
00:57:57qui peut peut-être
00:57:58demain
00:57:59disparaître
00:58:00qui aura moins d'actifs
00:58:01donc Emmanuel Macron
00:58:02a eu raison
00:58:03de poser la question
00:58:04même s'il l'a fait
00:58:05un peu tard
00:58:06c'est vrai qu'il y a eu
00:58:07ce réarmement démographique
00:58:08vanté par le fait
00:58:09qu'il y avait
00:58:10un réarmement démographique
00:58:11vanté par Emmanuel Macron
00:58:12alors évidemment maintenant
00:58:13avec tout ce qui s'est passé
00:58:14la dissolution
00:58:15on ne sait pas
00:58:16si ça verra le jour
00:58:17mais déjà à l'époque
00:58:18quand il avait prononcé
00:58:19ses mots
00:58:20par exemple Sandrine Rousseau
00:58:21dont parlait Georges Fenech
00:58:22était montée au créneau
00:58:23en disant que le Président
00:58:24de la République
00:58:25en fait s'occupait
00:58:26de l'intimité des Français
00:58:27alors que c'est juste aussi
00:58:28une logique économique
00:58:29qui compte dans un pays
00:58:30Il est tout à fait
00:58:31dans son rôle
00:58:32le Président de la République
00:58:33de vouloir impulser
00:58:34un réarmement démographique
00:58:35même si on pourrait disserter
00:58:36sur le terme qu'il a employé
00:58:37mais sur la forme
00:58:39c'était pendant cette conférence
00:58:40de presse à l'Elysée
00:58:41où il avait abordé
00:58:42ce sujet-là
00:58:43parmi des dizaines d'autres
00:58:44et donc c'est vrai
00:58:45qu'il n'y avait pas eu
00:58:46d'élan véritablement
00:58:47et surtout comme vous l'avez dit
00:58:48les politiques
00:58:49qu'il aurait pu mettre en place
00:58:50depuis n'ont pas vu le jour
00:58:52et ne le verront sans doute pas
00:58:53dans les semaines
00:58:54et les mois qui viennent
00:58:55à cause justement
00:58:56de la dissolution
00:58:57il y a pourtant beaucoup à faire
00:58:58notamment sur la question
00:58:59de l'infertilité
00:59:00c'est un parcours du combattant
00:59:01c'est très compliqué
00:59:02aujourd'hui en France
00:59:03de pouvoir se faire
00:59:04diagnostiquer etc.
00:59:05donc c'est vraiment
00:59:06il y a beaucoup
00:59:07de travail sur ce sujet-là
00:59:08précisément
00:59:09et puis sur les témoignages
00:59:10qu'on a entendus
00:59:11dans le sujet
00:59:12ça dit quand même
00:59:13au-delà de l'aspect
00:59:14de la natalité
00:59:15ça dit quand même quelque chose
00:59:16je crois sur l'état d'esprit
00:59:17d'une partie de nos citoyens
00:59:18d'une génération
00:59:19d'une certaine génération
00:59:20qui en fait
00:59:21n'envisage plus l'avenir
00:59:22parce qu'au-delà de la natalité
00:59:23ils n'envisagent plus l'avenir
00:59:24si vous ne voulez pas d'enfants
00:59:25le message que l'on comprend
00:59:26en sous-texte
00:59:27c'est qu'il n'y aura peut-être
00:59:28pas d'avenir
00:59:29pour notre planète
00:59:30ça dit beaucoup de choses
00:59:31ça va être compliqué
00:59:32même au-delà du sujet
00:59:33de la natalité
00:59:34de faire corps
00:59:35de faire société
00:59:36dans les années à venir
00:59:37c'est ce que justement
00:59:38je voulais vous interroger
00:59:39là-dessus Paul Melun
00:59:40parce que c'est comme
00:59:41le disait Thomas justement
00:59:42c'est en disant
00:59:43sur l'état d'esprit
00:59:44des Français
00:59:45qu'on vient d'entendre
00:59:46c'est-à-dire que
00:59:47pour des raisons
00:59:48d'incertitudes liées
00:59:49au climat
00:59:50à la politique
00:59:51à la diplomatie
00:59:52etc.
00:59:53ces jeunes se disent
00:59:54peut-être qu'ils ont
00:59:55envie d'enfants
00:59:56mais je suis prêt
00:59:57à ne pas faire d'enfants
00:59:58pour éviter
00:59:59ou parce que le monde
01:00:00est trop incertain
01:00:01il y a une forme
01:00:02presque de déprime
01:00:03j'ai envie de dire
01:00:04quand même
01:00:05qui est assez impressionnante
01:00:06Oui vous avez raison
01:00:07et puis il y a une forme
01:00:08effectivement
01:00:09et Georges l'a résumé
01:00:10il y a une forme
01:00:11de nihilisme
01:00:12de vastes inquiétudes
01:00:13qu'il ne faut pas sous-estimer
01:00:14en même temps
01:00:15c'est vrai que
01:00:16et Alexandre en a parlé
01:00:17je pense qu'il s'agit
01:00:18véritablement
01:00:19d'une très très vaste
01:00:20révolution anthropologique
01:00:21et que
01:00:22cette révolution anthropologique
01:00:23elle touche
01:00:24tout l'Occident
01:00:25et même au-delà
01:00:26vous parliez du Japon
01:00:27ils font face
01:00:28au même problème
01:00:29et effectivement
01:00:30c'est un peu inhérent
01:00:31aux civilisations
01:00:32qui se développent aussi
01:00:33mais ça
01:00:34on ne va pas ne pas se développer
01:00:35pour continuer
01:00:36à garder un modèle
01:00:37avec beaucoup d'enfants
01:00:38mais il est vrai
01:00:39que le développement
01:00:40passe par des séries
01:00:41de révolutions
01:00:42qui ne sont pas favorables
01:00:43à la natalité
01:00:44par exemple
01:00:45vous prenez
01:00:46l'exode rural
01:00:47le grand départ
01:00:48des campagnes
01:00:49vous reprenez
01:00:50la France
01:00:51des années 1920-1930
01:00:52ou du début du XXe siècle
01:00:53ou la fin du XIXe siècle
01:00:54tous les romans
01:00:55expliquent ça très bien
01:00:56vous aviez effectivement
01:00:57des vastes familles
01:00:58où vous aviez
01:00:598-10 enfants
01:01:00eux-mêmes faisaient
01:01:01des enfants
01:01:02les gens se mariaient
01:01:03plus tôt
01:01:04ils faisaient
01:01:05moins d'études
01:01:06etc.
01:01:07le portrait sociologique
01:01:08de la France
01:01:09a tellement évolué
01:01:10tellement évolué
01:01:11il n'y a jamais eu
01:01:12autant de français
01:01:13qui vivent en ville
01:01:14il n'y a jamais eu
01:01:15autant de français
01:01:16qui travaillent
01:01:17dans les services
01:01:18les femmes travaillent
01:01:19et on peut s'en réjouir
01:01:20évidemment
01:01:21mais André
01:01:22en parlait aussi
01:01:23effectivement
01:01:24il faut des solutions
01:01:25à ce moment-là
01:01:26de garde d'enfants
01:01:27mais le portrait
01:01:28social
01:01:29c'est là aussi
01:01:30la révolution
01:01:31effectivement
01:01:32de l'immigration
01:01:33et l'immigration
01:01:34a des incidences
01:01:35sur la natalité
01:01:36puisqu'effectivement
01:01:37un certain nombre
01:01:38de personnes
01:01:39issues de l'immigration
01:01:40ou qui viennent
01:01:41d'immigrer en France
01:01:42eux ont continué
01:01:43à conserver
01:01:44une culture
01:01:45dont ils sont issus
01:01:46où traditionnellement
01:01:47on fait beaucoup d'enfants
01:01:48donc eux continuent
01:01:49à faire beaucoup
01:01:50d'enfants aussi
01:01:51c'est une des raisons
01:01:52pour lesquelles
01:01:53la France a eu
01:01:54une démographie
01:01:55qui était moins en baisse
01:01:56que d'autres pays européens
01:01:57donc si tous les Français
01:01:58ne font plus assez d'enfants
01:01:59on va importer
01:02:00de l'immigration
01:02:01ça ne me paraît pas
01:02:02être la solution
01:02:03et je ne prétends pas
01:02:04par ailleurs
01:02:05détenir la solution
01:02:06parce que c'est tellement
01:02:07multifactoriel
01:02:08il faut agir sur
01:02:09plein de points différents
01:02:10effectivement
01:02:11les aides familiales
01:02:12ça peut être un bon point
01:02:13la garde d'enfants
01:02:14ça peut être un bon point
01:02:15mais tout ça
01:02:16c'est des bonnes mesures
01:02:17politiques de court terme
01:02:18mais que je vous dise
01:02:19moi ce matin
01:02:20comment faire
01:02:21pour endiguer
01:02:22cette révolution anthropologique
01:02:23on ne va pas se sous-développer
01:02:24pour pouvoir
01:02:25continuer à faire des enfants
01:02:26donc je ne sais pas
01:02:27vraiment par quel bout
01:02:28le Président de la République
01:02:29entendait
01:02:30je ne sais pas s'il pourra
01:02:31arriver au terme
01:02:32de son projet
01:02:33réarmer démographiquement
01:02:34démocratiquement
01:02:35ce serait bien aussi
01:02:36démocratiquement la France
01:02:37Un dernier mot André Vallini
01:02:38sur ce sujet
01:02:39effectivement sur la difficulté
01:02:40c'est-à-dire qu'on a compris
01:02:41en fait dans l'esprit
01:02:42ce que voulait dire
01:02:43le chef de l'État
01:02:44mais comme le disait Paul Melun
01:02:45dans les faits
01:02:46en termes de réformes
01:02:47de mesures concrètes
01:02:48il y a beaucoup à faire
01:02:49Il y a beaucoup à faire
01:02:50moi je tiens beaucoup
01:02:51à ce que j'ai dit
01:02:52c'est-à-dire faciliter
01:02:53la vie des familles
01:02:54c'est basique
01:02:55mais les gardes d'enfants
01:02:56la petite enfance
01:02:57c'est très important
01:02:58mais sur le plan anthropologique
01:02:59pour rebondir
01:03:00sur ce que disait Paul Melun
01:03:01à l'instant
01:03:02moi je suis beaucoup allé en Afrique
01:03:03quand je m'occupais
01:03:04du développement
01:03:05et de la coopération
01:03:06et je me souviens
01:03:07du Président du Niger
01:03:08de l'époque
01:03:09qui m'expliquait
01:03:10qu'il avait beaucoup de mal
01:03:11à convaincre ses concitoyens
01:03:12de faire moins d'enfants
01:03:13on était à 7 enfants
01:03:14par femme au Niger
01:03:15et il m'expliquait
01:03:16qu'il y avait
01:03:17dans la mentalité collective
01:03:18des habitants du Niger
01:03:19l'idée que
01:03:20plus on a d'enfants
01:03:21plus il y a d'enfants
01:03:22plus ces vieux jours
01:03:23seront assurés
01:03:24parce qu'il n'y a pas de retrait
01:03:25de système de retrait
01:03:26de sécurité sociale
01:03:27et qu'on compte sur les enfants
01:03:28pour nous aider à vivre
01:03:29quand on est âgé
01:03:30dans les pays développés
01:03:31c'est ce qu'on disait
01:03:32à l'instant
01:03:33dans les pays dits riches
01:03:34en tout cas développés
01:03:35sur le plan social
01:03:36on sait qu'on a une retraite
01:03:37même si elle n'est jamais suffisante
01:03:38on a un système social
01:03:39un système de retraite
01:03:40qui fait
01:03:41qu'on n'a plus besoin
01:03:42d'avoir autant d'enfants
01:03:43qu'avant
01:03:44parce qu'avant
01:03:45en Europe aussi
01:03:46on comptait sur les enfants
01:03:47comme bâton de vieillesse
01:03:48pour rétablir
01:03:49la vie des enfants
01:03:50comme bâton de vieillesse
01:03:51pour aider les personnes âgées
01:03:52à aller jusqu'au bout
01:03:53de leur vie
01:03:54On va changer de sujet
01:03:55on va parler de Mohamed Amra
01:03:56vous vous en souvenez
01:03:57il est toujours dans la nature
01:03:58il s'était évadé
01:03:59lors d'un transfert
01:04:00au tribunal
01:04:01il y a quelques mois
01:04:02il avait tué
01:04:03deux agents
01:04:04qu'il escortait
01:04:05dans le fourgon
01:04:06et à l'époque
01:04:07le ministre de la justice
01:04:08Eric Dupond-Moretti
01:04:09s'était engagé
01:04:10à rendre public
01:04:11un rapport justement
01:04:12sur cette évasion
01:04:13ces choses faites
01:04:14et le rapport
01:04:15est assez accablant
01:04:16il faut le dire
01:04:17il révèle notamment
01:04:18un gros déficit
01:04:19entre les autorités judiciaires
01:04:20pénitentiaires
01:04:21et les enquêteurs
01:04:22le résumé
01:04:23justement
01:04:24de ce rapport
01:04:25avec Marie-Victoire Diodonné
01:04:26La communication
01:04:27mère de toutes les batailles
01:04:29et plus particulièrement
01:04:30celle qui aurait pu arrêter
01:04:31à temps
01:04:32Mohamed Amra
01:04:33considéré à tort
01:04:34comme un malfrat
01:04:35de la drogue
01:04:36sans envergure
01:04:37Le garde des Sceaux
01:04:38s'était engagé
01:04:39à faire lumière
01:04:40sur l'évasion sanglante
01:04:41Deux mois plus tard
01:04:4270 pages
01:04:43pendent du doigt
01:04:44le cloisonnement
01:04:45de toute la chaîne pénale
01:04:46Ce rapport formule
01:04:4717 recommandations
01:04:48pour répondre
01:04:49aux besoins impérieux
01:04:50d'améliorer
01:04:51le partage d'informations
01:04:52entre les services enquêteurs
01:04:53l'autorité judiciaire
01:04:54l'administration pénitentiaire
01:04:55et les services de renseignement
01:04:56Des conclusions
01:04:57qui n'étonnent pas
01:04:58cet ancien magistrat
01:04:59Certains
01:05:00parmi les juges
01:05:01et parmi
01:05:02le renseignement
01:05:03connaissaient
01:05:04la véritable personnalité
01:05:05de Mohamed Amra
01:05:06mais ils ne l'ont pas
01:05:07transmis
01:05:08à ceux
01:05:09qui devaient
01:05:10s'en occuper
01:05:11par la suite
01:05:12quand il est arrivé
01:05:13à Evreux
01:05:14Ces informations
01:05:15n'ont pas suivi
01:05:16le transferment
01:05:17C'est là
01:05:18qu'il y a
01:05:19une faille terrible
01:05:20Déjà annoncé
01:05:21en avril
01:05:22un parquet national
01:05:23anti-criminalité
01:05:24devrait donc
01:05:25voir le jour
01:05:26Une décision saluée
01:05:27mais une organisation
01:05:28qui reste
01:05:29elle
01:05:30à démontrer
01:05:31Les détenus
01:05:32particulièrement
01:05:33surveillés
01:05:34qu'ils soient gérés
01:05:35par un même parquet
01:05:36pourquoi pas
01:05:37mais en France
01:05:38il y a quand même
01:05:39beaucoup de détenus
01:05:40particulièrement surveillés
01:05:41donc il faudra savoir
01:05:42lesquels vont
01:05:43dépendre de cette
01:05:44juridiction
01:05:45Mais créer
01:05:46ce nouveau parquet
01:05:47nécessite
01:05:48une modification
01:05:49de la loi
01:05:50Impossible à ce stade
01:05:51en l'absence
01:05:52d'un nouveau gouvernement
01:05:53Bon, Georges Fenech
01:05:54j'espère que vous êtes
01:05:55d'accord avec vous-même
01:05:56et ce que vous avez dit
01:05:57dans ce reportage
01:05:58Je voudrais aller
01:05:59un peu plus loin
01:06:00Là vous avez un peu
01:06:01plus de temps
01:06:02Georges Fenech
01:06:03C'est un ancien magistrat
01:06:04On vous le présentera
01:06:05si vous voulez
01:06:06Une analyse
01:06:07très pertinente
01:06:08Un rapport
01:06:09de plus
01:06:10Un rapport
01:06:11de plus
01:06:12Deux
01:06:13surveillants
01:06:14assassinés
01:06:15des familles
01:06:16qui
01:06:17endossent
01:06:18une responsabilité
01:06:19Y a-t-il eu
01:06:20une responsabilité
01:06:21politique ?
01:06:22Quid
01:06:23de la responsabilité
01:06:24du magistrat
01:06:25qui fait
01:06:26de la rétention
01:06:27d'informations
01:06:28Mais comment ça peut
01:06:29arriver justement ?
01:06:30Alors qu'il le sait
01:06:31que cet individu
01:06:32est dangereux
01:06:33puisque les écoutes
01:06:34on avait sonorisé
01:06:35ses cellules
01:06:36révélait quelqu'un
01:06:37qui est en train
01:06:38d'acquérir
01:06:39des cages d'hélicoptères
01:06:40préparer des règlements
01:06:41de comptes
01:06:42etc.
01:06:43On le savait
01:06:44Pourquoi retient-il
01:06:45cette information ?
01:06:46C'est de là
01:06:47qu'est né le problème
01:06:48Pourquoi ?
01:06:49Il va s'abriter
01:06:50le juge
01:06:51dit
01:06:52secret de l'enquête
01:06:53mais quel secret
01:06:54de l'instruction
01:06:55on peut très bien
01:06:56tout en respectant
01:06:57le secret
01:06:58de l'enquête à venir
01:06:59alerter les services
01:07:00de renseignement
01:07:01pénitentiaire
01:07:02des voix
01:07:03en leur disant
01:07:04attention
01:07:05vous avez un individu
01:07:06extrêmement dangereux
01:07:07qui vient d'être
01:07:08transféré chez vous
01:07:09Donc moi
01:07:10je ne me fais aucune illusion
01:07:11tant qu'on n'aura pas
01:07:12une responsabilité
01:07:13professionnelle
01:07:14des magistrats
01:07:15qui
01:07:16je suis désolé
01:07:17de parler comme ça
01:07:18mais c'est une réalité
01:07:19parce que moi
01:07:20je pense aux familles
01:07:21des victimes
01:07:22et je pense
01:07:23au personnel pénitentiaire
01:07:24et j'ai entendu
01:07:25ce qu'a dit FO
01:07:26justice pénitentiaire aussi
01:07:27qui tire la sonnette
01:07:28d'alarme
01:07:29alors le garde des Sceaux
01:07:30nous dit
01:07:31mais vous verrez
01:07:32tout ira bien
01:07:33j'ai créé un procureur
01:07:34national
01:07:35anti-criminalité
01:07:36le temps
01:07:37qu'un nouveau gouvernement
01:07:38se mette en place
01:07:39et qu'on nommera
01:07:40un procureur
01:07:41mais moi ce que j'attends
01:07:42c'est qu'il y ait
01:07:43véritablement
01:07:44une prise de conscience
01:07:45une prise de responsabilité
01:07:46de ceux
01:07:47qui détiennent
01:07:48des informations comme ça
01:07:49qui
01:07:50sans être partagées
01:07:51finalement
01:07:52ne servent à rien
01:07:53Mais justement
01:07:54comment ça se fait
01:07:55que cette communication
01:07:56ne passe pas ?
01:07:57Est-ce que c'est parce
01:07:58qu'il y a vraiment
01:07:59une mauvaise communication ?
01:08:00Est-ce que c'est parce
01:08:01qu'il y a trop de dossiers ?
01:08:02Est-ce que c'est parce
01:08:03qu'il y a un manque d'envie ?
01:08:04Parce que quand on regarde
01:08:05dans le détail
01:08:06il y a plein d'informations
01:08:07qui d'une prison à l'autre
01:08:08n'ont pas circulé
01:08:09comment c'est possible
01:08:10qu'on ne se passe pas
01:08:12Le juge est très sourcilleux
01:08:14de son dossier
01:08:16son enquête
01:08:18il ne faut pas qu'il y ait de fuite
01:08:19etc.
01:08:20Mais il faut bien
01:08:21que ce juge comprenne
01:08:22qu'il n'a pas le monopole
01:08:24de ce dossier
01:08:25de cette information
01:08:26Il doit certes
01:08:27faire en sorte
01:08:28que son enquête
01:08:29soit protégée
01:08:30mais quand il est détenteur
01:08:31d'une information
01:08:32aussi lourde de conséquences
01:08:34qu'un individu
01:08:35détenu de droit commun
01:08:37qu'on croyait ordinaire
01:08:39en réalité
01:08:40aurait dû être placé
01:08:41sous le statut de détenu
01:08:42spécialement surveillé
01:08:45parce que extrêmement dangereux
01:08:47Si vous ne partagez pas
01:08:48cette information
01:08:49vous mettez en danger
01:08:50la vie du personnel pénitentiaire
01:08:52c'est ce qui s'est malheureusement passé
01:08:54c'est l'une des explications
01:08:55et moi je maintiens
01:08:57on avait tenté de le faire
01:08:59avec André Valigny
01:09:00après la commission d'enquête d'Outreau
01:09:01on voulait instituer
01:09:02une responsabilité professionnelle
01:09:04et puis ça avait été retoqué
01:09:06on n'a pas pu le faire
01:09:07parce qu'atteinte
01:09:08à l'indépendance de la justice
01:09:10une indépendance de la justice
01:09:12qui devient un cache-sexe
01:09:13de l'irresponsabilité des juges
01:09:15voilà
01:09:16je parle un peu crûment
01:09:18mais moi je pense
01:09:19aux familles des victimes
01:09:20je pense aux personnels pénitentiaires
01:09:22il faut véritablement
01:09:23responsabiliser ces professions
01:09:25Je vais vous faire réagir
01:09:26dans un instant
01:09:27pour qu'on comprenne bien
01:09:28ce que révèle le rapport
01:09:29entre autres
01:09:30on apprend que le 11 avril
01:09:31quand il est transféré
01:09:32de Marseille à Evreux
01:09:33on apprend qu'il aurait mis
01:09:34à ce moment-là
01:09:35un contrat sur la tête
01:09:36d'un surveillant
01:09:37alors la prison de Marseille
01:09:38est bien au courant
01:09:39en revanche celle d'Evreux
01:09:40qui le récupère
01:09:41ne l'est pas
01:09:42la veille de l'attaque du fourgon
01:09:43les surveillants
01:09:44de la prison d'Evreux
01:09:45découvrent qu'il avait
01:09:46scié un barreau
01:09:47de sa cellule
01:09:48qu'il avait acheté des armes
01:09:49vous le rappeliez
01:09:50et donc il y avait une enquête
01:09:51qui avait été ouverte
01:09:52pour tentative d'évasion
01:09:53mais une fois de plus
01:09:54ces informations
01:09:55n'ont pas été partagées
01:09:56donc on n'a pas renforcé
01:09:57la sécurité
01:09:58autour de son transferment
01:09:59le 14 mai
01:10:00André Valny
01:10:01quand on lit ça
01:10:02on se dit que même
01:10:03sans être un spécialiste
01:10:05on voit à quel point
01:10:06les informations
01:10:07elles étaient là
01:10:08tout était détecté
01:10:09c'est juste que ça n'est pas
01:10:10transmis en fait
01:10:11justement il ne faut pas réagir
01:10:12en spécialiste
01:10:13il faut réagir en citoyen
01:10:14et moi je partage
01:10:15l'avis de Georges Fenech
01:10:16il y en a assez
01:10:18de cette irresponsabilité
01:10:20totale, générale
01:10:21dans tous les domaines
01:10:22de l'action publique
01:10:23ça, ça alimente aussi
01:10:25le vote du Front National
01:10:26parce que les Français
01:10:27se disent
01:10:28mais alors finalement
01:10:29il y a des fautes qui sont commises
01:10:30des fautes professionnelles
01:10:31en cascade
01:10:32et personne n'est responsable
01:10:33personne ne démissionne
01:10:34dans beaucoup de démocraties
01:10:35autour de nous
01:10:36en Allemagne
01:10:37en Angleterre
01:10:38en pays scandinave
01:10:39encore plus
01:10:40une affaire comme ça
01:10:41aurait provoqué
01:10:42la démission
01:10:43des plus hauts responsables
01:10:44en Belgique
01:10:45souvenez-vous
01:10:46le ministre de la Justice
01:10:47belge
01:10:48démissionne
01:10:49le lendemain
01:10:50où on apprend
01:10:51qu'un terroriste
01:10:52qui devait être
01:10:53renvoyé dans son pays
01:10:54ne l'avait pas été
01:10:55le ministre a démissionné
01:10:57surtout que chez nous
01:10:58ça n'arrive pas
01:10:59non ça n'arrive jamais
01:11:00on fait des rapports
01:11:01et on dit
01:11:02au peuple
01:11:03ne vous inquiétez pas
01:11:04ça ne recommencera pas
01:11:05et ça recommence toujours
01:11:06il faut de la responsabilité
01:11:08à tous les étages
01:11:09notamment dans le domaine
01:11:10de la justice
01:11:11et plus précisément
01:11:12encore dans le domaine
01:11:13pénitentiaire
01:11:14je partage totalement
01:11:15l'avis de Georges Fede
01:11:16c'est vrai qu'Alexandre Devecchio
01:11:17ce qu'on voit effectivement
01:11:18comme le disait
01:11:19Georges André
01:11:20à l'instant
01:11:21c'est ce côté
01:11:22il y a des rapports
01:11:23il y a de la communication
01:11:24c'est à dire qu'on va se dire
01:11:25que c'est scandaleux
01:11:26les politiques sans doute
01:11:27diront que c'est scandaleux
01:11:28mais en fait
01:11:29est-ce que quelqu'un a vraiment
01:11:30le courage
01:11:31de dire que certains magistrats
01:11:32doivent être responsables
01:11:33qu'il faut vraiment changer les choses
01:11:34parce qu'on sent
01:11:35qu'il y a quand même
01:11:36un peu une envie
01:11:37de ne pas faire trop de vagues
01:11:38non plus
01:11:39oui la question
01:11:40d'une certaine manière
01:11:41est qui jugera les juges
01:11:42mais ça pourra être étendu
01:11:43à différents domaines
01:11:44les administrations
01:11:45qui se renvoient la balle
01:11:46on a vu ça
01:11:47dans d'autres contextes
01:11:48dans le contexte
01:11:49de la pandémie
01:11:50on a vu ça
01:11:51de manière tragique aussi
01:11:52pendant l'affaire Samuel Paty
01:11:53il y a aussi le problème
01:11:54d'une administration française
01:11:56avec des individus
01:11:57qui ont un statut inamovible
01:11:58et justement
01:11:59qui ne sont pas jugés
01:12:00pour avoir leur responsabilité
01:12:01et qui quoi qu'ils fassent
01:12:02gardent leur place
01:12:03donc tout ça
01:12:04est à revoir
01:12:05sur le cas
01:12:06de Mohamed Hamra
01:12:07hormis la question
01:12:08de l'administration
01:12:09il y a des choses
01:12:10toutes simples
01:12:11que réclamait
01:12:12le personnel pénitentiaire
01:12:13je suis même pas sûr
01:12:14que ça ait été fait
01:12:15le fait d'anonymiser
01:12:16les plates d'immatriculation
01:12:17ne pas avoir écrit
01:12:18administration pénitentiaire
01:12:19dessus
01:12:20il semblait en fait
01:12:21un peu du bon sens
01:12:22à la base
01:12:23du bon sens
01:12:24avoir des véhicules blindés
01:12:25c'est leur double
01:12:26c'est leur double
01:12:27c'est leur double
01:12:28c'est leur double
01:12:30c'est leur deux premières
01:12:31revendications
01:12:32je sais pas si
01:12:33ça a été fait
01:12:34ou pas
01:12:35c'est des choses
01:12:36qu'on peut faire
01:12:37quand même
01:12:38très rapidement
01:12:39et ensuite
01:12:40pour ce qui est
01:12:41de l'administration
01:12:42française
01:12:43malheureusement
01:12:44c'est un problème
01:12:45global
01:12:46qui dépasse
01:12:47la justice
01:12:48l'administration
01:12:49pénitentielle
01:12:50et à mille feuilles
01:12:51administratives
01:12:52plus il y a
01:12:53d'administrations
01:12:54différentes
01:12:55plus elles se font
01:12:56concurrence entre elles
01:12:57ce que disait
01:12:58un mot couvert
01:13:00et que chacun
01:13:01retient
01:13:02le fait de la rétention
01:13:03d'informations
01:13:04je voudrais qu'on écoute
01:13:05justement vous y faisiez
01:13:06référence
01:13:07Georges Fenech
01:13:08Yvan Gombert
01:13:09il est secrétaire national
01:13:10FO pénitentiaire
01:13:11il s'est exprimé
01:13:12justement sur ce rapport
01:13:13écoutez-le
01:13:14ce qui soulève
01:13:15c'est
01:13:16la banalisation
01:13:17par la magistrate
01:13:18par les magistrats
01:13:19de la criminalité
01:13:20organisée
01:13:21et
01:13:22le manque
01:13:23de culture commune
01:13:24avec l'administration
01:13:25pénitentielle
01:13:26qui fait que les magistrats
01:13:27n'ont pas trouvé
01:13:28le moyen
01:13:29d'informer
01:13:30l'administration
01:13:31pénitentiaire
01:13:32au vu des éléments
01:13:33qu'ils avaient
01:13:34c'est-à-dire en gros
01:13:35ce qu'ils voyaient
01:13:36au vu des écoutes
01:13:37qu'ils ont faites
01:13:38c'est que
01:13:39on va dire
01:13:40le gang
01:13:41Mohamed Hamra
01:13:42était en train
01:13:43de trouver des armes
01:13:44que Mohamed Hamra
01:13:45était un leader
01:13:46d'un gang
01:13:47et donc
01:13:48avait des moyens
01:13:49humains
01:13:50à sa disposition
01:13:51donc des moyens
01:13:52humains et matériels
01:13:53mais ne parlait pas
01:13:54d'évasion
01:13:55donc pas d'évasion
01:13:56pas de risque
01:13:57c'était nous
01:13:58on avait juste besoin
01:13:59de savoir qu'il avait
01:14:00des moyens humains
01:14:01et matériels
01:14:02parce que le projet
01:14:03d'évasion
01:14:04il l'avait
01:14:05à l'intérieur
01:14:06de la détention
01:14:07Paul Melin
01:14:08je reprends un peu
01:14:09les mots d'André Valigny
01:14:10tout à l'heure
01:14:11il disait face à ça
01:14:12on n'a même pas besoin
01:14:13de réagir en spécialiste
01:14:14mais finalement en citoyen
01:14:15parce que
01:14:16quand les téléspectateurs
01:14:17qui nous regardent
01:14:18entendent ce que vient de dire
01:14:19ce surveillant pénitentiaire
01:14:20c'est-à-dire que
01:14:21même nous on peut comprendre
01:14:22qu'il était dangereux
01:14:23par contre l'administration
01:14:24il n'avait pas dit
01:14:25à quelqu'un
01:14:27tout ça est évidemment
01:14:28inaudible
01:14:29de la part de nos compatriotes
01:14:30et moi je m'associe à ça
01:14:31je les comprends
01:14:32je ne vais pas redire
01:14:33ce qu'ont dit
01:14:34mes camarades en plateau
01:14:35avec lesquels je suis
01:14:36parfaitement d'accord
01:14:37notamment sur le sujet
01:14:38de la responsabilité
01:14:39mais il est vrai
01:14:40que ces soucis
01:14:41de communication
01:14:42parfois d'ailleurs
01:14:43entre administrations
01:14:44différentes
01:14:45entre régions différentes
01:14:46entre directions
01:14:47différentes
01:14:48dans une même administration
01:14:49franchement
01:14:50ça donne une très
01:14:51très mauvaise impression
01:14:52et ça accentue
01:14:53là encore
01:14:54c'est un peu
01:14:55ce dont on parlait
01:14:56tout à l'heure
01:14:57ça accentue
01:14:58une forme
01:14:59de défiance
01:15:00du peuple
01:15:01vis-à-vis de ceux
01:15:02qui prétendent
01:15:03et qui entendent
01:15:04faire la justice
01:15:05par conséquent
01:15:06on a beaucoup parlé
01:15:07ces dernières années
01:15:08de transparence
01:15:09bon pourquoi pas
01:15:10d'accord
01:15:11mais là
01:15:12ce dont il s'agit aussi
01:15:13c'est d'efficience
01:15:14c'est-à-dire qu'il faut
01:15:15que les services de l'Etat
01:15:16que l'administration
01:15:17dans ses différents volets
01:15:18soit d'une grande efficacité
01:15:19et que s'il y a
01:15:20une efficacité
01:15:21ils puissent rendre des comptes
01:15:22et qu'ils écoutent aussi
01:15:23un certain nombre
01:15:24de responsables syndicaux
01:15:25j'avais eu l'occasion
01:15:26moi aussi
01:15:27de parler avec
01:15:28des responsables syndicaux
01:15:29de la pénitentiaire
01:15:30quelques temps avant ça d'ailleurs
01:15:31ils donnaient
01:15:32un certain nombre de mesures
01:15:33qui paraissaient être
01:15:34des mesures
01:15:35de total bon sens
01:15:36que ce soit effectivement
01:15:37sur les convois
01:15:38que ce soit sur les conditions
01:15:39de détenus
01:15:40dans les prisons
01:15:41et dans les maisons d'arrêt
01:15:42enfin en fait
01:15:43il y a beaucoup de choses
01:15:44qui apparaissaient
01:15:45des choses de bon sens
01:15:46y compris pour des néophytes
01:15:47comme moi
01:15:48mais je n'ai jamais compris
01:15:49pour quelle raison
01:15:50est-ce qu'il n'y avait pas
01:15:51la transmission
01:15:52entre ce que pouvaient dire
01:15:53ces agents de la pénitentiaire
01:15:54qui me paraissaient
01:15:55des doléances
01:15:56tout à fait légitimes
01:15:57et des représentants
01:15:58de l'État
01:15:59ou des ministres successifs
01:16:00qui eux
01:16:01ne faisaient pas grand cas
01:16:02pour certains
01:16:03de ces discussions-là
01:16:04alors j'espère que
01:16:05ce drame terrible
01:16:06et que cette évasion
01:16:07de Mohamed Amra
01:16:08aura au moins permis
01:16:09de faire bouger les lignes
01:16:10sur certains sujets
01:16:11notamment sur les transferts
01:16:12pénitentiaires
01:16:13mais j'en doute
01:16:14mais c'est vrai que
01:16:15Thomas Bonnet
01:16:16au moment justement
01:16:17de ce drame
01:16:18les agents pénitentiaires
01:16:19s'étaient mis en grève
01:16:20et certains disaient
01:16:21enfin
01:16:23avec des revendications
01:16:24comme vous le rappeliez
01:16:25très simples c'est-à-dire
01:16:26tenter de favoriser
01:16:27la visioconférence
01:16:28pour éviter qu'il y ait
01:16:29trop de transferments
01:16:30faire en sorte que les véhicules
01:16:31soient blindés
01:16:32et qu'il n'y ait pas écrit
01:16:33administration pénitentiaire dessus
01:16:34parce que ça leur met
01:16:35une cible dans le dos
01:16:36donc en fait ça fait des années
01:16:37qu'ils portent des revendications
01:16:38il faut que deux de leurs collègues
01:16:39meurent pour commencer
01:16:40à être entendus
01:16:41parce qu'en fait
01:16:42ça n'est toujours même pas
01:16:43mis en place d'ailleurs
01:16:44c'est ça qui est terrible
01:16:45c'est qu'il aura fallu
01:16:46attendre ce drame
01:16:47pour qu'enfin
01:16:48un ministre de la justice
01:16:50et leur donne satisfaction
01:16:51mais vous savez
01:16:52on parle beaucoup
01:16:53de la nomination
01:16:54à venir d'un nouveau
01:16:55premier ministre
01:16:56je pense qu'il faudra aussi
01:16:57surveiller très près
01:16:58qui sera le prochain
01:16:59ministre de la justice
01:17:00parce que la nomination
01:17:01d'Eric Dupond-Moretti
01:17:02avait été un coup
01:17:03médiatique et politique
01:17:04pour Emmanuel Macron
01:17:05il sera bientôt le temps
01:17:06de faire le bilan
01:17:07d'Eric Dupond-Moretti
01:17:08en tant que garde des Sceaux
01:17:09on peut aussi citer
01:17:10Nicole Belloubet
01:17:11qui a été garde des Sceaux
01:17:12avant lui
01:17:13on voit sur ce sujet-là
01:17:14mais sur les sujets
01:17:15qu'on a abordés aussi avant
01:17:16qu'il y a une aspiration
01:17:17des Français
01:17:18d'un système plus efficace
01:17:19un système judiciaire
01:17:20plus efficace
01:17:21on parle aussi beaucoup
01:17:22de la sous-dotation carcérale
01:17:23en ce moment
01:17:24bref il y a beaucoup de dossiers
01:17:25et le prochain garde des Sceaux
01:17:26aura du pain sur la planche
01:17:27et donc la nomination
01:17:28de cette personnalité
01:17:29sera à surveiller très près
01:17:30un dernier mot Georges
01:17:31je voulais
01:17:32il m'a toujours frappé
01:17:33quand on regarde un peu
01:17:34l'histoire
01:17:35depuis la Ve République
01:17:37il y a toujours eu
01:17:38une confrontation
01:17:39entre le garde des Sceaux
01:17:40et le ministre d'intérim
01:17:41que ce soit à gauche
01:17:42comme à droite
01:17:43c'est le tandem
01:17:44qui doit fonctionner
01:17:45mais qui ne fonctionne jamais
01:17:46c'était la guerre
01:17:47c'était la guerre
01:17:48entre je dirais
01:17:49même Brice Hortefeux
01:17:50par exemple
01:17:51et qui ?
01:17:52Rachid Haddad
01:17:53et Rachid Haddad
01:17:54c'était plus qu'une guerre
01:17:55vous vous prenez
01:17:56entre Manuel Valls
01:17:57et Taubira
01:17:58je ne vous dis pas
01:17:59c'était vraiment
01:18:00tous les jours
01:18:01la lettre au président
01:18:02de la République
01:18:03pour régler ses comptes
01:18:04il faudrait peut-être
01:18:05arriver un jour
01:18:06à avoir un marché
01:18:07sur les deux pieds
01:18:08et la place Vendôme
01:18:09et la place Beauvau
01:18:10peut-être alors
01:18:11créer un grand ministère
01:18:12qui rassemble les deux
01:18:13comme ça au moins
01:18:14il n'y a plus de problème
01:18:15en Espagne
01:18:16comme en Espagne
01:18:17comme en Espagne
01:18:18ça c'est une hérésie
01:18:19il ne faut absolument pas
01:18:20peut-être
01:18:21peut-être que c'est une hérésie
01:18:22non mais ce que je veux dire
01:18:23ce qui est une hérésie
01:18:24c'est qu'on n'arrive pas
01:18:25à avoir
01:18:26à l'unisson
01:18:27à la fois
01:18:28la prévention
01:18:29et la répression
01:18:30chacun dans son rôle
01:18:31ce que je veux dire
01:18:32sur Eric Dupond-Moretti
01:18:33malgré tout
01:18:34c'est qu'il faut lui donner acte
01:18:35qu'il a obtenu
01:18:36de très bons budgets
01:18:37et l'augmentation
01:18:38du budget de la justice
01:18:39avait commencé
01:18:40sous Jospin
01:18:41avec Elisabeth Guigou
01:18:42poursuivi
01:18:43sous Nicolas Sarkozy
01:18:44poursuivi
01:18:45sous François Hollande
01:18:46et accentué
01:18:47encore
01:18:48sous Emmanuel Macron
01:18:49c'est vrai que
01:18:50c'est un armérage du président
01:18:51en l'occurrence
01:18:52les crédits
01:18:53c'est quand même
01:18:54le président
01:18:55le budget de la justice
01:18:56a beaucoup augmenté
01:18:57on va marquer une pause
01:18:58et on se retrouve
01:18:59pour la dernière partie
01:19:00de l'heure des pros
01:19:01on parlera notamment
01:19:02un peu politique
01:19:03et d'international
01:19:04à tout de suite
01:19:08on se retrouve
01:19:09pour la dernière partie
01:19:10de l'heure des pros
01:19:11mais d'abord
01:19:12l'heure de l'actualité
01:19:13à lundi
01:19:16Au septième jour
01:19:17de la compétition
01:19:18ils se félicitent
01:19:19du premier bilan
01:19:20des JO
01:19:21pas de menaces caractérisées
01:19:22de sans interpellation
01:19:23depuis le coup d'envoi
01:19:24annonce de Gérald Darmanin
01:19:25en visite ce matin
01:19:26dans un commissariat
01:19:27de Seine-Saint-Denis
01:19:28le ministre de l'Intérieur
01:19:29qui précise
01:19:30que plusieurs projets
01:19:31d'actions violentes
01:19:32ont été déjoués
01:19:34Une évasion
01:19:35qui aurait pu être évité
01:19:36c'est ce que pointe
01:19:37un rapport sur l'affaire
01:19:38Mohamed Amra
01:19:39le manque de communication
01:19:40entre la police
01:19:41les tribunaux
01:19:42et les prisons
01:19:43a permis aux détenus
01:19:44de se faire la belle
01:19:45évasion qui a coûté
01:19:46la vie de deux agents pénitentiaires
01:19:48le 14 mai dernier
01:19:50Et puis
01:19:51Teddy Riner
01:19:52Florent Manodou
01:19:53Léon Marchand
01:19:54grosse journée
01:19:55pour la délégation française
01:19:56au programme
01:19:57Entrée en lice
01:19:58en fin de matinée
01:19:59de Teddy Riner
01:20:00notre judoka
01:20:01Florent Manodou
01:20:02sera levé au départ
01:20:03de la finale
01:20:04du 50 mètres nage libre
01:20:05et l'OVNI
01:20:06Léon Marchand
01:20:07tentera de décrocher
01:20:08une quatrième médaille d'or
01:20:09pour la France
01:20:11Merci beaucoup
01:20:12Soumaya Labidi
01:20:13on va parler un petit peu
01:20:14maintenant de politique
01:20:15et notamment de
01:20:16Lucie Casté
01:20:17qui continue
01:20:18à agir
01:20:19et à faire des déplacements
01:20:20et à vouloir
01:20:21rencontrer les syndicats
01:20:22je vois que ça fait déjà
01:20:23réagir tout plateau
01:20:24c'est parfait
01:20:25comme si elle était presque
01:20:26déjà en poste
01:20:27et hier
01:20:28c'est Annie Dalgo
01:20:29la maire de Paris
01:20:30qui s'est exprimée
01:20:31elle la connaît bien
01:20:32puisqu'on rappelle
01:20:33qu'elle a travaillé avec
01:20:34écoutez ce qu'elle dit
01:20:35à la fois de sa personnalité
01:20:36et de la suite
01:20:37pour elle
01:20:38écoutez attentivement
01:20:39c'est une belle personnalité
01:20:40c'est ma directrice
01:20:41des finances
01:20:42est-ce que c'est ma candidate ?
01:20:43c'est quelqu'un
01:20:44que j'apprécie beaucoup
01:20:45c'est quelqu'un de gauche
01:20:46et j'ai envie
01:20:47que la gauche
01:20:48renaisse
01:20:49une gauche peut
01:20:50regouverner
01:20:51dans le pays
01:20:52ça sera une gauche
01:20:53social-démocrate
01:20:54alliée à toute la gauche
01:20:55alliée à toute la gauche
01:20:56et aux écologistes
01:20:57mais pas
01:20:58une gauche
01:20:59qui repartirait
01:21:00dans l'impasse
01:21:01qui est celle
01:21:02de Jean-Luc Mélenchon
01:21:03Je retiens
01:21:04deux choses
01:21:05Thomas Bonnet
01:21:06dans ça
01:21:07déjà
01:21:09c'est une belle personnalité
01:21:10est-ce que c'est ma candidate ?
01:21:11bon elle est de gauche
01:21:12donc on sent
01:21:13qu'en tout cas
01:21:14le rapport entre les deux femmes
01:21:15ne doit pas être idéal
01:21:16et surtout
01:21:17donc le nouveau Front Populaire
01:21:18oui
01:21:19une coalition ensemble
01:21:20oui
01:21:21mais donc
01:21:22sans Jean-Luc Mélenchon
01:21:23donc sans la France Insoumise
01:21:24c'est assez paradoxal
01:21:25elle dit
01:21:26il faut que le gouvernement
01:21:27soit social-démocrate
01:21:28mais avec toute la gauche
01:21:29mais sans Jean-Luc Mélenchon
01:21:30qui est une figure incontournable
01:21:31aujourd'hui
01:21:32à gauche
01:21:33donc c'est pas très clair
01:21:34de la part d'Anne Hidalgo
01:21:35on peut aussi rappeler
01:21:36et c'est peut-être malheureux
01:21:37parce qu'elle n'est pas sûre
01:21:38qu'elle ait la meilleure stratégie
01:21:39pour fédérer la gauche
01:21:40elle arrive à fédérer à Paris
01:21:41ce qui est déjà
01:21:42pas une mince affaire
01:21:43mais en tout cas
01:21:44à l'échelle nationale
01:21:45je ne suis pas certain
01:21:46qu'elle ait la stratégie
01:21:47adéquate
01:21:48en revanche sur Lucie Castey
01:21:49en effet
01:21:50on a même l'impression
01:21:51qu'Anne Hidalgo
01:21:52ne la connaît pas si bien
01:21:53que ça en fait
01:21:54oui parce qu'elle a travaillé
01:21:55avec elle
01:21:56elle a une belle personnalité
01:21:57c'est-à-dire qu'on peut dire ça
01:21:58de n'importe qui
01:21:59c'est rare de dire l'inverse
01:22:00de quelqu'un en réalité
01:22:01en public quand même
01:22:02et puis elle rappelle
01:22:03qu'elle est sa directrice
01:22:08on ne peut pas lui incomber
01:22:09toute la responsabilité
01:22:10malgré tout
01:22:11ce n'est pas à mettre
01:22:12à son crédit
01:22:13on voit que ça sort
01:22:14quand même les rames
01:22:15à gauche pour nous vendre
01:22:16Lucie Castey
01:22:17qui elle-même a du mal
01:22:18à s'imposer
01:22:19on voit qu'elle tente
01:22:20de faire des déplacements
01:22:21qu'elle tente d'imposer
01:22:22un agenda politique
01:22:23mais disons-le
01:22:24de manière stratégique
01:22:25je pense que c'est raté
01:22:26les Français sont focalisés
01:22:27aujourd'hui sur d'autres choses
01:22:28notamment les Jeux Olympiques
01:22:29ils n'ont pas forcément
01:22:30envie d'entendre parler
01:22:31de politique
01:22:32et Lucie Castey
01:22:33ça passe un peu à l'as
01:22:34c'est vrai qu'André Valigny
01:22:35on voit que
01:22:36plus le temps passe
01:22:37moins ça va
01:22:38on a l'impression
01:22:39autour de Lucie Castey
01:22:40parce qu'on voit qu'elle-même
01:22:41commence dans les médias
01:22:42peut-être à prendre
01:22:43un peu son autonomie
01:22:44à commencer à dire
01:22:45il faudrait peut-être
01:22:46des compromis
01:22:47dans le même temps
01:22:48où Antoine Léaumont
01:22:49ou d'autres disent
01:22:50surtout pas
01:22:51c'est notre programme
01:22:52rien que ça
01:22:53on voit que même
01:22:54le coup médiatique
01:22:55d'avoir réussi
01:22:56à trouver le nom
01:22:57d'une peut-être
01:22:58future première ministre
01:22:59le jour de l'interview
01:23:00du président
01:23:01ça c'est à la rigueur
01:23:02bien joué
01:23:03mais que comme la blague
01:23:04dure un peu longtemps
01:23:05c'est vrai qu'on ne voit pas
01:23:06tellement sur quoi
01:23:07tout ça va déboucher
01:23:08les français ont la tête ailleurs
01:23:09ils sont en vacances
01:23:10ils sont sur les plages
01:23:11ils sont à la montagne
01:23:12ou ils sont devant
01:23:13leur télévision
01:23:14non pas pour regarder
01:23:15les déplacements
01:23:16de la même Castey
01:23:17mais pour regarder
01:23:18les Jeux Olympiques
01:23:19qui sont passionnants
01:23:20peut-être
01:23:21qui sont passionnants
01:23:22les Jeux Olympiques
01:23:23les déplacements
01:23:24de Lucie Castey
01:23:25passent un peu
01:23:26à côté de
01:23:27de l'opinion publique
01:23:28moi je ne vois pas
01:23:29tellement
01:23:30d'issue à cette
01:23:31à cette opération
01:23:32je pense malgré tout
01:23:33que ce que fait
01:23:34Mme Castey
01:23:35et ceux qui l'entourent
01:23:36est assez méritoire
01:23:37parce qu'il passe du temps
01:23:38à aller en province
01:23:39à Lille
01:23:40chez Duralex
01:23:41à essayer de faire croire
01:23:42qu'une solution
01:23:43est possible
01:23:44à la rentrée
01:23:45moi je suis
01:23:46très sceptique
01:23:47pour autant
01:23:48je pense quand même
01:23:49que
01:23:50pour rester très simple
01:23:51dans la situation
01:23:52compliquée
01:23:53dans laquelle
01:23:54nous sommes
01:23:55il faudrait que
01:23:56Emmanuel Macron
01:23:57nomme
01:23:58la personnalité
01:23:59proposée
01:24:00par la coalition
01:24:01arrivée en tête
01:24:02je ne dis pas
01:24:03la coalition
01:24:04qui a gagné
01:24:05parce que
01:24:06personne n'a gagné
01:24:07la gauche n'a pas
01:24:08gagné la sélection
01:24:09la gauche veut faire croire
01:24:10qu'elle a gagné
01:24:11elle n'a rien gagné du tout
01:24:12personne n'a gagné
01:24:13mais il y a une coalition
01:24:14qui est arrivée en tête
01:24:15donc comme ça se passe
01:24:16dans beaucoup de pays
01:24:17notamment l'Italie
01:24:18que je connais bien
01:24:19on nomme la personnalité
01:24:20proposée par cette coalition
01:24:21on lui demande
01:24:22d'essayer de faire
01:24:23un gouvernement
01:24:24elle fait son gouvernement
01:24:25elle essaye d'avoir
01:24:26la confiance de l'Assemblée
01:24:27elle ne l'a pas
01:24:28parce qu'elle ne l'aurait pas
01:24:29et à ce moment-là
01:24:30le Président reprend la main
01:24:31et il essaye lui
01:24:32de faire un Premier Ministre
01:24:33qui peut faire une autre coalition
01:24:34mais je pense que c'est
01:24:35ce qu'aurait dû faire Macron
01:24:36dès le mois de juillet
01:24:37comment ?
01:24:38Pardon André
01:24:39mais quel intérêt
01:24:40de faire tout ça ?
01:24:41Ils ont essayé
01:24:42de prendre la présidence
01:24:43de l'Assemblée nationale
01:24:44ils ne sont pas arrivés
01:24:45oui c'est vrai
01:24:46mais je ne vois pas
01:24:47quel intérêt
01:24:48on aura à perdre
01:24:49encore du temps
01:24:50à dire
01:24:51vous voyez
01:24:52je vous l'avais bien dit
01:24:53en réalité
01:24:54mais ce n'est pas ça
01:24:55la politique
01:24:56la politique
01:24:57c'est quand même
01:24:58du sérieux
01:24:59comme dirait l'autre
01:25:00il faut quand même
01:25:01rassembler une majorité
01:25:02ce que le Nouveau Front Populaire
01:25:04ne fait pas
01:25:05et pour une fois
01:25:06puisque j'ai la parole
01:25:07une fois n'est pas coutume
01:25:08je serais assez d'accord
01:25:09et même très d'accord
01:25:10avec Anne Hidalgo
01:25:11parce que je rêve aussi
01:25:12je rêve
01:25:13de voir se reconstituer
01:25:15une gauche sociale-démocrate
01:25:17sans LFI
01:25:18là-dessus
01:25:19elle a entièrement raison
01:25:20ça fait partie
01:25:21de la renaissance
01:25:22du débat démocratique
01:25:23ça a existé
01:25:24il s'appelait Raphaël Glucksmann
01:25:25ça a existé
01:25:26c'était une gauche sociale
01:25:27et ça a duré quelques jours
01:25:28et ça a donné de l'espoir
01:25:29à tous ceux qui sont
01:25:30dans une démocratie
01:25:31c'est-à-dire une droite
01:25:32une gauche républicaine
01:25:33qui s'affrontent
01:25:34sur de vrais projets
01:25:35Non mais Jean-Georges Fenech
01:25:36je peux comprendre
01:25:37moi je combats aussi politiquement à LFI
01:25:40il n'empêche que LFI
01:25:41représente quelque chose
01:25:42aujourd'hui à gauche
01:25:43on ne peut pas faire fi
01:25:44comme ça
01:25:45des électeurs
01:25:46et effectivement
01:25:47vous avez raison
01:25:48la politique c'est sérieux
01:25:49peut-être que ça ne sert à rien
01:25:50d'appeler un Premier ministre
01:25:52dont on sait
01:25:53qu'il sera victime
01:25:54d'une motion de censure
01:25:55immédiatement
01:25:56et que son gouvernement tombera
01:25:58ça je suis d'accord
01:25:59par contre je pense
01:26:00qu'Emmanuel Macron
01:26:01aurait dû envoyer des signes
01:26:03aurait dû recevoir
01:26:05les chefs de chacun des partis
01:26:07pour montrer qu'il était ouvert
01:26:09à la discussion
01:26:10là on a l'impression
01:26:11qu'il plane sur l'Olympe
01:26:12qu'il décide de tout
01:26:14en réalité il ne décide pas grand chose
01:26:16parce qu'il a très peu
01:26:17de marge de manœuvre
01:26:18et si la coalition
01:26:19Nouveau Front Populaire
01:26:21est à mon avis impossible
01:26:22je ne vois aucune coalition
01:26:23qui se dégage
01:26:24donc on est dans une situation
01:26:26extrêmement compliquée
01:26:27et je pense que
01:26:28le rôle du Président
01:26:29de la République
01:26:30dans ces cas-là
01:26:31aurait dû être
01:26:32de faire profil bas
01:26:33et de chercher
01:26:34une solution consensuelle
01:26:36et arrêtons aussi
01:26:37avec la négation
01:26:38du vote des uns et des autres
01:26:40parce que je le redis
01:26:41et je combats LFY
01:26:42mais la manière
01:26:43dont on a traité
01:26:44le Rassemblement National
01:26:45et à travers
01:26:46la manière dont on l'a traité
01:26:47surtout la manière
01:26:48dont on a traité ses électeurs
01:26:49et je trouve
01:26:50scandaleuse
01:26:51donc la politique
01:26:52ne peut pas se résumer
01:26:53non plus
01:26:54au centre gauche
01:26:55et au centre droit
01:26:56qui sont décriés
01:26:57en réalité
01:26:58et qui sont ultra minoritaires
01:26:59désormais
01:27:00dans le pays
01:27:01et donc il faut
01:27:02que les représentants
01:27:03et à commencer
01:27:04par le Président
01:27:05de la République
01:27:06qui est le chef
01:27:07de ce courant
01:27:08fassent un peu
01:27:09preuve d'humilité
01:27:10de toute manière
01:27:11je vais vous dire
01:27:12s'il n'y a pas de coalition
01:27:13qui se dégage
01:27:14qui est quand même
01:27:15le scénario le plus probable
01:27:16à un moment donné
01:27:17les forces politiques
01:27:18vont se tourner
01:27:19vers le Président
01:27:20de la République
01:27:21et lui demander des comptes
01:27:22parce qu'il est responsable
01:27:23de cette situation
01:27:24et donc de démissionner
01:27:25c'est ça que vous voulez dire
01:27:27avoir des procès
01:27:28en sorcellerie
01:27:29on va dire
01:27:30on n'est pas républicain
01:27:31je ne fais qu'observer
01:27:32ce qui va
01:27:33très probablement
01:27:34se passer
01:27:35le Président de la République
01:27:36a dit
01:27:37les français m'ont confié
01:27:38un mandat
01:27:39j'irai jusqu'au bout
01:27:40je me souviens
01:27:41d'un certain
01:27:42Charles de Gaulle
01:27:43qui n'est pas allé
01:27:44jusqu'au bout
01:27:45du mandat
01:27:46qui lui avait été confié
01:27:47parce que
01:27:48la démocratie
01:27:49c'est quelque chose
01:27:50de vivant
01:27:51ça bouge
01:27:52ça n'est pas figé
01:27:53et vous pouvez avoir
01:27:54un désaveu tel
01:27:55qu'il n'y a pas
01:27:56de responsabilité politique
01:27:57et à un moment donné
01:27:58il doit en tirer
01:27:59les conséquences
01:28:00c'est aussi ça
01:28:01on en revient à la question
01:28:02de la responsabilité politique
01:28:03Paul Melun
01:28:04Oui moi je pense
01:28:05qu'Emmanuel Macron
01:28:06aurait été quand même fondé
01:28:07à appeler une personnalité
01:28:08du Nouveau Front Populaire
01:28:09pour être Premier Ministre
01:28:10et je pense que
01:28:11si vous voulez
01:28:12il y a aussi
01:28:13les vertus du message
01:28:14qui envoyaient
01:28:15la démocratie
01:28:16et la souveraineté populaire
01:28:17c'est-à-dire que
01:28:18le problème c'est que
01:28:19là on a une situation
01:28:20un peu ubuesque
01:28:21dans laquelle
01:28:22Mme Braune-Pivet
01:28:23qui a bien des talents
01:28:24comme son précédent
01:28:25mandat de président
01:28:26de l'Assemblée Nationale
01:28:27mais Mme Braune-Pivet
01:28:28qui est réélu
01:28:29comme si de rien n'était
01:28:30alors même qu'il y a eu
01:28:31quand même
01:28:32accessoirement
01:28:33un basculement
01:28:34politique
01:28:35aux élections européennes
01:28:36puis aux élections
01:28:37législatives
01:28:38si maintenant
01:28:39on fait fi
01:28:40de ce qui s'est passé
01:28:41y compris à gauche
01:28:42de l'échiquier politique
01:28:43et qu'on remet en place
01:28:44un gouvernement
01:28:45de centre gauche
01:28:46ou de centre droit
01:28:47articulé autour
01:28:48d'un super macronisme
01:28:49version 2
01:28:50dans lequel
01:28:51non seulement la première fois
01:28:52on a pris
01:28:54et de une droite modérée
01:28:55pour faire le macronisme
01:28:56c'était déjà
01:28:57la recette initiale
01:28:58en 2017 d'ailleurs
01:28:59une droite avec
01:29:00des jupéistes
01:29:01etc.
01:29:02une vieille droite orléaniste
01:29:03UDF
01:29:04jusqu'à certains
01:29:05sociodémocrates
01:29:06et des anciens
01:29:07ministres de François Hollande
01:29:08et proches de François Hollande
01:29:09donc en fait
01:29:10c'est comme ça
01:29:11que s'est organisé
01:29:12le macronisme
01:29:13là on va faire
01:29:14un nouveau macronisme
01:29:15le macronisme nouveau
01:29:16est arrivé
01:29:17comme dirait l'autre
01:29:18c'est la nouvelle cuvée
01:29:19c'est la nouvelle cuvée
01:29:20c'est la cuvée du redressement
01:29:21comme dirait Mme Bour
01:29:22on va refaire
01:29:23un nouveau macronisme
01:29:24ça ne tient pas debout
01:29:25il va y avoir
01:29:26encore plus
01:29:27pour le coup
01:29:28de défiance et de désapprobation
01:29:29donc il aurait été intéressant
01:29:30peut-être
01:29:31de nommer une personnalité
01:29:32du NFP
01:29:33pourquoi pas effectivement
01:29:34Lucie Casté
01:29:35ne serait-ce que pour
01:29:36qu'après effectivement
01:29:37cette personnalité-là
01:29:38soit renversée
01:29:39qu'on donne la preuve
01:29:40par l'exemple
01:29:41que la gauche
01:29:42n'a pas gagné
01:29:43comme disait André
01:29:44et que effectivement
01:29:45elle est minoritaire
01:29:46mais voilà
01:29:47enfin majoritaire
01:29:48mais très relativement disons
01:29:49et qu'il n'y a pas de majorité
01:29:50alternative non plus
01:29:51donc on peut faire
01:29:52par une nouvelle pratique
01:29:53de l'Assemblée nationale
01:29:54avec un rôle renforcé
01:29:55pour le Parlement
01:29:56où là il y a
01:29:57l'obligation de faire
01:29:58des coalitions
01:29:59et dans ce contexte-là
01:30:00les seuls qui peuvent faire
01:30:01une coalition pour moi
01:30:02effectivement c'est le centre
01:30:03puisque Emmanuel Macron
01:30:04lui peut aller chercher
01:30:05le camp présidentiel
01:30:06peut aller chercher
01:30:07des alliés
01:30:08des alliés à LR
01:30:09c'était le sens du pacte
01:30:10législatif que propose
01:30:11Gabriel Attal
01:30:12des alliés peut-être
01:30:13au parti socialiste
01:30:14de gens qui sont
01:30:15plutôt constructifs
01:30:16et qui veulent travailler
01:30:17oui mais c'est pourtant
01:30:18la coalition qui arriverait
01:30:19le plus proche
01:30:21parce qu'effectivement
01:30:22le RN
01:30:23n'a absolument aucune
01:30:24possibilité de s'allier
01:30:25avec personne
01:30:26et le NFP
01:30:27ne veut pas s'ouvrir
01:30:28et de toute façon
01:30:29personne ne s'ouvrira au NFP
01:30:30tant qu'il y aura
01:30:31la France insoumise
01:30:32donc équation insoluble
01:30:33on a quand même
01:30:34une Assemblée
01:30:35qui a été composée
01:30:36par le vote des citoyens
01:30:37et qui va être là encore
01:30:38pendant quelques mois
01:30:39on est obligé de composer avec
01:30:40c'est aussi le message
01:30:41des électeurs
01:30:42donc composer avec
01:30:43ça veut dire faire des alliances
01:30:44et ces alliances
01:30:45elles sont fondées
01:30:46autour du camp présidentiel
01:30:47donc paradoxalement
01:30:48c'est pas tant que ça
01:30:49c'est pas une défaite
01:30:50selon moi
01:30:51pour Emmanuel Macron
01:30:52et pour le camp présidentiel
01:30:53puisque eux se retrouvent
01:30:54tout de même
01:30:55à être en position
01:30:56de clé de route
01:30:57en position centrale
01:30:58dans le paysage parlementaire
01:30:59c'est théorique
01:31:00je suis d'accord
01:31:01sur la méthode que tu proposes
01:31:02je suis d'accord sur
01:31:03en théorie
01:31:04il pourrait l'être
01:31:05sauf qu'on est à
01:31:06trois ans des présidentielles
01:31:07tout le monde a le regard
01:31:08sur les présidentielles
01:31:09et même cette famille politique
01:31:10là de centre gauche
01:31:11et de centre droit
01:31:12il n'est pas évident
01:31:13qu'elles s'allient
01:31:14et c'est une alliance
01:31:15même plus large
01:31:16en réalité pour avoir
01:31:17une majorité
01:31:18il faudrait qu'Emmanuel Macron
01:31:19rassemble toute
01:31:20sa famille politique
01:31:21plus
01:31:22l'intégralité des LR
01:31:23plus l'intégralité
01:31:24du parti socialiste
01:31:25qui aujourd'hui
01:31:26c'est plus tous
01:31:27des sociodémocrates
01:31:28plus l'intégralité
01:31:29des écologistes
01:31:30qui sont pas du tout
01:31:31sociodémocrates
01:31:32ça fait tout de même
01:31:33beaucoup
01:31:34c'est pour ça que
01:31:35c'est pas du tout
01:31:36que j'en veux personnellement
01:31:37au président de la République
01:31:38et du reste
01:31:39même si je lui en veux
01:31:40tout le monde s'en fout
01:31:41c'est que
01:31:42quand je dis
01:31:43les forces politiques
01:31:44vont se tourner
01:31:45vers lui
01:31:46c'est juste que
01:31:47c'est la réalité
01:31:48objective
01:31:49de ce qui va
01:31:50se passer
01:31:51il semble
01:31:52inconscient
01:31:53de cela
01:31:54à proclamer
01:31:55la trêve olympique
01:31:56et d'être
01:31:57très content
01:31:58de lui-même
01:31:59je peux me tromper
01:32:00mais pour l'instant
01:32:01c'est ce que
01:32:02j'observe
01:32:03objectivement
01:32:04et pour terminer
01:32:05c'est vrai que
01:32:06Thomas Bonnet
01:32:07on voit aussi
01:32:08que cette tentative
01:32:09d'alliance
01:32:10en allant chercher
01:32:11plutôt du côté
01:32:12du parti
01:32:13LR
01:32:14ou de la droite
01:32:15républicaine
01:32:16il y a des ententes
01:32:17au cas par cas
01:32:18à l'Assemblée
01:32:19mais non
01:32:20pour un gouvernement
01:32:21en revanche
01:32:22vous avez Bertrand
01:32:23on l'entend
01:32:24et le nom qui revient
01:32:25comme il est revenu
01:32:26à plusieurs reprises
01:32:27on ne sait pas ce que ça donnera
01:32:28mais on voit qu'en fait
01:32:29même là
01:32:30ils ne sont pas d'accord
01:32:31sur les termes même
01:32:32de l'alliance
01:32:33et jusqu'où elle pourrait aller
01:32:34Oui et puis Alexandre
01:32:35a parfaitement rappelé
01:32:36qu'il y a quand même
01:32:37une échéance présidentielle
01:32:38qui est dans les esprits
01:32:39de tout le monde
01:32:40et donc tous les coups politiques
01:32:41qui vont être effectués
01:32:42à partir de maintenant
01:32:43seront avec cette réflexion-là
01:32:44cette éventualité
01:32:45C'est vrai qu'il y a
01:32:46beaucoup de réflexions
01:32:47sur le 27
01:32:48mais vous comme moi
01:32:49et Lodi
01:32:50les noms que l'on entend
01:32:51circuler
01:32:52c'est un peu à boire
01:32:53et à manger
01:32:54il y a beaucoup de profils
01:32:55très différents
01:32:56la réalité c'est que
01:32:57la seule chose
01:32:58qui fera tenir un gouvernement
01:32:59c'est de ne pas être renversé
01:33:00donc il faut trouver
01:33:01une personnalité
01:33:02dont vous avez plus ou moins
01:33:03l'assurance
01:33:04que la gauche
01:33:05ne le contestera pas
01:33:06que le RN peut-être
01:33:07le laissera aussi tranquille
01:33:08bon ce profil-là
01:33:09il est compliqué à trouver
01:33:10et c'est pour ça
01:33:11qu'on se dirige vraisemblablement
01:33:12vers un gouvernement technique
01:33:13alors ça va un peu
01:33:14indire mais en tout cas
01:33:15un gouvernement qui sera
01:33:16en charge de gérer
01:33:17les affaires courantes
01:33:18un peu plus
01:33:19et qui tiendra
01:33:20peut-être un an
01:33:21et là à ce moment-là
01:33:22il y aura probablement
01:33:23une autre dissolution
01:33:24à moins que le Président
01:33:25de la République
01:33:26décide de démissionner
01:33:27pour l'instant
01:33:28c'est complètement exclu
01:33:29il a complètement exclu
01:33:30cette hypothèse
01:33:31Pour terminer l'émission
01:33:32je voudrais qu'on parle
01:33:33de la situation
01:33:34à l'international
01:33:35puisque évidemment
01:33:36le risque d'embrasement
01:33:37inquiète au Proche-Orient
01:33:38après l'élimination
01:33:39de leaders à la fois
01:33:40du Hamas et du Hezbollah
01:33:41à Beyrouth et à Téhéran
01:33:42le leader justement
01:33:43du Hezbollah
01:33:44soutenu par l'Iran
01:33:45a affirmé, je cite
01:33:46que les Taïbroues
01:33:47avaient franchi
01:33:48des lignes rouges
01:33:49et promettaient une riposte
01:33:50Benyamin Netanyahou
01:33:51de son côté se dit prêt
01:33:52à tous les scénarios
01:33:53le résumé de la situation
01:33:54avec Marie-Victoire Dieudonné
01:33:55La colère et la vengeance
01:33:56c'est ce que promet
01:33:57le chef du Hezbollah
01:33:58lors de l'enterrement
01:33:59de son bras droit
01:34:00Foued Chokar
01:34:01visé par une frappe
01:34:02israélienne
01:34:03L'ennemi
01:34:04et ceux
01:34:05qui sont derrière
01:34:06l'ennemi
01:34:07doivent attendre
01:34:08notre réponse
01:34:09inéluctable
01:34:10il n'y a pas
01:34:11d'exemple
01:34:12inéluctable
01:34:13il n'y a pas
01:34:14de discussion
01:34:15ou d'argument
01:34:16à ce sujet
01:34:17et les jours
01:34:18et les nuits à venir
01:34:19ainsi que le champ
01:34:20de bataille
01:34:21le prouveront
01:34:22L'Iran
01:34:23et les formations
01:34:24qui lui sont alliées
01:34:25au Proche-Orient
01:34:26entendent riposter
01:34:27de manière coordonnée
01:34:28contre Israël
01:34:29Mais d'après les analystes
01:34:30l'intérêt du Hezbollah
01:34:31est une réponse mesurée
01:34:32pour éviter
01:34:33un embrasement régional
01:34:34Benyamin Netanyahou
01:34:35se prépare néanmoins
01:34:36à tous les scénarios
01:34:37Israël est hautement
01:34:38préparé à tous scénarios
01:34:39tant sur le plan
01:34:40défensif
01:34:41nous exigerons
01:34:42un prix très élevé
01:34:43pour tout acte
01:34:44d'agression contre nous
01:34:45quelle que soit
01:34:46la reine
01:34:47Déif était responsable
01:34:48du terrible massacre
01:34:49du 7 octobre
01:34:50et de nombreuses
01:34:51attaques meurtrières
01:34:52contre les citoyens
01:34:53d'Israël
01:34:54pendant des années
01:34:55il a été l'homme
01:34:56le plus recherché
01:34:57d'Israël
01:34:58son élimination
01:34:59confirme
01:35:00un principe simple
01:35:01que nous avons établi
01:35:02quiconque nous fait du mal
01:35:03nous lui faisons du mal
01:35:04Les Etats-Unis
01:35:05se disent impliqués
01:35:06dans des efforts
01:35:07intenses
01:35:08pour éviter
01:35:09un conflit
01:35:10à grande échelle
01:35:11au Proche-Orient
01:35:12André Vanini
01:35:13avant de parler
01:35:14du risque
01:35:15d'embrasement
01:35:16on rappelle
01:35:17que c'est une victoire
01:35:18extrêmement aussi importante
01:35:19pour Israël
01:35:20et on voit aussi
01:35:21que Benyamin Netanyahou
01:35:22communique beaucoup
01:35:23là-dessus
01:35:24parce que
01:35:25depuis le début
01:35:26ils disent que
01:35:27l'important
01:35:28c'est d'éradiquer
01:35:29le Hamas
01:35:30c'est extrêmement compliqué
01:35:31on le sait
01:35:32mais là
01:35:33ça leur permet
01:35:34de montrer
01:35:35qu'une partie
01:35:36de leur stratégie
01:35:37fonctionne
01:35:38Oui moi je veux
01:35:39parler de la guerre
01:35:40israélienne
01:35:41ils ont fait la preuve
01:35:42une nouvelle fois
01:35:43que lorsqu'ils décident
01:35:44d'éliminer
01:35:45un ennemi d'Israël
01:35:46ils y arrivent
01:35:47ça prend parfois du temps
01:35:48mais ils y arrivent
01:35:49sous, non non,
01:35:50des Jeux Olympiques de 1972
01:35:51ils ont réussi
01:35:52au bout de plusieurs années
01:35:53à éliminer
01:35:54un par un
01:35:55tous les terroristes palestiniens
01:35:56qui avaient tué
01:35:57les athlètes israéliens
01:35:58à Munich
01:35:59donc coup de chapeau
01:36:00au service secret israélien
01:36:01hier soir
01:36:02ici sur ce plateau
01:36:03on était avec Arnaud Klarsfeld
01:36:04et moi je parlais
01:36:05du dilemme
01:36:06que doivent ressentir
01:36:07les dirigeants israéliens
01:36:08entre le gouvernement israélien
01:36:09Netanyahou et ses ministres
01:36:10entre les familles d'otages
01:36:11qui demandent
01:36:12de tout faire
01:36:13pour faire libérer
01:36:14les otages
01:36:15qui ont manifesté hier
01:36:16notamment
01:36:17qui ont manifesté encore hier
01:36:18et puis une partie
01:36:19de la société israélienne
01:36:20qui considère
01:36:21qu'il n'y a plus rien
01:36:22à attendre du Hamas
01:36:23et qu'il faut absolument
01:36:24éliminer autant que possible
01:36:25les dirigeants du Hamas
01:36:26et Arnaud Klarsfeld
01:36:27me répondait que
01:36:28finalement non
01:36:29il n'y a pas de dilemme
01:36:30chez les dirigeants israéliens
01:36:31ils sont en guerre
01:36:32ils vont jusqu'au bout
01:36:33ils considèrent qu'il n'y a rien
01:36:34à attendre des négociations
01:36:35avec le Hamas
01:36:36et qu'il faut continuer
01:36:37à éliminer
01:36:38tous les dirigeants du Hamas
01:36:39qu'ils soient politiques
01:36:40ou militaires
01:36:41moi je suis plutôt convaincu
01:36:42par ce raisonnement
01:36:43je pense évidemment
01:36:44à l'attente insoutenable
01:36:45à la cruauté
01:36:46de la situation
01:36:47dans laquelle
01:36:48sont les familles
01:36:49des otages
01:36:50et sans doute
01:36:51les otages eux-mêmes
01:36:52dans des conditions
01:36:53épouvantables
01:36:54nul n'en doute
01:36:55mais voilà
01:36:56c'est le lot
01:36:57de ce qui se passe
01:36:58au Proche-Orient
01:36:59depuis trop d'années
01:37:00et Israël a le droit
01:37:01de se défendre
01:37:02Israël va continuer
01:37:03à se défendre
01:37:04aussi bien face aux
01:37:05Hamas
01:37:06qu'au Hezbollah
01:37:07en éliminant
01:37:08les dirigeants
01:37:09de ces deux mouvements
01:37:10terroristes
01:37:11C'est Paul Melin
01:37:12qu'on a vu hier
01:37:13notamment des manifestations
01:37:14de familles d'otages
01:37:15parce que hier
01:37:16c'était les 300 jours
01:37:17notamment de détention
01:37:18et qui espérait quand même
01:37:19qu'il puisse y avoir
01:37:20un accord
01:37:21or comme le disait
01:37:22André Vani justement
01:37:23dans une guerre
01:37:24malheureusement
01:37:25évidemment
01:37:26il faut une stratégie
01:37:27et on voit bien que
01:37:28avec ce qui vient de se passer
01:37:29cet accord
01:37:30qui déjà
01:37:31n'était pas acquis
01:37:32semble presque impossible
01:37:33maintenant
01:37:34et ce qui est sûr
01:37:35c'est que l'assassinat
01:37:36d'Aniye
01:37:37met un coup d'arrêt
01:37:38supplémentaire
01:37:39à un cycle
01:37:40des négociations
01:37:41notamment
01:37:42sous la houlette du Qatar
01:37:43qui était déjà
01:37:44complexe
01:37:45et très laborieux
01:37:46ensuite ce qui est vrai
01:37:47c'est que la stratégie
01:37:48de toute façon
01:37:49du Hamas
01:37:50qui est une stratégie
01:37:51monstrueuse
01:37:52et cynique
01:37:53c'est le grand piège
01:37:54qu'ils ont tendu
01:37:55à Israël
01:37:56depuis le 7 octobre
01:37:57avec ses otages
01:37:58c'est cette mécanique
01:37:59de libération
01:38:00au début
01:38:01au compte-goût
01:38:02des otages
01:38:03on ne sait pas
01:38:04s'ils sont en vie
01:38:05ou s'ils sont morts
01:38:06le fait que
01:38:07en pression
01:38:08des actions de Tsaïl
01:38:09il y ait toujours
01:38:10cette épée de Damoclès
01:38:11que sont la vie
01:38:12de ces malheureux otages
01:38:13avec leur famille
01:38:14qui les attend
01:38:15désespérément
01:38:16tout ça
01:38:17ajoute de la complexité
01:38:18par rapport
01:38:19à une guerre conventionnelle
01:38:20et ça rappelle d'ailleurs
01:38:21à quel point
01:38:22le Hamas
01:38:23n'est pas
01:38:24comme le disaient
01:38:25certains insoumis
01:38:26la branche armée
01:38:27d'une organisation politique
01:38:28c'est juste une organisation
01:38:29terroriste
01:38:30qui se comporte comme telle
01:38:31c'est-à-dire
01:38:32que c'est absolument
01:38:33terrible
01:38:34maintenant
01:38:35sur le risque
01:38:36de l'embrasement
01:38:37il est vrai que
01:38:38la riposte
01:38:39iranienne
01:38:40peut prendre plusieurs
01:38:41comment dirais-je
01:38:42plusieurs méthodes
01:38:43plusieurs stratégies
01:38:44plusieurs formes
01:38:45absolument
01:38:46ils nous ont habitués
01:38:47à leur attaque
01:38:48vous savez
01:38:49avec les drones
01:38:50et les missiles
01:38:51qui se sont heurtés
01:38:52à la puissance
01:38:53du dôme de fer
01:38:54parce qu'effectivement
01:38:55André avait raison
01:38:56c'est-à-dire que
01:38:57le Mossad
01:38:58et les services israéliens
01:38:59et le Sahel
01:39:00sont très efficaces
01:39:01à l'échelle militaire
01:39:02c'est absolument stupéfiant
01:39:03donc il peut y avoir
01:39:04des ripostes de ce type-là
01:39:05il peut aussi y avoir
01:39:06des représailles
01:39:07avec des tiers
01:39:08avec le Hezbollah
01:39:09ou avec des milices
01:39:10qui sont effectivement
01:39:11proches de l'Iran
01:39:12mais l'Iran
01:39:13a tout intérêt aussi
01:39:14à téléguider
01:39:15tout ça
01:39:16depuis Téhéran
01:39:17avec des actions
01:39:18pourquoi pas
01:39:19ciblées
01:39:20pourquoi pas
01:39:21de terrorisme
01:39:22y compris d'ailleurs
01:39:23contre l'Occident
01:39:24c'est là aussi
01:39:25qu'on voit que
01:39:26ce conflit n'est pas
01:39:27un conflit du Proche-Orient
01:39:28il est en réalité
01:39:29un conflit mondial
01:39:30il y a des sujets
01:39:31qui sont mondiaux
01:39:32donc c'est pour ça
01:39:33que je pense que
01:39:34malgré tout
01:39:35il faut garder
01:39:36l'idée d'aller quand même
01:39:37à la paix
01:39:38et cette paix-là
01:39:39cette négociation
01:39:40est-ce qu'elle passe
01:39:41par des discussions en Égypte
01:39:42avec el-Sissi
01:39:43est-ce qu'elle passe
01:39:44par des pays tiers
01:39:45avec l'Arabie Saoudite
01:39:46avec la Jordanie
01:39:47de toute façon
01:39:48il ne faut pas
01:39:49que, comment dirais-je
01:39:50que ces pays-là
01:39:51basculent dans la guerre totale
01:39:52parce que là
01:39:53ce serait si vous voulez
01:39:54le pire
01:39:55le scénario du pire
01:39:56Justement Georges Fenech
01:39:57sur ce scénario du pire
01:39:58dont parlait Paul Melun
01:39:59sur cet embrasement
01:40:00on en parle
01:40:01il a ses craintes
01:40:02mais est-ce que finalement
01:40:03tous les protagonistes
01:40:04auraient intérêt
01:40:05à aller vers cet embrasement
01:40:06et la guerre totale
01:40:07on est peut-être plus
01:40:08sur la dissuasion finalement
01:40:09sur la guerre de communication
01:40:10avant tout
01:40:11Personne n'a intérêt
01:40:12à une confrontation
01:40:13frontale
01:40:14surtout pas l'Iran
01:40:15et l'Israël
01:40:16de manière
01:40:17déjà depuis plusieurs années
01:40:18on assiste
01:40:19en réalité
01:40:20à un conflit
01:40:21on peut le dire
01:40:22peut-être asymétrique
01:40:23entre l'Iran et l'Israël
01:40:24l'Iran par l'intermédiaire
01:40:25de ces pays-là
01:40:26et l'Israël
01:40:27par l'intermédiaire
01:40:28comme on dit
01:40:29de ses proxys
01:40:30c'est-à-dire
01:40:31le Hezbollah
01:40:32le Hamas
01:40:33les Hutus
01:40:34etc.
01:40:35Donc je pense que
01:40:36au fond
01:40:37l'Iran
01:40:38a montré
01:40:39jusqu'aujourd'hui
01:40:40une certaine retenue
01:40:41dans la riposte
01:40:42la sanction
01:40:43le châtiment
01:40:44à chaque fois
01:40:45c'était dans des limites
01:40:46je pourrais dire
01:40:47acceptables
01:40:48par la communauté internationale
01:40:49et moi je crois
01:40:50plutôt
01:40:51qu'on va assister
01:40:52également
01:40:53à ce conflit
01:40:54parce que
01:40:55l'Israël
01:40:56est un pays
01:40:57qui est en face
01:40:58à une riposte
01:40:59qui soit
01:41:00proportionnée
01:41:01comme on dit
01:41:02personne n'a intérêt
01:41:03à un conflit ouvert
01:41:04entre l'Iran et l'Israël
01:41:05et je rappelle
01:41:06qu'entre l'Iran et l'Israël
01:41:07il y a quand même
01:41:08des territoires
01:41:09il y a l'Irak par exemple
01:41:10et la Jordanie
01:41:11Pour terminer
01:41:12Alexandre de Viquiau
01:41:13sur ce sujet
01:41:14Je pense effectivement
01:41:15à court terme
01:41:16comme Jean Suenette
01:41:17qu'il y aura
01:41:18une réponse
01:41:19ciblée de l'Iran
01:41:20de la même manière
01:41:21d'ailleurs
01:41:22que les frappes israéliennes
01:41:23étaient des frappes
01:41:24ciblées
01:41:25proportionnées
01:41:26personne n'y a intérêt
01:41:27à court terme
01:41:28maintenant à plus long terme
01:41:29je pense que
01:41:30Israël
01:41:31il y a intérêt
01:41:32il pense
01:41:33il va y avoir
01:41:34l'échéance
01:41:35des élections américaines
01:41:36qui peuvent
01:41:37changer beaucoup de choses
01:41:38si c'est le retour
01:41:39de Donald Trump
01:41:40Israël sera soutenu
01:41:41Israël il n'y a pas intérêt
01:41:42pour le moment
01:41:43parce que la situation
01:41:44n'est pas réglée à Gaza
01:41:45parce qu'effectivement
01:41:46la situation sur le plan national
01:41:47est incertaine
01:41:48mais quand la situation
01:41:49à Gaza
01:41:50sera réglée
01:41:51et si jamais
01:41:52Donald Trump
01:41:53reprend le pouvoir
01:41:54je pense que d'avoir
01:41:55le Hezbollah
01:41:56à côté de chez eux
01:41:57c'est une menace
01:41:58existentielle
01:41:59et à un moment
01:42:00ou à un autre
01:42:01ils devront
01:42:02s'en débarrasser
01:42:03et effectivement
01:42:04le 7 octobre
01:42:05a ouvert une fenêtre
01:42:06historique
01:42:07qui leur permet peut-être
01:42:08d'intervenir
01:42:09à terme
01:42:10enfin
01:42:11Benyamin Netanyahou
01:42:12il y a un intérêt
01:42:13politique
01:42:14peut-être personnel
01:42:15le 7 octobre
01:42:16a été un échec
01:42:17personnel
01:42:18il y a tout intérêt
01:42:19à ce que la guerre
01:42:20continue
01:42:21pour se maintenir au pouvoir
01:42:22et pour avoir
01:42:23une victoire historique
01:42:24qui efface
01:42:25l'humiliation
01:42:26du 7 octobre
01:42:27donc pour toutes ces raisons
01:42:28je pense que
01:42:29l'affaire n'est pas finie
01:42:30je pense que
01:42:31dans l'immédiat
01:42:32il n'y aura pas d'escalade
01:42:33mais que dans les mois
01:42:34à venir
01:42:35c'est une possibilité
01:42:36Merci à tous les 5
01:42:37d'avoir été mes invités
01:42:38merci aussi à toute l'équipe
01:42:39Laurent Capra
01:42:40la réalisation
01:42:41Dominique Raymond
01:42:42à la vision
01:42:43Thomas Hausson
01:42:44Samuel Vasselin
01:42:45et Briac Japiot
01:42:46à la préparation aussi
01:42:47de cette émission
01:42:48tout de suite
01:42:49c'est Midi News
01:42:50avec Vincent Ferrandez

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