Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
Category
📺
TVTranscription
00:00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros sur Europe 1 de 9h à 9h30 et sur
00:00:06CNews jusqu'à 10h30. Si la France traverse une crise politique, que dire de la démocratie
00:00:13américaine et l'inquiétante prestation hier soir à Atlanta de Joe Biden lors du
00:00:17premier face-à-face de la campagne électorale qui l'opposait à Donald Trump. Les Américains
00:00:22ont vu ce qu'ils savent déjà, un vieux monsieur perdu dans ses notes, confus dans
00:00:27ses explications, à la recherche de ses mots, mais aussi de son équilibre quand il
00:00:32se déplaçait. Il ne s'agit plus de juger une politique ou d'entendre des arguments.
00:00:36Le débat Trump-Biden a tourné autour de sujets immigration et inflation avec quelques
00:00:42noms d'oiseaux envoyés de part et d'autre, mais l'essentiel n'est pas là. On reste
00:00:47sidéré que Biden soit à la tête de la première puissance du monde alors qu'il
00:00:51apparaît si diminué, si fatigué, si empêché en un mot pour gouverner l'Amérique. A la
00:00:57fin du débat, tous les observateurs ont noté combien les inquiétudes des caciques
00:01:02du parti démocrate se muaient peu à peu en affolement ou en consternation voire en
00:01:08panique. Je ne sais pas si Joe Biden ira jusqu'au bout de l'élection en novembre
00:01:12prochain. Je devine en revanche qu'il soit impossible qu'il puisse rester à la maison
00:01:16blanche encore quatre années supplémentaires tant son état général paraît ou paraissait
00:01:22hier soir incompatible avec l'exercice du pouvoir. Il est 9h02, on est un peu en retard
00:01:28Audrey Berthoud, c'est à vous.
00:01:29Bonjour Pascal, bonjour à tous. J-2 avant les législatives et notre dernier sondage
00:01:46opinionnés pour CNews Europe 1 et le JDD. Vous êtes 36% à dire que vous allez
00:01:52voter pour le rassemblement national. C'est un point de plus que la semaine dernière.
00:01:5628% pour un candidat du Front populaire, 20% pour un candidat de la majorité. Les
00:02:01LR et leurs alliés ne récoltent que 7%. Ecoutez Frédéric Michaud, directeur général
00:02:07adjoint d'OpinionWay, sur la popularité du RN dans les sondages.
00:02:10C'est vraiment ça qui est frappant. C'est campagne très courte et dynamique très forte
00:02:16plus quatre points en deux semaines avec un niveau très élevé, 36%. C'est quasiment
00:02:21le double du score qu'avait obtenu le RN en 2022. Ça dit bien cette situation de
00:02:27domination du parti de Jordane Bardella.
00:02:31Un député RN, Roger Chudot, a estimé que les postes ministériels doivent être occupés
00:02:37par des franco-français. Marine Le Pen, ce matin sur CNews, l'a clairement désavoué
00:02:41ajoutant même qu'elle était revenue sur cette mesure il y a quelques années. Elle
00:02:46a aussi ajouté que Jordane Bardella ne devrait pas laisser les choses en l'état. Elle
00:02:50l'a dit donc face à Laurence Ferrari ce matin sur CNews.
00:02:53Et puis le débat Biden-Trump, c'était cette nuit, vous en avez parlé Pascal, c'était
00:02:58le premier face-à-face entre les deux candidats à la présidentielle. Une heure et demie d'échange
00:03:03marqué par un Donald Trump plein d'aplomb, mais surtout marqué par un Joe Biden embrouillé
00:03:07et même parfois absent. Voilà pour l'essentiel de l'actualité Pascal.
00:03:12Merci Audrey, et passez un excellent week-end. Eugénie Bastier est avec nous, Frédéric
00:03:17Michaud est resté. Je vous remercie grandement d'OpinionWeb parce que vous allez pouvoir
00:03:21expliquer de nouveau ces résultats alors que la dernière fois les sondages avaient
00:03:25été plutôt globalement visés juste. Georges Fenech est avec nous, que vous connaissez
00:03:32André Valigny est là également et Joachim Lefloch-Imad. Je vous propose d'écouter
00:03:37tout d'abord Emmanuel Macron qui était à Bruxelles ces dernières heures et qui
00:03:41a réagi. Il a dénoncé dans la nuit de jeudi et vendredi l'arrogance du Rassemblement
00:03:46national qui, selon lui, s'est déjà réparti tous les postes. On va écouter le Président
00:03:51de la République, mais au-delà de ce qu'il dit, peut-être ce qui vous frappera, c'est
00:03:56la manière dont il le dit et le visage qu'il peut avoir. Écoutons le Président de la
00:04:01République.
00:04:02Tout le débat aujourd'hui fait comme s'ils étaient déjà dans la place. Au fond, il
00:04:05ne faudrait pas aller voter. Après m'avoir reproché pendant 15 jours d'avoir demandé
00:04:08souverainement aux Français d'aller voter, maintenant il ne faudrait plus aller voter.
00:04:11Tous les postes sont déjà répartis. Ils sont déjà là dans la place. La question
00:04:15maintenant est celle des modalités. Mais les Français n'ont pas choisi. Qui sont-ils
00:04:20pour expliquer ce que devrait être la Constitution ? Qui sont-ils ? De quelle culture politique
00:04:25parle-t-on enfin ? Donc je pense qu'il faut respecter les Français qui auront à s'exprimer.
00:04:31C'est ce que j'ai souhaité. Mais respecter les Français, ce n'est pas de faire de la
00:04:34politique fiction sur leur dos.
00:04:36C'est bizarre. Ils font ce qu'ils veulent. Vous avez une tradition, notamment au Rassemblement
00:04:46national, d'un château-cabinet. Il préconstitue des ministères. Ça existe même à l'UMP,
00:04:53je me souviens, on le faisait aussi. Je pense que chez les socialistes aussi. C'est leur
00:04:57problème. C'est un parti politique autonome, indépendant, qui décide de ce qu'il fera
00:05:02s'il arrive au pouvoir. Et cette réaction du président de la République, elle est
00:05:05tout à fait stupéfiante. Il n'a pas à se mêler de ça.
00:05:08Ce n'est pas tellement le fond qui compte. C'est la forme. Je pense que Pascal Pau voulait
00:05:12qu'on parle plutôt de la forme. Il semble vraiment avoir perdu le contrôle de la situation
00:05:17depuis 15 jours.
00:05:18Moi, je suis très frappé de son visage. C'est toujours subjectif. Je suis très frappé
00:05:23de ses yeux dans cet extrait, pour tout vous dire. Moi, je suis très frappé de la manière
00:05:28dont il s'exprime. Je suis très frappé de voir les yeux qu'il a.
00:05:31Il est fébrile, totalement fébrile.
00:05:33Je n'avais rarement vu le président de la République dans cet état-là, me semble-t-il.
00:05:37Il y a une panique.
00:05:38Non, mais on ne peut pas reprocher en même temps au Rassemblement national de ne pas
00:05:41être prêt pour le pouvoir, d'être incompétent, et le reprocher en même temps de se préparer
00:05:46à l'idée d'une cohabitation. Il me semble d'ailleurs que Marine Le Pen répondait à
00:05:49une question d'un journaliste qui lui demandait, en cas de cohabitation, la cohabitation qui
00:05:53se profile, etc. On ne peut pas lui reprocher d'envisager cette hypothèse, il me semble.
00:05:56Après, on peut discuter effectivement de sa phrase sur le président, le chef des armées
00:06:01est un rôle honorifique.
00:06:03Ça, évidemment, il y a complètement débat là-dessus, mais le fait qu'elle se prépare
00:06:06à la cohabitation, il me semble que c'est plutôt pour rassurer que pour inquiéter
00:06:11qu'elle fait ça.
00:06:12Bon, il a également réagi au propos de Roger Chudeau.
00:06:15Alors, les gens ont dû découvrir qui est Roger Chudeau.
00:06:18Roger Chudeau est donc quelqu'un qui vient du DLR, qui est un inspecteur d'académie
00:06:25plutôt de haut niveau.
00:06:26Agrégé.
00:06:27Il a été inspecteur général de l'éducation nationale et il a été surtout directeur
00:06:31dans l'encadrement de l'éducation nationale, c'est-à-dire que c'est la personne qui
00:06:33gère tous les cadres de l'éducation nationale dans le ministère.
00:06:36Donc, c'est quelqu'un qui est censé jouir d'une aura en interne et qui est très respectée.
00:06:39C'est un fonctionnaire qui a dédié sa vie à l'institution.
00:06:41Et c'est lui qui a fait le programme de l'école ?
00:06:43Ses propos sont en effet glaçants.
00:06:44Bon, alors, il a joué, alors pardonnez-moi, ce que je vais dire est très trivial, mais
00:06:48il a joué l'imbécile de service et il est désavoué dans La Minute par Marine Le Pen.
00:06:55Et c'est vrai que c'est tout à fait étonnant parce qu'il met, s'il voulait un suicide
00:07:01du programme de l'éducation nationale de Marine Le Pen, il ne s'y prendrait pas autrement.
00:07:07Donc, on est parfois toujours surpris qu'à ce niveau, qui est le sien, de dire de telles
00:07:13bêtises pour tout vous dire.
00:07:15Alors, on va non pas écouter, mais voir précisément ce qu'il a dit.
00:07:18Je ne sais pas si on peut l'écouter d'ailleurs ou le voir.
00:07:22Avant de voir, d'écouter évidemment Emmanuel Macron qui a réagi, il faut dire ce qu'a
00:07:27dit Monsieur Chudeau.
00:07:28Il a donc dit qu'il ne pouvait pas y avoir de bi-nationaux comme ministre.
00:07:35Il a cité Najat Vallaud-Belkacem, disait elle-même qu'elle était une sorte de passerelle
00:07:39de pont entre le royaume du Maroc et la France, elle le revendiquait comme une qualité.
00:07:43Je dis qu'il y a un problème de double loyauté, il y a des gens qui peuvent être déchirés
00:07:48entre deux loyautés, il faut interdire ça aux semaines d'État.
00:07:51On pourrait même imaginer qu'il soit infiltré des LR.
00:07:55C'est un naufrage, c'est un naufrage politique.
00:07:57Je suis d'accord avec vous, mais on pourrait imaginer qu'il soit infiltré par les LR
00:08:01pour pourquoi pas faire péricliter la candidature de Madame Le Pen.
00:08:05Ça fait longtemps qu'il prépare le programme éducation du parti dans le cadre des ORAS.
00:08:09Maintenant, ce qui est tout à fait ridicule, c'est qu'avec une telle logique, une députée
00:08:14européenne comme Malika Sorel ne pourrait pas être au ministère.
00:08:17Alors qu'elle est l'incarnation de l'assimilation de la France.
00:08:19Mais nous sommes d'accord, et ce n'est pas dans le programme.
00:08:21Du coup, ce qui est étonnant aussi, c'est que le président de la République soit monté
00:08:26au créneau là-dessus, ou pas d'ailleurs, et puis on écoutera également la réaction
00:08:29de Marine Le Pen tout de suite après.
00:08:30Tout d'abord, Emmanuel Macron.
00:08:32C'est infamant et ridicule.
00:08:35Mais c'est surtout infamant.
00:08:37Vous savez, il y a les articles de la Constitution, ils ont été rappelés acquis de droit.
00:08:42Il y a aussi notre devise républicaine, liberté, égalité, fraternité.
00:08:46La France s'est construite par des grandes figures.
00:08:50Je rappelle que parmi les premiers, c'est celui de la République, il y eut des non-français
00:08:55qui ont fait notre République, notre amour de la liberté, Garibaldi en était, et beaucoup
00:08:58d'autres.
00:08:59En arriver là, pouvoir dire cela aujourd'hui, c'est une dissolution des esprits et des
00:09:11consciences.
00:09:12Il a dit « dillution » ?
00:09:14Oui, mais le mot « dissolution » en arrive là.
00:09:17Il ne faut pas exagérer non plus.
00:09:19Moi, je trouve que c'est absolument injuste et stupide de dire qu'un ministre ne peut
00:09:23pas avoir une double nationalité, mais sachez que dans beaucoup de pays du monde, la binationalité
00:09:28n'est pas autorisée.
00:09:29Il faut le rappeler.
00:09:30En Autriche, en Ukraine, je crois d'ailleurs.
00:09:33Les pays du Maghreb ne reconnaissent pas.
00:09:37Je veux dire, c'est injuste et stupide dans le contexte de la France, mais dire que c'est
00:09:41infamant, monté sur des grands chauds, etc., il ne faut pas non plus…
00:09:44C'est regrettable.
00:09:45Le génie, c'est aussi le procès d'intention fait à l'endroit de Najdodou Belkacem.
00:09:47Son bilan est suffisamment accablant pour qu'on n'ait pas besoin d'arriver sur
00:09:50l'origine arabe.
00:09:51Et par ailleurs, l'idée qu'on aurait imposé l'arabe obligatoire en CP est factuellement
00:09:55fausse.
00:09:56Je vous dis, M.
00:09:57Chouteau, c'est une caricature.
00:09:58Je répète qu'il vient des Républicains, c'est un homme de haut niveau et que moi,
00:10:01je suis toujours surpris quand des gens de haut niveau disent des bêtises pareilles.
00:10:05Je me dis, mais qu'est-ce qui leur passe ?
00:10:06Il n'était pas de si haut niveau que ça, apparemment.
00:10:08Oui.
00:10:09En revanche, il a parlé de Garibaldi.
00:10:10Moi, j'avais oublié, effectivement, ou est-ce que je l'ai su, je n'en sais rien.
00:10:16Il a été député français.
00:10:17Oui, effectivement, il a fait l'unité italienne, mais c'est pour se récourir les Français
00:10:21que Garibaldi remporte contre les Prussiens les victoires de Châtillon en novembre 1870
00:10:25et de Dijon en janvier 1871.
00:10:28Et effectivement, d'ailleurs, il s'était attiré la réprimande de Giuseppe Mazzini
00:10:34qui l'accuse d'avoir mis son épée et sa vie au service de la République française.
00:10:38Il a été le député français.
00:10:40Tout à fait.
00:10:41Garibaldi.
00:10:42Après avoir été en Argentine, c'était le héros des deux mondes, on l'appelait
00:10:45le héros des deux mondes.
00:10:46Exactement.
00:10:47Le président de la République a cité Garibaldi et sur ce point, le président de la République
00:10:50avait évidemment 100% raison.
00:10:51Marine Le Pen, donc, a dû...
00:10:53Mise au point.
00:10:54Elle a fait une mise au point.
00:10:55Alors, elle ne peut pas le virer à deux jours du scrutin, mais effectivement, ces jours
00:11:00sont sans doute comptés à ce monsieur Chudeau.
00:11:03Je suis un peu estomaquée que notre collègue Chudeau, qui est pourtant inspecteur d'académie
00:11:09et qui a été en cabinet ministériel auprès du Premier ministre François Fillon, puisse
00:11:14exprimer un avis qui est un avis qui lui est personnel, mais qui est totalement contraire
00:11:19en réalité au projet du Rassemblement national.
00:11:23L'amour que l'on a pour son pays, les sacrifices que l'on est prêt à faire pour lui ne dépendent
00:11:28pas du fait d'avoir ou de ne pas avoir une double nationalité et parce que je considérais
00:11:34ça injuste à leur égard, parce qu'il y a énormément de patriotes fervents qui ont
00:11:40une double nationalité, j'ai souhaité renoncer à cette disposition.
00:11:46Bon, la question lui a été posée également par Laurence, est-ce que vous pouvez retirer
00:11:50la vestiture ? La réponse est impossible à 48 heures puisqu'il se présente, je ne
00:11:56sais pas où il se présente d'ailleurs.
00:11:57Qu'est-ce que ça lui rend service cette affaire ?
00:11:59Il se présente dans le Loir-et-Cher, dans la deuxième circonception, que dites-vous ?
00:12:04Je dis finalement que ça profite Mme Le Pen cette incidence.
00:12:07C'est pas terrible quand même, parce que vous avez débuté CGT.
00:12:10Elle montre sa réaction.
00:12:11Oui, mais bon, ça veut dire aussi que c'est pas terrible.
00:12:16Elle montre qu'il y a des voix discordantes.
00:12:19En fait, ça accrédite toujours cette même idée qu'il puisse exister au Rassemblement
00:12:24national, quelques éléments qui font preuve de xénophobie.
00:12:27Ça montre quand même une différence de culture politique au Rassemblement national.
00:12:31Quand un candidat tient des propos répréhensibles, on le condamne avec la sévérité la plus
00:12:34extrême et une lisibilité très évidente.
00:12:37En tout cas, il ne sera pas ministre de l'éducation nationale.
00:12:39À la France Insoumise, quand on a reçu un triple fiché S à Avignon, Mélenchon se
00:12:42réjouit, il dit que ce serait bien d'avoir un antifasciste à l'Assemblée nationale.
00:12:45Donc, c'est quand même un degré de mesure.
00:12:47Monsieur Michaud.
00:12:48Opinion, oui.
00:12:49Les sondages, parfois ils se trompent, parfois ils ne se trompent pas.
00:12:53Et manifestement, tous les sondeurs ont plutôt, la dernière fois, bien expertisé le vote
00:13:00des Français.
00:13:01Pour les Européennes, oui.
00:13:03Il y avait assez peu de décalage entre les dernières intentions de vote et les résultats
00:13:08du vote.
00:13:09Alors là, il faut dire que les élections législatives, c'est l'élection la plus
00:13:14difficile à estimer.
00:13:15Ce n'est pas une seule circonscription nationale comme les élections européennes.
00:13:19C'est 577 élections différentes.
00:13:22Avec une campagne qui se fait dans un temps réduit.
00:13:27On doit faire en trois semaines ce qu'on fait habituellement, ce qu'on prépare
00:13:31habituellement en trois mois.
00:13:33Mais là, vous le voyez, le rapport de force est quand même très net.
00:13:37On voit bien cette tripartition du champ politique.
00:13:41Le Rassemblement national, qui est très largement en tête, 36, 37 %, c'est deux fois plus
00:13:47que le score de 2022.
00:13:48Il y a deux ans à peine, il avait fait un petit peu plus de 18 %.
00:13:52Huit points derrière le Front populaire, donc un écart conséquent, sont les deux
00:13:57forces qui sont en dynamique.
00:13:59Plus quatre points en l'espace de deux semaines pour le Rassemblement national.
00:14:02Ça aussi, c'est une vraie dynamique.
00:14:04Plus trois points pour le Front populaire.
00:14:06Et là, on voit bien comment l'unité, l'union des différents partis qui constituent
00:14:15cette coalition électorale, a de la performance au plan électoral, en tout cas dans les intentions
00:14:23de vote.
00:14:24Et puis, en revanche, huit points derrière également la majorité présidentielle qui,
00:14:28elle, reste stable, 20 %, plus de cinq points en dessous de son score de 2022, qui ne lui
00:14:34avait pas permis d'obtenir une majorité absolue.
00:14:38On a ces trois forces, donc, de poids différents.
00:14:42Toutes les autres forces politiques n'existent quasiment pas.
00:14:46Reconquête, très faible, 1, 2 %.
00:14:49Les Républicains, 7 %, à peine.
00:14:52La stratégie des Républicains n'est pas validée dans votre sondage, celle de vouloir
00:14:56faire cavalier seul.
00:14:58Est-ce que vous diriez que la dynamique RN et Front populaire est comparable ?
00:15:06Ce n'est pas la même chose.
00:15:08La dynamique du RN, elle a été impulsée par l'apport d'Éric Ciotti.
00:15:15Le sentiment que l'unité des droites était en train de se faire, ça, ça a lancé...
00:15:21C'est-à-dire que si tout LR était passé avec le RN, ce serait encore plus dynamisant,
00:15:27si j'ose dire.
00:15:28Absolument.
00:15:29Pour la gauche, pour le Front populaire, c'est le fait que cette union a été possible
00:15:35dans un temps record, alors même que les divisions qui préexistaient et qui existent
00:15:39encore la rendaient strictement impossible aux yeux de la plupart des observateurs
00:15:44et des acteurs eux-mêmes.
00:15:46Donc là, il y a une sorte de surprise pour l'électorat.
00:15:49Et on sait à quel point la dimension unitaire, c'est quelque chose à la fois de très
00:15:55symbolique à gauche, mais aussi de très efficace.
00:15:58C'est la nupèce qui a permis à la gauche de se maintenir dans l'Assemblée nationale
00:16:04avec un score d'un peu plus de 25%.
00:16:06Aujourd'hui, ils ont 28%.
00:16:08Donc ça signifie que leur position à l'Assemblée devrait s'accroître de manière significative.
00:16:14Certains diront que la droite a une nouvelle fois perdu, qu'elle est la plus bête du monde
00:16:18et qu'elle a perdu une nouvelle fois, une occasion historique.
00:16:21Certains le diront.
00:16:22Mais qui ?
00:16:23Plein de gens que j'entends, des LR.
00:16:25Il y en a beaucoup qui le disent.
00:16:27Ils font cavalier seul, mais sur un cheval, vous en avez qu'un.
00:16:32Il est dans son couloir, c'est-à-dire qu'il suit sa ligne politique, son histoire.
00:16:36Alors il gagne, il perd, mais au moins...
00:16:39Certains diront quand même...
00:16:41Il n'a pas voulu être dilué.
00:16:43Mais bien sûr, au bout du couloir, il y a une cabine téléphonique.
00:16:45Donc il n'y a pas de souci.
00:16:48C'est une stratégie, pourquoi pas ?
00:16:50C'est la stratégie d'avoir le moins de députés possible.
00:16:52Mais ça peut exister.
00:16:54Il est noble de ne pas vouloir retourner sa veste, mais si c'est pour se retrouver tout nu, ça peut...
00:17:00La droite républicaine fera ce qu'elle veut.
00:17:03Ce qu'elle fait assez bien depuis 40 ans.
00:17:05Il vaut mieux trahir un parti que de trahir ce qu'on vit.
00:17:07Restez évidemment avec nous.
00:17:09Simplement, je voudrais que Rudy Mana, qui est en ligne avec nous...
00:17:13Je voulais faire un petit point sur Jean-Luc Mélenchon.
00:17:17Et puis, vous nous dites que finalement, il y a eu un effet contre Mélenchon.
00:17:20Qui ne semble pas, pour le moment, dans les sondages, se mettre en place.
00:17:24Simplement, M. Rudy Mana, bonjour.
00:17:26Bonjour.
00:17:27Manifestement, vous êtes dans une voiture.
00:17:30Je voulais vous faire écouter ce qu'a dit Jean-Luc Mélenchon hier.
00:17:33Parce qu'évidemment, ça peut surprendre de dire dans une manifestation
00:17:39« les Français n'aiment pas la police » ou « la police tue ».
00:17:43C'est pour rigoler.
00:17:45C'est ce qu'a dit M. Jean-Luc Mélenchon.
00:17:47C'est pour rigoler.
00:17:48Mais M. Jean-Luc Mélenchon est la figure tutélaire du Front Populaire.
00:17:52Non, pas du tout.
00:17:53Ce n'est pas du tout la figure tutélaire, justement.
00:17:55Ça, c'est la nouvelle petite musique que j'entends des gens du gauche qui disent
00:18:00« Ah non, on a signé avec la France Insoumise, mais il n'est pas du tout présent.
00:18:04Il ne nous représente pas du tout.
00:18:05Si je le dis, il ne sera pas Premier Ministre. »
00:18:06Pas du tout.
00:18:07En fait, les mêmes, M. Valény, qui disent qu'il ne sera pas Premier Ministre,
00:18:12c'est les mêmes qui me disaient il y a trois semaines que l'ANUPS ne se reformera pas.
00:18:16C'est exactement les mêmes.
00:18:18Vrai ou pas ?
00:18:19Alors, concédez-moi, cher Pascal, que contrairement à Philippe Guibert ou Olivier Lartigolle,
00:18:24moi, je pensais que vous aviez raison quand vous disiez que l'ANUPS se reconstituerait.
00:18:28J'entends bien, mais de la même manière, je vous dis que si l'ANUPS passe...
00:18:31En revanche, sur Mélenchon, je ne suis pas d'accord.
00:18:32Oui, mais c'est souvent les mêmes.
00:18:33En revanche, M. Manat va pouvoir réagir et je vous propose d'écouter Jean-Luc Mélenchon
00:18:36qui était sur M6 hier et ses propres paroles sur la police.
00:18:41Dans les cortèges qui vous soutiennent, souvent en tant qu'un flic mort, c'est un vote pour l'ORN en moins.
00:18:47Non, ce n'est pas vrai.
00:18:48Ou que tout le monde déteste la police.
00:18:50Qu'est-ce que vous dites aux gens qui disent ça ?
00:18:51Non, non, non.
00:18:52Je ne dis pas que vous dites ça, je dis qu'est-ce que vous dites à ceux qui disent ça.
00:18:55C'est absurde, mais on a le droit de rigoler aussi, non ?
00:18:57Pas sur la mort des gens, mais quand des gamins disent...
00:19:00C'est pas drôle.
00:19:01Non, mais bien sûr que c'est pas drôle.
00:19:02On a le droit de rigoler, dit Jean-Luc Mélenchon.
00:19:06M. Manat, est-ce que vous connaissez les propositions de Jean-Luc Mélenchon sur la police
00:19:11et notamment le fait de désarmer la police ?
00:19:14Oui, bien sûr, je connais ses propositions, mais avant tout, Pascal, je voudrais dire
00:19:19que je trouve ça absolument ignoble, que c'est un manque de respect total vis-à-vis des policiers,
00:19:24notamment quand on parle des policiers morts.
00:19:26Ces policiers qui meurent pour la France.
00:19:28Souvent, je rappelle qu'année dernière, il y en a neuf qui sont morts en service.
00:19:31Il y a 40 blessés tous les jours.
00:19:33Il y en a 12 par jour qui sont blessés suite à des violences covis à leur encontre.
00:19:38Et on a un mec, Mélenchon, qui...
00:19:40Bon, ce n'est pas la première fois qu'il fait ce genre de choses,
00:19:42mais là, je crois qu'il est allé trop loin.
00:19:44Alors, si lui, il a le droit de dire que c'est une blague,
00:19:46moi, j'ai le droit de dire qu'il me donne envie de vomir.
00:19:48Et en fait, il donne envie de vomir à tous les policiers qui entendent ça,
00:19:51parce que c'est un manque de respect total.
00:19:53En ce qui concerne ses propositions, bien sûr qu'on les connaît,
00:19:55il veut dissoudre la Bravem, qui font un travail remarquable dans les manifestations
00:19:59qui sont envahies d'antifa et qui dégradent la voie publique,
00:20:03qui massacrent les commerces de gens qui travaillent honnêtement.
00:20:07Il veut supprimer le LBD.
00:20:08Comme ça, les policiers, on jettera des barbapapas à la tête des individus
00:20:13qui nous jettent des pavés et qui blessent les policiers.
00:20:16En fait, il veut donner aussi des récépissés de contrôle d'identité.
00:20:19On a suffisamment de problèmes lors des contrôles.
00:20:22Aujourd'hui, il faudra en plus qu'on établisse un document pour dire
00:20:25on vous a contrôlé.
00:20:26Bon, enfin, on est à l'envers de ce qu'on doit faire.
00:20:29Encore une fois, il fait son beurre, excusez-moi l'expression,
00:20:33sur les policiers en disant des choses absolument abjectes et ignobles
00:20:37à leur rencontre.
00:20:38Et je vous assure que dans la police, quand on entend des propos comme ça,
00:20:41surtout quand on parle des morts, on devient dingue.
00:20:45Ça devient hallucinant.
00:20:46– Monsieur Manat, je rappelle que vous êtes un représentant du syndicat Allianz.
00:20:50Mais c'est intéressant ce que vous dites sur les propositions de Jean-Luc Mélenchon
00:20:54qui sont épousées manifestement par le Front populaire.
00:20:57Désarmer la police, c'est dans le programme du Front populaire, visiblement.
00:21:02Et ça semble ne pas faire débat.
00:21:05– Ils pensent de remettre en place ce qu'on appelle la police de proximité.
00:21:08– Qui existait avec Lionel Jospin.
00:21:10– Effectivement, mais c'est vrai que moi ce que je trouve frappant
00:21:12dans le programme du Nouveau Front populaire,
00:21:14parce qu'on parle toujours de Jean-Luc Mélenchon, Jean-Luc Mélenchon,
00:21:16mais derrière il y a un programme qui me semble lui aussi très problématique.
00:21:19Il n'y a pas que Jean-Luc Mélenchon qui est problématique dans le Nouveau Front populaire.
00:21:22Et ce programme, effectivement, c'est une forme de désarmement
00:21:25face à l'immigration, face au terrorisme, face à l'insécurité.
00:21:28Il n'y a rien en fait…
00:21:29Beaucoup de gauches en Europe ont pris un tournant réaliste
00:21:32sur les questions régaliennes et sécuritaires.
00:21:34Le Nouveau Front populaire ne le fait pas.
00:21:36– Alors, restons sur la police pour terminer avec Rudy Mana.
00:21:40Que feraient vos collègues si Jean-Luc Mélenchon devenait le Premier ministre
00:21:46comme il est souvent cité comme la force la plus importante ?
00:21:50Et on pourrait imaginer que le Premier ministre
00:21:52sorte des rangs de la France insoumise,
00:21:55même si aujourd'hui tous les leaders disent le contraire.
00:21:59Mais il disait aussi qu'il ne se remettrait pas avec l'ANUPS
00:22:02et ils ont fait le Front populaire.
00:22:05– Vous savez, Pascal, j'étais en déplacement, justement,
00:22:07moi, près de Montpellier et j'ai discuté avec beaucoup de policiers montpellierens hier
00:22:12et j'ai posé cette question, j'ai dit qu'est-ce que vous en pensez
00:22:15si on a un Premier ministre comme Mélenchon qui, à longueur d'année,
00:22:21dit des choses abominables sur les policiers.
00:22:24Mais vous savez, je vous assure, et ça touche,
00:22:26parce que les policiers, c'est les policiers républicains,
00:22:28et ils me disent qu'on continuera à faire le job.
00:22:30Il est évident qu'on ne pourra plus le faire de la même manière
00:22:33parce qu'on sait que de facto, autant avec Gérard Darmanin,
00:22:37de facto, il était de notre côté,
00:22:39là on sait que de facto, ils seront contre nous.
00:22:41Donc il est évident qu'on prendra beaucoup moins de risques,
00:22:44qu'on le fera de manière totalement différente.
00:22:46Mais vous savez, nous, quand on est dans la police,
00:22:48on est là pour aider les gardiens de la paix,
00:22:50et on est là pour le peuple de France.
00:22:52On n'est pas là pour travailler pour un Premier ministre ou un ministre de l'Intérieur,
00:22:54on est là pour protéger nos concitoyens,
00:22:56on continuera à être des policiers républicains,
00:22:58on continuera à protéger nos concitoyens,
00:23:00mais il est évident que si on a un ministre de l'Intérieur,
00:23:03un Premier ministre qui dit des choses absolument abominables contre nous,
00:23:06ça va être compliqué de faire notre travail aussi assurément.
00:23:09Merci, merci beaucoup Rudi Mana,
00:23:11c'est l'occasion une nouvelle fois, comme je le fais régulièrement,
00:23:14de saluer à travers votre présence le travail des policiers sur le terrain
00:23:17qui font un travail extrêmement difficile au service des Français
00:23:20qui sont souvent malmenés, insultés,
00:23:22et qu'il faut aller sur le terrain.
00:23:24Vous savez, je parle avec beaucoup de policiers
00:23:26qui disent sur le terrain aujourd'hui,
00:23:28c'est l'enfer en fait, c'est l'enfer.
00:23:31Voilà, et qu'effectivement, ils en ont marre
00:23:34et ça demande beaucoup de courage pour aller sur ce terrain.
00:23:37Merci Rudi Mana.
00:23:39Nous sommes ce matin avec Dimitri Pavlenko sur Europe 1,
00:23:42puisque l'actualité est plus forte que la culture,
00:23:46l'actualité politique, et exceptionnellement,
00:23:48notre ami Thomas Hill a pris son vendredi, si j'ose dire,
00:23:51et c'est vous qui allez prolonger la session matinale sur l'antenne d'Europe 1.
00:23:55Mais le comptoir était vide !
00:23:57Mais oui, c'est ça, je suis resté, Pascal,
00:23:59et effectivement, on fait la passation de pouvoir ce matin
00:24:02à 48 heures de l'ouverture des bureaux de vote,
00:24:04il y a plein de choses à raconter, y compris sur ce dernier jour.
00:24:07Nous sommes d'accord, et c'est toujours un passage éclair, cher Dimitri.
00:24:10Merci, on marque une pause,
00:24:12et nous restons évidemment avec les sondages,
00:24:14parce que ça nous intéresse beaucoup,
00:24:16on parlera évidemment de Trump dans un instant,
00:24:18et de toute cette actualité qui peut nous inquiéter.
00:24:26Il est 9h31, nous sommes avec Somaya Lamidi,
00:24:28qui nous rappelle les titres, bonjour.
00:24:33Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:24:35Traumatisés par les Gilets jaunes
00:24:37et les manifestations contre la réforme des retraites,
00:24:40les commerçants sont inquiets à la veille de ce premier tour des législatives,
00:24:44illustration avec ces images à Rennes,
00:24:46où bon nombre d'entre eux se barricadent déjà.
00:24:49Les tensions se poursuivent en Nouvelle-Calédonie,
00:24:53censé ouvrir ses portes cette année,
00:24:55le centre de première intervention de Tontouta,
00:24:58dont la première pierre avait été posée en novembre dernier,
00:25:01a été incendié cette nuit,
00:25:03comme vous pouvez le constater sur ces images.
00:25:06Et puis la colère monte en Israël,
00:25:08les étudiants ultra-orthodoxes vont debout
00:25:10contre la décision de la Cour suprême de mettre fin
00:25:13à l'exemption de leurs services militaires,
00:25:15une décision motivée par la guerre qui sévit depuis le 7 octobre.
00:25:20– Merci beaucoup Sommeil,
00:25:21on parlera effectivement des craintes d'embrasement,
00:25:23mais à Rennes c'est terrible, c'est devenu une ville d'ultra-gauche,
00:25:26les commerçants ne peuvent plus ouvrir quasiment leurs boutiques le week-end
00:25:30et ces manifestations sur manifestations,
00:25:32avec Mme Appéret je le rappelle,
00:25:34qui était dans des manifestations avec la France Insoumise,
00:25:37où il y avait la police tue,
00:25:38elle était dans ces manifestations-là et dans ces rassemblements-là,
00:25:41Mme Appéret.
00:25:42Après c'est les gens qui décident, là encore,
00:25:45c'est les Français qui décideront.
00:25:48– Monsieur Frédéric Michaud est avec nous, Opinion Way,
00:25:52un mot sur l'électorat du Front Populaire.
00:25:57Manifestement on ne peut pas dire qu'il y ait un effet repoussoir
00:26:02de Jean-Luc Mélenchon,
00:26:04puisque vous dites qu'il y a dynamique du Front Populaire.
00:26:07– Il y a une dynamique autour de l'Union, qui est évidente,
00:26:11en revanche quand on interroge les Français d'une manière générale,
00:26:14qu'on leur demande quelle est la force centrale du Front Populaire.
00:26:18Ils identifient très nettement LFI.
00:26:20Quel est le leader de LFI ?
00:26:21Ils identifient très nettement Jean-Luc Mélenchon,
00:26:24mais on voit que ces deux forces,
00:26:27à la fois LFI et Jean-Luc Mélenchon,
00:26:30d'une certaine manière comptent autant de détracteurs que de supporters.
00:26:35– Vous parlez des Français ou du peuple de gauche ?
00:26:38– Non, des Français d'une manière générale.
00:26:40Parce que le peuple de gauche voit l'efficacité électorale.
00:26:44– Donc il n'y a pas d'effet repoussoir pour le peuple de gauche,
00:26:47c'était ça ma question ?
00:26:48– Non, mais sur l'ensemble de l'électorat, il y a un effet repoussoir.
00:26:53D'ailleurs on l'avait vu en 2022, il y avait eu pléthore de duels.
00:26:58Il y avait eu par exemple 264 duels entre la majorité présidentielle et la NUPES.
00:27:05La majorité présidentielle l'avait emporté dans deux tiers des cas.
00:27:08Il y avait eu une soixantaine de duels entre la NUPES et l'ERN.
00:27:12L'ERN l'avait emporté dans 55% des cas.
00:27:16Donc c'est dire, et ça c'est aussi quelque chose qui bénéficie au RN,
00:27:22c'est dire qu'aujourd'hui LFI inquiète davantage que le RN.
00:27:28Ce qui avait permis d'abord un vote de barrage contre LFI
00:27:35au profit du RN et au RN d'obtenir quasiment 90 députés.
00:27:40– Est-ce que vous avez projeté, imaginé le nombre de triangulaires
00:27:44qu'il pourrait y avoir ?
00:27:46On parle de 150 et question annexe, à qui profitent les triangulaires ?
00:27:51– Alors c'est très difficile de le faire.
00:27:54On ne l'a pas projeté au nombre près, mais on envisage entre 150-200 triangulaires.
00:28:02Je rappelle qu'il n'y en avait eu que 8 il y a deux ans.
00:28:07Ce qui change complètement la configuration.
00:28:11Il y a plusieurs éléments qui vont intervenir la semaine prochaine
00:28:16et qui sont décisifs pour le second tour.
00:28:18D'abord évidemment le nombre de triangulaires qui est lié à la participation.
00:28:22On s'attend à une participation beaucoup plus élevée,
00:28:24ce qui abaisse le seuil de qualification pour le second tour.
00:28:28Aujourd'hui aux alentours de 20% si on table sur 65% de participation.
00:28:33Ces triangulaires, est-ce qu'elles auront vraiment lieu ?
00:28:37Il peut y avoir des désistements.
00:28:39Et puis une triangulaire avec un candidat du Front populaire éléphiste,
00:28:44ce n'est pas la même chose qu'une triangulaire avec un candidat…
00:28:47– Donc on ne peut pas tirer de généralité.
00:28:49– Du Parti socialiste.
00:28:50– On ne peut pas tirer de généralité.
00:28:51On ne peut pas dire que ça avantage l'un ou l'autre.
00:28:53– Non, parce que justement il peut y avoir des désistements,
00:28:55des consignes de vote et…
00:28:58– Et des situations locales très particulières.
00:29:00– Et on ne peut pas projeter non plus les 36%,
00:29:02en termes de siège vous n'arrivez pas à les projeter.
00:29:05– Non.
00:29:06– Mais comment vous dites alors 305, j'ai vu 305 députés.
00:29:09– Non mais parce que…
00:29:10– Nous, nous ne faisons pas de projections.
00:29:12– Vous ne faites pas de projections.
00:29:13– Mais certains sondeurs le disent.
00:29:14– Non mais c'est très… enfin les projections…
00:29:16– Vous ne le faites pas.
00:29:17Mais on est à 36%.
00:29:18– Les projections sont très incertaines.
00:29:19Ce qu'il va falloir regarder avec attention, à mon avis,
00:29:21ce sera les seconds tours entre l'ERN et une force du Parti socialiste.
00:29:25Parce que l'ERN et les filles, effectivement,
00:29:27les gens vont avoir tendance à aller vers l'ERN.
00:29:29On l'a vu dans les sondages, le choix se porte vers l'ERN.
00:29:32Mais l'ERN socialiste, il y aura 170 circonscriptions socialistes,
00:29:35c'est 100 de plus que la dernière fois.
00:29:37Là, effectivement, ça va être intéressant de regarder
00:29:39si le repoussoir Mélenchon joue sur les socialistes ou pas.
00:29:44– Bon alors chacun à ses repoussoirs.
00:29:46Monsieur Chudeau pour la France insoumise.
00:29:51Et puis…
00:29:52– Non, pour l'OR.
00:29:53– Pour l'ERN.
00:29:54– Oui, pardonnez-moi, pour la Rassemblement national, M. Chudeau.
00:29:58Et puis M. Belkady pour la France insoumise,
00:30:02puisqu'on a exhumé certains de ses tweets.
00:30:06Reda Belkady, il est candidat dans la circonscription de Blois.
00:30:10Et vous voyez le sujet de Mathilde Ibanez,
00:30:14parce qu'on a exhumé des tweets qu'il avait écrits
00:30:18et des prises de position qu'ils l'ont exclue de la France insoumise hier.
00:30:25– Des investitures au sein du nouveau Front populaire
00:30:28qui interroge quant au profil de certains candidats.
00:30:31À commencer par Reda Belkady,
00:30:33auteure de messages violents postés sur Ix il y a plusieurs années,
00:30:36où des insultes misogynes refont surface aujourd'hui.
00:30:40– Pas autant que ta *** de mère, mal avortée va.
00:30:42– Mais aussi des messages antisémites.
00:30:45– J'ai traité un pote juif de *** devant un prof, ça a mal fini aussi.
00:30:48– La France insoumise a retiré son investiture
00:30:51et a décidé de saisir le comité de respect des principes
00:30:54pour exclure immédiatement Reda Belkady du parti.
00:30:57Autre candidat, Raphaël Arnaud, dont il a été révélé
00:31:00que le candidat a trois fiches de sûreté émises contre lui
00:31:03par trois services de renseignement différents.
00:31:06Autre investiture, celle de Philippe Outou,
00:31:09qui malgré l'enquête contre le nouveau parti anticapitaliste
00:31:12pour apologie du terrorisme, se présente aux législatives.
00:31:16– Messieurs, vous avez été tous les deux parlementaires des Reda Belkady,
00:31:20puisque ce n'est pas la même chose que M. Chudeau,
00:31:22M. Chudeau c'est encore autre chose,
00:31:23mais là on est sur un niveau culturel, intellectuel,
00:31:27qui me semble-t-il n'existait pas dans les assemblées…
00:31:30– C'est ce qu'on se disait tout à l'heure.
00:31:31– Voilà, dans lesquelles vous étiez.
00:31:33– On ne reconnaît pas du tout le niveau politique
00:31:35que nous avions connu, sans arrogance,
00:31:37mais ce n'était pas du tout la même chose.
00:31:39Il y a une lourde responsabilité des partis, des commissions d'investiture.
00:31:41Comment on laisse passer ce genre de candidats ?
00:31:45– Il n'y a pas que ça, Georges, si vous me permettez.
00:31:47Il y a aussi que plus personne ne veut faire de la politique.
00:31:50– Il y a ça aussi.
00:31:51– Il faut trouver de l'investition en trois jours,
00:31:53là il a fallu trouver en trois jours des candidats.
00:31:55– Ça n'est plus attractif.
00:31:56– Pourquoi ? Parce qu'il n'y a plus de double mandat possible,
00:31:59pourquoi ? Parce que la loi de la transparence,
00:32:01pourquoi ? Parce que tu te fais insulter matin, midi et soir.
00:32:04Donc si tu as 25 ans, 30 ans et que tu as une carrière professionnelle,
00:32:07tu as une famille, tu te dis moi je n'ai pas envie d'entrer là-dedans
00:32:10parce que je vais mettre ma famille en difficulté.
00:32:12– Ça nous, nous avons une responsabilité.
00:32:14Parce que c'était de notre époque, pardon André,
00:32:17qui a créé tous ces machins, ces autorités, ces ontologues ?
00:32:21– C'est vous.
00:32:22– C'est nous.
00:32:23On a vraiment s'abordé, si vous voulez,
00:32:26l'attractivité de la fonction de parlementaire,
00:32:29on l'a rendue comme quelque chose de suspect.
00:32:31– Mais Georges, ça fait 40 ans que je vous dis ça,
00:32:35et parfois vous dites non.
00:32:36– Mais non, là je vous dis oui.
00:32:38Je vous dis qu'on a…
00:32:40– Vous êtes une surprise pour moi à chaque fois.
00:32:44– Mais je pense qu'il est d'accord avec moi.
00:32:46– Mais tout le monde de la France est d'accord avec vous.
00:32:48Pourquoi pas ?
00:32:49Est-ce que vous êtes pour remettre le mandat député-maire ?
00:32:53– Bien sûr.
00:32:54– Non, vous n'êtes pas d'accord.
00:32:56– Je sauve pour les très grandes villes, mais autrement.
00:32:58– Ça ne changerait rien.
00:33:00– Ah ben si, ça serait plus attractif.
00:33:02– Financièrement alors.
00:33:03– C'est important.
00:33:04– Non, il y a le cumul.
00:33:05– Mais attendez.
00:33:06– Il y avait l'écrètement.
00:33:07– André, c'est important ?
00:33:09Ce n'est pas rien l'aspect financier ?
00:33:12– Le mandat c'est une fausse bonne solution,
00:33:14ça ne changerait rien au problème que vous évoquez.
00:33:17En revanche, je déplore moi aussi, comme vous Pascal,
00:33:19comme toi Georges, je déplore l'abaissement généralisé
00:33:22du niveau de la politique en France.
00:33:24Du niveau intellectuel, du niveau culturel,
00:33:26y compris dans l'expression verbale.
00:33:28Tout ça est affligeant.
00:33:29– Oui, mais vous ne voulez pas imaginer les solutions
00:33:32qui feront que vous ferez venir des profils différents ?
00:33:37Par exemple, l'aspect financier, bien sûr que c'est important.
00:33:40Si vous payez plus les gens, vous aurez…
00:33:42– Il faut avoir du courage pour le proposer.
00:33:44– Ah, et vous n'en avez pas de courage ?
00:33:47– Parce qu'il y a une démagogie ambiante qui consiste à dire
00:33:49que les parlementaires sont trop payés,
00:33:51alors qu'on est parmi les moins bien payés en Europe.
00:33:53Enfin, on n'est plus parlementaires,
00:33:55mais les parlementaires français sont les moins bien payés en Europe.
00:33:57– Oui, mais il faut avoir ce courage.
00:33:59– Et courage à celui qui va vouloir augmenter l'indemnité parlementaire.
00:34:02– Mais il faut avoir ce courage.
00:34:04Il faut toujours être au plus près de la réalité dans tous les domaines.
00:34:11Si on veut attirer des gens de qualité, il faut peut-être les payer plus.
00:34:16– Là, vous savez combien gagne un ministre par mois ?
00:34:19– Pas grand-chose.
00:34:20– Dites pas pas grand-chose, arrêtez.
00:34:22– Vous connaissez le salaire d'un ministre ?
00:34:24– Je crois que c'est 7500 euros, dites pas pas grand-chose.
00:34:27– 9000 euros.
00:34:28– C'est très bien ça, mais ça c'est un bon salaire pour le coup.
00:34:31– Non mais 9000 euros c'est pas…
00:34:33– Vous êtes logé, vous avez une retraite formidable.
00:34:35– Non mais 9000 euros c'est pas…
00:34:37– Vous n'allez pas nous faire pleurer sur le genre des choses.
00:34:40– Mais même pour le Président de la République, vous imaginez ?
00:34:4215 000 euros un Président de la République.
00:34:44Faites une comparaison.
00:34:45– Il est logé de Nourie Blanchy, président secondaire, chauffeur.
00:34:49– Quand on dit que vous êtes déconnecté.
00:34:51– Non, le Président des Etats-Unis gagne 40 000 dollars par mois.
00:34:54– Et alors ?
00:34:55– C'est-à-dire qu'on a abaissé tout matériellement.
00:34:58– C'est pas ça qui empêche les gens de devenir Président de la République.
00:35:00– Maintenant je disais que député maire,
00:35:02parce que tu peux avoir effectivement deux indemnités et pourquoi pas,
00:35:06autant 9000 euros, il n'y a pas de soucis sur le salaire.
00:35:08– On est un maire, un maire d'une petite commune.
00:35:10– Non mais vous gagnerez 10 fois plus.
00:35:12– Et vous êtes déconnecté.
00:35:13– Vous gagnerez 10 fois plus dans vos activités,
00:35:14vous auriez beaucoup moins d'ennuis avec la transparence.
00:35:16Maintenant on polarise le débat sur la politique
00:35:18mais les propos absolument choquants tenus par ce candidat insoumis
00:35:20sont quand même révélateurs d'une vague de fonds
00:35:22qui traverse une large partie de la jeunesse
00:35:24qui est, selon l'expression de Jean-Pierre Le Goff,
00:35:26de plus en plus déstructurée d'un point de vue anthropologique.
00:35:28Ils sont aussi révélateurs d'une lame de fonds politique à gauche
00:35:30qui est que la France insoumise a franchi
00:35:32toutes les lignes rouges de l'antirépublicanisme.
00:35:34Ils ont été adoubés par Rivarol, par Alain Soral,
00:35:37par Rouya Boutelka d'un jeune...
00:35:39– Justement, il y avait des membres du collectif féministe Nemesis
00:35:42qui ont été violemment agressés jeudi après avoir déployé
00:35:44des pancartes hostiles au Nouveau Front Populaire
00:35:46lors de la manifestation contre le Rassemblement National à Paris.
00:35:49Ça personne ou très peu de gens en parlent.
00:35:51– À comparer avec l'indignation qui avait eu lieu
00:35:55quand, vous vous souvenez, à un meeting de Zemmour,
00:35:57des nervices en étaient pris à des militants de SOS Racisme
00:36:00qui avaient interrompu le meeting, il y avait eu une bagarre.
00:36:03Le lendemain, tous les journaux ne parlaient que de ça,
00:36:05disaient c'est infâme, regardez le retour du fascisme, etc.
00:36:08C'est exactement la même chose qui s'est passée hier.
00:36:10Rien, rien, personne ne réagit.
00:36:12Je n'ai pas vu de personnalité politique.
00:36:14Même Sophie Binet de la CGT a fait applaudir
00:36:18les gens qui ont foutu dehors ces manifestantes.
00:36:21– Fascistes.
00:36:22– Grande preuve de féminisme.
00:36:24On tabasse des femmes et on applaudit.
00:36:26Mais c'est ça qui sera peut-être sanctionné dimanche.
00:36:29C'est peut-être pour ça que le Rassemblement National est à 37% ?
00:36:32Peut-être. Alors voyez le sujet de Sarah Warny.
00:36:35– Le collectif Nemesis s'est invité hier
00:36:38dans une manifestation anti-Rassemblement National,
00:36:41place de la République, munie de pancartes sur lesquelles
00:36:44étaient inscrits notamment « Voter pour le Front populaire »,
00:36:47« C'est voter pour Mathilde Panot, convoquée pour apologie du terrorisme »
00:36:51ou encore « C'est voter pour Mélenchon,
00:36:53condamné pour rébellion et provocation ».
00:36:55Et c'est à ce moment-là que certains manifestants
00:36:58les ont violemment pris à partie.
00:37:00– Voilà ce qu'on ne voit pas précisément.
00:37:02– La directrice de Nemesis, Alice Cordier,
00:37:04a dénoncé cette violence hier soir sur CNews.
00:37:07– C'était des militants d'extrême-gauche,
00:37:09c'était des hommes de tout âge.
00:37:11On a des militants qui ont été mis au sol, frappés au sol.
00:37:14On en a actuellement une qui est à l'hôpital.
00:37:16On ne comprend pas, enfin on sait ce qui s'est passé,
00:37:19c'est dans le sens où on a voulu interpeller,
00:37:22mais on ne comprend pas ce déferlement de violence.
00:37:25Je n'ai jamais vu autant de haine dans le regard de gens.
00:37:28Il faut savoir que Street Press, ce média qui passe son temps
00:37:31à expliquer que la droite est violente, était sur place
00:37:33et à revendiquer le fait que nous soyons faits exfiltrer,
00:37:36sans préciser qu'on a surtout été lynchés pour certaines.
00:37:40Et on a des militants de la CGT qui ont remercié les gens sur place
00:37:43de nous avoir dégagés de cette façon.
00:37:45Je me rappelle qu'on était 10 jeunes femmes.
00:37:47– Depuis la scène, Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT,
00:37:50assiste à ces violences.
00:37:52– Non pas Sarah !
00:37:54Non pas Sarah !
00:37:56– Bravo à toutes et tous pour avoir résisté à cette attaque fasciste
00:37:59du collectif Nemesis.
00:38:01– Le collectif Nemesis a annoncé vouloir déposer plainte.
00:38:05– Le collectif Nemesis est un collectif et groupe d'action identitaire
00:38:09se réclamant également du féminisme.
00:38:11Ce collectif se forme en octobre 2019 en France.
00:38:14– Alors moi je ne suis pas d'accord avec toutes les pratiques
00:38:16du collectif Nemesis, parfois je les trouve provocatrices
00:38:19et outrancières, mais là elles sont arrivées avec des pancartes
00:38:21critiquant Jean-Luc Mélenchon, rien à voir avec le fascisme.
00:38:24Cette manière de mettre en scène sa propre vertu morale
00:38:26alors qu'on fait le contraire exactement,
00:38:28parce que la violence de rue, le tabassage de militants,
00:38:30c'est exactement ce que faisaient les fascistes dans les années 30
00:38:32avec les militants communistes, je le rappelle.
00:38:34C'est ce que faisaient les squadristes de Mussolini dans les années 30,
00:38:38c'était de tabasser leurs opposants politiques dans la rue.
00:38:40Franchement, on est à une espèce d'inversion totale des valeurs
00:38:43et je trouve ça grave qu'une directrice de la CGT
00:38:48soit disant féministe, élue par féminisme, ne dise rien
00:38:51quand des femmes se font molester en plein milieu d'un meeting.
00:38:53Franchement, je trouve ça choquant.
00:38:55– Et ce que je trouve encore plus extravagant,
00:38:57c'est que le fameux espace médiatique n'en parle absolument pas.
00:39:01La seule chose qu'on peut dire, c'est qu'il n'est pas utile
00:39:05dans une manifestation qui combat le rassemblement national
00:39:11de venir dans une sorte de contre-manifestation
00:39:14parce qu'on sait que ça va peut-être mal se passer.
00:39:16Et j'avais dit la même chose avec Éric Zemmour
00:39:19quand il y avait ce fasciste qui était là.
00:39:21– Elles sont assez courageuses en fait.
00:39:23– Elles sont extrêmement courageuses, je suis d'accord avec vous.
00:39:25– Parce qu'elles étaient venues devant Sciences Po pendant les manifestations.
00:39:27– Alors c'est différent, ça c'est différent devant Sciences Po,
00:39:29mais d'aller précisément dans une manifestation…
00:39:31– Mais la gauche le fait tout le temps, l'extrême gauche le fait tout le temps
00:39:33quand il y a des manifestations.
00:39:34– Mais je pourrais dire la même chose…
00:39:35– Est-ce que c'était intelligent ?
00:39:36– De côté.
00:39:37– C'est peut-être courageux, mais est-ce que c'était intelligent ?
00:39:39– Après, au bout d'un moment, il faut quand même dire la chose.
00:39:41– Il y a une telle tension aujourd'hui dans la rue.
00:39:45– C'est pas intelligent, mais en attendant, on ne peut que condamner.
00:39:47– Vous avez parlé de provocation, ils sont dans la provocation.
00:39:49– Non mais je ne dis pas que c'est intelligent.
00:39:51– Est-ce qu'on peut faire de la provocation ?
00:39:52– Je ne dis pas que c'est intelligent, mais le fait est qu'à partir du moment
00:39:54où elles se font taper et tabasser, on ne peut que condamner.
00:39:56– C'est intelligent de montrer aussi la contradiction qui existe à gauche
00:39:58entre un certain discours qui l'invite à libérer la parole des femmes,
00:40:01la parole des concernées comme on dit,
00:40:03et en même temps la volonté, l'ambition de mettre au pas
00:40:06celles qui pensent différemment de l'agenda diversitaire de la gauche.
00:40:09Je pense que la gauche et le néo-féminisme ont perdu de vue
00:40:11ce que Christopher Lach appelait la réalité ordinaire des femmes.
00:40:14Et c'est peut-être pour ça d'ailleurs qu'énormément de femmes
00:40:17se tournent vers le vote Rassemblement National,
00:40:19qu'il n'y ait plus de gender gap au sein de ce parti,
00:40:21comme c'était le cas auparavant.
00:40:23Et je pense qu'une large partie de la gauche gagnerait à méditer cette évolution.
00:40:26– C'est quoi le gender gap ?
00:40:28– La différence genrée dans le vote homme-femme en faveur d'un parti.
00:40:31– Eh oui !
00:40:32– Vous parlez français ?
00:40:33– Oui mais c'est vrai.
00:40:35– Oui mais il faut vivre avec son temps.
00:40:37– Jérôme Fourquin utilise cette expression.
00:40:39– Il faut vivre avec son temps.
00:40:40Bon, Valérie Pécresse, ça m'a fait sourire
00:40:42parce qu'hier elle a découvert un peu le Pérou à Orléans.
00:40:44Madame Pécresse, elle était en visite dans un lycée de Seine-Saint-Denis
00:40:50et elle a trouvé dans le matériel éducatif un porte-voix
00:40:54décoré avec des stickers de la France Insoumise, figurez-vous.
00:40:57Elle en a fait une petite séquence.
00:40:59Voyons Madame Pécresse.
00:41:01– Visite impromptue des travaux dans un lycée de Seine-Saint-Denis,
00:41:05les travaux de la région.
00:41:07Et qu'est-ce qu'on trouve ?
00:41:09Eh bien voilà, le matériel éducatif non payé par la région.
00:41:14– Bon, elle découvre effectivement…
00:41:16– C'est marrant qu'elle ait fait une vidéo.
00:41:18– Oui, je ne sais pas si c'est marrant ou pas,
00:41:21mais elle découvre ce qui se passe précisément dans les…
00:41:25– Ça vous étonne ?
00:41:27– Non, ça ne me…
00:41:29– Étonnant, comme dirait l'autre.
00:41:30– Voilà, c'est étonnant que ça vous étonne.
00:41:32Non, ça ne m'étonne pas du tout.
00:41:34Marine Le Pen, qui était présente ce matin,
00:41:37évoquait Jean-Luc Mélenchon et ses prises de position régulières.
00:41:42Et on peut peut-être, parce qu'on ne l'avait pas écouté tout à l'heure,
00:41:45écouter ce que disait Madame Le Pen sur Jean-Luc Mélenchon.
00:41:53– Jean-Luc Mélenchon, qui hier a tout de même très tranquillement considéré
00:41:57qu'il était rigolo de dire dans un slogan,
00:42:02un flic mort, et c'est une voix en moins pour l'ORN,
00:42:06qu'un responsable de ce niveau,
00:42:08qui envisage d'être Premier ministre de la France,
00:42:12puisse ainsi presque inciter ou couvrir les agressions
00:42:20qui sont commises à l'égard de nos forces de l'ordre,
00:42:23m'apparaît quelque chose de terriblement inquiétant.
00:42:26– Vous avez compris qu'on en avait parlé tout à l'heure
00:42:28et on réécoutera Madame Marine Le Pen sur ce qui peut se passer en France
00:42:32et l'embrasement et ce qui peut nous inquiéter,
00:42:35parce que ça c'est une des questions également,
00:42:37Monsieur Michaud, que vous avez posées.
00:42:39Les Français ont peur.
00:42:41Alors est-ce que, et c'est toujours la même question,
00:42:43est-ce que cette peur se traduit par un vote différent ?
00:42:47Est-ce qu'il y a des gens qui peuvent dire,
00:42:49tiens j'ai tellement peur que finalement je ne vais pas voter Rassemblement National
00:42:52et je vais voter pour le Bloc Central ?
00:42:54– Alors il y a deux choses, d'abord il y a la question de la sécurité
00:42:57qui, on le sait, est un des déterminants forts du vote,
00:43:01notamment du vote Rassemblement National, mais pas que,
00:43:04du vote des Républicains, évidemment du vote de Reconquête,
00:43:08ça joue plus que l'immigration, moins que la question du pouvoir d'achat,
00:43:11mais cette question-là du sentiment de sécurité,
00:43:14elle joue à plein au moment de l'élection
00:43:17et puis il y a la question très spécifique des conséquences de l'élection
00:43:22en cas d'une victoire d'une majorité absolue du Rassemblement National.
00:43:27Et là il y a deux points d'inquiétude pour les Français,
00:43:30d'abord il y a la stabilité économique,
00:43:33est-ce qu'on sera attaqué sur les marchés ?
00:43:35Est-ce que la crédibilité économique de la France sera maintenue
00:43:41en cas de victoire et d'accès à Matignon de Jordane Bardella ?
00:43:46Et puis la deuxième source d'inquiétude, quasiment au même niveau,
00:43:49c'est la crainte de voir des troubles à l'ordre public,
00:43:52des manifestations, des heurts violents au lendemain
00:43:57et peut-être même dès le soir même du second tour.
00:44:00J'entends ce que vous dites, mais si vous me permettez,
00:44:02ce n'était pas vraiment ma question.
00:44:04Ma question c'est, est-ce que cette peur-là peut influencer
00:44:09le vote du 30 juin et du 7 juillet ?
00:44:12Et c'est difficile sans doute à mesurer.
00:44:15C'est un des éléments qui est pris en compte.
00:44:19Les conséquences du vote, évidemment,
00:44:22elles ne s'arrêtent pas juste à 20 heures le soir du scrutin.
00:44:27Donc quand on vote, on mesure aussi la portée de son choix.
00:44:31Et ces deux inquiétudes-là, les inquiétudes en matière de sécurité,
00:44:35dans la décision électorale, je vous donne la réponse.
00:44:39Non, vous avez tout mélangé.
00:44:41Pas du tout.
00:44:42C'est vous qui mélangez.
00:44:44Vous parlez de la sécurité.
00:44:45Il s'est fait influencer par l'animateur de l'émission,
00:44:48qui maltraite ses invités.
00:44:51Si je vote parce que je pense, par exemple,
00:44:53que le RN garantira mieux ma sécurité par rapport à la délinquance,
00:44:56est-ce que ça va créer des troubles dans la rue ?
00:44:59Et c'est ça.
00:45:00Est-ce que ça, ça peut changer le vote ?
00:45:01Eh oui.
00:45:02Mais il maltraite ses invités.
00:45:04Il a été très mal élevé.
00:45:06Il a été influencé par l'animateur.
00:45:09Vous avez compris.
00:45:10En fait, je pense que c'est très difficile à savoir.
00:45:12La décision électorale, c'est un des éléments qui est pris en compte par les électeurs.
00:45:17C'est effectivement difficile de l'isoler par rapport à tout un ensemble.
00:45:22Mais ces deux questions-là, la sécurité au moment de voter,
00:45:26d'une manière générale, et les conséquences du vote en matière sécuritaire,
00:45:30ce sont des éléments qui sont importants pour les électeurs.
00:45:32Je vais vous remercier, puisque c'est toujours intéressant.
00:45:36Merci à vous.
00:45:37Il y a un côté un peu boule de cristal avec les sondeurs.
00:45:41C'est vrai, les gens doivent vous appeler.
00:45:43Alors, qu'est-ce qui va se passer ?
00:45:45Essayez de comprendre le présent et pas nécessairement de prédire l'avenir.
00:45:50Oui.
00:45:51C'est un instantané.
00:45:56Merci en tout cas.
00:45:57Merci à vous.
00:45:58Dans la dernière partie, Robert Martin sera avec nous, flic guérisseur.
00:46:02Tout ce qui est écrit dans ce livre est vrai.
00:46:04Je ne sais pas si vous croyez ou si lorsque vous êtes souffrant,
00:46:10vous allez vers la médecine traditionnelle ou est-ce que vous allez vers...
00:46:14Je suis très cartésienne.
00:46:15Oui, mais tu devrais écrire ton histoire.
00:46:17Tu as 20 fois à répéter.
00:46:19C'est d'un autre rôle.
00:46:21Plus la science avance...
00:46:23Les guérisons miraculeuses, lourdes.
00:46:26Oui.
00:46:27Vous connaissez cette histoire de personne qui dit
00:46:30je suis allé à Lourdes avec ma femme.
00:46:31Il n'y a pas eu de miracle, je suis revenu avec.
00:46:33Non.
00:46:38C'est pour sourire, bien évidemment, parce que tout le monde...
00:46:43Bon, la pause.
00:46:44Merci.
00:46:45Merci vraiment et nous revenons dans une seconde.
00:46:51Nous recevons Robert Martin, flic guérisseur.
00:46:54Tout ce qui est écrit dans ce livre est vrai.
00:46:56Frédéric Pechnard, ancien directeur général de la police nationale.
00:47:00Ça nous fait plaisir parce que de temps en temps,
00:47:02on aime faire un petit pas de côté.
00:47:04Oui.
00:47:05Et avec ce livre, vous avez entendu ce que disait Eugénie Bastier.
00:47:09Moi, je suis cartésienne, disait-elle.
00:47:11Sous-entendu, un guérisseur ne l'est pas.
00:47:13Bon, il se trouve quand même que...
00:47:14Je demande qu'à être convaincu.
00:47:15Voilà, Robert Martin a sauvé le chien du Premier ministre.
00:47:18Parce que c'est flic.
00:47:19Bon, vous étiez avec les autres personnalités.
00:47:20Titus, lors de vacances à la montagne.
00:47:22Cela valut à Robert Martin une rupture du ligament croisé antérieur,
00:47:25fissure de la roture, cartilage du tibia abîmé.
00:47:27Du jour de l'accident jusqu'à mon retour au service,
00:47:29j'ai été le destinataire de nombreux témoignages de sympathie
00:47:31de la part du Premier ministre.
00:47:32Tout à fait.
00:47:33Mais pourquoi vous avez sauvé le chien du Premier ministre ?
00:47:35Parce que j'accompagnais le Premier ministre sur une excursion à Chamonix.
00:47:41Et le chien a fait une mauvaise rencontre avec un autre chien
00:47:45qui était nettement plus gros que lui.
00:47:47Et le Premier ministre s'affolait de ça.
00:47:49Donc, il m'a demandé d'intervenir dans la bagarre de chiens.
00:47:52Et donc, je suis intervenu.
00:47:54J'ai séparé les chiens.
00:47:56Et en séparant les chiens, le chien m'a entraîné.
00:48:01Et j'ai eu une rupture du ligament croisé.
00:48:03Mais là, ce n'est pas guérisseur.
00:48:05Pas du tout, non.
00:48:07Vous prenez cet exemple-là, je vous réponds.
00:48:09Bien sûr, c'est parce que c'est aussi votre parcours.
00:48:13C'est mon parcours.
00:48:15J'ai plein d'autres blessures en service.
00:48:18Vous êtes courageux.
00:48:20C'était des gros chiens ou des petits chiens ?
00:48:22Oui, c'était un dog de Bordeaux.
00:48:24Donc, c'est relativement costaud, oui.
00:48:26Ah oui, effectivement, vous êtes très courageux.
00:48:28Non, c'était le métier de flic qu'il faut...
00:48:31Vous savez, les flics, d'une manière générale, sont tous courageux.
00:48:35Donc, j'ai eu la chance de pratiquer, moi, 35 ans de poli judiciaire,
00:48:40au 36 Quai des Orfèvres.
00:48:42J'ai fait l'ABRB, la brigade de répression du banditisme,
00:48:45l'ABRI, brigade de recherche d'intervention,
00:48:47la section anti-terroriste.
00:48:49Je n'ai rencontré que des gens courageux.
00:48:52Soma Yiannopiddy est très courageuse, également,
00:48:54et elle va pouvoir nous donner les titres du jour.
00:49:00Dernier sondage avant le premier tour des législatives
00:49:03et, sans surprise, l'ERN caracole en tête des intentions de vote avec 36%.
00:49:08Le Front populaire atteint les 28%,
00:49:10alors que la majorité présidentielle reste stable avec 20%.
00:49:14Un premier débat et beaucoup d'inquiétude.
00:49:17Donald Trump et Joe Biden se sont affrontés hier soir.
00:49:20Le Républicain n'a pas retenu les coups ni les attaques personnelles
00:49:23face à un Joe Biden qui avait du mal à répondre
00:49:26et dont la performance inquiète déjà le Parti démocrate.
00:49:30Et puis, un peu plus d'un mois après la mort d'Ebrahim Raisi
00:49:33dans un accident d'hélicoptère,
00:49:35les Iraniens retournent aux urnes pour élire leur futur président.
00:49:38Six candidats, la plupart conservateurs, ont été autorisés à se présenter.
00:49:44Merci, Soma Yiannopiddy.
00:49:46Jacques Vendreau, d'habitude, intervient à 10h20, 10h25.
00:49:48Il a demandé à ce que je ne sois pas prévenu,
00:49:50donc j'apprends en direct dans cette émission,
00:49:52et on est toujours le dernier prévenu des choses,
00:49:54qu'il faut que j'aille voir Jacques Vendreau.
00:49:55Mais ce n'est pas l'heure, cher Jacques.
00:49:57Ce n'est pas du tout l'heure.
00:49:58L'heure, on est encore à l'actualité.
00:50:00Ah, mais qu'est-ce que vous faites dans votre avion ?
00:50:02Non, mais sauf que justement, pour vous honorer, Pascal,
00:50:07j'ai fait un truc qui sort un petit peu de l'ordinaire.
00:50:09Ça, je vous le confirme.
00:50:10Je suis à bord d'un avion, un avion.
00:50:12C'est mon Air Force One à moi, avec la torche olympique
00:50:15parce qu'il y a eu le relais de la flamme sur mer, sur terre,
00:50:18mais personne n'a pensé à le faire dans les airs.
00:50:20Donc, nous allons le faire dans les airs, et je vais vous dire pourquoi.
00:50:23J'ai la torche olympique, qu'on m'a prêtée très gentiment,
00:50:26et je vais apporter la torche à nos amis, Pascal.
00:50:31Maradona, Pelé, Cruyff, Beckenbauer, Fontaine, Mohamed Ali,
00:50:35Burey, Jassy, Suzanne Lenglen, Gordon Banks,
00:50:40et je remercie Didier Gibault, le président de l'aéroclub,
00:50:43Roger Janin, ici à Mureau.
00:50:45Donc là, on va décoller, vous allez nous voir décoller,
00:50:48et on va revenir dans un quart d'heure pour vous dire que tout s'est bien passé.
00:50:51Et puis, je voulais apporter aussi la torche à quelqu'un qu'on aime,
00:50:55à Thierry Roland, qui aurait rêvé commenter ces Jeux.
00:50:58Et bien, je lui apporte.
00:50:59On a rendez-vous dans 20 minutes, là-haut.
00:51:01D'accord, vous allez là-haut.
00:51:02J'ai compris, effectivement, que c'est métaphorique
00:51:04et que vous allez l'apporter à Thierry Roland.
00:51:06Revenons à l'actualité avec le risque d'embrasement.
00:51:10Le maire de Lyon, par exemple, Grégory Doucet,
00:51:12a demandé au ministre de l'Intérieur des renforts de police pour ce dimanche.
00:51:15Vous qui venez de cette ville de Lyon.
00:51:17Non, c'est moi.
00:51:18Non, c'est Georges qui est de Lyon.
00:51:19Lyon, oui, vous êtes de Grenoble.
00:51:21Moi, je suis de l'Isère.
00:51:22De l'Isère.
00:51:23Tout ça me fait dire que ce que je reproche à Emmanuel Macron,
00:51:26avec cette dissolution, c'est aussi de nous avoir gâché la fête des Jeux olympiques.
00:51:31Depuis 15 jours, on ne parle plus de la flamme olympique,
00:51:33plus personne ne sait où aller.
00:51:34Souvenez-vous de cette ferveur à Marseille quand elle est arrivée.
00:51:36La dissolution a totalement fait passer les Jeux olympiques à l'arrière-plan.
00:51:39Et d'une grande fête nationale, populaire, internationale,
00:51:42il va rester la crainte des émeutes, la politique, les négociations,
00:51:48les tergiversations des uns et des autres.
00:51:50Et les Jeux olympiques vont passer totalement à côté,
00:51:52ou les Français vont passer à côté des Jeux olympiques.
00:51:54Ça, je le reproche beaucoup à Emmanuel Macron.
00:51:56Moi, ce que je reproche à Emmanuel Macron, c'est d'avoir parlé de guerre civile.
00:52:00Je trouve assez grave d'avoir employé ce mot.
00:52:03Il dit aux Français, allez voter, pour une clarification, je vous demande d'aller voter.
00:52:07Mais si vous ne votez pas pour moi, il y aura la guerre civile.
00:52:09En gros, c'est ce que j'ai compris.
00:52:11Ce qui est quand même une conception de la démocratie que je trouve assez fallacieuse.
00:52:15Et si on parle de violence, ciblons.
00:52:17Disons de quelle violence on parle.
00:52:18Parce que la violence dimanche soir, ce sera principalement la violence de l'extrême-gauche
00:52:21et peut-être celle des banlieues.
00:52:23Moi, je crois plutôt d'ailleurs à une violence d'extrême-gauche
00:52:25qui sera agitée par des leaders de la gauche et de l'extrême-gauche
00:52:31qui, eux, ne condamnent pas leurs marges.
00:52:32Je rappelle que Marine Le Pen, elle, et Jean-Denis Bardella condamnent
00:52:37le gu de les groupuscules violents d'extrême-droite.
00:52:39Je n'entends pas ce discours à l'extrême-gauche de la part des représentants
00:52:43en disant, nous condamnons le fait que les soulèvements de la terre
00:52:45aient appelé au blocage, au sabotage, si Jean-Denis Bardella gagne les élections.
00:52:49Je ne l'entends pas, ce discours.
00:52:51Non seulement, ils ne condamnent pas, mais ils approuvent.
00:52:53Rappelez-vous la rétruc des deux dernières années à l'Assemblée nationale.
00:52:55On a quand même appelé à l'insurrection.
00:52:57Rima Hassan a parlé de soulèvement.
00:52:59On a expliqué au moment des émeutes l'an dernier
00:53:02qu'il n'y aurait pas de justice, qu'il n'y aurait pas de paix
00:53:04donc il n'y aurait pas de justice.
00:53:06C'est une rhétorique extrêmement violente qui rappelle les pires chèmes
00:53:08de l'extrême-droite dans les années 30.
00:53:09Eh bien, c'est pour ça que les Français, une nouvelle fois,
00:53:11verront ce spectacle et ce sont eux qui décideront.
00:53:14Voyez le sujet de Maxime Legay sur l'embrasement possible à Lyon.
00:53:19À deux jours du résultat du premier tour des élections législatives,
00:53:22le maire de Lyon, Grégory Doucet, craint un risque d'embrasement dans sa ville
00:53:27en cas de score élevé réalisé par le Rassemblement national.
00:53:30Il en appelle alors au ministre de l'Intérieur.
00:53:33Je me tourne vers vous pour solliciter des renforts supplémentaires
00:53:36de la part des forces de l'ordre national.
00:53:38Il est impératif de renforcer notre dispositif
00:53:41afin de garantir le maintien de l'ordre public.
00:53:43Dans cette lettre, Grégory Doucet insiste sur la menace de groupes d'ultra-droite
00:53:47qui pourraient commettre des actes violents dans les rues lyonnaises.
00:53:50Des propos qui interpellent ce syndicat de police du Rhône.
00:53:54Le maire de Lyon fait état de l'extrême droite.
00:53:57Or, aujourd'hui, il y a carrément des groupuscules,
00:54:00Antifa, Black Bloc, Anarcho, de l'extrême gauche en effet,
00:54:06qui sont les profils les plus récurrents
00:54:11et ceux qui font le plus de dégâts, ceux qui attisent la haine.
00:54:15Des forces de l'ordre déjà fortement mises à contribution au quotidien.
00:54:19On n'a pas attendu les élections législatives malheureusement.
00:54:22Les forces de sécurité intérieure, les policiers lyonnais,
00:54:25sont aujourd'hui surmobilisés, suremployés.
00:54:28Selon nos informations, les autorités travaillent sur tous les scénarios hypothétiques
00:54:32de manifestations et d'affrontements éventuels entre l'extrême gauche et l'ultra-droite.
00:54:37L'extrême gauche en France, c'est 10 000 personnes, 20 000 personnes,
00:54:41on ne sait pas vraiment, mais en tout cas, c'est des fichiers S souvent.
00:54:44C'est des groupuscules, c'est des Black Blocs qu'on voit régulièrement.
00:54:48Je pense que la France a quand même les moyens de pouvoir gérer ce type de débordement.
00:54:54Moi, je suis quand même étonné de la crainte du maire de Lyon de l'ultra-droite.
00:54:58C'est précisément l'ultra-gauche qu'il va falloir craindre.
00:55:01Il renverse un peu le problème.
00:55:03Vous êtes toujours étonné. Moi, je ne suis pas étonné, c'est Grégory Doucet.
00:55:05Oui, mais quand je dis que je suis étonné, je suis quand même un peu choqué.
00:55:09Vous avez souvent l'air étonné.
00:55:10Oui.
00:55:11Avec défaut.
00:55:12Oui.
00:55:13Donc, je vais vous dire deux, trois choses.
00:55:14Non, parce que je reste poli, si vous voulez, c'est pour ça.
00:55:18Et à Rennes. Alors, à Rennes, c'est pauvre commerçant.
00:55:21Mais Rennes, c'est devenu une ville.
00:55:23Effectivement, vous êtes commerçant à Rennes.
00:55:25Vous ne montez pas une boutique.
00:55:26Mais commerçant à Rennes, commerçant à Nantes, avec les deux dames qui dirigent les deux villes,
00:55:31qui effectivement sont pro-front populaire.
00:55:35Mais elles sont d'ailleurs... Elles seront peut-être réélues,
00:55:39parce que les Rennes et les Nantais ont envie de cela, manifestement.
00:55:43Mais vous voyez ce qui se passe avec Mickaël Chaillot.
00:55:46Place de Bretagne, à Rennes, lieu de départ et d'arrivée des manifestations.
00:55:50Les stigmates de celles du mardi 11 juin, deux jours après les européennes, sont encore bien visibles.
00:55:56Une quinzaine de vitrines endommagées, remplacées à la hâte par de grands panneaux de bois
00:56:01que les commerçants vont conserver encore un bon moment.
00:56:04On va rester comme ça, à mon avis, jusqu'au 14 juillet,
00:56:07au moins jusqu'au deuxième tour des législatives,
00:56:10mais certainement au moins jusqu'au 14 juillet,
00:56:12que toute la situation se calme et que les gens soient partis peut-être en vacances.
00:56:15Dans le viseur des commerçants, le 7 juillet, bien sûr, soir du second tour,
00:56:19dans une ville où l'extrême gauche est très implantée, la police s'y prépare.
00:56:23On sera présent. Les policiers républicains ne reculeront pas.
00:56:26Ils feront leur mission. Ils sont là pour assurer la sécurité de nos concitoyens,
00:56:30mais aussi des biens. Donc ils le feront avec les moyens qu'ils auront sur le moment.
00:56:34Dans son magasin d'optique, la présidente du Carré Rennais,
00:56:37qui représente 400 commerçants de la capitale bretonne,
00:56:40appelle au calme et à la raison.
00:56:42Pourquoi prendre le commerçant d'otage qui, lui, n'est que le premier
00:56:47qu'il rencontre sur leur route, mais qui n'est pas forcément
00:56:50quelqu'un dans l'opposition par rapport à eux ?
00:56:52Arène, bastion de gauche, hausse européenne.
00:56:54Le PS est arrivé en tête juste devant les Insoumis.
00:56:57Le Rassemblement national est cinquième avec moins de 10% des votes.
00:57:02Voilà ce qu'on pouvait dire sur les conséquences du vote du 30 juin et du 7 juillet.
00:57:07Une dernière chose avant de parler de Biden, peut-être.
00:57:09Nanterre, ça vous intéressait, la consigne ? Vous, vous êtes universitaire.
00:57:13Les consignes de Nanterre, ça tombe. Personne ne me donne la réponse.
00:57:19Est-ce que les gens... D'abord, qui a écrit ?
00:57:21C'est la présidence de l'université de Nanterre ?
00:57:24C'est l'université, donc je crois que ça inclut la présidence d'une université.
00:57:28Est-ce que, par exemple, il y a moyen de sanctionner ça ?
00:57:31Oui, il devrait y avoir des sanctions.
00:57:33Mais quel type de sanctions ?
00:57:35Elle pourrait être révoquée, cette présidence ?
00:57:39Je pense que le problème, c'est que le politique, encore une fois, ne joue pas son rôle.
00:57:43Ça s'inscrit dans une longue vague de dérives.
00:57:44La présidente de l'université de Nantes avait appelé à faire barrage contre le RN en 2022.
00:57:47Il y avait eu des dérives au moment des débats sur la loi immigration.
00:57:50Encore une fois, je suis assez surpris que ceux qui passent leur temps à faire la leçon sur l'état de droit
00:57:54soient les premiers à bafouer le droit.
00:57:57J'entends bien, mais qui doit prendre des décisions ?
00:58:01Est-ce que le ministre peut révoquer ?
00:58:05Oui, on peut toujours révoquer.
00:58:07C'est la ministre de l'enseignement supérieur qui doit jouer son rôle.
00:58:09Le code de la fonction publique prévoit un devoir de neutralité, un devoir de loyauté pour les agents de l'État.
00:58:13Les agents de l'État, ça inclut les présidents d'universités.
00:58:16Les professeurs, par exemple, les instituteurs sont des agents de l'État ?
00:58:21Pour les professeurs, il y a des débats juridiques parce qu'ils sont censés avoir une liberté d'expression
00:58:25qui inclut la possibilité de prendre des positions politiques.
00:58:27Mais d'un point de vue moral, c'est tout à fait condamnable.
00:58:29Et d'un point de vue démocratique, pardonnez-moi,
00:58:31mais les Français ont le sentiment que les universités et les fonctionnaires
00:58:35se retournent contre le verdict des urnes, ce qui ouvre une boîte de condors anti-démocratique.
00:58:38Une partie, quelques-uns.
00:58:40Il y a toute une série de sanctions agressives, qui peuvent aller du blâme jusqu'à la révocation.
00:58:44Il y a des inspections pour cela.
00:58:46Mais pourquoi personne ne le fait ?
00:58:48Parce que ça dépend du ministre et que le ministre ne veut pas s'engager là-dedans.
00:58:51C'est un problème de lâcheté.
00:58:53Pas de vagues.
00:58:55Comme l'a bien dit, il n'y a pas de courage.
00:58:57Les filles, on imagine que dans les 24 heures,
00:59:00le président de cette université aurait été révoqué,
00:59:02ou en tout cas, poussé à la démission.
00:59:04Qu'est-ce qu'il faut faire ? Faut révoquer ces gens-là ?
00:59:06Moi, je voudrais avoir votre avis.
00:59:08Je suis perplexe parce qu'il y a un principe sacro-saint en France,
00:59:11dans toutes les démocraties,
00:59:13c'est la liberté d'expression.
00:59:15Je pense que tout est une affaire de degrés, de réserve.
00:59:19C'est vrai qu'un président d'université
00:59:21qui prend position publiquement avant les élections,
00:59:23au nom de la liberté d'expression...
00:59:25C'est qu'il demande à ses étudiants.
00:59:27S'il dit à titre personnel,
00:59:29il demande à ses étudiants...
00:59:31C'est ça, hein ?
00:59:33C'est illégal.
00:59:35Il demande à ses étudiants de ne pas...
00:59:37C'est ce que je vous disais.
00:59:39Je pense qu'il y a une différence entre dire
00:59:41« voilà comment je vote »
00:59:43et puis dire à ses étudiants « voilà comment il faut voter ».
00:59:45Qu'est-ce qu'il faut faire d'être président de l'université ?
00:59:47Il faut sans doute la rappeler à ses devoirs de réserve.
00:59:51Ça veut dire quoi ?
00:59:53Il faut la sanctionner ? Il faut la révoquer ?
00:59:55Je ne sais pas juridiquement ce qu'il est possible de faire.
00:59:57Dans l'entre-deux tours de 2002,
00:59:59il y avait eu des professeurs de lycée
01:00:01qui avaient incité leurs élèves
01:00:03à aller manifester contre Jean-Marie Le Pen.
01:00:05A l'époque, tout le monde avait dit que c'était formidable
01:00:07parce que personne ne s'en était inquiété.
01:00:09Écoutez Marine Le Pen sur les débordements possibles.
01:00:13L'extrême-gauche qui se drape de l'un blanc
01:00:17est le courant politique
01:00:21qui refuse de se soumettre à la démocratie.
01:00:25Ce sont des gens qui en permanence
01:00:27viennent attaquer des meetings,
01:00:29des conférences de presse de leurs adversaires
01:00:31et semblent vouloir contester par la violence
01:00:33les résultats d'une élection démocratique.
01:00:37Ça devrait entraîner une condamnation unanime
01:00:41de toute la classe politique,
01:00:43de toute la classe médiatique.
01:00:45J'espère que ça ne sera pas le cas.
01:00:47Autant on peut organiser des manifestations
01:00:49avant les élections,
01:00:51mais on ne peut pas organiser des manifestations
01:00:53où, par la violence,
01:00:55on s'oppose à la volonté du peuple français.
01:00:57Ou alors, on se met clairement dans le camp
01:00:59des anti-républicains et des anti-démocrates.
01:01:03Nous verrons bien ce qu'il en sera.
01:01:05Est-ce que vous êtes d'accord avec ça,
01:01:07Monsieur Vallini ?
01:01:09Je ne suis pas d'accord avec le fait
01:01:11qu'on ne puisse pas manifester
01:01:13même après les élections.
01:01:15Je pense que si le RN gagne les élections,
01:01:17il y aura sans doute des manifestations.
01:01:19A condition qu'elles ne soient pas violentes,
01:01:21je ne vois pas où est le problème.
01:01:23On a le droit de manifester contre un gouvernement
01:01:25quand on considère que la politique qu'il mène
01:01:27n'est pas conforme à ce qu'on souhaite.
01:01:29La gauche a gouverné le pays,
01:01:31il y a eu des manifestations.
01:01:33Souvenez-vous de l'école libre,
01:01:35l'école privée en 1984.
01:01:37Vous avez bien compris de quoi on parle.
01:01:39Par définition, le gouvernement,
01:01:41le 9 juillet, il n'aura pas commencé son travail.
01:01:43Oui, mais ça dépend de la nature de la manifestation.
01:01:45On peut manifester, c'est un droit fondamental
01:01:47à la démocratie, à condition que ce soit
01:01:49de façon démocratique et pacifique.
01:01:51Mais manifestement, ce n'est pas le cas,
01:01:53à l'extrême gauche, bien souvent.
01:01:55Parlons de Biden hier soir.
01:01:57Ce qui était frappant,
01:01:59là on n'écoute même plus les arguments.
01:02:01Ce qui est frappant,
01:02:03c'est qu'on se dit que cet homme-là
01:02:05ne peut pas gouverner l'Amérique pendant 4 ans.
01:02:07Il est dans un état de très grande...
01:02:09Oui, et parfois on se dit
01:02:11que le niveau de la politique en France
01:02:13est extrêmement bas, mais quand on a regardé
01:02:15le débat aux Etats-Unis,
01:02:17quand on se compare, on se console,
01:02:19parce que le niveau du débat où à la fin,
01:02:21vous avez Joe Biden qui a traité Donald Trump de gros
01:02:23et ils ont commencé à comparer
01:02:25leurs résultats respectifs au golf,
01:02:27on s'est dit, mais pauvre Amérique,
01:02:29pauvre démocratie américaine d'en être réduit à l'un.
01:02:31C'est l'affrontement de la vulgarité
01:02:33avec la sénilité.
01:02:35Voyons cet extrait plus exactement qui a beaucoup frappé
01:02:37les observateurs lorsque
01:02:39les uns et les autres ont comparé
01:02:41leur parcours de golf.
01:02:43J'ai passé deux tests,
01:02:45des tests cognitifs. J'ai réussi brillamment
01:02:47les deux, comme vous le savez. Nous les avons
01:02:49rendus publics. Il n'en a passé aucun.
01:02:51J'aimerais bien qu'il en passe un très facile.
01:02:53Vous savez, je touche
01:02:55du bois car je suis en très bonne santé.
01:02:57Je viens de remporter deux championnats de club,
01:02:59pas pour les seniors, deux championnats de club ordinaires.
01:03:03Pour faire ça, il faut être futé
01:03:05et envoyer la balle très loin. Lui ne peut pas.
01:03:07Il ne peut pas envoyer la balle à 50 mètres.
01:03:09Il m'a défié à un match de golf
01:03:11et il ne sait même pas frapper une balle.
01:03:13Regardez simplement
01:03:15ce qu'il dit et ce qu'il est. Écoutez,
01:03:17je serais heureux de faire un concours de golf avec lui.
01:03:19Je jouais bien quand j'étais vice-président.
01:03:21Je serais ravi de jouer avec vous si vous portez
01:03:23votre propre sac de golf.
01:03:25Bon, on en est là, effectivement.
01:03:27Alors, je salue notre ami Jean-Louis Burgas.
01:03:29Je regrette qu'il ne vienne plus trop nous voir
01:03:31mais Jean-Louis m'a envoyé un petit texto.
01:03:33La capacité à gouverner d'une personne ne se mesure pas
01:03:35à son débit de parole mais à ses actes et à ses décisions.
01:03:37Biden est certainement l'un des meilleurs
01:03:39présidents de l'histoire US.
01:03:41Trump, la crapule, écrit-il,
01:03:43la plus inculte et la plus dangereuse,
01:03:45dit l'ami Jean-Louis.
01:03:47Oui, il a raison parce que Biden est très diminué
01:03:49physiquement, c'est vrai, peut-être même intellectuellement
01:03:51mais son bilan sur le plan économique,
01:03:53du chômage, sur le plan de la politique étrangère
01:03:55avec l'expérience qu'il a eue comme 30 ans
01:03:57de présidence de la commission des affaires étrangères au Sénat,
01:03:59tout ça fait que Biden,
01:04:01ça paraît énorme de dire ça, tout ça fait que Biden
01:04:03est l'un des meilleurs présidents qu'on ait eu aux États-Unis.
01:04:05Il a quelque chose qui l'arrange un peu.
01:04:07Comment ?
01:04:09Il y a quelque chose qui a bien servi ses intérêts.
01:04:11Vous n'êtes pas au courant ? La guerre.
01:04:13Non, il n'y a pas que ça.
01:04:15Non, non, sur le plan économique,
01:04:17ça a un peu servi ses intérêts,
01:04:19la guerre russe.
01:04:21Le grand vainqueur de la guerre russe,
01:04:23ukraine,
01:04:25c'est les États-Unis, si vous permettez.
01:04:27Sur le plan économique, sur le chômage, sur le protectionnisme,
01:04:29il faut bien le dire, il a mené une politique tout à fait équilibrée.
01:04:31Je veux bien...
01:04:33Je suis d'accord avec vous
01:04:35et notamment sur un plan économique,
01:04:37l'Amérique se porte plutôt bien.
01:04:39Elle se portait d'ailleurs déjà bien sous Donald Trump.
01:04:41Et d'ailleurs,
01:04:43les Américains n'en ont absolument rien à faire.
01:04:45Vous vous souvenez du débat où, je crois que c'était avec...
01:04:47Clinton.
01:04:49Clinton qui avait dit, the economy is stupid.
01:04:51Qu'est-ce qui est important en politique ? The economy is stupid.
01:04:53L'économie, c'est le plus important. Aujourd'hui, ça n'est plus vrai.
01:04:55L'économie n'est plus important, c'est identity stupid.
01:04:57C'est l'identité qui compte,
01:04:59c'est la politique identitaire qui compte d'abord.
01:05:01Les Américains n'en ont rien à faire que l'économie aille bien.
01:05:03Ce qui compte, c'est les clivages identitaires sur la question de l'immigration,
01:05:05sur la question du genre, etc.
01:05:07On peut le déplorer, mais en tout cas, c'est un fait.
01:05:09Et aujourd'hui,
01:05:11la diminution de Biden était un véritable problème.
01:05:13Si vous regardez les médias américains,
01:05:15aujourd'hui, ce matin,
01:05:17le camp démocrate est en panique totale
01:05:19et cherche un candidat de substitution.
01:05:21Non, mais que son bilan ait été bon.
01:05:23Mais là, c'est une exfiltration sanitaire.
01:05:25On a besoin de soigner cet homme.
01:05:27Cet homme a mal.
01:05:29Cet homme a mal.
01:05:31Cet homme a mal.
01:05:33Moi, j'ai de l'empathie pour cet homme.
01:05:35Sa place n'est plus à la tête de la première piste.
01:05:37Oui, mais on a de la crainte quand même.
01:05:39C'est quand même un homme qui a le bouton nucléaire au bout de son doigt.
01:05:41C'est bien ce que je vous dis.
01:05:43Deuxième passage que je vous propose d'écouter,
01:05:45c'est précisément lorsqu'il s'en mêle un peu les crayons,
01:05:47M. Biden.
01:05:55Il faut s'assurer que chaque personne,
01:05:57jusqu'au dernier,
01:05:59qui remplit les conditions requises
01:06:01concernant le Covid.
01:06:03Non, pardon.
01:06:05S'agissant de tout ce que nous avons à faire,
01:06:07j'ai enfin pu tacler le problème
01:06:09de l'assurance-vieillesse.
01:06:17C'est vrai que les observateurs
01:06:19et le camp démocrate,
01:06:21à la fin du débat,
01:06:23est en panique.
01:06:25Au mois d'août.
01:06:27Il y a très peu de candidats,
01:06:29parce qu'il y a une division
01:06:31au sein du démocrate
01:06:33entre ceux qui sont
01:06:35plus extrémistes,
01:06:37et la ligne qu'incarnait Joe Biden
01:06:39qui était un peu plus centriste.
01:06:41Il est très difficile de faire un consensus
01:06:43entre ces deux mouvances,
01:06:45notamment sur la question du conflit israélo-palestinien.
01:06:47C'est pour ça qu'on est un peu affligés,
01:06:49mais aucun autre candidat
01:06:51ne s'impose.
01:06:53Je demande à Benjamin Cuneo,
01:06:55qui est avec nous ce matin,
01:06:57qu'on pourra écouter un petit tour avec Jacques Vendredi,
01:06:59qui était parti hier.
01:07:01Je ne sais même pas s'il a
01:07:03pris l'avion.
01:07:05On ne sait même pas s'il a volé.
01:07:07Si ça se trouve, il nous dit ça.
01:07:09Vous avez vraiment volé ?
01:07:11Arrêtez de vous foutre de ma gueule.
01:07:13Il arrive un moment,
01:07:15il faut arrêter.
01:07:17J'ai pris l'avion, c'est mon air,
01:07:19voilà l'avion, il est là.
01:07:21On a fait le tour des Mureaux,
01:07:23on a fait le tour d'Epone,
01:07:25on a fait le tour de Mantes, etc.
01:07:27J'ai piloté l'avion avec Philippe
01:07:29et Didier Gibault, qui est le patron
01:07:31de l'aéroclub Roger Jeannin au Mureau.
01:07:33Franchement, Pascal,
01:07:35si vous dites que je n'ai pas monté dans l'avion,
01:07:37c'est humiliant.
01:07:39Je retire ce que j'ai dit, mais je vais vous dire quelque chose.
01:07:41Vous retirez immédiatement.
01:07:43J'ai pris des risques énormes.
01:07:45J'ai pris des risques énormes.
01:07:47Je suis d'accord avec vous.
01:07:49Je vous trouve incroyablement courageux
01:07:51parce que moi, pour tout l'or du monde,
01:07:53vous ne me faites pas monter là-dedans.
01:07:55C'est un avion.
01:07:57C'est un avion.
01:07:59Ce n'est pas un Boeing.
01:08:01Ce n'est pas l'avion qu'il faut non plus.
01:08:03Ce n'est pas un avion.
01:08:05Vous n'avez pas eu peur ?
01:08:07Pas du tout.
01:08:09Vous savez que je suis fou, un peu inconscient.
01:08:13Vous avez monté la flamme au ciel.
01:08:15J'ai vu tout le monde.
01:08:17Il n'y a pas de problème.
01:08:21J'ai vu tout le monde.
01:08:25Ils étaient très contents que je leur amène la torche.
01:08:27Thierry vous embrasse.
01:08:29Diego Maradona va très bien.
01:08:31C'est surréaliste.
01:08:33J'ai vu Mohamed Allé aussi.
01:08:35Il est en grande forme.
01:08:37J'ai vu aussi Michel Jassy qu'on embrasse.
01:08:39C'était un grand moment de bonheur.
01:08:41Jacques Anquetil.
01:08:43Ils étaient tous là.
01:08:45Ils m'attendaient.
01:08:47On s'est posé.
01:08:49C'est une connerie.
01:08:51Je m'éclate.
01:08:53Jacques vous savez l'amitié qu'on a pour vous.
01:08:55On vous prépare une petite surprise pour vendredi prochain.
01:08:57On verra toutes les séquences
01:08:59que vous avez faites les unes derrière les autres.
01:09:03Vous avez été à Ski Nautique.
01:09:05Vous avez été dans une piscine.
01:09:07J'ai vu Raymond Bullider aussi.
01:09:11Je pense que Jacques Vendredi est fou.
01:09:13Ce monde est si fou qu'il faudrait être fou pour ne pas être fou.
01:09:17Robert Martin.
01:09:19Flic guérisseur.
01:09:21Qu'est-ce que vous avez guéri ?
01:09:23Qu'est-ce qu'on peut guérir ?
01:09:25Les médecins qui nous écoutent disent
01:09:27que ce n'est pas possible.
01:09:29Ça n'existe pas un guérisseur.
01:09:31Vous guérissez quoi ?
01:09:33Les médecins qui nous écoutent.
01:09:35Il y en a certains qui viennent me voir.
01:09:37Il y en a certains qui m'envoient de leurs passions.
01:09:39Parce que la médecine allopathique
01:09:41ne peut pas résoudre tous les problèmes.
01:09:43Et parfois,
01:09:45ce qui me confie,
01:09:47il y a des réussites.
01:09:49Il y a très souvent
01:09:51des résultats assez étonnants.
01:09:53Par exemple,
01:09:55donnez-nous ce que vous avez guéri
01:09:57depuis le 1er janvier 2024.
01:10:01Qu'est-ce que vous avez guéri ?
01:10:03Des zonas.
01:10:05Des verrues.
01:10:07Qu'est-ce que j'ai guéri ?
01:10:09Des mal de dos.
01:10:11Des gens qui n'allaient pas bien.
01:10:13Qui ne savaient pas pourquoi.
01:10:15Il y avait un mal-être et ainsi de suite.
01:10:17En venant,
01:10:19ils ressortent.
01:10:21Ils n'ont plus ce mal-être.
01:10:23Ils se sentent nettement mieux.
01:10:25Qu'est-ce que j'ai guéri ?
01:10:27D'autres pathologies.
01:10:29J'ai accompagné de nombreuses personnes
01:10:31en radiothérapie.
01:10:33La radiothérapie
01:10:35est essentielle
01:10:37dans la lutte contre le cancer
01:10:39comme la chimiothérapie.
01:10:43Tous ces bienfaits
01:10:45de la médecine allopathique
01:10:47provoquent parfois des effets secondaires.
01:10:49Et ces effets secondaires,
01:10:51je suis capable de les diminuer
01:10:53voire de les faire disparaître.
01:10:55Pourquoi la médecine allopathique ?
01:10:57La médecine allopathique est
01:10:59la médecine de tous les jours.
01:11:01C'est la médecine
01:11:03et essentiellement des médicaments
01:11:05qui est en contrario
01:11:07avec l'homéopathie.
01:11:09Vous n'êtes pas à la limite
01:11:11de l'exercice illégal de la médecine ?
01:11:13Non, peut-être.
01:11:17La myvilude existe.
01:11:19Pour l'instant, elle connaît mon existence.
01:11:21Je l'ai rencontrée.
01:11:23Nous sommes deux à l'avoir rencontrée.
01:11:25Non, je ne considère pas
01:11:29que je sois
01:11:31dans l'exercice illégal
01:11:33de la médecine.
01:11:35Je ne préconise aucun
01:11:37traitement médicamenteux,
01:11:39aucune prise de plantes.
01:11:41Je ne dis pas d'arrêter les traitements.
01:11:43C'est ça qui est important.
01:11:45C'est les mains.
01:11:47C'est que les mains.
01:11:49Étant affecté à la brigade de recherche et d'intervention
01:11:51depuis quelques mois, un collègue surnommé Lapiche
01:11:53vient me solliciter car il a très mal au dos.
01:11:55Je ne sais pas ce que ça veut dire très mal au dos.
01:11:57La douleur se situe dans le haut du dos,
01:11:59entre les homoplates et irradie vers les cervicales.
01:12:01Me trouvant
01:12:03debout derrière lui, je laisse faire
01:12:05ce qui doit être fait.
01:12:07Je place mes mains à quelques centimètres de ses épaules.
01:12:09Au bout de quelques minutes, Lapiche est en train
01:12:11de s'endormir debout. Je continue néanmoins le soin.
01:12:13Et ce qui devait arriver arrive.
01:12:15Je reçois le presque quintal
01:12:17du bonhomme dans les bras.
01:12:19Lapiche était parti dans ceux de Morphée
01:12:21Je ne sais quel contrait. Cet épisode au sein de la BRI
01:12:23restera gravé dans la mémoire des fonctionnaires présents.
01:12:25Et Lapiche, il n'a plus eu mal au dos.
01:12:27Il n'a plus eu mal au dos.
01:12:29Lorsqu'il est tombé,
01:12:31ça a duré quelques secondes.
01:12:33Il est revenu à lui et
01:12:35il ne comprenait pas ce qui lui est arrivé. Je l'explique
01:12:37dans le livre.
01:12:39Il a dit, mais c'est hallucinant,
01:12:41je n'ai plus mal au dos. Vous donnez
01:12:43l'explication, Pascal, de comment ça
01:12:45se passe, qu'est-ce qui se passe
01:12:47de ça ? Je n'ai aucune
01:12:49explication.
01:12:51Mais les verrues, par exemple, ça veut dire quoi ? Comment vous soignez une verrue ?
01:12:53Quelqu'un arrive, il a une verrue, il a plus de verrues
01:12:5515 jours après.
01:12:57Je demande à toutes
01:12:59les personnes à qui j'ai soigné et qui nous regardent
01:13:01les verrues, vous allez avoir de nombreux
01:13:03témoignages. Il y a des verrues, des
01:13:05personnes qui viennent avec des verrues récalcitrantes
01:13:07à la fois des verrues plantaires ou des verrues
01:13:09sur le corps. Il suffit simplement que
01:13:11j'applique
01:13:13quelque chose.
01:13:15Je fais un rituel
01:13:17qui est étrange
01:13:19et ça fonctionne.
01:13:21Et la verrue tombe
01:13:23entre
01:13:2515 et
01:13:2730 jours.
01:13:29Je connais deux ou trois verrues, si vous pouviez faire quelque chose.
01:13:31Robert,
01:13:33vous êtes sérieux parce que vous avez été
01:13:35longtemps, et vous l'avez dit d'ailleurs,
01:13:37vous êtes...
01:13:39Vous êtes quelqu'un de sérieux. Vous avez été flic
01:13:41pendant très longtemps, délit,
01:13:43thérapeute de choc, etc.
01:13:45Bon, il y a cette histoire. Vous êtes né de père
01:13:47inconnu. Donc c'est
01:13:49assez étrange également. Vous vous dites
01:13:51la vie n'est pas hasard. Je suis né Robert Duflo,
01:13:53père inconnu en 1958
01:13:55dans le nord de la France. En 1972,
01:13:57un homme me donne son nom. Je deviens
01:13:59Robert Martin.
01:14:01Je prends la décision en 2013 de faire
01:14:03connaître au plus grand nombre mes capacités de guérisseur.
01:14:05A presque 60 ans, je me trouve
01:14:07devant la statue de Robert Martin,
01:14:09chef des guérisseurs, au moment où le
01:14:11petit-fils de son neveu me demande
01:14:13si je suis son chien.
01:14:15Je me retrouve à Arcachon.
01:14:17Entre
01:14:191947 et 1966,
01:14:21a exercé
01:14:23un personnage
01:14:25qui s'appelait Robert Martin,
01:14:27qui s'est donné comme titre
01:14:29le titre de chef des guérisseurs.
01:14:31Il avait été à l'époque justement poursuivi
01:14:33pour exercice illégal de la médecine,
01:14:35et il s'était converti
01:14:37à l'église anglicane.
01:14:39Donc il pratiquait selon
01:14:41la Sainte Écriture. Il appliquait les mains
01:14:43en fonction, il se revendiquait
01:14:45qu'en mettant en fonction de la Sainte Écriture,
01:14:47il appliquait les mains.
01:14:49Quand vous vous appelez Robert Martin, vous ne savez pas que ce Robert Martin existe.
01:14:51Du tout.
01:14:53On est dans un film de lelouches,
01:14:55comme je le dis parfois.
01:14:59Il est clair, il ne faut pas raconter
01:15:01aux uns et aux autres,
01:15:03dans des maladies extrêmement graves,
01:15:05jamais intervenu sur un cancer.
01:15:07Non, non, je vous l'ai bien dit
01:15:09tout à l'heure,
01:15:11le cancer se soigne très très bien
01:15:13actuellement en France, il y a d'excellents
01:15:15oncologues. C'est important de le dire, ça reste des choses
01:15:17qui sont d'ailleurs souvent
01:15:19de l'ordre de
01:15:21la mécanique.
01:15:23Tout à fait.
01:15:25Une jambe cassée restera cassée,
01:15:27je ne vais pas la ressouder.
01:15:29Si vous permettez, je retiens juste une chose importante que vous avez dite.
01:15:31Je n'encourage
01:15:33jamais à rompre
01:15:35avec le soin conventionnel.
01:15:37À partir de là, à partir du moment où vous apportez
01:15:39vous un réconfort de votre côté,
01:15:41mais que vous ne faites pas de rupture
01:15:43avec le soin conventionnel,
01:15:45à mon avis vous n'êtes pas critiquable.
01:15:47Selon moi, non.
01:15:49Dans la suite, on va écouter
01:15:51une de nos médecins préférés,
01:15:53c'est évidemment Brigitte Millot,
01:15:55qui sera demain à 10h30,
01:15:57comme chaque samedi.
01:15:59Et Brigitte, de quoi
01:16:01va-t-elle nous parler demain ?
01:16:03Eh bien,
01:16:05du mal des transports.
01:16:07Moi, c'est terrible.
01:16:09C'est vrai ?
01:16:11Quand j'étais petite, c'était une catastrophe.
01:16:13Vous prenez le train et vous êtes malade ?
01:16:15Le train, ça va, mais la voiture, le bateau,
01:16:17n'en parlons pas.
01:16:19Mais une balançoire,
01:16:21je me mets sur une balançoire.
01:16:23Mais si vous conduisez aussi ?
01:16:25Si je conduis, ça va.
01:16:27Et quand j'étais petite, je ne pouvais pas faire un voyage en voiture.
01:16:29Et dans le temps, il y avait des déesses.
01:16:31Il y avait des coquelines,
01:16:33des trucs homéopathiques.
01:16:35Dans le temps, il y avait des déesses
01:16:37dans lesquelles on était malade
01:16:39avec des dyspensions.
01:16:41Ecoutez Brigitte Millot.
01:16:45Qu'est-ce qu'on peut donner
01:16:47comme conseil pour essayer
01:16:49de le préparer ou de l'anticiper
01:16:51ou de le prévenir pour
01:16:53ne pas avoir ce mal des transports ?
01:16:55C'est quand même très handicapant
01:16:57d'être malade pendant tout le voyage.
01:16:59Qu'est-ce qu'on peut faire ?
01:17:01On va déjà essayer de limiter au maximum
01:17:03l'histoire du conflit sensoriel.
01:17:05C'est-à-dire la différence
01:17:07entre que les choses soient
01:17:09le plus concordantes possible
01:17:11au niveau du cerveau.
01:17:13Je vais donner un exemple.
01:17:15Pourquoi le conducteur de voiture
01:17:17n'est jamais malade ?
01:17:19C'est tout simplement
01:17:21parce que lui, il anticipe
01:17:23ce qui va se passer.
01:17:25Il sait qu'il va tourner à gauche.
01:17:27Il sait qu'il va tourner à droite,
01:17:29que ça monte, que ça descend, etc.
01:17:31On va essayer de limiter
01:17:33au maximum
01:17:35les discordances sensorielles.
01:17:39Les voitures aujourd'hui
01:17:41sont peut-être plus agréables.
01:17:47Il y a évidemment beaucoup de questions
01:17:49qui sont posées, notamment des médecins.
01:17:51Michel Mouly est venu plusieurs fois ici
01:17:53et vous interroge.
01:17:55« Avez-vous des études randomisées
01:17:57en double aveugle contre le placebo ?
01:17:59On connaît l'action de l'effet placebo. »
01:18:01Au fond, il dit que c'est de la psychologie.
01:18:03D'ailleurs, vous avez dit tout à l'heure
01:18:05qu'il y a des gens qui arrivent avec un mal-être
01:18:07et vous les remettez sur place.
01:18:09Peut-être parce que vous leur transmettez
01:18:11un fluide ?
01:18:13Peut-être que j'active à ce moment-là
01:18:15l'autoguérison ou la notion du placebo.
01:18:17Je ne conteste pas
01:18:19ces allégations
01:18:21de personnes qui sont sceptiques.
01:18:23Elles seront toujours sceptiques et ça ne me dérange absolument pas.
01:18:25Je suis moi sûr de ce que je fais.
01:18:27Je n'ai aucun doute sur ce que je fais.
01:18:29Je n'ai que des incertitudes
01:18:31quant au résultat. Ça, c'est ma phrase fétiche.
01:18:33Mais tout à l'heure, lorsqu'on s'est
01:18:35vu pour la première fois,
01:18:37je lui ai dit que je connais pas mal de gens
01:18:39qui sont intéressés par cela
01:18:41et même qui sont « clients » parce qu'ils se détournent
01:18:43de la médecine traditionnelle.
01:18:45Et vous m'avez dit « Ah non, mais je ne peux plus prendre de rendez-vous,
01:18:47je suis plein. »
01:18:49C'est-à-dire que c'est un cabinet.
01:18:51J'ai un cabinet.
01:18:53Ce n'est pas remboursé par la Sécurité sociale ?
01:18:55Non, pas du tout.
01:18:57Donc les gens viennent dans une consultation et ils payent ?
01:18:59Oui, exactement.
01:19:01Et vous avez combien de patients par jour ?
01:19:03Je me limite beaucoup, j'ai entre
01:19:0520 ou 30 personnes par mois.
01:19:07Ce n'est pas dans le cadre
01:19:09du commercial.
01:19:11Tout ça est tout à fait légal ?
01:19:13On a le droit d'être guérisseur et de recevoir ?
01:19:15Je déclare mes impôts,
01:19:17j'ai un numéro
01:19:19au CIRET.
01:19:21Mais ce n'est pas un exercice illégal de la médecine ?
01:19:23Ah, on frôle quelques fois.
01:19:25Il y a eu beaucoup de condamnations,
01:19:27beaucoup de procès,
01:19:29beaucoup de détresse,
01:19:31beaucoup d'homicide involontaire,
01:19:33beaucoup de non-assistance à personne.
01:19:35Avec une manipulation mentale et un indoctrinement.
01:19:37Je mets en garde.
01:19:39Il n'y avait pas un homme qui avait été condamné
01:19:41et qui était sur l'île de Ré, qui était un médecin ?
01:19:43Il y en a eu
01:19:45beaucoup, Pascal.
01:19:47Quand vous êtes policier, vous avez quand même
01:19:49une image de marque à défendre.
01:19:51On n'imagine pas que vous escroquiez.
01:19:53Moi, le livre,
01:19:55je le dis dans le livre, c'est écrit,
01:19:57je mets en garde les gens contre
01:19:59aller voir un guérisseur ou un magnétiseur
01:20:01qui vous dit, oh là là, ça va être compliqué,
01:20:03arrêtez tout, ça va être compliqué,
01:20:05on va se revoir au moins
01:20:0715 fois ou 20 fois. Fuyez
01:20:09si vous avez ce genre de propos.
01:20:11Moi, je suis sur le one-shot.
01:20:13Les gens qui viennent me voir, je leur dis,
01:20:15je n'ai jamais de rendez-vous dans mon cabinet.
01:20:19Le plus grand génie de notre époque
01:20:21a été victime de ça.
01:20:23Steve Jobs, fondateur d'Apple,
01:20:25qui devait se faire opérer d'un pancréas,
01:20:27il tombe sur un guérisseur californien
01:20:29qui lui dit, non, non, ne t'inquiète pas,
01:20:31j'ai ce qu'il faut, jus de citron, jeûne, etc.
01:20:33Il est mort quelques temps après.
01:20:35Vous avez beaucoup travaillé sur les sectes.
01:20:37J'étais président d'Amélie Villeneuve.
01:20:39C'était 40% des signalements, c'était des questions
01:20:41de santé, avec des ruptures avec le soin conventionnel.
01:20:43Moi, je dis, pour ceux qui nous écoutent,
01:20:45ce que fait monsieur,
01:20:47ça n'a pas de danger,
01:20:49puisqu'il dit bien aux gens,
01:20:51je viens vous apporter un réconfort,
01:20:53mais surtout, n'arrêtez pas votre soin conventionnel.
01:20:55Et pourquoi ils viennent, alors ?
01:20:57Parce qu'il y a moins d'écoute,
01:20:59au niveau de la...
01:21:01Si vous permettez, je vais répondre.
01:21:03Parce qu'il y a moins d'écoute.
01:21:05Actuellement, les médecins sont débordés.
01:21:07Ils n'écoutent plus que...
01:21:09Si vous avez la chance d'avoir un rendez-vous,
01:21:11c'est 10 minutes, un quart d'heure.
01:21:13Chez moi, c'est une heure.
01:21:15Écoutez, chacun se fera son opinion.
01:21:17On peut lire ce livre. Robert Martin, flic guérisseur.
01:21:19CEA aux éditions.
01:21:21Maman édition.
01:21:23Frédéric Apechnard a écrit quelques lignes.
01:21:27On va se quitter ? Vous allez me donner vos procurations ?
01:21:29Non, je blague.
01:21:31Vous allez tous voter ?
01:21:35Vous allez tous voter ?
01:21:37Et à quelle heure ?
01:21:39Est-ce que votre décision est prise ?
01:21:41Oui. Pas encore.
01:21:43Et vous ?
01:21:45Oui, bien sûr.
01:21:47Et vous, M. Martin ?
01:21:49Moi, je ne sais pas encore.
01:21:51Moi non plus, je ne sais pas encore.
01:21:53Dans la circos, c'est compliqué de lire des éditions.
01:21:55Bien sûr, bien sûr.
01:21:59Bon, écoutez, ça va être intéressant.
01:22:01Évidemment,
01:22:03toutes ces news se mettent en branle.
01:22:05Dimanche soir,
01:22:07avec Laurence Ferrari,
01:22:09mais aussi avec Elliot Deval,
01:22:11avec Romain Desarbres,
01:22:13avec toutes les incarnations de la chaîne
01:22:15qui seront présentes.
01:22:17Olivier Benquemouic, Julien Pasquet, je dois en oublier,
01:22:19sans doute. Laurent Capra
01:22:21était à la réalisation, je le remercie.
01:22:23Ludovic Liebherr était à la vision.
01:22:25Grégory Possidalo, Benjamin Cuneo,
01:22:27Pauline Trefzère, notre amie Marine
01:22:29a pris quelques jours de vacances.
01:22:31Donc, là où elle est, nous la saluons.
01:22:33La programmation, Nicolas Nissim
01:22:35et toute son équipe que je salue.
01:22:37Est-ce qu'il est encore là, Jacques ? Que je lui dise bonjour ?
01:22:39Parce que Jacques, parfois, je le taquine.
01:22:41Il a pris l'avion
01:22:43pour revenir, pourquoi pas,
01:22:45à ces news. On a des images de l'avion ?
01:22:47Parce que ça, il nous a quand même impressionné.
01:22:49Passez vraiment un excellent week-end.
01:22:51Et puis, regardez comme il était
01:22:53beau dans son avion, Jacques Vorno.
01:22:55Formidable.
01:22:57Oui, passez un excellent week-end.
01:22:59On a la preuve.
01:23:01On se croirait, vous savez,
01:23:03dans un film,
01:23:05parfois, pendant les années 40,
01:23:07où il y avait des avions
01:23:09qui arrivaient de Londres et qui se posaient
01:23:11sur des champs
01:23:13avec des agents
01:23:15du général qui venaient
01:23:17sur le sol de France.
01:23:19Merci. Jean-Marc Morandini,
01:23:21dans une seconde. Passez un excellent week-end.
01:23:23Et à lundi.