BG_240124_Equita_BCartocci

  • il y a 8 mois

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00:00 [Générique]
00:09 Bonjour, bienvenue sur InstaTV, notre émission Bourse.
00:12 Aujourd'hui, direction l'Italie avec Bruno Cartucci qui vient spécialement pour nous depuis Milan
00:19 pour nous présenter trois valeurs italiennes cotées à la Bourse de Milan.
00:24 Bruno, bonjour.
00:25 Bonjour Stéphane.
00:26 Vous êtes responsable de la qualité francophone au sein d'Equita.
00:30 Vous pouvez peut-être vous présenter tout d'abord votre maison, Equita ?
00:33 Oui, avec plaisir.
00:35 Equita est une banque d'investissement indépendante qui a son siège à Milan
00:41 et qui a une histoire de 50 ans.
00:45 Equita s'appelait dans le passé Euromobiliare et Sim,
00:51 quelqu'un la connaît encore sous ce nom.
00:53 A l'origine, Euromobiliare était de fait une société de bourse
00:58 qui a progressivement diversifié dans de nouvelles activités.
01:01 Aujourd'hui, Equita n'est pas seulement un quartier,
01:05 mais également un intervenant majeur dans l'investment banking
01:10 et dans la gestion alternative.
01:13 Equita est cotée sur le marché italien depuis 2017 déjà
01:20 et elle capitalise aujourd'hui environ 180 millions d'euros.
01:25 Elle emploie 200 personnes et environ un tiers de ces 200 personnes
01:33 constituent la division Global Markets dont je fais partie
01:37 et où, comme vous l'avez dit, j'ai la responsabilité de la clientèle francophone.
01:42 Très bien.
01:43 Alors, vous étudiez, vous connaissez à peu près tout le marché de la bourse de Milan.
01:48 Aujourd'hui, vous allez nous faire découvrir trois valeurs.
01:51 La première, c'est une banque en ligne, Fineco, 8 milliards de capi.
01:54 Elle est cotée depuis 10 ans.
01:56 Exactement. Elle existe depuis 25.
01:59 Elle est cotée depuis 10 ans.
02:02 Elle fait partie de l'indice principal, donc de l'indice des grandes valeurs.
02:06 Elle capitalise environ 7 milliards.
02:10 C'est un dossier intéressant parce que, comme son nom l'indique,
02:14 c'est une banque, mais c'est une banque en ligne.
02:17 Et c'est un modèle assez unique en Italie de par le fait que c'est en fait un modèle FinTech.
02:25 C'est une banque qui offre tous les services bancaires classiques,
02:30 mais sans guichet physique.
02:32 Il y a par contre un certain nombre, environ 400 magasins financiers
02:39 où ceux qui le souhaitent peuvent avoir le conseil de conseillers financiers spécialisés.
02:45 Mais tous les services que l'on souhaite en faire en ligne,
02:47 ils ont une plateforme technologique qui a été entièrement développée en interne au fil des années,
02:55 qui est particulièrement efficace et qui est extrêmement reconnue en Italie
02:59 comme étant justement la plateforme en ligne plus efficace et plus performante.
03:06 Également, ce qui les distingue, c'est un service client qui fonctionne extrêmement bien,
03:12 qui est très accessible via le net, via une application.
03:16 Et ils sont particulièrement forts, il faut bien le dire, dans la collecte de l'épargne.
03:24 Parce qu'une caractéristique italienne, c'est que le montant de l'épargne globale
03:30 est probablement le plus élevé en Europe, plus de 5 000 milliards, si je me souviens bien.
03:35 Et la capacité de Fineco, du point de vue commercial,
03:40 consiste en fait à grignoter progressivement les parts de marché des banques traditionnelles.
03:46 Alors justement, est-ce qu'elle est un pure player ou elle est adossée à une banque traditionnelle,
03:50 une casa di risparmio ?
03:53 Non, en fait, elle est maintenant totalement indépendante.
03:56 À l'origine, elle était contrôlée par le groupe Unicredit.
03:58 D'accord.
03:59 Aujourd'hui, depuis 2019, en fait, elle est sortie du périmètre Unicredit.
04:03 Elle est totalement indépendante.
04:05 C'est une véritable public company, c'est-à-dire que la totalité de son capital est du flottant.
04:09 D'accord.
04:10 Donc elle est véritablement indépendante et elle est, depuis toujours,
04:15 ou depuis que je me souviens, dirigée très efficacement par Alessandro Forti,
04:21 qui est à la tête de la banque.
04:24 D'accord.
04:24 Alors j'imagine, comment dirais-je, qu'elle doit aguiser les appétits.
04:28 Au niveau de ses perspectives, elle risque pas d'être challengée,
04:31 concurrencée par les banques traditionnelles qui montraient,
04:34 comme on le voit en France ou dans d'autres pays, leur fintech.
04:37 Alors, l'histoire, même récente, nous montre que non,
04:43 dans la mesure où le modèle de Fineco est tellement plus efficace
04:49 par rapport aux structures des banques traditionnelles,
04:52 qui sont beaucoup plus lourdes,
04:54 qu'on a vu systématiquement que Fineco arrivait, au fil du temps,
04:58 à grignoter des parts de marché aux banques.
05:00 Si je me souviens bien, Fineco a récupéré environ 2% de parts de marché
05:06 dans les trois ou cinq dernières années, ce qui est clairement beaucoup.
05:12 Il faut savoir aussi que cette grande épargne italienne,
05:16 donc les 5 000 milliards et quelques,
05:19 sont encore à 60% gérées par les banques traditionnelles.
05:23 Sur de la dette italienne, sur les fameux bottes.
05:25 Oui, exactement.
05:26 Et le reste est effectivement plus ou moins,
05:32 a été déjà en quelque sorte récupéré par d'autres institutions comme Fineco.
05:37 Mais ce 60%, c'est encore beaucoup,
05:39 et c'est encore quelque chose qui pourrait être assez facilement récupéré
05:44 par des intervenants comme Fineco.
05:45 Et Fineco, de fait, est l'unique réalité en Italie
05:49 à être aussi efficace dans ce métier.
05:51 En préparant l'interview, j'ai vu que son cours avait bondi
05:53 de 10,50 à 12 ou 13,75 en quelques semaines.
05:57 Il y a une actualité particulière ?
05:58 Oui, alors ce qui a changé la perception,
06:02 c'est en fait la dynamique des taux.
06:06 Tout simplement parce que, de fait,
06:08 on peut considérer que Fineco a deux sources principales de revenus.
06:13 L'une étant la marge d'intérêt,
06:16 l'autre étant les commissions qui dérivent du brokerage,
06:21 les commissions sur les services bancaires et ainsi de suite.
06:24 Et actuellement, ces deux sources de revenus sont plus ou moins équivalentes,
06:29 plus ou moins 600 millions par an chacune.
06:33 Qu'est-ce qui s'est passé ?
06:34 Avec la hausse des taux, les rendements des bons du trésor,
06:37 des BTP que vous citiez justement, se sont envolés.
06:42 Comme Fineco, de fait, ne rémunère pas les comptes et les dépôts,
06:47 un certain nombre, un grand nombre probablement,
06:49 de leurs clients, des clients de Fineco,
06:51 ont arbitragé et ont acheté des BTP.
06:55 Évidemment, pour Fineco, c'est un petit peu moins rentable,
06:59 même si cet argent reste dans le périmètre Fineco.
07:02 Simplement, il est administré en quelque sorte,
07:05 et donc investi en BTP, et il n'est plus sur un dépôt simple,
07:09 et donc il n'est plus dans la disponibilité de Fineco.
07:12 Donc ça, ça a un petit peu dérangé les investisseurs
07:15 quand on a vu qu'il y avait des décollectes sur les dépôts
07:22 en faveur par contre des BTP.
07:25 Mais le marché était un petit peu choqué par la décollecte.
07:28 Alors ce qui s'est passé, c'est que cette tendance s'est inversée
07:31 dans les deux derniers mois de l'année 2023.
07:34 C'est à ce moment-là qu'en fait, il n'y avait plus vraiment
07:37 une concurrence aussi puissante de la part des BTP,
07:41 et la collecte sur les dépôts a repris à être largement positive.
07:45 L'explication est très claire, et justifie donc cette hausse assez vive.
07:51 Deuxième valeur, c'est une société familiale,
07:55 la famille Bombassé je crois, qui fait quand même
07:57 une capitulation de 3 milliards et demi.
07:59 C'est le leader mondial des freins pour les véhicules haut gamme.
08:03 Exactement. C'est une valeur là qui est par contre cotée,
08:08 toujours sur la bourse de Milan, mais dans le segment mid-cap.
08:11 Elle capitalise 3,5 milliards avec un free float qui est autour de 47%,
08:17 parce qu'effectivement la majorité du capital est encore
08:20 dans les mains de la famille Bombassé.
08:22 Leader mondial tout à fait dans les systèmes de freins
08:26 pour les véhicules haut de gamme, Brembo de fait produit
08:31 des disques et des pinces, des pinces en aluminium,
08:35 sur laquelle elle est leader absolue avec une part de marché
08:38 que nous estimons supérieure à 70%.
08:42 Et évidemment ce sont des systèmes de freins qui sont destinés
08:46 exclusivement aux véhicules haut de gamme.
08:48 Pour citer quelques noms, Brembo est le fournisseur unique
08:52 de Ferrari, Lamborghini, Maserati, Austin Martin et j'en passe.
08:58 Voilà.
08:59 Qu'est-ce qui est particulièrement intéressant dans cette phase,
09:04 et c'est pour ça que je suis content de vous en parler,
09:06 c'est une nouvelle technologie qu'ils ont développée
09:11 qui s'appelle Sensify.
09:13 C'est en fait une solution pour équiper les voitures
09:20 d'un système de freinage, une solution qui est beaucoup plus complexe
09:26 par rapport à ce qu'ils font actuellement,
09:28 et qui va être probablement particulièrement adaptée
09:31 aux véhicules électriques, mais qui de fait peut être montée
09:33 sur tout type de véhicules.
09:37 Qui est peut-être utile aussi à la conduite autonome ?
09:39 Oui, en plus.
09:40 Sensify, en fait, c'est un système basé tout d'abord
09:47 sur l'électrification et sur l'électronique.
09:50 Donc pour freiner avec Sensify, vous n'aurez plus besoin
09:55 du circuit hydraulique classique que nous connaissons dans nos véhicules.
09:58 Une espèce de rupture technologique quelque part.
10:00 Exactement.
10:01 Et en fait, les freins seront actionnés toujours par une pédale, bien sûr,
10:07 mais ensuite, l'impulsion qui est donnée sur la pédale
10:12 va commander électriquement les pinces des freins.
10:17 Ça a plusieurs avantages.
10:19 Le temps de réaction et de freinage est meilleur.
10:23 Le temps de réaction du pilote ou du conducteur est toujours le même,
10:27 mais par contre, à partir du moment où la pédale est pressée...
10:30 Oui, elle n'a plus besoin d'aider, il faut aller vite.
10:32 En plus, ça va permettre de gérer de manière totalement autonome chaque roue.
10:38 C'est-à-dire qu'il va y avoir des capteurs et un système de lecture de ces capteurs
10:45 qui vont faire en sorte que chaque roue sera freinée exclusivement
10:48 dans la mesure où le freinage est nécessaire sur cette roue spécifique,
10:52 en fonction de sa vitesse, en fonction du terrain et ainsi de suite.
10:56 Et troisième aspect, la sécurité, surtout,
11:03 parce que le freinage à travers ce système va être beaucoup plus fiable.
11:09 En plus, c'est un système qui va intégrer toutes les aides à la conduite et au freinage
11:15 qui existent actuellement, donc les ABS, les antipatinages, les ASR.
11:20 Tous ces systèmes qui souvent, d'ailleurs, sont fournis par d'autres producteurs
11:26 seront totalement intégrés dans cette solution.
11:29 Donc pourquoi c'est intéressant pour Brembo ?
11:32 C'est intéressant parce que d'une part, ils vont être initialement, clairement,
11:38 leaders dans cette technologie parce que, que l'on sache,
11:40 il n'y a personne qui ait véritablement inventé quelque chose d'équivalent.
11:45 Deuxièmement, parce que ça va vraisemblablement générer un chiffre d'affaires
11:50 beaucoup plus significatif pour Brembo.
11:52 Oui, ils vont apprécier Power, en plus on touche la sécurité,
11:54 déjà on est sur du véhicule haut de gamme, donc il y a un pouvoir d'achat qui est là.
11:58 Le fait qu'on améliore la sécurité automatiquement,
11:59 j'imagine qu'ils vont pouvoir faire payer leur techno.
12:02 Exactement, mais non seulement, il faut considérer qu'aujourd'hui,
12:05 quand Brembo équipe une voiture, ça veut dire 4 disques, 4 pinces,
12:10 environ 400 euros par véhicule.
12:12 Cette solution va coûter vraisemblablement, nous imaginons,
12:17 la société ne l'a pas encore annoncé, mais vraisemblablement plus de 1000 euros par véhicule.
12:21 Ça, c'est un chiffre d'affaires supplémentaire qui est important
12:24 et qui ne va pas nécessairement être un coût supplémentaire pour le producteur automobile,
12:29 parce qu'aujourd'hui, le producteur automobile va acheter les disques et les pinces chez Brembo
12:33 et puis, si ça se trouve, les circuits électroniques de l'ABS et de l'ASR chez Bosch.
12:38 Alors que là, c'est Brembo qui fournit toute la solution.
12:41 Donc c'est véritablement du chiffre d'affaires supplémentaire et très bien margé.
12:45 Quelle est la situation aujourd'hui ?
12:47 Le produit existe, un contrat a été signé, Brembo n'a pas encore annoncé qui est le client.
12:54 Tout le monde sait que c'est Tesla, mais simplement parce que des tests qui ont été publics
12:59 et qui ont été également offerts aux journalistes spécialisés, par exemple,
13:02 ont été effectués sur des modèles Tesla.
13:06 Donc tout le monde est assez convaincu que le premier client sera Tesla.
13:10 Début de production et de fourniture 2025, a priori, donc l'an prochain,
13:15 avec, c'est ce qu'a dit Brembo jusqu'à présent, pour une plateforme à haut débit.
13:20 Donc sur des volumes quand même assez significatifs.
13:24 J'ai la sensation que ça peut être un véritable game changer pour Brembo et pour l'industrie.
13:32 Évidemment, initialement, les volumes ne seront pas énormes,
13:35 mais c'est quelque chose qui me semble constituer un catalyseur majeur pour la banque.
13:39 Évidemment, c'est un grand catalyseur de croissance.
13:42 Et ce n'est pas encore dans les cours, parce que sur un an, on est à -5, -6%.
13:45 Oui, tout à fait.
13:47 C'est le moment donc de s'y intéresser.
13:49 Oui, la valeur a un petit peu souffert, si vous voulez, un petit peu d'historique récent
13:52 sur le fait qu'ils ont transféré leur siège social aux Pays-Bas,
13:57 comme l'ont fait d'autres sociétés, parce que ça leur permet de multiplier leurs droits de vote.
14:02 L'idée derrière, c'est que ça puisse éventuellement servir dans l'avenir à faire de l'émeneil,
14:07 en évitant une dilution excessive du contrôle.
14:12 Donc, je crois qu'ils l'ont fait un petit peu dans cet esprit.
14:15 Ils ne sont pas les premiers à le faire.
14:17 J'imagine que d'autres le feront.
14:18 Mais c'est quelque chose qui n'a pas véritablement plu au marché.
14:22 Mais d'un point de vue industriel, je crois que c'est intéressant.
14:27 Les CAPEX restent soutenus.
14:29 Pour vous donner rapidement quelques chiffres,
14:31 Brainbow, c'est un chiffre d'affaires de 4 milliards par an.
14:35 Pour un EBITDA d'environ 700 millions et un bénéfice net de 300 millions.
14:40 Et des CAPEX qui, cette année, si je me souviens bien, ont été autour de 350 millions.
14:46 CAPEX qui sont en grande partie destinés à l'expansion de la capacité.
14:51 Parce qu'au fur et à mesure que Brainbow récupère et signe des contrats,
14:54 ils ont la nécessité d'augmenter leur capacité de production,
14:59 ce qui donne énormément de visibilité aux résultats à venir.
15:02 Ils produisent qu'en Italie ou à travers le pays?
15:04 Non, ils ont de très nombreux sites de production, je crois une vingtaine dans le monde.
15:09 Les plus récents qui sont développés sont en Chine, en Pologne et au Mexique.
15:13 D'accord.
15:14 Alors, troisième valeur, on reste dans l'univers automobile.
15:18 C'est un équipementier pour la sécurité et protection du sport mécanique.
15:23 C'est aussi une société familiale, je crois que c'est Del Prato.
15:26 Par contre, là, on est sur une capi beaucoup plus petite puisqu'on est sur 130 millions d'euros environ.
15:31 Exactement, Stéphane, tout à fait.
15:33 On enchaîne toujours dans la filière automobile à haute performance, de fait.
15:39 Famille Del Prato que vous citiez, qui a racheté la marque OMP en 2008.
15:46 OMP, c'est surtout des vêtements pour les compétitions automobiles,
15:51 donc les combinaisons, les gants, les chaussures.
15:54 Et puis, plus récemment, la marque Bell,
15:58 qui par contre est une marque iconique dans la production des casques pour le sport automobile.
16:06 Il faut savoir que c'est un nom qui est peu connu, je pense, Racing Force Group.
16:13 Effectivement, c'est une micro-cap sur le marché.
16:15 Mais pour ceux qui sont passionnés de Formule 1 ou de Formule E
16:21 ou des grands championnats d'automobile en général,
16:24 il faut savoir que Bell et donc Racing Force Group équipent les deux tiers des pilotes
16:30 Ils ne font que de l'auto, pas de la moto.
16:32 avec leur casque. Ils ne font pas de moto.
16:33 Non, non, non, non. C'est effectivement totalement différent.
16:37 Mais c'est mondial.
16:38 Exactement, exactement.
16:40 Et là, les relais de croissance, les perspectives de croissance, qu'est-ce que c'est ?
16:43 Alors, il y a en fait, c'est une IPO relativement récente,
16:49 parce que c'est justement Equita qui l'a introduite.
16:52 Sur le côté en 2021, c'est ça ?
16:53 Exactement. Equita l'a introduite en bourse en 2021.
16:57 Et les catalyseurs et les axes de développement dont il parlait en IPO
17:05 sont les mêmes et ont été partiellement réalisés.
17:10 A savoir, d'une part, ils comptent se développer,
17:14 et ils l'ont en partie déjà fait dans les rallies,
17:16 parce que c'était un championnat qui était intéressant et dans lequel ils étaient plus présents.
17:21 En fait, un petit peu plus présents avec OMP, un petit peu moins avec Bell.
17:26 Donc, ça permet de faire un cross-selling intéressant des deux types de produits.
17:33 Autre aspect, les championnats américains comme NASCAR,
17:38 là aussi, en fait, c'est un petit peu le contraire.
17:42 Ils sont très réputés pour les casques avec Bell,
17:45 un petit peu moins avec OMP sur les combinaisons.
17:47 Donc, là aussi, ils développent Bell opportunité de cross-selling.
17:52 Et puis, surtout, la diversification.
17:57 J'ai oublié de vous dire qu'il y a dans le périmètre une autre marque intéressante
18:01 qui s'appelle Zero Noise.
18:03 Et c'est en quelque sorte l'âme technologique de Racing Force Group,
18:08 parce qu'ils font principalement pour le moment ce qu'ils appellent "driver's eye".
18:13 Ce sont des micro-caméras qui sont montées dans le garnissage intérieur du casque,
18:20 juste à côté de l'œil du pilote.
18:23 Et c'est ce qu'on voit quelquefois quand on regarde les compétitions de formulaire à la télévision,
18:29 quand on voit la prise de vue qui correspond exactement à ce que voit le pilote à ce moment-là.
18:35 Et en fait, on suit aussi les mouvements de la tête du pilote.
18:38 Pour la télé, comme pour les ingénieurs, j'imagine, c'est utile,
18:40 parce qu'on est presque à la place du pilote.
18:42 Exactement.
18:44 Et ça, tous les pilotes de Formule 1,
18:46 parce que c'est l'organisme qui gère le championnat de Formule 1 qui l'a décidé,
18:50 tous les pilotes de Formule 1 sont équipés de cette caméra dans leur casque.
18:54 Et elle est produite par Racing Force Group, ça s'appelle "driver's eye",
18:58 et c'est ce que souvent est appelé quand on regarde la Formule 1 "helmet camera" également.
19:03 D'accord, c'est dans le casque.
19:04 Autre chose, toujours pour Zero Noise, et c'est ce qui donne l'origine au nom de la marque,
19:09 ils produisent un système très performant pour la communication dans les rallies
19:16 entre pilote et copilote.
19:19 Quand il y a le bruit du moteur.
19:21 Oui, exactement.
19:21 Dans le cockpit d'une voiture de rallye, je crois qu'il y a un boucan infernal.
19:27 Oui, oui.
19:28 Et le seul moyen pour que pilote et copilote s'entendent,
19:33 et le meilleur moyen en tout cas, c'est ce système de Zero Noise
19:37 qui élimine les autres bruits.
19:40 Et il faut que la transmission soit fiable, parce que si le copilote dit "virage à droite",
19:44 s'il est à gauche, ça peut être...
19:45 Tout à fait, ça peut être gênant.
19:47 OK.
19:47 Et là, pareil, les perspectives de croissance ne sont pas dans les cours,
19:50 puisqu'on est à -6% sur un an aussi.
19:52 Oui, absolument.
19:55 Là, je crois que comme beaucoup de petites et moyennes capitalisations,
19:59 elle a souffert un petit peu une phase de marché qui ne leur était pas favorable.
20:03 Oui.
20:03 Après le syndrome "souvenirs de cap", comme on le voit en France.
20:06 Exactement.
20:07 2023 a été une année de mouvements surtout indiciels,
20:11 où les grandes valeurs étaient clairement privilégiées,
20:14 et les petites ont un petit peu souffert.
20:16 J'espère qu'en 2024, cette tendance va pouvoir s'inverser.
20:21 Ce qu'il faut que je vous dise également sur les perspectives,
20:25 c'est qu'ils sont également en train de diversifier dans des créneaux totalement distincts.
20:32 Par exemple, ils ont pu signer un accord avec l'américaine Lyft,
20:37 qui est le fournisseur des casques pour les pilotes des avions de chasse de l'armée américaine.
20:46 Et ça, c'est quelque chose qui va commencer cette année.
20:50 Donc la production démarre cette année.
20:52 C'est une diversification.
20:54 C'est un nouveau département.
20:56 Tout à fait.
20:58 Selon le même principe de diversification,
21:00 la société est en train de développer aussi des casques pour les forces de l'ordre,
21:05 et en particulier pour les brigades anti-hémotes.
21:08 Il y a beaucoup de pays qui sont intéressés justement
21:11 à de nouveaux équipements plus performants,
21:15 notamment plus légers pour ces brigades.
21:18 Vous savez, avec des moyens de communication interne, dans le casque.
21:21 Tout à fait.
21:23 Et également pour les forces spéciales.
21:28 On va dire les GIGN en quelque sorte des différents pays.
21:33 Donc je récapitule.
21:35 On a dit Fineco, Brembo et Racing Force Group.
21:38 Bruno, merci.
21:40 Et puis vous reviendrez prochainement nous faire découvrir
21:43 toute cette cote italienne qui est très riche.
21:47 Et pour nos actionnaires, nos investisseurs qui nous regardent et nous écoutent.
21:52 Merci à tous de nous avoir suivis.
21:54 Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur TV
21:56 avec de nouveaux invités.
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