• il y a 2 mois

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00:00Et bienvenue dans les Enformés des Jeux, bonjour Cédric Guillon, avec nous ce matin
00:11Jean-Sébastien Fernandez, France Info TV, Xavier Monferrand, France Info Radio, spécialiste
00:17en balle et basket, vous nous avez fait vivre beaucoup d'émotions depuis le début de
00:23ces Jeux, encore un coco-rico Cédric, en sport collectif, parce que les voleyeurs français
00:27sont en finale.
00:28Les voleyeurs français, ils ont marché sur les Italiens hier soir, 3-7-0, 1h26 de
00:34Jeux, Jean-Sébastien, c'était du très très haut niveau.
00:36Oui, on les avait découverts il y a 4 ans du côté de Tokyo, puisqu'ils étaient allés
00:40chercher ce titre olympique, on va dire de manière un peu inattendue, même si on sait
00:43qu'ils performent tout au long de l'année, la Ligue des Nations, on sait qu'ils ont
00:45été la gagnée, mais là, c'est quand même une confirmation, en face il y avait quand
00:49même une équipe championne du monde, il fallait déjà essayer de la battre et non
00:52seulement ils l'ont battue, mais ils l'ont archi dominée, grosse, grosse perf et grosse
00:57force collective qui sous-entend qu'on peut peut-être aller plus loin et aller nous
01:00décrocher cette médaille de Sporco qu'on attend, parce que du côté du Hand, c'était
01:03pas ça quand même.
01:04Il y a le foot déjà pour demain soir, le voley ce sera samedi à 13h, c'était pas
01:09gagné parce que le premier tour, il a été compliqué pour cette équipe de France de
01:14voley, ils sont montés progressivement en régime.
01:15J'ai l'impression que c'est le cas de toutes nos équipes collectives dans ces JO.
01:18Il y a peut-être une pression, il y avait Olivier Giraud, le capitaine, l'ex-capitaine
01:21de l'équipe de Hand qui m'expliquait un truc assez simple, c'est qu'il y a pas mal
01:24de joueurs qui ont découvert les jeux à Tokyo il y a quatre ans dans un contexte
01:27de Covid, donc sans pression populaire, et qu'en fait ils découvrent maintenant ce
01:30que c'est que de jouer dans des salles pleines avec la pression que ça sous-entend sur les
01:34épaules.
01:35Et il y en a un petit peu en France en plus.
01:36Il y en a un tout petit peu plus en France qu'ailleurs évidemment pour nos équipes
01:37et ça en fait, c'est dans ces moments-là qu'on voit où sont les vrais hommes, où
01:41sont les vrais compétiteurs et c'est vrai qu'on a eu du mal à démarrer dans ces jeux.
01:44Est-ce que ça tient aussi à la solidarité entre les joueurs ? C'est un peu tarte à
01:47la crème vous me direz, mais ce qui est souligné quand même depuis hier, c'est ce côté
01:51bande de copains.
01:52Bien sûr, alors il n'y a pas un Sporco qui va au bout sans bande de copains, on l'a
01:56vu à de nombreuses reprises.
01:57Il y en a qui marchent plus ou moins bien quand même, l'équipe vit plus ou moins bien.
01:59Dans l'histoire des Sporco, on l'a vu à de nombreuses reprises dans le football, le
02:02vestiaire ça fait tout en fait, si l'équipe vit bien, si on joue pour le copain, évidemment
02:06à chaque fois c'est le début d'une grande aventure, c'est la clé, sinon c'est pas
02:09possible, on ne peut pas vivre un mois voire plus avec la prépa avant ensemble, il n'y
02:13a que des égos dans ces équipes, donc s'il n'y a pas un minimum d'entente dans le vestiaire
02:16c'est totalement impossible.
02:17Ça a été la clé de la qualification des Bleus du basket, c'est que le groupe ne vivait
02:21pas bien jusque là, à Lille ça a été compliqué, il y a eu des désaccords entre
02:27les joueurs, le staff, entre joueurs, public en plus avec des déclarations publiques,
02:32et tout a été mis à plat en quelques heures, tout le monde s'est reconcentré, les gars
02:39se sont expliqués entre quatre yeux, entre quatre murs, et ça a donné ce que ça a
02:43donné face au Canada, il n'y avait aucune chance qui passe, autant de chances que de
02:47gagner au loto, le Canada, tout le monde ne voit que Team USA en basket, mais le Canada
02:51c'est la Team USA bis avec des joueurs majeurs, certains seraient titulaires dans le 5 américain,
02:56je pense à Shaggy Gius Alexander qui est un des tout meilleurs joueurs NBA, donc c'est
03:00vraiment un exploit, vraiment vraiment, c'est une page du sport qui s'est écrite.
03:03Alors on avait le sourire après le volet hier, on l'avait un petit peu perdu quand même
03:07dans l'après-midi messieurs, avec le handball et cette élimination de l'équipe de France
03:11face à l'Allemagne, et cette dernière action complètement folle avant la fin du temps
03:16réglementaire, on rappelle, 6 secondes à jouer, un but d'avance pour les bleus, le
03:21ballon pour les français, dans les bras, enfin dans les mains d'Ika Mem, qui au lieu
03:25de le balancer Xavier à l'autre bout du terrain ou dans la tribune ou même leur donner
03:30à Vincent Gérard pour qu'il le mette, tente une passe, intercepte les allemands, égalise
03:35et renverse les français en prolongation, c'est l'action ratée de ces jeux pour l'instant.
03:40Oui c'est incompréhensible, je pense que même Ika Mem, il ne le comprend pas.
03:44Il y a de la suffisance, Xavier, quand même là-dedans.
03:47Non, je pense qu'il y a aussi de la manque de maîtrise dans ce moment-là, ça déconnecte
03:53quoi, ça déconnecte, il y a une erreur, je pense qu'il n'y a que lui qui comprend
03:58ce qui s'est passé, les autres ne comprennent pas évidemment, mais après Ika Mem il est
04:03tellement important dans cette équipe que personne ne veut lui tomber dessus et c'est
04:09normal, tout le monde le protège parce que déjà ce n'est pas compréhensible, lui-même
04:20ne comprend pas, donc oui oui c'est une erreur majeure évidemment, il va devoir vivre le
04:24reste de sa carrière avec ça.
04:25Et ce qui est assez incroyable c'est que lors du temps mort, puisqu'il y a un temps mort
04:28qui est pris par l'équipe de France juste avant cette action.
04:31Il y a une espèce de polémique autour du temps mort, parce qu'il ne faudrait peut-être
04:34pas prendre temps mort, pourquoi il prend temps mort ? Guillaume Gilles a raison de
04:37prendre temps mort.
04:38Mais il ne parle pas pendant le temps mort, Guillaume Gilles, ce sont les joueurs qui
04:40parlent.
04:41En fait ce n'est pas un temps mort pour faire une mise en place tactique, c'est un temps
04:45mort pour...
04:46Oui mais là il peut prendre la décision de dire, hé les gars vous prenez le ballon,
04:49vous balancez la balle dans les tribunes et on a gagné.
04:51Mais parce que c'est évident, c'est évident de ne pas construire une action, voilà.
04:56Ils ne le font pas.
04:57Les anciens se souviendront, on va prendre un parallèle en football, 1993, il y avait
05:01ce France-Bulgarie, Ginola, il n'avait qu'à finalement balancer la balle dans les tribunes
05:06et il fait une passe, il fait une passe qui va vers qui ? Vers Kostadinov et on connaît
05:08la suite, la France n'ira pas au Mondial 1994.
05:11Évidemment qu'il ne l'a pas fait exprès, évidemment que c'est un réflexe qui vient
05:14de on ne sait où, mais il y a un moment où il y a le mauvais endroit, le mauvais moment,
05:18la mauvaise passe, c'est ce qui s'est passé hier, le mauvais réflexe, c'est inexplicable,
05:22c'est comme ça, il le paye cash, il est en valeur française.
05:24Après, il y a un contexte, Ginola ouillé en 1993, c'est pas juste, c'est une volonté
05:28aussi à l'époque, Gérard Ouillet, de pointer du doigt David Ginola, là, il n'y a pas du
05:32tout ça.
05:33Et la punition est là.
05:34Et la punition est là, bien sûr, mais dit qu'à même, il a tellement porté cette équipe
05:38de France ces derniers mois, même sur ce match, sur ce tournoi, qu'il a 10 sur 15
05:46sur ce match.
05:47C'est dur, en plus que ça tombe sur lui, mais à la limite, il vaut peut-être mieux
05:52que ça tombe sur lui.
05:53Ça lui sera pardonné.
05:55C'est quand même le signe, Xavier et Jean-Sébastien, d'une équipe pas sereine.
06:00L'équipe de France Olympique, championne olympique en 2021, n'était pas l'équipe
06:04qu'on a vue cette année.
06:06Depuis le début, il y a eu des fêtes d'entrée contre le Danemark et la Norvège.
06:09Il y a eu un nul, on va dire, miraculeux contre l'Egypte.
06:11On avait le sentiment qu'ils avaient retrouvé un petit peu la combinaison, qu'ils avaient
06:13retrouvé les rails. Et là, dans un match qui est clé, un match couperé, le premier,
06:17finalement, le premier match couperé, ça passe pas, ça passe pas parce que c'est trop
06:19fragile, en fait.
06:20Après, il n'y a aucune vérité aux Jeux olympiques.
06:22Vous pouvez avoir les mêmes bleus du Hand à Tokyo.
06:25Ils ont roulé sur tout le monde.
06:26Il y a eu un moment un peu chaud, c'était contre l'Egypte en demi-finale.
06:29Sinon, ça a roulé. Les filles, championne olympique.
06:32Je me souviens très bien, j'étais avec Tokyo.
06:34Les deux premiers matchs, deux défaites.
06:36Le troisième match, match nul, comme les garçons.
06:39Là, il y a eu une révélation, il s'est passé un truc.
06:43D'ailleurs, les filles se sont parlé et tout.
06:45Il y avait des choses à régler qui n'avaient pas été réglées.
06:47Et derrière, ça part direct au bout, quoi.
06:49Il y a le choix du groupe aussi, parce que les bleus hommes ont pris des
06:52adversaires très forts d'entrée par choix.
06:54Ça ne les a pas mis en confiance.
06:55Les filles, elles, ont choisi des adversaires plus simples.
06:57Ça a permis de se mettre en confiance, de donner de la solidité à ce groupe.
07:01Stratégiquement, c'est peut-être pas mal, en fait.
07:03Soit vous avez besoin de rythme, soit vous avez besoin de confiance.
07:05C'est physique ou mental. Il y a un choix à faire.
07:07Et c'est là-dessus que s'en va l'immense Nicolas Karabatic.
07:09Il y avait un pincement au cœur, racontez-nous, hier, après le match.
07:13C'est un crève-cœur de voir Nicolas Karabatic partir comme ça.
07:18Voilà, au moins sur une médaille, là, comme ça, parce que vraiment,
07:23le quart de finale, c'est le moment le plus terrible des Jeux, en fait.
07:26C'est-à-dire que c'est fini, vous n'allez pas jouer autre chose.
07:30Jouer une médaille, le lot de consolation.
07:32Mais au JO, le lot de consolation, il est important.
07:34C'est une médaille de bronze, c'est un podium, c'est visible,
07:37c'est du palmarès, ça vaut toujours plus qu'une médaille de bronze.
07:40Et puis, ça veut dire qu'on va au bout du tournoi, en plus.
07:41C'est un petit peu l'idée du match d'après.
07:43Chaque match, c'était un match de plus pour lui.
07:44Là encore, il y a un parallèle avec le foot, c'est Zizou 2006.
07:47Zizou, il savait qu'à chaque match, c'était forcément son dernier match.
07:50Il termine sur, évidemment, ce dont tout le monde se souvient,
07:52cette finale avec ce coup de boule, cette finale perdue contre l'Italie.
07:56Bon, voilà, à un moment, Karabatic, c'est une légende.
07:58C'est Monsieur Karabatic, quand même 40 ans, je ne sais pas,
08:00j'ai pris quelques notes, 362 matchs, quand même en bleu, 1300 de buts.
08:04Il avait démarré en 2002, il finit en 2024.
08:06Vous imaginez la longueur de sa carrière.
08:09Effectivement, c'est un monstre, c'est un monstre qui nous quitte.
08:11On parle de Karabatic, mais est-ce que c'est une fin de cycle,
08:13en général, pour cette équipe-là ?
08:14Oui, il y a une page qui se tourne.
08:16Il n'y a pas que Nico Karabatic, il y a Vincent Gérard qui a été monstrueux hier.
08:1924 arrêts.
08:20Oui, non, mais incroyable.
08:22Il est capable de sortir des matchs comme ça de l'espace.
08:24Et c'est vrai que c'est dommage, d'autant plus dommage de voir les bleus perdre
08:29et être éliminés.
08:29Il y a Valentin Porte aussi, qui est là depuis des années,
08:33qui est là depuis 2015, ce mondial au Qatar.
08:35Franchement, c'est une vraie page qui se tourne pour l'équipe de France,
08:39de handball, un cycle et il va falloir redémarrer.
08:42Le hand a toujours été fort pour redémarrer, remettre les générations,
08:46arriver à reconstruire des choses.
08:48Là, c'est un vrai chantier.
08:50C'est une médaille sur laquelle on comptait quand même, celle-là.
08:52Elle va nous manquer.
08:53On compte pour l'instant sur le basket, femmes et hommes.
08:56Et on en parle dans huit minutes tous ensemble, 9h20.
08:59Pour l'instant, Valentin Le Tess pour Le Fil Info.
09:02L'épongiste français s'attaque à l'Everest.
09:05Les frères Lebrun et Simon Gauzy, engagés dans l'épreuve par équipe
09:09de tennis de table affronte la Chine en demi-finable.
09:12Quadruple championne olympique en titre sur l'épreuve.
09:15Début du match à 10h.
09:17Sur le ring, la déception de Sofiane Oumia.
09:20Le boxeur a perdu sa finale hier soir.
09:22C'était écrit, réagis le français, médaillé d'argent comme à Rio en 2016.
09:27Les recherches pour retrouver Lina reprennent ce matin en Haute-Saône.
09:3090 gendarmes sont mobilisés pour ce septième jour de fouille.
09:35La jeune fille de 15 ans a disparu en septembre dans le Barin
09:38en se rendant à la gare de Saint-Blaise-la-Roche à pied.
09:41Israël promet d'éliminer le nouveau chef du Hamas, Yaya Sinoir,
09:45considéré par les autorités israéliennes comme l'un des cerveaux
09:49de l'attaque du 7 octobre.
09:50Depuis, il n'est toujours pas apparu en public.
10:04Et avant d'évoquer le basket et l'athlétisme, prenons des nouvelles
10:08des nageurs de la natation marathon que vous suivez, Jérôme Ball.
10:11Comment ça se passe ? C'est dur.
10:13Oui, c'est dur, c'est dur.
10:14On est dans la dernière moitié de boucle.
10:17Il reste encore un retour à faire ici vers le port.
10:20Le pont Alexandre 3 pour ces nageuses, en tout cas pour le trio tête,
10:24c'est-à-dire la partie la plus difficile, puisqu'elles vont nager à contre-courant.
10:28On vous le répète, énormément de courant dans la Seine,
10:32ce qui rend évidemment la nage extrêmement compliquée,
10:34d'autant que les nageuses ont nagé plus de 9 kilomètres.
10:38Donc forcément, les efforts commencent à se payer physiquement.
10:42Pour l'instant, un trio en tête avec l'Australienne Johnson,
10:45la Néerlandaise Van Roendel, la championne du monde en titre,
10:48et l'Italienne Ginevra Taeducci.
10:50Les deux Françaises engagées, Caroline Jouis et Océane Cassignol,
10:54sont à plus de 2 minutes.
10:55Il n'y aura pas de médaille française ce matin,
10:57mais le décor est splendide avec le soleil qui se lève,
11:00l'eau de la Seine à 23 degrés.
11:01Il nous aurait manqué juste cette petite médaille française,
11:04mais on croise les doigts pour les hommes demain.
11:06Mais en tout cas, les conditions sont extrêmement compliquées
11:09dans la Seine, avec des efforts à déployer,
11:11des mouvements de bras à multiplier,
11:13et évidemment un peu plus de temps sur le retour que sur l'allée.
11:16Ça rend cette compétition encore plus formidable.
11:19Les nageuses donc ce matin, merci Jérôme Valle.
11:22Ce soir, on retrouve l'équipe de France de basket féminine,
11:25demi-finale contre l'Allemagne, là encore Cédric.
11:27Oui, les basketeuses françaises qui sont solides,
11:30Xavier, depuis le début du tournoi.
11:31Alors, on parlait d'équipes qui étaient brinques ballantes
11:34depuis le début, ce n'est pas le cas des basketeuses françaises.
11:36Alors, il y a eu une défaite en fin de phase de poule
11:40face à l'Australie qui ne révèle rien du tout,
11:42parce qu'on voit comment elles ont roulé sur l'Allemagne
11:45hier en quart de finale.
11:47À aucun moment, on a été inquiétés.
11:49Même au début où les Allemandes résistent un peu
11:51dans la moitié du premier quartant,
11:52la moitié du premier quartant, derrière, ça déroule.
11:55Vous avez Marine Johannes qui rentre en sixième joueuse,
11:58en sortie de banc, c'est une des plus grandes joueuses
12:01de l'histoire du basket français, déjà.
12:03Meilleure marqueuse, bien sûr.
12:04Oui, meilleure marqueuse.
12:05Elle rentre, elle fait des tirs à trois points sur un pied.
12:07C'est MJ, c'est Michael Jordan au féminin.
12:10Marine, c'est déjà une icône.
12:15Donc déjà, elle sort du banc, elle n'est pas dans le cinq majeur
12:18exprès pour apporter quelque chose d'autre à ses rentrées,
12:22d'avoir une carte blanche totale liberté avec déjà des filles en place.
12:25Franchement, il y a une homogénéité dans cette équipe.
12:28Le niveau est tellement élevé que franchement, là,
12:31elles peuvent aller au bout.
12:32Alors, les hommes rencontrent également l'Allemagne.
12:37Les Allemands qui avaient battu les Français lors de la phase de poule.
12:40Mais vous nous dites depuis tout à l'heure,
12:41c'est plus la même équipe.
12:42Ils se sont parlé, l'état d'esprit est retrouvé.
12:45Ça veut dire que voilà, ils peuvent prendre leur revanche.
12:47C'est sûr que c'est plus la même équipe.
12:49Ça, je le garantis sur facture.
12:51Il n'y a pas de problème, mais...
12:53Surtout que vous êtes cher, vous.
12:54Oui, mais ce n'est plus du tout la même équipe.
12:58Après, ils ont une revanche à prendre sur l'Allemagne.
13:01Donc, de toute façon, tous les leviers psychologiques,
13:04toute la préparation mentale de ce match, il n'y a pas de souci là-dessus.
13:07Surtout qu'en plus, les Bleus le savent.
13:09Les Allemands ont mis une claque aux Français la semaine dernière.
13:14Ils ont pris...
13:1485-71, on va dire.
13:16Et il y a eu plus 24 à un moment dans le match.
13:18C'est une humiliation.
13:20Et les Allemands, ils ont pris plaisir à humilier les Bleus.
13:23Les mecs le savent.
13:23Il y a eu du trash talk, ça se parle.
13:26Ça se dit des petits mots doux au coin de l'oreille.
13:27Donc, ça, ils n'ont pas oublié.
13:28Donc, il n'y a pas de problème pour la préparation mentale.
13:31En revanche, il va falloir quand même serrer les rangs.
13:33Être au moins aussi fort que face au Canada.
13:36Parce que je crois que Dennis Schroder et Mo Wagner,
13:40c'est 52 points en E2 contre les Français.
13:43Et pourtant, ils avaient été ciblés.
13:44Donc, c'est compliqué.
13:45Jean-Sébastien.
13:46De toute façon, ça va être un moment sympa.
13:47On nous a vendu du rêve depuis le début.
13:48On nous vend une icône, on nous vend Victor Wembanyama.
13:50On nous dit que la finale est au bout.
13:52On nous dit qu'on va rencontrer Team USA à l'arrivée.
13:55Bon, ben voilà, on est sans doute sur la bonne route.
13:58Il va falloir juste être là au rendez-vous.
14:00J'ai envie de dire qu'il faut qu'ils le fassent, les Français.
14:03Effectivement, parce qu'on nous l'a vendu avant les Jeux.
14:06On nous a expliqué que ça allait aller au bout.
14:08Et le moment, il arrive.
14:09C'est lui qui l'a dit en plus, Wembanyama.
14:11Bien sûr, tout le monde l'a assumé.
14:12Effectivement, tout n'a pas été simple au début.
14:14Mais il y a un moment, il y a une énorme attente.
14:16Victor Wembanyama, c'est un des visages de ces Jeux,
14:18comme l'a été Dupont en rugby, comme les Frères Lebrun,
14:21comme d'autres, comme marchands.
14:23C'est son moment.
14:24C'est maintenant, peut-être, qu'il va falloir qu'il se réveille à la France,
14:26comme marchands l'a fait en natation.
14:27C'est son moment.
14:28Effectivement, ça va arriver.
14:29C'est à lui, maintenant.
14:30C'est maintenant, mais il y a beaucoup trop d'attente et de pression
14:32sur Victor pour l'instant, comme sur Léon.
14:34Oui, mais c'est vrai, c'est vrai.
14:35Mais pour l'instant, il est hyper fatigué par sa saison en NBA.
14:39Il y a eu effectivement une adaptation tactique avec Rudy Gobert.
14:44Les deux ensemble, ça ne fonctionne pas.
14:45Donc, voilà, ça peut monter un peu en puissance,
14:48mais il est quand même fatigué.
14:49Il a eu un syndrome viral.
14:50On se doute bien que c'est le Covid, mais il l'a atteint.
14:53Donc, voilà.
14:54Il y en a un qui aimerait bien, parmi nous, parler finale,
14:57parler titres, parler médailles.
14:59Vincent Pellegrini, vous nous faites vivre les épreuves d'athlétisme
15:03sur France Info.
15:04Bon, pour l'instant, ce n'est pas génial.
15:08Ah ben, des finales, des belles finales et des titres,
15:10on en voit tous les soirs, mais effectivement...
15:11Avec des Français.
15:13Avec des Français, c'est vrai.
15:16Alors, Vincent, on comptait sur les haies
15:19pour débloquer le compteur du côté des Bleus.
15:21Alors, il y a Sirena Samba Mayela qui est en finale,
15:24enfin, qui continue sa route.
15:26Ça s'est arrêté peut-être un petit peu trop tôt pour les Français,
15:29notamment Sacha Zoya.
15:32Il y a la surprise Clément Ducos sur 400 mètres haies.
15:35Est-ce que cette surprise et cette première médaille française,
15:38elle peut arriver avec une épreuve de haies, Vincent ?
15:41Alors, dans les haies, effectivement, pour l'instant,
15:43on a tout eu, c'est-à-dire la déception Sacha Zoya hier,
15:46qu'on présente comme un des grands espoirs de l'athlétisme français.
15:49Il n'a fait que le 11e temps des séries.
15:50Il est clairement passé à côté de ses JO.
15:52Il n'y aura pas de Français en finale du 110 mètres haies.
15:55En revanche, révélation, Clément Ducos, 23 ans.
15:57Il s'entraîne aux États-Unis depuis deux ans.
15:59Il a réussi le deuxième temps des demi-finales du 400 mètres haies
16:03derrière l'intouchable norvégien Karsten Warholm.
16:06Et vu ce qu'il a montré en quart et en demi,
16:08il n'a pas froid aux yeux, ce garçon.
16:09Et pourquoi pas, derrière Warholm, c'est assez ouvert.
16:12Ça peut être la très, très, très grosse surprise côté tricolore.
16:15Et puis, il faut quand même noter la très belle performance,
16:17car il y en a, il n'y a pas de podium,
16:18mais il y a quand même des belles performances, de Louise Maraval,
16:21qui sera la première Française à disputer un 400 mètres haies
16:24en finale des JO.
16:26Ce sera ce soir.
16:27Et d'ailleurs, notons que c'est une course très attendue
16:29parce qu'il y a un duel fantastique qui s'annonce entre l'Américaine
16:32Sydney McLaughlin et la néerlandaise Femke Boll,
16:34qui sont vraiment les deux stars de la discipline
16:37qui archidominent le 400 mètres haies.
16:39On parle des haies, Vincent.
16:40Est-ce que les relais peuvent sauver aussi l'athlétisme français ?
16:43C'est le début des séries, notamment du 4x100 aujourd'hui.
16:47Oui, ça a souvent été le cas.
16:48Par le passé, on attendait la médaille,
16:50puis elle venait souvent du 4x100 mètre féminin,
16:52du temps de Christine Aron notamment.
16:54On va voir.
16:56Le 4x100 mètre féminin a l'air quand même assez loin du compte.
16:59Peut-être un espoir pour le 4x100 mètre masculin
17:02avec des performances individuelles
17:04qui se sont améliorées au fil de la saison.
17:06On sait que c'est une discipline très tactique.
17:07Il y a souvent des 10 qualifiés.
17:09Donc, si tout va bien, on va dire s'il y a une ou deux grosses équipes
17:1310 qualifiées, pourquoi pas ?
17:14Le 4x400 mètre masculin avait créé une très grosse surprise en dernière Ludapest
17:18en décrochant la seule médaille de la délégation tricolore.
17:20C'était une médaille de bronze.
17:22Ce sera difficile quand même de répéter cet exploit.
17:25Et puis, on suivra quand même hors relais Gabriel Thualin sur 800 mètres,
17:28qui était plutôt bon en demi-finale.
17:30Mais ne nous cachons pas...
17:32No allies, Vincent.
17:33Ah, ça, ce n'est pas un français.
17:35Non, je sais que ce n'est pas un français.
17:36Mais c'est l'un des grands temps forts également des Jeux.
17:40C'est la finale du 200, Vincent.
17:41Vincent, vous disiez que vous aviez vu des belles choses.
17:43Vous allez encore en voir et notamment avec No Allies, l'Américaine.
17:46No Allies qui prend effectivement le doublé 100-200 mètres.
17:51C'est vrai qu'il y a cette finale du 400 mètres féminin.
17:55Et oui, effectivement, il y a une ambiance formidable au Stade de France comme partout.
17:58Mais là, c'est vrai que le Stade de France est plein dès 10 heures du matin,
18:01même avant, jusqu'au soir.
18:02Les gens restent vraiment jusqu'à la dernière épreuve.
18:05Et c'est vrai qu'on a de très, très belles épreuves d'athlétisme depuis le début des Jeux.
18:08Comme partout sur tous les sites olympiques.
18:10Merci Vincent Pellegrini, merci à vous Jean-Sébastien Fernandez, Xavier Montferrand, merci à vous.
18:15Cédric Guillou, c'était les informés des Jeux.

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