Les Vraies Voix avec Lyes Louffok, militant des droits de l’enfant, lui-même ancien enfant placé
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-02-15##
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-02-15##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Elle avait 15 ans, elle s'est pendue il y a trois semaines dans sa chambre d'hôtel près de Clermont-Ferrand.
00:04 C'est le résultat d'un système qui aujourd'hui est à bout de souffle.
00:09 Chaque drame est un drame de trop qui nous rappelle que nous ne sommes toujours pas à la hauteur.
00:13 Si nous n'interdisons pas ce mode de placement, si nous ne créons pas de nouvelles places,
00:18 si nous n'améliorons pas les conditions de travail des travailleurs sociaux,
00:21 il y aura d'autres drames et systématiquement il y en a.
00:24 La colère des défenseurs des droits de l'enfant après cette triste histoire,
00:29 le suicide d'une adolescente de 15 ans de Clermont-Ferrand dans la chambre d'hôtel
00:33 où on l'avait placé l'aide sociale à l'enfant, ce n'est pas le premier drame de ce type.
00:36 Et cela illustre les carences dans la prise en charge de ces enfants placés.
00:40 Oui, alors parlons vrai. Comment expliquer la situation de ces mineurs en grande difficulté ?
00:44 Est-ce un problème de moyens ? Est-ce un problème d'organisation ?
00:48 Faut-il un plan d'urgence pour les mineurs dits incasables ?
00:50 Et bien pour le moment vous vous dites oui à 85% sur Twitter.
00:54 Vous voulez réagir ? On attend vos appels.
00:56 0 826 300 300. Liesse Loufocq est avec nous, militant des droits de l'enfant.
01:01 Vous avez publié "Dans l'enfer des foyers" chez Flamarie en 2014,
01:05 puis "Si les enfants votaient", plaidoyer pour une politique de l'enfance chez Harper Collins.
01:10 C'était en 2022. Merci d'être avec nous, Philippe Bilger.
01:13 Le traitement de ces enfants qu'on dit incasables, il y en a 200 000.
01:20 Oui, mais surtout, Cécile, et pardon si j'ai de l'ignorance que je ne devrais pas avoir,
01:26 j'aimerais connaître très exactement le statut de ces enfants.
01:30 Ce sont des gens qui quittent l'aide sociale à l'enfance,
01:34 et qui apparemment sont placés dans des hôtels.
01:37 Mais est-ce qu'ils ont quoi que ce soit à voir avec des transgressions ?
01:42 Est-ce que c'est uniquement de l'enfance en danger qu'il faut assister et contrôler ?
01:47 J'avoue que j'attends avec impatience notre intervenant pour qu'il m'éclaire en tout cas.
01:53 Oui, moi je pense qu'il y a mille situations.
01:57 J'avais une amie qui s'était retrouvée dans des très très grandes difficultés,
02:00 qui avait été hébergée en hôtel d'urgence, mais avec sa fille de 15 ans.
02:03 C'est-à-dire que c'est la première fois que j'entends parler véritablement d'enfants qui seraient placés dans un hôtel.
02:09 Il y a des enfants qui sont placés dans des centres, entourés d'éducateurs,
02:13 quand ils sont en danger, quand ils ont des rapports détestables avec leurs parents,
02:16 ça arrive plus fréquemment que ce que l'on ne croit.
02:19 J'ai beaucoup de mal, mais Elias nous dira cela, Elias nous dira cela.
02:23 J'ai beaucoup de mal avec cette idée de "irrécupérable", c'est l'adjectif que vous avez.
02:29 - Incasable. - Incasable, c'est absolument épouvantable.
02:32 - C'est comme ça qu'ils sont appelés. - Je sais, je sais, je sais bien que ce n'est pas votre fait, Philippe,
02:36 vous êtes trop gentil pour parler comme ça, mais "incasable", ça veut dire que...
02:39 Non, j'ai beaucoup de chagrin de voir ce dénouement-là,
02:43 et je ne peux pas m'empêcher de penser à ce que cette adolescente a dû ressentir,
02:48 ce par quels états elle est passée avant de se donner la mort.
02:52 C'est tout à fait insupportable.
02:54 - Sébastien Miller. - C'est toute la difficulté...
03:00 Derrière le drame, on se demande comment la puissance publique...
03:03 La France, ce n'est pas un petit pays, c'est un grand pays.
03:06 C'est un pays organisé, c'est un pays structuré, c'est un pays dont, je dirais,
03:12 toutes les formes d'aide sociale sont financées.
03:17 Donc on se demande comment on réussit à amener un début de commencement de réponse,
03:22 mais à ne pas aller jusqu'au bout.
03:24 C'est-à-dire que la prise en charge, évidemment, on en a parlé plusieurs fois sur des tas de sujets,
03:30 sur des migrants, on a cette part d'humanité, on doit aider, on doit accompagner, on doit intervenir,
03:36 mais on le fait, et puis il n'y a pas de suivi.
03:39 - Non, on accueille, bien sûr, on a le même problème que les migrants,
03:41 c'est que les ados qui migrent, on les laisse sur le toit de la gare du Nord.
03:45 - C'est hallucinant, et c'est un peu tout à l'heure le coup de gueule que j'avais,
03:47 mais qui est évidemment entre 10 degrés d'intérêt en dessous.
03:53 Mais qu'est-ce qu'on fait de notre argent ?
03:55 C'est à un moment donné, on a des gens qui meurent, là c'est une jeune femme, enfin une jeune fille,
04:00 qui meurent, c'est hallucinant !
04:02 C'est-à-dire, où est la puissance publique ?
04:04 Pourquoi n'arrive-t-on pas à faire le job jusqu'au bout ?
04:08 - C'est vrai, c'est juste.
04:09 - Liesse, il faut bien que tout le monde comprenne,
04:13 ces enfants isolés, donc ce sont des mineurs, il y en a à peu près 200 000 en France,
04:18 pourquoi ils sont-ils isolés ? Où sont leurs parents ? De qui parle-t-on exactement ?
04:23 - Alors, pour être très clair, on parle d'enfants dont la justice a estimé qu'ils étaient en danger
04:27 dans leur environnement familial, donc au sein de leur famille,
04:30 et donc que pour leur sécurité, ils devaient être confiés à l'Aide sociale à l'enfance.
04:34 - D'accord. - Voilà, donc ce sont vraiment des enfants en danger qui sont placés.
04:38 Moi, à mon époque, quand j'ai été placé, il y avait très très peu,
04:41 voire quasiment pas de recours aux hôtels pour accueillir des enfants.
04:45 Force est de constater, ces dernières années, que la protection d'enfance traverse une crise historique.
04:50 Nous n'avions jamais eu autant d'enfants placés dans notre pays,
04:54 et cette situation pose un certain nombre de difficultés,
04:58 puisqu'en parallèle de cette augmentation du nombre d'enfants placés,
05:00 on assiste à une pénurie de travailleurs sociaux qui est sans précédent.
05:04 Pour vous donner un ordre d'idée, on a 30 000 postes vacants aujourd'hui
05:08 dans notre système de protection de l'enfance.
05:10 C'est 10% aujourd'hui de travailleurs sociaux qui manquent à l'appel
05:14 pour s'occuper correctement d'enfants.
05:16 Voilà, donc cet enfant, Lily, qui s'est suicidée dans l'hôtel dans lequel elle a été placée,
05:22 c'était une enfant qui a été placée à l'Aide sociale à l'enfance depuis l'âge de 3 ans,
05:25 et qui a été placée sur décision de justice pour sa protection,
05:31 et qui n'aurait jamais dû se retrouver dans un hôtel pour plusieurs raisons.
05:35 D'abord parce qu'en 2022, nous avions réussi à faire adopter au Parlement une loi
05:39 qui visait à interdire à l'Aide sociale à l'enfance d'avoir recours à ce type d'hébergement,
05:43 parce que nous savions que cela conduisait à des drames,
05:47 et parfois coûtait la vie à certains enfants.
05:50 Je pourrais vous citer le cas de Jess,
05:52 qui a été poignardée dans un hôtel des Hauts-de-Seine à l'âge de 17 ans
05:56 par un autre homme qui était lui-même placé dans cet hôtel,
05:59 mais je pourrais vous parler d'Anthony Lambert,
06:01 qui lui n'a pas été placé dans un hôtel mais dans un camping en Saône-et-Loire.
06:05 Son corps a été retrouvé nu dans un champ,
06:07 probablement tué par un autre enfant placé dans le même camping que lui.
06:11 Je pourrais vous parler du petit Nour,
06:12 qui pareil a été placé par l'Aide sociale à l'enfance de Paris dans un hôtel,
06:16 et qui par désespoir s'est jeté dans la Seine,
06:19 mais on pourrait aussi citer le cas de Méline Dandor.
06:21 Je pourrais continuer la liste comme ça indéfiniment malheureusement.
06:25 Et donc la loi qui a été votée au Parlement en 2022,
06:28 et qui prévoyait d'interdire les placements d'enfants dans des hôtels,
06:31 n'a pas été respectée dans le département du Quai de Dôme.
06:34 Le gouvernement n'a toujours pas pris les décrets d'application
06:38 qui devaient être pris avant le 1er février 2024.
06:43 Le Parlement a dit quelque chose de très clair en 2022.
06:45 Il a dit que ces modalités de placement ne sont pas humains,
06:49 c'est un traitement dégradant qui est aujourd'hui mis en œuvre,
06:54 infligé à ces enfants.
06:56 Néanmoins, du fait de la difficulté que rencontre le système de protection de l'enfance,
07:00 c'est difficile d'interdire du jour au lendemain d'avoir recours à des hôtels,
07:04 puisque la réalité est que selon l'Inspection Générale des Affaires Sociales,
07:08 en 2020 il y avait plus de 10 500 enfants accueillis dans des hôtels
07:14 déplacés à l'aide sociale à l'enfance.
07:16 Donc il a laissé un délai de deux ans au département pour s'organiser,
07:20 trouver des moyens, débloquer des fonds,
07:22 créer de nouvelles structures, embaucher de nouvelles salles d'accueil,
07:24 travailler avec des travailleurs sociaux...
07:26 - Liesse, on a très peu de temps, mais il voudrait vous poser des questions.
07:30 - Vraiment, c'est intéressant, c'est glaçant ce que vous racontez.
07:34 Poignant, glaçant.
07:36 Ça veut dire que ces enfants, de toute façon, s'ils sont exposés à un grave danger,
07:39 je ne sais pas si ça a été votre cas, c'est qu'ils sont déjà traumatisés.
07:42 On est d'accord qu'ils ont déjà subi soit des sévices sexuels,
07:46 soit des sévices physiques, je ne sais pas,
07:49 ou une exigence tellement dysfonctionnelle.
07:54 Donc pourquoi est-ce qu'ils ne sont pas accompagnés ?
07:56 - Oui, c'est en danger dans leur famille.
07:58 - Pourquoi est-ce qu'ils ne sont pas...
08:00 Comment on peut imaginer qu'on laisse un ado déjà traumatisé,
08:03 avec un sentiment de solitude dans un hôtel,
08:06 qui ne peut le pousser soit à faire des conneries,
08:08 soit à se foutre en l'air ?
08:09 Pourquoi il n'y a pas un psychologue ?
08:11 Qu'est-ce qui s'est passé là ?
08:12 Est-ce que ces enfants sont suivis ?
08:14 Est-ce qu'ils ont des rendez-vous avec des psy ?
08:16 - Allez-y.
08:17 - Pardon.
08:18 - Il va falloir prendre conscience que le système de protection de l'enfance,
08:22 l'aide sociale à l'enfance, est dans le même état aujourd'hui
08:25 que nos urgences hospitalières.
08:26 - Ah bah oui.
08:27 - Et donc nous n'avons plus de place.
08:30 Quand des enfants sont placés sur des sièges en justice,
08:32 soit ils atterrissent dans des foyers qui sont en sureffectif
08:36 et dont on sait que le sureffectif est générateur de violence,
08:39 soit les mesures judiciaires de placement
08:42 ne sont pas exécutées par les départements.
08:44 Et donc même si on a reconnu le danger que pouvait subir cet enfant,
08:47 il ne sera pas extrait de sa famille.
08:49 - Mais il n'y a pas de famille d'accueil ?
08:51 - C'est la question que j'allais poser au revoir la petite Lili,
08:53 à 3 ans, elle était déjà à l'ASE, il n'y a pas de famille d'accueil, c'est fou.
08:57 - Oui absolument, et puis Anthony c'est la même chose,
09:00 Jeff c'est pareil, c'est des enfants tout le monde.
09:01 - Pourquoi ? C'est lié à la difficulté d'adopter ?
09:04 C'est lié à la difficulté administrative d'adopter ou c'est lié à quoi ?
09:08 - Alors il y a en France, il est vrai, une forme de sacralisation à tout prix
09:13 des liens du sang et souvent au détriment de l'intérêt supérieur de l'enfant
09:16 où on a du mal à admettre qu'un parent incapable
09:19 ou ayant des incapacités puisse ne plus être le parent juridique de l'enfant.
09:25 Donc on a des retraits d'autorité parentale qui ont du mal à se mettre en œuvre,
09:31 ce qui peut permettre dans certains cas, mais pas pour tous,
09:33 de pouvoir être adopté ensuite.
09:35 Donc il y a un vrai enjeu en effet à ce niveau-là.
09:37 Alors il y a une loi qui a été votée en 2016 cette fois-ci
09:40 et qui faisait faciliter les procédures de délaissement parental
09:43 et permettre l'adoption simple des enfants blessés de manière un petit peu plus rapide.
09:47 Mais c'est une loi qui a énormément de mal à être appliquée.
09:50 Mais la réalité, ce qu'on a du mal à dire,
09:52 c'est que ces enfants qui sont blessés très jeunes avec ceci à l'enfance pour leur protection
09:55 et qui arrivent ensuite à l'adolescence, à 13 ans, à 14 ans, à 15 ans dans des hôtels,
10:00 ce sont des enfants dont les autres structures ne veulent plus.
10:02 Soit parce qu'ils ont des traumatismes extrêmement lourds
10:07 qui rendent la vie en collectivité assez difficile
10:11 pour les professionnels, pour l'enfant lui-même et pour les autres enfants,
10:14 soit parce que les familles d'accueil ne se sentent pas suffisamment armées
10:18 pour pouvoir l'accueillir à leur domicile
10:20 et donc les départements les mettent dans des hôtels.
10:22 - Oui mais Elias, la question que pose Philippe...
10:25 - Philippe, j'ai une question.
10:26 - Oui mais la question que pose Philippe David, c'est quand même à 3 ans
10:29 - À 3 ans, oui.
10:29 - où vous n'arrivez pas à distinguer qu'un enfant a des problèmes
10:33 tels que vous ne pouvez pas l'adopter.
10:34 - Mais non, c'est le placement, c'est la maltraitance institutionnelle
10:37 qui crée des difficultés et des traumatismes chez ces enfants.
10:41 C'est ça, c'est Bibi qui est arrivée à l'ASE à l'âge de 3 ans.
10:45 Si à 15 ans elle était complètement déstructurée,
10:47 si elle était complètement instable et qu'elle avait des problèmes de santé mentale,
10:53 c'est parce que derrière elle a eu tout un parcours avec ces enfants.
10:56 - Il nous reste une minute, Philippe David, vous pouvez poser la question.
11:00 - Ces enfants qui sont placés dans des hôtels,
11:04 est-ce qu'ils sont totalement livrés à eux-mêmes ?
11:07 - Oui, absolument.
11:08 Et d'ailleurs c'est pour ça que moi j'en veux énormément au gouvernement
11:10 parce que dans le cadre de la loi de 2022 qui a interdit le placement des enfants à l'hôtel,
11:14 il est prévu que sur la phase transitoire il y ait un encadrement obligatoire
11:18 pour contenir par des travailleurs sociaux.
11:20 Comme le décret d'application n'a jamais été publié par le gouvernement,
11:23 aujourd'hui je vais vous garantir qu'il n'y a pas de problème.
11:25 - Un petit mot de Sébastien.
11:26 - Là où moi je m'inquiète, c'est que la France reste quand même un grand pays.
11:29 Donc si dans un grand pays on peut arriver à de tels drames,
11:31 comment ça se passe ailleurs ?
11:32 - Un vrai sujet.
11:33 - Merci, merci beaucoup, Liesse Loufocq.
11:37 Je rappelle vos livres, puisque c'est important,
11:40 puisque vous militez justement pour les droits des enfants.
11:44 Et ces livres "Dans l'enfer des foyers" chez Flammarion,
11:47 qui doit être toujours en vente, en tout cas j'espère.
11:49 Et puis "Si les enfants votaient",
11:50 plaidoyer pour une politique de l'enfance chez Harper Collins.
11:53 Et c'était en 2022.
11:55 Donc merci en tout cas d'avoir été avec nous.
11:57 Merci beaucoup Philippe Bilger, Françoise de Gois, Sébastien Ménard.
12:00 - Merci à vous, merci à vous. Bonsoir.
12:01 - Dans un instant on va vous parler automobile,
12:04 les vraies voies qu'il faut rouler la France,
12:05 avec pas mal d'abord un coup de gueule Philippe David.