• il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Laurent Zameczkowski, porte-parole de la Fédération PEEP (Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public).

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-08-20##

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Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:04Presque 3 millions de familles bénéficient depuis aujourd'hui de l'allocation de rentrée scolaire
00:10versée par les caisses d'allocations familiales ou la mutualité sociale agricole.
00:14Vous avez des enfants de 6 à 18 ans, vous êtes peut-être concernés à condition de respecter les plafonds fixés.
00:20Les montants s'échelonneront autour de 400 euros.
00:24Pour beaucoup c'est trop peu, pour certains ça ne concerne que peu de gens
00:27et puis il y a les autres pour qui ça fait beaucoup, pour les caisses de l'Etat ou pour quelques profiteurs.
00:32Aussi pour ce coup de projecteur, nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio.
00:39L'allocation de rentrée scolaire doit-elle être 1. généralisée, 2. augmentée, 3. minimisée, 4. supprimée ?
00:47A cette question, vous répondez et bien sûr je vous donne la tendance dans un instant.
00:53Je vous la donne tout de suite.
00:55Pour l'instant, vous dites à 60%, ça c'est impressionnant,
00:59l'allocation de rentrée scolaire doit être supprimée à 60%, à 18% vous dites minimisée,
01:06à 13% vous dites généralisée et à 9% augmentée.
01:10Voilà qui est très intéressant.
01:12Vous nous appelez au 0800 26 300 300 justement pour nous donner votre point de vue.
01:19C'est Laurence Zamekowski qui est porte-parole de la Fédération des parents d'élèves et de l'enseignement public qui est avec nous.
01:27Bonsoir Laurence Zamekowski.
01:29Bonsoir.
01:31Evidemment, on a fait cette petite question un peu provoque, bien sûr.
01:36Il y a ceux qui ne sont pas d'accord avec ces aides.
01:39On va revenir vous voir dans un instant Laurence Zamekowski,
01:41mais j'ai Cindy au 0800 26 300 300 qui est avec nous.
01:45Bonsoir Cindy.
01:47Bonsoir.
01:48Alors, faites-nous part de votre expérience.
01:52Vous y êtes déjà sur l'achat des fournitures scolaires.
01:58Et point de vue, est-ce que cette aide va vraiment vous soutenir comme vous aimeriez ?
02:04Eh bien moi j'en suis déjà pour 700 euros et encore j'ai acheté des vêtements en solde ou en seconde main.
02:12Sans compter les fournitures scolaires où il me manque encore le dictionnaire d'espagnol,
02:18des bottes, des chaussures de randonnée, la calculatrice et beaucoup d'autres choses, encore les assurances.
02:25Rien que l'école me facture les photocopies et les communications avec l'inscription à 590 euros.
02:36Et ça c'est que pour un enfant.
02:38Vous avez combien d'enfants ?
02:41Deux. Donc l'autre je l'ai au collège.
02:43Ça c'est celui qui rentre au lycée.
02:45Ah oui, donc le lycée effectivement ça coûte tout de suite plus cher, on le voit bien, le collège.
02:50Et donc forcément, vous dites quoi ? Vous dites que cette année c'est encore plus cher que les années précédentes ou ça fait des années que c'est le même principe ?
03:01C'est toujours cher, ça c'est sûr, mais je crois que surtout en maternelle on n'a pas besoin d'autant de choses qu'en lycée.
03:11Ça devrait être du cas par cas.
03:13Alors voilà, ça c'est très intéressant. Merci beaucoup Cindy de nous avoir éclairé.
03:19Vous nous appelez les auditeurs de Sud Radio au 0826-300-300 parce qu'on sent bien que les cas finalement sont très différents.
03:27Laurence Amekowski, je viens vous voir, mais il y a une réaction tout de suite de 89 ans.
03:30Il y a une réaction parce qu'on ne parle pas des plafonds.
03:33On dit 2 enfants, 3 enfants, 4 enfants, mais moi j'ai regardé, à 4 enfants, il faut avoir maximum à 2,46 KE par an.
03:41Donc déjà ça ne touche absolument pas même les classes moyennes en réalité.
03:48À une période où on dit faites des enfants, c'est très grave ce qui se passe, la démographie est négative, etc.
03:55Moi je trouve ça un peu injuste quelque part, et pas peut-être un peu moins, mais pour presque tout le monde.
04:01Oui, là aussi c'est important tout cela.
04:04Laurence Amekowski, vous venez d'entendre le témoignage de notre chef d'entreprise, Vraie Voix, et puis de notre auditrice, Maman.
04:13C'est quoi la tendance pour cette rentrée Laurence Amekowski ? Tout explose, il faut augmenter encore cette allocation ?
04:21A priori, les prix sont à peu près équivalents à ceux qu'on a connus l'an dernier.
04:27Contrairement à ce qu'on dit, nous on n'a pas d'essai de baisse, ni d'augmentation spectaculaire non plus.
04:33Mais ça fait quand même, suite à de nombreuses années d'augmentation des prix, qu'on arrive à des prix qui sont quand même assez hauts aujourd'hui.
04:41Et donc c'est quand même assez lourd à porter pour les familles les plus modestes.
04:46Ça veut dire que, on l'a dit, ça tourne autour de 400 euros.
04:50C'est 400 euros pour un enfant ou plusieurs enfants ? Comment ça se décompose ?
04:56Alors c'est par enfant, et après les paliers sont en fonction du nombre d'enfants, le revenu augmente bien évidemment.
05:02Et ça varie effectivement si vous avez un enfant en élémentaire, au collège ou au lycée.
05:09Ça peut partir de 6 ans jusqu'à 18 ans, ça ne concerne pas les élèves de maternelle.
05:13Oui, ça on l'a bien dit effectivement, et notre auditrice Cindy nous disait que pour son enfant qui était au lycée, ça coûte tout de suite plus cher.
05:23Peut-être une réaction, Mickaël Sadoun, nos auditeurs disent qu'il faudrait la supprimer.
05:28Comment on perçoit ça ? Comment vous pouvez expliquer que certaines personnes aient cette réflexion ?
05:36Parce qu'il y a l'impression que certains abus sont faits avec cette allocation de rentrée scolaire.
05:44Et j'en viens justement à mon propos, moi je pense que ce n'est pas une question d'augmenter ou de diminuer, pourquoi pas l'augmenter quand c'est nécessaire ?
05:51Je pense d'abord qu'il faut mieux rééchelonner, parce qu'entre 6 et 18 ans, les dépenses varient énormément.
05:56Alors l'allocation va de 410 à 450 pour les enfants qui vont de 16 à 18 ans, donc je trouve que l'écart n'est pas assez important.
06:03De peut-être donner un peu moins aux enfants qui sont plus petits, et un peu plus aux enfants qui ont besoin d'acheter un peu plus de fournitures au lycée, etc.
06:10Donc peut-être des dépenses mieux rééchelonnées, mais aussi mieux encadrées.
06:14Parce qu'actuellement, il n'y a pas de dispositif de contrôle pour savoir comment est dépensée cette allocation de rentrée scolaire.
06:20Ce qui nourrit un certain nombre de fantasmes, et je n'ai pas envie de tomber dans la polémique, parce que je n'aime pas tomber dans la polémique quand on parle de la misère de certaines personnes.
06:27Et c'est bien pour ça, Michael, que j'ai pris soin de m'appuyer sur cette partie de nos auditeurs qui se sont prononcés sur le compte X de Sud Radio.
06:37Mais il faut voir ce qu'ils disent aussi, c'est qu'il y a une réalité, c'est que cet argent, il n'est pas contrôlé.
06:43Et qu'en plus, entre 16 et 18 ans, par exemple, pour toucher cette allocation, vous avez simplement besoin d'une attestation sur l'honneur que votre enfant est encore scolarisé.
06:52C'est trop peu. Il devrait y avoir un justificatif scolaire beaucoup mieux encadré.
06:56Ça a été fait l'objet, justement, d'une proposition de loi de certains députés LR en 2022, qui n'a pas été adoptée.
07:03Je le regrette, parce que finalement, on finit par nourrir des fantasmes qui ne sont pas bons.
07:08Il y a un tas de paramètres, à peu près, parce qu'il y a l'absentéisme de certains. Enfin bon, et puis on rentre sur ces problèmes.
07:13Qu'en pensez-vous, Laurent Zamekowski ? Je le rappelle, vous êtes porte-parole de la Fédération de l'APEP.
07:19Est-ce que les parents d'élèves que vous représentez, évidemment, que vous côtoyez au quotidien, ont conscience que, finalement, ce n'est pas toujours réparti au plus juste de ce que ça pourrait être fait ?
07:33Il y a une première chose. En primaire, en élémentaire, ou même au collège, n'oubliez pas que les enfants grandissent vite,
07:39et que donc, on doit renouer beaucoup plus souvent que pour des lycéens, en ce qui concerne les habillements, les tenues sportives, etc.
07:45Donc, contrairement à ce qu'on peut penser, certes, les fournitures, en tant que telles, ont l'air d'être moins coûteuses, mais le reste est beaucoup plus coûteux.
07:55Après, il y a une deuxième chose à savoir. Cette aide arrive un peu tardive, puisque nous, on s'est organisé très en amont.
08:06Donc, des parents ont tout simplement fait des allocations. Vous vous doutez bien qu'ils ont gelé des dépenses, et peut-être qu'ils récupèrent, avec cette allocation en ce moment-là,
08:15pour faire les dépenses qu'ils ont dû faire en amont avec les fournitures scolaires.
08:20Et ce n'est pas forcément évident pour les familles les moins aisées.
08:25Oui, c'est-à-dire que, vous vous dites...
08:26C'est vraiment des situations où ils sont obligés de faire des arbitrages assez forts.
08:29Vous vous dites que ça arrive tard, et l'idéal, parce que, bon, vous savez tout ça, Laurence Zameckowski, est-ce que plus on avance vers la rentrée,
08:37et plus les supermarchés, par exemple, augmentent les prix de ces fournitures, et que celui qui veut être prévoyant et bien sentir le coup, il va plutôt acheter en juillet qu'en août ? C'est ça, l'idée ?
08:48Alors, il y a plusieurs choses. La première chose, c'est qu'à la fin de l'année scolaire, les listes de la rentrée sont publiées.
08:55Et à partir de là, il y a une mutualisation au sein de l'établissement, où on passe par des sociétés qui, en mutualisant, font baisser les prix.
09:03Et en plus, souvent, on les reçoit directement à la maison. Donc, il y a cette première chose.
09:06N'oubliez pas aussi qu'il y a la session des soldes, et notamment quand vous devez acheter un sport et des choses comme ça.
09:13Sauf que le 20 août, les soldes sont terminés. Donc, les parents essayent de s'organiser pour que ça coûte le moins cher possible.
09:20Donc, plus l'argent arrive tôt, moins on est obligé de faire d'allocations, et mieux on peut s'organiser pour justement avoir une meilleure exploitation de cette somme.
09:28Bon, alors tout ça est très intéressant, parce qu'on voit qu'on a un outil, pour tout le monde, qui sert et qui a le mérite d'exister, en revanche pour beaucoup, qui n'est pas forcément bien géré.
09:41Pierre-Yves Martin, vous n'avez pas encore donné votre avis là-dessus ?
09:44Alors, c'est une question un peu, pardonnez-moi, mais putassière, que j'ai souhaité vous poser.
09:51Parce que c'est vrai, quand je dis que ça doit être généralisé, ça doit être supprimé, etc.
09:56Je suis un peu dans la provocation. Bon, c'est le jeu, c'est comme ça.
09:59Mais vous, vous auriez dit quoi à ma question putassière, cher Pierre-Yves Martin ?
10:03Je n'ai aucun avis sur ce sujet-là.
10:06Merci, au revoir et à bientôt !
10:08J'ai un enfant, j'ai un enfant.
10:10Non, je n'ai pas d'avis, parce que comme le disait Mickaël, il y a un sujet autour des fantasmes, de comment c'est utilisé réellement, etc.
10:20Et du coup, je trouve ça très compliqué.
10:23Juste pour rebondir sur le propos du président de l'APEP, j'ai quand même l'impression que d'anticiper, j'entends le raisonnement d'anticiper les règlements, le versement,
10:37en juillet, par exemple, pour faire coïncider avec la période des soldes.
10:41L'anticiper, c'est aussi faire confiance en la capacité des foyers à gérer correctement leur budget.
10:51Et comme pour les foyers qui sont en difficulté sociale ou financière, je ne sais pas s'y verser deux mois avant,
11:01c'est le meilleur signal pour s'assurer que ça sera affecté correctement.
11:07Mais je n'en sais rien.
11:08Et après, sur le sujet du contrôle, c'est plus moi sur la modalité de paiement.
11:14Je ne comprends pas pourquoi, alors qu'on laisse acheter des vêtements dans des magasins de sport, etc.,
11:22très bien, mais sur les fournitures scolaires, je ne comprends pas qu'il n'y ait pas une espèce de centrale d'achat publique
11:30et à qui on va affecter et qui va distribuer, je ne comprends pas ça.
11:34Catherine Heuverard partage d'expériences un peu anciennes, alors on va dire si vous le permettez.
11:40Vous êtes une insolence, Frédéric.
11:42C'est inacceptable.
11:44Si il y en a un ici qui aime Catherine Heuverard, c'est moi.
11:47Mais on l'a vu, c'est moi.
11:49Allez-y, Catherine.
11:51C'est vrai que je suis un peu...
11:53Non mais d'abord, je vais vous dire, le fait que tout le monde veuille avoir les meilleurs vêtements, les trucs les plus chers, etc.,
12:00depuis le temps qu'on parle de tabliers, de trucs, je vais vous faire choquer, c'est l'éternel débat.
12:04Mais ça, c'est le premier sujet.
12:06D'un autre côté, on veut scolariser le plus d'enfants possible,
12:09ce que je trouve formidable parce que c'est vrai que je crois qu'il y a quelques lacunes dans ce domaine.
12:15Si on veut les scolariser, il faut y mettre les moyens.
12:17Et enfin, je ne suis pas certaine que le coût de ces fameuses allocations scolaires,
12:23on en parle des heures parce que c'est quand même un coup d'épée dans l'eau par rapport au coût
12:28que représente la rentrée scolaire, par exemple.
12:32À l'échelle globale, parce que ça représente quand même 2 milliards de dépenses pour l'État.
12:36Oui, voilà, c'est ça.
12:37Ce n'est pas rien non plus.
12:38Maintenant, il est question, évidemment...
12:40Il faudrait avoir un regard, justement, dessus.
12:42Vraiment, une fois de plus, il y a la cabine.
12:44Mais moi, ce n'est pas la dépense qui dépense, ce n'est pas la dépense qui me dérange.
12:46C'est le gâchis, peut-être.
12:48C'est le gâchis, voilà.
12:49Moi, j'aimerais donner plus à ceux qui ont besoin de plus, mais en contrôlant que c'est bien utilisé, point barre.
12:54Laurence Zamekowski, est-ce qu'il y a des systèmes, on va dire, de vérification ?
12:58Non, pas vraiment.
13:00C'est-à-dire qu'il y a cette somme et si la personne décide de servir de cette somme pour l'abonnement à la Ligue 1 de football, par exemple, personne ne peut le savoir.
13:12Évidemment.
13:14Mais après, il ne faut pas non plus avoir une vision pessimiste des choses.
13:20Après, nous, on a une vision aussi qui consiste à dire que peut-être on pourrait faire que l'école soit réellement gratuite.
13:28L'école est obligatoire et gratuite en France, mais elle n'est pas réellement gratuite puisque, justement, on doit payer ses fournitures à la rentrée.
13:34Si les fournitures étaient directement fournies par les collectivités ou par l'État, ça résoudrait déjà pas mal de problèmes.
13:40Il y aurait quand même une nécessité d'aider les familles en plus grande difficulté pour notamment des tenues, des choses comme ça, des choses spécifiques.
13:48Si au moins, on pouvait avoir les fournitures et éviter qu'à la rentrée, après qu'on ait une liste, on se retrouve avec des demandes complémentaires
13:56parce qu'il faut le cahier de telle couleur, avec des carreaux de telle taille, avec un certain nombre de pages, pas plus, pas moins, etc.
14:02Tout ça prend aussi beaucoup de temps par an.
14:06Et puis, vous imaginez bien qu'il y a 3 millions de foyers qui vont toucher cette aide, mais les autres foyers ne la touchent pas.
14:12Vous imaginez bien qu'il y a des foyers qui touchent à peine plus que le plafond.
14:16Ils n'auront rien.
14:17Oui, là, c'est terrible.
14:21J'ai vu que pour ça, il y avait des ARS différentiels.
14:23Ils pouvaient faire des demandes un petit peu d'ARS un peu moins élevées.
14:26Quand vous dites ARS, c'est donc ?
14:28Allocation d'entrée scolaire.
14:29Voilà, très bien.
14:30Allez-y, Laurent Zamekowski.
14:32Et de toute façon, après, il y a effectivement pour les familles qui sont les plus en difficulté, il y a le fond d'aide sociale des établissements.
14:39Notamment, je parle du collège et du lycée qui peuvent venir en complémentarité.
14:43Puisqu'on parle aujourd'hui des fournitures scolaires.
14:46On parle de l'habillement.
14:47Mais il y a aussi les questions liées aux activités sportives.
14:51À la cantine, tout simplement, ça représente un budget.
14:54Même si c'est déjà aidé avec les coefficients.
14:57Il y a beaucoup de zéro euro, de repas zéro euro.
15:00Ça existe aussi.
15:02Dans certains cas, assez rare, oui.
15:05Mais bon, Laurent Zamekowski, ce que vous venez de dire, finalement, ça corrobore un peu la proposition de Pierre-Yves Martin
15:12qui semble quand même assez séduisante.
15:14C'est-à-dire, pourquoi faire payer des milles et des cents pour des gens
15:18alors que, de toute façon, on va dépenser cet argent
15:22et que finalement, au bout du compte, si cet argent est donné aux établissements qui vont fournir à certains dans le besoin ce dont on a besoin,
15:31là, les parents y seraient pour, vous qui êtes leur interlocuteur.
15:35Ils sont pour ou pas, ça ?
15:37Je pense que tout simplement, ce qu'il faudrait, c'est que les fournitures soient fournies pour l'ensemble de tous les élèves.
15:41L'école étant gratuite et obligatoire en France,
15:44on retrouverait déjà une grosse partie du problème en faisant en sorte de prendre ces choses en charge.
15:49Je veux dire, on est en train de parler de dépenser 2,5 milliards pour des uniformes.
15:53Peut-être qu'on peut se poser la question des cahiers et des stylos.
15:56D'accord avec cette idée, Catherine Evrard ?
15:58Oui, oui et non.
15:59Moi, je vois une chose, c'est que le cinquième enfant, toujours avec des plafonds de salaire,
16:05il a 6 000 euros par enfant en plus.
16:08Je ne sais pas si vous vous rendez compte.
16:10Donc, d'un côté, on pousse à mort des gens qui n'ont pas forcément les moyens d'avoir plein d'enfants.
16:15Excusez-moi, mais ça coûte très cher, tout le monde le dit.
16:17Bien sûr.
16:18On les pousse à mort à en faire de plus en plus.
16:20Et de l'autre côté, il y a quand même la middle class, j'insiste,
16:23qui, elle, souffre horriblement parce qu'elle n'est pas dans le circuit.
16:27Et donc, c'est pour ça qu'ils ne font plus d'enfants, d'ailleurs.
16:30D'accord, Pierre-Luc Martin ?
16:31Non, pas complètement.
16:32Enfin, j'entends la proposition du porte-parole.
16:37Je pense que pour les foyers qui ont les moyens financiers, les ressources financières pour ça,
16:44je pense qu'il faudrait faire un petit peu comme dans les écoles libres, pardonnez-moi.
16:48Moi, je fais un pur produit de l'école libre, Cato, bref, sous contrat d'association.
16:53Et je me souviens, il y avait des options pour les frais de paiement de l'école
17:01et les parents qui avaient des revenus supérieurs à tant,
17:04ils étaient encouragés à verser un petit peu plus.
17:08C'est vrai.
17:09Je trouve que dans l'idée, c'était plutôt bien.
17:11C'était complètement passionnant.
17:13On doit rendre l'antenne.
17:15Je suis désolé.
17:17Merci beaucoup, Laurent Zamekowski.
17:20Bonne rentrée à vous, à toutes vos équipes.
17:23Vous êtes, je le rappelle, porte-parole de la Fédération de la PEP,
17:26les parents d'élèves de l'enseignement public.
17:29Merci, les trois vrais voix.
17:30Franchement, je vous ai fait suffisamment de compliments,
17:33mais j'en refais un.
17:34C'était un plaisir.
17:35Catherine Evrard, Pierre-Yves Martin et Mickaël Sadoud.
17:38Un immense plaisir.
17:39Merci Frédéric.
17:40Merci.
17:41Dans un instant, les infos.

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