Category
🗞
NewsTranscription
00:00Bonjour, bienvenue sur l'Investisseur TV de notre émission Bourse où les gérants
00:14viennent nous parler des valeurs intéressantes dont ils ont repéré.
00:19Aujourd'hui c'est Louis de Montalemberg, le président fondateur de Playad Asset Management
00:24que nous recevons.
00:25Oui bonjour.
00:26Bonjour Stéphane.
00:27Alors Playad Asset Management, vous mettez deux mots sur la maison que vous avez créée
00:31en 2008.
00:32Voilà, alors Playad Asset Management est une société de gestion qui est spécialisée
00:35dans la gestion actions internationales, tech, donc on est la seule maison spécialisée
00:39dans la technologie avec un fonds qui s'appelle PAM Cloud Revolution qui est vraiment spécialisé
00:43sur ce que j'appelle la cloudification de l'économie, c'est-à-dire cette nouvelle
00:47vague de digitalisation des entreprises que permet aujourd'hui le cloud.
00:51D'accord.
00:52Typiquement, je vous donne juste un exemple parce que le cloud c'est une infrastructure
00:56qui a été lancée on va dire en 2010 et qui permet au logiciel de se projeter dans
01:00des pans entiers d'économies dans lesquelles il n'était pas.
01:02On a coutume de dire que grâce au cloud le logiciel va manger le monde, je vous donne
01:07un exemple qui vous sera familier, DocuSign par exemple est une entreprise qui digitalise
01:13tous les process de signature, n'est possible que par le cloud mais je pourrais vous parler
01:17de Sense qui est une entreprise qui digitalise et qui permet de cloudifier l'avomatique.
01:22D'accord.
01:23C'est loin de la tech mais en réalité si on branche sur le cloud ça permet de digitaliser
01:27beaucoup de process.
01:28Alors dans ce secteur de prédiction qui est le vôtre, vous étiez venu je crois en mai
01:322023, vous avez parlé de trois valeurs, MongoDB, ça fait partie, c'est un éditeur pour gérer
01:39les bases de données, c'est une valeur qui a toutes ces valeurs tech qui ont souffert
01:45pendant l'été et qui sont en train de reprendre même si c'est un petit peu poussif.
01:49En fait on a une année qui est assez complexe parce que là où l'IA générative à notre
01:54sens va être diffusée par le logiciel, en réalité on est dans l'instant hardware
01:58de l'IA générative, c'est à dire que dans le premier étage de la fusée, on investit
02:03dans les vendeurs de pelle, c'est à dire les producteurs de semi-conducteurs, puis
02:07on va dans ce qu'on appelle les hyperscalers, c'est à dire les géants du cloud qui apportent
02:11des services de calcul du cloud, les hébergeurs, l'infrastructure et le service et pendant
02:16toute l'année 2024 et 2023, les entreprises de logiciels ont commencé à produire des
02:22fonctionnalités d'IA qui vont émerger fin d'année cette année ou en 2025, mais du
02:27coup les investisseurs ont préféré se reporter intégralement sur les semi-conducteurs,
02:33je crois que NVIDIA est dans 9 fonds américains sur 10, aux dépens du logiciel dans l'allocation
02:38tech.
02:39Il y a eu une flambée et après ça a corrigé un peu pour cette raison ?
02:41Il y a eu un rattrapage en 2023 et en 2024, c'est un peu cette histoire de, il faut tout
02:48mettre sur les semi-conducteurs, nous on pense que sur les semi-conducteurs, ce sont des
02:53plans d'investissement, c'est cyclique, c'est à dire qu'il y a un début, un milieu et une
02:56fin et qu'on prépare le logiciel.
02:59A quel moment du cycle ?
03:00Je ne sais pas parce que l'IA générative est à coup sûr la révolution de notre génération,
03:06mais combien de temps l'équipement de ces hyperscalers va durer, je ne sais pas vous
03:11en dire, mais tout ce que je sais, c'est qu'il y aura une fin, donc l'hyper croissance
03:15de NVIDIA aura une fin.
03:16Sur le logiciel, en revanche, on est sur des chiffres d'affaires récurrents qui mettent
03:20plus de temps à se construire, mais qui sont beaucoup plus constants dans le temps et donc
03:23qui créent de la valeur sur le long terme.
03:25Et donc MongoDB est une entreprise d'avenir sur les bases de données, qui est vraiment
03:31la technologie fondamentale pour faire fonctionner les applicatifs, mais pour l'instant, il faut
03:36admettre qu'elle n'a pas du vent dans les voiles parce qu'on attend que les applicatifs
03:40d'IA générative arrivent sur le marché pour enrichir son chiffre d'affaires.
03:43D'accord, si les tendances se font à la hausse, simplement, il y aura des mouvements de liquidité.
03:46Voilà, d'accord, mais ça reste une de nos grosses convictions.
03:48Crowdstrike, qu'on avait recommandé à l'époque, a eu un parcours absolument spectaculaire
03:53jusqu'à l'accident de cet été.
03:54Oui, alors rappelez-nous de l'accident.
03:56L'accident de cet été, c'est qu'une mise à jour d'une composante du logiciel a fait
04:00cracher l'ensemble de l'informatique mondiale, donc ça a été extrêmement grave.
04:04En réalité, aujourd'hui, on pense que les retombées sont minimes au niveau de l'entreprise
04:09Crowdstrike, qui reste un des acteurs incontournables de la cybersécurité, c'est une des grandes
04:14plateformes.
04:15Ça ne nuit pas trop à sa réputation ?
04:16Non.
04:17Parce qu'on a quand même entendu parler, ça fait la TV des journaux.
04:18Non, non, parce que ça n'est pas ce qu'on appelle un bridge, c'est-à-dire qu'il n'y
04:20a pas eu un problème de cybersécurité, il y a eu un problème opérationnel, de mise
04:25à jour, qui est un problème.
04:27Pour nous, la valeur potentielle du titre a baissé par rapport à ce qu'on pensait
04:31historiquement.
04:32Ça reste quand même un des acteurs dominants de la cybersécurité et une entreprise extrêmement
04:37intéressante.
04:38Et j'avais recommandé Believe à l'époque.
04:40Believe, vous aviez eu, comment dirais-je, le neffin, puisqu'on est à plus de 70% sur
04:45un an avec une OPA de sortie avec une belle prime.
04:48Voilà, il y a eu une OPA à 15 euros, je crois que je l'avais recommandée entre 9
04:52et 10 euros à l'époque, OPA à 15 euros, qui n'est pas totalement satisfaisante parce
04:57que l'introduction en bourse était faite à 19,50 euros, donc on est en dessous alors
05:01que les quantums opérationnels de l'entreprise étaient excellents.
05:05Mais le management, voyant son titre rester relativement bas, en a profité avec un fonds
05:11EQT Partners pour retirer le titre de bourse.
05:14Nous, on était rentrés, notre prix de revient était à 9,42 dans le fonds, donc on est
05:17très contents, même si on est un peu déçus de cette sortie de bourse.
05:20D'accord, une OPA avec un bio-manager, en ont profité.
05:23Alors, aujourd'hui, qu'est-ce que vous apportez dans la Besace ? Il y a trois valeurs,
05:26il y a Adyen, c'est l'un des leaders du paiement digital, c'est des Hollandais, je crois.
05:32Oui, tout à fait.
05:33Et c'est vraiment une des pépites tech européennes, et Dieu sait qu'il n'y en a pas beaucoup,
05:36si on doit regarder, la tech c'est quelque chose qu'on doit regarder au niveau mondial,
05:40on n'a vraiment que trois champions, c'est ASML dans les machines de lithographie, Adyen
05:45dans le paiement et SAP dans le logiciel.
05:47Adyen, c'était une star de la bourse jusqu'à l'année dernière, il y a exactement un an
05:53quand ils ont sorti, enfin quelques jours avant, quand ils ont sorti leurs résultats
05:56du premier semestre, ils ont annoncé des marges qui étaient très en dessous de ce
06:01qui était attendu, ils étaient historiquement à plus de 50% de marge opérationnelle, ils
06:05étaient là à 37% de marge opérationnelle, et ils le justifiaient par un plan de recrutement
06:09pour pouvoir alimenter le plan de croissance des cinq années suivantes.
06:14C'est quand même une entreprise qui croit à plus de 20%.
06:16Donc il y a eu une, le marché n'était pas préparé, grosse déception, le titre
06:21est tombé de 53% en quelques jours, pour une star de la cote et une large carte européenne.
06:26Ils sont mal communiqués, parce qu'ils auraient pu comment préparer le marché, faire des
06:29profits de warning.
06:30Ça, c'est les bâtards, ils ont très mal communiqué.
06:36Nous, à l'époque, on a renforcé nos positions parce qu'on pense que la
06:40justification est bonne.
06:42Adyen, en fait, quand vous faites un paiement en ligne, il y a à peu près cinq étapes et
06:46souvent cinq intervenants.
06:47Eux, ils ont ce qu'on appelle un stack technologique qui leur permet de fusionner trois
06:52étapes. Et c'est très important parce que ce n'est pas seulement une affaire de coût, c'est
06:55aussi une affaire d'efficience.
06:57Ça veut dire que quand vous êtes en ligne, il y a beaucoup de paniers qui sont abandonnés
07:00parce que l'étape paiement peut mettre un peu de temps, un peu complexe.
07:04Donc, Adyen, c'est vraiment le disrupteur du secteur qui a commencé en
07:10Europe et qui maintenant est aux Etats-Unis et sur toute la chaîne de valeur, c'est-à-dire
07:14aussi bien les magasins physiques que l'online, parce qu'on est dans l'omni-
07:18canalisation, c'est-à-dire qu'il faut pouvoir assurer toute la chaîne de valeur.
07:22Et donc, les résultats sont plutôt bons.
07:25Le titre aujourd'hui est à plus de 13% depuis le début de l'année, ce qui est très en
07:28dessous de son potentiel.
07:29On parle quand même d'une entreprise qui fait un milliard six de chiffre d'affaires, qui
07:33croit à peu près à plus de 20% et qui va croître à plus de 20% dans les cinq années
07:37qui viennent par an et qui a des marges supérieures à 40% de marge d'exploitation.
07:43Donc, tout ça n'est pas dans le titre.
07:45Tout ça n'est pas dans le titre.
07:46On pense que c'est une entreprise qui a un bel avenir.
07:49Parfait. Deuxième valeur, monday.com, on ne connaît pas trop, c'est israélien,
07:54c'est un éditeur d'applicatifs, mais c'est une entreprise qui est cotée au Nasdaq,
08:00aux Etats-Unis, mais qui est une entreprise israélienne, qui est ce qu'on appelle à
08:03l'origine un WorkOS, c'est-à-dire que c'est un applicatif qui permet à une équipe
08:07d'organiser les interventions des différents membres de l'équipe dans des projets
08:11complexes. À l'origine, c'est ça.
08:13Puis, ils ont adapté.
08:14Derrière, ils ont fait un CRM, un Salesforce-like, un CRM.
08:20Et puis, ils ont construit leur système de base de données qui s'appelle
08:23le monde des DB, qu'ils ont sorti cette année, et qui leur permet d'avoir un
08:27applicatif intégré sur lequel ils peuvent rajouter des modules.
08:30Et finalement, on est dans la fabrication progressive d'un ERP, c'est-à-dire d'un
08:35système intégré pour les entreprises, mais cloud native, c'est-à-dire construit pour
08:39le cloud, donc extrêmement flexible, extrêmement versatile.
08:44Donc, c'est une exécution extraordinaire parce que c'est une entreprise qui est
08:46plutôt sur les PME, il se trouve que les PME, c'est plutôt les PME.
08:52On voit beaucoup d'entreprises du logiciel qui ont souffert en ce début d'année parce
08:56que les PME souffrent du ralentissement économique plus que les grandes
08:59entreprises. Et en fait, ils réussissent de plus en plus à convaincre des grandes
09:02entreprises. Donc, ils ont un taux de croissance qui est supérieur à 30%.
09:05C'est une entreprise qui fait près d'un milliard d'années de dollars de chiffre
09:10d'affaires cette année, qui a des marges de 14%, mais avec un potentiel qui va aller
09:14à 30%. C'est une exécution incroyable.
09:17Alors, depuis le début de l'année, ils sont bien dressés puisqu'on est à plus 48%.
09:21Mais il faut savoir que le fait qu'ils soient basés dans Israël à partir du 7
09:24octobre de l'année dernière, ça a été un bain de sang pour le titre boursier, c'est
09:28à dire que le titre s'est effondré malgré le fait qu'ils soient cotés aux Etats-Unis,
09:34mais parce que de manière réaliste, ils ont une partie des équipes qui est là-bas.
09:38Mais c'est une entreprise mondiale qui n'est pas dépendante d'Israël.
09:41C'est pour ça qu'on a un redressement, mais on a toujours une valorisation qui est
09:45extrêmement raisonnable compte tenu de l'exécution du taux de croissance, de la
09:49marge. Et je rajouterai un dernier élément, c'est que dans ces entreprises du cloud,
09:54on facture d'avance des abonnements, ce qui permet d'avoir un besoin en fonds de
09:58roulement négatif. Plus je crois, plus je rentre de cash.
10:01Typiquement, leur besoin en fonds de roulement est de 50% négatif du cash.
10:05BFR négatif. Voilà BFR négatif.
10:07Ça veut dire qu'en fait, ils ont une marge de cash flow libre qui est de 30%, donc
10:1114% de marge opérationnelle.
10:14Mais en réalité, une marge de cash flow libre...
10:15Mais qu'est-ce qu'ils en font alors de leur cash ?
10:16C'est pour investir ? C'est pour distribuer ?
10:18Alors c'est un peu le tropisme du secteur de la tech, c'est qu'on s'assied sur des
10:23grosses piles de cash. On a vu chez Apple pendant des années, avant qu'ils versent
10:27des dividendes, qu'ils empilaient le cash.
10:30Nous, c'est 90% des entreprises de notre portefeuille qui ont une trésorerie nette
10:33positive, Monday a un milliard de dollars aujourd'hui de trésorerie nette.
10:39Bon, mieux c'est ça qui est vendité, mais...
10:41Alors en général, ce type d'entreprise se lance à un moment dans des plans de
10:44rachat d'actions. Aujourd'hui, Monday n'est pas encore dans ce processus.
10:47Il n'y a pas de croissance externe, en fait, c'est en organique.
10:49Alors sur Monday, ça sera purement organique.
10:51On imagine mal Monday faire des croissances externes parce que justement, la pureté de la
10:55construction du produit leur permet d'être vraiment efficace pour mettre en place des
11:00stratégies d'IA génératives.
11:03D'accord. Troisième et dernière valeur, c'est DataDogger, c'est américain, mais c'était
11:07français qui l'ont créé, Cotorico, donc ça moniteur les systèmes IT dans le cloud,
11:12justement d'où vous parliez.
11:13C'est ce qu'on appelle l'observabilité et c'est essentiel dans le cloud où on génère des
11:18quantités exponentielles de données et il y a des interfaces entre différents
11:22applicatifs qui requièrent des systèmes complexes pour observer tous ces échanges de
11:28données. C'est plutôt pour le fonctionnement, c'est pas la cybersécurité.
11:30Alors, il y a de plus en plus une partie, la cybersécurité, c'est un domaine extrêmement
11:35vaste et notamment, on a la sécurisation des données et DataDog s'occupe de plus en plus
11:39de la sécurisation des données.
11:41Donc, c'est un peu mouvant, mais on va dire que c'est vraiment de l'observabilité.
11:46C'est une entreprise qui faisait 100 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2017.
11:50Cette année, ils vont faire 2,7 milliards, donc c'est un taux de croissance qui est
11:54faramineux. Cette année, c'est à peu près 26 % de taux de croissance avec des marges
11:59opérationnelles qui sont déjà au-dessus de 20 %, elles aussi qui ont un potentiel de
12:03dépasser les 30 %.
12:06Et donc, c'est une entreprise qui va être assez clé dans tout le déploiement des
12:09applicatifs en IA générative.
12:11IA générative, ça va être encore une nouvelle étape, comme le cloud l'a été, ça va être
12:15une nouvelle étape dans la digitalisation des entreprises.
12:18Et ça veut dire qu'il y aura de plus en plus d'applicatifs, c'est-à-dire que plus vous
12:23digitalisez, plus vous avez d'applicatifs au sein de l'entreprise, d'où le besoin de
12:27monitorer et de surveiller tout ça.
12:29Donc, c'est vraiment une entreprise qui a eu un historique d'exécution qui est
12:33impeccable, qui est à la pointe de son industrie dans l'observabilité, dans aussi
12:39ce qu'on appelle le DevSecOps, c'est un peu un jargon, mais c'est la famille de
12:45produits dans lesquels on trouve Datadog.
12:48Et donc, nous, on pense que c'est une entreprise qui a un vrai potentiel de
12:52leader et de devenir une entreprise qui pèsera plusieurs centaines de milliards de
12:56dollars de capitalisation à terme.
12:58C'est vraiment, pour nous, un pari de long terme.
13:02Parfait.
13:03Pour terminer, conclure, en manière plus globale, comment vous voyez la dernière
13:09partie de l'année sur les marchés dans l'HITIC, votre secteur en plus, mais en
13:13général ?
13:14C'est la question à un million de dollars.
13:15On aimerait bien savoir.
13:16Moi, je pense que...
13:17Alors, c'est vrai que je me focalise plus sur le marché américain.
13:20Je trouve qu'il est plus intéressant et le marché européen a beaucoup de
13:24handicaps.
13:25Sur le marché européen, le marché américain, on est tous dépendants de
13:29l'économie américaine.
13:30Donc, pour l'instant, on est dans un scénario de soft landing avec une politique
13:34monétaire qui devient plus accommodante.
13:36Donc, ça, c'est extrêmement positif.
13:38Il y a quand même des zones de risques qu'il faut garder à l'esprit.
13:40Ça ne veut pas dire que les risques vont se réaliser, mais je pense que le
13:43déficit budgétaire, qui est à 7%, est extrêmement important.
13:47Le problème de l'immobilier commercial aux Etats-Unis, avec des créances qui
13:51sont de 2 000 milliards dans les banques régionales et un immobilier commercial
13:54qui se tient extrêmement mal, sont des risques que, s'ils se concrétisaient,
14:00pourraient amener une récession et donc une baisse forte des marchés.
14:03Mais si on reste dans le scénario du soft landing, on va avoir une situation
14:09qui est très favorable à la tech et spécialement à ce que j'appellerais
14:13les mid-cap.
14:14Alors, quand je parle de mid-cap aux Etats-Unis, je parle d'entreprises qui
14:17pèsent déjà plus de 10 milliards de dollars de capitalisation.
14:20Mais dans le système américain, vous avez les méga-cap qui sont à plus de
14:241 000 milliards, vous avez les large-cap qui sont à quelques centaines de
14:27milliards. Donc là, on est dans la mid-cap qui ont pas mal souffert des flux qui
14:31se sont tous reportés vers les méga-cap ces dernières années.
14:34Donc, une baisse des taux, c'est favorable aux plus petites capitalisations.
14:38Ça, c'est un premier point.
14:39C'est favorable aux entreprises d'hyper-croissance.
14:42Donc là, on est là-dessus.
14:44Et donc, on pourrait avoir une fin d'année sur le logiciel qui serait très
14:48positif, d'autant qu'on est dans une situation dans laquelle les multiples
14:51sont à des niveaux qui sont presque historiquement bas.
14:54En fait, le mouvement dont j'ai parlé au début de cet entretien, qui a
14:58consisté à avoir toute l'allocation qui va sur l'hardware aux dépens du
15:02logiciel, ça a laissé les multiples de logiciel à des niveaux très bas,
15:05d'autant que, comme les résultats augmentent année après année, ça veut
15:09dire que les multiples, si les cours restent constants, les multiples baissent,
15:12baissent, baissent, baissent.
15:12Donc, on est aujourd'hui à des multiples qui sont extrêmement bas pour ce
15:16secteur, dans lequel les ventes sont 100% récurrentes, dans lequel on a des
15:20bilans qui sont gavés de cash, comme l'exemple qu'on a donné tout à l'heure
15:23sur Monnet. Et donc, on est assez optimiste sur le potentiel d'une forme
15:29de rotation à l'intérieur de la poche tech, qui elle-même, la poche tech
15:33devrait bénéficier d'un environnement monétaire plus propice avec la baisse
15:39des taux.
15:40Oui, merci, c'est intéressant d'écouter votre expertise.
15:45Merci à tous de nous avoir suivis.
15:47Je sais pas si c'est pas de la recommandation d'achat, c'est donc du
15:50partage de conviction, du partage d'expertise.
15:54Rendez-vous très vite sur L'Estaire TV avec un autre gérant qui viendra
15:57nous éclairer.