Category
🗞
NewsTranscription
00:00Et bienvenue dans les informés des Jeux, en ce dimanche pour bien débuter cette nouvelle
00:13journée olympique.
00:14On ne se lasse pas de cette séquence et de toutes ces médailles, 41 pour la France à
00:19ce stade.
00:20Plein de belles choses à évoquer ensemble encore.
00:22Je vous présente nos informés du jour.
00:24Fanny Lechevestrier, bonjour à vous.
00:26Bonjour à tous.
00:27On parlera bien sûr cyclisme avec vous.
00:29Mathieu Mérenville, journaliste aussi pour France Info Télé.
00:33Jérémy Stravius, notre consultant natation pour France Info.
00:37Et Cédric Guillou à mes côtés, bonjour à tous.
00:41Cédric, on commence peut-être par ce qui est terminé, les judoka français ne reviendront
00:45plus sur les tatamis.
00:46Ça y est, c'est fini.
00:47En apothéose, avec une dixième médaille hier, leur victoire par équipe mixte.
00:52Oui, dixième médaille pour l'équipe de France, deuxième en or pour Teddy Riner.
00:56Mathieu Mérenville, est-ce que le bilan était bon pour le judo français avant l'entrée
01:01sur les tatamis de Teddy Riner ?
01:02Est-ce qu'il est très bon maintenant avec la médaille en individuel et puis la médaille
01:06avec sept épreuves par équipe ?
01:08C'est vrai que ça a commencé un peu piano parce qu'il y a eu quelques déceptions,
01:12notamment celle de Clarisse Agbenenou.
01:14Mais on ne va pas bouder notre plaisir.
01:17Ça finit avec une médaille avec Teddy Riner et une deuxième mixte par équipe.
01:22En plus, avec la manière, Teddy Riner dit qu'il rêvait de finales comme ça où il
01:27soulève tout le monde avec des hippos.
01:30C'est vrai qu'il y a eu des finales où ça s'est joué comme ça aux pénalités.
01:34Et là, c'était vraiment la manière.
01:36En plus, ça lui donne de l'appétit parce que le garçon veut encore continuer jusqu'à
01:40Los Angeles et peut-être encore plus tard.
01:43Ça vous plaît, ça, qu'il continue ?
01:44Je suis toujours un petit peu gêné parce que je me dis qu'on doit finir comme ça en
01:49apothéose parce qu'on l'a vu avec Usain Bolt, notamment, qui, en 2016, devait s'arrêter
01:56à Rio avec trois titres de champion olympique sur 100 mètres.
02:01Il a fait l'année de trop en finissant troisième à Londres au championnat du monde et en finissant
02:09vraiment sa carrière sur un claquage.
02:11Et donc, c'est toujours un petit peu gênant.
02:14Mais en fait, on se rend compte que ces gars-là, ce sont vraiment des cannibales.
02:17Ils veulent toujours, toujours remporter des victoires.
02:21C'est tellement un ovni, Teddy Rayner, que vous ne craignez pas forcément pour lui qu'il
02:26aille trop loin.
02:28En même temps, c'est vrai que là, il était à 141 kilos.
02:31Je crois, il était bien costaud.
02:33Je ne sais pas s'il prend deux, trois kilos.
02:35Moi, j'ai l'impression que s'il prend encore de la force, ça sera un tronc, c'est un
02:40baobab. Ça va être difficile pour les autres, ses adversaires, de le faire tomber.
02:45Alors, il y en a un qui pourrait terminer en apothéose, c'est Jeux de Paris.
02:48C'est Léon Marchand, évidemment, quatorzième et dernière course ce soir pour lui, avec
02:53un relais 4 x 104 renage avec trois autres nageurs de l'équipe de France.
02:57Jérémy Stravius, consultant en natation pour France Info, est en ligne avec nous.
03:03Jérémy, il n'y a pas une médaille pour Marchand hier lors du relais mixte, dernière
03:08apparition ce soir.
03:09Il a une belle équipe pour aller chercher une nouvelle médaille d'or.
03:12On rappelle qu'il va nager avec Brouard, Hendoï Brouard, qui va faire le dos.
03:18Il y aura Florent Manaudou pour la nage libre.
03:20Il y aura également Maxime Grousset pour le papillon.
03:22Ça fait un coup de tueur de choc, Jérémy, pour aller chercher la médaille d'or.
03:26C'est vrai que sur le papier, ça fait quand même rêver.
03:28Il y a du beau monde.
03:30Par contre, c'est vrai qu'il y a des nations qui sont quand même au-dessus de nous.
03:33Il y a les Américains et les Chinois, on ne va pas se mentir.
03:37Ils sont meilleurs que nous.
03:39Ils ont tous des médaillés olympiques.
03:43Ils ont fait tous des podiums sur chacune des nages et nous, on n'en a aucun sur le 100 m.
03:49Donc, on est forcément moins fort.
03:50On n'a pas le statut de favori.
03:52Par contre, c'est vrai que Cohésion, avec l'ambiance qu'il va y avoir dans les tribunes,
03:58on peut faire un gros truc parce qu'on l'a vu hier, on fait quatrième sur un relais mixte,
04:01alors qu'on n'était pas non plus du tout favori.
04:04Donc, je pense qu'on peut peut-être essayer d'aller chercher une médaille de bronze.
04:06Quel est le point fort de l'équipe de France ?
04:08Enfin, le point, peut-être plus le point faible qu'on a envie de vous demander, en fait, Jérémie Straviut,
04:12parce que le point fort, on peut penser que c'est quand même Léon Marchand.
04:16Le point faible, c'est peut-être Hendoïd Rouart en dos ou la distance pour Florent Manaudou de nager 100 m,
04:22alors qu'il est plus performant sur 50 m ?
04:25Le point fort, ce n'est pas Léon Marchand.
04:26Entre le point fort sur 100 m de bras, c'est Léon.
04:29C'était pas une mauvaise question au départ.
04:32Léon Marchand n'a pas le meilleur temps du tout.
04:34Hier, il a nagé 58.6.
04:36Il y a beaucoup de nageurs qui ont nagé plus vite que lui.
04:39Donc, ça sera après.
04:41Le point fort, finalement, c'est de nager avec Léon, en fait.
04:44Donc, en fait, c'est les trois autres qui vont se...
04:46Qui sont là avec Léon, avec l'équipe de France.
04:50Ils seront tous ensemble.
04:52Yoann fait quand même son meilleur temps dans le relais mixte en série.
04:5652.48, donc il fait mieux que sa finale du Sando.
04:59Il faut qu'il réédite cette performance.
05:02Maxime, il faut qu'il lève son niveau sur le 100 m papillon
05:04et qu'il retrouve sa deuxième longueur qu'il a tant eue cette année,
05:08mais qu'il n'arrive pas à avoir sur ses épreuves individuelles ici à Paris.
05:12Et Florent Mando, le reste du Manoudou, donc sur une grande finale, il sera présent.
05:16Donc, il a fait son meilleur temps sur 100 m cette année à 33 ans.
05:20Bon, c'est qu'il est là, quoi.
05:22Mais c'est ça qui est difficile quand même, comme vous dites aussi,
05:25de réitérer les performances.
05:26Les courses s'enchaînent pour Léon Marchand,
05:29notamment ce sera sa 14e course de la semaine.
05:31Comment on gère ça ? C'est compliqué.
05:35Il a l'habitude.
05:36Franchement, il a l'habitude.
05:37Il a fait beaucoup, beaucoup de compétitions aux Etats-Unis, les NCAA,
05:40où il a enchaîné énormément de courses et des courses différentes.
05:43Il a passé du 200 yards en nage libre aux 500 yards.
05:46Il a fait des records universitaires sur le 200 pap aussi.
05:50Il en a fait des courses, il en a enchaîné et à moins d'intervalles que ça.
05:53Là, la semaine de compétition, c'est la seule compétition qui se déroule
05:58sur huit jours.
05:59Donc, il y a un peu plus de temps quand même.
06:01Après, c'est vrai que c'est la longévité de la compétition
06:04qui est difficile à gérer, mais en étant entraîné comme ça,
06:08justement, on apprend à récupérer rapidement.
06:11Là, sur une compétition comme ça, on a plus de temps,
06:13donc c'est un peu plus facile.
06:14Ce qu'il faut expliquer aussi, Jérémy, c'est qu'il faut rester concentré.
06:18Ce qu'il faut expliquer aussi, Jérémy Stravius, c'est que Léon Marchand,
06:21il a tout prouvé, il a tout gagné en individuel,
06:24mais il ne voulait absolument pas louper ses épreuves par équipe
06:28parce que c'est quelque chose qu'il apprécie énormément.
06:32Oui, je pense qu'on appréciait tous les relais.
06:35Personne ne vous dira, non, ce relais-là, il n'est pas fou,
06:39je n'ai pas aimé.
06:41Non, surtout, vivez les séries d'hier.
06:45C'était juste incroyable.
06:46Les séries d'hier matin,
06:48avec l'ambiance qu'il y a eu et la ferveur,
06:51on avait l'impression vraiment d'avoir assisté à une finale avant l'heure.
06:54Et ça, en termes d'émotions, vous savez, les relais,
06:58vous êtes spectateur, vous êtes acteur,
06:59vous vivez toutes les émotions d'un seul coup.
07:01Moi, étant nageur de relais,
07:04je peux vous dire que c'est quand même quelque chose
07:06de faire un relais avec des gabarits comme Léon.
07:09Alors, moi, je n'ai pas nagé avec Léon en relais,
07:10mais j'étais avec Florent Mamedou, Fabien Gillot,
07:13Nathalie Cagnel et d'autres nageurs à la Bernard.
07:16Et de là, devant son public,
07:18c'est quand même absolument incroyable ce qu'on est en train de vivre.
07:21Donc forcément, Léon, oui, il a envie de les faire,
07:24de vivre plein d'émotions.
07:25Puis vous savez, l'esprit américain aussi qu'ils ont là-bas,
07:29cette ferveur américaine, le show américain,
07:32on le retrouve quand même dans ses relais.
07:34Donc, il doit être très, très content de le faire.
07:36Alors, quoi qu'il arrive pour Léon Marchand ce soir,
07:39les Jeux seront réussis.
07:40Les Jeux sont réussis aussi pour Teddy Riner.
07:43Six médailles d'or à eux deux, quand même,
07:45depuis le début de cette Olympiade.
07:46Peut-être une septième ce soir pour Léon Marchand.
07:49C'est plus, je me suis amusé à regarder le tableau des médailles,
07:51que l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne ou la Belgique, par exemple,
07:55qui ont gagné moins de médailles que ces deux seuls sportifs français.
07:58C'est assez incroyable, quand même, comme stat, non, Mathieu ?
08:01C'est vrai qu'on n'a pas l'habitude.
08:04Parfois, quand on a cette médaille, on est content.
08:07À la fin des Jeux, toute l'équipe de France confondue.
08:12Mais ce qui est bien, c'est lorsqu'on a des leaders comme ça,
08:15c'est vrai que ça porte l'équipe de France.
08:18Et même si la deuxième semaine sera peut-être un petit peu compliquée,
08:21il y a la ferveur du public.
08:23Il y a ces deux leaders, en fait, vous avez deux Zidanes avec vous
08:27lorsque vous avez des garçons comme ça.
08:29Donc, on imagine que ça va encore porter le public français
08:33qui a supporté ces athlètes.
08:36Et les athlètes, ils vont encore performer cette semaine, j'en suis sûr.
08:39Ça, c'est l'autre grande réussite de ces Jeux, effectivement,
08:41le public et l'engouement, la réussite populaire.
08:45Merci à vous.
08:46On va vous retrouver dans un instant, les informés des Jeux
08:48continuent juste après le Fil info de 9h20 avec Claire Checaglini.
08:54Moins de dix secondes pour couronner le roi des Jeux.
08:56Épreuve reine du 100 mètres masculin ce soir au Stade de France.
09:00Hier, couronne d'or surprise pour la Sainte-Lucienne Julianne Alfred.
09:03Elle a évincé l'américaine favorite Chakari Richardson.
09:07Démonstration magistrale de Teddy Riner, mais aussi de Clarisse Akbegegnou
09:11ou encore de Yohann Benjamin Gaba et des Nippons Mikao sur tatami.
09:15Les judokas français conservent leur titre olympique par équipe mixte
09:19dans leur escarcelle dix médailles au total.
09:22Alerte maximale aux Bahïnes sur le littoral des Charentes-Maritimes,
09:25des Pyrénées-Atlantiques et de la Gironde.
09:27Et puis, changement de candidat, mais des accusations qui ne varient pas.
09:30Kamala Harris n'a pas la capacité mentale pour un débat d'excite Donald Trump.
09:35Le candidat républicain vote un face à face sur Fox News,
09:38chaîne acquise à sa cause.
09:40C'est parce qu'il a peur, estime la démocrate.
09:42Elle maintient le rendez-vous prévu sur ABC.
09:52Cédric Guillaume, Agathe Marais.
09:56Et Mathieu Méranville, France Info Télé et Fanny Lechevestrier pour la radio aussi.
10:01Tiens, Fanny, on va parler de vélos à présent, tout type de vélos un peu,
10:05le BMX, le cyclisme, les deux roues.
10:08Finalement, on se régale depuis quelques jours, Fanny.
10:11Cette médaille pour les deux roues depuis le début de ces Jeux olympiques,
10:14c'est assez incroyable.
10:17Il y a une...
10:18On parle beaucoup de la ferveur qui règne,
10:19mais il y a aussi l'émulation désormais qui joue entre les sportifs.
10:23Vous voyez votre copain de chambre gagner.
10:26Vous vous dites moi, je veux faire pareil demain.
10:28Je veux vivre la même chose et ça crée une énorme émulation.
10:31Ils ont bien gagné entre copains de chambre pour le BMX, ce magnifique triplé.
10:35Il faut en redire un mot, c'était formidable.
10:37Triplé historique.
10:38On n'avait plus vu ça depuis un siècle.
10:40C'était d'ailleurs à Paris en 1924.
10:42C'était du côté de la gymnastique avec du saut de cheval.
10:46Et là, on a retrouvé ça.
10:48C'est tout, sauf entre guillemets une surprise,
10:50parce qu'on les attend depuis des années, ce triplé avec Joris Dodé,
10:54Sylvain André, Romain Maillot.
10:56Ils portent le BMX tricolore à travers le monde.
11:00Ils gagnent toutes les compétitions.
11:01On se souvient de ces championnats du monde.
11:03Il y a un an, l'été dernier à Glasgow, ils avaient déjà réalisé un triplé.
11:07Alors il y avait Arthur Pillar.
11:09C'est vous dire la concurrence qu'il y a dans cette équipe de France.
11:12Il y a du monde, ça pousse.
11:13Il y a de la concurrence, ça crée cela.
11:15Et là, enfin, il y a eu l'alignement des planètes, un mental fantastique.
11:19Ils ont dominé toutes les manches qu'ils ont disputées sur deux jours.
11:23Personne ne les a battues.
11:25Et enfin, au final, ils arrivent à trouver la clé,
11:27à gagner leur première médaille olympique.
11:30C'est incroyable.
11:30Et l'une des images des Jeux, c'est peut-être celle-ci.
11:33C'est quand Joris Dodé et Sylvain André se retournent
11:36alors qu'ils passent la ligne d'arrivée pour savoir si le copain va prendre
11:39la troisième place.
11:40Vous parlez d'esprit de camaraderie, là, c'est vraiment...
11:43On y est.
11:43Oui, on y est.
11:44Elle est magnifique, cette photo, avec celle des trois drapeaux
11:47bleu, blanc, rouge, qu'on n'est pas près de revoir.
11:49Mais effectivement, les deux qui passent la ligne,
11:51ils savent qu'ils ont un podium et ils se demandent si le copain derrière
11:55va aussi aller chercher la médaille.
11:57Et elle était là.
11:57La fête aurait été gâchée s'il n'y avait pas eu le troisième Français
12:01sur ce podium.
12:02Et ils se regardent et là, la médaille tombe et tout le monde jette les vélos,
12:06s'autocongratule.
12:07C'était une fête incroyable au stade de BMX de Saint-Quentin-en-Yvelines.
12:11Et c'est un joli coup de boost pour le BMX Racing en France.
12:14On va revenir aussi sur la course Homme hier.
12:17Là aussi, ça aurait pu être une grande fête pour le cyclisme français,
12:20mais il y a eu un épouvantail.
12:22C'était Remco Evenepoel, le Belge, qui a gagné cette course en ligne.
12:26Par contre, deuxième place pour Valentin Mandoise, troisième
12:29pour Christophe Laporte.
12:31C'est un résultat inespéré pour les Français ou pas ?
12:33Deux médailles, oui.
12:34Une médaille, on espérait, parce que quand vous avez un sélectionneur
12:37comme Thomas Vecler, vous savez qu'il va forcément y avoir
12:41une médaille qui vous a préparé une stratégie.
12:43C'est vrai, il l'avait dit, répété.
12:45Les bleus n'étaient pas favoris.
12:46Quand vous avez sur la ligne de départ Remco Evenepoel,
12:50quand vous avez sur la ligne de départ Mathieu Van Der Poel,
12:54Wout Van Aert également, un autre Belge,
12:56Mads Pedersen, des anciens champions du monde.
12:58Vous savez qu'il y a peu de chances de faire quelque chose.
13:01Le titre, il n'y a rien à regretter.
13:03Remco Evenepoel était plus fort et derrière deux médailles,
13:07ça veut dire que vous avez fait la course parfaite pour les Français.
13:10Vous avez senti les bons coups et que vous y êtes allé.
13:12Donc, oui, résultat incroyable.
13:14Un mot sur la course en elle-même.
13:16273 kilomètres.
13:18Mathieu, vous l'avez peut-être regardé, suivi cette course de vélo.
13:20On ne s'est pas ennuyé.
13:22Enfin, il y a eu une première partie de course classique, Fanny,
13:24une échappée qui part un quart d'heure d'avance,
13:27des coureurs pas très connus, ça revient derrière.
13:29Et derrière, ça a été dynamité pendant quasiment les deux dernières heures
13:33avec un élément important, c'est qu'il n'y avait pas d'oreillettes
13:36pour les coureurs.
13:37Est-ce que ça veut dire, Fanny et Mathieu,
13:39que quand il n'y a plus d'oreillettes,
13:40on revient à un vélo un petit peu à l'ancienne ?
13:43À l'ancienne, c'est exactement ça.
13:44C'est les Tours de France que je voyais il y a encore quelques années.
13:48Donc, on se dit vraiment, c'est un petit peu, on y va, on fonce.
13:52On est vraiment à l'instinct.
13:54Et c'est vrai que ça change un peu les choses.
13:57Et c'est vrai qu'il y a cette dimension, encore une fois, à la maison
14:01qui fait que lorsqu'on est porté par le public,
14:04on ne sait pas toujours ce qui se passe.
14:07On y va.
14:07Et c'est vrai que j'étais en stade, mais j'ai tenu à regarder ça sur mon portable.
14:11Mais sincèrement, je n'y croyais pas.
14:14À la fin, lorsque j'ai vu la médaille d'argent, je me suis dit, c'est bon.
14:18Et puis voilà, la cerise sur le gâteau, la troisième, le bronze,
14:21je me suis dit, c'est formidable.
14:22Et puis, il faut parler du décor, évidemment, qui était forcément
14:26spectaculaire dans les rues de Paris, la butte de martre aussi.
14:30Et le public extrêmement présent pour cette grande fête, en fait.
14:35Ça, c'est vraiment important de le préciser,
14:37l'une des rares épreuves gratuites très accessibles.
14:39Et c'était intéressant de voir, d'ailleurs, cette image, Fanny,
14:41vous l'avez constaté, à la fin, à l'arrivée de ces grandes tribunes
14:45pour lesquelles il aurait fallu payer une place pour avoir son siège.
14:49Là, il n'y avait personne,
14:50alors qu'il y avait du monde partout, d'ailleurs, dans les rues de Paris.
14:52Après, déjà, en payant, vous ne voyez, entre guillemets, que l'arrivée, le podium.
14:57Alors oui, c'était beau, le décor somptueux avec la tour Eiffel.
15:00Mais il ne faut pas oublier que le cyclisme, c'est dans son essence
15:03un sport gratuit, l'un des derniers sports gratuits à travers le monde.
15:07Sur toutes les courses, le Tour de France, on ne paye pas pour voir le Tour de France.
15:10Et ça, les fans de vélo le savent et ils ne vont pas aller payer une place.
15:14Ils veulent aller au bord de la route, qui plus est rue Lepic,
15:18là où on attendait le plus gros spectacle.
15:21C'est finalement logique, mais c'est vrai que nous,
15:25on était sur la ligne d'arrivée au Trocadéro et ça nous faisait
15:28un petit peu mal au cœur de voir ces tribunes un peu vides.
15:32Mais les gens ont bien fait d'aller sur le boulevard Jaurès, à Montmartre.
15:37Et on peut regretter d'ailleurs que ce ne soit pas gratuit
15:42pour le parc de coureurs au départ, parce que vous parliez de popularité du cyclisme.
15:46Quand vous avez des barrières et que vous voulez aller voir les coureurs
15:49juste au départ, on vous dit non, il faut une carte, il faut un laissé passer.
15:52Ce n'est pas normal, ça.
15:53Ce n'est pas normal.
15:54Après, ce sont les Jeux olympiques.
15:56Il y avait aussi des normes de sécurité à mettre en place au départ.
15:58Et quand on voit la foule qu'il y avait à Montmartre, on se dit,
16:02mais quelle foule il y aurait eu si on avait ouvert le parc à vélo ?
16:05Après, moi, je suis plus choquée par l'arrivée qui est payante.
16:08Ce n'est pas l'essence du cyclisme.
16:09Et le public l'a fait comprendre hier.
16:11Ils étaient dans les rues et c'était ce qu'il fallait faire.
16:13La course d'âme, aujourd'hui, Fanny, ça risque d'être compliqué.
16:17Deux Françaises, c'est ça au départ ?
16:18Trois Françaises.
16:19On a gagné trois tickets.
16:20C'est déjà un énorme changement par rapport aux Jeux de Tokyo,
16:23où la pauvre Juliette Laboue était toute seule il y a trois ans au départ, seule française.
16:28Là, on a gagné trois tickets avec Juliette, avec Audrey Cordon Rago, avec Victoire Berthaut.
16:33Ça va être dur parce qu'au départ, il y a ce qui se fait de mieux
16:36dans le peloton féminin avec Demi Volloring, la gagnante du dernier Tour de France.
16:41Il y a l'Aute Copéquille, la Belge.
16:43Il y a Lorena Huibès, il y a toute l'armada néerlandaise.
16:47Mais les Françaises, encore une fois, ont une chance.
16:50Peut-être pas pour l'or, mais un podium, on y croit.
16:52On pense à Juliette Laboue, c'est on pense à Victoire Berthaut,
16:55championne de France 2023, sur un parcours très long,
16:59sur une côte comme c'était la côte de Kassel à l'époque.
17:02Elle peut faire un résultat.
17:03Souvenez-vous qu'en 2023, Valentin Madouas avait gagné le titre de championne de France.
17:08Elle peut rééditer.
17:09Un dernier petit mot, peut-être en athlétisme.
17:12Il y a un grand rendez-vous ce soir.
17:13Je sais que ça vous tient à cœur.
17:13Mathieu, vous vouliez dire un petit mot de Noah Lykes, qui est le grand favori du 100 mètres.
17:17C'est toujours l'un des moments forts d'une Olympiade.
17:20Voilà, en plus, la licence du spectacle, on a l'impression que c'est vrai
17:24que l'athlétisme et notamment le 100 mètres se cherchent une star.
17:29Et il veut vraiment devenir star.
17:30On a l'impression qu'il veut gagner quatre médailles.
17:32C'est ça, 100 mètres, 200 mètres et les relais.
17:35Voilà, c'est un peu le Léon Marchand.
17:37Et par contre, hier, j'ai vu.
17:39Il faudrait quand même se méfier des Jamaïcains qui sont en embuscade.
17:43Et hier, j'ai remarqué un jeune garçon qui l'a battu, d'ailleurs,
17:47en série qui s'appelle Louis Hincliffe et qui est entraîné,
17:50qui a été entraîné par Carl Lewis.
17:52Il peut créer un peu la surprise, en tout cas sur le podium.
17:55Et malheureusement, on n'aura pas de Français.
17:57C'est la première fois que ça arrive qu'il y ait un Français sur 100 mètres
18:00depuis 1932.
18:01Mathieu Mérenville, Fanny Lechevestrier, Cédric Guilloux.
18:05Merci à tous.
18:05On parlait de la course cycliste des femmes.
18:07Je rappelle que c'est à partir de 14 heures tout à l'heure pour ce dimanche.
18:11Voilà pour ce début de programme olympique.
18:13On va continuer d'en parler, bien sûr, sur France Info.
18:15Les informés des Jeux reviennent demain. Bonne journée.