En voyage au Pérou son corps à dit stop !

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Découvrez l'extraordinaire parcours de résilience et de découverte de soi d'Éloïse, une jeune femme confrontée à des soucis de santé inattendus lors de son voyage en Amérique du Sud.
Après un effondrement soudain à Cuzco, elle a dû se battre contre une série d'infections et de complications, menant à un diagnostic alarmant. Malgré les obstacles, elle a trouvé la force de transformer sa lutte en une mission inspirante : un voyage autour du monde pour sensibiliser et collecter des fonds pour la recherche sur cette maladie rare.
Son histoire est une véritable source d'inspiration, illustrant comment les épreuves peuvent mener à un but significatif et avoir un impact profond.

Merci à Eloïse pour sa confiance et pour son témoignage fort.
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Travel
Transcript
00:00A partir du moment où il m'a dit, je peux pas te laisser partir, je te garde, j'ai fait un blackout.
00:04Je me souviens pas de tout. J'ai perdu mon espagnol, j'ai perdu mon anglais, j'ai perdu mon français.
00:09Même physiquement, je tenais plus que vous et je me suis effondrée en fait.
00:12J'ai fait un burn-out qui a été très violent au fur et à mesure que j'allais mieux.
00:17Je me suis rendu compte que ça fait des années que je voulais partir en voyage.
00:20Donc pour moi, c'était évident qu'il fallait que je partrialise l'esclave.
00:24Je vais aller au Pérou où j'ai une amie qui habite à Cusco et puis je vais remonter la côte de Colombie.
00:30Donc Pérou-Équateur-Colombie.
00:32Puis c'est en remontant au Pérou que tout a déraillé.
00:34Je suis descendue sur le lac Titicaca et c'est en remontant à Cusco où j'en suis pas repartie.
00:40C'était 48 heures de bus.
00:41Le Covid était encore très actuel et les gens étaient encore très marqués par ce qui s'était passé.
00:45Donc quand j'ai commencé à me sentir mal, j'osais pas trop dire que j'étais pas bien.
00:49Fallait faire très attention, il y avait encore besoin des pass Covid pour passer la frontière.
00:52Il y avait encore besoin des masques dans beaucoup d'endroits.
00:55Donc quand je suis rentrée à Cusco, je suis bien faible.
00:58Je sais que j'ai pas les capacités de tout le monde au niveau de la récupération, de la fatigue.
01:02Entre l'altitude de Cusco qui est à 3600 mètres d'altitude,
01:06moi j'étais sur la partie haute dans l'hostel, donc j'étais autour de 3800.
01:10Je me suis juste dit, je suis naze, je me repose et puis après je repars pour le Machu Picchu.
01:15Et du coup, je suis juste allée à cet hostel qui n'était pas le même qu'à l'aller,
01:19donc que je connaissais moins, dans un quartier que je connaissais moins.
01:22C'était quand même un quartier moins sympa.
01:23Je me sens pas très à l'aise quoi.
01:25Plus les jours passaient, moins on les récupérait.
01:27J'étais toute seule dans cet hostel parce qu'il y avait très peu de touristes.
01:29J'étais tellement faible que je me mettais des alarmes pour sortir.
01:33Et quand je sortais, je me traînais contre le mur vraiment.
01:35Je descendais les escaliers sur les fesses.
01:37Je me tenais au mur pour aller au bout de la rue pour m'acheter de bananes et du coca.
01:41J'essayais de sortir deux fois par jour mais c'était compliqué
01:43et ça me durait vraiment le temps du trajet qui durait normalement 3 minutes.
01:47J'en mettais 15.
01:48Je pense que je dormais 20 heures sur 20.
01:50Je n'osais pas demander à changer de chambre
01:51parce que la suspicion de Covid à tout moment pouvait me renvoyer en France.
01:55Vraiment, je pensais que c'était ça.
01:57Je pensais que c'était le Covid.
01:58Ça va être difficile parce que je sais que je suis diminuée au niveau de mes capacités pulmonaires.
02:02Mais si je reste bien alitée, que je ne mange que des fruits, du coca,
02:06des trucs qui vont redonner un peu du boost, ça va le faire.
02:09Ça va être difficile.
02:10Mais pendant une semaine, je ne vois personne.
02:13Je peux réussir à passer entre les mailles du filet quoi.
02:15Il n'y a que nous.
02:17Il y a un jour, j'ai commencé à avoir mal au poumon.
02:20Directement, mon cerveau s'est rappelé de cette douleur et j'ai dit,
02:24ça, ce n'est pas normal.
02:25Je me suis dit, même si c'est le Covid, ça commence à devenir grave, cette douleur-là.
02:29J'ai quand même prévenu mes parents quand j'ai commencé à avoir mal au poumon.
02:32Je leur ai dit, qu'est-ce que je fais ?
02:33Et donc, l'accord avec mes parents était, si le test est négatif,
02:36je vais voir un médecin.
02:37Sachant que voir un médecin, c'était aller à l'hôpital
02:40et que pour moi, aller à l'hôpital, ça reste difficile.
02:43Ce test s'est allé négatif et là, tout s'est effondré.
02:46Ça veut dire que ce n'est pas le Covid.
02:47Ça veut dire que c'est autre chose, que j'ai vraiment mal au poumon,
02:50qu'il y a vraiment un problème,
02:51que ça ressemble vraiment à ma douleur de cancer.
02:55Hasard total.
02:55Une des nanas avec qui j'étais m'avait dit,
02:57ben tiens, je reviens de Cusco, là-bas, j'ai eu des problèmes de santé.
03:00Donc, si ça intéresse ta pote Camille là-bas ou toi quand tu y retournes,
03:04j'ai le nom d'un super médecin qui est excellent,
03:06qui parle un peu français, qui parle extrêmement bien anglais.
03:08Donc, j'avais un contact de médecin de plus ou moins de confiance à Cusco.
03:12À partir du moment où il m'a dit, je ne peux pas te laisser partir, je te garde,
03:16j'ai fait un blackout.
03:17Je ne me souviens pas de tout.
03:18J'ai perdu mon espagnol, j'ai perdu mon anglais, j'ai perdu mon français.
03:21Même physiquement, je ne tenais plus debout et je me suis effondrée en fait.
03:24Le soir, à 21h, il y a un médecin qui est venu.
03:27C'était un infectiologue retraité,
03:30un des meilleurs infectiologues du Pérou qui habitait à Lima
03:33et qu'ils ont fait venir en urgence de Lima à Cusco en avion
03:36pour qu'ils puissent essayer de comprendre ce que j'avais.
03:39Ça a été très, très compliqué.
03:40Je suis restée dix jours dans cet hôpital sous perfusion d'oxygène,
03:43hospitalisé grave quoi.
03:45J'avais beaucoup de mal à m'alimenter.
03:47Mes seuls déplacements, c'était pour aller au relief.
03:49Je sais que ce monsieur était assez inquiet.
03:51Les premières choses qu'il m'a dit, c'était que c'était quelque chose de tropical.
03:55Il venait de Bolivie et que je ne pouvais pas connaître en France.
03:59En fait, j'avais tellement de symptômes qui étaient incohérents.
04:02Ils n'arrivaient pas à comprendre ce qui se passait
04:03parce que chaque fois qu'il disait ça peut être ça, ça peut être ça, ça peut être ça,
04:07il y avait des choses qu'il disait ben non, ça ne peut pas être ça
04:09parce qu'il y a tels symptômes, parce que je vomissais, j'avais des diarrhées.
04:13Dès que je m'alimentais ou que je prenais un médicament, je vomissais.
04:17Il y a des médicaments que je ne peux pas prendre.
04:19Il m'est impossible de prendre de la morphine par exemple
04:21parce que je crie mal à ça maintenant.
04:23Et en plus de ça, quand il me faisait les perfusions,
04:26je sais exactement où est-ce que ça ne marche pas pour moi,
04:28où est-ce que ça marche.
04:29Et les infirmières avaient du mal à comprendre ce qui se passait.
04:32Et donc quand elles me cliquaient, je hurlais de douleur, c'était compliqué.
04:36Ce n'était pas une partie de plaisir.
04:37On n'essayait pas de trouver ce que j'avais,
04:39on essayait d'éliminer ce que je n'avais pas.
04:41Tellement c'était compliqué.
04:42Et donc il s'avère que j'ai eu un parasite qu'on trouve dans les os usés,
04:49une salmonelle, une bactérie dont on ne sait pas ce que c'est
04:53mais qui s'est mise dans mon poumon et qui s'est infectée.
04:55Donc c'est ça qui était grave.
04:57Une infection virale où à part que ce n'était pas le Covid,
05:00on ne sait pas ce que c'était.
05:02Et une autre infection bactérienne qui était un peu plus légère
05:05mais qu'ils n'ont pas trouvé ce que c'était non plus.
05:07Donc tout ça d'un coup, je vous laisse imaginer mon état.
05:11Et donc j'ai été hospitalisée dix jours,
05:13dont quatre où j'étais enroulée.
05:15J'ai des photos où j'avais vraiment une hospitalisation grave,
05:19l'oxygène, les tuyaux partout.
05:20Pour un rapatriement sanitaire, il y a des conditions,
05:22c'est qu'il ne faut pas être trop malade.
05:24Parce que sinon, autant la compagnie aérienne que l'assurance, je crois,
05:29refusent de te rapatrier si tu as des risques graves dans l'avion
05:33de contamination, de survie.
05:36À l'été, sept jours, hospitalisée, dix jours.
05:39Et après, quand je suis sortie de l'hôpital,
05:41j'ai attendu deux jours dans un hôtel
05:44pour être sûre que je sois en état d'être transportée.
05:47Donc à ce moment-là, j'avais un petit peu de vitalité
05:50et surtout, j'ai eu un regard de force et d'énergie
05:53où je me suis dit, je vais rentrer,
05:55il faut que je profite de mes deux derniers jours.
05:56Connaissant maintenant mon état quand je suis rentrée en France,
05:59je ne sais pas comment j'ai fait.
06:00Moi, je voulais absolument continuer mon voyage,
06:02donc j'ai essayé de négocier auprès des médecins en me disant
06:04mais si je vais en Martinique, c'est la France.
06:06Le médecin ne voulait pas que j'aille dans un pays où,
06:08si ça n'allait pas, mieux, je suis en danger.
06:12Donc en Amérique du Sud, compliqué.
06:13Équateur, Colombie-Britannique et les pays où j'avais décidé d'aller,
06:17ce n'était pas l'idéal.
06:18Et donc je me disais, mais si je vais en Martinique
06:20ou par là-bas, c'est la France ?
06:23Il m'a dit non, en fait.
06:24Il sache que dans les deux prochains mois,
06:26voire six prochains mois, tu oublies la randonnée.
06:29D'une, tu ne seras pas en capacité de marcher
06:30et de deux, ça peut être dangereux, donc non.
06:32Et en fait, au fur et à mesure, je me disais,
06:34mon voyage perd son sens,
06:35je vais plus m'inquiéter qu'autre chose.
06:37Donc j'ai accepté.
06:39J'ai fini par accepter, Américe Ilia est rentrée.
06:41Moi, j'avais très peur.
06:42Ça va un peu mieux, mais si ça dégénère dans l'avion,
06:45qu'est-ce que je fais ?
06:46C'est quand même un long courrier,
06:48je crois qu'il y a 15 heures de vol.
06:49J'ai fait Cusco-Lima, Lima-Geneve.
06:52Et en fait, dans un rapatriement sanitaire,
06:53on est un peu plus pris en charge que dans un trajet normal.
06:56J'avais quelqu'un qui s'occupait de moi.
06:59Il y avait des médecins dans l'avion,
07:00il y avait de quoi pallier si j'avais un problème.
07:03J'ai fait une crise d'asthme dans l'avion.
07:05Au milieu de la nuit, ça, ça a été très compliqué à gérer
07:06parce qu'une crise d'asthme, déjà, c'est pas facile de base.
07:10Et en plus, là, il y a la panique.
07:12Quand ça m'arrive, j'ai besoin de sortir
07:14et d'aller respirer dehors.
07:15Le médecin au Pérou s'était tellement bien occupé de moi
07:18que sur mes ordonnances, les traitements qu'il m'avait donnés,
07:21j'avais de quoi guérir doucement, mais sûrement.
07:24J'ai mis plus de deux mois à me remettre.
07:28Aujourd'hui encore, j'ai des séquelles.
07:29J'ai perdu 10% de capacité respiratoire.
07:32Je pouvais pas monter des escaliers debout.
07:34C'est ma maman qui m'a attaché les cheveux
07:36parce que lever les bras, c'était un effort tel pour moi
07:38qu'en plus, faire l'effort d'attacher l'élastique, c'était trop.
07:43Je pouvais pas couper ma viande et manger.
07:44Quand je mangeais, il fallait que je fasse des pauses.
07:46Je dormais beaucoup.
07:47Mais il y avait le côté, bon, j'ai courté mon voyage.
07:50J'ai pas pu faire ce mois dans les plantations de cacao
07:53qui, encore maintenant, me fait rêver
07:54et que j'espère pouvoir faire un jour dans ma vie.
07:57Pendant ces deux mois de convalescence, je me suis dit,
07:59je repartirai.
08:00Mais pour moi, il y a eu quelque chose qui s'est passé
08:03où je me suis dit, je ne veux plus voyager pour mon plaisir.
08:06Je veux voyager utile.
08:07Je me suis un peu plus renseignée sur ce que j'ai eu
08:10et notamment sur le cancer que j'ai eu
08:12où je me suis rendu compte que j'en savais pas grand chose
08:15du fait de ma jeunesse,
08:16du fait que j'ai pas trop posé de questions quand ça m'est arrivé,
08:19du fait de mon déni.
08:20Et après mon opération,
08:21j'ai complètement squeezé ce qui s'était passé
08:24et je me suis pas du tout intéressée à ce que j'avais eu.
08:27Et donc, comme j'avais que ça à faire,
08:29il me s'est renseigné sur le cancer que j'avais eu
08:30et je me suis rendu compte que j'en savais rien, en fait,
08:33et que c'était pas vraiment le cancer du poumon,
08:36mais c'était pas non plus une tumeur neuro-endocrine.
08:39Donc, encore maintenant, j'en apprends sur ce que c'est.
08:41Du peu qu'on sait de cette maladie,
08:43ça arrive aux femmes de plus de 50 ans, non-fumeuses,
08:46et on n'en sait pas plus.
08:47Et je me suis dit, bah tiens,
08:48moi j'ai de la jeunesse qui fait,
08:50et ma force de caractère qui fait que je peux
08:52peut-être essayer de faire un peu bouger ça
08:54et je peux faire en sorte de révolter les fonds
08:56ou de faire avancer cette recherche-là
08:57parce que c'est pas normal que, moi, avant un an,
09:01j'ai pas eu de réponse à toutes ces questions.
09:03Je me suis dit, à 25 ans, j'ai peut-être besoin de savoir
09:06qu'est-ce qui va m'affecter
09:07pendant une bonne partie de ma vie quand même,
09:10qu'est-ce qui m'empêche aujourd'hui
09:11de faire un study pour une voiture,
09:12qu'est-ce qui m'empêche aujourd'hui
09:14d'investir dans l'immobilier si j'en ai envie,
09:15qu'est-ce qui m'a changé la vie, en fait.
09:18Il m'est venu l'idée de repartir
09:20dans un projet où j'allais lever des fonds pour la recherche.
09:23En faisant des recherches, je me suis rendu compte
09:24qu'il n'y a pas d'association pour les maladies pulmonaires
09:26autres que les cancers qui existent.
09:28C'est soit consacré à l'asthme,
09:29soit consacré au cancer, soit un peu de tout.
09:32Mais moi, je ne voulais pas que ça parte pour le cancer,
09:33je voulais que ça parte pour cette maladie-là.
09:35Je m'étais rapprochée d'une ASSO au Québec,
09:37sauf que c'est très compliqué quand on rentre un projet,
09:39les dons ne sont pas déductibles d'impôt si ce n'est pas une association.
09:41Mais pour rentrer une association, il faut un bureau,
09:44minimum trois personnes pour ce bureau,
09:45ça coûte pas presque.
09:46Donc j'ai commencé à créer une ASSO.
09:48J'ai deux copines qui avaient accepté de constituer un bureau avec moi.
09:51C'était trop de charge mentale pour moi,
09:53je n'avais pas envie de me lancer là-dedans.
09:55Donc j'ai monté un projet indépendant.
09:57J'ai appris plein de choses,
09:58j'ai fait des formations d'entrepreneurs
09:59pour pouvoir créer des budgets,
10:03créer un projet en dossier de sponsor.
10:05J'ai créé un site internet,
10:06j'ai une amie qui est graphiste qui m'a créé un logo.
10:10Et en fait, j'ai créé comme si c'était une mini-entreprise.
10:13En gros, j'ai repris à travailler début septembre
10:15dans la gastronomie à Paris.
10:17Les horaires de restauration sont assez intenses
10:18et quand je sortais du travail à minuit,
10:20je rentrais chez moi et puis je travaillais
10:22jusqu'à trois heures du matin sur le projet.
10:23Je faisais deux journées en une,
10:24l'après-midi pendant la pause
10:26et le soir après le travail, je bossais sur le projet.
10:28Et puis ça a payé parce qu'aujourd'hui je suis en Équateur
10:30et ça fait bientôt trois mois que je suis partie.
10:32Et j'en suis à plus d'un tiers de l'objectif financier du projet.
10:36Donc c'est une belle revanche.
10:38Et donc aujourd'hui, je fais des randonnées autour du monde
10:41pour pouvoir récolter des fonds
10:42pour cette firme rare de cancer du poumon
10:45qui s'appelle Tumor Endocrine ou Neuro Endocrine.
10:48Et ça arrive bien, j'apprends plein de choses,
10:50je rencontre plein de gens.
10:52J'ai créé un site internet avec mon histoire,
10:55le projet.
10:56Dessus, il y a un onglet où on peut faire un don
10:59pour participer au projet.
11:00Globalement, sur les fonds récoltés,
11:03j'ai un palier à atteindre.
11:04En dessous de ce palier, 35% des dons
11:06seront reversés à Gustave Roussy à mon retour,
11:09qui est l'institut de recherche.
11:10Et 65% financent le voyage,
11:13donc tout ce qui est les randonnées,
11:14les transports entre les randonnées,
11:15les logements et l'alimentation,
11:18tout ce qui touche à ces randonnées et à ce projet.
11:20Et une fois ce palier atteint,
11:22l'intégralité de ce qui sera récolté après ce palier
11:24sera reversée directement à l'institut.
11:26Participer, c'est sur le site internet
11:28www.la-mariposa.fr
11:32La mariposa, ça veut dire le papillon en espagnol.
11:34Je pense que ce qui est important dans tout ça,
11:37c'est qu'il ne faut pas se morfondre
11:39et qu'il faut y croire.
11:41Si un an, on m'avait dit que j'y arriverais,
11:43même si j'ai encore du chemin avant d'y arriver,
11:46il me reste 9 mois de voyage,
11:47il me reste 20 000 euros à trouver.
11:50Mais en fait, je n'ai pas fait d'école de commerce,
11:53je ne suis pas issue du management firm du tout
11:55et j'ai réussi à remonter ce projet.
11:57Et à construire ce voyage,
11:59en fait, juste parfois en osant demander aux gens
12:01et en osant en parler, ne rien lâcher
12:03et oser et ne pas avoir peur de demander de l'aide aux gens.
12:06Si j'avais eu quelqu'un qui m'avait dit
12:08« Regarde, la vie ne s'arrête pas
12:09et tu pourras mener à bien tes rêves
12:11malgré un cancer abordé un an. »
12:13Je n'aurais peut-être pas fait un déni comme ça.
12:16En parlez, parlez-en.

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